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* D J E M I L A V O Y A G E S * * D J E M I L A V O Y A G E S * * D J E M I L A V O Y A G E S * * D J E M I L A V O Y A G E S * Siège Social: 201, rue Mohamed Bélouizdad Alger Tel : 021 67 89 29/38 Fax : 021.67.89.39 * N° RC : 82406 B 98 N° MF : 099819200636717 N° Article : 16040103029 [email protected] * Site Web : djemila-voyages.com _____Licence n° 111/93 __Code IATA Alger 03-2 0111 1_____ ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- GRAND SUD Tassili et Hoggar

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* D J E M I L A V O Y A G E S ** D J E M I L A V O Y A G E S ** D J E M I L A V O Y A G E S ** D J E M I L A V O Y A G E S * Siège Social: 201, rue Mohamed Bélouizdad Alger Tel : 021 67 89 29/38 Fax : 021.67.89.39 * N° RC : 82406 B 98 N° MF : 099819200636717 N° Article : 16040103029 [email protected] * Site Web : djemila-voyages.com _____Licence n° 111/93 __Code IATA Alger 03-2 0111 1_____

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GRAND SUD Tassili et Hoggar

LE SAHARA/Hoggar et Tassili Quelques extraits décrivant les Grands Espaces du SUD ALGERIEN

Le Sahara est une écorégion désertique située dans la partie nord de l'Afrique. Considéré comme le plus vaste désert chaud du monde.il divise le continent d'est en ouest. Il couvre d'immenses étendues de territoires et s'étend sur 10 pays : le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, l'Égypte, le Soudan, le Tchad, le Niger, le Mali, la Mauritanie, … Certaines dunes fossiles du Tchad ont été datées de 7 millions d'années.

L'Algérie compte 10 parcs nationaux où non seulement faune et flore sont protégées, mais aussi les sites spéléologiques. Toute exploitation minière, pétrolière et énergétique ainsi que la chasse y sont strictement interdites.

Les parc nationaux d’Algérie sont très différents les uns des autres par leur climat ainsi que par les richesses naturelles qu'ils protègent.

Le Parc national du Tassili est classé patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1982.

Le parc national du Tassili se situe au sud de l'Algérie. C’est l’un des plus importants parcs nationaux du monde. Il s'étend sur 100 000 ha, et il est ainsi le deuxième parc d'Algérie par sa taille. Il est classé depuis 1982 patrimoine mondial par l'Unesco et réserve de l'homme et de biosphère depuis 1986. Il est, par le nombre des gravures rupestres qu'il abrite, le premier site à l'échelle mondiale. Des zones très arides du Tassili des Ajjer furent en d'autres temps de verdoyantes contrées très peuplées par des civilisations pastorales.

Cirque dunaire de Moul n'Aga, dans la Tadrart

Les Gravures rupestres du Tassili (Algérie), d'âge néolithique

Les peintures rupestres du Sahara sont des œuvres néolithiques, peintes et gravées à même la pierre dans le désert du Sahara. Il s'agit de peintures représentant la vie des hommes néolithiques et principalement la faune qui les entoure. Leur datation est difficile, mais les préhistoriens estiment que leur création date d'une période comprise entre 5 000 et 1 000 ans avant J.-C.

Le contraste entre la luxuriance de la faune figurée sur ces peintures et l'aridité actuelle du désert du Sahara renforce encore leur attrait historique et artistique.

Parmi les peintures rupestres du Sahara, on peut citer le style dit de Tazina, bien connu dans le sud marocain, foyer possible d'une paléoculture néolithique, que l'on retrouve aussi dans l'Atlas algérien.

Les gravures et peintures rupestres qui abondent dans le Sahara correspondent à différentes phases chronoculturelles de ce désert. Elles sont d'une grande fragilité. L'Art saharien présente souvent une succession sur les rochers d'images d'animaux, véritables indicateurs de la chronostatigraphie de l'art.

Le Hoggar (du tamachek Ahaggar) est une chaîne de montagnes du Sahara dans le sud de l'Algérie.

Elle est située juste à l’est de Tamanrasset. Son plus haut sommet, le mont Tahat au centre de l'Atakor, culmine à 2918 mètres et domine l'Algérie. Un site célèbre est l’Assekrem, à 80 km de Tamanrasset à vol d’oiseau et facilement accessible par piste. L’Assekrem accueillit l’ermitage d’été de Charles de Foucauld, qui s’y installa en 1905.

