Hydrogéologie d'Algérie - Earthwise

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Hydrogéologie d'Algérie From Earthwise Jump to navigation Jump to search l'Atlas de l'eau souterraine en Afrique >> Hydrogéologie par pays >> Hydrogéologie d'Algérie Read this page in English: Hydrogeology of Algeria Ce travail est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution- ShareAlike 3.0 Unported L'Algérie est le plus grand pays d'Afrique, avec une économie dominée par les produits pétroliers, une armée importante et une influence régionale considérable. L'agriculture, soutenue par l'irrigation, ne représente qu'une petite partie de l'économie. La majorité de la population vit au nord, sur la côte méditerranéenne. Le désert saharien, qui couvre le sud du pays, est peu peuplé. Plus de 80% de la population rurale et urbaine sont considérés comme ayant accès à l'eau potable. L'approvisionnement en eau dépend fortement des eaux souterraines pour la consommation, l'agriculture et l'industrie. L'agriculture dans le nord de l'Algérie repose sur l'irrigation en eaux souterraines, constituée d'aquifères côtiers relativement récents et peu profonds, qui sont activement rechargés par les précipitations. Au sud, les aquifères sédimentaires profonds contiennent d’immenses quantités d’eaux souterraines «fossiles» qui ne sont pas activement rechargées. Les eaux souterraines de ces aquifères profonds sont traditionnellement utilisées depuis des siècles, à une échelle relativement petite, par le biais de foggaras - galeries d’eau, et il existe également des captages modernes plus vastes. La baisse du niveau des eaux souterraines dans certaines zones montre qu’une certaine surexploitation est en cours. Les prélèvements des eaux souterraines sont favorisés par des subventions qui rendent son utilisation relativement peu coûteuse et découragent la conservation de l’eau. Toutefois, les subventions sur l’eau reposent sur les recettes tirées du pétrole et du gaz et sont menacées par la chute des prix mondiaux des hydrocarbures. Pour protéger ses revenus tirés des hydrocarbures, le gouvernement algérien a proposé de développer ses importantes ressources en gaz de schiste, en utilisant la fracturation hydraulique, ce qui suscitait des inquiétudes quant à la pollution potentielle des eaux souterraines, en particulier celle liée aux eaux souterraines «fossiles», qui est irremplaçable. Une pollution des aquifères a été constatée dans certaines zones, par exemple une intrusion saline sur la côte liée à des prélèvements excessifs et une pollution par les nitrates provenant de l’agriculture, malgré la législation visant à limiter la pollution par les nitrates provenant des activités agricoles.

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Ce travail estmis àdispositionselon lestermes de lalicenceCreativeCommonsAttribution-ShareAlike3.0 Unported

L'Algérie est le plus grand pays d'Afrique, avec une économie dominée par les produits pétroliers,une armée importante et une influence régionale considérable. L'agriculture, soutenue parl'irrigation, ne représente qu'une petite partie de l'économie. La majorité de la population vit aunord, sur la côte méditerranéenne. Le désert saharien, qui couvre le sud du pays, est peu peuplé.Plus de 80% de la population rurale et urbaine sont considérés comme ayant accès à l'eau potable.

L'approvisionnement en eau dépend fortement des eaux souterraines pour la consommation,l'agriculture et l'industrie. L'agriculture dans le nord de l'Algérie repose sur l'irrigation en eauxsouterraines, constituée d'aquifères côtiers relativement récents et peu profonds, qui sontactivement rechargés par les précipitations. Au sud, les aquifères sédimentaires profondscontiennent d’immenses quantités d’eaux souterraines «fossiles» qui ne sont pas activementrechargées. Les eaux souterraines de ces aquifères profonds sont traditionnellement utilisées depuisdes siècles, à une échelle relativement petite, par le biais de foggaras - galeries d’eau, et il existeégalement des captages modernes plus vastes. La baisse du niveau des eaux souterraines danscertaines zones montre qu’une certaine surexploitation est en cours.

Les prélèvements des eaux souterraines sont favorisés par des subventions qui rendent sonutilisation relativement peu coûteuse et découragent la conservation de l’eau. Toutefois, lessubventions sur l’eau reposent sur les recettes tirées du pétrole et du gaz et sont menacées par lachute des prix mondiaux des hydrocarbures. Pour protéger ses revenus tirés des hydrocarbures, legouvernement algérien a proposé de développer ses importantes ressources en gaz de schiste, enutilisant la fracturation hydraulique, ce qui suscitait des inquiétudes quant à la pollution potentielledes eaux souterraines, en particulier celle liée aux eaux souterraines «fossiles», qui estirremplaçable. Une pollution des aquifères a été constatée dans certaines zones, par exemple uneintrusion saline sur la côte liée à des prélèvements excessifs et une pollution par les nitratesprovenant de l’agriculture, malgré la législation visant à limiter la pollution par les nitratesprovenant des activités agricoles.

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Contents

1 Auteurs2 Termes et conditions3 Cadre géographique

3.1 Général3.2 Climat3.3 Les eaux de surface3.4 Sols3.5 Couverture terrestre3.6 Statistiques de l'eau

4 Géologie5 Hydrogéologie

5.1 Sédiments non consolidés: Récent-Quaternaire au Cénozoïque5.2 Les Roches Ignées5.3 Sédimentaire - flux intergranulaire et de fracture5.4 Socle5.5 L'état des eaux souterraines

5.5.1 Quantité d'eau souterraine5.5.2 Qualité des eaux souterraines5.5.3 Interaction entre les eaux souterraines et de surface

6 Utilisation et gestion des eaux souterraines6.1 Utilisation des eaux souterraines6.2 Gestion des eaux souterraines6.3 Législation sur les eaux souterraines6.4 Surveillance des eaux souterraines6.5 Les aquifères transfrontaliers

7 Les références7.1 Principales références géologiques7.2 Principales références hydrogéologiques

AuteursDr. Nabil Chabour, Université de Constantine, Algérie

Pr. Naima Mebrouk, Université d’Oran 2, Algérie

Pr. Moulay Idriss Hassani, Université d’Oran 2, Algérie

Dr. Kirsty Upton, Brighid Ó Dochartaigh, British Geological Survey, Royaume-Uni

Dr Imogen Bellwood-Howard, Institute of Development Studies, UK

Traduit par Ahmed Zeggan, azeggan translation, Edinbourg, Royaume-Uni.

