Hara Kiri 164

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  • UNE EpooueFORMIDABLE !

  • DES ADIEUX TOUCHANTS. - Lorsdu d6par t de Giscard d 'Es ta ing pourson re tour en France, le p r6s identBoumedienne a tenu d l 'accompagnerjusqu 'd la passere l le de son av ion .La , les deux hommes d 'E ta t se sontprod igud des marques d 'a f fec t ion qu ion t la iss6 le p16s ident a lg6r ien que l -oue Deu d6coiff6.

    LE MONDE DES COURSES ESTPOURRI. - B ien que r6prouvant lescandale, nous n 'hesi tons pas e pu-b l ier ce document accablant o i I 'onvoit la Maffia des courses pousserd 'une maniere 6hont6e le cheval surlequel e l le a mis6. v

    mffi$ffiAilffiS

    I nntue,E

  • UN PRESIDENT POUR TOUS LES CHOMEURS. -Foroui"unt la s6rie de ses diners d domicile'b iJu ia . ' " . r inv i te impromptu chez un chdmeur ';;-;.;; Ju r"put pris d ia fortune du pot' lesgri"dlt"i"t" qui pr6occupent les Franqais ont 616abordds

    ENFIN UN PRODUITTOITS ! V

    POUF FAIRE BRILLER LES

    ENCOBE UN PRODIGE A L 'ACTIF DES TECHNIOUESMEDICALES. - D6sormais, mome avec un poumond'ac ier , on peut par t i r en weeK-eno V

  • uH-FnEstEetlt poun rous LEs cHoMEuRs' -F;;;l;;"i la s6rie de ses diners d domicile'bi.""ro .'".t invit6 impromptu chez un chomeur'iu

    -"our. du repas pris d la fortune du pot' les

    oi-una"-tri"t" qui pr6occupent les Frangais ont 6t6abordes.

    ENFIN UN PRODUITTOITS ! V

    POUB FAIRE BRILLER LES

    ENCORE UN PRODIGE A L 'ACTIF DES TECHNIOUESMEDICALES. - D6sormais, mcme avec un poumond'ac ier , on peut par t i r en week-eno y

  • BRAVO LA POLICE ! - C 'est au terme d 'une operat ion rapide et b ien men6e que ce rat a pu 6t re mis hors d '6 tat de nui reA aucun moment la secur i t6 des passants n 'a 6t6 menac6e t '

    P.C.. P.S.,LOrS Oe CeSl is tes , rosev6 h6nr ence

    LES MEETINGS UNITAIRES SE MULTIPLIENT. _mani fes ta t ions , les d6 l6gu6s des Jeunesses Soc ia -au po ing , se d is t inguent par leur a l lan t e t leurmi l i ta n te . t '

    L'ADOPTION DES PETITS. ORPHELINS VIET-NAMIENS POSE DES PROELEMES DUS SURTOUTAUX DTFFERENCES DE CULTURES.Y

    JamaiEn6n YU

    d'eussi but6 Ic'sst pounant Pas

    laut6 de luidonnor desbatfes. J'enai la main

    onfl6s.

    lm06rialiste !N6o-colonislist !

    Vormins bourgooi8a !C.aoulo occidsntals !

  • M'arrivo -.d6 baveraul ma

    chomiEo,mais iamair

    un pelloirsux !

  • fcmmcdcla

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  • fi$muilErAltr.J[ $[UIT l|U lII l|T B[1I P||II"

    t 6 j rbi

    1. - Le eablier g5ant ost accroch6 e uno corda au-dsssu8 du l it.l l est constitu6 par une bonbonne romplis ds sabls dont lgoulot sst onser6 dan8 l 'ouv6rtura d'uns gtando poch6 gnmatiAre plastiquo. Le bouchon d6 l iegs qui lormo la bonbonneeEt perc6 d'un trou sutfisammdnt potit pour quo lo sablocoulo lontement.

    r)- . -

    ,.1,

    2. - l l no vous roats plu! qu'd vous mttrs au l it et A dormir.Durani ls huit hgures d9 votra Eommil, la pocho en plastiquosg rmolira.

    Ce sabller^

    gCantJOnCtrcnne

    pendant hullheures, Il est donc

    eivement ddcotseilvde s'en servir pourmesurer le temDsde cuisson d'in

    II!

    l@,1

    ; r l,

    . . t

    3, - A I ' instant pr6cis oi 18 bonbonne ost vido, l sac o8t Dloin.Mais sa solidit6 a 6t6 cslcul66 pour que, e cat inltant m0m6,l poids du ssbl6 crdvs le fond du ssc. l l Dlout alor! du sabl6t cla vous r6vail l.

    Lr6vil mstinrn6e. Morci,

    ,J ; rl. ,

    .. 1,

    ; i . ?,! {

    *

    4. - Ainsi, l inis l6s (dr6lin-drolinD 6norvants duqui vou8 msttaiont n rogn pour toule la jouHere-Kiri !

  • Vouaavou0rez

    que c'gst unmotif un pou

    tutilo pourdemander le

    divorco,..

  • dour outrois douch6! ot

    on pourra lolai3rer

    mffi$MICHEL DEBRF : NETTE AMELIORA-TION. - Le d i rec teur de i 'as i le osvch ia -t r ique , od l 'ex -min is t re de la guer re es tac tue l lement en t ra i tement , se mont reop l rm Js te ,

    L',ARMEE VOUS DONNE DEUXMETIERS.' l :Vous acquerrez le maniementddl icat du bala i e manche cour t2 : Vous aoDrendroz d vous fa i resodomiser en passant devant unePorte OUVene. t l

  • 7-e jounTal delDelfeil deLundl ler. - Ce matin, la cr6miire, comme je lui avaisachet6 un camembert et un demi-litre de lait' et qu'ellen'avait pas la monnaie i me rendre, m'a donn6 un billetde trentt-sept dollars. Je I'ai serr6 pr6cieusement dansle tiroir en haut, i droite, de mon secr6taire.

