GRATUITEMENT R.ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/07120/00886.pdffiai ; laisser péricliter tes...

1
Ciénient Magloire DIRECTEUR 1358. MH£ AMERICAINE 1358 TELEPHONE iV224 Quand le peuple 9era majeur, son estime remettra lea choses en place. Il taure que lea inteiiiajancM claire-. et v i. 01 n a- sont en petite tnlno- nalioo ei <|uc la devoir primordial Ides gouvernants, peut- être leur devoir certain, eat de re- chercher et d'aider les jaunes gens qui l'élèvenl .ai-dessus des antres par leor intelligence, par leur éner- gie, dont) par leurs talents é'OIgtJli- sateuis. J. l'AYOT 26 ème ANNEE N' 7788 PORT-AU-PRINCE (HAÏTI) LUNDI 3 OCTOBRE 1932 mej autour do la Doit* publique —o- INDISCRÉTIONS (La grande pitié de nos écoles rurales —o » ea croire notre confrère mes pas autorisés à prendre tLe Nouvelliste» générale* 'aucune mesure pouvant at- oeol bien informé, le Bud- jtecter et service, vu que les aurait élé voté en équi* J versements périodiques à fai- re à l'Agent tiscal ne peuvent être ajournés sans nous e\- II y a Vingt-cinq ans Par M. Samuel Dévieux. f gl^ avec même une plus- value éventuelle d'environ 4 mille gourdes Autant dire il a élé équilibré de jus- qu tesse. ... , A défaut «le la taxe de ca «talion et d'autres aggrava fions de taxes auxquelles l'o- pinion n'avait pas fait bon ac cueil, cet équilibre a élé ob - tenu,principalement, par une augmentation de 5 o/o des droits (le douane à l'importa- tion, de l'impôt sur le rêve- m,enfin une réduction pro- portionnelle, 10 el 3 o/o, sur le traitement des fond ion naires publics. Nous reviendrons sur cha- cun de ces moyens d'écjuili- bre qui n'ont pas rendu né- cessaire, heureusement, la suspension de l'amortisse- ment de notre dette exlérieu poser à des réclamations de cUui-ci. En d'au 1res termes, l'Agent fiscal (National City Company et National Cily Bank pour les séries A et C, - 00 verra plus loin pourquoi nous laisons le cas de la sé- rie 15 pour être considéré à part ) n'acceptera pas de mar- cher avec une telle combi- naison, quels que puissent être les embarras du Gouver- nement. Celle déclaration si elle esl confirmée du Conseil- ler financier ne nous étonne pas en elle-même; car nous ne sommes pas assez naïfs pour supposer que ce même Agent fiscal, coupable déjà de pas mal d'e::cés, que nous allons taire connaître, dans re. Aujourd'hui, c'est sur ce son service d'amortissement, dernier point (pie nous nous eût accepté de gaieté de coeur proposons de revenir, non un arrangement financier uni pour insister, puisque ce n'est queraent profitable aux ser- plus utile, mais pour répon- vices du Gouvernement. dre à quelques objections et renforcer il autant noire point de vue théorique. On ne sait pas ce qui peut arriver dans l'avenir. A la vérité, aucun intéressé n'a élevé, dans la presse, d'ob jec'.ions contre noire iacon de voir. Mais il parait qu'on en a causé dans les milieux que cela regarde et des In* discrétions bienveillantes se sont faites auprès de nous les échos de ces conversa- lions avec assez de précision pour nous permettre de les prendre ici en considération. Il parait que, dans les com- missions par le m en la ires com- pétentes, le secrétaire d'Elat d.-s finances, noire ami Air Lucien Uibbert, aurait laissé entendre que notre façon de voir n'est pas au goût du Con- seiller financier,— naturelle ment,— et aurait, en consé qtience, prié qu'on ne s'en occupai pas. Et parlementaires de condescendre au vœu mi nislriel d'autant plus volon- tiers que, nous venons de le dire, d'autres moyens d'aug- menter les voies et moyens budgétaires leur lurent pro- posés. Une conversation avec quel- qu'un qui sortait lui-même d'une conversation avec le Conseiller financier nous a fait connaître l'opinion de ce- lui-ci sur tout ce que «Le Matin» avait dit sur cette question et c'est cette opi» "ion, à déiaul de celle propre du secrétaire d'Etat des fi- nances, que nous voulons exa- Mais elle nous étonne sub- jectivement, c'est-à dire dans la bouche d'un fonctionnaire du Gouvernement haïtien, ap pelé comme tel à détendre