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B iologie et Physiopathologie Humaines SUZY HERTZOG CHRISTOPHE BRUN-PICARD

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Biologie etPhysiopathologieHumaines

Biologie etPhysiopathologieHumaines

Suzy HertzogCHriStopHe Brun-piCard

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Chez le même éditeur, par les mêmes auteurs

www.casteilla.fr

Cet ouvrage est constitué par un ensemble de fiches détachables. Le contenu est organisé en 4 parties, elles-mêmes articulées en thèmes.

Chaque thème est décliné sous forme d’activités construites à partir de documents variés et selon le niveau d’exigence ; ces activités s’appuient sur le cours dispensé par le professeur en amont ou peuvent être utilisées par le professeur pour construire le cours avec les élèves (méthode inductive).

Chaque partie se termine sur une page de terminologie et des questions courtes pour tester les connais-sances.

L’ouvrage est complété par une boîte à outils comprenant des questions de réflexion / rédaction transversales, des fiches de méthodologie, des extraits de sujets de baccalauréat, un lexique.

LeS pointS fortS

Des fiches détachables, réunies dans une pochette.

Les objectifs et le niveau à atteindre présentés pour chaque thème.

Des activités progressives, formatives et / ou évaluatives, aboutissant à un essentiel du cours sous la forme d’une fiche synthétique.

Des illustrations adaptées, nombreuses et variées.

Des outils qui accompagnent l’élève dans sa formation.

Une préparation au baccalauréat dès la classe de première.

circulation sanguine

pancréasglande endocrine

sécrétion

reinorgane d'excrétion

muscletissu nerveux,

tissu adipeux…sites d'utilisation

foieorgane de stockage

stockage libération

intestin grêleglucosehormone

GLUCIDES

MILIEUINTRACELLULAIRE

MILIEUEXTÉRIEUR

NUTRIMENTS

MILIEUINTÉRIEUR

ALIMENTSingestion

digestion

absorption

MÉTABOLITES

métabolisme

synthèse

sécrétion

mouvement

chaleur

aLimentationEn quoi l’alimentation est-elle un facteur de développement et de santé ?

HoméoStaSieQu’appelle-t-on équilibre dynamique du milieu intérieur ? Pourquoi est-il important de le maintenir ? Quels sont les paramètres témoins de cet équilibre ? En quoi la régulation de la glycémie constitue-t-elle un exemple de l’homéostasie mettant en jeu différents organes ?

isbn : 978-2-206-30037-5

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SUZY HERTZOGCHRISTOPHE BRUN-PICARD

Biologie etPhysiopathologieHumaines

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1

2

Somma i r e

Organisation et fonctionnement intégré de l’être humainThème 1 L’anatomie et l’unité de l’organisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Thème 2 De l’organe aux molécules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Système nerveux et motricitéThème 1 L’appareil locomoteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Thème 2 L’exploration radiographique – les pathologies de l’appareil locomoteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Thème 3 L’organisation du système nerveux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Thème 4 Les techniques d'exploration du système nerveux – les pathologies associées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Thème 5 La physiologie du neurone et du nerf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Thème 6 Le muscle, la cellule musculaire et sa contraction, la jonction neuromusculaire – une pathologie musculaire . . . . . . . . . . . 57

Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65extra

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4

4

3

AlimentationThème 1 Les aliments, les nutriments, les biomolécules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Thème 2 L’équilibre alimentaire, facteur de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Thème 3 Les troubles nutritionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Thème 4 L’organisation de l’appareil digestif – les techniques d’exploration . . . . 87

Thème 5 La physiologie de la digestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93

Thème 6 La physiologie de l’absorption – un exemple de déficit enzymatique . . 101

Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

HoméostasieThème 1 Le sang, un témoin de l’homéostasie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

Thème 2 L'homéostasie, l'exemple de la régulation de la glycémie . . . . . . . . . . 121

Thème 3 Les diabètes sucrés, étude comparée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

Entraînement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

Questions de réflexion/rédaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

Ça tombe à l’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Fiches méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

Boîte

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utils ex

trait

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6

P r é s e n t a t i o nL’ouvrage est découpé en 4 parties, elles-mêmes articulées en thèmes.

