velivrahaHoukat 30 Sivan 5774 / 28 Juin 2014

N.267

ב״ה

Feuillet aussi distribué par les FRENCH NESHEI CHABAD / NEW YORK

347-627-9209

Entrée de Chabbath

8.13 pm

Sortie de Chabbath

9.22 pm

Une sortie n’est rien d’autre

qu’une entrée

Que l’on prend

dans l’autre sens !

Lehaïm

* Vendredi et Chabbath

Roch-Hodech Tamouz*Pirké Avot: Chapitre 4

* Mardi 1er Juillet (Lundi soir)

Hilloula du Rabbi de Loubavitch.Renseignez-vous pour connaître

les différentes manifestations dans les Beth-Habad proches de chez vous.

Réalisé par Yaacov Berrebi . 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Résumé de la Paracha Houkat

* Hachem enseigne la loi liées à la vache rousse.* Nous trouvons quelques lois de pureté rituelle.*Myriam meurt dans notre Paracha et le puits disparaît à la même occasion.*Le peuple n’a pas d’eau potable; il réclame à Hachem de l’eau. Hachem demande

à Moché de parler au rocher. Mais au lieu de cela, Moché frappe le rocher ! *Hachem décrète que Moché ne rentrera pas en Erets-Israël.*Edom refuse de laisser passer les juifs sur son territoire.*Aharon décède sur Hor Hahar le 1er Nissan.*Amalek attaque le peuple d’Israël.*Hachem demande à Moché de confectionner un serpent de cuivre et de le placer sur un

bâton en hauteur. Chaque fois qu’un juif mordu par un serpent lèvera les yeux vers ce serpent, il guérira.

*Le chant de louange pour le puits de Myriam.*Les batailles contre Sihon et Og, roi de Bachan.

Le terme de Houkat caractérise ces Mitsvot qui ne sont pascompréhensibles à l’intellect humain.Cela ne signifie pas que les autres Mitsvot sont ouicompréhensibles!En réalité, toutes les Mitsvot sont des Houkim dans le sens où laraison profonde de chaque Mitsva nous est cachée. Ceux sontseulement des interprétations, des explications, mais en aucunemanière LA raison !

Le terme de Houka vient aussi de HAKIKA qui signifie gravé, dans lapierre par exemple.

Cela nous enseigne qu’il n’est pas suffisant d’étudier la Thora, il fauten outre que cette étude soit intériorisée jusqu’à ne faire qu’unavec celui qui l’étudie.Que signifie intérioriser une étude ??Cela signifie être concerné par la chose.

Nos maîtres donnent un très joli exemple pour définir cette notion.Un villageois emploie un enseignant pour apprendre la Thora à sesenfants; mais comme il ne sait lui-même ni lire ni écrire, le villageoisdemande à l’enseignant de s’occuper aussi de son courrier; lui lire,lui rédiger les lettres ...Un jour, l’enseignant lit une lettre qu’il vient de recevoir où il estquestion … du décès d’une proche parent du villageois.A ces mots, le villageois s’évanouit.Or, nos sages s’interrogent, comment se fait-il que l’enseignant quia vu, qui a lu les mots n’ait pas été affligé comme le villageois quin’a fait que les entendre ???La raison est simple et évidente, l’enseignant lisait la lettre sans sesentir concerné par son contenu alors que le villageois qui n’a faitqu’entendre la nouvelle, prenait chaque mot personnellement !C’est exactement cela que l’on appelle intérioriser.

Lorsque l’on termine une étude, on doit être différent car on aintroduit dans notre cœur ou notre tête une idée nouvelle qui doitdonc modifier notre comportement général.

Il en est de même d’une manière encore plus grande pour ce qui estde la Tefila.Comment savoir si nous avons bien prié?Si notre comportement est meilleur après, avec des traits decaractère plus raffinés !

k

commentaires sur la Paracha de Houkat

rousse dont il est ici question servait d’après la plupart descommentateurs à réparer la faute du veau d’or.Or d’après ces mêmes commentateurs, aucune personne du peuplen’a fauté, à proprement parler, de la faute du veau d’or!Ce n’est qu’aux fautes qui ont accompagné la célébration du veaud’or qu’ils ont effectivement participé!