Veuillez citer cette page comme: Chabour, Mebrouk, Hassani, Upton, Ó Dochartaigh et Bellwood-Howard, 2018.

Référence bibliographique: Chabour, N, Mebrouk, N, Hassani, I H, Upton, K, Ó Dochartaigh, B É et

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Bellwood-Howard, I. 2018. Atlas de l'eau souterraine en Afrique: hydrogéologie de l'Algérie. BritishGeological Survey. Accédé [date à laquelle vous avez accédé à l'information].http://earthwise.bgs.ac.uk/index.php/Hydrogéologie_d'Algérie

Termes et conditionsL'Atlas des eaux souterraines d'Afrique est hébergé par le British Geological Survey (BGS) etcontient des informations provenant de sources tierces. Votre utilisation des informations fourniespar ce site est à vos risques et périls. Si vous reproduisez des diagrammes qui incluent desinformations de tiers, veuillez citer à la fois l'Atlas des eaux souterraines d'Afrique et les sourcestierces. Consultez les conditions d'utilisation pour plus d'informations.

Cadre géographique

Algérie. Carte développée à partir de USGSGTOPOPO30; des domaines administratifs mondiauxGADM; Et Révision des Perspectives Mondiales del'Urbanisation de l'ONU. Pour plus d'informations surles groupes de données utilisés pour développer lacarte, consultez la page des ressources géographiques(en anglais).

Général

La zone côtière du nord de l'Algérie est accidentée, parfois montagneuse, avec des plaines fertilesentre la côte et les chaînes montagneuses de l’Atlas Saharien, qui s'étendent sur une longueur de1500 km parallèlement à la côte. Au sud des montagnes de l’Atlas, s’étend le désert du Sahara quioccupe la plus grande partie de la superficie terrestre algérienne.

Capitale AlgiersRégion Afrique du Nord

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Pays frontaliers Tunisie, Libye, Niger, Mali, Mauritanie,Maroc

Superficie totale * 2,381,740 km2 (238,174,000 ha)Population estimée (2015)* 39,667,000Population rurale (2015)* 10,928,000 (28% du total)Population urbaine (2015)* 28,739,000 (72% du total)Indice du développement humain des Nations Unies[le plus haut = 1] (2014)* 0.7356

* Source: FAO Aquastat

Climat

Le climat de la région côtière du nord de l'Algérie est tempéré, avec des étés secs et chauds et deshivers doux et humides. Les précipitations moyennes annuelles dans la zone côtière sont d'environ600 mm, et peuvent atteindre jusqu'à 1800 mm à l’Est. Le climat dans le sud de l'Algérie est aride,avec des précipitations annuelles moyennes inférieures à 100 mm, et parfois proches de zéro. Lesprécipitations dans cette région sont généralement des événements courts et rares. Lestempératures moyennes augmentent généralement du nord au sud, bien que les valeurs soientlégèrement plus élevées dans la région côtière par rapport aux montagnes de l'Atlas, en raison del'effet de refroidissement causé par l'élévation.

Il y a des changements temporels dans les précipitations et la température tout au long de l'année.Les mois les plus chauds de juin, juillet et août correspondent généralement à une saison sèche biendistincte.

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Plus d'informations sur les précipitations moyennes et la température pour chacune des zonesclimatiques en Algérie peuvent être consultées sur la page du climat d’Algérie.

Ces cartes et graphiques ont été développés à partir de l'ensemble de données CRU TS 3.21 produitpar l'Unité de Recherche Climatique à l'Université de East Anglia, au Royaume-Uni. Pour plusd'informations, voir la page des ressources climatiques (en anglais).

Les eaux de surface

Il y a 17 bassins versants majeurs enAlgérie. Les précipitations faiblessignifient que la majorité des ouedsdans les régions montagneuses etdésertiques de l'Algérie sontéphémères, ne s'écoulent qu'après defortes précipitations. Seuls quelquesoueds de la région côtière du nordsont pérennes, coulant toute l'année.Au sud, les wadis (rivières éphémères)s'écoulent vers des dépressionsinternes fermés tels les chotts ousebhkas - qui sont soumis à des tauxd'évaporation très élevés.L’Oued Chelif (ou Cheliff) est le pluslong fleuve d'Algérie, qui coule sur700 km depuis sa source dans l'AtlasSaharien jusqu'à son embouchuredans la mer Méditerranée.L'Agence Nationale des RessourcesHydrauliques (ANRH) est responsabledu jaugeage des cours d'eau enAlgérie. L’ANRH maintient un réseaude 162 stations hydrométriques,presque exclusivement dans le Norddu pays, et collecte des donnéeshydrométriques sur les débitsmensuels moyens ou les entréesmensuelles moyennes vers les stationshydrologiques. Ces données sontgénéralement disponibles pour despériodes comprises entre 25 et 30 ans(www.anrh.dz)Dans certains bassinshydrographiques de grands barrages,les mesures hydrométriques sonteffectuées par l'Agence Nationale desBarrages et des Transferts (ANBT)(http://www.anbt.dz).

Caractéristiques principales de l'eau de surface de l'Algérie. Carteélaborée à partir de World Wildlife Fund HydroSHEDS; Charte duDrainage Mondial; et les Organismes Internes d’Eau de la FAO.Pour plus d'informations sur le développement de la carte et lesensembles de données, consultez la page des ressources hydriquesde surface (en anglais).

