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    Lhomme J

    Le livre du mdium gurisseur

    CHAPITRE 1.

    NECESSITE DUNE INSTRUCTION PREALABLE.

    Pour russir dans la vie, il ne faut pas seulement avoir la volont darriver, il faut encore

    fournir cette volont les lments indispensables la russite, cest--dire une bonne

    sant et les connaissances utiles en vue dobtenir une vision bien claire du but que lon se

    propose datteindre.

    Il en est de mme pour le mdium gurisseur dont la mission humanitaire eige une

    condition supplmentaire ! llvation morale.

    Il est remarquer, dit le "a#tre $llan %ardec !

    & 'ue la plupart des mdiums gurisseurs inconscients, ceu qui ne se rendent aucun

    compte de leur facult et que lon rencontre dans les conditions les plus humbles et che(

    les gens privs de toute instruction, recommandent la pri)re et saident eu - mmes en

    priant. *eulement, leur ignorance leur fait croire linfluence de telle ou telle formule,

    quelquefois mme ils mlent des pratiques videmment superstitieuses dont il faut faire lecas quelles mritent. +

    est pourquoi nous donnerons ici, le plus sommairement possible, les notions

    lmentaires qui donneront plus de poids et, partant, plus dautorit laction du mdium

    gurisseur.

    CONSTITUTION DE LHOMME

    ien peu nombreu sont les malades qui connaissent les quelques rudiments de la

    doctrine spirite leur permettant de comprendre le travail de gurison et de s associer.

    est pourquoi il est essentiel que le mdium gurisseur, propos des circonstances qui

    se prsenteront lui, leur donne quelques mots deplication.

    Il est bon quils sachent, entre autres, que lhomme est compos !

    - dun corps phsique, si)ge des fonctions organiques,

    - dun corps pschique, qui survit au corps phsique et comprenant !

    - Le prisprit ou vtement de lesprit /appel aussi corps astral 0, si)ge de la sensibilit,

    - lesprit, si)ge des facults intellectuelles et morales.

    1

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    2ntre le corps phsique et le corps pschique, il a le fluide vital qui se dveloppe

    quelque temps avant la naissance et diminue peu peu lusure des cellules par la maladie

    ou la vieillesse et dispara#t tout fait apr)s la mort du corps.

    est ce principe vital qui coordonne les diffrentes manifestations de la vie phsique et

    constitue en partie le fant3me des vivants quand il setriorise.

    Il est lagent dont se sert le mdium gurisseur pour fortifier les malades.$u cours dune forte motion, pendant une maladie, par la pri)re ou sous linfluence de

    passes magntiques, le corps pschique de lindividu setriorise parfois, glisse pour ainsi

    dire hors du corps charnel auquel il est retenu par un cordon fluidique.

    e qui en rsulte, cest letase, le ddoublement ou la transe mdiumnique profonde.

    *ous lempire de la foi et de la pri)re, le mdium gurisseur et le malade se dgagent

    dans une certaine mesure du vtement de chair et tablissent une plus troite coopration

    que sur le plan matriel.

    est pourquoi le mdium gurisseur fait tou4ours bien de rclamer une puissante

    lvation de penses au moment des soins ceu qui ont recours lui

    CHAPITRE II.

    CAUSE DES EPREUVES.

    L$ L5I 6$77I8I92.

    Parmi les lois qui sappliquent tous les tres pendant le cours de leurs eistences

    multiples, il en est une qui rgit les relations entre les intelligences et cre les socits

    spirituelles / sph)res ou plans0 et se dnomme ! loi daffinit pschique.

    2lle se contr3le chaque 4our au cours de notre vie et peut se dfinir comme suit !

    :n esprit est attir en raison de sa smpathie pour la nature affective, intellectuelle ou

    morale dun autre esprit /incarn ou dsincarn0.

    8otre ambiance spirituelle sera donc le reflet de notre mentalit. 2lle sera constitue par

    des esprits srieu si, en nous, dominent lamour du bien et le dsir sinc)re de nous

    instruire et de progresser.

    $u contraire, si nous sommes frivoles, sensuels ou simplement ignorants, les esprits

    infrieurs se plairont en notre compagnie, nous entourant de leurs fluides grossiers qui, la

    longue, altrons la qualit primitive de nos fluides personnels.

    La rpercussion de cet tat pschique ne sera pas longue faire sentir ses effets

    pernicieu sur lorganisme.

    ;

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    *ouvent, sinon tou4ours, les penses de ces entits lg)res, passionnes ou nfastes,

    simposeront au n3tres, nous pousseront commettre des ec)s regrettables et parfois

    nous domineront asse( pour nous obsder rellement.

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    L encore, ils auront subir les consquences de leurs fautes et cette dchance serait

    ternelle si, soutenus par les penses rconfortantes des =mes volues, ils ne venaient

    rsipiscence et nentraident vaillamment dans la voie du repentir et de la rparation.

    2n somme, nous pouvons dire que !

    - la loi daffinit nous attache nos semblables.

    - la loi de 4ustice nous redresse.

    - la loi damour nous soutient.

    LIGNE DE CONDUITE SPIRITE.

    I. *ois calme et rflchi.

    II. $ide ton prochain de toutes tes forces.

    III. :se, mais nabuse pas des biens matriels.

    I

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    Gumilit et grandeur

    Prie.

    D

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    928:2.

    $ premi)re vue, on pourrait croire quil est superflu de parler de la tenue du mdium

    gurisseur.

    ependant, il arrive que des mdiums qui se font une mission de soulager et de gurir,

    ngligent ce point essentiel sous prtete que la spiritualit rclame des croants undtachement profond de ce qui est matriel.

    9outefois, la spiritualit nimplique pas labandon du principe dordre qui rgit lunivers

    entier comme lindividu et est la base de toute action bien organise. 2t lordre, nest -

    ce pas aussi la propret, le soin corporel leclusion de toute eagration et toute

    fantaisie dplace J

    $u cours des soins magntiques tout spcialement, il est en effet dsagrable tout le

    monde de sentir lodeur =cre du tabac, ou davoir la figure caresse par une m)che de

    cheveu rcalcitrants, humecte de sueur.

    6ans les organisations anglaises, il nest pas rare de voir les mdiums gurisseurs se

    vtir, pour les soins, de la blouse dinfirmier dont la fra#cheur prdispose le malade la

    confiance.

    :ne autre coutume ecellente qui repose sur une base empirique srieuse, veut que

    certains mdiums se @ dchargent @ les mains en les lavant sommairement leau claire

    apr)s chaque opration magntique.

    Il faut voir en cela une prcaution en faveur du mdium et du malade, car il a t

    reconnu que les fluides nocifs, attirs par les mains du gurisseur adhrent un certainstemps, peuvent indisposer un organisme dlicat et se transmettre dautres malades.

    6ans les socits organises, ces recommandations sont ordinairement appliques et

    lon peut que fliciter les mdiums gurisseurs qui ne ngligent point ce dtail qui a

    pourtant son importance.

    C2HI"2 $LI"289$IC2.

    Le rgime alimentaire du mdium gurisseur est celui de tout homme sobre et

    temprant. $utant que possible, moins que ses occupations manuelles ne le lui

    permettent pas, il fera bien de sen tenir au rgime vgtarien sans ec)s, mais

    principalement au printemps et lautomne.

    Pendant toute lanne, il lui sera profitable de manger du poisson favorisant lmission

    du fluide vital.

    *on alimentation aura pour base! les oeufs, le lait, les fruits, les lgumes verts en vitant

    le chou, loignon et la plupart des fculents. Il fera bien dviter les viandes fortes et lespices.

    K

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    H28C2 62 on laisser log)ne, le

    temps de pntrer dans toutes les cavits de la masse pulmonaire et d accomplir son

    oeuvre.

    6e plus, le mouvement de va et vient des muscles du thora et de labdomen

    compriment et lib)rent successivement les visc)res active la circulation, favorise la

    digestion et permet une vacuation normale des rsidus de la digestion.

    La respiration, profonde se divise en trois ! inspiration - arrt - epiration.

    Le deui)me temps @ arrt @ devra progressivement augmenter en dure, la bouche

    close. Les narines se dilatent, puis se contractent.

    Pendant chaque sance de gmnastique respiratoire, le nombre de mouvements

    respiratoires ira de di vingt - cinq, sans se reposer. Les premiers essais seront dabordfatigants, mais bient3t les difficults disparaissent peu peu, et on ne tarde pas prouver

    un sentiment de calme qui saccompagne de lacquisition dune somme importante de

    force phsique et morale.

    *elon G. 6urville, & d)s les premiers eercices, le regard prend de lassurance. Le cMur

    se gonfle desprance. Les forces grandissent, lnergie saccro#t, lactivit redouble les

    affections du cMur, des poumons, de lestomac et de lintestin samliorent. Il en est de

    mme pour les troubles nerveu et sanguins. Les ides fies, obsdantes disparaissent.

    LE MALADE.

    N

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    'uand le malade se prsente au mdium gurisseur, il est souvent abandonn par la

    science. est un individu bout de force et depdients, car il a eu recours, mais sans

    succ)s, de nombreu mdecins. Il a essa tous les rem)des que lui conseillaient ses

    amis. Il a le corps dlabr, les organes intoiqus.

    9ombant de mal en pis, il perd courage et finalement choue che( le mdium gurisseur.

    Il sagit donc de lui donner espoir, de susciter en lui la foi en une puissance souveraine,dispensatrice et ordonnatrice de la vie ! 6ieu E $insi, on atteint le trfonds de sa

    conscience et cest par-l quil faut commencer.

    Il convient encore de lui faire comprendre que son genre de vie et son caract)re influant

    considrablement sur son tat.

    5n doit lui donner une doctrine simple, facilement accessible, qui apaise le sens, calme

    ses apprhensions et ses scrupules, tout en lui donnant la conviction intime quil a au -

    dessus de nous des forces transcendantes, et intelligentes dont on peut attendre une

    assistance efficace.2n mme temps, le mdium gurisseur doit mriter la confiance du malade en

    manifestant une bonne volont inlassable et dvou qui ne rclame aucun merci, aucune

    reconnaissance, aucune contribution intresse.

    *on assurance dans le travail en imposera au patient qui lui reconna#tra une certaine

    eprience reposant sur les connaissances pratiques et thoriques indispensables.

    LES DROGUES.

    Pendant le traitement, il semble que lemploi de drogues est contraire au dveloppement

    normal de la cure.

    *elon ". 6ecrespe, ils / les mdicaments0 modifient la composition du corps sur lequel

    le magntiseur veut agir par lmission du courant de force nerveuse quil pro4ette.

