Histoire du soldat - Philharmonie de Paris · du texte de Charles Ferdinand Ramuz, représenté...

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LE STUDIO – PHILHARMONIE Histoire du soldat Dimanche 27 janvier 2019 – 16h30

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LE STUDIO – PHILHARMONIE

Histoire du soldat

Dimanche 27 janvier 2019 – 16h30

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Vous avez la possibilité de consulter les programmes de salle en ligne, 5 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante :

www.philharmoniedeparis.fr

PROGRAMME

Igor Stravinski

Histoire du soldat, lue, jouée et dansée

Éric Ruf, comédien (sociétaire honoraire de la Comédie-Française)Alban Richard, chorégraphie, danse (directeur du centre chorégraphique national de Caen en Normandie)

Musiciens de l’Orchestre de Paris*Solistes de l’Ensemble intercontemporain**Jeanne-Marie Conquer, violon**Nicolas Crosse, contrebasse**Jérôme Comte, clarinette**Lionel Bord, basson*Clément Saunier, trompette**Jonathan Reith, trombone*Nicolas Martynciow, percussions*

Coproduction Orchestre de Paris, Ensemble intercontemporain,

Philharmonie de Paris, centre chorégraphique national de Caen en Normandie.

FIN DU SPECTACLE (SANS ENTRACTE) VERS 17H25.

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« Je considère la musique, par son essence, impuissante à exprimer quoi que ce soit : un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de la nature, etc. L’expression n’a jamais été la propriété immanente de la musique. […] Si la musique paraît exprimer quelque chose, ce n’est qu’une illusion et non pas la réalité. »

Igor Stravinski, Chroniques de ma vie, Paris, Éditions Denoël, 1962.

Une histoire lue, jouée et dansée en deux parties, six scènes et deux intermèdes. Un temps poétique associant musique et danse à la lecture du texte de Charles Ferdinand Ramuz, représenté dans une esthétique elliptique et allusive.Un théâtre de la pauvreté nécessaire : la création de l’Histoire du soldat repose sur des dispositifs modestes, une volonté de concision, de res-serrement autour de l’essentiel, sur un conte épuré au langage simplifié et un matériel musical limité à quelques éléments.

La version que nous proposons aujourd’hui se dépouille encore plus car la commande de la Philharmonie de Paris était de dissoudre la notion de personnage. Un choix contraignant, dans la mesure où l’ensemble des différents rôles est pris en charge uniquement par Éric Ruf et moi-même, ce qui nous a obligés à inventer joyeusement de nouvelles conditions de réalisation.Une formule de René Sieffert qui décrit le théâtre nô – « Long poème chanté et mimé, avec accompagnement orchestral, coupé par une ou plusieurs danses qui peuvent n’avoir aucun rapport avec le sujet » – nous a servi de point de regard sur l’interprétation de l’Histoire du soldat, que nous choisissons de donner aujourd’hui.Une histoire de fantômes où l’on apprend qu’« on ne peut être à la fois qui on est et qui on était ».Une histoire de « mort parmi les vivants », une illusion…

Alban Richard

L’ŒUVRE

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Igor Stravinski (1882-1971)Histoire du soldat, lue, jouée et dansée

Première partieIntroduction. Marche du soldat

Musique de la première scène. Petits airs au bord du ruisseau

Musique de la deuxième scène. Pastorale

Petits airs au bord du ruisseau (reprise)

Musique de la troisième scène. Petits airs au bord du ruisseau (reprise)

Deuxième partieMarche du soldat (reprise)

Marche royale

Petit concert

Trois danses : 1. Tango ; 2. Valse ; 3. Ragtime

Danse du diable

Petit choral

Couplets du diable

Grand choral

Marche triomphale du diable

Composition : 1918.

Dédicace : à Werner Reinhart.

Création : le 28 septembre 1918, au Théâtre municipal de Lausanne, sous la direction

d’Ernest Ansermet.

Publication : 1924, J. & W. Chester, Londres.

Effectif : Le Lecteur, Le Soldat, Le Diable (rôles parlés) ; La Princesse (rôle muet) ;

clarinette, basson, cornet à pistons, trombone, violon, contrebasse, percussion

(caisses claires, grosse caisse, cymbales, tambour de basque, triangle).

Durée : environ 50 minutes.

La trilogie « russe » (L’Oiseau de feu, Petrouchka, Le Sacre du printemps) achevée, les années de guerre voient Stravinski se tourner vers des projets plus restreints, du moins dans leurs dimensions instrumentales. L’orchestre

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des ballets, aux sonorités puissantes, se transforme en ensemble de solistes où le timbre se dessine avec netteté. Les difficultés financières qui assaillent alors Stravinski – et, d’une manière générale, le monde artistique tout entier – le poussent plus encore à privilégier un effectif réduit, facile à réunir, afin de « créer avec le moins de frais possible une espèce de petit théâtre ambulant qu’on pourrait facilement transporter d’un endroit à un autre » (Stravinski, Chroniques de ma vie). Son choix s’arrête finalement sur un ensemble de sept instruments, opposés par tes-situres (aigu et grave) : pour les bois, clarinette et basson ; pour les cuivres, cornet à pistons et trombone ; pour les cordes, violon et contrebasse ; la percussion manipulée par un seul musicien. Du côté des voix, trois rôles parlés : le Lecteur, qui joue le rôle de narrateur ; le Soldat et le Diable.

