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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM HORIZONS Lire page 4 Lire page 4 Conventions de partenariat entre la communauté urbaine de Nouakchott et celles de Tanger de l'Ile de France Pose de la première pierre d'un chantier naval à Nouadhibou Lire page 4 L e Président de la République, Son Excellence Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz, est arrivé, hier matin à Guérou, deuxième étape de la visite de prise de contact et d'infor- mation qu'il effectue, depuis avant-hier, dans l'Assaba. Aussitôt après son arrivée le Chef de l’Etat s’est rendu au centre de santé de moughataa dont il a visité les différents services pour s'informer sur les presta- tions qu'il fournit aux populations. Le Chef de l’Etat a, également, visité l'école I de Guérou où il s'est rendu dans les différentes classes et a reçu des ex- plications sur les méthodes d'enseigne- ment appliquées dans cet établissement avant d'écouter les réponses des élèves aux questions qu'il a posées sur le pro- gramme scolaire et son adéquation avec le choix de faire de 2015, année de l'en- seignement. Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat s’est rendu au centre d’enrôlement de l'état civil de Guérou pour se rendre compte sur son fonctionnement et le rythme avec lequel sont délivrés des do- cuments d’état civil sécurisés. Il a visité aussi le pont en cours de construction à Kamour avant de se rendre à Barkéol où il a inauguré la route El Ghaïra-Barkéol et s’est enquis sur l’état d’avancement du projet d’alimentation en eau potable de Barkéol et des localités avoisinantes. Lire page 3 Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu, en audience, hier à Nouakchott, SEM. Abderrahmane Ali El Koubeissi, ambassadeur de l'Etat du Qatar ac- crédité en Mauritanie. L'entrevue a porté sur les relations de coopération existant entre la Mauritanie et l'Etat frère du Qatar et sur les moyens susceptibles de les renforcer davantage. L'audience s'est déroulée en pré- sence du directeur de cabinet du Pre- mier ministre, M. Mohamed Ould Djibril. Visite du Président de la République en Assaba Instructions pour améliorer les prestations socio-éducatives Inauguration de la route El Ghaïra-Barkéol Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Qatar « Les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la col- laboration de l'Agence nationale du Registre des Populations et des Titres sécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours » a déclaré le mi- nistre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehil Daoud, qui s'est rendu, hier, au centre d'état civil du Ksar pour s'in- former du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devant se rendre cette année aux Lieux Saints. Sur place, le ministre a été édifié sur le déroulement des formalités du hadj et constaté l'avancement de celles-ci. Le ministre a assuré que l'opération se déroule dans la transparence la plus totale de manière à offrir des chances égales à tous les citoyens désireux de se rendre aux Lieux Saints pour accomplir le pèlerinage. Le ministre des Affaires islamiques déclare :

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM

HORIZONSLire page 4 Lire page 4

Conventions de

partenariat entre la

communauté urbaine

de Nouakchott et

celles de Tanger de

l'Ile de France

Pose de la

première pierre

d'un chantier naval

à Nouadhibou

Lire page 4

Le Président de la République,Son Excellence Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, est arrivé,

hier matin à Guérou, deuxième étape dela visite de prise de contact et d'infor-mation qu'il effectue, depuis avant-hier,dans l'Assaba.Aussitôt après son arrivée le Chef del’Etat s’est rendu au centre de santé demoughataa dont il a visité les différentsservices pour s'informer sur les presta-tions qu'il fournit aux populations.Le Chef de l’Etat a, également, visitél'école I de Guérou où il s'est rendu dansles différentes classes et a reçu des ex-plications sur les méthodes d'enseigne-ment appliquées dans cet établissementavant d'écouter les réponses des élèvesaux questions qu'il a posées sur le pro-gramme scolaire et son adéquation avecle choix de faire de 2015, année de l'en-seignement.Dans l’après-midi, le Chef de l’Etats’est rendu au centre d’enrôlement del'état civil de Guérou pour se rendrecompte sur son fonctionnement et lerythme avec lequel sont délivrés des do-cuments d’état civil sécurisés. Il a visitéaussi le pont en cours de construction àKamour avant de se rendre à Barkéol oùil a inauguré la route El Ghaïra-Barkéolet s’est enquis sur l’état d’avancementdu projet d’alimentation en eau potablede Barkéol et des localités avoisinantes.

Lire page 3

Le Premier ministre, MonsieurYahya Ould Hademine, a reçu, enaudience, hier à Nouakchott, SEM.Abderrahmane Ali El Koubeissi,ambassadeur de l'Etat du Qatar ac-

crédité en Mauritanie.L'entrevue a porté sur les relationsde coopération existant entre laMauritanie et l'Etat frère du Qatar etsur les moyens susceptibles de les

renforcer davantage.L'audience s'est déroulée en pré-sence du directeur de cabinet du Pre-mier ministre, M. Mohamed OuldDjibril.

Visite du Président de la République en AssabaInstructions pour améliorer les prestations socio-éducativesInauguration de la route El Ghaïra-Barkéol

Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Qatar

« Les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la col-laboration de l'Agence nationale du Registre des Populations et des Titressécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours » a déclaré le mi-nistre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed OuldEhil Daoud, qui s'est rendu, hier, au centre d'état civil du Ksar pour s'in-former du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devantse rendre cette année aux Lieux Saints.Sur place, le ministre a été édifié sur le déroulement des formalités du hadjet constaté l'avancement de celles-ci.Le ministre a assuré que l'opération se déroule dans la transparence la plustotale de manière à offrir des chances égales à tous les citoyens désireux dese rendre aux Lieux Saints pour accomplir le pèlerinage.

Le ministre des Affaires islamiques déclare : « Les formalités du hadj ont débuté à l'échelle nationale »

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

ANNONCES

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

AMIFAX: 45 25 55 20

E-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73GBM 4525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

ADRESSES UTILES

Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs af-filiés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent êtredéposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 pre-miers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestrecivil précédent. Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus dedéposer des déclarations mensuelles,

Le Directeur Général Mohamed Aly DEDEW

Avis aux Employeurs

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Page 3HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

ACTUALITE

Le Président de la République,Son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz,

est arrivé, hier matin, à Guérou,deuxième étape de la visite de prisede contact et d'information qu'il ef-fectue, depuis avant-hier, dans l'As-saba.Aussitôt après son arrivée, le Chefde l’Etat s’est rendu au centre desanté de la moughataa dont il a vi-sité les services pour s'informer surles prestations qu'il fournit aux po-pulations, avant de suivre des expli-cations sur les différentséquipements dont il dispose et sacontribution au renforcement de lacouverture sanitaire.Crée en 1970, et réhabilité en 2006,le centre de santé de type "A" com-prend plusieurs services dont ceuxd'hospitalisation et de stomatologieainsi qu’un laboratoire et une unitéde radiologie. Le Président de la République a,également, visité l'école I de Guérouoù il s'est rendu dans les différentesclasses et a reçu des explications surles méthodes d'enseignement appli-quées dans cet établissement avantd'écouter les réponses des élèves auxquestions qu'il a posées sur le pro-gramme scolaire et son adéquationavec le choix de faire de 2015, l'an-née de l'enseignement.Au cours de la visite, le Président dela République a, donné des instruc-tions aux responsables du départe-ment de l'Education pour comblerles lacunes constatées dans les do-maines des infrastructures et des mé-thodes pédagogiques afin que l'écolepuisse jouer pleinement son rôle.Dans l’après-midi, le Chef de l’Etats’est rendu au centre d’enrôlementde l'Etat civil de la ville. Sur place, ila visité les différents services ducentre et écouté des explications pré-sentées par son responsable sur lefonctionnement du centre et lerythme auquel il délivre des docu-ments d’état civil sécurisés. Le centre peut enrôler 200 per-sonnes par jour, et dispose demoyens lui permettant de servir lescitoyens avec célérité.Après l’étape de Kiffa, le Présidentde la République s’est rendu à Ka-mour où il s’est enquis du déroule-

ment des travaux du pont traversantle lit de l’oued et reliant les deuxquartiers de la ville à la route d'ElEmel.Sur le site, le Chef de l'Etat a été édi-fié par les responsables du ministèrede l'Equipement et des Transportssur les techniques adoptées pour as-surer la fluidité du trafic routier, sur-tout pendant la saison de l'hivernagequi est marquée par de fréquentesinondations.Les responsables du projet deconstruction du pont ont affirmé auxChef de l'Etat que toutes les disposi-tions ont été prises pour que l’ou-vrage corresponde aux normestechniques et soit fiable pour garan-tir la continuité du trafic en touttemps.Le Président de la République, a puconstater, hier soir à Barkéol, l'étatdu déroulement du projet d'AftoutCharghi destiné à alimenter la villede Barkéol et des localités avoisi-nantes en eau potable, à partir deFoum Gleïta.Sur le site, le Chef de l'Etat a été édi-fié sur les efforts entrepris par le mi-nistère de l'Hydraulique et del'Assainissement pour résoudre leproblème de la soif des populationsdu triangle de l'espoir.Auparavant, le Président de la Ré-publique avait procédé, hier soir, à

l’inauguration de la route bituméereliant El Ghaira à Barkéol, premiertronçon d’un réseau routier dont laréalisation a été décidée pour désen-claver le triangle de l'espoir dans lebut d'améliorer les conditions de vie

des populations de cette zone.Le projet dont profitent les wilayasde l'Assaba et du Brakna, et qui estlong de 171 km, est composé dedeux tronçons, le premier reliant ElGhaira à Barkéol (80 km) et le se-

cond Chegar-Male-Sewata (91 km).Il permet aussi de désenclaver lesvillages de Sawata grâce à la réali-sation d'une bretelle de 3 km.Le projet permettra, par ailleurs, laréalisation de 4,5 km de routes ur-

baines dans la ville de Barkéol.Ces infrastructures en cours d'exé-cution sont réalisées grâce au reli-quat du financement global du projet(25 milliards d'ouguiyas) obtenudans le cadre d'un prêt de la Répu-blique Populaire de Chine.Le Président de la République acoupé le ruban symbolique annon-çant ainsi le début d'exploitation dela route El Ghaira-Barkéol.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, le ministre de l'Equipe-ment et des Transports, a indiquéqu'en donnant la priorité à l'élargis-sement et à la modernisation des ré-seaux routiers, des aéroports et desports, le Président de la Républiquea voulu renforcer, de façon substan-tielle, les potentialités économiqueset faciliter le trafic des personnes etdes biens sur toute l'étendue du ter-ritoire national.A l’adresse du Président de la Répu-blique, le ministre a souligné : " jene peux, à ce sujet, que rendre hom-mage à la sage politique que vousavez tracée et qui vise à gérer, demanière rationnelle, les biens pu-blics et à les orienter au service de la

