Hauts-de-Seine Mag n°21
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.mag n°21 - janvier-février 2012
le magazine du conseil général
SÉCURITÉ ROUTIÈRE page 56Le conseil général s’engage sur les routes et dans les collèges.
Le festival qui a fait fusionner hip hop et danse contemporainefête son anniversaire à partir du 12 janvier.
HDSwww.hauts-de-seine.net
TOP MÉTIER page 54800 métiers sont à découvrir les 9, 10 et 11 février au Cnit de La Défense.
FESTIVAL CHORUSLe programme de l’édition 2012dans notre supplément HDS+
Suresnes Cités Danse
20 ans de
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R E T R O U V E Z H D S . M A G S U R T A B L E T T E N U M É R I Q U E
Format panoramique
+ de photos
+ de vidéos
Une autre vision de votre département
Téléchargement gratuit sur l’AppStore et Android Market.
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s o m m a i r e
a c t u a l i t é
c u l t u r e
c o n s e i l g é n é r a l
h d s g u i d e
m a g a z i n e
HDS.magest imprimé sur du
papier éco-certifié issu de forêtsgérées durablement. Son supplément,
hds+ est imprimé sur du papierrecyclé. Le léger grammage de ces
papiers permet de limiter les fraisinhérents au service postal.
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Île Seguin : vers une Cité de la musique ………………………………12T6 : travaux en cours ……………………………………………………………………15RD 920 : premières réalisations……………………………………………………16La Science se livre, un mois d’illusions ………………………………………17Zapping …………………………………………………………………………………………20
Top Métier, le salon de l’orientation………………………………………54Sécurité routière, la caravane passe ……………………………………………56Rénovation urbaine, chantiers en cours ……………………………………60Bon bilan pour la MDPH ………………………………………………………………62Les travaux du début de l’année …………………………………………………64Offres d’emplois ……………………………………………………………………………68
Le Cirque Aïtal à Antony ………69Théâtre……………………………………70Arts de la rue / Cirque ……………72Expos ………………………………………73Musique …………………………………74Danse………………………………………76
SociétéMédiatisée par le succèsd’Intouchables, l’association Simon de Cyrène expérimente des communautés réunissant personneshandicapées et valides.Reportage à Vanves ……………24
TélévisionDans les coulisses des plateaux des studios de Boulogne ………………………28
EntretienComment évolue notrerapport à l’automobile, quellesera la voiture de demain ? Un expert nous répond………32
FestivalSuresnes Cités Danse souffleles vingt bougies de sonbrassage des genreschorégraphiques …………………36
PortraitJann Gallois danseuse hip-hop …………………40
L’expoÀ Issy, Alice dans tous ses états …………………………42
DécouverteLes librairies indépendantes à livre ouvert ………………………44
Zapping ………………………………50
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parc r oqué
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À voir aussi surHDS.mag2/16 boulevard Soufflot92015 Nanterre cedexTél. : 01.41.37.11.60.Fax : 01.41.37.11.65.Courriel : [email protected]
Directeur de la publicationMarie-Célie GuillaumeDirecteur de la communicationMuriel Hoyaux
Rédacteur en chefRafaël Mathieu (01.41.37.11.58.)Rédaction Sophie Jamet(01.41.37.13.58.), Claire Angot (01.76.68.83.76.), Virginie Rapin (01.76.68.82.21.),
Alix Saint-Martin (01.41.37.11.60.),Émilie Vast (01.41.37.11.56.)
Révision Philippe Barthelet
A collaboré à ce numéroDidier Lamare.
HDSGuide et partenariatsSylvie Dispans (01.41.37.11.60.)
Photo / Responsable Jean-PhilippeAncel (01.41.37.11.61.)Iconographie Véronique Aufrand,Céline FollinPhotographesJean-Luc Dolmaire, José Justo, Willy Labre, Olivier Ravoire.
Conception graphiqueet mise en pageStudio BaylaucqTél. : 01.44.90.80.40.Courriel : [email protected]
ImpressionMaury 45330 Malesherbes
Distribution MediapostRoutage Cifea DMK
DiffusionAnnie Poirier ([email protected],01.41.37.10.88)
ISSN : 1966-6667
à s u i v r e s u r
chorus.hauts-de-seine.net
012 commence. L’objectif, pour le conseil général, malgré les tempsdifficiles que nous vivons, est de
continuer d'être le Département de la réussite. Pas seulement de la réussite économique, maiscelui du progrès social qui va avec. La crise, nousl’avons anticipée. Je suis fier de présider une collectivité qui a su prendreen temps voulu le virage qui était nécessaire. C'est la maîtrise de la dépense publique qui nous a permis de dégager des marges de manœuvre et de renforcer la solidarité, dont le budget a pu ainsi être augmenté de 20 % au cours de ces dernières années. C'est le prixd'une action sociale juste et généreuse. Être un Départementexemplaire, c’est aussi être celui qui réussit le mariage de l'économie et de la culture pour tous, parce que la seconde humanise la première et la légitime en même temps. Nous allons lancer cette année la phaseopérationnelle de la restructuration du musée départemental Albert-Kahn, et donner un nouvel élan à la diffusion d'une œuvre exceptionnelle.C'est également dans cet esprit que nous avons initié, au mois de décembre, un partenariat public-privé particulièrement innovant, je crois même inédit en France, en vue de la construction de la Cité de la Musique qui va faire de l’île Seguin un haut lieu de la culture. La Vallée de la Culture prend tout son sens quand elle s'inscrit dans la vallée de la réussite et de l'art de vivre. Le président de la Républiquea repris notre concept culturel pour l'étendre au projet du Grand Paris.Faisons en sorte que notre Département serve aussi de modèle au Grand Paris social et économique. Notre contribution la plus directe et la plus immédiate à ce Grand Paris, ce sont les infrastructures. Les travaux des grands projets routiers – je veux parler de la Vallée RiveGauche et de la RD 920 – démarrent maintenant. Ceux des tramwaysT1, T2 et T6 se poursuivent activement. Qu’il s’agisse encore delogement, de restructuration urbaine ou de développement économique,l’année qui vient sera déterminante.À tous, je veux souhaiter une bonne année.
Patrick DevedjianPrésident du conseil général
é d i t o
COUVERTURE : © DIRKKORELL - © ANDREWGURACG92/OLIVIERRAVOIRE - CG92/JEAN-LUCDOLMAIRE
a r c h i v e s e n l i g n e
UN SITE DÉDIÉDossiers sur l’histoire du département, accès à des ressources numérisées, état des fonds… À compter de la mi-janvier, découvrez l’espace webdes Archives départementales avec trois grandssecteurs : les archives, le service archéologique etles bibliothèques. archives.hauts-de-seine.net
o r i e n t a t i o nFORUM TOP METIERL’espace topmetier.hauts-de-seine.net permetaux visiteurs de préparer leur visite au Salonorganisé du 9 au 11 février au Cnit à La Défense.Sur internet, il est possible de télécharger sonbadge coupe-file.
e n m u s i q u eCHORUS 2012Pour découvrir toute la programmation du festivalorgnisé par le conseil général, rendez-vous surl’espace internet dédié avec photos, vidéos etextraits à l’appui.
e n d i r e c t
SÉANCE PUBLIQUEVendredi 10 février, l’assemblée départementalese réunit pour le débat d’orientationsbudgétaires 2012. La séance publique seraretransmise en direct sur www.hauts-de-seine.net
Toute l’actualité de votre Département est en ligne sur le portail du conseil général et ses différents sites.
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Retrouvez les vœux de PatrickDevedjian en vidéo sur
votre tablette numérique et www.hds-video.net
Poursuivre une politique volontariste
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MÉTIERS AU TOPDans le cadre du salon Top Métier, destiné
à l’orientation des collégiens des Hauts-de-
Seine, une expo photo présente trente
portraits d’agents illustrant la diversité
des emplois au sein du conseil général.
Ces trente photos réalisées par les
photographes du Département
seront exposées du 1er au 11 février
dans le Cnit et sur le parvis de La Défense.
Photo : CG92/JEAN-LUCDOLMAIREETWILLYLABRE
Retrouvez des portaitsmétiers en vidéo sur
video.hauts-de-seine.net
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HOMMAGE À COUBERTINLe Racing Metro 92 et le Stade Toulousain se
sont donné rendez-vous samedi 28 janvier sur
la pelouse du Stade de France à Saint-Denis,
un match comptant pour la 16e journée du Top 14
et pour le Trophée de Coubertin. L’an dernier,
à l’issue d’un match retour déjà délocalisé,
ce sont les Ciel et Blanc qui l’avaient emporté.
Cette saison, les Toulousains ont pris
de l’avance. Début septembre, lors du match
aller chez eux, ils se sont imposés 41 à 36.
Photo : CG92/JOSÉ JUSTO
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T2
ColombesGennevilliers
Asnières-sur-Seine
Bois-Colombes
La Garenne-Colombes
Courbevoie
NANTERRE
Suresnes
PuteauxNeuilly-
sur-Seine
Levallois-Perret
Clichy-la-Garenne
Rueil-Malmaison
Ville-d’Avray Meudon
Issy-les-Moulineaux
ClamartChâtillon
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Fontenay-aux-Roses
Le Plessis-Robinson Bourg-
Vanves
Montrouge
Bagneux
Malakoff
Antony
Villeneuve-la-Garenne
Chaville
Sèvres
Garches
Vaucresson
Marnes-la-Coquette
Saint-Cloud
Boulogne-Billancourt
Paris
Val-d’Oise
Yvelines
Essonne
Val-de-Marne
Seine-Saint-Denis
Fontnux-Rosesx-x
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Val-de-Marned
ontnnFuxxx Roses
Nouveau franchissementSitué à la jonction de Vélizy-Villacoublay (78) et de Meudon (92), le nouveau pont passant au-dessus de la RN 118 sera mis en service mi-janvier. Construit dans le cadre du chantier du futur tramway T6, il accueillera la circulation automobile en direction de Meudon.www.hauts-de-seine.net
Suresnes Cités DanseDu 12 janvier au 12 février, la crème des danseurs hip-hop a rendez-vous avec les meilleurs chorégraphes au théâtre Jean-Vilar de Suresnes pour fêter le 20e anniversaire de Suresnes Cités Danse. www.suresnescitesdanse.com
Remise de prixLes prix « La Science se Livre », qui récompensent des ouvrages de littérature scientifique pour le grand public, seront remis le mercredi 25 janvier au Sel de Sèvres. vallee-culture.hauts-de-seine.net
vallois-vaerrete
Clichyla-Garenne
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ClichyTop MétierDu 9 au 11 février au Cnit-La Défense, direction Top Métier Hauts-de-Seine. Ce Salon est consacré à l’orientation des 13-20 ans. 1300 professionnels seront au rendez-vous pour répondre à toutes les questions. topmetier.hauts-de-seine.net
NANTANT
Yvelines
TT
ugeMontro
Billetterie ChorusPour acheter vos places pour le festival Chorus : rendez-vous du 16 janvier au 6 février à l’Espace Info Défense (sur le parvis à côté de la fontaine Agam) et à partir du 6 février à la billetterie du village (entre les 4 Temps et le Cnit). chorus.hauts-de-seine.net
BagneuxUne enquête publique sur la seconde phase de prolongement de la ligne de métro 4 de Montrouge à Bagneux aura lieu du lundi 9 janvier au vendredi 10 février. Les travaux sont prévus pour 2014. www.rendezvousavecla4.fr
à n e p a s m a n q u e r
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La Cité musicale de l’île Seguin
Tramway T6 : un pont vers les Yvelines
Rendez-vous au Salondes Entrepreneurs
Zapping
Les travaux ont commencé
il y a sept mois et ont déjà
bien avancé. Première étape
symbolique : le nouveau
carrefour entre l’avenue
Raymond-Aron et celle de
la Duchesse-du-Maine à cheval
sur Antony et Sceaux a été mis
en service. L’aménagement
de la partie sud de la RD 920
entre Bourg-la-Reine et Massy
devrait être terminé en 2017.
Coût du chantier financé par
le conseil général : 76 M€.
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La RD 920 prend del’avance
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n auditorium de 900places, une grandesalle de 3 000 à 5 000places, des espaces de
répétition, les locaux de la Maîtrisedes Hauts-de-Seine, d’autres for-mations en résidence, des com-merces et restaurants… Le conseilgénéral va bâtir sur la pointe avalde l’île Seguin « un ensemble musi-cal totalement inédit en France,comme l’a rappelé Patrick Deved-jian, tel qu’il en existe des exemplesdans quelques grandes métropoles eu-
ropéennes : Rome, Hambourg ouLondres pour ne citer que celles-ci. »Un pôle construit dans le cadre duprojet départemental de Vallée dela culture mais qui rayonnera au-delà de l’Ouest parisien.« Nous avons désormais un projet pourla pointe aval, et un projet pour lapointe amont avec le pôle d’art contem-porain qui doit ouvrir en 2015 », seréjouit pour sa part le député-mairede Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet. En juillet 2010,le conseil général a acheté à la Saem
Val-de-Seine la pointe aval de l’île.Un an et demi plus tard, après dif-férentes études et étant donné lacomplexité technique et fonction-nelle du projet et celle du montagejuridique et financier qui en dé-coule, l’assemblée départementale adécidé, lors de la séance publiquedu 16 décembre, d’avoir recours àun contrat de partenariat. Ce der-nier consiste à confier l’intégralitédes missions de conception, réali-sation, entretien, maintenance, ex-ploitation et gestion de l’ouvrage à
un partenaire privé, le choix d’unseul et même opérateur assurant lacohérence du projet.
Garantir une offre de qualité« Le conseil général se réservera unecinquantaine de dates par an - qua-rante dans l’auditorium et dix dansla grande salle - pour développernotre offre musicale aux Alto-Sé-quanais et assurer notre mission deservice public, a précisé PatrickDevedjian. Nous validerons chaqueannée les programmes que les ex-
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Cité musicale de
l’île Seguin :le projet est lancé
L’assemblée départementale a adopté, le 16 décembre, le principe du recours à un contrat de partenariat public-privé pour la construction et l’exploitation de sa future cité musicale sur l’île Seguin.
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ploitants nous proposeront afin degarantir une offre de qualité et deveiller au rayonnement de la Cité. » S’agissant du financement, lecoût d’investissement est estiméà plus de 165 millions d’euroshors taxe. Le conseil général en
prendra à sa charge 50 %. « Cecoût ne fait pas état des subventionsque nous allons pouvoir solliciterauprès de la Région, de l’État et del’Union européenne et qui vien-dront en déduction de notre partd’investissement. » La mise en œuvre du contrat de par-tenariat nécessite le recours à uneprocédure de dialogue compétitifqui devrait durer un peu plus d’unan et permettra de définir la viabilitééconomique du projet. Afin de ga-rantir la qualité architecturale et en-
vironnementale de l’ensemble mu-sical, il sera demandé à chaque can-didat de proposer deux projets. Laville de Boulogne-Billancourt et lesateliers Jean Nouvel, coordonnateurdu projet pour l’ensemble de l’île, se-ront consultés. Le choix du candi-dat sera annoncé en avril 2013 pourun démarrage des travaux en février2014. Le contrat de partenariat estprévu pour durer trente ans. Leconseil général sera ensuite pro-priétaire de sa Cité de la Musique. n
Émilie Vast
« Constant-Lemaître » va changerBillancourt
La passerelle et la montéeConstant-Lemaître ont été inaugurées samedi 26 novembre à Boulogne-Billancourt. Ces deuxéquipements visent àdésenclaver le quartier du Pont de Sèvres. Les piétons peuventdésormais traverser tout le quartier depuis le pôled’échanges (via la montée)ou depuis le nouveauquartier du Trapèze (via la passerelle). « C’est un début qui vainitier une très profonderestructuration du q uartier »,a expliqué PatrickDevedjian. La participationdu conseil général s’élèveau total à 1 294 935 € HT,dont 745 875 € pour lamontée et 549 060 € pour la passerelle. Cela représente 21 % du montant des travaux.
Patrick Devedjian a inauguré la passerelle en présence du député-maire Pierre-Christophe Baguet et de Marie-Laure Godin, vice-présidente du conseil général.
Patrick Devedjian a inauguré la passerelle en présence du député-maire Pierre-Christophe Baguet et de Marie-Laure Godin, vice-présidente du conseil général.
165millions d’euros hors taxe, soitle coût du projet de Cité de laMusique. Le conseil généralen prendra à sa charge 50 %.
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T1 en projet
T1 en construction
T6 en construction
M4en projet
Projettramway(Croix-de-Berny et Clamart
M4 enconstruction
Métroautomatique(Grand Paris)
Métroautomatique
(Grand Paris)
S-HAUTSH S-DE-SEINEEDE-SEINEED E
Fin 2012Fin 20122013
Arrivée du T1 àAsnières-Gennevilliers depuis Saint-Denis :9 nouvellesstations.
Mise en servicedu prolongement duT2 La Défense - Bezons.Arrivée de la ligne 4à Mairie deMontrouge.
Début des travaux du prolongement d’Éole (RER E) Saint-Lazare - Mantes-la-Jolie via La Défense et Nanterre.
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RER Arames
pour le
De nouvelles
Le nouveau train à deux étages de la ligne A du RER a été mis en service lundi 5 décembre à La Défense.Soixante rames identiques seront déployées d’ici 2014.
réée en 1969, laligne A du RERtraverse d’est enouest 75 com-munes de ban-
lieue et onze arrondissementsparisiens. Première ligne euro-péenne, en terme de trafic fer-roviaire urbain, elle transporteplus d’un million de passagerscertains jours. Le trafic a aug-menté de 20 % en dix ans pouratteindre 290 millions de voya-
geurs l’an dernier. « Dès 2008, lebesoin d’un accroissement des ca-pacités de transport était tout àfait évident, a rappelé NicolasSarkozy lors de son discours auCnit, dans la mesure où la fré-quence des trains ne pouvait plusêtre accrue sur le tronçon princi-pal où circule d’ores et déjà untrain toutes les deux minutes auxheures de pointe. » Trois ans plus tard, les pre-mières rames de nouvelle gé-
nération sont mises en service.50 % de capacité en plus, desportes de deux mètres et des es-paces plus larges pour faciliterles montées et descentes, 34places pour les personnes han-dicapées, les MI09 bénéficientégalement de nouveaux équi-pements : ventilation réfrigérée,système d’information sonoreet visuel, écrans d’affichage etsystème de vidéo-protection.Chaque nouveau train ac-
cueillera jusqu’à 2 600 voya-geurs dont 948 assis contre 1 684 dont 432 assis pour lesanciens. Soixante nouvellesrames seront déployées d’ici2014. Cette première tranchereprésente un investissementde 917 M€ f inancé par laRATP et subventionné par leStif à hauteur de 300 M€. De2014 à 2017, seront déployéessoixante-dix autres nouvellesrames. Ainsi, à terme, la
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Transports en commun : ces ©
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Visionnez l’inauguration desnouvelles rames du RER A etles travaux de nuit du T2 sur
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Lancement de l’enquête publique pour la création de la ligne detramway Croix-de-Berny - Clamart.
Mise en service du T6 entre Châtillon et Vélizy.Section souterraine entre Vélizyet Viroflayannoncéepour 2015.
Prolongementdu T1 à l’Ouest d’Asnières-Gennevilliers-Les Courtillesjusqu’à Colombes.
Achèvement du chantier du Grand Paris Express : les Hauts-de-Seine seront desservis par les 3 lignes de ce métro automatique.
Arrivée de la ligne 4jusqu’à Bagneux.
ligne aura gagné 30 % de ca-pacité d’accueil.
Priorité à l’existantAu-delà des problèmes du RER A,pour faire face à « la crise destransports », Nicolas Sarkozy arappelé que le Grand Paris, avecun budget de 32,5 milliards d’eu-ros, prévoit « la construction d’unréseau, long de 155 kilomètres, demétros automatiques à l’horizonde 2020 ou 2025 » mais égale-
ment « la modernisation du ré-seau existant » comme celui duRER B. Sont également prévus,entre autres, les travaux d’Éole,le projet de prolongement àl’ouest du RER E au-delà de lagare Haussmann-Saint-Lazarevers La Défense et jusqu’àMantes-la-Jolie ou la prolonga-tion de la ligne 14 du métro jus-qu’à la mairie de Saint-Ouen.n
Émilie Vast
janvier-février 2012 - n°21|HDS.mag |15
t r an spo r t s
et ouvrage de 67mètres de long et12 ,5 mètres delarge accueillera la
circulation automobile en di-rection de Meudon. Juste àcôté, le pont actuel sera ré-servé au tramway et aux che-minements pour les piétonset les vélos. Relié à ce fran-chissement de la nationale 118,un second pont a égalementété construit au-dessus de lavoie d'accès au centre com-mercial régional. Enfin, a étéaménagé un passage souter-ra in au niveau de la future gare routière et de lafuture station de tramway Vélizy 2. Longue de 14 kilo-mètres, la ligne du T6 reliera
Châtillon à Viroflay en qua-rante minutes et vingt-et-unestations. Ce tramway surpneus desservira les com-munes de Malakoff, Mon-trouge, Châtillon, Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson,Clamart et Meudon dans lesHauts-de-Seine et Vélizy-Vil-lacoublay et Viroflay dans lesYvelines. Les travaux ont dé-marré en juillet 2010. La miseen service de la partie de sur-face entre Châtillon et Vélizyest annoncée pour 2014. Lamise en service complète dela ligne avec la partie souter-raine jusqu'à Viroflay est pré-vue pour 2015. n É.V. Plus d’infos sur
www.tramway-chatillon-viroflay.fr
Dans le cadre du chantier du T6, un nouveau pont à
la jonction de Meudon et de Vélizy-Villacoublay
dans les Yvelines sera mis en service à la mi-janvier.
C
nouvelles lignes qui vont changer la vie
Un pontpour le T6
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remier secteur con-erné : le carrefourentre l’avenue Ray-mond-Aron et celle
de la Duchesse-du-Maine à chevalsur Antony et Sceaux. Les travauxont commencé fin juin pour neufmois mais ont pris de l’avance. Lerond-point avec feux tricolores esten service - avec la circulation danssa configuration définitive – de-puis mi-décembre. Sur ce secteur,resteront les finitions et les plan-tations à la fin de l’hiver. Sont pré-vus : des platanes sur le terre-pleincentral, des ifs taillés en cône aumilieu des vivaces pour évoquerle parc de Sceaux et, de chaque
côté du carrefour, six tilleuls. Lesecond secteur, l’avenue du Gé-néral-Leclerc à Bourg-la-Reine auniveau de la Zac de la Bièvre, esten chantier depuis mi-septembre.On y devine déjà les futures deuxvoies de circulation, les trottoirsplus larges, les emplacementspour les arbres d’alignement et lesplaces de stationnement créées.Fin février, le chantier basculerade l’autre côté de l’avenue pour lacréation de la contre-allée. Mi2012, les travaux sur ce secteur de-vraient être achevés. Débuterontalors les travaux de la Croix-de-Berny à Antony au carrefour de laDuchesse-du-Maine et de la Zac
de la Bièvre au carrefour entrel’avenue du Général-Leclerc et larue du 8-mai-1945 à Bourg-la-Reine. L’aménagement de la par-tie sud de la RD 920 entre Bourg-la-Reine et Massy devrait êtreterminé en 2017. Sur 5,7 kilo-mètres, il s’agit de transformerl’ancienne nationale 20 en boule-vard urbain avec deux files par
sens, des pistes cyclables conti-nues, une mise aux normes pourles personnes handicapées et desaménagements paysagers. Le coûtdu chantier, entièrement financépar le conseil général, est de 76millions d’euros. L’aménagementdu tronçon nord, entre Paris etBourg-la-Reine, sera réalisé dansun second temps. n Émilie Vast
Les travaux avancentsur la RD 920
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Voirie
n cas d’alerte MétéoFrance annonçant deschutes de neige ou du
verglas sur les Hauts-de-Seine, undispositif préventif et curatif de trai-tement des chaussées est immédia-tement mis en place sur les routesdépartementales, avec un renouvel-lement du salage dans la nuit si né-cessaire. Au total, près de 200 km deroutes peuvent être traitées par leshuit camions mis en place par leconseil général. Une station météoroutière est implantée sur la RD 986à Châtenay-Malabry. Par ailleurs si la
préfecture de zone de Défense deParis venait à activer le niveau maxi-mal du Plan Neige et Verglas d'Île-de-France, environ 70 km de routesdépartementales seraient alors sa-lées en priorité. n C.A.Retrouvez le détail des routes prioritaires ainsi
que toutes les informations en temps réel
sur www.hauts-de-seine.net
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Prêt pour legrand froidJusqu’au 15 mars, le conseil général active son plan
Neige et Verglas pour les routes départementales.
Aménagement
Commencés cet été, les chantiers des premiers
secteurs de la départementale à Antony, Sceaux et
Bourg-la-Reine seront terminés à la fin de l’hiver.
Déplacements
Le Département est favo-rable à cette initiative quioffre un mode de trans-
port alternatif aux habitants et sa-lariés des communes les plus densesde notre territoire, avec des bénéficesenvironnementaux, sociaux et éco-nomiques majeurs », affirme Pa-trick Devedjian. C’est pourquoil’assemblée a approuvé le 16 dé-cembre son adhésion au syndicatmixte alors que vingt-sept com-munes des Hauts-de-Seine en fontdéjà partie. « Cette adhésion facili-tera l’implantation rapide d’un ré-seau efficace, explique le présidentdu conseil général. Il est prévu dansl’immédiat qu’une vingtaine de sta-
tions Autolib’ soit implantée sur ledomaine public routier départemen-tal, ce nombre pouvant atteindre ra-pidement une centaine. » Au total,dans les Hauts-de-Seine, est pré-vue l’installation de plus de 320stations. n É.V.Retrouvez le détail des routes prioritaires
ainsi que toutes les informations en temps
réel sur www.hauts-de-seine.net
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Les Hauts-de-Seineadhèrent à Autolib’
PPatrick Devedjian en visite sur le chantier le 18 novembre.
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Visionnez nos reportages surles travaux de la RD920 sur
video.hauts-de-seine.net
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Cette école a changé ma vie », c’estainsi que parle l’un des jeunes ve-nus signer son attestation de com-pétences. Avec lui, ils sont 116 is-
sus de tout le département, sans diplôme niqualification et sortis du système scolaire de-puis au moins un an, à avoir tenté leur chancepour un retour réussi dans la vie active. Ils ontentre 18 et 25 ans et bénéficient, grâce à cetteécole dite « de la deuxième chance », d’une for-mation en alternance adaptée. Ngenza, Danny ouCéline ont remercié « l’équipe pédagogique, at-tentive et présente ». Les stagiaires doivent êtrevolontaires pour s’engager dans un parcoursd’insertion professionnel exigeant : 35 heuresde présence par semaine, alternance régulièreavec l’entreprise, ponctualité… À l’issue de la remise des attestations, des conven-
tions de partenariat ont été signées entre l’E2C,La Poste, le CFA FormaPoste et l’entrepriseBouygues Immobilier. L’E2C 92 est installé aucœur d’un territoire, la Boucle Nord des Hauts-de-Seine, comprenant cinq zones urbaines sen-sibles (Zus) et quatre zones de redynamisation ur-baine (Zru). Le taux de chômage y est supérieurà la moyenne départementale. Il existe désor-mais une E2C dans chaque département d’Île-de-France. Celle de Clichy a ouvert ses portes enmars dernier dans des locaux mis à dispositionpar la commune. L’association porteuse du dis-positif réunit le conseil régional, le conseil gé-néral, onze communes de la Boucle Nord, desentreprises privées et la CCIP des Hauts-de-Seine. L’E2C 92 est financée également par l’Étatet le Fonds social européen. La participation duDépartement s’élève à 106 909 €. « Dans les
Hauts-de-Seine, 7 070 jeunes actifs de 18 à 24 ansétaient en demande d’emploi à la fin du mois dejuin 2011, ce qui représente près de 10 % des jeunesactifs » a précisé Patrick Devedjian.Le suivi personnalisé de chaque stagiaire surl’ensemble de son parcours à l’E2C dure au maxi-mum dix mois et demi. L’E2C de Clichy peutaccueillir jusqu’à deux cent jeunes. n
Virginie Rapin
é cho s
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llusions d’optique,illusions dans l’art,dans le spectacle, enmédecine, camou-
flage des animaux… Les écarts entrece que perçoit le cerveau et la réalitéfascinent les scientifiques commeles artistes. Pour sa 16ème édition, lefestival « La Science se Livre » or-ganisé par le conseil général conti-nue sa démarche d’ouverture versles thèmes artistiques entamée l’an-
née dernière et proposera des ren-contres avec des scientifiques, desdébats, des expositions, des atelierset des séances de projection en 3Dautour de ce thème. Comme chaque année, il s’agit derendre la science accessible au plusgrand nombre. Les bibliothèques,musées et théâtres de vingt-quatrecommunes se prêteront au jeu etproposeront ainsi 130 animationsgratuites dans tout le département.Un grand nombre d’ateliers expé-rimentaux sont proposés aux en-fants (à partir de six ans). Et cetteannée, le Musée d’Île-de-France a
rejoint les rangs des nombreux par-tenaires de la manifestation. La manifestation est soutenue par leministère de l’Enseignement supé-rieur et de la Recherche, le ministèrede la Culture et de la Communica-tion, la bibliothèque de la Cité desSciences et de l'Industrie, le Centrenational de la recherche scientifique(CNRS), la Bibliothèque Nationalede France (BNF) et l’Institut natio-nal de la santé et de la recherchemédicale (Inserm). nRetrouvez l’intégralité du programme sur
www.vallée-culture.hauts-de-seine.net. Ren-
seignements au 01 47 29 34 26.
