SitizhappySitizLe MansNuméro 16 • Saint-Valentin 2012

Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs

AbsolueAbsolueAbsolueAbsolueAbsolueAbsolueAbsolueAbsolueSérénité

DécouverteSandro Esprit SpaEpicerie Reignier

A.Home 168DMD

6 rue Victor Bonhommet, 72000 Le Mans(entre la place de la République et la place de l’Eperon)

Tél : 02 43 23 12 68

21, rue Marchande• 72 000 Le Mans • 02 43 24 84 98

L’OCCITANEEN PROVENCE

1616 Prochain Rendez- vous29 mars 2012

Sitizhappy

Numéro 16 • Février • Mars 2012

SereinLa France a perdu un A. Et vous ? Avez-vous oublié votre sourire, votre bonne humeur ou votre côté happy ?

Nous ? Pas du tout !

Voici votre premier numéro de l’année 2012. Plein d’allégresse, de lieux inédits, d’idées originales et de joyeuses découvertes.

Alors bonne lecture et merveilleuse Saint-Valentin à vous tous !

Philippe Laville

Sommaire

Elisabeth Koltz 14 • Nils Langen 18 • Sandro Esprit Spa 20 • Epicerie Fine Reignier 22 • A.Home168 28

Les rendez-vous

1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23

happy Sitiz Le Mans est édité par

happy Crazy Editions •Siège social :

1, rue du Port • 72000 Le Mans

Rédacteur en Chef : Philippe Laville

Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce Bon-

aventure, Sophie Berteloot, Henri Boillot,

Jean-Charles Lévy, Natacha de Lorenci.

PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23

La reproduction des textes, dessins et

photos publiés dans ce numéro est la

propriété exclusive de happy Sitiz qui se

réserve tous droits de reproduction et de

traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard

Photo couverture : Shuttersotck

Valeur de ce magazine : 0,50 e

Distribution : effectué directement par

happy Sitiz par portage dans certains

magasins et enseignes du Mans et

dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours

Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville

Sitizhappy

S’aimer...ailleurs

Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6

• Signésitiz 12 • Signature 16 • Siclope 24 • happy culture 26 • happyroscope 30

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L’œil de Sitizb

L’œil de Sitizb

La magie du NilMusée de Tessé. « Du Nil à Alexandrie », visible jusqu’au

27 mai prochain. Exposition hors du temps. Visite guidée

sur les rives du plus grand f leuve du monde...

happy Hours

(Bulle)

La fée de Saint-RochHaute comme trois pommes, Julie Lemer-

cier rêvait de se marier avec Saint-Roch.

Fille d’un ancien antiquaire, la petite Man-

celle jouait souvent au côté d’une statue

médiévale, représentant ce patron des

pèlerins. Installée en bout d’un couloir de la

maison familiale, le religieux était prétexte

à s’imaginer fée ou princesse. Alors ado,

passionnée d’art médiéval, Julie s’oriente

naturellement vers une faculté d’histoire

de... l’art. Titulaire d’un Master (obtenu à

l’Université de Rennes), elle choisit com-

me sujet de mémoire la restauration des

anciens quartiers du Mans. Le tout en

étant assistante d’éducation.

Un jour, durant ses années étudiantes, Ju-

lie ressort de ses vieilles boîtes, quelques

échantillons de pâtes Fimo, offertes par

son frère pour ses 13 ans. La nostalgie

revient. Elle reprend goût à la matière,

aux gestes d’antan. Mais là, finis les mo-

delages enfantins, Julie crée des bijoux

avec cette pâte polymère. Le succès est

là. D’encouragements familiaux en petits

marchés dans le Sud, en passant par des

salons et ventes privées, la jeune femme

décide - en décembre 2010 - d’en faire

son activité principale : « J’ai arrêté mon

emploi d’assistante d’éducation, suivi une

formation d’entrepreneur et je me suis

lancée. » Aujourd’hui, Julie L. Créations est

une réalité. Un site internet, des collections

variées, une présence en boutiques (sur Le

Mans aux Créateurs, place du Hallai) de plus

en plus affirmée... Saint-Roch peut à pré-

sent venir chercher sa princesse. B

Julie Lemercier

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© Justin Sicard / happy Sitiz

L’ EssentielEn Sarthe depuis huit ans, Olivier Hutin,

créateur et gérant de L’Essentiel, nouveau

restaurant rue de la Barillerie, n’a pas oublié

ses racines avignonnaises. Ce restaurateur,

au fort accent rocailleux, a voulu créer ici

un endroit tout à la fois convivial et branché.

Avec 30 couverts en hiver et 16 en prime

l’été avec la terrasse, l’établissement propose

une cuisine traditionnelle efficace. La carte

comporte quelques “bonnes pioches“ (nems

au reblochon, foie gras maison, saltimbocca

de veau...). Sans oublier quelques saveurs du

“pays“ (pissaladière...).

Les Toiles FilantesC’est à Cleveland dans l’Ohio que Valérie For-

sant a découvert la broderie. Accueillie pen-

dant un an dans une famille du Middle West

des Etats-Unis, cette Parisienne y a appris

tous les rudiments de cet art de décoration.

Après une école de commerce et un parcours

professionnel varié (avec une “halte“ chez

Marks & Spencer), cette Mancelle d’adoption a

décidé d’ouvrir son propre magasin. Installée

au pied de la Tour Emeraude, sa boutique, Les

Toiles Filantes, propose fiches de créateurs,

toiles, fils et linges à broder de toutes sortes.

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Rencontres Sitiz

Poissons dans l’eau...Plongez vos pieds dans un aquarium avec une centaine

de petits poissons nommés garra rufa et avoir une peau

douce, débarrassée de toutes ses impureté, cela vous dit ?

Pour son Bono Fish Spa, installé rue de Paris, Laetitia Bonneau

a fait les choses en grand. Son institut est le premier en Fran-

ce à proposer des bacs individuels. L’eau est changée entre

chaque client, garantissant ainsi des conditions d’hygiène op-

timum. Confortablement installés dans une charmante cave

voûtée, vous voilà prêts à savourer en toute tranquillité ces

moments de détente et de soins, accompagnés d’une ti-

sane et de douceurs que vous offre la maison.

