Je regarde les plantes sauvages autrement - Nos … plantes... · Avant de partir à la découverte...

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FICHE PRATIQUE : JE REFLECHIS A MES PRATIQUES Je regarde les plantes sauvages autrement Lorsque l’on se promène sur les sentiers, on ne fait pas forcément attention à toutes les herbes qui sont présentes autours de nous. La plupart des plantes peuvent nous être utile … d’ailleurs nos légumes cultivés proviennent directement de plantes sauvages qui ont été sélectionnées et reproduites afin de créer des variétés différentes de plantes légumières par exemple. Il en va de même pour les plantes fruitières, nectarifères ou les plantes à fleur d’ornement. Avant de partir à la découverte des sentiers à la recherche de plantes sauvages comestibles ou médicinales, il faut avoir quelques règles en tête : - Ne récoltez que ce qui est parfaitement identifié - Récolter les plantes dans des lieux non pollués - Agir avec respect et sentiment de gratitude, ne récolter que ce qui sera consommé - Veillez à ne pas dévaster l’espèce, laissée à la plante la possibilité de se reproduire. Ne prélever que quelques feuilles, ou les couper au collet au-dessus de la racine - Attention à ne pas prélever de plantes dans les milieux naturels protégés où la cueillette est interdite. - Choisir les jeunes feuilles, qui sont plus tendres et de saveur moins prononcée - Utiliser des sacs en papier ou mieux des paniers en osier pour mettre vos récoltes (pas de sacs en plastique dans lesquels la fermentation est rapide) - Nettoyer toutes vos récoltes sur place au fur et à mesure. Cela permet d’éviter que la terre, les débris ou les parties abîmées ne se mêlent aux parties saines. Ainsi, ceux-ci retourneront à la terre directement, et vous n’aurez plus qu’à laver vos récoltes en rentrant de promenade - Mettre un peu de vinaigre dans la dernière eau de rinçage des plantes Comment reconnaître les plantes ? Pour nombre d’entre nous, le premier et parfois le seul outil de « connaissance » est une photo, un dessin, un texte. Mais cette connaissance est limitée. Elle ne peut remplacer l’expérience de voir, toucher, sentir, goûter, celle de la rencontre vivante, qui inclut également l’espace dans lequel vit la plante, son terrain d’élection, son exposition, son compagnonnage avec les autres végétaux, son rythme biologique, et même sa relation avec les insectes, ce petit monde tellement sous-estimé. Cette connaissance implique une fréquentation tout au long de l’année, car la forme de la plante varie au cours des saisons. Cette observation se fera même sur deux ans dans le cas des plantes bisannuelles. Il faudra donc distinguer, observer, comparer, détailler les formes, les couleurs de chaque partie de la plante. De toucher la texture, le doux, le granuleux, le velu, le charnu. De sentir les parfums, suave, fétide, iodé, camphré … ces derniers nous révèlent souvent intuitivement certaines vertus ou au contraire une toxicité potentielle. Il s’agira de prêter l’oreille au bruissement des feuilles, certaines crépitent en les froissant, comme celles de la pariétaire et de la prêle, révélant leur proximité chimique avec le minéral. Il s’agira enfin, lorsque nous sommes certains de l’identification de la plante, de découvrir sa saveur : douce, piquante, amère, salée ou astringente au premier abord, la saveur s’accompagne ensuite des parfums caché de la plante, qui évoquent la complexité des molécules qui la composent. C’est un aspect subtil dont il est difficile de parler avec précision, et qui est souvent subjectif. FICHE N°10

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Je regarde les plantes sauvages autrement

Lorsque l’on se promène sur les sentiers, on ne fait pas forcément attention à

toutes les herbes qui sont présentes autours de nous. La plupart des plantes

peuvent nous être utile … d’ailleurs nos légumes cultivés proviennent directement

de plantes sauvages qui ont été sélectionnées et reproduites afin de créer des

variétés différentes de plantes légumières par exemple. Il en va de même pour les

plantes fruitières, nectarifères ou les plantes à fleur d’ornement.

Avant de partir à la découverte des sentiers à la recherche de plantes sauvages

comestibles ou médicinales, il faut avoir quelques règles en tête :

- Ne récoltez que ce qui est parfaitement identifié

- Récolter les plantes dans des lieux non pollués

- Agir avec respect et sentiment de gratitude, ne récolter que ce qui sera consommé

- Veillez à ne pas dévaster l’espèce, laissée à la plante la possibilité de se reproduire. Ne prélever que

quelques feuilles, ou les couper au collet au-dessus de la racine

- Attention à ne pas prélever de plantes dans les milieux naturels protégés où la cueillette est interdite.