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Sols

Carte du sol de l'Algérie, du Centre Joint de Recherche de laCommission Européenne: Portail Européen du Sol. Pour plusd'informations sur la carte, consultez la page des ressources du sol(en anglais).

Les sols dans la régionmontagneuse de l'Atlasalgérien sont prédominés pardes leptosols rocheux.Dans la zone plus sèche aunord de l'Atlas, les sols sontgénéralement riches encarbonate de calcium(calcisols). Beaucoup de cessols sont adaptés àl'agriculture, mais ladisponibilité de l'eau constitueune contrainte majeure pour lacroissance des cultures.Le long de la région côtière laplus humide, les sols sontmieux développés et donnentlieu à plus de végétation - ycompris les luvisols et lescambisols. Les vertisols, quisupportent la culturecéréalière et le pâturage,caractérisent la région côtièreorientale de l'Algérie.La région aride au sud del'Atlas est caractérisée par desleptosols mal développés, quicontiennent peu de matièreorganique. Les régionsd'arenosols désignent devastes étendues de dunes desable.Les fluvisols se trouvent lelong des vallées des oueds. Ausud de l'Atlas, les oueds sontgénéralement éphémères,mais dans la région nord, plushumide, où les oueds sont plusou moins pérennes, les valléessont souvent cultivéesintensivement.

Couverture terrestre

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Carte de couverture terrestre de l'Algérie, de l'Agence spatiale européenne GlobCover 2.3, 2009.Pour plus d'informations sur la carte, consultez la Page Resource de la Couverture Terrestre (enanglais).

Statistiques de l'eau

2001 2012 2014 2015Population rurale ayant accès à l'eau potable (%) 81,8Population urbaine ayant accès à l'eau potable (%) 84,3Population touchée par les maladies liées à l'eau (pour 1000habitants)

aucunedonnée

aucunedonnée

aucunedonnée

aucunedonnée

Ressources en eau renouvelables intérieures totales (mètrescubes/habitant/an) 283,6

Ressources en eau exploitables totales (millions de mètrescubes/an) 7 900

Prélèvement d’eau douce en % des ressources en eaurenouvelables totales 66,92

Ressources en eau souterraine renouvelables totales(millions de mètres cubes/an) 1 517

Ressources exploitables: eaux souterraines renouvelablesrégulières (millions de mètres cubes/an) 1 900

Eaux souterraines produites à l’intérieur du pays (millionsde mètres cubes/an) 1 487

Prélèvement d’eau souterraine douce (primaire etsecondaire) (millions de mètres cubes/an) 3 000

Eaux souterraines: flux entrant dans le pays (total) (millionsde mètres cubes/an) 30

Eaux souterraines: flux quittant le pays vers d’autres pays(total) (millions de mètres cubes/an) 100

Prélèvement d’eau pour les usages industriels (toutessources d’eau) (millions de mètres cubes/an) 415

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Prélèvement d’eau pour les municipalités (toutes sourcesd’eau) (millions de mètres cubes/an)) 3 020

Prélèvement d’eau pour l’agriculture (toutes sources d’eau)(millions de mètres cubes/an) 4 990

Prélèvement d’eau pour l’irrigation (toutes sources d’eau)(millions de mètres cubes/an) 1 3 502

Besoin en eau d’irrigation (toutes sources d’eau) (millionsde mètres cubes/an) 1 2 511

Superficie des cultures permanentes (ha) 969 800

Terre cultivée (terres arables et cultures permanentes) (ha) 8 439000

Surface totale du pays cultivé (%) 3,5Superficie équipée pour l'irrigation à partir des eauxsouterraines (ha) 841 600

Superficie équipée pour l'irrigation à partir d’un mélanged’eau (de surface et souterraine) (ha) 14 200

Ces statistiques proviennent de FAO Aquastat. De plus amples informations sur la dérivation etl'interprétation de ces statistiques peuvent être consultées sur le site Internet FAO Aquastat.

D'autres statistiques sur l'eau et les statistiques connexes peuvent être consultées dans la base dedonnées principale d'Aquastat.

1 Plus d'informations sur les statistiques pour l'utilisation de l'eau d'irrigation et les exigenced’irrigation

GéologieCette section fournit un résumé de la géologie de l'Algérie. Vous trouverez plus de détails dans lesréférences listées en bas de cette page. Beaucoup de ces références peuvent être consultées surl’Archive de la Littérature Africaine sur les Eaux Souterraines.

La carte géologique sur cette page donne un aperçu simplifié de la géologie à l'échelle régionale(voir la Section des Ressources géologiques (en anglais) pour plus de détails).

Télécharger un fichier SIG de la carte géologique et hydrogéologique de l'Algérie.

D'autres cartes géologiques à plus grande échelle sont disponibles: pour plus de détails, consultez lasection des références-clés géologiques ci-dessous.

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Géologie algérienne à l'échelle de 1: 5 millions. Carte développée à partirde Persits et al. 2002. Pour plus d'informations sur le développement de lacarte et les ensembles de données, voir la page de ressource géologique(en anglais). Télécharger un fichier SIG de la carte géologique ethydrogéologique de l'Algérie.

Résumé

L'Algérie est divisée en deux unités tectoniques majeures, séparées par la faille Sud atlasique:

- le nord de l'Algérie (domaine atlasique), qui a été fortement affecté par la tectonique alpine- la plate-forme saharienne dans le sud de l'Algérie (domaine saharien), relativement stable et

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où l'impact de la tectonique est moins prononcé.

