ITnation #36 - Novembre 2011

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LUXEMBOURG OCTOBRE 2011 / 36 5 453003 085607 EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50 LE GUIDE SPÉCIAL PSF DE SUPPORT ACTUAL IT HotCity Mobile BPM ACTUAL IT FTTH Un challenge à l'échelle nationale IT EVENTS Telindus Trend Day reçoit Peter Hinssen PAGE 30 PAGE 38 40 & 52 La nouvelle course aux talents !

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ITnation n°35 - Novembre 2011 // Dossier spécial carrière - La course aux Talents.

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LE GUIDE SPÉCIAL PSf DE SUPPortACTUAL IT

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FTTHUn challenge à l'échelle nationale

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Telindus Trend Dayreçoit Peter Hinssen

PAGe 30 PAGe 38 40 & 52

La nouvelle course aux talents !

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29, rue Notre-DameL-2240 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

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Eric BuschDirecteur de la [email protected]

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Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Remerciements Grand théâtre de la Ville de Luxembourg www.theatres.lu Hôtel le Place d'Armeswww.musee-hist.lu centre National Sportif & culturel d'coquewww.coque.lu

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Ces colosses aux pieds d’argile

Moins de 24 heures. c’est le temps qui a été nécessaire pour remettre en question de fond en comble un modèle que l’on croyait solidement bien ancré à Luxembourg. Après les rumeurs puis confirmations partielles par le Ministre Frieden sur le devenir de la bIL, après un week-end cha-huté boulevard Pachéco, l’etat belge nationalise le gros du morceau de la SA Dexia : la banque belge. rapidement, le modèle DtS semble menacé. Même si on sait bien que l’on ne détricote pas en deux semaines ce qu’on a mis des années à monter, le devenir de DtS s’assombrit d’un coup. on connaissait les reproches formulés par le client rbc-Dexia IS qui pesaient sur la filiale info de bourmicht, mais de là à ce que les belges coupent les ponts de façon si cinglante, cela a été une surprise. Aujourd’hui, il semble qu’un accord de mission exclusive serait sur la table de la banque belge pour la continuité des opérations It au sein de DtS.

Le comble de l’histoire a été la mainmise éclaire sur a bIL par le fonds souverain du Qatar. L’emirat a jeté son dévolu sur la banque et déboursé à peine un milliard de ses pétro-euros pour la bIL. Paf, d’un simple claquement de doigt ! Évidemment la logique n’a pas tardé à se dévoiler, la KbL, à la peine depuis plus de deux ans dans sa réorganisation, tombe dans l’escarcelle qatarie pour un autre milliard-argent de poche. Aujourd’hui, il est certain, même si personne ne se prononce officiellement, que la bIL et la KbL vont créer un nouvel ensemble, leader sur la place en matière de banque privée. ce seul modèle peut être considéré comme le sauveur de DtS.

Quoi qu’il advienne, il est désormais certain que les modèles (business, It, organisationnels,…) d’aujourd’hui peuvent être balayés d’un simple revers de main par une menace d’une agence de notation, par une incapacité politique européenne de sortie d’une crise de foi, par un management aux abois… Nous sommes entrés dans l’aire ou l’histoire ne compte plus par rapport à l’instantanéité. L’hiver va être très chaud…

Raphaël Henry

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octobre 2011 / 36

IT nation jobs18 - PwC Luxembourg - le développement des

compétences dans un environnement international

19 - CTG - best Workplace 2011 pour les talents21 - EASI - bâtit pour 2013 avec ses

collaborateurs22 - Speed IT - recruteurs et candidats au

tramsschapp24 - Trasys - devient PSF, et bien plus encore

Actual IT29 - Dexia - DtS à l’aube d’un monde nouveau30 - HotCity - remodélisée va vous changer la Ville33 - SAP Tour - Un SUG vitaminé pour la

communauté SAP34 - Netcore - SAP, le choix payant36 - Micropole - découvre son oasis

luxembourgeoise38 - P&T - tisse de fibres le nouvel espoir du pays40 - Telindus - aide les entreprises à entrer dans la

sphère du «social digital»42 - Ernst & Young - Global Information Security

Survey, 14th edition44 - Knewledge - invité chez Google Mountain View46 - CRP - la réussite des projets passe par la

formation

IT Events50 - EMC Luxembourg - l’intelligence de

l’information aura aussi son Momentum à Luxembourg

52 - Telindus Trend Day - la nouvelle normalité It54 - HP - Amazing Summer et nuit étoilée pour le

cloud

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DossierITnation Jobs

Carrières IT

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La course aux talents est lancée !Recruteurs et directeurs de SSII sont à nouveau face au challenge de la pénurie de talents à Luxembourg. Cette incapacité pour l’industrie à se doter de toutes les compétences utiles à l’innovation et la croissance peut-elle pénaliser un secteur autant prometteur ? Constat…Les sociétés de services et recruteurs, rassemblés à l’occasion de la Soirée de recrutement d’ITnation au Tramsschapp du Limperstberg sont-ils en danger ? La crise de 2008 qui avait fauché de plein fouet les nouveaux espoirs de croissance pour l’industrie technologique vient à peine de se détendre que le marché de la mobilité des travailleurs et du recrutement est déjà sous pression. Avec l’incertitude globale du monde d’aujourd’hui, comment les SSII et les bureaux de placement peuvent-ils faire face à la fois aux besoins immédiats et convenir avec les impératifs de demain ?

octobre 2011 7

cArrIèreS It ITnATIon JoBS

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Pascal Denis Executive Partner at Accenture and Financial Services Consultant

«Le marché du travail est certainement tendu cette année, dans le contexte d’une reprise économique ressentie sur le premier semes-tre 2011, retracent Frédéric Du Jardin, Hr Manager et Yves de beauregard, ceo de Sogeti belux. Le secteur de l’informatique n’échappe pas à la règle et il est certain que les sociétés fournissent des efforts consé-quents pour attirer des talents.»

THE TaLENT WaR WITH a Y

«La Guerre des talents a effectivement bien lieu, dans le sens où il devient plus difficile

pour les recruteurs de trouver des «têtes» bien faites qui peuvent s’adapter à des chan-gements constants dans les processus et les outils de travail, ainsi qu’aux demandes des clients», n’hésite pas à signaler Serge bertoldo, Partner consulting It Practice Lea-der de Pwc Luxembourg.» «effectivement, nous pouvons parler de guerre des talents, même si la sémantique du mot guerre est un peu forte, modère rénald Wauthier Mana-ging Director ctG Luxembourg PSF & ctG It Solutions. certains profils comme les experts J2ee, dot.Net ou business Analyst se font rares.»

«clairement la guerre est relancée, affirme Pierre Dumont, Managing Director belgium & Luxemburg de Dimension Data. Mais celle-ci a de nouveaux acteurs, la Génération Y. en effet, les entreprises doivent recruter des éléments expérimentés pour assurer leur croissance mais aussi elles doivent prépa-rer leur futur ! chez Dimension Data, nous avons en place depuis 5 ans un «young talent program» qui consiste à permettre aux jeunes diplômés de s’initier à nos différents métiers, tant technique que commercial et de poursuivre leur formation dans les domai-nes de leur choix. Pour la formation, au-delà

" Quand il s'agit de recruter des candidats It, la ‘guerre des talents’ n’est jamais terminée"

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des cours «classiques», nous disposons de notre université en ligne qui couvre tant les compétences techniques que organisation-nelles que de gestion. Pour enrichir notre offre nous avons investi dans l’université en ligne de Harvard qui est accessible à tous nos employés !»

en ce qui concerne les plus «senior», nous avons un message fort articulé autour de notre «employee Value Proposition»

«Pour nous, cabinet de recrutement, il y a actuellement beaucoup de demandes de profils très spécifiques qui nécessitent des recherches très poussées, admet Mark Simp-son, Partner de Lancelot Network. D’ailleurs, cela fait longtemps que les entreprises nous contactent uniquement pour ce type de recherche ; pour leurs besoins récurrents, elles essaient de faire un maximum de recrutements utilisant leurs propres moyens. c’est souvent la rapidité de la réponse qui permet à une entreprise d’emporter le meilleur candidat.»

RévéLER LES TaLENTS

«Je pense que cette guerre des talents n’a jamais cessé, revient Sébastien Genesca, Managing Director de Logica Luxembourg. La gestion des ‘Key-people’ ou ‘talents’ a toujours été essentielle dans notre industrie. L’important pour nous n’est pas forcément d’attirer des talents mais plutôt de révéler les talents qui «sommeillent» en interne, et de les fidéliser. Les matrices d’évaluation ont évolué ces dernières années et elle facilitent un peu plus la révélation de ces talents.»

Pour cela Logica utilise une évaluation du savoir-être en plus de celle du savoir-faire, et un classement matriciel des personnes pour une transparence accrue. «cette ‘guerre’ n’a jamais cessé, confirme aussi François Gourdon Managing Director LoGoS It Services.

Le marché luxembourgeois reste toujours très spécifique pour le monde It, même si les priorités ont changé pour les SSII. Jusqu’à mi-2010, l’essentiel de du travail s‘orientait vers le besoin client et la recher-che de nouveaux projets. Maintenant, client

et Fournisseur se doivent de collaborer afin d’attirer ensemble les meilleurs profils.

Le marché reste globalement intimiste, il faut donc faire preuve de créativité et d’écoute pour séduire ces talents tant convoités. La concurrence était déjà rude pour capter l’attention des seniors It développeurs, archi-tectes et chefs de projets ; aujourd’hui elle l’est tout autant pour les juniors voire même les stagiaires.»

«Actuellement, la guerre des talents n’est pas relancée de par le flou économique qui s’impose depuis 2008», note de son côté dit Jean-François Denis, Directeur de Kitry.

«La guerre des talents est plus que jamais notre quotidien, constate Laurent Delime, Senior Hr officer de easi. J’ai la chance d’exercer sur deux régions (belgique et Luxembourg), dans les deux cas, nous éprouvons des difficultés à recruter. Le marché Luxembourgeois est

" La politique rH est également l’un de nos points forts"

Rénald Wauthier Managing Director CTG Luxembourg PSF & CTG IT Solutions

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" révéler les talents qui «sommeillent» en interne"

d’autant plus compliqué que les acteurs se connaissent. Les profils les plus en vue sont donc largement convoités.»

«Le recrutement ne relance pas la Guerre des talents mais bien la Guerre des opportuni-tés, rétorque Louis Maerten, Senior recruiter de trasys belux. La rentrée académique annonce clairement une recrudescence des opportunités, ce qui inverse la tendance et annonce un marché à nouveau mené par le candidat et non plus par les recruteurs ou les employeurs. chaque candidat pouvant se targuer d’une expérience spécifique se verra offrir le choix entre de multiples opportunités, rendant le recrutement toujours plus difficile pour les employeurs.»

NE paS RENDRE LES aRMES

«Quand il s’agit de recruter des candidats It, la ‘guerre des talents’ n’est jamais terminée, même durant les moments difficiles, précisent Marijke Van Dyck, Sourcing Lead beLux et Pascal Denis, Senior executive beLux d’Ac-centure. Pour attirer et recruter des talents It, les entreprises doivent comprendre les comportements de ces nouveaux talents et la manière de les atteindre d’une façon créative et optimale. Le marché est très tendu et cela ne va pas changer du jour au lendemain.»

«Parmi les freins principaux au recrutement de ces ‘talents’, l’aspect géographique rentre en ligne de compte, estime Serge bertoldo de Pwc. Il est donc nécessaire d’aller au-delà de la zone frontalière pour trouver de nou-veaux collaborateurs, en particulier dans les profils plus techniques.» trop souvent, «nos recruteurs voient les mêmes candidats en entretien, regrette rénald Wauthier de ctG. Il est dès lors indispensable de se différencier par rapport aux autres sociétés.»

Sébastien Genesca, Managing Director de Logica Luxembourg

ITnATIon JoBS

10 octobre 2011

cArrIèreS It

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«concrètement, nous sommes actuellement à la recherche de jeunes diplômés d’ecoles de commerce, d’informatique, d’ingénieur, illustre Serge bertoldo. Nous recherchons également des consultants avec une pre-mière expérience professionnelle dans les domaines suivants : l’erP, l’It security, la ban-que ou encore la business Intelligence. chez Lancelot, les profils de développeurs Java et dot.Net, d’experts Sharepoint ou Linux ont la quote. «Nous n’hésitons pas non plus à engager des personnes ayant peu d’expé-rience et de les former de manière adéquate sur l’une de nos expertises clés (par exemple la «Windows 7 Academy») pour les enga-ger ensuite sur des projets ambitieux sous la supervision d’expert, revient Frédéric Du Jardin de Sogeti.»

L’appaRTENaNCE EST UN aTOUT-CLé.

chaque recruteur ou entreprise de services It cherche dès lors plus à se démarquer que

de voguer seulement sur la vague porteuse du moment. «Parmi les atouts que la firme peut mettre en avant pour attirer de nouvel-les recrues, Pwc Luxembourg peut faire état de son appartenance au réseau international de Pwc, revendique Serge bertoldo. ce qui offre la possibilité de participer à des projets aux côtés de spécialistes de différents pays et donc de côtoyer des cultures de travail variées. La multitude des métiers de la firme et des secteurs d’activités couverts est éga-lement synonyme de diversité dans le travail et donc de source de motivation pour ses futurs collaborateurs.»

«Notre différenciateur réside dans les valeurs que nous véhiculons, dit Pierre Dumont. ces valeurs, portées par chaque employé de Dimension Data, se retrouvent dans nos services, qui ont pour objectif la satis-faction de nos clients. chaque employé de Dimension Data a l’opportunité de vivre une expérience unique, tant au plan technique que humain.»

GaGNaNT-GaGNaNT

«Nous nous différentions par notre culture d’entreprise, voit rénald Wauthier. Nous fai-sons notre maximum pour que nos salariés aient un fort sentiment d’appartenance à ctG Luxembourg PSF. La communication est donc primordiale en interne et nous uti-lisons de nombreux outils pour faciliter nos échanges (intranet, newsletter, workshop, staff meeting…). Notre politique rH est éga-lement l’un de nos points forts. tout est mis en œuvre pour que nos collaborateurs puis-sent s’épanouir (training, suivi de carrière, incentive, l’accompagnement personnalisé…) c’est grâce à notre culture et notre politique interne que nous avons été classés meilleur employeur 2011 du Grand-duché par l’insti-tut «Great Place to work». Nous ne perdons jamais de vue que le bien être de nos colla-borateurs contribue à notre réussite.» De son côté, Kitry revendique son «statut de Petit Sérieux et Fiable dans une structure humaine et gérée en bon père de famille».