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LodinG, unique comme ses prix

5, rue Bolton • Tél : 02 43 29 49 64

(Bulle)Louisette Chave

Passion moteur

Avant cette vie plus “cadrée“, Louisette

Chave a rebondi à maintes reprises. Née

à Rochefort, « une superbe ville proche

de la mer, une destination où je me sens

bien », la petite Sarthoise passe de longs

moments à se fabriquer des cabanes, à

rêver d’un monde meilleur. A 17 ans, CAP

d’esthéticienne en poche, elle file à Paris. A

23 ans, elle gère un petit salon de beauté,

boulevard de Picpus. « Mais je ne m’y sen-

tais pas bien. Je trouvais que l’on passait

plus de temps à écouter les clientes qu’à

faire son métier. » Entreprenante, La jeune

Louisette décide de reprendre les études :

« J’ai toujours rêvé d’être “nez“, créer des

parfums. J’ai donc décidé de passer mon

bac par correspondance pour ensuite faire

la filière requise. » Mais son divorce cham-

boule ce projet : « J’ai dû arrêter car il me

fallait travailler. » Une rencontre avec le

chef du personnel d’une brasserie de luxe

parisienne, le Café de la Paix, l’entraîne sur

la piste des grands hôtels de la capitale :

« Sans diplôme, sans formation, je suis en-

trée au Grand Hôtel de Paris (aujourd’hui

Haussmann), place de l’Opéra, comme ser-

veuse. J’ai découvert un nouvel univers :

celui de l’exigence et de la perfection. »

Pendant treize ans, Louisette côtoie ce

monde du luxe et du bon goût : « L’un de

mes plus beaux souvenirs est certainement

mon passage aux Trois Marches au Trianon

Palace à Versailles (NDLR, Gérard Vié est à

l’époque doublement étoilé). »

Puis, vient le retour au Mans et la décou-

verte de l’encadrement en tant que loisir

récréatif. Passionnée, Louisette fait vite

ses armes. A tel point que certains maga-

zines spécialisés publient ses travaux. La

disparition soudaine de Jean-Marc Triboté,

créateur de la boutique Cadre & Toile, rue

de la Juiverie, la “précipite“ dans ce lieu :

« J’ai tout de suite senti qu’il fallait que je

prenne le relais. » En y apportant sa griffe,

Louisette lui a redonné vie. Avec toute la

passion et l’ardeur qui l’animent... B

« Il fallait que je reprenne ce lieu »

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WhimElodie Merlin fut un temps mancelle, gra-

phiste à l’agence de communication Atribu.

Mais la petite guêpe antiboise a repris

son envol, direction Paris. Avec son frère

Vincent vivant aux USA, elle a eu l’idée

de créer Whim, un magazine 100% dédié

aux futurs mariés. Le principe est simple :

en langue française ou anglaise, ce support

haut de gamme retrace la vie du futur cou-

ple, parle de ses passions, présente le mariage

à venir, les amis, la famille... Un cadeau d’ex-

ception à offrir aux heureux élus !

2 http://twentypages.com/

Tendances Le Mans

Dans le monde impitoyable de la toile où se

débattent des sites “soit-disant“ de proximité,

proches des boutiques et des consomma-

teurs locaux, l’adresse tendanceslemans.com

se distingue. Présentant des boutiques selon

un rubricage soigné, ce portail - à ses débuts

au Mans - se décline également dans d’autres

villes de la France comme Reims, Troyes, Di-

jon, Angers ou Tours. Ce site propose ainsi aux

commerçants cénomans de présenter leur ac-

tivité tout en fidélisant leur clientèle.

2 www.tendancelemans.com/

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Sortez les platines !Le vinyl de la BO du film Ascenseur pour l’écha-

faud par Miles Davis, un coffret collector de

Nirvana, une superbe figurine d’Hellboy, les

dernières aventures de Jeremiah... Depuis plus

de 7 ans, Platine BD est le repère des chineurs

manceaux en matière de BD, CD, vinyls, jouets

et autres DVD. Dans sa boutique, rue Natio-

nale, Laurent Baudouin présente ainsi plus

de 4 000 pièces : comics, mangas, rock, pop,

reggae, films d’auteur, fantastique...

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Nouvel écrin

Clip’s, rue de l’Etoile, change d’ambiance.

La boutique mancelle s’est parée de ridel-

les de camions colorées et vieillies par le

temps : une nouvelle vie pour ce matériel

de récupération venu d’Indonésie, un nou-

vel écrin pour les bijoux fantaisies.

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happy Sitiz en parlez

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Maty a tout pour vousComptant déjà une vingtaine de boutiques

en France, Maty, n°1 français de la vente de

bijoux sur internet, s’attaque désormais au

Grand Ouest. Première escale de son périple

: sa boutique mancelle, rue de la Perle, la bien

nommée. Tout l’univers de la maison bisontine

est là : alliances, bagues, boucles d’oreilles,

bracelet, chaînes, colliers, sautoirs, montres...

Sacré Club Med !Après Rennes, Nantes et Angers, le Club Med

a posé ses valises au Mans, une autre cité de

l’ouest de la France. En s’implantant au cœur

de la ville cénomane, l’agence de voyages

joue la proximité. Dans une ambiance feutrée,

invitant à découvrir “tous les bonheurs du

monde“ à portée de mains, Fabienne Esnault

et son assistante sauront vous conseiller sur

votre prochaine destination, la sélection des

villages ou encore les formules proposées :

spa, bien-être, sports, golf, nature...

Smoke’in de rigueurEnvie d’arrêter de fumer ou de réduire votre

consommation journalière de cigarettes ?

Smoke’In, nouvelle boutique ouverte en dé-

cembre rue Jankowski, est peut-être la so-

lution. Commercialisant des cigarettes élec-

troniques et tous les accessoires nécessaires

(batterie, atomiseur, solutions...), Manon Petit,

créatrice de la marque, et Dominique Daviaud

se feront un plaisir de vous conseiller et, pour-

quoi pas, de vous faire goûter les différents

arômes proposés.

Smoke’in de rigueur

© Justin Sicard / happy Sitiz (2) et DR. (2)

happy Hours

(Bulle)

100% arabicaL’enseigne, rue de Couthardy, existe de-

puis 1932. C’est un Génois, un certain

Bocaccio, qui a installé au Mans La Brû-

lerie, cette boutique de torréfaction de

café. Depuis 23 ans déjà, Bruno Clément,

comme ses trois prédécesseurs, répètent

inlassablement les mêmes gestes pour

donner à son café un arôme exceptionnel :

« tous les matins, nous torréfions autour

de 120 kg. » A ses côtés, une superbe

machine Samiac. Dans son antre, 20 kg

de pur arabica en train de chauffer : « la

température va monter jusqu’à 250°. On

voit d’ailleurs les graines de café (vertes au

départ, NDLR) commencer à brunir. » L’œil

est indispensable dans ce métier, mais sur-

tout l’oreille : « à un certain moment, on va

l’entendre crépiter. C’est là qu’il faudra le

laisser encore un peu cuire et gonfler, puis

le sortir au bon moment, pour le refroidir

quelques minutes. » Un véritable savoir-fai-

re digne des maîtres vinificateurs. « C’est à

nous de rendre notre café particulier, de

lui donner cette “robe de moine“, ce goût

que recherche notre clientèle. »

Pas facile pourtant, dans cette période-ci

où le prix de la matière première a plus

que flambé : « En deux ans et demi, le

prix du café que nous achetons a doublé.