d'abord l'intérêt el la cause de Arec un manque pat w piieu'i de l'I i sir action Pu- et une inso.ici ni m qu'il e?t p ih être boa de ne pis q laliflV, I tg agents du S-rvce de I E'tseii tinement ttural n'on' pas iirairU d'étaler au grand jour, d m< rRapport sur les écoles rurale*» récemment publié par le journal 1.1*2 MATIN, ce qu'on pourrit: «poêler taa misères et les infir- mités é» noire m ilh sureux D •• parlement de l'I istrucliou t'u- biique. Loin d'être émus parla grmncn pitié des écoles de nos campa-? gués, ces messieu "s se soûl t iits O i [oe, rien ta ! il {! dans s "is : réd i îlio is h idgé'aires le to r*ei M'iM, i •• ' i ition ds la loi du 2S i tillal 1010 ré» g'én*uiant l'avansern ml des i istitu'aors public», i ni notion tel cré lits attribués a-ix lus* pectio is S:o lires po ir Irais de déplacement*, réd'icd >1 du mo- biltei" et matériel scolaires et Buopression presqa? en uplôte des loura laiti cl i*si T I S Ponr illustrer celle 6 i le, j'ai actuellement dans mai uossiers ui diagranaoe qui moutra de nu malin plaisir le révéler d inl : >u saiaissaale la réal.sationI tin document ofliciel rendu pu* j progressive de ce i>-oj-'l parla blic, probablement sans auiori* comparaison des Luiç-its res- satiou, toutes ces tristesses qui p:cids du Départem -l de l'A- ne tendent rien moins qu a , gricalture et de celui d<j l'Ins- prouver l'Incapacité du Dinar-j iruction Publique; tandis que leiueut de l'Instruction Publique, I » co iroe du pre n:"r mo ite ra i LE MATIN, V> Octobn l'Jttf. UN FAUX SUICIDE ///(T, para /c.v / heures Ju soir, un nomme Albert a tenté île se suicider en se pendant à un quénépier, au haut de la rue Pavée, dans les environs de la Place du Panthéon. " Mais la cor le se cassa el le faux suicidé e'obattit sur le sol avec un grand cri qui at- tira dis voisins et passants gui lui donnèrent quelques soins. Sur ces entrefaites intervin- rent des agents de police qui / 'induisirent le désespéré en prison il a été placé en sur- neillance. incurie des Inspections S:o laire et ['ignorance du person- nel enseignant de nos écoles _ .- bliques sans penser que le ld meux service auquel ils appar- tiennent a contribué pour uni très laigj part à maintenir cej pidemenl selon un ryilime de plus eu plus Ijccâléié, cel'e du second resta stationuaire ou busse sensiblement. Ca graphi- que que je m paia mrlfureu- samant reproduira ICI aurait été peu'-élre plus élo | un' nue tout ce que \i vien-3 dire, d'autant nblent sortes dernièrei dans l'état déplorabl qu'ils ont l'inconséquence de. i plus q48 ces messieurs aein railler aujourd'hui. I è're très amateurs de ces s Il semble, en ell.it, que ces , d exercices, messieurs ont oublié, peutéliv I (l'esl donc d'une laçou systé- ne font-ils jamais su, que la ' imlique que les écoles ualio- torinidable organisalion d: Da-j najas oui élé réduites dans la miens a été conçue par M. G. misérable condition nous les Freemao selon un plan bienjdf- voyons encore au|ourd hui;ellas fiai ; laisser péricliter tes écoles étaieai déji victimes, les pau- peut rencontrer dans l'ordre lrj flii au moyeil de , a plus grdi , des choses américaines. \ i e j 0 rce colouisair:ce connue : léducaiio.i de la jeunesse. ^Ce plan dont nuits voyons maintenant lu île la porlée cri- Mais, si l'on ne voulait pas, en cas de nécessité, suspen- dre l'amortissement de la dette extérieure sinon dans loule la limite de nos antici pations, mais au moins en attendant que, dans la limite d'environ deux exercices ou trois, les Pouvoirs publics e d mauvaise situation du pays nous avons envisagé la pos- 'accaparemeot de louées les branches de noire systé ne I E lucalioi Publique : L'Eiseigaemaal r\aral pu la création des lermesécole ; L'Enseignement Primaire tissent le temps de prendre \ Urbain parla créatioa d écoles es mesures en vue de la industrielles, 12 à la capitale et plusieurs autres dans les prias! pales villes du pay. Ma s IHII lis q le les eo npres-* sions actuelles soil plu o ins» pirées par les nécessités de l'heure, eeltes autrefois subies par le Uép utemi.it de 11 il ruc- miuelle envisageait simplement Uoo Pub'iqu* n'avaieat eu l'au- tre ob|el q te d'arriver à l'i lia sibilité de verser dans le tonds L*E iseigoeinenl Secondair d'amortissement, au lieu d'es- P*r la création de la prétendue école second lire de Chalaid et uar la transtormation d.