- Choisir les jeunes feuilles, qui sont plus tendres et de saveur moins prononcée

- Utiliser des sacs en papier ou mieux des paniers en osier pour mettre vos récoltes (pas de sacs en

plastique dans lesquels la fermentation est rapide)

- Nettoyer toutes vos récoltes sur place au fur et à mesure. Cela permet d’éviter que la terre, les débris ou

les parties abîmées ne se mêlent aux parties saines. Ainsi, ceux-ci retourneront à la terre directement, et

vous n’aurez plus qu’à laver vos récoltes en rentrant de promenade

- Mettre un peu de vinaigre dans la dernière eau de rinçage des plantes

Comment reconnaître les plantes ?

Pour nombre d’entre nous, le premier et parfois le seul outil de

« connaissance » est une photo, un dessin, un texte. Mais cette connaissance

est limitée. Elle ne peut remplacer l’expérience de voir, toucher, sentir, goûter,

celle de la rencontre vivante, qui inclut également l’espace dans lequel vit la

plante, son terrain d’élection, son exposition, son compagnonnage avec les

autres végétaux, son rythme biologique, et même sa relation avec les insectes,

ce petit monde tellement sous-estimé. Cette connaissance implique une fréquentation tout au long de l’année,

car la forme de la plante varie au cours des saisons. Cette observation se fera même sur deux ans dans le cas des

plantes bisannuelles.

Il faudra donc distinguer, observer, comparer, détailler les formes, les couleurs de

chaque partie de la plante. De toucher la texture, le doux, le

granuleux, le velu, le charnu. De sentir les parfums, suave,

fétide, iodé, camphré … ces derniers nous révèlent souvent

intuitivement certaines vertus ou au contraire une toxicité

potentielle. Il s’agira de prêter l’oreille au bruissement des

feuilles, certaines crépitent en les froissant, comme celles de la

pariétaire et de la prêle, révélant leur proximité chimique avec le minéral.

Il s’agira enfin, lorsque nous sommes certains de l’identification de la plante, de découvrir sa saveur : douce,

piquante, amère, salée ou astringente au premier abord, la saveur s’accompagne ensuite des parfums caché de

la plante, qui évoquent la complexité des molécules qui la composent. C’est un aspect subtil dont il est difficile

de parler avec précision, et qui est souvent subjectif.

FICHE N°10

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Annuelles ? Bisannuelles ? Vivaces ?

Les annuelles Les plantes annuelles meurent à la fin de la saison et disparaissent complètement à l'exception des graines.

Celles-ci germeront, le plus souvent, à la saison suivante ou bien, si les conditions seront peu favorables,

resteront en dormance jusqu'à ce que les conditions redeviennent propices à la croissance de la plante.

Les bisannuelles Les plantes bisannuelles sont des plantes chez lesquelles la floraison intervient à la fin de la deuxième année. La

première année est consacrée au développement végétatif de la plante et au stockage de réserves. Grâce à ces

réserves, la plante va fleurir et produire des graines, à la suite de quoi, elle meure.

Les vivaces Les plantes vivaces ou pérennes sont des plantes chez lesquelles la durée de vie est de plusieurs années, chez

lesquelles la floraison et la production de graines n'entraînent pas nécessairement la mort de la plante, chez

lesquelles, le plus souvent, on pourra observer plusieurs cycles de végétation complets. La reproduction des

plantes vivaces à partir de graines n'est pas nécessairement la plus recherchée. La reproduction végétative

(division de la motte, propagules, viviparité, stolons, boutures, marcottes, etc.) est très fréquente et largement

utilisée par les jardiniers et les agriculteurs pour la multiplication de ces plantes.

Les plantes comestibles Les saveurs et les vertus thérapeutiques

Le mot savoureux signifie « dont la saveur réjouit ». Dans le langage courant, le mot « saveurs » inclut

également le parfum, l’arôme.

En fait, il existe six saveurs : sucré, salé, acide, amer, astringent, piquant, expérimentées uniquement par le sens

du goût.

La plupart des plantes sauvages ont une saveur prononcée. Ces plantes poussent sans binage ni arrosage et ne

sont pas le résultat des améliorations scientifiques qui par hybridations successives modifient leur taille et leur

saveur. C’est pourquoi la plupart d’entre elles s’utilisent an accompagnement voire même en condiment, en

tant qu’épice ou en tant qu’aromates.

Epices, aromates et « petites herbes » de tout temps ont eu pour rôle de donner de la saveur à la nourriture, et

d’aider à la digestion.

Carminatives : elles préviennent les flatulences et aident à l’assimilation des protéines animales.