En ouverture de chaque thème, un tableau récapitule les exigences du programme.

À la fin de chaque thème, une fiche de synthèse en une page reprenant l’essentiel du cours sous forme de schémas, organigrammes, tableaux…

Dans chaque thème, des activités variées avec des schémas à annoter, des documents à analyser, des questions de connaissances…

extra

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de l ’ o u v r ageÀ la fin de chaque partie, une page d’entraînement, avec des questions simples pour réviser et des exercices pour s’entraîner à la terminologie médicale.

À la fin de l’ouvrage, une boîte à outils

comprenant :

Des questions de synthèse

Des extraits de sujets de Baccalauréat, pour s’entraîner à l’épreuve dès la classe de Première

Des fiches méthode et des exercices courts

pour les appliquerextra

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T h è m e 1 L’ appa r e i l l o como t e u r 25

L’appareil locomoteurLa fonction de locomotion est assurée par deux systèmes : le système squelettique et le système musculaire. Les actions de ces deux systèmes sont coordonnées par le système nerveux. Le squelette est la charpente de l’organisme : il soutient le corps et protège certains organes internes.

1. Le squelette axial

Le squelette axial comprend le crâne, le rachis et la cage thoracique.

Document 1 les os de la tête

4

1

2

3

5

6

7

8

1.1. Annoter le schéma du document 1, en utilisant les termes suivants : le condyle, la fosse nasale, l’os frontal, la mandibule, l’os occipital, l’orbite, l’os pariétal, l’os temporal.

■ Souligner les termes qui désignent les os du crâne.

■ Nommer le seul os mobile : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 Thème

ObjectifsCOnTenu ObjeCTifs eT inDiCaTiOns niveau

Organisation du squelette Identifier les principaux éléments des squelettes axial et appendiculaire, en particulier à partir de clichés radiographiquesRepérer les constituants d’une articulation mobile

2

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Sy s t ème ne r v e u x e t mo t r i c i t é26

Document 2 une vue de face du thorax

Le thorax est composé de 12 paires de côtes, de 3 types différents :• les vraies côtes : au nombre de 7 paires, elles sont reliées au sternum par un cartilage

propre à chacune ;• les fausses côtes : au nombre de 3 paires, elles sont reliées au sternum par un même

cartilage ;• les côtes flottantes : au nombre de 2 paires, elles ne sont pas reliées au sternum.

Le schéma de gauche représente les os visibles sur le cliché radiographique de droite.

2

3

4

5

1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le cœur

le diaphragme

1.2. Annoter le schéma et l’image radiographique du document 2.

■ Souligner les annotations qui correspondent aux os de la cage thoracique.

Document 3 deux schémas du rachis

Le rachis ou la colonne vertébrale est un empilement de 26 os.

■une vue frontale ■une vue latérale gaucheextra

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T h è m e 1 L’ appa r e i l l o como t e u r 27

1.3. Donner le nom générique des os du rachis : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Une structure fibro-cartilagineuse est située entre chacun de ces os. Trouver son nom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Un canal est formé par l’empilement de ces os. Trouver son nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ À l’aide du document 3, nommer et dénombrer les os du rachis, de haut en bas. Compléter le tableau.

le nom de l’os le nombre d’os

les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . cervicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le sacrum ou les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 (os soudés entre eux)

le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ou les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 (os soudés entre eux)

2. Le squelette appendiculaire

Le squelette appendiculaire est composé par les os des membres supérieurs et inférieurs, ainsi que par les ceintures qui lient les membres au squelette axial. Chaque membre est constitué de 3 articles ou segments, séparés entre eux par une articulation.

2.1. Compléter le tableau.

le membre supérieur le membre inférieur

la région les os la région les os

la ceinture (l’articulation)

la ceinture scapulaire(l’épaule)

la ceinture

(la hanche)

le 1er article la cuisse

l’articulation le genou

le 2e article l’avant-bras

l’articulation les carpes

le 3e article la main extra

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Sy s t ème ne r v e u x e t mo t r i c i t é28

Document 4 les os des membres

Les clichés n°1 et 2 sont des radiographies d’une partie des membres supérieurs et inférieurs.