*s lycées nationaux en écoles second u es peces, les titres, aujourd'hui si dépréciés.que délient notre Trésor, lesquels ont été ache- |h) gei)re dfJ (( gb s , n )ols>) oa tés en verlu de la loi du3 upechiical schiols» des Etats août 1926,<failleurs à celte fin Jij l1s HV9C enseignement p oies Or, il paraît que, sur ce jsiottUSl. point aussi, notre point de vue j Q ian» à l'Enseignement Su a heurté celui du Conseiller Q-lpirieur, le m »rceau étant un nancier qui opine que les }p«U gros à avaler, une solution versemenîsen titres,faitspour ,t:es élégante iég!a la question: . ««„» rlnnn«raipnl "'" imagina simplement par les amortissement^ donneraie» , arrélég » de vm de rt ï lacher ainsi aux litres détenus pa. . n , :cole de Droil au Département l'Etat une priorité de rem- boursement qui ne pourrait se faire qu'au détriment de la masse des porteurs. Nous allons examiner ces ii > i g andissante I i 15 i Ige du S T. A C esl aiii.! qu I' > re-- lusailaux luspeclious S n.nies de la République le papier in- dispensable à l'expédition du service courant afi i de pourvoir le building de D i ai ils et cer. lains locaux scolaires de toules les superll ailés du confort mo« darne. Nous avons exposé les faits dans tojte leur simplicité et nous ne croyons pas .avoir lait de révélations sensation ,ei'es. Noos pansons n'avoir dit que des cho .es sues de tout le m >n- de, y compris 'es directeurs de l'Easeigiiement Rural. Mais cts messieurs n avaient aucun in- térêt à dire toute la vérité, ils ont plutô', dans un tour de passer-passe divertissant, esca~ moléja cause principale de l'é» tat lamentable de nos écoles pour la remplacer par ses etlets de la Jusùce et l'Ecole de Mé- j en parlant de système deduca- decine à celui de l'Intérieur. | tion et de vieilles méthodes. Pour achever la ruine défi.. ''"( \SUIVRE) .iiive de l'organisation du Dé-, SAMUEL UEVIEUX miner, vu sa grande impor- objection! du Conseiller li- onceaux yeux de noire gou- nancier à qui nous deman- vemement et sa valeur de donsà l'avance pardon de nos bit dans les débals. .indisci étions - au point de M. le Conseiller financier J vue : i)M principe prottssr, pumii il l'opinion ' suspension que. quelles que soient nos avances dans le service de amortisse m ml de nos cm- prunls A et C.nous ne som- înoincnlanée de himorlisscmcnl; 2) du ver- sement des tilies au fonds d'amortissement. (A suivre). GRAND CONCOURS 2000 PHONOS ou T.8.F. DONNÉS .•GRATUITEMENT Attire ilepropayatide.ttoultt ptrtonntt tonnant la réponse du ribua ct-deB$oai et se conformant à nos conditions. R. I.O ea épelant Ici lellrci ci-denus, trouve» le nom d'un l'réildent du Cgnieil Français trèi connu. idéal u (Remplacer tes points par du lettres pour avoir ce nom), fjà Envoyez Totre réponse en découpam celte annonce. /oindre nne grande enveloppe VI VAPHONECSerr.Conconr» portant votre adresse aui l.llfi.R.Vaugirard.PARlS-fi- Votre cuisine, Madam a -.'... •"«... voit'que Monsieur Jolicœur a 'pronoacé, à Jacmel, nne ma- gistrale contérence, sur ce su- jit passionnant : Le Japon mo- derne. Les gourmets de l'auditoi- re avaient cru en'endre : Le Chapon moderne, et déjà l'eau leur en venait a la bouebe,quand le conlérencier débuta : «I.'Ktn- pire du Mikado, capitale Tokio. est situé etc.» Quel ^auditoire gnangnan^ l'on trouve à Jac- mel l a --Je ne comprends pas, disait cet hygiéniste amérU cain, que le peuple haïtien ne soil anémique, lui qui ne mange pas beaucoup de vian- de. Pardon, répliqua Oswa'd . . . Brandi, il a un aliment corn-\ J '' én f ra,e ( ; 'A te .