Nation et des citoyens. A cet égard,et étant donné le rôle joué par cettepolitique dans l'accélération durythme du développement écono-mique et dans la lutte contre la pau-vreté, les infrastructures de transportont été les premières bénéficiaires deces ressources".Le ministre a enfin remercié les par-tenaires de la Mauritanie, notam-ment la République Populaire deChine, pour les efforts déployés dansle but d'impulser le développementdu pays.Pour sa part, le maire de la communede Barkéol, M. El Hacen Ould Mo-hamed Abd s'est félicité de la visitedu Président de la République, indi-quant qu'elle était attendue avec im-patience par les populations de lacommune.Il a ajouté, qu'en effectuant cevoyage dans la région, le Présidentde la République a prouvé l'intérêtqu'il accorde à l'amélioration desconditions de vie des populations oùqu'elles se trouvent.Le maire a noté que la réalisation decette route, qui constituait un rêve

longtemps caressé par les popula-tions, est la preuve éloquente du res-pect par le Président de laRépublique de ses engagements.Il a en outre souligné les impacts po-sitifs qu'aura cette route sur lesconditions de vie des populations.Le maire a, par ailleurs, présenté uncertain nombre de doléances rela-tives notamment à l'élaboration d'unschéma directeur de la ville de Bar-kéol qu'il a souhaité voir érigée encapitale de wilaya. De même, il a re-quis la réhabilitation du centre desanté et le renforcement de son per-sonnel, en plus de l'appui aux éle-veurs de la zone et ledésenclavement de trois communesrelevant de l'arrondissement deLaoueissi.A Guérou, à Kamour et à Barkéol,tout comme le long de la route re-liant ces différentes localités, ainsique sur les sites des projets visités,les populations ont réservé au Pré-sident de la République un accueilchaleureux et spontané, traduisantleur satisfaction pour les réalisationsaccomplies sous sa direction.

Visite du Président de la République en AssabaInstructions pour améliorer les prestations socio-éducativesInauguration de la route El Ghaïra-Barkéol

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Page 4HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

ACTUALITE

DONNER DU SANG DONNER DU SANG POURPOUR

SAUVER UNE VIESAUVER UNE VIE

« Les formalités du hadj ont débuté,lundi, à l'échelle nationale avec lacollaboration de l'agence nationaledu registre des populations et des ti-tres sécurisés et se poursuivront pourune période de 20 jours » a déclaréle ministre des Affaires islamiqueset de l'Enseignement originel, M.Ahmed Ould Ehil Daoud, qui s'estrendu, hier, au centre d'état civil duKsar pour s'informer du déroule-ment des conditions d'enregistre-ment des citoyens devant se rendrecette année aux Lieux Saints.Sur place, le ministre a été édifié surle déroulement des formalités duhadj et constaté l'avancement decelles-ci.Au terme de la visite, le ministre adéclaré que les formalités du hadjont débuté, lundi, à l'échelle natio-nale avec la collaboration del'agence nationale du registre des po-pulations et des titres sécurisés et sepoursuivront pour une période de 20jours.Il a, ajouté, que l'opération se dé-

roule avec une transparence totalepour une chance égale à tous les ci-toyens.Au sujet du quota des pèlerins mau-ritaniens, le ministre a précisé que lenombre des citoyens qui seront sé-lectionnés pour exercer cette annéel'obligation du hadj est de 1400, quiseront triés manuellement.Il, encore, précisé que l'enregistre-

ment pour le Hadj requiert la pré-sentation de la pièce d'identité ou lepasseport. Cependant, l'enregistre-ment des femmes de moins de 40ans requiert l'accompagnement d'untuteur (mahram).Le ministre était accompagné duwali de Nouakchott -Ouest, duhakem du Ksar et du directeur duHadj.

La ville de Nouadhibou sera dotée,très prochainement, d'un chantier deréparation des navires.La cérémonie de pose de la premièrepierre de ce projet, financé par AfricSim Banc au profit de la société na-tionale de réparation et de carénagedes navires du cap blanc, pour uneenveloppe de l'ordre de 37 millionsEuros, a été supervisée, hier, par leprésident de l'autorité de la zonefranche de Nouadhibou, M. Moha-med Ould Daf.Le chantier permettra d'appliquer lesnormes inspirées de la conventionde l'organisation internationale rela-tive à la sécurité maritime et à la pré-vention en milieu marin.Le directeur de la société nationalede réparation et de carénage des na-vires maritime, M. Abdel KaderKamil, a souligné l'importance de ceprojet réside dans l'intégration dusecteur des pêches dans le tissu éco-nomique national.Il permettra également, a-t-il dit, de

contribuer à la gestion rationnelledes investissements étrangers dansl'acquisition des moyens maritimes,notamment ceux liés aux gardes-côtes ainsi que les équipements des-tinés à la marine nationale et à l'IM-ROP.Le directeur a ajouté que le chantiersera exécuté sur une période allantde 18 à 24 mois et doté d'équipe-ments ultramodernes pour accueillirdes navires d'une longueur de 160mètres.Le Président de l'Autorité de la Zonefranche a, ensuite, suivi des explica-tions sur le chantier et les procédésmis en œuvre pour la maintenance etréparation des navires de pêche.La cérémonie de la pose de la pre-mière pierre s'est déroulée en pré-sence du directeur de cabinet duwali de Nouadhibou, des représen-tants des services régionaux et desresponsables régionaux des forcesarmées et de sécurité.

La présidente de la communauté ur-baine de Nouakchott (CUN), MmeMaty Mint Hamady, a regagnéNouakchott, lundi soir, en prove-nance de Tanger (Maroc).La présidente, qui répondait à uneinvitation de M. Vouad Al Amiri,président de la Commune Urbainede Tanger, avait procédé a la signa-ture d'une convention de partenariatet de coopération entre la Commu-nauté Urbaine de Nouakchott et lacommune urbaine de Tanger.La convention porte sur le dévelop-pement durable, l'échange culturel,la formation, l'apprentissage et lanouvelle gouvernance, pour amélio-rer les services urbains dans les deuxvilles.Lors de la signature de cette conven-tion, Mme. Maty Mint Hamadi ainaugure l'espace du centre ville deTanger, qui a été dénommé Espace

de Nouakchott. En contrepartie, unespace sera préparé à Nouakchott etsera dénommé Espace de Tanger.Il est à noter que la présidente de laCUN, a participé à Paris à une ren-contre portant sur le rôle des collec-tivités locales, pour faire face auchangement climatique.Au cours de cette rencontre, Mme.

Mint Hamady a soulevé les problé-matiques et les défis auxquels fontface les communautés urbaines, no-tamment celles relatives au change-ment climatique.Au cours de son séjour à Paris, laprésidente de la CUN a signé la dé-claration d'Ile de France et ses par-tenaires, dans la coopérationdécentralisée et l'engagement pourfaire face au changement climatique.Elle a aussi participé à la session or-dinaire de suivi de la convention departenariat entre la CUN et Ile deFrance.La présidente de la CUN a égale-ment assisté, en marge de la rencon-tre sur le changement climatique, àla réunion de l'Association desMaires francophones, afin de coor-donner avec les membres de cetteassociation pour la préparation dusommet de décembre prochain.

Une nouvelle mosquée a été inaugu-rée, lundi, à Atar.Cet édifice, réalisé grâce à un finan-cement de l'Emirat de Sharigha, etexécuté par l'ONG Tayba pour laculture, a été inauguré par le conseil-ler du wali chargé des Affaires poli-tiques et sociales, M. AbdallahiOuld Ahmedou Zein.Le conseiller a, dans son mot pourl'occasion, remercié tous ceux quiont contribué à la réalisation de celieu de culte et de recueillement.

Quant au directeur régional des Af-faires islamiques et de l'Enseigne-ment originel, M. MohamedMahmoud Ould Mohamed Lemine,il a salué la réalisation de la mos-quée dont les retombées sont large-ment bénéfiques aux musulmans.Pour sa part, Ely Cheikh Ould Mo-hamed Taghi, imam de la mosquée,a souligné la pertinence du choix dusite de la mosquée qui possède éga-lement une mahadra.

Les travaux d'un atelier de sensibili-sation sur la convention des NationsUnies portant sur l'élimination detoutes les formes de discriminationà l'endroit de la femme ont débuté,hier, à Atar.Organisé par la Commission Natio-nale des Droits de l'Homme(CNDH) en collaboration avec lacoopération espagnole, l'atelier pro-fite à des représentants d'organisa-tions de la société civile opérantdans le domaine des droits del'Homme issues des wilayas duBrakna, du Guidimakha, du Hodh ElGharbi et de l'Adrar.Le conseiller du wali de l'Adrarchargé des affaires administrativeset juridique, M. Mohamedou El

Hadj Diagana, a appelé les partici-pants à tirer profit de la rencontre.De son côté, M. Abdel Jelil OuldM'Haimid, membre de la CNDH, aaffirmé que cet atelier vise à sensi-biliser les femmes dans les wilayasconcernées sur la nécessité de jugu-ler toutes les formes de discrimina-tions et de violence à l'égard de lafemme.L'atelier, qui dure un jour, profite à50 participants dont 20 de l'Adrar etle reste issues du Guidimakha et duHodh El GharbiL'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence du Hakem de la Mou-ghataa d'Atar, du Maire adjoint de sacommune et d'autres personnalités.

Le ministre des Affaires islamiques déclare : «Les formalités du hadj ont débuté à l'échelle nationale»

Conventions de partenariat entre la Communauté urbaine

de Nouakchott et celles de Tanger de l'Ile de France

Sensibilisation sur l'élimination

de la discrimination à l'égard

de la femme à Atar

Pose de la première pierre d'un

chantier naval à Nouadhibou

Inauguration d'une

mosquée à Atar

- La ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération, Mme VatmaVall Mint Soueina, a exhorté, dansun discours prononcé devant la60ème Conférence Afro-Asiatique,à Jakarta, à la redynamisation dupartenariat entre les pays asiatiqueset africains.La ministre a salué à cette occasion,le niveau d'organisation de la confé-rence avant de souligner les effortsdu gouvernement mauritanien visant

l'instauration de la sécurité, du dé-veloppement et favorisant les op-portunités d'investissementasiatiques et africains en Mauritanie.Mme Vatma Vall Mint Soueina, aégalement noté le soutien de la Mau-ritanie pour toutes les causes justes,y compris la cause palestinienne.La ministre représente notre pays àcette manifestation internationale,qui commémore le 60ème anniver-saire de la Conférence de Bandung

tenue en 1955, Conférence qui ajeté, pour la première fois, les basesdu Mouvement des Non-alignés etlancé les fondements de la coopéra-tion afro-asiatique.Cet anniversaire marque égalementun parcours de 10 ans après le lan-cement du nouveau partenariat stra-tégique afro-asiatique sous le thème"Renforcement de la coopérationSud-Sud pour promouvoir la paix etla prospérité mondiales."La présente conférence vise à ren-forcer les relations entre les deuxcontinents africain et asiatique etdonne l'occasion d'échanger lespoints de vues, les expériences et lesexpertises sur les moyens de releverles défis et suivre les développe-ments au niveau des deux conti-nents.

