Association Lire et Ecrire N° 31 Section Lausanne et Région Mai 2013

La Balade des Mots

Journal de l’Atelier d’Ecriture … ouvert à tous !

Editorial

Ce numéro 31 de la « Balade des Mots » est consacré en partie à la manifestation « En attendant la nuit de la lecture » à laquelle les membres de l’Atelier d’Ecriture ont participé le 20 avril à la Place Pépinet. Dans ce cadre, nous avons eu la possibilité de lire nos textes en public. La « Nuit de la Lecture » est un événement dont le but est de donner ou raviver le goût de la lecture. Ouverte, gratuite, non élitiste, participative, la « Nuit de la Lecture » se veut résolument proche de tous les publics. La première édition aura lieu le 28 septembre 2013... Nous avons poursuivi aussi l’étude du mot « atelier » en visitant cette fois l’atelier de la sculptrice Marie-Chantal Collaud. Ce fut un vrai plaisir de faire sa connaissance. Merci de son accueil ! Tout en vous rappelant que nos colonnes vous sont ouvertes si vous le désirez, nous vous souhaitons une bonne lecture.

Dominique Theurillat Claude-Alain Monnard

L ’A te l ie r d ’Ecr i ture presque au grand comple t …

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Un livre pour moi, ça veut dire beaucoup de choses. Tout d’abord, avant de venir à l’Atelier d’Ecriture, je ne lisais pas trop de livres, plutôt des textes et des arti-cles de journaux. Mais maintenant, grâ-ce à « Lire et Ecri-re », j’ai du plaisir à lire. Pour moi, un livre ne doit pas être trop épais. Il faut aussi qu’il y ait du mys-tère, une histoire facile à lire et à comprendre et que le caractère des lettres soit assez grand. Lorsque l’histoire m’intéresse, je lis avec plaisir et peut-être deux fois pour bien comprendre. J’admire les gens qui écrivent des livres. Souvent, l’écrivain rédige d’une manière qui nous invite à partir avec lui dans son aventure. On s’i-magine dans l’his-toire, dans l’époque. La lecture m’apporte beaucoup de souples-se, d’envie, de pren-dre du temps, d’ap-prendre des mots que nous n’utilisons pas souvent au quotidien. Un livre, « L’île des Oubliés », de Vic-toria Hislop, m’a

marquée. Le bouquin a été traduit de l’anglais par Alice Delarbre. Cette histoire tragique et romantique parle de la lèpre, « maladie de la honte » qu’il ne faut pas évoquer. Dans ce roman, une mère lépreuse part dans une île, loin de sa famille. Son époux et une de ses filles lui rendent visite la nuit, en traversant la mer avec une barque pour que personne ne les voie, sinon c’est la mort. Sa fille et un médecin font des recherches sur les plantes médicinales pour trouver un médicament « miracle ». Lors de leur rencontre, c’est le « coup de foudre » entre eux, mais il était exclu pour la jeune femme de tomber amoureuse du médecin. Plus tard, la fille est tombée malade aussi de la lèpre et le médecin s’est occupé d’elle. Après tant de souffrances, ils ont trouvé le médicament « miracle ». Puis, ils ont quand même fini par se marier. Cette histoire vraie nous donne des leçons dans la vie de tous les jours et nous montre qu’il faut profiter des bons moments.

Cristina

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Je ne lis pas beaucoup de livres français parce qu’il y a des mots pas faciles à comprendre. Ils sont écrits de façon différente par rapport à ma langue d’origine. C’est difficile pour moi. Aussi, je me sens parfois comme une personne handicapée, et ça me gêne. J’ai lu beaucoup dans mon pays, surtout des livres arabes, langue que je connais bien. J’apprécie des écrivains, notamment la doctoresse Nawal al Sadawi. Elle a écrit sur les femmes qui sont victimes de violences par les hommes. J’ai lu aussi le livre de la doctoresse Sead Abdela qui a écrit sur la nature. J’ai lu aussi les 12 volumes sur Rocambole, et qui parlent de personnes méchantes. Je ne me souviens pas du nom de l’écrivain. Voilà, si vous me demandez d’écrire ce que je lis en arabe, je vous rédigerai une magnifique histoire … mais en arabe. Je vais essayer de lire les livres français. Merci !