■ cliché n° 1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ cliché n° 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2.2. Titrer et annoter les deux clichés radiographiques du document 4.

3. Les articulations

Document 5 le schéma d’une articulation mobile

Les articulations sont des structures anatomiques particulières qui mettent en contact deux surfaces osseuses.Les articulations de la hanche et du coude, comme la plupart des articulations du corps, sont des articulations mobiles, dites synoviales.Le schéma ci-dessous représente une articulation de ce type.

1

2

3

4

5

6

3.1. Annoter le schéma du document 5.

3.2. Indiquer le rôle des structures numérotées.4 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. un schéma du squelette humain■ Annoter le schéma du squelette en utilisant la liste alphabétique des noms d’os proposés dans le tableau.

un carpela claviculeune côte l’ulna ou le cubitusle fémurl’humérus

la mandibulele maxillaire supérieurun métacarpeun métatarsela scapula ou l’omoplate l’os frontal

l’os iliaque ou coxall’os pariétall’os temporalla fibula ou le péroné une phalangele radiusla patella ou la rotule

le sacrumle sternumle tarsele tibiaune vertèbre cervicaleune vertèbre lombaire

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30 Sy s t ème ne r v e u x e t mo t r i c i t é

L’essentiel du coursTh

ème

1 l

’app

are

il l

oc

om

ote

ur

les articulations des structures anatomiques mettant en contact 2 surfaces osseuses

les constituants d’une articulation mobile une description les rôles

le cartilage articulaire un tissu conjonctif recouvrant la tête des os

■ éviter les frottements ■ amortir les chocs

la membrane synoviale sécréter et retenir la synovie

la synovie le liquide sécrété par la membrane synoviale

■ lubrifier les surfaces articulaires■ nourrir le cartilage

le ligament un faisceau de fibres résistantes relier 2 pièces osseuses

le tendon la partie terminale d’un muscle insérer le muscle sur l’os

les squelettes appendiculaire et axial la charpente de l'organisme

la cage thoracique

les os du membresupérieur

les os du squelette axial

les os du squelette appendiculaire

l’humérus

l’ulna(le cubitus)

le radiusla ceinturepelvienne

le rachis

les osdu membre

inférieur

la fibula(le péroné)

le fémur

le tibia

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T h è m e 5 L a phy s i o l og i e d e l a d i g e s t i o n 93

La physiologie de la digestionLa digestion est le processus qui permet à un organisme vivant d’obtenir les nutriments à partir des aliments qu’il trouve dans le milieu extérieur. Ces transformations sont réalisées grâce à deux types de phénomènes qui se déroulent simultanément :• des phénomènes mécaniques : des mouvements digestifs permettent une fragmentation et une progression des aliments tout au long du tube digestif ;• des phénomènes biochimiques : des sécrétions digestives assurent une simplification des macromolécules alimentaires en nutriments.

1. Les phénomènes mécaniques de la digestion

5Thème

ObjectifsCOnTenu ObjeCTifs eT indiCaTiOns niveau

Digestion : phénomènes mécaniques et biochimiques

Définir la digestionDécrire les phénomènes mécaniques de la digestion À partir d’expériences de digestion chimique construire un schéma global mettant en évidence les étapes de la digestion des différentes biomolécules