S’il est impossible d’évoquer les ballets d’avant-guerre de Stravinski sans parler de Serge de Diaghilev, directeur des Ballets russes, il est tout aussi difficile de parler de la production de ces années troublées sans nommer Charles Ferdinand Ramuz. Un temps parisien, cet écrivain suisse, rentré chez lui à l’aube des combats, représente le plus fidèle accompagnateur de Stravinski dans son exploration des textes populaires russes. Pour l’Histoire du soldat, c’est Ramuz lui-même qui écrit le texte, d’après les contes aux accents faustiens consacrés au soldat déserteur et au diable trouvés chez Afanassiev. Un soldat rentre chez lui, épuisé, et rencontre le diable qui lui propose d’échanger son violon contre un livre qui dit l’avenir des bourses et des marchés. Mais Joseph se rend vite compte qu’en donnant son accord il est devenu « mort parmi les vivants », et la vacuité de sa richesse lui apparaît brutalement. Après une partie de cartes où il abandonne ses dernières possessions mais réussit à récupé-rer son violon, le soldat guérit la fille du roi et l’épouse ; mais en voulant retrouver sa mère, il retombe au pouvoir du diable (« On n’a pas le droit de tout avoir »), qui l’emporte à jamais.

Conte russe aux accents germaniques, transposé en terres vaudoises par Ramuz, l’Histoire du soldat est, au point de vue musical, une mosaïque. D’abord par sa construction, riche en rappels thématiques à plus ou moins grande échelle – la suite de concert, qui date de 1920, gommera en partie cet aspect. Ici, la première moitié de l’œuvre reprend des pans entiers de son propre matériau au fur et à mesure de sa narration (Marche du

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soldat et Petits airs au bord du ruisseau), tandis que la seconde rappelle thèmes et motifs, à l’image du Petit Concert, véritable « nid de coucou » (Eric Walter White) qui fond dans un nouveau creuset des éléments issus d’autres morceaux, ou de la Marche triomphale du diable, résumé final de ce drame ramassé. Mosaïque, l’œuvre l’est aussi par le jeu des influences stylistiques qu’elle intègre, révélant « une disparité des genres musi-caux aussi surprenante que celle des instruments eux-mêmes : marches militaires et fanfares, paso doble, tango argentin, valse mécanique de boîte à musique, ragtime, choral » (Jean-Michel Vaccaro). Poursuivant une démarche entamée par Petrouchka et assimilant l’expérience des œuvres « non russes » des années de guerre, l’Histoire du soldat joue sur la référence et le gauchissement : la musique militaire du soldat, la Marche royale, les trois danses de la princesse et les deux chorals en sont les exemples les plus frappants. Délesté du désir de séduire, intégrant les récentes découvertes musicales de Stravinski (dont un ragtime sur partition), ce théâtre de poche, au léger goût d’absurde, concentre ses efforts sur le « côté essentiellement humain » de sa narration.

Angèle Leroy

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Stravinski mène la danse. – Au fil de sa longue carrière, Stravinski com-posa treize partitions pour la danse, auxquelles il doit une grande part de sa célébrité. On pourrait leur ajouter Histoire du soldat (« lue, jouée et dansée », indique l’édition) et les compositions chorégraphiées a posteriori (par exemple le Concerto pour violon converti en ballet par Balanchine, la Symphonie de psaumes chorégraphiée par Jiří Kylián). Mais sans Serge de Diaghilev, Stravinski aurait-il suivi cette voie ? En février 1909, le fondateur des Ballets russes découvrit son Scherzo fantastique et perçut immédiatement qu’il tenait là celui qui révolutionnerait l’histoire du ballet. Il l’associa à des artistes aussi prestigieux que Léon Bakst, Alexandre Benois, Nicolas Roerich, Henri Matisse, Pablo Picasso ou Natalia Gontcharova pour les décors et costumes, à Michel Fokine, Vaslav Nijinski, Léonide Massine et Bronislava Nijinska pour la chorégraphie.

La réussite de Stravinski s’explique par son énergie rythmique, sa pulsation fermement scandée (même si les impacts ne se succèdent pas de façon régulière), des motifs mélodiques nettement dessinés, une orchestra-tion colorée, une construction formelle fonctionnant par juxtaposition d’éléments bien différenciés et non par développement du matériau thématique. Le ballet devient un spectacle concis (dès Petrouchka, il ne dépasse guère la demi-heure), contrairement au ballet romantique qui occupait la totalité d’une soirée. Mais surtout, la musique ne vise plus à figurer l’action, ni à traduire la psychologie des personnages. Songeons aux Noces, où la présence de voix renforce le refus de l’identification entre les interprètes et les personnages : un chanteur incarne tour à tour plusieurs personnages ; et à l’inverse, un personnage est distribué entre plusieurs voix, sans souci de vraisemblance. Il arrive ainsi que la mère de la mariée s’exprime par le truchement d’un ténor !

