Jeudi 14 novembre 2019 - Supplément - Rhône Le futur à ... · Jeudi 14 novembre 2019 -...

ÉDITION NUMÉRIQUEJeudi 14 novembre 2019 - Supplément - Rhône

Le futur à portée de main

www.lesvictoiresdelinnovation.com

PARTENAIRES

PARTENAIRES ASSOCIÉS

Les lauréats et leurs partenaires, lors de cette cinquième édition des Victoires de l’innovation, qui s’est tenue ce mardi 12 novembre à l’Auditorium Orchestre national de Lyon. Photo Progrès/Myriam Belhadj

2 SUPPLÉMENT Jeudi 14 novembre 2019

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RHÔNE VICTOIRES DE L’ INNOVATION

Le choc des idées du futurLes lauréats et leurs trophées. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Un public nombreux assistait à l’événement. Photo Progrès/Myriam Belhadj

L es Victoires de l’Innova-tion, c’est d’abord une

journée à l’Auditorium Or-chestre national de Lyondédiée à des ateliers et desconférences ouvertes aupublic. L’occasion de dé-couvrir des hommes et desfemmes passionnés d’inno-vation, chacun dans leurdomaine, et d’écouter les« pitchs » des étudiants del’iNSEEC U sur le thèmedu climat, de la transitionécologique et de la justicesociale.

En soirée la cérémonie deremise des Victoires de l’in-novation introduite parPierre Fanneau, directeurgénéral du Groupe Progrèset Bruno Lebuhotel, con-

seiller de la Métropole deLyon au développementéconomique, numérique,insertion et emploi, a mis àl’honneur neuf lauréats quitravaillent pour le futur etproposent des solutions al-ternatives.

Permettre une meilleureaccessibilité aux lieux cul-turels aux porteurs de han-dicap, personnaliser son lo-g e m e n t , u t i l i s e rl’intelligence artificiellepour une inspection plusrapide des véhicules, déve-lopper le goût de la lecturechez les enfants grâce à unboîtier audio, identifier etmesurer les risques envi-ronnementaux et sanitai-res, analyser des particulesnon identifiées grâce à unmicroscope électronique àbalayage, valoriser des rési-dus pour créer une nouvel-le matière, faciliter l’aideaux aidants… Le coup decœur du jury a récompenséIdo-Data, une solutiond’alerte pour sauver desvies.

Organisées par Le Progrès en collaboration avec la Métropole de Lyon, les Vic-toires de l’Innovation ont eu pour thème cette année le climat, la transition éco-logique et la justice sociale. L’événement a eu pour par-rain Frédéric Lopez.

3SUPPLÉMENT Jeudi 14 novembre 2019

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Pierre Fanneau, l’équipe gagnante de l’lnseec, et l’équipe de Transdev, avec qui les étudiants ont travaillé. Photo Progrès/Myriam Belhadj

L’événement a eu pour parrain Frédéric Lopez, animateur et producteur de télévision (Rendez-vous en terre inconnue, Leurs secrets du bonheur…), ici en compagnie de Pierre Fanneau, directeur général du Progrès. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Patrick Maugé, directeur événementiel du Progrès, en compagnie des étudiants de l’Inseec. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Isabelle Bourgade, DG CIC Lyonnaise de Banque, Fabienne Violet (CIC), Frédéric Lopez, Laurent Kouyoumdjian (Le Progrès), Huanhuan Zou Belous, et Florian Bailly, Président du Sun Trip. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Gwendal Loheac, Axel Leung Ze Fong, Lucas Eclapier et Pierre-Adrien Jouvinroux (Inseec). Photo Progrès/Myriam Belhadj


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Philippe Dujardin, Directeur Général de Boostheat France et ancien lauréat des Victoires de l’Innovation, a remis le Trophée de l’Innovation commerciale à Vincent Gunther, cofondateur de Bookinou. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Isabelle Bourgade, directrice Générale du CIC Lyonnaise de Banque, a remis le trophée de la Start Up innovante à Cédric Bernard CEO de ProovStation.Photo Progrès/Myriam Belhadj

Bruno Lebuhotel, Conseiller de la Métropole de Lyon au développement économique, numérique, insertion et emploi, a remis le Trophée de l’innovation économique sociale et solidaire à Rui Pereira, dirigeant fondateur d’Inclusiv’Events. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Lionel Cailles, rédacteur en chef adjoint du Progrès, a remis le trophée de l’Innovation digitale à Lionel Granier, président fondateur de Show You.Photo Progrès/Myriam Belhadj

Le Trophée de l’innovationscientifique a été remis

par Michael Attlan,Directeur Innovation &

Nouvelles technologies deSanofi Pasteur à Minapath

Développement,représentée par son

président, Michel Vincent.Photo Progrès/Myriam Belhadj

Marion Fabre,Directrice du

Campus de LyonINSEEC U, a remis

le trophée del’Innovation

environnementaleà MEERSENS,

représentée parson cofondateur et

CEO Morane Rey-Huet. Photo

Progrès/MyriamBelhadj

VICTOIRES DE L’INNOVATION Trophées

Neuf lauréats ont été récompensés lors de la soirée


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Élisabeth Delalande, déléguée régionale de l’INPI, a remis à Guillaume Loiseau, Directeur Général de Lavoisier Composites, le trophée de l’innovation de rupture. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Jacky Billon-Grand, responsable du développement de l’action sociale Rhône-Auvergne d’AG2R La Mondiale, a remis le trophée de l’autonomie et le bien vieillir à Christophe et Karine Seguis, de HelpS Volunteers. Photo Progrès/Myriam Belhadj

Le coup de cœur du jury, remis par Marc Jolivet, président de la commission Communication l’Ordre des Experts Comptables Rhône-Alpes : IDO-DATA, représenté par ses cofondateurs. Photo Progrès/Myriam Belhadj


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M orane Rey-Huet est un véritableglobe-trotter. Le patron de

Meersens a déjà passé plus de quinzeans à l’international. Des États-Unisen passant par le Japon, l’Inde puis laChine, cet ingénieur de formation re-joint finalement le groupe Aldes en2012 pour gérer la division interna-tionale de l’entreprise.