    *i, dans un bain galvanique pour la dorure, par eemple, on verse du mercure, on aura

    beau envoer le courant lectrique, le dp3t dor ne seffectuera pas si, dans un

    organisme malade, on fait entrer de la morphine, par eemple, les courants du magntiseurne pourront vaincre linertie sura4oute au molcules malades par lintroduction du

    stupfiant.

    omme on ne peut facilement 4uger par ce qui prc)de, il est donc inutile de sadresser

    au magntiseur si on n est pas dcid faire tout ce quil dit et aller 4usquau bout du

    traitement cest mme dangereu, parce quil peut arriver que les courants de force mis

    en 4eu par les premi)res magntisations ne puissent reprendre leur marche normale et

    surecitent la douleur sans que les efforts des mdecins soient efficaces la combattre.

    Il en dcoule quil est bon de suspendre temporairement lemploi de mdicaments au

    cours des soins et cela, pendant un temps suffisamment long qui permettra au malade de se

    rendre compte de leffet produit par la cure. e temps variera selon la volont du malade,

    dapr)s son degr de rsistance et lurgence du secours lui apporter.

    O

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    Il nest pas ici question de se prononcer sur limpuissance de la science mdicale qui a

    fait et accomplit encore de vritables rsurrections.

    *cience et spiritualit ne sont pas contraires par dfinition. est lintransigeance de

    lune et de lautre qui les ont mises face face dans des camps opposs.

    6ans le corps scientifique, et notamment che( les mdecins, il a beaucoup

    dintelligences parfaitement conscientes qui se font de leur t=che particuli)rement ingrate,une ide hautement humanitaire et mouvante.

    6ans le cas qui nous occupe, ce seront les circonstances elles - mme qui dicteront une

    ligne de conduite au malade que le mdium gurisseur fera bien de respecter

    scrupuleusement.

    $pr)s avoir clair le patient sur ce quon attend de lui, le mdium gurisseur ne peut

    simposer davantage.

    Il est sage dattendre sa bonne volont, car sil est vrai que tous les malades voudraient

    gurir, fort peu veulent gurir. Il faudrait les soigner malgr eu.

    $ucun miracle ne pourra 4amais avoir raison de ces malades forcens et le plus sage,

    dans leur intrt mme, est de les laisser leurs souffrances voulues 4usqu ce quils

    soient fatigus et quils se dcident faire ce quil faut en continuant les soigner, on

    risque dabord de sattirer des aventures les plus dsagrables et ce qui est pire encore, on

    les amuse et on les maintient dans cet tat dindcision plus dangereuse pour eu que la

    maladie proprement dite /1 0.

    $ quoi bon d)s lors morigner le malade pratique( son gard la politique librale de

    la porte ouverte. "ais, de gr=ce ne le force( pas entrer. 93t ou tard il reviendra de seserreurs.

    /10 "agntisme, hpnotisme, somnambulisme, - ". 6ecrespe. :* B;O

    CHAPITRE IV.

    GRADATION DES FACULTES GUERISSANTES.

    1. "agntiseur / vitaliseur ou momificateur0.

    ;. "agntiseur automate.

    B. "agntiseur sensitif.

    F. "agntiseur pschom)tre.

    . "agntiseur dou de la clairvoance aurique / vision de laura du malade et

    diagnostic 0.

    K. lairvoance spirite, convenant particuli)rement dans le cas dobsession.

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    N. lairvoance mdicale / vision des organes malades 0

    :n mdium gurisseur peut possder plusieurs facults pschiques.

    $u fur et mesure de son avancement, il abandonne de plus en plus le magntisme

    animal soumis sa volont pour sabandonner celle de son guide, qui dirigera sa main et

    linspirera.

    omme tou4ours, les dclarations des malades devront, tout moment, confirmer ses

    indications tant au point de vue des souffrances endures par le malade, que de ses

    clairvoances pschiques, ou spirites.

    ette fa>on doprer lui servira en quelque sorte de boussole et lempchera de

    sgarer.

    LAURA HUMAINE.

    6apr)s les clairvoants, ltre pschique nest pas enti)rement contenu dans

    lorganisme humain. Il dborde de quelques centim)tres et parfois davantage.

    La partie qui stend au - del du corps phsique sappelle @ aura @.

    2lle est plus importante che( les asc)tes, les mditatifs que che( les gens tendances

    matrielles prononces, en raison de la rserve dnergie que les premiers dtiennent par

    suite de la concentration et de llvation de leurs penses, de lconomie vitale ralise

    par leur genre de vie et tr)s probablement encore par leur alimentation vgtarienne ou peucarne.

    Lactivit organique des repus et des 4ouissances rclame la presque totalit des forces

    pschiques disponibles. 6oQ il sensuit leur faible influence magntique.

    Laura est aper>ue par les sensitifs entra#ns ce genre dobservation, profitable plus

    dun titre. 2lle leur appara#t comme une bue laiteuse qui se colore dapr)s la qualit des

    aspirations de lindividu.

    Pour certains su4ets, laura nest visible que lorsque la personne est place dans

    lobscurit la plus compl)te.

    Pour le voant !

    Le blanc signifie puret,

    Lor le calme,

    Le vert intelligence et savoir,

    Le 4aune pouvoir crbral,Le mauve bienveillance

    Le bleu recherche de la vrit,

    1R

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    Le rouge passion,

    Le brun dpression mentale,

    Le gris dsespoir

    Le noir ide de suicide, animalit.

    Les penses elles - mmes se traduisent par des mouvements rectilignes ou

    tourbillonnaires ces derniers sont provoques par une agitation mentale propre la col)re

    et au dcha#nement des passions. Ils constituent des centres de vitalit ecessive et

    provoquent des dsordres congestifs dans lorganisme.

    :n manque de raonnement dnote dautre part un manque de vie et est un indice de

    maladie de dgnrescence, comme le cancer.

    es indications sont suffisantes pour renseigner le mdium gurisseur clairvoant sur la

    signification de ce quil pourrait entrevoir dans leercice de sa mission et il les complterapeut - tre pas de remarques personnelles.

    9outefois, avant de faire tat de ses notes, il devra consciencieusement les mettre

    lpreuve en les appliquant dautres cas semblables.

    2n rsum, lorsque le corps est en bonne sant, laura est lg)rement bleute et strie de

    raons rectilignes.

    6ans le voisinage des parties malades, les raons sestompent, tourbillonnent,

    sentrecroisent ou saffaissent simplement comme les ptales dune fleur fane.

    LE MAGNETISME.

    P5:C':5I P$CL58* - 85:* 6: "$H829I*"2 J

    Pourquoi J ..... 6abord, parce que nous nous adressons des dbutants et que nous

    voulions leur permettre, en attendant le dveloppement de leur mdiumnit, dobtenir

    decellents rsultats.

    2n second lieu, parce que tout est magntisme dans la nature les astres obissent au

    lois de la gravitation universelle les tres et les choses se sentent attirs ou repousss

    selon la loi daffinit.

    Il a !

    - un magntisme minral / aimant 0

    - un magntisme vgtal /polarisation des plantes 0

    - un magntisme animal, commun tous les tres vivants

    - un magntisme humain suprieur au autres magntismes, parce quil est actif

    11

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    et soumis la volont de lindividu

    - un magntisme spirituel, compl)tement libr de la polarit matrielle et

    dont les effets sont etraordinairement varis et puissants.

    est par la pense que lhomme peut donner au fluide vital des qualits bonnes ou

    mauvaises selon la nature, la valeur des penses qui les provoquent et les dirigent.

    Par son action dsintresse et morale, il sl)ve peu peu vers le plan spirituel et

    obtient, mme son insu, lassistance dune entit suprieure qui a acquis par son travail

    et son lvation une certaine comptence en la mati)re.

    La connaissance du magntisme humain est donc indispensable au dbutants, car elle

    empchera de commettre des erreurs regrettables et de pitiner sur place.

    Lindividu qui ne peut sadonner, pour des motifs divers, la pratique de la mdiumnit

    dans le but gnral, pourra aider ses intimes lorsque la sant de ceu - ci sera branle.

    $insi, le p)re de famille soignera la m)re dfaut, la m)re portera ses soins sesenfants et le plus capable de ceu - ci soulagera son tour ses fr)res, ses sMurs et ses

    amis.

    ':2*9 - 2 ':2 L2 "$H829I*"2 J

    Le magntisme est laction rciproque que les corps eercent ou peuvent eercer les uns

    sur les autres / G. 6urville 0

    "agntiser, cest diriger le fluide vital par un effort de volont sur un ob4et ou une

    personne.

    PCI8IP2 62 $*2

    $u dbut de son ouvrage, lap3tre du magntisme, G. 6urville, dclare /G. 6urville -

    9rait eprimental de magntisme0

    he( lindividu sain et bien quilibr, on peut admettre que la tension magntique est

    normale. 6ans tous les cas, si on augmente cette tension, il se produit une augmentation de

    lactivit organique, si, au contraire, on la diminue, lactivit organique diminue, et, dans

    les deu cas, lquilibre fonctionnel se rompt.

    Il nen est pas tou4ours ainsi che( les malades, car il est facile comprendre quen

    augmentant la tension oQ elle est diminue et en la diminuant oQ elle est trop considrable,

    on ram)ne peu peu celle - ci son niveau normal et lensemble des fonctions organiques

    reprend lquilibre qui constitue la sant, la condition, toutefois que les organes

    essentiels la vie ne soient pas trop profondment altrs.e principe constitue la base de toute la thrapeutique du magntisme.

    1;

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    $4outons cela que si la quantit, la qualit des fluides donns, laccord pschique

    ralis entre le malade et le magntiseur peuvent 4ouer un r3le dterminant de la gurison,

    nous comprendrons pourquoi un magntiseur russit l oQ un autre magntiseur choue

    L2 7L:I62

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    8ous pensons que les indications que nous venons de signaler au mdium gurisseur

    serviront dans ltude des cas qui se soumettront son observation.

    ependant, nous devons avouer que tous les magntiseurs nadmettent pas la polarit

    humaine sous le prtete que la pense donne au fluide les qualits de calme ou

    decitation quils dsirent obtenir.

    $ lappui de cette affirmation, notons en passant que les invisibles donnent au fluidemdiumnique etrioris la forme, la couleur, la densit, la direction, les proprits quils

    dsirent lui imprimer.

    Les sances effets pschiques / et cest l leur utilit 0 prouvent que les esprits @

    travaillent @ les fluides du mdium laide de leur pense et de leur volont. Ils forment

    ainsi le corps et les ob4ets dont ils ont besoin pour se manifester, mais leistence de ceu -

    ci est fugace parce que lesprit n est pas retenu par une activit organique sa besogne

    termine, lesprit qui op)re doit se retirer et reprendre la vie spirituelle.