Notons que la deuxième journée dela Conférence sur le partenariat afro-asiatique, dont les travaux se pour-suivent jusqu'à 25 du mois courant, aconnu plusieurs activités, y comprisla réunion ministérielle du Partena-riat Afro-asiatique.

La ministre des Affaires étrangères s'exprime

devant la 60e Conférence afro-asiatique à Jakarta

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HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

OPINIONPage 5

Hygiène de vie

Quelle eau boireVous vous demandez souvent quelle eauboire : eau du robinet, de source, filtrée,minérale. Voici les conseils simples quenous pouvons vous donner.

Boire chaud… même en étéIl faut boire le plus souvent chaud : le matinau lever de manière abondante, après lejeûne prolongé de la nuit, mais aussi dans lajournée, entre et pendant les repas, l’eauchaude réchauffe et aide à la digestion. Ter-miner un repas par un verre ou une tisane àbase d’eau chaude est le meilleur stimulantpour la digestion.

Privilégier une haute teneur en bicarbonates

Les bicarbonates de l’eau neutralisent aussil’acide lactique du muscle, dont le rein doitse charger, d’où l’intérêt bien réel des eauxriches en bicarbonates, très anti-résidusacides.Notons au passage que si le rapport bicar-bonates sur phosphates et sulfates est fort,cela suffit parfois. Ainsi, l’eau d’Evian a uneteneur modérée en bicarbonates mais elle n'apas de sulfates et un pH autour de 7,2, elleest donc bonne à boire à long terme. En re-vanche, des eaux très riches en sulfates et re-lativement plus faibles en bicarbonates sonten fait plutôt acidifiantes et donc lourdes àdigérer.

Les eaux à minéralité globale élevée sont àdéconseiller aux personnes qui veulent net-toyer leur sang et leur tissu conjonctif (in-toxication, obésité, surpoids), car ces eauxsont trop salées, ce qui favorise plutôt la ré-tention d’eau et moins le drainage des tissus.

Quelle est la quantité idéale d’eau à boire ?

Beaucoup d’auteurs parlent d’une quantitéoptimale de 30 ml par kilo de poids et parjour, ce qui fait tout de même quelque 2,1 li-tres par jour pour une personne de 70 kg !En réalité, il apparaît qu'il faut boire selonsa soif d’une part, tout en essayant... de nepas oublier de boire !

Quand boire ?L’idéal est de boire, ainsi que le recom-mande l’ayurveda, abondamment le matinau lever, soit par exemple, 2 tasses d’eau oude tisanes chaudes : une eau chaude, car lemétabolisme du matin est encore ralenti etqu’il sera ainsi activé.Ensuite, il faut boire entre les repas selon sasoif et son activité physique, les sportifs etles travailleurs de force ne devant pas ou-blier de prendre un peu de sel (ou du plasmade Quinton hypertonique) après avoir beau-coup transpiré.Il est recommandé aussi de boire une demi-heure avant chaque repas, de façon à pou-

voir ensuite exporter le minimum de li-quides nécessaires à la digestion !

Pendant les repas eux-mêmes, il estconseillé de boire peu, mais chaud et de ter-miner un repas encore par une prise d’eauchaude, de façon à lancer idéalement la di-gestion.L’eau idéale à boire pour chacun- Une eau pure, obtenue par osmose- Une eau de pH situé entre 6,5 et 7,2, pasplus

- Une eau présentée chaude ou à tempéra-ture voisine de 37°C- Une eau dont le taux des bicarbonates estsupérieur à celui des sulfates et phosphates- Une eau peu minéralisée pour les per-sonnes en surpoids et un peu plus pour lespersonnes maigres- Une eau abondante, autour de 30ml/kg/jour, sous la forme d’eau pure, desoupes et bouillons, de tisanes ou de jusd’herbes, de façon à en privilégier le goût.

Visites présidentielles :

des leçons à tirer de l’Assaba

SS ituée au centre du pays etcomprenant alors la Wilaya

de Guidimakha et une bonnepartie de l’actuel Gorgol, l’As-saba fut proposée, en autresvilles, pour être la capitale de laMauritanie indépendante.De par son histoire, sa positiongéographique et les affinités deses populations, l’Assaba estaujourd’hui tournée vers l’Estmauritanien à la recherche d’unesolidarité que cet ensemble dé-mographique pourra valoriser àl’horizon 2019.Concernant la visite qu’effectuele Président de la RépubliqueMohamed Ould Abdel Azizdans cette Wilaya depuis le 20Avril courant, les organisateursde cette visite avaient capitalisél’expérience des deux Hodhsafin d’éviter les erreurs com-mises et de réserver à leur hono-rable hôte un accueil aussipopulaire que chaleureux. Dans la conception du pro-gramme, les autorités adminis-tratives et les cadresd’encadrement avaient menédes campagnes pour expliquerdavantage qu’il s’agit d’une vi-site d’information et de prise decontact avec les populations decette troisième Wilaya dont lacapitale (Kiffa) est la deuxièmeville du pays du point de vue po-

pulationnel.Ces campagnes d’explicationvisent à créer les conditions op-portunes pour faire découvrir auPrésident de la République, etconformément au sens qu’ilveut donner à cette série de vi-sites, la réalité des choses dansla Wilaya: (i) le mode de fonc-tionnement des administrationset la qualité des services rendusaux populations (des routes, desécoles et des infrastructures desanté, d’approvisionnement eneau et électricité…), (ii) l’étatd’avancement des projets déjàen cours d’exécution depuis lepremier mandat présidentiel et(iii) des propositions concrètesrelatives aux perspectives d’ave-nir. En d’autres termes, il esttemps de finir avec les pratiquesconsistant à cacher la réalité auPremier Responsable du pays ensélectionnant et aménageant laroute par où doit passer leconvoi présidentiel ainsi que deséchantillons des infrastructuresà visiter dans le cadre du pro-gramme (écoles, points de santé,routes, barrages, sondages,puits, etc.). A propos, tout le monde se rap-pelle encore de l’utilisation faitesouvent, dans les systèmes pas-sés, des fonds régionaux desti-nés à ce genre de choses et de la

réhabilitation de la PMI pilotede Nouakchott pour la présenterau bailleur de fonds comme unnouveau siège pour le centre or-thopédique de rééducation et deréadaptation.D’autre part, les organisateursde la visite présidentielle en As-saba ont également tenu à faireprofiter prioritairement de cettevisite, ceux qui sont véritable-ment concernés –et de façon di-recte- tant parmi lesgestionnaires des affaires du dé-veloppement local que les re-présentants locaux despopulations. Ces derniers contredisent et/oucorrigent généralement les pre-miers au sujet des vrais pro-blèmes posés aux populations,notamment les questions liées àleurs conditions de vie quoti-dienne et au développementlocal : éducation, santé, eau,électricité, routes, télécommuni-

cations, distribution des vivreset des aliments de bétails, etc. D’aucuns n’ignorent aussi à cesujet que Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz a fortementcombattu, depuis son accessionau pouvoir, le phénomène desintermédiaires ; ces cadres et no-tables qui jouaient un rôle d’in-terface entre les décideurs et lespopulations et miroitaient à toutPouvoir, pour le séduire, que lavie est en rose. Pour Monsieur le Président de laRépublique, tous les efforts àfournir par les sources d’infor-mation de l’Etat, les structuresde l’UPR et les intervenantsdans les rencontres prévues (ca-dres et représentants du peuple),devraient le doter de : -Un diagnostic assez clair et dé-taillé sur (1) la nature et l’am-pleur des problèmes dedéveloppement posés à une Wi-laya agropastorale comme l’As-saba, (2) la nécessité d’explorerses sous-sols pour mettre en va-leur les éventuels gisementsqu’ils renferment et (3) la listedes responsables des insuffi-sances que la délégation aura àdéceler (membres du gouverne-ment, gestionnaires des projetsde l’Administration, autoritésadministratives et municipales

de la Wilaya ou tout le monde?);-La nature des domaines où lebesoin de projets structurantsfait l’unanimité.Les projets de ce genre, devrontentrer dans le cadre d’un déve-loppement harmonieux de l’en-semble de nos Wilayas, engénéral et répondre aux spécifi-cités de l’Assaba, en particulier.Il s’agit notamment de la posi-tion géographique centrale, ducaractère agropastoral, de la na-ture du relief, de l’étendue spa-tiale, de la démographie, despotentialités probables du sous-sol, des atouts en matière de tou-risme, etc.Les querelles politiques et les ti-raillements entre les cadres, lesnotables, les tribus, les ethnies etles autres entités et sensibilités,ont été -le plus possible- évitéesafin de garantir la réussite de lavisite du Président de la Répu-blique, Mohamed Ould AbdelAziz. Par ailleurs, toutes les leçons àtirer de l’Assaba, fondées elles-mêmes sur celles de la visite desdeux Hodhs, devront servir lereste des Wilayas qui seront ul-térieurement visitées.

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

MAGAZINE

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HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

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Lutte contre le chômage

Développer la formation professionnelle à tous les niveaux

Atravers ses axes majeurs, laStratégie nationale del’emploi est centrée sur les

contributions des différents axestels que la formation technique etprofessionnelle, l’insertion, le tra-vail et la sécurité sociale qui yjouent un rôle clé. Cette stratégieest complétée par les contributionsdes autres départements car laquestion de l'emploi est transver-sale et touche à l’ensemble des dé-partements ministériels. Toutefois, la promotion de l’emploine peut être envisagée à grandeéchelle tant que la volonté politiquede lutter contre le chômage n’a pasété clairement affichée, qu’une vi-sion intégrée pour le secteur, n’a étéimaginée, et que des choix de poli-tique économique, n’ont été opérés.Ces trois préalables conditionnentla réussite de la stratégie de l’em-ploi.Le Cadre stratégique de lutte contrela pauvreté I (CSLP I) et le CSLPII fixent des objectifs d’emploi,comme la réduction du chômage, lapromotion de l’auto-emploi et de lamicro et petite entreprise, le déve-loppement de la formation profes-sionnelle à tous les niveaux etl’émergence d’un marché du travailorganisé. Une cible de taux de chô-mage (<25%) a été fixée pour2010, mais faut-il définir des mé-canismes pour son atteinte. La volonté de l’Etat et la Déclara-tion de Politique Générale du Gou-vernement évoquent également lalutte contre le chômage et la pro-motion de la formation profession-nelle. Les principales orientationsdu secteur s’articulent, au cours dela période 2008-2010, autour detrois axes stratégiques, à savoir laréorganisation du dispositif de pi-lotage du secteur, l’amélioration del’adéquation entre les qualificationsde la main d’œuvre nationale et lesbesoins de l’économie et l’élargis-sement du champ des opportunitésd’emploi et d’insertion.Cette volonté politique de promou-voir l’emploi est affirmée. Toute-fois, elle doit être traduite à traversl’affirmation que l’emploi est unepriorité nationale qui concerne tousles secteurs par la mise en place demécanismes institutionnels, tech-niques et financiers de promotion etde suivi de l’emploi au niveau del’ensemble des départements mi-nistériels. Cela suppose également,une action de communication et desensibilisation la plus large possi-ble.Grâce à cette volonté politique, lesbesoins matériels, techniques et fi-nanciers très importants nécessitéspar l’emploi, l’insertion et la for-mation technique et professionnellepourront être mobilisés et que l’en-semble des acteurs publics se senti-ront réellement concernés, du faitde la priorité accordée par les plushautes instances de l’Etat à la ques-tion de l’emploi.

