Infection à VIH A.Borel DCEM2 2008. Définition Le SIDA (Syndrome d'Immuno- Déficience Acquise)...
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infection à VIHinfection à VIH
A.BorelA.Borel
DCEM2 2008
DéfinitionDéfinition
Le SIDA (Syndrome d'Immuno-Le SIDA (Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise) correspond à un Déficience Acquise) correspond à un déficit immunitaire chronique induit déficit immunitaire chronique induit par le virus VIH. (Virus de par le virus VIH. (Virus de l'Immunodéficience Humaine), en l'Immunodéficience Humaine), en anglais HIV (Human anglais HIV (Human Immunodeficiency Virus). Immunodeficiency Virus).
1981: publication de cas de patients Nord américains présentant des infections opportunistes (pneumocystose pulmonaire +++) et une maladie de Kaposi, dans le cadre d’un déficit immunitaire cellulaire acquis (lymphopénie CD4). Particularité épidémiologique : homosexuels masculins.
1981 /1983: Maladie transmise par le sang, les relations sexuelles, et de la mère à l’enfant ; recherche d’un virus lymphotrope
1983: équipe de Montagnier (IPP), puis de Gallo (NIH) découvre un nouveau rétrovirus HTLV 3, LAV, finalement VIH1 puis VIH 2. Outils sérologiques permettent de révéler l’épidémie mondiale
Le virusLe virus
Le virusLe virus
Virus à ARNVirus à ARN
Famille retrovirusFamille retrovirus
(reverse transcriptase)(reverse transcriptase)
ARN viral ADN proviralARN viral ADN proviral
transcriptase inversetranscriptase inverse
Le virusLe virus
2 types de virus:2 types de virus:
VIH 1VIH 1 =le + répandu =le + répandu
VIH 2VIH 2 =Afrique de l ’ouest =Afrique de l ’ouestmoins transmissiblemoins transmissible
évolution vers stade SIDA - rapideévolution vers stade SIDA - rapide
ils différent par leurs protéines ils différent par leurs protéines d d ’enveloppe’enveloppe
Le cycle viralLe cycle viral
PathogéniePathogénie
EpidémiologieEpidémiologie
Estimation ONUSIDA/OMS fin 2006
Epidémiologie dans le mondeEpidémiologie dans le monde
Adultes et enfants vivants avec le VIH estimations en 2007
Nombre estimatif en 2007 de décès par SIDA chez l’adulte et l’enfant
Environ 6800 nouveaux cas d’infection Environ 6800 nouveaux cas d’infection à VIH par jour en 2007à VIH par jour en 2007
Plus de 96% des cas dans les pays à revenu faible et moyen
Près de 1 000 cas chez les enfants de moins de 15 ans
Environ 5800 cas chez l’adulte (15–49 ans), dont:– près de 50% chez les femmes– 40% environ chez les 15–24 ans
Plus de 5700 décès par jour
– 76% en afrique subsaharienne– 1ère cause de mortalité en Afrique sub-saharienne
Couverture et besoins en ARVCouverture et besoins en ARV
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Le nombre de personnes infectées Le nombre de personnes infectées par le VIH, vivant en France, a par le VIH, vivant en France, a augmenté au cours du temps :augmenté au cours du temps :– il est estimé à environ il est estimé à environ 134 000134 000 en 2005 en 2005
(avec un intervalle de plausibilité (avec un intervalle de plausibilité compris entre 100 000 et 170 000). compris entre 100 000 et 170 000). Parmi ces personnes, environ 27 000 Parmi ces personnes, environ 27 000 ont développé une pathologie sida. ont développé une pathologie sida.