«Notre différence ? elle résulte dans le fait qu’easi Luxembourg est une société dotée d’une mentalité ou l’esprit d’entreprendre et l’initiative d’une tPe rencontrent l’expérience et le dynamisme d’easi belgique et ses 110 collaborateurs, signale Laurent Delime. ce que nous mettons le plus en avant est notre projet d’entreprise ; la volonté de grandir

Yves de Beauregard, CEO de Sogeti Belux

" Le marché du travail est certainement tendu cette année"

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ensemble et permettre à chacun de déve-lopper ses compétences, de travailler sur de plus gros projets. Nous aimons également récompenser tous nos travailleurs de leurs efforts. Un modèle gagnant-gagnant dans le respect de chacun.»

vaLEURS GLOBaLES, ENCRaGE LOCaL

Un choix que Logica met en œuvre égale-ment : «un modèle rH qui repose à la fois sur une DrH garante de la politique globale, et sur un maillage local de Staff Managers qui ont pour mandat d’accompagner, de coacher et d’évaluer nos ingénieurs», est décisif pour Sébastien Genesca. L’entreprise veut partager cette démarche jusqu’au sein du bureau du client. «Notre capacité à nous engager vis-à-vis de nos clients (75% du cA réalisés en mode forfaitaire) et de nos employés (au travers de notre employee Value Proposition), est une valeur forte. ensemble nous affirmons notre capacité à mener à bien des projets hautement technologiques et aider les jeunes diplômés à mettre le pied à l’étrier.» «Il ya quatre raisons de choisir Accenture, résume Marijke Van

Dyck : le développement profond de la carrière personnelle ; l’engagement pour des clients de renom ; un large éventail de possibilités d’em-ploi et de mobilité ; et de la construction active au sein de la communauté.»

«chez trasys, nous privilégions la proximité, revient Louis Maerten. Nous insistons sur le caractère contemporain et en constante évolution de trasys mais aussi sur son passé historique de trasys. cela fait plus de 30 ans que notre société offre des services au marché belge et international, et ce par une société locale avec un pouvoir décisionnel local, ce qui selon moi est un facteur-clé.»

«Salaire et primes ne sont plus, depuis long-temps, un argument de poids auprès des ingénieurs It, confie François Gourdon. Nous sommes maintenant nombreux sur la place à afficher l’effet catalyseur de carrière que repré-sentent les SSII de taille humaine et ce grâce à la proximité et la réactivité du management. Notre différenciateur majeur est notre capacité à lever le clivage relationnel client / fournisseur et politique de prix pour amener le client à être la carte maîtresse de notre argumentation de

recruteur. Nos clients sont indirectement des partenaires à part entière dans la démarche de recrutement.»

«La politique de recrutement est ainsi deve-nue une des priorités chez Pwc, avoue Serge bertoldo. L’émergence de nouveaux secteurs d’activités au Luxembourg entraîne un besoin en ressources humaines pour lesquelles Pwc Luxembourg mène un pro-gramme sélectif de recrutement de profils très précis. Avec plus de 2100 collabora-teurs, Pwc Luxembourg enrichit chaque année son programme de formations inter-nes, couvrant tant les aspects techniques que les «soft skills». La firme applique éga-lement une politique de mixité et de diversité reconnue au Luxembourg. en termes de métiers également, Pwc mise sur la variété des profils : si la firme est connue comme l’un des big Four, elle réunit par ailleurs toute une panoplie de métiers en dehors de l’audit (conseil, It, Hr…).»

EXCELLER ET CONTINUER À EXCELLER

«Avec déjà plus de 480 employés, Sogeti est sans conteste le plus gros employeur luxembourgeois dans le domaine des ser-vices informatiques, chiffre Frédéric Du Jardin. Il s’agit donc là d’un réel différenti-ateur ; mais ce n’est pas le plus important.

" tant les aspects techniques que les «soft skills»

Serge Bertoldo, Partner Consulting IT Practice Leader de pwc Luxembourg

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Mark Simpson, Partner de Lancelot Network

" L'animation d'un réseau de candidats va être bénéfique sur la durée"

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Nous avons choisi de nous diriger vers une approche «multi-spécialiste» basée sur 7 domaines d’expertise. Dans chacun de ces domaines, nous sommes déjà - ou serons d’ici 2 ans - la meilleure société It du Luxem-bourg. cette approche a du sens pour nos clients, mais également pour nos consul-tants. Un élément confirmant le succès de cette approche est l’obtention du titre de Microsoft country Partner of the Year : une première pour le Luxembourg !»

«L’entreprise a une politique rH sans fron-tières : elle recrute en permanence, à tous niveaux et tous types de profils – principale-ment des étudiants possédant un master et maîtrisant au moins deux langues, mais égale-ment des stagiaires, des summer jobs ou des profils plus expérimentés, note Serge bertoldo. Pour aller à la rencontre des jeunes talents et futurs diplômés, de façon assez classique,

nous participons à des rencontres universitai-res, et mettons en place des partenariats avec les grandes écoles de la région.»

chez Accenture, «nous croyons que l’éta-blissement de relations de confiance et les conversations directes avec les candidats sont la clé pour attirer de la meilleure manière les top talents. c’est pourquoi nous utilisons une approche multi-canale pour atteindre nos publics cibles. Mais, notre canal numéro 1 reste toujours notre programme de réfé-rence par les employés ! Nous croyons que nos propres personnes sont nos meilleurs ambassadeurs.» «Nous attachons un soin particulier à mettre en avant nos capacités en termes d’innovation, d’évolution de car-rière, de formation, dit Sébastien Genesca. Notre attractivité passe aujourd’hui par une ambition clairement affichée de monter en valeur sur des offres métiers et technologi-

ques.» «Pas de marketing emploi chez Kitry, mais une véritable conviction d’aller plus loin lors de l’entretien avec le candidat…», clame Jean-François Denis.

La SaISON DE La CHaSSE

«Nous avons mis en place ces dernières années des campagnes de recrutement tournées vers l’international et les réseaux sociaux. Nous utilisons de nombreux canaux de recrutement sur la France, la belgique et l’Allemagne et nous participons à un maxi-mum d’events et de forums sur ces pays. Nous avons également lancé une campagne publicitaire, que ce soit sur des sites ciblés, la presse écrite ou la publication de vidéo. toutefois notre meilleur vecteur en terme de marketing reste nos collaborateurs. Ils sont les plus à même de diffuser une image positive de ctG», complète rénal Wauthier.

Pierre Dumont, Managing Director de Dimension Data Belgium & Luxemburg

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Notre méthode créative envers le marché ? c’est avant tout la diversification. Je n’étais pas très ouvert aux nouvelles méthodes de recrutement, admet Laurent Delime d’easi. Aujourd’hui, j’essaie de sortir des canaux clas-siques en participant aux initiatives comme la soirée recrutement du 4 octobre. L’occasion pour moi qui préfère le contact humain à la froideur d’un cV, de rencontrer des personnes que je n’aurais peut-être pas contactées et qui n’auraient peut-être pas pensé d’abord à easi pour prochain challenge !»

«Si pour nous, ‘talent’ rime aussi avec ‘com-portement’, nous avons ‘nos secrets de fabrication’, un peu dans l’esprit des relations entre entreprises et universités que l’on trouve aux etats-Unis. bien entendu, la cooptation reste un axe fort de notre recrutement car les talents attirent les talents.»

«Au-delà de la réputation de l’entreprise dans le marché, qui représente un facteur de suc-cès vital, nous exploitons au maximum les connections via les médias sociaux. Non seulement ces derniers nous donnent accès à de nombreux profils mais surtout la filiation garanti une rotation limitée. Afin de promou-voir ces référencements nous appliquons des systèmes de motivation pour nos employés.» Aussi un secret de fabrication made in Dimen-sion Data, selon Pierre Dumont.

JEUNES TaLENTS

«Notre stratégie de recrutement se démarque néanmoins des formules habituelles, grâce notre évènement propre baptisé «explore, enjoy, enroll» (eee), explique Serge bertoldo. Pendant deux jours, Pwc Luxembourg fait tomber les barrières entre le monde du tra-vail et celui de l’étudiant, en proposant à de

futurs jeunes diplômés une immersion com-plète. Depuis la création de l’initiative, plus de 200 étudiants ont pu rejoindre la firme luxem-bourgeoise dans les meilleures conditions. eee est aussi une véritable vitrine pour notre firme nous permettant de présenter en toute transparence ce que nous offrons en termes d’opportunités de carrière. celles-ci sont aussi sur le nouveau site de recrutement : careers.pwc.lu. ce site propose à la fois les offres d’emploi et de stage et des témoigna-ges d’employés de différents services de Pwc Luxembourg, pour offrir aux futurs col-laborateurs ou stagiaires une vision large des opportunités de carrière chez Pwc.»

ME, MYSELF aND I

«chez Sogeti, nous pouvons compter sur une équipe de «Hr business Partners» dont une des missions est de trouver les meilleurs talents ou les meilleurs potentiels qui seront alors formés en interne, note Frédéric Du Jardin. Une autre mission est de les sui-vre ensuite tout au long de leur carrière en étant même présent jusque chez nos clients. cette approche est très différente de la plu-part des autres sociétés faisant appel à des chasseurs de tête ou encore qui ont décidé d’outsourcer ou de délocaliser la gestion de leurs ressources humaines. Nous croyons que cette proximité et cette attention sont une de nos forces.»

Pour le cabinet de consulting et de sélection en profils It, Lancelot, «la rapidité de l’action est primordiale pour être en contact avec les bonnes personnes au bon moment et avant la concurrence. Malgré la multiplication des sociétés utilisant les facebook, twitter etc, j’ai l’impression qu’il s’agit plus de marketing et de ‘brand awareness’ qu’une réelle source de

candidatures, tempère Mark Simpson. L’ap-port d’un community Manager comme chez Lancelot nous permet d’avoir un contact moins virtuel avec les candidats et nous donne un certain avantage par rapport aux sociétés ‘impersonnelles’. L’animation d’un réseau de candidats nécessite du temps mais va être bénéfique sur la durée. À travers cette ‘community’, la possibilité de proposer aux candidats offre certains avantages, comme la participation à des événements de premier plan sur la scène luxembourgeoise, qui nous permet de maintenir le contact et établir des relations solides.»

«Il faut savoir faire la différence avec la concur-rence, au-delà du package, du contenu de la fonction se rend bien compte Louis Maerten de trasys. L’ambiance de travail, la flexibi-lité, l’intégration, les collègues ou un meilleur respect de la balance vie privée vie profes-sionnelle est ici essentiel. Il faut aussi avant tout savoir identifier les attentes des candi-dats et s’adapter à chacun.»

Tous les jobs IT ? http ://jobs.itnation.lu

"clairement la guerre est relancée"

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cArrIèreS It

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PwC Luxembourg : le développement des compétences dans un environnement international

UNE GESTION RESpONSaBLE ET DURaBLE DES COLLaBORaTEURS

La dimension de Pwc (plus de 2.100 employés) implique un investissement signi-ficatif dans des programmes de formation continue afin de permettre à chaque employé de développer de nouvelles compétences, qu’elles soient techniques ou comporte-mentales. en outre, la transmission du savoir (coaching, mentoring) est un aspect fonda-mental de la culture d’entreprise de Pwc.

LE DévELOppEMENT DES COMpéTENCES

La mobilité interne en tant que levier de la gestion de carrière permet de se confronter à de nouveaux challenges et d’acquérir d’autres savoir-faire. Pwc encourage et soutient ce type d’initiative afin de dynamiser les par-cours professionnels de ses collaborateurs. Pwc peut en outre profiter de la taille de son réseau. Aujourd’hui fort de 169.000 employés

de part le monde travaillant dans 158 pays, les opportunités d’accueillir des collaborateurs d’autres bureaux (57 nationalités différentes cohabitent au sein de Pwc Luxembourg) ou d’offrir des postes en mobilité internationale sont multiples.

La pROXIMITé avEC LES RéaLITéS SOCIéTaLES DE NOTRE MONDE

chez Pwc, l’entrée en scène il y a quelques années de la «Génération Y» a complètement «changé la donne» dans la manière d’abor-der ses candidats lors des recrutements ainsi que dans la gestion du capital humain. Aujourd’hui l’émergence de nouveaux outils de communication tel que Facebook, Linke-dIn ou encore twitter conduit la société à de nouvelles voies d’échanges et de partage, permettant ainsi d’être continuellement au plus près des réalités générationnelles.

Par Serge Bertoldo, Associé et IT Consulting Leader

et Alain Retourné, Directeur IT Consulting, PwC Luxembourg

Alain Retourné, Directeur IT Consulting, PwC Luxembourg

Dans un environnement en constante mutation, la recherche et la rétention de talents est une priorité pour un cabinet de services professionnels en audit, fiscalité et conseil aux entreprises comme le nôtre. L’actualisation des compétences des collaborateurs de PwC est au cœur des préoccupations de l'entreprise pour rester compétitive. C’est pourquoi la politique de gestion du capital humain est un facteur clé de succès.

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18 octobre 2011

ITnATIon JoBS cArrIèreS It

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Best Workplace 2011 pour les talentsAujourd’hui la guerre des talents est un fait avéré et il est encore plus vrai ici au Luxembourg.

Il devient primordial pour une société de se démarquer de ses concurrents pour mettre en avant son attractivité. La stratégie choisie par ctG Luxembourg PSF pour faire la dif-férence est d’offrir une culture d’entreprise forte et une politique rH innovante et sans comparaison au Grand-Duché.

chacun bénéficie chez ctG d’un suivi de carrière personnalisé via son «competence Developer». ce «coach rH» a en charge le suivi des consultants, dès l’intégration dans l’entreprise et tout au long de leur parcours.

Pour s’assurer de la pertinence de cette poli-tique, ctG tient compte bien entendu des indicateurs classiques tels que la rétention, l’absentéisme, le niveau des rémunérations… Mais afin d’aller encore plus loin, ctG a voulu

se confronter à l’évaluation de ses salariés via un 360° feedback.

La participation à l’enquête du Great Place to Work Institute, leader mondial reconnu de mesure du bien être au travail, semblait une évidence. Le résultat a dépassé toutes les espérances puisque ctG a terminé 1er au classement des «best Workplace 2011» au Luxembourg.

La tentation pourrait être grande de se satis-faire de ce résultat, mais fidèle à sa culture de «continous improvement», ctG partici-pera à nouveau à la prochaine enquête pour s’assurer du sentiment de bien être au travail des salariés.

Steewe Lefay

Steewe Lefay, Competence Developer de CTG

octobre 2011 19

ITnATIon JoBScArrIèreS It

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Laurent Delime, Senior HR Officer, Easi

EASI bâtit pour 2013 avec ses collaborateursDepuis sa création en 1999, EASI n’a cessé de se développer et d’offrir à ses collaborateurs de nouvelles opportunités d’évoluer.