Éducation
“La Science se Livre”entre réalité et illusion
Une 2ème chance à Clichy
Du 21 janvier au 5 février, les phénomènes d’illusion seront passés à la loupe à
l’occasion de « La Science se Livre ». Plus d’une centaine d’animations gratuites
sont au programme.
Patrick Devedjian a inauguré, à Clichy, le premier site de l’École de la
deuxième chance (E2C 92), dans les Hauts-de-Seine. Le prochain devrait
voir le jour à Bagneux.
2Créés en 2001, les prix « La Science se Livre »récompensent des ouvragesde littérature scientifique et technique pour le grand public dans deuxcatégories : « adultes » et « adolescents ». Le jury est composé de scientifiques et de professionnels du livreet présidé par ClaudieHaigneré, spationauteet ancienne ministre.
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Savoir
Lors de l’inauguration. De gauche à droite : Édith Cresson,le maire Gilles Catoire, Patrick Devedjian et Jean-Paul Huchon.
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près la délivrance dupermis de construirede l’Arena le 4 no-vembre, plusieurs
protocoles d’accord ont été signésavec la ville de Nanterre. Ilsconcernent l’emploi - cent milleheures d’insertion seront réser-vées à des Nanterriens pour laconstruction de l’équipement -.l’accès des habitants de la ville austade – avec notamment des ta-rifs préférentiels - et le respect del’environnement et des riverains :réduction des déchets, des nui-sances sonores, récupération deseaux de pluie… « L’Arena 92 ne sera pas qu’un stadede rugby, a rappelé le président duRacing Metro 92, Jacky Lorenzetti.Nous soignerons l’isolation phoniqueet acoustique pour que la culture ysoit privilégiée ». Construite sur lesite de l’actuel stade des Bouvets, àNanterre, cette arène multimodalepourra accueillir entre 15 000 et40 000 spectateurs suivant lesconfigurations.L’Epadesa, l’établissement publicen charge de l’aménagement deLa Défense – Seine-Arche a de soncôté présenté les espaces publicsautour du stade prévus pour« créer un lien entre Nanterre et LaDéfense ». Sont prévus un im-meuble de logements, un hôtel,une rampe permettant de monterles treize mètres de dénivelé sansmarche, un prolongement de l’es-prit des jardins Gilles Clément etla mise en valeur de la passerelleChemetov dans le prolongementde la Grande Arche. n
A
Racing-Metro
n service depuis lemois de novembre, lenouveau superviseurdu système de ges-
tion assistée par l'informatique del'assainissement « Gaia 2 » amé-liore la gestion du réseau d’assai-nissement départemental. Il a été
développé en deux ans par des en-treprises spécialisées, pour unmontant d’un million d’euros. Ilest exploité par le délégataire deservice public d’assainissement, laSociété des eaux de Versailles etde Saint-Cloud (Sevesc). Ce nouveau système fiabilise l’ac-
quisition des données en tempsréel et présente une meilleure er-gonomie. Il offre de nouvelles fonc-tions qui renforcent la qualité del’exploitation parmi lesquelles desaccès « nomades » aux donnéesdu poste de contrôle via internetou un renforcement des possibili-tés de gestion à distance des ou-vrages du réseau. Il permet parexemple de piloter des vidanges àdistance, et de mieux gérer les dé-placements de personnel à l’inté-rieur du réseau. L'assainissement est une compé-tence du conseil général. Cette si-tuation est particulière aux Dépar-tements de la petite couronned'Île-de-France. En 2011, 21,64 M€
sont consacrés par le Département àla préservation et à l’amélioration deson réseau d’assainissement et à lagestion des eaux pluviales. n C.A.
Équipement
Gaia 2 : un nouvel outilpour l’assainissement Patrick Devedjian a visité mardi 13 décembre le poste de contrôle du réseau
départemental d'assainissement à Suresnes. L’occasion de découvrir le nouveau
superviseur Gaia 2.
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e nouveau complexesportif du quartier duNoyer-Doré à Antonypermet d’organiser
des compétitions officielles répon-dant aux normes d’homologationdes fédérations et propose des condi-tions d’entraînement de qualité. Iloffre aux habitants et aux jeunes duquartier la possibilité de pratiquerde nouvelles disciplines (escrime,arts martiaux…).D’une surface de presque 4 000 m2,il se compose de deux salles d’artsmartiaux équipées d’aires de com-bat, d’une salle de danse, d’un ter-rain de foot à 7, et d’une salle prin-
cipale destinée à l’escrime et au ten-nis de table équipée de 500 placesde gradins rétractables, ainsi qued’une cloison mobile permettant decouper l’espace en deux. S’ajoutentdes vestiaires, des locaux pour l’in-firmerie, une salle de réunion et unparking souterrain. Une attentionparticulière a été portée à l’intégra-tion de cet équipement dans le pay-sage actuel, avec la réalisation d’unetoiture végétalisée. Le Département a participé à cetteconstruction à hauteur de 1 833 000 €,soit 20 % du coût total de la construc-tion, qui s’élève à 9 000 000 €. n
Claire Angot
Sport
Un gymnase Éric-Tabarly
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Autour de l’Arena
Patrick Devedjian et François Kosciusko-Morizet,vice-président chargé de l’assainissement,au PC de la Sevesc, à Suresnes.
Patrick Devedjian et François Kosciusko-Morizet,vice-président chargé de l’assainissement,au PC de la Sevesc, à Suresnes.
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2017C’est l’année où la Franceaccueillera le championnat du monde de handballmasculin. Transformé en Centre National, le stade Yves-du-Manoir à Colombes sera le lieu de résidence de l’équipe de France pendant cette compétition. En effet, le programmedéfinitif de ce projet du conseil général devrait être approuvé en juin pour une livraison fin 2015.Par ailleurs, de nombreuxmatches du Mondialpourraient avoir lieu à Nanterre dans la future Arena 92 du Racing Metro.
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onsacré à la création et au déve-loppement des entreprises, le Sa-lon des Entrepreneurs est à lafois un révélateur des dernières
tendances entrepreneuriales et un outil pra-tique pour ses visiteurs. Créateurs, repre-neurs, candidats à la franchise, auto-entre-preneurs ou chefs d’entreprise sont concernéspar ce rendez-vous. Les thèmes majeurs abor-
dés pour cette édition 2012 seront le finan-cement des TPE-PME et le développementcommercial des jeunes entreprises. Des ex-perts du conseil général et de ses partenaires(lire entretien ci-dessous) seront à la dispo-sition des visiteurs pour répondre de façonpersonnalisée à toutes les questions sur lestand 406 du Village 4 (« Économie numé-rique, équipement et gestion d’entreprise »).
Une conférence sur le thème « Réaliser votreprojet dans les Hauts-de-Seine » aura égale-ment lieu le mercredi 1er février. Il s’agira d’in-former sur le processus de la création d'entre-prise, les dispositifs et les méthodesmobilisables. nSalon des Entrepreneurs, Palais des Congrès de Paris.
Mercredi 1er et jeudi 2 février de 9h à 19h.
www.salondesentrepreneurs.com
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Les
entreprendreclefspour
Le Salon des Entrepreneurs aura lieu les 1er et 2 février au Palais des Congrès
de Paris. Le conseil général y tiendra un stand.
Qu’est-ce qui caractérise l’artisanat dans le département ? La proximité avec Paris influe sur la nature des commercesdes Hauts-de-Seine. Chez nous,les services arrivent en tête avec 33% des artisans, suivis du bâtiment, alors que dans le reste du territoire, c’est le bâtiment qui arrive en tête.
Quels sont les secteurs qui créent de l’emploi ? Le contexte économique invite à la prudence. Mais l’alimentaire est le secteur qui a la meilleure progression,puis vient le bâtiment.
Les services, eux, stagnent un peu. Avec l’aide du conseilgénéral, nous proposons aux artisans commerçants différents dispositifs pour aider à pérenniser ces emplois. Le financement du Départementleur permet notamment de disposer d’audits et d’études qui seraient autrement bien trop coûteux pour eux.
Quelles évolutions anticipez-vous pour les années à venir ? Actuellement, nous travaillons sur l’accessibilité,puisqu’à partir de janvier 2015,la plupart des artisans commerçants seront soumis à de nouvelles normes d’accueilpour les personnes ensituation de handicap. Enfin, nous essayons de faciliterla transmission-reprise. Plus d’un tiers des artisansont 55 ans ou plus. C’est donc un tiers des entre-prises qui seront à reprendre dans les dix ans. n
www.cm-nanterre.fr
Questions à...
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Daniel GoupillatPRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DES MÉTIERS
ET DE L’ARTISANAT DES HAUTS-DE-SEINE
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L'artisanatdans les Hauts-de-Seine, c'est…
… 14 224
… 28 278salariés
entreprises
Source : Chambre de Métierset de l'Artisanatdes Hauts-de-Seine
depuis2005
Dont par secteur :
(chifres 2010)
+ 2 600
Alimentation(boulangers,poissonniers,vente à emporter…)
Services
Bâtiment
(taxis, coiffeurs,fleurs, réparateursd’automobileset des cycles,cordonniers…
(maçons, plombiers,électriciens…)
Fabrication(meubles, textiles,imprimeriesprothésistes dentaires…)
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La promenade des Quatre-Forêts, qui relie les différents massifsforestiers des Hauts-de-Seine via des liaisons vertes, comptera bientôt unnouveau maillon. Le Département a voté en décembre l’acquisition duStade de la Marche, situé boulevard de la République à Marnes-la-Coquette. Cette opération va permettre de poursuivre vers le sud laliaison verte déjà aménagée et ouverte au public sur Vaucresson, enrejoignant le Domaine national de Saint-Cloud. n
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Un tour d’horizon des communes...
Du 3 au 5 février 2012, une quarantaine de vignerons et de producteursseront au rendez-vous du 14ème Salon des Vins et du Terroir, augymnase Pierre-Denis. Ils proposeront un véritable tour de France desvignobles et feront découvrir leur savoir-faire. Horaire : de 10h à 20h(samedi 3/02 : 17h-20h). Entrée 3€ avec un verre à dégustation offert. nwww.lagarennecolombes.fr
Le Trophée des Hauts-de-Seinedes Courses Hors Stade a repris.Prochaine épreuve au calendrier,les Foulées de Malakoff aurontlieu le samedi 4 février. Deuxparcours au choix : 5 ou 10 km.Départ à 14h et à 15h depuis lestade Lénine. nwww.usmm.fr ou 01 42 53 57 08
Courbevoie
La Ville et l’association Orchidée 75 organisent, du 10 au 12 février2012, le 2ème salon Orchidées. Passionnés ou collectionneurs avertis y seront invités à (re)découvrir plus de 30 000 espèces d’orchidées ainsi qu’une importante collection d’hybrides. Conférences, projections et expositions. Tombola gratuite. Rendez-vous aux Colonnes (51 bd du Maréchal-Joffre), de 10 h à 18 h. nRenseignements sur http://orchidee.75.free.fr
Le 26 janvier, l’Espace Jean-Pierre-Rivesaccueillera le 10ème Carrefour de l’Emploi. Enpartenariat avec la Maison de l’Emploi Rivesde Seine, la Mission locale et Pôle Emploi, laVille propose ainsi une journée derencontres qui permettra aux employeurs etaux candidats d’échanger sur leurs besoinsrespectifs. Cette année, l’accent sera mis surles secteurs qui peinent à recruter :restauration et hôtellerie, logistique ettransport, bâtiment, services à la personne,santé et vente. n ville-courbevoie.fr
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Dernière ligne droite pours’inscrire au 5ème Eco-Trail de Paris-Île-de-France. Ouverteaux sportifs amateurs commeaux plus aguerris, l’édition 2012proposera les 24 et 25 marsquatre tracés riches endécouvertes : 80 km, 50 km, 18 kmen duo, et nouveauté de cette année, 30 km. Ce dernierparcours ralliera la ville de Meudon à la terrasse du mail Branly, en traversant les communes de Chaville, Ville-d’Avray, Marnes-la-Coquette, Sèvres, Meudon, Issy-les-Moulineaux ou encore le Domaine national de Saint-Cloud et le parc de l’Île Saint-Germain. Les trailers devrontboucler les 31 km avec 600 m de dénivelé en 4 h 30 pourrevendiquer le statut definisher. Pour cette 1ère édition,le nombre de partants est limité à1000. Le 18 km « Twin Santé 92 »se court quant à lui en binôme,essentiellement par chemins et sentiers. Il rejoint la terrassedu mail Branly au départ du parc nautique de l’Île deMonsieur à Sèvres, après unetraversée complète du Domainenational de Saint-Cloud. nDates et tarifs d’inscription :Pour le 80 km : 85 € jusqu’au31/01/2012 et 95 € jusqu’au20/02/2012 - Pour le 50 km : 63 € jusqu’au 31/01/2012 et 73 €jusqu’au 20/02/2012 - Pour le 30 km : 42 eurosjusqu’au 20/02/2012Pour le 18 km Twin Santé ® 92 :22 euros par personne. Pas dedate limite. Informations surwww.traildeparis.com
Le semi-marathon des Lionsde Rueil-Malmaison aura lieule 18 mars. Un tracé alternatifde 10 km, qualificatif pour lechampionnat de Franceuniversitaire, est aussiproposé. Le 25 mars, un semi-marathon aura égalementlieu à Antony, avec cette foisun autre parcours de 5 km. nwww.lions-rueilmalmaison.frou 01 39 12 47 88
Samedi 11 février, le complexe sportif Éric-Tabarly aura des allures detatami géant à l’occasion du Gala des Arts martiaux. Pour cette 7ème
édition, les associations offriront une démonstration de leur art pendantplus de 3 h de spectacle. Plusieurs grands champions de niveau nationalou mondial sont attendus pour l’événement. Les places du Gala étantgratuites et en nombre limité, les invitations doivent être retirées au plusvite auprès du service des sports de la mairie ou au complexe sportif Éric-Tabarly. n www.ville-antony.fr
Ville-d’Avray
Antony
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Course nature
Meudon
Située sur un site remarquablede la commune de Ville-d’Avray- mitoyen avec le parc de Saint-Cloud -, la résidence desCantilènes été inaugurée ennovembre, soit deux ans aprèsla pose de la première pierre.Étudiants et familles cohabitentsur le site, qui regroupe 40logements étudiants PLUS et 50logements sociaux familiaux(25 PLS, 22 PLUS et 3 PLAI)réalisés par l’ESH EFIDIS. Unestructure d’accueil pour lapetite enfance de 60 placescomplète le projet. n
Du 28 février au 3 mars, l'espacemultimédia de Meudon-La Forêtconsacre une exposition à cesmachines qui prennent de plus enplus de place dans nos vies : lesrobots. Robots d'assistance, robotslogiciels, robots zoomorphes... Cetteexposition inédite intitulée « RobotParty » sera composée de projectionsde films et d'installations ludiques surl'univers de la robotique. nwww.multimedia-meudon.fr
Boulogne-BillancourtLa ville a reçu le Grand PrixNational ÉcoQuartier dans lacatégorie « Performancesécologiques, catégorieInnovation » pour l’opérationÎle Seguin Rives de Seine, encours de réalisation sur lesanciens terrains Renault. Sur74 ha, l’opération consiste enla création d’un quartier deville mêlant fonctions urbaineset équipements culturels. Ellecomprend également le projetde rénovation du quartier duPont de Sèvres. Fin 2011,l’aménagement du TrapèzeOuest est quasiment achevé :30 immeubles livrés, 8entreprises installées, 2500salariés, 4000 habitants, 3équipements publics enactivité et 2,6 ha de jardinsaccessibles. n
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SociétéHandicap, l’expériencecommunautaire
EntretienPascal Feillard
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Du grand aupetit écran
Ouverts en 1947, les studios de
Boulogne ont servi de décor à plus
de trois cent cinquante films.
Chabrol, Verneuil, De Funès,
Belmondo, Sautet, Delon, Audiard,
Leconte, entre autres, y ont tourné.
Depuis 1998, les studios sont loués
pour la publicité et surtout pour le
tournage d’émissions de télévision
comme La Nouvelle Édition de Canal
Plus et Thé ou Café de France 2.
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Handicap, l’expérience vivreensembleLe héros d’Intouchables en est le
président d’honneur. L’association
Simon de Cyrène a ouvert en
octobre sa première communauté
à Vanves où cohabitent personnes
handicapées et valides.
Une partie des bénéfices
du film lui sera reversée.
ans le salon, Ma-nuella verse les gâ-teaux apéritifsdans des rame-quins. Derrière
elle, un petit sapin de Noël et uneguitare sèche. Près du canapé, Gué-nolé et Jacques, équipés d’un ordi-nateur portable, préparent une« playlist ». Les DJ’s de la soirée ensont aussi les cuisiniers. En plat derésistance, escalopes de poulet aucoca. « On a cherché des recettes surinternet. On voulait des trucs fun, ori-ginal. » « Originaux » reprend im-médiatement Claire, ancienne jour-naliste. La dizaine de « colocataires »rassemblée autour de latable ap-partient à la communauté Simonde Cyrène de Vanves. La premièrefondée par l’association qui doit sonnom à l’homme qui a aidé le Christà porter sa croix. Son présidentd’honneur n’est autre que PhilippePozzo di Borgo, tétraplégique suiteà un accident de parapente, incarnéà l’écran par François Cluzet au côtéd’Omar Sy. C’est son histoire queraconte le film Intouchables quiavait, mi-décembre, atteint les quatorze millions d’entrées. 5 % desbénéfices seront donc reversés à Si-mon de Cyrène. « Nous partageonsla même vision que celle défendue dansle film, l’idée que le sens de la vie setrouve dans la relation avec l’autre,explique Laurent de Cherisey, di-recteur et fondateur de l’associa-tion. C’est l’idée d’une citoyenneté fra-ternelle d’égal à égal où la personnehandicapée n’a pas envie d’être traitéecomme un assisté. » Son objectif :« créer un modèle de vie innovant où
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chaque personne est chez elle, sans êtreseule, en développant des maisons par-tagées où vivent ensemble des per-sonnes handicapées et des personnesvalides ». Les fondations de ce pro-jet ont été posées en novembre2009 avec un premier appartementpilote de 320 m2, avenue du Géné-ral-de-Gaulle. Pendant près de deuxans, des personnes handicapées onteu la possibilité d’y faire des séjoursplus ou moins longs. Une périoded’essai nécessaire pour savoir si cechoix de vie était le bon. Parallèle-ment, à quelques dizaines demètres, Simon de Cyrène a faitconstruire trois nouveaux apparte-ments de 400 m 2, rue d’Issy, soit2500 m2 répartis entre un bâtimentneuf et l’ancienne hôtellerie duprieuré Sainte-Bathilde, le monas-tère étant toujours occupé par lesbénédictines. À ses appartementss’ajoutent notamment des sallesd’activité modulables et une café-téria, « un lieu de rencontres où leprofesseur d’anglais pourra donner sescours, les artistes du quartier venirfaire un tour et les amis de passageboire un pot » détaille Maxime Germain, le directeur de la commu-nauté. Coût total de l’opération ache-vée à l’automne 2011 : sept millionsd’euros financés à hauteur de 16 %
par le conseil général. « Je crois à cettecollaboration entre le citoyen acteur dechangement et les pouvoirs publics pourl’émergence de nouvelles solutions, ex-plique Laurent de Cherisey. ÀVanves, le soutien de Patrick Devedjianet notre travail avec les services du conseilgénéral ont été déterminants. »
D’une famille à une autreDepuis octobre, la communautérassemble donc une trentaine depersonnes handicapées et autantd’accompagnants : salariés, béné-voles ou volontaires en service ci-vil, habitant sur les lieux ou à l’ex-térieur. « Ils ont, pour la plupart,entre 20 et 30 ans, explique Maxime
Germain, et consacrent un an oudeux à ce projet. » C’était ce qu’avaitprévu Manuela au départ. « Je vi-vais en Thaïlande à la frontière bir-
mane auprès d’une ethnie. Lorsquej’ai voulu rentrer en France, j’ai cher-ché un projet qui me correspondait. Jeconnaissais peu le handicap mais j’aiaimé ce concept de "vivre ensemble" .Je me suis engagée pour un an etdemi. J’entame en fait ma troisièmeannée. Je vis ici avec mon mari qui,lui, travaille à l’extérieur. » Manuelaest désormais « responsable demaison », chargée du bon fonc-tionnement d’un des quatre appar-tements. Dans chacune des « mai-sons », vivent deux assistants ettrois personnes handicapées. Danssa « chambre » de trente à quarantemètres carrés, chaque personnehandicapée dispose aussi d’une kit-
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chez elle, sans être seule. »
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chenette et d’une salle de bain. Fa-bien, concentré sur un grandpuzzle, vit là depuis un mois. « De-puis décembre 2010, je vivais dans l’ap-partement de la rue voisine. C’est làque j’ai fait des stages d’essai. Ça m’aemballé. Je voulais avoir mon auto-nomie. Mais ce qui me plait, c’est lavie en commun. On partage les repasmais aussi les loisirs. On va au ci-néma, au parc, au musée… J’aimeaussi que la communauté s’agrandisseet qu’on rencontre de nouvelles per-sonnes. » Sur les murs du salon, unportait de chaque résident et desphotos, souvenirs de moments pas-sés en « famille » comme dit Fa-bien. Près de la cuisine, un plan-ning des tâches ménagères : mettrela table, arroser les fleurs, préparerle dîner, faire la vaisselle et passerun coup de balai… En plus desquatre appartements, Simon de Cy-rène dispose de dix « appartementssatellites ». « Cela convient aux gensqui se voyaient plutôt vivre seuls,n’avaient pas envie de partager tous les
repas, tout en bénéficiant des liens dela communauté. C’est à géométrie va-riable selon les besoins et les désirs dechacun », souligne Maxime Ger-main. Une seule obligation : se ras-sembler une fois par semaine pourla « soirée communautaire ». Audey participe pour la première fois. Ellea emménagé la veille dans un de ses« appartements satellites ». « J’ha-bitais en famille et je voulais être au-tonome, raconte-t-elle. Je voulais aussique mes proches vivent leur vie. Mais cegenre de décision, il faut que ça mû-risse. » Elle y a donc longuement ré-fléchi avec son fiancé Guillaume. Àcôté d’elle, ce dernier remplit des pa-piers administratifs aidés par uneassistante. Lui a été convaincu par« l’aspect novateur du projet et le réeléchange qui se crée ». À Simon de Cy-rène, les résidents payent un loyer,leurs repas, les animations et lesaides à la personne. « Les personnesqui se retrouvent avec un handicap neveulent pas se sentir totalement pris encharge. Ici, comme à l’extérieur, ils si-gnent un bail, font un état des lieux »,sourit Maxime Germain.
Les retombéesd’IntouchablesChaque année en France la vie de10 000 personnes bascule dans lehandicap lourd suite à un accident :AVC, traumatisme crânien… « Cesgens sont en vie grâce aux progrès de lamédecine d’urgence, rappelle Laurentde Cherisey. Mais ils ne peuvent plusrépondre aux critères de performancede notre société. Une autre consé-quence du handicap, c’est l’isole-ment ». Le fondateur de l’associa-tion s’est engagé en 2005 après unaccident de voiture qui a laissé sasœur handicapée. Six ans plus tard,coup de projecteur sur Simon deCyrène grâce au succès d’ Intou-chables. Les retombées exactes sontdifficiles du film à estimer. Maiselles permettront de financer denouveaux appartements. Une di-zaine de projets est en cours à An-gers, Nantes, Dijon, Bordeaux ouencore Marseille. À Rungis, dansle Val-de-Marne, la deuxième com-munauté Simon de Cyrène devraitvoir le jour l’an prochain. n
Émilie VastPhotos Olivier Ravoire
Maxime Germain (à gauche) est directeur de la communautéSimon de Cyrène de Vanves, la première de l’association, où vivent ensemble une soixantaine de personneshandicapées et valides. L’association a une dizaine de projets similaires partout en France dont un bien avancé à Rungis.
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’immenses portesen bois, d’épais ri-deaux noirs, duparquet pourclouer les décors…
Ces éléments ont survécu au temps,hérités de l’époque où les studiosde Boulogne ont accueilli Jean De-lannoy, Chabrol, Verneuil, De Fu-nès, Belmondo, Claude Sautet, De-lon, Audiard, Blier, Coluche,Leconte… Le film commence aprèsla seconde guerre mondiale. Ou-
verts en 1942 par le réalisateur LéoJoannon, les studios de Boulognen’étaient jusque-là qu’une annexede ceux de Billancourt, quai duPoint-du-Jour. Avec, tout de même,une vingtaine de films à leur pal-marès dont Premier de cordée deLouis Daquin et Le Diable au corpsde Claude Autant-Lara. Mais c’està partir de 1947, date à laquelle lesstudios se sont agrandis et moder-nisés, que Boulogne tient le hautde l’affiche. Aujourd’hui, « Bouli-wood » n’existe plus. Billancourt adisparu au début des années 90.Ses voisins se sont reconvertis. Dix heures, rue de Silly. Sur la fa-çade couleur brique, les studios deBoulogne s’annoncent en touteslettres. Avec des caractères très« Universal ». À l’extérieur, commedans le hall d’entrée, pas d’effer-vescence. Pourtant, à 12 h 20,comme chaque midi, Ali Baddouet les chroniqueurs de La NouvelleÉdition prendront possession duplateau A pour une heure et demiede direct sur Canal Plus. « Avec ses1000 m2, ce plateau est le plus granddes quatre que compte Boulogne, ex-plique Florence Vican, gestionnairedu site. Il est loué à l’année pour, dulundi au vendredi, La Nouvelle Éditionet, le dimanche, le Canal Football Club.
Desstudiossur unplateau
Haut lieu du cinéma durant la
seconde moitié du XXème siècle,
les studios de Boulogne, rue de
Silly, sont depuis passés sur petit
écran. Plusieurs émissions de télé
y sont tournées .
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«Bouliwood» n’est plus. Le site où futtourné le 11e James Bond, Moonraker,est aujourd’hui un studio télé.
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Entre les deux, certains éléments de dé-cor sont déplacés, des gradins rajoutéspuisqu’on passe de soixante personnesdans le public la semaine à trois centsle week-end. Mais ce qui change beau-coup, c’est la lumière. »
Loge VIPC’est sur ce plateau que s’étaientaffrontés fin septembre, pourleur deuxième débat, les six can-didats à la primaire socialiste.C’était également à Boulognequ’avait eu lieu le face-à-faceentre Nicolas Sarkozy et SégolèneRoyal en mai 2007 avant le se-cond tour de l’élection présiden-tielle. À moins de deux heures dudirect, on commence à s’affairersur le plateau et en régie même sila plupart des écrans affichent en-core des mires. « La technique estassurée à 80 % par nos équipes,précise la gestionnaire. En re-vanche, le réalisateur et les cadreursdépendent généralement de la so-
ciété de production. »Depuis 1998, les studios sont lapropriété d’Euro Media France quiles a « transformés en studios télé, cli-matisés et remis aux normes ». LesEnfants du siècle de Diane Kurys estle 361e et dernier film de la liste.Les stars du petit écran ont rem-placé celles du 7e art. Ainsi, Anne-Sophie Lapix occupe l’ancienneloge d’Alain Delon. Ce dernier atourné une vingtaine de films àBoulogne, surtout dans les années70 et 80 : Le Cercle rouge, Deuxhommes dans la ville, Borsalino, FlicStory, Le Gitan, Le Toubib, Troishommes à abattre, Dancing Ma-chine… On raconte que l’acteur avaitcarrément recréé sa proprechambre dans sa loge. Aujourd’hui,impossible de visiter celle de sonsuccesseur, un espace VIP de 45m2. Pour son émission hebdoma-daire Dimanche +, l’animatrice oc-cupe le plateau B. « Il fait 700 m2 etpeut être coupé en deux et donc ser-
vir pour deux émissions », préciseFlorence Vican. C’est sur ce pla-teau qu’a été tournée une desscènes de Moonraker. En 1978, laonzième aventure de 007 au ci-néma avec Roger Moore dans lerôle principal avait mobilisé l’en-semble des plateaux de Billancourtpendant un an. À Boulogne, on sesouvient d’une scène de sous-marindans un tunnel. « Les plateaux A etB sont équipés de fosses. Celle du Afait trois mètres sur quatre avec unecabine pour filmer sous l’eau. Les fosses
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«C’est à la fin des années 90que les studios ont été climatisés, remis aux
normes et transformés en studios télé. »
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sont aussi souvent utilisées pour fil-mer les descentes d’escalier ».