Pour la faute du veau d’or, seul le Erev Rav (ces égyptiens qui ontquitté l’Egypte pour s’associer au peuple d’Israël) en est responsable.

Dans chaque souffrance, chaque décès, chaque maladie, il y a unpetit peu de la punition pour la faute du veau d’or!

Pourquoi la Mitsva du veau d’or est-elle rattachée à Moché Rabénou?Le Ari Zal écrit que celui qui n’est pas capable de se remémorer desintentions nécessaires lors de la prière, devra avoir l’intention globalequ’ont introduit les sages de la grande assemblée lorsqu’ils ontrédigé les textes de la prière.De la même manière, celui qui veut accomplir la Mitsva de la vacherousse devra au préalable se remémorer toutes les intentions lors dela première vache rousse.Or Moché est le seul qui a accompli cette Mitsva en en saisissant lesens profond!

Pourquoi Moché est-il le seul qui n’ait jamais saisi le sens profond decette Mitsva?Selon nos sages, c’est la faute qui fait barrage entre Hachem et nous.Plus que cela, la faute obstrue les yeux de voir la vérité.L’impureté qui en découle nous empêche donc d’avoir lacompréhension nécessaire à saisir la Mitsva en question.

Etant donné que tous les juifs ont été touchés par la faute du veaud’or (soit qu’ils l’aient fait eux-mêmes, soit qu’ils n’aient rien fait pourl’empêcher, soit qu’ils aient été salis par le principe de « chacun estresponsable de l’autre») mais Moché qui était le seul à ne pas avoirété présent à ce moment, ne put être accusé d’y avoir participé. Lesyeux de Moché ne sont donc pas aveuglés par la faute, et c’estpourquoi il a pu en saisir le sens profond.

Il est mentionné que la vache rousse ne devra pas avoir de défaut, nin’avoir porté le joug.C’est en réalité une répétition car le défaut en question c’estjustement d’avoir porté le joug !

« A l'époque de Rabbi David Oppenheim, qui était le Rav de la ville de Prague, toute la vie religieuse de la ville se déroulait dans la fierté. De nombreuses institutions éducatives étaient l'honneur de la ville et une cacherout de haut niveau était dirigée avec résolution par le Beth Din HaGadol, où siégeaient de célèbres Talmidé Hakhamim, érudits de stature, qui donnaient à la ville une atmosphère de Thora et de sainteté. L’harmonie et l’union étaient légendaires et parfois même source de quelques jalousies bien compréhensibles.Rabbi David Oppenheim avait réussi à élever le niveau tant de l’étude que de la pratique des commandements, dans une atmosphère agréable et ouverte, mais sans le moindre compromis avec les exigences de la loi juive.Mais, à la suite d'un complot malveillant, un décret d'expulsion frappa la communauté juive pour une période de quatre ans. L’accusation contre la communauté juive concernait un soi-disant lien entre ladite communauté et la France. La communauté juive était accusée d’avoir prêté main forte aux Français durant la guerre contre la reine Thérèse.On comprend qu’après cela, la vie devint difficile pour les Juifs de la communauté de Prague. Ce fut une tache dans l’histoire de cette belle ville!Quand la communauté retourna dans sa chère ville, ils ressentirent un besoin pressant de restaurer la vie communautaire, de rétablir la fierté sur les ruines et de restaurer l’enseignement dans le désert spirituel qui avait été créé par cette rumeur mensongère. Tout était à refaire, surtout pour atteindre à nouveau ce niveau spirituel qui était le leur quelques années auparavant.La chose la plus importante dont les dirigeants de la communauté ressentaient l'absence et le besoin, était du domaine de la direction spirituelle de la ville, car leur Rav, Rav David Oppenheim, était gravement malade. Les responsables communautaires recherchaient une forte personnalité qui serait capable de gérer toutes les situations que risque de connaître la communauté juive, et serait capable de gouverner la communauté, l’entraînant vers les hauteurs spirituelles selon la Thora et dans la crainte du Ciel.Pendant la maladie du Rav Oppenheim, les dirigeants de la communauté s'étaient rassemblés autour de son lit, selon la coutume, pour lui demander de nommer celui qui aurait le mérite et la responsabilité de devenir son successeur. Grand avait été leur étonnement quand Rabbi David leur avait répondu par une phrase énigmatique tirée du Talmud : "Peut-être est-ce comme Rabbi Méïr ...." sans rien ajouter d’autre. Les nombreuses tentatives pour déchiffrer la mystérieuse réponse de leur Rav vénéré restèrent vaines.

