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INDE les guerriers guérisseurs Hervé Bruhat [kalaripayatt] Parution 19 octobre 2011

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INDEles guerriers guérisseurs

Hervé Bruhat

[kalaripayatt]

Parution 19 octobre 2011

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Parmi les arts martiaux indiens, le kalaripayatt est certainement l’un des systèmes les plus complets. Considéré comme une science antique, il prescrit à l’étudiant des exercices physiques engendrant une souplesse du corps spectaculaire, des réfl exes aiguisés et une concentration sans faille. Suit alors le maniement de toutes sortes d’armes, des plus rudimentaires, comme une lourde massue, aux plus aristocratiques, comme le sabre et le bouclier. Pratiqué sous la conduite d’un maître dans un gymnase traditionnel appelé kalari, il est jalonné par toute une série de rituels qui placent l’adepte sous la protection de divinités. Mais sa plus grande particularité réside dans le fait que ces experts en combat, qui s’entraî-nent à armes réelles et peuvent neutraliser un adversaire d’un seul doigt, sont également des guérisseurs. Familiers des plantes, ils maîtrisent des aspects de l’Ayurveda, la médecine traditionnelle indienne, et ont développé, au fi l des générations, d’innombrables techniques de massage. Leurs connaissances subtiles du corps leur valent l’estime des villageois ou des gens du quartier pour lesquels ils font offi ce de rebouteux.

Le creuset de cet art martial fascinant est le Kerala, littéralement « pays des noix de coco », situé au sud-ouest de l’Inde, entre les Ghats occiden-taux et le cap Cormorin. Déjà connu à l’époque gréco-romaine comme la contrée des épices, ce pays est constitué d’une longue bande de terre qui longe la côte, un jardin tropical luxuriant. Rizières, cocotiers et bananiers s’étendent à perte de vue, bordés à l’ouest par les plages de la mer d’Oman et à l’est par des montagnes couvertes d’une jungle épaisse. En 2007, enthousiasmé par une démonstration de kalaripayatt présentée à Paris, au centre Mandapa, je décide aussitôt de m’envoler pour l’Inde et de parcourir le Kerala du sud au nord pour y rencontrer les grands maîtres. Cette aventure, menée au cours de trois années consécutives, s’inscrit dans la continuité de ma précédente recherche sur les arts martiaux chinois1. Cependant, dès les premières semaines de voyage, je me rends compte que lorsque je compare le kalaripayatt à ses homologues d’Extrême-Orient, son essence m’échappe. Bien plus, il me faut aban-donner une certaine vision édulcorée des arts martiaux, des disciplines non violentes destinées à améliorer la santé, tournées uniquement vers l’autodéfense, apparentées à des techniques de développement personnel et dont le stade ultime serait la méditation. Ces concepts récents, qui ont permis aux arts de combat asiatiques de survivre et de s’adapter au monde moderne, nous masquent les racines profondes du kalaripayatt et nient son identité culturelle. Pour pénétrer au cœur du kalaripayatt, il faut le replacer dans son berceau naturel, le Kerala, et dans le contexte historique et social qui lui a donné naissance : celui de l’Inde féodale et des castes. Si l’usage du mot kalaripayatt, qui signifi e « entraînement au combat dans un gymnase », ne se répand qu’au XXe siècle, l’art qu’il désigne nous vient en droite ligne de la caste qui composait la gente militaire keralaise au XIe siècle : les Nayar. Afi n de mieux saisir leur univers, il est nécessaire d’esquisser les raisons qui ont divisé la société indienne en castes, en effectuant un saut supplémentaire en arrière. D’après l’universitaire Louis Dumont, l’explication la plus répandue est la théorie raciale : 2 000 ans avant notre ère, les Aryens, des nomades venus d’Asie occidentale, auraient

1 Voir l’ouvrage de l’auteur : Shaolin aux sources du zen et du kung-fu, éditions Aubanel, 2008.

1 • Gravure du XVIe siècle.« Le roi de Cochin transporté par un éléphant, accompagné d’une escorte de nobles qu’ils appellent Nairi » [légende de l’auteur, Jian Huyghen Van Linschoten, en latin et en hollandais sous la gravure.] Ce document nous renseigne sur les armes des Nayar à cette époque : la lance, le sabre et un grand bouclier qui leur servait d’armure droite. Certains sont déjà équipés d’armes à feu.