Pourtant, nous devons garder une qualité

irréprochable dans nos achats, nos mélan-

ges et notre art de torréfaction . » Assisté

d’Eric (25 ans de maison), Bruno Clément

a foi en son métier : « Notre sérieux fait la

différence. Déçus ces derniers temps par

la mode des Nespresso, certains clients re-

viennent chez nous. » Et si George Clooney

avait du mal à rivaliser ? B

Bruno Clément

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© Justin Sicard / happy Sitiz

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Au cœur des ongles

Basée depuis cinq ans aux Maillets, Laëtitia

Laissus vient de s’installer en plein centre vil-

le, rue de la Barillerie. Partant d’une surface

de 20 m2, celui-ci a quadruplé en superficie.

De quoi pouvoir offrir de nouvelles pres-

tations à ses clientes. Dorénavant Sur deux

étages, Au cœur des ongles s’habille ainsi

de nombreuses cabines. En plus des soins

d’onglerie et d’épilation par lumière pulsée, le

salon propose le photorajeunissement pour

le visage ou encore du fish spa, décidément

très en vogue sur Le Mans ces temps-ci.

Pom’ K6

Cela fait maintenant près de huit ans, que

Pom’K6, magasin de chaussures pour enfants,

benjamine de la boutique Myrtill, chausse les

pieds des petits Manceaux. Moins classiques

que son aînée, les collections proposées par

Brigitte Constant et Laure, son assistante,

sont beaucoup plus “sport“. Ici, rue Claude

Blondeau, on trouve des Converse, Kickers,

Geox et autres Pomme d’Api. Comme chez

Myrtill, ici l’attention et l’accueil sont une

constante. Les pieds des bambins (17 au 39

inclus) et le conseil passent avant tout !

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La belle échappée Un an déjà qu’Elodie Spies a ouvert Echap&Vous, son es-

pace de bien-être proche du quartier d’affaires Novaxis.

« Je voulais rendre accessible la relaxation, donner une

alternative plutôt agréable aux gens sujets au stress qui

travaillent à Novaxis. » Epaulée par une équipe d’inter-

venants indépendants (Caroline pour le massage tradi-

tionnel relaxant, Denis pour les soins Reiki ou encore Ca-

therine pour l’hypnose humaniste), Elodie Spies propose

une palette de soins très étendue : shiatsu, lomi lomi,

luminothérapie, fishpédicure... Le tout dans un espace

agréable où s’intègre, avec bonheur, un salon de thé.

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Prix TTC par personne indiqués à titre informatif pouvant varier à tout moment. Les destinations proposées le sont à titre indicatif sous réserve de disponibilité et peuvent être limitées dans le temps. Conditions particulières (vol, compagnies, assurances, taxes, frais d’aéroport, hébergement...) à voir avec les agences proposant ces destinations.

© Photos : Justin Sicard /happy Sitiz (3), Pierre Tardits, Club Med, Ouest Voyages et D.R.

RomeWeek-end « coup de cœur »4 jours / 3 nuits, départ de Parisà partir de 371 € Havas Ouest-Voyages, Le Mans

New-YorkSéjour 5 jours, 3 nuits,

départ de Paris à partir de 1 255 € Balad Afat Voyages, Le Mans

S’aimer...ailleurs

Ile MauriceVoyage de noces d’exception

à la Plantation d'Albion 5 Tridents.à partir de 2 250 € Club Med, Le Mans

La Saint-Valentin dans un cadre paradisiaque. Venise ou Cuba. Plaisir du farniente ou de la découverte, voici sept destinations à faire à deux.

Par Sophie Berteloot

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KenyaCombiné « Mamba » réserves et plages

Séjour 9 jours, 7 nuits, départ de Paris à partir de 1 599 €

Nouvelles Frontières, Le Mans

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VeniseWeek-end « coup de cœur »

quartier du Lido, 3 nuits, départ de Paris à partir de 369 €

Marmara, Le Mans

Ile SantorinSéjour 8 jours, 7 nuits, départ de Nantes à partir de 755 € Emeraude Voyages Mauger, Le Mans

CubaVoyage itinérant et séjour à Trinidad 9 jours et 7 nuits, départ Paris ou Nantes à partir de 1 179 € taztravel.com, Le Mans

Spécial Saint-Valentin

Les agences mancelles ayant participé à « S’aimer... ailleurs » sont : Balad Afat Voyages (rue Nationale), n° licence : 072 10 0003 • Club Med (rue Courthardy), n° licence : 035 51 00011 • Emeraude Voyages Mauger (rue Courthardy), n° de licence : 072 10 0012 • Marmara (avenue François Mitterrand), n° licence : 075 95 0298 • Nouvelles Frontières

(place de la Sirène), n° de licence : 072 11 0003 • Havas Ouest Voyages (avenue Général de Gaulle), n° de licence : 072 10 0004 • taztravel.com, n° de licence :072 10 0014

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Elisabeth Koltz

Restauratrice de tableaux, la Franco-Luxembourgeoise est une enfant de l’art, née de l’amour des mots et de la passion de la peinture.

Souffles sculptés*

Par Philippe Laville

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© Justin Sicard / happy Sitiz

AA Karnak, site de fouilles au nord de la ville de Louxor, l’antique

cité de Thèbes à 700 km du Caire, Elisabeth Koltz a rencontré

l’homme qui partage à présent sa vie, Marc Hubert, un Sar-

thois, compagnon et tailleur de pierre. En Egypte, la jeune

femme a également retrouvé ses racines, celles de sa famille

libanaise, partie vivre au bord du Nil en 1860. Des lieux, des

senteurs, des endroits évoqués par sa grand-mère se sont

alors animés devant ses yeux : « C’était exceptionnel », té-

moigne la jeune femme.

C’est en 1946 qu’Andrée Chédid, jeune mère de Michèle (la

maman d’Elizabeth) - aujourd’hui peintre de renommée inter-

nationale -, vient s’installer à Paris. Deux ans plus tard, un petit

Louis naîtra, futur chanteur et lui-même père d’un certain M.

Durant ces années, Andrée se lit d’amitié avec une écrivaine

luxembourgeoise, Anise Koltz (aujourd’hui membre de l’Aca-

démie Mallarmé, comme le furent en leur temps Jean Cocteau

ou Paul Valéry). Les années passent. Les enfants grandissent.