**& *.i n ioi ...,:„, u . n partie, et détachèrent, devant 1 plet, qui supplée magnifique- ment à U vian le: c'est la hantègue des haines de Port au-Prince et de Saint-Marc! C'est la graisse totale in- comparable en vitamines et super-lactogéue! Bec-Fin. •—• Propos humides On ne fait rien de banal à .lacnicl : ni l«'s baptêmes, ni les conférences. ("est ainsi iiue Monsieur CrèveCOBUr., pardon,JoHcœur... quel exqnli mot... vifiil de prononcer à Jacmel une conférence sur le Japon. Pas inoins. L'auditoire est resté, pendant deux heures d'horloge, suspendu aux lè- vres du cordial conférencier. Ce fut, comme on volt, un succès sans pré- cédent.Un auditeur emballé produi- sait même un large couteau recour- et prétendit faire k ira kiri dans la salle même. On dut recourir au jiu-jilsu pour le désarmer.Des inous- més s'évanouirent dans la salle. Sur la demande générale, la conférence lut même bissée séance tenante. Mr.lolicu'ur ne pourrait-il pas ré- péter sa conférence à l'orl-au-l'rince il est sur d'être porté en triom- phe el fêté au RHUM SARTHE CA- CHET D'OR ? ... voit que le prix de la ga- zolini esl brusquement monté de vingt •cinq centimes à trente et un ( or ). La course d'auto du même coup est passée de vingt- cinq à cinquante centimes. Dans ces conditions, il laudra repren- Irele bon vieux métier de pié- ton. « ... a vu, samedi soir, â huit Ii dures, s'arrêter devant une danse populaire de pigni*pigni, une auto à deisx places, montée par deux otliciers américains le la Garde. On crut que la seule curiosité les avait amenés el qu'ils allaient repartir sans crier gare, mais, à la surprise de la a galerie ahurie, unejde ces danses SU rythme suggestif dont le se- cret semblait perdu depuis la retraite de lianda-ltivé. On a tonc haïtianisé aussi les reins de ces Messieurs? Loterie 21 Nationale Ilinpocrale dit oui, Gaben dit non.S'otre conlrère «Haïti-.lour- nal», d'ordinaire si bien infor- des choses dominicaines, informe que U* Président Tru- jillo a l'ait quelques exécutions sommaires à Santo-Domingo, Pur contre, le Minisire Domini- cain Mr Garcia Mella dément é- nergiquenienl l'informelion.« La paix, dit-il, régne à Varsovie, el ... voif que Mr R. A. Holly qui publiedins « Haïti Journal* d intéressantes et si indruciive 1 » Considérations sur l'élevage des verres à soie esl un délicat, et partant un timide qui prend à la lettre les petites aménités qu'on échange d'un quotidien à l'autre, les jours de disette. On « blagué vos vers à soie, mais s en porlent-ils plus nid? An s n plus, si vous pouviez vrai- <nent élre susceptible et pren- dre à la lettre nos petits bro- cards, il serait sage de renon- cer au journalisme. Mais quel Holly n'est authenliquement homme d'esprit, entendant la plaisanterie et s'y entendant? Mlons, un coup d'épongé sur tout cela, et la vie r .-prend son cours. » » ... voit que c'est notre ami Samuel Pereira qui a encore enlevé i& timbale aux dernières élections maçonniques de la Loge : «La Vérité N'47». Le vénérable réélu fil bien les cho- ses, et son récent triomphe tnt, comme le précédent, royale- •nenl lèlé aux Goût tes d'or liar- buncourt. On se soigne à La Vé> rite, hein, vénérable I U10TE CONTRE LE DE LTBBOLINE Les propriétaires et chaut- feurs d'autos peuvent se mo. quer de l'augmentatiou du AUX ROY 30 années de succès. ACCESSOIRES POUR AUTOS Nous vendons des pièces neuves et de deuxième main \ pour toutes sortes d'automo- I biles; s'adresser à KNEER'S GARAGE 1 Pbone 231» et 22JL REVUES AMERICAINES Abonnements an Revues Magazines d'ailleurs, la Constitution Domi- j , H .j x de la Gasoil ne en instal- moaine nj prévoit pas la peine ,i antu économiseur tWhirl- de mort en matière politique, » ' Heureux pays que la Républi- que Dominicaine Les polili- I liens ont la consolation, quand , ils sont fusilles, de ne pas l'être ', constitutionnellement. Le bon billet qu'a La Châtre ! je préfère un billet de la Loterie .\atio- [ wind» à leur carburateur, SUCCBJ GARANTI S'adresser an : GAIUGE NATIONAL ew-i nale. t Le Mande Naissance— Mr et Mme Joseph Berryer sont heureux , d'auuoncer à leurs amis la Américaines. Ln i ua j ssance de leur fille Marie vente à i Jacqueline. Compliments et j KNEfih'ô GAKAGE |souhails. j Mauxde Gorge Double ° Traitement La double action de Vicks (inha- et absorbé) le» soulage vivement. yicKs Four Tout Refroidissement

