(Geomatique - Octobre2006 - Numero8.pub)
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EDITORIALEDITORIALEDITORIALEDITORIAL
Ce huitième numéro est l’occasion de montrer,
une fois encore, la diversité des champs d’ac-
tions de la géomatique : la problématique des
feux de brousse, l’étude et la protections des
récifs coralliens, la géodésie et ses domaines
d’applications, la gestion des postes et des télé-
communications, etc.
Cette revue a pour but de s’ouvrir à tous les
créateurs et utilisateurs de la géomatique : gou-
vernement, provinces, communes, etc. et d’offrir
un retour à tous sur nos réalisations ...
N'hésitez pas à nous contacter ([email protected])
pour nous aider à améliorer cette revue ou propo-
ser des articles.
ACTUALITES
L E S A S S I S E S D U F E U E N P R O V I N C E N O RD
GEOM
ATIQUE N
UM
ERO 8
B U L L ET I N — 4 E M E T R I M E S TR E 2 0 0 6
L A G E O M A T I Q U E
E N N O U V E L L E - C A L E D O N I E
D A NS C E N U MÉ R O :
A C T U A LI T E S 1
M I S S I O N R E -C I FS E NT RE -C A S T E A UX
2
L E RG N C E N -T RE DA NS L A B A S E E P S G
2
L E S I G DE L ’ OP T
3
Q U O I DE NE U F S U R LE W E B ?
3
I NS C P R I P T I ON D U RE C I F C A -L E DO N I E N
4
R E NC ON T RE S G E OM A T I Q U E S
4
S O M M A I R E :
• Les assises du feu en Provin-
ces Nord les 13 et 14 juin
dernier,
• La très haute-résolution,
• La mission d’exploration aux
récifs d’Entrecasteaux,
• Le RGNC désormais présent
dans la base de données de
l’EPSG,
• Le SIG mis en place par l’Of-
fice des Postes et Télécommu-
nications,
• Trouvé sur internet : limiter la
légende d’un champs aux
valeurs présentes dans la
carte,
• L’inscription du récif calédo-
nien au patrimoine mondial de
l’UNESCO,
• Les premières rencontres de la
Géomatique en Nouvelle-
Calédonie.
semble de la Nouvelle-Calédonie
qui a permis d’évaluer la réparti-
tion du risque « feux de brousse ».
Cette étude portant sur les six
dernières années a été réalisée
en collaboration avec les provin-
ces nord et sud et permet d’analy-
ser le lien qui peut exister entre
les feux et l’occupation ou la fré-
quentation humaine.
- Une carte des zones sensibles,
réalisée en collaboration avec la
province sud. Ce travail a permis
de définir des zones d’enjeux et
pourra éventuellement guider les
interventions des pompiers ou de
structurer des aménagements
permettant de limiter les risques.
- Un atlas de cartes, réalisé en
p a rte na ria t a ve c l e Hau t -
c o m m i s s a r i a t
(Direction de la
Sécurité Civile) pour
la Défense des
Forêts Contre l’In-
cendie (DFCI) per-
mettant aux hom-
mes de terrain de
se positionner faci-
lement.
- Une méthode de
L’organisation de ces assises du
feu par le service Environnement
de la Province Nord a été l’occa-
sion pour les différents acteurs
territoriaux de la lutte contre les
incendies de présenter leurs tra-
vaux et leurs expériences concer-
nant la problématique en Nou-
velle-Calédonie.
Ainsi, les collectivités, les institu-
tions, les services spécialisés
(Météo France), les instituts de
recherches ainsi que les associa-
tions se sont réunis les 13 et 14
Juin dernier pour aborder six
thématiques principales :
- La coordination et l’organisation,
- La sensibilisation et la prévention,
- Le suivi et la surveillance,
- La lutte incendie,
- Les mesures réglementaires, ré-
pressives et incitatives,
- La gestion de l’espace rural et la
réhabilitation.
Dans le cadre de ces assises, le
« Service Géomatique et Télédé-
tection » a présenté les résultats
des différents travaux réalisés
concernant les feux de brousse, à
savoir :
- Une étude à l’échelle de l’en-
calcul des surfaces brûlés par
télédétection est en cours d’éva-
luation, afin qu’annuellement soit
disponible un bilan chiffré des
surfaces atteintes par les feux.