LongévitéEn 1997, un incendie s’était déclarédans les studios, le troisième deleur histoire. Un accident provoquélors de travaux sur la charpente enbois par le chalumeau d’un ouvrier,selon les journaux de l’époque. Bi-lan : près de 1500 m2 de locaux en-
tièrement détruits. « L’insonorisa-tion était faite de paille, raconte Flo-rence Vican, d’où l’étendue des dé-gâts. C’est le côté du plateau C qui adisparu. C’était le plateau de la sérieMaguy. » Rosy Varte, Jean-MarcThibault et Marthe Vilalonga enre-gistreront huit saisons soit 333 épi-sodes diffusés de septembre 85 ànovembre 93. Un escalier sansrampe ni limon, des cloisons
blanches, un mobilier contempo-rain. Sortis du contexte, les élé-ments de décor sont insignifiants.Encore une fois, c’est la lumière quifait tout. L’émission tournée dansce salon recréé et qui a remplacéMaggy sur le plateau C a, elle aussi,battu un record de longévité. Thé ou Café, présenté par CatherineCeylac sur France 2 le week-end, a fêté ses 15 ans début 2011.Le dernier plateau des studios deBoulogne, le D, est aussi le plus pe-tit. Il sert notamment aux tournagesde publicités. Ses 140 m2, entière-ment vides, ont des airs de cellulecapitonnée. C’est ce qu’on appelleun « cycle trois faces » : les anglesentre chaque mur sont arrondispour obtenir un « rendu optiqueinfini ». Peint en blanc ce jour-là, ilpeut aussi être bleu ou vert pourles trucages avec images incrustées.Louer ce plateau pour une journéecoûte 1 660 euros. Pour le plusgrand plateau, le A, la factures’élève à 12 000 euros. Les plateaux
peuvent aussi être loués à la se-maine ou au mois. Dans ce derniercas, il faut compter entre 17 000 et123 000 euros. Euro Media France regroupe onzestudios partout en France : Nice,Bry-sur-Marne, Saint-Denis… soitune soixantaine de plateaux. Dansles Hauts-de-Seine, en dehors deBoulogne, la société possède ceuxde Saint-Cloud : deux plateaux de500 et 450 m2. Mais Euro Media nese résume pas à la location de stu-dios. Décoration, lumière, unitésmobiles, grands événements spor-tifs, captation et retransmission 3D,ses domaines de compétence sontnombreux. À Boulogne, l’an dernier,elle a développé son service post-po-duction. Ont été installés une quin-zaine de salles de montage, un posted’étalonnage et un petit auditoriumde mixage. Des équipements pou-vant servir aussi bien pour la télévi-sion que pour le cinéma. n
Émilie VastPhotos Olivier Ravoire
À Boulogne, Euro Media France loue, pour des émissions de télévi-sion ou des publicités, quatre studios qui font entre 140 et 1000 m2.
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HDS On entend parfois que nous vivons la fin de l’automobile…PF : Le taux d’équipement des mé-nages en France est supérieur à 80 %. Il dépasse les 90 % chez les40 % des ménages les plus riches.L’autre indicateur est le parc automobile ramené au nombred’habitants. En France, on est à 600 véhicules pour 1 000 habi-tants. À titre de comparaison, onest à plus de 800 aux États-Unis et27 en Chine. Ces chiffres sont liésà la richesse des pays et des mé-nages. Ils continuent d’augmenternotamment en Chine et en Indemais stagnent en Europe et auxÉtats-Unis puisque les marchéssont arrivés à maturité.
HDS Peut-on vraiment se passer de voiture ?PF : Aujourd’hui 50 % des Pari-siens intra muros n’ont pas de voi-ture. Mais c’était déjà le cas dansles années soixante. Ces Parisiensétaient alors des personnes âgéesqui habitaient et travaillaient dansun même quartier et n’avaient quepeu de raisons de se déplacer. Au-jourd’hui, la population parisiennea rajeuni. La plupart de ceux quin’ont pas voiture sont des « solos ».L’offre de transports en communet le coût d’un véhicule sont tels
que, pour eux, avoir un véhicule estcoûteux et peu pertinent. Mais dèsque vous entrez dans une structurefamiliale plus complexe et que pourdes raisons foncières, vous êtes obli-gés de vous éloigner du centre-ville,vous n’avez pas d’autres solutionsque d’avoir une voiture.
HDS L’offre de transportsen commun s’est parallèlement beaucoupdéveloppée…PF : C’est vrai qu’elle s’est amélio-rée ces quinze dernières années.Mais si vous travaillez en horairesdécalés, si les interconnexions sonttrop compliquées, s’il y a des pro-blèmes de régularité sur votre ligne,vous préférerez encore la voiture.Il y a souvent des erreurs de raisonnement lorsque l’on analyseles déplacements de la population.On dit souvent que la majorité desdéplacements concernent des dis-tances très courtes. Sauf que cesdéplacements sont plus compliquésque d’aller d’un point A à un point B.Avant de partir au travail, l’auto-mobiliste dépose ses enfants àl’école. Entre midi et deux, il prendsa voiture pour aller faire unecourse. En rentrant, il passe cher-cher ses enfants à la sortie de leursactivités extrascolaires par exemple.Certes, il peut y avoir une solution
en transports en commun pour aller de A à B, du domicile au travail.Mais pour faire tout le reste, mêmesi ça ne représente que quelqueskilomètres, et pour le faire dans unlaps de temps comparable, il fautune voiture individuelle.
HDS Autolib’ lancé début décembre peut-il êtreune solution alternative ?PF : Lorsque vous achetez une voiture, vous le faites pour être sûrque pourrez en disposer lorsquevous en aurez besoin même si vousne l’utilisez pas 90 % du temps.Autolib’ ne pourra donc jamaisconstituer le mode de mobilité ma-jeur des individus. Cela viendra tou-jours en complément et non pas ensubstitution. Nous sommes entrésdans une ère de consommation dela mobilité. Autolib’ fait partie del’offre de mobilité que doit proposerune zone urbaine hyperdense.
HDS Dans cette nouvelle offre,il y a aussi le covoiturage.PF : Le trajet domicile-travail estencore considéré comme apparte-nant à la sphère privée. En revanche,le covoiturage sur les longues dis-tances pour éviter le train ou le busdans des zones peu denses ou lecovoiturage dans le cadre du travail,pour relier les différents sites d’une
entreprise par exemple, semblemieux accepté. Dans tous les cas,c’est l’aspect économique et nonpas l’aspect sociétal ou environne-mental qui sert de dynamique.C’est ce qui a conduit à la multi-propriété. À Shanghai parexemple, si vous avez 9 000 eu-ros vous pouvez vous acheter unevoiture moyenne. En allant voirune société spécialisée, avec cettemême somme, vous pouvez ache-ter un véhicule européen type pre-mium. Mais vous en profitezuniquement du lundi au mer-credi. Le reste du temps, un autrepropriétaire en profite.
HDS En France on n’en est pas là…PF : La majorité de la populationreste très attachée à la voiture indi-viduelle. Même ceux qui achètentune voiture low-cost en sont fiers.Ils sont contents de posséder un véhicule neuf. C’est une postureperçue comme valorisante. Maisune certaine catégorie de la popu-lation est dans une posture de
Pascal Feillard est responsable de la prospective
chez PSA Peugeot Citroën et secrétaire général
de l’Institut la Ville en Mouvement.
“ ”La voiture du futurestpolyvalente
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distanciation parce que l’automo-bile est moins moderne qu’elle nel’a été dans le passé. Elle n’a paspris tout de suite le tournant du nu-mérique. Les notions de fluidité, de
connectivité, de rapidité sont asso-ciées aux nouvelles technologies,aux smartphones et aux tablettes.Pour les solos ou couples sans en-fants aisés vivant en hypercentre,l’automobile n’est plus un objet emblématique de modernité.
HDS Quel est aujourd’hui le principal critère del’acheteur de voiture ?PF : Le critère numéro 1 d’un ache-teur, c’est le prix. Le prix moyend’un véhicule neuf vendu en Eu-rope occidentale est de 22 000 eu-
ros mais avec une grande disper-sion. Cependant en Europe le marché automobile est constituéaux deux tiers par des transactionsde véhicules d’occasion, avec un
prix moyen de 9 500 euros, et doncseulement pour un tiers de véhi-cules neufs. Le deuxième critèred’achat est l’esthétique du véhiculeet ce, dans tous les pays du mondeet quel que soit le niveau de gammedu véhicule neuf considéré.
HDS Alors quelle est la « voiture du futur »?RS : Pour un acheteur particulier,les véhicules électriques coûtent en-core trop chers. Les gains de pro-ductivité faits ces dix dernièresannées sur le coût des batteries ne
sont pas suffisants. Ensuite, il y ades contraintes d’usage incompa-tibles avec les besoins de mobilitédes ménages, surtout pour lesfoyers qui n’ont qu’un seul véhi-
cule. Cette solution n’est donc pas adaptée au « grand public ». Il s’agit plus d’un usage comme« second véhicule ».Autre option : les modèles hy-brides. Ils ont du mal à se dévelop-per en Europe parce qu’en termesde prestations, pour les clients, ilssont dans le même environnementque les véhicules diesel. Aux États-Unis, les modèles hybrides ontaussi des difficultés parce que lecarburant n’est pas suffisammentcher. En revanche, au Japon, le car-burant étant cher et le référent die-
sel n’existant pas, l’hybride apporteune amélioration par rapport à ce que les gens connaissent. À l’horizon 2020, ces véhiculesémettront autant de CO2 que lesvoitures électriques actuelles. Ils seront extrêmement économes enénergie. De la polyvalence d’usage,nous nous dirigeons vers une polyvalence énergétique. Exemple :sur l’autoroute ou les voies rapides,vous utiliserez le moteur ther-mique. Quand vous aurez besoinde reprise pour doubler, on ira chercher la réserve d’énergie liée àl’hybridation. Et à très faible vitesse,pour vous garer par exemple, vousserez en mode électrique et silen-cieux. En associant cette technologiehybride avec ses qualités environ-nementales et la connectivité du vé-hicule (intégration des smart-phones), d’ici dix ans, l’automobilepeut devenir à nouveau un objetemblématique de modernité. n
Propos recueillis par Émilie Vast
Photo : Jean-Luc Dolmaire
« L’automobile est moins moderne qu’ellene l’a été dans le passé. Elle n’a pas pris
tout de suite le tournant du numérique »
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culture
PortraitJann Gallois
ReportageLes libraires indépendants
Prix ChateaubriandL’interview
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Du 12 janvier au 12 février,
Suresnes Cités Danse va fêter
son 20e anniversaire
en grand, avec une soirée
d’ouverture d’exception qui
revisite l’histoire du festival.
Et pour célébrer ces vingt ans
de brassage des genres Kader
Attou, Mourad Merzouki,
José Montalvo, Abou Lagraa,
Blanca Li réinvestissent le
théâtre Jean-Vilar de Suresnes.
Là où tout à commencé.
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Du 12 janvier au 12 février, le festival Suresnes Cités Danse
soufflera ses vingt bougies, avec une soirée d’anniversaire
qui résume à elle seule le chemin parcouru.
La danse hip hop est devenue une institution .
hip hopclassiqueà l’âge
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Plus lents les mouve-ments, plus lents… Etmaintenant, stop ! Fi-gez-vous comme ces sta-
tues aux bras ballants, vous savez,celles de Giacometti ». Cet après-midilà au théâtre Jean-Vilar de Suresnes,on ne prépare pas n’importe quelspectacle. Il s’agit des répétitions dela soirée d’ouverture du 20 e anni-versaire de Suresnes Cités Danse,qui sera jouée plusieurs fois du 12au 15 janvier. Aux commandes, c’estJosé Montalvo. Le directeur ducentre chorégraphique national deCréteil est plus qu’un habitué deslieux. Quelques années après avoircréé la compagnie Montalvo-Her-vieu, il a marqué de sa patte le fes-tival naissant avec notamment LaMitrailleuse en état de grâce (1997).« Je me suis fait ici », confie-t-il,presque nostalgique.
Pièce montéeAu rez-de-chaussée, il dirige unequarantaine de chanteurs du JeuneChœur de Paris. Un étage plus bas,huit danseurs hip-hop s’échauffent.D’un plateau à l’autre, le choré-graphe orchestre la rencontre deces forces vives et brode ce qui serala deuxième partie d’une soiréed’anniversaire aux allures de piècemontée exceptionnelle. « Il y aquinze ans, ce mélange inédit entreclassique et hip hop faisait grincer desdents, d’un côté comme de l’autre »,se souvient-il. « Aujourd’hui, si c’estun acquis, c’est grâce à Suresnes. Etl’on n’a pas fini d’inventer !… » C’estla fin de l’après-midi, la réuniondes danseurs et des chanteurss’opère. Sous le regard enjoué deMontalvo, le Jeune Chœur se placeen demi-cercle et comment à en-tonner Le Printemps de Vivaldi. Auxvoix perchées des solistes répon-dent des improvisations des dan-seurs hip hop, qui fusent, au sol oudebout, façon battle. Quelque choseprend forme. Avant cette seconde partie concoc-tée par Montalvo - qui revisitera desextraits des chorégraphes Kader At-tou, Sébastien Lefrançois, et Mou-rad Merzouki -, la première partiede la soirée d’ouverture a été confiéeà Sylvain Groud, chorégraphe et interprète de premier plan
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Retrouvez les coulisses de SuresnesCités Danse en vidéo sur
votre tablette numérique et www.hds-video.net
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d’Angelin Preljocaj. Avoir 20 ans,voilà un thème qui l’a inspiré. Pourcette première partie, il s’est pro-posé de décliner année après annéece que grandir veut dire. B-Boy Ju-nior, Storm, Doug Elkins seront dece flashback joyeusement senti-mental. En tout, une cinquantained’artistes participeront à la soirée.
Brassage chorégraphique« C’est une dinguerie ! », reconnaîtOlivier Meyer, le directeur duThéâtre Jean-Vilar, père fondateurdu festival. « Pas seulement par l’ac-cumulation, mais par l’articulation.Il y aura ceux qui, de simples inter-prètes au début des années 90, sont
devenus des directeurs de centres cho-régraphiques nationaux. Il y a auraaussi des danseurs ou des choré-graphes emblématiques que l’on suitdepuis des années au festival. Ce seraune magnifique fête en l’honneur dela danse, de la jeunesse et de l’en-thousiasme, ainsi qu’une très bellephoto de famille ! », promet-il. En1993 eut lieu la première éditiondu festival Suresnes Cités Danse.Voilà donc vingt éditions que desdanseurs et des chorégraphes detous les horizons viennent y défierles lois de la pesanteur et casser lesbarrières des genres. Un subtilbrassage des styles chorégra-phiques dont l’objectif premier est
de donner « droit de cité à la dansedes cités ». Le festival est désor-mais une référence, tant au niveaunational qu’européen.
Une structure de professionnalisationPour pérenniser cette dynamique,le festival se double depuis quatreans d’une structure de profession-nalisation intitulée « Cités DansesConnexions », financée par le Dé-partement (voir encadré). Il s’agitdu premier pôle de diffusion et deproduction de la danse hip hop enFrance (voir encadré). Cette struc-ture « répond à un réel besoin , ex-plique Olivier Meyer. Le talent est
rare. Une fois repéré, il ne suffit pasde l’accompagner une seule fois, maisbien plusieurs fois dans le temps. De-puis 2007, une quarantaine de dan-seurs sont passés par Cités DanseConnexion, avec une part grandis-sante de filles, et c’est heureux, car ellesétaient trop rares sur les plateaux. Lastructure favorise leur insertion dansdes productions artistiques ambitieuseset les aide à vivre de leur travail, ce quiest essentiel ».
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Cités danseconnexionsInauguré en décembre2007 et installé au sein du théâtre Jean-Vilar, Cité Danse Connexions est une structure deprofessionnalisationunique en France.Financée à hauteur de 200 000 € par an par le conseil général, elle propose aux danseursdifférents ateliers deperfectionnement. Les danseurs de CitésDanse Connexionsinterviennent égalementdans les MJC et en milieuscolaire pour initier les jeunes à la danse,notamment dans le cadre du dispositif«Éteignez vos portables»du Département.
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« La soirée d’ouverture du 14 janvier serasuivie d’un bal ouvert au public. »
Étalée sur un mois,l’édition 2012 ne propose pas moins de dix créations et des grands nomscomme AngelinPreljocaj.
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Dix créations et un balCette année, la programmation des20 ans du festival a été le cœur duprojet de Cités Danse Connexions,avec des productions menées pardes maîtres de la chorégraphie. Ce-rise sur le gâteau (d’anniversaire) :pour 2012, le conseil général a al-loué une subvention exceptionnellede 150 000 euros au théâtre Jean-Vilar afin de célébrer au mieux l’évé-nement. De quoi mettre au point
une programmation qui réuniraune centaine de danseurs pour 31représentations durant un mois. Pour l’occasion, dix créations ontété mises sur pied par Robyn Or-lin, Angelin Preljocaj, Monica Ca-sadei, Pierre Rigal, John Degois,Sandra Sainte Rose, SimhamedBenhalima, Mehdi Ouachek, Wan-ted Posse et Pockemon Crew.S’ajoutent une dizaine d’autres cho-régraphes, pour la plupart des ha-
bitués du festival. A noter égale-ment, la soirée d’ouverture du 14janvier sera suivie d’un Bal des 20ans, où le public sera invité. Autretemps fort, du 2 au 5 février, unesoirée mémoire Cité Danse Varia-tions enchaînera quatre piècesmontées lors des précédentes édi-tions (Elles (2010), Bye Bye Venus(2011), Passage (2000), Quelque partpar là (2007)), suivies d’une créa-tion de Pierre Rigal (Standards).« Pour les 20 ans, nous avons vouluune édition recentrée sur les grandschorégraphes et danseurs français,quitte à mettre de côté les talents in-ternationaux, qui reviendront en2013. C’est exceptionnel de réunir au-tant de talents ! Ca ne s’est jamaisfait, ça ne se refera pas de sitôt », seréjouit Olivier Meyer.
ExpériencesMais avant de pouvoir se présenterau public, il faut travailler d’arrache-pied, créer des rencontres, et sur-tout, oser. Fin de la journée de ré-pétition pour José Montalvo, seschoristes et ses danseurs. « Je suisravi d’avoir travaillé avec vous »,lance-t-il aux Jeune Chœur de Pa-ris. Vous avez une telle disponibilitéà expérimenter ! Il faudra continuer àtravailler dans ce sens. Expérimentersys-té-ma-ti-que-ment, prendre desrisques, c’est le secret », déclare-t-il,éternel partisan d’un hip hop au-dacieux et défensif. Voilà la recettequi a fait sortir la danse hip hop dela rue, et qui devrait faire de la pro-chaine édition de Suresnes CitésDanse, une fois de plus, un festivalà l’avant-garde des danses d’au-jourd’hui. n
Claire Angot
• Suresnes Cités Danse, du 12 janvier au 12
février au Théâtre de Suresnes-Jean-Vilar,
16 place de Stalingrad. Réservations : 01
46 97 98 10 et www.theatre-suresnes.fr
• Soirées d’anniversaire du festival : jeudi
12/01, vendredi 13/01, samedi 14/01 à 21H,
et dimanche 15 janvier à 17h. La soirée du
14 janvier se prolongera par « le Bal des
20 ans », où le public sera invité à danser.
Accès gratuit sur réservation.
• Retrouvez l’intégralité du programme de
Suresnes Cités Danse dans notre Guide,
rubrique Musique et Danse, page 76 et sur
www.vallee-culture.hauts-de-seine.net
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Trois questions à Christian Dupuy, vice-président du conseil général et maire de Suresnes.
Suresnes Cités Danse fête ses20 ans. Vous souvenez-vousde la naissance du festival ?Tout a commencé en 1992. OlivierMeyer, directeur du théâtre Jean-Vi-lar, avait programmé une pièce deDoug Elkins, grand chorégrapheaméricain de danse contemporaine.Il fut le premier à intégrer à satroupe des danseurs hip hop. Ce futune sorte de révélation : pourquoine pas demander à des choré-graphes français de tenter le même
exercice ? Lorsqu'Olivier Meyer m'asoumis le projet, j'ai immédiate-ment répondu oui ! Blanca Li, JoséMontalvo, Laura Scozzi, Patrick Du-pond ont joué le jeu. Suresnes CitésDanse était né.
Comment se sont passés lesdébuts ? À quel moment lefestival a-t-il commencé àimposer sa marque de fa-brique ?Suresnes Cités Danse est à l'origined'une formidable impulsion quel'on a pu sentir dès la première édi-tion. Il s’agissait de sortir à la foisle hip hop de la rue et la dansecontemporaine du ghetto intello.Faire se rencontrer des artistes etdes publics qui seraient, sans cela,restés irrémédiablement étrangers
les uns aux autres. Aujourd'hui, deschorégraphes professionnels issusdu hip hop ont droit de cité sur lesplus grandes scènes françaises etinternationales : Kader Attou, Sé-bastien Lefrançois, et bien d'autres.
Qu’est-ce qui a motivé le Dé-partement à s’engager dansCité Danses Connexions ? Il s’agissait de continuer à per-mettre à des talents de sortir de lacase amateurs. Faire se rencontrerune forme d'art reconnue et lescultures urbaines induisait une dé-marche d'ouverture, de toléranceet impliquait une dynamique créa-tive qui devait trouver toute saplace dans le paysage départe-mental des enseignements artis-tiques et des arts vivants. n
Le chorégraphe José Montalvoprépare une soirée d’ouverturerevisitant les temps forts de vingt ans de festival.
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GalloisJann
Retrouvez notre entretien avec Jann Gallois en vidéo sur
votre tablette numérique et www.hds-video.net
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por t ra i t
n la rencontre version coupecourte, châtain cuivré, prépa-rant une chorégraphie intimistepour Preljocaj. Mais on aurait
pu aussi la croiser gris cendré, interprétant« Elles », (Sylvain Groud) en 2010. Ou encoreblonde aux cheveux longs, à ses débuts, lors-qu’elle interprète la Juliette du « Roméos etJuliettes » de Sébastien Lefrançois. « J’aimebien changer de tête », sourit simplement JannGallois. Autres teintes, autres danses. C’estun besoin irrépressible de liberté qui meutla jeune danseuse. À 15 ans, l’envie d’envoyer promener un car-can éducatif trop élitiste à son goût l’amène àChâtelet, découvrir le hip hop. Très bonneélève, issu d’une famille de musiciens, elleétouffe. Plus question de rester confinée danssa chambre à faire ses gammes. « Violon-piano-basson-cor », égrène-t-elle. « À Châte-let, les danseurs s’entraînaient dans la rue, jetrouvais ça fou. J’y suis retournée et retournéeencore. Des heures de travail sans voir le tempspasser… Je voulais montrer ma rage de danser. Etc’est comme ça que progressivement, je me suisconstruite dans le hip hop ». Pas après pas, ellecrée sa palette de danseuse « debout » (paropposition aux breakers). Wu Tang Clan,Busta Rhymes, Q-Tip… Jann vit au son duhip hop. Ses excellents résultats scolaireslui valent d’intégrer le lycée Racine en ho-raire aménagé. Elle peut alors passer sesaprès-midis à s’entraîner, rencontre TonyMascott. Et à dix-huit ans, les premiers ca-chets commencent à arriver. Elle s’inscriten fac de physique-chimie, arrête rapide-ment. « Peu après, il y a eu Juliette. Et en fait,je n’ai jamais repris… ». Juliette, c’est le rôle qui l’a lancée. Jusqu’à endevenir son 2e prénom sur les plateaux. « Came fait sourire, c’est une reconnaissance, le signeque j’ai marqué les esprits ». Sébastien Lefran-çois lui confie ce premier rôle en 2008 dansune production issue de Cité DanseConnexions, le centre de professionnalisa-tion du hip hop ouvert au théâtre Jean-Vilaren décembre 2007. « Auparavant, je n’avais
jamais interprété, je m’étais contenté de dan-ser. Sébastien m’a appris à dialoguer avec madanse, il m’a appris tout ce qu’on pouvait mettredans un geste. Après ça, j’ai pu mettre mon moidans ce rôle, ma fibre artistique ». Commetaillée pour elle, le ballet qu’elle jouera troissaisons révèle une danseuse époustouflante,efficace, tellement vive. En 2010, retour à la case Suresnes Cités Danse :Sylvain Groud la retient parmi cinq danseusespour « Elles ». Et cette année, c’est AngelinPreljocaj, grande figure de la danse contem-poraine française, qui la choisit pour se frotterà sa première création dans le cadre de CitéDanses Variations (série de pièces nées de larencontre entre chorégraphes contemporainset danseurs hip hop). Depuis septembre, elletravaille sans retenue. « C’est difficile, c’est duPreljocaj pur et dur ! Mais je m’y attendais. »Quel aurait été son parcours sans Suresnes ?« Suresnes Cités Danse offre cette chance in-croyable de cumuler des expériences qui vousfont très vite arriver à maturité. Çe peut être untrès beau tremplin, une chance pour beaucoup dedanseurs de s’épanouir, estime-t-elle. Sans cefestival, je ne danserais pas comme je danse au-jourd’hui. Je serai forcément revenue vers quelquechose d’un peu plus académique. Mais j’auraismis beaucoup plus de temps ». Aujourd’hui, àvingt-trois ans, on la dit à l’image d’une gé-nération de hip hoppeuses qui parvient à per-cer dans un milieu de moins en moins mas-culin. « C’est vrai que les filles gagnent de plus enplus de battles. Et c’est vrai que pour une fille ilfaut travailler encore davantage, car la forcecompte. Mais je n’ai jamais eu l’impression d’évo-luer dans un milieu macho », insiste-t-elle. Et pour demain, quels projets ? « Un solo assezpersonnel que je compte monter bientôt ». Pas deplan de carrière, juste l’envie de mettre de plusen plus d’elle-même dans sa danse. Et nouscelle de la suivre de près sur ce chemin. n
Claire AngotJann Gallois fera partie de la Soirée Orlin/ Preljocaj :
vendredi 20 janvier à 21h, samedi 21 janvier à 15h et
21h, dimanche 22 janvier à 17h, mardi 24 janvier à 21h.
Théâtre Jean-Vilar. Durée : 1h30.
Quand on est
danseur de hip hop,
se frotter à des
chorégraphes
contemporains est
très enrichissant en
terme de gestuelle et
de placement. Pour
nous qui avons si peu
de règles, c’est un
travail de précision
qui ouvre beaucoup
d’horizons. Et
finalement,
l’association
s’impose presque
naturellement. Dans
l’autre sens, pour un
danseur contemporain,
c’est plus difficile.
Faire abstraction de
principes ancrés en
soi est moins évident
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C’EST L’UNE DES HIP HOPPEUSES QUI MONTENT.
DU HAUT DE SES 23 ANS, LA « JULIETTE » DE SÉBASTIEN
LEFRANÇOIS EN A DÉJÀ FAIT, DU CHEMIN, DEPUIS SON
PREMIER PASSAGE À SURESNES CITÉS DANSE.
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« The Nursery Alice: The Shower of Cards »illustré par John Tenniel. 1889
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À Issy-les-
Moulineaux,
le musée de
la Carte à jouer
présente une
exposition
interactive
consacrée à
l’héroïne de
Lewis Caroll.