« Je gérais une équipe de 800 per-sonnes à travers le monde, précise-t-il. En parallèle, dans ma vie person-nelle – et plus particulièrementdepuis la naissance de sa fille –, jem’intéressais de plus en plus auxquestions de l’impact environnemen-tal sur notre santé. »

Mauvaise alimentation, problèmede qualité de l’air, etc. : d’après l’Or-ganisation mondiale de la santé,

23 % des décès dans le monde sontliés aux facteurs environnementaux.C’est ce que l’on nomme communé-ment l’exposome.

Une meilleure connaissance des risques liés à l’environnement

« Il s’agit de l’analyse de l’environ-nement qui n’est pas lié à notre géno-me. J’ai co-fondé Meersens dans cesens, continue Morane Rey-Huet.Nous essayons d’agir sur les citoyens,entreprises et villes. Grâce à l’intelli-gence artificielle, nous rendons visi-bles les risques environnementauxpour permettre un meilleur champd’action. »

Meersens travaille dans une logiquede smart city, en partenariat avec les

collectivités, villes, etc, ou auprès desentreprises dans la mise en place deleur politique RSE.

« Notre solution permet d’avoir unemeilleure connaissance des risquesliés à l’environnement. » Meersens,qui emploie 7 salariés, est aujourd’huilargement présente en France – 80 %de l’activité – et aux États-Unis. « D’ici la fin de l’année, nous allonsrecruter deux nouveaux collabora-teurs pour continuer notre dévelop-pement. »

Meersens8 avenue Maréchal Foch, Lyon 6e www.meersens.com

Morane Rey-Huet, co-fondateur de Meersens. Photo DR

MEERSENS Victoire de l’innovation environnementale

Mieux connaître son environnement grâce à l’IA

« O n avait envie dedonner goût à la

lecture », raconte VincentGunther. Lui qui a travaillépendant 10 ans dans l’événe-mentiel et le marketing s’estassocié avec un ingénieur in-fo rmat ique , Gui l l aumeChanteloube. Ensemble, ilslancent Bookinou, un boîtierqui permet aux enfants de 3 à7 ans d’écouter toutes leurshistoires préférées, racon-tées par la voix d’un proche.Les adultes s’enregistrentavec l’aide de l’applicationmobile et peuvent mêmeajouter des bruitages. Puis,des gommettes collées sur leslivres permettent à l’enfant

d’utiliser l’objet en autono-mie.

Un moyen pour VincentGunther et Guillaume Chan-teloube de s’engager pour lajustice sociale, « puisque lalecture est universelle. Nousla voyons comme une basepour créer de l’égalité entreles enfants et faciliter l’accèsà l’éducation par la suite ».La société aimerait rendredisponible Bookinou en bi-bliothèque et à l’école. Elle seveut aussi en phase avec lespréoccupations écologi-ques : « Lors de la concep-tion du produit, nous avonsessayé d’être raisonné. Parexemple, le packaging recy-

clable est prévu pour devenirun jeu de pliage et découpa-ge. » Après l’incendie du BelAir Camp de Villeurbanne,l’équipe vient de s’installerdans un bâtiment éco-res-ponsable, au H7 dans le2e arrondissement de Lyon.L’objectif, désormais, est de« réussir cette première sai-son de Noël, de comprendrecomment les enfants se ser-vent de Bookinou. Puis, dedévelopper de nouveaux ser-vices et contenus », conclutVincent Gunther.

Bookinou H7, 70 quai Perrache, Lyon 2e

www.mybookinou.comGuillaume Chanteloube et Vincent Gunther. Photo Alexandre GIROLAMI

BOOKINOU Victoire de l’innovation commerciale

Un boîtier pour écouter ses livres préférés

U n portique capable de scanner,en 3 secondes, un véhicule

entier et d’en détecter les dégâtspuis d’envoyer un rapport d’inspec-tion : c’est le pari de la start-upProovstation, qui entend bien làrépondre à la problématique d’étatdes lieux rencontrée par les profes-sionnels de l’automobile. « Par mon expertise dans l’auto-mobile, acquise à différents postesde l’entreprise de mon père, leGroupe Bernard, j’ai identifié unpoint de douleur des profession-nels : l’état des lieux des véhicules,fastidieux, chronophage et donccher », se remémore Cédric Ber-nard, CEO de Proovstation.

Lui et ses 4 associés, avec desclients (constructeurs, logisticiens

et réseaux de distribution/répara-tion) mettent au point un portiquefaisant appel à l’intelligence artifi-cielle. « Nous avons développéune chaîne algorithmique permet-tant de détecter les dommages aumillimètre près », détaille-t-il enco-re.

Une future implantation sur les marchés asiatique et américian

Le portique pourra être utilisélors des différents types d’inspec-tion : des véhicules neufs (contrôledes défauts de fabrication), d’occa-sion (lorsque le véhicule revientdans le réseau de vente) et àl’occasion de location, d’autopar-tage etc. « Avec ce système, nous

espérons aider les acteurs des nou-velles mobilités, par exemplel’autopartage, à faciliter des usagesplus propres », précise encore Cé-dric Bernard.