    Mardl 2. - Ce matin, v6rifiant si mon billet de Fente-sptdollars 6tait toujours dans mon secr6taire, j'ai eu lasurprise de d6couvrir qu'il ne valait plus que trente-six dollars t Li oir il y avait, &rit : ( trente-sept dollars t,il est 6crit : ( Fente-six dollars, (thirty-six dollars).La cr6miire m'aurait-elle refil6 un faux billt' parhasard ?

    Mercredi 3. - Ce matin, mon billet 6tait marqu6 ( trente-huit dollars r I

    Jeudi 4. - Mon billet vaut toujours trente-huit dollars'J'ai fait une affaire.

    Vendredi 5, - Ce matin, la cr6miire, avec un air qui neme Darut Das franc, me dit dans un grand sourire:. Al6rs. m6nsieur Delfeil de Ton, on vous I'a chang6,i la banque, mon billet de tscnte-gspt dollers ? r Commeje m'6tais arrang6 pour ne pas r6pondre, ayant laiss6iomber mon file1 i provisions exprds pour semer laconfusion dans le magasin, le cr6mier, qu'on ne voitiamais. est sorti de son arridre-boutique' Il s'estinqui6t6, lui aussi, de savoir ce que j'avais fait dubillet de trente-sept dollars que sa fernme m'avaitdonn6. J'ai dit qrie je I'avais chang6 aussit6t d labanque, mais j'ai eu I'impression que. ce couple.. decominercants ne me croyait pas. Ddsormais' j'iraiacheter inon lait au magasin i libre-service.

    Samedl 6. - Ce math, mon billet valait trente-neufdollars. J'ai gagn6 deux dollars depuis le d6but de lasemaine t Cependant, je n'aime pas I'atrnosphere quientoure ce billet r6dig6 en dollars. Il me semble que jene respire plus le m6me air depuis qu'il est dansma maison.

    Dimanche 7. - Ce matin, i la messe d'onze heures'sermon par I'abb6 Mardi. Il a compar6 la. foi- i

    -unplacement financier, r Croire en Dieu, s'est-il 6cri6, s'estun acte d'amour, c n'est pas une garantie qu'on prendsur I'Eternit6, Si aujourd'hui j'ai trente-sept dollarset que demain j'en ai trente-neuf, certes, je me seraienrichi sur cette terre, mais si je crois en Dieu, si j'aimemon Dieu, je serai heureux dans les siicles des siicles'amen. ,L'abb6 Mardi a bien dit : ( Trente-spt dollars r' J'avoueque sa comparaison m'a fortement troubl6. Y a-t-il'entourant mbn billet, des ramifications politico-reli-gieuses qui me d6passent et or) le cr6mier et I'abb6

    Lundl 8. - Ce matin, comme c'6tait lundi, la cr6merie6tait ferm6e. Le magasin A libre-service l'6tait aussi.J'ai dt me passer de lait avec mon caf6' Qa m'avancebien, d'avoir des dollars I

    Mardi 9. - La cr6merie 6tait encore ferm6e aujourdtui'( pour cause de deuil r. Je les ai toujours entendu direqu'ils n'avaient aucune famille' Ce deuil n'est-il qu'undr6texte invent6 pour justifier une absence, ou bienI'un des deux membres de ce couple de commefgantsest-il pass6 de vie ir tr6pas ? J'aurais pu interrogerdiscrdfement quelque voisine, mais j'ai craint d'attirrI'aftention par mes questions et je me_ suis abstenu.

    seraient impliqu6s ? Je veux en avoir le ceurDds demain, je recommenceral i acheter monshez le cr6mier,

    net.lait

    On ne sait pas ce que cette afraire peut r6server commesumrises. ie soir.-par pr6caution, la nuit 6tant noire,j'en ai profit6 pour enterrer monsurprises. ee soir, par pr6caution, la nu-it 6tant. noire,i'en ai nrofit6 oour ehterrer mon billet au fond du jardin.au fond du jardin.Mercredi 10. - Enterrer mon billt n'6tait pas une bonneid6e. Je br0lais de curiosit6 de savoir quelle 6tait savaleur aujourd'hui. Il m'a fallu attendre la nuit pour led6terrer. Il vaut toujours trente-neuf dollars. Ce n'estpas beaucoup.La cr6merie est toujours ferm6e. Aucune date n'estannonc6e pour la r6ouverture. Il y avait un petitattroupement devant la boutique. quand je suis venupour Drendre mon lait. ll semble que les cr6miers n'ontiait pirrt i personne de leur absence ni du jour of ilscomptaient revenir. Au magasin d libre-service. ducoup. il n'y avait pas s55",2 de lait. J'ai pu en obtenirun

    -quart de litre,- grfr'ce ir la fausse carte de mutil6

    que je me suis faite voici cinq ans. Depuis_ma ruptureque ie me suis faite voici cinq ans. Depuis ma ruptureaveC Marguerite, je ne prende plus gudre l'8utobu8 etil n'v avait longtemps qu'elle ne m'avait pas servi.