Après la mort de Diaghilev en 1929, Stravinski compose pour Balanchine, avec lequel il partage le goût pour la rigueur aristocratique des formes et le rejet de l’anecdote. Sans cette propension à l’abstraction, ses partitions, de L’Oiseau de feu à Agon, ne seraient pas devenues de la musique de concert, programmées sans la dimension chorégraphique. Elles n’en

LE SAVIEZ-VOUS ?

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doivent pas moins leur existence à des stimuli visuels, essentiels pour un compositeur qui avouait avoir « toujours eu en horreur d’écouter la musique les yeux fermés ».

Les ballets de Stravinski (entre parenthèses : nom du premier chorégraphe et date de création) : L’Oiseau de feu (Fokine, 1910) ; Petrouchka (Fokine, 1911) ; Le Sacre du printemps (Nijinski, 1913) ; Le Chant du rossignol (Massine, 1920) ; Pulcinella (Massine, 1920) ; Renard (Nijinska, 1922) ; Noces (Nijinska, 1923) ; Apollon musagète (Balanchine, 1928) ; Le Baiser de la fée (Nijinska, 1928) ; Jeu de cartes (Balanchine, 1937) ; Scènes de ballet (Anton Dolin, 1944) ; Orpheus (Balanchine, 1948) ; Agon (Balanchine, 1957).

Hélène Cao

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LE COMPOSITEUR

Igor StravinskiBien que son père fût chanteur au Théâtre Mariinsky, Stravinski n’était pas destiné à une carrière dans la musique. Il apprend cependant le piano et mani-feste une réelle prédilection pour l’improvisation. En 1901, il s’inscrit sui-vant le désir parental en droit à l’uni-versité de Saint-Pétersbourg, mais la rencontre l’année suivante de Rimski-Korsakov le conforte dans sa décision d’étudier plus avant la musique. Il se partage dès lors entre ses leçons par-ticulières avec le maître (jusqu’à la mort de celui-ci en 1908) et les hauts lieux de la culture pétersbourgeoise, tels le Mariinsky ou la Société impériale, et compose ses premières œuvres : Symphonie en mi bémol, Feu d’artifice. C’est ce dernier qui attire l’attention de Serge de Diaghilev, qui lui com-mande la composition d’un ballet pour les Ballets russes : ce sera L’Oiseau de feu, monté à Paris en 1910 avec un succès immense. Suivront deux autres ballets : Petrouchka et Le Sacre du printemps, qui crée le scandale en mai 1913 au Théâtre des Champs-Élysées. La Première Guerre mondiale éloigne définitivement Stravinski de son pays natal ; il s’installe alors avec femme et enfants en Suisse, avant de revenir en France à la fin de la décennie. En proie à l’époque à des difficultés financières, il collabore de façon suivie avec l’écrivain

Charles Ferdinand Ramuz, auteur des traductions des Noces, de Renard, et aussi du livret de l’Histoire du soldat, toutes partitions pour effectifs réduits, en lien avec des thèmes populaires russes. Pulcinella (1920) marque un tour-nant dans l’évolution de Stravinski, qui aborde là sa période « néoclassique », caractérisée par un grand intérêt pour la musique des xviie et xviiie siècles ainsi que par le recours à des formes tradi-tionnelles (concerto grosso, fugue ou symphonie). Installé d’abord à Biarritz, puis à Nice (1924) et à Paris (1931), Stravinski donne ses premières œuvres non scéniques importantes (Octuor pour instruments à vent, Concerto pour piano et vents, Sérénade pour piano), et sillonne l’Europe en tant que chef d’orchestre. L’austérité marque de son sceau Œdipus rex, dont l’inspiration antique est prolongée par Apollon musagète (1928) et Perséphone (1934), tandis que la Symphonie de psaumes (1930) illustre l’intérêt renouvelé du compositeur pour les questions reli-gieuses. Plusieurs œuvres concertantes marquent cette dernière décennie sur le Vieux Continent : Concerto pour vio-lon (1931), Concerto pour deux pianos seuls (1935), Dumbarton Oaks Concerto (1938). Stravinski, devenu citoyen fran-çais en 1934, s’exile aux États-Unis au moment où éclate la Seconde Guerre mondiale. Le Nouveau Monde

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l’accueille à bras ouverts, et ces années sont celles d’une activité sans relâche, entre conférences, concerts et com-position (Symphonie en ut, Symphonie en trois mouvements…). L’opéra The Rake’s Progress, créé en 1951 à Venise, vient mettre un terme à la période « néoclassique » du compositeur, qui s’engage alors – à 70 ans – dans la voie sérielle ouverte par Schönberg, Berg

et Webern, sa principale source d’ins-piration. Les Threni de 1958 représen-tent l’aboutissement de cette démarche, qu’illustrent aussi la Cantate (1952) ou Agon (1957). L’inspiration reli-gieuse se fait de plus en plus pré-sente : Canticum Sacrum, Abraham et Isaac, Requiem Canticles… Stravinski s’éteint à New York le 6 avril 1971.