Après une période de stabilisation de la croissance, EASI se lance aujourd’hui dans un projet d’entreprise ambitieux appelé «Plan 2013».

NOTRE vOLONTé ? GRaNDIR !

Parce qu’en grandissant eASI offre à ses collaborateurs des opportunités, qu’elles soient techniques, managériales ou fonc-tionnelles. Parce qu’en grandissant eASI soutient ses collaborateurs qui s’investis-sent chaque jour.

eASI compte passer de près de 100 collaborateurs fin 2010 à plus de 160 col-laborateurs fin 2013. Le «Plan 2013» est déjà en marche puisque aujourd’hui, eASI compte plus de 120 personnes ! eASI Luxembourg en est un objectif prioritaire : l'effectif doit être doublé.

Mais travailler chez EASI Luxembourg, qu’est ce que cela veut dire ?

· Faire partie d’un groupe dynamique et effi-cace avec un Management de proximité,

· recevoir des responsabilités et des oppor-tunités d’évoluer et de progresser,

· bénéficier de formations sur mesure, qu’el-les relèvent d’un besoin technique ou d’une volonté de progresser dans ses aptitudes professionnelles.

eASI cultive le sens de la méritocratie. eASI aime récompenser ses collaborateurs de leurs efforts. L’esprit d’initative et l’esprit d’entreprendre sont des caractéristiques des collaborateurs d'eASI. Dans le cadre

de cette volonté de croissance eASI est à la recherche de commerciaux pour la vente de nos solutions progicielles (eASI busi-nesss Solution) et la vente d’infrastructure, de consultants pour l’installation et la para-métrisation des solutions applicatives chez ses clients ou de System engineers pour l’installation et la paramétrisation de solu-tions d’infrastructure.

"ce que nous recherchons chez nos futurs collaborateurs, c’est l’’eASI Spirit’ : la motiva-tion, la passion , l’ambition, la communication, l’envie d’apprendre, l’attitude positive, le sens du client, la flexibilité et l’esprit d’équipe."

Laurent Delime

octobre 2011 21

ITnATIon JoBScArrIèreS It

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Speed It : recruteurs et candidats au tramsschappÀ l’occasion de la Soirée Recrutement organisée par ITnation et son portail emploi jobs.itnation.lu, recruteurs et candidats du secteur IT se sont rencontrés au format éclair d’un speed dating emploi, mais aussi dans le cadre convivial d’un networking event au Limpertsberg.

Plus de 150 candidats ont répondu présents et ont organisé leur participation active à la soirée recrutement en s’enregistrant sur la plateforme mise en place par ITnation pour l’événement : il s’agissait de la solution de Yappoint, la start-up luxembourgeoise de gestion de rendez-vous, qui permettait d’organiser les speed meetings entre candidats et recruteurs. En dix minutes, les candidats pouvaient brosser avec les recruteurs les points d’accroche entre les talents des premiers et les besoins des seconds.

Ainsi, de 17h30 jusqu’à 22h00, les partenaires de la soirée Logica, Accenture, ctG, Dimension Data, easi, iKe, Sogeti, trasys, Lancelot, Logos, It services, Pricewaterhousecoopers, ont été largement sollicités par plus de vingt, voir trente rendez-vous par société. Les stands des recru-teurs ont permis aussi une rencontre conviviale autour d’un échange informel et du traditionnel verre de l’amitié. Logica, Platinum sponsor de la soirée recrutement a aussi offert, par tirage au sort, un Parrot Air Drone… c’est Achraf Mouguerzi qui emporte l’engin télécommandé.

Achraf Mouguerzi, candidat chanceux, Rosalie Gravelle, HR Officer, et Guillaume Schott, Technical Manager de Logica Luxembourg

22 octobre 2011

ITnATIon JoBS cArrIèreS It

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Frédéric Lesaulnier, président du groupe Elite RH

Dominique Dervieux, Directrice Adjointe Recrutement de Logica France

LE RECRUTEMENT, UNE aFFaIRE DE BRaNDING !

Auparavant, les postulants et les recruteurs ont eu l’occasion de découvrir les tendances actuelles en matière de communication et de marketing de la démarche de candidature. Frédéric Lesaulnier, président du groupe elite rH et agitateur en ressources humaines, comme il se définit lui-même, a donné trucs et astuces, tendances et vérités aux candidats sur l’impact de leur marque personnelle sur le processus de candidature et de rencontre sur le marché de l’emploi. «regardez, dit-il en pointant la page web ouverte sur le moteur de recherche. Google me connaît. et Google vous connaît aussi.» Il invite donc les candidats à se préparer, IrL (In real Life) et dans l’espace digital à se présenter comme étant différent des autres.

«Aujourd’hui, construire son identité numérique est clé pour le can-didat en recherche d’emploi ou en repositionnement de carrière, dit Frédéric Lesaulnier. ceci passe principalement par les réseaux sociaux ; le profil des personnes étant le futur du cV pour nombre d’entre-nous. Viadéo, LinkedIn, Xing ou même Facebook sont les témoins de votre histoire.» Même si pour le spécialiste, il ne faut pas écarter le cV, il est critique de soigner sa présence digitale, comme une marque personnelle. Dans un billet sur son blog, Frédé-ric Lesaulnier avec Didier erwoine, reprend cet axe : gérer sa carrière est un véritable business. «N’oubliez pas que tout est interconnecté entre les sites et les réseaux sociaux, précise aussi Frédéric Lesaul-nier. Grâce à la technologie, il est aujourd’hui possible de répondre à une offre d’emploi entre le dessert et le café…» Les offres sont mobiles et ont une durée de visibilité assez courte. Soyez ultra-réactifs. L’exemple de tweetemploi est une caricature extrême de ces nouvelles démarches, a-t-il cité.

Spécialiste de la chasse à l’envers, de la promotion du candidat, elite rH pousse les candidats qu’elle aide dans leurs up-placements à créer leur marque personnelle, pour les aider à se distinguer de la masse des postulants. «c’est le contenu qui pour moi est le plus différentiateur.»

LOGICa : OSEz, OSEz-MOI !

Pour Dominique Dervieux, Directrice Adjointe recrutement et res-ponsable relations ecoles de Logica France, la marque employeur est aussi un critère important pour les candidats, dont ceux de la Génération Y. «Pour Logica, il est important de se présenter comme un employeur différent, qui offre plus qu’un job, mais une véritable perspective de carrière.» Pour partager cette envie, Logica compte sur son plus grand sponsor : «le cercle vertueux des collaborateurs.» Pour la SSII, un collaborateur engagé pleine-ment dans sa mission et dans la culture d’entreprise est le meilleur ambassadeur de la société.

Logica, société à la pyramide des âges très jeune, s’attache aux talents et principalement aux enjeux que portent la génération Y, celle des digital natives. «ces nouveaux profils sont des gens critiques, qui vérifient les vérités et chassent les incohérences, qui restent très pragmatiques et veulent exploiter leur propre vécu en dedans la fonction professionnelle. Pour cela, Logica a mis en place un moyen de ne pas brider ses collaborateurs mais de la canaliser.» Impatients, innovants, intelligents collectivement aussi (communauté), bohèmes et critiques, enfantins et intègres, ces talents sont attirés par vivre leur métier différemment. La proposition long-terme de Logica, la cohésion forte des équipes, la transparence des rôles permettent à Logica de crier : «osez Logica ! osez Nous !»

octobre 2011 23

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24 octobre 2011

Pascal Desart, Country manager, Trasys PSF

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trasys devient PSf, et bien plus encoreTrasys offre des services de consultance, SAP, intégration de systèmes et des services opérationnels. Outre les sièges en Belgique, elle possède des filiales en UK, France, Grèce, Luxembourg et Espagne. Elle emploie plus de 600 collaborateurs.

Permettre à chacun de ses collaborateurs de s’épanouir complètement figure en haut des priorités de Trasys. Une attention accrue est dès lors donnée au support, le suivi, le coaching et l’accompagnement de chaque collaborateur individuellement.

trasys société présente au Luxembourg depuis 1990, a le statut PSF depuis le 1er septembre 2011. elle est donc devenue la SA trasys Luxembourg PSF.

Fournissant déjà des services et des conseils en informatique aux Institutions européennes et à des acteurs clés du secteur financier luxembourgeois, cette certification permet-tra d’offrir à l'entreprise ses services aux départements luxembourgeois de clients financiers, en développement et intégration d’applications, gestion de la sécurité infor-matique et gestion des risques, gestion du contenu d’entreprise, gestion de projets et gestion de services, gestion des exigences et assurance qualité, solutions d’infrastructure, gestion de processus d’entreprise et archi-tecture d’entreprise.

trasys ambitionne de croître rapidement au Luxembourg et souhaite engager une quarantaine de collaborateurs en 3 ans, principalement :

- des consultants (analystes business /fonc-tionnelle) ayant une très bonne expertise métier du monde bancaire (particulière-ment en gestion de fonds) et assurances

- des spécialistes en sécurité (audit sécurité, forensics analysis, penetra-tion testing, security architecture,...)

- des experts fonctionnels et techni-ques ainsi que des architectes

- des spécialistes en gestion docu-mentaire : analystes, développeurs, architectes avec des connaissances des produits tels que SharePoint, Alfresco, Drupal, Documentum, FileNet

- des développeurs environnement Microsoft (.Net) et Java et des testeurs dans les mêmes environnements.

Geert Van Conkelberge

ITnATIon JoBScArrIèreS It

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Contacts:

Serge Bertoldo +352 49 48 48 5722 [email protected] Consulting Leader

Vincent Villers +352 49 48 48 6412 [email protected]

Philippe Pierre +352 49 48 48 5808 [email protected]

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IT consulting servicesAdvice into action

www.pwc.lu

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ACTUAL IT

> Dexia : DtS à l'aube d'un nouveau monde p.29

> Hotcity : remodélisée va vous changer la vie p.30

> SAP tour : un SUG vitaminé pour la communauté SAP p.33

> Netcore : SAP, le choix payant p.34

> Micropole découvre son oasis luxembourgeoise p.36

> P&t tisse de fibres le nouvel espoir du pays p.38

> telindus aide les entreprises à entrer dans la sphère du "social digital" p.40

> ernst & Young : Global Information Security Survey, 14th edition p.42

> Knewledge invité chez google Mountain View p.44

> crP : la réussite des projets passe par la formation p.46

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DtS à l’aube d’un monde nouveauL’investisseur souverain Qatari à travers la structure Precision Capital est en passe de racheter la KBL et la BIL pour moins de 2 milliards d’Euros. RBC est en passe de reprendre le contrôle total de la joint-venture RBC Dexia IS. Le sauvetage de DTS est à lire entre les lignes…

DTS est-elle morte au petit matin de ce 11 octobre ? C’est quasiment certain, du moins telle qu’on la connaît… La veille, dans la nuit, l’Etat belge a fait une OPA sur la Dexia Banque Belgique, la DBB, confirmant par ailleurs les informations de la main-mise émirati sur la banque luxembourgeoise, qui circulait depuis quelques jours. Il était à parier que l’investisseur miraculeux du Moyen-Orient n’en était pas arrivé à mettre la main sur la BIL le jeudi 6 octobre en moins de douze heures et pour le prix raisonnable de 900 millions d’Euros, sans avoir longuement expérimenté la braderie sur le marché des institutions financières, avec en toile de fond la crise grecque. On comprend mieux aujourd’hui que KBL tombe dans l’escarcelle. En fait, le Qatar a planté sa tente à Luxembourg depuis longtemps et vise le Grand-Duché… et pas que le PSG ! Ainsi, le fonds Precision Capital va débourser 1 milliard pour KBL, moins pour la BIL.

L’autre nouvelle et pas la moindre provient d’outre-atlantique. en effet, les canadiens qui avaient déjà exprimé les difficultés de la joint-venture de rbc et Dexia, vont très certainement acquérir l’autre moitié de rbc Dexia Investor Services détenue par la bIL (et non par Dexia SA). Les plus opti-mistes pensent que le Qatar, riche de KbL et de la bIL, va créer un important centre It à Luxembourg. Pour les employés de DtS, “l’heure reste à la prudence”, dit-on. “cette situation prouve par l’absurde que la volonté exprimée par le passé de DtS à s’ouvrir à d’autres clients (hors Dexia groupe) n’était pas si mauvaise…”

DTS OBTIENT L’EXCLUSIvITé DE DEXIa

Mais dernièrement on a appris que le syn-dicat Setca belge a mis sur la table un accord d’exclusivité au profit du presta-taire Dexia technology Services pour la continuité du support des opérations des

nouvelles banques Dbb et bIL… DtS res-terait donc dans le giron Dexia !

«À l’annonce de la nationalisation, le per-sonnel a réagi vivement et a fait part de ses plus grandes craintes sur le devenir de DtS. Ils voulaient prendre une position rapide visant à garantir l’emploi et aussi à garantir les prestations It au service de Dexia banque et Assurances, explique Jean-Michel cappoen, le secrétaire géné-ral du Setca, le syndicat belge (photo). Le personnel de DtS, réparti sur la Holding et sur la bIL, tout comme les employés de Dexia étaient assez remontés…»

«D’une part, les employés de la banque voulaient obtenir l’assurance que les activi-tés de support allaient se poursuivre dans les meilleures conditions, en conservant l’acquis de DtS. D’autre part, les infor-maticiens de la structure DtS avaient une grande crainte sur leur avenir, notamment sur les questions d’une vente pure et

simple de l’activité ou au détricotage de celle-ci. Il est trop tôt pour dire sous quelle forme cet accord pourrait prendre. Mais nous avons obtenu un accord de principe à la continuité exclusive des opérations It pour DtS», dit Jean-Michel cappoen. Pour Michel Van Schingen, le cto de Dexia technology Services, «il reste clair que DtS est liée au sort que détermine-ront les actionnaires des banques. cette proposition est en effet sur la table mais n’est pas la seule évoquée.» L’opérateur It est conscient de l’importance de com-muniquer rapidement sur ce dossier et a privilégié cette semaine l’information au personnel.

À lire et à réagir : tout le dossier sur Dexia et KBL est sur www.itnation.lu

octobre 2011 29

AcTuAL ITPerSPectIVeS

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HotCity remodélisée va vous changer la VilleHotCity, la plateforme de communication citoyenne et touristique, notamment en place à Luxembourg et Esch, s’offre des nouvelles fondations. Pour un futur prometteur.