    La science admet au4ourdhui leistence dune mati)re lmentaire unique. ettemati)re quintessence donne naissance tous les corps de la nature par les transformations

    quelle subit, elle produit les diverses proprits de ces mmes corps.

    $insi, une simple modification atomique peut rendre vnneuse une substance salutaire.

    6eu substances inoffensives peuvent en produire une troisi)me nocive. :ne partie

    dog)ne et deu parties dhdrog)ne forment leau. $4oute( un atome dog)ne et

    vous aure( un liquide corrosif. /e. leau ogne0.

    $utre effet ! un simple changement dans le mode dagrgation molculaire change les

    proprits phsiques dun corps un corps opaque peut devenir transparent et vice - versa/ e. le verre0.

    es quelques considrations nous donnent une ide dun fait bien connu qui est celui du

    changement des proprits de leau par le fluide magntique, substance vitalise qui se

    rapproche le plus de la mati)re cosmique ou lment universel.

    e fluide peut galement dit $llan %ardec, produire un phnom)ne analogue sur

    lorganisme ! de l leffet curatif de laction magntique convenablement dirige.

    Lagent magntique ou fluide vital est le participe des qualits phsiques ou morales de

    lindividu.est un principe vitaliseur, rgulateur, modificateur et quilibreur par ecellence.

    he( le mdium gurisseur, il est dirig par une entit bienfaisante qui lui donne des

    qualits spciales en vertu de ses connaissances et de son lvation morale.

    Le mdium gurisseur nest alors quun instrument docile, un condensateur de forces et

    un collaborateur de bonne volont.

    $9I58 6: 7L:I62 "$H829I':2.

    1F

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    Le fluide du mdium gurisseur est quelquefois lent rendre lorganisme du malade la

    vitalit dont il a besoin pour lutter contre la maladie.

    "ais, dit le 6r. arrel, dans son livre remarquable & LGomme, cet Inconnu. + :* ;;

    $ucune amlioration profonde du corps ne sobtient de fa>on rapide.

    e rthme de lutilisation par lorganisme des agents phsiques, chimiques et

    phsiologiques, est lent. Il ne sert rien dadministrer un enfant, en une seule fois, unegrande quantit dhuile de foie de morue, mais une petite quantit de ce rem)de, donne

    chaque 4our, modifie les dimensions et la forme du squelette.

    e qui est vrai au point de vue strictement matriel, lest aussi au point de vue vitaliste /

    Le vitalisme est la doctrine qui admet un principe vital, distinct la fois de l=me et de

    lorganisme0.

    2n effet, les vibrations du fluide vital, non contr3lables par les appareils de dtection les

    plus modernes, nont pas la puissance de choc de certaines substances radioactives.

    *elon certains chercheurs, cest un bien, car si le radium et les raons D provoquent

    parfois des dsordres irrparables, le fluide mdiumnique, moins dur, est plus assimilable

    par lorganisme humain dont les radiations sont apparentes celle du mdium gurisseur.

    *i, dautre part, la maladie est conscutive une influence pschique ou spirite, laction

    du mdium gurisseur peut tre etrmement rapide et la gurison foudroante.

    6ans les cas dealtation religieuse entretenue par lentourage, un vritable miracle peut

    soprer sous les eu du mdium gurisseur.

    ':$LI92 62* 7L:I62*.

    6)s linstant, dit $llan %ardec, que les fluides sont le vhicule de la pense, que la

    pense peut en modifier les proprits, il est vident quils doivent tre imprgns des

    qualits bonnes ou mauvaises des penses qui les mettent en vibration, modifis par la

    puret et limpuret des sentiments.

    Ils se modifient par les effluves du milieu oQ ils passent comme lair par les ehalaisons,

    leau par les sels des couches quelle traverse. Ils portent lempreinte des sentiments quiles entourent ! haine, 4alousie, orgueil, go?sme, etc.

    Ils sont ecitants, calmants, pntrants, astringents, irritants, adoucissants, soporifiques,

    rparateurs etc.

    Il en rsulte de cela que la purification du fluide magntique dpend de lpuration des

    sentiments.

    La pense, dit encore $llan %ardec, produit donc une sorte deffet phsique qui ragit

    sur le moral ! cest ce que le spiritisme seul pouvait faire comprendre.

    Lhomme le sent instinctivement, puisquil recherche les runions homog)nes et

    smpathiques oQ il sait quil peut puiser de nouvelles forces morales.

    1

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    P5L$CI92 G:"$I82.

    Les epriences de Ceichenbach, du olonel de Cochas et de G. 6urville avec des

    voants sensitifs dmontrent que le corps humain, comme laimant, est polaris.

    Le c3t 6roit du corps, le front et la ligne mdiane de la poitrine et du ventre sont

    Positifs.

    Le c3t Hauche, la nuque et la colonne vertbrale sont 8gatifs.

    L5I H282C$L2.

    "is en prsence, les p3les de mme nom /positif avec positif, ngatif avec ngatif0

    provoquent de lecitation, de lchauffement, de la force, le sommeil magntique.

    Les p3les de noms contraires /positif avec ngatif0 calment, dcongestionnent.

    ':2L':2* $PPLI$9I58* PC$9I':2*.

    1. La main droite place sur le front ou sur le c3t droit du malade donne une sensationde chaleur, de tideur, augmente lactivit organique, l)ve la temprature, accro#t les

    forces, provoque le sommeil magntique.

    ;. La main droite place la nuque ou le long de la colonne vertbrale, calme, donne

    une impression de bien - tre, diminue les spasmes nerveu des organes se trouvant la

    mme hauteur et commands par les nerfs de la moelle pini)re.

    B. La main gauche lpigastre /estomac0 calme les spasmes stomacau. La main droite

    peut tre, en mme temps, place en position oppose au niveau des reins.

    F. Plac en face du malade dont il tient la main, le gurisseur tablit un courant calmant.. 2n se pla>ant derri)re le malade, on peut oprer aisment sur le c3t droit du malade

    / en position isonome0 par des passes longitudinales.

    $ son dfaut, le mdium gurisseur dirige sa pense vers le malade en essaant de se le

    reprsenter dapr)s une photographie.

    e genre de travail ne peut tre entreprise que par des su4ets entra#ns et quelque peu

    clairvoants.

    PROCEDES.

    1K

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    Laction du mdium gurisseur se rduit deu actions principales !

    a0 dispersion des fluides nocifs /dgagement0

    b0 concentration et application de fluides bienfaisants /soins0.

    Pour cela, les procds sont les suivants ! limposition des mains - les passes - lesinsufflations - le 4et fluidique.

    LI"P5*I9I58 62* "$I8*.

    Limposition de la main consiste en lapplication de celle - ci sur le front /application

    gnralise0 ou sur la partie malade.

    $ ce moment, le mdium gurisseur demande 6ieu le pouvoir dcarter les fluides

    malfaisants et rclame pour cela lassistance dentits spirituelles qui se sont spcialises

    dans ce genre de travail.

    $pr)s cela, le mdium gurisseur fait le geste de secouer la main derri)re lui comme sil

    voulait la dbarrasser de quelque chose dimpur, puis recommence limposition.

    est le procd des thrapeutes de lantiquit.

    6apr)s Caoul "ontandon /Prface de louvrage de ". 9h. "atths !

    & 6fense du "agntisme +0,:* OK ceu - ci suivaient les prescriptions dune longue

    formule qui dit en substance ! @"ets la main sur le mal et dis quil sen aille @

    ertains gurisseurs affirment que par limposition des mains, les fluides apports ou

    dirigs par lentit se rpartissent dans tout le corps et rtablissent lquilibre vital

    compromis par le malade.

    Pour agir de la sorte, il faut naturellement une foi profonde dans la russite et une

    volont que rien narrte.

    Limposition se fait ordinairement par-dessus les vtements et les couvertures, si le

    malade est assis ou couch. Lpaisseur des toffes nempche pas la communication de

    stablir. 6e ce fait, il est tout fait inutile de faire dshabiller le malade.

    Le mdium gurisseur doit surtout viter tout contact qui froisserait la pudeur du patient

    et recourir, si besoin est, la prsence dun assistant.

    Limposition a lieu avec la paume de la main ou le bout des doigts, sans raideur ni

    contraction.

    2lle a surtout pour but de rtablir lquilibre des forces du malade et, en cela, le calme

    et le renforce.

    6apr)s ahagnet ! limposition de la main sur la partie malade fait dispara#tre, commepar enchantement, les engorgements. 'uand la main a ainsi s4ourn di minutes sur un

    dp3t enflamm, elle a fait leffet dun cataplasme en se chargeant du feu qui gagne lavant

    - bras et le coude au point de devenir insupportable.1N

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    ette impression, nous lavons ressentie nous mme bien des fois.

    est pour cela, a4oute le distingu magntiseur, que lon recommande de secouer les

    doigts chaque pose et, lorsque la magntisation est finie, de se laver les mains dans un

    bain deau fra#che ou lg)rement vinaigre.

    9r)s souvent, le novice croit que limposition de la main peut se raliser en quelques

    minutes et passe rapidement un autre procd, qui lui semble plus epditif. est uneprofonde erreur dans le cours des soins, il ne doit pas se soucier de ce qui va suivre, au

    contraire, il vaut mieu quil sabsorbe enti)rement avec tout le calme ncessaire.

    589$9 *I"PL2 5: 65:L2.

    Le plus souvent, le mdium gurisseur a recours au contact simple au moen de la main

    droite.

    *il veut renforcer son assistance, il peut poser la main droite sur le front et la main

    gauche sur la nuque du su4et ou bien il prend le su4et par les deu mains.

    Les impositions sur la tte et la poitrine sont ecitantes celles qui op)rent sur les

    chevilles sont dispersantes et calmantes.

    LES PASSES.

    Les passes consistent en un mouvement fait avec les mains par - dessus les vtements,

    soit quon les touche lg)rement en tra#nant le bout des doigts, soit quon eerce une

    pression quelconque avec la face palmaire de la main.

    6une fa>on gnrale, les impositions sont congestionnantes et les passes plus

    entra#nantes et dviatrices. elle - ci sont longitudinales, transversales ou rotatoires.

    P$**2* L58HI9:6I8$L2* *I"PL2* 5: on de

    lestomac au pieds.

    $pr)s chaque passe, il secoue la main derri)re lui.

    1O

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    P$**2* L58HI9:6I8$L2* 65:L2*.

    Le mdium gurisseur prend contact en posant les deu mains sur les paules du

    malade, puis op)re comme nous avons dit prcdemment, le long des bras, pendant

    quelques minutes. Il agit ensuite de lestomac au genou, puis des genou au pieds.

    $pr)s chaque passe, il secoue les mains, ferme les mains, sloigne un peu du malade,puis recommence avec la mme souplesse et la mme lenteur.