4

La digestion commence dans la bouche : les aliments ingérés sont écrasés par les dents et imprégnés de salive. Ce mélange forme alors une pâte molle que la langue façonne en une boule, le bol alimentaire. Une poussée vers l’arrière de la cavité buccale déclenche un réflexe : le bol alimentaire passe dans le pharynx, puis dans l´œsophage. La descente le long de l´œsophage est assurée par des ondes de contractions musculaires. Sous la pression de la nourriture et par l´effet de ces mouvements, le sphincter inférieur de l’œsophage s’ouvre : le bol alimentaire entre dans l´estomac.L’estomac libère alors des sucs digestifs acides. Des ondes de contractions musculaires font progresser les aliments le long de la paroi gastrique. Le pylore restant fermé, les aliments remontent : le bol alimentaire est donc longuement brassé avec les sécrétions. Ils forment une bouillie laiteuse appelée le chyme.Le relâchement périodique du pylore permet la sortie du chyme par jets successifs dans le duodénum. D’autres sucs digestifs s’ajoutent au chyme : il est progressivement transformé en un liquide blanchâtre appelé le chyle.Les ondes de contractions musculaires se poursuivent : elles assurent la progression du chyle le long de l’intestin grêle où a lieu l’absorption des nutriments assimilables. Les résidus non absorbés atteignent le côlon : ils forment une masse solide, et avancent jusqu’au rectum, toujours grâce à des ondes de contractions musculaires. La distension du rectum fait naître la sensation de besoin : le relâchement volontaire du sphincter de l’anus permet d’éliminer les selles ou matières fécales.

document 1 une description des phénomènes mécaniques de la digestion

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A l imen t a t i o n94

1.1. Les phénomènes décrits dans le document 1 peuvent être nommés par les termes suivants, dans le désordre : le brassage, la défécation, la déglutition, la mastication, le péristaltisme.

■ Utiliser le texte du document 1 pour proposer une définition à chaque terme.

■ Déduire le nom de chaque segment du tube digestif concerné.

le terme une définition le(s) segment(s) du tube digestif

le brassage un mélange du bol alimentaire avec les sécrétions digestives

la défécation

la déglutition

la mastication

le péristaltisme

l’œsophagel’estomacl’intestin grêlele côlon

Les phénomènes mécaniques ont lieu successivement dans chaque segment du tube digestif traversé par les aliments. L’état des aliments à l’entrée et à la sortie de chaque zone évolue.

1.2. Compléter le tableau à l’aide du texte du document 1 et des réponses de la question 1.1.

l’organe / le segment du tube digestif les phénomènes mécaniques l’état à l'entrée l’état à la sortie

la bouche un aliment

le pharynx

l'œsophage

l'estomac le péristaltismele brassage

le duodénum le chyle

l'intestin grêle

le côlon, le rectum

Les phénomènes mécaniques ne permettent pas à eux seuls une digestion totale. Des phénomènes chimiques sont associés : ils mettent en jeu des réactions chimiques catalysées par des enzymes.ex

trait

T h è m e 5 L a phy s i o l og i e d e l a d i g e s t i o n 95

L’intolérance au lactoseLe lait est la première source de nutriments des bébés. Mais certains bébés présentent une intolérance au lactose, principal glucide contenu dans le lait, c’est-à-dire qu’ils sont incapables de digérer ce glucide (70 g.L–1 dans le lait maternel, 45 g.L–1 dans le lait de vache). Le lactose non digéré est alors fermenté par les bactéries du côlon : des crampes, des ballonnements, des gaz et des diarrhées apparaissent.La cause de cette intolérance est le déficit en lactase, une enzyme normalement sécrétée par des cellules de la paroi de l’intestin grêle. La lactase a pour rôle de catalyser l’hydrolyse du lactose en ses deux composants : le glucose et le galactose. Autrement dit la lactase accélère la réaction de rupture de la liaison osidique qui lie les deux oses, grâce à l’action de l’eau. Les oses peuvent ensuite être absorbés dans le sang et utilisés par l’organisme.

La fabrication du fromageLa première phase de la fabrication d’un fromage est l’emprésurage. Cette opération consiste à ajouter de la présure au lait. Pour les fromages AOC (appellation d’origine contrôlée) ou sous Label Rouge, la présure utilisée est d’origine animale, le plus souvent extraite du suc gastrique de la caillette de veau (la 4e poche gastrique). La présure correspond à un mélange d’enzymes : la chymosine et la pepsine RepèRe 1 . Ils agissent sur la caséine, principale protéine du lait, en provoquant sa précipitation. Ces enzymes catalysent une hydrolyse de la protéine en plusieurs peptides, molécules qui précipitent. La présure est la plus efficace à un pH de 6, et une température proche de 40 °C. La quantité de présure nécessaire est infime : elle ne représente qu’environ 0,02 % de la quantité de lait à transformer.