Une vision stratégique partagée

L’existence d’une vision d’ensem-ble du département chargé de l’Em-ploi et de son environnement, baséesur un diagnostic pertinent etexhaustif, permet de tracer le cadredans lequel la stratégie d’emploidevra être définie, mise en œuvre etsuivie. Seule une vision claire de ladirection à suivre et du partage desrôles entre les différents interve-nants permet d’entraîner l’ensem-ble des acteurs concernés, ycompris le secteur privé et les par-tenaires au développement, dansune dynamique de développementde l’emploi. Le phénomène migra-toire devra dûment être intégré àcette vision de sorte à promouvoirdes leviers d’action le concernant.

Axes de la Stratégie d'emploiLa stratégie, qui couvre la période2010-2014, comporte huit axes quidistinguent les mesures visant à ré-pondre aux besoins pressants del’économie nationale, en matière dedéveloppement des activités éco-nomiques et de promotion de l’em-ploi, de celles visant à créer unenvironnement favorable pour lesinterventions du ministère de l’Em-ploi.

Le premier axe porte sur la valori-sation des ressources humaines del’Etat à travers la mise à niveau dupersonnel de l’Etat, la maîtrisequantitative et qualitative de l’em-ploi public préalable à la mise enplace d’une gestion prévisionnelledes effectifs des emplois et descompétences dans la Fonction Pu-blique. Les agents de l’Etat serontmis en capacité de gérer la dimen-sion migratoire à l’intérieur des po-litiques d’emploi.

Le deuxième axe porte le renfor-cement des capacités des deman-deurs d’emplois salariés en vued’améliorer leur employabilité. Se-ront également ciblés dans ce cadreles immigrés en situation régulière,les jeunes Mauritaniens candidatsmigrants et les émigrés maurita-niens désireux de retourner chez

eux. Pour cela, les capacités du Mi-nistère seront renforcées en matièrede d’accompagnement pour le pla-cement et l’auto-emploi des chô-meurs, en fonction de leur profil etde leur aptitude.

Le troisième axe vise à promou-voir l’emploi à travers un partena-riat avec le secteur privé et lerecours à des approches innovanteset des initiatives d’insertion. Ils’agit de promouvoir le micro-cré-dit, la micro et petite entreprise etl’approche HIMO, dont les vertusen termes d’emplois sont nom-breuses, en poussant à la créationd’un environnement qui leur est fa-vorable. Ces stratégies ciblerontégalement (i) les immigrés en si-tuation régulière, (ii) les jeunesMauritaniens candidats migrants et(iii) les émigrés mauritaniens dési-reux de retourner chez eux

Le quatrième axe concerne lamise en place d’un mécanisme definancement de l’emploi. Il s’agit,à travers ce mécanisme, de réaliserles économies d’échelle et deconstituer un puissant effet de le-vier financier – en vue d’entraînerles institutions de micro-financedans une dynamique soutenue decréation d’emplois et de MPE via-bles. La stratégie de financement del’emploi s’efforcera de mobiliserune partie de l’épargne rapatriéepar les migrants mauritaniens, enproposant des cadres d’investisse-ment attractifs.

Le cinquième axe porte sur la miseen place d’un cadre juridique et ré-glementaire et d’un environnementglobal favorable à l’emploi et auxtravailleurs, y compris les travail-leurs migrants. Cet axe porte sur ladynamisation des structures char-gées du travail en vue de mettre enplace les conditions juridiques, sa-nitaires et sociales favorables à lapromotion de l’emploi et à la pro-tection des travailleurs.

Le sixième axe concerne la mise en

place d’un système national d’in-formation sur le marché de l’em-ploi et sur le dispositif de laFormation Technique et Profes-sionnelle. Il s’agit de rendre dispo-nible les données sur le marché del’emploi, qui permettront tout à lafois d’aider à la prise de décision etd’informer l’opinion publique et lespartenaires au développement surl’évolution de la situation de l’em-ploi dans le pays. L’information surl’emploi sera portée à la connais-sance (i) des immigrés en situationrégulière, (ii) des jeunes Maurita-niens candidats migrants et (iii) desémigrés mauritaniens désireux deretourner chez eux

Le septième axe consiste à renfor-cer les capacités de coordination,de pilotage, de programmation etde suivi/évaluation. Cet axe vise àaccompagner sur le plan institu-tionnel les six autres axes en vued’en concrétiser la réalisation. Dansce cadre, il sera également instituéun dispositif de coordination desacteurs impliqués dans la gestionde la question migratoire, de la mi-gration de travail en particulier.

L’insertion, un volet essentiel dela stratégie d'emploiL’Insertion répond à un souci deprise en compte de problématiquesessentielles liées à la lutte contre laprécarité à travers l’ancrage despauvres dans le circuit économique.Dans ce cadre, il s’agit d’opéra-tionnaliser les politiques d’emploiet d’intégrer les couches défavori-sées par l’emploi à caractère éco-nomique, à travers des approches etdes outils appropriés.La micro-finance, la micro et petiteentreprise, les techniques à hauteintensité de main-d’œuvre (HIMO)constituent autant d’innovationsqui, laissées à leur compte ou inté-grées aux problèmes globaux del’emploi, n’ont aucune chance de sedévelopper. Le volet insertion a laresponsabilité de le promouvoir àtous les niveaux (Etat, secteurprivé, demandeurs d’emploi, can-

didats migrants et migrants candi-dats au retour, etc.). L’approche HIMO vise à insérer lespersonnes sans qualification ou fai-blement qualifiés dans la vie active,à travers la création d’un environ-nement légal et réglementaire favo-rable, la formation et lasensibilisation. Selon une étude ré-cente, la population susceptible departiciper aux travaux HIMO estestimée à 19% de la population ac-tive. Avec l’urbanisation accélérée,il y a de fortes chances que cetteproportion croisse sensiblement aucours des prochaines années.On trouve sans doute dans cette es-timation une importante partie desnouveaux candidats migrants quicherchent coûte que coûte à gagnerl’Occident, souvent au risque deleur vie, en utilisant des embarca-tions de fortune pour joindre lesÎles Canaries. Ce type de candidatau départ rentre généralement dansce profil. Pas ou très peu qualifié, ila peu de chance de s’enrôler dansdes emplois classiques demandantcertains niveaux de qualification.Aussi, il devrait faire partie desprofils particulièrement ciblés dansle cadre des stratégies dites à hauteintensité de main d’œuvre.Dans le cadre des Programmesd’Investissements Publics (PIP),l’approche HIMO a été expérimen-tée dans de nombreux programmes,comme le Programme de Promo-tion de Pierre Taillée, le Pro-gramme Communautaire d’Appui àla Sécurité Alimentaire, le Pro-gramme de Développement Ur-bain, la phase pilote du ProgrammeNational Intégré d’appui à la Microet petite Entreprise dans la wilayade l’Assaba. Une évaluation dunombre d’emplois générés par leBCI 2000, indique que la réalisa-tion des infrastructures a généré unvolant d'emplois directs et indirectsde l'ordre de 36.000 emplois. Cesprogrammes ont par ailleurs permisla valorisation des matériaux lo-caux, la formation des populationslocales et le développement desPME.

Vulgariser HIMO pour êtremieux connues

Il faut reconnaitre que les tech-niques HIMO restent globalementméconnues par les opérateurs pri-vés et n’ont pas encore suivi lemouvement de décentralisation en-tamé depuis plus d’une décennie,mais qui vient d’être affirmé avecforce par la création d’un ministèrechargé de cette question devenueprimordiale.Le ministère chargé de l'Emploi, enrapport avec le ministère des Fi-nances, aura à veiller à l'intégrationde l'approche HIMO dans les stra-tégies de développement afin demettre en place un programme desensibilisation aux techniquesHIMO et d’appui aux entreprisesutilisatrices des techniques HIMO.Des chantiers de démonstration se-ront mis en place dans les centres

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Développer la formation professionnelle à tous les niveaux urbains, afin d’inciter les promo-teurs et les entrepreneurs à l’utili-sation de cette technique. Lescapacités du ministère seront déve-loppées afin de concevoir des pro-grammes qui soient à la foiséconomiquement rentable et inten-sifs en main-d’œuvre. La stratégie HIMO cible égalementles immigrés en situation régulièreet les Mauritaniens candidats àl’émigration (pour leur offrir unealternative surtout si le projetd’émigrer risque de se déroulerdans des conditions inappropriées).Le choix de cet axe stratégique sefonde sur les résultats satisfaisantsobtenus par l’expérimentation del’approche HIMO à partir de l’exé-cution de programmes d’investisse-ment. En effet, si on tient comptedes expériences en cours, l’hypo-thèse d’une multiplication de l’in-tensité en main-d’œuvre sembleréaliste dans les sous-secteurs quipèsent le plus dans les dépensesd’infrastructures (routes, aménage-ments hydro-agricoles, assainisse-ment, etc.).Hormis son impact sur la créationd’emplois, l’approche HIMO pré-conise la mise en valeur des res-sources locales (main-d’œuvre,matériaux, équipements) et la res-ponsabilisation des communautésbénéficiaires et des MPE locales,notamment dans la prise en chargede l’entretien et de la gestion deséquipements et services.L’appui au développement de l’ap-proche HIMO se justifie par le faitque la plupart des investissementsprivés et publics réalisés dans lepays ne sont pas toujours orientésvers des activités génératrices debeaucoup d’emplois. Or, le Pro-gramme d’Investissement Publiccomprend plusieurs programmes degrande envergure, qui peuvent gé-nérer de nombreux emplois si l’ap-proche HIMO est adoptée.Le double objectif est de promou-voir les travaux HIMO auprès del’ensemble des acteurs concernés etde concevoir et mettre en œuvre destravaux HIMO à large échelle.