    Jeudi ll, - R6ouverture de la cr6merie. Ce sont desg6rants qui la tiennent. Ils disent ne rien savoir i proposdes ancilns g6rants' L'air de rien, j'ai demand6 s'ilsaccepteraient, 6ventuellement, que je paye mes achatsen dollars, Ils ont paru v6ritablement surpris. V6rifiantalors la monnaie que je lui avais donn6e, lltomme s'estapercu qu'il y aviit

    -une pidce d'un franc frapp6e iMonico.-Il mL l'a rendue sans am6nit6, me disant qu'iln'acceptait pas les dollars, et qu'il n'acceptait queles francs fianqais, qu'il n'6tait pas une banque. Il aperdu un client.Je ne savais m6me pas que j'avais une piice mon6-sasque dans mon porte-mbnniie I Je venais d'acheterinon pain. C'est s0rement la boulangdre qui me I'arefil6e. Pour me venger, je suis retourn6 chez elle polqrn'acheter un croissant. Au moment de payer' je n'aipas os6 lui donner mon franc de Monaco' J'ai d6jit

    il n'y longtemps qu'elle ne m'avait pas servi.

  • Toabien assez attir6 I'attention sur moi avec toutes ceshistoires,Mon billet semble s'6tre stabilis6 : trente-neuf dollars.

    Vendredi 12, - Ce matin. mon billet am6ricain valaitquarante dollars et ma piece de Monaco deux francs IOi allons-nous, si le systime mon6taire se met d sed6traquer de la sorte ? J'ai v6rifi6 tous mes billetsfrangais. Aucun ne semble avoir chang6 de valeur.Fouiilant dans mes poches, i la recherche des piicesqui pouvaient s'y trouver, j'ai retrouv6 une photo deMarguerite dans une poche de mon vieux veston gris-.Elle

    -avait du charme, Est-ce que je n'aurais pas dff

    passer par-dessus notre brouille ? Est-ce que je nedevrais pas faire les premiers pas ?

    Samedi 13. - Mon argent i valeur variable est rest6stationnaire toute la joum6e. J'avais pos6 ma pidce etmon billet sur la table. Je suis rest6 assis devant,esp6rant voir le moment ori ils allaient changer devaleur. J'en ai 6t6 pour ma patience. Ponsant i Margue-rite, je me suis dit que je risquais une rebuffade et qu'iln' avait aucune raison pour que je fasse les premierspas.

    Dimanshe 14. - Ce matin. d la rnesse dbnze heures,sermon par I'abb6 Mardi. Il a parl6 du Bon Dieu' puisil a fustfu6 les fiddles qui donnent des pidces frappees iMonaco i la qu0te. Comme beaucoup de fidiles bais-saient la t6te, il a dit, pour d6tendre I'assembl6e:r Croyez-vous que votre clerg6 va i Monte-Carlo joueri la roulette ? r Il a remerci le donateur anonyme qui adonn6 un billet de trois cent soixante-dix dollars dr laqu6te de dimanche dernier, Il existe donc aussi desbillets de trois cent soixante-dix dollars. Si leur valeuraugmente aussi r6guliirement et dans les m6mes propor-tions que mon billet de hnte-sept dollars, notre clerg6va bient6t pouvoir y aller, jouer ir la roulette iMonte-Carlo I

    Lundi 15. - Ce matin, d la boulangerie, je me suistrouv6 derridre I'abb6 Mardi. Il a pay6 son pain avecune piice d'un franc. J'avais un billt d dix francs.La bbulangire, pour me rendre la monnaie, m'a donn6,parmi d'autres, la piice que venait de lui donnerI'abb6 Mardi, t qui 6tait rest6e sw le comptoir.J'avais trds bien vu que c'6tait une piice de Monaco,et j'avais tris bien vu que I'abb6 Mardi le srvait, quec'6iait une pidce de Monaco, Je n'ai rien dit, j'ai prisla piice. Quand je suis arriv6 chez moi, elle valaitd6jir aois francs IPar contre, mon billet est pass6 de quarante dollarsi dix-sept dollars et mon autre piice mondgasque esttomb6e d... dix centimes, J'aurais d0 m'en d6barrasserquand ils avaient augment6.

    +

    p

  • +GIn jour4al decDelfeil deTo4

    Mardi 16. - Ma piice de trois francs mon6gasques vauttouiours trois francs. Mon billet vaut cent deux dollarset iinquante cents et rfla, premidre pidce vaut cinq francs.J'aurais dfi aller en ville pour les changer i la banque.J'ai pr6f6r6 attendre une autre augmentation. Est-ce bienraisonnable ? Je suis dans un grand 6tat d'6nervement'

    Mercredi 17. - Pas ferm6 l'eil de la nuit. J'avais peurdes voleurs, j'avais peur d'une d6pr6ciation sans recoursde mes pidces et de mon billet. j'avais peur de ce queie sens qui se cache derridre tout 9a. Aujourdhui.iucun chansement dans l'6tat de mes finances' J'aid6cid6 de chlnger cet argent a la banque le 31. quelleque soit sa valeur num6raire d ce moment-ld.

    Jeudi 18. - Quelle aventure I Ma vie est un waieaventure. Cet apris-midi, visite inopin6e de Marguerite.Une Mareueriti un Deu embarrass6e de sa d6marche'ne sachan-t pas comnient j'allais la recevoir. J'ai eu bienraison de ni pas faire les premiers pas t Je l'ai reguetrds gentiment. Comme je ne sais pas me tlire devantelle, ie lui ai racont6 toutes ces histoires qui m'arriventavec-cet argent 6tranger. Elle a un neveu qui travailleau Cridit Lyonnais, je lui ai confid cet argent pourqu'elle le lui montre. Nous nous sommes pr6par6 u-nbon goiter, puis j'ai raccompagnd Marguerite jusqJ'dl'autobus. A l'arr6t de I'autobus, une voiture s'estarr6t6e devant nous et deux hommes masqu6s se sontempar6s de Marguerite. Avant que j'aie eu le. temps deme remettre de ma surprise. la voiture avait disparuau loin. J'ai perdu mon argent et Marguerite. Elle avaittrds coquettiment arrang6 ses cheveux blancs. Ellen'a pas chang6.Je n'ai pas signal6 le kidnapping de Marguerite i laoolice. Je ne me vois pas racontant mes histoires a cesirommeslir. La dernidre fois que j'ai eu affaire i lapolice. un inspecteur m'a appel6 < P6p6 r. J'ai horreurde ces familiarit6s.