Transcript of GRATUITEMENT R.ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/07120/00886.pdffiai ; laisser péricliter tes...

Page 1: GRATUITEMENT R.ufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/07120/00886.pdffiai ; laisser péricliter tes écoles étaieai déji victimes, les pau- peut rencontrer dans l'ordre lrj flii

Ciénient Magloire DIRECTEUR

1358. MH£ AMERICAINE 1358 TELEPHONE iV224

Quand le peuple 9era majeur, son estime remettra lea choses en place. Il taure que lea inteiiiajancM claire-. et v i. 01 n a- sont en petite tnlno-

nalioo ei <|uc la devoir primordial Ides gouvernants, peut- être leur devoir certain, eat de re- chercher et d'aider les jaunes gens qui l'élèvenl .ai-dessus des antres par leor intelligence, par leur éner- gie, dont) par leurs talents é'OIgtJli- sateuis.

J. l'AYOT

26 ème ANNEE N' 7788 PORT-AU-PRINCE (HAÏTI) LUNDI 3 OCTOBRE 1932 mej

autour do la Doit* publique —o-

INDISCRÉTIONS (La grande pitié

de nos écoles rurales —o —

» ea croire notre confrère mes pas autorisés à prendre tLe Nouvelliste» générale* 'aucune mesure pouvant at- oeol bien informé, le Bud- jtecter et service, vu que les

aurait élé voté en équi* J versements périodiques à fai- re à l'Agent tiscal ne peuvent être ajournés sans nous e\-

II y a Vingt-cinq ans

Par M. Samuel Dévieux. f

gl^ avec même une plus- value éventuelle d'environ 4 mille gourdes Autant dire

il a élé équilibré de jus- qu tesse. ... ,

A défaut «le la taxe de ca «talion et d'autres aggrava fions de taxes auxquelles l'o- pinion n'avait pas fait bon ac cueil, cet équilibre a élé ob - tenu,principalement, par une augmentation de 5 o/o des droits (le douane à l'importa- tion, de l'impôt sur le rêve- m,enfin une réduction pro- portionnelle, 10 el 3 o/o, sur le traitement des fond ion naires publics.

Nous reviendrons sur cha- cun de ces moyens d'écjuili- bre qui n'ont pas rendu né- cessaire, heureusement, la suspension de l'amortisse- ment de notre dette exlérieu

poser à des réclamations de cUui-ci. En d'au 1res termes, l'Agent fiscal (National City Company et National Cily Bank pour les séries A et C, - 00 verra plus loin pourquoi nous laisons le cas de la sé- rie 15 pour être considéré à part ) n'acceptera pas de mar- cher avec une telle combi- naison, quels que puissent être les embarras du Gouver- nement.

Celle déclaration — si elle esl confirmée — du Conseil- ler financier ne nous étonne pas en elle-même; car nous ne sommes pas assez naïfs pour supposer que ce même Agent fiscal, coupable déjà de pas mal d'e::cés, que nous allons taire connaître, dans

re. Aujourd'hui, c'est sur ce son service d'amortissement, dernier point (pie nous nous eût accepté de gaieté de coeur proposons de revenir, non un arrangement financier uni pour insister, puisque ce n'est queraent profitable aux ser- plus utile, mais pour répon- vices du Gouvernement. dre à quelques objections et renforcer il autant noire point de vue théorique. On ne sait pas ce qui peut arriver dans l'avenir.

A la vérité, aucun intéressé n'a élevé, dans la presse, d'ob jec'.ions contre noire iacon de voir. Mais il parait qu'on en a causé dans les milieux que cela regarde et des In* discrétions bienveillantes se sont faites auprès de nous les échos de ces conversa- lions avec assez de précision pour nous permettre de les prendre ici en considération.

Il parait que, dans les com- missions par le m en la ires com- pétentes, le secrétaire d'Elat d.-s finances, noire ami Air Lucien Uibbert, aurait laissé entendre que notre façon de voir n'est pas au goût du Con- seiller financier,— naturelle ment,— et aurait, en consé qtience, prié qu'on ne s'en occupai pas. Et parlementaires de condescendre au vœu mi nislriel d'autant plus volon- tiers que, nous venons de le dire, d'autres moyens d'aug- menter les voies et moyens budgétaires leur lurent pro- posés.

Une conversation avec quel- qu'un qui sortait lui-même d'une conversation avec le Conseiller financier nous a fait connaître l'opinion de ce- lui-ci sur tout ce que «Le Matin» avait dit sur cette question et c'est cette opi» "ion, à déiaul de celle propre du secrétaire d'Etat des fi- nances, que nous voulons exa-

Mais elle nous étonne sub- jectivement, c'est-à dire dans la bouche d'un fonctionnaire du Gouvernement haïtien, ap pelé comme tel à détendre d'abord l'intérêt el la cause de

Arec un manque d» pat w piieu'i de l'I i sir action Pu- et une inso.ici ni m qu'il e?t p • ih être boa de ne pis q laliflV, I tg agents du S-rvce de I E'tseii tinement ttural n'on' pas iirairU d'étaler au grand jour, d m< lé rRapport sur les écoles rurale*» récemment publié par le journal 1.1*2 MATIN, ce qu'on pourrit: «poêler taa misères et les infir- mités é» noire m ilh sureux D •• parlement de l'I istrucliou t'u- biique.