Diabète : 2 millionsDiabète : 2 millions– Prévalence 3,3% Prévalence 3,3%
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Découvertes de séropositivité VIH en 2005
Découvertes de séropositivité en 2005, notifiées au 31/12/2005
N = 3 197
Prise en compte
des délais de déclaration :
N = 4 400
Prise en compte de la sous-déclaration en 2005 (34%) :
~ 6 700 découvertes de séropositivité en 2005
0
500
1000
1500
2000
2500
2003-2 2004-1 2004-2 2005-1 2005-2
semestre de diagnostic
nb d
e ca
s
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Découvertes de séropositivité VIH selon le mode de contamination, le sexe et la nationalité
0
100
200
300
400
500
600
2003-2 2004-1 2004-2 2005-1 2005-2
InVS, données VIH redressées au 31/12/2005InVS, données VIH redressées au 31/12/2005
Nombre de casNombre de cas
HomosexuelsHomosexuels
Femmes hétéro. Femmes hétéro. étrangèresétrangères
Hommes hétéro. Hommes hétéro. étrangersétrangers
Hommes et Femmes Hommes et Femmes hétéro. françaishétéro. français
UDIUDI
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Guadeloupe GuyaneMartinique
Réunion
62 - 69
70 - 79
80 - 89
Sérologies pour mille habitants
90 - 119
120 - 168
0,6 – 0,9
1,0 – 1,2
1,3 – 1,9
Positifs pour mille tests
2,0 – 7,1
7,2 – 15,4
Réunion
MartiniqueGuadeloupe GuyaneGuadeloupe GuyaneMartinique
Réunion
Guadeloupe GuyaneMartinique
Réunion
62 - 69
70 - 79
80 - 89
Sérologies pour mille habitants
90 - 119
120 - 168
0,6 – 0,9
1,0 – 1,2
1,3 – 1,9
Positifs pour mille tests
2,0 – 7,1
7,2 – 15,4
Réunion
MartiniqueGuadeloupe Guyane
Réunion
MartiniqueGuadeloupe Guyane
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
4,5
3,8
3,1
4,9
7,8
5,5
2,6
4,3
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Hommes
Total
Femmes
Proportion de tests VIH positifs (‰) CDAG 1995 - 2005Proportion de tests VIH positifs (‰) CDAG 1995 - 2005
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Epidémiologie en FranceEpidémiologie en France
Pathologies infectieusesPathologies infectieuses– 5% des causes de décès en France5% des causes de décès en France– SIDA 1ère des causes infectieusesSIDA 1ère des causes infectieuses
L’ECNL’ECN
Question n°85 Question n°85 L’infection à VIHL’infection à VIH
EMIT
http://www.infectiologie.com/site/EMIT.php
I. Informer et conseiller en matière de prévention de la transmission sanguine et sexuelle du VIH
II. Diagnostiquer une infection à VIH
III. Savoir annoncer les résultats d’une sérologie vih
1. CONSULTATION PRE-TEST
2. CONSULTATION POST-TEST
IV. Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient
1. Argumenter l’attitude thérapeutique– 1-1. Objectif principal du traitement arv– 1-2. Un traitement arv efficace– 1-3. Effets indésirables – 1-4. Observance– 1-5. Quand débuter le traitement
2. Bilan des comorbidités
3. Planifier le suivi du patient asymptomatique (cf. T89.2-1, e. Pilly 2006)
IV. Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient
4. Le traitement anti-rétroviral– 4.1 quand commencer ? (cf. T89.2-6, e. Pilly 2006)– 4.2 avec quelles molécules (cf. Chap. 6.4, e. Pilly 2006)– 4.3 quel suivi ?
5. Suivi du patient profondément immunodéprimé (t89.2-3, e. Pilly 2006)
6. Prophylaxie primaire des infections opportunistes (i.O) et vaccinations
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Vous voyez en consultation le 14 Vous voyez en consultation le 14 Septembre 2006 Madame L.K.Septembre 2006 Madame L.K.
Un courrier est joint par le Un courrier est joint par le gynécologue qui vous l’adresse, ainsi gynécologue qui vous l’adresse, ainsi que des résultats biologiques que des résultats biologiques
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Qu’en pensez-vous ?Qu’en pensez-vous ?
Qu’auriez-vous fait à la place du Qu’auriez-vous fait à la place du gynécologue ? gynécologue ?
Quelles sont les erreurs à éviter ?Quelles sont les erreurs à éviter ?