Éric RufAprès une formation à l’École natio-nale supérieure des arts appliqués et des Métiers d’arts Olivier de Serres et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Éric Ruf entre à la Comédie-Française le 1er septembre 1993 et en devient le 498e sociétaire le 1er janvier 1998. Au théâtre, il a tra-vaillé notamment sous la direction de Jacques Lassalle, Patrice Chéreau, Denis Podalydès, Christian Schiaretti, Anatoli Vassiliev, Yves Beaunesne, Éric Vignier, Jean-Pierre Vincent, Jean-Luc Boutté ou encore Jean Dautremay. Dernièrement, il a interprété Christian dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (mis en scène par Denis Podalydès ; repris Salle Richelieu en alternance du 18 décembre 2008 au

22 mars 2009), Brel dans Trois Hommes dans un salon de François-René Cristiani (mis en scène par Anne Kessler), Achille dans Penthésilée d’Heinrich von Kleist (mis en scène par Jean Liermier). Il a été le collaborateur artistique d’Émilie Valantin et a réalisé le décor de Vie du grand dom Quichotte et du gros Sancho Pança d’Antonio José da Silva (mis en scène par Émilie Valantin). Au cinéma et à la télévision, il a travaillé avec Yves Angelo, Nicole Garcia, Bruno Nuytten, Nina Companeez, Serge Frydmann, Claire Devers, Olivier Pancho, Josée Dayan, Éric Forestier… Directeur artis-tique de la compagnie d’Edvin(e), il a coécrit et mis en scène Du désavan-tage du vent (édition Les Solitaires Intempestifs), Les Belles Endormies du bord de scène, ainsi qu’Armen

LES INTERPRÈTES

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de Jean-Pierre Abraham. Au Studio-Théâtre de la Comédie-Française, il a mis en scène Et ne va malheurer de ton malheur ma vie, spectacle conçu autour des tragédies de Robert Garnier. À l’opéra, il a mis en scène et fait la scénographie du Récit de l’an Zéro de Maurice Ohana et de L’Histoire de l’an Un de Jean-Christophe Marti. Il a dirigé et fait la scénographie d’un atelier sur Gluck avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris et a enseigné au Cours Florent et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il a réalisé les scéno-graphies de Cyrano de Bergerac, du Misanthrope de Molière, et de Lucrèce Borgia de Victor Hugo à la Comédie-Française, et du Mental de l’équipe d’Emmanuel Bourdieu dans les mises en scène de Denis Podalydès. Prix Gérard Philipe de la Ville de Paris, il a reçu en 2007 les Molières du décorateur et du second rôle masculin pour Cyrano de Bergerac.

Alban RichardParallèlement à des études musicales et littéraires, Alban Richard rencontre la danse contemporaine. Il sera inter-prète entre autres pour Odile Duboc, Christine Gaigg, Olga de Soto et Rosalind Crisp. Il fonde l’ensemble l’Abrupt en 2000 et crée un répertoire d’une trentaine d’œuvres. Son écriture est processuelle, tramée de plusieurs partitions – pour la danse, la musique, la lumière et les costumes. Depuis sa

création, l’ensemble l’Abrupt a été en résidence au Théâtre de Vanves, au Centre national de la danse de Pantin, au Forum du Blanc-Mesnil, au Théâtre Louis-Aragon de Tremblay-en-France, à la Scène nationale d’Orléans, au Prisme centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, au Théâtre national de Chaillot, au Théâtre Paul-Eluard (TPE) à Bezons puis au Théâtre 71 scène nationale de Malakoff. En lien avec le monde musical, il collabore avec l’ensemble Alla francesca, Les Talens Lyriques, Les Percussions de Strasbourg, les ensembles Instant Donné, Alternance, l’Ircam, et les compositeurs Arnaud Rebotini, Erwan Keravec, Laurent Perrier, Raphaël Cendo, Jérôme Combier, Robin Leduc… Alban Richard est également un artiste de com-mandes. Depuis quelques années, des installations-performances ont été déposées au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, au musée du Louvre, au musée du quai Branly, au musée Guimet, à la Abu Dhabi Art Fair… En septembre 2015, Alban Richard prend la direction du centre chorégraphique national de Caen en Normandie.

Jeanne-Marie ConquerNée en 1965, Jeanne-Marie Conquer obtient à l’âge de 15 ans le Premier Prix de violon au Conservatoire de Paris (CNSMDP) et suit le cycle de per fectionnement dans les

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classes de Pierre Amoyal (vio-lon) et Jean Hubeau (musique de chambre). Elle devient membre de l’Ensemble intercontemporain en 1985. Jeanne-Marie Conquer développe des relations artistiques attentives avec les compositeurs d’aujourd’hui et a en particulier travaillé avec György Kurtág, György Ligeti (pour le Trio avec cor et le Concerto pour violon), Peter Eötvös (pour son opéra Le Balcon) et Ivan Fedele. Elle a gravé pour Deutsche Grammophon Sequenza VIII pour violon seul de Luciano Berio, Pierrot Lunaire et Ode à Napoléon d’Arnold Schönberg ainsi qu’Anthèmes et Anthèmes II de Pierre Boulez pour la publication d’un ouvrage de Jean-Jacques Nattiez consacré à l’œuvre du compositeur. Jeanne-Marie Conquer a notamment été la soliste d’Anthèmes II au Festival de Lucerne en 2002 – œuvre dont elle a assuré la création en Amérique latine (à Buenos Aires) en 2006 – et du Concerto pour violon de Ligeti pour le quatre-vingtième anniversaire du compositeur en 2003 à la Cité de la musique à Paris. Parallèlement à sa car-rière de soliste, Jeanne-Marie Conquer enseigne au Conservatoire Municipal W. A. Mozart du 1er arrondissement de Paris et au CNSMDP.