Antispasmodiques : elles luttent contre les spasmes de l’estomac et de l’intestin.

Apéritives : elles stimulent l’appétit.

Cholagogues : elles stimulent les fonctions hépatiques

Chaque climat produit les saveurs qui permettent de vivre en harmonie avec celui-ci, et constituent une

protection contre ses rigueurs. Les habitants des pays chauds consomment naturellement des « épices de feu »,

pour lutter contre le feu extérieur de leur latitude. Le piment rafraîchit le corps en faisant transpirer. Le

consommer pendant l’hiver dans les pays nordiques est une aberration diététique. C’est pourquoi il est

préférable de consommer les plantes qui poussent dans notre environnement, car leur saveur répond au mieux

à nos besoins physiologiques.

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� La saveur douce est la plus nutritive : céréales, fruits, racines, et de

nombreux légumes …

� La saveur acide est apéritive : agrumes, yaourts, tomates, vinaigre, oxalis …

� La saveur salée est légèrement laxative : sel, certaines plantes halophiles

(salicorne, bette maritime)

� La saveur piquante stimule la digestion et est antiseptique : poivre,

sarriette, roquette, moutarde …

� La saveur amère a une action anti-inflammatoire, désintoxiquante :

chicorée, chardon-marie, armoise …

� La saveur astringente resserre les tissus, elle est cicatrisante, tonique :

ronce, plantain, bistorte …

Quelques plantes comestibles

L’Ail des ours L’Ail des ours est une plante vivace à bulbe oblong peu charnu

entouré de tuniques transparentes blanches, poussant en colonies

dans les sous bois de hêtres, à la fraîcheur, répandue dans les

Alpas. Les feuilles au nombre de deux ont un pétiole long, elles

sont lancéolées, ovales et larges. A la sortie de l’hiver, les ours se

régalent de cette plante, dépurative idéale après un long

hivernage.

Elle est légèrement piquante avec une odeur d’ail.

Les feuilles se récoltent en avril/mai, avant la floraison (les fleurs

ne se consomment pas)

Attention : Ne pas confondre avec les feuilles de muguet et de colchique, toxiques. Il suffit de les froisser entre

les doigts pour constater qu’elles ne sentent pas l’ail.

La Cardamine des près La Cardamine des près est une jolie plante vivace de 20 à 30

cm qui parsème de rose les prairie du Jura au mois de mai.

Les feuilles possèdent 3 à 5 divisions pédonculées, dont la

terminale est beaucoup plus grande. Elles forment des

rosettes au début du printemps. Au mois de mai les tiges

portent un petit bouquet terminal de fleurs roses, veinées de

pourpre, les feuilles sont filiformes le long de la tige.

Elle est piquante (un peu comme le cresson)

Les rosettes se récoltent au printemps, les fleurs en mai.

Les feuilles de la rosette mélangées à d’autres salades ont le goût du cresson. Les fleurs sont comestibles, très

tendres, piquantes également. Elles agrémentent ou décorent la mayonnaise, les charcuteries, les pommes de

terre ou les viandes froides.

Il est aussi possible de consommer de l’angélique (tiges confites), de l’arbousier (confiture avec les fruits), de la

carotte sauvage (soupe avec les feuilles et les racines ou beignets avec les fleurs), de la chicorée sauvage

(salade), de la ciboulette sauvage (condiment), des fraises des bois, le groseillier à maquereau, de l’origan, de

l’ortie, de la pimprenelle, du pissenlit, …

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Les plantes médicinales

L’usage des plantes médicinales est une tradition qui a plus de 5000 ans

d’expérience, transmise oralement et par écrit au cours des siècles.

Comparativement, notre médecine médicamenteuse chimique n’a qu’un faible recul

vis-à-vis de ses effets secondaires à long terme, sur plusieurs générations. Cette

connaissance des plantes, empirique, affinée par l’expérimentation, constamment

perfectionnée au cours des âges, est l’héritage de nos ancêtres, l’un des patrimoines

de l’humanité. Charlemagne, au VIIIe siècle, demanda que soient cultivées dans

chaque monastère quatre-vingt des plantes médicinales les plus employées.

Les plantes médicinales sont à l’origine de nombreuses thérapeutiques.

L’herboristerie traditionnelle utilise différentes parties des plantes en infusion,

décoction, vin de plante, liqueur, sirop … La phytothérapie moderne utilise des

procédés contemporains d’extraction et de concentration des propriétés des plantes. De très nombreuses

plantes dites « héroïque », puissantes mais dangereuse (autrefois utilisées par la phytothérapie traditionnelle,

faute de mieux) sont devenues les remèdes principaux de l’homéopathie. Le médecin allemand Hahnemann,

précurseur de l’homéopathie, a constaté par expérience que tout substance active capable de provoquer un

ensemble de symptômes chez l’homme sain, est capable de guérir les symptômes semblables chez un malade, à

condition d’utiliser des doses infinitésimales et dynamisées.