document 2 la catalyse enzymatique – des observations

2. La catalyse enzymatique

2.1. Le document 2 présente l’activité catalytique d’une catégorie de molécules.■ Proposer une définition du terme catalyse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Nommer la molécule qui catalyse normalement l’hydrolyse :•  du principal glucide du lait : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .•  de la principale protéine du lait : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Donner le nom général des molécules qui catalysent une réaction biochimique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Cocher la famille à laquelle appartiennent ces molécules. les acides nucléiques les glucides les lipides les minéraux les protides les vitamines

La molécule qui catalyse l’hydrolyse d’une protéine peut être plus généralement nommée une protéase. Celle qui catalyse l’hydrolyse de l’amidon est l’amylase.

■ Déduire le suffixe commun à ce type de molécules : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Donner le rôle de la lipase : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2.2. Les observations décrites dans le document 2 ont des points communs et des différences. À l’aide des renseignements fournis, compléter le tableau suivant :

l'intolérance au lactose la fabrication du fromage

le nom de l’enzyme

le lieu de synthèse de l’enzyme

RepèRe 1Chez l’Homme ces enzymes

sont d’origine pancréatique.

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A l imen t a t i o n96

l'intolérance au lactose la fabrication du fromage

le nom du substrat de l’enzyme

la réaction catalysée par l’enzyme

les conditions d'action de l’enzyme

la température

le pH

l’intérêt des enzymes in vivo

■ L’enzyme qui intervient dans l’hydrolyse du lactose n’aurait aucun effet dans la fabrication du fromage.De la même manière, la présure n’a aucune action sur le lactose. Cocher le nom de cette caractéristique.

la catalyse la spécificité la tolérance la spécialité

In vivo, le suc pancréatique est sécrété par les cellules du pancréas, une glande annexe de l’appareil digestif. La pancréatine est un extrait de suc pancréatique. Plusieurs expériences in vitro per mettent de déterminer les actions de la pancréatine dans la digestion de chaque famille de molécules alimentaires. Ces expériences sont réalisées dans les mêmes conditions de température et de ph que celles rencontrées in vivo : une température de 37 °C, un ph basique.

2.3. À l’aide des renseignements fournis par l’étude anatomique de l’appareil digestif, préciser le lieu d’action du suc pancréatique in vivo : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le test du lugol

Le lugol, ou l’eau iodée, à froid, prend une coloration bleu sombre en présence d’amidon. Cette coloration est rouge lorsque l’amidon est partiellement hydrolysé, donc hydrolysé en molécules plus petites, les dextrines.

1 2 3

légende➀ tube témoin réactif (lugol)➁ tube témoin produit (amidon➂ tube avec réaction positive

les bandelettes réactives au glucose

Les bandelettes sont imprégnées d’une enzyme spécifique du glucose. Au contact du glucose, la bandelette se colore.

1

2

3

légende➀ bandelette témoin➁ bandelette avec réaction négative➂ bandelette avec réaction positive

document 3 les tests de caractérisation de molécules

extra

it

T h è m e 5 L a phy s i o l og i e d e l a d i g e s t i o n 97

le test à la liqueur de fehling

La liqueur de Fehling, à chaud et en milieu basique, donne un précipité rouge brique en présence de certains glucides, dits glucides réducteurs, tels le maltose (un dioside) et le glucose. 1 2 3

légende➀ tube témoin réactif

(liqueur de Fehling)➁ tube témoin produit (amidon)➀ tube avec réaction positive

le test du biuret

La réaction du biuret caractérise les liaisons peptidiques. L’intensité de la coloration bleu-violet obtenue augmente avec le nombre deliaisons peptidiques, donc avec la taille du polypeptide ou de la protéine.

légende➀ tube témoin réactif (biuret)➁ tube témoin produit (ovalbumine)➂ tube avec réaction positive

(ovalbumine)➃ tube avec réaction positive

(ovalbumine partiellement hydrolysée)