Nicolas CrosseNé en 1979, Nicolas Crosse étudie au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jean-Paul Celea.

Son travail sur la musique contem-poraine lui permet d’approfondir le répertoire du xxe siècle et de réali-ser des créations pour la contrebasse en collaboration avec des compo-siteurs tels que Luis Fernando Rizo-Salom, Lucas Fagin, Tolga Tüzün, Marco Antonio Suarez Cifuentes, Martin Matalon, Raphaël Cendo ou encore Yann Robin. Parallèlement à ses études, il effectue des rempla-cements dans divers orchestres fran-çais : Orchestre de Paris, Orchestre de l’Opéra de Paris, Ensemble intercon-temporain, sous la direction de Pierre Boulez, Wolfgang Sawallisch, Valery Gergiev, Esa-Pekka Salonen, Christoph Eschenbach, Jonathan Nott… En 2007, durant son cursus en cycle de per-fectionnement, Nicolas Crosse enre-gistre le DVD cross(E)road en parte-nariat avec la Fondation Meyer et le Conservatoire de Paris, comprenant la Sequenza XIVb de Luciano Berio, Valentine de Jacob Druckman, Ala de Franco Donatoni (duo avec Alexis Descharmes au violoncelle), Cronica del oprimido de Lucas Fagin ainsi que des musiques improvisées en duo avec Christian Laborie à la clarinette. En 2012, avec le collectif Multilatérale dont il est membre, le spectacle Je vois le Feu est créé au festival Archipel de Genève, fruit d’une étroite collabo-ration avec l’écrivain Yannick Haenel et le saxophoniste Vincent David. Cette même année, il devient membre de

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l’Ensemble Modern en Allemagne, puis succède à Frédéric Stochl au sein de l’Ensemble intercontemporain. En 2016, il est nommé professeur de contrebasse au CNSMD de Paris.

Jérôme ComteAprès des études entre Genève et Paris auprès de professeurs tels que Thomas Friedli, Pascal Moragues et Michel Arrignon, Jérôme Comte se distingue dans plusieurs concours internationaux à Paris, Prague ou encore Munich, et devient lauréat de la Fondation Meyer pour le dévelop-pement artistique, de la Fondation d’entreprise Groupe Banque Populaire, et premier filleul 2003 de l’Académie Charles-Cros. Dès lors, il débute une carrière de chambriste qui l’amène à jouer à travers le monde avec des orchestres de réputation mondiale tels que le London Symphony Orchestra, le Mahler Chamber Orchestra, ou encore l’Ensemble intercontemporain, dont il devient membre à l’âge de 25 ans. L’année suivante, il joue Éclipse, pour clarinette et ensemble, de Yan Maresz au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction de Pierre Boulez. En 2009, il renouvelle l’expérience avec le maître en interprétant le Concerto pour clari-nette et ensemble d’Elliott Carter lors d’une tournée dans les plus grandes salles européennes ; concerto qu’il enregistre chez Alpha classics en 2016 avec Matthias Pintscher et l’Ensemble

intercontemporain. En 2010, Jérôme Comte est choisi pour interpréter Dialogue de l’ombre double de Pierre Boulez, à l’occasion d’une rétrospec-tive du compositeur à l’Auditorium du Louvre, chef-d’œuvre qu’il joue depuis régulièrement. Parmi les événements marquants de sa carrière : l’exécution du Concerto pour clarinette d’Unsuk Chin sous la direction de Matthias Pintscher au New World Center de Miami, ou encore le Miracle de la rose d’Hans Werner Henze à la Cité de la musique de Paris. Jérôme Comte joue exclusivement une clarinette Buffet Crampon Tosca Greenline.

Lionel BordLionel Bord commence le basson au CNR de Nantes avant de poursuivre ses études à l’ENM de Gennevilliers puis au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Pascal Gallois, où il obtient en 1998 un Premier Prix de basson, ainsi qu’un Premier Prix de musique de chambre. La même année, il remporte le Premier Prix du Concours de musique de chambre de la FNAPEC en quintette à vents. En 1999, il est admis à la Musikhochschule de Bâle où il poursuit sa formation auprès de Sergio Azzolini. Après avoir été pendant trois ans le basson solo de l’Opéra de Rouen, il intègre en 2003 l’Orchestre de Paris, où il occupe actuellement les fonctions de basson jouant basson solo. Titulaire du certificat d’aptitude,

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Lionel Bord a enseigné au conserva-toire de Saint-Maur-des-Fossés, puis au CNSMDP jusqu’en 2009. Parallèlement à son parcours instrumental, il étudie la composition et l’orchestration auprès d’Allain Gaussin avant d’être admis en 2001 dans la classe d’Emmanuel Nunes au CNSMDP. Il obtient un Prix d’analyse en 2002 et un Prix de compo-sition en 2006. Lionel Bord a reçu des commandes de nombreux ensembles (Quatuor Habanera, Duo Maderas, TM+, Ensemble intercontemporain, Utopik, Quatuor Axone) ainsi que de l’Orchestre Poitou-Charentes, de l’Orchestre de Paris et de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il a également collaboré avec l’ensemble Nomos, l’ensemble Smash, l’ensemble Multilatérale, l’Orchestre de Pau-Pays de Béarn, l’Orchestre national de France, ainsi qu’avec les chefs d’orchestre Guillaume Bourgogne, François-Xavier Roth, Arie Van Beek, Dominique My, Christoph Eschenbach et Alexandre Bloch. Lionel Bord est par ailleurs l’auteur de nombreuses transcriptions et orchestrations.

