IAAF destiné aux Athlètes
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1 Guide antidopage de l’IAAF destiné aux Athlètes Juin 2013 Guide antidopage de l’IAAF destiné aux Athlètes
Transcript of IAAF destiné aux Athlètes
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Guide antidopage de
l’IAAF destiné aux
Athlètes Juin 2013
Mai 2013
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MESSAGE DU PRÉSIDENT
J’ai le grand plaisir de vous présenter la dernière version de notre Guide destiné aux athlètes du programme antidopage de l’IAAF.
L’IAAF est très fière de figurer au premier plan dans la lutte contre le dopage dans le sport. En coopération avec l'AMA, nos Fédérations de membres, les organisations antidopage et d’autres partenaires internationaux, nous soutenons que le dopage n’a pas sa place dans le sport. Les athlètes peuvent atteindre l’excellence de l’athlétisme uniquement par leur talent, leurs efforts soutenus et leur dévouement. Des programmes de contrôle améliorés, un travail novateur d’éducation et l'adoption d'une approche axée davantage sur l'intelligence ont contribué ensemble à l’évolution des mesures antidopage. En outre, des innovations telles que la mise en œuvre du Passeport biologique de l’Athlète ainsi que des analyses rétrospectives montrent que nous détenons les armes pour gagner cette bataille. Cependant, il n’y a plus de temps à perdre à rester sans agir et à admirer nos résultats, je demande donc à chacun d’assumer ses responsabilités individuelles et collectives, et de s’impliquer de manière active pour éliminer tout dopage de l’athlétisme. Ce Guide destiné aux athlètes est une brochure simple, facile à lire, destinée aux
sportifs d’élite. Il fournit une introduction aux principaux aspects du Programme antidopage de l’IAAF. J’encourage toute personne qui aurait des questions supplémentaires sur ce sujet à utiliser les ressources fournies, en particulier celles qui sont disponibles dans l’espace dédié aux questions médicales et antidopage du site Internet de l'IAAF. Enfin, je souhaite remercier nos Ambassadeurs Athlètes de l’IAAF qui ont apporté leurs photos et leurs mots d’encouragement pour cette brochure, ainsi que vous, le sportif, pour prendre le temps de lire cette brochure. Gardez le cap – Ne consommez pas de drogues ! Lamine Diack Président de l’IAAF
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LISTE DES INTERDICTIONS
La liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA) est un document qui souligne et définit les substances et les méthodes qui sont interdites en tant que dopants. Une large gamme de substances est interdite, principalement
parce qu’elles sont considérées comme présentant des effets d’amélioration des performances, ou parce qu’elles peuvent être employées pour masquer l’utilisation d’autres substances interdites. Certaines méthodes et pratiques de dopage, telles que la manipulation sanguine, sont également interdites.
Les substances et les méthodes interdites sont classées par catégories dans la Liste :
S0. Substances non approuvées ;
S1. Agents anabolisants ; S2. Hormones peptidiques, facteurs de croissance et substances apparentées ; S3. Bêta-2 agonistes ;
S4. Modulateurs hormonaux et métaboliques ; S5. Diurétiques et autres agents masquants ; S6. Stimulants ;
S7. Narcotiques ; S8. Cannabinoïdes ; S9. Glucocorticostéroïdes ;
M1. Manipulation de sang et de composés sanguins ; M2. Manipulation chimique et physique ; et M3. Dopage génétique
Certaines substances et méthodes sont interdites uniquement en compétition, alors que d’autres sont interdites tout le temps (à la fois en et hors compétition).
La liste des interdictions n’est pas une liste exhaustive. Les substances possédant une structure chimique similaire ou des effets biologiques similaires à ceux des substances expressément identifiées sur la Liste sont également interdites.
Où puis-je trouver une copie de la Liste ? Vous pouvez lire et télécharger une copie de la Liste des interdictions en consultant le site Internet de l’IAAF ou celui de l’AMA.
Ma responsabilité conformément à la Liste des interdictions D’après les lois antidopage de l'IAAF, les sportifs sont tenus de savoir quelles substances et méthodes sont interdites, et sont personnellement responsables de toute substance interdite trouvée dans leur organisme. La présence d’une
substance interdite dans l’échantillon d’un sportif, ou l’utilisation d’une substance interdite ou d’une méthode interdite constitue une violation aux règles antidopage de l’IAAF.
AVERTISSEMENT Les substances identifiées dans la Liste des interdictions peuvent être présentes dans une large gamme de médicaments et de produits obtenus avec ou sans ordonnance, éventuellement disponibles en vente libre. Par
conséquent, les sportifs doivent :
vérifier soigneusement le contenu de tous les médicaments et produits achetés avant de les utiliser ;
en cas de doute, demander conseil auprès des toutes les personnes ou organisations qualifiées à leur
disposition (par exemple : le médecin de l’équipe, le nutritionniste, l’Agence antidopage, etc.)
rappeler à leur médecin – lors de chaque visite – qu’ils sont des sportifs d’élite, et faire en sorte d’avoir avec
eux une copie de la Liste des interdictions afin de s’assurer qu’on ne leur prescrit pas de médicament contenant une substance interdite ni une méthode interdite ; et
ne jamais acheter de produits de sources non fiables ou faisant l’objet d’une publicité qui vante leurs propriétés stimulantes.