    ". 6ecrespe dit quune passe de la tte au pieds ne doit pas durer moins de trente

    secondes. ette lenteur est indispensable pour que les fluides du magntiseur impr)gnent

    bien lorganisme du malade.

    Les passes longitudinales peuvent se faire distance / R centim)tres un m)tre0 selon

    la sensibilit du su4et.

    P$**2* 9C$8*

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    L2 *5:77L2 G$:6.

    Le souffle chaud est obtenu en approchant la bouche de la partie malade, sur un linge

    pli sur place, sur le vtement ou par lintermdiaire dun gros tube de verre / verre de

    lampe0.

    6apr)s certains eprimentateurs, le souffle chaud un effet de condensation et non

    congestionnant. La vapeur deau qui accompagne le souffle facilite la pntration de

    lmanation fluidique.

    Les insufflations chaudes produisent un grand effet sur les articulations, le sommet de la

    tte, les eu, les oreilles, le cMur, la colonne vertbrale, le foie, les reins.

    2lles luttent efficacement contre les engorgements, les mau destomac, les affections

    glandulaires.

    L2 *5:77L2 7C5I6.

    Le souffle froid dgage et rafra#chit. 5n produit le souffle froid en soufflant fortement

    dune distance de cinquante centim)tres et plus.

    5n ne doit pas manquer de lemploer avec les passes transversales, lorsque le su4et est

    endormi apr)s la magntisation, pour viter la congestion de certains organes la suite

    dun trop grand afflu de forces vitales.

    L2 A29 7L:I6I':2.

    Le 4et fluidique consiste dans la pro4ection du fluide vital avec les mains ouvertes,

    lances brusquement en avant.

    ette pro4ection a lieu au dbut dune passe longitudinale.

    ertains mdiums gurisseurs lemploient de prfrence sur certains endroits quils

    veulent fortifier. Les 4ets se succ)dent alors rapidement pendant quelques minutes.

    ertains voants ont aper>u ce moment que lmission se faisait abondamment sous

    forme de gouttelettes fluidiques dun blanc argent.

    LES MAGNETOPHORES .

    Les epriences de pschomtrie qui permettent un sensitif de tracer lhistoire dun

    ob4et en dcrivant les caractristiques phsiques, intellectuelles et morales de la personne

    qui en est le propritaire, ainsi que les vnements importants dont il a t tmoin,

    ;R

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    prouvent la ralit de limprgnation pschique des choses aant s4ourn dans lambiance

    des individus.

    Le mdium gurisseur dont la sensibilit sest dveloppe par leercice, peut se mettre

    en rapport avec le malade se trouvant de grandes distances au moen dob4ets personnels

    quil a port sur lui /lettre, linge, papier, bi4ou0. :n lien, un courant semble tablir la

    communication entre le mdium et lintress.

    ertaines mati)res, comme leau, la cire, le papier, la laine simpr)gnent facilement du

    fluide vital /on oprera ici au moen des passes ou impositions qui dureront de cinq di

    minutes pour les liquides et davantage pour les toffes0.

    L2$: "$H829I*22.

    La plupart des magntiseurs aant autorit nhsitent pas reconna#tre la vertu

    thrapeutique de leau magntise.

    5n magntise une bouteille dbouche, un verre deau, en tenant le rcipient de la main

    gauche et en faisant des passes de haut en bas. Parfois aussi, le bout des doigts de la main

    droite runis au - dessus de louverture sert diriger vers le liquide le fluide bienfaisant.

    5n reconna#t gnralement que leau absorbe aisment le fluide ambiant et, plus forte

    raison, celui que le mdium gurisseur dirige avec force pour len saturer.

    6apr)s ". 9ho "atths /dfense du "agntisme0, :* OK qui la epriment tr)s

    souvent, on peut a4outer au fluides etrioriss telle ou telle intention.

    est formidable, dit le magntiseur, cest incomprhensible, mais cela est.

    $ ces paroles encourageantes, nous a4outerons ceci ! leau magntise, absorbe par le

    malade loign, porte au loin un peu de lmanation mdiumnique et constitue un lien

    invisible entre le malade et le mdium gurisseur.

    6)s lors, - a - t - il dtre surpris que les penses de lun atteignent lautre et

    produisent les effets recherchs comme si le malade tait prsent la magntisation J

    6:C22 62 L$9I58 "$H829I':2 62* "$H8295PG5C2*

    6apr)s G. 6urville /9rait eprimental de "agntisme0, la dure de laction

    magntique sur les ob4ets est variable.

    *elon lui ! 2lle diminue progressivement pour finir ensuite par dispara#tre compl)tement.

    Leau et les liquides en gnral la conservent fort longtemps, des annes, sans que les

    proprits communiques soient sensiblement diminues, tandis que les corps solides la

    perdent beaucoup plus rapidement. :ne pierre, un morceau dtoffe la perdront en

    quelques semaines et elle dispara#tra dune pi)ce de monnaie en quelques 4ours. ela

    para#t tenir ce que le mtal poss)de sa polarit propre et que celle - ci, modifie ou

    ;1

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    compl)tement loigne, reprend peu peu dans la nature le mode vibratoire dont il est

    ordinairement anim.

    $utant que possible, a4oute G. 6urville, il ne faut pas faire bouillir leau magntise

    dont on veut conserver la proprit magntique.

    2n gnral, pour conserver plus longtemps la proprit des corps magntiss, il faut les

    dposer lombre, dans un endroit sec et frais, non epos au courants dair et, sipossible, les envelopper dans un papier paraffin ou mme dans une toffe de soie, car ces

    corps sont isolants dans une certaines mesure.

    Il faut surtout les loigner des aimants, des sources dlectricit et des courants

    lectriques, des mtau, des bruits intenses et de tous agents donnant naissance au

    magntisme phsiologiques.

    LES ACTIONS A DISTANCE .

    Les eprimentateurs ont reconnu que les effets les plus puissants ont t obtenus par

    les actions distance.

    Les impositions et les passes distance se font di ou quin(e centim)tres du su4et

    apr)s avoir fait, au pralable, une premi)re prise de contact comme nous lavons d4

    epliqu.

    La pense seule peut tablir un lien suffisant entre le patient et le mdium gurisseur.

    2lle rclame un grand dveloppement mdiumnique et une assistance spirituellepuissante. La pri)re et llvation spirituelle du mdium gurisseur 4ouent ici un r3le

    capital.

    TRAITEMENT DE QUELQUES AFFECTIONS ORGANIQUES.

    dapr)s "esmer.

    Pour les dp3ts et engorgements.Imposition de la main sur la partie malade.

    2pilepsie.

    $ttouchement dune main la racine du ne(. $utre attouchement de lautre main la

    nuque. Passes longitudinales.

    $popleie.

    $ttouchement au creu de lestomac. $ttouchement oppos depuis la nuque 4usquau

    bas du tronc.

    ;;

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    "aladie des eu.

    Lger attouchement. *ouffle lger. 2au de pluie magntise.

    Inflammations /bronchite, otite, cstite, pharngite, ovarite0.Passes transversales. *ouffle frais. Imposition de la main. passes longitudinales. 2au

    magntise.

    oliques, vomissements, douleurs dintestins

    $ttouchement lger du mal.

    *urdit et bourdonnements.*ouffle chaud.

    "aladies infectieuses.

    2au magntise. Passes et imposition distance.

    Da!"# N$ M$#

    "au de tte.

    6gager par les 4ambes au moen de passes partir de lestomac.

    Imposition de la main droite sur la rgion du cMur, lautre sur le cervelet.

    6gager toutes les deu minutes.

    oire de leau magntise.

    Chume de cerveau.

    6gager par les conduits nasau.

    rampes destomac.

    Imposition de la main droite sur lestomac

    6gager par les 4ambes.

    Horge deau magntise entre les magntisations.

    ;B

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    Chumatismes.

    "agntiser le cMur.

    $mener les fluides vers les parties rhumatises.

    Idem pour la sciatique, la goutte, les entorses.

    "au de dents.

    "agntiser le dessus de la tte.

    6escende( le long des m=choires.

    6gage( par le menton.

    ACTION STERILISANTE DES RADIATIONS HUMAINES.

    6ans son livre @ Le secret des 5ndes Gumaines @, "aurice Pharec, crateur de la @

    rthmothrapie @ qui nest autre quun massage spcial de la colonne vertbrale, appuie sa

    mthode sur lmission deffluves lectromagntiques et seprime ainsi !

    Laction magntique humaine, comme peut nous le dmontrer la rthmothrapie, est

    ecitante et sdative / calmante0 volont.

    2lle peut aussi tre abortive /qui fait avorter0 et strilisante.:ne plaie, un abc)s ou un furoncle gurissent avec une rapidit tonnante lorsquils

    sont soumis linfluence radiante des mains.

    9outefois, ce serait tmraire de vouloir traiter une plaie ou un abc)s uniquement par

    limposition des mains. ertains oprateurs ont russi, il est vrai, obtenir des rsultats

    surprenants mais il est plus prudent, pour le dbutant, de se contenter de traiter seulement

    les cas qui ne prsentent aucune gravit apparente.

    Par eemple, certains furoncles de la face, particuli)rement ceu localiss au ne( et au

    paupi)res, oQ le traitement abortif ordinaire est asse( douloureu et dlicat, il estprfrable, ici, que le malade op)re lui - mme sans le secours daucune aide trang)re.

    $pr)s stre lav soigneusement les mains, on nettoie la tumfaction leau bouillie et

    on s)che avec un tampon de ga(e. 5n pose letrmit des doigts sur la tumeur en

    formation.

    $u bout dun temps, qui peut varier de vingt minutes trois heures, cette tumeur fait

    place une sorte de vsicule remplie dun liquide sropurulent.

    Il est indiqu de se laver les mains et de nettoer la (one sur laquelle on op)re, environ

    tous les quarts dheure.

    :ne sensation de chaleur, puis des picotements et enfin des lancements se font sentir.

    Le furoncle volue sous vos doigts et est prt avorter.

    ;F

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    Il souvre, en effet, quelques instants apr)s et une petite masse de tissus ncross

    appara#t ! cest le bourbillon.

    5n presse lg)rement, on lave, puis on s)che nouveau et on continue limposition des

    doigts di quin(e minutes encore pour striliser et viter la rcidive.

    LE POUVOIR MOMIFICATEUR DU FLUIDE HUMAIN.

    Les ongr)s spirites belges et trangers ont mis en vidence le pouvoir momificateur

    des fluides humains utilisables dans le traitement de certaines maladies.

    Par le procd que nous allons indiquer, des vgtau, des animau morts ont conservs

    labri de la putrfaction sans prsenter aucun signe de dcomposition.