Clément SaunierClément Saunie r é tud ie au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans les classes de Clément Garrec et Jens McManama. Il y obtient ses Premiers Prix de trompette et de musique de chambre. Ses prestations aux concours internationaux de trompette sont

récompensées par plusieurs grands prix à Porcia (Italie), Prague, Jeju (Corée du Sud), Bruxelles, Paris et « Tchaïkovski » Moscou. Clément Saunier rejoint l’Ensemble intercontemporain en 2013, avec lequel il s’est notamment produit à la Philharmonie de Paris dans Metallics et Metal Extensions de Yan Maresz, au Berliner Festspiele et à la Philharmonie de Cologne dans le cycle sonic eclipse de Matthias Pintscher. Sa discographie comprend plusieurs concertos pour trompette et orchestre du xxe siècle parus chez Cristal Records, Maguelone et Corélia. Clément Saunier enseigne au CRR de Paris et au Center for Advanced Musical Studies de Chosen Vale aux États-Unis.

Jonathan ReithTrombone solo de l’Orchestre de Paris depuis 2014, Jonathan Reith a obtenu en 2015 un Deuxième Prix au Concours international de l’ARD de Munich. Après avoir débuté le trombone à Aix-en-Provence, d’où il est originaire, il poursuit ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, dans la classe de Michel Becquet et obtient son diplôme avec les félicitations du jury en 2010. Il intègre ensuite l’Orchestre national de France, poste qu’il occupe jusqu’en 2014. Il est un membre à part entière du Verbier Festival depuis 2010 : tout d’abord au sein de l’orchestre, puis de l’orchestre de chambre et enfin

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depuis 2015 comme coach de trom-bone du Verbier Festival Music Camp, programme placé sous la direction de Daniel Harding, qui vise à apprendre le métier d’orchestre à des jeunes musiciens âgés de 15 à 17 ans. Il donne aussi régulièrement des mas-ter-classes aussi bien en France qu’à l’étranger. Jonathan Reith a pu se pro-duire au sein de formations telles que l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, le Seoul Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de Lyon, l’Opéra de Lyon, l’Orchestre de chambre de Paris, etc. Au cours de sa carrière il a notamment joué sous la direction de grands chefs d’orchestre comme Riccardo Chailly, Valery Gergiev, Riccardo Muti, Daniel Harding, Paavo Järvi, Esa-Pekka Salonen, Daniele Gatti, Herbert Blomstedt, Charles Dutoit, Myung- Whun Chung, David Zinman, Semyon Bychkov. Il est également lauréat du Concours international du Printemps de Prague. Jonathan Reith joue un trombone Antoine Cortois modèle 420.

Nicolas MartynciowPercussionniste, batteur et compositeur, Nicolas Martynciow fait partie des per-cussionnistes français à la renommée internationale. La batterie, son instru-ment de prédilection, l’amène, à l’âge de 15 ans, à découvrir l’univers des per-cussions. Il étudie la percussion auprès

de Claude Giot et de Philippe Boisson au Conservatoire de Saint-Étienne, sa ville natale, puis auprès de Francis Brana au conservatoire de Créteil. En 1990, il est diplômé des Premiers Prix de percussion et de musique de chambre du Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jacques Delécluse. Caisse claire solo à l’Orchestre de Paris depuis 1995, il a joué sous la direction de chefs prestigieux comme Pierre Boulez, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi, Christoph Eschenbach, Valery Gergiev, Carlo Maria Giulini, Bernard Haitink, Neeme et Paavo Järvi, Lorin Maazel, Georges Prêtre, Esa-Pekka Salonen, Wolfgang Sawallisch ou encore Sir Georg Solti. En qualité de chambriste, il s’est produit notamment auprès de Emmanuel Strosser (piano), Claire Désert (piano), Béatrice Uria-Monzon (chant), Philippe Meyer (écri-vain, comédien), Jean Rochefort (comé-dien), le Trio Wanderer, l’Ensem ble Carpe Diem (dir. Jean-Pierre Arnaud), l’Ensemble Diabolicus/Les Solistes de Paris (dir. Éric Picard), Sirba Octet (dir. Richard Schmoucler), les percus-sionnistes de l’Orchestre national de France. Titulaire du certificat d’apti-tude de professeur de percussion, Nicolas Martynciow a notamment enseigné la percussion au conserva-toire Hector Berlioz du 10e arrondisse-ment de Paris et au conservatoire de Créteil. Actuellement, il enseigne les percussions d’orchestre au CNSMD de