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
– Pas de consultation pré-testPas de consultation pré-test– Pas d’information claire du patientPas d’information claire du patient– Pas de consentement préalablePas de consentement préalable– Pas de consultation post testPas de consultation post test
Texte de loi Texte de loi
« il ne peut être pratiqué de dépistage pour l’infection à VIH sans le consentement de la personne concernée »
Sauf si (CNS 2000)– Incapacité de répondre (coma)– Délivrance ultérieure au patient– Patient n’ayant pas émis le souhait
préalable de ne pas être dépisté
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Pourquoi a-t-il demandé au partenaire de Pourquoi a-t-il demandé au partenaire de l’accompagner ?l’accompagner ?
Volonté de dépistage des partenairesVolonté de dépistage des partenaires
Pouvez-vous dire au mari de faire un Pouvez-vous dire au mari de faire un dépistage ?dépistage ?
NON NON Secret médicalSecret médical
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Quel est l’antécédent important de la Quel est l’antécédent important de la patiente ?patiente ?
Sérologie VIH négative en 2004Sérologie VIH négative en 2004
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Quelles informations lui donnez-vous Quelles informations lui donnez-vous vis-à-vis de sa grossesse et du risque vis-à-vis de sa grossesse et du risque pour l’enfant ?pour l’enfant ?
Risque de transmissionRisque de transmission– 15 à 20% sans traitement 15 à 20% sans traitement – +10% si allaitement maternel+10% si allaitement maternel
Avec traitementAvec traitement– Risque de transmission ~1% Risque de transmission ~1%
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Quels examens réalisez-vous en Quels examens réalisez-vous en urgence ?urgence ?
Numération lymphocytaire CD4Numération lymphocytaire CD4 Charge virale Charge virale Bilan standard Bilan standard
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Avec les résultats de la patiente Avec les résultats de la patiente – Qu’en pensez-vous ?Qu’en pensez-vous ?– A quel stade est la patiente ?A quel stade est la patiente ?
Diagnostic confirméDiagnostic confirmé Stade A1Stade A1
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
La patiente choisit de garder son La patiente choisit de garder son enfant, faut-il la traiter ? Si oui, enfant, faut-il la traiter ? Si oui, pourquoi ?pourquoi ?
OUI à partir du 3ème trimestre de la OUI à partir du 3ème trimestre de la grossesse grossesse
Pour limiter le risque de transmission Pour limiter le risque de transmission à l’enfantà l’enfant
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Quel traitement choisissez-vous?Quel traitement choisissez-vous?
Traitement efficace : trithérapieTraitement efficace : trithérapie Non toxique pour le foetus Non toxique pour le foetus
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
La patiente accouche sans soucis par La patiente accouche sans soucis par voie basse, voie basse,
Quel suivi instaurez-vous ? Quel suivi instaurez-vous ? Faut-il la traiter ?Faut-il la traiter ?
Cas clinique n°1Cas clinique n°1
Surveillance Surveillance – 3 à 4 mois 3 à 4 mois – Charge virale Charge virale – CD4CD4
Pas de traitement pour l’instant Pas de traitement pour l’instant
L’annonce : à retenirL’annonce : à retenir
Consultation pré-testConsultation pré-test– Pourquoi on propose le testPourquoi on propose le test– Les modes de prévention Les modes de prévention – La signification du résultat et les La signification du résultat et les
conséquences eventuelles conséquences eventuelles
L’annonce : à retenirL’annonce : à retenir
Consultation post testConsultation post test– Si résultat négatifSi résultat négatif
– Comment rester négatif !Comment rester négatif !
L’annonce : à retenirL’annonce : à retenir
Consultation post test Consultation post test – Si résultat positifSi résultat positif
Confirmer par un deuxième testConfirmer par un deuxième testExpliquer la maladieExpliquer la maladieSituer le patient dans la maladie Situer le patient dans la maladie Proposer le dépistage du/des partenaires Proposer le dépistage du/des partenaires Rechercher les personnes sourcesRechercher les personnes sourcesExpliquer le suivi Expliquer le suivi Préparer au traitement Préparer au traitement ……. .