    Vendredi 19. - J'ai tl6phon6 i Marguerite, elle n'y6tait pas, A vrai dire, je suis bien aise de lui avoir confi6cet argent maudit. Si je I'avais gard6, sans doute est-cemoi qui aurais 6t6 kidnappE. D'autre part, comment cesbandits, car il n'y a pas d'autres mots pour les qualifier,ce sont des bandits, comment ces bandits ont-ils pusavoir que j'avais confi6 mes pidces et mon billet.-iMarguerite f S'ils ne le savaienl pas. pourquoi ont-ilskidnapp6 Marguerite ?Cet aprds-midi, visite de I'abb6 Mardi. Le remords letenaillait. Il 6tait venu m'avouer qu'il avait refil6 unepidce mon6gasque ir la boulangdre et qu'il savait quej'en avais h6ritd. Comment ai-je pu faire cela d vous'un si vieil ami, m'a-t-il dit. Je lui ai fait remarquerqu'il ne pouvait pas deviner que c'6tait ir moi que cette

    pidce 6cherrait. C'est 6gal, -je- suis impardonnabl

    m'a dit I'abb6' et il a voulu m'echanger ma plece' u eoue ie ne l'ai plus, lui dis-je' -Vous avez reussi a vot.n debarrassei ? - Si c'6tait cela I Je lui ai raconiouti t'tti.toit., par le menu. Quand je suis arriv6I'enldvement de

    -Marguerite, il a dit que Satan 6ts

    s0rement derridre tout 9a et qu'il fallait prier potelle : < Venez i I'6glise, nous allons, prier. r. Je.ne povais oas refuser. Nous avons prie' puls I abDe mentraind d la sacristie : ( Je vais vous montrer le sto(ai oidces 6trangdres ou retir6es de la circulation que Ifiddles nous onl donn6es i la qu6te r. Dans un placade la sacristie. il y avait un sac oir 6taient renfermces oidces. L'abb6 i'a ouven. Il 6tait rempli de dollars- est heureux et fier de mettre dprofit l'ann6e de la Femme pour rendre d c6sarine ce qui noappartientpas d C6sar.

    MADAME FRANKLIN REMONTANT LE MORAL DE SON MARI.l ,e g6nie de l ' i l lustre inventeur du pa.ralonnerre ne fut pas reconnu d.embl6e par \es sceptiquer conternporainr.

    \ ' lais sa femme.ianiais ne douta de lui.

  • .il

    ;$ tADANtE LENTNE RAPPFI I ,AN1'A SON 6pOUr QtrE- t , "HEtr l t l t l ) l t l ,A l tEVt l l , t t t ' lO lD'OC'l '0IlRll r\ SONNE'

  • (ih6ri !Je ne r o is p l r rs

    rna fldchi.

    GAI,ILEEMADAME FAISANT LA pRRUVE QtiE t,A 't.F)i l tFlEST RONDE.On t.itc a r_e_c ferreur le rrorrr drr grand \a\anl Gali l6e. nruis onpr"a-,n. t;"rii?. i,it' ro c.,rab,,"atrice er r.inspira,"t::*.','.i:#'lllil":.sa fenrnte'

  • LA MAMAN DE ]\IOZART SE DEMANDANT SI ELLH A f l lEN F;\ l ' tDE NE PAS SE T'AIRE AVORI'ER.

  • tEsPETITS VAND4IES

    oltrDE5EXruSES

    Si tous les ci tadins de moins dedix ans s 'amusaient chez eux, i lsn'at tacheraient Das des lots depoubel les aux voi tures en stat ion-nement. Si tous les ci tadins demoins de dix ans s 'amusaient chezeux, i ls n ' intervert i ra ient pas lecontenu des landaus gar6s devantles bout iques pleines d craquer. l ly a d 'autres fagons de r igoler qued'aider les personnes ag6es a tra-verser en les orooulsant sur lachauss6e. l l y d 'autres manidres deplaisanter que de provoquer desaccidents en bloquant au vert lesfeux de croisements. Les garne-ments des vi l les ne les connaissentpas. Les garnements des vi l les nesavent pas se divertir en apparte-ment. Dds qu' i ls ont envie deprendre leur pied, i ls d6valent lesescal iers. R6sultat : un v6hicule surdix r6oand des d6tr i tus. un b6b6sur deux vi t sous une fausse iden-t i t6, les personnes ag6es n'at tei-gnent pas soixante ans, les carre-fours sont des guet-apens. C'estl 'about issement de la d6missiondes parents. Les parents n 'adaptentpas leur comportement aux nou-veaux besoins des enfants. l lsr6pdtent d leurs m6mes de ne pasfaire aux adultes ce qu' i ls ne vou-draient pas que les adultes leurfassent, c'est pas payant. Leursremontrances 6chouent r6gul idre-ment. A la base du f iasco: lapol i t ique des cadeaux. On offreaux garnements des vi l les desjouets qui les font chier, i ls lessaccagent. Les ga rnements desvi l les shootent dans les garagesminiatures. l ls 6ventrent les oou-p6es. l ls d6chirent les trains 6lec-tr ioues. l ls ta i l lent des confett i