Véritable désert de pierres, le Hoggar est essentiellement constitué de roches volcaniques. L'érosion a façonné un étonnant paysage tout en pitons acérés. Le climat y est très chaud en été, et il peut y geler les nuits d’hiver. Les pluies sont limitées et sporadiques. Du fait d’un climat moins extrême que le reste du Sahara, le Hoggar est un important refuge pour certaines espèces animales et végétales. D’un point de vue écologique, il peut être différencié du reste du Sahara1.

Le massif du Hoggar est aussi le terrain ancestral du groupe Touareg appelé Kel Ahaggar. Près de la ville de Tamanrasset, dans l’oasis de Abalessa, il est possible de trouver le tombeau de la célèbre Tin Hinan, une matriarche qui serait l’ancêtre des Touaregs du Hoggar.

Le parc national de l’Ahaggar au Hoggar, se situe à l'extrême Sud de l'Algérie. Il est avec ses 380 000 ha le parc national le plus vaste d'Algérie. D'une richesse archéologique et historique inestimable, il abrite des sites archéologiques datant de 600 000 à 1 million d'années.

Le Tassili N'Ajjer est un massif montagneux situé au sud-est de l'Algérie, haut plateau aride constitué de grès, à plus de 1 000 mètres d'altitude et s'étendant au centre du Sahara sur 50 à 60 km d'est en ouest, et sur 800 km du nord au sud, soit une superficie de près de 120 000 km², soit le 5e de la France. Sur toute sa surface se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, qui évoquent de loin les ruines de villes antiques. Ce paysage lunaire a été créé par l'érosion.

Le massif est habité par les Touaregs du groupe Kel Ajjer. Sa ville principale est Djanet.

En 1982, il est classé patrimoine mondial de l'UNESCO et réserve de l'homme et de la biosphère en 1986. Des animaux en voie de disparition tels que le mouflon à manchettes et de nombreuses espèces de gazelles y ont trouvé refuge.

On peut voir dans ce parc national de nombreuses peintures rupestres (notamment dans l'Oued Djerat et sur le plateau de Sefar) rappelant que le Sahara était autrefois une contrée verdoyante. Le Tassili N'Ajjer est composé de grès, couches superposées de vase et de sable solidifiés, issus des mers qui couvraient la totalité du plus grand désert du monde. Il y a plusieurs milliers d'années vivaient ici des hommes qui ont laissé la trace de leurs préoccupations quotidiennes ; on trouve en effet des scènes de chasse, de danse et de prière.

Climats

• La frange nord du Sahara est soumise à un régime de pluies hivernales dans lequel les perturbations méditerranéennes parviennent atténuées.

• La frange sud est soumise à un régime de pluies d'été irrégulières qui ne se produisent que lorsque le front intertropical de convergence remonte assez loin vers le nord ou lorsque les dépressions tropicales sont assez fortes.

• Entre les deux, le Sahara central est soumis à un régime extrêmement aride marqué par l'établissement de l'alizé continental ou Harmattan. Seuls les sommets du Hoggar et du Tibesti sont plus arrosés.

Précipitations

Elles sont caractérisées par leur faiblesse et leur extrême variabilité (de 1 à 100 mm). Il peut arriver qu'elles soient violentes et ravageuses. Il ne pleut que très rarement dans cette partie de l'Afrique. Quelques centimètres de précipitations font reverdir le sable dans le Sahara.

Des analyses de pollen montrent que des herbages et des zones forestières ont existé périodiquement au Sahara.

Ensoleillement

• 3686 heures d'ensoleillement dans le Hoggar (Tamanrasset).

Température de l'air et taux d'humidité

Les températures maximales dans les régions les plus chaudes dépassent 50°C. D'ailleurs la température la plus haute enregistrée au Sahara fut de 58°c. Les minimums moyens sont en janvier soit de 4°C à Tamanrasset.

Le taux d'humidité de l'air est très faible, inférieurs à 20% et les maximums (au petit matin) sont inférieurs à 43% sauf en août (29% et 56%). En conséquence, l'évaporation potentielle est considérable et elle est renforcée par l'action des vents.

Vent

Le vent le plus constant sur la partie centrale et ouest du Sahara est l'Harmattan, alizé continental qui souffle du nord-est. Il se renforce avec l'anticyclone et produit alors les vents de sable. Au nord du Sahara peuvent s'établir d'autres vents en liaison avec les dépressions méditerranéennes d'hiver comme le Khamsin en Égypte. Au sud, des bourrasques de poussière sont associées aux tornades tropicales du mois d'août.