    2**$I *:C :8 I9C58. / Lau - del la porte de tous, par A Lhomme0. :* NO;

    Lorsque le su4et sest lav les mains et que celles - ci ont repris leur chaleur normale, il

    fait des passes magntiques sur le citron une ou deu fois par 4our, en aant soin de mettre

    le citron labri de lhumidit ou dune trop grande chaleur. *i lon poss)de un fluide

    adquat ce genre de travail, le citron se desschera et finalement durcira.

    6es poissons, un cMur de veau, un foie ont t, de cette fa>on, prservs de la

    putrfaction.

    6es investigateurs ont refait la mme eprience en gardant dans leurs mains des tissus

    vgtau et animau. ette fa>on doprer laisse naturellement la porte ouverte aucritiques, faciles liminer lorsquon agit distance.

    QUELQUES CONSEILS.

    1. Pour produire des effets srieu, il faut tre profondment convaincu quon poss)de

    la puissance magntique, la volont fait le reste.

    ;. *i un malade entre en somnambulisme, cest - - dire lorsquil subit de lgersspasmes, de lengourdissement, sil ferme les eu, il arrivera au sommeil magntique si

    lon continue la magntisation.

    Le mdium gurisseur peut profiter de cet tat, soit pour demander au malade endormi

    de lui rvler, la cause de sa maladie et les rem)des apporter.

    Il obtiendra les meilleurs rsultats sil persuade en mme temps le patient dune

    amlioration notable de sa sant

    B. $utant que possible, la magntisation doit prcder les crises nerveuses.

    F. La rigidit des membres convulss cesse lorsquon fait des passes longitudinales sur

    les parties convulses.

    ;

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    . :n sensitif, un ultra - nerveu ne doit recevoir quune dose tr)s petite de fluides lors

    de chaque opration magntique.

    K. *ur un mourant, il convient doprer avec prudence et graduellement, en commen>ant

    par des passes tr)s lg)res.

    $ la reprise de la vitalit, augmenter en mme temps la dure de la magntisation.

    Lorsque la fatigue se fait sentir, sarrter pendant une di(aine de minutes.N. 6ans le cas de maladie chronique, renouveler si possible la magntisation toutes les

    di heures.

    O. 2n cas de ralentissement fonctionnel entra#nant le refroidissement des organes ou du

    corps tout entier, magntiser abondamment et souvent.

    Limposition des mains est parfois ncessaire.

    Le traitement peut durer des mois pour tre efficace.

    . 6ans toutes les maladies inflammatoires, faire de nombreuses passes de dgagementaccompagnes de souffles froids au - dessus des parties atteintes.

    7aire suivre par des passes longitudinales aant pour but de rgulariser la circulation

    nerveuse dans tout le corps.

    1R. Le gurisseur aura tout avantage ne pas procder laction magntique apr)s un

    repas copieu oQ lorsque lestomac est vide depuis longtemps.

    :ne trop grande abondance daliments dans cet organe entra#ne une congestion

    momentane et utilise une forte quantit de forces nerveuses, indispensables pour les soins.

    Le mieu serait de magntiser apr)s une lg)re collation.

    DUREE ET VARIABILITE DES SOINS.

    Il nest pas rare que les premi)res magntisations glissent en quelque sorte sur le malade

    sans en faire sentir les effets.

    Il sagit de rduire la rsistance pschique du patient dS le plus souvent lincrdulit

    ou la mfiance.Il ne vibre pas et est impermable laction magntique.

    e que nous avons dit prcdemment permet au mdium gurisseur de vaincre ces deu

    ennemis de la gurison pschique et de conqurir la confiance du consultant. $rriv l,

    leffet du magntisme ne sera plus long se faire attendre.

    La magntisation ne doit pas dpasser les forces du mdium gurisseur, qui cesse

    lopration d)s la sensation de fatigue.

    *elon ahgnet, une sance dune demi - heure est suffisante et doit se renouveler autant

    que possible vers le milieu du 4our.

    Pour les maladies chroniques, le traitement spirituel peut durer cinq si mois. Il se peut

    encore que pour des affections de dgnrescence, rputes ingurissables comme le;K

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    cancer, le travail de plusieurs magntiseurs se relaant lun apr)s lautre soit ncessaire

    pour la raison bien simple que, dans ce cas, la dperdition des forces est absolument

    importante.

    La facult du mdium gurisseur est essentiellement variable.

    Leprience prouve, dit $llan %ardec que dans lacceptation restreinte du mot, parmi

    les mieu dous, il n a pas de mdiums gurisseurs universels.9el aura rendu la sant un malade, qui ne produira rien sur un autre tel aura guri un

    mal che( un individu, qui ne gurira pas le mme mal une autre fois sur la mme personne

    ou sur une autre, tel enfin aura la facult au4ourdhui qui ne laura plus demain et pourra la

    retrouver plus tard selon les affinits ou les conditions fluidiques oQ il se trouvera.

    6ans les cas urgents, le mdium gurisseur peut rclamer lassistance dune personne

    prsente qui devra lui poser la main sur lpaule afin de laisser libre de ses mouvements.

    2n faisant ainsi la cha#ne avec un ou plusieurs assistants, son action en sera

    puissamment fortifie.

    ette mthode est frquemment emploe en $ngleterre.

    LES INSUCCES DES MAGNETISEURS.

    1. *i le magntiseur est fatigu, indispos ou puis, par un travail prolong ou violent,

    il ne produira rien ou tr)s peu, alors que sa volont reste enti)re.

    Le manque de rsultat est encore plus patent, lorsquil est distrait et accomplit son r3ledune fa>on machinale, avec mollesse, sans volont bien eprime.

    ;. Il arrive aussi que le magntiseur constate apr)s les premi)res magntisations faites

    dans decellentes conditions une recrudescence des smpt3mes de la maladie.

    ette crise, loin de le dcourager, lengagera persvrer, puisquelle est un signe de

    rgnrescence de lorganisme, mais elle le prvient dtre prudent, et de doser

    convenablement lmission de ses fluides

    B. $ un malade fortement affaibli ou ultra - sensible, il faudra un fluide dou et lger.

    6ans ce cas, la magntisation par une femme est tout indique.

    F. 2n gnral, la disparition des smpt3mes de la maladie ne signifie pas la suppression

    radicale des soins mdiumniques et la fin de la maladie. Il faut, notre avis, persvrer

    encore quelque temps, 4usqu ce que le malade se dclare lui - mme guri.

    Lintuition et linspiration 4ouent ici galement un r3le important.

    . :ne autre cause dinsucc)s peut provenir dune trop grande rsistance des vaisseau

    capillaires de la peau et du manque de conductibilit de celle - ci pour la force nerveuse.

    :ne peau moite, lg)rement humide, est mauvaise conductrice. Le fluide etrioris secondense et lcoulement fluidique ne peut obir la volont du mdium gurisseur. est

    ;N

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    pour cette raison quil est recommand au mdium de ne pas travailler dans un local

    surchauff.

    DEGAGEMENT PERSONNEL DU MAGNETISEUR.

    $u cours de lopration mdiumnique, il va de soi que les forces du magntiseur ou

    mdium gurisseur se mlent celles du malade et que ses passes entra#nent avec elle des

    particules fluidiques nocives.

    Pour sen dbarrasser, le mdium gurisseur doit faire un appel 6ieu et au entits

    protectrices ensuite vouloir fortement que les fluides mauvais scartent de lui.

    Cappelons en passant que, apr)s chaque opration, le mdium gurisseur aura soin de se

    rafra#chir les mains avec un peu deau fra#che ou lg)rement vinaigre.

    :ne fois ces prcautions prises, les novices se croient quittes de toute obligation. Il al une erreur grossi)re, car tr)s souvent, les soins mdiumniques drangent lambiance

    spirituelle ordinaire du malade.

    6ans la plupart des cas, cette ambiance nest constitue que par des entits infrieures

    qui provoquent ltat de faiblesse du patient ou profitent de celle - ci pour le faire agir

    selon leurs caprices.

    2cartes malgr elles du malade, elles se retourneront contre le mdium gurisseur

    quelles assaillent de leurs penses vengeresses et elles parviendraient latteindre, si le

    mdium gurisseur, comme tous les sensitifs, navait une vie constamment rgle selon les

    principes que nous avons souligns par ailleurs

    eci eplique que les mdiums tmraires ou imprudents sobs)dent ou abandonnent

    leur mission la suite des ennuis auquels ils sont en butte.

    CHAPITRE VI.

    LE MEDIUM GUERISSEUR.

    C5L2 6: H:I62 "26I:"8I':2.

    8otre position eprimentale nous permet daffirmer la ralit du monde spirituel dans

    lequel tout est baign. Les tres qui lhabitent sont autour de nous, agissent sur nous. Ils

    ont, de par leur situation, une volont plus claire et, de fait, plus forte que la moenne du

    genre humain, mais elle peut tre paralse par notre inertie et notre manque daspiration

    spirituelle.9out homme qui dsire faire le bien est assist par un esprit de mme tendance. 2n ce

    cas, il est vritable mdium puisquil agit sous linfluence, parfois occulte, dun esprit.

    ;O

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    30/58

    Peu peu, il se rend compte dailleurs dune assistance suprieure qui conduit sa main

    quand il donne des soins, inspire et dirige en quelque sorte toute son action humanitaire.

    9enant compte de ce qui vient dtre dit, le mdium gurisseur doit, au moment oQ il

    donne ses soins %e &$# e%#e! a$' (o%%a)##a%(e# a(*$)#e#+ o$! &a)##e! &$# ,e

    &)e!/ 0 &)%#)!a)o% o$ 0 &a$oma)#me #)!)e.

    C5L2 62 L$ PCI2C2 29 6: "26I:" H:2CI**2:C.

    Par ses aspirations sensuelles ou matrielles, lhomme se cre une cuirasse de fluide

    lourd et tisse en quelque sorte, son insu, une coque pschique dont les vibrations ne

    concordent pas avec celles des forces suprieures et ne sont pas influen>ables par elles.

    e nest que lorsque lindividu transforme ou dtruit cette coque grossi)re par llan de

    sa pense vers mes mondes suprieurs que lintervention dsire est possible.

    "ais il arrive que cet lan est faible et, par consquent, le rsultat peu encourageant.

    est pourquoi, laction du mdium gurisseur doubl dun moralisateur est ncessaire.

    Par son action, il dsagrge les fluides pais, rend des forces au malade et dirige sa pense

    vers des aspirations plus leves.

    ette rducation morale doit tre soutenue par la frquence de personnes spiritualistes

    claires dont linfluence maintiendra lquilibre pschique rtabli par le mdium

    gurisseur.