Mystère !!!

Les dirigeants de la communauté, qui ne trouvaient aucun repos, finirent par se mettre d’accord. Ils adresseraient la question aux Grands de la génération et celui qui réussirait à percer le mystère, mériterait le poste de Rav de Prague. Une réunion eut lieu afin d’établir une liste des éventuels prétendants et un courrier fut envoyé à un grand nombre de Sages des villes environnantes. De nombreux candidats s'y essayèrent, sans aucun succès. Ce n’est que quelques temps plus tard que la réponse exacte de la devinette fut donnée par Rabbi Y. Landau, qui était alors Rav de la ville de Yampele. Au moment où il reçut la missive, il répondit immédiatement à la question de la façon suivante et sans la moindre hésitation: "Dans le Talmud, on trouve le principe: « la plupart des agonisants finissent par mourir « mais Rabbi Méïrestime qu'il faut tenir compte d'une toute petite minorité, qui revient à la vie. »Votre Rav voulait dire, en réponse à votre question sur son successeur, "peut-être est-ce comme Rabbi Meïr", car Rabbi Méïrtenait compte de cette toute petite minorité parmi les agonisants qui revient à la vie, peut-être allait-il continuer à vivre et ainsi vous n'auriez pas besoin d'un successeur... " Cette réponse brillante de Rabbi Landau laissa les dirigeants de la communauté bouche bée. Ils n'attendaient pas du tout ce style de réponse et ils firent de lui, immédiatement leur Rav vénéré.

Ce feuillet est dédié pour la guérison rapide et complète de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOVainsi que de tous les malades d’Israël

Ce feuillet est dédié pour le retour rapide et en bonne santé de

NAFTALI BEN RAHEL DEVORAGUILAD MICHAEL BEN BATGALIM

EYAL BEN IRIS TECHOURA

Pirké-Avot

Chapitre 4 Michna 1

« Quel est l’homme fort ?

Celui qui sait contenir ses pulsions »

Dans le Sefer Haméiri , il est rapporté que: « Il existe un roi dans le pays, un roi dans la maison, et un roi dans le corps; mais le roi qui se trouve dans notre corps est le plus fort et de loin !!! »Car vaincre ses pulsions, changer ses habitudes est une tâche bien plus difficile que de vaincre un adversaire extérieur.

Le Baal-Chem-Tov fait remarquer que la Michna emploie le terme de « KOVECH » (maîtriser) et non tuer ou anéantir!Car le but est d’utiliser ces forces dans le domaine de la Kedoucha!Ne pas se contenter de se débarrasser de l’ennemi mais le transformer en allier.

Le Yetser nous incite à nous rebeller contre Hachem alors qu’il est lui-même un serviteur qui accomplit assidument la mission qui lui a été confiée!

Rabbi Naftali de Ropchits fait remarquer que le Yetser en question est le nôtre, pas celui de notre ami !Car bien souvent on a tendance à aider les autres à se corriger alors que nos propres défauts ne nous dérangent pas.On se cache derrière les autres pour ne pas avoir à faire le réel travail… sur nous-mêmes !

Il est bien plus difficile de changer une mauvaise habitude que de déplacer des montagnes!!!