« Bravoure et galanterie ! Amour et bataille ! Mon sabre et ma maîtresse ! Telles étaient leurs devises, et ils se montraient particulièrement chatouilleux sur les affaires d’honneur »Source inconnue, archives de la Commission de recensement de la ville de Cochin, 1901.

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1 • Cérémonie pour l’apprentissage d’une nouvelle arme.

Pour marquer la progression d’un étudiant qui va aborder une nouvelle arme, le maître Jayan conduit une puja (cérémonie) spéciale. Le puttara a été recouvert de fl eurs d’hibiscus. Devant les autels sur lesquels trônent les armes, des offrandes végétarien-nes ont été déposées : chair de noix de coco séchée, lait de coco contenu dans des récipients à embouchure, sucre, riz, bananes. Après avoir allumé les lampes à huile, le maître s’assied et enfl amme un petit morceau de cam-phre posé sur un plat. Il le promène d’un mouvement circulaire en direc-tion des autels. D’après la croyance hindoue, le rite du tournoiement de la fl amme (tiruzhichil) invite les divi-nités à s’installer dans leur effi gie ou leur emplacement. Ici, c’est Ganesh, dieu des commencements ainsi que la lignée des maîtres qui sont invoqués. À la fi n de la cérémonie, les offrandes, appelées prasadam, seront réparties entre les participants.

2 • Salutations aux armes. En prélude au travail d’une arme, les étudiants s’assoient face à face, leurs sabres ou leurs bâtons posés au sol. Après un échange de regards, ils s’en saisissent et exécutent en parfaite synchronisation une salutation solen-nelle. Elle est spécifique à chaque type d’arme. Elle inclue des gestes de respect vis-à-vis de la discipline et de l’adversaire, mais également des mouvements techniques effectués avec une grande agilité. Survivance des anciens duels où l’on se battait jusqu’à la mort, cet enchaînement cérémonieux préliminaire permettait aux adversaires de se jauger, d’évaluer leur virtuosité mutuelle. Photos réali-sées au kalari C.V.N. Trivandrum.

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1 • Frappe en saut. Afi n de s’entraîner à frapper en sautant, l’artiste prend pour cible une balle de volley maintenue dans un fi let. Celui-ci est attaché à une corde, elle-même fi xée sur la barre transversale de la charpente du gymnase. On peut ainsi augmenter progressivement la hauteur de la balle. Cet exercice est une inno-vation de C.V. Narayanan Nayar qui, dans les années 1920 à 1930, entreprit de promouvoir le kalaripayatt par le biais de démonstrations quelque peu théâtralisées. Parfois, il remplaçait la balle par un régime de bananes dont l’intégralité, suspendue à 4 mètres de haut, était pulvérisée d’un seul coup de pied. Kalari K.J.V., Eravinaloor, Kot-tayam.

2 • Postures animales.Présentation des huit postures ani-males du style arappukai. De gauche à droite et de haut en bas : posture du poisson (matsya vadivu), par G. Sathyan Naranayan et R. Ramkumar ; posture du coq (kukkuta vadivu), par G. Sathyan Narayanan ; posture du cheval (aswa vadivu) par B. Harindranath et R. Ramkumar ; posture du chat (maarjaara vadivu) par Peter P.V. ; posture du lion (simha vadivu) par N. Rajasekharan Nayar et G. Sathyan Narayanan ; pos-ture de l’éléphant (gaja vadivu) par Peter P.V. et R. Ramkumar ; posture du sanglier (varaha vadivu) par G. Sathyan Narayanan et N. Rajasekharan Nayar ; posture du serpent (sarpa vadivu). Photos réalisées au kalari C.V.N., Tri-vandrum.