Sa fille Michèle tombe amoureuse de Jean, le fils d’Anise. Il est

conservateur au Musée National d’Histoire et d’Art du Grand-

Duché du Luxembourg. C’est dans cette histoire d’amour, em-

prunte de littérature et d’art, que naît et grandit Elisabeth :

« au plus loin que je me souvienne, je me rappelle mes prome-

nades dans les couloirs à regarder les tableaux, à suivre mon

père dans les dédales du musée, les entrepôts... »

La restauration, une révélation

C’est peut-être pour cette raison qu’adolescente, Elisabeth

rêve de devenir paléontologue : « Ado, je travaillais l’été au

musée pour me faire un peu d’argent, dans la section archéo-

logie. Et puis à 17 ans, j’ai fait un stage en restauration. Ce fut

la révélation. » Le bac en poche, Elisabeth tente le concours

de l’Ecole Nationale des Arts Visuels à La Cambre en Belgique :

« Je l’ai raté alors je suis partie parcourir le monde. L’Inde, New

York… » Son périple bouclé, elle intègre enfin l’ENSAV : « C’est

en deuxième année que j’ai choisi comme spécialité la peintu-

re. » Après son “escapade égyptienne“ à la sortie des études et

sa rencontre avec Marc, elle travaille sur différents chantiers :

le Palais Chaillot, le théâtre d’Arras, la Mayenne, la Bourgo-

gne… jusqu’à se sédentariser en 2010 à Sablé-sur-Sarthe : « A

ce jour, j’ai comme principaux clients les Directions Régionales

des Affaires Culturelles et des particuliers. » Constats d’état,

analyses, propositions de traitement puis interventions si ap-

probation : rentoilage, nettoyage, allègement, dévernissage,

travail sur les lacunes, retouches rythment chaque jour de

la vie d’Elisabeth. Le tout avec un enthousiasme débordant :

« même si je passe le plus souvent d’innombrables heures sur

une toile, un portant, une voûte pour la restaurer, ce que

j’aime le plus, c’est le contact avec les gens. Tout le travail

fait en amont… »

A l’entendre nous parler de son métier, il se dégage de chez

la jeune femme quelque chose de particulier. On resterait des

heures à l’écouter. Un peu comme une enfant écoutant sa

grand-mère poète, lui raconter des histoires égyptiennes...

sorties de la nuit des temps. B

« Suivre mon père dansles dédales du musée »

* Souffles sculptés est l’un des 16 ouvrages en langue française publiés par Anise Koltz

Si chaloupéBénabarSon nouvel album “Les bénéfices du doute“

est du pur Bénabar. Entre Les mirabelles et

L’agneau, le chanteur français nous emmène

dans son monde plutôt bien balancé. Des

guitares, des banjos, un piano bastringue,

un solo d’harmonica, il donne à entendre

les refrains d’une époque. Il saisit au vol les

phrases de la rue, du bistrot d’en face...

La mélodie accroche l’oreille mais c’est le

texte que l’on retient.

Lieu : Antarès

La date • Vendredi 9 mars à 20h

Signature

I wishI knew

Commandé par la ville de Shangai à l’occasion de l’Exposition Universelle de 2010, ce film documentaire de Jia Zhang-ke s’est mué en véritable témoignage sur l’histoire tronquée de la Chine moderne. Une Chine manipulée par les autorités gouvernementales et telle que le peuple la perçoit. Ce film est présenté dans le cadre du 21e Carrefour de la Pensée qui se déroulera du 18 au 20 mars prochain et ayant pour thème “La Chine qui vient“.

Lieu : Les Cinéastes

La date • à partir du 9 mars

Si insoliteObludariumObludarium est un aquarium de monstres

(traduction littéral en tchèque). Imaginé par

les frères Petr et Matej Forman, ce cabaret

nous emmène dans un univers étrange fait

de grâce et de légèreté, mais aussi de bêtes

de foire et de difformité. Une fois le bizarre

et l’insolite apprivoisés, on se laisse entraîner

dans le monde magique et féérique de ces

forains aux limites de l’extraordinaire.

Lieu : sous chapiteau

Les dates• Le dimanche 26 février à 17h (et 9 autres représentations prévues)

Musique

Cin

éma

happy adore

happy craque

Le cas JekyllDualité de l’âme

Seul en scène, Denis Podalydès fait renaître le mythe de Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Dans une interprétation hors du commun, le sociétaire de la Comédie Française prend possession de ce personnage aux confins de la dualité de l’âme humaine. Remarquable.

Lieu : Centre culturel Joël Le Theule à Sablé-sur-Sarthe

La date • Le 27 mars à 20h30

La case

Théâ

tre

CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure

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.R. Si rockPaul PersonneDans la musique rock française, Paul Personne

est unique. Loin du star-system et des major

compagnies, le bluesman cultive sa différence

avec brio. Gibson en main, avec le groupe A

l’Ouest, dans la pure tradition d’un Neil Young

et ses Crazy Horses, Personne a sorti en 2011

un album à deux faces : deux CD (dont un Live)

qui fleurent le bon rock et l’authenticité.

Lieu : Oasis

La date • Jeudi 2 février à 20h

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© D.R. foraineSi voltigeRhizikonImaginé par Chloé Moglia et

la Compagnie Rhizome pour

être joué dans des salles de

classe, Rhizikon est un spec-

tacle nomade. La trapéziste

se joue de l’apesanteur,

du vertige, du risque de la

chute et interroge notre rapport au danger :

folie ou nécessité, la part du risque...

Sur un grand tableau de salle d’école,

elle réalise, durant 25 minutes et avec

une agilité remarquable, une chorégraphie

aérienne totalement époustouflante.

Lieu : L’Espal

Les dates• Le dimanche 5 février à 13h30

et 17h

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Nils Langen

Ce Franco-Norvégien a installé au Mans, taztravel.com, agence de voya-ges en ligne. Une histoire digne des plus beaux contes nordiques.

Barndomsdrøm*

Par Philippe Laville

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© Justin Sicard / happy Sitiz

TTout petit, Nils Langen rêve la Norvège. Pour lui, c’est un mer-

veilleux pays, au grand manteau blanc. Tout à la fois magique,

lointain et tellement proche. Un jour, sa mère décroche le té-

léphone et appelle sa grand-mère : « Nils a sept ans. Il serait

temps qu’il vous rencontre enfin, découvre là où vous vivez.

Cet été, il prendra l’avion et passera un mois avec vous. »

L’histoire n’est pas banale. Adolescent, le père de Nils vient en

France lors d’un échange scolaire et tombe amoureux d’une

jeune Rouennaise, Miss de la ville, mais repart aussi vite en

Norvège. Pendant deux ans, la “belle“ lui écrit et, à 18 ans, le

permis en poche, elle décide d’aller le chercher aux confins de

la Scandinavie. Une véritable épopée au volant de sa Diane.