Loin d'être émus parla grmncn pitié des écoles de nos campa-? gués, ces messieu "s se soûl t iits

O i [oe, rien ta ! il né {! [è dans • • s "is : réd i îlio is h idgé'aires le to r*ei M'iM, i •• • ' i ■ition

ds la loi du 2S i tillal 1010 ré» g'én*uiant l'avansern ml des i istitu'aors public», i ni notion tel cré lits attribués a-ix lus* pectio is S:o lires po ir Irais de déplacement*, réd'icd >1 du mo- biltei" et matériel scolaires et Buopression presqa? en uplôte des loura laiti cl i*si T I S

Ponr illustrer celle 6 i le, j'ai actuellement dans mai uossiers ui diagranaoe qui moutra de

nu malin plaisir le révéler d inl : • iç >u saiaissaale la réal.sationI tin document ofliciel rendu pu* j progressive de ce i>-oj-'l parla blic, probablement sans auiori* comparaison des Luiç-its res- satiou, toutes ces tristesses qui p:cids du Départem -l de l'A- ne tendent rien moins qu a , gricalture et de celui d<j l'Ins- prouver l'Incapacité du Dinar-j iruction Publique; tandis que leiueut de l'Instruction Publique, I » co iroe du pre n:"r mo ite ra

i LE MATIN, V> Octobn l'Jttf.

UN FAUX SUICIDE ///(T, para /c.v / heures Ju

soir, un nomme Albert a tenté île se suicider en se pendant à un quénépier, au haut de la rue Pavée, dans les environs de la Place du Panthéon. "■

Mais la cor le se cassa el le faux suicidé e'obattit sur le sol avec un grand cri qui at- tira dis voisins et passants gui lui donnèrent quelques soins.

Sur ces entrefaites intervin- rent des agents de police qui / 'induisirent le désespéré en prison où il a été placé en sur- neillance.

incurie des Inspections S:o laire et ['ignorance du person- nel enseignant de nos écoles _■ .- bliques sans penser que le ld meux service auquel ils appar- tiennent a contribué pour uni très laigj part à maintenir cej

pidemenl selon un ryilime de plus eu plus Ijccâléié, cel'e du second resta stationuaire ou busse sensiblement. Ca graphi- que que je m paia mrlfureu- samant reproduira ICI aurait été peu'-élre plus élo | un' nue tout ce que \i vien-3 lî dire, d'autant

nblent sortes

dernièrei dans l'état déplorabl qu'ils ont l'inconséquence de. i plus q48 ces messieurs aein railler aujourd'hui. I è're très amateurs de ces s

Il semble, en ell.it, que ces , d exercices, messieurs ont oublié, peutéliv I (l'esl donc d'une laçou systé- ne font-ils jamais su, que la ' imlique que les écoles ualio- torinidable organisalion d: Da-j najas oui élé réduites dans la miens a été conçue par M. G. misérable condition où nous les Freemao selon un plan bienjdf- voyons encore au|ourd hui;ellas fiai ; laisser péricliter tes écoles étaieai déji victimes, les pau-

peut rencontrer dans l'ordre lrjflii au moyeil de ,a plus grdi, des choses américaines. \ ie j0rce colouisair:ce connue :

léducaiio.i de la jeunesse. ^Ce plan dont nuits voyons

maintenant lu île la porlée cri-

Mais, si l'on ne voulait pas, en cas de nécessité, suspen- dre l'amortissement de la dette extérieure sinon dans loule la limite de nos antici pations, mais au moins en attendant que, dans la limite d'environ deux exercices ou trois, les Pouvoirs publics e d mauvaise situation du pays nous avons envisagé la pos-

'accaparemeot de louées les branches de noire systé ne I E lucalioi Publique :

1° L'Eiseigaemaal r\aral pu la création des lermesécole ;

2° L'Enseignement Primaire tissent le temps de prendre \ Urbain parla créatioa d écoles es mesures en vue de la industrielles, 12 à la capitale et

plusieurs autres dans les prias! pales villes du pay.