    6apr)s ce qui prc)de, on saper>oit que celui qui veut gurir doit acqurir avant toutune grande autorit intellectuelle et morale.

    PC2P$C$9I58 "289$L2 $: "5"289 62* *5I8* "26I:"8I':2*.

    Pri)re par le mdium gurisseur.

    $vant !

    6ieu, Puissance Infinie, nous nous inclinons devant les dcrets de ton immuable 4ustice,

    mais nous savons que 9u es la ont parfaite qui met le rem)de c3t du mal.

    Permets au4ourdhui que 4e sois linstrument de ta 6ivine clmence et fais quavec

    laide de mon guide, 4e puisse mettre un baume sur la douleur de ton humble fils /fille0.

    Huide ma main, afin quelle aille verser sur lorgane malade, les fluides rparateurs et

    vivifiants.2nfin, donne - moi, 5 mon 6ieu, la persvrance qui triomphe des obstacles, mais que

    9a

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    2sprits suprieurs, qui daigne( massister dans mon travail, inspire( - moi les paroles

    salutaires qui indiqueront au malade, la voie suivre et le moen dcarter lpreuve qui

    laccable.

    $pr)s !

    Ae 9e remercie, 5 mon 6ieu, de mavoir permis dtre utile mon prochain.

    7ais que 4e reporte 9oi seul, le mrite du succ)s que 4e pourrais obtenir et que mon

    action serve lavancement moral de mes fr)res.

    'ue les bons esprits entourent ce malade de leurs bons fluides et continuent leur oeuvre

    bienfaisante afin de h=ter lamlioration de son tat.

    Permets aussi mon Huide spirituel de me dbarrasser des fluides impurs qui pourraient

    altrer ma sant et interrompre la t=che humanitaire que 4e me suis assigne.

    Pour un obsesseur !

    8ous prions 6ieu de permettre lesprit qui obsde notre fr)re / sMur0, de sapercevoir

    quil a quitt la vie terrestre pour entrer dans la vie spirituelle.

    'uil comprenne que dans ce nouvel tat, il devra t3t ou tard abandonner les habitudes,

    les vanits du monde, quil vient de quitter ainsi que tous dsirs de domination ou depossession matrielle.

    $gir autrement serait sattarder dans les bas fonds de lrraticit oQ les tentations de la

    terre seraient pour lui un vritable supplice.

    *i cest par un amour passionn et intransigeant que tu tattardes au tres et au choses

    dici bas, sache bien, ami qui mcoute, que ton ignorance et ton obstination, qui que bien

    intentionnes leur sont plus pernicieuses que labandon.

    Pour ton bonheur personnel, l)ve - toi vers les sph)res suprieures oQ tu acquerras la

    clairvoance et la sagesse qui feront de toi un conseiller clair et dvou.2coute les voi de ceu qui ont atteint les cimes de la spiritualit et tu reviendras ensuite

    vers nous, grandi et purifi pour nous aider gravir la rude monte de la vie.

    "ais si tu te tournes contre tes fr)res humains pour assouvir tes rancunes et tes haines,

    alors, ami, prends garde, car tu dcha#nes contre toi le ressentiment des autres tres

    infrieurs qui naccorde point le pardon loffense et tu te lieras pour de nombreuses

    annes, la souffrance, au remords et la rparation.

    Cegarde ton pass. 2st - il eempt de faiblesses, de ces turpitudes que ceu que tu

    poursuis pourraient avoir te reprocher JLheure du retour la vie terrestre va peut - tre sonner pour toi.

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    $mi, l)ve ton regard vers le iel. Il est temps pour toi de rflchir. *ache quil est beau

    et grand de pardonner, de faire le bien.

    Prends conscience de ta nouvelle vie et dlaisse une fois pour toutes celui que tu

    accables de tes fluides lourds et de tes penses nfastes.

    2loigne - toi pour un temps de ceu qui ont partag tes erreurs, tes illusions ou ton

    fanatisme. 7erme tes oreilles leurs sophismes, et leurs railleries. :n 4our viendra oQ,comme toi, ils se prosterneront devant 6ieu et imploreront sa lmence.

    Pense ceu que tu as aims, qui ont eu la force dtre bons tou4ours et tu les verras

    toi pour taider lever le voile qui te cache encore les splendeurs de la vie de l2space.

    2carte - toi de celui que tu accables, afin que, ne laant plus sous les eu, le souvenir

    de ses errements ne soit plus pour toi une nouvelle cause de chute.

    Prie 6ieu avec sincrit pour quil te donne un ami sSr, un guide clair qui te tendra la

    main pour te mener au bonheur.

    8ous esprons, ami, que ces penses qui te sont adresses avec tout notre coeur

    nauront pas t formules en vain et quun 4our, rgnr, tu reviendras nous pour nous

    dire ta 4oie de nous avoir cout.

    'ue la lumi)re 6ivine descende sur toi.

    Pri)re par un malade.

    $vant les soins !

    "on 6ieu, dans votre grande sagesse, vous ave( permis que 4e sois atteint par la

    maladie.

    Permette( que les 2sprits suprieurs mentourent de leurs fluides rparateurs.

    'uils m clairent la voie que 4e dois suivre et me donnent la force doublier les torts

    que le prochain a pu avoir envers moi.

    6onne( - moi la gr=ce de suivre, dappliquer les lois spirituelles qui se rsument en ces

    mots ! dtachement matriel, indulgence, amour ..... car cest ainsi que 4e trouverai d)s prsent la pai , le rconfort , et la gurison.

    $pr)s !

    Ae vous remercie, 5 mon 6ieu, davoir permis au bons esprits de rpandre sur moi

    leurs fluides rparateurs.

    'ue leur aide spirituelle continue m apporter le courage et le soulagement dont 4ai

    besoin pour supporter mon preuve.

    L2 7L:I62 *PICI9:2L.

    B1

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    Le mdium gurisseur en utilisant son fluide personnel et humain, sad4oint le fluide

    spirituel compos des substances thres, apportes par un esprit lev.

    Le fluide humain dit $llan %ardec, tant moins actif, eige une magntisation soutenue

    et un vritable traitement parfois tr)s long le magntiseur dpensant son propre fluide,

    spuise et se fatigue cest pourquoi il doit de temps en temps rcuprer ses forces.Le fluide des esprits plus puissant en raison de sa puret, produit des effets plus rapides

    et souvent presque instantans.

    Le fluide ntant pas celui des magntiseurs, il en rsulte que la fatigue est presque

    nulle.

    Le mdium gurisseur re>oit linflu fluidique de lesprit, tandis que le magntiseur,

    puise tout en lui - mme, mais les mdiums gurisseurs dans la plus stricte acception du

    mot, cest - - dire, ceu dont la personnalit sefface compl)tement devant laction

    spirituelle, sont etrmement rares parce que cette facult leve au plus haut degr,requiert un ensemble de qualits morales que lon trouve rarement sur la terre ceu - l

    seulement peuvent obtenir, par limposition des mains, ces gurisons instantanes qui nous

    semblent prodigieuses.

    ette facult est le privil)ge eclusif de la modestie, de lhumilit, du dvouement, du

    dsintressement .

    La mdiumnit gurissante pure tant donc une eception ici bas, il en rsulte quil a

    presque tou4ours action simultane du fluide des esprits et du fluide humain cest - -

    dire que les mdiums gurisseurs tant plus ou moins magntiseurs, agissent dapr)s lesprocds magntiques la diffrence est dans la prdominance de lun ou lautre fluide, et

    dans le plus ou moins de rapidit dans la gurison.

    9out magntiseur peut devenir mdium gurisseur sil sait se faire assister par de bons

    esprits dans ce cas, les esprits lui viennent en aide en dversant sur lui leur propre fluide

    qui peut dcupler et centupler laction du fluide purement humain.

    L$:95"$9I*"2 P*TGI':2.

    $pr)s avoir pratiqu le magntisme un certain temps en faisant appel laide spirituelle,

    il arrive souvent quune impulsion ineplicable entra#ne la main du gurisseur sur une

    partie du corps qui rclame son attention.

    2t il nest pas rare dentendre le malade confesser sa surprise en disant ! &

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    Le geste est mcanique, cela est certain. La main glisse en quelque sorte sans aucun

    effort et sarrte au - dessus de lorgane ou se dversent les forces fluidiques

    indispensables.

    :ne remarque utile ! plus le travail du mdium gurisseur se poursuit, plus son

    automatisme se dveloppe et ralise son grand tonnement de vritables prodiges.

    GTP2C*28*IILI92

    Hraduellement aussi, la sensibilit du mdium bien dou augmente au point de lui

    permettre de percevoir immdiatement les douleurs ressenties par le malade, au places

    correspondantes de son propre corps.

    es intuitions, sil en a, trouveront ici une confirmation inattendue sa confiance se

    renforce et dtermine une mission plus importante de forces vitales qui accl)rent la

    gurison.

    "ais une plus grande sensibilisation du gurisseur le rend aussi plus permable au

    fluides nocifs ! ceu - ci se mlant au siens, il garde pendant un temps certains

    smpt3mes de la maladie quil traite. Il tousse sil soigne un bronchiteu, ressent un point

    douloureu dans les c3ts devant un pleurtique ces mains sont moites lorsquil donne

    des soins un fivreu.

    5n comprend d)s lors que cet tat de rapport ne peut durer longtemps sans entra#ner

    une diminution de forces du mdium et, si cela se prolongeait, sans affecter sensiblement

    son tat de sant.

    "ais il dispose heureusement des moens dautodfense que nous avons d4 signals

    ailleurs et sur lesquels nous ne reviendrons pas.

    $ctuellement, dit un magntiseur, non spirite, ". 9h. "atths, d)s que 4e sens que

    linfluence du malade serait trop charge 4e mloigne progressivement une impression

    tr)s faible mais que lhabitude ma rendue famili)re mavertit que 4e suis en dehors de la

    (one dangereuse.

    ette observation dun praticien nest pas sans valeur bien que dordinaire, le mdium

    nen ait pas besoin du fait de lassistance quil peut rclamer en cas de ncessit.

    L$IC

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    $ ltat rudimentaire, elle donne certaines gens, le tact, la perspicacit, une sorte de

    sSret dans leurs actes, quon peut appeler la 4ustesse du coup dMil moral.

    Plus dveloppe, elle veille les pressentiments plus dveloppe encore, elle montre

    les vnements accomplis ou sur le point de saccomplir.

    $ cette facult, appartient la perception de laura pschique, celle des organes du corps

    humain, le diagnostic des maladies, la pr-connaissance de leur volution, les soins apporter.

    2n soumettant constamment ces inspirations un contr3le discret qui ninfirme en rien

    la confiance du malade, le mdium gurisseur saper>oit rapidement que beaucoup dentre

    elles se vrifient et quavan>ant sans crainte, leur nombre et leur qualit ne font que

    samplifier.

    est leercice de cette facult qui en provoque le dveloppement.