Et Proovstation a de beaux joursdevant elle, sur un marché euro-péen estimé à 4 milliards d’euros.

Le besoin à l’international est fortet la start-up envisage déjà uneprésence sur les marchés asiatiqueet américain. Avant cela, elle réali-se une levée de fonds de 3 millionspour accélérer son développe-ment.

Proovstation99 rue du Président Edouard-Herriot, Lyon 2e www.proovstation.com/fr

Cédric Bernard, CEO de Proovstation. Photo DR.

PROOVSTATION Victoire de la start-up innovante

Un portique pour scanner l’état d’une voiture


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V oilà des objets connectés quidevraient réconcilier ceux

qui ne voient pas l’utilité desnouvelles technologies. La start-up villeurbannaise Ido Data créedes solutions d’alerte pour sau-ver des vies. Son produit phare :Dial, un bracelet qui peut parta-ger une position en mer. « Nousavons développé ce produit avecla Société nationale de sauveta-ge en mer (SNSM). Dial est des-tiné aux pratiquants de loisirs nautiques et permet de partager leur position GPS. S’ils déclen-chent une alerte, les secours peu-vent intervenir plus facilement »,détaille Clara Fresnel, co-fonda-trice en 2016 de l’entreprise avectrois autres associés.

Ido Data a aussi développéEkily, un outil qui permet d’ex-ploiter les données géolocali-sées, cardiaques et de mouve-ments de chevaux, conçu en partenariat avec l’école vétéri-naire de Lyon.

Ports, haute montagne et nucléaire

« D’autres projets sont encours. Nous développons unesolution pour la sécurité des tra-vailleurs isolés dans les ports. Ontravaille aussi sur un site de hau-te montagne – le plateau de Bure(Hautes-Alpes) – pour proposer une solution qui protège les col-laborateurs de ce site d’astrono-mie », ajoute Clara Fresnel qui

n’écarte pas non plus de répon-dre à des marchés pour des sitesà risques comme le nucléaire.

En 2020, les choses devraients’accélérer pour Ido Data. Sesquatre fondateurs s’envoleront pour le CES de Las Vegas. Ils espèrent aussi boucler une levée de fonds de 700 000 euros aupremier trimestre pour renforcerses équipes. Ils cherchent ainsi des investisseurs qui pourraient avoir un coup de cœur pourleurs innovations, à l’instar du jury des Victoires de l’Innova-tion du Progrès.

Ido Data40 rue de Bruxelles, Villeurbanneido-data.fr

Tout est parti de leur expérien-ce personnelle. Christophe

Seguis était directeur général de la filière d’un groupe internatio-nal du secteur dentaire. Sa fem-me Karine a créé son entreprise de prothèses orthopédiques. Mais la mère de Christophe s’oc-cupe de son mari, malade d’Alzheimer. « Elle était épuisée et je ne pouvais pas l’aider car ellehabite en région parisienne ». Lessolutions existantes, au travers des sociétés de services, sont coû-teuses et peu fiables. Christophe réfléchit alors à un outil capable de soulager les aidants pour des tâches simples non médicalisées.

Durant deux ans, il développeune appli, HelpS Volunteers, qui

permet à un aidant de trouver un bénévole disponible à proximité pour s’occuper de certaines tâ-ches : surveillance, repas, ména-ge, discussion, sorties… « Il ne s’agit pas de remplacer les auxi-liaires de vie, souligne Christo-phe. Mais plutôt de faciliter le bénévolat. Car les associations ont du mal à recruter, du fait des contraintes d’engagement que ce-la suppose. Ici, le bénévole se rend disponible quand il le sou-haite. Et nous le récompensons pour sa fidélité via des avanta-ges. »

Les besoins sont importants fa-ce à deux problématiques : le vieillissement de la population, avec le maintien à domicile com-

me solution privilégiée, et la char-ge mentale des aidants. « Dans les entreprises, on constate un absentéisme croissant et un épui-sement des salariés aidants. C’est encore tabou, regrette Karine. Pourtant, les entreprises y gagne-raient à s’en préoccuper, à la fois en termes de productivité et en termes d’image. »

Pour 30 €/mois sans limitation,l’aidant peut donc être soulagé grâce à HelpS Volunteers. Un projet social et solidaire, qui a étéhébergé au sein de l’incubateur Boost in Lyon et essaimera à ter-me dans toute la France.

HelpS Volunteerswww.helps-volunteers.org

Christophe et Karine Seguis, fondateurs de HelpS Volunteers.Photo Le Progrès/DR

HELPS VOLUNTEERS Autonomie et bien vieillir

Une appli pour soulager les aidants

« J’ étais très heureux, sur-tout que j’ai déposé ledossier le dernier jour.

Mais je me disais quand même quej’avais éventuellement une chance.C’est la reconnaissance d’un tra-vail de longue haleine. » Ce sonten ces termes que Rui Pereiraaccueille cette Victoire de l’inno-vation économique, sociale et soli-daire. Créateur du festival Fest’Difà Villeurbanne, mais aussi bénévo-le au sein des associations que sontla MIETE et l’AMAAC, c’est peudire que l’homme est très impliquédans les thématiques liées à lasociété inclusive. « Le vivre-en-semble est essentiel. Je veux créerla rencontre, briser les préjugés surles différences, quelles qu’elles

soient », déclare-t-il. Ainsi, cette récompense vient ho-

norer un dispositif qu’il a lui-mêmemis au point, au sein de sa sociétéInclusiv’Events, avec l’aide desdeux associations et l’accompa-gnement du FabLab You Factory :le cheminement PAMMR. Un dis-positif amovible conçu pour facili-ter le déplacement des personnes àmobilité réduite, mais aussi mal-voyantes, sur des terrains acciden-tés, notamment les festivals.« L’idée originale date de l’été2016, explique-t-il. On a testé cedispositif au Woodstower, fin août.Ça s’est super bien passé. Il y a euune satisfaction générale, mêmes’il faut quelques petites adapta-tions mineures. Mais on a validé

