Hôpital de la trinité

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- Histoires d’église-

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L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535L’Hôpital de la Trinité en 1535

Extrait du plan de Belleforest

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Une origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne origine à proximité de la Fontaine de la ReineUne maison pour accueillir les pauvres pèlerins : Une maison pour accueillir les pauvres pèlerins : Une maison pour accueillir les pauvres pèlerins : Une maison pour accueillir les pauvres pèlerins :

En 1202, deux seigneurs, Guillaume Escuagnol et Jean de la Paslée, achètent deux

arpents de terre près d’une fontaine à l’extérieur de la ville. En effet, ils souhaitaient

recueillir des pèlerins ne pouvant entrer en ville et devant alors dormir dehors.

Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis, Cette fontaine était située au delà des murs, sur la route de Saint Denis,

au nord de Paris, à l’endroit correspondant aujourd’hui à l’angle de la rue au nord de Paris, à l’endroit correspondant aujourd’hui à l’angle de la rue au nord de Paris, à l’endroit correspondant aujourd’hui à l’angle de la rue au nord de Paris, à l’endroit correspondant aujourd’hui à l’angle de la rue

Greneta et la rue Saint Denis. Greneta et la rue Saint Denis. Greneta et la rue Saint Denis. Greneta et la rue Saint Denis.

Ce nouvel hôpital prit le nom de la fontaine : la Fontaine de la Reine. Ce nouvel hôpital prit le nom de la fontaine : la Fontaine de la Reine. Ce nouvel hôpital prit le nom de la fontaine : la Fontaine de la Reine. Ce nouvel hôpital prit le nom de la fontaine : la Fontaine de la Reine.

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La dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéLa dédicace à la TrinitéUn hôpital sous l’autorité de l’évêque de Paris.Un hôpital sous l’autorité de l’évêque de Paris.Un hôpital sous l’autorité de l’évêque de Paris.Un hôpital sous l’autorité de l’évêque de Paris.

En 1210, l’évêque de Paris, Pierre de Nemours, confia l’hôpital aux religieux de

Prémontré d’Hermières.

Après une première réticence, le chapitre de Saint Germain l’Auxerrois, paroisse à

l’époque des lieux, accepta ce que la nouvelle chapelle construite sur les lieux dispose

de cloches, moyennant une redevance de 10 sous annuels.

Aussi, le nouveau châtelain, dés qu’il était nommé par l’évêque devait ensuite prêter

de cloches, moyennant une redevance de 10 sous annuels.

Aussi, le nouveau châtelain, dés qu’il était nommé par l’évêque devait ensuite prêter

serment devant le chapitre de Saint Germain.

Cette chapelle dédiée à la Trinité, donna le nom définitif de l’hôpital.

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Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. Un lieu de représentation des mystères. A partir de XVe siècle, on confia une des salles destinées à recevoir les pauvres aux

confrères de la Passion.

Ceux-ci, acteurs, y représentaient des mystères, pièces dramatiques. On y présentait

des scènes de la vie du Christ, de la Bible, et de la vie des saints en les entremêlant

avec des farces pouvant toucher des évènements ou des personnes célèbres du

moment.moment.

Au début, les clercs voyaient avec beaucoup de bienveillance ces mystères : pour

permettre aux paroissiens d’y assister, les curés avançaient les horaires de vêpres les

jours de dimanches et fêtes.

Ce n’est que progressivement que les mystères devinrent profanes.

En 1548, la confrérie de la Passion, en charge de ces mystères dut libérer les lieux.

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L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)L’avènement des enfants bleus (1/2)

Un lieu de formation des enfants pauvresUn lieu de formation des enfants pauvresUn lieu de formation des enfants pauvresUn lieu de formation des enfants pauvres

En 1545, le Parlement de Paris ordonna que des enfants pauvres, âgés d’au moins 7

ans soient logés et nourris dans un lieu convenable pour y apprendre un métier. On

choisit alors l’Hôpital de la Trinité et sa salle des mystères pour les accueillir.

Les religieux d’Hermières durent alors quitter les lieux.

On donna à ces enfants un drap bleu pour les vêtir qui leur donna leur nom : les

enfants bleus.

En 1553, sous Henri II, on décréta que les maîtres de Paris pouvaient choisir un

second apprenti parmi les enfants bleus et on accorda la maîtrise aux compagnons

acceptant de les former.

Enfin, on établi plusieurs manufactures et boutiques dans le quartier

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L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)L’avènement des enfants bleus (2/2)

136 enfants bleus formés aux enfants bleus en parallèle136 enfants bleus formés aux enfants bleus en parallèle136 enfants bleus formés aux enfants bleus en parallèle136 enfants bleus formés aux enfants bleus en parallèle

Jusqu’à la Révolution, on formait 100 garçons et 36 filles ayant au moins 9 ans.

Leurs parents devaient être inscrits dans le rôle des aumônes du Grand Bureau et

étaient désignés par le procureur général du Parlement.

Enfin, les mêmes d’une même fratrie ne pouvaient être reçus que progressivement.

Les enfants ainsi formés étaient considérés comme fils de maîtres.

Parmi les enfants bleus, on peut citer Dubourg, maître tapissier qui exécuta les

tapisserie de Saint Merry en 1594 et à qui Henri IV confia des manufactures.

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Une église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église gothiqueUne église datant du XIIIe siècleUne église datant du XIIIe siècleUne église datant du XIIIe siècleUne église datant du XIIIe siècle

La première construction de la chapelle fut réalisé au XIIIe siècle lors de la

constitution l’hôpital.

Derrière l’hôpital, on construisit un cimetière destiné à recevoir ses défunts mais

aussi les pestiférés de Paris, en raison de sa localisation à l’extérieur de la ville, qu’on

y conduisait la nuit.y conduisait la nuit.

Un réaménagement au XVIe siècleUn réaménagement au XVIe siècleUn réaménagement au XVIe siècleUn réaménagement au XVIe siècle

En 1556 on agrandit le cimetière et on rajouta en 1598 trois nouveaux autels dédiés à

la Trinité, Saint Jean Baptiste et Saint Louis.

Le portail du XVIIe siècleLe portail du XVIIe siècleLe portail du XVIIe siècleLe portail du XVIIe siècle

En 1671, on acheva le nouveau portail de l’église en s’appuyant sur des dessins de

l’architecte François d’Orbay.

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La destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la RévolutionLa destruction à la Révolution

L’hôpital fut détruit dés 1789.

Son église fut vendue en novembre 1812 et détruite en

1817.

On y construisit à la place le passage de la Trinité On y construisit à la place le passage de la Trinité

entre la Rue Saint Denis et la rue Greneta.

Le passage de la Trinité en 1827Gravure de Potémont

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L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en L’Hôpital de la Trinité en 17391739173917391739173917391739

Extrait du plan de Turgot

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Sources bibliographiques : ◦ Sauval Henri, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris T1. 1724

◦ Lebeuf, Jean. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris. T1 1893.

◦ Pascal, Jean-Baptiste Étienne. Notice sur la Paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs à Paris 1841

Crédits photo : BNF Gallica

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