TraitementsTraitements
TraitementsTraitements
Traitement préventifTraitement préventif Traitement curatifTraitement curatif
– Les ARVLes ARVLes principes du traitementLes principes du traitementLes Les molécules disponiblesmolécules disponiblesQuand l’initierQuand l’initierEffets indésirablesEffets indésirables
Traitement préventifTraitement préventif
PréservatifPréservatif
Sang : recherche du génome (risque Sang : recherche du génome (risque 1/3.5 millions de dons de sang)1/3.5 millions de dons de sang)
précautions (gants…)précautions (gants…)
Traitement de la femme enceinteTraitement de la femme enceinte
dépistage :ROLE DES CDAGdépistage :ROLE DES CDAG
Traitement curatifTraitement curatif
Traitement des maladies Traitement des maladies opportunistesopportunistes
Traitement antirétroviralTraitement antirétroviral
Stimulation du système Stimulation du système immunitaireimmunitaire
Traitements Traitements antirétrovirauxantirétroviraux
1- principes 1- principes
2- molécules disponibles2- molécules disponibles
3- quand l ’initier3- quand l ’initier
4- effets indésirables4- effets indésirables
Les principes : Le concept de Les principes : Le concept de la thérapeutique antirétroviralela thérapeutique antirétrovirale
Abaisser au maximum la charge Abaisser au maximum la charge viralevirale
Restaurer l’immunitéRestaurer l’immunité
Freiner (arrêter) la progression de la Freiner (arrêter) la progression de la maladiemaladie
Les principes : Bénéfices du Les principes : Bénéfices du traitement antirétroviraltraitement antirétroviral
Amélioration de la survieAmélioration de la survie::réduction de réduction de 80%80%
-du nombre de décès-du nombre de décès
-du nombre de cas de SIDA-du nombre de cas de SIDA
-de l ’incidence des infections opportunistes-de l ’incidence des infections opportunistes
a transformé l’infection VIH, létale pour plus de a transformé l’infection VIH, létale pour plus de
90 % des patients, en une 90 % des patients, en une infection infection chroniquechronique n ’entraînant pas de déficit n ’entraînant pas de déficit immunitaire significatifimmunitaire significatif
Les principes :Les principes : Les limites des Les limites des traitementstraitements
Effet incomplet sur la restauration immune (fonction CD4)
Bénéfice virologique transitoire : apparition de souches virales mutantes résistantes
Complications métaboliques ++
Contraintes des traitements au long cours ++
Les principes :Les principes : Les limites des ARVLes limites des ARV
L’éradication du VIH est impossibleL’éradication du VIH est impossible– Inaccessibilité des antirétroviraux au
niveau de réservoirs constitués de cellules latentes CD4 +
– Réservoirs persistants du fait de leur très longue demi-vie
– Réplication virale résiduelle
Traitements Traitements antirétrovirauxantirétroviraux
1- principes 1- principes
2- molécules disponibles2- molécules disponibles
3- quand l ’initier3- quand l ’initier
4- effets indésirables4- effets indésirables
Les molécules disponiblesLes molécules disponibles
révolution depuis 1996, concept des révolution depuis 1996, concept des multi-thérapiesmulti-thérapies
Une vingtaine de moléculesUne vingtaine de molécules
appartenant à 4 classes définies appartenant à 4 classes définies selon leur mode d ’actionselon leur mode d ’action
1 à 10 milliards de virions/j
Molécules disponiblesMolécules disponibles
1- 1- inhibiteurs de inhibiteurs de fusionfusion
2- inhibiteurs Nucléosidiques de la 2- inhibiteurs Nucléosidiques de la transcriptase inverse (transcriptase inverse (INRTINRT))
3- inhibiteurs 3- inhibiteurs NonNon Nucléosidiques de Nucléosidiques de la la transcriptase inverse (transcriptase inverse (INNRTINNRT))