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Anna Chicherova (RUS) Saut en hauteur Championne olympique (2012), Championne du monde (2011)
« Pour moi, les drogues, c’est un grand NON ! Quand je passe la barre, je veux que le monde entier sache que c’est moi qui l’ai fait ; et rien de plus. Soyez propres et soyez
vous-même ! »
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VIOLATIONS DES RÈGLES ANTIDOPAGE (Article 32 – Règles de compétition de l’IAAF) Le dopage est défini par la survenue de la violation d’une ou plusieurs des règles antidopage suivantes :
Présence d’une substance interdite ou de ses métabolites ou marqueurs dans l’échantillon d’un sportif ;
Utilisation ou tentative d’utilisation par un athlète d’une substance interdite ou d’une méthode interdite ;
Refus de se soumettre à un prélèvement d’échantillon ou fait de ne pas s’y soumettre sans justification
valable après notification tel qu’autorisé dans les règles antidopage en vigueur, ou fait de se soustraire à un prélèvement d’échantillon ;
Violation des exigences applicables en matière de disponibilité des sportifs pour les contrôles hors compétition, y compris le manquement à l’obligation de transmission d’informations de localisation ainsi que
les contrôles établis comme manqués sur la base de règles conformes aux Normes internationales de
contrôle. La combinaison de trois contrôles manqués et/ou manquements à l’obligation de transmission d’informations sur la localisation pendant une période de dix-huit mois, telle qu’établie par les organisations antidopage dont relève le sportif, constitue une violation des règles antidopage.
Falsification ou tentative de falsification de tout élément du contrôle du dopage ;
Possession d’une substance interdite ou d’une méthode interdite ;
Trafic ou tentative de trafic d’une substance interdite ou d’une méthode interdite ;
Administration ou tentative d’administration à un sportif en compétition d’une méthode interdite ou d’une
substance interdite, ou administration ou tentative d’administration à un sportif hors compétition d’une
méthode interdite ou d’une substance interdite qui est interdite hors compétition, ou assistance, incitation,
contribution, dissimulation ou toute autre forme de complicité impliquant la violation ou toute autre tentative de violation d’une règle antidopage.
Les règles et règlements antidopage de l’IAAF sont principalement destinés aux sportifs. Cependant, certains sont
aussi destinés à s’appliquer de manière égale au personnel d’encadrement du sportif, tel que les entraîneurs, les médecins, les représentants des sportifs, etc.
Quelles sont les sanctions encourues par les sportifs qui violent les règles antidopage ? La sanction habituelle pour une première violation aux règles antidopage de l’IAAF est une suspension de deux ans de toutes les compétitions sportives, à la fois nationales et internationales.
Dans des circonstances vraiment exceptionnelles, la sanction standard peut être allégée. Dans la plupart des cas, toutefois, un sportif déclarant simplement qu’il n’était pas au courant du fait qu’il consommait une substance interdite – ou s’engageait dans une pratique interdite – ne sera pas considéré comme une raison fondée pour un allègement
de la sanction. Toutefois, les sportifs qui assistent l’IAAF ou une autre organisation antidopage dans la découverte ou l’établissement
de dopage ou de violation criminels envers une partie tierce peuvent voir leur sanction finale allégée. Les sanctions peuvent également être augmentées jusqu’à quatre ans s’il existe une preuve qu’un sportif a commis
l’infraction délibérément ou de manière répétée. Un sportif qui commet une deuxième violation aux règles antidopage peut, selon la nature de la première violation, être banni à vie.
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PROCÉDURE DE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS D’URINE Un résumé illustré des procédures de prélèvement d’échantillon d’urine, qui sont détaillées dans les réglementations antidopage 2013 de l’IAAF, est présenté ci-dessous. Toutes les organisations antidopage qui respectent le Code mondial antidopage procéderont au prélèvement d’échantillon avec une méthode similaire (il peut exister de très petites variations entre différentes organisations).
Assurez-vous de lire soigneusement toutes les étapes. Il est crucial qu’en cas de questions, de problème avec les procédures, ou si vous remarquez une erreur sur votre formulaire de contrôle antidopage, vous informiez votre agent
de contrôle antidopage immédiatement, et que vous écriviez également ces commentaires sur le formulaire, selon la situation.
1. Notification et rapport
Une escorte/agent de contrôle du dopage (ACD) vous préviendra de votre sélection pour le contrôle, en vous montrant son identité. De votre côté, vous devrez montrer une pièce d’identité avec votre photographie et vous soumettre au contrôle antidopage, en restant à portée de vue de l’escorte/ACD tout le temps.
Vous avez également le droit d’avoir un accompagnant ou un représentant avec
vous lors du processus de contrôle de dopage.
2. Fourniture de l’échantillon
Lorsque vous êtes prêt(e), vous devez choisir un récipient parmi un choix. Assurez-vous qu’il est intact, scellé et propre. Vous devrez retirer suffisamment de vêtements pour permettre à l’ACD d’avoir une vue directe pendant que vous fournissez l’échantillon.