L’aimé habite dans les îles Lofoten, un archipel situé au nord

du cercle polaire. Le retour se fait à deux. « Mon père n’a pas

hésité. Mais il savait qu’en suivant ma mère, il faisait un choix

de vie. En Norvège, on ne revient pas sur certaines choses

ou alors, difficilement. En quittant le pays, c’est comme s’il

acceptait de tirer un trait sur une partie de lui-même. »

Guide touristique en Norvège

Depuis la rigueur septentrionale s’est beaucoup assouplie. A

partir de 14 ans, Nils reviendra tous les étés voir sa famille

nordique : « A 16 ans, j’y suis même parti en stop. » Jusqu’à

y travailler en période estivale : « C’est là que j’ai découvert le

métier de guide touristique. » Un bus de Français, un périple à

travers le pays et Nils est comme un poisson dans la Mer de...

Norvège. Etudiant le reste de l’année, il suit une formation

informatique à l’université de Rennes. Cette passion estivale,

conjuguée à ses études, l’entraîne à travailler dans des socié-

tés prestataires dans le monde du tourisme. Sa vie segmentée

(l’été comme accompagnateur, l’hiver comme informaticien)

le “guide“ vers une réelle réflexion : « J’étais au bord de deux

univers. L’un plein de contacts, d’émotion quand je guidais,

l’autre déshumanisé, automatisé quand je montais des envi-

ronnements informatiques pour les agences de voyages en

ligne. » L’idée lui vient alors de créer sa propre entreprise :

« Sur un concept simple : un site de voyages où votre interlo-

cuteur est toujours le même, comme dans une agence ayant

pignon sur rue. Pour qu’une vraie relation, un réel suivi s’ins-

talle. » C’est en janvier 2010 au Mans, « une ville dans laquelle

je suis heureux de vivre » qu’est né taztravel.com. Proposant

d’abord un catalogue “classique“ avec une soixantaine de des-

tinations, l’agence en ligne crée à présent du “cousu main“ :

« Nous allons mettre en ligne notre propre production. Avec

des guides que nous avons sélectionnés. » L’Italie pour com-

mencer puis bientôt le Mexique, le Portugal, le Vietnam et,

bien sûr, la Norvège, avant d’aller vers d’autres destinations.

« La Norvège, je me la garde. Je suis le guide idéal. C’est un

pays merveilleux. Je le sais. J’en ai même rêvé petit », conclut

Nils, une lumière boréale dans les yeux. B

« C’est un pays merveilleux.J’en rêvais quand j’étais petit »

* “Rêve d’enfant“ en norvégien

PEnvie de vous faire chouchouter ? Dans une ambiance zen aux accents d’orient, le centre de soins Sandro Esprit Spa saura vous combler...

Rêves de Bali

« Petite, je rêvais de devenir pilote de chasse », sourit fur-

tivement Sandra Pottier. Alors, même si aujourd’hui la gé-

rante de Sandro Esprit Spa n’assure bien sûr aucune mission

aérienne, elle offre chaque jour à ses clientes un “voyage“

au cœur de Bali et ses douceurs, en plein centre du Mans,

depuis plus d’un an déjà. Ici, nul besoin de valises pour partir.

Son centre de soins assure, dans un lieu envoûtant, à l’at-

mosphère élégant et oriental, des prestations qui contri-

buent à la recherche du bien-être, du repos du corps et de

l’esprit.

A 26 ans, Sandra Pottier avait déjà une forte expérience

professionnelle. Titulaire d’un brevet de maîtrise en coiffure,

la jeune femme gérait trois salons : le premier à Laigné-

en-Belin, un autre à Arnage et un dernier au Mans, dans la

zone Monthéard, dénommé Un gars Une Fille. Celui-ci était

d’ailleurs plus qu’un salon de coiffure puisque c’était un

vrai centre d’esthétique : « j’avais envie d’aller plus loin. Je

suis quelqu’un de très actif. J’aime les défis et je m’y suis

totalement investie. » Sandra se forme, manage son équipe,

vit en même temps à Nantes et devient surtout maman : «

C’est devenu au fil du temps très difficile à gérer. » Début

2009, on lui présente un nouvel endroit pour s’installer :

« J’avais besoin de changer, de vie d’abord en revenant ha-

biter au Mans, mais surtout de lieu de travail. Je souhaitais

avoir quelque chose de plus intime, de plus authentique. »

Rue des Minimes, la découverte d’un ancien cabinet de no-

taires finit de la convaincre : « j’ai tout de suite senti que cela

correspondait totalement à ce que je recherchais. » Avec

l’aide d’une consultante internationale, spécialisée en amé-

nagement de spa, elle s’approprie ce lieu magique : « Cela a

Texte de Philippe Laville • Photos Justin Sicard et D.R.

Si

20Sitizhappy

Sandro Esprit Spa

Pu

bli

-re

po

rt

ag

e

été assez exceptionnel de travailler ensemble. » Sur 400 m2

et deux niveaux, on casse, on déplace, on aménage. « Fi-

nalement, il ne reste que le bureau des notaires - qui est

aujourd’hui le salon de coiffure -, avec son parquet et ses

menuiseries que nous n’avons pas touchés. Toutes les matiè-

res premières pour créer cette atmosphère ont été impor-

tées de Bali, dans trois containers. Que ce soit les boiseries,

les petites cuillères ou les statuettes de décoration. »

Le résultat est bluffant. Dans des couleurs tendance, taupe,

marron et orange, se déclinent, en plus du salon de coiffure,

six salles de massage. L’une est dédiée aux soins énergéti-

ques (photo ci-contre). Deux hammams (l’un à 45° C pour les

habitués, l’autre plus “doux“ à 37°C) et une tisanerie où

les clients peuvent se désaltérer ou se reposer après un soin,

complètent le décor. Le tout fédéré autour d’un patio et

d’un atrium lumineux, lieu d’accueil des visiteurs.