    'uil se dise bien, en travaillant de la sorte, quil poursuit un noble but et que lerreur, si

    elle eiste, est tout fait ecusable.

    'uil rclame mme la collaboration du malade et ne craigne pas de lui avouer son dsir

    de contr3ler ses tentatives dans le but datteindre le plus pr)s possible la vrit.

    ette attitude qui est propre au chercheur sinc)re, fera le meilleur effet et lui attirera la

    confiance.

    9outefois, pour le dveloppement sstmatique de la clairvoance, nous renvoons le

    lecteur notre ouvrage @ Lau - del la Porte de 9ous @ , :* NO; oQ il trouvera les

    indications ncessaires.

    CHAPITRE V II.

    MALADIES PSCHIQUES.

    75LI2* 5: P5**2**I58 J

    La folie de la perscution /parano?a 0.

    2n dehors dun drangement phsiologique du cerveau, ce que la science officielle

    appelle improprement folie nest souvent quune emprise pschique allant 4usqu la

    possession compl)te dun individu par une entit malfaisante.

    2lle dbute par la fascination, tournant peu peu la sub4ugation, dabord au point de

    vue mental, puis au point de vue corporel ensuite.

    Lesprit conduit celui quil est parvenu ma#triser, comme il le ferait dun aveugle, et

    peut lui faire accepter les doctrines les plus bi(arres, les thories les plus fausses comme

    tant lunique epression de la vrit. /$llan %ardec 0BF

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    Il paralse le 4ugement et le malade agit rellement comme dans un rve veill, pour se

    rendre compte de ce qui se passe, il suffit de se souvenir des epriences des magntiseurs

    de music-hall qui font accepter leurs su4ets bnvoles les plus ridicules suggestions.

    e qui est vrai pour le pschisme, lest galement dans le domaine spirite !

    5n serait dans lerreur, dit $llan %ardec, si lon croait que ce genre dobsession ne

    peut atteindre que les personnes simples, ignorantes et dpourvues de 4ugement leshommes les plus spirituels, les plus instruits et les intelligents sous dautres rapports nen

    sont pas eempts, ce qui prouve que cette aberration est leffet dune cause trang)re dont

    ils subissent linfluence.

    Ici, et principalement lorsquil sagit de personnes morales et religieuses, la peur

    daccomplir une mauvaise action, mauvaise selon eu, les hante, les obs)des cest le

    scrupule morbide.

    Le refoulement des tendances naturelles est pour eu la cause dune ealtation

    intolrable parce quils acceptent ordinairement une morale fausse et contre nature.Pour traiter ce genre de malades, on se rend compte quil faille avoir recours

    lintervention dun mdium gurisseur 4ouissant, lgale des saints, dune rputation de

    thaumaturge et dune haute autorit morale.

    Il convient de leur dmontrer la fausset de leur 4ugement, mais cela dpend surtout de

    lentourage qui saccroche dsesprment au ides de famille et au superstitions

    religieuses.

    L5*2**I58 .

    La mdiumnit prouve que nous vivons tous au milieu dun ocan de vie pschique

    peupl dtres spirituels.

    9ous, nous sommes plus ou moins sensitifs et, par consquent, dans une certaine

    mesure, susceptibles dtre influencs en bien ou en mal, selon que nous aurons bien ou

    mal vcu, par les invisibles qui nous entourent.

    *i nous avons sacrifis un go?sme forcen, des satisfactions sensuellesconstamment renouveles, nous aurons autour de nous des forces matrielles infrieures,

    vivant de nos manations fluidiques.

    Garcel sans cesse par lessaim invisible de ses cranciers, lhomme orgueilleu,

    sensuel, go?ste, spuise, se lamente et souffre.

    Parfois, on dirait mme quune volont intransigeante sobstine tendre sous ses pas

    des pi)ges incessamment renouvels.

    *inclinant devant une fatalit qui loppresse, il tra#ne une vie misrable. Les nerfs

    bout, sa pense est impuissante dominer lpreuve. Irascible, soup>onneuse, son =me servolte, mais en vain. Par surcro#t, son corps porte le stigmate dune dchance croissante.

    B

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    *ouvent, il se plaint de douleurs la tte comme si son front, les tempes et la nuque taient

    comprims dans un cercle de fer.

    Intoiqu par des penses dprimantes, incomprhensif, la cervelle vide, il tombe dans

    une apathie morbide.

    *ans sen rendre compte, il devient la proie des invisibles de bas tage. Il court

    lobsession qui le poussera commettre des actes ridicules ou mchants qui lediscrditeront dfinitivement au eu de son entourage.

    et homme passe pour un hallucin, mais il souffre horriblement dans son corps, dans

    son cMur et dans son esprit.

    6ans une priode de lucidit transitoire, entre deu crises de fureur, sil est croant, il

    prie, mais sa pri)re est faible, parce que, le plus souvent, elle nest quune formule vague

    apprise autrefois, dans sa prime 4eunesse. 2lle reste sans cho, parce quelle nest pas

    lepression de sa pense lui. e nest pas un lan de son =me qui sl)ve confiante et

    sereine vers les rgions thres.2lle rampe au contraire au environs de la terre, pousse par lintrt ou par la morsure

    de la souffrance.

    $insi, aant perdu toute nergie, toute volont, le malade /car il en est un 0 se prsente

    au mdium gurisseur.

    Le rem)de est clair discerner ! dgager lobsd de lemprise pschique, remonter sa

    confiance, lui rendre son quilibre, lui donner ensuite les forces vitales qui lui manquent,

    purer son ambiance, fortifier sa volont et lengager rparer, par une vie plus noble et

    plus gnreuse, les fautes commises autrefois contre le prochain et, afin de lui permettre dereprendre un sommeil rparateur, lui conseiller de dormir dans une chambre faiblement

    claire.

    $u cours des soins spirituels, les forces vitales continueront daffluer au patient. Les

    suggestions mauvaises ne feront plus queffleurer son =me langoissante inquitude

    seffacera et le malade reprendra goSt la vie.

    Lobsession se dclare presque tou4ours lorsque le malade se dcide changer de vie.

    $lors lobsesseur 4ette le masque et se dvoile.

    La crise salutaire se dclenche et la gurison, si mme elle est longue venir, estconstamment au bout de patients efforts.

    Les cas dobsession graves rclament souvent la moralisation directe de lesprit

    obsesseur qui est, dans certains cas, inconscient de son tat spirituel et se croit encore en

    vie.

    5n lvoque alors une sance organise cet effet avec le concours dun mdium

    clairvoant ou incorporation et celui dun directeur de sance epriment.

    Lors de sa manifestation, on lui demande depliquer le pourquoi de sa haine lgard

    du malade on lui prouve que son obstination ne fera, en fin de compte, de tort qu lui -mme puisque le malade sera t3t ou tard dgag de son influence.

    BK

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    5n lincite oublier les torts quon a eu envers lui, soit par ignorance, soit par faiblesse

    on lui dmontre que son bonheur futur dpend avant tout de son indulgence, de son

    pardon.

    $u premiers temps de la moralisation, lesprit fulmine, menace ceu qui lempchent

    dassouvir sa vengeance. "ais que ceu - ci se rassurent, lesprit ne pourra les atteindre

    dans leur propre vie parce que, selon la loi daffinit, ses pouvoirs sont limits ses

    anciens tortionnaires selon la loi de 4ustice la plus absolue.

    "ais il arrive que lobsesseur se drobe derri)re un masque hpocrite le dcouvrir est

    une affaire dadresse.

    5n arrive en lacculant dans ses raisonnements, en eigeant des rponses nettes et

    prcises.

    Par des recoupements nombreu, il faut vrifier sa sincrit. :n esprit sinc)re ne fera

    aucune difficult pour vous donner satisfaction et tablir sa bonne foi.

    "ais si lobsesseur se retranche derri)re un mutisme calcul davance, se refuse semanifester lorsque vous lvoque(, il faut user dune grande volont, et eiger

    mentalement sa prsence par une pense fortement concentre.

    6ans cette action vous sere( aid par un esprit guide ou smpathique.

    ette sance ob4ectif spcial peut avoir lieu linsu de lobsd afin dviter la

    raction trop violente de lentit son adresse.

    6e sance en sance, le dgagement du malade sop)re et finalement, celui - ci,

    compl)tement libr, peut reprendre le train - train de la vie ordinaire, tout en aant soin de

    se tenir sous la protection des entits suprieures par la pri)re.

    $u cours des soins, le mdium gurisseur se gardera bien de dvoiler au malade son

    vritable tat. e serait un crime da4outer une angoisse terrible sa dchance

    momentane.

    onfiance, lvation morale, pardon sont les trois ob4ectifs atteindre qui permettront

    au malade de sortir rnov des mains du mdium gurisseur.

    'uelques cas dobsession spirite.

    5n a beaucoup pilogu sur la cause de ces phnom)nes troublants.

    Le plus souvent, on la recherche dans le ddoublement de la personnalit. Les

    quelques cas tpiques dobsession que nous relatons ci - apr)s montreront que la vrit est

    tout autre.

    8ous les emprunterons au livre remarquable de notre ami, ". Picone - hiodo, $vocat

    "ilan, et intitul ! & La conception spiritualiste et la sociologie criminelle +.

    1er cas !

    BN

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    6ans son article intitul ! & omment 4e suis devenu spirite + paru dans la revue

    @Cevue *cientifique et "orale du *piritisme @, le gnral G. . 7i epose le cas suivant

    !

    ertain soir, notre mdium incarnation vint, affol, nous raconter que, le mme 4our,

    son p)re avait t subitement frapp dalination mentale ! quil tait devenu fou furieu et

    quon avait t oblig de le ligoter pour lamener la maison dalins tenus par les fr)res

    ellites.

    Il nous vint immdiatement la pense que cela pouvait bien tre une obsession et nous

    interroge=mes nos guides qui nous dirent quil en tait rellement ainsi. Ils nous engag)rent

    voquer lesprit obsesseur, le moraliser et obtenir finalement quil laissa le p)re de

    Ceners tranquille.

    $insi fut fait. Lesprit obsesseur nous dit quil se vengeait, que le p)re Ceners lavait

    4adis fait condamner la prison et quil le martriserait 4usqu ce que la mort sensuive.

