Ghost road

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Ghost Road de Fabrice Murgia i Dominique Pauwels Recull de crítiques -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Dossier de crítiques i premsa

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Ghost Road De de Fabrice Murgia i Dominique Pauwels

Recull de crítiques

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Ghost Road De Fabrice Murgia i Dominique Pauwels

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La premsa ha dit… “Ghost Road” de Fabrice Murgia és una road movie plena de nostàlgia i somnis. (…) Un ús magistral de la música, vídeo, jocs d’actors i ho converteix en una atmosfera

crepuscular

Guy Duplat. La Libre Belgique. 27/09/12

“Aquest espectacle potent i d’èxit parla de la decadència, soledat, les catàstrofes humanes causades per un sistema econòmic que es relaciona amb els somnis, però

no de manera sinistre o depressiva. El contrari, amb un toc d’impertinència i compassió, es un gran repte que demana bones preguntes.”

Lucie Van de Walle. Entre les lignes. 27/09/12

“Per Murgia, l’oest d’Estats Units és un exemple perfecte del que vol mostrar a través dels seus espectacles: la caigua del somni –americà- la visió de futur post apocalíptica del paistage urbà, l’estancament del sistema capitalista, la deshumanització general,

la mort i la decadència.”

Suzane Vanina. Rue du théâtre. 3/10/12

“Dominique evoca les àries que ha triat com a passos en la vida de la memòria de cada poble: l’auto-compassió, el qüestionament, la rebel·lió, i finalment,

l’acceptació. Adéu a un record.”

Jean-Marie Wynants. Le Soir. 24/09/12.

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La Libre Belgique. 27/09/12

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Le Soir. 02/10/12

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Entre les lignes. 27/09/12

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Le Soir. 24/09/12.

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Agenda Bruxelles Deze Week.

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Rue du Théâtre. 03/10/12

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La Libre Belgique. 18/09/12.

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Cobra. 20/09/12.

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Le Monde. 09/10/11

Brigitte Salino – Le Monde 09.10.11

Fabrice Murgia a 25 ans et sacrément du talent

La bonne nouvelle de la semaine vient de Belgique. C'est un garçon de 25 ans, Fabrice Murgia, auteur et

metteur en scène du Chagrin des ogres, un spectacle sur l'adolescence vue à travers deux faits divers : la

séquestration de Natascha Kampusch, en Autriche, et l'histoire de l'Allemand Sebastian Bosse, qui, en

2006, s'est suicidé après avoir tiré sur des élèves et des professeurs de son lycée. Tout a été dit, analysé

et commenté à leur propos, et Fabrice Murgia n'entend pas creuser le sillon. Il s'intéresse à une question

générationnelle, qui traverse tous les âges : que fait-on avec le souvenir de son adolescence ? La sienne

n'est pas très loin. Avec Le Chagrin des ogres, il nous en propose le testament. Pas moins. Et c'est bien.

La part belge joue pour beaucoup dans cette histoire. Fabrice Murgia était enfant quand ont été enlevées

Julie et Mélissa, les victimes les plus connues du pédophile Marc Dutroux. C'était en 1995. Il vivait à

Soumagne, un village à côté de Liège, dans une famille modeste d'immigrés italiens. "On ne parlait pas de

l'affaire, mais on nous disait : "Tu ne peux plus aller dehors." Ça m'a marqué très, très fort, comme tous

les gens de mon âge." Puis est venue l'adolescence : "J'étais rentre-dedans, fougueux, et particulièrement

révolté. Je me suis inscrit au Conservatoire. Il fallait que je fasse quelque chose, sinon ma mère allait me

tuer", dit Fabrice Murgia. En riant.

Le voilà donc qui se prépare à être comédien. Il devient père très jeune, à 21 ans. Se retrouve confronté à

la difficulté de se situer "entre le statut de vieil adolescent et celui de jeune parent". C'est alors qu'il

découvre le blog de Sebastian Bosse. Il le compare à ses propres carnets d'adolescent. Seules les deux

dernières pages changent. Pourquoi le lycéen allemand a-t-il dérapé, et moi pas ? se demande Fabrice

Murgia. Aussitôt, il sait qu'il en fera un spectacle. Lui qui n'aurait jamais pensé écrire se met à

l'ordinateur. Il travaille avec trois comédiens, son frère David, Emilie Hermans et Laura Sépul, ainsi que

deux amis d'enfance, du même village, le vidéaste Jean-François Ravagnan et le musicien Maxime Glaude.

Ils comparent leurs journaux d'adolescence. Tous portent les stigmates de l'affaire Dutroux. Tous parlent

de chagrin, certains jusqu'à la tentation du suicide. Et tous témoignent du flot d'images dans lesquelles ils

ont grandi. Comme Sebastian Bosse, qui "s'est retrouvé isolé dans le triangle école-rue-famille.

Contrairement à nous, il n'a pas eu d'écoute". Il y a vingt-cinq ans, on aurait parlé de désarroi. La

génération de Fabrice Murgia se retrouve dans le mot "chagrin". D'où le titre de la pièce.

Onirique et inquiétant

Natascha Kampusch, elle, s'inscrit de manière plus souterraine dans le spectacle, à travers une

adolescente, à l'hôpital après une tentative de suicide. Elle s'imaginait enfermée comme la jeune

Autrichienne... C'est tout cela que nous raconte la première pièce de Fabrice Murgia, très maîtrisée : la

vidéo est la chair même du propos. Naturelle, comme les images dans lesquelles la génération du Chagrin

des ogres a grandi, elle donne peu à peu au spectacle, qui peut paraître naïf au début, une teneur onirique

et inquiétante. Comme celle du rêve et d'un cauchemar de l'adolescence, dont certains se sortent, et

d'autres, pas.