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l ’ expo
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écit d’un rêve fan-tasque sorti de l’ima-gination d’un auteurqui signait « Lewis
Carroll », Alice n’est pas seulementun conte merveilleux. Carroll a mé-langé absurdité et logique impla-cable, avec une habileté diabolique,créant une histoire intemporelle,onirique et singulière. En 1862, àl’époque victorienne, Charles Lut-widge Dodgson - alias Lewis Car-roll - improvise un conte pour dis-traire trois fillettes anglaises, AliceLiddell et ses sœurs. Alice lui de-mande d’écrire le conte. Carroll l’in-titule Les Aventures d’Alice au paysdes merveilles et offre à sa petite« muse » le manuscrit calligraphié,illustré de sa propre main. Celui-ciest édité en 1865. Le succès est im-médiat en Angleterre. Le livre de-vient non seulement l’une desœuvres majeures de la littératureenfantine mais également unesource inépuisable d’inspiration etd’interprétation, pour les surréa-listes français, les psychanalyses, etles artistes. Cette renommée s’ap-puie aussi sur les formidables illus-trations de John Tenniel, l’un desmeilleurs caricaturistes anglais quitravaille au célèbre magazine Punch.Ses images vont contribuer à fixer leconte dans l’inconscient collectif etserviront de référence à des géné-rations de peintres et de photo - graphes qui vont créer, à leur tour,une « Alice » : Peto, Hudson,
Todd… au XIXème siècle, (Rack-ham, Pogany, Steadman, Kallay,Browne… au XXème siècle, et lescontemporains français, Herbauts,Claveloux, Perino, Silbermann,
Grandin, Dautremer et Alain Gau-thier. Présentés à l’exposition, ilsévoquent des univers où les inspi-rations s’entrecroisent avec ten-dresse, poésie, dérision ou sur-réalisme au long d’un parcoursludique et interactif dont la scé-nographie en 3D met en relationle personnage d’Alice et une fouled’objets, de cartes réelles ou ani-mées et de multiples jeux.
Logique et mots-valisesEsprit brillant et original, diacre etenseignant en mathématiques àl’université d’Oxford, le professeurDodgson est connu pour ses créa-tions de jeux pour enfants (cartes,puzzles, croquet…) et sa passiondes jeux de logique et littéraires,en particulier les fameux mots-va-lises. Mais Dodgson, ou plutôtCaroll, reste avant tout un écrivain.Avec Alice, l’auteur impose une in-version des situations d’où parentsmaîtres et dieux sont absents mais
où une pléiade d’animaux insolitesimpose sa loi : le lapin blanc pour-suivi par le temps, le lézard Bill,la chenille toxicomane, la tortue àtête de veau, le chat sans corps, lescartes animées… Les êtres hu-mains s’y retrouvent dans des si-tuations impossibles et la subver-sion du langage par le non-sensest la règle ! C’est ainsi que Car-roll apparaît dans les années 1920comme le précurseur de « l’écri-ture du rêve ». Lorsque les écri-vains surréalistes s’emparentd’Alice, elle devient extrêmementpopulaire en France. Jarry, Breton,Aragon, Artaud… font d’elle laReine de cœur d’un « Jeu de Mar-seille », création collective pour la-quelle Wilfredo Lam dessinera uneAlice, Sirène de Rêve en 1941.Après-guerre, les peintres DalìouMagritte s’emparent du person-nage puis les cinéastes Averty,Svankmaje… Les potentialités nar-ratives et ludiques des trouvaillesque Carroll a tirées de ses « valisesde jeux et de mots » seront un ré-servoir d’inspiration pour les « Ou-lipiens », tel l’écrivain RaymondQueneau.
Alice au pays de Pat AndreaPrésentés dans la galerie perma-nente du musée, en parallèle avecun film de Marie Binet, les vingt-quatre dessins aquarellés de Pat An-drea forment autant de figuresd’Alice revisitées et grandeur na-ture (1,50m). Le peintre s’est af-franchi du modèle de Carroll, Aliceest devenue une icône contempo-raine en baskets, gamine ou vamp,attirante ou effrayante... En 1865,Lewis Carroll concluait par La dé-position d’Alice - moment surréa-liste où s’éveillant, Alice échappe àl’ire de La Reine et de ses troupes, ets’écrie : « Qui se soucie de vous …Vous n’êtes qu’un jeu de cartes ! ».Au XXIème siècle, le temps d’une ex-position, le rêve aura battu enbrèche la réalité. n
Alix Saint-MartinJusqu’au 11 mars au Musée français de la
Carte à jouer à Issy-les-Moulineaux.
Tél. :01.41.23.83.60. : Animations, ateliers
dessins, atelier conte, programmes de confé-
rences, horaires, tarifs, visites de groupe :
« Les Aventures d’Alice au pays des merveilles » illustré par Arthur Rackham, 1908.
Pat Andrea, « Alice au Paysdes Merveilles - Descente dans le terrier du lapin »,2003-2005.
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Librairiesindépendantes,pagela
des commerces à
Ils sont là, juste en bas de chez nous, exerçant dans leur boutique entre
le primeur et la boulangère. Les libraires ? Des commerçants qui nous
enrichissent la vie.
avez-vous qu'on pu-blie chaque année, enFrance, plus de70 000 livres et
bandes dessinées, dont la moitié denouveautés ? Dans cette abondancequi tourne souvent à l'embarras duchoix, qui n'a jamais rêvé d'unconseil personnalisé ? De quelquechose d'un peu plus malin que lagondole en tête de quoi on classeles livres dans l'ordre des meilleuresventes. De quelqu'un qui aurait lu etsaurait écouter pour nous proposerle livre, celui qu'on n'oubliera pas,
avec lequel on traversera les heureset parfois plus, amourette d'un étéadolescent ou passion d'une vie. Ceconseiller existe, c'est le libraire ; iln'a rien d'un envoyé miraculeux deshautes sphères de la culture, c'estun commerçant du centre-ville,dont vous connaissez la boutiquepour être tant de fois passé devant.
Un commerçant comme les autres ?Qu'est ce donc qu'un libraire in-dépendant ? « D'abord, quelqu'unqui tient son commerce comme n'im-
porte quel autre commerce, expliqueFrançois Grandhomme, de la li-brairie Mémoire 7 à Clamart ; en-suite, la librairie indépendante n'a
pas de groupe ni de financier dansson actionnariat, à la différence dece qui se passe dans la grande distri-bution ou des chaînes culturelles spé-
SLe conseil général soutient les libraires indépendantsL’assemblée départementale exonére de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) les libraireslabellisés LiR par le Centre national du livre (CNL) à l’image des théâtres nationaux ou les cinémas qui font moins de 450 000 entrées par an.
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cialisées. » « C'est une garantie d'in-dépendance, ajoute Julie Bacques,sa confrère de L'Amandier à Pu-teaux, donc de liberté du choix et duconseil. » Le Centre national dulivre (CNL) a d'ailleurs formaliséquelques conditions juridiques etsalariales supplémentaires avantd'attribuer son label LiR (libraireindépendant de référence) – quin'est qu'une des étiquettes de re-connaissance du libraire indé-pendant : tous ceux qui l'ont lesont mais tous ceux qui le sont nel'ont pas, ou pas encore. L'essen-tiel relève du domaine de l'ani-
mation et du conseil autour dulivre : rencontres avec les auteurs,séances de débat, d'échanges etde dédicaces, etc. C'est ainsi qu'iln'y a pas si longtemps, à L'Aman-dier de Puteaux, la silhouette af-futée vêtue de noir de Patrick Pé-cherot s'affairait derrière unbureau d'écolier pour la sortie of-
ficielle de son dernier bouquinL'homme à la carabine. Dans uneatmosphère bien éloignée de l'idéeque l'on se fait du salon littéraire,fans, amateurs ou curieux le ques-tionnaient sur la bande à Bonnotou échangeaient à propos des mé-rites respectifs du désormais bienconnu Raymond Carver ou du
bien oublié Claude Néron, auteurde Max et les ferrailleurs.
Dynamisation des centres-villesBeau métier, n'est-ce pas ? Maisun métier comme un autre, avecses riches heures et ses fâcheuxmoments, les mains dans le cam-
bouis, pardon, la poussière des car-tons de livres qu'on passe sa viede libraire à réceptionner, déchar-ger, inventorier, classer, ranger. Àla question qu'on ne peut man-quer de poser : quelle est la prin-cipale qualité d'un libraire ?, la ré-ponse en forme de boutadetraverse la profession : avoir debonnes vertèbres ! « Quand j'aicommencé, s'amuse Julie Bacques,on m'a confié les deux secrets du mé-tier : être insomniaque et célibataire,parce que de toute façon, on le de-vient… même si heureusement cen'est pas tout à fait vrai ! » Librairen'est pas en effet un métier quis'improvise sur un coup de têteparce qu'on aime lire… « Dans l'es-prit des gens, précise FrançoisGrandhomme, nous ne sommes pasdes commerçants comme les autres.Mais si ! Dans un quartier comme lenôtre, nous n'avons pas de statut spé-cial par rapport à nos confrères com-merçants. Comme eux, nous avons
découve r te
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Huit librairies indépendantes disposent du label (LiR) du Centrenational du Livres. À la clef, du conseil et des animations autour dulivre et des auteurs.
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« Le livre est le dernier produitculturel que l’on trouve au même prix partout. »
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un rôle de dynamisation d'un centre-ville. » D'où la nécessité de fairesauter un verrou : non, une li-brairie n'est pas un lieu où l'on nedoit entrer que la mine contrite,érudit bardé de références. D'au-tant qu'il n'y est pas seulementquestion de roman ésotérique etde poésie absconse… On oubliequ'une librairie, ce sont aussi desbandes dessinées, des albums jeu-nesse, des livres scolaires, desguides culinaires, de voyage, de cequ'on veut… et pas seulement ledernier best-seller à la mode.
Combler une attenteLe conseil est la raison d'être du li-braire indépendant. Son premiersigne, nous l'avons tous déjà repérédans ces librairies de centre-ville :ce sont ces petites étiquettes – lesinitiés appellent cela des notules – laplupart du temps manuscrites, col-lées sur un livre et qui nous révè-lent tout le bien qu'en pensent le li-braire et ses acolytes, gros dévoreursd'ouvrages dans les nuits d'insom-nie et les tours de reins… Ces coupsde cœur ne sont pas les seules voiesdu conseil. « Avec les clients, dit JulieBacques, on passe le temps qu'il faut :on les guide, on les prévient quand unlivre sort, on laisse les enfants feuille-ter, choisir, s'installer, découvrir. »« C'est un rôle d'accoucheur, insisteThomas, l'âme barbue de l'Aman-dier. On questionne, on écoute, on es-saie de deviner. Le conseil, c'est comblerune attente que le client a du mal àformuler, que ce soit pour lui-même,ou, plus difficile encore, pour un ca-deau. Le plus beau compliment qu'onnous ait fait, c'est : "ici, on trouve cequ'on ne cherchait pas" ! »
Prix uniqueEt puis il faut quand même leverle dernier malentendu : le livre de-meure le dernier produit culturelqu'on puisse trouver au mêmeprix partout ! « La loi sur le prixunique (entrée en vigueur le 1er jan-vier 1982), rappelle FrançoisGrandhomme, les gens l'ont oubliée,si l'ont jamais connue. Accompagnéed'une TVA réduite, elle est la raisonpour laquelle il existe encore des li-braires comme nous, alors que les dis-quaires ont presque tous disparu. »
En effet, allez n'importe où, libraireindépendant, hypermarché, distri-buteur de produits culturels ou sitemarchand sur le web et vous paie-rez le livre grosso modo le mêmeprix – l'éventuelle remise autori-sée sur le prix éditeur étant de plusen plus rare et pas forcément lefait des plus grosses enseignes.D'où ce constat d'un bon client dePuteaux, fin connecté et habituédes commandes Amaznac etautres Fnazon… qui a récemmentfait le choix du libraire indépen-dant : « Les délais de commande sontles mêmes, l'accueil bien meilleur et,quitte à se déplacer, je préfère venirici plutôt qu'à La Poste… » D'où en-core et en guise de mot de la fin, ceslogan choisi par le groupementdes Librairies indépendantes del'Ouest parisien : « Puisque le livreest au même prix partout, préférezles conseils d'un libraire ! » n
Didier LamarePhotos Olivier Ravoire
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«On questionne, on écoute»,explique Thomas de l’Amandier(en haut). François Grand-homme de Mémoire 7 : «le prixunique a sauvé les libraires».
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On connaît surtout LouiseElisabeth Vigée Le Bruncomme la portraitiste favo-rite de Marie-Antoinette.Quelles sont les autres fa-cettes de ce personnage ?C’est une artiste à la destinée horsdu commun, qui a su vivre de sonart dans une période mouvemen-tée à la jointure de deux siècles. Ellenaît sous le règne de Louis XV,meurt sous la monarchie de Juillet,connaît un nombre considérable derégimes politiques et deux révolu-tions. Et tout au long de sa vie, ellesuit l’évolution du goût. Divulga-trice du goût grec au début de sacarrière, elle s’intéresse à la fin de savie au goût gothique et ouvre sonsalon à la génération romantique.Elle reçoit Chateaubriand, Balzac etelle assiste à des lectures où Alfredde Vigny déclame ses vers.
Qu’est-ce qui vous fascinechez elle ?C’est un grand peintre qui, pourson temps, maîtrise exceptionnel-lement bien la technique de lapeinture sur panneaux de bois. Deplus, sa vie a une dimension in-ternationale. Elle a voyagé danstoute l’Europe : en Italie, en Au-triche, en Russie, en Angleterre…Derrière cette image rayonnantede femme gracieuse, gracilemême, transparaît une volonté defer. Sa ténacité lui permet d’affi-cher la réussite d’une vie d’artisteau féminin. Elle a dû vaincre denombreux obstacles. Son admis-sion à l’Académie royale de pein-ture a nécessité l’intervention dela famille royale afin de vaincrel’opposition du directeur. Àl’époque, l’institution réservait seu-lement quatre places aux femmes.
Comment traverse-t-elle lapériode révolutionnaire? Louise Élisabeth Vigée Le Brunquitte la France le 6 octobre 1789, lejour où la famille royale est conduitemanu militari au palais des Tuile-ries. En Europe, les exilés françaisne sont pas toujours bien accueillis,parfois soupçonnés d’espionnageet d’alliance avec la Révolution. Lafrancophobie s’installe, même si àcette époque l’Europe parle françaiset si l’on admire la FranceQuels moments de sa vievous ont le plus intriguée ?Sa vie entière est passionnante. Lespériodes moins connues, commeles récits de sa jeunesse chez sanourrice à Epernon ou au couventont retenu mon attention. La fin desa vie est également une périodetouchante. De nombreuses lettresont refait surface et j’ai découvertune vieille dame très entourée, trèsvivante, très curieuse qui s’éteint àl’âge de quatre-vingt sept ans, ce quiest exceptionnel pour l’époque.Vous avez expliqué avoir euaccès à soixante lettres inédites. Commentavez-vousmené votre travail d’enquête ?« Enquête », c’est exactement leterme qui convient. J’ai retrouvé desnoms, pris l’annuaire et passé descoups de téléphone. Quelquefoisdes portes s’ouvraient, d’autres foisnon. J’ai aussi fait des recherchesaux Archives nationales, localisé desdocuments et les ai fait parler. Lesarchives Tripier Lefranc, déposéespar sa nièce par alliance, se sont ré-vélées extrêmement riches. Ellesavaient été lues, mais peut-être pasavec suffisamment de minutie. Lapublication de ce livre fera peut-êtreémerger encore de nouveaux docu-ments. Je l’espère en tout cas. n
Propos recueillis par Claire Angot
Louise Élisabeth Vigée Le Brun, histoire d’un
regard, Geneviève Haroche-Bouzinac, Flam-
marion, 688 p., 27€.
Professeur à l’Université d’Orléans, Geneviève Haroche-Bouzinac a reçu le prix Chateaubriand 2011
pour son ouvrage Louise Elisabeth Vigée Le Brun, histoire d’un regard.
Un prixd’histoireCréé en 1987, le prixChateaubriand distingueune œuvre de recherchehistorique ou d’histoirelittéraire portant sur lapériode contemporainede l’auteur des Mémoiresd’outre-tombe, ourelevant de ses domainesd’intérêt. Il est doté de 15 000 € par le conseilgénéral. La proclamationdu lauréat du prix a lieutous les ans à la Vallée-aux-Loups, dans la maisonoù a vécu l’écrivain àChâtenay-Malabry. Le juryest présidé MarcFumaroli, de l’Académiefrançaise. Il est composéde treize personnalitésparmi lesquelles figureJean d’Ormesson.
votre tablette numérique
et www.hds-video.net“éd i t ion
”Une artiste à la destinéehors du commun Retrouvez l’interview
de Geneviève Haroche-Bouzinac en vidéo sur
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l’Atelier Grognard, autant depeintres que d’abstractions. De-venu un langage artistique in-ternational depuis les années 30,
l’abstraction exclut toute référence immé-diate à la figuration, au monde extérieur, touten tentant d’en saisir les « forces créatives »,en particulier celles de la nature (ses repré-sentants sont Tal Coat, Staël, Le Moal, Ba-zaine, Szenes… ). Chacun parvient à définirun langage personnel dont les intentions sefondent aussi bien sur l’émotion, les im-pressions, la foi (Manessier), que sur la fonc-tion expressive ou symbolique des couleurs
(Lanskoy), sur la construction géométrique(Barré), sur l’influence de la musique… VieiraDa Silva utilisera grilles et perspectives, agen-cements de plans colorés et rythmes musi-caux, pour construire l’espace comme une ar-chitecture sonore. De l’Abstraction lyrique(Atlan, Hartung, Riopelle, Mathieu…), à l’Artinformel (Dubuffet, Fautrier, Degottex, Sou-lages…), du Tachisme à l’Art cinétique deVasarely, les Abstraits des années 50 explo-rent toutes les voies de la liberté sur les pas deleur prédécesseur Kandinsky. n A. St-M.Jusqu’au 19 mars.
www.mairie-rueilmalmaison.fr
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u 21 septembre 2009au 20 septembre 2010,Guillaume Bardet adessiné un objet in-
time, chaque jour, assurant en-suite l’exécution des 365 piècesavec une dizaine de potiers dupays de Dieulefit (excepté lesSculptures de poche , réalisées enporcelaine de Sèvres, et les Sculp-tures monumentales par Céralep, fa-bricant de céramiques indus-trielles). L’aventure artistique ethumaine de Bardet et ses amis cé-ramistes a été couronnée en 2011par le Prix Duo - L’Intelligence de laMain de la Fondation Bettencourt-Schueller. Inaugurée à Sèvres,cette exposition itinérante bénéfi-cie d’une scénographie de VincentDupont-Rougier qui décrit à la foisla lenteur d’une année et la briè-veté d’une journée, à travers deséléments narratifs évoquant les fa-milles et les usages, les humeurs
et les engouements. En suivant lerythme des saisons, l’expositionmontre les différentes phases del’inspiration du designer (croquis,dessins 3D, photographies) et re-late le dialogue de l’artiste avec lespotiers. Une histoire de notre quo-tidien par ses objets. n
Alix Saint-Martin Du 24 janvier au 26 mars.
www.sevres.citeceramique.fr
En traits libres
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Sèvres - Cité de la céramique présente L’usage des jours, 365 objets en céramique, une aventure
collégiale entre le designer Guillaume Bardet et une dizaine de potiers de la Drôme.
Rueil-Malmaison expose « Abstractions 50, l’explosion des libertés », une centaine de grands abstraits
qui ont fait de Paris la capitale des arts entre 1944 et 1964.
365 fois la céramique
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agneux offre à un collectif de neuf artistescontemporains, héritiers des Dadaïstes, unepossibilité d’expression jubilatoire et trans-
gressive, à travers « Burlesques », l’exposition de la Mai-son des Arts. Peintures, photos et vidéos, installations etperformances, se caractérisent par un joyeux décalageentre la réalité et sa représentation. nDu 17 janvier au 30 mars. www.bagneux92.fr
hâtillon présente les grands formats acryliques phosphorescentsdu peintre américain Thomas Bacher. Issu de la tradition de lapeinture américaine de paysage, Bacher prend des accents hy-perréalistes pour décrire les villes la nuit, leur trafic, leurs lu-
mières artificielles éblouissantes. Sa technique picturale révèle des aspectsdifférents selon qu’elle se laisse voir dans le noir ou en pleine lumière, deuxapproches « On/Off » que la Maison des Arts de Châtillon a privilégié. Onpense à ce que Paul Morand écrivait pour Brassaï : « la nuit n’est pas le néga-tif du jour ». n A. St-M.Du 25 janvier au 25 mars. www.ville-chatillon.fr
Burlesque
Temporalitésalakoff propose « Time Capsules », une exposi-tion imaginée par l’artiste Renaud Auguste-Dor-meuil qui, à travers les œuvres contemporaines
de jeunes artistes (photos, vidéos…), s’appuie sur la notionde « narration simultanée » présente dans la peinture mé-diévale. Plusieurs temporalités sont perceptibles dans unemême œuvre comme dans cette coupe de séquoia, sorted’architecture du temps. n Du 14 janvier au 4 mars.
www.maisondesarts.malkoff.fr
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Pourquoi pas profiter de l’hiver pour emme-ner vos enfants au cinéma. Organisé par le conseil général, « Ciné-goûter » se poursuitdans de nombreuses salles de cinéma des Hauts-de-Seine. Au programme un filmjeune public, un goûter et une animationpour 3,50 euros. De quoi ravir les enfants et les parents ! nTout le programme sur www.vallee-culture.hauts-de-seine.net
À la Maison des Arts d’Antony, l’exposition « Ligne,figure et signe », des peintres Colette Banaigs etFrançoise Delecroix, associe les tableaux traitéscomme surfaces de couleurs et de signes lisibles, àceux qui portent les traces d’une sorte d’écriture au-tomatique à la manière des surréalistes. La genèse dela création s’exprime aussi par des formes linéairesqui s’entrelacent en d’infinies compositions. nJusqu’au 15 janvier. [email protected]
Notre sélection arts, culture, loisirs, découvertes
61 spectacles, 53 compagnieset 19 créations… Du 17 janvierau 31 mars, le théâtre deVanves accueille le festival« Artdanthé ». Pour sa 14e édi-tion, Artdanthé s’ouvre davan-tage à toutes les formes despectacle vivant et consolide
son ouverture à l’international, notammentavec un important focus sur le Québec. Art-danthé propose des pièces chorégraphiques,théâtrales ou musicales. L’école du spectateurest reconduite pour la septième année consé-cutive : des répétitions publiques et de atelierssont proposés pour initier le public au théâtreet à la danse. Trois expositions ont égalementété spécialement pensées pour le festival : cellede la photographe Estelle Hanania, les imagesde Gilles Vidal et de la performeuse Gaël De-pauw, ainsi que les installations de l’artistequébécois Martin Lord. nProgrammation et réservation : 01.41.33.92.91et www.theatre-vanves.fr
Ligne
À Montrouge, la huitième édition de Miniartextil (exposition internationale d’art textile contempo-rain de l’association arte&arte), présente une cinquantaine de mini-œuvres et quelques grandes ins-tallations autour de la thématique complexe de « L’énergie ». Du concept de ce Salon jaillissent delibres associations, des interprétations artistiques subtiles ou surprenantes. Au final, des mini-œuvresd’une rare qualité esthétique. Un rendez-vous incontournable des amateurs d’art textilesous toutes ses formes. n Du 4 au 24 février, Salons de l’Hôtel-de-Ville. www.miniartextil.it
Ciné-goûter
A l’animathèque MJC de Sceaux, les pro-chains « Vendredis de l’impro » auront lieules 27 janvier et 9 mars 2012. En choisis-sant les thèmes improvisés pendant la soi-rée et en imposant aux comédiens des chal-lenges, le public est responsable de ce quise déroule au cours du spectacle durant1h15 pour 5 euros seulement. nRenseignements : 01.43.50.05.96 etwww.mjc-sceaux.com
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Soutenu par le conseil général, laRégion, le ministère de la Cultureet l’Union européenne, le réseau 92est une association qui œuvre pourles musiques actuelles. Apparem-ment, ça ne fait pas trèsrock’n’roll… Et pourtant ! Au cœurdu département, cette fédérationde plus d’une vingtaine de struc-tures dédiées aux musiques (am-plifiées, world, traditionnelles, jazz,chanson) est un dispositif essentielpour la diffusion et l’aide à la créa-tion. On y retrouve, au service dupublic et des musiciens, des MJC,des studios d’enregistrement et derépétition, des salles de spectacle,des écoles de musique, des asso-ciations, etc. Au sein de ce réseau,Träce est le dispositif de formationet d’accompagnement des groupesdans les Hauts-de-Seine, à la fois ra-dar de repérage et navire escortedes talents émergents. Et sous lessunlights, il y a chaque année le fes-tival Träce : sept dates dans septsalles (conservatoire Henri-Dutilleuxde Clamart, Le Tamanoir à Genne-villiers, Maison Daniel-Féry à Nan-terre, Le Pédiluve à Châtenay, AvantScène à Rueil, Espace Icare à Issy,Les 3 Pierrots à Saint-Cloud), un ju-melage entre une tête d’affichedéjà reconnue et un groupe du dis-positif Träce. Le festival dure unmois, du 14 janvier au 11 février,et, à cette période, c’est exacte-ment là que ça se passe ! nwww.reseau92.com
Le 4 février prochain, Courbevoiedevient la capitale de la danse :salsa, valse, tango, rumba. Lesmeilleurs danseurs mondiaux serontréunis pour la 34ème Nuit de ladanse, parmi eux : les championsdu monde de salsa, le coupletchèque Mazuch/Gatekova, et leschampions du monde de showdance, le couple italien Lavarone.Un grand bal au rythme des mu-siques de DJ Olmedo prolongeracette riche journée retransmise surécran géant. nProgramme et réservations au 01.43.34.11.89, www.danseclub92.com etwww.ville-courbevoie.fr
Ville du cinéma français, Boulogne-Billancourt propose jusqu’au22 février 2012 à l’Espace Landowski une exposition consacrée àRomy Schneider à l’occasion du 30ème anniversaire de sa dispari-tion. Tout au long de la visite sont présentés, outre les films del’artiste, des affiches originales françaises, allemandes et d’autrespays, des photos inédites de tournage, des costumes, interviewsde réalisateurs et de partenaires, actualités de l’époque retracentle parcours de Romy Schneider devenue dans les années 70 l’ac-trice préférée des français. nwww.exporomyschneider.com
Salle de 80 places située dansl'enceinte du théâtre La Pis-cine à Châtenay-Malabry, lePédiluve propose tous les jeu-dis à 20 heures des concertsde musique classique, soul,jazz... à 8 euros la place. Le pu-blic peut également se res-taurer au bar dès 19h. Au programme le 19 janvier lechanteur de rythme and bluesSlow Joe, le 26 place au
groupe de blues Bo Weavil, le9 février de la musique clas-sique avec le Quatuor àCordes, le 16 de la musiqueafricaine avec le chanteur sé-négalais Ablaye Thiossane, etle 23 février la GuatémaltèqueGaby Moreno.Renseignements et réservations au 01 41 87 20 84et www.theatrefirminge-mier-lapiscine.fr
Pédiluve
FluidesAu centre d’art et de culture de Meudon,les bronzes, marbres et plâtres, ainsi qu’unetrentaine de dessins et estampes numé-riques de Jean Letourneur, témoignent deson travail sur la mécanique des fluides.Cette « Quête de l’Unité » décrit les forcesde la nature (turbulences de l’air, volutesdes flammes, méandres des courants, en-roulements de nuages) qui produisent dusens et de la beauté. nDu 26 janvier au 26 février.www.meudon.fr
Träce de rock
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conseil général
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Sécurité routière, une caravane dans les collèges
Ville : quinze quartiersen restructuration
Nos offres d’emploi
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1, 2, 3… Top Métier !
Faire découvrir aux jeunes de 13 à 20 ans
toutes les professions, certaines parfois
mal connues, voilà l’objectif du salon
Top Métier Hauts-de-Seine. La 7e édition
aura lieu du 9 au 11 février au Cnit-
La Défense. Le contact direct avec des
professionnels de terrain sera une fois
de plus privilégié, avec 30 000 visiteurs
attendus et dix-huit Pôles Métiers.
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Organisé en étroite colla-boration avec l’inspectionacadémique, Top Métierest un forum annuel
consacré à la découverte des diffé-rents métiers, certains parfois mé-connus, et à l’échange avec des pro-fessionnels de tous les secteurs. CeSalon est ouvert à tous mais cibleen particulier les jeunes entre 13 et20 ans. Collégiens, lycéens, étu-diants, familles : 30 000 visiteurss’y rendent chaque année. Pour cette 7e édition, 1 300 profes-sionnels répartis selon dix-huit Pôlesmétiers accueilleront les jeunes. Desentreprises, des jeunes en appren-tissage, des établissements de for-mation et des organisations profes-sionnelles présenteront les activitésde leurs secteurs. Des fiches métiersexpliquant les conditions d’exerciceet les voies de formation sont télé-chargeables sur le site internet ouremises à la demande, et surtout denombreuses démonstrations et desateliers sont proposés.