Mise en place d’un mécanisme de financement de l’emploi

La situation actuelle est marquéepar un éparpillement des fonds des-tinés à créer des emplois auprès dedivers organismes publics (ANA-PEJ, Direction de l’Insertion et pro-jets qui en relèvent). Deux fondscohabitent actuellement : le Fondsgéré l’ANAPEJ (900 millionsd'UM en 2006) et celui géré parPRECAMF), tous deux destinés àpromouvoir directement ou indi-rectement l’emploi programmePRECAMF cofinancé par le Gou-vernement Mauritanien et laBanque Africaine de Développe-ment (BAD), qui vient de démarrer.Outre l’éparpillement des moyens,les ressources nécessaires au finan-cement des projets générateursd’emploi et de revenus au profit despersonnes les plus démunies sont li-

mitées. Celles-ci ne peuvent pour lemoment prétendre aux crédits ban-caires, faute de garanties. Le rôleclé des IMF dans le développementde l’épargne et de financement desMicros, Petites Entreprises (MPE)et des Activités Génératrices de Re-venus (AGR) constitue une oppor-tunité pouvant suppléer le systèmebancaire.L’objectif est de mettre en place unmécanisme destiné à mobiliser lesressources nécessaires à la promo-tion de l’emploi et de financer lesprogrammes d’emploi et des activi-tés génératrices de revenus.Dans cette optique, la démarcheconsiste à rechercher activement lefinancement du Fonds à créer et deconstituer un guichet unique de fi-nancement des programmes d’in-tervention du secteur, prévoyant lescritères d’accès au Fonds. Il s’agiraaussi d’établir un partenariat avecles IMF et de constituer un fonds degarantie pour des groupes spéci-fiques (femmes, jeunes, popula-tions rurales, pauvres).La stratégie de financement del’emploi devra se donner lesmoyens de mobiliser des ressourcesauprès de la diaspora maurita-nienne. L’épargne rapatriée desMauritaniens établis à l’extérieurest une manne importante. Au-jourd’hui, dans beaucoup de pays,ce type de flux est comparé enquantité à l’aide publique au déve-loppement. Sa qualité, en revanche,est bien meilleur car il ne donne paslieu à un endettement public etconstitue des entrées nettes de de-vises.Il faudra donc trouver l’ingéniositénécessaire pour créer des cadres ap-propriés de captage de cetteépargne constituée à l’extérieur etrapatriée par divers canaux dont laplupart sont de nature informelle. Ilsera nécessaire à cet égard de réno-ver le canal bancaire formel desorte à le rendre compétitif par rap-port aux autres canaux du secteurinformel, car tant que l’argent pas-sera par ces voies non maîtrisées, ilsera difficile de le canaliser vers del’investissement.En tout état de cause réussir cechallenge de capter l’épargne rapa-triée des migrants mauritaniens se-rait bénéfique pour la stratégie àplusieurs titres. Il s’agira, dans cecadre, de disposer d’un importantvolant de ressources de qualité ; decréer des emplois et fixer les jeunesmauritaniens tentés par l’émigra-tion illégale et de générer pour lesmigrants bailleurs des revenus do-mestiques leur évitant d’avoir tou-jours à envoyer de l’argent del’extérieur pour soutenir leurs fa-milles restées au pays.

L’intérêt de la micro-financeLa micro-finance constitue un autrelevier important de la politique na-tionale de l’emploi. Elle permet depromouvoir l’auto-emploi et de dé-velopper la micro et petite entre-prise. A Titre d’exemple, au cours

de l’année 2006, l'approche inté-grée de promotion de la micro-fi-nance et de la micro et petiteentreprise a été expérimentée enAssaba dans le cadre du PNIMEavec l'appui du PNUD. Les pre-miers enseignements de la phasetest du projet PNIME sont globale-ment positifs : l’adhésion des po-pulations cibles a été totale à cetteapproche, qui correspond visible-ment à leurs besoins en termes derenforcement des capacités et de fi-nancement. D’ailleurs, la micro-finance connaîtun développement remarquabledans le pays. Au niveau del’Agence de Promotion des CaissesPopulaires d’Epargne et de Crédit(PROCAPEC), le nombre d’adhé-rents est passé de 43.110 en sep-tembre 2005 à plus de 80.000adhérents en décembre 2007. La micro-finance intéresse plu-sieurs intervenants. Le ministèredes Affaires sociales, de la Familleet de l’Enfance avait encadré desinstitutions de micro-finance quesont Nissa Banque et le Groupe-ment Féminin d’Epargne et de Cré-dit. La Banque mondiale avaitfinancé un projet de développementdu secteur privé, avec un voletmicro-finance. Le programmePRECAMF financé avec l'appui dela BAD prévoyait de mettre enplace des lignes de crédit en vue depromouvoir l’auto-emploi. Lamicro-finance intéresse aussi despartenaires importants comme lePNUD, les fonds arabes, le FIDA,les coopérations bilatérales et lesorganisations non gouvernemen-tales internationales (World Vision,OXFAM, etc.). Toutes ces initia-tives ont participé à l’expansion dela micro-finance et doivent êtreconsolidées et suivies de manièrerapprochée. En effet, l’expérience récente desactivités de micro-finance a montréque des difficultés sérieuses restentposées tant au niveau national, ré-gional que local, en milieu ruralcomme en milieu urbain. Les res-sources financières disponibles auniveau des institutions de micro-fi-

nance (IMF) sont réduites et lesproduits existant ne sont pas tou-jours adaptés aux besoins des arti-sans et des micro et petitesentreprises. D’autre part, les IMFont souvent des capacités limitéesen termes de ressources humaines,d’outils de gestion, de contrôle etde planification. D’un autre côté,les bénéficiaires potentiels des mi-crocrédits n’ont le plus souvent pasles garanties requises et il n’existepas de Fonds de garantie. Enfin, letaux de pénétration du marché parles IMF reste très faible, ce qui li-mite leur champ d’intervention auxgrandes villes. Enfin, du fait de sajeunesse, le dispositif de micro-fi-nance n’est pas normalisé et le rôledes différents intervenants n’est pasdélimité.Les Mauritaniens établis à l’exté-rieur devraient également être aucœur de toute stratégie de micro fi-nance. Comme les communautésexpatriées, eux aussi ont le réflexenaturel de solidarité. Leurs associa-tions communautaires peuventassez facilement déboucher versdes cadres de collecte d’épargne etde rapatriement de telles ressourcesqui, insérées dans les réseaux mu-tualistes locaux en Mauritanie peu-vent grandement contribuer à leverles contraintes de refinancementqu’ils connaissent aujourd’hui.

Les activités génératrices de revenu

A côté de la promotion des innova-tions, le volet insertion vise desprogrammes d’activités généra-trices de revenu (AGR) destinés àencourager les initiatives de déve-loppement communautaire dansdes zones pauvres. Ces pro-grammes ont servi, par le passé, àcréer des conditions favorables à laproduction agricole et pastorale enmilieu rural et d’engendrer des re-venus durables pour les populationsvivant dans les quartiers pauvres enmilieu urbain.Actuellement, et en l’absence demécanismes appropriés, le minis-tère en charge de l’emploi financedirectement des projets commu-

nautaires, à travers des organisa-tions de base. Il s’agit d’actions ci-blées, mais importantes dans laphase actuelle, en raison de l’im-portance de l’exclusion tant en mi-lieu rural qu’en périphérie desgrandes villes.A l’avenir, les programmes d’inser-tion, notamment les AGR, doiventêtre conçus, mis en œuvre et suivis,conformément à un schéma àconvenir entre les différents inter-venants au niveau du département.Le rôle du volet insertion devra êtredéterminant dans le domaine de laconception, du repérage des béné-ficiaires des programmes AGR, deleur suivi et de l’évaluation de leursrésultats.Les programmes de promotiond’activités génératrice de revenusdoivent mieux intégrer le phéno-mène migratoire dans ses diffé-rentes facettes. A l’aide desassociations de quartier qui lesconnaissent sans doute mieux queles officiels des ministères, les can-didats au départ devront être mieuxapprochés et attirés vers ces solu-tions qui seront des alternatives àdes migrations aventureuses. L’ac-cès aux AGR débouchera l’horizonà ces jeunes désemparés par le chô-mage endémique. Les programmesde soutien aux AGR devront égale-ment s’intéresser aux communau-tés d’immigrés établis sur le solmauritanien. En les aidants à ac-croître leurs potentialités, le paysprévient ainsi les dérives et autresphénomènes de déviance auxquelsla précarité endémique donne prisedans ces milieux. Aussi, les Mauri-taniens de l’extérieur devront êtreimpliqués dans ces stratégies, euxaussi. Il s’agira à ce niveau de faireen sorte qu’une partie, même in-fime de leur épargne rapatriée, soitrecyclées dans les activités généra-trices de revenus, de sorte à donnerdes occupations rémunératrices àdes populations restées à l’intérieurdes frontières nationales et qui sefaisant seraient moins tentéesd’émigrer.

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ENVIRONNEMENT

La désertification et la dégradation des sols

menacent la subsistance des Africains

Les décideurs aux prisesavec le défi de la crois-sance économique afri-

caine feront bien d’affronter ledouble problème de la désertifica-tion et de la dégradation des sols,qui mine silencieusement la ferti-lité des terres et les services éco-systémiques du continent. Ladésertification est une forme trèssévère de dégradation des sols,entraînant une perte graduelle etinexorable de productivité agri-cole et un net déclin de la santéécologique des écosystèmes. Sousson influence, les paysages semuent en étendues lunaires sansvie, les dunes de sable empiètentprogressivement sur les terres cul-tivables, les pâturages se dénu-dent et les nappes aquifères setarissent. Le phénomène pèse surl’avenir environnemental del’Afrique, mais plus encore surson avenir économique, en raisondu coup de frein qu’il impose auxactivités liées à la qualité des éco-systèmes.