Ma s IHII lis q le les eo npres-* sions actuelles soil plu o ins» pirées par les nécessités de l'heure, eeltes autrefois subies par le Uép utemi.it de 11 il ruc-

miuelle envisageait simplement Uoo Pub'iqu* n'avaieat eu l'au- tre ob|el q te d'arriver à l'i lia

sibilité de verser dans le tonds 8° L*E iseigoeinenl Secondair d'amortissement, au lieu d'es- P*r la création de la prétendue

école second lire de Chalaid et uar la transtormation d.*s lycées nationaux en écoles second u es

peces, les titres, aujourd'hui si dépréciés.que délient notre Trésor, lesquels ont été ache- |h) gei)re dfJ ((„ gb s,n )ols>) oa

tés en verlu de la loi du3 upechiical schiols» des Etats août 1926,<failleurs à celte fin Jij l1s HV9C enseignement p oies

Or, il paraît que, sur ce jsiottUSl. point aussi, notre point de vue j 4° Q ian» à l'Enseignement Su • a heurté celui du Conseiller Q-lpirieur, le m »rceau étant un nancier qui opine que les }p«U gros à avaler, une solution versemenîsen titres,faitspour ,t:es élégante iég!a la question:

. „■««„» rlnnn«raipnl "'" imagina simplement par les amortissement^ donneraie» ,arrélég»de vm de rtïlacher

ainsi aux litres détenus pa. . n,:cole de Droil au Département l'Etat une priorité de rem- boursement qui ne pourrait se faire qu'au détriment de la masse des porteurs.

Nous allons examiner ces

ii > i g andissante I i 15 i Ige du S T. A C esl aiii.! qu ■ I' > • re-- lusailaux luspeclious S n.nies de la République le papier in- dispensable à l'expédition du service courant afi i de pourvoir le building de D i ai ils et cer. lains locaux scolaires de toules les superll ailés du confort mo« darne.

Nous avons exposé les faits dans tojte leur simplicité et nous ne croyons pas .avoir lait de révélations sensation ,ei'es. Noos pansons n'avoir dit que des cho .es sues de tout le m >n- de, y compris 'es directeurs de l'Easeigiiement Rural. Mais cts messieurs n avaient aucun in- térêt à dire toute la vérité, ils ont plutô', dans un tour de passer-passe divertissant, esca~ moléja cause principale de l'é» tat lamentable de nos écoles pour la remplacer par ses etlets

de la Jusùce et l'Ecole de Mé- j en parlant de système deduca- decine à celui de l'Intérieur. | tion et de vieilles méthodes.

Pour achever la ruine défi.. ''"( \SUIVRE) .iiive de l'organisation du Dé-, SAMUEL UEVIEUX

miner, vu sa grande impor- objection! du Conseiller li- onceaux yeux de noire gou- nancier — à qui nous deman- vemement et sa valeur de donsà l'avance pardon de nos bit dans les débals. .indisci étions - au point de

M. le Conseiller financier J vue : i)M principe prottssr, pumii il l'opinion ' suspension que. quelles que soient nos avances dans le service de amortisse m ml de nos cm- prunls A et C.nous ne som-

înoincnlanée de himorlisscmcnl; 2) du ver- sement des tilies au fonds d'amortissement.

(A suivre).

GRAND CONCOURS 2000 PHONOS ou T.8.F. DONNÉS

.•GRATUITEMENT Attire ilepropayatide.ttoultt ptrtonntt tonnant la réponse du ribua ct-deB$oai

et se conformant à nos conditions.

R. I.O ea épelant Ici lellrci ci-denus, trouve» le nom d'un l'réildent du Cgnieil Français trèi connu.

idéal u (Remplacer tes points par du lettres pour avoir ce nom), fjà

Envoyez Totre réponse en découpam celte annonce. /oindre nne grande enveloppe VI VAPHONECSerr.Conconr»

portant votre adresse aui • l.llfi.R.Vaugirard.PARlS-fi-

Votre cuisine, Madam a -.'...

•"«... voit'que Monsieur Jolicœur a 'pronoacé, à Jacmel, nne ma- gistrale contérence, sur ce su- jit passionnant : Le Japon mo- derne. Les gourmets de l'auditoi- re avaient cru en'endre : Le Chapon moderne, et déjà l'eau leur en venait a la bouebe,quand le conlérencier débuta : «I.'Ktn- pire du Mikado, capitale Tokio. est situé etc.» Quel ^auditoire gnangnan^ l'on trouve à Jac- mel l

a

--Je ne comprends pas, disait cet hygiéniste amérU cain, que le peuple haïtien ne soil anémique, lui qui ne mange pas beaucoup de vian- de.

— Pardon, répliqua Oswa'd . . . Brandi, il a un aliment corn-\ J''énfra,e

(; 'A te .**& *.i

nioi ...,:„, u . n partie, et détachèrent, devant 1 plet, qui supplée magnifique- ment à U vian le: c'est la hantègue des haines de Port • au-Prince et de Saint-Marc!

C'est la graisse totale in- comparable en vitamines et super-lactogéue!