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Paris ainsi qu’au Pôle d’Enseignement Supérieur de Musique de Bordeaux, et est régulièrement invité à donner des master-classes. Compositeur, il dirige une collection aux Éditions Gérard Billaudot. Ses pièces sont jouées dans le monde entier. Sweat Swaff, La Festa per Due et Zoo ont été jouées dans des salles parisiennes : Opéra Garnier, Opéra Comique, Salle Pleyel, Théâtre de l’Athénée, Maison de Radio France. En janvier 2011, son quatuor pour per-cussion Sweet Swaff a été diffusé sur France Musique au cours de l’émission Le Matin des musiciens. Ses pièces pour caisse claire Impressions et Tchik sont jouées et données dans les plus grands concours internationaux mondiaux. Sa méthode Tac Tic, pour débuter la per-cussion fait l’unanimité. ll est « Artiste Zildjian » depuis 2013 et « Artiste Resta-Jay » percussion depuis 1995.

Orchestre de Paris Daniel Harding, directeur musicalPremière formation symphonique française, l’Orchestre de Paris donne, avec ses 119 musiciens, plus d’une centaine de concerts chaque saison à la Philharmonie de Paris et lors de ses tournées internationales. Cette phalange d’exception a donné son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de son premier direc-teur musical, Charles Munch. Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph

von Dohnányi, Christoph Eschenbach et Paavo Järvi se succèdent ensuite à la direction de l’orchestre. Daniel Harding est devenu en 2016 le neu-vième directeur musical de l’Orchestre de Paris, Thomas Hengelbrock le rejoi-gnant comme chef associé. Ces deux chefs, aux programmes novateurs, conjuguent leurs talents pour écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Orchestre de Paris. L’orchestre joue un rôle majeur au service des réper-toires des xixe et xxe siècles et de la création contemporaine. L’Orchestre de Paris accueille pour une deuxième saison Jörg Widmann en résidence et a assuré la création européenne de son Concerto pour violon no 2, inter-prété par Carolin Widmann, la sœur du compositeur. Il assure les créations françaises du Concerto pour deux pianos de Bryce Dessner, interprété par Katia et Marielle Labèque, d’Alle vittime senza nome (Aux victimes anonymes) de Péter Eötvös, sous la direction du compositeur, et de Let me tell you de Hans Abrahamsen. Il donne également plusieurs œuvres de Thomas Adès et accueille le com-positeur britannique pour diriger deux concerts au cours de la saison. Avec le jeune public au cœur de ses prio-rités, l’Orchestre de Paris offre une large palette d’activités, ouvertes au public scolaire ou familial ainsi qu’aux publics plus éloignés de la musique ou fragilisés. Au cours de cette saison

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exceptionnelle, l’Orchestre de Paris s’est produit fin septembre à Lugano sous la direction de Daniel Harding, pour la première suisse du Concerto pour violon no 2 de Jörg Widmann, interprété par Carolin Widmann. En décembre, Daniel Harding, accompa-gné d’Isabelle Faust, a conduit l’or-chestre au Japon pour une tournée de sept concerts. En mai, à l’occasion de plusieurs concerts en Allemagne et à Vienne, l’orchestre et son direc-teur musical sont particulièrement fiers d’emmener avec eux le Chœur de l’Orchestre de Paris pour y chanter le War Requiem de Britten. Le Chœur d’enfants est également de la fête à Hambourg, dans la magnifique salle de l’Elbphilharmonie. Quant à Thomas Hengelbrock, il a dirigé l’orchestre, en octobre, à Bratislava avec Igor Levit pour un programme réunissant Berlioz, Prokofiev et Beethoven. Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l’orchestre diversifie largement sa politique audio-visuelle en nouant des partenariats avec Radio Classique, France musique, Arte, Mezzo et France Télévisions.L’Orchestre de Paris est soutenu par le ministère de la Culture et la Mairie de Paris depuis sa création.

Ensemble intercontemporainMatthias Pintscher, directeur musicalCréé par Pierre Boulez en 1976 avec l’appui de Michel Guy (alors secrétaire

d’État à la Culture) et la collaboration de Nicholas Snowman, l’Ensemble intercontemporain réunit 31 solistes partageant une même passion pour la musique du xxe siècle à aujourd’hui. Constitués en groupe permanent, ils participent aux missions de diffusion, de transmission et de création fixées dans les statuts de l’Ensemble. Placés sous la direction musicale du com-positeur et chef d’orchestre Matthias Pintscher, ils collaborent, au côté des compositeurs, à l’exploration des techniques instrumentales ainsi qu’à des projets associant musique, danse, théâtre, cinéma, vidéo et arts plas-tiques. Chaque année, l’Ensemble com-mande et joue de nouvelles œuvres, qui viennent enrichir son répertoire. En col-laboration avec l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (Ircam), l’Ensemble intercontemporain participe à des projets incluant des nouvelles technologies de production sonore. Les spectacles musicaux pour le jeune public, les activités de formation des jeunes instrumentistes, chefs d’or-chestre et compositeurs ainsi que les nombreuses actions de sensibilisation des publics traduisent un engagement profond et internationalement reconnu au service de la transmission et de l’éducation musicale. Depuis 2004, les solistes de l’Ensemble participent en tant que tuteurs à la Lucerne Festival Academy, session annuelle de formation de plusieurs semaines pour des jeunes

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instrumentistes, chefs d’orchestre et compositeurs du monde entier. En résidence à la Philharmonie de Paris depuis son ouverture en janvier 2015 (après avoir été résident de la Cité de la musique de 1995 à décembre 2014), l’Ensemble se produit et enregistre en France et à l’étranger où il est invité par de grands festivals internationaux.Financé par le ministère de la Culture et de la Communication, l’Ensemble reçoit également le soutien de la Ville de Paris. Pour ses projets de création, l’Ensemble intercontemporain bénéficie du soutien de la Fondation Meyer.