Le gouvernement apporte ainsi
une aide dans le domaine des
outils décisionnels nécessaires à
un fonctionnement moderne du
Centre Opérationnel : détection
des feux par télédétection, carto-
graphie numérique, etc.…
L’objectif principal des ateliers de
travail proposés lors de cette
manifestation était de constituer
la base d’un plan d’action sur les
incendies sauvages et de posi-
tionner chacun des acteurs selon
ses re spon sabili tés e t se s
moyens.
D E S I MAG E S E N T R E S H AU T E R E SO LU T I O N
prochains mois.
KOMPSAT-2 acquiert des images
noir et blanc (Pan) à 1 m de
résolution et des images couleur
(MS) composées de 4 bandes
dans le visible (bleu, vert, rouge)
et le proche-infra-rouge à 4 m de
résolution. L’acquisition simulta-
née d’images Pan et MS permet,
en standard, la création d’images
fusionnées à 1 m de résolution.
Lancé avec succès le 28 juillet, le
satellite coréen d’observation de
la Terre KOMPSA TKOMPSA TKOMPSA TKOMPSA T----2222 nous livre
ses premières images depuis son
orbite à 685 km.
La re ce tte en vol et la
qualification opérationnelle se
poursuivent de façon nominale et
permettront d’entreprendre la
commercialisation d’images très
haute résolution dans les tout
L’emprise des images est de 15 x
15 km.
Image haute-résolut ion KOMPSA T2 du
Stade de Sydney (Source Spot Image)
CE TRIMESTRE
système de coordonnées géogra-
phiques possède un identifiant
unique et interprétable par tous
les logiciels, ce qui garantit le bon
positionnement des données
dans un environnement interopé-
rable.
La dernière version de la base de
données v6.11 du 07/08/2006
inclut enfin une description
exacte du Réseau Géodésique de
Nouvelle-Calédonie et de ses
projections associées comme le
Lambert. C'est à l'initiative du
Service Géomatique et Télédétec-
tion (DTSI) en partenariat avec le
Bureau de la Géodésie et du
Nivellement (DITTT), que les cor-
rections nécessaires ont été ef-
Les paramètres du RGNC et de
ses projections ont été inclus
dans la base internationale des
systèmes géodésiques, l'EPSG
Geodetic Parameter Dataset.
La base de données EPSG est
maintenue à jour par un Comité
au sein de l'Association Interna-
tionale des Producteurs de Gaz
et de Pétrole, professionnels
hautement concernés par la
problématique du positionne-
ment géographique. La base
ainsi constituée sert de stan-
dard pour la description des
systèmes de coordonnées pour
l'ensemble des éditeurs de
logiciels SIG ainsi que pour
l'Open GIS Consortium. Chaque
fectuées (l'Ellipsoïde International 1924 remplacé
par le GRS 1980). Les transformations depuis les
anciens systèmes IGN ont aussi été incluses.
Une fois ces mises à jour intégrées par les éditeurs
de logiciels SIG, le positionnement et la superposition
de couches d'informations géographiques sur la
Nouvelle-Calédonie
ne nécessitera plus
d'opérations ou de
paramétrages parti-
culiers.
Le site web de
l'OGP Surveying &
Positioning Commit-
te e: h ttp: //
www.epsg.org/ où
l'on peut téléchar-
ger la base EPSG
Geodetic Parameter
Les récifs d’Entrecas-
teaux sont composés
d’une demi-douzaine
d’atolls au Nord de
Belep. Cette zone inha-
bitée et éloignée de
l’influence humaine
abrite de nombreux oiseaux marins et
est un lieu de ponte important pour
les tortues.
Le milieu sub-aquatique était supposé
riche jusqu’à ce jour mais aucune
observation scientifique d’envergure
n’avait été menée sur la zone. Compte
tenu de l’originalité de ces récifs, la
collectivité Nouvelle Calédonie sou-
haite que les atolls d’Entrecasteaux
fassent partie du bien qui devrait être
déclaré patrimoine mondial de l’huma-
nité à l’UNESCO en 2007.