« Dès la classe de 3ème, les élèves sontconfrontés à des choix qui peuvent êtredécisifs pour leur avenir professionnel,explique Christine Barody-Weiss,vice-présidente du conseil généralchargée des affaires scolaires. TopMétier a pour objectif de leur apporterune première connaissance du mondeprofessionnel par une découverte desmétiers, des formations et de l'envi-ronnement économique et social. »Tous les élèves des classes de 3èmedu département sont ainsi invitéssur le forum dans le cadre pédago-gique de la découverte profession-nelle les jeudi 9 et vendredi 10 fé-vrier. Ce seront ainsi 5500 collégiensissus de 99 établissements qui in-vestiront le site. Le forum restenéanmoins ouvert au grand publicpendant toute la manifestation.
Démonstrations et rencontres directesLe succès du Salon tient beaucoupà ses multiples ateliers, qui met-tent directement en contact les
jeunes et des professionnels de ter-rain. Au programme, des dé-monstrations de montage deplomb, de peinture sur verre, demenuiserie, de coiffure, maquillageet manucure, des soins sur des pe-luches par les vétérinaires… Cette année, un nouveau Pôle inti-tulé « Art et culture » sera inau-guré. Les jeunes pourront y décou-vrir les métiers de médiateurculturel et adjoint du patrimoine,avec des intervenants du musée deSceaux. Le Pôle Communicationsera animé quant à lui par des in-terprètes en langue des signes.Temps fort du Salon, au Pôle Modeet Beauté, les visiteurs pourront as-sister à un défilé de mode organisépar les élèves de l’école Olivier Ger-val Fashion & Design Institut le sa-medi après-midi. Un coach enimage proposera par ailleurs unatelier sur « l’impact de l’image enmilieu professionnel ». Côté sciences, au sein du PôleSciences et Recherche, des cher-
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TOP MÉTIER HAUTS-DE-SEINE
Un forumpourpenser
l’aveniràQuel métier choisir ? Et quelle filièrepour y accéder ? Du 9 au 11 février au Cnit-La Défense, direction TopMétier Hauts-de-Seine, le Salonconsacré à l’orientation des 13-20 ans.
Badge coupe-file
Pour préparer au mieuxvotre Salon ou pourprendre des renseignementstout au long de l’année,rendez-vous surhttp://topmetier.hauts-de-seine.net/. Fichesmétiers, portraits deprofessionnels, vidéos,lieux de formation… Vous trouverez de nombreuxrenseignements. Pour éviter de longuesfiles d’attente, pensezaussi à créer votre badgecoupe-file surhttp://topmetier.hauts-de-seine.net/. Après unrapide questionnaire,vous pourrez directementimprimer le badge dechez vous.
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éduca t ion
cheurs de l’Inserm proposerontune boîte pédagogique et un jeude plateau sur le parcours des mé-dicaments, ainsi qu’une expositionsur la chimie de l'amour. Desscientifiques du CEA (Commis-sariat à l'Énergie Atomique) serontégalement présents. Enfin, un ate-lier d’empreintes digitales seraanimé par la police scientifiquesur le Pôle Défense et Sécurité.Autre nouveauté de cette édition,une exposition photos sur les mé-
tiers exercés au sein du conseil gé-néral se tiendra sur l’Esplanadede La Défense. Des professionnelsdu Département viendront expli-quer leur métier aux jeunes visi-teurs. Enfin l’espace conseil desCIO, animé par les conseillersd’orientation psychologues del’inspection académique, infor-mera les jeunes en entretien in-dividuel personnalisé sur les mé-tiers, les compétences requises,les rémunérations et bien sûr les
formations qui correspondent àleurs aptitudes. n
Le forum est ouvert du jeudi 9 au samedi 11
février de 9h à 18h au Cnit-La Défense. Un
accueil spécifique est proposé le vendredi
matin pour les jeunes porteurs de handicap.
J’ai décroché : que faire ?
Au sein de l’espace « Information et Orientation »,plusieurs Missions locales du Département animerontun atelier intitulé « Que faire si je décroche ? ». Desentretiens individuels seront possibles. Vous trouverezaussi à cet endroit d’autres ateliers sur le thème« Trouver son stage en 3éme » ou encore « Trouver uncontrat d’apprentissage ». Des professionnels yproposeront par ailleurs une aide à la rédaction de CVet de lettres de motivation.
Top Métier est une occasionunique pour les jeunes derencontrer en un même lieuplus de 1300 professionnelsqui vont leur faire connaître,souvent avec passion, leurmétier. Aujourd’hui le forumest devenu une institution.Son succès fait la preuve deson utilité. Le site internet a affiché pour l’édition 2011près de 230 000 pages lues.99 établissements étaientinscrits dans le cadrepédagogique. Car Top Métiern’est pas seulement un Salongrand public, c'est aussi uneéquipe qui travaille tout aulong de l’année avec lescollèges, conçoit les supportspédagogiques remis auxenseignants et aux élèves,rédige des fiches métiers,réalise des interviews,alimente le site internet et faitse rencontrer des collèges etdes entreprises, afin d'offrirun outil d'orientation trèscomplet au service des élèvesde notre département. n
VerbatimChristianeBarody-WeissVICE-PRÉSIDENTE
CHARGÉE DES
AFFAIRES SCOLAIRESCG92
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Priorité à lasécurité routièreMême si le nombre d’accidents
et de morts sur les routes
des Hauts-de-Seine est en baisse,
le conseil général ne relâche
pas ses efforts en matière
de sécurité routière.
Première cause de mortalitéchez les 15-24 ans, les acci-dents de transports sont àl’origine de près d’un tiers
des décès dans cette tranche d’âge(chiffres 2008). Dans les Hauts-de-Seine, 663 jeunes de 11 à 15 ans ontété tués ou blessés dans un accidentde la circulation entre 2006 et 2010.Alors qu’ils ne représentent que 6 %de la population du département,ils représentent 14 % des victimes àvélo et 12 % des victimes à pied. Les
14-17 ans quant à eux comptentpour 4 % de la population alto-séquanaise mais représentent 7 %des usagers de deux-roues motori-sés victimes d’accidents, toujourssur la même période. « Usagers vul-nérables » donc, les collégiens sontau cœur de la politique du conseilgénéral. Ce dernier, en partenariatavec la préfecture et l’inspection aca-démique, fait circuler depuis dix ansdans les établissements volontairesla Caravane de la sécurité routière.
Retrouvez notre reportage vidéo sur la caravane de la sécurité routière sur
votre tablette numérique et www.hds-video.net
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Le collège choisit les classes béné-ficiaires et le programme. Neuf ate-liers sont proposés : circulation àvélo, conduite d’un scooter, initia-tion aux premiers secours, préven-tion des risques liés à l’alcool et à la
drogue dont deux ateliers obliga-toires : l’analyse d’accidents et uneexposition regroupant dix portraitsde jeunes ayant été victimes d’acci-dents. Exemple : la photo de Ségo-lène née le 28 septembre 1992.Avant de découvrir son histoire, lesélèves imaginent ce qui a bien pului arriver.
Témoignage chocFin novembre, pour le lancementde la 10e édition de l’opération, Sé-golène est venue témoigner devantune classe de 5 e de la cité scolaireRabelais à Meudon. « Voiture »,« verglas », « feu grillé » sont desmots qui revenaient souvent dansles scénarios proposés par les col-légiens. Dans la moitié d’entre eux,la jeune fille était en scooter, labonne hypothèse. « Un matin, jepartais en cours. J’avais attaché moncasque et je roulais prudemment, a ra-conté Ségolène. J’ai freiné à un car-refour pour laisser passer une voiturequi avait la priorité. Le sol était trempé.
Mon scooter a dérapé. Il n’y a pas eud’impact avec la voiture. Mais moncasque qui était trop grand s’est enlevé.Mon crâne a tapé l’angle du trottoir.»La jeune fille, alors âgée de 18 ans,est placée en coma artificiel, faitdeux arrêts cardiaques et subit unecraniotomie. C’était en octobre l’an-née dernière. Ségolène passera onzejours dans le coma et plus de sixmois à l’hôpital. « Je reviens de trèsloin, a-t-elle conclu devant une classebien silencieuse. J’ai dû réapprendreà marcher, à parler. Aujourd’hui, j’airepris mes études. Si mon témoignagepeut permettre que ça n’arrive pas àd’autres… » L’an dernier, vingt-sixétablissements se sont portés vo-lontaires pour bénéficier de ce dis-positif, soit 4 700 collégiens sensi-bilisés. À la rentrée prochaine, aprèsun an d’expérimentation dans troisétablissements, une version « vélo »de la Caravane sera proposée avecun parcours en ville dans les condi-tions réelles de circulation. « Fairede la prévention routière auprès des
collégiens n’est pas une compétence obli-gatoire du conseil général. Mais c’estnotre devoir, souligne Patrick De-vedjian. Que les 11-15 ans représentent6 % de la population des Hauts-de-Seine, mais 12 % des accidents à piedet 14 % des accidents à vélo, ce n’estpas normal. Il faut les sensibiliser. Faireen sorte qu’ils aient les bons réflexes,qu’ils évitent de faire des erreurs sur laroute et qu’ils soient aussi capablesd’anticiper les erreurs des autres. »La politique de sécurité routière duconseil général vient en complé-ment de la politique nationale. En2010 par exemple, le Département
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préven t ion
95C’est le nombre de lieuxaccidentogènes aménagéspar le conseil généralentre 2008 et 2012 sur les voies départementales. 22 M€ sont consacrés à ce chantier.4700
collégiens ont été sensibilisés aux dangers de la route l’an dernier grâce à la Caravane de la sécurité routière, opération lancée il y a dix ans parle Département.
À 18 ans, Ségolène a eu un très grave accident de scooter. Un an après, elle a accepté de témoignerdevant des collégiens et de participer à l’exposition du conseil général sur les dangers de la route.
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avait financé près de soixante-dixactions de prévention pour un bud-get de plus de 345 000 euros. En2011, le budget départemental glo-bal consacré à la sécurité routières’élève à six millions d’euros. Autre opération de sensibilisation,sur le thème de la sécurité des en-fants en voiture cette fois. En effet,« 30 à 40 % des enfants sont mal at-tachés en voiture, explique PatrickDevedjian. Et de nombreux parentsn’attachent pas leur enfant lors des tra-jets courts. Or 70 % des accidents ontlieu à moins de quinze kilomètres dudomicile. » Partenaire du Départe-ment, Axa Prévention a donc équipévingt-trois centres de PMI desHauts-de-Seine de trois sièges auto :un du groupe 0 + (dos à la route,pour les enfants de la naissance à10 kilos), un du groupe 1 (face à la
route, de 9 à 18 kg) et un du groupe3 (rehausseur, de 22 à 36 kg). Leconseil général a formé deux centsagents pour apprendre aux parentsà bien choisir leur équipement et,surtout, à bien s’en servir.
Sites accidentogènesEn 2010, le nombre d’accidents corporels et de blessés hospitalisésavait baissé d’environ 6 % dans lesHauts-de-Seine. Le nombre de tuésétait de 28 en 2010 contre 18 en2009. Entre janvier et novembre2011, dix-sept personnes sontmortes sur les routes alto-séqua-naises : quatre automobilistes, sixconducteurs de deux-roues motori-sés et six piétons. C’est pourquoi leconseil général poursuit sa luttecontre l’insécurité routière. Une po-litique basée sur deux axes : la pré-vention donc, et l’amélioration desinfrastructures. En 2008, 95 pointsnoirs « accidentogènes » ont étéidentifiés sur les voies départe-mentales et 22 millions d’euros en-gagés sur quatre ans pour les amé-nager. Fin 2011, sur les 95 sitesidentifiés, 68, soit près des troisquarts, avaient été traités. Selon les
endroits, il s’agissait d’améliorer lasignalisation, en supprimant les pan-neaux publicitaires ou en élaguantles arbres par exemple. Ailleurs, desbandes podotactiles et des signauxsonores ont été installés pour lesmalvoyants. À certains carrefours, lalargeur de la chaussée a été réduite etles feux tricolores équipés de radarsde franchissement. Objectif : ré-duire la vitesse des véhicules et di-minuer la gravité des accidentspuisqu’une vitesse excessive est àl’origine de 50 % des accidents. Toujours dans cette perspective, sur
certaines routes départementales,le conseil général a installé des ra-dars pédagogiques : radars qui nefont qu’indiquer au conducteur lavitesse à laquelle il roule, sanscontravention à la clé. En cas de dé-passement supérieur de 5 km/h àla vitesse autorisée, un symboled’avertissement clignote en rouge.Quatorze radars ont été installés en2009 et 2010. Cinq devaient êtreacquis en 2011. À terme, le Dépar-tement envisage de disposer d’unequarantaine de radars de sensibili-sation. n Émilie Vast
6 M€C’est le budget annuelconsacré par le conseilgénéral à la sécurité routière.
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6M€Les actions du conseil général pour la sécurité routière…
4 700
jeunes de 11 à 15 ans tuésou blessés entre 2006 et 2010663
30 à 40 %des enfantssont mal attachésen voiture
28 tués en 2010 (18 en 2009)
23 centres de PMIéquipés de sièges auto
200 agents forméspour apprendre aux parentsà les choisir.
Un outilde prévention :le radar pédagogique
Des sièges autodans les PMI
3/4des points noirstraités *
95 lieux accidentogènes identifiés en 2008 sur les voies départementales,22 millions d’euros engagés sur 4 ans pour les aménager.
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Une caravane pédagogiquepour les jeunes
Uneaméliorationdes infrastructures
… 6 % de la population du département… 14 % des victimes à vélo
… 12 % des victimes à pied
-6 %d’accidentscorporels et de blesséshospitalisés
Version« vélo »
ateliersproposés9
26établissementsvolontaires en 2010à la rentrée
prochaine
collégiens sensibilisés
Ils représentent…
4 radarspédagogiques
+ 5 prévus en 2011Une quarantaine à terme.
*
de budget consacrés
à la sécurté
routière
…et les chiffresdans les Hauts-de-Seine
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coopé ra t ion
Solidarité internationale :volontairesrecherche de
Le conseil général
soutient les volontaires
de solidarité
internationale (VSI) qui
accomplissent une
mission dans un des
pays ciblés par sa
politique de
coopération.
Le volontariat de solidarité in-ternationale (VSI) a pour ob-jet l'accomplissement d'unemission d'intérêt général
dans un pays en développement.D’une durée inférieure à deux ans,il s’effectue par le biais de l’une desvingt-cinq associations agréées parle ministère des Affaires étrangères.Les volontaires bénéficient d’uneformation avant leur départ et d’unappui à la réinsertion profession-nelle à leur retour. Dans les Hauts-de-Seine, les volon-taires de solidarité internationalesoutenus par le conseil général par-tent dans l’un des quatre pays ci-blés par la politique de coopérationinternationale départementale : l'Ar-ménie, le Cambodge, Haïti et leMali, dans une optique de réduc-tion de la malnutrition et de l’ex-trême pauvreté. Le conseil généralcontribue au financement de la mis-
sion du volontaire à hauteur de 2 200 € par an par le biais de l’as-sociation agréée avec laquelle il s’en-gage. En outre, le volontaire peutbénéficier d’une aide financière in-dividuelle de 3 000 € maximum àson retour. Après une expériencede volontariat, la réinsertion pro-fessionnelle et la reconnaissance del’expérience vécue peuvent s’avérerdélicates. Le conseil général a sou-haité y contribuer activement grâceà la création d’un appui au retourpour suivre une formation profes-sionnelle ou pour mener une ac-tion de restitution de l’expériencede volontariat sur le territoire desHauts-de-Seine, avec par exemple,l’organisation d’une conférence oula réalisation d’une exposition.
Comment postuler ?Le règlement du dispositif et les élé-
ments à fournir pour postuler sonttéléchargeables sur www.hauts-de-seine.net, rubrique Coopération in-ternationale. Le dossier de candida-ture est à constituer par l’associationet par le volontaire, et à remettre àSarah Valin, chargée des dispositifsd’éducation au développement - 0141 91 25 89 ou [email protected] n
Haïti après le séisme
En Haïti, le conseil général apporte son soutien à desvolontaires de solidarité internationale alto-séquanais qui s'impliquent dans le contexte post-séisme. Troisvolontaires vont particulièrement s'investir dans desmissions de réhabilitation de zones sinistrées et de miseen place de systèmes de recyclage et de traitement desdébris. Une quatrième contribuera à un projet d'insertionprofessionnelle de jeunes Haïtiens dans un contexted'économie locale dévastée.
2 M€C’est le budget accordépar le conseil général en2011 pour les programmesde lutte contre la malnu-trition et les dispositifs desensibilisation des Alto-Séquanais à la solidaritéinternationale.
3 000 €C’est l’aide financièreindividuelle dont peut bénéficier le volontaireà son retour de mission.
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Le Grand L, ses douze étageset ses trois cents dix appar-tements ne sont plus qu’unlointain souvenir. L’im-meuble « emblématique »,
de 174 mètres de long et 30 de haut,a été détruit en 2001. Dix ans plustard, le Noyer-Doré, quartier detrente hectares, est méconnaissable.De petits immeubles avoisinent despavillons individuels. 496 nouveauxlogements ont été créés : 45 sontde l’habitat social, 252 sont en ac-cession libre, 55 en accession so-ciale, 25 sont du locatif libre et 119sont des logements étudiants. Deplus, 1451 logements ont été rési-dentialisés pour bien séparer espacepublic et espace privé. Concernantles équipements, ont notammentété inaugurés une mairie annexe,des locaux associatifs, la média-thèque Arthur-Rimbaud et un nou-veau complexe sportif de 3 400 m2
pour la pratique des arts martiaux,de la danse, l’escrime, du tennis detable… Ces deux derniers équipe-ments bénéficient non seulementaux 6 500 habitants du Noyer-Dorémais aussi à tout le sud d’Antony,participant au désenclavement.Place des Baconnets, nouveau cœurde quartier à proximité de la gare
RER B, les commerces ont été mo-dernisés et plus de cent places amé-nagées dans un parking souterrain.
Priorité à la mixité sociale5000 m2 d’espaces verts ont éga-lement été créés sans compter les
nouvelles pistes cyclables et liai-sons piétonnes larges et éclairées.« Il y a encore quelques années, cequartier avait le sentiment de nepas appartenir à Antony, d’être ou-blié, se souvient le maire Jean-Yves Sénant. Aujourd’hui, c’est unquartier de ville normal. » Coût duchantier – piloté par la Sem 92 –:138 millions d’euros financés àhauteur de 26 millions par laville, 14 millions par le conseilgénéral et 24 millions par l’Anru,l’Agence nationale pour la réno-vation urbaine. Fondée en 2003,cette dernière a signé un an plustard à Antony l’une de ses pre-
mières conventions. Aujourd’hui,le Noyer-Doré est le premier pro-jet Anru arrivant à son terme enÎle-de-France. « La mixité, c’est unealchimie. À ce titre, le Noyer-Doréest un exemple particulièrementfort », commente le directeur gé-néral de l’Anru, Pierre Sallenave. « Ce renouvellement ambitieux sembleêtre une réussite, affirme Hervé Gay,le directeur de la Sem 92. Je dis"semble" car il faut désormais quece quartier soit durable. » Dans cebut, des actions d’accompagne-ment social sont menées dans lequartier depuis 2001, parallèle-ment aux travaux : réussite édu-
485 M€C’est le budget global du conseil général destiné aux opérationsde rénovation urbaine.
À Antony, la
métamorphose du
Noyer-Doré s’achève.
L’occasion de faire
le point sur les
chantiers alto-
séquanais.
160 000 habitants
sont concernés.
Patrick Devedjian a participé le 24 novembre à une visite dans le quartier du Noyer-Doréà Antony organisée pour la fin des travaux.
RÉNOVATION URBAINE
Dix-sept
mutationquartiers
en
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urban i sme
cative, insertion professionnelle,pratiques de santé… Chaque an-née deux millions d’euros y sontconsacrés, financés principale-ment par l’État, la ville et le conseil
général, ce dernier subvention-nant ces actions à hauteur de 600000 euros.
Un Département précurseurEn dehors d’Antony, dans lesHauts-de-Seine, l’Anru, le conseilgénéral, les villes et autres parte-naires tels que les bailleurs so-ciaux ont signé neuf conventions.Dernière en date, celle pour lequartier « Entrée de ville – Vic-tor-Hugo » à Clichy conclue enseptembre 2009. Les projets lesplus avancés sont ceux des quar-tiers Sud à Villeneuve-la-Garenne,du Luth et des Grésillons à Gen-
nevilliers, du quartier des Tertres-Cuverons à Bagneux et du closdes Terres Rouges à Rueil-Mal-maison – un projet que le conseilgénéral subventionne même s’iln’est pas signataire de la conven-tion. Mais le Département s’étaitengagé en faveur de la rénovationurbaine bien avant la création del’Anru. Dès 1993, il avait lancéPacte 92 – devenu depuis PacteHauts-de-Seine – son propre pro-gramme de lutte contre la ségré-gation urbaine et sociale mêlantopérations de démolition/re-construction des grands en-sembles et développement social.Exemple : La Caravelle à Ville-neuve-la-Garenne, la « plusgrande barre d’Europe », entiè-rement repensée par l’architecteRoland Castro. Un projet estiméà cent millions d’euros dont 70 %à la charge du conseil général. De1994 à 2005, quinze millionsd’euros sont investis chaque an-née dans ce domaine. Le budgetannuel départemental sera en-suite doublé. Ainsi, en 2011, aux30,8 M€ destinés à la rénovationurbaine, s’ajoutaient 20,9 M€
consacrés aux volet « habitat »des différentes opérations. Aujourd’hui, si la plupart dessites Pacte 92 ont été labellisésAnru, trois sont toujours concer-nés par l’ancien dispositif : le Bacd’Asnières à Clichy, le Plessis-Ro-binson et Châtenay-Malabry. « Laquestion de la rénovation urbaineest aujourd'hui bien engagée dansles Hauts-de-Seine, souligne Pa-trick Devedjian. Actuellement, dix-
sept quartiers répartis sur douzecommunes bénéficient du soutiendu Département, pour un montanttotal qui s'élève à plus de 485 mil-lions d'euros. » Environ 160 000habitants sont concernés, soitplus de 10 % de la populationalto-séquanaise. n
Émilie Vast
Les projets urbains pourlesquels le Département s’estengagé se situent aujourd’huià la croisée de plusieurschemins. De grosinvestissements ont permis à des territoires fragiles de voir leur morphologie urbaineconsidérablement transforméeet l’action départementale doit encore se concentrer sur les opérations derésidentialisation, de créationsde logements sociaux et surles projets portés en partenariatétroit avec les syndicats mixtes. À l’instar des projets deVilleneuve et de Clichy qui traitent notamment del’habitat privé ou du PetitNanterre qui fait preuve d’unpilotage interne de qualité ou encore celui de Châtenayqui symbolise la gouvernancerenforcée avec le Département,les projets de rénovationurbaine alto-séquanais secaractérisent par desproblématiques territorialestrès diverses. Le Département,en tant qu’acteur majeur de larénovation urbaine, continueraà être attentif à la poursuite des objectifs de transformationdurable des quartiers et ce dans un souci « partagé » de pérennisation desinvestissements consentis par l’ensemble des partenaires.
VerbatimGeorgesSiffrediVICE-PRÉSIDENT DU
CONSEIL GÉNÉRAL
CHARGÉ
DE LA POLITIQUE
DE LA VILLE
17C’est le nombre de quartiers alto-séquanaisqui bénéficient du soutien du conseil général en matière de rénovation urbaine. Soit douze communes et 160 000 habitants.
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Étape symbolique du projet de rénovationurbaine des Hauts d’Asnières : l’immeuble des Gentianes et ses quinze étagesont été détruits le 6 juillet dernier.
Retrouvez le reportage vidéosur la visite du quartier du Noyer-Doré sur
video.hauts-de-seine.net
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2500C’est le nombrede places d’hébergement,de maisons relais et de logements d’insertion dont le conseil générala financé la création depuis 2007. En matièred’hébergement, la loiBoutin indique le niveaud’équipement par département. Pour les Hauts-de-Seinela loi prévoit 1 524 placesd’hébergement. En pratique, il existe dans les Hauts-de-Seine3 693 places, soit 2 169 places de plus quele niveau fixé par la loi.Le conseil généralconsacre six millions d’€par an au financementdes associations qui prennent en charge despersonnes sans logementce qui représente 1300places qui s’ajoutent àcelles financées par l’État.
Inaugurée en janvier 2006, laMDPH de Nanterre vise à ga-rantir aux personnes handica-pees le libre choix de leurmode de vie. Ses missions
sont variées : accueillir, ecouter etconseiller, apporter une aide per-sonnalisee, favoriser l’insertion pro-fessionnelle, assurer la continuitedes soins infirmiers… Avec la miseen œuvre de la « Gestion RelationCitoyen » (GRC), elle s’est engageedans un processus de modernisa-tion de ses relations avec les per-sonnes en situation de handicap :
traçabilité du dossier, suivi des sol-licitations, espace d’information.Des efforts que Patrick Devedjian aconstatés sur place, saluant « uneplus grande lisibilité et une disponi-bilité de l’accueil ». « Nous partionsd’une situation qui n’était pas du toutsatisfaisante, et je me réjouis de voirqu’un seul dossier s’est substitué à unepile de démarches, et qu’un logiciel apermis de gagner du temps sur le trai-tement des dossiers », a-t-il déclaré. En 2010, le personnel de la MDPHa reçu 17 727 personnes handica-pees ou leurs familles, et traité
75 966 appels téléphoniques. Celareprésente 1 539 attributions dePrestation de compensation duhandicap (PCH).
Partenariat avec les CCASAutre souhait du président duconseil général, voir s’accroître lespartenariats entre les CCAS(centres communaux d’action so-ciale) et la MDPH, évitant ainsi àl’usager des déplacements inutiles.En février 2011, une convention departenariat informatique entre laVille d’Issy-les-Moulineaux et la
Maison départementale des per-sonnes handicapées (MDPH) étaitpar exemple signée. D’autres villesferont bientôt de même : Antony,Rueil-Malmaison, Boulogne-Billan-court et Villeneuve-la-Garenne. En 2011, le budget consacré aux per-sonnes handicapées s’élevait à137,26 M€ contre 124,54 M€ en2010, soit une augmentation de10,2 %. « Malgré un contexte écono-mique de crise, ça n’est pas sur ce bud-get que l’on fera des économies en2012 », a assuré Patrick Devedjian. n
Claire Angot
Vice-présidente du conseil général chargée desaffaires sociales et de la famille, Marie-LaureGodin fait le point sur le RSA.
Que représente le RSA dansle budget du Département ? Le RSA est une prestation à plu-sieurs dimensions : il a pour objetd’assurer à ses bénéficiaires desmoyens convenables d’existence, etd’inciter à l’exercice d’une activitéprofessionnelle. Ainsi, les dépensesliées au RSA comprennent non seu-lement l’allocation mais égalementtoutes les actions d’insertion en fa-veur des allocataires. L’ensemble descrédits que le Département a consa-crés en 2011 aux bénéficiaires duRSA se monte à 153,44 M d’ €, soit
22 % des dépenses d’action socialedu Département et 8 % du dernierbudget départemental.
Constate-t-on une évolutiondu nombre des bénéficiaires ?Depuis la mise en œuvre du RSA en juin 2009, on constate unecertaine stabilité du nombre des bénéficiaires, situant le nombre de foyers bénéficiaires du RSA à environ 36 000.
Le conseil général des Hauts-de-Seine mène-t-il une actionspécifique en la matière ?Le conseil général a expérimentéentre 2005 et 2007 la mise enœuvre d’espaces insertion. Ces es-paces insertion proposent sur unlieu unique l’accueil des deman-deurs au RSA, l’instruction de leursdemandes, l’orientation et un ac-
compagnement renforcé des béné-ficiaires rencontrant des difficultéssociales ne constituant pas un freinà leur retour à l’emploi.Actuellement dix espaces sont ou-verts couvrant 24 communes desHauts-de-Seine. Trois projets sonten cours de négociation pour uneouverture courant 2012 et début2013. L’autre particularité qu’il fautsignaler concerne l’accompagne-ment des bénéficiaires du RSA« publics spécifiques ». Le Dépar-tement passe convention depuisplusieurs années avec cinq asso-ciations des Hauts-de-Seine pourmener des actions à destination desgens du voyage, des sans domicilefixe et des sortants de prison. Cetteapproche plus personnalisée pro-posée à ces publics permet unemeilleure appréhension des situa-tions et des réponses adaptées. n
“ ”Renforcer l’accompagnement
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La Maison départementale des personnes
handicapées qui fête ses cinq ans au mois de
janvier a modernisé sa gestion des dossiers.