80 % du résultat. »Désormais, Rui Pereira voit plus

loin. Il entend encore améliorerson dispositif, mais aussi l’adapteraux contraintes liées à l’espacepublic, et aussi exporter sa solu-tion au-delà de la région. « Nousespérons une mise sur le marchéd’ici fin 2020, selon les finance-ments. L’idée, maintenant, c’estd’industrialiser. À ce titre, nousrecherchons des partenaires finan-ciers et de production. »

Inclusiv’Events4 rue Xavier Privas, Lyon 8e

Rui Pereira, créateur du cheminement PAMMR. Photo Le Progrès/DR

INCLUSIV’EVENTS Victoire de l’innovation économique, sociale et solidaire

Rui Pereira milite pour une société inclusive

Les fondateurs d’Ido Data : Thomas Creveaux, 39 ans, Clara Fresnel, 28 ans, Antonin Carlesso, 24 ans, et Yannick Tocquet, 47 ans. Photo Progrès/DR

IDO DATA Coup de cœur du jury

Ido Data crée des dispositifs d’alerte


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pour autre chose, c’est logi-que. On met en place des filiè-res intégrées qui alimententun deuxième cycle indus-triel ». Installé à Chassieu, La-voisier Composites proposeaujourd’hui ces matériaux àdifférentes filières, notam-ment l’horlogerie mais aussid’autres filières du monde duluxe. « Notre travail est detrouver des débouchés et desmarchés qui puissent appré-cier les propriétés des maté-riaux ».

Lavoisier Composites10 rue Ampère, Chassieuwww. l avo i s i e r - compos i -tes.com

Villalon.En mai 2018, les deux ingé-

nieurs créent leur société : La-voisier Composites. L’idée res-te la même : valoriser etfabriquer de nouveaux maté-riaux à partir des résidus deproduction de la filière aéro-nautique. Des matières ou piè-ces non conformes ou plusconformes destinées à partir àl’incinérateur.

Une démarche qui a du senspour les chefs d’entreprise.« Pour nous, c’est juste du bonsens. Il y a des matières pre-mières d’excellente qualitédans les processus de fabrica-tion de la filière aéronautique.Qu’elles puissent être utilisées

E steban Villalon et Guillau-me Loiseau sont des entre-

preneurs convaincus. Alorsqu’ils étaient tous les deux sa-lariés du leader mondial desmatériaux composites pourl’aéronautique, ils décident dese lancer seuls et de créer leurpropre entreprise. « Dans no-tre ancienne entreprise, noustravaillions autour d’un projetqui réfléchissait à des solu-tions pour valoriser les résidusde production. Mais c’était de-venu compliqué à mettre enplace. On croyait tellement ence qu’on faisait que nousavons proposé à notre em-ployeur de partir pour porterce projet », raconte Esteban

C’ est un laboratoire qui « vaplus loin dans le diagnos-

tic », mis en lumière par ce Tro-phée de l’innovation scientifi-que. Minapath, entité de quatrepersonnes créée par le pneumo-logue et cancérologue MichelVincent, étudie le lien entreparticules minérales et mala-die. « Je travaille depuis 25 anssur les maladies dites idiopathi-ques, de causes inconnues »,explique Michel Vincent.

En s’appuyant sur un micros-cope électronique à balayage,le laboratoire d’analyse minéra-logique étudie le dosage dansles tissus humains des particu-les et fibres minérales à la re-cherche de surcharge anorma-

le . Ces ana lyses se fontprincipalement au sein des lé-sions tissulaires pathologiques,par des études qualitatives insitu. « Nous utilisons des tech-niques de microscopies opti-ques, mais également électroni-q u e s , c o u p l é e s à d e l amicroanalyse pour identifier lanature chimique des particu-les. »

Le microscope électronique àbalayage permettant d’analyserde manière automatique ungrand nombre de particules.

Des découvertes sur les implants de stérilisation définitive Essure

« En questionnant les pa-

tients, on s’aperçoit souventqu’il y a eu un facteur environ-nemental impactant. Cela nouspermet de mettre en évidencedes causes, comme récemment,avec les patientes souffrantesmunies d’un implant de stérili-sation définitive Essure et dontles trompes utérines étaientporteuses d’étain. Grâce à nosanalyses, nous avons mis enévidence que la soudure del’implant riche en étain pouvaitêtre la source de la contamina-tion. »

Minapath56 bd Niels-Bohr, Villeurbannewww.minapath.com

MINAPATH Victoire de l’innovation scientifique

Minapath va plus loin dans le diagnostic

Guillaume Loiseau et Esteban Villalon, co-fondateurs de Lavoisier Composites. Photo DR

LAVOISIER COMPOSITES Trophée de l’innovation de rupture

Une deuxième vie pour les matériaux de l’aéronautique

L a suppression des docu-ments papiers représen-

tant en moyenne de 1 à 4classeurs de plus de 500pages, c’est l’énorme éco-nomie que propose de réa-liser Show You. Créée endécembre 2016, la sociétélyonnaise est spécialiséedans la numérisation desméthodologies dans la pro-motion immobilière.