    dans les panopl ies. Les jouetsqu'on leur of f re ne les musdlentpas ef f icacement. Cinq minutesaprds avoir regu des soldats deplomb, i ls les bousi l lent d coupsde talon et descendent dans la rueenlever des plaques d'6gout. C'estoarei l oour les animaux. On offreaux garnements des vi l les des ani-maux qui ne les exci tent pas, i lsles massacrent. Les garne mentsdes vi l les crdvent les yeux deshamsters qu' i ls 6tranglent dansla foul6e. l ls noient les sour isblanches une fois ou' i ls leur ontarrach6 les dents. l ls tordent lespattes des serins avant de les6lectrocuter. l ls poignardent lescobaves ouand i ls ont f in i deles 6corcher. Les animaux ou'onleur of fre ne les t iennent pas enplace longtemps. Cinq minutesaprds avoir regu un chaton qu' i lsont d6cervel6. ils l'aplatissent acouos de marteau et vont ooser despidges d loup sur les passagesclout6s.Les garnements des vi l les aimentles distract ions vaches. Les garne-ments des vi l les n 'abattraient pasdes r6verbdres s ' i ls avaient desjouets et des animaux f6roces. Or,qu'est-ce que leurs parents leurdonnent pour se marrer ? Desbi l les et des poissons rouges. Leursoarents sont d6bi les. Ouand on amoins de dix ans, mettre des bi l lessous une armoire normande pourlui fa ire t raverser la sal le d mangerou attaquer l6chement des poissonsrouges avec une pince d corni-chons, qa va un moment, aprCs i lfaut t rouver un divert issement plusbandant, comme incendier les kios-ques d journaux. C'est a ga que lesga rne ments des vi l les s 'amusentsouvent. Avec un fusi l de guerre etun jeune calman, i ls se fendraientla p6che autrement. l l ne leurviendrai t oas d l ' id6e de scier desparcmdtres. lls resteraient enfer-m6s. Avec un fusi l de guerre, i lst i reraient sur les 6missions de t616,mitrai l leraient le l inge en train des6cher ou descendraient des moi-neaux d travers les carreaux. Avecun jeune caiman, ils perceraient des

    trous dans les pr ises de courant,c isai l leraient les tuyaux du gaz oud6chiqueteraient les r ideaux. Direque les fusi ls de guerre sont dange-reux ou qu' i l est di f f ic i le d 'ama-douer les jeunes caimans lors-qu' i ls commencent a devenir m6-chants, ce ne sont pas des argu-ments. Chaque fois que quelqu'unse f l ingue accidentel lement avecun fusi l de guerre, c 'est qu' i l l 'apr is d l 'envers, i l suf f i t d 'enseignerle contraire. Chaque fois qu'unjeune caiman se rebiffe, c'est qu'ilsupporte mal de grandir d l '6troi tdans une baignoire, i l suf f i t defaire couler l 'eau chaude oour lecalmer. Le raisonnement est vala-ble pour les mines et les 616phan-teaux. Chaque fois que quelqu'unsaute accidentel lement sur unemine, c 'est qu' i l a march6 dessus,il suffit d'aoorendre aux mOmes afaire un oas de c6t6. Chaoue foisqu'u n 6l6phanteau se d6chaine,c 'est ou' i l se retrouve coinc6 oar satai l le dans une chambre d coucher,i l suf f i t de lu i donner d boire unl i t re de LSD pour pouvoir le mai-tr iser. D'ai l leurs. ce n'est pas lemoment d 'ergoter. A la campagne,les garnements se d6foulent enemooisonnant les rdcoltes et en6gorgeant les boh6miens avec desrasoirs d main. Dans les vi l les.ce n'est Das Dossible. Dans lesvi l les, c 'est l ' ins6cur i t6. En atten-dant que les ci tadins de moins dedix ans ai l lent a l 'arm6e 6craserdes fantassins avec un bl ind6 et dla chasse assassiner des lidvrespour le plais i r de tuer, leurs parentsne leur donnent pas les moyens dese ooi ler. On entend souvent : lesenfants s 'emmerdent en apparte-ment. Sous-entendu : faut leslaisser d6conner dans la rue. Cafai t mal au cul . Ouand un gosserentre chez lu i et que personnen'est le pour essayer de l 'occuper,voi ld le genre de mot qui lu icoupe l 'envie de part i r v ider duvi t r io l dans les benit iers : < l l y aun phoque dans le cong6lateur etun bazooka sur la chemin6e. Tamaman ador6e. l l

    X6xds.

    2 3

  • le petit6cureuil

    , vousattend!

  • -) )-

    *' ' ' '

    111l yoir.I L.*Y*lz >" tu:co!1t:, '3inht,c+1e so,

    &.ism

  • OUAND ON RESSEMBLE A IJNTRONC D ARBRE;. . .

    LA neilleure facon d' approcherles Jeules fiLles sans lese-efrayer, est de se faire passerpour un banc public.I1 suffit pour ga de guetter laproneneuse dans I' allde pi6ton-n iere du square . . '

    et, au nornent propice,de senettre en position horizontaledans 1r irnlnobil it6 1a plus totale,

    {vec u-n peu de chance, elle vients asseolr sur vous.

    Vous sentez alors 1a chaLeurrnoite de ses fesses se repa.ndredans l-e creux de vos reins.Les nuscles se relichent salsse douter qu ' i l s son t observds .