Dès 2006, la Ville de Luxembourg se jette avec cœur dans le concept de Wifi-city. Ville moderne, elle dote citoyens, touristes, businesses,… d’une infrastructure Internet sans fil : c’est la naissance de Hotcity en 2007. «rapidement, nous avons déployé des services sur le réseau, se remémore Detlev Goetz, responsable de la coordina-tion ecity de la Ville de Luxembourg. Nous avons mis tout d’abord cette pierre qu’est l’infrastructure de connectivité internet sans fil dans l’espace public. La commercialisation de cette partie d’accessibilité à l’internet a ensuite été confiée à l’exploitant Hotcity SA et la plateforme de services pour les pouvoirs locaux a été mutualisée, notamment avec la ville d’esch-sur-Alzette et prochainement d’autres communes luxembourgeoises mais aussi ailleurs en europe.»

Pour monter en puissance sur la partie ser-vices, le concept Hotcity s’est organisé en plusieurs parties applicatives qui proposent des services intégrés intelligents. Dans la pre-mière version, l’accès internet permettait de diffuser des services au sein des pages web. Dans la V2, Hotcity s’est orientée vers les applications embarquées dans les devices. Aujourd’hui, la V3 a permis la fusion de ces deux mondes, définissant une fois pour toute une indépendance du service exposé avec la plateforme mobile sous-jacente…

«Aujourd’hui, l’application téléchargée se conjugue avec la technologie hybride utili-sée par Hotcity. Que ce soit sur un iPhone, un iPod, un iPad, un blackberry, un device sous Android ou un Windows Mobile… (soit plus de 90% du marché des outils mobiles en usage à Luxembourg), un service sur Hot-city est constant et intègre. Ainsi, si nous

voulons ajouter ou modifier des features, le roll-out a lieu indifféremment des plateformes mobiles.» L’application est cookies native et également déployable sous la forme de wid-gets mobiles.

HTML5 ET REMODELaGE SOa

«L’idée de cette V3 a germé à l’été 2010. Lors d’une rencontre à cologne, nous avons confirmé que le choix HtML5 était la piste à suivre, dit Detlev Goetz. Nous avons réa-lisé un premier concept à l’automne 2010 et décidé à ce moment-là de remodeler la struc-ture dans une approche SoA. Nous avons fait appel à Promexis, à qui a été confié la modélisation et le développement de l’archi-tecture SoA pour Hotcity.» «La richesse de l’application Hotcity est désormais exploitée au mieux, estime Marc Ardizio, Sales Direc-tor de Promexis. Nous nous sommes placés comme une boîte à outils pour permettre à Hotcity de jouer son rôle de boîte à idées. Nous avons tâtonné dans les débuts, il est vrai. Il fallait fouiller au cœur du métier et réor-ganiser puis retranscrire dans une nouvelle architecture bPM. Nous avons obtenu un soutien fiable des autres prestataires qui sont impliqués dans le projet Hotcity, comme Inte-ract, PbS, telindus et Lusis. ce travail open book a été apprécié par les équipes.»

Promexis a modélisé l’application en partant d’un schéma de l’existant puis en l’apposant au futur souhaité de Hotcity. «Nous avons trouvé la réalité applicative de Hotcity et confirmé le choix technologique voulu par Hotcity. Il faut se rappeler qu’Hotcity est partie d’un simple business case d’accès wifi public à aujourd’hui une véritable pla-

La vILLE DE LUXEMBOURG ET SNT EN CONFIaNCE

La Ville de Luxembourg et le centre

interdisciplinaire «Security, reliability

and trust» (Snt) de l’Université du

Luxembourg ont signé un accord-cadre

de partenariat pour une collaboration

stratégique. c’est björn ottersten,

directeur du Snt, rolf tarrach, le recteur

de l'Université du Luxembourg, Paul

Helminger, bourgmestre de la Ville de

Luxembourg et Detlev Goetz, cordinateur

ecity qui ont apposé l’encre pour

sceller cet accord. Il vise principalement

à faire en sorte que le Luxembourg

et sa capitale deviennent un centre

européen d’excellence et d’innovation

en matière de systèmes et services

tIc (technologies d’information et de

communication) sécurisés, fiables et

dignes de confiance.

Après cetrel récemment, c’est un

nouveau partenaire de choix pour le

Snt. Avec son réseau WiFi Hotcity, la

Ville de Luxembourg a déjà relevé un

grand défi dans le développement des

infrastructures mobiles et s’est ainsi

engagée dans une trajectoire stratégique,

tournée vers l’avenir dans la technologie

de communication. Dans ce contexte,

une mobilité sécurisée et fiable, étayée

par une technologie moderne, constitue

une base indispensable. Un exemple :

dans leur programme scientifique

«Smart city – Urban Sensing», les deux

partenaires visent conjointement à

optimiser les flux de circulation pour les

véhicules. La gestion de tels flux exige

des efforts d’optimisation continue.

30 octobre 2011

AcTuAL IT MobILItÉ

Page 31: ITnation #36 - Novembre 2011

Detlev Goetz, Responsable de la coordination eCity de la Ville de Luxembourg, Marc Ardizio, Sales Director de Promexis, Frank Dhur, le Managing director de la SA Hotcity

teforme de ecity. en plus cela s’exporte, à Mons, à esch, et bientôt à Strassen. Nous avons validé la solidité de l’architecture et mis en place un re-use maximal des assets exis-tants pour l’exploitation de services de bout en bout. La modélisation au départ d’une feuille blanche est certes un investissement qui peut être important au début mais qui s’avère très rentable sur le long terme. Désor-mais Hotcity s’est dotée de fondations des plus solides !»

COOCKIE NaTIvE

Lors de la Foire de Printemps de cette année, Hotcity dévoile un Poc et recueille les avis et commentaires. «Nous avons encore amélioré le retour sur expérience pour les utilisa-teurs. cette démarche a été renforcée par les cookies mobiles mis en place qui font fi du device.» c’est ainsi que l’application traite de bout en bout des services Hotcity. Le pre-mier service en place concernait la mobilité,

notamment avec des fonctionnalités moder-nes pour les transports publics (avec un Qrcode intégré dans la coockie, le poteau de l’arrêt de bus peut devenir imbriqué jus-que dans l’achat d’un ticket de bus…).

Un second service privilégié par les utilisa-teurs concerne l’agenda culturel diffusé dans la plateforme. elle corrèle les nouvelles des éditeurs culturels. La partie night-life, des visites virtuelles, des promenades réperto-riées sont aussi disponibles. «Une dizaine de services sont désormais disponibles», note Detlev Goetz. «Le succès est tel que Hotcity a obtenu le haut du podium des téléchargements sur l’AppStore iPad, avec 1300 downloads par mois», précise Guy bre-den, chef de projet Hotcity pour la Ville de Luxembourg.

Des pistes sont déjà évoquées pour le déve-loppement de la plateforme, maintenant que le cœur et le squelette sont raffermis par la

nouvelle architecture. La réalité augmentée pourrait doper l’environnement au cœur de la ville et même redonner vie à des scènes authentiques dans les casemates ou recons-truire le château du bock virtuellement. Voilà un outil citoyen et touristique moderne qui réjouit aussi Frank Dhur, le Managing direc-tor de la SA Hotcity qui commercialise aussi l’accès internet mobile de la plateforme. «beaucoup des 50.000 utilisateurs sont aussi des frontaliers qui ont trouvé dans Hotcity une manière de limiter leurs frais de roaming…» et de rester en relation avec Luxembourg, avec un nouveau genre de ter-minal : sa propre expérience.

octobre 2011 31

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Page 33: ITnation #36 - Novembre 2011

Un SUG vitaminé pour la communauté SAP Depuis les premières réunions informelles de 2006, le SAP User Group Luxembourg s’est structuré et a pris une nouvelle dimension. L’asbl née en mars de cette année est devenue le lobby et la force de la communauté SAP à Luxembourg, célébrée à l’occasion du SAP Run Better Event.

À la tête du SUG Lux, le chaleureux président Laurent Federspiel, SAP-Science luxembour-geoise, auprès de champ et depuis peu chez enovos. Après les efforts sur la localisation et la réglementation de l’outil SAP, la commu-nauté des utilisateurs s’adresse désormais à de nouveaux dossiers. Le fichier d’audit, la balance des paiements, la etVA,… voilà quel-ques sujets que le SUG remonte vers l’éditeur allemand. Une vingtaine de sociétés sont déjà membres. «Nous voulons voir SAP comme un accélérateur de performance pour nos mem-bres, dit Laurent Federspiel. Nous voulons accélérer les projets internes alors que nous savons que de degré du changement est lent en période de crise économique. Le cloud peut-il répondre à une partie de nos attentes ? Pour moi, cela revient à la question de base du make or buy, que l’on connaît depuis long-temps. Mais dans le cas du cloud, il faudra une législation claire en arrière-plan.» Le SUG veut y participer.

D’autres sujets pourront être évoqués lors des réunions du club. L’ecM est un sujet-clé pour les compagnies dont elles ne mesurent pas encore pleinement l’impact business. «Il ne s’agira pas d’un tool à acheter, prévient le prési-dent du SUG. Avec les solutions comme HANA (High-Performance Analytic Appliance), SAP est prête pour les grands volumes d’analytique. La formation restera un challenge à relever : «Nous avions entamé une première discussion avec notre précédente présidente Amal choury, auprès de l’Université de Luxembourg. cela n’a pas porté de fruits. clairement, le manque de ressources et de nouveaux talents est un risque important au niveau de l’innovation que nos entreprises doivent porter.» Un sujet qui reviendra donc sur la table, à tous les coups.

Après deux premiers trimestres très encourageants, SAP a su démontrer que l’approche par best Practices était bien accueillie par le marché. À son arrivée l’an dernier à la tête du bureau belux de SAP, Henri van der Vaeren a estimé que le par-tage des meilleures façons de faire dans les entreprises du monde entier était la voie à suivre. «Les entreprises doivent s’aligner sur ce que leurs pairs font de mieux, dit-il. en se calant sur ces best Practices, les entreprises peuvent alors déployer plus d’efforts là où elles tirent un véritable avantage compétitif par rapport à la concurrence.» cette action a été privilégiée par les grands acteurs, mais aussi par les plus petits, qui se retrouvent, presque par un coup de baguette magique, aussi bien alignés sur le business process que les plus grands noms de la planète.

L’autre facteur de satisfaction pour SAP tient enfin dans la disponibilité on cloud des solutions de l’éditeur. Si de nombreux défis restent à relever et si les promesses des années précédentes ne sont pas toutes tenues dans la matière, SAP a fait enfin un bond en avant avec on Demand et le SAP Store, où les partenaires peuvent déployer sur le marché des add-ons certifiés par SAP, pour des verticaux ou fonctions très précises. enfin, l’ouverture à la mobilité, démultipliée depuis l’acquisition de Sybase, semble être en bonne voie. La stratégie on Premise, on Demand, on Device, est sur les rails : toucher un milliard de personnes d’ici 2015 est bien parti. Peter Willaert, le nou-veau Sales Manager de SAP Luxembourg, a du (bon) pain sur la planche…

Infos : http ://www.sapusergroup.lu/

Laurent Federspiel, Président du SUG Lux

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PerForMANce AcTuAL IT

Page 34: ITnation #36 - Novembre 2011

Philippe Jacquard, Logistics & SAP Coordinator de Netcore.Mathieu krebs, senior consultant, OrdinaHenri Seiter, le CTO de Netcore

Netcore : SAP, le choix payantVingt ans d’histoire pour Netcore et dix dans SAP… Ou comment grandir avec les bons choix !

34 octobre 2011

AcTuAL IT PerForMANce

Page 35: ITnation #36 - Novembre 2011

Netcore PSF, bientôt (fin 2012) filiale à 100% des P&t, est une entreprise dynamique qui a su garder esprit familial et structure à taille humaine au sein d’un grand groupe. en 1990, les fondateurs de la franchise de computer-Land de l’époque en 1990, Andrée et John rollinger et à leurs côtés Henri Seiter, le cto, vivent avec les choix historiques des premiè-res heures. Aujourd’hui à 130 employés et 24 millions de cA, Netcore a construit sur des choix heureux… SAP en est un.

LE JUSTE éQUILIBRE

Après les débuts au Findel, la franchise se spécialise en deux branches principales au sein du SystemsGroup : Netcore pour la partie réseau et communication ; com-puterSystems pour la partie intégration, environnements Pc/Serveur/Stockage. Aujourd’hui, elles sont à nouveaux rassem-blées, la frontière en I-c-t ayant quasiment disparue. en 2000, le bug annoncé aura forgé des stratégies opérationnelles qui ont favorisé l’émergence des erP. L’ancien appli-catif cobol sur le rS6000 fait alors place à SAP, avec l’aide précieuse du Groupe expert, passé echain aujourd’hui ordina.

«Au départ, nous avions évalué quelques pro-duits sur le marché, se souvient Henri Seiter. c’est vrai que le choix SAP était quelque peu un pari car la solution n’était pas spécialement taillée pour les PMe. cela a représenté un investissement important, aussi par l’aspect customisation de l’outil qui met beaucoup de temps à se mettre en place. Nous avons beaucoup réfléchi à comment nous adapter à l’applicatif ou comment adapter celui-ci à nos besoins. Au final, c’est un juste équilibre qui a été trouvé.»

La partie de succès, Netcore n’hésite pas à l’attribuer à ses partenaires. elle agit de même envers ses clients et est certaine que les relations doivent être long terme. c’est ainsi, qu’aux aléas de la vie des entreprises, au final, ce sont toujours les mêmes personnes qui restent engagées sur le succès partagé. «Le partenaire est important, dit Henri Seiter. Pas seulement parce que l’environnement est changeant et complexe, mais surtout parce qu’il connaît l’histoire de notre configuration et notre façon de faire.»

Sap CHaSSE LES FaCTEURS BLOQUaNTS À La CROISSaNCE

Pour Netcore, il est clair que SAP a «aidé à grandir. Si l’outil des premiers jours était surdimensionné pour les 60 personnes de l’époque, aujourd’hui il supporte sans la moindre peine nos 130 employés et serait tout aussi confortable pour 200 employés ou plus…» cette capacité à éliminer tout facteur bloquant à l’expansion et à la croissance a été clé. Avec les modules FI/co, MM/SD, PS/PM, Netcore passe à la vitesse supé-rieure. «cette année, avec l’aide d’ordina, nous avons mis en œuvre notre PS pour la gestion de projet et refondu le crM. en cela SAP est une solution idéale : l’intégration modulaire est parfaite.»

en outre, les différentes technologies ouvertes de la suite permettent des développements sur mesure. Ainsi, un projet pilote de pointage à distance pour les techniciens via Smart-phone est à l’essai. L’interface est conviviale directement connectée au portail SAP. Une solution de barcoding a aussi définitivement simplifié la logistique, tout comme une solu-

tion de pointage pour la rH opérationnelle. «Nous voulons faire tout pour faciliter la pro-ductivité de nos gens», dit Henri Seiter.