« On a créé la premièresolution numérique quipermet au client, lors del’achat d’un appartement

neuf, d’accéder aux plansde l’architecte via un logi-ciel, en intégrant un catalo-gue avec des prix réels,explique Lionel Granier, leprésident fondateur deShow You. Il peut le per-sonnaliser, déplacer unecloison, supprimer une bai-gnoire pour une dou-che, etc. et savoir exacte-ment à quel prix. Une foisvalidé, c’est envoyé à l’en-treprise en charge des tra-vaux. Cela permet d’avoirun lien direct entre leclient, le promoteur immo-bilier et l’entreprise impli-quée. »

Sachant qu’il y a 2 000

opérations immobilièrespar an, l’économie de pa-pier est importante. Et cen’est pas tout ! Show Youpermet aussi de réaliser desubstantielles économiesde déplacement, puisquetout se fait à distance.

Vers une solution intégrée au BIM

En production depuisjuillet 2017, Show You col-labore déjà avec une tren-taine de promoteurs et re-cense 5 000 appartementsen ligne. Elle emploie 11personnes et vient, en unpeu plus d’un an, de procé-der à deux levées de fond

pour un montant totald’1,7 million d’euros.

« Notre volonté est depousser notre solutioncommercialement vers leBenelux et la Suisse dansun premier temps, puis àterme vers l’Allemagne (àhorizon 2021), souligneLionel Granier. Sur le plantechnologique, nous sou-haitons évoluer vers unesolution liée au BIM (lamodélisation des donnéesdu bâtiment). »

Show You 97, cours Gambetta, Lyon 7e show-you.fr

Lionel Granier. président fondateur de Show You. Photo DR

SHOW YOU Victoire de l’innovation digitale

Les documents de l’immobilier numérisés

Minapath a découvert une usure anormale de la soudure de l’implant Essure et une prolifération de particules d’étain dans les cornes utérines, en analysant le tissu utérin d’une patiente et un implant usagé. Photos DR

Michel Vincent.


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La Métropole de Lyon est reconnue mondialement pour son attractivité en termes d’innovation. Quels sont précisément ses points forts, ses filières d’excellence ?

« L yon est une terre d’en-treprises et d’entrepre-

neurs. La Métropole de Lyonaccompagne les entreprises surles grands enjeux que sont latransition numérique et écolo-gique. Pour cela, elle peutcompter sur un écosystèmecomplet composé de leaders in-dustriels, de PME innovantes,de pôles de compétitivité, degrandes écoles, d’universités etlaboratoires, d’incubateurs etaccélérateurs d’entreprises. Leterritoire dispose égalementd’une grande variété de secteursd’activité et de filières structu-rées : santé et sciences de la vie,

chimie, cleantech, ingénierie in-dustrielle et numérique. Cet en-vironnement est favorable àl’innovation : c’est ce qui nouspermet de garder une longueurd’avance, de développer denouvelles filières telles que l’e-santé ou la sécurité globale et infine de rester une grande métro-pole attractive. »

On parle beaucoup de « ville intelligente ». Quels sont les grands projets que la Métro-pole entreprend dans ce do-maine ?

« La démarche Métropole In-telligente est avant tout une dé-marche globale. Elle a permisde lancer des expérimentationsdans tous les domaines : trans-ports, éducation, santé, énergie,gestion de l’eau, démarches ad-ministratives, communication,a ides à la mobi l i t é , e tc .« [R]-Challenge » est un bonexemple de ce qu’il est possibled’entreprendre pour la transi-

tion écologique. Inscrit dans lecadre du Plan Oxygène de laMétropole de Lyon, cet appel àprojet vise à faire émerger denouvelles solutions pour l’amé-lioration de la qualité de l’air.

Dans le même temps, il s’agit defaire émerger une « Smart Hu-man City », une métropole où lenumérique est au service detous les publics, et notammentde l’inclusion des plus fragi-

les. »

La Métropole de Lyon a ré-cemment été lauréate de l’Appel à projets Territoires d’Innovation. Quelles consé-quences pour le territoire ?

« Territoire d’Innovation dé-coule d’une conviction qu’il n’ya pas d’économie forte sans in-dustrie forte. Ce projet permet-tra de lancer des expérimenta-tions inédites, afin de fidéliser,d’attirer les entreprises indus-trielles et d’accompagner lesmutations liées aux nouvellestechnologies et aux enjeux éner-gétiques, conditions du déve-loppement de l’industrie du fu-tur. Il renforcera le lien avec lesterritoires à travers le partena-riat avec Saint-Etienne Métro-pole. Enfin, une action particu-lière sera menée pour améliorerl’attractivité des métiers de l’in-dustrie auprès des jeunes, desfamilles et des professionnelsde l’orientation et de l’emploi. »

« La Métropole de Lyon accompagne les entreprises sur les grands enjeux que sont la transition numérique et écologique ». Photo Le Progrès/® Oliver Chassignole

MÉTROPOLE DE LYON Victoire de l’innovation économique, sociale et solidaire

« Lyon est une terre d’entreprises et d’entrepreneurs »Trois questions à David Kimelfeld, Président de la Métropole de Lyon.

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Pourquoi le CIC participait-il à nouveau à ces Victoires de l’innovation ?

« Les entreprises mises enavant dans le cadre de ces Victoi-res de l’innovation sont auda-cieuses et concourent à faire rayonner notre région d’un pointde vue économique. L’accompa-gnement des entreprises et du dirigeant constitue le cœur de notre métier depuis plus de 150 ans. Travailler en proximité et s’enga-ger durablement pour accompa-gner le développement de l’éco-nomie locale, telles sont les valeurs de CIC Lyonnaise de Banque, banque du groupe CIC. En particulier lorsqu’il s’agit de faire éclore de nouveaux talents ou des projets novateurs. »

Quelles qualités prêtez-vous au lauréat de la Victoire de la start-up innovante ?