HANDICAP
La Maison départementale
bonne voiesur la
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«Ce qu’on entend au-jourd’hui par l’économiesociale et solidaire, ce sontdes initiatives privées quicherchent à apporter des
réponses à des besoins d’intérêt géné-ral », a rappelé Patrick Devedjianen ouverture du forum. Créationd’emplois, éducation, services, in-sertion par le travail, les domainesd’intervention sont nombreux. « Lafinalité sociale est l’élément détermi-nant de ces entreprises, qui sont à larecherche d’un modèle économiqueviable, dans lequel le profit n’est pasune fin en soi mais un moyen au ser-vice d’un projet social. » Pour soutenir cette « troisièmevoie », le conseil général avait voté,en décembre 2010 à l’unanimité,un rapport sur le développementde l’économie sociale et solidairedans les Hauts-de-Seine. « Une dé-
marche purement volontariste, a sou-ligné Patrick Devedjian, puisqu’elleest, depuis 2005, généralement inté-grée aux schémas régionaux de déve-loppement économique. »Très concrètement, le conseil gé-néral avait lancé cet été un appel àprojets. Les vingt lauréats ont étéannoncés à l’occasion du forum deLa Défense. Ils recevront une sub-vention pouvant aller jusqu’à 80 %du budget d’investissement et de50 % du budget de fonctionne-ment. Parmi les projets retenus :« Chauffeur & Go 92 » qui proposeà des personnes sans emploi de de-venir chauffeur de personnes ayantun véhicule mais ne pouvant leconduire, l’épicerie solidaire de LaSoupe aux cailloux, le projet « Eco-Fabrik » basée sur l’autoproductionde produits de la vie quotidiennesains et écologique, à prix raison-
nable avec du matériel partagé ouencore le « Collège Ethic 92 » deTriethic qui valorise le traitementdes déchets papier dans les établis-sements pour leur permettre de fi-nancer des projets.Il y a un an, l’assemblée départe-mentale a adopté un budget de sixmillions d’euros sur trois ans poursoutenir différentes initiatives. Suiteà ce vote, a été créé un conseil dé-partementale de l’ESS rassemblantonze élus, toutes tendances poli-
tiques confondues, le préfet et huitpersonnalités qualifiées. « Nous avonségalement choisi de nous fixer un ob-jectif de 10 % de clauses sociales dansles marchés quand la moyenne enFrance est de 3 %, a détaillé Jean Sar-kozy, vice-président du conseil géné-ral chargé de l’économie sociale et solidaire. Fin novembre, 44 marchés étaient ainsi conclus ou encours, ce qui représente plus de 63 000 heures d’insertion. En 2012, unecinquantaine de bénéficiaires du RSAauront ainsi retrouvé un emploi. »En janvier dernier, le conseil gé-néral et l’État ont signé uneconvention-cadre relative aux plansde revitalisation. En effet, les en-treprises de plus de 1 000 salariés,lorsqu’elles procèdent à des licen-ciements collectifs, doivent s’ac-quitter d’une taxe équivalant à aumoins deux Smic mensuels brutspar emploi supprimé. Avec cettetaxe, le Département finance desactions orientées vers l’économiesociale et solidaire et d’autres versles jeunes entreprises, PME ouTPE innovantes. Selon Jean Sar-kozy, « plus de 150 emplois ont étémaintenus ou créés » grâce à cetteconvention. Autre dispositif àl’étude : la question du microcréditprofessionnel. « Il s’agit d’imagi-ner des prêts dont les intérêts seraientpris en charge par le Département »,a précisé Jean Sarkozy. Ce dispo-sitif pourrait être intégré au futurplan d’action de développementde l’économie sociale et solidairedu conseil général annoncé, lorsdu forum, par Patrick Devedjianpour le printemps 2012. n E.V.Plus d’infos sur www.hauts-de-seine.net,
rubrique économie sociale et solidaire
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ent rep r i se
20soit le nombre de projetsretenus dans le cadre de l’appel à projets lancécet été par le conseil général. Il sera reconduitl’an prochain.
Retrouvez notre reportage vidéo sur l’entreprise Triéthic,spécalisée dans le recyclage sur
votre tablette numérique et www.hds-video.net
projets
économievingtpour une autre
Le premier forum départemental
de l’économie sociale et solidaire a rassemblé
plus de cinq cents professionnels
le 28 novembre à La Défense. Vingt projets
ont reçu le soutien du conseil général.
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DD
ANTONY – MASSYDans le cadre du projet d’aménagement de la RD920, le carrefour entre l’avenue Raymond Aron et l’avenue de la Duchesse-du-Maine est en travauxjusqu’en mars 2012, entraînantdes restrictions de la circulationet la mise en place d’une déviation.
ANTONY – SCEAUXDans le cadre du projet d’aménagement de la RD920,le carrefour avec l’avenue du Président-Kennedy est en travaux jusqu’à mai 2012, entraînantdes restrictions de la circulation.
BOURG-LA-REINEDans le cadre du projet d’aménagement de la RD 920, la Zac de la Bièvre (avenue du Général-Leclerc entre place Condorcet et rue de la Bièvre (RD74)) est en travaux jusqu’en décembre 2012, entraînant des restrictions de la circulation.
COLOMBESLes travaux d’améliorationdu fonctionnement de la lignede bus 304 entraînent des restrictions de circulationrues du Bournard, Gabriel-Péri, Paul-Bert et boulevardEdgar-Quinet (RD 986)du 16 janvier à août 2012.
SÈVRESEn raison des futurs travaux d’élargissement du pont-raildu T2 au dessus de la RD7,dans le cadre du projet Vallée rive gauche, depuis novembre 2011,des travaux engendrentdes restrictions de circulation.Une interruption de la RD7et du tramway aura lieules 11 et 12 février 2012.Une déviation de la RD7 seramise en place ainsi qu’un servicede bus de remplacement.
RUEIL-MALMAISONLe doublementde la canalisationsur 800 mètres rue Danton entraîne une restrictionde la circulation.La rénovation de l’éclairage public avenues Paul-Doumer et Napoléon-Bonaparte (RD 913) entraîne une restrictionde la circulation.
ASNIÈRESLes travaux d’amélioration du fonctionnement de la ligne de bus 178 entraînent des restrictionsde circulation avenue Faidherbeet rue de Chanzy (RD11)jusqu’au 25 février 2012.
ASNIÈRES - BOIS-COLOMBESAvenue d’Argenteuil (RD909),entre le carrefourdes Quatre-Routeset la place des Bourguignons,la requalification de l’axe entraînedes restrictions de circulation,de janvier 2012 à février 2013.
ISSY-LES-MOULINEAUXDes travaux de sécurisation du quai de la Bataille de Stalingrad (RD7) entre la Zac des Chartreux et la rue Camille-Desmoulins entraînent une restriction de la circulation.Au carrefour Vaugirard (RD7), l’aménagement du réseau d’assainissement entraînedes restrictions de la circulation.
CHÂTILLON – CLAMART –FONTENAY-AUX-ROSES – MEUDONLes travaux relatifs au chantierdu tramway T6 se poursuivent.Des modifications de circulation interviendront sur les voiesconcernées par les travauxet au débouché des voies adjacentes. Toutes les informations sur www.tramway-chatillon-viroflay.fr
COLOMBES –LA GARENNE-COLOMBES – COURBEVOIELes travaux du tramway T2se poursuivent. Des modifications de regards et de canalisations peuvent entraîner des gênes localisées le long du tracé.Toutes les informations sur www.t2ladefensebezons.fr
GENNEVILLIERS –VILLENEUVE-LA-GARENNELes travaux de prolongementdu tramway T1 se poursuivent.Plus d’informations surwww.t1avancede10.fr
Les travaux en cours surla voirie départementale
T6
T6
T2
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Retrouvez la carte complètedes travaux en cours sur
www.hauts-de-seine.net/travaux
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pra t ique
Pour trouver un collège ou une balade près de chez vous, un établis-sement où procéder à une demande d'allocations ou encore un gui-chet RSA, le portail internet du conseil général met à votre disposi-
tion un éventail de cartes interactives. Rendez-vous surwww.hauts-de-seine.net, onglet « cartes interactives ». n
CONSEIL GÉNÉRAL
Offres d’emploi
Depuis la page d’accueil de www.hauts-de-seine.net, l’onglet « Leconseil général recrute » permet d’accéder aux offres d’em-plois du Département. Le demandeur d’emploi peut postuler
sur candidature spontanée, répondre à une offre précise, ou encores’inscrire à un système d’alerte par mail pour toute nouvelle offrecorrespondant à ses critères. Grâce à la FAQ, il peut envoyer desquestions à un chargé de recrutement qui répondra dans les meilleursdélais. n
ENVIRONNEMENT
Économies d’eau
Les ateliers de jardinage organisés par le conseil général reprennentle 6 janvier avec un cours théorique sur le thème « imaginer votrejardin ». Le programme des cours du premier semestre se trouve sur
www.promenades.hauts-de-seine.net, site du conseil généralconsacré aux activités en plein air. n
JARDINAGE
Programme des cours
SE REPÉRER
Cartes interactives
Si vous avez une cuve de récupération des eaux de pluie ou quevous comptiez en installer une, la calculette de l’espace http://pla-nete.hauts-de-seine.net vous permet d’évaluer son efficacité. En
fonction du type de toit, de sol et de la surface de collecte, elle me-sure les économies réalisées. n
Retrouvez les prochaines séances de Ciné-Goûter sur vallee-culture.hauts-de-seine.net. Les projections s’adressent à tous les en-fants à partir de 3 ans pour un prix modique de 3,50€. n
JEUNESSE
Ciné-goûter
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Pour 2012, nous, élussocialistes, souhaitons un réel changement de
politique du conseil général pour que, dans notreDépartement, l’un des plusriches de France, la justicesociale et la solidarité soientenfin des priorités.
Alors que nous traversons une crise économique d’uneampleur inégalée qui frappe très durement nos concitoyens et que les mesures injustes du gouvernement continuentà stigmatiser les classespopulaires et moyennes, la majorité départementaleUMP/NC relaie, par ses choix,cette politique inégalitaire au détriment des besoins et attentes des habitants.
Pourquoi le conseil général se refuse t-il à financer 5 000logements sociaux par an pourrépondre à la crise du logement ?Pourquoi le conseil général nemet-il pas en place un « bouclier-logement » pour ceux quidépensent plus de 30 % de leurs revenus dans leur loyer ?Pourquoi le conseil généraln’expérimente t-il pas le RSAJeunes pour les moins de 25 ans ?Pourquoi le conseil généraln’augmente t-il pas de 50 % le nombre de places d’accueil de la petite enfance (crèches,assistantes maternelles, haltes-garderies…) ?Pourquoi le conseil général ne développe-t-il pas le maintien
à domicile des seniors et lesréseaux d’aides à domicile ?Pourquoi le conseil général ne crée-t-il pas un « Pass culture »plutôt que de privilégier desprojets culturels élitistes ?Pourquoi le conseil général ne renforce-t-il pas la médiationéducative dans les collègesdont il a la responsabilité ?Pourquoi le conseil général ne finance-t-il plus l’universitépublique Nanterre-Paris-Ouest-La Défense alors qu’ilsubventionne une fac privée ?Pourquoi le conseil généraldiminue-t-il systématiquementtoutes ses aides auxassociations alors que dansle même temps il finance des projets pharaoniques ?
Ce sont ces propositions justes et fortes que nous, élussocialistes, continuerons à promouvoir dans l’intérêt de tous les Alto-Séquanais !
Nous avons bon espoir quel’année 2012 sera celle d’un changement politiquemajeur auquel les Françaisaspirent. Changement quipermettra de débattre de la nécessaire réforme des collectivités territoriales avec les États généraux de la démocratie territoriale qui seront organisés par le Sénatet auxquels nous participeronsavec enthousiasme.
Souhaitons que 2012 soitl’année du changement ! l
Le changement en 2012 : une exigence
démocratique !Martine GourietPrésidente du groupe Parti Socialiste -Europe Ecologie / Les Vertswww.ps92.comwww.gouriet.com
GROUPE PARTI SOCIALISTE, EUROPE ÉCOLOGIE, LES VERTS
2012 : ensemble pour une année
plus solidaireCatherine MargatéPrésidente du groupe communiste et citoyen, maire de Malakoffwww.groupe-communiste92.org
GROUPE COMMUNISTE ET CITOYEN
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Éducation, emploi,logement, santé,protection sociale,
retraites, services publics…Alors que la grande majorité des Français subitde plein fouet les réformesgouvernementales, la majoritéUMP-Nouveau Centre duconseil général, présidée par Patrick Devedjian, les accompagne. Pire, elleles accentue par des choixinégalitaires et coûteux.
Pour quelques uns, les haras de Jardy, le pôle Léonard-de-Vinci, le Très Haut Débit... mais pas de réelle prise en compte des maux et besoinsdes habitants de notredépartement, pourtantfort riche : désengagement des actions sociales et de prévention, baissedes subventions aux
associations, du soutien aux actions sportives et culturelles pour les enfants et les jeunes…
Le groupe communiste etcitoyen dénonce ces choix etagit, pour une autre utilisationde l’argent public. En 2012,nous poursuivrons avec vousdébats et actions pour :• l’arrêt des gâchis d’argent
public,• le remboursement à 50 % de
la carte Imagine’R pour tousles collégiens, lycéens et étudiants,
• la construction de logementssociaux aux loyers abordablesnotamment dans les villes,toutes de droite, ne respectantpas la loi SRU,
• l’instauration d’une bourse derentrée scolaire de 150 € pourles collégiens boursiers quiallégerait le budget desfamilles,
• l’aide aux associations quipour certaines subissent,depuis plusieurs années, desbaisses voire l’arrêt de leursubvention, sans aucunejustification,
• l’augmentation des aides auxpersonnes handicapées, auxbénéficiaires des minimasociaux,
• la lutte contre l’exclusion, lesinégalités sociales etterritoriales,
• le respect de la démocratiepour laquelle la majorité UMP-Nouveau Centre s’est encoreillustrée, en sanctionnant desappels à projets de l’ÉconomieSociale et Solidaire pourtantchoisis par une commissionpluraliste,
• l’accès à la culture pour tous,du Nord au Sud de notredépartement.
Le besoin d’un Départementplus juste, plus solidaire, pluségalitaire et d’un autre avenirpour notre pays sont un défimajeur que les conseillersgénéraux communistes etcitoyens relèveront avec vous.
Bonne année 2012. l
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l e d é b a t d é m o c r a t i q u e
Vous le savez, 2012 seraune année capitale. En effet, les élections
présidentielles et législativesvont avoir des conséquencesdéterminantes sur l’avenir denotre pays. La poursuite desefforts engagés pour sortir laFrance d’une crise mondialesans précédent, qu’elle préservesa place majeure sur la scèneinternationale et reste un moteurpour l’Union européenne, nous paraît indispensable. Dans ce contexte, notre Département à un rôle essentiel à jouer.
En cette période de vœux notremajorité départementale n’a desouhaits à formuler que pouraméliorer encore la qualité de viede chacun d’entre vous, soutenirles personnes les plusvulnérables et préparer l’avenir.Pour cela nous devons :
- Poursuivre l’action engagée,souvent au-delà de noscompétences légales, plussouvent encore en faisantpreuve d’innovation et toujoursen contrôlant les dépensespubliques.
- Poursuivre notre engagementenvers tous : les familles, lesjeunes, les personnes âgées, lespersonnes handicapées, lesdemandeurs d’emplois... dansce dernier domaine 2012 verrala mise en place du programmepluriannuel d’insertion et deretour à l’emploi.
- Poursuivre enfin ledéveloppement de l’attractivitédes Hauts-de-Seine, que ce soitdans le domaine économiquemais aussi culturel. La Vallée dela Culture s’inscrit en effet dansle projet du Grand Paris et dansce contexte nous allons lancerla construction de la Cité de laMusique pour que l’île Seguindevienne un haut lieu de laculture parisienne.
Notre Département renforceraégalement son action en matièred’aménagement du territoire, delogements, d’enseignement ouencore de protection de notreenvironnement.
C’est cet ensemble de dispositions qui nous permet, comme l’a soulignéPatrick Devedjian, président du conseil général, de vouloir et de pouvoir « rester leDépartement de la réussite. »
Notre ambition est que les Hauts-de-Seine restent un modèle social et économique où chacun d’entre vous se sente bien.
Autant de bonnes raisons poursouhaiter à tous une très bonneannée. l
2012 doit s’inscrire dans la continuité
de nos engagementsIsabelle CaulleryPrésidente du groupe de la Majoritédépartementale.www.elus-majorite92.com
GROUPE MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE (UMP, NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS)
L’année 2011 s’est achevéesur fond de crise. On le sait, ce type de période
est propice au repli sur soi et à la montée des extrémismes.Il appartient donc à l’actionpolitique d’être plus que jamaisau service de la population dans ces moments difficiles.
C’est pourquoi nous feronsporter tous nos efforts sur ce qui vous préoccupe le plus en ce début d’année : l’emploi, le logement, les transports, la solidarité, l’éducation.
C’est parce que nous gérons bien le Département que nouspourrons renforcer encore nos actions dans ces domaines : pour stimuler la créationd’emplois et accompagner les demandeurs dans leursrecherches, construire deslogements et des maisonsmédicalisées ou non à destination de toutes les générations, finaliser les prolongements de lignes de tramway et de métro, soutenir les personnes endifficultés et celles qui les aidentau quotidien, donner les moyensaux professeurs et principaux de collèges d’accueillir et de faire réussir les élèves qui leurs sont confiés.
Priorité des priorités : l’emploi,source de revenus pour se loger,de stabilité pour faire des projets,d’équilibre pour le développementharmonieux de soi et de ses
proches dans leur vie personnelle,au bureau ou dans leurs études.Aux côtés de nos actions en faveur des pôles decompétitivité et des TPE/PMEqui bénéficieront d’un nouveauprogramme d’accompagnementà l’exportation de nos petitesentreprises, nous soutiendronsles nouvelles formes de création d’emplois et d’activité.
L’une des actions phares lancéespar le conseil général pour 2012sera le soutien au développementde l’Économie sociale et solidaire(ESS) dans notre département.Sous l’impulsion de JeanSarkozy, vice-président, le Département soutiendra plus d’une dizaine de projetscréateurs d’emplois et de débouchés pour les Alto-Séquanais. Nous souhaitons eneffet nous engager concrètementdans toutes les initiativessusceptibles de créer de l’activité.Elle est aussi une voie deréinsertion sociale, elle ouvre des pans entiers de l’économieaujourd’hui sous-exploités.Enfin, la cellule familiale doitêtre protégée. C’est pourquoi le conseil général a choisi derenforcer son action de soutienet d’accompagnement auxfamilles. Car nous pensons que la famille est le repère le plus solide dans ces moments difficiles.
Le conseil général des Hauts-de-Seine a été à vos côtés en 2011, il le sera plus encore en 2012. l
2012 : Plus que jamais
à vos côtés !Denis LargheroConseiller général d’Issy-les-Moulineaux Ouest
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Cirque
L’amour est enfantde la ballePour le meilleur et pour le pire : avec un titre pareil, la dernièrecréation du Cirque Aïtal est évidemment l’histoire d’un couple. Lui,c’est Victor Cathala, le porteur, l’armoire à glace taillée comme untroisième ligne de rugby, dont il a d’ailleurs l’accent du Sud-Ouest ;elle, c’est Kati Pikkarainen, la voltigeuse, les grands yeux étonnéscomme des lacs de Finlande et l’accent blond nordique comme sescheveux. Et leur couple n’est pas celui de Monsieur et MadameTout-le-Monde : quand il la jette, quand elle lui tombe dessus, il n’ya pas d’eau dans le gaz, bien au contraire. Ces deux-là ont la saveurdes contraires qui s’épousent. Aucun artifice, pas d’agrèscompliqués, seule la virtuosité d’un corps qui vole autour d’un autrequi donne. Pierre Schaeffer disait « Le cirque : une vie de chien, unefièvre de cheval, une patience d'éléphant» – le pire, ils nous en fontgrâce en nous offrant le meilleur de leur vie et de leurs rêves, unehistoire acrobatique sans paroles, physique, tendre et drôle, qui estla leur et ressemble à la nôtre. D’accord : la virtuosité en moins… n
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Espace cirque d'Antony, du 31 janvier au 18 février.
Théâtre
La poupée qui dit non Reprise aux Amandiers, avantla tournée 2012, de la pièced’Ibsen mise en scène parJean-Louis Martinelli. Danscette Maison de poupée, lesrôles traditionnels du mari etde la femme ne sont pas aussitranchés que les apparences :le couple est un jeu de miroiroù l’érotisme, le mensonge etla manipulation dansent unedrôle de danse perverse. Il y adeux saisons, on disaitMarina Foïs surprenante dansle rôle de cette Nora quiabandonne mari, foyer,enfants pour ne pluss’abandonner elle-même : erreur, elle y est exceptionnelle. nNanterre Amandiers, du 10 au 22 janvier.
Leguidesorties des Hauts-de-Seine
vallee-culture.hauts-de-seine.net
ThéâtreArts de la rue/CirqueExpos/ConférencesMusiqueDanseJeunesse
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Musique de film
L’homme-orchestreOu plutôt : les hommes-or-chestres ! Là-haut, dans lescintres, au paradis du ci-néma et de la télévision, lecompositeur François deRoubaix, à peine plus de dixans de carrière, des GrandesGueules de Robert Enrico(1965) au Vieux Fusil dumême (1975), et Mocky,Boisset, Giovanni, Les Che-valiers du ciel aussi et Com-missaire Moulin, un angeblond devenu à 36 ans unelégende perdue en plongée.
Ici-bas, le bassiste Fred Pallem et ses acolytes du Sacre du Tympan, tous cla-viers dehors et la basse nerveuse, pour un hommage qui sent bon l’élec-tronique vintage et la mélodie gourmande. nLes Gémeaux, Sceaux What, 10 et 11 février.
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g u i d e théâtre
ANTONY
THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER Mardi 10 Jan-vier 20h30 Zadig • Vendredi 10 FévrierUn Jour, j'irai à Vancouver ! • Mardi 14Février 20h30 Épître aux jeunes acteurs
ASNIÈRES
THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Mardi 10Janvier 20h30 Didier Gustin • Jeudi 19Janvier 20H30 Les Amis du placard •Vendredi 3 Février 20h30 À 2 lits du délit• Jeudi 9 Février 20h30 Un conseil trèsmunicipal • Samedi 11 Février 17h30 Ro-bin des Bois • Vendredi 17 Février 20h30Le Rapport Mailhot • Jeudi 8 Mars 20h30
Blandine Métayer « Je suis top » • Jeudi15 Mars 20h30 Pascal Légitimus • Mardi20 Mars 20h30 Diplomatie
LE STUDIO - THÉÂTRE D'ASNIÈRES Dumardi 17 Janvier au dimanche 12 Février20 h 30 Le bourgeois gentilhomme •Du mardi 13 au dimanche 25 Mars 20 h 30Boulevard du Crime
BAGNEUX
THÉÂTRE VICTOR-HUGO Vendredi 16Mars 20h30 Compte débiteur
MAISON DE LA MUSIQUE ET DE LADANSE Du vendredi 30 Mars au dimanche1er Avril Pierric « Homme encadré surfond blanc »
BOIS-COLOMBES
SALLE JEAN-RENOIR Vendredi 9 Mars20h30 Francesco
BOULOGNE BILLANCOURT
THÉÂTRE DE L'OUEST PARISIENDu jeud i 12 au mard i 17 Janv ierPoil de carotte • Du vendredi 20au mercredi 25 Janvier Il faut - Jene veux pas • Samedi 28 et di -
manche 29 Janvier À l'ouest • Dujeudi 2 au dimanche 5 Février 20h30Etty • Du mercredi 8 au dimanche12 Février 20h30 L'Epreuve • Dumercredi 15 au vendredi 17 Février20h30 Je pense à Yu • Du mer-credi 7 au dimanche 11 Mars 20h30Les Femmes savantes • Mer -credi 14 et jeudi 15 Mars 20h30Imagine - to i • Samedi 17 et d i -manche 18 Mars Festof • Du mer-credi 21 au mardi 27 Mars Mon-s i e u r C h a s s e ! • V e n d r e d i 3 0Mars 20h30 L'Or noir
CHÂTENAY-MALABRY
THÉÂTRE LA PISCINE Samedi 21 Janvier20h30 Héritages • Du mardi 24 au sa-medi 28 Janvier Le Suicidé, comédie russe• Mercredi 15 et jeudi 16 Février 20h30Bullet Park • Vendredi 23 et samedi 24Mars 20h30 L'Épreuve • Mardi 31 Jan-vier et mercredi 1 Février 20h30 Le Dindon• Vendredi 3 Février Norma Jeane
CHÂTILLON
THÉÂTRE À CHÂTILLON Du samedi 21Janvier au dimanche 5 Février Tétralogied'Euripide • Vendredi 30 Mars 20h30Mozart et Salieri
CHAVILLE
L'ATRIUM Samedi 14 Janvier 20h45 Lau-rent Stocker et Bakary Sangaré • Mer-credi 25 Janvier 20h45 Diplomatie • Sa-medi 4 Février 20h45 Le Technicien
CLAMART
THÉÂTRE JEAN-ARP Samedi 14 JanvierUne veillée singulière • Samedi 11 Fé-vrier 20h30 Le suicidé • Mercredi 15 Fé-vrier 19h30 L'Echappée • Vendredi 9Mars 20h30 Norma Jeane • Vendredi
16 Mars 20h30 Ma chambre froide •Du mardi 17 Janvier au samedi 28 JanvierUn miracle ordinaire
CLICHY
THÉÂTRE LE RUTEBEUF Mercredi 25Janvier 20h30 Andromaque • Samedi28 Janvier Le comte de Bouderbala •Vendredi 10 Février 20h30 Ma famille deCarlos Liscano • Samedi 10 Mars 20h30Biyouna : Biyouna !
COLOMBES
L'AVANT-SEINE Du mardi 6 au vendredi 9Mars 20h30 Pierric « Homme encadrésur fond blanc » • Du mardi 13 au jeudi15 Mars 20h30 La Tempête • Mardi 20Mars 20h30 Le Maître des marionnettes
COURBEVOIE
ESPACE CARPEAUX Mardi 24 Janvier20h45 Les Bonimenteurs • Jeudi 2 Fé-vrier 20h45 Le Technicien • Jeudi 16Février 20h45 Pluie d'enfer • Vendredi 9Mars 21h Le Souper • Jeudi 22 Mars20h45 Diplomatie • Samedi 24 Mars20h45 François-Xavier Demaison •Lundi 26 Mars 21h Jam Session
CENTRE CULTUREL Samedi 21 Janvier21h Alex Lutz • Vendredi 10 Février 21hMotobécane • Vendredi 16 Mars 21hEffroyables Jardins • Jeudi 29 Mars14h15 Terminus Matsushima
FONTENAY-AUX-ROSES
THÉÂTRE DES SOURCES Vendredi 27Janvier 20 h 30 Madame Raymonde :Mes plus grands succès • Du mardi 7 ausamedi 11 Février 20h30 Pourquoi je nesuis pas née en Finlande ? • Vendredi17 Février 19h30 Pacamanbo • Ven-dredi 9 Mars 20h30 La Tempête
GARCHES
CENTRE CULTUREL Jeudi 26 JanvierUne paire de gifles • Jeudi 9 FévrierLe Malade imaginaire • Jeudi 16 Fé-vrier Jeux de scène • Mardi 17 JanvierDidier Gustin « Ajouter comme ami »• Jeudi 8 Mars Compagnie Petit-Phar« Les ailes d’I-ka » • Jeudi 15 Mars
Les créations du festival d’Avignon sont à l’honneur cheznous cet hiver. Avec notamment Jan Karski (mon nomest une fiction), pièce gigogne créée cet été dans la courd’honneur, dans l’atmosphère électrique des grands joursentre ceux qui oui et ceux qui non. L’adaptation et la miseen scène sont d’Arthur Nauzyciel, à partir du livre de Yan-nick Haenel, qui avait beaucoup fait réagir car il introduisaitla fiction – et quelques arrangements avec l’histoire –dans la mémoire de l’extermination des Juifs d’Europependant la guerre. Fidèle au découpage du livre, la piècemet en scène Jan Karski, personnage historique aux souvenirs réinventés, aristocrate catholique polo-nais, membre de la résistance, témoin direct de ce qui se passait dans le ghetto de Varsovie et dans lescamps. Envoyé témoigner et convaincre Londres et New York par la seule force de sa parole, il n’a pasréussi à renverser le cours des choses. Dans une interview lors de la création du spectacle cet été en Avi-gnon, le metteur en scène soulignait combien le théâtre pouvait être une métaphore de cette torture àla Cassandre : « Souvent, au théâtre, on n’y croit pas. Dans mon travail, j’essaie de faire en sorte qu’ony croie. Pour ça, il faut que le public ait envie de nous écouter. » . nSceaux, Les Gémeaux, du mercredi 8 au dimanche 19 février.