NETCORE, TOUJOURS pRéCURSEUR

«Aujourd’hui à Luxembourg, Netcore est la société qui a poussé le plus loin en avant l’intégration autour de SAP : portail, crM, erP,… sont devenus un parfait ensemble pour Netcore», dit Sébastien Pierson, Sales Manager d’ordina. Le saut de version à ecc6 depuis la 4.7 confirme que l’adapta-tion de l’existant est toujours un défi. «D’où l’importance de bien s’y préparer, avec un partenaire qui vous connaît bien.» «SAP est un outil complexe. Une fois automatisé, il démontre sa solidité et son importance», dit Philippe Jacquard, Logistics & SAP coordi-nator de Netcore. Avec le remplacement du très fiable rS6000 AIX qui n’a jamais connu de panne système en 10 ans, Netcore s’est mise à la page avec une infrastructure HP Windows tournant la même Db oracle. Aujourd’hui, Netcore envisage sereinement une GeD dans le framework applicatif SAP, une démarche de collaboration, de la bI…

octobre 2011 35

PerForMANce AcTuAL IT

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Micropole découvre son oasis luxembourgeoiseLe groupe français Micropole débarque à Luxembourg au travers de sa filiale belge Oasis Consultants. Cet attrait pour le Grand-Duché s’explique par la volonté d’expansion internationale de la SSII et aussi par les opportunités du marché SAP au sens large pour la branche belge de Micropole.

Micropole est un acteur majeur de l’indus-trie de l’ingénierie logicielle et du conseil qui emploie quelque 1300 personnes et réalise un cA de 115 Millions d’euros. Le Français a acquis récemment la firme spécialisée de la mise en œuvre et du conseil SAP, la belge oasis consultants, se dotant ainsi d’un nou-veau pôle de compétences. Aujourd’hui, la filiale ouvre un bureau Luxembourgeois, sous la direction d’Ann Franssens, associée et co-fondatrice d’oasis consultants belgique.

«Dans notre marché, Micropole s’est toujours distinguée par une approche qui repose sur trois points forts, explique christian Poyau, Président-Directeur Général de Micropole. D’une part, nous parlons métier. Nous avons développé des compétences techniques certes, mais ce n’est pas tout. Nous parlons business aux gens du business. c’est ainsi qu’au fil du temps, nous avons une expertise forte dans en Finance ou en real estate, pour ne citer que ces deux domaines-là. D’autre part, nous travaillons en partenariat avec nos clients, sur un modèle d’engagement forfaitaire. et enfin, nous nous concentrons sur la mise en œuvre de solutions dans trois domaines-clés : la bI, l’ebusiness et l’erP.»

L’acquisition d’oasis a fait du sens pour Micropole qui avait repéré des valeurs identiques de qualité et de travail auprès des clients dans la durée, chez oasis. «Luxembourg est un marché important, dit Ann Franssens. Mais nous savons que pour réussir, nous devons agir localement. D’où notre installation physique aujourd’hui à Luxembourg.» Pour le marché, Micropole identifie clairement les besoins en bI et se proclame dans les leaders européens de la mise en ouvre de solutions de budgeting, de datamining ou de datawarehousing…

en matière d’ebusiness, le groupe arrive avec une forte expérience en montage de solutions internet ou d’ecommerce com-plexe et attractives, comme elle le réalise pour de prestigeux clients comme le club-Med. chez oasis, le focus historique SAP s’amplifie par les nouveaux besoins crM ou bI. La structure belge possède une qua-tre vingtaine de références : «Nous refusons le bodyshopping, et nous voulons épauler nos clients dans la mise en œuvre de A à Z de leur solution SAP. cela passe par les trainings, le support, l’installation et le conseil…»

36 octobre 2011

Christian Poyau, Président-Directeur Général de Micropole

Page 37: ITnation #36 - Novembre 2011

No ordinary day. No ordinary career. Conference call from 1.30am to 4am, long day on cloud workshop and now a quick jog. Feeling grateful and energised for what life throws at me.@kelvinchin: on 12 Nov at 05:00 p.m. via Twitter

There is no ordinary day, no ordinary career at Dimension Data. Especially when you are part of a team with a global network

that offers you opportunities to soar. Visit our website to check for career openings currently available. Or follow this experience

less ordinary on Twitter @kelvinchin.

Page 38: ITnation #36 - Novembre 2011

Jean-Marie Spaus, Directeur Général adjoint et responsable de la Division des Télécommunications des P&T.

P&t tisse de fibres le nouvel espoir du paysP&T, engagée par le projet gouvernemental FTTH, répond à un challenge extraordinaire. Faire basculer définitivement le pays dans l’ère numérique…

Si les efforts gouvernementaux en matière d’infrastructure ICT et de connectivité ont répondu largement aux attentes des larges entreprises et des prestataires de services ICT, le manque critique d’une IT abordable et puissante pour les citoyens et les petites entreprises était un frein à la compétitivité du pays dans la sphère digitale. La décision unilatérale du gouvernement, impatient et entreprenant, de doter le pays d’une infrastructure FTTH (Fiber to the Home), a surpris, enthousiasmé, challengé, les joueurs de la télécom luxembourgeoise. P&T a pris ses responsabilités : ce sera elle qui portera physiquement le projet fibre.

38 octobre 2011

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Xxxxxxxx, Xxxxxxxxx

«LuxFibre est le chantier, le challenge de l’année pour les P&t, confie Jean-Marie Spaus, Directeur Général adjoint des P&t et responsable de la Division des télécom-munications de l’entreprise publique. c’est un projet qui court et nous lie sur plusieurs années et qui nécessitera un demi million d’euros d’investissement sur le programme pluriannuel. ce chantier va redessiner le paysage de la télécom à Luxembourg et particulièrement pour les P&t.»

LEUDELaNGE, La pREMIèRE

concrètement, c’est le bourgmestre de Leudelange, rob roemen, le Ministre de l’economie Jeannot Krecké et le directeur général des P&t Marcel Gross qui ont bran-ché la première commune en tout fibre, début septembre. «Le gouvernement a annoncé en avril 2010 son plan FttH qui était nettement plus ambitieux que tout ce que l’on avait ima-giné, note Jean-Marie Spaus. cela a été une surprise totale, notamment sur les aspects de couverture pour l’ensemble du pays et de timing de déploiement.» Une volonté de couverture à 100% en 2015 de la connecti-vité à 100 Mbit/s est arrivé comme un pavé dans la marre.

Pour rappel, la population devra être cou-verte à 80% à 100 Mbit/s en 2013 et déjà à 100% à 25 Mbit/s fin d’année 2011. «Mais derrière cela, il y a surtout une nécessité de couvrir la 25% population en 1 Gbit/s aussi en 2013.» Si les 100 Mbit/s sont possibles avec les technologies fibres, mais aussi cui-vre ou même non filaire, le véritable défi est sur le 1 Gbit/s. «Nous avons entammé une course contre la montre continue, dit Jean-Marie Spaus. cela implique pour les P&t un changement organisationnel important. Aujourd’hui 550 personnes sont affectées à ce projet.»

Les P&t ont favorisé la mobilité interne, y compris de la division postale, pour mener

à bien ce programme stratégique. Ainsi, de nombreux collaborateurs actifs dans la gestion de projets postaux sont désormais responsables de suivi de chantier fibre. L’opérateur ‘incumbent’ dispense de nom-breuses formations pour relever le défi. Pour les observateurs, en effet, seule les P&t disposaient de la taille, l’expetise et du finan-cement nécessiare à la conduite du chantier FttH. Habituée à manipuler les procédures avec le communes, les Ponts et chaussées et les diverses authorités publiques, P&t est au cœur de la transformation du pays.

pROJET DE GéNIE

«en avril 2010, touché finalement par la crise de 2008, l’économie nationale avait besoin de projets frais. Le gouvernement a aussi initié ce projet ambitieux pour donner appui à l’économie luxembourgeoise.» en effet, un projet FFtH est avant tout un projet de génie civil ! et un pari pour l’avenir d’un pays de services. «L’économie de la connaissance est critique pour le Luxembourg et permettre l’accès aux contenus passe aujourd’hui par le chemin naturel qu’est internet. Si on veut attirer de nouveaux business en ce sens, faire de Luxembourg le site d’excellence au cœur de l’europe est la seule voie.»

Pour préparer cette transformation, les P&t changent : elle a séparé la technologie de la commercialisation et devient de plus en plus neutre sur le secteur. «Nous nous devons d’être transparents et équitables avec les acteurs du marché.» Les opérateurs tra-vaillent sur les offres, la qualité de service, les applications et la confiance de leurs clients. c’est là que la différence se fera. Ainsi Leudelange puis Hosingen sont désormais up-to-fibre. «Le principe que nous avons mis en place est simple avec les commu-nes : first-come, first-served. Nous disons aux conseils communaux : supportez-nous dans les autorisations et nous vous intégrons dans le plan de déploiement !»

La stratégie nationale du Luxembourg pour les réseaux à «ultra-haut» débit est sur www.itnation.lu/news/ftth/

octobre 2011 39

AcTuAL ITcoNNectIVItÉ

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telindus aide les entreprises à entrer dans la sphère du «social digital»À l’occasion de son Trend Day annuel ce 24 novembre, Telindus Luxembourg va projeter en avant l’entreprise telle qu’elle sera dans le futur proche. Plus sociale et plus digitale… Un constat que Telindus veut porter haut et fort.

Les nouveaux employés de l’entreprise d’aujourd’hui, ceux de la Generation Y, ces Digital Natives, attendent de leurs employeurs plus qu’un job, plus qu’une mission… Ils espèrent aussi un contexte ! «Nous sommes partis de la réflexion autour de l’impact des nouveaux devices dans l’entreprise tels les smartphones, et bien évidemment les tablettes pour ces nouveaux arrivants dans nos entreprises», explique Jean-Marie Stas, Corporate Marketing Manager, Enterprise Business Unit de Belgacom Telindus ICT. En tant qu’intégrateur d’idées dans l’entreprise, Telindus s’est demandé comment supporter les compagnies qui veulent aller plus avant dans le concept du ‘Bring Your Own Device’. Laisser les collaborateurs «entrer» avec les outils numériques dans la sphère de l’entreprise n’est pas une mince affaire.

EGO-SYSTèME

«Nous nous sommes rendus compte qu’aujourd’hui, les employés veulent embar-quer leur ego-système avec eux jusqu’au sein de l’entreprise. Il s’agit pour eux de porter leur réseau social, leur philosophie de vie, leur culture… de façon intègre et continue. Mais la connaissance ne se trouve pas dans un device ! Le terminal n’est qu’un moyen de s’exprimer. Si par le passé, le device était un élément du statut social, aujourd’hui il est devenu un élément essentiel de la continuité de la vie sociale. Une différence majeure ! L’individu cherche à l’emporter partout et l’entreprise cherche la meilleure performance de ses employés.» Les deux notions ne sont pas antinomiques, selon telindus. «Le device est inévitable et il ne faut pas que les entre-prises exagèrent la problématique de son utilisation dans leurs murs.» D’autant que les

murs d’aujourd’hui ne sont plus de briques mais bien virtuels.

«Pour moi, l’enjeu est économique, écologi-que et sociologique dans le concept ‘bring Your own Device’. Si nous souhaitons aug-menter la performance de nos entreprises, il nous faut aussi augmenter la performance des individus. Les temps ont bien changé. Les employés n’ont plus cette fierté d’ap-partenance à une entreprise. Voyez-vous encore des autocollants des compagnies à l’arrière des véhicules de fonction ? or, si nous rendons la fierté à nos salariés, ils la transmet-tront jusqu’auprès des clients. Nous voulons ainsi que nos employés soient fiers de leur entreprise, que nos clients soient fiers de leur fournisseur, prestataire et partenaire…»

or selon Jean-Marie Stas, l’It a automatisé bon nombre de fonctions de l’eco-Système,

telindustrend DayJeudi 24 novembre 2011

Où ? chambre de commerce Luxembourg Kirchberg

Quand ? Jeudi 24 novembre 2011 dès 9h30

Infos : events.telindus.lu

40 octobre 2011

AcTuAL IT GeNerAtIoN

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Xxxxxxxx, Xxxxxxxxx

ce qu’elle n’arrivera pas à faire avec l’ego-Système. «Nous devons avoir une stratégie claire, largement communiquée auprès du salarié d’aujourd’hui. Nous voulons qu’il puisse mesurer et renforcer son impact personnel dans la performance business quotidienne. L’employé doit pouvoir distin-guer que ce qu’il a réalisé est utilisé pour atteindre les objectifs. ces options impliquent des changements profonds pour le manage-ment humain dans les entreprises.»

LES RH pLUS IMpORTaNTES QUE L’IT

chez telindus, on s’attend à ces changements radicaux et graduels de la compréhension des entreprises de façon rapide et inéluc-table. «Nous sommes en amélioration et en innovation sur ces tendances. Il faut recon-naître que l’impact d’une équipe est plus grand que la somme des contributions indi-viduelles. Pour moi, le département rH est devenu plus important que le département It dans les organisations. Le nouvel employé le sait, il veut se déployer lui-même dans cette cartographie et avoir un impact fort sur son employeur. Il s’y attend ! Nous devons en tenir compte et lui rendre fierté et allégresse…»

Jean-Marie Stas, Corporate Marketing Manager, Enterprise Business Unit de Belgacom Telindus ICT

octobre 2011 41

AcTuAL ITGeNerAtIoN

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Ernst & Young Global Information Security Survey, 14th editionDespite the impact of the credit crunch and the current market conditions, smart investments in Information Security are increasingly important for Luxembourg companies as is for the rest of the world.

The increased media attention on data security breaches and the ongoing focus from the financial regulators on whether companies are effectively protecting their customers’ personal information are few examples of the motivations for Luxembourg entities to include IT security on their agendas.