« En remettant la Victoire de lastart-up innovante, nous affir-mons notre soutien à tous ceux qui osent l’aventure entrepreneu-riale. Notre lauréat fait preuve decuriosité, d’audace, de persévé-rance et son projet est innovant évidemment ! Fonder sa start-up,c’est aussi développer sa faculté d’adaptation. Aucune création de start-up ne ressemble à une autre : il faut savoir s’adapter, ré-fléchir vite et bien ! »

Quel est le rapport du CIC à l’innovation ?

« Tout porteur de projet inno-vant se doit d’être soutenu car l’innovation fait partie, au même titre que l’ouverture à l’interna-tional, des leviers de croissance qui permettent aux entreprises de se développer, de créer de la valeur et de l’emploi.

À l’écoute des start-up et des

entreprises innovantes, nousavons structuré en 2015 une filiè-re commerciale consacrée à l’in-novation et avons ainsi déployé des chargés d’affaires Entreprises& Innovation sur l’ensemble du quart Sud-Est. Leur mission con-siste à accompagner les porteurs de projet aux business models distincts ainsi que les dirigeants d’entreprise souhaitant injecter de l’innovation dans leur activité.

Nous avons également ouvert àLyon et à Marseille un espace réservé aux acteurs de l’innova-tion : CIC Place de l’innovation. Ces lieux d’échanges et de ren-contres sont des espaces dédiés àla mise en relation entre les entre-preneurs qui innovent, les ex-perts du Groupe CIC et l’écosys-tème régional de l’innovation.

Enfin, nous organisons chaqueannée, le concours Innover dans un monde qui bouge pour soute-nir le développement des projets innovants du quart Sud-Est de la France. »

« Encourager les porteurs de projet innovant qui osent l’aventure entrepreneuriale ». Photo Progrès/DR

CIC LYONNAISE DE BANQUE Victoire de la start-up innovante

« Nous sommes à l’écoute des start-up et entreprises innovantes »Isabelle Bourgade, Directrice générale de CIC Lyonnaise de Banque, a remis la victoire de la start-up innovante.

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Pourquoi avoir accepté, cette année encore, de participer aux Trophées de l’innovation ?

« Pour les entreprises,l’innovation est le nerf dela guerre. Qu’elle soit tech-nologique, numérique, en-vironnementale, commer-c i a l e o u m a r k e t i n g ,l’innovation permet de sedifférencier, de créer de lavaleur, d’améliorer sa com-pétitivité, de gagner enavantage concurrentiel.Protéger ces innovationsest la raison d’être del’INPI.

Participer aux Victoiresde l’Innovation prend donctout son sens. »

Vous avez remis le tro-phée de l’innovation de rupture. Qu’est-ce qu’on entend par innovation de rupture ?

« L’innovation de ruptureest celle qui va véritable-ment changer les habitu-des. C’est un virage à l’ima-ge de la première ampouleélectrique qui a illuminénos idées. »

Quelles actions mène l’INPI pour soutenir les entreprises ?

« L’INPI accompagne lesentrepr ises innovantesdans la création, le déve-loppement et l’optimisa-tion de leur démarche d’in-novation, grâce aux outilsde la propriété intellectuel-le : accords de confidentia-lité, brevets, marques, droitd’auteur, contrats… Auquotidien, nous les sensibi-lisons à l’importance de la

propriété intel lectuel lepour leur business, les in-formons sur les démarches,leur proposons des pro-grammes de formation ain-

si que des produits et servi-ces sur mesure, en fonctionde leur taille et de leurstade de développement,afin qu’elles puissent choi-

sir, en toute connaissance,les solutions de protectionles plus adaptées. Nousavons notamment dévelop-pé un programme gratuitdédié aux start-up. Objec-tif : après une revue despratiques de l’entreprise,l’aider à aligner sa stratégiepropriété intellectuelle sursa stratégie globale.

Par ailleurs, les mesuresde la loi PACTE liées à lapropriété industrielle, quientreront en vigueur pro-gressivement au cours desprochains mois, visent àrendre l’accès aux brevetset aux marques françaisplus facile et plus progres-sif, tout en renforçant leurrobustesse. L’INPI sera, làencore, aux côtés des entre-prises pour les aider à inté-grer ces nouvelles mesuresdans leur stratégie et lesaccompagner ainsi dansleur croissance. »

Elisabeth Delalande, déléguée régionale pour l’INPI. Photo DR

INPI Victoire de l’innovation de rupture

« L’innovation permet d’améliorer sa compétitivité »Entretien avec Elisabeth Delalande, déléguée ré-gionale Auvergne-Rhône-Alpes pour l’INPI, qui a remis la victoire de l’inno-vation de rupture.


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Pouvez-vous nous dire quelques mots sur INSEEC U.

« INSEEC U. est le premier grouped’enseignement supérieur techni-

que privé en France. Nos campus, situésen France à Paris, Lyon, Bordeaux,Chambéry et Beaune, et à l’internationalà Genève, Londres, Monaco et SanFrancisco, regroupent plus de 25 000élèves sur 16 écoles, du management à lacommunication, en passant par lessciences de l’ingénieur et les sciencespolitiques.

Le campus de Lyon, quant à lui, totali-se plus de 3500 élèves répartis sur 8écoles, un incubateur qui accompagneles projets de création d’entreprise denos étudiants et anciens ainsi qu’unechaire de recherche « Innovation Digi-tale, Big Data & Intelligence Artificiel-le » qui porte l’INSEEC Artificial Intelli-gence Summit, évènement ouvert aupublic, organisé tous les ans au mois de

juin et qui réunit de grands experts del’intelligence artificielle. »

En quoi l’innovation occupe-t-elle uneplace centrale dans votre institution ?