Nazdar

La lecture, que m’apporte-t-elle ? Voilà un sujet qui m’a beaucoup inspirée. Parce que j’habite dans une ville où on parle le français, je suis toujours intéressée pour lire et surtout pour apprendre la langue et m’enrichir dans la grammaire. La lecture m’apparaît comme une compagnie personnelle pour les jours de repos et les dimanches : c’est vraiment un vrai plaisir relaxant. Je lis des romans qui parlent d’histoires d’amour et d’aven-tures. Je connais aussi assez bien les dictionnaires car je les utilise pour comprendre les mots inconnus. Merci aux écrivains qui ont inventé les livres pour lutter contre l’illettrisme dans le monde.

Violette 444

Je n’ai jamais été un grand dévoreur de bouquins. Jeune, les professeurs ont tenté de m’inculquer cet art, mais je faisais la sourde oreille. Têtu et borné, je n’écoutais pas leurs bonnes intentions. Il a fallu l’intervention des troubadours modernes venant de l’Hexagone. Par la suite, j’ai ouvert des livres et je me suis adonné à mon tour à cette définition que donne le dictionnaire de « représentation de la parole et de la pensée par des signes graphiques et conventionnels destinés à durer ». J’ai tout de suite croché aux jeux de mots, calembours, métaphores, allitérations, vers et rimes qui me parlaient d’un mode de vie et de situations jusqu’ici inconnues. J’en étais tellement épris que j’avais décidé, à mon tour, de tenter l’aventure de l’écriture de mes pensées et idées retranscrites sur des bouts de papier volant ou destinées à être gravées sur un sillon numérique. Stoppé par le manque de travail et par le manque d’un don pour que mon flux verbal donne l’envie d’être envié, comme

j’ai pu l’être à l’écoute d’élocutions éloquentes, j’ai mis ma carrière de rappeur à la poubelle. Même amputé de la main, elle me démangeait toujours. J’ai continué d’écrire pour mon simple plaisir personnel, sans qu’autrui ne juge mon travail. Mais moi, je suis de l’école des joutes verbales et de la confrontation scénique.

La lecture m’apporte une certaine liberté nommée imagination. Elle m’au-torise même de me bala-der dans la tête des au-teurs. Avec elle, je voyage sans bouger de chez moi, car parfois comme un prisonnier, je n’ai pas la vision ni l’imagination. Mais les mines des cray-ons me donnent une brève évasion. Lorsque que je m’y adonne, je découvre des paysages et idées que l’on me cache si je ne prends pas le temps ou si je suis dépourvu de la vilaine qualité qu’est la curiosité. Lire ne m’apporte pas seulement une façon de vivre en tuant le temps à la manière d’un tueur en séries qui ne commet que des crimes parfaits. La lecture m’a permis, me permet et me permettra, de m’armer de la meilleure arme de self-défense et d’attaque

qu’est le savoir. Elle devient parfois ma professeure qui me répond avec érudition et probité, lorsque je lui pose des questions avec la modestie de celui qui ne sait pas, mais qui a l’insolence et l’ambition de celui qui désire apprendre. J’ai entendu une fois la phrase « Si tu veux cacher une chose à un imbécile, cache-la dans un livre ! ». Je ne veux pas être cet esprit chagrin qui brûle livres et bibliothèques et qui restera dans une sempiternelle pauvreté. Non, je désire être un chercheur d’or qui, avec de simples outils littéraires, tente de devenir riche en creusant la montagne et en tamisant rivières, fleuves, lacs et toutes autres sources de culture. Si rien n’est éternel, que dire des écrits et de leurs auteurs qui touchent à l’immortalité des dieux en traversant les époques ? Des exceptions qui confirment la règle !