4 - inhibiteurs de 4 - inhibiteurs de Protéase (Protéase (IPIP))
1 à 10 milliards de virions/j
1- inhibiteurs de fusion1- inhibiteurs de fusion
1 molécule : 1 molécule :
enfuvirtide = Fuzéon ® (T20)enfuvirtide = Fuzéon ® (T20)
Bloque la proteine de membrane Bloque la proteine de membrane gp41gp41
en injection sous-cutanéeen injection sous-cutanée
1 à 10 milliards de virions/j
2- inhibiteurs nucléosidiques de 2- inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inversela transcriptase inverse
zidovudine (ZDV) = Rétrovir ® ou AZTzidovudine (ZDV) = Rétrovir ® ou AZT didanosine (ddI) = Videx ®didanosine (ddI) = Videx ® lamivudine ( 3TC) = Epivir ®lamivudine ( 3TC) = Epivir ® stavudine (d4T) = Zérit ®stavudine (d4T) = Zérit ® abacavir (ABC) = Ziagen ®abacavir (ABC) = Ziagen ®
Inhibiteur nucléotidique de la RTInhibiteur nucléotidique de la RT Tenovofir = Viread ®Tenovofir = Viread ®
3- inhibiteurs non nucléosidiques 3- inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inversede la transcriptase inverse
névirapine (NVP) = Viramune ®névirapine (NVP) = Viramune ® efavirenz (EFV) = Sustiva ®efavirenz (EFV) = Sustiva ®
TMC 125TMC 125
1 à 10 milliards de virions/j
4- inhibiteurs de protéase4- inhibiteurs de protéase
indinavir (IDV) = Crixivan ®indinavir (IDV) = Crixivan ® nelfinavir (NFV) = Viracept ®nelfinavir (NFV) = Viracept ® ritonavir (RTV) = Norvir ®ritonavir (RTV) = Norvir ® saquinavir (SQV) = Invirase ® saquinavir (SQV) = Invirase ® lopinavir (+ ritonavir) = Kaletra ®lopinavir (+ ritonavir) = Kaletra ® atazanavir = Reyataz ®atazanavir = Reyataz ® amprénavir = Agénérase ®amprénavir = Agénérase ® Fosamprenavir = Telzir ®Fosamprenavir = Telzir ® Darunavir = Presista ®Darunavir = Presista ®
Nouvelles molécules Nouvelles molécules Anciennes famillesAnciennes familles
– INNTI : TMC 278=rilpivirine (1/2 vie plus longue)INNTI : TMC 278=rilpivirine (1/2 vie plus longue) Nouvelles famillesNouvelles familles
– Anti-integrases Anti-integrases MK-0518=raltegravir=Isenstress MK-0518=raltegravir=Isenstress ®® GS-9137=elvitegravirGS-9137=elvitegravir …………MK-2048MK-2048
– Anti CCR5Anti CCR5 Maraviroc = Celsentri Maraviroc = Celsentri ®® Inhibe la fixation du virus à la cellluleInhibe la fixation du virus à la celllule Oui …. Mais certains virus peuvent avoir d’autres fixateurs Oui …. Mais certains virus peuvent avoir d’autres fixateurs
(CXCR4) (CXCR4) – Anti CXCR4Anti CXCR4
On utilise des AssociationsOn utilise des Associations
2 INRT + 1 IP2 INRT + 1 IP
2 INRT + 1 INNRT2 INRT + 1 INNRT
3 INRT3 INRT
quadrithérapie?quadrithérapie?
Traitements Traitements antirétrovirauxantirétroviraux
1- principes 1- principes
2- molécules disponibles2- molécules disponibles
3- quand l’initier3- quand l’initier
4- effets indésirables4- effets indésirables
Quand débuter un traitement Quand débuter un traitement antirétroviral ?antirétroviral ?
On se base essentiellement sur la On se base essentiellement sur la clinique et la numération CD4clinique et la numération CD4
Discussion avec le patient (cf Discussion avec le patient (cf observance +++)observance +++)
Quand débuter un traitement Quand débuter un traitement antirétroviral ?antirétroviral ?
Recommandé:Recommandé: Patients au stade Patients au stade SIDASIDA ou ou
symptomatiquessymptomatiques candidose oro-pharyngée récidivantecandidose oro-pharyngée récidivante zona multimétamériquezona multimétamérique amaigrissement amaigrissement épisodes fébriles ou diarrhéiques prolongésépisodes fébriles ou diarrhéiques prolongés
Patients Asymptomatique + Patients Asymptomatique + Taux de Taux de lymphocytes lymphocytes CD4 < 200/mmCD4 < 200/mm33
Quand débuter un traitement Quand débuter un traitement antirétroviral ?antirétroviral ?