Une véritable intimité

Mais cette “débauche“ de pièces ne donne pas à ce salon un

caractère démesuré. Bien au contraire. La présence de ces

“alcôves“ offre à Sandro un caractère intimiste : « souvent

les gens viennent ici pour que l’on s’occupe d’eux sans être

vus. » Un privilège qui n’oublie pas les bases du bien-être :

« Ici, nous offrons toutes sortes de prestations en matière de

soins (bains variés, réflexologie plantaire, beauté visage, soins

du corps, épilation, manucure…), mais pour les massages, nous

travaillons seulement avec les mains. A ce jour, nous offrons

une gamme de sept massages différents (mauresque, bali-

nais, lomi lomi, shiatsu…) que nous maîtrisons à la perfection. »

Pour arriver à cette excellence, Gaëlle, Elodie et Aurore, les

trois assistantes de Sandra Pottier (primée au Hairdressing

Awards by schwarzkopf en 2008 pour la région Ouest), se

forment en permanence : « Régulièrement, le groupe San-

tayarea Formation nous prodigue son savoir. »

Plus d’un an après son installation (dans la plus grande artère

commerçante du Mans), Sandro Esprit Spa y a trouvé sa place,

une clientèle et sa vocation résumé en cette phrase : « parce

que votre corps est votre bien le plus précieux, préservez-le ».

Une vraie philosophie... B

Faites-vous plaisir

Sensations extrêmes

Sur sa brochure ou sur son site internet (www.sandro-spa.

com), on retrouve l’esprit de Sandro Esprit Spa et les diffé-

rentes prestations proposées. Que ce soit le rituel découverte

ou ceux plus poussés (horizons lointains, équilibre & détente,

excellence visage, hammam...). D’une durée d’une demi-heure

à deux heures pour certains, ces soins vous emmèneront

vers des sensations extrêmes (de bien-être et de détente !),

toujours accompagnés par des praticiennes diplômées et for-

mées aux arts traditionnels détente. Un abonnement (Privilège

Platinium) vous permet d’avoir des tarifs préférentiels. Enfin,

un salon de coiffure plus traditionnel, des soins de manucure

et d’esthétique complètent l’offre du spa . BSandro Esprit Spa, 27 rue des Minimes, 72000 Le Mans • Tél : 02 43 75 29 78

« Votre corps est votre bien le plus précieux »

w w w. h a p py - s i t i z . f r21

RCréée en 1885, la vieille dame, garante d’une tradition culinaire, s’est muée en une boutique bien dans son époque et de très bon goût.

Rue Bolton. 9h30. Bernard Warain prend un café en compa-

gnie de Jean-Claude Bodin. Ce dernier a les mains calleuses.

Il vient livrer ses superbes salades fraîches, déjà triées, pour

le déjeuner du jour. Le temps de causer de tout et de rien et

le voilà reparti. Depuis 1885, date de l’ouverture de L’Epice-

rie Fine Reigner, ils sont un certain nombre de producteurs

locaux, comme ce maraîcher d’Allonnes, à avoir été accueilli

de la sorte chaque matin. « La convivalité a toujours été une

constante de la maison », souligne Bernard Warain, gérant

des lieux, également président de la Chambre de Commerce

et d’Industrie du Mans et de la Sarthe. « Avec les fournis-

seurs comme les clients. » Assis devant une table-comptoir

d’un rouge éclatant, ses employées s’affairent autour de lui.

En cette matinée glacée de janvier, ça tourne, ça virevolte.

Ici, on approvisionne les rayons. Là, on conseille une cliente

matinale. Plus loin, on prépare des plateaux-repas à livrer ce

midi.

Dans un décor très contemporain, tout en gardant les codes

d’une maison plus que centenaire, L’Epicerie Fine Reignier

a trouvé sa seconde jeunesse. En reprenant cet établisse-

ment, Bernard Warain s’est imposé un véritable défi : sortir

cette institution mancelle de sa routine, voire de son immo-

bilisme, pour la faire rentrer de plein fouet dans le XXIe siècle.

Tout en gardant ses valeurs et son savoir-faire, seuls garants

d’une véritable pérennité. Pas une mince histoire ! L’homme

n’est pas à sa première affaire. Le métier, il connaît. A 14 ans,

apprenti, il effectuait ses premières livraisons pour un épi-

cier parisien. Plus tard, il fait ses armes dans des ensiegnes

réputées comme Hédiard et Nicolas avant d’acquérir sa pro-

pre structure en 1976 à Lamotte-Beuvron. Au Mans, avec un

zest de tact (on ne bouscule pas comme ça une vieille dame),

de l’imagination et une force de conviction peu banale,

Bernard Warain et Viviane, sa femme, ont réussi le pari de

redonner à la “marque“ Reignier son lustre d’antan.

Sigale

22Sitizhappy

Epicerie Fine Reignier

La tradition du goût

Cette maison a une âme

Début des années 2000, une lourde cure d’amaigrissement

(la surface du magasin fut réduite, l’entrée rue de la Perle

condamnée et le personnel restreint) et divers travaux de

réaménagement métamorphosent la boutique : « L’épicerie

devenait vieillissante. Elle perdait de son attrait. J’ai décidé

de la remasteriser, de la positionner encore plus vers la qua-

lité et le goût. » Epicurien, Bernard Warain se fait un plaisir de

goûter, sélectionner toutes les références présentes. « Près

de 4 000 », note-t-il avec le sourire. La dernière trouvaille du

chef : de délicieux fruits confits, gorgés de soleil et d’arô-

mes. « L’Epicerie Fine a retrouvé sa place en cœur de ville.

Nous l’avons également habillée d’autres services tout en

renforçant ses atouts d’antan. » Parmi eux, la torréfaction.

« Nous torréfions toujours notre café. Avec notre rayon de

thés (plus de 80 références de chez Dammann Frères), c’est

un peu l’âme de la maison. » A l’égal de la cave où l’on re-

trouve des liqueurs exceptionnelles, comme des bouteilles

de vin à des prix très abordables. Car, en matière de prix,

la politique de la maison n’est pas d’assommer le client. Au

contraire : « Ici, l’idée est que les gens se fassent avant tout

plaisir », martèle alors le “boss“.

A l’arrière, dans la salle voûtée forte d’une vingtaine de cou-

verts, les clients commencent à s’installer. Sur les coups de

midi, L’Epicerie se transformera en espace restaurant, lieu

de vie, de convivialité et de bonne humeur. On se croirait

revenu au début du siècle dernier. Dans la plus pure tradition

de la maison Reignier… B

w w w. h a p py - s i t i z . f r23

Texte de Natacha de Lorenci • Photos de Justin Sicard

« Nous torréfions toujours notre café »

Le lieu

DMD devient galerieRue Victor Bonhommet, la petite boutique de curiosités s’est

muée en formidable vaisseau du capitaine Nemo.