Piet-Hein Prince, Director, IT Risk and Assurance, Ernst & Young, Luxembourg

42 octobre 2011

AcTuAL IT SecUrItY

Page 43: ITnation #36 - Novembre 2011

Maxime Brière, Manager, IT Risk and Assurance, Ernst & Young, Luxembourg

the added attention is a consequence of increasing risks based on the different ways in which organizations interact with their peo-ple and with other organizations are changing at an unprecedented rate. through mobile computing and new technologies like cloud computing and social media, the connec-tions and flow of information now reach far beyond the walls of the conventional office. the result is that the traditional boundaries of an organization are vanishing and current information security paradigms are moving towards a new concept, often referred to as I-Security

the appeal of this “mobile”, “virtual”, “dis-tributed”, “shared”, “outsourced” world is seductive and reasons are countless and legitimate such as flexibility, rationalization of infrastructure, server consolidation, redu-cing energy consumption, faster technology, transfer costs and responsibility. And accor-ding to the preliminary results of the 14th edition of the ernst & Young Global Informa-tion Security Survey (GISS) 2011, one of the longest running annual surveys of its kind, while Luxembourg entities might be slightly

behind in the implementation of these new technologies, they are fully in line with the current global trends in trying to utilize the advantages proposed by the evolving tech-nologies.

the 2011 GISS was conducted during the summer of 2011 amongst the Luxembourg companies, both belonging to the finan-cial and the industry sectors. the survey was categorized into four sections : invest-ment & challenges, threats & risks, tools & technology, and governance & controls. As companies take advantage of these innova-tive “lighter-weight” services and social media based technologies, they were confronted with new I-Security challenges. How can your company protect your company’s data when in it resides outside your four walls or bor-ders ? What security controls are still effective and what needs to change ?

According to the preliminary results, two important aspects emerged :

· the adoption and implementation of new technologies were often faster than

understanding and responding to risks and security issues associated with it (i.e. partial or total loss of visibility on the location and management data, and methods and procedu-res for access to information).

· regulatory and legal issues are still priorities in this changing and border-less world : the importance to enforce regulatory compliance and best practices in security and data protection has been underlined by almost all the participants.

In order to present all the outcomes with Luxembourg perspective, ernst & Young is organizing an event at its premises on November, the 15th 2011 aimed at showing final results of the GISS and underlining how Luxembourg companies are respon-ding to the new critical risks coming from the current It changing world. the event will be addressed to all the survey parti-cipants and will include a presentation on the topic by of the one of the largest actors in the market. this event will represent an important occasion to share ideas and questions on what Information Security really means for Luxembourg and which are the next coming steps to address this new “I-Security age”.

Piet-Hein Prince and Maxime Brière

octobre 2011 43

AcTuAL ITSecUrItY

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Knewledge invité chez Google Mountain ViewDe retour au Luxembourg, un expert Adwords nous livre ses impressions après un séjour chez le géant de Mountain View.

Google a organisé à son siège de Moutain View, un Top Contributor Summit afin de réunir les meilleurs contributeurs des forums de ses différents produits. Quelques 380 mordus de Chrome, Youtube, Gmail, Adwords, Google Analytics... se sont retrouvés du 13 au 14 septembre dernier pour échanger leurs points de vue et expériences et pour rencontrer les chefs de produit attitrés.

ce rassemblement était le premier du genre chez Google. raphaël Goblet, Adwords Account Strategist chez Knewledge y était. Il nous livre son sentiment au retour de deux journées bien remplies : “c’était vraiment intéressant pour nous de rencontrer d’autres contributeurs des quatre coins du monde. Nous avons pu échanger nos expériences et nos pratiques. De son côté, Google s’est montré attentif à nos feed-back, pour amé-liorer ses produits. c’est une reconnaissance du travail fourni depuis plusieurs années, au service des utilisateurs des produits Google.”

Pour preuve de son estime et de sa confiance, Google a dévoilé une certaine partie de ses technologies aux participants. “et ça c’est assez nouveau de leur part. c’est la première fois qu’ils partagent des informations de ce niveau avec des externes. Il y a une transpa-rence jusqu’à un certain point”, nous confie raphaël Goblet. “Mais, ne rêvons pas, ils ne vont pas publier leurs algorithmes demain !”

Concernant Adwords, quels ont été les enseignements de ce sommet ?

“Nous avons constaté que notre forum était plutôt en avance au niveau de la qualité des échanges et du développement des campa-gne Adwords”, note raphaël Goblet. “Nous avons fait des suggestions pour le faire évoluer. De nouvelles fonctionnalités et améliorations AdWords nous ont été dévoilées. et le plus important, nous avons désormais un contact

direct avec les développeurs Adwords à Moun-tain View ! Nous avons maintenant une visibilité privilégiée sur leurs travaux, sur les nouvelles versions ou fonctionnalités en préparation, et enfin, nous pouvons les tester avant leur mise en production. De cette manière, nous pouvons, d’une part faire nos remarques ou suggestions sur les nouveaux développements, et d’autre part être préparés à leur arrivée sur le marché. cela nous permet d’avoir une lon-gueur d’avance pour nos clients”, conclut-il.

Justement, quelles sont les nouveautés que nous pourrons voir sur Adwords dans un avenir proche ?

“ce seront de petites améliorations sur l’in-terface, de nouveaux outils, de nouveaux segments, une amélioration de l’algorithme pour le Quality Score... rien de révolution-naire, mais une amélioration continue”.

Et chez Google, qu’ont-ils retenu de votre visite ?

“Je pense qu’ils ont davantage pris conscience de la spécificité du produit Adwords. c’est un produit accessible à tous, mais qui requiert des connaissances pointues et une bonne expérience pour pouvoir l’utili-ser efficacement. en d’autres termes, il vaut mieux s’adresser à des professionnels certi-fiés si l’on veut en retirer un réel bénéfice”.

Jean Larock

44 octobre 2011

AcTuAL IT MArKetING

Page 45: ITnation #36 - Novembre 2011

Raphaël Goblet, Adwords Account Strategist chez Knewledge

Raphaël Goblet, Adwords Account Strategist chez Knewledge

octobre 2011 45

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La réussite des projets passe par la formation Un projet consiste à mener une série d'activités en un temps donné tout en mettant en œuvre des ressources humaines et matérielles et en le budgétisant, et ce en vue de créer un livrable principal.

Il en existe de toutes tailles, dans tous les secteurs d'activités et de différentes durées. Cet important volet de la vie d’une entreprise sera mis à l'honneur le 1er décembre lors de la 6ème édition du congrès sur la gestion de projet organisée par le Centre de Recherche Public Henri Tudor à Luxembourg.

Mener des projets n'est pas un effet de mode. Les entreprises l'ont bien compris, les projets sont essentiels à l'atteinte d'une stratégie, d'un futur. Ils sont devenus un vecteur du changement sous réserve qu'ils soient menés jusqu'au bout. L'utilisation de solutions infor-matiques est souvent une étape essentielle pour améliorer la gestion des projets mais pas suffisante pour garantir leur réussite qui repose avant tout sur des relations humai-nes. Dans ce contexte, le chef de projet joue un rôle déterminant et doit posséder des compétences techniques mais aussi compor-tementales telles que la communication et le leadership. Malheureusement, ces dernières leur font souvent défaut.

Pour palier à ce problème, les formations en gestion de projet sont un moyen efficace car elles permettent tant aux chefs de pro-jet d'acquérir les bases méthodologiques qu'aux entreprises de mettre en place des pratiques standardisées.

c’est la raison pour laquelle, le crP Henri tudor organise la 6ème édition du congrès sur la gestion de projet comme une véritable journée de formations. chaque participant est invité à composer son agenda de la journée parmi huit «success stories» et neuf ateliers-formations pour ainsi recueillir des

conseils et des bonnes pratiques facilement utilisables dans leur travail.

Destiné à des chefs de projet, acteurs projet, managers d’équipe, responsables qualité et directeurs des ressources humaines, il s'agit du plus grand événement dédié à la gestion de projet dans la Grande région. L'événe-ment rassemble chaque année plus de cent trente professionnels du domaine.

Cindy Guerlain, R&D Engineer, CRP Henri Tudor

LES aTELIERS-FORMaTION DU 6e CONGRèS EN GESTION DE pROJET

Didier crugnola,

Directeur de projet à Logica, livrera les

clefs du succès pour réussir la transition

de l'externalisation de son informatique.

Philippe Meulders,

Partner chez We made it, expliquera

comment un outil de gestion de projet

peut contribuer au succès d'un projet.

Steve Hauman,

Senior manager à Deloitte, dévoilera les

facteurs clefs de réussite, les meilleures

pratiques et les risques d'un projet It

externalisé.

chantal Vander Vorst,

Managing director à l'Institute of

Neurocognitivism, aidera les participants

à développer leur potentiel relationnel.

François Josz,

Sales Director chez Sage, expliquera

comment assurer l'adhésion d'une

organisation à une nouvelle solution au

travers de l'exemple d'un crM.

Le Project Management Institute (PMI)

et l'Agile Interest Group Luxembourg

(AIGLu), associations en management

de projet, intéresseront les informaticiens

sensibles aux méthodes agiles et

voulant introduire celles-ci au sein de

leur entreprises. enfin, les informaticiens

pourront découvrir comment quels sont

les enjeux d’une solution de gestion de

projet dans le cadre d’une certification

cMMI, niveau 3.

Congrès Gestion de ProjetJeudi 1er décembre 2011

Où ? chambre de commerce Luxembourg Kirchberg

Infos : www.tudor.lu/pm-congress

46 octobre 2011

AcTuAL IT ProJet MANAGeMeNt

Page 47: ITnation #36 - Novembre 2011
Page 48: ITnation #36 - Novembre 2011

By accelerating your adoption of virtualisation, your organisation can realise even greater cost savings, more streamlined business processes and a faster time-to-market. What’s more, virtualisation plays a fundamental part in paving the way for your journey to cloud computing.

At Dimension Data, our focus is on ensuring that your business reaps the benefits of a well-planned, deployed and managed virtualised infrastructure and that you get a solution that is tailor made for your individual needs. So, if the cloud is your destination of choice, you can count on Dimension Data to get you there quicker.

You’re thinking, I want to fast track my journey to the cloud.

We’re doing...

Page 49: ITnation #36 - Novembre 2011

IT EVENTS> eMc Luxembourg : L'intelligence de l'information aura aussi son Momentum à Luxembourg p.50

> telindus trend Day : La nouvelle normalité It p.52

> HP : Amazing Summer et nuit étoilée pour le cloud p.54

octobre 2011 49

Page 50: ITnation #36 - Novembre 2011

L’intelligence de l’information aura aussi son Momentum à LuxembourgPlus que jamais, la question «pourquoi Captiva maintenant ?» est là une réflexion intéressante à conduire, selon le Information Intelligence Group (IIG) d’EMC.

Au sein du groupe des solutions de la gestion de l’intelligence et de l’information d’EMC, Documentum est la plateforme-phare et la fondation de bien des concepts sous-jacents. «En 2006, EMC s’est rendue compte que les solutions Entreprise Document/Data Management de l’époque devenaient de plus en plus une commodité pour les clients, se souvient Margo Vrolix, Systems Engineer Content Management & Archiving d’EMC IIG. Il y avait sur le marché une pléiade d’acteurs avec des solutions assez similaires. EMC a donc décidé à ce stade d’aider encore mieux les clients en en faisant plus. Nous avons réalisé plusieurs acquisitions pour cela dont ProActivity.»

Les solutions de ProActivity ont permis à eMc de déployer une couche bPM on top of Documentum. «Les work-flows d’infomations étaient plus affinés et adaptés aux process métiers nécessaires. Le bPM en couche supérieure a permis de rendre les solutions de GeD plus enterprise-ready, nativement. Mais il restait un constat à faire : les informa-tions ne venaient pas seulement par le canal électronique et le papier restait une source d’informations importante pour les clients.»

Le cas d’une compagnie d’assurance est bien connu : elle gère des dossiers, fait d’échanges électroniques mais aussi de rapports et constats papier, d’expertise et d’avis, de mails et de lettres postales. «eMc s’est alors tourné vers une solution de cap-ture de l’information papier. c’est captiva qui a été acquise pour cette raison avec une ambition nouvelle : avec le process mana-gement en sus, transformer la solution en outil de communication client intégré était le

mieux à faire. Dès lors, eMc a aussi absorbé Document Scientists, pour déployer une solution end-to-end en capture, document management, bPM, document generation et communication.» c’est sous le nom ‘cus-tomer communications’ que la solution est aujourd’hui connue. «Aujourd’hui, disposer d’un repository n’est pas suffisant. L’infor-mation vit et bouge. celle qui est conservée seulement, c’est pour les musées, par pour le business !».

EN FaIRE TOUT UN CaS

ce type de solution est le support idéal pour traiter le case Management. eMc en a rassemblé le meilleur pour une solution de gestion de l’information depuis son entrée jusqu’à sa sortie. «Néanmoins, nous som-mes bien conscients que les entreprises ont parfois un historique de solutions en place et nous avons aussi décidé de rendre cette solution modulaire. Ainsi, les clients

qui possèdent déjà une partie de la solu-tion peuvent continuer avec les éléments en place et préserver leurs investissements déjà réalisés.» Le case Management est quelque chose d’assez neuf dans son inter-prétation. D’autant qu’aujourd’hui c’est un sujet porté par le business et non plus par l’It. «Nous sommes de plus en plus tour-nés vers la solution plutôt que de traiter les défis par des produits ou des applications. Le business n’en a que peu faire de la tech-nologie qui est derrière.» cette situation a définitivement dopé la xcP, la xcelerated composition Platform. La plateforme uni-que est désormais riche d’un écosystème de solutions déployées par des partenaires et permet un packaging de business pro-cess prédéfinis, accélérants l’adoption de la solution. A la sortie de Momentum, la confé-rence annuelle de l’IIG d’eMc, l’événement permettra de donner les tendances et les promesses nouvelles : toutes plus captivan-tes les unes que les autres.

50 octobre 2011

IT EVEnTS INForMAtIoN MANAGeMeNt

Page 51: ITnation #36 - Novembre 2011

Bernard Drappier, District Manager chez EMC Luxembourg

octobre 2011 51

IT EVEnTSINForMAtIoN MANAGeMeNt

Lunch ItnationMardi 29 novembre 2011Thème : Information Management

Quand ? Mardi 29 novembre 2011 à partir de 11h

Où ? L'olivier 140 A route d'Arlon L-8008 Strassen

Qui ? - Margo Vrolux Systems engineer content Management

& Archiving - Tim Vereecke

Systems engineer - Information Intelligence Group

- Customer Testimonial

Page 52: ITnation #36 - Novembre 2011

La nouvelle normalité It

Pendant des années, l’IT a été faite de «Specials». Elle est rattrapée aujourd’hui par le

«New Normal», estime Peter Hinssen.

À l’occasion du Telindus Trend Day, Peter Hinssen, consultant belge de belle renommée, tracera les grandes lignes de la nouvelle normalité de l’informatique actuelle et à venir. Pour le gourou, nous venons d’entamer ce voyage de «Special to Normal». Il s’agit ici de tirer un trait sur les 25 dernières années, où l’IT, en tant que spécialisation industrielle, n’intéressait au final qu’elle-même, pour passer le cap d’une nouvelle normalité.