    Vous pouvez alors d6taitler,du talon d'achille au grandcan6 des lonbes ,1e gal-be dunollet,la grosseur des jointures,fa forrne des rotules et du cteuxpopl i tS,de l ros c6zanoide et dujurneau externerle pigrnent de lapeau,lr espacenent des pores,11 6paisseur du duve!,tout enj augeant 1e poids approxinatifde 17 ensernble.

    Bren par fo isr . . .

    9 a r a t e . . .

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  • ECRIVEZ-NOUSSI VOUS A/W DU TEM6

    A PERDREEn jouant a la cachette avec sapet i te maman ch6rie, mon enfants 'est cach6 dans le cong6lateur.Je ne l 'a i d6couvert que 15 joursaprds, aussi dur qu'une pierre desi lex. Dois- je appeler un docteur oupuis- ie moi-meme le d6congelerdans le four de la cuis inidre ?

    oJ'ai t rouv6 un truc qui pourrai t ren-dre l 'existenpe plus faci le aux gensayant eu la malchance de nai treavec une bosse dans le dos. Avantde sort i r dans la rue, le bossu enf i lesa veste devant derr idre. Du couo.le dos de la veste tombe bien droi tsans etre d6form6 par une bosse.Si, aprds cela, le bossu marche dreculons, i l devient un homme nor-mal avec seulement entre les re-vers de sa veste, une poitrine untout petit peu trop d6velopp6e.Puisse mon truc faire en sorte queles lecteurs bossus du journalHara-Kir i n 'a ient plus jamais dsouffr i r des pierres lancees parceux qui n 'ont aucun respect pourles infirmes.

    oPar inadvertance, j 'a i pos6 monfer d repasser br0lant sur la tete degrand-pdre qui fumait sa pipe ec6t6 de moi. La br0lure sur le hautdu crane a exactement la formetr iangulaire du fer. Si j 'achdte dgrand-pdre une vis idre qui se f ixesur le f ront par un 6last ique, est-ceque la br0lure aura l 'apparenced'u ne casquette or iginale ?

    oJ 'a i pr is l 'habi tude de voyager enautomobi le seulement les jours deplu ie. En ef fet , j 'a i constat6 queces jours- le , on ne rencontra i tjamais de gendarmes. De ce fa i t .j 'appuie sur le champignon autantque je le veux sans Ctre inqui6t6.

    A votre avis, s i les gendarmes cou-rent se mettre d l 'abr i dans leurgendarmerie dds qu' i l p leut, est-cepar souci de pr6server leur pres-t ige ? Car le prest ige de l 'uni formen a de prest ige que lorsque lesjambes de pantalon n'ont pas 16-t16ci de moit i6 aprds avoir 6t6moui l l6es.

    oJe suis pr6te d recuei l l i r sous montoi t les 12 orphel ins que la pauvreJos6phine Baker avai t adopt6s etauxquels el le avai t consac16 lamoit i6 de sa vie. Les malheureuxpet i ts, au. iourd'hui , ne sont 6g6sque de quarante ans et i ls onr en-core grand besoin d'une maman.Si par hasard vous aviez l 'occasionde rencontrer l 'un d'entre eux oansun bar ou ai l leurs, je vous demandede lui faire part de cette lettreet de mes intent ions.

    oJ 'a i fabr iqu6 une poi i le d f r i re quifonct ionne av_ec l '6nerg ie so la i re.Le fond de la po6le est un verre deloupe qui concentre les rayons dusole i l sur l 'a l iment d f r i re . Le seurinconvenient , c 'est qu i l faut re-tourner la poi i , le pour qu 'e l le fonc-t ion ne, c 'est -d-d i re qu ' i l fautpr6senter la face ext6r ieure de sonfond vers le so le i l . Et ,6v idemment ,d ce moment- ld , l 'a l iment d f r i retombe par terre. Voyez vous unesolut ion pour rem6dier d ce la ?

    oMon chat a la sa le habi tude d 'a l lerfa i re sa crot te dans la corbei l le df ru i ts . Et croyez-moi , ce n 'est pasagreable de met t re ses doigts dansle caca d chaque fo is que l 'on veutmanger une orange ou une pom-me. Trouve- t -on dans le commercedes p inces d sa is i r les f ru i ts en

    metal suffisamment argent6es pourqu 'e l les ne s 'oxydent pas au con-tact de la crotte de chat ?

    oA chaque fois que je regarde leChrist nu sur sa croix avec sesgrands bras muscl6s, ses longuescuisses charnues, son beau venrreplat, je ressens dans tout moncorps un grand 6moi et , en quel-ques secondes, j '6 jacule. Cet 6moiest- i l la cause de ma grande foi ,ou suis- je un peu homosexuel ?

    oJ'ai pu constater par moi-mtme ragrande misdre de certains zoos,Ainsi , l 'autre jour, j 'a i vu un pauvrel ion tourner en rond dans une cage6troi te d6munie du moindre con-fort. Ne pensez-vous pas que si lel ion avai t s implement dans sa cagaune chaise, une robe de chambreet un roman d'aventures, le tempslui semblerai t moins long ?

    oDans un bal masqu6, j 'a i obtenubeaucoup de succds en y appara is-sant d6guis6e en saucisse de Tou-louse. Pour ceux qu 'un te l d6guise-ment in t6resse. vo ic i comment i l seconfect ionne. l l faut une grandenappe en p last ique que l 'on 6ta lesur le so l . Aprds quoi , on v idedessus 5O k i los de chai r d saucis-se. On se couche sur le tas de chai rde tout son long et on demande aune amie d 'entor t i l ler la nappeautour de soi e t de la nouer d cha-que bout avec une f ice l le . La sau-c isse de Toulouse peut a lots serendre au bal masque en roulantsur le so l a id6e oour ce la de l ' in t6-r ieur par de s imples mouvementsd '6 pa u les.