Le domaine nord atlasique est défini par les caractéristiques géologiques Ouest – Est suivantes :

- Au sud, la chaîne montagneuse de l'Atlas saharien d'origine alpine- Au centre, les plate-formes, y compris la Meseta oranaise à l'Ouest et le Mole d’Ain Regada àl'Est- Au nord, l’Atlas tellien, une zone complexe composée de nappes tectoniques mises en placependant le Miocène. Des bassins sédimentaires néogènes tardifs, tels que le Chelif et leHodna, se sont formés sur ces nappes tectoniques du Miocène.

Le domaine saharien, situé au sud des montagnes de l'Atlas, appartient au Craton nord-africain. Lesous-sol précambrien est totalement couvert en discordance dans une grande partie du domaine parles roches sédimentaire épaisses d'âge paléozoïque à mésozoïque, formées dans plusieurs bassinsséparés par des zones hautes.

Environnements géologiques

Domaines et /ou formationsclés

Âge géologique Résumé lithologiqueÉpaisseur etcaractéristiquesstructuralesimportantes

Sédiments non consolidés: Quaternaire

Récent -Quaternaire

Ces sédiments nonconsolidéscomprennent les dépôtsde sebkha et lagunes,les dépôts alluviaux etfluviaux récents,souvent déposés dansdes grabens intra-montagnes et lesdépôts dunaires. Lesdépôts alluviaux intra-montagnes sontgénéralement trèshétérogènes: parexemple, des lentillesde gravier presqueisolés à l'intérieurd'une séquence de siltdominante.

De nombreux sédiments alluviauxont été déposés dans des grabensintramontagneux, recouvrant desroches carbonatées généralementcarbonatées.

CénozoïqueRochessédimentairesmarines

Néogène-Paléogène Grès et calcaires marins

RochesVolcaniques

Plio-Quaternaire(parfois Crétacé)

Roches formées par le volcanismerécent: au nord-ouest (AinTémouchent) et au nord-est (Béjaiaet Jijel).

Roches sédimentaires mésozoïques

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Crétacé

Principalement des rochessédimentaires marines.Dans le domaine du nord de l'Atlas,il s'agit notamment:- des calcaires marécageux duCrétacé supérieur (Sénonien)marquant une sédimentation marineplus profonde- de marnes turoniennes, bienétendus dans le nord, à l'exceptiondes régions montagneuses et deConstantine- Cdes dépôts marins cénomaniens.Ceux-ci comprennent des évaporitespeu profondes dans le sud; desdépôts marins plus profonds dans lazone du Tell, où se trouve unemarne pélagique d’une épaisseur de1000 m d'épaisseur; des carbonatesnéritiques dans le Hodna- Grès albiens et flyschs dans l'Atlas;et faciès argilo-sableux dans larégion du Tell- Les roches sédimentairestransgressives du récif carbonaté del’Aptien dans les zones du Hodna etdes Aurès- Des roches détritiques et siliceusesqui affleurent dans les montagnesde l'Atlas.Dans le domaine du sud du Sahara,il s'agit notamment:- du Complexe Terminal: grès etcalcaires marins avec desformations calcaires et argileusescontinentales intercalaires, etcertaines évaporites, d’âge Crétacésupérieur, Miocène et Pliocène- du Continental intercalaire, duCrétacé inférieur: des grès argileuxsilicoclastiques largementcontinentaux avec des calcairesaptiens marins et des formationsargileuses, atteignant jusqu'à 2000m d'épaisseur (Castany, 1981) et quise manifestent à des profondeursallant d'environ 400 à 2000 m(Schmidt, 2008).

Se manifestent dansles bassins allongésde l'Atlas et lesgrands bassins duSahara; par exemple,la dorsale du M'Zabdans le Saharacentral et les Montsd'Ougarta, le bassinde Daoura, le plateaude Tademait et lePlateau de Tinhertdans le Sahara nord-occidental. LeContinentalIntercalaire couvreune superficie totale(non seulement enAlgérie) d'environ600,000km².

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Trias (parfois Permo-Trias) à Jurassique

Les roches triasiques et jurassiquesne sont pas très répandues enAlgérie; ellles apparaissentprincipalement dans le domaine del'Atlas. Les roches triasiques lesplus anciennes sont les grès rouges,les calcaires et les argiles de type"Karoo", par exemple en GrandeKabylie. Ceux-ci passent vers lehaut aux évaporites et au calcairedu Mushelkalk. Vers le sud dudomaine atlasique, les rochestriasiques sont évaporitiques etgypseuses, sous la base descalcaires du Mushelkalk.Dans le domaine nord de l'Atlas, laséquence jurassique commence parune transgression marine et inclutle calcaire dolomitique, passant versle haut aux marnes du Liassupérieur.Dans le domaine du sud du Sahara,le Jurassique est largementcontinental, avec des schistes, desmudstones, des silts et desconglomérats.

Se manifestentprincipalement dansle domaine de l'Atlas,dans une série debassins enconjonction avec desroches sédimentairescrétacées etcénozoïques plusrécentes.

Roches sédimentaires paléozoïques

Cambrien (parfoisprécambrien) auCarbonifère

Principalement des rochessédimentaires marines, clastiques etcarbonatées, qui peuvent atteindreplusieurs kilomètres d'épaisseur. Ycompris des grès et des calcairesdolomitiques. Affecté parl'Orogénèse hercynienne.Dans le domaine du nord de l'Atlas,il s'agit notamment:- des roches de l’Ordovicien auxroches métasédimentairessiluriennesDans le domaine du sud du Sahara,il s'agit notamment:- des roches sédimentairescontinentales du Carbonifère- des roches sédimentaires marinesdu Carbonifère et du Dévonieninférieur- des calcaires et shales siluriens,avec des graptolites- - des grès cambro-ordoviciens

Formé dans desbassins sédimentairesséparés par unterrain élevé.