24Sitizhappy

Siclope

L’oeil de SitizL’oeil de SitizL’oeil de Sitizb

w w w. h a p py - s i t i z . f r2�

happy Culture

... et les grands

EcchymoseCe livre découvert sur les

tables de la librairie L’Herbe

entre les dalles, feuilleté,

reposé, feuilleté à nouveau,

finalement acheté et lu

quelques mois plus tard, a été pour moi un enchan-

tement de lecture. Il m’a toujours semblé difficile

pour un auteur de faire le récit d’une expérience

vécue sans frôler à chaque page le risque d’avoir, en

contrepartie, à renoncer à la littérature, c’est-à-dire

à une manière d’envisager la langue comme fin en

soi. Ecchymose raconte de manière éclatée, habile,

touchante, maîtrisée, une relation amoureuse qui vire

à la violence : un universitaire pétri de haute culture

jusqu’au bout des doigts tabasse sa femme, la viole,

lui frappe la tête contre les radiateurs. La force du

livre tient dans la manière dont les faits s’inscrivent

dans une projet d’écriture, capable de redonner aux

faits relatés la dimension d’une œuvre à la fois belle

et réparatrice. Un livre fort.

Ecchymose, Anne Monteil-Bauer, Éditions À plus d’un

titre, 2010

Pour les

petits...

L’île au trésorL’île au trésor est un roman d’initia-

tion, un livre sur la mer, un western, une

aventure tropicale, livre trésor dont les

ressorts romanesques sont si faibles qu’on

se demande à chaque instant comment

l’intérêt du lecteur se maintient d’une

page à l’autre. Et de trésor point dans cet

ouvrage ; un point imaginaire que personne

ne trouve, vite remplacé par le plaisir

d’avancer au rythme d’un récit construit

selon le principe du changement de points

de vue. C’est le secret de Stevenson,

auteur rare : trésor de la lecture.

L’île au trésor , Robert Louis Stevenson,

Traduit de l’anglais par André Bay, Le livre de

poche jeunesse

Disponible chez Récréalivres

Livre d’artPère et MèreUn phrase entendue

dans une synagogue, sur

l’importance qu’il y aurait

à chérir ses parents, est à

l’origine de ce livre d’Yves Hadad. En soi, le point de

départ et la morale qui s’y rattache importent peu.

Le livre présente 155 représentations d’artistes

plus ou moins professionnels et reconnus sur le

thème du père et de la mère. Le moins que l’on

puisse dire est que l’amour et la douceur ne sem-

blent pas tenir le cœur des représentations :

clichés photomatons de Franck Sorbier, père

phacochère et mère autruche d’Ivan Sigg, expres-

sionnisme apocalyptique d’Antoine Bernhart… Les

parents sont la source inépuisable de représenta-

tions cauchemardesques ou idéalisées (l’autre pan

du cauchemar).

Père et Mère (2011). Éditions de la Martinière

Disponible chez Librairie Doucet

DVDTous les soleils Au-delà de l’anecdote, ce film de Philippe Claudel,

accessible sur les sites dédiés, donne à voir ce qui

se fait de meilleur dans le genre populaire et familial :

un cinéma de divertissement qui n’efface pas la

dimension cinématographique du divertissement. La

ville de Strasbourg, baignée par un soleil d’automne,

en est l’un des personnages principaux. Les diverses

crises qui y sont représentées par le truchement des

trois autres personnages (l’adolescente, le veuf incon-

solable, l’anarchiste bourgeois) proposent un moment

de cinéma à la fois émouvant et drôle, vraiment barré

parfois (la danse d’ouverture). Les acteurs m’ont

paru incarner à l’écran la possibilité offerte à chacun

d’entre nous de se faire une place à soi au

milieu des normes sociales,

amoureuses et politiques. Un

cinéma de la réconciliation.

Tous les soleils (2010) Film

de Philippe Claudel

Avec Stefanio Accorsi et

Clothilde Coureau.

Disponible à la FNAC

Par Jean-Charles Lévy

2012, c’est parti ! Election ou pas, notre abeille affiche son programme : culture, culture et culture. Que les fleurs sont belles à butiner, pardi !

Election... pollinisation !

Sitizhappy

%

Univers science est le portail numérique du Palais de la Découverte et de la Cité des Sciences et de l’Industrie. Il regroupe diverses rubriques

scientifiques accessibles gratuitement, de la technologie de l’information à la médecine en passant par les neurosciences. D’un onglet à l’autre, je me suis retrouvé sur une page dédiée au danger supposé des ondes électromagnétiques, qui agite de temps à autres l’espace médiatique de mouvements convulsifs

souvent mal informés. Le site propose ainsi un ensemble varié de documents, parfois contradictoires, polémiques, riches en perspectives et en informations permettant, sinon d’y voir plus clair, du moins de combler le vide qui anime nos conversations sur ces questions dites de société. Reprenons tout de zéro

et commençons par la définition d’une onde électromagnétique. « Pour se représenter ce qu’est une onde électromagnétique, il faut imaginer un caillou lancé dans l’eau… » Science, puits sans fond.

www.universciences.fr

Univers science

© P

ho

tos

D.R

.

34 rue du doc teur Leroy, 72000 le mans , Tél : 02 43 877 88534 rue du doc teur Leroy, 72000 le mans , Tél : 02 43 877 885

Ouvert du lundi au samedimidi et soirvente à empor ter

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QConseil et maître d’œuvre en architecture d’intérieur, A.Home 168 a ouvert au Mans un appartement showroom inédit.

Géométrie sacrée

Quand une grenouille veut devenir aussi forte qu’un bœuf,

il peut y avoir des dégâts... Mais quand un crapaud prend ses

aises et de l’altitude, le résultat est bel et bien là. Partie de la

rue des Ponts-Neufs, Frédérique Thomazeau a donc rebondi

rue Gougeard, là où vivent déjà de drôles de Souris Vertes.

Le temps du Crapaud à 3 pattes, nom de son ancienne bou-

tique, est bien révolu : « J’aimais l’endroit, son intimité. Mais

ici, le concept est différent. Là-bas, j’avais mon activité de

conseils en architecte intérieur, mais aussi l’envie de soutenir

des créateurs en présentant du mobilier design, de la déco.

Au final, je ne pouvais pas tout faire. Devant le développe-

ment de la partie conseil, j’étais de moins en moins présente

en boutique. Il a fallu faire un choix. J’ai sauté le pas pour ne

me consacrer qu’au conseil et à la maîtrise d’ouvrage. »

Aujourd’hui, entre son nouvel environnement (A. Home 168)

et son ancien pas-de-porte, on ne joue plus dans la même

cour. Une fois escaladé l’escalier de l’hôtel particulier où

Frédérique s’est installée, on découvre une spacieuse et

accueillante baie vitrée laissant apparaître un superbe inté-

rieur. « J’ai aménagé cet espace comme une vraie maison.

Il y a certes mon bureau, mais aussi une cuisine, un salon,

une chambre avec salle de bains... Le tout avec l’envie de dé-

montrer mon savoir-faire en matière d’aménagement d’inté-

rieur, de choix des matériaux, des couleurs, des matières. »

L’ensemble est plus que réussi. Le soir, difficile d’imaginer

quitter pareil espace pour rentrer à la maison, on aimerait

plutôt se lover au creux d’un des canapés. « C’est vrai que

parfois je resterais bien là ! », confie-t-elle.

Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard

Sigale

28Sitizhappy

A.Home 168

S’y sentir bien, jour après jour

Architecte d’intérieur diplômée de l’Ecole Supérieur des Arts

et Techniques, Frédérique Thomazeau est l’une des person-

nes idoines pour rénover votre maison, la réaménager ou y

créer une extension. Car la gérante de A.Home 168 (168 com-

me le nombre d’or en géométrie sacrée), adepte du fen-shui

(voir encadré), a une approche particulière de son métier :

« très vite, je me suis posée la question de savoir, si ce que je

concevais, plaisait réellement à mes clients. J’avais l’impres-

sion que je faisais des choses d’abord pour me faire plaisir.

J’ai alors découvert le feng shui. Cela m’a énormément aidé

à me positionner par rapport à la clientèle, à l’écouter. Car,

au final, c’est elle qui va vivre dans le lieu. Il faudra qu’elle

s’y sente bien. Jour après jour. Comme moi ici, dans cet ap-

partement témoin de 132 m2. »

Là un radiateur en résine Runtal Splash, une vraie œuvre

d’art, ici des lumières d’ambiance Declic, plus loin une mo-

quette aguichante au motif du designer Ettore Sottsass,

dans la cuisine une hotte en forme de miroir... Frédérique

n’a pas lésiné sur les matériaux, les couleurs : « Toutes ces

pièces sont mon showroom. Elles doivent être source d’idées

et d’émotion. J’ai donc cherché et mis des belles choses pour

susciter l’envie, donner des idées, créer une atmosphère. A

l’inverse, tout le mobilier présent ici m’appartenait. Il n’a pas

été choisi juste pour taper dans l’œil. Comme quoi dans un

environnement mieux réfléchi, les meubles que l’on a déjà,

peuvent retrouver une nouvelle vie. »

Aussi, pour partager son savoir-faire, Frédérique a mis en

place, « tous les premiers samedis du mois », des ateliers :

« les gens viennent ici avec des problématiques différentes,

des photos de chez eux et on regarde ensemble ce qu’il est

possible de faire. Que ce soit en matière de déco, de nuancier

de couleurs, de matériaux, de réaménagement et même de

feng shui. » L’appartement showroom devient ainsi un vrai

lieu d’échange et de vie. Pari réussi … B

Art et harmonie

Adepte du Feng shui

Architecte d’intérieur, conseil en décoration ou mise en valeur

de votre mobilier pour la vente (home staging), Frédérique

Thomazeau, diplômée de l’Institut Européen de Feng Shui en

2006, propose également de travailler sur l’énergétique de

l’habitat et de concevoir celui-ci en harmonie avec ses habi-

tants. Le feng shui (littéralement “le vent et l’eau“) est un art

traditionnel chinois dont le but est d’harmoniser l’énergie d’un

lieu, de manière à favoriser la santé, le bien-être et la prospéri-

té de ses occupants. Depuis des siècles, les Chinois s’y réfèrent

pour concevoir leurs cités, construire leurs maisons et inhumer

leurs morts. B

« J’ai aménagé cet espace comme une vraie maison »

w w w. h a p py - s i t i z . f r29

BélierAmour : Un pas de deux. Cette

expression chorégraphique résume

l’amour.

Santé : Le carré de votre mouchoir

absorbera les humeurs vertes qui

vous obstruent.

Travail : Au lieu d’un salaire, le

travail accouche parfois d’une souris.

TaureauAmour : Vous serez heureux trente

années ensemble. Se dissiperont en-

suite les enchantements.

Santé : Méfiance ! Une santé de fer

conduit parfois à sonner creux.

Travail : À moins d’être riche ou

femme, vous n’y couperez pas.

GémeauxAmour : L’amour est une énigme

qui se résout à deux et se dissout à

trois.

Santé : Vos bonnes joues rouges et

votre nez veiné témoignent d’un abus

de rillettes.

Travail : C’est du beau travail !

Regardez-moi ce travail ! (Et voilà le

travail !)

CancerAmour : À défaut d’amour, mangez

du homard !

Santé : Rassurez-vous. Cette boule

dans le ventre est votre ventre

même.

Travail : Ça ne vous dirait pas

d’être pirate de mer, de l’air, de roman

d’aventure ?

Lion

Amour : « Non, arrête ! c’est pas

mon truc ! »

Santé : Quand on a la santé, il man-

que souvent l’argent.

Travail : Je me demande pourquoi

je trouve cette rubrique si pénible à

remplir...

ViergeAmour : Donnez-lui votre amour

quotidien, avec beurre et confiture.

Santé : « Il faudrait pouvoir mourir

de temps en temps, histoire de se re-

faire une santé. »

Travail : Curieusement, personne

n’a encore songé au temps partiel

pour les travaux forcés.

BalanceAmour : « Oh ! l’amour d’une mère !

Amour que nul n’oublie. »

Santé : Inventerez-vous un remède

au travail ?

Travail : Imaginez un emploi à per-

pétuité et vous connaîtrez la valeur

du travail.

ScorpionAmour : Il me semble que vous

confondez l’amour et le contact de

deux épidermes.

Santé : Pour vous répondre, il fau-

drait que je puisse tâter.

Travail : Heureux les simples

d’esprit qui ne travaillent que du cha-

peau.

SagittaireAmour : Je vous aime sans vous

connaître et sans conditions.

Santé : Votre personne sera tou-

jours supérieure à la somme de vos

organes.

Travail : Une caresse au fer rouge.

CapricorneAmour : Votre regard est un puits

d’amour dans lequel flotte un sot.

Santé : Vous êtes tombé(e) bien

bas si vous croyez que le travail c’est

la santé.

Travail : La santé hait le travail.

VerseauAmour : Enlacez-vous sans vous

lasser.

Santé : Je vous trouve un peu

noué(e).

Travail : Nous avons fait d’un ins-

trument de torture notre fierté quo-

tidienne.

PoissonAmour : Rassurez-vous. L’amour est

aveugle, mais pas manchot.

Santé : « Pas de bras, pas de choco-

lat », (humour contemporain).

Travail : Rien n’excuse le travail sa-

larié, pas même notre docilité.

happyroscope*

30Sitizhappy

© Picto Sitting Bill / happy Sitiz

* Heureux scope

A chaque numéro, il est en campagne. Son terrain à lui : ce sont les astres. Il voit tout, il prédit tout. Comme quoi, le vote utile, c’est... Professeur Sidéral !

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Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral

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