Peter Hinssen sera à Luxembourg le 24 novembre 2011 au Telindus Trend Day

52 octobre 2011

Page 53: ITnation #36 - Novembre 2011

«Aujourd’hui, la technologie est normale, explique Peter Hinssen. cette transition a touché tous les aspects de la vie : dans les sociétés, dans les familles, pour les indivi-dus… la technologie est de tous les instants.» elle est tellement normale qu’elle en est banale. cette banalisation technologique dégage de nouvelles règles, de nouveaux comportements. «Les business executives n’ont désormais plus besoin de nous !, lâche-t-il. Ils cherchent la relevance des données, pas la technologie.» ces nouveaux décideurs collaborent, digitalement, philosophiquement et concrètement parlant.

REFUSER LES RèGLES

«Il est nécessaire de repenser notre monde. Je discutais dernièrement avec le cIo de tesco, le retailer, illustre Peter Hinssen. Il avoue qu’il y a dix ans, 95% de son staff était composé de profils techniques. Aujourd’hui, il recrute la moitié de nouveaux candidats avec une compétence technologique pointue et l’autre moitié auprès de nouveaux généralis-tes. ces jeunes ont un bagage en histoire ou en politique, en arts ou en économie…»

Depuis dix ans, l’It a été embarquée bien plus dans l’innovation pour les sociétés. Il est donc nécessaire, selon le consultant, de réduire dans le futur les départements It avec à peine 25% de purs spécialistes techniques. «Les innovateurs sont des gens qui ne suivent pas les règles, qui refusent l’establishment. c’est un shift fondamental dans la façon dont nous devons faire l’It. Depuis 25 ans, les It guys sont des gens qui suivent parfaitement les règles. Ils ont excellé dans ce domaine. Aujourd’hui, nous avons besoin de gens qui ne suivront plus les règles établies.» D’où le challenge de canaliser ces talents dans un objectif et une mission d’entreprise.

La pUISSaNCE DU NETWORK

«Le cIo devra être plus impliqué dans l’innovation ; non pas l’innovation technolo-gique, mais bien les nouvelles opportunités d’adresser des marchés. La génération Y est une source d’inspiration pour nous tous. engager des digital natives est loin d’être stu-pide. c’est fondamental et relevant d’avoir des gens qui comprennent la puissance du ‘Network’».

Dans ce sens, le cloud computing est un phénomène intéressant. technologiquement, ce changement est loin d’être spectaculaire, mais en matière de perspectives business, il s’agit d’un outil radical et holistique. «Le cloud répond enfin aux questions : comment puis-je le faire à la demande tout en externali-sant le risque inhérent. Le plus grand danger dans le cloud, c’est que les business People by-passent leur propre It. Pour cela, It Guys, nous avons à rendre nos propositions rapides et agiles, comme le cloud l’est lui-même par essence.»

MaNaGER La vaLEUR DE La DONNéE

«Nous ne dépensons pas assez pour vérifier la valeur de ce que nous faisons. Il ne s’agit plus de gérer les données ou les informa-tions, mais la valeur qu’elles contiennent. c’est exactement la discussion que nous devons avoir. Nous avons trop pensé l’It en tant que portefeuille d’investissements et pas en tant que portefeuille de valeurs.»

Pour Peter Hinssen, la méga-trend du moment est dans la rapidité, l’instantanéité des choses. Pas tellement celles des infor-mations, mais bien celles des décisions.

regardez le temps qu’a mis Facebook pour s’installer et le temps que Google+ a pris pour challenger le réseau social. cette décision de se lancer dans la bagarre chez Google a été incisive, sans compromis. chez HP, du jour au lendemain, on a décidé d’ar-rêter le business de la production de Pc… Nous devons nous y préparer ; la volatilité des choses est dans l’ère du temps. Nous devons construire avec ces notions et disposer d’un modèle agile pour y répondre. Nous ne pou-vons plus avoir une horloge interne en It qui n’est pas en relation avec l’horloge externe des marchés et du business…» Ainsi, depuis quelques semaines Microsoft ne concourt plus seulement que dans la sphère It. Depuis l’acquisition de Skype, Microsoft s’est trouvé de nouveaux concurrents dans le marché de la télécommunication. Google n’est plus depuis longtemps une «Search company», mais bien une entreprise de mobilité, renfor-cée avec l’acquisition du business mobile de Motorola.

Pour Peter Hinssen, qui sera à Luxembourg le 24 novembre, la question que chacun doit se poser est : «Am I faster enough ?»

telindustrend DayJeudi 24 novembre 2011

Où ? chambre de commerce Luxembourg Kirchberg

Quand ? Jeudi 24 novembre 2011 dès 9h30

Infos : events.telindus.lu

octobre 2011 53

IT EVEnTSYoU AS A SerVIce

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Amazing Summer et nuit étoilée pour le CloudLors de son Amazing Summer Party, le groupe Entreprise Software d’HP s’est tourné, au cœur de la nuit étoilée, dans le monde du Cloud, sans l’ombre d’un nuage….

Pour Pierre Parel, le country Manager d’HP, l’étonnement est total : la plage du boos K’fé est au soleil en plein mois de septem-bre. Une très large audience s’est rendue sur place pour trinquer à l’heure du cloud. «Pour HP, définitivement, le cloud est un sujet qui embarque tout notre potentiel, toutes divi-sions d’HP confondues, note Pierre Parel. ce soir, c’est sous l’angle software que nous abordons ce sujet majeur, avec l’aide de nos partenaires ctG, SystemSolutions et tecsys It-haus.» Pour Johan Pauwels, l’émoulu et dynamique country Manager belux de la division Software d’HP, cette Amazing Party était une bonne entrée en matière pour HP Discover, la grand-messe annuelle de la divi-sion à Vienne.

c’est le partenaire tecsys It-haus qui a inau-guré les débats. Un an et demi après sa création, l’enseigne a embarqué des clients ravis, dans le chemin de l’informatique en nuage. Pour Michael Mossal, executive Director de la filiale luxembourgeoise du prestataire allemand It-haus, les questions

que tout le monde doit se poser aujourd’hui sont : «que faire de ma vielle It si ce n’est que de la packager et de la porter en tant que services dans le cloud ? Mais rapidement, se pose alors la question de la valeur de ces différents services. est-il utile de les construire et les exploiter soi-même ou vaut-il mieux les consommer et reprendre ce qui existe déjà dans le cloud public ? Ai-je de la valeur à apporter à mon business à le faire réellement moi-même ?»

LE BUSINESS aDOpTE LE CLOUD pLUS vITE QUE L’IT

ces questions, HP et tecsys les adressent et épaulent les clients à se préparer et s’enga-ger dans cette transformation. Pour Stefan De Schuyter, Senior Solution consultant d’HP Software, la cloud reality d’HP n’est pas une vaine abstraction. «Le cloud est concret. Il permet de porter des projets avec une telle agilité et avec tellement plus de valeur pour le business. Je me rappelle, dit-il, que l’ASP n’a pas été un grand succès. Je crois tout simplement que c’est dû simplement parce

que cette proposition n’était pas demandée par le business. Avec le cloud, nous faisons face à un nouveau défi : le business a désor-mais tous les choix possibles et comprend

bien les promesses du cloud. J’affirme que le business adopte aujourd’hui le cloud au moins cinq fois plus vite que l’It ne le fait !»

Pour cela, l’It doit aider à lever les questions épineuses, notamment en matière de Vendor Lock-in, de sécurité, de performance et dis-ponibilité, de compliance, et de compétition des propositions de l’interne face au marché des solutions et services dans le cloud, public ou shared-private. «Pour moi, nous sommes définitivement passé dans la réalité, dit Stefan De Schuyter. cette réalité du cloud est celle du cloud hybride. L’It traditionnelle sera tou-jours-là, mais bien plus agile et bien plus à valeur ajoutée.»

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IT EVEnTS cLoUD

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Page 56: ITnation #36 - Novembre 2011

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encore un sujet cloud computing ? «en dehors du hype et de la confusion qui règnent sur le sujet, clearstream Services propose une approche concrète de ce que le cloud est pour nous. en parler ou s’y identifier est une chose, l’opérer tous les jours en est une autre», dit Sean chinnock, Senior executive de la division external business de la clearing House. clears-tream, c’est avant tout une mécanique It de rêve sur le territoire luxembourgeois. Pour ses besoins propres, l’entreprise se doit de disposer continuellement d’une infrastructure et d’une architecture state-of-the-art. Ici le hi-availabilty, la redondance,… ne sont pas des vains mots pour les 500 spécialistes It du Kirchberg, de Prague et de Frankfort.

«Nous opérons le cloud de clearstream avec des personnes hautement expéri-

mentées, avance Sean chinnock. Nous tournons cette infrastructure depuis de nombreuses années, et pour nous le cloud n’est pas une révolution technologique d’hier matin. c’est quelque chose que nous construisons de longue date. Nous utilisons pour cela notre propre datacenter et notre propre supervision et gouvernance. Nous exécutons in-house des services finan-ciers qui sont extrêmement demandeurs d’It. Depuis quelques années, nous avons décidé de partager ce que nous avons fait en interne avec la communauté, à travers une approche sérieuse et engagée.»

CLOUD ONE STOp SHOp

Si d’un point de vue technologique, il ne fait pas l’ombre d’un doute que clearstream Services est un expert hautement sérieux, c’est sur d’autres tableaux, plus proches de

ce qu’est la stratégie du cloud, que cS est remarquable. «Nous avons toujours eu un customer focus très fort. Nous ne faisons pas de la technologie pour nous-même, mais pour supporter nos clients de par le monde dans leur business.» opérateur cloud sur toute la planète pour les clients de la clearing House, clearstream Servi-ces jongle avec les SLA, le global reach, le 24/7, le standard et le tailor-made, un modèle de princing attractif et compétitif et bien d’autres approches qui ne sont pas d’expressions technologiques. Local, Secured, Global.

Clearstream Services : Cloud, mon amourEn dehors du hype du Cloud, Clearstream Services revient avec son approche pragmatique de l’informatique en nuages. «Operating the Cloud», voilà la mission de Clearstream Services… Made in Luxembourg.

Sean Chinnock, Senior Executive,External Business, Clearstream Services

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IT EVEnTScLoUD

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Marc Payal, Managing Director at Fujitsu Technology Solutions

58 octobre 2011

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cet événement a été aussi marqué par le passage en douceur du témoin d’Albert bal-dassi, emblématique patron de la division infra de Siemens à Luxembourg, puis FSc, aujourd’hui Fujitsu technology Solutions à Marc Payal. Albert baldassi coulera en effet une retraite heureuse dans les prochains mois et c’est l’Account Manager auprès des institutions publiques, Marc Payal, qui connaît bien l’entreprise et qui reprend le rôle de country MD à Luxembourg.

Du côté de la présentation, c’est une audience attentive qui a été intéressée par la proposition eternus. Le rouge, couleur de cette famille de solutions de stockage, se décline en Lt pour le tape business, en DX pour les infra connectées et online et en SF pour la Storage Foundation. cS reste l’élé-ment high-end pour le centricStore range dans le datacenter.

YOU’RE NOT aLONE

cette famille de produits et solutions était également soutenue par les représentants du canal de revente de Fujitsu tS Luxembourg.

Walter De Neve a profité pour rappeler quel-ques vérités : “23% des dépenses It d’une entreprise sont storage-related”. Un segment qui tend à croître pas forcément là où on l’es-time : le ratio en Db reste stable, les données non-structurées croissent de 6% y-o-y, les réplications tendent même à diminuer grâce aux technologies matures de dédup. Mais c’est le Public cloud storage qui explose, avec 32,5 % de croissance attendue. Pour Fujitsu, ce changement passe aussi par un accompagnement sur la gestion : “You’re not alone”, dit Walter De Neve.

La proposition du constructeur se veut la plus fluide possible, avec le moins d’impacts possibles sur l’existant des entreprises et dans leurs centres de données. Ainsi, les divers membres de la famille sont uniformes et c’est un changement de contrôleur de stockage qui permet des uplifts aisés sans toucher aux données elles-mêmes. “en plus, pour la plupart de nos solutions, nous n’ap-pliquons pas de capacity licence, mais bien une box Subsytem Licence”, précise Walter de Neve qui souligne la dynamique écono-mique de la proposition.

Pour les plus grands environnements, le cen-tricStore reste un choix redoutable.

Kbc, reste Delhaize, colruyt ou belgacom y souscrivent en belgique. A Luxembourg, – le pays où il y a le plus de centricStore au monde par tête d’habitants, comme aime à rire Walter De Neve -, ce sont aussi les capa-cités de full synchronisationou de cascading qui sont préférées. Avec des distances sup-portées au-delà de 100km, les technologies de Fujitsu plaisent à Mobistar ou à des insi-tutions financières qui ont pied à bruxelles et à Luxembourg. Localement, des clients comme le ccSS, la Deka, KbL, la bcee ou cactus se plaisent à tirer le meilleur de la force, maintenant rouge de Fujitsu.

Albert Baldassi passe la main à Marc PayalÀ l’occasion d’un lunch ITnation, Fujitsu TS a présenté à Luxembourg la disponibilité de sa gamme Eternus DX. Albert Baldassi y a passé le relais à Marc Payal, nouveau MD luxembourgeois.

Pour Fujitsu, l’histoire fait un grand pas en avant. Avec ses 172.000 employés sur le globe, le Service Provider japonais est un des leaders de l’Application Services, le Business Services et la Dynamic Infrastructure. “Après la joint-venture entre Siemens et Fujitsu, désormais intégrée pleinement et uniquement dans Fujitsu Technology Solutions, les clients bénéficient de la qualité allemande qui a fait notre succès en Europe et de l’innovation japonaise”, estime Walter De Neve, Manager Competence Center de Fujitsu Technology Solutions Belux.

octobre 2011 59

IT EVEnTSStocKAGe

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Le souci de rester «connectée» Collaboratrice de Valérie Gauché, notre portrait du mois de septembre, Véronique Olive, Consultante pour Agile Partner depuis 2008, travaille actuellement en tant qu’expert en systèmes d’informations et de documents au sein de l’unité Ingénierie, SécuritéIT, Méthodes et Solutions du Parlement Européen. Spécialiste en ingénierie de la langue, son expertise porte d’une part sur les problématiques liées au Web Sémantique, plus particulièrement autour de l’élaboration d’ontologies et d’autre part sur les problématiques liées à la gestion de la connaissance. Sa fonction est très orientée vers les utilisateurs et mêle à la fois de la veille technologique, de l’évaluation et du support concernant des outils et des solutions technologiques relatifs à la gestion de contenu et au travail collaboratif.

travailler dans ce domaine suppose de maîtri-ser les technologies disponibles sur le marché et d’anticiper les tendances. «Un des aspects les plus intéressants dans ma fonction est la veille technologique qui me permet d’être tou-jours en alerte non seulement par rapport à l’évolution des outils que nous recommandons mais également par rapport à de nouvelles technologies susceptibles de répondre aux besoins de nos clients et utilisateurs. Le sec-teur évoluant de manière constante, il permet de faire de nouvelles découvertes tous les jours, ce qui est vraiment passionnant», expli-que Véronique olive.