Précambrien

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Protérozoïque

Les roches méta-sédimentaires etvolcano-sédimentaires et lesintrusions plutoniques associées,par example dans la région deReguibat. Vu dans le noyau desanticlinaux. Comprend la chaîneOugarta et la série Hoggar. Lesséries volcano-sédimentairessupérieures comprennent lesbasaltes, les rhyodacites, les lavesandésitiques, les turbidites et lesgrauwackes et les rochesplutoniques. Les rochesmétamorphiques plissées les plusanciennes comprennent lesmarbres, les quartzites, lesmicaschistes, les pélites, les gneisset les amphobolites, pénétrés parles granites.

La chaîne d’Ougartadans le sud-ouest del'Algérie a étéaffectée par unplissement du Nord-Ouest au Sud-Est etde l'Est à l'Ouest lorsde l'Orogénèsehercynienne(Donzeau, 1972).

Archéen

Complexe plutonique et gneissique,souvent des migmatites, à l'Est duHoggar et de Reguibat dans le Sud-Est de l'Algérie; des rochesmétamorphiques indifférenciéesailleurs.

HydrogéologieCette section fournit un résumé de l'hydrogéologie des principaux aquifères en Algérie. Plusd'informations sont disponibles dans les références listées au bas de cette page. La majorité de cesréférences peuvent être consultées sur la page de l’Archive de la Littérature Africaine sur les EauxSouterraines.

La carte d'hydrogéologie de cette page présente un aperçu simplifié du type et de la productivité desprincipaux aquifères à l'échelle nationale (voir la page ressources de la carte d'hydrogéologie (enanglais) pour plus de détails).

Télécharger un fichier SIG de la carte géologique et hydrogéologique de l'Algérie.

D'autres cartes hydrogéologiques sont disponibles, y compris la Carte des aquifères de l'Algérie(ANRH, 2003) à l’échelle de 1: 4,5 millions; La Carte hydrogéologique de l'Afrique à l'échelle de 1:10million (BRGM, 2008) et, pour le nord de l'Algérie, une carte hydrogéologique à l'échelle de 1: 3millions et une série de cartes à l'échelle de 1: 200 000 (ANRH / Energoprojekt, 2009). Consultez lasection des références de l'hydrogéologie clé ci-dessous pour plus de détails.

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Hydrogéologie de l'Algérie à l'échelle de 1: 5 millions. Pour plusd'informations sur la façon dont la carte a été élaborée, consultez la pageressources de la carte d’hydrogéologie (en anglais). Télécharger un fichierSIG de la carte géologique et hydrogéologique de l'Algérie.

Résumé

Domaine Nord

L'histoire tectonique complexe a segmenté les principales unités géologiques du Mésozoïque auCénozoïque, ce qui a donné lieu à un nombre important d'unités d'aquifères compartimentéesrelativement petites et spatialement limitées. Il existe trois principaux types d'aquifères: (1)aquifères sédimentaires cénozoïques récents et quaternaires non consolidés dans la plaine côtière;(2) les aquifères de grès et de calcaire mésozoïques-cénozoïques dans les zones montagneuses; et(3) les aquifères alluviaux dans les vallées des rivières. Au niveau régional, les aquifères importantssont très fragmentés. Les aquifères les plus importants sont les aquifères du Hodna et Chott Cherguide l'Atlas Saharien et l'aquifère côtier de la Mitidja et Annaba-Bouteldja.

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Domaine du Sud (Sahara)

Cette zone couvre plus de 80% du pays et comprend le Système Aquifère du Sahara Septentrional(SASS), formé par le Contiental Intercalaire inférieur et le Complexe Terminal supérieur, quiconstitue l'un des plus grands aquifères du monde. Les eaux souterraines de cet aquifère sontgénéralement considérées comme des eaux fossiles (Moulla et al., 2012; OSS, 2003), et en raisondes très faibles précipitations dans le Sahara (<100 mm / an), la recharge active de ces aquifères estextrêmement faible. L'exploitation des ressources en eaux souterraines du Sahara est doncgénéralement de type « minier », avec un déclin inexorable des ressources disponibles.

Sédiments non consolidés: Récent-Quaternaire au Cénozoïque

Lesaquifèresnommés

Description généraleProblèmesdequantitéd'eau

Problèmes dequalité de l'eau Recharge

Sédimentsplainescôtières

Les dunes côtières sont desdépôts de sable avec uneépaisseur et une étenduelatérale très variables,généralement allant de 5 à 10m d'épaisseur, mais pouvantatteindre jusqu'à 150 md'épaisseur, par exemple àBouteldja.La perméabilité moyenne estde 10-4 to 10-8 m/s et latransmissivité moyenne est de10-2 to 10-3 m2/s.L’emmagasinement peut êtrede ~10%. La profondeur de lanappe est typiquement de 1 à10 m.

La qualité de l'eauest généralementbonne, mais laperméabilité élevéede l'aquifère signifieque les eauxsouterraines sontvulnérables à lapollution, et enparticulier àl'intrusion saline.

Une grande partie dela recharge provientdes infiltrationsdirectes deprécipitations. Ilexiste une rechargeannuelle active.

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Dépôtsd'alluvions

Les dépôts alluviaux intra-montagneux (des wadis)forment des systèmesaquifères multicouches etcomplexes, caractérisés parune forte anisotropie verticaleet horizontale. Les eauxsouterraines existent parfoisdans des lentilles de gravierpresque isolées à l'intérieurde silt à faible perméabilitédominante. L'épaisseurmoyenne des dépôts alluviauxà Djanet est de 15 m.Les couches de gravier isoléespeuvent être captives, sinonles aquifères sont largementlibres. La perméabilitémoyenne est de 10-4 to 10-8 m/set la transmissivité moyenneest de 10-2 to 10-3 m2/s.L’emmagasinement peut êtrede ~ 10%. Les débits dans leHoggar varient de 15 à 63 l/s.La profondeur de la nappe esttypiquement de 1 à 10 m.