Vous devez fournir au moins 90 ml d’urine.
L’ACD qui observera la production de l’échantillon sera du même sexe que vous. Si le volume produit est inférieur à celui qui est nécessaire, vous devez fournir un
autre échantillon. Le premier échantillon partiel sera temporairement scellé, et mélangé au nouvel échantillon par la suite. Lorsque vous avez fourni le volume requis d’urine, fermez le récipient et retournez au contrôle du dopage. Vous êtes responsable de votre échantillon et personne d’autre ne doit le manipuler, à moins que vous ne le demandiez.
Puis, vous devrez choisir parmi un choix de kits d’échantillon scellés. Assurez-vous que les flacons « A » et « B » à l’intérieur sont intacts, scellés et propres, et que tous les numéros d’identité concordent.
Selon les instructions de l’ACD, vous devez ensuite diviser votre échantillon entre le flacon « B » (un minimum de 30 ml) et le flacon « A » (un minimum de 60 ml), avant de sceller les deux flacons, de les placer dans un sac plastique puis dans la boîte de conservation. L’ACD vérifiera alors la gravité spécifique (densité) de votre échantillon. S’il est trop dilué, les détails seront notés et il se peut que l'on vous demande de fournir des échantillons supplémentaires jusqu'à ce que la densité convenable de l’échantillon
ait été atteinte.
3. Formulaire de contrôle du dopage
L’ACD notera tous les détails de votre échantillon sur le FCD (formulaire de contrôle du dopage), avant de vous demander de contrôler toutes les informations. On vous demandera alors de divulguer les médicaments ou compléments alimentaires que vous avez pris récemment.
Vous avez également la possibilité d’inscrire des commentaires éventuels concernant la procédure de contrôle du dopage ou tout autre aspect du contrôle.
Enfin, vous devez prendre le temps de vérifier encore une fois toutes les informations sur le FCD.
Une fois que vous en êtes satisfait(e), vous devez signer le formulaire. Il vous est également recommandé de vérifier que l'exemplaire jaune du FCD du laboratoire ne révèle aucune information personnelle. L’ACD signera également le formulaire, avant de détacher votre copie et de vous la remettre. Vous devez vous assurer de prendre votre exemplaire et de le conserver en lieu sûr.
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Ashton Eaton (USA) Décathlon Champion olympique (2012), Champion du monde en salle (2012) Détenteur du record du monde
« Les règles antidopage ne sont pas différentes des autres règles sur le terrain. Le pistolet de départ, le butoir de pied, la planche d’appel, le disque, la barre, la ligne de couloir. Tout est conçu pour que le concours soit juste, et tous ces éléments rendent le terrain et la piste si excitants. En
tant que sportifs, il est important d’adhérer aux règles antidopage, ou nous prenons le risque d’avoir un sport qui est ridiculisé et beaucoup moins intéressant à regarder. »
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CONTRÔLE SANGUIN ET PROCÉDURE DE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS DE SANG
Depuis plusieurs années, le contrôle sanguin fait partie intégrante de la politique antidopage de l’IAAF. Avec des preuves de plus en plus nombreuses que certains sportifs tentent de tricher en utilisant des méthodes nouvelles et
plus sophistiquées de dopage sanguin, ce contrôle revêt à présent une importance encore plus grande. L’IAAF a répondu avec un engagement visant à pratiquer plus de contrôles sanguins que jamais auparavant dans son histoire.
Pourquoi pratiquer un contrôle sanguin ? Le contrôle sanguin vise deux objectifs dans le cadre d’un programme de contrôle. Tout d’abord, il existe certaines
substances et méthodes interdites qui sont détectables uniquement par l’analyse d’échantillons sanguins. Deuxièmement, les échantillons de sang fournissent les paramètres requis utilisés dans le cadre du Passeport biologique de l’Athlète (voir page 9 plus de détails).
Que dois-je savoir sur le processus de prélèvement de sang ? En tant que sportif, vous pouvez être sélectionné(e) pour un contrôle sanguin n’importe quand et n’importe où, que ce soit en ou hors compétition.
La procédure de prélèvement de sang comporte en majorité les mêmes étapes que le processus pour l’urine, avec quelques modifications :
Vous serez informé(e) des procédures de prélèvement d’échantillon sanguin avant le début du processus ;
On vous demandera de signer un formulaire de notification, consentant à ce qu’un échantillon de sang vous soit prélevé ;
Les échantillons peuvent être prélevés uniquement par un soignant qualifié (bien que pas nécessairement
du même sexe que vous). À ce titre, l’Agent de prélèvement sanguin (APS) produira les preuves attestant sa qualification pour le prélèvement d’échantillon sanguin, sur demande ;
On vous posera une série de questions qui aideront à l’interprétation des résultats finaux des paramètres ;
On vous proposera un choix de kits pour le prélèvement d’échantillon sanguin, duquel vous ferez un choix ; L’échantillon sera prélevé de votre bras ou votre main uniquement ; Une quantité suffisante de sang, mais ne dépassant pas 25 mL, sera prélevée pour remplir les exigences du
contrôle ; Une fois la procédure terminée, l’ACS retirera l’aiguille et appliquera un pansement sur la zone ; Vous devez vérifier que l’échantillon est scellé de manière sûre après le prélèvement ;
Vous devez vérifier l’exactitude du Formulaire de contrôle du dopage (FCD), notamment vérifier les numéros de code, et vous devez énumérer sur le formulaire tous les commentaires que vous avez sur la procédure avant de le signer ;
On vous donnera une copie du formulaire à emporter.