UN éQUILIBRE CONSTaNT

Si les tâches et les contacts se multiplient, aucune journée ne ressemble à une autre. «Le programme de travail très varié est conditionné par les demandes des utilisa-teurs. Passer d’une tâche à l’autre est une gymnastique quotidienne qui nécessite d’être très flexible, polyvalente et de pratiquer une dose d’agilité. Dans ce contexte, la gestion des relations avec les clients et utilisateurs est cruciale. en effet, nous nous devons de les suivre pendant la phase de conseil aboutissant à l’adoption d’un outil ou d’une technologie aussi bien que durant les phases d’utilisation, de mise à jour et de recherche d’une solution de remplacement. trouver des réponses pour satisfaire à leurs attentes quo-tidiennes est très gratifiant», continue-t-elle.

L’autre volet de ma mission consiste à s’assu-rer de la conformité de nos choix par rapport à l’environnement technologique du Parle-ment européen, «nos évaluations doivent se faire dans le respect des règles et standards internes», ajoute Véronique olive.

Au final, pour comparer les besoins, étudier les fonctionnalités d’un produit, répondre aux questions des utilisateurs, et aiguiller ses clients, notre équipe doit constamment être à jour pour trouver la meilleure adéqua-tion entre la technologie, les besoins des utilisateurs et le respect des conventions du Parlement européen.

UN paRCOURS aTYpIQUE

Après des études en sciences du langage et un DeSS en ingénierie linguistique suivi à Nancy, elle décide de venir travailler au Luxembourg. «travailler au Luxembourg représentait pour moi une occasion de tra-vailler dans un environnement international et multiculturel. Le contexte offrait des opportu-nités qu’on ne trouve pas ailleurs ce qui est très important à mes yeux», explique-t-elle. «J’ai suivi un parcours informatique atypi-que sachant que ce qui me parait vraiment intéressant dans l’It, c’est la variété des disci-plines pouvant être abordées. Les profils sont ainsi très variés et source d’enrichissement au gré des différentes rencontres de son par-cours professionnel.»

À la suite d’un stage de fin d’étude chez GFI, Véronique y est engagée en tant qu’ingé-nieur linguiste. Son travail consistait alors en la construction de terminologies à partir de corpus documentaire. elle a rejoint ensuite Synergiums, une société spécialisée dans la «commande vocale» avant de rejoindre Agile Partner.

«Dans le cadre d’une démarche de gestion de la connaissance, je réalise au sein d’Agile Partner une mission consistant en l’identifi-cation des compétences et connaissances au sein de l’entreprise. La finalité sera de les mettre à disposition de chacune des commu-nautés de la société afin d’uniformiser voire standardiser les pratiques qui doivent ou qui peuvent l’être et ainsi améliorer le processus de décision, la visibilité des ressources mais également diminuer les délais de latence entre les tâches à réaliser. La phase en cours actuellement consiste notamment en l’évaluation de solutions de réseaux sociaux d’entreprise du marché et en la constitution d’une cartographie des connaissances propre à Agile Partner», termine Véronique olive.

Par Florence Thibaut

60 octobre 2011

PoRTARIT PerSo

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Carte d’identité :Prénom : Véronique

Nom : olive

Nationalité : Française

Fonction : consultante

Société : Agile Partner

Véronique Olive, Consultante d’Agile Partner

octobre 2011 61

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Bijou avec fantaisie

J’ai commencé par des études de droit, ai poursuivi ensuite un cursus école de com-merce spécialisé en commerce & marketing international. Puis quelques années après, j’ai souhaité faire un master en administration des entreprises pour approfondir les aspects financiers.

J’ai débuté ma carrière professionnelle en parallèle de mes études, dans la joaillerie de luxe et si le hasard des rencontres ne m’avait pas amené à venir travailler sur Luxembourg, je serai probablement toujours dans ce domaine. Plutôt que de poursuivre sur Paris, j’ai fait le choix, pour des raisons privées, de venir travailler dans le domaine des métaux lourds, pour Arbed (maintenant Mittal) au service marketing de ce grand groupe. J’y ai appris énormément, surtout l’envie de découvrir des univers qui a priori, m’étaient très éloignés.

Puis, j’ai été contactée par une première société d’informatique, précurseur à son époque dans son domaine puisqu’elle était spécialisée dans le logiciel libre, c’est elle notamment qui a édité le célèbre site com-munautaire les frontaliers. Une première expérience dans l’informatique qui m’a donné envie d’aller un peu plus loin et de continuer à percer un peu plus ses problématiques

complexes, d’autant qu’à cette époque, peu de femmes s’y intéressaient, préférant le domaine bancaire.

Un recruteur m’a amenée à rencontrer Dimension Data et j’ai été emballée par le dynamisme de cette société et surtout par son équipe. J’y ai rencontré de vraies per-sonnalités, qui avaient des aspirations et des valeurs communes aux miennes, à savoir la même envie de toujours aller de l’avant et de contribuer ensemble au succès d’une entre-prise…tout en faisant très attention à garder un esprit de cohésion et un environnement propice à l’épanouissement de chaque indi-vidu. Si aujourd’hui, après presque 8 ans, je fais toujours parti de cette équipe, c’est parce qu’elle m’a permis de progresser et de vivre différentes expériences toujours très enrichissantes. J’ai d’abord exercé mes fonc-tions de prédilection dans le marketing et la communication pour ensuite, mettre en place le département training à destination de nos clients, qui étaient très en demande d’une offre locale dans nos domaines. Après quel-ques années d’activités, nous avons rajouté un service supplémentaire, à savoir le déve-loppement de l’activité Staff Augmentation qui nous permet de leur mettre à disposi-tion des profils pointus pour des périodes de temps définies.

Ce que j'aime dans ma fonction ?

Sans hésiter, le travail d’équipe avec mes collègues, le contact avec les clients, les fournisseurs et les candidats avec lesquels j’aime bâtir une relation de confiance. Ma plus grande satisfaction est d’avoir répondu à leurs besoins et surtout, qu’ils soient contents des services fournis par nos équipes. Le fait égale-ment d’évoluer dans un milieu en perpétuel mouvement et de béné-ficier d’une grande liberté d’action dans mes choix pour atteindre nos objectifs. Quels sont vos endroits préférés au Luxembourg Épicurienne de nature et adorant les expériences culinaires, j’aime beaucoup me retrouver avec mes amis ou en famille dans les bonnes adresses de notre ville :· Le Sapori, Le thai celadon pour ses goûts exotiques,

· Le sud et La mirabelle pour retrouver des plats de tradition

· le catclub et le boos café pour leurs côtés festifs.

62 octobre 2011

PoRTARIT PerSo

Page 63: ITnation #36 - Novembre 2011

· J’aime également me retrouver en été à rémich ou à Wasserbillig pour profiter du bord de la moselle et de ses longues pistes cyclables avec mon fils.

Je ne peux pas dire que j’ai une passion en particulier, mais plutôt un grand nombre de centres d’intérêts. Dès que je peux gagner un bout de mer, que ce soit en normandie, dans le sud de la France ou à l’étranger, nous en profitons pour profiter des sports nauti-ques, une de nos passions d’ex-adolescents qui nous permettent de nous ressourcer ! Je m’intéresse à tout ce qui à trait à la création artistique en général, que ce soit les pièces de joaillerie, l’art contemporain et l’archi-tecture en général. Par-dessus tout, j’aime la rencontre avec l’autre, la découverte de cultures différentes et les expériences positi-ves qu’elles génèrent en nous.

Carte d’identité :Prénom : Sylvie

Nom : Favaut

Nationalité : française

Fonction : Account Manager Learning & client Staffing Services

Société : Dimension Data

Signes particuliers : enthousiaste, volontaire, motivation pour créer et faire avancer des projets

octobre 2011 63

PoRTRAITPerSo

Page 64: ITnation #36 - Novembre 2011

Quelle est votre approche personnelle de votre métier ?

Par définition, c’est de faire correspondre l’offre à la demande. c’est une vieille défini-tion, plutôt basique je vous l’accorde, mais elle prend tout son sens finalement dans un marché comme le nôtre en perpétuelle évolu-tion. Guider ses clients, adapter leurs SI à leur propre stratégie de développement… L’ob-jectif étant de bâtir évidemment de véritables partenariats en consolidant nos offres et nos engagements pour créer une réelle valeur ajoutée. Le marché Luxembourgeois laisse

assez peu de place à l’erreur et il demande une véritable constance dans la qualité des services que vous proposez et que vous livrez. c’est, je crois, dans cet esprit que doit se construire un «business developer». etre créatif, voilà la clef du succès.

Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre fonction ?

egoïstement les rapports humains, la richesse qu’ils m’apportent et ma liberté d’action. Le plus grand défi dans ce genre de fonction et

Carte d’identité :Prénom : Arnaud

Nom : cossa

Âge : 40 ans

Nationalité : Française

Fonction : Directeur Associé, en charge du business Development

Société : Pragma consult SA

Loisirs : Moto, lectures, écriture, peinture

Signes particuliers : Anticonformiste, créatif et gourmand

Savoir s'entourer

64 octobre 2011

PoRTARIT PerSo

Page 65: ITnation #36 - Novembre 2011

de faire cohabiter le monde commercial avec le monde technologique. Une juste alchimie entre l’éthique, le respect, l’humilité et l’effi-cacité. ces valeurs sont d’ailleurs au cœur de nos préoccupations et valorisées chaque jour par notre département rH.

Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?

Porter une cravate. Je la considère comme un accessoire trop sérieux et symbole de conformisme. Je suis définitivement pour le casual Week.

Qu’aimez-vous challenger ?

Aujourd’hui les seuls à se challenger sont les politiques. Les chefs d’entreprises ont com-pris depuis longtemps qu’il est plus intelligent de partager et de collaborer que de courir der-rière un lièvre bien souvent trop maigre pour pouvoir le manger à plusieurs. La concurrence est bonne lorsqu’elle est saine, constructive et intelligente. Notre métier demande une vraie déontologie et même si la grande majorité des SSII jouent le jeu, il existe encore quel-ques opportunistes qui ne respectent pas ces

règles fondamentales et c’est dommage. Le véritable chal-lenge pour un entrepreneur,

c’est de savoir s’entourer.

Comment se déroule une de vos journées types ?

Quels en sont les temps forts ?

Lever à 7h et déjà en retard comme tous les matins. Salle de bain, petit déjeuner, la mati-nale de canal+ en fond sonore et premiers «coups de gueule du matin» (quasi systémati-que) après l’interview de l’invité du jour (et oui encore un challenger), bouchon (là aussi quasi systématique), arrivée au bureau vers 9h00 après avoir passé le temps du trajet au télé-phone avec mes clients les plus matinaux. Un passage dans tous les bureaux pour saluer mes collaborateurs, mails, réunions, rendez-vous clients, lobbying, pompier de service, négociations, recherches d’opportunités, un véritable marathon jusqu’à 19h00.et puis surtout il y a mon second métier tout

aussi difficile mais pas moins passionnant qui consiste à négocier durement avec deux personnages redoutables. Devenus maî-tres en technologies, qui envoient des sms à longueur de journée pour demander des autorisations de sorties (demandes souvent urgentes) ou lorsque vous avez moins de chance, une avance sur l’argent de poche. Vous voyez certainement à qui je fais allusion, nous avons pour la plupart d’entre nous au moins un exemplaire à la maison…

Voilà pour une journée type et calme. Les autres jours, j’essaie de travailler un peu.

Comment percevez-vous la place luxembourgeoise ?

Pour avoir travaillé dans de nombreux pays et pour de nombreux pays, je peux vous affirmer que nous avons une chance extraordinaire. c’est un marché très réactif, les prises de décisions sont souvent encore locales et le Luxembourg est en perpétuel mouvement. c’est aussi le deuxième centre mondial de fonds d’investissements après les USA ne l’oublions pas, la plus grande place euro-péenne pour les captives de réassurance et la première place de banque privée de la zone euro. Le succès de ce pays ? Une véritable stabilité politique et sociale et un cadre légal hyper moderne. Un gouvernement proche des entreprises favorise ce genre de palmarès.

Que représente l’IT dans votre vie professionnelle ?

Qu’on le veuille ou non, nous sommes rentrés dans un monde «It driven». Je crois que les NtIc sont porteuses de beaucoup d’espoirs mais aussi de risques. Malgré les crises qui se succèdent, les industries devront compter sur l’expertise d’entreprises comme Pragma consult. Au-delà de l’apprentissage et du continuel réapprentissage des techniques, des langages et des méthodes, c’est l’apprentis-sage des métiers et des besoins de vos clients qui valorise votre travail. L’It représente certai-nement pour moi une façon de découvrir en profondeur des métiers que je ne connaissais pas. Il y a très peu de métier aussi universel.

Quel évènement, produit ou solution vous a le plus marqué ces derniers mois ?

Le produit assurance vie-groupe ISIS ebMS de Pragma consult évidemment ! Un petit clin d’œil à notre département r&D, les utilisateurs se reconnaîtront. Je dirais que c’est la téléphonie qui m’a le plus marqué ces derniers mois et ce pour plusieurs raisons. La première, parce que Pragma consult s’est offert fin 2010 un premier rang mondial pour le développement d’une application mobile. La seconde, c’est par le business que ces devices réussissent à générer au sein d’entreprises comme la nôtre. enfin parce que c’est mon principal outil de travail.

Comment se positionne votre société ?

Je vais faire très court. Je dis souvent que le plus grand respect sue l’on doit à son client, c’est de connaître son métier. Nous offrons à nos clients une gamme complète de services de consultance. Nos consultants sont de véritables créateurs de valeurs et la formation que nous leur appor-tons nous permettent d’être en première ligne des avancées technologiques. elle est le gage de notre avantage concurrentiel, la garantie de notre pérennité et celle de nos clients qui restent au cœur de notre orga-nisation et de nos préoccupations.

Quels sont vos passions ou vos hobbies ?

Je n’ai pas vraiment de passions ou de hob-bies. Je suis très (trop) curieux de nature et tout (ou presque) m’intéresse. J’ai toutefois un petit penchant pour les bobbers, pour toute la légende que ces machines ont pu imprimer depuis près d’un siècle.

Quel est votre endroit préféré au Luxembourg ?

La vieille ville de nuit. Je n’ai pas mis de virgule, cela aurait pu être mal interprété.

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PoRTRAITPerSo

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