Possible: recommandéPossible: recommandé Patients AsymptomatiquesPatients Asymptomatiques
+Taux de lymphocytes CD4 entre 200 +Taux de lymphocytes CD4 entre 200 et 350/mmet 350/mm33
Importance de 2 examens successifsImportance de 2 examens successifs
Sauf si arguments individuelsSauf si arguments individuels
2008
Quand débuter un traitement Quand débuter un traitement antirétroviral ?antirétroviral ?
Possible:Possible: recommandérecommandé de considérer l’initiation d’un traitement de considérer l’initiation d’un traitement
ARV chez les patients ayant un nombre de ARV chez les patients ayant un nombre de CD4 > 350/mmCD4 > 350/mm33 – lorsque la charge virale > 100 000 copies /ml (AIIa)lorsque la charge virale > 100 000 copies /ml (AIIa)– lorsque la baisse des CD4 est rapide ou lorsque le % de lorsque la baisse des CD4 est rapide ou lorsque le % de
CD4 <15 % CD4 <15 % – en cas de co-infection par le VHC ou par le VHBen cas de co-infection par le VHC ou par le VHB– en cas de néphropathies liée au VIHen cas de néphropathies liée au VIH– âge > 50 ans et/ou ayant des facteurs de risque âge > 50 ans et/ou ayant des facteurs de risque
cardiovasculairescardiovasculaires
2008
Quand débuter un traitement Quand débuter un traitement antirétroviral ?antirétroviral ?
ParticularitésParticularités Femmes enceintesFemmes enceintes
– Dès 28SA quelque soit CD4 Dès 28SA quelque soit CD4 Primo-infection Primo-infection
– Avec atteinte neurologique Avec atteinte neurologique
Traitements Traitements antirétrovirauxantirétroviraux
1- principes 1- principes
2- molécules disponibles2- molécules disponibles
3- quand l ’initier3- quand l ’initier
4- effets indésirables4- effets indésirables
COMPLICATIONS DES HAARTCOMPLICATIONS DES HAART
Toxicité immédiate, grave, potentiellement Toxicité immédiate, grave, potentiellement fatalefatale
Toxicité précoce ou à court termeToxicité précoce ou à court terme - troubles gastro-intestinaux- troubles gastro-intestinaux- anémie,- anémie,- syndrome d’hypersensibilité…- syndrome d’hypersensibilité…
Toxicité chronique ou à long termeToxicité chronique ou à long terme - troubles métaboliques- troubles métaboliques- anomalie de la répartition des graisses- anomalie de la répartition des graisses- anomalie osseuse- anomalie osseuse- toxicité mitochondriale- toxicité mitochondriale- toxicité hépatique- toxicité hépatique
4- effets indésirables4- effets indésirables
Anomalies de la Anomalies de la répartition des graissesrépartition des graisses
Atteinte Atteinte cardio-vasculairecardio-vasculaire (maladie coronaire) (maladie coronaire)
Troubles Troubles métaboliquesmétaboliques ( (cholestérol, cholestérol, TG, diabète) TG, diabète)
Toxicité Toxicité mitochondrialemitochondriale(acidose lactique, (acidose lactique, myopathie, neuropathie, fatigabilité…)myopathie, neuropathie, fatigabilité…)
Anomalies Anomalies osseusesosseuses (ostéoporose) (ostéoporose)
Anomalies de la répartition Anomalies de la répartition des graissesdes graisses
Anomalies de la répartition Anomalies de la répartition des graissesdes graisses
Anomalies de la répartition Anomalies de la répartition des graissesdes graisses
Chirurgie réparatrice
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Vous voyez en consultation Monsieur Vous voyez en consultation Monsieur P.V. pour suspicion de primo-P.V. pour suspicion de primo-infection pour le VIH.infection pour le VIH.
Son médecin traitant a réalisé une Son médecin traitant a réalisé une sérologie VIH chez ce patient ayant sérologie VIH chez ce patient ayant eu une syphilis. eu une syphilis.