Seul un petit volume de sang sera prélevé, vous ne devriez pas ressentir d’effet secondaire par la suite, et le
processus actuel en lui-même est considérablement plus rapide et facile que la procédure de prélèvement
d’échantillon d’urine.
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PASSEPORT BIOLOGIQUE DE L’ATHLÈTE
En quoi consiste le Passeport biologique de l’athlète ? Le Passeport biologique de l’athlète (PBA) consiste en la mesure et la surveillance au cours du temps de paramètres sanguins sélectionnés, qui pourraient indiquer l’utilisation d’une substance interdite ou d’une méthode interdite. Alors que les tests conventionnels de dopage sont conçus pour détecter directement la substance ou une méthode interdite dans l’urine ou le sang, conduisant ainsi à des résultats négatifs ou positifs, le PBA porte sur les effets que ces substances et méthodes ont sur les paramètres sanguins mesurés. Cette stratégie de contrôle est rendue plus efficace par le fait que les effets biologiques des substances et des méthodes dopantes restent présents et détectables pendant une période plus longue que les substances et les méthodes elles-mêmes. En termes pratiques, le PBA surveille une série de mesures de paramètres sanguins qui sont enregistrés et traités par un logiciel spécialisé. Au lieu d’être mesuré par rapport à une population générale de sportifs, le PBA crée une gamme de références individualisées pour chaque sportif. La valeur de chaque échantillon prélevé est comparée à celle des échantillons antérieurs et futurs, identifiant les fluctuations qui pourraient indiquer l’utilisation de substances et méthodes dopantes. Examen des profils du PBA et conséquences Les profils des PBA sont mis à jour et examinés de manière régulière par l’IAAF. Conformément aux règles antidopage de l’IAAF, les profils de PBA considérés comme anormaux sont soumis à un panel d’experts qui doit donner son avis sur les valeurs ou les variations observées.
Si le panel d’experts le décide, les valeurs ou variations anormales dans un profil peuvent entraîner des charges de dopage portées à l’encontre l’athlète et, à terme, des sanctions. À ce jour, un nombre significatif de sportifs ont déjà été sanctionnés sur la base de profils anormaux du PBA.
Qui fera partie du Programme ? Le PBA se concentrera principalement sur les sportifs du groupe cible (RTP) de l’IAAF. Les sportifs doivent toutefois être conscients qu’ils peuvent être sélectionnés pour un contrôle du PBA à tout moment et doivent donc se considérer comme faisant partie du programme du PBA.
Que signifie le PBA pour un contrôle antidopage traditionnel ? Plus traditionnels, les moyens directs de contrôle du dopage représentent toujours un programme antidopage efficace ; mais ils présentent certaines limitations face à des régimes dopants hautement sophistiqués. Des programmes dopants plus complexes, ainsi que le développement de nouvelles substances et méthodes, peuvent s’avérer plus difficiles à détecter au moyen d'analyses conventionnelles. À ce titre, les organisations antidopage doivent constamment trouver de nouveaux moyens plus affinés afin de poursuivre la lutte contre le dopage. Le PBA n’est ni prévu ni conçu pour remplacer un contrôle direct. Il représente plutôt l’une des nombreuses stratégies qui peuvent être employées. Il réside en sus du contrôle direct des sportifs, utilise des preuves non analytiques, des informations de localisation et une surveillance des performances. Ce n’est que par une combinaison robuste et complémentaire de telles stratégies, tout en en recherchant de nouvelles pour combattre les menaces émergentes, que la lutte globale peut demeurer actuelle et efficace.
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David Rudisha (KEN) 800m Champion olympique (2012), Champion du monde (2011), Champion d’Afrique (2008, 2010), Champion du monde junior (2006), Vainqueur de la coupe continentale (2010) Détenteur du record du monde
« Il faut beaucoup de courage pour concourir tout en sachant qu’on le fait de la bonne manière. En sachant que c’est à votre tour quand vous entrez sur la piste. Chaque
course, chaque victoire, chaque performance est un événement en soi. Restez vrais avec vous-même et ne vous impliquez pas avec des substances qui ne devraient pas vous
concerner. »
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AUTORISATIONS D'USAGE À DES FINS THÉRAPEUTIQUES Les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) existent pour le bénéfice des sportifs. Une AUT permet à
un sportif, qui souffre d’une pathologie réelle et médicalement confirmée, d’utiliser une substance particulière, qui par ailleurs est interdite. Tous les sportifs nécessitant l’usage d’une substance interdite contenue dans la Liste des interdictions de l’AMA
doivent avoir une AUT enregistrée. Cependant, seuls les sportifs de niveau international doivent faire une demande d’AUT auprès de l’IAAF. À ce propos, un sportif est considéré comme de niveau international s’il est soit : a) un membre
du groupe cible de sportifs soumis au contrôle (RTP) de l’IAAF ; ou b) engagé dans une compétition enregistrée sur la liste des compétitions internationales de l’IAAF. Ces deux documents peuvent être trouvés dans la section médicale et antidopage du site Internet de l’IAAF.