Bec-Fin. •—•

Propos humides

On ne fait rien de banal à .lacnicl : ni l«'s baptêmes, ni les conférences. ("est ainsi iiue Monsieur CrèveCOBUr., pardon,JoHcœur... quel exqnli mot... vifiil de prononcer à Jacmel une conférence sur le Japon. Pas inoins.

L'auditoire est resté, pendant deux heures d'horloge, suspendu aux lè- vres du cordial conférencier. Ce fut, comme on volt, un succès sans pré- cédent.Un auditeur emballé produi- sait même un large couteau recour- bé et prétendit faire k ira kiri dans la salle même. On dut recourir au jiu-jilsu pour le désarmer.Des inous- més s'évanouirent dans la salle. Sur la demande générale, la conférence lut même bissée séance tenante.

Mr.lolicu'ur ne pourrait-il pas ré- péter sa conférence à l'orl-au-l'rince OÙ il est sur d'être porté en triom- phe el fêté au RHUM SARTHE CA- CHET D'OR ?

... voit que le prix de la ga- zolini esl brusquement monté de vingt •cinq centimes à trente et un ( or ). La course d'auto du même coup est passée de vingt- cinq à cinquante centimes. Dans ces conditions, il laudra repren- Irele bon vieux métier de pié- ton.

« • ... a vu, samedi soir, â huit

Ii dures, s'arrêter devant une danse populaire de pigni*pigni, une auto à deisx places, montée par deux otliciers américains le la Garde. On crut que la

seule curiosité les avait amenés el qu'ils allaient repartir sans crier gare, mais, à la surprise

de la a

galerie ahurie, unejde ces danses SU rythme suggestif dont le se- cret semblait perdu depuis la retraite de lianda-ltivé. On a tonc haïtianisé aussi les reins de ces Messieurs?

Loterie 21 Nationale

Ilinpocrale dit oui, Gaben dit non.S'otre conlrère «Haïti-.lour- nal», d'ordinaire si bien infor- mé des choses dominicaines, informe que U* Président Tru- jillo a l'ait quelques exécutions sommaires à Santo-Domingo, Pur contre, le Minisire Domini- cain Mr Garcia Mella dément é- nergiquenienl l'informelion.« La paix, dit-il, régne à Varsovie, el

... voif que Mr R. A. Holly qui publiedins « Haïti Journal* d intéressantes et si indruciive1» Considérations sur l'élevage des verres à soie esl un délicat, et partant un timide qui prend à la lettre les petites aménités qu'on échange d'un quotidien à l'autre, les jours de disette. On « blagué vos vers à soie, mais s en porlent-ils plus nid? An s n plus, si vous pouviez vrai- <nent élre susceptible et pren- dre à la lettre nos petits bro- cards, il serait sage de renon- cer au journalisme. Mais quel Holly n'est authenliquement homme d'esprit, entendant la plaisanterie et s'y entendant? Mlons, un coup d'épongé sur tout cela, et la vie r .-prend son cours.

» » ... voit que c'est notre ami

Samuel Pereira qui a encore enlevé i& timbale aux dernières élections maçonniques de la Loge : «La Vérité N'47». Le vénérable réélu fil bien les cho- ses, et son récent triomphe tnt, comme le précédent, royale- •nenl lèlé aux Goût tes d'or liar- buncourt. On se soigne à La Vé> rite, hein, vénérable I

U10TE CONTRE LE DE LTBBOLINE

Les propriétaires et chaut- feurs d'autos peuvent se mo. quer de l'augmentatiou du

AUX ROY

30 années de succès.

ACCESSOIRES POUR AUTOS Nous vendons des pièces

neuves et de deuxième main \ pour toutes sortes d'automo- I biles; s'adresser à

KNEER'S GARAGE 1 Pbone 231» et 22JL

REVUES AMERICAINES Abonnements an Revues

Magazines

d'ailleurs, la Constitution Domi- j ,H.jx de la Gasoil ne en instal- moaine nj prévoit pas la peine ,iantu„ économiseur tWhirl- de mort en matière politique, » ' Heureux pays que la Républi- que Dominicaine où Les polili- I liens ont la consolation, quand , ils sont fusilles, de ne pas l'être ', constitutionnellement. Le bon billet qu'a La Châtre ! je préfère un billet de la Loterie .\atio- [

wind» à leur carburateur, SUCCBJ GARANTI

S'adresser an : GAIUGE NATIONAL

ew-i

nale. t

Le Mande Naissance— Mr et Mme

Joseph Berryer sont heureux , d'auuoncer à leurs amis la

Américaines. Ln i uajssance de leur fille Marie vente à i Jacqueline. Compliments et j

KNEfih'ô GAKAGE |souhails. j

Mauxde Gorge Double ° Traitement La double action de Vicks (inha- lé et absorbé) le» soulage vivement.

yicKs Four Tout Refroidissement