Prenons l’exemple de l’agriculture.La désertification, la sécheresse et,ces derniers temps, le changementclimatique produisent leurs effetsnéfastes sur ce secteur, menaçant parlà même la principale source de sub-sistance – et d’exportations – de mil-lions de personnes déjà démunies.Les terres sèches, arides ou semi-arides sont particulièrement expo-sées aux ravages de ladésertification. Les régions sèchesabritent environ deux milliards depersonnes, soit le tiers de l’huma-nité, et couvrent plus de 40 % de lasurface de la planète. Selon leGroupe consultatif pour la rechercheagricole internationale (CGIAR), lecontinent africain a connu sept pé-riodes majeures de sécheresse aucours des quatre dernières décen-nies. Dans deux régions clés, leSahel et la corne de l’Afrique, les sé-cheresses de 1972-1974 et de 1981-1984 ont massivement touché lapopulation, causant des perturba-tions sociales profondes. En dégra-dant globalement les écosystèmes, ladésertification prive les moins nantisde services environnementaux es-sentiels. Une terre dégradée ne peutplus produire de récoltes, de four-rage pour le bétail ou de bois com-bustible. On observe déjà, pourl’Afrique, des rendements agricolesinférieurs d’un tiers à ceux obtenusen Asie. De fait, l’Afrique sub-saha-rienne est la seule région du mondedans laquelle la production alimen-taire stagne, alors que la faim gagnedu terrain. Lorsqu’il aborde les pro-blèmes environnementaux posés parle changement climatique, le rapportThe Economics of Climate Change(2007) de sir Nicholas Stern tire lasonnette d’alarme : la baisse de pro-ductivité agricole pourrait priver descentaines de millions de personnes,particulièrement en Afrique, de lapossibilité de produire ou d’achetersuffisamment de nourriture. L’étudesouligne également que les écosys-

tèmes seront lourdement affectés parle changement climatique,puisqu’un réchauffement de 2° Cseulement pourrait entraîner l’ex-tinction de 15 % à 40 % des espèces.La préservation de la fertilité dessols et la protection de la base de res-sources écologiques est primordiale

pour les économies fondamentale-ment agraires des 47 pays, au sud duSahara, dont les activités agricolesreprésentent 25 % à 50 % du produitintérieur brut.« La désertification et la dégradationdes sols constituent de graves pro-blèmes environnementaux », affirmeMarjory-Anne Bromhead, responsa-ble du secteur Environnement etRessources Naturelles de la Banque

mondiale pour la Région Afrique. «L’Afrique sub-saharienne endure cesdeux fléaux ; le besoin d’une actionconcertée est urgent, afin de dimi-nuer les risques qui planent sur lespopulations pauvres. »

L’initiative TerrAfrica

La Banque mondiale et ses parte-naires, dont le Nouveau partenariatpour le développement de l’Afrique(NEPAD), ont lancé en 2005 l’ini-tiative TerrAfrica, afin de lutter plusvigoureusement contre la dégrada-tion des sols en Afrique sub-saha-rienne. Sa mission consiste àpromouvoir les pratiques de gestiondurable des sols, en mobilisant lesgroupes d’intérêts communs, les

connaissances ainsi que les finance-ments à grande échelle. Les exem-ples ci-dessous illustrent les progrèsréalisés par trois pays avec l’aide deTerrAfrica et montrent les potentia-lités concernant le lancement d’acti-vités de gestion durable des terres àplus grande échelle. L’Éthiopie, pays

regorgeant de ressources naturelles,a fait de la lutte contre la dégrada-tion des sols une priorité danspresque toutes ses stratégies natio-nales. Au sein de son partenariatavec TerrAfrica, le ministère éthio-pien de l’Agriculture et du Dévelop-pement rural développeactuellement un cadre d’investisse-ment pour la gestion durable des sols(GDS). Ce dispositif permettra d’ali-

gner, de coordonner et d’accroîtreles fonds alloués dans ce domainepour le bénéfice ultime des popula-tions rurales qui dépendent de laterre en matière de nourriture, de re-venus et de services environnemen-taux.Le Ghana a reconnu le caractère cri-tique de la dégradation des sols, pro-blème complexe nécessitant lacoopération de plusieurs secteurstels l’agriculture, l’environnement,la foresterie, les mines et les res-sources hydriques. En accord avec lanouvelle architecture d’aide au dé-veloppement définie pour le pays, legouvernement ghanéen encourage lagénéralisation de la gestion durabledes sols, dans le cadre de TerrAfrica,par une mobilisation programma-tique des opérations centrée sur lagestion des ressources naturelles, lagouvernance environnementale et ledéveloppement agricole.Le Mali s’est engagé à combattre ladésertification : il a mis sur pied ungroupe de travail pour guider l’ex-pansion de la gestion durable dessols sur une base programmatique.Le plan d’action prévoit, outre l’aug-mentation des investissements sur leterrain, un travail analytique d’exa-men des dépenses publiques deGDS. Celui-ci consiste à évaluer in-tégralement les coûts associés à ladégradation des sols et à entrepren-dre une analyse institutionnelle, afind’orienter les processus de coordi-nation interministérielle. « Les en-jeux sont excessivement élevés »,souligne Christophe Crépin, experten environnement auprès de laBanque mondiale pour la RégionAfrique qui héberge le secrétariat deTerrAfrica. « En travaillant directe-ment avec les gouvernements afri-cains, le partenariat TerrAfricarenforce notre capacité collective àrésoudre les problèmes de désertifi-cation et de dégradation des sols, etcontribue de ce fait à préserverl’avenir environnemental del’Afrique. »

Stimuler l’action internationaleEn septembre 2007, 191 pays se sontrencontrés à Madrid, sous l’égide dela Convention des Nations Unies surla lutte contre la désertification, afind’élaborer un plan d’action prévi-sionnel sur dix ans contre les me-naces multiples liées à ladésertification. L’engagement de laBanque mondiale pour soutenir lespays dans leur lutte contre la déser-tification ne date pas d’hier. Entreles années fiscales 2001 et 2006, ellea consacré 1,4 milliards de dollars àdes projets de gestion des ressourcesnaturelles, dont 701 millions spéci-fiquement destinés à la gestion du-rable des terres. Le développementde l’Afrique demeure la plus hautepriorité de la Banque mondiale. Plusrécemment, le Fonds pour l’envi-ronnement mondial (FEM) a engagéplus de 200 millions de dollars dansdes projets de GDS en Afrique sub-saharienne, à travers son programmed’investissement stratégique (PIS).Chaque dollar investi a drainé qua-tre dollars supplémentaires de cofi-nancement.

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ECONOMIE

Organisation internationale de normalisation

Un outil pour mettre le continent aux nomes

Le secrétariat central de l'ISOest situé à Genève, en Suisse.Il assure aux membres del'ISO le soutien administratifet technique, coordonne leprogramme décentralisé d'éla-boration des normes et pro-cède à leur publication.L'ISO est le plus grand orga-nisme de normalisation aumonde. C’est une organisationnon gouvernementale repré-sentant un réseau d’institutsnationaux de 164 pays, selonle principe d’un membre parpays.

HistoireEn 1912, afin d'établir une or-ganisation nationale apte à dé-finir des standards industrielscommuns, l’American Insti-tute of Electrical Engineer(AIEE), aujourd'hui l'Instituteof Electrical and ElectronicsEngineers (IEEE), invite à seréunir les autres instituts pro-fessionnels:Le 19 octobre 1918, l’Ameri-can Engineering StandardsCommittee (AESC) est crééeen tant que coordinateur natio-nal américain du processus destandardisation. Son rôle estalors de lutter de manière im-partiale contre les impréci-sions en matière de conceptionet de niveau d'acceptabilitédes produits et matériels. Lesdépartements américains de laGuerre, de la Marine et duCommerce se joignent cetteannée-là aux cinq organismesfondateurs.En 1921, la première normeaméricaine en matière de sé-curité (American Standard Sa-fety Code), visant laprotection des yeux et têtesdes travailleurs industriels, est

approuvée.En 1926, l'AESC est anima-trice du mouvement orchestrépar l'anglais Charles Le Mais-tre (Secrétaire général de laCEI) qui conduit à la créationde l’International StandardsAssociation (ISA); c'est unefédération qui rassemble lesinstituts de normalisation nongouvernementaux d'une quin-zaine de pays, pour l'essentieleuropéens, avec la participa-tion de l'AESC pour les États-Unis et celle du Japon.L'Association française denormalisation (AFNOR),créée en 1926, y joue un rôletrès actif. L'ISA adopte ainsi,sur proposition française, lapremière norme internationalesur les nombres normaux.L'ISA, très active dans les an-nées 1930, doit malheureuse-ment cesser son activité audébut de la Seconde Guerremondiale.En 1928, l'AESC prend lenom d'American StandardsAssociation (ASA). Dès ledébut de la Seconde Guerremondiale, l'ASA développeles standards militaires (WarStandard Procedure) pour en-cadrer la production améri-caine dans le cadre de l'effortde guerre (on parlait alors de «military standards »).En 1946, juste après la fin dela Seconde Guerre mondiale,l'ASA, l'AFNOR et la BritishStandards Institute (BSI) par-ticipent à Londres avec lesinstituts de normalisation de22 autres pays à la création del'Organisation internationalede normalisation (ISO). Elleest officiellement créée le 23février 1947.L'ISO succède ainsi à l'ISA et

à l'UNSCC, organisation miseen place par les alliés pendantla Seconde Guerre mondiale.La dénomination « ISO » a étéretenue en 1946 en tant qu'ini-tiales d’International Organi-zation for Standardization,mais le nom d'ISO a été choisien raison de sa similitude avecle mot grec « iso » (ίσος), si-gnifiant « égal ».

StructureL'ISO comporte 164 mem-bres.Il y a trois différentes catégo-ries de membres :le comité membre de l'ISO :l'organisme national « le plusreprésentatif de la normalisa-tion dans son pays » ; le mem-bre correspondant pour lespays qui n'ont pas encore d'or-ganisme national représentatif; le membre abonné pour lespays dont l'économie est limi-tée.Des accords ont été passésavec le Comité européen denormalisation (CEN) afin decréer une sorte de pacte de «non-agression » entre les deuxentités concurrentes et d'éviterdes normes redondantes.Pour les pays francophones,les membres sont : l'AFNORpour la France (Comité mem-bre), l'ILNAS pour le Luxem-bourg (Comité membre),l'IBN (Belgique) (Comitémembre), le SNV (Suisse)(Comité membre), le CCN(Canada) (Comité membre),etc.L'ISO coopère avec la Com-mission électrotechnique in-ternationale (CEI),responsable de la normalisa-tion d'équipements élec-triques. La marque concrète la plusimportante de cette coopéra-tion a été, au milieu des an-nées 1980, la création duComité Technique Communsur les technologies de l'infor-mation (JTC1) qui a réuni lacompétence matérielle déte-nue par la CEI et la compé-

tence logicielle détenue parl'ISO. Le JTC 1 est le produc-teur de la plus grande partiedes normes concernant l'infor-matique.