Animaux du désert

C'est la nuit que le désert s'anime. Là, au milieu des dunes et des rochers, une vie en majorité minuscule - elle appartient surtout au monde des insectes - sort de sa torpeur. Chacun cherche alors à se nourrir. Car si la majorité des espèces animales des espaces désertiques n'ont pas besoin de boire pour survivre, ils doivent absolument récupérer le précieux liquide dans la chair de leur proie.

• Chameaux, dromadaires et chèvres sont bien sûr les animaux qui nous viennent à l'esprit mais ceux-ci sont des animaux domestiqués par l'homme. Le chameau a toujours été l'animal favori des nomades, en raison de ses qualités bien connues de sobriété, d'endurance et de rapidité. Dans le Sahara, on rencontre uniquement des dromadaires.

• Diverses espèces de scorpions jaunes le plus souvent, mais aussi noirs, et de tailles diverses. L'espèce Androctonus amoreuxi peut atteindre près de 12 cm de long.

• Le varan gris qui passe à tort pour irascible, alors qu'il ne fait que se défendre après avoir pris la fuite face à ces ennemis humains qui le pourchassent sans pitié pour lui prendre sa peau. Le varan gris [Varanus griseus] est une espèce menacée. A ce titre il est classé en Annexe 1 de la Convention de Washington.

• La vipère des sables dotée d'une tête plate et triangulaire, s'enfouit pour se protéger ainsi que pour chasser dans le sable grâce à des mouvements giratoires du tronc.

• Le fennec appelé aussi renard des sables vit partout dans le Sahara. Le fennec passe la journée à l'abri dans son terrier. La nuit, il chasse des insectes et des rongeurs. Son ouïe extrèmement développée lui évite toute dépense physique inutile dans la localisation de ses proies.

• Le daman de rocher est un hôte des reliefs. • L'autruche est devenue rare car elle est chassée. • L'addax, grande antilope blanche, est une espèce menacée (surtout à cause de la chasse). Adapté au désert, il

peut rester des mois sans boire, voire une année entière. • Les gazelles dorcas se passent de boire. Elles se contentent de l'eau extraite du feuillage qu'elles consomment. • Le guépard saharien vit au Niger, au Mali, au Tchad, en Algérie. Il y a quelques années, on le rencontrait encore

au Maroc où il semble avoir été exterminé... Il en reste seulement quelques centaines. Il évite toute présence humaine, le guépard fuit le soleil d'avril à octobre. Il cherche alors l'abri d'arbustes tels que balanites et acacias.

• Les fourmis moissonneuses du printemps à l'automne, elles entassent des graines diverses dans leurs fourmilières. Situées entre 25 et 40 cm de la surface du sol, leurs réserves sont depuis longtemps connues par les peuples nomades, qui, en période de famine, n'hésitent pas à se les approprier pour survivre.

• Le ganga a la particularité de nicher très loin des oasis. Pour abreuver la couvée, le mâle n'hésite pas à couvrir de longues distances pour trouver un point d'eau. Il emmagasine l'eau dans son plumage particulièrement absorbant et revient auprès de ses poussins.

Il existe bien sûr d'autres animaux dans le désert (des oiseaux notamment), mais les animaux cités plus haut sont les plus représentatifs du Sahara.

Milieux naturels

Les ergs

Les ergs sont les grands massifs de dunes, ils occupent environ 20% de la surface du Sahara. Ils évoluent en fonction des vents dominants.

Les regs

Les regs, aussi appelés serir dans les parties orientales du désert, sont des étendues plates, caillouteuses et graveleuses et constituent le paysage le plus fréquent du Sahara. Les grands regs sont particulièrement inhospitaliers. On peut citer le reg du Tanezrouft, le serir libyen ou le reg du Ténéré qui occupent chacun des centaines de milliers de km². Ils peuvent occuper aussi le sommet des plateaux.

Les dayas

Les dayas sont des cuvettes d'extension limitée, au fond en général argileux dans lesquelles l'eau de ruissellement peut s'accumuler. Une alternance d'inondation et d'érosion éolienne peut expliquer leur formation. Elles sont parfois d'origine karstique sur les plateaux. Elles constituent des zones de végétation pérennes. On les rencontre surtout au nord du Sahara.

Les sebkhas

À la différence des précédentes, les sebkhas forment des marais salants temporaires. L'eau peut provenir du ruissellement ou de sources temporaires. La plus grande, le Chott el-Jérid, couvre 5000 km².