Fatos 5

J’aime beaucoup lire des livres et des ro-mans qui sont authen-tiques. Ce que je préfère, ce sont les livres des écrivains qui racontent leurs histoires vraies, leurs faiblesses, leurs amours de jeunesse. Quand je commence, j’ai hâte de continuer pour suivre l’histoire. Pour moi, c’est comme un film et je me compare avec les personnages. Par exemple, il n’y a pas longtemps, j’ai lu un petit livre qui s’ap-pelait « Une si jolie pianiste », écrit par l’auteur contemporain le plus lu au monde. Son secret: toucher le coeur de ses lectrices

et lecteurs et faire entrer le rêve dans chacun de ses romans. Elle s’appelle Barbara Cartland. Le livre m’a apporté beaucoup et je suis entrée dans les personnages avec plaisir. D’ailleurs, l’auteur raconte sa vie de jeunesse malgré la tristesse qu’elle a eue, mais à la fin cela finit bien. C’est ça notre vie : après la pluie, le soleil fait la lumière en effaçant les passages tristes.

Elena Le livre qui m’a plu le plus Je consacre mon temps à la lec-ture qui me gui-de dans le quotidien, par exemple la philosophie, la santé et d’autres choses sur les mêmes thèmes. Le livre qui m’a par-

ticulièrement im-pressionnée s’inti-tule « Autobiogra-phie d’un Yogi », du maître Yoganda. Cet ouvrage est très original, c’est la vie d’un Indien. Enfant, il a eu des dons exceptionnels. Son père exigeait que

son fils fasse des é-tudes universitaires. Ces dernières lui ont été très utiles pour qu’on le prenne au sérieux en Europe. Ces êtres parvien-nent, par la maîtri-se de soi et la con-

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naissance des ato-mes, à rétablir l’é- quilibre de la nature. Dans cet ouvrage, l’auteur nous raconte des histoires stupé-fiantes de ces sa-ges exceptionnels. Par exemple, ils parviennent à la maî-trise totale de l’esprit, ce qui leur donne le pouvoir de guérison spontanée. Cet ouvrage, très particulier par son

contenu, nous explique la capacité de pouvoir devenir un être « surhu-main ». Ce livre nous mon-tre aussi qu’il est possible, par l’é-tude, de nous per-fectionner et d’avoir une plus grande ou-verture sur le monde et sur notre existence sur cette terre. Danièle

La lecture m’apporte beaucoup. J’ai lu plusieurs li-vres et romans. L’un d’eux m’a beaucoup impressionnée. Le ti-

tre est « Jamais sans ma fille ». C’est l’histoire d’une maman qui s’est battue pour avoir sa fille. Son mari Iranien était parti avec leur fille sans rien dire à son épouse. Elle est de nationalité améri-caine. Alors, avec l’aide du Consulat et beaucoup de con-flits, elle a pu récupérer sa fille.

Ce livre m’a beau-coup touchée. Je suis une maman et, s’il m’était arrivé quelque chose de semblable, j’aurais certainement réagi comme dans le livre : je me serais battue pour avoir ma fille. Gina

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20 avril, lecture publique à Pépinet

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L’Atelier d’écriture en acrostiche

Avoir envie de venir étudier à l’Atelier d’écriture est Très enrichissant pour le quotidien. Et pouvoir s’exprimer librement durant La lecture orale aussi. Il est très intéressant de lire, de comprendre les Explications des textes et de Réviser les mots compliqués. D’où une meilleure connaissance de leur sens. Ecrire est important, tout comme le fait de Connaître la grammaire, de Retenir les règles et d’ Inventer des textes. Toutes les lectures sont instructives. Un livre intéressant à Recommander pour l’Atelier d’ Ecriture ? Difficile car il y en a tellement ! Cristina – Danièle

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Attention, voilà l’Atelier d’écriture ! Tous les cours Et beaucoup de lectures sont efficaces. L’important est d’apprendre les verbes, d’ Inventer des histoires Et de faire des reportages tout en Révisant les règles pour éviter les erreurs D’orthographe ! Et les faire corriger, C’est très important de le Répéter. Il est utile de Tout réviser les devoirs Une fois par semaine. La Rencontre avec le groupe Et les formateurs est très riche. Gina – Violette