1 2 3 4

3. Les phénomènes biochimiques de la digestion des glucides

L’empois d’amidon est obtenu en mélangeant de la poudre d’amidon à de l’eau chaude. Dans un bécher, l’empois d’amidon est mélangé avec quelques gouttes de pancréatine. Le bécher est placé dans un bain thermostaté à 37 °C (bain-marie) pendant 15 minutes. Au cours de cette expérience, de petits échantillons du contenu du bécher sont prélevés à intervalles réguliers. Trois tests de caractérisation des glucides sont réalisés sur ces échantillons : le lugol, la liqueur de Fehling, les bandelettes réactives au glucose.Les résultats sont reportés dans le tableau suivant :

un test à l’eau iodée ou lugol

un test à la liqueur de fehling

une bandelette réactive au glucose

t0 (début de l'expérience) une coloration bleu sombre – RepèRe 2 –

t0 + 10 minutes une coloration rouge – –t0 + 20 minutes – un précipité rouge brique –

document 4 l’action de la pancréatine sur un glucide, l’amidon

RepèRe 2Le signe – signifie une absence de changement ou de réaction.

RepèRe 3Revoir le 2. La catalyse enzymatique.

3.1. Au brouillon, analyser les expériences du document 4, en utilisant les données du document 3.■ D’après les résultats, conclure sur le devenir de l’amidon en présence de pancréatine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Le suc pancréatique contient une enzyme responsable de cette transformation. Retrouver le nom de cette enzyme RepèRe 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ex

trait

A l imen t a t i o n98

La même expérience est réalisée en remplaçant la pancréatine par la salive. Des résultats identiques sont observés. Par ailleurs, si un morceau de pain est mastiqué assez longtemps, il s’imprègne de salive et prend progressivement une saveur sucrée.

3.2. Déduire des informations précédentes :•  la composition de la salive : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .•  le nom de la principale molécule du pain : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .•  le devenir de cette molécule au contact de la salive : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le produit obtenu par l’hydrolyse de l’amidon est un dioside. Il n’est pas absorbable dans le sang : il doit d’abord être hydrolysé par une enzyme du suc intestinal. Il en est de même pour deux autres diosides de notre alimentation.

3.3 Compléter le tableau suivant.

l’origine alimentaire le dioside l’enzyme du suc intestinal les produits de l'hydrolyse

le pain, les féculents (riches en amidon)

le lait

le sucre du commerce

4. Les phénomènes biochimiques de la digestion des protides

4.1. Au brouillon, analyser les expériences du document 5, en utilisant les données du document 3.

■ D’après les résultats, conclure sur le devenir de l’ovalbumine en présence de pancréatine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Le suc pancréatique contient une enzyme responsable de cette transformation. Retrouver le nom générique de cette enzyme RepèRe 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La même expérience réalisée en remplaçant la pancréatine par la salive ne donne aucun résultat. Par contre, en remplaçant la pancréatine par le suc gastrique, les résultats obtenus sont identiques.

4.2. Déduire de ces éléments :•  l’action de la salive sur les protides : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’ovalbumine est la principale protéine du blanc d’œuf. Du blanc d’œuf cru est battu au fouet dans un litre d’eau, puis porté à ébullition.Le mélange obtenu est filtré et le liquide trouble obtenu est transvasé dans un bécher. Quelques gouttes de pancréatine sont ajoutées.Le bécher est placé dans un bain thermostaté à 37 °C (bain-marie) pendant 15 minutes.À intervalles réguliers, l’aspect du liquide contenu dans le bécher est noté. De petits échantillons sont prélevés pour réaliser un test de caractérisation des protides : le test du biuret. Les résultats sont reportés dans le tableau suivant :

l’aspect du contenu du bécher un test du biurett0 (début de l'expérience) trouble une coloration bleu violet intenset0 + 10 minutes plus clair une coloration bleu violet moins intenset0 + 20 minutes clair, translucide une coloration bleu violet moins intense

document 5 l’action de la pancréatine sur une protéine, l’ovalbumine, le principal protide du blanc d’œuf