Il faut noter que, si un sportif ne dépose pas une demande d’AUT et est par la suite testé positif pour la substance interdite, il peut être accusé de violation à une règle antidopage et faire face à des sanctions selon les règles de l’IAAF.
La demande d’AUT
Les demandes envoyées par les sportifs qui ne sont pas des sportifs de niveau international selon les règles
de l’IAAF seront automatiquement rejetées.
Les sportifs qui ne sont pas de niveau international doivent faire une demande d’AUT auprès de l’organisme national dont ils relèvent, qui délivre des AUT. Cet organisme peut être la Fédération nationale proprement dite, un autre
organisme désigné par la Fédération nationale pour examiner des demandes d’AUT, ou un autre organisme indépendant qui détient l’autorité compétente pour accorder les demandes d’AUT dans le pays ou le territoire de la Fédération nationale.
Vous devez savoir que les AUT accordées à un niveau national ne sont pas applicables internationalement. Si un sportif qui s’est vu accorder une AUT à un niveau national devient plus tard un sportif de niveau international, ou souhaite participer à une compétition internationale, il doit soumettre une demande internationale séparée d’AUT
auprès de l’IAAF.
Quand dois-je faire la demande?
Une demande d’AUT pour l’usage d’une substance interdite en compétition uniquement doit être soumise à l’IAAF au
moins 30 jours avant la compétition en question. Pour les substances interdites hors compétition, la demande d’AUT
doit être soumise avant l’utilisation de la substance interdite.
Comment faire ma demande ?
Une demande d’AUT à l’IAAF doit être soumise sur un Formulaire de demande d’AUT de l’IAAF, qui peut être
téléchargé sur le site Internet de l’IAAF ou par ADAMS. Une demande d’AUT doit être lisible et complète. Elle sera considérée comme complète, si toutes les cases de la demande d’AUT ont été correctement remplies, et si elle est accompagnée des documents médicaux justificatifs.
Les demandes incomplètes et illisibles seront systématiquement renvoyées au demandeur.
Qui examinera ma demande ?
Votre demande sera examinée par la sous-commission AUT de l’IAAF (SCAUT), qui comprend au moins trois médecins indépendants et expérimentés avec des connaissances approfondies en médecine clinique, sportive et
physique.
Combien de temps cela prendra-t-il ?
Dans les circonstances normales, une décision de la SCAUT de l’IAAF devrait être rendue dans les 30 jours suivant
la réception d’une demande complète.
Comment savoir si ma demande d’AUT a été accordée ou rejetée ?
La décision de la SCAUT vous sera notifiée par écrit à l’adresse email ou postale indiquée dans votre formulaire de demande d’AUT. Qui d’autre est informé de la décision de la SCAUT de l’IAAF ?
Les décisions de l’IAAF concernant les demandes d’AUT sont communiquées selon le principe du « besoin de savoir ». Votre Fédération, l’Organisation internationale antidopage (le cas échéant) opérant dans votre pays et l’Agence mondiale antidopage (AMA) doivent normalement recevoir une copie de la décis ion de l’IAAF.
Que se passe-t-il si ma demande est rejetée ?
Vous serez informé(e) de la raison du rejet de votre demande. Si votre demande est rejetée parce que l’IAAF considère que vous n’avez pas rempli tous les critères pour accorder
une AUT, vous pouvez soumettre votre demande d’AUT à la SCAUT de l’AMA qui peut revenir sur la décision de la SCAUT de l’IAAF de vous refuser une AUT. Il est également possible de faire appel à la Cour d’arbitrage pour le sport pour une décision de refus d’AUT.
COMPLÉMENTS
SE RAPPELER QUE La responsabilité ultime est la vôtre. Vous, et vous seul(e), êtes responsable de ce qui entre dans votre corps. Les déclarations d’usage ne sont plus requises.
Vérifiez toujours pour savoir si vous êtes considéré(e) comme un sportif de niveau international, et assurez-vous d’appliquer une organisation antidopage la plus appropriée lorsque vous faites une demande d’AUT, et que toute AUT existante est valable pour les compétitions auxquelles vous participez.
En aucune circonstance, une AUT ne sera accordée à un sportif si l’IAAF considère qu'il en tirerait un bénéfice compétitif par rapport à un autre sportif. Si vous avez des questions sur les procédures à suivre pour faire une demande d'AUT selon les
règles de l'IAAF, n'hésitez pas à contacter le Département médical et antidopage de l'IAAF pour plus d'informations à l’adresse : [email protected].
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L'IAAF est d'avis que les sportifs n'ont pas besoin d'utiliser des compléments alimentaires. Et le conseil important est qu’ils ne doivent pas le faire. La performance et les résultats de haut niveau peuvent être atteints simplement par l’application d’un régime concerté, axé sur la nutrition et favorable à la vie d’un sportif international. Si néanmoins, un sportif décide de prendre des compléments, il peut le faire à ses propres risques, et doit s’assurer de porter une attention et un jugement particuliers aux produits qu’il utilise. Historiquement, et actuellement, de nombreux compléments se sont avérés contenir, ou être contaminés par, des substances qui sont interdites sur la Liste des interdictions de l’AMA.