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1 • Génufl exion et bénédiction. Un genou au sol, le jeune Mridul reçoit la bénédiction du maître Sudhakaran alors qu’il lui touche les orteils. Il ne s’agit pas seulement d’un geste d’al-légeance car les pieds ont aussi une grande importance dans la mytholo-gie hindoue. Ainsi, il est écrit que des pieds de Vishnu coule le Gange mysti-que de la sagesse. Dans l’épopée du Ramayana de Valmiki, une représenta-tion des pieds de Rama est mise sur le trône pour gouverner le pays. De son côté, en posant ses mains sur la tête de son élève, le maître est supposé lui insuffl er une énergie subtile (prana).

2 • Salutation aux maîtres Avant le début des échauffements, les élèves pratiquent la salutation aux maîtres. La prosternation est l’une des phases de cet enchaînement. Selon maître Madhu, le but des salutations est de recevoir les bénédictions du maître ou des divinités. Dans le style du Kadathanad dont il est l’héritier, il dénombre six types de salutations qui sollicitent les maîtres, la déesse du kalari, les points cardinaux et leurs combinaisons, les armes, les serpents, le soleil et la lune.

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179La médecine des guerriers

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Voici bientôt deux semaines que Rakesh, 8 ans, s’est fait une double fracture au bras en jouant au cricket. Depuis son accident, il passe tous les deux jours à la clinique du kalari pour recevoir un soin. Le docteur Lalkrishnan lui défait son pansement puis, comme un sculpteur qui achèverait son œuvre, il lui masse délicatement l’avant-bras pour vérifi er que l’os se ressoude dans la bonne position. Il tire avec précau-tion les doigts de l’enfant, fait jouer les articulations du poignet et du coude. Il replace ensuite les quatre atèles de bambou recouvertes de tissu, les attache avec des bandelettes puis panse le tout à l’aide d’une gaze imprégnée d’un emplâtre dont sa famille conserve jalousement la recette. « Tout va bien, conclut le docteur, encore une semaine et tu seras tiré d’affaire. »La médecine du kalari ne dément jamais sa réputation d’effi cacité et semble pouvoir faire face à des accidents en tout genre. Un pratiquant qui s’évanouit suite à un malencontreux coup de bâton sur la tête à l’emplacement d’un marma sera soigné par une contre-application. Celui qui saigne du nez ou qui s’est blessé à l’orteil avec la lame d’un urumi recevra immédiatement du maître le remède adéquat. Un déboîtement d’épaule sera rétabli par une manipulation. À ces fi ns, la plupart des gymnases martiaux possèdent une petite salle attenante qui sert d’infi rmerie. Cependant la médecine du kalari ne cherche pas seulement à soigner mais vise à doter le pratiquant d’un corps au superlatif. Cette ambition s’inscrit dans une démarche de culture physique qui caractérise le monde antique indien au même titre que le grec ou le romain. Il s’agit de façonner un corps d’athlète, de danseur ou de guerrier en repoussant les limites du corps humain. Giovanni Maffei, que nous avons cité en exergue de ce chapitre explique qu’au XVIe siècle, les maîtres de kalari, grâce à leurs massages à l’huile, rendaient leurs disciples « agiles, presque incroyablement ». Au début du XXe siècle, et en dépit de la colonisation, les maîtres avaient conservé ce talent jusqu’à pouvoir, ainsi que l’affi rme un proverbe, « transformer n’importe quel homme en contorsionniste, même s’ils ne disposaient que de la surface d’une boîte d’archives pour table de massage ». Ces massages assouplissants (uzhichil) s’effectuent pendant la mousson sur une période de 14 jours. Les mains du masseur interviennent mais, rapidement, ce sont les pieds qui prennent le relais. Le maître se suspend à une corde fi xée à la charpente du gymnase de façon à pouvoir doser sa force et masse son disciple qui se trouve allongé par terre sur une natte, la peau couverte d’huile. L’opération est presque douloureuse et sa vigueur augmente crescendo pendant une semaine, à l’issue de laquelle l’étudiant se voit administrer un purgatif. Après cette phase de plateau, l’intensité du massage redescend progressivement. La compétence des maîtres en matière de massage s’explique aisément : la connaissance de leur propre corps, acquise au fi l des années d’un entraînement intensif, leur fait percevoir la place exacte de chaque muscle, de chaque tendon, la course de chaque