Roman théâtre
Savoir sans être entendu
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t h é â t r e e x p o s m u s i q u e d a n s e j e u n e s s e
CRÉATION
L’Éveil du printempsde Frank Wedekind.L’adolescence corps et âme, sesbouleversements, ses angoisses : lapièce date de 1891, mais il faut relire labiographie de l’auteur pour le croire…D’autant que l’énergique mise enscène « sauvage et baroque » d’OmarPorras en décape la modernité.Malakoff, Théâtre 71, du 11 au 28 janvier.
CIRQUE
Casse-Noisettepar le Cirque national de Chine.Non, vous ne vous êtes pas trompés :c’est bien le ballet féerique deTchaïkovski, mais qui nous revientmétamorphosé par les trente-huitacrobates de la troupe de l’ensemblenational de Dalian. Et si l’on vousdisait que pour une fois que made inChina était un label d’originalité ?Saint-Cloud, 3 Pierrots, 12 janvier.
COMÉDIE-FRANÇAISE
Poil de carottede Jules Renard.Une histoire d’enfant rejeté qui saitencore rêver, un texte qui ne s’oubliepas, porté sur scène par l’auteur lui-même en 1900, et donné ici parquatre comédiens de la troupe de laComédie-Française, dans une miseen scène de Philippe Lagrue.Boulogne, TOP, du 12 au 17 janvier.
CRÉATION
Stop, ou tout est bruitpour qui a peurd’Hubert Colas.Nouvelle création de l’auteur, quisigne également la mise en scène dece texte à plusieurs voix et à la languesuperbe : « J'ai cru mourir mille fois deces peurs intimes qui bouleversent nosvies sans pouvoir une seconde encomprendre la naissance. Je guettemaintenant armé de flèches la moindrefigure de mes peurs. »Théâtre de Gennevilliers, du 12 au 28 janvier.
CRÉATION FRANÇAISE
Un miracle ordinaired’Evgueni Schwartz.Un magicien, un ours, une princesse :tous les ingrédients du conte pourenfants sont là, mais au service d’unefable politique, sarcastique, quis’avance masquée. Parce qu’en 1954,on ne badinait pas avec le miraclesoviétique, même ordinaire. Premièreen France de la pièce, dans une miseen scène de Laure Favret.Clamart, Jean-Arp, du 17 au 28 janvier.
SUSPENSE
Hitchd’Alain Riou et Stéphane Boulan.Sous la forme d’un polar malicieuxqui se situerait en 1962 à Hollywood,l’essentiel des conversations entreFrançois Truffaut et le maître AlfredHitchcock. Historique, réjouissant ettrès cinématographique.Saint-Cloud, 3 Pierrots, 17 janvier.Sèvres Espace Loisirs, 16 février.
CONTEMPORAIN
Les Trois Parquesm’attendent dans le parkingde Jacques Rebotier.Écrivain, comédien, metteur en scène,compositeur et on en oublie sansdoute : Jacques Rebotier ne créepas les choses à moitié. Voici un« oratorio du quotidien » poétique,musical, chorégraphique, une« partition de paroles » joyeuse etvirtuose. Inclassable.Nanterre Amandiers, du 19 janvier au 12 février.
FICTION HISTORIQUE
Diplomatiede Cyril Gély.Août 1944 : si Paris doit tomber auxmains de l’ennemi, que ce soit unchamp de ruines ! L’ordre est tombé etle Général von Choltitz (Niels Arestrup)ne l’exécutera pas, peut-être parce queRaoul Nordling (André Dussolier), leconsul général de Suède, aura su leconvaincre…Rueil, TAM, 23 et 24 janvier. Chaville, Atrium, 25 janvier.
MYTHE
Norma Jeanede John Arnold.Entremêlés, le vrai et le faux de la vie deNorma Jean Baker – ou Mortenson, lemystère commence dès sa naissance –alias Marilyn Monroe. Une pièce pourcinq femmes et sept hommes, adaptéepar John Arnold d’après le romanBlonde de Joyce Carol Oates. Châtenay, La Piscine, 3 février.Clamart, Jean-Arp, 9 mars.
ANTIQUE
Tétralogie d’Euripidemise en scène par Christian Esnay.Un monstre théâtral, passionnant, à la démesure de son auteur qui a traversé les millénaires et lescivilisations comme un gène de notrehumanité. Hécube, Hélène, Oreste et Le Cyclope, en tranches saignantes ou
en intégrale de sept heures, durant defolles journées menées par lacompagnie Les Géotrupes. Théâtre à Châtillon, du 21 janvier au 5 février.
COMÉDIE
Un conseil très municipalde Christian Dob.Mensonges, menaces, manipulations,c’est Règlement de comptes à OKMunicipal ! Hilarant et bien entendurevêtu de la mention légale : touteressemblance avec des événements…Asnières, Armande-Béjart, 9 février.
CONTEMPORAIN
Épître aux jeunes acteursd'Olivier Py.La Poésie incarnée croise sur sa routecéleste le rabat-joie, le responsableculturel, le ministre de la Culture…Un grand texte de théâtre etd’humour autour de la Parole qui est,rappelle Olivier Py en connaisseur,« le contraire de la communication ».Avec John Arnold.Antony, Firmin-Gémier, 14 février.
SÉRIE NOIRE
Pluie d'Enferde Keith Huff.On le sait, c’est la règle du genre : lesséries noires commencent mal etfinissent rarement mieux. ÀBroadway, la pièce réunissait deuxstars du cinéma : Daniel Craig (JamesBond) et Hugh Jackman ( X-Men).Osons : nos deux flics – OlivierMarchal, grand spécialiste du polarnoir comme une tragédie antique etson complice Bruno Wolkowitch –sont peut être meilleurs.Courbevoie, Carpeaux, 16 février.
TNP
Ruy BlasMise en scène Christian SchiarettiPremière en Île-de-France de lapièce mythique de Victor Hugo,dans la nouvelle production créée àVilleurbanne pour la réouverture duThéâtre National Populaire. De quoivérifier la modernité d'un texte qui parlede crises, morale, financière, politique. Sceaux, Les Gémeaux, du 6 au 29 janvier.
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Tétralogie d’Euripide.
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g u i d e théâtre
L’art du rire • Jeudi 29 Mars Trahisonsde Harold Pinter
GENNEVILLIERS
THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Du jeudi12 au samedi 28 Janvier Tout est bruitpour qui a peur • Du samedi 31 Marsau samedi 7 Avril Le Fond des Choses :Outils, Œuvres et Procédures par IR-MAR (institut des recherches menantà rien) • Du mardi 27 Mars au dimanche1er Avril Notre Printemps
LEVALLOIS-PERRET
PETIT THÉÂTRE DE L'ODYSSÉE -L'ESCALE Du mardi 10 au dimanche 15Janvier La Marelle • Du lundi 16 audimanche 29 Janvier La Lucarne • Dulundi 6 au dimanche 12 Février Avecamour, Emily • Du jeudi 15 Mars aumercredi 11 Avril Georges Dandin, unrêve de cour
MALAKOFF
THÉÂTRE 71 Du mercredi 11 au samedi28 Janvier L'Éveil du printemps • Dumercredi 1 au vendredi 3 Février Monpetit poucet • Du mardi 7 au jeudi 16Février Pionniers à Ingolstadt • Dumardi 6 au vendredi 16 Mars Invasion •Du mardi 20 au samedi 24 Mars L'Edencinéma • Mardi 27 Mars Par hasardet pas rasé
MEUDON
CENTRE D'ART ET DE CULTURE Vendredi27 Janvier 20h45 En attendant Godot •Mardi 31 Janvier 20h45 Franchise Postale• Vendredi 10 Février 20h45 Enfin Libre• Jeudi 16 Février 20h45 Jacques Weber« Éclats de vie » • Vendredi 10 Février20h45 Enfin Libre / Michel Boujenah
NANTERRE
THÉÂTRE NANTERRE AMANDIERS Dumardi 10 Janvier au dimanche 22 JanvierUne maison de poupée • Du jeudi 12Janvier au dimanche 12 Février Zoltan •Du jeudi 19 Janvier au dimanche 12 FévrierLes Trois Parques m’attendent dans leparking • Du vendredi 9 Mars au samedi14 Avril Oncle Vania • Du vendredi 16Mars au dimanche 8 Avril Home
NEUILLY-SUR-SEINE
THÉÂTRE LE VILLAGE Mardi 10 Janvier20h30 Vingt mille lieues sous les mers• Mardi 31 Janvier Roméo et Juliette• Jeudi 9 Février 20h30 Un papillonjaune appelé Sphinx • Mardi 14 Février20h30 De Profundis • Vendredi 23 Mars20h30 Kev’ Adams
THÉÂTRE DE NEUILLY Lundi 23 Janvier20h30 Le Technicien • Du mercredi 28Mars au jeudi 29 Mars 20h30 Le Jeu del'amour et du hasard
RUEIL-MALMAISON
THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Mardi10 Janvier 20h45 Dani Lary • Ven-dredi 13 Janvier 20h45 Roméo et Ju-liette • Du lundi 23 Janvier au mardi24 Janvier 20h45 Diplomatie • Dujeudi 26 Janvier au vendredi 27 Janvier20h45 Le Technicien • Vendredi 10Février 20h30 Antigone • Mardi 6Mars 20h30 Le Dindon • Du vendredi9 Mars au samedi 10 Mars 20h30 Henri IV• Lundi 12 Mars 20h45 Le Repas des fauves • Mardi 20 Mars 20h30Les Femmes savantes
SAINT-CLOUD
CENTRE CULTUREL LES 3 PIERROTSMardi 17 Janvier 20h30 Hitch • Mardi24 Janvier 20h30 20 000 lieues sousles mers • Jeudi 26 Janvier Toutou• Jeudi 26 Janvier 20h30 Toutou •Jeudi 9 Février 20h30 En attendantGodot • Jeudi 16 Février 20h30 Ni-comède de Corneille • Jeudi 8 Mars20h30 Guy Bedos Rideau ! • Jeudi22 Mars 20h30 Ce qui arrive et cequ’on attend
SCEAUX
LES GÉMEAUX Jusqu'au dimanche 29Janvier Ruy Blas • Du mardi 13 au sa-medi 17 Mars 20h45 Marionnettes surl’eau du Vietnam • Du mercredi 8 au di-
manche 19 Février Jan Karski (Mon nomest une fiction) • Mardi 6 Mars 20h45Patrice Caratini et Alain Jean-Marie •Du jeudi 22 Mars au dimanche 1 er AvrilMort d’un commis voyageur
SÈVRES
SÈVRES ESPACE LOISIRS Du mercredi11 au jeudi 19 Janvier 21h Marivaux •Vendredi 27 Janvier 21h Le Repas desfauves • Vendredi 3 Février 21h Attila,reine des Belges • Du jeudi 9 Février auvendredi 10 Février 21h Andromaque •Jeudi 16 Février 21h Hitch • Jeudi 15Mars 21h Building
SURESNES
THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-VILARSamedi 24 Mars 21h Petits chocs descivilisations
VANVES
THÉÂTRE DE VANVES Vendredi 13 Jan-vier 20h30 J'ai mis mon cœur entre tesmains • Du mardi 10 Janvier au vendredi13 Janvier Andromaque
n Arts de larue/Cirque
ANTONY
ESPACE CIRQUE Du mardi 31 Janvier ausamedi 18 Février Pour le meilleur etpour le pire
CLAMART
THÉÂTRE JEAN-ARP Vendredi 3 Février20h30 Compte de faits
FONTENAY-AUX-ROSES
THÉÂTRE DES SOURCES Dimanche 5Février 16h Coulisses
SAINT-CLOUD
CENTRE CULTUREL LES 3 PIERROTSJeudi 12 Janvier 20h30 Casse-Noisette
Adresses page 78
Le suicide n’est généralement pas affaire de bouffonnerie, sauf chezle dramaturge Nicolaï Erdman, qui écrivait en 1928 Le Suicidé, pièceinterdite aussitôt et jamais jouée avant la perestroïka et la mort de sonauteur. Certes, il ne fallait pas trop plaisanter sous Staline avec l’imagede l’homo sovieticus en marche ! Sénia, mari, gendre et chômeur, vitdans un appartement communautaire et, pour un morceau de sau-cisson et un malentendu, devient le héros de tous ses voisins qui le ver-raient bien en suicidé pour la bonne cause, c'est-à-dire la leur. Un seulinconvénient : le suicidé, sourd à la pression populaire, ne veut pas sau-ter le pas. Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente… Im-
pressionnante figure du théâtre d’aujourd’hui, Patrick Pineau assure à la fois la mise en scène et lepremier rôle de cette production créée l’été dernier lors du festival d’Avignon. Dix-huit acteurs, lerythme est survolté, les images burlesques, le jeu les deux à la fois – et puis il y a aussi ce petit quelquechose qui résonne amer dans notre XXIe siècle, à propos de la misère, de ses échappatoires et de l’opi-nion publique. n Châtenay-Malabry, La Piscine, du 24 au 28 janvier. Clamart, Jean-Arp, 11 février
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Avignon bouffon
Comédie russe en rouge et noir
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g u i d e expos
ANTONY
MAISON DES ARTS Jusqu'au 15 janvierColette Banaigs et Françoise Delecroix
BAGNEUX
MAISON DES ARTS Du mardi 17 Jan-vier au vendredi 30 Mars Burlesques
BOULOGNE BILLANCOURT
MUSÉE DES ANNÉES 30 Jusqu'au mer-credi 22 Février La légende Romy
ALBERT-KAHN, MUSÉE ET JARDINSJusqu'au 16 septembre La Mongolie entredeux ères (1912-1913)
CHÂTENAY-MALABRY
MAISON DE CHATEAUBRIAND Jus-qu'au dimanche 19 Février « La Vallée-aux-Loups 1941-1944 : hommageaux résistants, fusillés, otages à Châ-tenay-Malabry »
CHÂTILLON
MAISON DES ARTS Du mercredi 25 Jan-vier au dimanche 25 Mars Thomas Ba-cher « On/Off »
COURBEVOIE
ESPACE CARPEAUX Jusqu'au vendredi2 Mars Expidioms • Du jeudi 8 au mer-credi 28 Mars Stephane Helliot
ISSY-LES-MOULINEAUX
MUSÉE DE LA CARTE À JOUER Jus-qu'au dimanche 11 Mars Alice… De ten-niel à Pat Andréa
ESPACE MANUFACTURE Jusqu'au sa-medi 14 Janvier La photographie à l’es-pace Manufacture : Agnès Audras • Dumercredi 18 Janvier au jeudi 8 Mars Laphotographie à l’espace Manufacture: Muriel Coquel & Xavier Rovani
ESPACE ICARE Jusqu'au samedi 21 Jan-vier Michel Parys • Du mardi 24 Jan-vier au jeudi 9 Février Évelyne Henrard •Du mardi 21 Février au vendredi 23 MarsCamille Park
LEVALLOIS-PERRET
Petit Théâtre de l'Odyssée - L'EscaleDu jeudi12 Janvier au samedi 18 Février Le Quar-tier Général, Élodie et Dephine Che-valme « Papiers ordinaires »
MALAKOFF
MAISON DES ARTS Du samedi 14 Jan-vier au dimanche 4 Mars Time Capsules
MEUDON
CENTRE D’ART ET DE CULTURE Du jeudi26 janvier au dimanche 26 févrierExposition « Jean Letourneur »
MONTROUGE
SALON DE L’HÔTEL DE VILLE Du samedi4 au vendredi 24 février Miniartextil
NANTERRE
LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALESJusqu'au mardi 31 Janvier De Michelet àÉvariste-Galois : 150 ans d’archivesscolaires
GALERIE VILLA DES TOURELLES Jus-qu'au samedi 14 Janvier Para Doxa, hé-térodoxies de l’événement • Du mer-credi 7 Mars au samedi 12 Mai Pas si bête
RUEIL-MALMAISON
ATELIER GROGNARDJusqu'au lundi 19 MarsExposition « Abstractions, 1944-1954 »
SAINT-CLOUD
MUSÉE DES AVELINES Jusqu'au di-manche 29 Janvier Le cinéma s'expose àSaint-Cloud
SCEAUX
DOMAINE DE SCEAUX Jusqu'au lundi 9Janvier Théophile Gautier dans soncadre au Domaine de Sceaux
SÈVRES
SÈVRES ESPACE LOISIRS Jusqu'au sa-medi 28 Janvier Vitali Panok et RosePuech - Dialogues
CITÉ DE LA CÉRAMIQUE Du mardi 24Janvier au lundi 26 Mars Exposition «L'usage des jours, 365 objets en céra-mique »
VILLENEUVE-LA-GARENNE
CENTRE CULTUREL MAX-JUCLIERDu jeudi 8 Mars au jeudi 12 Avril Bran-kica Zilovic-Chauvain
Agnès Audras est photographe, mais pas seulement ; graphiste,dessinatrice, plasticienne aussi, et on a surtout le droit de ne passe préoccuper d’étiquettes. Agnès Audras est une passeuse d’uni-vers. Mises en scène, ses « créations photographiques » nousracontent une multitude d’histoires sans paroles, très person-nelles on s’en doute, mais, derrière le regard clair et l’éclat derire permanent, on n’en saura pas plus ; des histoires sans pa-thos, mais avec des échos très intimes en chacun de nous. À l’Es-pace Manufacture d’Issy, elle expose ses Lumières d’encre jus-qu’au 14 janvier. « J’aurais pu appeler cela Le silence des blancs,avoue-t-elle. Je voulais partir du presque noir, des couleurs denses,pour créer une atmosphère nocturne propice au songe, aux évo-cations fugitives, faire surgir une présence, avec juste ce qu’il fautpour garder le mystère de l’ombre. Cette série, je l’ai imaginée unpeu comme un film, avec des plans-séquences, à regarder en-semble ou séparément ». Projetée sur le flou des voilages, la dé-coupe est un art de vivre… Papiers ciselés ou branches d’arbresl’hiver, profils de gris antiques ou scènes rouges éclabousséesà la David Lynch : malgré les apparences, rien n’est simple ettout est pourtant lumineux. Le rideau à peine tiré, une double exposition suivra, tout aussipoétique et mystérieuse. Les questions sans réponses, sinoncelles de notre imaginaire des Lights Show de Muriel Coquel ;les Chemins et Traces, mémoires d’un autre monde, de XavierRovani. Encore de belles raisons pour se rendre à l’Espace Ma-nufacture d’Issy – l’ancienne manufacture de tabac dédiée dé-sormais à la photographie. nIssy, Espace Manufacture. Jusqu'au 14 janvier : A. Audras ; du18 janvier au 8 mars : M. Coquel & X. Rovani
Manufacture d’Issy
La photo fait un tabac !
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g u i d e musique
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BAGNEUX
THÉÂTRE VICTOR-HUGO Samedi 21Janvier Tony Allen • Samedi 11 Février20h30 Le Surnatural Orchestra • Sa-medi 3 Mars 20h30 La Pyramide desrythmes de Mamady Keïta • Di-manche 11 Mars 17h Anne-Laure Richeet Naoko Fujiwara
MAISON DE LA MUSIQUE ET DE LADANSE Samedi 28 Janvier 20h30 DuoÉric Barret Jacques Pellen • Dimanche5 Février 17h Le Clan des musiciens
BOIS-COLOMBES
SALLE JEAN-RENOIR Vendredi 3 Février20h30 Le Prince Miiaou • Dimanche5 Février 16h Un de la Canebière •Vendredi 10 Février 20h30 Pour tous leshommes • Vendredi 17 Février 20h30Katia et Marielle Labèque • Dimanche25 Mars 14h30 Piano et Forte
CHÂTENAY-MALABRY
THÉÂTRE LA PISCINE Du mercredi 7au dimanche 11 Mars L'Idéal Club • Lemardi 13, jeudi 15, lundi 19, mardi 20,mercredi 21 et jeudi 22 Mars 20h30 Se-maines Dansées
MAISON DE CHATEAUBRIAND Jeudi19 Janvier 20h45 C'est la nuit qu'il estbeau de croire à la lumière
CHAVILLE
L'ATRIUM Mercredi 15 Février 20h45L'Orchestre Pasdeloup « La Vie pari-sienne » d'Offenbach
CLAMART
THÉÂTRE JEAN-ARP Vendredi 23 Mars19h30 The Nino's chantent Nino Ferrer
CLICHY
THÉÂTRE LE RUTEBEUF Samedi14 Janvier 20h30 Madame Ray-monde - Mes plus grands succès- • Dimanche 15 Janvier 20h30The Last Morning Soundtrack et« La Luce di Mario » • Mercredi 1Février 20h30 Sciences Peau •
Mercredi 15 Février 20h30 ThomasDutronc
COLOMBES
L'AVANT-SEINE Mercredi 25 Janvier 20h 30 Ute Lemper • Samedi 24 Mars20h30 Yael Naïm
COURBEVOIE
ESPACE CARPEAUX Lundi 9 Janvier 21hSweet System •Lundi 16 Janvier 21hAlain Jean-Marie • Jeudi 19 Janvier20h45 The Glenn Miller Memorial Or-chestra • Lundi 23 Janvier 21h LionelSuarez • Mercredi 25 Janvier 20h30 Lu-cilla Galeazzi, Bella ciao • Jeudi 26Janvier 20h45 Voca People • Lundi 6Février 21h Tricia Evy Quartet • Mardi7 Février 20h45 Orchestre National d'Ile-de-France • Jeudi 9 Février 20h45 Ar-thur H • Lundi 13 Février 21h Jam Ses-sion • Lundi 5 Mars 21h Dave Dario etAnthony Garzon • Mardi 6 Mars 20h45Raphaël Gualazzi • Jeudi 8 Mars 20h45Kenny Garrett • Lundi 12 Mars 21h Fa-bien Mary Quartet • Mardi 13 Mars20h45 Richard Galliano • Lundi 19Mars 21h Lionel Loueké • Mercredi 28Mars 20h45 Earth Wind and Fire Ex-perience • Les lundis 30 Janvier, 13 Fé-
vrier, 26 Mars et 14 Mai 21h Jam Ses-sion • Les vendredis 13, 20 et 27 Jan-vier 19h Salon de musique
FONTENAY-AUX-ROSES
THÉÂTRE DES SOURCES Vendredi 27Janvier 20 h 30 Madame Raymonde :Mes plus grands succès
GARCHES
CENTRE CULTUREL Dimanche 5 FévrierQuatuor Parisii
GENNEVILLIERS
THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Dumardi 6 Mars au lundi 12 Mars ThanksTo My Eyes
ISSY-LES-MOULINEAUX
ESPACE ICARE Du lundi 16 Janvier audimanche 22 Janvier Assassines • Ven-dredi 10 Février Festival TRäce • Dumardi 14 Février au samedi 18 Février Fes-tival Hip Hop Art’mature III
LEVALLOIS-PERRET
PETIT THÉÂTRE DE L'ODYSSÉE - L'ES-
CALE Jeudi 16 février 20h30 Concert dupôle variétés
MALAKOFF
THÉÂTRE 71 Du vendredi 30 Mars au di-manche 1 Avril Gamblin Jazze, de WildeSextete
MEUDON
CENTRE D'ART ET DE CULTURE Jeudi19 Janvier 20h45 Terres Arc-en-ciel •Mardi 6 Mars L'Hôtel des Roches Noires• Dimanche 18 Mars 17h Youn Sun NahQuartet
NANTERRE
SALLE DANIEL-FÉRY Samedi 21 Janvier20h30 Concert de rap : BLADE //MASS // PITCHO • Dimanche 22 Jan-vier 16h30 Yael Naïm • Samedi 28 Jan-vier 20h30 Concerts : Ragga & Hip hop// TIWONY // DOOLAYZ & DEVIL B
MAISON DE LA MUSIQUE Vendredi27 et samedi 28 Janvier 20h30 ThierryBalasse / Compagnie Inouïe • Jeudi12 Janvier 20h30 Serguei Prokofiev,un écrivain méconnu • Samedi 14Janvier 20h30 Antoine Hervé • Jeudi
Violoncelle
La Callas de l’archetSonia Wieder-Atherton serait-elle tombée sous lecharme de notre Vallée de la Culture ? Assurément,puisqu’elle semble cette année y instaurer, tout aunord, un compagnonnage musical informel avec laMaison de la Musique de Nanterre. Et c’est tantmieux parce qu’on trouverait difficilement person-nalité plus attachante. Une musicienne du patri-moine, de la mémoire et de notre temps, cultivantavec la même fougue Schubert et Monteverdi,Scelsi et Dusapin, chants d’Est et chants juifs. C’estd’ailleurs un cycle de ces derniers, avec quelqueséclats argentins, catalans et même un peu de Brit-ten, qu’elle nous propose le jeudi 19 janvier encompagnie du pianiste Bruno Fontaine. Un moisplus tard, le mercredi 15 février, ce sera en solo lesSuites pour violoncelle de Bach : la Sainte-Chapellede l’instrument mais on peut être sûr qu’avec cellequ’on surnomme SWA, il ne sera pas question de bi-goterie ! Deux occasions donc d’explorer les che-mins de traverse d’une interprète très proche d’une
Maria Callas dont elle avoue admirer l’engagementtotal à chaque note. De quoi nous aussi tombersous le charme, non ? nNanterre, Maison de la Musique, 19 janvier (Chantsjuifs) et 15 février (Bach).
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Avec celle qu’onsurnomme SWA,deux occasionsd’explorer les chemins de tra-
verse d’une interprètetrès éloignée de lamusique officielle.
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t h é â t r e e x p o s m u s i q u e d a n s e j e u n e s s e
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19 Janvier 20h30 Sonia Wieder Ather-ton - Chants juifs • Vendredi 20 Jan-vier Salon de musique : La viole degambe • Samedi 21 Janvier TM+ :Instants polychromes I et II • Mer-credi 8 Février 20h30 Leçon de jazz :Charlie Parker • Dimanche 12 Février16h30 Moriarty • Mercredi 15 Février20h30 Sonia Wieder Atherton -Suites pour violoncelle • Mercredi 7Mars 20h30 Leçon de jazz : KeithHervé • Du vendredi 16 au dimanche
18 Mars The Tiger Lillies • Vendredi16 Mars Salon de musique • Mer-credi 28 Mars 20h30 Day For Night,deuxième époque
NEUILLY-SUR-SEINE
THÉÂTRE LE VILLAGE Dimanche 29 Jan-vier 17h Magali Léger et Michaël Levi-nas • Dimanche 12 Février 17h PaulLay, piano • Jeudi 8 Mars 20h30 Lesjeudis musicaux : Russie éternelle
THÉÂTRE DE NEUILLY Jeudi 12 Janvier20h30 Éric Le Sage • Jeudi 16 Février20h30 Les jeudis musicaux
RUEIL-MALMAISON
THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Di-manche 15 Janvier 17h Aïda • Mardi21 Février 20h30 Requiem • Mercredi25 Janvier 20h45 Voca People • Di-manche 29 Janvier 14h30 et 18hUmoja • Vendredi 3 Février 20h45 Abd
al Malik • Vendredi 3 Février 21hOpér'Action • Mardi 7 Février 20h45Thomas Dutronc • Samedi 11 Février20h45 Messes de Mozart et Caille-botte • Du mercredi 7 Mars au vendredi9 Mars 21h Denis Pascal et ses invités• Dimanche 11 Mars 17h Fête de laSaint-Patrick • Vendredi 23 Mars20h30 Liz Mc Comb • Samedi 24 Mars20h30 Emmanuel Gospel Choir + Gos-pel Voices • Dimanche 25 Mars 17hGrupo Company Segundo
SAINT-CLOUD
CENTRE CULTUREL LES 3 PIERROTSDimanche 22 Janvier 17h Katia Guer-reiro et Antonio Zambujo • Samedi11 Février 20h30 Festival Träce Em-pyr • Jeudi 15 Mars 20h30 TigranHamasyan
SCEAUX
SCEAUX WHAT Mardi 31 Janvier Mu-sic Sceaux Live : [METAL] DA-GOBA+TERMINAL WAR
LES GÉMEAUX Vendredi 13 Janvier21h30 Jazz à La Défense • Vendredi27 et samedi 28 Janvier 21h30 4 Es-sential • Vendredi 23 et samedi 24Mars 21h30 Gretchen Parlato • Ven-dredi 10 et samedi 11 Février 21h30 LeSacre du Tympan • Dimanche 25Mars 17h A Yiddishe Mame … aucoeur de l’âme yiddish et tzigane
SURESNES
THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-VI-LAR Mardi 20 Mars 21h Les Leçons deJazz Antoine Hervé : Miles Davis (Lesdeux premiers quintettes) • Mardi27 Mars 21h Les Leçons de Jazz An-toine Hervé : John Coltrane « Laquête de l’absolu »
VILLENEUVE-LA-GARENNE
SALLE DES FÊTES Mardi 7 Février20h30 Michaël Gregorio • Jeudi 22Mars 20h30 Louis Bertignac
ESPACE 89 Lundi 26, jeudi 29 et ven-dredi 30 Mars 20h30 Le Mariage deFigaro
➜ Les concerts à ne pas manquerJAZZ
Groove CatchersLa chaleureuse petite salle musicaledes Gémeaux reçoit le trio lauréat dudernier concours Jazz à La Défense.Basse électrique funk, batterie rock,sax bop : à 21 ans, les jeunes prodigesse sont rencontrés au carrefour desmeilleurs genres.Sceaux What, Les Gémeaux,13 Janvier.