L’innovation est le véritable fil conduc-teur qui a accompagné le groupe tout aulong de sa croissance. INSEEC U. vafêter ses 50 ans d’existence en 2025 et sinous continuons encore de nous déve-lopper aujourd’hui, c’est parce que nousavons toujours su nous renouveler, quece soit dans notre enseignement ou no-tre offre de formations, tout en restant àl’écoute des besoins à venir du marché.Notre pédagogie est en perpétuel mou-vement.

Nous avons pris le virage de la digitali-sation il y a plusieurs années déjà etregardons désormais du côté de l’intelli-gence artificielle avec notre chaire derecherche qui mène, en partenariat avecEsker et Cegid, des travaux sur l’impactde ces deux phénomènes en entreprise.Notre laboratoire de recherche étudiequant à lui les nouvelles méthodes demanagement et nous sommes en veilleactive sur l’émergence de tous les nou-

veaux métiers.

Comment les étudiants, managers de demain, sont-ils formés à l’innova-tion ?

Au-delà d’un savoir-faire, l’innovationest surtout un état d’esprit ! Nos interve-nants (professeurs et professionnels dumonde de l’entreprise) s’attachent à dé-velopper l’innovation à tous les niveauxet transversalement sur l’ensemble desmatières.

Nous avons bien sûr des cours de créa-tivité et de management de l’innovation,mais ce qui fera la différence en entrepri-se, c’est leur analyse, leur prise de risquemesurée et la façon dont ils iront s’inspi-rer et rechercher des idées pour les déve-lopper. INSEEC U. s’attache, sur l’en-semble de ses programmes, à placerl’innovation au cœur de sa pédagogie etdes différents projets menés par les étu-diants.

Marion Fabre, directrice du campus INSEEC Lyon

Photo Progrès/DR

INSEEC LYON Victoire de l’innovation environnementale

« L’innovation est le fil rougede notre pédagogie »Marion Fabre, directrice du cam-pus INSEEC Lyon, a remis la victoire de l’innovation environ-nementale.

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Pourquoi participer aux vic-toires de l’innovation ?

« C omme toute entreprise,nous nous devons d’in-

nover au risque de stagner, voirede régresser. Au-delà des enjeuxet projets internes (digitalisationdes process : offres produits, re-lations clients, gestion des con-trats…), il est également essen-tiel pour le groupe AG2R LaMondiale de s’inscrire dans lesdynamiques nationales et régio-nales qui valorisent et accompa-gnent les projets en matière d’in-novations technologiques, organisationnelles, environne-mentales et sociales…

C’est pourquoi nous avons te-nu à accompagner le GroupeProgrès dans cette initiative.

Notre participation aux Victoi-res de l’innovation visait princi-palement deux objectifs : favori-ser les initiatives, et ce quels quesoient les secteurs, afin de con-tribuer à créer des cercles ver-tueux au profit de tous, au plusprès des acteurs socio-économi-ques des territoires dont celui dela Métropole de Lyon ; se nour-rir d’innovations externes pournos propres activités. »

Vous avez choisi de remettre les victoires pour l’autonomie et le bien vieillir, pourquoi ?

« Par l’intermédiaire de son ac-tion sociétale, le groupe AG2RLa Mondiale accompagne denombreux porteurs de projetdans le but d’apporter des ré-ponses aux besoins actuels maisaussi d’anticiper le vieillisse-ment annoncé de la population.

Le rapport Libault, « Grandâge et autonomie », est en cesens très éclairant tant sur lesconstats que les défis à venir. En

2050, près de 5 millions de per-sonnes auront plus de 85 ans etle nombre de personnes dépen-dantes aura doublé.

Face à cette évolution de lasociété, nous nous devons à lafois de conforter les bonnes pra-tiques actuelles mais aussi d’entrouver de nouvelles en inno-

vant simultanément dans desapproches sociales technologi-ques, économiques ainsi qu’encombinant les thématiques telque l’habitat, la mobilité, la pré-vention santé, les nouvellestechnologies, les solidarités…

Dans ce contexte, la métropo-le lyonnaise ne manque pas

d’initiatives et de porteurs deprojet de qualité. Les victoiresde l’innovation permettent d’ap-porter un éclairage sur quel-ques-uns des projets phares. El-les doivent aussi contribuer àmettre ce sujet au centre despréoccupations de chacun dansla perspective d’une société dubien-vieillir. Celle-ci se doit d’être innovante car les répon-ses actuelles ne suffiront paspour relever les défis qui nousattendent dans un avenir pro-che. »

Pour conclure que souhaitez-vous aux Victoires de l’innova-tion ?

« Je souhaite longue vie à cebel évènement porté par leGroupe Progrès et la Métropolede Lyon. Les Victoires de l’inno-vation incarnent pleinement ladynamique de notre région afinde construire tous ensemble unesociété du bien vivre et du bienvieillir ».

Olivier Simonin, directeur régional AG2R La Mondiale. Photo Progrès/DR

AG2R LA MONDIALE Victoire de l’autonomie et du bien vieillir

« Favoriser les initiatives afin de créer des cercles vertueux »AG2R La Mondiale a remis la Victoire de l’autonomie et du bien vieillir. Olivier Simonin, directeur régio-nal Rhône-Auvergne, nous en dit plus.

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Pourquoi l’Ordre des Experts-Compta-bles Rhône-Alpes s’est-il engagé dans ces Victoires de l’innovation ?