                                                                 Avez-­‐vous  Toutes  Ecrit  Les  leçons  les  plus         Ecrit  des  phrases  pour  arriver  à    Intéressantes         Comprendre  le  mieux  possible  en  Et             Répétant  chaque  fois  Rapides  pour  aujourd’hui  ?     Indépendamment  pour  

    Travailler  !  D’abord,  on           Une  fois  par  semaine,  on  doit  

    Rédiger  l’       Essentiel.                Elena  –  Nazdar

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Visite de l’atelier d’une sculptrice…

…Marie-Chantal Collaud Née à Fribourg, Marie-Chantal vit à Lausanne. Depuis une dizaine d’années, en parallèle à son activité profes-sionnelle, elle réalise son rêve puisqu’elle travaille le métal. Son inspiration surgit du contact avec des matériaux modifiés par le temps: fragments métalliques, galets, bois flottés. Le fer « rouillé » a sa préférence, mais tou-tes les qualités pro-pres des matériaux l’intéressent : la pier-re, associée à la soli-dité, le bois symbole d’évolution, le papier avec sa malléabilité, le verre et sa trans-parence. La première dimension de son travail est liée à des rencontres. Il s’agit pour elle, au gré de ses déplacements et de ses voyages, de collecter des frag-ments d’objets aban-donnés qui, pris individuellement et hors de tout contexte,

ne présentent guère d’intérêt. Pour Marie-Chantal, la beauté se niche très souvent dans ces « riens » abandonnés. Elle les assemble ensuite au gré de ses envies et de son inspiration pour créer des sculptures mettant l’accent sur la légèreté, la souplesse et l’élégance du mouvement. (Tiré du site www.marie-chantalcollaud.ch)

Dominique et Violette entourent l’artiste dans son atelier

Un accueil super !

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J’ai visité l’atelier de Marie-Chantal, un atelier drôle, plein d’objets et de sculptures bizarres. Elle a commencé à créer des bijoux, des bagues, des colliers avec des pierres, de boutons et des fils argentés. Sa passion était de devenir une sculptrice sur fer. A mon arrivée, elle travaillait avec un chalumeau sur un drôle d’objet. Elle m’a montré comment elle progressait pour faire sa sculpture représentant une montagne pleine de vaches qui montaient vers le sommet. Chaque sculpture qu’elle réalise est dictée par son imagination, son cœur, des moments de tristesse ou de joie et beaucoup de volonté. La sculpture qui m’a plu beaucoup s’appelle « Sagesse ». On dirait un vase plein de tiges en métal au milieu duquel, je vois un personnage qui semble danser. Il est entouré de feuilles et de couleur rose. Je suis sûre que Marie-Chantal aime beaucoup les fleurs. Gina

Après une belle promenade et une « rude » montée jusqu’à l’atelier, nous avons fait « toc-toc » à une porte, sans succès… Heureusement, il y en avait une deuxième et nous avons vu l’artiste en plein travail, habillée d’un tablier épais et foncé, des lunettes, des gros souliers et « maquillée » de noir de la soudure ! Marie-Chantal nous reçoit avec un joli sourire, nous embrasse et nous souhaite la bienvenue. Puis, nous installons une table et des chaises dehors, l’artiste apporte des biscuits, du thé, du vin blanc, tout ça sous un magnifique soleil et avec de la bonne humeur. Elle nous raconte un peu son histoire et comment elle est arrivée dans cet endroit. Un moment plus tard, elle nous fait visiter son atelier, et là, que des surprises ! De magnifiques œuvres, toutes différentes les unes des autres, qui ont chacune leur histoire.