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Pour quelles raisons le MT a –t-il Pour quelles raisons le MT a –t-il proposé un test HIV ?proposé un test HIV ?
Présence d’une MSTPrésence d’une MST Recherche MST associéeRecherche MST associée
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quels sont les buts de la consultation Quels sont les buts de la consultation pré-test ?pré-test ?
– Pourquoi on propose le testPourquoi on propose le test– Les modes de prévention Les modes de prévention – La signification du résultat et les La signification du résultat et les
conséquences eventuellesconséquences eventuelles
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Tests du patient :Tests du patient :
– Sérologie HIV 1 postive 1ère technSérologie HIV 1 postive 1ère techn– Sérologie HIV 1 postive 2ème technSérologie HIV 1 postive 2ème techn
– Western Blot : AC anti gp120+, gp41+, Western Blot : AC anti gp120+, gp41+, p31+, p24+, p17+.p31+, p24+, p17+.
– Ag P 24 +Ag P 24 +
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Interprétez les résultatsInterprétez les résultats
VIH+ confirmé : 2 Elisa + 1WBVIH+ confirmé : 2 Elisa + 1WB Ag p 24 + : primo-infection ???Ag p 24 + : primo-infection ???
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
A l’interrogatoire le patient se dit A l’interrogatoire le patient se dit fatigué, il a perdu 20 kg en 6 mois, il fatigué, il a perdu 20 kg en 6 mois, il dit avoir chaud le soir, il tousse un dit avoir chaud le soir, il tousse un peu. peu.
Depuis 1 semaine, il a des accès Depuis 1 semaine, il a des accès nocturnes d’etouffement, il a pris sa nocturnes d’etouffement, il a pris sa température et avait 39°. température et avait 39°.
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
A l’examen clinique:A l’examen clinique:– T°38.5 TA/8 FR 22 FC 120 sat 89%T°38.5 TA/8 FR 22 FC 120 sat 89%– BDC réguliers, souffle systolique foyer Ao, pas BDC réguliers, souffle systolique foyer Ao, pas
d’IVG ou IVDd’IVG ou IVD– Pulm : MV diminué globalement, VV normales, Pulm : MV diminué globalement, VV normales,
pas de matitépas de matité– Abdo souple indolore, BHA présentsAbdo souple indolore, BHA présents– Neuro: patient détaché de sa maladie. Pas de Neuro: patient détaché de sa maladie. Pas de
signes focaux, PC normalessignes focaux, PC normales– Pas D’ADP. Pas D’ADP. – Sphère buccale : points blanchâtres multiplesSphère buccale : points blanchâtres multiples
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quels diagnostics évoquez-vous ?Quels diagnostics évoquez-vous ?– En 1er : En 1er :
Pneumocystose Pneumocystose Candidose buccale Candidose buccale
– Autres :Autres :Tuberculose pulmonaire Tuberculose pulmonaire MycobactériesMycobactéries
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quels examens demandez-vous en Quels examens demandez-vous en urgence?urgence?– Biologie:Biologie:
NFS plaq TP TCANFS plaq TP TCA Ionogramme Ionogramme HémoculturesHémoculturesGDSGDS
– Fibroscopie LBA :Fibroscopie LBA :À la recherche de pneumocistis jiroveciÀ la recherche de pneumocistis jiroveci
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quels examens demandez-vous sans Quels examens demandez-vous sans urgence?urgence?– Bilan du VIH:Bilan du VIH:
CD4CD4 CV CV Génotype viral (6% de resistances spontannées)Génotype viral (6% de resistances spontannées)
– Bilan des co-infections :Bilan des co-infections : HBV, HCVHBV, HCV
– Bilan des autres IOBilan des autres IO Sérologie toxo, CMV, EBVSérologie toxo, CMV, EBV
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quel traitement instaurez ?Quel traitement instaurez ?– URGENCE :URGENCE :
Traitement pneumocystoseTraitement pneumocystoseTMP+SMX : 15-20mg/kg+75-100mg/kgTMP+SMX : 15-20mg/kg+75-100mg/kg+/- corticoïdes selon PaO2+/- corticoïdes selon PaO2
– Sans urgence :Sans urgence :Traitement candidose buccale Traitement candidose buccale Bains de bouche fungizone Bains de bouche fungizone Fluconazole per os Fluconazole per os
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Faut-il instaurer le traitement anti-Faut-il instaurer le traitement anti-rétroviral ?rétroviral ?