D’après le principe de « responsabilité stricte » :
« Les athlètes sont seuls responsables de ce qui se trouve dans leur organisme à tout
moment » À ce titre, les sportifs doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour vérifier les ingrédients de tous les médicaments et compléments qu’ils choisissent de prendre, notamment au moins lors d'un entretien avec leurs médecins, en recherchant l'avis de spécialistes et en utilisant les ressources mises à leur disposition par les organisations antidopage. De plus, les sportifs ne doivent jamais acheter de compléments provenant de sources non fiables. Les ressources sur Internet peuvent aider à identifier les sources fiables, mais elles ne peuvent pas vérifier tous les compléments, et il est bien connu que les ingrédients des produits varient selon le pays et même selon le lot. En cas de doute le message est le suivant : « N’en prenez pas ! »
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GROUPE CIBLE SOUMIS AU CONTRÔLE (RTP) DE L’IAAF
Le RTP de l’IAAF est le groupe cible de sportifs de référence soumis au programme de contrôle hors compétition de
l’IAAF. Vous devez savoir qu’en tant que sportif, vous pouvez également être soumis à un contrôle de la part d’autres organisations telles que : l’AMA, votre Organisation antidopage nationale ou votre Fédération nationale.
Le RTP est établi à partir du 1er octobre de chaque année, mais il est constamment révisé et mis à jour, et un sportif peut y être ajouté à tout moment. Il comprend les sportifs les mieux classés dans chaque événement, en faisant
référence aux Listes de performance et de classement mondiaux officielles de l’IAAF, ainsi que tout autre sportif que l’IAAF décide d’inclure à sa propre discrétion (sur la base de facteurs tels qu’une amélioration soudaine des performances au cours de l’année, un retour après blessure, des renseignements de dopage, l’absence de programme
de contrôle au niveau national, etc.). Les sportifs ajoutés au RTP doivent rester dans le RTP jusqu’à la fin de l’évaluation de la saison, à moins qu’ils n’en soient retirés par l’IAAF.
Les sportifs peuvent, à tout moment, choisir de se retirer du RTP (par exemple, pour cause de départ à la retraite) en remplissant une notice de formulaire de retrait. Cependant, s’ils souhaitent reprendre la compétition ultérieurement, ils doivent alors remettre le préavis à l’ IAAF 12 mois avant leur retour, ainsi que se rendre disponibles pour un contrôle hors compétition pendant la même période.
Comment savoir si je suis dans le RTP de l’IAAF ?
Si vous êtes sélectionné(e) comme faisant partie du RTP de l’IAAF, vous serez directement informé(e), et l’on vous demandera de fournir les informations suivantes, pour chaque jour de l’année :
Un créneau horaire de 60 minutes, pendant lequel vous pouvez être testé(e) ;
Une adresse de résidence pour la nuit ;
Une adresse postale ;
Toute activité régulière (entraînement, emploi, etc.) ; et
Votre calendrier de compétition.
Tous les sportifs RTP de l’IAAF doivent soumettre leurs informations de localisation directement par l’intermédiaire d’ADAMS.
Mise à jour Vous devez toujours faire les modifications directement dans ADAMS. Toutefois, il est entendu que les plans et les circonstances peuvent changer. À ce titre, vous pouvez mettre à jour vos informations à tout moment, par l’un des moyens suivants :
Email : [email protected]
SMS : +336 78 63 34 08
Fax : +377 93 10 88 05
Plus d’informations sur le RTP de l’IAAF, y compris une liste des sportifs actuellement sélectionnés comme participants, ainsi que des clarifications sur les exigences, peuvent être trouvées sur le site Internet de l’IAAF.
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INFORMATIONS DE LOCALISATION ET CONTRÔLES MANQUÉS
Pourquoi demande-t-on des informations de localisation ? Les informations concernant la localisation d’un sportif permettent à l’IAAF d’effectuer des contrôles inopinés, sur une base hors compétition. Des contrôles de ce type sont les moyens les plus puissants de dissuasion et de détection du
dopage, et représentent une étape importante dans le renforcement de la confiance des sportifs et du public en un sport sans dopage. Des informations de localisation précises sont cruciales pour garantir l’efficacité des programmes antidopage qui sont conçus pour protéger l’intégrité du sport et protéger les sportifs non dopés.
Qui doit fournir les informations de localisation à l’IAAF ? Seuls les sportifs sélectionnés comme membres du RTP de l'IAAF et sujets aux contrôles hors compétition doivent
fournir les informations de localisation chaque trimestre à l’IAAF. Les personnes sélectionnées seront dûment informées par une notification écrite qui leur sera envoyée directement et/ou à leur Fédération nationale.