La qualité de l'eauest généralementbonne, mais laperméabilité élevéedes aquifèressignifie que les eauxsouterraines sontvulnérables à lapollution.

Une partie de larecharge provient del'infiltration directedes précipitations. AuHoggar et à Djanet, larecharge survientprincipalement lorsdes inondations. Là oùles aquifèresrecouvrent lesaquifères karstiques,la recharge peut seproduire par un fluxascendant de cesmêmes aquifères.

Les Roches Ignées

Les nomsdesaquifères

Description généraleProblèmesde quantitéd'eau

Problèmes dequalité de l'eau Recharge

Les aquifères ignés existent à Zaccar,Djudjura, Collo et l'Edough à l'Est, etdans le Hoggar plus au Sud. Les eauxsouterraines traversent des fractures etdes horizons érodés, et se déversentnaturellement à travers des sources.Dans le Hoggar, les forages ont montréque les eaux souterraines se trouvent àune profondeur comprise entre 20 et 50m. Les aquifères ont généralement unefaible productivité.

Les totauxmoyens desmatièresdissoutes (TDS)dans les eaux duHoggar sont de500 mg/l

Une importanterecharge seproduit dansles aquifèresignées du Nord.

Sédimentaire - flux intergranulaire et de fracture

Les aquifèresnommés Description générale Problèmes de

quantité d'eauProblèmes dequalité de l'eau Recharge

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Grès etcalcairescénozoïques

Roches sédimentairesmarines semi-consolidéesavec une porositérelativement élevée danslaquelle les eauxsouterraines sont stockéeset s’écoulent à la fois àtravers la matriceintergranulaire et lesfractures.

Calcaires duJurassique etCrétacé -DomaineNord (Atlas)

Des roches sédimentairesmarines consolidées avecune porosité karstiquerelativement élevée, danslesquelles les eauxsouterraines sont stockéeset s'écoulentprincipalement à traversdes fractures et desconduits karstiques. C'estsouvent un aquifèrehautement productif. Desdébits de plus de 100 l / ssont observés au niveau dukarst des Zibans; etbeaucoup plus dans laformation Néritique deConstantine (900 l/s auxsources de Hamma, 400 l/sà Fourchi, 650 l/s àBoumerzoug).Dans certaines zones, ilexiste une grandedécharge d'eausouterraine parl'intermédiaire de sources,par ex. à Zaccar (sourcesde Miliana), Djurdura, etson prolongement àBejaia.

Les eauxthermales. Leseaux souterrainessontgénéralement detype bicarbonatécalcique ousulfaté calcique.

Recharge directe,principalementpendant des périodesde pluieexceptionnellementforte. Une partie dela recharge par fluxhorizontal provenantd'autres aquifères.

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ComplexeTerminal(Crétacésupérieur auCénozoïque)et ContinentalIntercalaire(Paléozoïqueau Crétacésupérieur) -Domaine Sud/ Saharien

Ces deux aquifères fontpartie intégrante dusystème transfrontalier del'aquifère nord-saharien(SASS), également connusous le nom de SystèmeAquifère du Sahara duNord-Ouest (SASNO) (voirla section sur les aquifèrestransfrontaliers ci-dessous). Ceux-ci sont engrande partie enterrésprofondément et peuventavoir au moins 2000 md'épaisseur. Une grandepartie de l'aquifère estformée par des grèssilicoclastiques; certainesparties sont karstiques; etil y aussi des évaporites.C’est souvent un aquifèrehautement productif.L'analyse des essais depompage dans leContinental Intercalairedans la région d'Adrarsuggère des valeurs deconductivité hydrauliquecomprises entre 3 x 10-4

and 3 x 10-5 m/s.Dans certaines parties, il ya une décharge d'eauxsouterraines par dessources; Dans d'autresdomaines, il n'y a pas desorties identifiées, par ex.le Setifien au sud. LeContinental Intercalaire aété exploité pendant dessiècles autour de sesberges dans le Sahara parFoggaras (galeries d'eau).

La ressourceen eauxsouterrainesestgénéralementconsidéréecomme«fossile» -plusieursmilliersd'années - etdans certaineszones connues,elles sontsurexploitées,avec unebaisse duniveau deseauxsouterraines(Moulla, 2012).

La qualité del'eau varie debonne, avec desminéralisationsrelativementfaibles, à trèsfaibles. Danscertaines régions,les eauxsouterraines duComplexeTerminal ont destaux de salinitéentre 4 et 9 g/l(FAO, 2009). Leseaux souterrainesdu ContinentalIntercalairepeuvent êtrechaudes - entre45 et 65°C.

La recharge estminime, en raison del’enfouissementgénéralementprofond des aquifèreset du climat aride.Des petites quantitésde rechargesproviennent deprécipitationsépisodiques où lesaquifères serépandent à lasurface du sol.

Grès duCambrien auDévonien

Rencontré dans le sud del'Algérie dans des zonesrelativement restreintes,dans le Hoggar et auTassili. Ils ont une porositéélevée. Exploités à Djanetpar des forages à uneprofondeur moyenne de400 m. Les débits deforages sont de 20 à 30 l/sà Djanet et 5 l/s au Tassili.

Les références clés pour ces aquifères sont: ABH, 2009; Chabour, 2006; Djebbar, 2005; Ferraga,

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1986; ISSAADI, 1981; Moulla et al., 2012; Schmidt, 2008; Et Souag, 1985 (voir la section deRéférences ci-dessous).

Socle

Lesaquifèresnommés

Description généraleProblèmes dequantitéd'eau

Problèmes dequalité del'eau

Recharge

L'érosion des roches du socle créeune perméabilité améliorée et desaquifères locaux d'étendue spatialelimitée, capables de fournir defaibles débits au fond des puits peuprofonds.