J’ai beaucoup aimé une création en forme de demi-lune avec une poya, la montée des vaches à l’alpage pendant la nuit. Cette pièce symbolise, pour moi, le ciel, la naissance, la lumière de la nuit, la nature, les animaux, la fête, le travail d’une équipe de paysans. Tous ces symboles font partie de notre existence. Grâce à ses idées, Marie-Chantal donne une nouvelle vie à ces objets. Elle est une personne très généreuse : elle a sorti des boîtes remplies de bijoux qu’elle avait réalisés il y a longtemps et voilà qu’elle nous en a offert un ! Merci. J’aime sa manière quand elle dit qu’elle a besoin d’éva-cuer son esprit pour se sentir bien. J’espère, qu’un jour, je pourrai m’offrir une de ses œuvres. Cristina

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L’atelier de Marie-Chantal

Découvertes dans la bonne humeur

Et voilà que ça parle « bijoux » !

Explications de l’artiste

Du matériel prêt à être travaillé

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Marie-Chantal travaille avec du métal rouillé, du bois et de l’ardoise et les transforme après en différentes formes pour les exposer et les vendre. L’artiste a beaucoup d’inspiration, d’imagination et la quête du sens surgit au contact des matériaux modifiés par le temps : fragments métalliques, galets, bois flottés. Le fer rouillé est sa préférence. Elle crée des choses ethniques et abstraites, difficiles à comprendre, mais ses œuvres dépendent d’une suite de raisonnements. Cela m’a beaucoup touchée quand l’artiste a dit que, dans son atelier, « elle se vide l’âme ». En touchant le métal, ça lui donne de l’inspiration, c’est le début de son travail. Ce métier n’est pas facile, mais elle y prend du plaisir et c’est l’important. Parmi ses œuvres, j’ai remarqué « Endurance », « Une vie qui vous met en boule » et « Quête de sens ». Je pense que, par là, elle recherche le sens de la vie, ce qui est très compliqué, surtout aujourd’hui. Cette visite a été pour moi un moment de grand bonheur ! Elena N’ayant pas été présente lors de la visite de cet atelier, je vais essayer de dire ce que je ressens en regardant deux photos de ces sculptures.

« Vibrations » me paraît intéressante. Cette spirale très esthétique représente la légèreté. Le mouvement circulaire nous révèle le déroulement de la vie. Le centre peut présenter le début d’une existence qui s’éveille sur le plan physique pour se terminer à l’infini puisque la boucle de la spirale ne se ferme pas ! L’autre sculpture, « Halloween », repré-sente, à mes yeux, un personnage qui dan-

se. Vêtu d’une robe métallique ondulée et rouillée sur plusieurs niveaux, je l’imagine se mouvoir sur une musique trépidante. À mon avis, ce sujet est sympathique. Le travail du métal devient vivant ! Danièle 14

Marie-Chantal est une sculptrice très bien organisée dans sa vie. Je l’ai trouvée assez passionnée dans son travail. Son imagination pour transformer une pièce de fer et réaliser des œuvres parlantes, chacune à sa manière, me plaît. J’ai apprécié son accueil. J’ai été beaucoup touchée par sa façon de réfléchir, et par le fait qu’elle ne sait pas par quoi commencer. Elle laisse venir son imagination. Marie-Chantal a été aussi une créatrice de bijoux qui avaient du succès. Plus tard, elle les a un peu abandonnés. Elle est également partie en France avec son matériel et sa petite voiture pour suivre des stages professionnels.

Violette .

La sculptrice nous a montré les bijoux qu’elle crée. Elle les fait avec des boutons, des perles et du fil d’argent ou en plastique. De toutes façons, nous, les femmes, nous aimons les bijoux de n’importe quelle forme. Nous portons boucles d’oreilles, colliers, ba-gues ou bracelets. En certaines occasions, nous les fabriquons nous-mêmes. Parfois, on achète des bijoux faits à la main plus chers que les « vrais » bijoux.

Tout ce qui est fabriqué en travail manuel est cher, parce que c’est difficile à réaliser. Je félicite Marie-Chantal pour sa patience par rapport à son travail et je lui souhaite une bonne continuation. Nazdar

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Entre les mailles

Quête de sens

Marie-Chantal Collaud, fait com-prendre les étapes de sa démarche

Renaissance

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