Quelles sont les informations à fournir ? Les sportifs du RTP de l’IAAF sont tenus de fournir des informations de localisation complètes et précises pour chaque jour du trimestre. Ces informations comprennent (mais ne se limitent pas à) :
Une adresse postale complète, où la correspondance peut être envoyée à des fins de notification formelle ;
L’adresse complète d'un lieu de résidence ;
Le nom et l’adresse complète de chaque lieu où il s’entraîne, travaille ou mène toute autre activité régulière ;
Le nom, l’adresse et les dates de chaque lieu du programme de compétition pendant le trimestre ;
Un créneau horaire de 60 minutes (entre 6h00 et 23h00) pendant lequel ils seront disponibles et joignables
pour un contrôle dans un lieu spécifique ; et
Les dates de voyage qui couvrent une période supérieure à 24 heures, sans la possibilité de fournir un créneau horaire de 60 minutes.
Quand les informations de localisation doivent-elles être soumises à l’IAAF ?
Les informations de localisation doivent être soumises à l’IAAF avant le début de chaque trimestre. Une notice écrite incluant une date limite est spécifiquement envoyée à chaque sportif RTP à cette fin.
Comment les informations de localisation sont-elles soumises ? Tous les sportifs du groupe RTP de l’IAAF doivent soumettre leurs informations de localisation directement, et en ligne, par l’intermédiaire d’ADAMS.
Un sportif peut mettre à jour ses informations de localisation à tout moment avant leur créneau horaire de 60 minutes sur ADAMS, par email ou par texto/SMS, ou par Fax (voir les coordonnées de contact du service des informations de
localisation de l’IAAF ci-dessous).
Qui est responsable de soumettre les informations de localisation ?
Tous les sportifs sont en définitive responsables et redevables pour leurs propres informations de localisation. Ils peuvent déléguer cela à un tiers s'ils le souhaitent, mais le fait qu’une telle responsabilité a été déléguée à un tiers ne constitue pas un moyen de défense face à une allégation de Manquement à l’obligation de transmettre les informations
selon la règle 32 2 (d) de l’IAAF, ainsi que le fait qu’un tiers a ultérieurement manqué à se conformer aux exigences en vigueur.
Qu’est-ce qu’un manquement à l’obligation de transmettre les informations ? Un manquement à l’obligation de transmettre les informations peut être évalué envers un sportif si, ayant été informé
de son inclusion dans le RTP de l’IAAF, le sportif : Ne remplit pas les informations de localisation ;
Ne soumet pas les informations de localisation dans les délais en vigueur ;
Remplit les informations de localisation, mais n’inclut pas toutes les informations requises ;
Remplit les informations de localisation, mais fournit des informations qui sont apparemment inexactes ou
insuffisantes ; ou
N'effectue pas la mise à jour des informations requises.
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Un manquement à l’obligation de transmettre les informations peut également être évalué envers un sportif si les informations fournies, qui semblent exactes et complètes au moment du remplissage, s’avèrent inexactes ou
insuffisantes.
Que se passe-t-il si je manque un contrôle ?
Un contrôle manqué est défini comme un manquement du sportif à être disponible pour un contrôle au lieu et à la date spécifiés dans le créneau horaire de 60 minutes identifié sur les informations de localisation pour le jour en question.
Les sportifs doivent savoir qu’une absence à un contrôle dans le créneau horaire de 60 minutes peut être comptée comme un contrôle manqué même si l’ACD les trouve, et ultérieurement pratique un contrôle quelque part.
Pour plus d’informations
Si vous avez des questions sur les informations fournies ci-dessus, veuillez contacter le Service des informations de
localisation des sportifs aux coordonnées suivantes :
Email : [email protected]
Tél. : +377 93 10 88 24
Mobile : +33 678 63 34 08
Fax : +377 93 10 88 05
SE RAPPELER QUE Vous devez fournir des informations complètes et précises pour chaque jour d’un trimestre.
Toujours faire une mise à jour de vos informations dès que vous êtes informé(e) d’une modification.
Vous devez soumettre vos Informations de localisation avant le début de chaque trimestre.
Vous êtes responsable en fin de compte de la transmission et de la mise à jour de vos Informations
de localisation.
Vous pouvez être contrôlé(e) à tout moment, pas uniquement pendant votre créneau horaire de 60
minutes
Les mises à jour urgentes peuvent être faites en contactant directement le Département des
Informations de localisation, mais cette étape ne doit être employée qu’en dernier recours.
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*Getty Images
Koji Murofushi (JAP) Marteau Champion olympique (2004), Champion du monde (2011), Champion des Jeux asiatiques (1998, 2002) « Être un sportif signifie se développer, se mettre au défi, se tester et finalement compter
sur soi-même. Si vous vous dopez, vous comptez sur quelque chose qui n’est pas en vous-même. »
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LA FONCTION DE RENSEIGNEMENTS
Dans le cadre de l’engagement continu de l’IAAF pour préserver le sport de toute drogue, une fonction de renseignements a été développée en tant que partie intégrante du Département médical et antidopage.
L’IAAF tire une grande fierté à se trouver en première ligne de la lutte contre le dopage, et estime que nous avons tous notre part de responsabilité dans cette lutte et que nous devons nous engager activement pour cette cause.