Comités techniquesL'ISO est divisé en environ200 comités techniques (TC),chacun chargé d'un domaineparticulier. Voici la liste descomités actifs :Processus d'élaboration desnormes et produitsLes normes font l'objet d'unprocessus d'élaboration com-plexe qui se déroule en cinqphases:Proposition ;Préparation ;Comité ;Enquête ;

Approbation.Dans les années 1990, sous lapression des développementsrapides des technologies del'information, l'ISO a assouplile processus d'élaboration desnormes, en tenant compte del'activité des consortiums,dont on a considéré qu'elle neconstituait pas une menacecontre le système officiel denormalisation.Plusieurs types de documentsnormatifs sont aujourd'hui dis-ponibles :Norme ISOISO/PAS spécification publi-quement disponible

ISO/TS spécification tech-nique (exemple ISO/TS 15000sur ebXML)ISO/TR rapport techniqueAccord d'atelier international

(IWA)

CritiquesLe fonctionnement de l'ISOest l'objet de critiques, notam-ment suite aux forts soupçonsd'utilisation de moyens depression voire de corruptiondans certains pays, tels que laNorvège ou la Croatie, par lasociété Microsoft lors du pro-cessus de normalisation duformat de documents de bu-reautique OpenXML afin

d'amener les votants à changerde position en faveur des inté-rêts de Microsoft. Il est égale-ment reproché à l'ISO defacturer l'accès à nombre despécifications, ce qui constitueun problème pour les organi-sations ou projets aux moyenslimités qui souhaiteraient s'yconformer.

L’Organisation africaine denormalisation révise soncadre stratégique

Les membres du comité desurveillance stratégique del’Organisation africaine denormalisation (ARSO) se sontréunis à Yaoundé depuis lundi6 août 2012 pour réviser «lecadre stratégique 2009-2014»de l’ARSO et finaliser le pro-jet de sa nouvelle constitution.Ils discuteront aussi de la pro-motion de la coopération enmatière des politiques desnormes en Afrique.A l’occasion, les membres del’ARSO vont évaluer le ni-veau d’arrimage du Camerounaux normes internationales.Au Cameroun, l’Agence desnormes et de la qualité(ANOR) mis sur pied en 2010ouvre pour le respect desnormes de divers produits.«Tout en reconnaissant l’effortdu gouvernement camerou-nais pour bâtir un système denormes et de qualité, il nousfaut aussi mettre sur pied deslaboratoires, des centres d’es-sais, des systèmes d’accrédita-tion de nos différents produits.Nous devons aussi penser àformer une ressource humainedigne de ce nom», expliqueGuy Aimé Fondja, le chef decellule de la coopération, desveilles et de la prospective del’ANOR au journal Le Jour.Sept pays d’Afrique centraleet de l’Ouest ont part à la réu-nion de Yaoundé. Il s’agit du Cameroun, de laTanzanie, de la Mauritanie, dela Namibie, du RD Congo, duNigéria et du Sénégal.

L'Organisation internationale de normalisation(anglais : International Organization for Stan-dardization ou ISO est un organisme de normali-

sation international composé de représentantsd'organisations nationales de normalisation de 164 pays.Cette organisation créée en 1947 a pour but de produiredes normes internationales dans les domaines industrielset commerciaux appelées normes ISO. Elles sont utilesaux organisations industrielles et économiques de touttype, aux gouvernements, aux instances de réglementa-tion, aux dirigeants de l’économie, aux professionnelsde l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs etacheteurs de produits et de services, dans les secteurs tantpublic que privé et, en fin de compte, elles servent les in-térêts du public en général lorsque celui-ci agit en qua-lité de consommateur et utilisateur.

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ANNONCES

ministére de l’Hydraulique et de l’AssainissementDiercteur de l’Assainissement

PLAN PREVISIONNEL ACTUALISE DE PASSATION DES MARCHES POUR L4ANNEE 2015

Légende des codes

CR ConsultationAOI Appel d’Offre International AON Appel d’Offreationl

Président de la CPMSSBIECheikh Ould Ahmed Babou

DEPISTAGE DU VIH/SIDA

Où dois-je me rendre ?

- Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Cen-tre de Dépistage Volontaire et Anonyme(CDVA)- Au CNTS (Centre National de TransfusionSanguine)- Au Centre de Kiffa- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.- Au Centre médical Alpha de Sebkha siscinéma Saada.D’autres centres seront ouverts dans les cap-itales régionales.Les analyses du dépistage du VIH sont gra-tuites et confidentielles, vos résultatsne seront connus que par vous.

Ministère de l’Emploi de la Formation Professionnelle et des Technologies del’Information et de la Communication

Rectification de l’Avis d’Appel d’Offre relatif à la

maintenance du réseau intranet haut débit de

l’administration (RIAD) et du groupe électrogène

Suite à l’Avis d’Appel d’Offre rela-tif à la maintenance du réseau intra-net haut débit de l’administration(RIAD) et du groupe électrogènequi a été publié au journal horizonn° 6482 en date du 31 Mars 2015 ,Nous informons les soumission-naires que la date limite de dépôtdes offres est LE JEUDI 14 Mai2015 et non pas le vendredi 15 Maicomme mentionné dans l’articulen° 7 du précédent Avis.

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ANNONCES

MINISTÈRE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT SOCIETE NATIONALE D'EAU

Avis d'Appel d'offres ouvert

DAO N°04/F/SNDE/2015

1. La Société Nationale d'Eau (SNDE) a alloué dans le cadre de son budget d'ex-ploitation, un montant afin de financer la fourniture des imprimés informatiquesdestinées à l'exploitation de la SNDE, et a l'intention d'utiliser ces fonds pour ef-fectuer des paiements au titre du Marché relatif à la fourniture des imprimés infor-matiques et pièces consommables destinées à son exploitation.

2. Les caractéristiques et le quantitatif des imprimés informatiques sont indiquéesdans le Cahier des Prescriptions Techniques (C.P.T.) figurant dans le présent DAO.

La Société Nationale d'Eau (SNDE) sollicite des offres sous pli fermé de la part decandidats intéressés pour fournir Les imprimés informatiques destinées à l'exploi-tation de la SNDE.

3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que définidans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Na-tionale d'Eau (SNDE) et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres àl'adresse mentionnée ci-après:

Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE),

Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie,

Tél.: + (222) 45 24 16 03 + (222) 45 24 14 56, Fax: + (222) 45 25 23 31

Secrétariat du Conseiller Responsable de la Cellule des Marchés, 2eme étage-

Aile c

E-mail: [email protected]/[email protected]

5. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet enformulant une demande écrite à l'adresse mentionnée ci-dessus contre un paiementpar virement non remboursable d'un montant de vingt mille ouguiyas (20 000 UM)dans l'un des comptes bancaires de la SNDE :

BANQUE EL AMAN N° DE COMPTE: 07\\507\\50

BMCI N° DE COMPTE: 130334 15 01 93

BCI N° DE COMPTE: 00617811482

GBM N° DE COMPTE: 2404022037

BNM N° DE COMPTE: 342\

BAMIS N° DE COMPTE: 0100130200194

BPM COMPTE N° 000847821024002000022 000

6. Les offres devront être déposées à l'adresse ci-dessus au plus tard le 21/05/2015.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes le 21mai 2015 à 12 H en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ci-après:

Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE),

Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie,

Salle de réunions de la SNDE, 3ème étage.

E-mail: [email protected]/[email protected]

Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant d'au moins1 % du montant de l'offre. Cette caution doit être établie par une banque de premierordre établie et agréée en Mauritanie. Les offres devront demeurer valides pendantune durée de quatre-vingt- dix jours (90 J) à compter de la date limite de dépôt.

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL-ADJOINTCHEIKH OULD EL GHALLA

Agence Nationale Tadamoun

Avis d'Appel d'offres (AAO)

DAO n° 42/CPMPSSouv/2015 Objet : Travaux de réalisation de 10 dix réseaux d’alimentation en eau potable dans dixlocalités dans les Wilayas de l’Assaba et du Hodh El Gharbi 1.L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Inser-tion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99,Fax: 452439 11, http/ /www.ant.mr Nouakchott a obtenu des fonds de l ‘Etat mauritanien.afinde financer un programme relatif aux AEP au profit des populations pauvres dans les . dif-férentes Wilayas du pays, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer despaiements au titre du Marché deTravaux de réalisation de 10 dix réseaux d'alimentationen eau potable dans dix localités dans les Wilayas de l'Assaba et du Hodh El Gharbi endix lots distincts. 2.Les travaux seront exécutés dans un délai, sous-peine de rejet, ne dépassant pas quatre (4) mois; 3.Agence Nationale Tadamoun(ANTLSILP), sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser, en dix lots dis-tincts, les travaux suivants:

4.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.

5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du département Admi-nistratif et Financier de L'Agence Nationale Tadamoun, ZRB Ouest, Tél. : 4524 3888/45243899, Fax: 4524 3911, http//www.tadamoun.mr et y prendre connaissance des do-

cuments d'Appel d'offres de 8 h à 16 h tous les jours ouvrables (du Dimanche au Jeudi). 6. Les exigences en matière de qualifications sont: • Soumission des états financiers certifiés pour les trois (3) dernières années: •Avoir un chiffre d'affaires annuel moyen minimum des activités de construction pour les 3dernières années de cent millions d'Ouguiyas (100.000.000 UM). •Accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l'avancede démarrage éventuelle, à hauteur de : 15 000 000 UM pour chaque lot. •Avoir effectivement exécuté en tant qu'entrepreneur au moins un marché au cours des cinqdernières années de réalisation de réseaux d'AEP avec une valeur minimum de 60 000 000UM •.Disposer de moyens humains et matériels minimum requis. •Un entrepreneur ne peut être attributaire de plus de deux lots. Les candidats intéressés peuvent examiner le document d'Appel d'offres pour les informa-tions détaillées. 7.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres auprès de L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Luttecontre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99, Fax: 4524 3911, http//www.tadamoun.rnr Nouakchott, contre un paiement non remboursable au TrésorPublic exclusivement de 100 000 OUGUIYAS. Le document d'Appel d'offres sera récupérédirectement au. siège de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles del'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (Tadamoun) par les soumissionnairesqui auront déjà effectué le paiement 8.Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Monsieur le Président de la Commission de Passation des Marchés Publics des Sec-teurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web :www.cpmpss.org e-mail: [email protected] Nouakchott - Mauritanie au plus tard le27/05/2015 à 11 heures TU.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes, en présence des représentants des candidats présents à la Commission de Passation des Marchés Pu-blics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web:www.cpmpss.org; e-mail: [email protected] le 27/05/2015 à 11 heures TU. Les offres doivent comprendre des garanties de soumission d'un montant de 700 000 UM. Les offres devront demeurer valides pour une période de 90 jours à compter de la date limite de soumission.