La recharge estfaible, au cours desprécipitationsépisodiques.

L'état des eaux souterraines

Quantité d'eau souterraine

Le potentiel des eaux souterraines exploitables disponibles a été estimé à 123 unitéshydrogéologiques différentes par l'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH). Lepotentiel exploitable d'eau souterraine total disponible est estimé à environ 2,7 milliards de m³ dansla région nord de l'Atlas et à 5 milliards de m³ dans la région du sud du Sahara.

Certains aquifères situés en aval des barrages sont privés de recharge.

Qualité des eaux souterraines

Le Plan National de l'Eau de l'ABH, Mission 5, visait à accroître les connaissances sur la qualité del'eau. Des analyses de la qualité de l'eau se sont concentrées sur des éléments physico-chimiquessélectionnés, y compris la température, la conductivité, les chlorures et les sulfates, ainsi que sur lespolluants organiques et minéraux, y compris l'azote et le phosphore. Les résultats ont montré queles eaux souterraines sont souvent dures, avec une conductivité élevée et des minéralisationsimportantes, en particulier les sulfates. La conductivité élevée, ou la salinité, est influencée danscertains endroits par la lithologie et la minéralogie de l'aquifère, mais aussi par les précipitations etl'évaporation élevée dans les zones arides et semi-arides et, dans certains cas, par la surexploitationdes aquifères. Certains aquifères côtiers ont subi des intrusions par l'eau de mer - comme l'aquifèred’Alger, les aquifères alluviaux du Bas Sebaou et les aquifères côtiers de la région d'Annaba-Bouteldja. La salinisation des aquifères se produit également à proximité des lacs salins, commedans les Chott.

L’identification de la pollution anthropogénique des eaux souterraines se produit principalementdans les aquifères côtiers, qui caractérisent les zones fortement urbanisées et où de faibles teneursen oxygène dissous dans les eaux souterraines sont notés. Malgré l'agriculture intensive, lesconcentrations en nitrates dans les eaux souterraines restent généralement inférieures aux valeursacceptables.

Interaction entre les eaux souterraines et de surface

La plupart des oueds permanents sont soutenus par les eaux souterraines en période sèche.

Il existe des zones humides dépendantes des eaux souterraines dans la région d’El Tarf et

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Benazzouz.

Utilisation et gestion des eaux souterraines

Utilisation des eaux souterraines

Il ya plusieurs d'estimations différentes des prélèvements d'eau souterraine pour différentesutilisations en Algérie. Le volume d'eau souterraine prélevé pour l'agriculture et l'industrie estexaminé chaque année, mais il existe une incertitude considérable, car les données sont disperséeset souvent contradictoires.

Une estimation des prélèvements totaux d'eau souterraine de toutes les sources à travers le pays estde 4,3 milliards de m³ / an. Dans la région du nord de l'Atlas, le Plan National de l'Eau (Ministère desRessources en Eau, 2010) estime que 1,8 milliard de m3 d'eau souterraine sont utilisés chaqueannée.

On estime que les eaux souterraines fournissent 63% de la demande totale en eau dans la région duNord (Atlas) et 96% de la demande en eau dans la région du Sud (Sahara) (FAO 2009).

L'irrigation est le plus grand utilisateur d'eau souterraine. En 2012, 69% de la superficie équipéepour l'irrigation était destinée à être irriguée par les eaux souterraines. Parmi ceux-ci, l'irrigationpar forage comprenait 41%, les puits 26% et les sources 2% (FAO AQUASTAT). L'agricultureirriguée fournit 40% de la production agricole nationale (FAO 2009).

Le deuxième plus grand utilisateur d'eau souterraine est à des fins domestiques.

Sources d'eau souterraine

Les estimations du nombre de différentes sources de prélèvement d'eau souterraine sont:

Region Forages (forés) Puits (creusés) Foggaras Ressorts gérés

Région du Nord (Atlas)>12,000 (de plus, peut-être plusde 20 000 forages illégalementforés)

100,000 9,000

Région du Sud (Atlas) >1,640 700Toute l'Algérie 44,615 123,099 700 9,000

La plupart des forages d'abstraction sont équipés d'une pompe électrique.

Les coûts de forage des puits sont très variables. Le prix moyen pour le forage d'un forage est de200 USD / m (FAO 2009, d'après les informations de l'Agence nationale des ressourceshydrauliques). Le forage dans les aquifères avec une géologie simple peut commencer à 340 $ US /m, passant à 380 $ US / m pour le forage dans une géologie plus complexe. La profondeur des trousde forage affecte également les coûts. Les forages dans les aquifères profonds de la régionméridionale (Sahara) ont souvent une profondeur de 200 à plus de 1000 m (FAO 2009).

Gestion des eaux souterraines

Au niveau national, le Ministère des Ressources en Eau (MRE) est responsable du suivi, de lacoordination et de la préparation de la législation concernant la gouvernance des eaux souterraines.

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L'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH) est responsable de l'exploration, del'évaluation et de la protection des ressources en eaux souterraines. L'ANRH est égalementresponsable de la surveillance des eaux souterraines (voir ci-dessous).

L'Agence Nationale de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (AGIRE) et les Agences des BassinsHydrographiques (ABH) sont responsables de la gestion globale des ressources en eau. L'ABH divisele pays en cinq unités hydrographiques naturelles: Oranie-Chott Chergui; Cheliff-Zahrez; Algérois-Hodna-Soumam; Constantinois-Seybouse-Mellègue; et Sahara. Ces unités sont au centre desconsultations et des actions sur la gestion intégrée des ressources en eau.

L'Algérienne des Eaux (ADE) est responsable de l'exploitation des eaux souterraines pour l'eaupotable.

L'Office National de l'Irrigation et du Drainage (ONID) est responsable de l'exploitation des eauxsouterraines pour l'irrigation.