« La vocation première des experts-comptables est d’accompagner les entre-preneurs, au quotidien et à toutes lesétapes de la vie de l’entreprise. Régulière-ment, nous sommes amenés à interveniret conseiller nos clients sur l’évolution deleur modèle économique lié à l’innova-tion. Nous sommes les premiers conseilsdes PME. Il est donc tout à fait naturelque nous soyons présents pour ces Victoi-res de l’Innovation. »

Pourquoi cela a-t-il du sens pour vous de remettre le trophée Coup de cœur du jury ?

« L’innovation est bien souvent assimi-lée au progrès scientifique et technologi-que, or elle concerne en réalité tous les savoir-faire, tous les produits et services,toutes les entreprises, quels que soientleur taille et leur secteur d’activité. L’ex-

pert-comptable accompagne de nom-breux chefs d’entreprise dans leur démar-ch e d ’ i n n o v a t i o n ( m e s u r e d e sinvestissements, recherche de finance-ment, statut de jeune entreprise innovan-te, crédit d’impôt recherche et innova-tion, outils de pilotage…). Remettre lecoup de cœur du jury, c’est saluer leschefs d’entreprise qui innovent pour pé-renniser et développer leur activité. »

Comment l’Ordre des Experts-Comp-tables Rhône-Alpes envisage-t-il d’in-nover dans l’année à venir ?

« Notre environnement technologiquese transforme, nos règles professionnel-les sont en constante mutation. L’avenirde notre profession se construira avec denouveaux outils et de nouvelles prati-ques. Nous allons notamment pouvoirfacturer des honoraires de succès dans certaines missions et réaliser des missionscomplètes d’externalisation administrati-ve et financière, avec notamment le man-dat implicite et le mandat de paiement etde recouvrement pour nos clients. Notreprofession va également déployer en 2020 sa plateforme de factures électroni-

ques qui sera proposée à nos clients.Avec l’arrivée de l’intelligence artificiel-

le, les métiers des experts-comptables etdes collaborateurs évoluent. Grâce à l’automatisation de certaines tâches, noscabinets pourront consacrer plus de temps aux missions à forte valeur ajoutée,

au bénéfice de nos clients : par exemple,le conseil et coaching stratégique, les con-seils en ressources humaines. Nous som-mes de moins en moins comptables, deplus en plus experts et conseils, avec com-me force, notre statut de professionnels réglementés ! »

Damien Dreux, président du Conseil régional de l’Ordre des experts-comptables Rhône-Alpes. Photo Progrès/Christophe POUGET

ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES RHÔNE-ALPES Coup de cœur du Jury

« Nous saluons les chefs d’entreprise qui innovent »Entretien avec Damien Dreux, président de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes.

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Quelles sont les motivations qui vous ont animé à partici-per aux Trophées de l’inno-vation ?

« L’ innovation est aucœur de l’ADN de

Onepoint. De notre organisa-tion, aux services que nousproposons à nos clients, l’in-novation est partout chezOnepoint. Notre signature –Beyond the obvious – résumed’ailleurs très bien cette raisond’être : de la stratégie à la miseen œuvre technologique, nousnous attachons toujours à pen-ser au-delà des évidences,pour créer de nouvelles façonsde travailler, de nouveaux mo-dèles économiques et de nou-

veaux lieux. Enfin, notre posi-tionnement est résolumenttourné vers l’innovation puis-qu’il répond aux grandes évo-lutions de notre monde : data& intelligence artificielle, desi-gn, plateformisation et super-collectifs. Il est donc naturelpour Onepoint d’être partenai-re de cet événement pharedans la région. »

Lors de l’événement, Onepoint a tenu une confé-rence ainsi qu’un atelier. Quelles thématiques y avez-vous abordées ?

« La thématique de la santépublique est un des enjeux so-ciétaux de demain. Nos savoir-faire concernant les hôpitaux,le parcours patient, les entre-prises pharmaceutiques, lesdispositifs médicaux et les ré-glementations associées no-tamment, nous permettentd’aborder ces différents thè-mes via une approche heuristi-

que et disruptive à forte valeurajoutée pour nos clients. Aus-si, sur ce point, nous avonsanimé un atelier qui permettraaux différents participantsd’être acteur de notre démar-che disruptive pour imaginerla santé publique de demain.Nous avons abordé également

l’intelligence artificielle, dontl’émergence appelle une nou-velle alliance entre l’homme etla machine, et la transitionécologique. Enfin, nous avonsprésenté notre démarche vi-sant à promouvoir l’égalité etla pluralité au sein de l’entre-prise en rendant l’expression

de chacun visible dans une dé-marche de co-construction. »

Quelles sont les grandes actualités que va connaître Onepoint prochainement ?

« L’année 2019 a été particu-lièrement riche, avec notam-ment la finalisation de notreimplantation à Lyon. One-point va poursuivre son déve-loppement avec l’objectif dumilliard d’euros de chiffre d’af-faires dans les 4 ans. Pour sou-tenir cette ambition, nous sou-haitons recruter plus de 200personnes – designers, stratè-ges, consultants, experts en IA,développeurs… – dans les3 ans à Lyon. Nous avons ungrand projet de campus deplus de 35 000 m² comprenantécole, logements, espaces deco-création et bureaux à Bor-deaux ; à Toulouse et Nanteségalement avec des bureaux etespaces d’ innovation de4 000 et 5 000 m². »

« Notre positionnement est résolument tourné vers l’innovation. » Photo Progrès/D. R.

ONEPOINT Conférence/atelier

« L’innovation est au cœur de l’ADN de Onepoint »Entretien avec David Tignat, partenaire Lyon de One-point, société spécialisée dans la transformation digi-tale, qui a tenu notamment un atelier et une conférence lors de l’événement.

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