Les hamadas

Les hamadas sont des plateaux rocheux tabulaires limités par des falaises. Ils sont d'origine sédimentaire, le plus souvent calcaire. Lorsqu'ils sont recouverts de grès, ils sont nommés tassilis (par exemple : Tassili des Ajjer en Algérie). En général la surface montre de la roche nue, lissée par l'érosion éolienne.

Les djebels

Le terme djebel désigne tous les autres reliefs que ce soit des collines ou des massifs montagneux plus importants.

Les plus importants massifs sont :

• Le Tibesti (région du Borkou-Ennedi-Tibesti) formé d'un massif volcanique émergeant d'une épaisse nappe sédimentaire reposant sur le socle cristallin. Il culmine à 3415 m (Emi Koussi).

• Le Hoggar est un autre imposant massif volcanique. Il culmine à 2918 m. • L'Aïr est moins élevé les sommets sont plus tabulaires mais culminent tout de même à 2022 m. • L'Adrar des Ifhoras au sud du Hoggar en est un prolongement cristallin et métamorphique qui culmine à 890 m. • L'Ennedi (région du Borkou-Ennedi-Tibesti)est un massif gréseux au sud-est du Tibesti et atteint 1282 m.

Les oasis

Les oasis sahariennes, milieu naturel et anthropique, n'occupent qu'un millième de la surface du Sahara. Elles sont situées parfois sur le lit de rivières venant se perdre dans le désert ou au pied de massifs produisant des sources ou encore directement au dessus de nappes phréatiques affleurantes ou peu profondes.

Les guelta

Ce terme désigne des plans d'eau temporaires ou non sans écoulement visible. Ce peut être des mares dans les lits des oueds, ou des citernes naturelles dans la roche. On les rencontre dans les situations protégées d'une trop grande exposition au soleil dans les massifs montagneux.

Les Foggaras

Les foggaras, sont des ouvrages souterrains de grande longueur permettant l'adduction d'eau dans certaines oasis, depuis les plateaux ou les massifs montagneux.

Les oueds

Les oueds sont des cours d'eau à écoulement visible temporaire. La majorité du temps ils sont à sec, en profondeur des poches d'eau durables peuvent persister, des gueltas peuvent être alimentées par une résurgence. Des crues violentes peuvent parfois se produire surtout dans les massifs montagneux. La partie amont naît du rassemblement de chenaux de ruissellement, la partie médiane forme un lit large et dont les limites sont parfois difficiles à reconnaître en plaine et la partie aval peut se diviser en plusieurs bras sur un cône étendu d'alluvions. C'est le long des oueds qu'on observe les seules formations arborées un peu denses dans le Sahara.

Le Ténéré

Le Ténéré, ou « désert des déserts » est la partie centrale du Sahara qui s'étend au Niger. Le terme vient du tamacheq, la langue des Touaregs et signifie simplement « désert ».

Populations et cultures actuelles

Parmi les populations actuelles du Sahara, on peut noter:

• Les Touaregs, un peuple de nomades, au nombre estimé à un million. Vêtus traditionnellement de tissus de couleur bleu indigo qui déteignent sur la peau, ils furent aussi appelés les « hommes bleus » ou les « seigneurs du désert » par les voyageurs occidentaux.

• Les Saharaouis. • Les Maures.

La préhistoire du Sahara

On peut trouver au Sahara de nombreuses traces d'une activité humaine préhistorique (outils, poteries, et peintures rupestres).

Le climat du Sahara a subi des changements climatiques durant la préhistoire :

• L’existence des cratères de salines glauques sont les vestiges des mers qui couvraient le Sahara il y a 100 millions d'années.

• Il y a environ 40 000 ans, il existait de grands lacs au Sahara, peuplé alors de semi-nomades • Il y a 18 000 ans, le Sahara était hyperaride. • Vers 12 000 ans avant notre époque, sa limite sud-orientale était remontée à hauteur du tropique du Cancer. • Vers 10 500 ans avant notre époque, c'est sa limite sud-occidentale qui était remontée, la surface désertique étant

alors moitié moindre que l'actuelle. • Le radoucissement du climat de cette écorégion continua à demeurer tempéré jusqu'aux alentours de 8 500 ans

avant notre époque. Le Sahara était alors marécageux, couvert de steppe et de savane. • Bien que le réchauffement se fût amorcé, le Sahara était encore humide vers 6 500 ans avant notre époque. • Le sahara devint aride actuel vers - 1 000. Avant cela, il était verdoyant, et avait une faune riche.

Extraits de diverses sources (reproduites dans l’unique but d’éclairer le lecteur et de vulgarisation)