OUI OUI Patient au stade SIDAPatient au stade SIDA Délai : rapidement, pas de consensusDélai : rapidement, pas de consensus
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Le patient est sorti d’hopitalisation, il Le patient est sorti d’hopitalisation, il va mieux, vous le revoyez en va mieux, vous le revoyez en consultation. consultation.
Vous souhaitez le mettre sous ARVVous souhaitez le mettre sous ARV Que devez vous lui expliquer au Que devez vous lui expliquer au
préalable ?préalable ?
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Intêret du traitementIntêret du traitement Fonctionnement du traitement Fonctionnement du traitement Limites du traitement Limites du traitement Effets secondaires Effets secondaires
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Observance Observance – Il faut prise médicamenteuse > 95%Il faut prise médicamenteuse > 95%– =1 mois 2x/jour =1 mois 2x/jour 2 érreurs possibles 2 érreurs possibles
– 1ère cause de résistance !!!!!1ère cause de résistance !!!!!
La resistanceLa resistance
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Bilan du VIHBilan du VIH– CD4 : 20/mm3 (4%) R=0,06CD4 : 20/mm3 (4%) R=0,06– CV : 3,4 logCV : 3,4 log
Bilan des co-infections Bilan des co-infections – HBV, HCV négatifsHBV, HCV négatifs
I.O.I.O.– Toxo : IgG+, IgM-Toxo : IgG+, IgM-– CMV, EBV : IgG+, IgM-CMV, EBV : IgG+, IgM-
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Quel traitement instaurez-vous ?Quel traitement instaurez-vous ?
TrithérapieTrithérapie– 2 INN + 1IP 2 INN + 1IP – 2 INN + 1 INNRTI2 INN + 1 INNRTI
Traitement préventif des IOTraitement préventif des IO– P.primaire toxoplasmoseP.primaire toxoplasmose– P.primaire mycobacteriesP.primaire mycobacteries– P. secondaire pneumocystose P. secondaire pneumocystose
Cas clinique N°2Cas clinique N°2 Quel suivi programmez-vous ?Quel suivi programmez-vous ?
Tolérance et observance Tolérance et observance – Surveillance clinique des effets indésirablesSurveillance clinique des effets indésirables– Surveillance biologique Surveillance biologique
NFS, BH, glycemie, CL, TG +selon traitementNFS, BH, glycemie, CL, TG +selon traitement Efficacité immuno-virologique Efficacité immuno-virologique
– CD4, ARN VIH plasmatique CD4, ARN VIH plasmatique – Tous les 3 à 4 moisTous les 3 à 4 mois
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Effet indésirable médicamenteuxEffet indésirable médicamenteux Un syndrome de restauration immunitaire Un syndrome de restauration immunitaire
Que craignez-vous ?Que craignez-vous ?
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Monsieur P. va mieux, il est sous Monsieur P. va mieux, il est sous traitement depuis 6 mois qu’il tolère traitement depuis 6 mois qu’il tolère bien. Sa charge virale est bien. Sa charge virale est indétectable, il a 170 CD4.indétectable, il a 170 CD4.
Il souhaite partir au Kenya 15 jours Il souhaite partir au Kenya 15 jours pour un safari et vous interroge sur pour un safari et vous interroge sur les vaccinations.les vaccinations.
Cas clinique N°2Cas clinique N°2
Que lui repondez-vous ?Que lui repondez-vous ?
DTP : mettre à jour, pas de problèmeDTP : mettre à jour, pas de problème– Comme pour tous les vaccins atténuésComme pour tous les vaccins atténués– Risque d’Risque d’inefficacité inefficacité de certains vaccinsde certains vaccins
Fièvre jaune : problème Fièvre jaune : problème – Pas à moins de 200 CD4Pas à moins de 200 CD4
Reporter son voyage Reporter son voyage