DANSE
Béjart Ballet LausanneTrois pièces au programme de cesdeux soirées de l’ensemble créé parMaurice Béjart. Deux chorégraphiesdu maître : Le Chant du compagnonerrant d’après Mahler et Brel etBarbara. Et Syncope, une création deGil Roman, le disciple fidèle qui tientdésormais les rênes de l’ensemble.Rueil, TAM, 20 et 21 janvier.
WORLD
Tony AllenFunk, jazz, rythmes traditionnelsafricains : Tony Allen à la batterie,c’est la pulsion de vie de l’Afrobeat,une musique crée par Fela Kuti dansles années soixante. « Tony Allen estpeut-être le plus grand batteur qui aitjamais vécu »… C’est Brian Eno qui ledit et, question musiciens, on peutlui faire confiance !Bagneux, Victor-Hugo, 21 janvier.
MUSIQUE CONTEMPORAINE
Instants polychromes I et IIpar TM+.Debussy, Liszt, Ravel et Murail,Dalbavie, Bord, Grisey. Saturéd’énergie, le double programme(18 h et 20 h 30) traverse les sièclescomme seul l’art musical est capablede le faire : avec des emportements,des frissons, et beaucoup de poésie. Nanterre, Maison de la Musique,21 janvier.
VOIX
Ute LemperAllemande de naissance,Américaine de résidence, Françaisede nostalgie, Ute Lemper est déjàune légende, qui a chanté pour ElvisCostello, Tom Waits, Nick Cave,Philip Glass… Accompagnée d’unbandonéon et d’un piano, elle nousoffre ici un spectacle intime entretango argentin et cabaret berlinois.Colombes, Avant Seine, 25 Janvier.
POP-ROCK
La Face cachée de la lunepar la compagnie Inouïe de Thierry Balasse.Il y a des concerts comme ça… Vousprenez Thierry Balasse, compositeurélectroacoustique, explorateur sonore,élève de Pierre Henry, vous lui confiezKlaus Blasquiz, le chanteur historiquedu groupe Magma et vous leurdonnez en pâture le Dark Side of theMoon des Pink Floyd … Totalementimprobable, apparemment surréalisteet parfaitement réjouissant !Nanterre, Maison de la Musique, 27 et 28 janvier.
JAZZ CELTIQUE
Duo Éric Barret - Jacques PellenLe premier est au saxophone, lesecond à la guitare. À deux, ilsinventent de scène en scène unemusique des racines et du voyage,du moderne et de la mémoire, et quien plus swingue ! Bagneux, Maison de la Musique et de la Danse, 28 Janvier.
CHANSON RAP SLAM
Abd al MalikLe plus rappeur de la chansonfrançaise, à moins que ce ne soitle plus chanteur des slameurs,Abd al Malik est de retour surscène avec ses musiques urbaines
sereines et une deuxième Victoirede la Musique.Rueil, TAM, 3 février.
CHANSON
Arthur HLes connaisseurs le savent : une bêtede scène n’a pas besoin detrépidations hystériques pour tenirson public. Jim Morrison était uneicône, Alain Bashung un sphinx –Arthur H est de cette veine-là, et sonunivers tellement envoûtant…Courbevoie, Carpeaux, 9 février.
POP-ROCK
MoriartyS’il y a bien un groupe qu’il fautabsolument voir et entendre surscène, c’est bien Moriarty : fantasmesd’Amérique, charme de série noire,virtuosité blues… et c’est encoremeilleur dans une salle à taillehumaine. Profitez-en vite ! Nanterre, Maison de la Musique,12 février.
CABARET
La sublime revancheHistoire vraie ou fiction érotique,voici le cabaret truc en plumes strasset paillettes de ces huit reines de lanuit qui dans les années soixante-dixs’étaient soudain syndiquées… Avecen prime, le dîner au beau milieudes Marx Sisters !Théâtre à Châtillon, 17 février.
JAZZ
Kenny GarrettLa cinquantaine, élevé au graind’Ellington et de Mingus, incandescentdans le sillage de Coltrane,partenaire inspiré du dernierMiles Davis ou de Marcus Miller,il est l’un des saxophonistes altosles plus libres de sa génération.Un monument.Courbevoie, Carpeaux, 8 mars.
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g u i d e d a n s e
ASNIÈRES
THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Mardi24 Janvier 20h30 Gisèle • LUNDI 26MARS 20h30 Krasnoyarsk, Ballet na-tional de Sibérie
BOIS-COLOMBES
SALLE JEAN-RENOIR Vendredi 20 Jan-vier 20h30 Le Divan de Tamarit
CHÂTILLON
THÉÂTRE À CHÂTILLON Du jeudi 9au samedi 11 Février Lignes de Cordes• Vendredi 17 Février La Sublime Re-vanche
CHAVILLE
L'ATRIUM Dimanche 12 Février 16h LesSolistes du ballet de l'Opéra National deParis • Vendredi 16 Mars 20h45 PascalRioult « From New York with Love »
COLOMBES
L'AVANT-SEINE Samedi 28 et di-
manche 29 Janvier Cuisses de gre-n o u i l l e • M e r c r e d i 1 F é v r i e r20h30 Gardénia • Jeudi 9 Février20h30 Carmen
COURBEVOIE
ESPACE CARPEAUX Mardi 10 Jan-vier 20h Hervé Koubi • Mardi 14Février 20h45 Stand Alone Zone• Jeudi 15 Mars 20h45 Bach toBach
FONTENAY-AUX-ROSES
THÉÂTRE DES SOURCES Samedi1 7 M a r s 20h30 L e s S ' T a z u n i s
GENNEVILLIERS
THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS Dujeudi 2 au jeudi 9 Février Une lentemastication
MEUDON
CENTRE D'ART ET DE CULTUREMardi 14 Févrie r 20h45 Le ProjetRodin
NANTERRE
MAISON DE LA MUSIQUE Mardi 31Janvier 20h30 Le Sacre du printemps :Marie Chouinard • Vendredi 3 FévrierSalon de musique : Danse, l'ouver-ture au monde • Jeudi 16 et vendredi17 Février 20h30 Cynthia Loemij &Mark Lorimer • Vendredi 16 Mars Sa-lon de musique
RUEIL-MALMAISON
THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Vendredi20 et samedi 21 Janvier 20h45 BéjartBallet Lausanne • Mercredi 1 Février20h45 Compagnie Antonio Gadès Fuen-teovenuna • Mardi 14 Février 20h45Giselle
SCEAUX
LES GÉMEAUX Vendredi 3 et samedi 4Février 20h45 Play
SÈVRES
SÈVRES ESPACE LOISIRS Jeudi 29Mars 21h Chicos Mambo
SURESNES
THÉÂTRE DE SURESNESJEAN-VI-LAR Du jeudi 12 au dimanche 15 Jan-vier 21h Suresnes Cités Danse : soi-rées d'ouverture • Du vendredi 20 aumardi 24 Janvier 21h Suresnes CitésDanse : Robyn Orlin et Angelin Prel-jocaj • Du vendredi 27 au dimanche29 Janvier 21h Suresnes CitésDanse : Farid Berki, Monica Casadeiet Blanca Li • Du jeudi 2 au dimanche5 Février 21h Cités Danse Variations• Du samedi 4 au lundi 6 Février CitésDanse Connexions #1 • Du vendredi10 au dimanche 12 Février Cités DanseConnexions #2 : Sandra Sainte-Rose, Simhamed Benhalima, JulianRouyre, Mehdi Ouachek • Du ven-dredi 10 au dimanche 12 Févr ierSuresnes Cités Danse : RencontresHip Hop • Du vendredi 9 au dimanche11 Mars Rayahzone
VANVES
THÉÂTRE DE VANVES Du mardi 17Janvier au samedi 31 Mars FestivalArtdanthé
Une lente mastication : voici une énigmatique et fasci-nante pièce chorégraphique pour une dizaine de danseurs,signée Myriam Gourfink, qui avoue toujours travailler cha-cune de ses créations comme un prélude à la suivante,histoire de ne jamais rompre le fil. Cette création héritedonc d’un travail antérieur intitulé Choisir le moment de lamorsure ; les deux, par l’exploration des mouvements mi-nimalistes qu’ils supposent, conduisent à une plongée auplus intime de soi et de son corps, quelque chose « d’or-nemental et de sinueux » qui partirait de là, quelque partentre la langue, la mâchoire et le sens du goût, pour ouvrirsur le mouvement. On imagine mal de prime abord com-ment cela peut bien donner lieu à une danse, jusqu’à cequ’ébloui on se retrouve à partager cette très lente vir-tuosité avec, c’était dès l’origine le désir de la chorégraphe,« plein de personnes sur le plateau qui se dévorent eux-mêmes et les autres, non pas dans la douleur, mais dansle sens de se savourer… » L’un de ces spectacles inclas-sables et résolument d’aujourd’hui, « créés et répétés » àGennevilliers, c’est-à-dire dont les répétitions sont ou-vertes au public (sur réservation au 01 41 32 26 10 ou parmail : [email protected]). nThéâtre de Gennevilliers, du 2 au 9 février. ©
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La chorégraphie deMyriam Gourfinkoublie sur scènetout le t rava i lpréparatoire
pour n’en restituer« que le jus, l’appro-fondissement du gestedansé. »
Danse
Savourer soi-même et les autres
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ANTONY
THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER Mercredi 21Mars 16h Piccoli Sentimenti
ASNIÈRES
THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART Mercredi11 Janvier 15h30 Mousse la Frousse• Samedi 24 Mars 17h30 La Fée Mitoou la petite boutique des mensonges
BAGNEUX
THÉÂTRE VICTOR-HUGO Mercredi 8 et jeudi9 Février Anima Blu • Mardi 14 et mercredi15 Février Opéra Vinyle • Mardi 20 et mer-credi 21 Mars Weepers Circus à la récré
• Mercredi 28 et jeudi 29 Mars Ikare
CHÂTENAY-MALABRY
THÉÂTRE LA PISCINE Mercredi 8 et sa-medi 11 Février Mondes Animés
CHAVILLE
L'ATRIUM Dimanche 22 Janvier 15h LeLoup et la chèvre • Dimanche 11 Mars15h Les Femmes savantes
COLOMBES
L'AVANT-SEINE Du mardi 14 au jeudi 16Février Western
COURBEVOIE
CENTRE CULTUREL Samedi 28 Janvier 16hP'tit Jojo, sac au dos • Samedi 18 Février16h Contes et murmures du grand tam-
bour • Samedi 24 Mars 16h Bazarazik
GARCHES
CENTRE CULTUREL Dimanche 22 Jan-vier Adèle et les merveilles • Jeudi 22Mars Filopat et Patafil
ISSY-LES-MOULINEAUX
ESPACE ICARE Dimanche 5 Février16h Igloo
LEVALLOIS-PERRET
SALLE NALDINI Samedi 14 Janvier 11h Ca-baret loufoque •Samedi 11 Février11h Ha-chachi le Menteur •Samedi 10 Mars11h LaFée des rêves
MEUDON
CENTRE D'ART ET DE CULTURE Mardi
7 Février 10h et14h30 Dernières nou-velles de la mer
NANTERRE
THÉÂTRE NANTERRE AMANDIERSSamedi 17 Mars 16h30 Princesses oubliées
SALLE DES FÊTES Mercredi 8 et sa-medi 11 Février Azuki • Mercredi 25Janvier 15h D'une île à l'autre • Mer-credi 7 Mars 11h Piccoli Sentimenti
SALLE DANIEL-FÉRY Mercredi 11 Janvier 15h30 Vy
MAISON DE LA MUSIQUE Dimanche5 Février 16h30 L'Homme Cirque •Samedi 24 Mars 16h30 High Dolls :Opéra Pagaï
NEUILLY-SUR-SEINE
THÉÂTRE LE VILLAGE Mercredi 18 Jan-vier 14h 35 Kilos d'espoir • Mercredi8 Février 14h30 Journal d'un chat assassin
RUEIL-MALMAISON
THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUX Di-manche 5 Février 16h Le Bateau deNino • Dimanche 12 Février 16h Henri Dès
SAINT-CLOUD
CENTRE CULTUREL LES 3 PIERROTSMardi 24 Janvier 20h30 20 000 Lieuessous les mers
SÈVRES
SÈVRES ESPACE LOISIRS Dimanche15 Janvier 14h30 L'Ô • Dimanche 18Mars 14h30 Taétéa
VANVES
THÉÂTRE DE VANVES Vendredi 13Janvier 20h30 Tétris
VILLENEUVE-LA-GARENNE
ESPACE 89 Samedi 18 Février 16h30Grat’moi la puce que j’ai dans l’do
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Invitations HDS.mag pages 79
Adresses page 78
g u i d e j e u n e s s e
Conte
Petit Poucet, père et filsLe propre des contes – ce n’est pas Freud ni Bet-telheim qui diront le contraire – est de nous par-ler, presque à notre insu, de choses qu’on ne vou-drait ou ne pourrait pas entendre autrement. Maisle propre des contes – et ce n’est pas la sagesse po-pulaire qui le contredira – est également de nousemporter sans âge ni frontière sur la magie deshistoires universelles. Une façon de se passer leflambeau de génération en génération, d’être hu-main un peu plus, un peu mieux. Et c’est exacte-ment à ce carrefour de l’universel et de l’intimeque ce Petit Poucet vient semer ses cailloux. Oncroyait tout connaître de l’histoire du bûcheron etde ses fils, il nous manquait la leçon de vie du contede Perrault revu par l’écrivain dramaturge JoséPliya, célébré par l’Académie française pour LeComplexe de Thénardier, et actuel directeur del’Artchipel, scène nationale de la Guadeloupe. Unconte justement du père et du fils, de ce qu’un pèrecroit savoir d’un fils qui demeurera à tout jamaisun mystère, comme il l’était lui-même pour sonpropre père, mis en scène par l’auteur lui-même etdonné en cadeau à tous les parents et tous les en-fants par deux acteurs grands comme ça : SophiaLaboutte la mère et Dieudonné Kabongo le père.Autour de la pièce, diverses animations à destina-tion des enfants et des parents sont proposées parle théâtre, dont un atelier d’écriture animé par José
Pliya le week-end des 4 et 5 février. (Plus d’infor-mations sur www.theatre71.com). nMalakoff, Théâtre 71, du 1 er au 3 février (à partirde 8 ans).
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IER
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Un conte de lafiliation et dela paternité, del’abandon
et du crève-cœur desséparations, de lafierté et de l’amour.
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ANTONY
MAISON DES ARTSParc Bourdeau, 20 rue Velpeau01.40.96.31.50THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIERPlace Firmin-Gémier01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.frESPACE CIRQUE D’ANTONYrue Georges-SuantAUDITORIUM PAUL-ARMA140 avenue de la Division-LeclercAUDITORIUM SAINTE-MARIE2 rue de l’AbbayeCHAPELLE SAINTE-MARIEPlace de l’ÉgliseÉGLISE SAINT-SATURNINPlace de l’Église
ASNIÈRES
THÉÂTRE ARMANDE-BÉJART16 place de l’Hôtel-de-ville 01.47.33.69.36 LE STUDIO-THÉÂTRE D’ASNIÈRES3 rue Edmond-Fantin01.47.90.95.33
BAGNEUX
THÉÂTRE VICTOR-HUGO14 avenue Victor-Hugo01.46.63.10.54. - www.bagneux92.frESPACE LÉO-FERRÉ6 rue Charles-Michels01.46.63.10.54 CENTRE SOCIO-CULTURELJACQUES-PRÉVERT12 place Claude-DubussyTHÉÂTRE ÉPHÉMÈRE DE POCHE16 rue des Tertres01.46.63.10.54SALLE JEAN-RENOIR7 villa des Aubépines01.41.19.83.00MAISON DES ARTS15 avenue Albert-Petit01.46.54.64.39
BOULOGNE-BILLANCOURT
MUSÉE DÉPARTEMENTAL ALBERT-KAHN14 rue du Port01.55.19.28.00 - www.hauts-de-seine.netTHÉÂTRE DE L’OUEST PARISIEN1 place Bernard-Palissy01.46.03.60.44 - www.top-bb.frTHÉÂTRE DE LA CLARTÉ74 avenue du Général-Leclerc01.46.05.18.40www.theatredelaclarte.comCARRÉ BELLE-FEUILLE60 rue de la Belle-Feuille01.55.18.54.00www.boulognebillancourt.comCENTRE GEORGES-GORSE22 rue de la Belle-FeuilleMUSÉE PAUL-BELMONDO14 rue de l’Abreuvoir01.55.18.69.01www.museepaulbelmondo.fr
BOIS-COLOMBES
GALERIE EN RÉ10 place de la République 01.42.42.42.52
BOURG-LA-REINE
L’AGOREINE63 bis boulevard Joffre01.46.63.76.96T.A.C4 rue Marie-Laure01.42.42.01.83
CHÂTENAY-MALABRY
ÉCOLE CENTRALE2 avenue Sully-Prudhomme01.46.83.70.10LE PEDILUVE 254 avenue de la Division-Leclerc01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.frTHÉÂTRE LA PISCINE254 avenue de la Division-Leclerc01.41.87.20.84www.theatrefirmingemier-lapiscine.fr
CHÂTILLON
THÉÂTRE À CHÂTILLON3 rue Sadi-Carnot01.55.48.06.90MAISON DES ARTS11 rue de Bagneux 01.40.84.97.11
CHAVILLE
L’ATRIUM3 parvis Robert-Schuman01.47.09.70.70www.ville-chaville.fr
CLAMART
JEAN-ARP22 rue Paul-Vaillant-Couturier01.41.90.17.02www.theatrearp.com
CLICHY-LA-GARENNE
THÉÂTRE RUTEBEUF16/18 allées Léon-Gambetta01.47.15.98.50
COLOMBES
L’AVANT-SEINE88 rue Saint-Denis01.56.05.00.76www.lavant-seine.comMJC THÉÂTRE DE COLOMBES96-98 rue Saint-Denis01.56.83.81.81 - mjctheatre.comLE HUBLOT87 rue Félix-Faure01.47.60.10.33 THÉÂTRE DU PEUPLIER NOIRCité des musiciens - 3 avenue Saint-Saëns 01.47.75.94.90www.chez.com/theatrepeupliernoir
COURBEVOIE
ESPACE CARPEAUX15 boulevard Aristide-Briand01.47.68.51.50www.sortiracourbevoie.comCENTRE CULTUREL 14 square de l’Hôtel-de-ville01.49.97.90.22www.sortiracourbevoie.com
MUSEE ROYBET FOULD178 bd Saint-Denis01.43.33.30.73
FONTENAY-AUX-ROS ES
THÉÂTRE DES SOURCES 8 avenue J.-et-M.-Dolivet01.41.13.40.80
GARCHES
CENTRE CULTUREL SIDNEY-BECHET86 Grande-Rue01.47.41.39.32
GENNEVILLIERS
THÉÂTRE DE GENNEVILLIERS41 avenue des Grésillons01.41.32.26.26www.theatre2gennevilliers.comGALERIE ÉDOUARD-MANET3 place Jean-Grandel01.40.85.67.40www.ville-gennevilliers.fr
ISSY-LES-MOULINEAUX
ESPACE ICARE31 boulevard Gambetta01.40.93.44.50www.espace-icare.comPACI25 avenue Victor-Cresson01.46.45.60.90 - www.paci.comLE CUBE20 cours Saint-Vincent 01.58.88.30.00www.lesiteducube.comMUSÉE DE LA CARTE À JOUER16 rue Auguste-Gervais 01.41.23.80.60 www.issy.com/musee
LA DÉFENSE
ESPACE RAYMOND-MORETTI2 esplanade du Général-de-Gaulle - LaDéfense 101.41.45.01.82www.ladefense.fr
LE PLESSIS-ROBINSON
THÉÂTRE DU COTEAU10 rue Louis-Pergaud01.46.30.45.29
LEVALLOIS-PERRET
SALLE RAVEL33 rue Gabriel-Péri01.41.05.50.00 L’ESCALE25 rue de la Gare01.47.32.24.42SALLE NALDINI55 rue Paul-Vaillant-Couturier SALLE BERLIOZ33 rue Gabriel-Péri 01.41.05.50.00
MALAKOFF
THÉÂTRE 713 place du 11-Novembre01.55.48.91.00 - www.theatre71.comMAISON DES ARTS105 avenue du 12-février-193401.47.35.96.94
MEUDON
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DEMEUDON11 rue des Pierres CENTRE D’ART ET DE CULTURE15 bd des Nations-Unies01.49.66.68.90www.ville-meudon.fr
MONTROUGE
THÉÂTRE DE MONTROUGE2 place Émile-Cresp01.46.12.75.70LA DISTILLERIE27 rue Maurice-Arnoux 01.42.53.23.24
NANTERRE
THÉÂTRE DES AMANDIERS7 avenue Pablo-Picasso01.46.14.70.00www.nanterre-amandiers.comMAISON DANIEL-FÉRY10/14 bd Jules-Mansart01.41.37.60.90 - www.nanterre.frMAISON DE LA MUSIQUE8 rue des Anciennes-Mairies01.41.37.94.21 - www.nanterre.frGALERIE VILLA DES TOURELLES9 rue des Anciennes-Mairieswww.nanterre.frTHÉÂTRE DES ÉGRÉGORESArènes de Nanterre 220 avenue de la République01.40.44.87.69 www.theatre-des-égregores.com
NEUILLY-SUR-SEINE
THÉÂTRE DE NEUILLY167 avenue Charles-de-Gaulle01.55.62.60. 35www.neuillysurseine.frTHÉÂTRE LE VILLAGE4 rue de Chézy 01.55.62.60.35 www.neuillysurseine.frSALON DE L’HÔTEL DE VILLE96 avenue Achille-Peretti 01.55.62.60.35www.neuillysurseine.frGALERIE KUNSTBUREAU47 bis rue Madeleine-Michelis01.47.22.05.63www.kunstbureau.comAROA38 bd d’Inkerman01.74.63.00.72 www.aroa.fr
PUTEAUX
PALAIS DE LA CULTURE19/21 rue [email protected]ÉÂTRE DES HAUTS-DE-SEINE5 rue Henri-Martin01.46.25.07.15www.ths.puteaux.frVIEILLE EGLISEQuai [email protected]
RUEIL-MALMAISON
THÉÂTRE ANDRÉ-MALRAUXPlace des Arts 01.47.32.24.42 www.tam.frSALON RICHELIEU13 bd Foch
ATELIER GROGNARD6 avenue du Chäteau de MalmaisonCHATEAU DE MALMAISONavenue du Château de Malmaison01.41.29.05.55
SAINT-CLOUD
DOMAINE NATIONAL DE SAINT-CLOUD01.47.71.38.20LES TROIS PIERROTS6, rue du Mont-Valérien01.46.02.74.44 - www.3pierrots.frMUSÉE DES AVELINES60 rue Gounodwww.musee-saint-cloud.fr
SCEAUX
LES GÉMEAUX49 avenue Georges-Clemenceau01.46.61.36.67 - www.lesgemeaux.comCAUE929 rue du Docteur-Berger01.41.87.04.40MJC DE SCEAUX01.43.50.05.96 - www.mjc-sceaux.comMUSÉE D’ILE-DE-FRANCE01.41.87.29.50 www.chateau-sceaux.fr
SÈVRES
SÈVRES ESPACE LOISIRS47 Grande-Rue01.41.14.32.34 - www.sel-sevres.orgMUSÉE NATIONAL DE LA CÉRAMIQUEPlace de la Manufacture 01.41.14.04.22
SURESNES
JEAN-VILAR16 place Stalingrad01.46.97.98.10www.theatre-suresnes.frSALLE DES FÊTES01.42.04.72.47
VANVES
THÉÂTRE DE VANVES12 rue Sadi-Carnot01.41.33.92.91 - www.ville-vanves.fr
VAUCRESSON
LA MONTGOLFIÈRErue Jean-Salmon-Legagneur01.47.93.53.40
VILLE D’AVRAY
MAISON POUR TOUS - MAISON DESASSOCIATIONSPlace Charles-de-Gaulle01.41.15.25.25CHÂTEAU 10 rue de Marnes01.47.50.12.21THÉÂTRE DU COLOMBIERPlace Charles-de-Gaulle01.41.15.25.25
VILLENEUVE-LA-GARENNE
ESPACE 89157 bd Gallieni01.47.98.11.10www.culturevilleneuve92.fr
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g u i d e a d r e s s e s
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Plus de 300 invitationsPour recevoir une invitation, indiquez-nous, sur carte postale sans enveloppe uniquement, le spectaclechoisi. N’oubliez pas d’inscrire vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone. Vous pouvez aussi nous transmettre votre adresse e-mail. Vous recevrez, dans la limite des quantités disponibles,2places par foyer maximum, une contremarque par courrier.
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novembre-décembre 2011 - n°20|HDS.mag |79
g u i d e i n v i t a t i o n s
BOULOGNE BILLANCOURT
Albert-Kahn, musée et jardinsExposition - ConférenceJusqu'au 16 septembreLa Mongolie entre deux ères (1912-1913)100 invitations
Théâtre de L'ouest ParisienThéâtreJeudi 2 et samedi 4 février 20h30Etty20 invitationspar représentation
Mercredi 15 Février 20h30Je pense à Yu20 invitations
Mercredi 14 Mars 20h30Imagine-toi10 invitations
Jeudi 22 MarsMonsieur Chasse !10 invitations
CHÂTILLON
Théâtre à ChâtillonThéâtreDu samedi 21 Janvier au dimanche 5 FévrierTétralogie d'Euripide10 invitationspour le 26 janvier et 10 invitationspour le 2 février à 20h30
SAINT-CLOUD
Centre culturel Les 3 PierrotsMusiqueSamedi 11 Février 20h30Festival Träce Empyr10 invitations
Jeudi 15 Mars 20h30Tigran Hamasyan6 invitations
ThéâtreJeudi 22 Mars 20h30Ce qui arrive et ce qu’on attend10 invitations
SURESNES
Théâtre de Suresnes Jean-VilarDanseSamedi 21 janvier 15hSuresnes Cités danse : Robyn Orlin et Angelin Preljocaj10 invitations
Vendredi 3 février 21hCités danse variations20 invitations
Dimanche 5 février 15hCités danse connexions #110 invitations
Samedi 10 mars 21hRayahzone20 invitations
MusiqueMardi 20 Mars 21hLes Leçons de Jazz Antoine Hervé :Miles Davis 10 invitations
ThéâtreSamedi 17 Mars 21hLe Tartuffe20 invitations
VILLENEUVE-LA-GARENNE
Espace 89Jeunesse
Samedi 18 Février 16h30Grat’moi la puce que j’ai dans l’do8 invitations
Salle des FêtesMusiqueMardi 7 Février 20h30Michaël Gregorio4 invitations
Monsieur Chasse !
DR
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