L’aromathérapie utilise les puissants principes des huiles essentielles et devient de nos jours une branche très

importante de la lutte contre les maladies infectieuses.

La gemmothérapie utilise les bourgeons des plantes.

Attention toutefois à l’auto-médication.

L’automédication préventive, ponctuelle, des plantes médicinales ne présente pas de danger ou de risque dans

la mesure où l’utilisateur emploie des plantes parfaitement identifiées, non toxiques.

Actuellement, près de 80% de l’humanité utilisent les plantes comme unique remède. Nous savons encore peu

de choses des méthodes et des plantes utilisées par les « tradi-praticiens » du monde entier, eux qui depuis

toujours soignent leurs compatriotes avec beaucoup d’efficacité et souvent gratuitement. Plus de 250 000

espèces ont été à ce jour répertoriées. Seules 1% d’entre elles ont été étudiées scientifiquement. Cependant

notre planète est en danger au niveau écologique, humain, spirituel. Nous assistons actuellement à la

disparition progressive d’un tiers de notre flore, réserve de médicaments potentiels. L’achat intempestif des

huiles essentielles, sans utilité absolue, contribue à dévaster certaines espèces.

En France l’herboristerie traditionnelle utilisait autrefois environs 200 plantes médicinales poussant de façon

spontanée dans nos campagnes. Ces plantes sauvages sont toujours à notre portée. Leur emploi constitue une

médecine préventive douce. Utiliser les plantes qui poussent sous notre latitude est mieux adapté à nos

physiologies.

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Quelques plantes médicinales

� L’achillée millefeuille, en usage interne : améliore la digestion, dissipe les nausées,

combat les flatulences et les fermentations, cicatrise les petits saignements interne. Et

en usage externe : traitement des plaies car l’Achillée est astringente, anti-

inflammatoire, antiseptique, hémostatique, cicatrisante.

� L’Aubépine épineuse, en usage interne : c’est une des meilleures plantes contre

l’hypertension et l’artériosclérose. En usage externe, la décoction de baie s’utilise

en lotion tonifiante pour la peau, contre la couperose, l’acné.

� Le Bleuet, en usage interne : les fleurs de bleuet sont

diurétiques, indiqués en infusion contre les rhumatismes, les œdèmes des jambes,

la rétention d’eau, … En usage externe, les fleurs ont des propriétés antiseptiques,

anti-inflammatoires, astringente, …

� Le Lotier corniculé, en usage interne : l’infusion des fleurs est antispasmodique,

calmante, sédative. Elle est indiquée occasionnellement, à dose modérée, contre les

palpitations, l’insomnie, l’anxiété, l’irritabilité, l’excitation nerveuse, les états dépressifs

légers.

� La Reine des près, en usage interne : la reine des près contient

des principes salicylés qui explique ses remarquables propriétés anti-inflammatoires,

analgésiques, sudorifiques, fébrifuges. C’est la plante idéale pour l’hiver contre la

grippe, les refroidissements, les états infectieux, les rhumatismes. En usage externe,

son infusion concentrée est cicatrisante, anti-inflammatoire, antalgique. Elle

s’emploie en compresse pour traiter les plaies, les escarres, les douleurs articulaires.

Attention toutefois aux plantes toxiques

Il est nécessaire d’être bien sûr de sa reconnaissance des plantes en cas de cueillette. Rien ne vaut d’aller pour

les premières fois auprès d’une association ou d’une personne compétente qui vous donnera les bons conseils

pour ne pas cueillir des plantes toxiques.

� Au moindre doute, appeler immédiatement un médecin, le centre antipoison de la région ou

composer le 15, service des urgences médicales. En cas de gravité, conduire rapidement la personne

aux urgences.

� Faire cracher les petits enfants et leur rincer la bouche. Ne faire vomir que si l’ingestion est tout à

fait récente (moins de 1à minutes).

� Calmer et rassurer la personne, demeurée auprès d’elle en attendant les secours. Lui demander la

description de la plante et la quantité qu’elle a ingérée afin de les communiquer au centre

antipoison.

� Ne pas donner de boisson gazeuse, de lait, ou d’huile de ricin.

� Donner du charbon végétal, excellent absorbant.

� En cas de contact avec des plantes caustiques, rincer la peau sous l’eau courante pendant 15

minutes.