extra

it

T h è m e 5 L a phy s i o l og i e d e l a d i g e s t i o n 99

Les triglycérides sont les principaux lipides des huiles alimentaires. De l’huile est battue avec de l’eau pour réaliser une émulsion instable. Le mélange se sépare rapidement en 2 phases : l’huile surnage, l’eau est au fond du récipient. L’ajout d’une petite quantité de détergent liquide (un tensioactif) tout en battant le mélange permet d’obtenir une émulsion stable.Dans un bécher, cette émulsion stable est mélangée à quelques gouttes de pancréatine et de la soude (pour rendre le milieu légèrement basique). Le bécher est alors placé dans un bain thermostaté à 37 °C (bain-marie) pendant 15 minutes. Une bandelette de papier indicateur de pH, plongée dans le bécher, permet d’évaluer le pH du liquide.Les résultats sont reportés dans le tableau suivant :

le pht0 (début de l'expérience) 8t0 + 20 minutes 6

document 6 l’action de la pancréatine sur un lipide, l’huile

•  l’action du suc gastrique sur les protides : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Retrouver le nom de l’enzyme du suc gastrique responsable de cette action RepèRe 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5. Les phénomènes biochimiques de la digestion des lipides

5.1. Un triglycéride est un lipide formé en particulier par l’association de 3 molécules du même type. Nommer ce type de molécule RepèRe 4 .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5.2. Au brouillon, analyser les expériences du document 6.

■ Déduire l’action du suc pancréatique sur une huile alimentaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Retrouver le nom de l’enzyme pancréatique responsable de cette action RepèRe 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’expérience réalisée sur une huile alimentaire nécessite le mélange préalable de l’huile à l’eau en présence d’un détergent, créant une émulsion stable.

5.4. Dans l’organisme, une sécrétion, déversée au même endroit que le suc pancréatique, assure ce rôle d’émulsifiant. RepèRe 5

■ Nommer cette sécrétion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Nommer l’organe qui produit et libère cette sécrétion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Nommer la partie du tube digestif qui reçoit cette sécrétion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cette sécrétion n’est pas déversée de façon continue dans le tube digestif : elle est stockée puis libé-rée au fur et à mesure des besoins. RepèRe 5

■ Rappeler le lieu de stockage de cette sécrétion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■ Nommer le canal par lequel cette sécrétion est déversée dans le tube digestif : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

RepèRe 4Revoir le thème « les aliments, les nutriments ».

RepèRe 5Revoir le thème « l’organisation de l’appareil digestif ».ex

trait

100 A l imen t a t i o n

L’essentiel du coursTh

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5 L

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Log

ie d

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dig

esti

on

la digestion la transformation des aliments en nutriments

les phénomènes mécaniquesle segment du tube digestif les phénomènes mécaniques l’état de l’aliment

la bouche la mastication l’aliment

le pharynx la déglutitionle bol alimentaire

l’œsophage

l’estomac le brassage le chyme

le duodénum le péristaltismele chyle

le jéjunum, l’iléon

le côlon, le rectum la défécation les selles ou les matières fécales

les phénomènes chimiquesla catalyse

enzymatiquel’accélération d’une réaction chimique déterminée – les enzymes digestives catalysent l’hydrolyse de molécules alimentaires complexes en molécules simples, les nutriments

la zone de

l’appareil digestif

le suc déversé les enzymes les glucides les protides les lipides

la bouche la salive ➀ l’amylase

l’amidon

le saccharose

le glucose+

le fructose

le lactose

le glucose+

le galactose

les dextrines

le maltose

le glucose

un protide

des polypeptides

des peptides

des acidesaminés

un triglycéride

mono- et di-glycérides

le glycérolles acides gras

l'estomac le suc gastrique

➁ la pepsine+HCl (acide chlorhydrique)

le duodénum

le sucpancréatique+la bile

➂ la trypsine et la chymotrypsine➃ les peptidases➄ la lipase(+ sels biliaires)➅ l’amylase