    Profegseur Choron

  • c"llgDiit dinatttt'Vyjound ta,

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  • TIDil$!il, I[ EUB[I,ilrEn$unLa France a peur : Paris ason m6tro, fa province ases bals.Les journaux r6gionaux6pouiantent la irovrncea'vec les horreurs'du m6-tro, les journaux de lacapitale -terrorisent lesPaiisiens avec les balesanslants et la police quimatque cruellerhent d'bf-fectifs, appelle les bravesSens aux arme8.Nous sommeg all6s au bal,trCs loin,lt oi le car ne vapas plus loin et nous afflr-inons que les r6cits de lapresse sont un tissu deinensonges. La r6alit6 estbien pire I

    Sous les lamoions lanci-nants, dans leis dcres efflu-ves d,es corDs affol1i-oarles sonos lubriqtes, vIVEzD'HEURE EN HETIRE LAMONTEE DE LA VIO-LENCE,

    D(pages suivantes)

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  • LES COUPLES EVOLI

    TOUT LEMONDE SECONNAIT.

  • NT GRACIEUSEMENT. LA BANDE DE FARCEURS HABITUELLE MET DE L 'AMBIANCT

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  • ET PU|S, |NSENSIBTEMENT, gA SE GATE.CEUX OUI NE DANSENT PAS COMMENCENTA FAIRE DES BETISES.

    Fauttoujouls

    qu'il y enail un qui

    fassel'imb6cile^

  • Vous morsfusoz, jo dis

    rign. Mais si vousdapsez avec un autre,

    c'esl deux claouesest dsux claquesdans la gueule.

    ET 9A TOURNE AU LES FILLES SORTENT LEUR COUTEAU, tES LOULOUS HURLEI

    Ellas sontmanoau, cesgrognasses !

  • LES BRAVES GENS SONT TIRES DE LEIsoMMElt.

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    GRACE A L'INTERVENTIONENERGIOUE DE ES VALEUREUXCITOYENS. L'ORDRE SERA RETABLI.

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    C UeZ F) coLoe,\TrTpT ntU,X, O/'/

    lt tlNffi4 jes\rouSlaTvRES PAJ

    61rtl.

  • lc monde vu d trovers le uous du plobndUne m6se Drunrel Idncren

    c 'EST UNE EGLTSE DE RENNES. Mode r -ne: basse et gris crasse, compart imenteeen a l v6o les f acon b lockhaus . A l ' i n t e r i eu r ,au m i l i eu du c i r que , l e d i spos i t i t e cu r6 :tr6teaux, micros, planche i i l i re. En l 'air,une croix abstraite pour christ mal foutu.NOUS SOMMES ARRIVES TROP TOT.Des f i l les et des garcons en cache-colet bien assis, essayent leur guitare, i lspertect ionnent une chanson

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  • S6rro-moifort ! Mots ta jambe

    Vousdsv.ioz

    conEult1votro

    d6ntisto.

  • - Rogaldo-moi -touteE cea lalopes qui !a

    trofiont d lui, '

    ,\\... Je riais \r

    de la tempetequi vous rendait

    plus belle ,'lus oe e /47encofe,.. tJ/

    walinski paut la musique, Sempd pout les pdrcles, Chenard paur les photos.

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  • LEVIOT-ONEOMEDIE MUSCALE SANS JAMELa scine reprisente un violonlste qui vient de marcherdans son violon.LE VIOLONISTE. - Si j'avais su que je marcheraisdans mon violon ce soir, je ne me serais pas lev6 cematin. (Ramassant par tene son violon 6ventrd, lecontemplant, puis le posant sur la table:) Demain,j'achdte un piano, On ne marche pas aussi facilementdans son piano que dans son violon. Il faut vraimentle faire exprds. Il faut grimper dessus. Si je grimpaissur cette table pour attraper un pot de confiture surcette armoire ?II rapproche la table de I'armoire, grimpe sur la tableet, fttonnant pour attraper un pot de confture sur lehaut de I'armoire, il pose le pied sur son violon, ce quifnit de l'6ventrer.LE VIOLONISTE. - Il 6tait dit que je voulais tuermon violon, Pourtant, il m'a donn6 bien des ioies.Ah. nature humaine, qui dira les profondeurs d-e tesabysses ?Il a fni par attraper un pot de confture. Il redescend,