Le Directeur Général de l' Agence Nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015

Coupe Nationale : demi-finales

En attente du calendrier

Le tirage au sort des demi-fi-nales de la Coupe nationale,édition 2015, se sont dérou-

lés dimanche dernier, 19 avril, àl’Office du Complexe Olympique,sous la présidence de MoussaKhairy, vice-président de la Fédé-ration de Football de Mauritanie(FFRIM).Ce tirage a donné les rencontressuivantes : en première heure, AscTidjikja sera opposée au FC Sa-lahdine d’Akjoujt. En deuxièmeheure, l’Acs Ksar sera aux prisesavec l’Asc Snim de Nouadhibou.Trois clubs de première division(Asc Snim, Acs Ksar et Asc Tid-jikja) sont en lice. Le quatrièmedemi-finaliste est un club d’Ak-joujt, c’est le FC Salandine.quiparvient à ce niveau pour la pre-mière fois.Contre le FC Salandine, l’Asc Tid-jikja n’est pas sensée perdre ; cequi d’emblée, la favorise pour saqualification pour la finale.Acs Ksar et l’Asc Snim est une af-fiche bien attendue. Le finaliste dela précédente édition table sur uneattaque fer, très dangereuse et les

services d’un entraineur déterminéà rééditer son exploit précédent.L’Acs Ksar a remporté la Coupede 1979 et celle de 1993 en asso-ciation avec la Sonader. Elle a étéfinaliste en 2003, 2004 et 2011.Le calendrier de ces demi-finalesne sont pas encore établies par laLigue Régionale de Football, pré-sidée par M. Pape Amghar Dieng.La Coupe nationale est une com-pétition créée en 1976 dont la pre-mière édition a été a remportée parles Espoirs.

Rappelons qu’en quarts de finalesjouées le 10 avril 2015, à Nouak-chott, à Akjoujt et Nouadhibou,l’Asc SNIM a sorti l’AsacConcorde. En Inchiri, le FC Sa-lahdine a arraché sa qualificationface au Groupement Général de laSécurité Routière (GGSR). Al’Office du Complexe Olympique,l’Acs Ksar a défait FC Gueumelde Rosso. L’Acs Tidjikja a créé lasurprise en éliminant le FC Te-vragh Zeina.

Sidy-Brahim

Africains d'Europe Le show Aubameyang

Passeur puis buteur contre Pader-born (3-0), l'attaquant gabonais deDortmund Pierre-Emerick Auba-meyang a quitté le terrain sous lesapplaudissements en laissant saplace à Ciro Immobile en fin dematch: un beau show.

ALLEMAGNEAprès des occasions en premièrepériode, l'ex-stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang a donc dé-posé le cuir sur la tête de HenrikhMkhitaryan (48) pour l'ouverturedu score avant de doubler la miseen renard des surface (55). Avec ce13e but, "Auba" égale son total del'an dernier, à cinq matches de la finde sa deuxième saison dans la Ruhr.Entré à la place de Patrick Herm-mann (81), le Guinéen IbrahimaTraoré a tenu son rôle de joker pourMönchengladbach vendredi àFrancfort (0-0). Le dribbleur depoche s'est engouffré dans la sur-face pour servir en retrait ThorganHazard mais la reprise du Belgeéchouait sur le gardien.

ANGLETERREMame Biram Diouf, l'attaquant sé-négalais de 27 ans, a remis Stokesur les rails en égalisant à la reprise(47e). Il s'agit de son 9e but enchampionnat, et le 4e lors des huitderniers matches.Didier Drogba, profitant des forfaitsde Diego Costa et Loïc Rémy àChelsea a enchaîné 90 minutes pourla 2e fois d'affilée contre Manches-ter United (1-0) et disputé son 36ematch d'affilée toutes compétitionsconfondues à 37 ans. En retard surPaddy McNair, l'Ivoirien a encoreété averti.Cheikhou Kouyate, mi-lieu sénégalais de 25 ans, n'a pasdémérité contre Manchester United,permettant à une équipe de WestHam copieusement dominée de nepas prendre l'eau mais il s'est re-trouvé impliqué dans un fait de jeuqui pourrait lui coûter cher. En fin de dribble sur Silva, alorsqu'il est passé, il laisse en effet traî-ner son coude qui heurte la joue del'Espagnol, sorti quelques minutesplus tard sur la civière. Il a été

averti pour ce geste.ESPAGNE

Le milieu mozambicain Simao, lemilieu offensif marocain Nabil ElZhar et l'attaquant nigérian KaluUche ont tous les trois contribué àarracher vendredi un match nul àdomicile contre l'Espanyol Barce-lone (2-2), un résultat précieux pourLevante dans sa course pour lemaintien. Sur un corner d'El Zhar,Simao a égalisé à 1-1 avec une têtecroisée. Puis, alors que Levanteétait à nouveau mené en fin dematch, Uche a remisé de la têtepour Victor Casadesus, qui a mar-qué pour offrir le nul pour les "Gra-notas".Moins de réussite au stade San-tiago-Bernabeu pour les joueursafricains de Malaga face au RealMadrid (3-1).Le gardien camerounais Carlos Ka-meni a été sauvé par son poteau surun pénalty tiré par Cristiano Ro-naldo mais il n'a pas réussi à s'in-terposer sur les trois butsmerengues. Quant à l'attaquant ma-rocain Nordin Amrabat, précieuxpar sa puissance et sa vitesse, il anotamment vu son coup de canonsorti par Iker Casillas, le portier ma-dilène.

ITALIEIshak Belfodil n'avait plus marquéen Série A depuis presque deux ans.L'Algérien a retrouvé le but avecParme, à Empoli (2-2), signantl'égalisation, après 45 matches sansmarquer, son dernier but remontantau 19 mai 2013! Il a contribué àprendre un point pour l'honneur,après les 4 points de pénalité sup-plémentaires infligés à Parme, enfaillite, qui n'échappera pas à la re-légation en Série B, à moins que labanqueroute ne le conduise plus basencore.

FRANCEBordeaux s'est démené et a obtenules plus franches occasions face àLille. Mais Vincent Enyeama, legardien du Nigeria et du Losc, a étéimpérial tout au long du match. EtLille l'a emporté nettement 2 à 0.

L’humanitaire et le Football

Zidane et Ronaldo ont joué au

profit de la lutte contre Ebola

Les légendes du football ZinedineZidane et Ronaldo ont rassemblélundi près de 35.000 spectateurs austade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne pour la 12e édition du"Match contre la pauvreté", au pro-fit cette fois de la lutte contre le virusEbola.Zidane et Ronaldo sont ambassa-deurs de bonne volonté du Pro-gramme des nations unies pour ledéveloppement (PNUD), à l'initia-tive de cette manifestation dont lesbénéfices seront attribués pour lesdeux tiers à l'effort de relèvement enGuinée, Sierra Leone et Liberia,trois pays durement touchés parl'épidémie.Le tiers restant sera versé à l'asso-ciation Coeur-Vert, la fondation del'AS Saint-Etienne qui organise denombreuses actions sociales."Il estimportant de combattre ce virusEbola.Chaque année on se pose toujours,

avec Ronaldo, la question de savoirà quel endroit nous disputerons notrematch et quelle cause défendre. Pournous c'était une évidence et l'ASSaint-Etienne a été à notre écoute", acommenté Zidane en conférence depresse."Ce virus n'est pas éradiqué et conti-nue de faire des ravages. Pour cescauses en particulier, beaucoup dejoueurs se mobilisent. Ils savent cequ'il se passe. Nous leur expliquonsnotre démarche. Il faut remercier les gens qui sontvenus au match à la fois voir desgrands joueurs mais aussi soutenircette lutte", a poursuivi le championdu monde.Sur le terrain, outre Zidane et Ro-naldo, Fabien Barthez, Eric Abidal,Clarence Seedorf, Youri DjorkaeffDavid Trezeguet ou encore le Nigé-rian Jay-Jay Okocha ont été battus(9-7) par les All-Stars de l'ASSEparmi lesquels Pascal Feindouno,

Pierre-Emerick Aubameyang, Lubo-mir Moravcik, Alex Dias, LaurentPaganelli ou Dominique Rocheteau,60 ans, l'un des héros de l'épopée des"Verts" 1976, le tout arbitré par l'Ita-lien Pierluigi Collina, aujourd'hui re-tiré, puis le Français ClémentTurpin.- Une responsabilité sociale pourRonaldo - "C'est une cause que nousservons depuis douze ans et nous lefaisons avec beaucoup de coeur etd'envie car c'est important", a dit deson côté Ronaldo."Quand on a une certaine notoriétédans le football, tout ce que l'on peutfaire ou dire a un certain poids.Il y a une crédibilité derrière tout

cela et nous avons une responsabi-lité sociale. Nous le faisons avecl'ambition de mobiliser un maxi-mum de personnes et c'est à chaquefois un événement inoubliable", s'estfélicité l'ancien attaquant de la Sele-çao qui a fait part de "sa fierté" et de"sa joie" de contribuer au finance-ment de ces causes humanitaires.Pour Annick Girardin, secrétaired'Etat au Développement et à laFrancophonie, l'objectif dans la luttecontre le virus Ebola est "zéro cas"rappelant que "la France s'était lar-gement mobilisée en Guinée Cona-kry notamment".La Mexicaine Gina Casar, adminis-tratrice associée du PNUD, a estimépour sa part "qu'une fois atteint lezéro cas, souhaitable, il faudra conti-nuer à inscrire cela dans la durée,maintenir ces pays à un niveau de re-prise stable"."Il faut leur garantir la poursuite dusoutien international", a-t-elleconclu.

Liga-FC Barcelone/FC ValenceLe jour où Mendieta a fait taire le Camp Nou

Pendant quelques années, GaizkaMendieta a fait d'excellenteschoses avec Valence. Mais si on nedoit en retenir qu'une, c'est assuré-ment cet envoi venu du ciel quioffre la victoire à Valence sur la pe-louse du Barça. Mais si, voyons,rappelez-vous !L'année 1998 n'est pas que celledes Français. C'est aussi un énormesouvenir dans les mémoires dessupporters blaugrana, qui ont vuFigo, Rivaldo et même FernandoCouto réaliser le doublé. La saisonsuivante, alors que les Blaugranatrônent encore en tête de la Ligaaux deux tiers du championnat, ilsvoient Valence se mettre sur le che-min de sa seconde Copa del Reyd'affilée. Du côté du club ché,Claudio Ranieri est venu mettre de

l'ordre en se débarrassant des ca-pricieux Ortega et Romário. Lasaison précédente, l'Italien avaitd'ailleurs réussi à sauver un exer-cice pourtant mal embarqué en pla-çant Valence à la 10e place. Aprèsquelques années difficiles, le clubest donc en pleine renaissance. Enaoût 1998, il remporte même sonpremier trophée (la Coupe Inter-toto) depuis près de 20 ans. Enroute vers sa quatrième place finaleen Liga, Valence vient de battreVillarreal, mais doit se rendre dansun Nou Camp qui sort tout justed'une plantureuse victoire contrel'ennemi madrilène (3-0). Certes, lamission s'annonce difficile. Mais,c'est bien connu, dans un match decoupe, tout est possible.