le jéjunum l’iléon

le suc intestinal

➃ la peptidase➄ la lipase➆ la maltase➇ la saccharase➈ la lactaseex

trait

Bo î t e à o u t i l s 151

3. Les principales grandeurs en biologieLes unités utilisées sont les unités du Système International et leurs dérivés.

la dimension l’unité le symbole des exemples

la longueur le mètre m le diamètre d’un acide aminé :0,5 nm à 1 nm, ou 5 . 10–10 à 10–9 m

le diamètre d’une protéine (l’hémoglobine) :15 nm, ou 15 . 10–9 m

la longueur de l’intestin grêle : 6 mla surface le mètre carré m2 la surface d’échange intestinale :

300 m2

le volume le mètre cubele litre

m3

L1 L = 10–3 m3

le volume de l’estomac :– vide : 0,5 L– plein : 4 L

le temps la seconde s1 h = 3 600 s

la durée du brassage des aliments dans l’estomac :2 à 8 h

la masse le kilogramme kg1 g = 10–3 kg

la masse moyenne d’un homme adulte :70 kg

la température le Celsius °C la température corporelle : 37 °Cle pH – – le pH de l’estomac : 2 (acide)

le pH de l’intestin grêle : 8 (basique)l’énergie le Joule J la dépense énergétique moyenne d’une adolescente : 11 000 kJ

ApplicationD’autres grandeurs et d’autres unités existent. Relier les grandeurs à leurs unités.

Fiche méthode

la température

la pression

l’énergie

la tension

la quantité

la concentration

1

2

3

4

5

6

a

bc

de

fg

h

i

j

k

l

la molela caloriele Kelvinle Farenheitle barle grammele millimètre ou centimètre de mercurele gramme par litrel’atmosphèrele Pascalle Voltla mole par litre

molcal°K°Fbargmm ou cm Hgg.L–1

AtmPaVmol.L–1

extra

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Biologie etPhysiopathologieHumaines

Biologie etPhysiopathologieHumaines

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Chez le même éditeur, par les mêmes auteurs

www.casteilla.fr

Cet ouvrage est constitué par un ensemble de fiches détachables. Le contenu est organisé en 4 parties, elles-mêmes articulées en thèmes.

Chaque thème est décliné sous forme d’activités construites à partir de documents variés et selon le niveau d’exigence ; ces activités s’appuient sur le cours dispensé par le professeur en amont ou peuvent être utilisées par le professeur pour construire le cours avec les élèves (méthode inductive).

Chaque partie se termine sur une page de terminologie et des questions courtes pour tester les connais-sances.

L’ouvrage est complété par une boîte à outils comprenant des questions de réflexion / rédaction transversales, des fiches de méthodologie, des extraits de sujets de baccalauréat, un lexique.

LeS pointS fortS

Des fiches détachables, réunies dans une pochette.

Les objectifs et le niveau à atteindre présentés pour chaque thème.

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Des outils qui accompagnent l’élève dans sa formation.

Une préparation au baccalauréat dès la classe de première.

circulation sanguine

pancréasglande endocrine

sécrétion

reinorgane d'excrétion

muscletissu nerveux,

tissu adipeux…sites d'utilisation

foieorgane de stockage

stockage libération

intestin grêleglucosehormone

GLUCIDES

MILIEUINTRACELLULAIRE

MILIEUEXTÉRIEUR

NUTRIMENTS

MILIEUINTÉRIEUR

ALIMENTSingestion

digestion

absorption

MÉTABOLITES

métabolisme

synthèse

sécrétion

mouvement

chaleur

aLimentationEn quoi l’alimentation est-elle un facteur de développement et de santé ?

HoméoStaSieQu’appelle-t-on équilibre dynamique du milieu intérieur ? Pourquoi est-il important de le maintenir ? Quels sont les paramètres témoins de cet équilibre ? En quoi la régulation de la glycémie constitue-t-elle un exemple de l’homéostasie mettant en jeu différents organes ?

isbn : 978-2-206-30037-5

9782206300375_Biologie_Physiopathologie_Humaines1er_eleve.indd 1-5 14/03/14 13:31