    LE VIOLONISTE. - Ce sont des confitures sp6cisles,faites i l'ancienne, dans des chaudrons de cuivre, avecdes fruits non trait6s et du sucre pur. Le couvercle,fait d'une matidre plastique qui imite d merveillela cellophane, cache un autre couvercle, sur lequl estreproduite la photo en couleur de la confiture qui setrouve dessous. Ainsi, i travers la fausse cellophane,on voit la fausse confiture. C'est si bien fait que toutcela a l'air vrai, On pourrait dire que c'est hallucinantde ressemblance, si on avait un temp6rament port6 dl'exagdration par l'inflation des mots. Sous le secondcouvercle, qui forme capsule, c'est d'ailleurs unecapsule, une capsule de la marque r Twist offr, vaporvasuum, brevet6e S.G,D.G., sous cette capsule, laconfiture. La mme que lorsque nous 6tions petits.C'est de la q Confiture de Grand-Pire r, Pour qu'elleait tout son go0t, il faut la ranger sur le haut d'unearmoire, c'est marqud sur l'6tiquette. Ce que le mondemoderne est ing6nieux, tout de mme tIl retire la pseudo-cellophane. Il 6te le couvercle.Met son doigt dans la confture et le liche.LE VIOLONISTE. - Quand on a l6ch6 9a, on se sentredevenir enfant. L'exp6rience de I'adulte et I'innocencede I'enfant. Si je n'avais pas cassd mon violon, vousentendriez ga: toute la confiture semble 6tre pass6edans les cordes de mon instrument. Quand j'auraimon piano, il faudra que je fasse trds attention d ne pasmonter dessus oour atteindre le haut de I'armoire.Il faudra que jd n'oublie pas que c'est sur la table,que je dois monter, Si je marche dans les cordes demon piano... msis n'anticipons point IIl repousse la table, qu'il avait rapplochde de I'armoire,au milieu de la piice. II vit ddns une chambrette.LE VIOLONISTE. - Oi vais-je le mettre, ce piano ?Ma chambre n'est pas grande, et cette armoire y tientbeaucoup de place, Heureux je suis, pourtant, deposs6der une armoire. Dans bien des logementsmodernes, il n'y a pas de place pour y mettre unearmoire, Quand il y a la place, c'st le plafond quiest trop bas. Dans ces appartements modernes, on nepeut m6me pas ranger la < Confiture de Grand-Pire rsur le haut de son armoire I C'est toute la po6sie quifiche le camp. La po6sie, la musique, comment puis-je6tre si sensible et avoir march6 Dar deux fois dansmon violon ?Il s'assied, songeur, et songe,

  • EN L'AI[?VIOLONISTE (sortant de sa songerie). - Avec

    aille francs d. la commande et des traites sur trente-dx mois, je peux avoir Ie piano japonais que j'ai vu&ns ce magasin de la rue des Acacias. Je suis entr6

    cette merveille, elle n'est point pour toi, medit. Ah. c'est mon inconscient, qui a guid6

    pied dans mon violon Ison violon, I'appuie comiquement sur son

    comme s'il allait essayer de jouer de ce tas de

    VIOLONISTE. - J'en avais assez, de n'6tre qu'unvre violoniste t Je veux un instrumnt de cloire Ipiano, il entrera ici. Pour cela, nous abattr-ons la

    Je vendrai mon lit. Je poserai un matelastene et je dormirai sous mon piano. Dans l'armoire;partitions. Tout Liszt, tout Schumann, tout

    (pipiements de bonheur joyeux),anges disparaissent. La porte se referme, Le

    se retrouve avec un itui d violon dans lesA I'intdrieur, un violon d'aspoet superbe, nichdPS rOSeS.

    VIOLONISTE. - Mais j'ai rien demand6, moi trien demand6 t

    sort le violon et joue mddiocrement les premiiresd'un thdme de Papanini.

    ethoven. Je prendrai une assurance pour mon piano.leur dirai : < Et si je marche dans mon piano ?-Vous

    assur6, monsieur lr Je ne leur dirai pas que j'aimarch6 dans mon violon, Pas si b6te t Sije marchemon piano, j'en aurai un autre I

    ANGES (d'une mme uoi.r), - Nous sommes lesdu Bon Dieu. Nous avons appris que tu as

    ton violon et nous t'en apportons un autle. Ou ou

    VIOLONISTE. - Un bon violon, pour un petitrniste. A chaque fois que je casse un violon, on m'en

    un autre. J'aurais bien aim6 6tre oianiste.parait que quand on casse un piano, ce sont desrmes qut vous en apportent un autre.

    Gunnar Wollert(pour Ia dramaturgle)et Delfeil de Ton(pour les implbotlons psy chanslytlques).

    ,iho')

  • SHEILA MAMAN. - Son gros Poupon >de oresque un mois man i fes te unapp6t i t te l que la vedet te , qu i lenour r i t e l le -mOme, donne des s lgnesde lass i tude.

    Labocqu60,

    !r'6n I mattrJo vais lo m.

    aux petitrpoIa.

    mffiAilffi$

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    LES ASPECTS AMUSANTS DE LAPOLLUTION. - Jugeant la Se ine t ropf6 t ide d leur goot , les Po issons dePar is on t d6c id6 de nager sur lest ro t to i rs . Les p6cheurs les on t su iv is .v

    , .

  • C'EST CRIMINEL ! - Jamais d cours d ' invent ion, les voyous d6sceuvr6s ont d6couver t une nouvel le forme d 'amusement :bombarder les autos, du haut des ponts qui en jambent les autoroutes, avec des pro ject i les d ivers,y

    M9NSIEUR PONIATOWSKY EST SORTI VIVANT DUMETRO. - Aux journal is tes qui l 'a t tendaient en haut desmarches, i l a pu af f i rmer que gr tce a l 'act ion energ ique de lapol ice, la v io lence avai t 16gress6 de deux t iers .y

    LES MODES PASSENT. LES CHEFS-D'GUVFE DULOUVRE DEMEUBENT. - On oeut constater quel 'a t t ra i t exerc6 sur les ar t is tes par le c6 ldbre tableau

  • DEEROUILLARDISE CONTREPOLLUTION. - La terre, la mer etla nourr i ture peuvent b ien et re de p lusen p lus contamin6es, la m6nagdrefrancaise. remoart de la fami l le dtoutes les agress ions, sa i t tou jourst rouver la parade.

    L'AIDE AUX PERSONNES DU TROI.SIEME AGE, - Les oouvoi rs oubl icsne peuvent pas tout fa i re. C 'est dchacun de s ' ing6nier d t rouver lepet i t geste qui appor tera a ide etr6confor t aux v ie i l lards que nousc6toyons. V

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    Diractour da L publicalion:Gaorgd Ba.niarDitaclour: CrvsnnaR.dact u. .n chof: Glb6R5d.ctou6 .n ch.t edi