De même, les améliorations de l’approche axée sur les renseignements peuvent être poursuivies uniquement avec l'engagement de toutes les personnes qui ont à cœur de défendre au mieux le sport. Les informations qui soutiennent cette approche sont réunies à partir d’une grande variété de sources notamment dans le milieu sportif ; ceux qui sont
impliqués savent souvent mieux qui fait quoi. Offrir des possibilités de recueillir ces informations était une priorité pour l’IAAF lors de l’introduction d’une telle approche.
En tant que sportif, vous jouez un rôle extrêmement important au sein de la famille du sport en contribuant à garder le sport vrai, pur et propre. La position d’un sportif, en tant que modèle à suivre pour façonner les générations actuelles et futures, ne doit pas être sous-estimée. Ainsi, la manière dont chacun de nous se comporte joue un rôle décisif dans
la promotion de l’attrait de l’athlétisme, et lui permet de rester crédible et le plus pur de tous les sports. En tant qu’organisation internationale, concernée par tous les niveaux de l’athlétisme, l’IAAF doit conserver une
perspective réellement globale qui embrasse tous les domaines du sport. Tristement, le dopage est une préoccupation permanente à tous les niveaux. En conséquence, il existe une nécessité claire de sensibilisation active et efficace des éléments plus sombres, de recueil et de collecte d'informations visant à contribuer à la lutte constante pour les contrer
et contribuer à protéger la santé actuelle et future de notre sport et de tous ceux qui y participent. Le développement de la fonction de renseignements permet une approche plus cohérente et ciblée pour confronter le
dopage et ses pratiques. Recevoir et gérer des informations issues d’une grande variété de sources permet de développer une connaissance et une compréhension accrues, et contribuer à garantir qu’un système de contrôle déjà solide, ainsi que l’éducation délivrée à tous les sportifs sont les meilleurs possible.
En conséquence, nous encourageons chaque personne qui prendrait connaissance de, ou soupçonnerait, la mise en place d’une pratique de dopage, de nous le signaler immédiatement. Un certain nombre de moyens ont été mis en
place pour rapporter ces renseignements, si vous voyez ou entendez quoi que ce soit en rapport avec le dopage, vous pouvez nous contacter anonymement et en toute confiance.
Tél. : +377 93 10 88 25
Email : [email protected]
Twitter : @IAAFIntel
Facebook : IAAFIntel
OU, si vous préférez ne pas parler ou interagir directement avec quelqu’un, il existe un formulaire anonyme en ligne que vous pouvez remplir sur le site Internet de l’IAAF.
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RESSOURCES ANTIDOPAGE
Si vous avez besoin d’informations supplémentaires sur les questions antidopage de l’IAAF, vous pouvez contacter
l’IAAF directement aux coordonnées ci-dessous. Voulez-vous savoir combien de contrôles sont pratiqués chaque année ? Voudriez-vous connaître la liste des sportifs
inclus dans le RTP de l’IAAF ? Toutes les informations sont données en ligne par l’intermédiaire du site de l’IAAF. Si vous ne pouvez pas accéder à Internet, vous pouvez également contacter le Département médical et antidopage par téléphone, fax ou email.
Si vous recherchez des informations spécifiques de votre nationalité, votre langue, ou peut-être vous vous rendez dans un pays pour une compétition, le site Internet fournit également une liste des Organisations antidopage nationales qui
pourraient vous aider (veuillez noter que cette liste n’est pas définitive et que I’IAAF décline toute responsabilité pour les informations fournies par ces organisations).
IAAF
Internet : www.iaaf.org/about-iaaf/medical-anti-doping
Email : [email protected]
Tél. : +377 93 88 10 19
Fax : +377 93 50 83 95
Email : Association Internationale des Fédérations d'Athlétisme
17, rue Princesse Florestine – BP 359
MC 98007
Monaco
Agence mondiale antidopage
Internet : www.wada-ama.org
Email : [email protected]
Tél. : +1 514 904 9232
Fax : +1 514 904 8650
Email : Agence mondiale antidopage
Stock Exchange Tower
800 Place Victoria (Suite 1700)
Montréal (Québec) H4Z 1B7
Canada
* Plus d’informations sur tous les sujets couverts dans ce guide, ainsi qu’un glossaire détaillé des termes antidopage,
les points de contact, les coordonnées des Organisations antidopage nationales et régionales, ainsi que d’autres liens utiles sont disponibles dans la section médicale et antidopage du site Internet de l’IAAF.
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* Avec l'aimable autorisation d’Athletics Australia/ Getty Images
* Courtesy of Athletics Australia/ Getty Images
Sally Pearson (AUS) 100m Obstacles ), Championne du monde (2011), Championne du monde en salle (2012), Championne des Jeux du Commonwealth (2010), Gagnante de la Coupe continentale (2010), Championne du monde junior (2003)
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Sally Pearson (AUS) 100m Obstacles Championne olympique (2012), Championne du monde (2011), Championne du monde en salle (2012), Championne des Jeux du Commonwealth (2010), Gagnante de la Coupe continentale (2010), Championne du monde junior (2003) « Pensez à tout ce que ce sport vous a donné, et promettez-vous de le lui rendre. Qu’il soit toujours pur et
propre, et qu’il soit vrai. »
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