    Pendant huit 4ours, tous les soirs, nous nous run#mes pour faire entendre raison cetesprit, mais sans espoir nous avions beau lui parler du pardon des in4ures, lui lire le

    remarquable passage de l2vangile selon le spiritisme oQ $llan %ardec traite

    magistralement ce su4et, ce fut en vain.

    hose remarquable, qui surprit au dernier degr les fr)res ellites, attendu que ce cas ne

    stait 4amais prsent che( eu encore, entre huit et di heures du soir, le p)re Ceners

    retrouvait la raison et demandait pourquoi on lavait plac dans une maison de sant.

    tait 4uste le temps oQ lesprit obsesseur voqu par nous assistait notre sance.

    "ais di heures et quelques minutes, lobsesseur reprenait possession de sa victime et

    les fureurs recommen>aient.

    2nfin le neuvi)me 4our, lesprit finit par se rendre nos raisons il nous remercie de

    notre intervention et nous promit de laisser dsormais le p)re Ceners en repos, et il tint

    parole.

    elui - ci sortit le lendemain, compl)tement guri, de la maison de sant.

    Il vcut encore de longues annes sans 4amais avoir su, ici - bas du moins ce qui lui tait

    arriv. 5n lui avait fait croire quune indisposition subite avait ncessit pendant quelques

    4ours son s4our che( les fr)res ellites. Il ne se souvenait absolument pas de ses acc)s de

    fureur.

    *on fils crut de son devoir de lui dire quun esprit du nom de U..stait communiqu au

    groupe et le suppliait de prier pour lui. $pr)s avoir longtemps rflchi, il rpondit ! Ae crois

    me rappeler que, dans ma 4eunesse, il a bien R ans de cela, 4ai fait condamner la

    prison pour un vol un individu portant ce nom. 2h bien E 4e prierai tous les 4ours pour lui.

    'uon nie donc apr)s cela les esprits et leur intervention dans nos affaires ....

    ;)me cas .

    Le docteur 2mile "agnin, de Hen)ve, commente ainsi un cas de gurison tr)s

    remarquable, obtenu dans sa clinique hpnoticomagntique !

    BO

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    6ans ces derni)res annes, parmi les nombreu malades atteints de formes varies de

    nvroses et que des minents neurologistes et alinistes ont confis mes soins, 4ai

    heureusement trouv quelques cas qui paraissent ouvrir de nouveau hori(ons la science

    de la thrapeutique.

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    $ ma demande, elle me dcrivait la phsionomie, lepression, @ un regard bien trange

    @ dit elle et mme le caract)re de ltre quelle prtendait voir.

    Puis, entra#ne, un peu trop mon gr, par ses convictions spirites, elle se mit

    converser avec lui.

    Ae lcoutais avec un intrt croissant, et, quoique tou4ours sceptique, 4e suivis son

    eemple et me mis causer avec cet tre hpothtique comme si 4tais le plus fervent desdisciples de %ardec.

    Le mdium ne quittait pas le malade des eu elle me transmettait les rponses de cet

    tre invisible. *on epression pleine de vie contrastait de cet tre invisible.

    *on epression pleine de vie contrastait avec celle de la malade parfaitement paisible.

    ette conversation bi(arre fut longue et tourmente les rponses dnotaient une nature

    violente, passionne, opini=tre aussi, malgr mon apprhension de vivre en cet instant une

    esp)ce de rve, malgr mon scepticisme, 4e ne pus mempcher dprouver un

    soulagement, une relle satisfaction en apprenant du mdium que mes arguments avaientenfin convaincu @ le revenant @ et que, pris de piti, il promettait dabandonner son

    oeuvre de destruction et de laisser sa victime en pai.

    Ae ne rveillai la patiente que deu heures apr)s le dpart du mdium. Ae ne lui rvlai

    pas un seul mot de leprience quelle devait tou4ours ignorer. 2n me quittant, elle me dit

    ! @Ae me sens au4ourdhui tr)s soulage @.

    Le surlendemain, elle revint me voir elle tait transforme. *on epression, son

    attitude, sa toilette, tout dnotait un revirement dans les penses. *on naturel, sa gaiet,

    son goSt pour les arts taient revenus dun 4our lautre son mari ne la reconnaissait plus,tant le changement avait t brusque.

    6epuis cette eprience, si fconde en rsultats, cette 4eune femme na plus ressenti ni

    langoisse de la nuque, ni la sensation phsique de froid sur les paules, ni lobsession

    pschique du suicide. *a sant fut en tout point parfaite 4usqu ce 4our elle eut une anne

    plus tard deu 4umeau tr)s bien portants.

    ". Picone - hiodo raconte quun 4our, les esprits guides epliqu)rent au 6r arl. $.

    VicWland, par lentremise de sa femme, que des foules desprits bas et dgrads errent

    autour des vivants et quils se trouvent dans un tat de trouble analogue une condition de

    rve, de telle fa>on quils ne se rendent pas compte du milieu oQ ils sont et simaginent

    tre encore vivants, tandis quils ne parviennent pas sapercevoir de la situation absurde

    et insoutenable dans laquelle les places leur conviction, de mme quun vivant qui rve ne

    parvient pas comprendre la situation tout aussi absurde et insoutenable dans laquelle il se

    trouve en rvant, bien quil laccepte comme tant relle.

    Il sensuit que ces esprits errants, sans but, sont facilement attirs dans

    @ laura @ magntique des vivants @sensitifs @ aant de laffinit avec eu au point de

    vue des habitudes vicieuses, ec)s de toutes sortes ou tendances au mal ils restent

    prisonniers impuissants en sortir, sans se rendre compte de leur situation, mais en

    eer>ant leur influence basse sur la mentalit du vivant.

    FR

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    est l, ce moment quaffirmaient ces esprits, la cause principale des phnom)nes

    dobsession et de possession dans lesquels lesprit obsdant nest pas tou4ours conscient

    du mal quil cause la victime.

    $ un certain moment, le 6r VicWland remarque !

    :n 4our, les intelligences spirituelles nous dirent que nous pouvions contr3ler la vritde leurs affirmations et eaminer les diffrentes conditions dans lesquelles se trouvent les

    esprits obsdants, gr=ce un sst)me de @ transfert @ consistant faire de mani)re que

    lesprit obsdant abandonn=t la victime pour sincorporer dans le mdium. eci avait pour

    consquence immdiate de dlivrer la victime de sa pschose et de mettre l esprit

    obsdant en condition de pouvoir tre approch des esprits missionnaires, qui le

    rveillaient alors la vie spirituelle pour linstruire ensuite et llever. Ils a4outaient avoir

    trouv dans ma femme un instrument adapt pour ce faire ils me proposaient donc de

    cooprer avec eu lmancipation des esprits ignorants et obsdants.

    Il suffisait pour cela de leur permettre de semparer temporairement de lorganisme de

    ma femme qui nen aurait pas souffert. Ils me faisaient observer en mme temps quen

    acceptant leur proposition, 4e parviendrais constater la vrit de ce quils affirmaient. es

    propositions firent surgir en moi et en ma femme le dsir de mettre lpreuve les esprits

    qui se communiquaient dautant plus quen constatant la vrit de ce quaffirmaient les

    esprits de nombreu probl)mes de criminologie et de pschopathie sclairaient dune

    nouvelle lumi)re.

    8ous dcid=mes donc de nous soumettre laudacieuse preuve.

    Les epriences russirent admirablement, puisque le docteur VicWland obtint des

    gurisons tr)s remarquables de diffrentes formes de pschose obsdante. Il persvra

    pendant B ans dans la t=che quil stait propose.

    Le docteur allait parfois visiter les patients avec sa femme, qui tait mme de 4uger

    mieu que lui, sil sagissait dune maladie ordinaire ou provenant dune obsession, parce

    que dans les cas dobsession, elle percevait c3t du patient la forme de lesprit obsdant.

    9out cela pourra para#tre trange, fantastique, mstique quelques lecteurs,

    professionnels de mdecine et de pschiatrie mais, continue ". Picone - hiodo, il ne faut

    pas oublier que le 6r VicWland gurissait les patients dclars incurables par sesconfr)res.

    L$ G$89I*2 P*TGI':2

    Le mauvais sort - LenvoStement

    F1

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    *i la volont peut, ainsi quil est dit plus haut, donner certaines qualits au fluides

    etrioriss, si le magntiseur peut diriger ceu - ci vers une personne dtermine, un

    homme / ou une femme 0 possdant des dons pschiques et un pouvoir de concentration

    dvelopp, ne pourrait - il lancer contre son prochain des fluides pernicieu J

    5ui, la chose est possible et il arrive que des personnes dvoes se laissent aller

    commettre ce crime de l)se - humanit.

    ependant, leurs oprations ne se ralisent pas sans danger pour elles - mmes.

    2n effet, elles seposent un choc en retour tr)s violent, si la personne vise leur est

    moralement ou pschiquement suprieure.

    'ue le malade se rassure donc sil croit au malfices dune personne mal intentionne,

    cause initiale du mal quil endure.

    'uil commence par ne pas penser. Cechercher si la chose provient dun tel, cest d4

    diriger sa pense vers lui. est, sans sen douter, raviver le souvenir des alarmes, des

    douleurs, des mchancets subies cest sabaisser au niveau des personnes malveillantesdont on veut viter la prsence tout pri cest, en quelque sorte, ouvrir la porte toute

    grande un adversaire pervers.

    'ue le malade sabstienne dun tel effort. $u heures difficiles, quil se rfugie dans le

    ravissement dune pense prise de bont quil occupe son esprit en ralisant des

    intentions ecellentes quil se fasse un bouclier dactions gnreuses quil aime

    sinc)rement ceu quil c3toie dans la vie et scarte des personnes au tendances

    matrielles et passionnes.

    Par sa volont, par le dgagement mdiumnique et son lvation, trois chosesindispensables, il aura acquis une protection efficace et les traits qui lui sont destins feront

    ricochet et retourneront automatiquement la source qui les envoie. 2t ce sera 4ustice.

    CHAPITRE VIII.

    INFLUENCES MENTALES.

    L2* 2"59I58* ':I 9:289 29 2LL2* ':I 75C9I7I289.

    $fin de bien faire comprendre limportance du moral sur le phsique, nous nous

    permettons de transcrire dans ces pages la relation dune des belles epriences de ""

    7eri, HrabichensWi, "assar et ordet.

    $fin de ne pas allonger le rcit, nous choisirons celle qui dmontre dune fa>on

    dfinitive que la souffrance morale et la tristesse diminuent la rsistance du corps la

    maladie dans des proportions etraordinaires.

    Laissons la parole au 6r

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    Pour atteindre, dit - il, une plus grande prcision, les savants procd)rent au

    epriences suivantes !

    *ous la peau de loreille de lapins, ils introduisirent de petits tubes de verre fin, pleins

    de cultures microbiennes. Puis, ils soumirent la moiti de ces lapins des motions de

    fraeur violente, laissant lautre moiti des animau en repos.

    $pr)s cela, ils retir)rent les t