P H I L H A R M O N I E D E PA R I S

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MARDI 4 SEPTEMBRE 20H30

MARTEAU SANS MAÎTREMATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Alban Berg, Anton Webern,

Pierre Boulez

DIMANCHE 16 SEPTEMBRE 15H

PARIS-BOSTONMUSICIENS DU BOSTON SYMPHONY

ORCHESTRA

MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS

MUSICIENS DE L’ENSEMBLE

INTERCONTEMPORAIN

Maurice Ravel, Walter Piston,

Igor Stravinski, Tōru Takemitsu,

Thomas Adès

SAMEDI 29 SEPTEMBRE 20H30

YELLOW SHARKMATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Frank Zappa, Bernhard Gander, John Zorn, Edgard Varèse

VENDREDI 26 OCTOBRE 20H30

RUMORARIUMMATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Clara Iannotta, Pierre-Yves Macé, Helmut Lachenmann

VENDREDI 16 NOVEMBRE 20H30

AU-DELÀENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

SOLISTES XXI

MICHAEL WENDEBERG, DIRECTION

CHRISTOPHE GRAPPERON, CHEF

DE CHŒUR

Claude Vivier, Gérard Grisey

VENDREDI 7 DÉCEMBRE 20H30

LE GRAND MACABREENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

ORCHESTRE DU CONSERVATOIRE DE PARIS

CHŒUR NATIONAL HONGROIS

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

CSABA SOMOS, CHEF DE CHŒUR

György Ligeti

VENDREDI 14 DÉCEMBRE 20H30

FÉMININ PLURIELSOLISTES DE L’ENSEMBLE

INTERCONTEMPORAIN

Diana Soh, Tansy Davies, Misato

Mochizuki, Maja Solveig Kjelstrup

Ratkje, Nina Šenk, Lara Morciano

VENDREDI 18 JANVIER 20H30

GRAND SOIR FREE STYLEENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

ILAN VOKLOV, DIRECTION

George E. Lewis, Roscoe Mitchell,

Tyshawn Sorey, Johannes Boris Borowski

DIMANCHE 27 JANVIER 16H30

HISTOIRE DU SOLDATMUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS

SOLISTES DE L’ENSEMBLE

INTERCONTEMPORAIN

Igor Stravinski

SAMEDI 16 MARS 20H30

GRAND SOIRENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Olga Neuwirth, Luigi Nono, Ramon Lazkano

SAMEDI 30 MARS 17H30

SIGNES, JEUX ET MESSAGESSOLISTES DE L’ENSEMBLE

INTERCONTEMPORAIN

György Kurtág, Marco Stroppa,

Benoît Sitzia, Claude Debussy

MARDI 2 AVRIL 20H30

PULSE PASSIONMUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS

SOLISTES DE L’ENSEMBLE

NTERCONTEMPORAIN

György Ligeti, Ludwig van Beethoven, Luciano Berio, Elliott

Carter, Johann Sebastian Bach, Harrison Birtwistle

VENDREDI 12 AVRIL 20H30

IN BETWEENENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Giacinto Scelsi, Yann Robin,Helmut Lachenmann, AurelianoCattaneo, Matthias Pintscher

VENDREDI 10 MAI 20H30

LIGETI CONCERTOSENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

György Ligeti

VENDREDI 14 JUIN 20H30

CRÉATION(S) MANIFESTE(S)ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

MATTHIAS PINTSCHER, DIRECTION

Magnus Lindberg, Benoît Sitzia,

Roque Rivas, Franck Bedrossian

SAISON 2018-19

ENSEMBLE INTERCONTEMPORAINMATTHIAS PINTSCHER, DIRECTEUR MUSICAL

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L’Orchestre de Paris remercie

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

Membres Associés

Membres Partenaires

Membres Donateurs

Boulet Lamberti BebonAvocats

Membres AmisExecutive Driver Services, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP

Membres Grands Mécènes – Cercle Charles MunchMarie-Louise Antoni et Philippe Lagayette, Hélène et Gérald Azancot, Anthony Béchu,

Nicole et Jean-Marc Benoit, Agnès et Vincent Cousin, Vincent Duret, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Éric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen,

Claude et Denis Kessler, Ioana Labau, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier, Adrien Nimhauser, Laetitia Perron et Jean-Luc Paraire, Judith et Samuel (in mem.) Pisar,

Alain et Michèle Pouyat, Éric Rémy, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Éric Sasson

LES PARTENAIRES MÉDIAS

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT

Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1

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