La Thora (et les Mitsvot) ont été donnés afin d’aider l’homme à améliorer ses mauvais traits de caractère !

Une personne qui étudie et qui met en pratique les Mitsvot mais qui ne corrige pas ses défauts, ressemble à celui qui se bagarrait étant jeune pour des bêtises et qui se bagarre maintenant parce que quelqu’un ne respecte pas la Thora!Il est clair qu’il a changé de niveau mais il est resté profondément le même!!! Incapable de se contenir !

Nous devons à tout prix enseigner à nos enfants que: « Si nous sommes fiers de nous être bagarrés, combien devons nous être fiers … lorsque nous avons réussi à nous retenir et ne pas nous être bagarrés!!! »Car il faut beaucoup plus de force, de volonté et de caractère pour éviter de se bagarrer qu’il n’en faut pour se bagarrer !

Dans le célèbre livre HOVOT HALEVAVOTE, il est rapporté une histoire où un sage voit arriver une troupe de soldats qui viennent apparemment de remporter une victoire sur leurs ennemis; ces hommes chantaient et se réjouissaient de cette victoire.L’homme sage leur dit: « Il est beaucoup trop tôt pour se réjouir ! »« Et pourquoi donc ? » demandèrent les hommes « Nous avons gagné ce combat !« Vous avez effectivement remporté la victoire lors de ce petit combat, mais qu’en sera-t-il du véritable combat ?!?

Selon le Talmud, cette braha correspond au laçage des lacets.

Le Aboudraham explique le sens de cette braha: tant que l’homme n’a pas mis ses chaussures et lacé ses lacets, il ne peut sortir dehors pour travailler ni pour rien d’autre!

Il est intéressant de noter que cette braha est exprimée au passé, comme pour nous rappeler qu’Hachem a dores et déjà répondu à tous nos besoins; avant même que l’homme ne commence à gesticuler pour ramener sa Parnassa, Hachem a déjà décidé de ce qu’il gagnerait et avec quelle difficulté (ou facilité) cela se fera!

En effet, l’homme ne fait que sortir et faire un réceptacle pour son travail, mais cela ne provoque et ne change rien du tout dans le résultat, cela ne constitue qu’un Kéli, un réceptacle pour contenir la bénédiction divine.

Ce Kéli n’y changera rien, c’est seulement et uniquement la bénédiction d’Hachem qui décide de la réussite de l’entreprise !

Et cela a déjà été prévu dans les moindres détails.

Le Kéli lui n’est qu’un révélateur, comme le robinet qui permet de faire couler l’eau contenue dans le tonneau, mais, même tous les efforts ne feront pas couler une goutte d’eau de plus qu’il n’y a dans le tonneau!

Le succès n’est pas le reflet de l’intelligence ou du talent du vendeur, et l’échec ne fait pas la preuve de la bêtise ou de la paresse de ce dernier.

Il y a que dans le domaine de la Thora que l’effort est étroitement lié à la réussite !

Cette conscience augmente les chances de réussir et d’attirer sur nous la braha.

Celui qui a la conscience de ce qui vient d’être dit ne fera pas plus d’efforts que cela, il gardera du temps pour s’occuper de sa famille, de son élévation spirituelle …

Cette bénédiction n’est pas récitée le matin du 9 Av ni le matin de Yom-Kippour.

Tefila

« Chéassa li kol tsorki»

« Qui répond à tous mes besoins »

Tonneau et robinets !!!

Un sage donna un jour l’exemple suivant:La braha ressemble à la quantité de vin que l’on introduit dans un tonneau.Les efforts dans le travail ressemblent au robinet.Un homme qui multiplie sans arrêt les efforts pour gagner toujours plus, cet homme ressemble à celui qui installe de nombreux robinets à son tonneau afin de récupérer le maximum de vin.Il est clair que le nombre de robinet augmentera dans le meilleur des cas la rapidité avec laquelle il récupèrera son vin, mais ils ne lui donneront jamais plus que ce qui se trouve dans le tonneau.