« Mais les Nayar, qui ont tout le soin des affaires de la guerre, aussitôt qu’ils ont atteint le septième an de leur âge ou environ, les maîtres d’escrime forts experts, leur ayant longuement étendus les nerfs de leurs corps tendret, et relaché les ligaments, les oignants fort souvent d’huile de sésame, les rendent agiles, presque incroyablement. »Giovanni Maffei (1533 ?-1603), Histoire des Indes,…où il est traicté de leur descouverte […]

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1 • Filet d’huile sur le front.Adopté par certains kalari, le shirodhara est une procédure classique de l’Ayurveda. Shiro signifi e tête et dhara fi let d’huile. Durant 20 minutes, de l’huile chaude coule en permanence sur le milieu du front du patient. Un assistant la recueille grâce au système d’évacuation placé à l’extrémité de la table en bois fruitier et la réintroduit dans le récipient. Pendant toute la durée du traitement, le maître contrôle la trajectoire du fi let. Ce soin calme et nourrit le système nerveux central, apaise le mental et les sens. Il constitue donc un excellent remède contre le stress, l’insomnie et les maladies mentales. D’une façon générale, il favorise la concentration et stimule les facultés intellectuelles. D’un point de vue ayurvédique il pacifi e le vent (vata). Praticiens : maître Sherif et son fi ls Jamsheer (ci-dessus) ; maître Jayan (page précédente).

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Sommaire

10 • Avant-propos L’authenticité des arts martiaux indiens. Témoignages des voyageurs européens contemporains de Vasco de Gama. Les Nayar, une caste de guerriers. Montesquieu décrit leurs coutumes.

18 • Une déesse dans le gymnaseLe gymnase martial indien, un espace géomantique et un espace rituel. Les divinités protectrices. Une déesse terrasse un démon buffl e. Des offrandes de fl eurs et de feu.

36 • Maître et disciple Les arts martiaux traditionnels dans la société communiste contemporaine. Les lignées de maîtres. Les pieds du maître.

58 • La maîtrise du corps La science antique du corps. Le serpent à l’honneur. Lancers de jambe, sauts, reptations. Des danses dissimulent les techniques de combat.

82 • Les armes en boisUn bâton long dévie des pierres. 200 coups à la minute frappés avec des bâtons courts. La colonisation anglaise profi te au bâton. Le bâton des enfants soldats devient une arme secrète.

102 • Les armes en métalLa reconquête d’un patrimoine prohibé au XIXe siècle. Les armes de l’art martial indien à l’époque médiévale. Quand la musique devient une arme.

126 • Combat à mains nues et armes insolites Clés et projections au service de l’autodéfense. La différence entre une forme et son application. Le vêtement est une arme. Comment se protéger de la charge d’un éléphant ?

146 • La science secrète des points vitauxSorciers et médecins. Des points que les chirurgiens de l’Antiquité évitaient. Les maîtres peuvent neutraliser un adversaire d’un seul doigt. Les traitements d’urgence. Une claque qui sauve la vie.

172 • La médecine des guerriersLe massage qui rend souple. Atèles, pâtes et onguents. Huiles, épices et médecine au feu de bois. L’ayurevéda entre dans le gymnase. La jungle, source des remèdes.

212 • Les guerriers déifi ésLes esprits des héros morts au combat reviennent parmi les vivants. Les dieux manient les armes. Héros nobles et héros parias. La grande déesse inspire les guerriers. Le combat des intouchables.

• Saut au bâton long, Kerala Kalaripayatt Academy, Kannur.

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Parution 19 octobre 2011276 pages28,5 cm x 28,5 cm253 photographies en couleur, 8 séquences de photos, une carte, une gravure du XVIe siècleISBN : 978-2-36219-042-1

Relations presse : agence Sofab & compagnieTél. 01 56 24 96 [email protected]

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