Au niveau régional, les organisations de gestion des eaux souterraines comprennent les comités debassin des cinq divisions des Agences des Bassins Hydrographiques (ABH); les organes consultatifscréés pour consultation avec les représentants de l'État; et les autorités locales et les utilisateurs.Tous ces éléments interagissent pour discuter et formuler des opinions sur des questions liées àl'eau à l'échelle du bassin fluvial.

Au niveau local, les organismes de gestion des eaux souterraines comprennent les directions desressources en eau des wilayas (départements), qui sont responsables dans leurs juridictions dedélivrer des permis de forage, de comptabiliser les débits d'eaux souterraines, et de surveiller etfaciliter les activités. police de l'eau.

Législation sur les eaux souterraines

05-12 La loi du 4 août 2005 sur l'eau couvre la protection et la conservation des ressources en eauxsouterraines en établissant:

- Les périmètres de protection quantitatifs, dans lesquels les nouveaux puits, les forages ou lesmodifications des installations existantes sont interdits, afin d'augmenter les taux prélevés

- Les périmètres de protection qualitative, dans lesquels toutes les activités industriellespeuvent être réglementées, interdites ou soumises à des mesures spéciales de contrôle, derestriction ou d'interdiction. Ces activités comprennent notamment:

- l’installation de conduites d'eau- les réservoirs pour l’élimination des hydrocarbures- les stations-services de distribution de carburant- toute construction industrielle- l'élimination des déchets de toute nature- l’épandage de fumier- l’élimination des produits et matériaux susceptibles d'affecter la qualité de l'eau.

Cette législation est mise en œuvre en relation avec les périmètres de protection identifiés.

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Surveillance des eaux souterraines

L'Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH) et les Agences des BassinsHydrographiques (ABH) sont responsables de la surveillance de la qualité et de la quantité d'eausouterraine au niveau national et de la collecte, le traitement et la mise à jour des informations surles ressources en eau.

L’ANRH maintient un réseau piézométrique national de surveillance des eaux souterraines. Ceréseau piézométrique est constitué de 500 points d'observation. Les campagnes et les analyses demesures piézométriques se déroulent en deux campagnes annuelles (de hautes eaux et de basseseaux). Les données sont publiées dans des tableaux et des cartes et stockées dans différentes basesde données mesurées et observées: 110 000 fichiers de points d'eau (pour forages, puits et sources)sont inventoriés et archivés.

L’ANRH gère également un réseau national de surveillance de la qualité des eaux souterraines avec550 points de surveillance. Ceux-ci sont échantillonnés une fois chaque 3 mois pour l'analysephysico-chimique, y compris la conductivité et les éléments azotés, et deux fois par an pour lesmétaux lourds. Les échantillons d'eau sont envoyés pour des analyses physico-chimiques,bactériologiques et hydro-biologiques dans un laboratoire central ou six laboratoires régionaux, quiont une capacité annuelle de 40,000 échantillons d'eau (et 5000 échantillons de sol). Les donnéesanalysées sont stockées dans une base de données nationale de la qualité de l'eau, "SIQUEAU", quicontient des informations provenant de tous les réseaux d'observation et de mesure de l'eau.

Les aquifères transfrontaliers

Les aquifères transfrontaliers suivants sont partagés avec les pays répertoriés:

- Système aquifère du Sahara septentrional (SASS), également connu sous le nom de SystèmeAquifère du Sahara du Nord (NWSAS): Algérie, Tunisie, Libye- Bassin de Taoudéni: Algérie, Mali, Mauritanie- Aquifère Air Cristalline: Algérie, Mali, Niger- Bassin Tin-Séririne: Algérie, Niger- Bassin d’Errachidia: Algérie, Maroc

NWSAS / SASS est géré par un mécanisme permanent de consultation tripartite organisé parl'Observatoire du Sahara et du Sahel (Observatoire du Sahara et du Sahel) (OSS). L'objectif principalest de coordonner la gestion conjointe des ressources en eau dans le NWSAS / SASS grâce à lapoursuite des travaux afin d'améliorer la compréhension du système et son exploitation. Cela se faitpar un comité de pilotage composé des structures nationales chargées des ressources en eau danschacun des trois pays, qui agissent en tant que points focaux nationaux; Une unité de coordinationest gérée et hébergée par l'OSS; Et un comité scientifique temporaire est réuni pour l'évaluation etl'orientation scientifique.

Les activités et les résultats du mécanisme de consultation comprennent:

- gérer et mettre à jour les outils développés par le projet «NWSAS», y compris le modèleNWSAS- établir et maintenir des réseaux d'observation- analyser et valider les données concernant la ressource- développer des bases de données sur les utilisations socioéconomiques de l'eau- identifier et publier des indicateurs concernant Les ressources et ses utilisations

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- la promotion et l'exécution d'études et de recherches menées en partenariat, et- l'élaboration et la mise en œuvre de programmes de formation et d'amélioration.

Pour de plus d’informations générales sur les aquifères transfrontaliers, veuillez consulter la pagede ressources des aquifères transfrontaliers (en anglais).

Les référencesLa majorité des références ci-dessous, ainsi que d'autres liées à l'hydrogéologie de l'Algérie, peuventêtre consultées à travers l’Archive Africaine de Littérature sur les Eaux Souterraines.

Principales références géologiques

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Agence du Service Géologique de l'Algérie. 187 cartes à l’échelle 1:50 000 et 165 noticesexplicatives; 13 cartes à l’échelle 1:100 000 et 4 notices explicatives; 24 cartes à l’échelle 1:200 000et 9 notices explicatives et 8 coupures spéciales.

Agence Nationale de la Géologie et du Contrôle Minier (ANGCM)/ Agence Spatiale Algérienne.http://www.angcm.gov.dz , http://www.asal.dz/carto-algerie.php

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