Pour préparer le dossier de déclara-
tion à l’UNESCO, rédiger le plan de
gestion et tester les moyens nautiques
nécessaires pour faire face aux diffi-
cultés de la zone, le service de la
marine marchande et des pêches
maritimes (SMMPM) en charge de la
gestion des récifs d’Entrecasteaux
pour le compte de la Nouvelle Calédo-
nie a envoyé sur place son navire, le
DARMAD, réaliser une mission d’é-
chantillonnage subaquatique du 11
au 24 juin 2006.
Le DARMAD a embarqué 2 membres
d’équipage et 4 plongeurs échantillon-
neurs. La zone n’étant que grossièrement
cartographiée, toutes les navigations ont
du être faites de jour.
Le logiciel de navigation Max Sea, utilisé
à bord du DARMAD, présentait un fond de
carte manifestement erroné. Plusieurs
stations internes aux atolls apparais-
saient comme externes sur les cartes
Max Sea.
Le navire, encore en pleine mer, était
indiqué comme naviguant sur le récif. En
approche des atolls, le capitaine utilisait
donc les photos satellites fournies par la
DTSI notamment pour trouver les passes
d’entrées dans les lagons grâce aux varia-
tions de couleurs liées aux profondeurs.
Les conditions météorologiques ont été
difficiles puisque le vent a en perma-
nence oscillé entre 15 et 30 nœuds. Plu-
sieurs plongées prévues ont du
être annulées pour préserver la
sécurité du DAR MAD ou des
plongeurs. Au total 21 plongées
représentant environ 30h d’im-
mersion ont été réalisées en 12
jours de travail. Tous les atolls ont
pu être échantillonnés. Chaque
plongée a été marquée par le
passage de gros napoléons et de
quelques requins curieux.
En annexe à la mission, les fins
de journée ont été utilisées pour
effectuer un suivi des populations d’oi-
seaux marins nichant sur les îlots Surprise,
Huon et Fabre. De nombreux fous bruns,
fous masqués, noddy ont pu être observés
avec leurs œufs ou leurs oisillons. Un paille
en queue rouge et son oisillon ont égale-
ment été observés sur l’îlot d’Huon.
En première approche la zone d’Entrecas-
teaux parait riche et variée mais l’analyse
statistique complète des résultats ne fait
que commencer.
Les nombreuses données réunies au cours
de cette mission de deux semaines de-
vraient, une fois intégrées dans l’infrastruc-
ture de données spatiales du Gouverne-
ment de la Nouvelle-Calédonie, nous per-
mettre de réaliser un plan de gestion cohé-
rent des récifs d’Entrecasteaux dans l’opti-
que d’une déclaration au patrimoine mon-
dial de l’humanité à l’UNESCO en 2007.
M I S S I O N E X P LO R AT O I R E AU X R E C I FS D ’ E N T R E C AS T E AU X
L E R G N C PR É S E N T D AN S L A B AS E I N T E R N AT I O N ALE D E L ’ E PS G
Page 2 L A G EO M A T I QU E
Base de données de référence de l’EPSG / OGP
Géomorphologie des récifs d ’Entrecasteaux (Source If recor)
Outre les nouvelles fonctionnalités que peut
apporter un SIG, il répond surtout à un be-
soin d’avoir un continuum géographique et
d’appréhender ainsi une vision globale du
réseau de télécommunications. L’OPT a
choisi les produits de la gamme ESRI et a
installé une dizaine de licences ArcEditor, 2
bases de données sous ArcSDE et un ser-
veur ArcIMS.
Le premier projet d‘importance fût la numéri-
sation du réseau de génie civil. Travaillant
essentiellement avec les cabinets de géomè-
tres ou de topographes de la place, la saisie
du Grand Nouméa est quasiment terminée,
puisque la digitalisation du réseau souter-
rain de Paita devrait s’achever pour fin
2007. L’un des critères importants de cette
saisie est la minimisation de la perte d’infor-
mations entre le SIG et les plans papiers
utilisés jusque là.
D’une précision du 500ème , la base de don-
nées du patrimoine génie civil OPT est modé-
lisée autour d’un réseau géométri-
que (graphe). A ce jour, elle est
constituée principalement de :
- 8500 chambres de tirage, 8900
bornes et murets, et 16000 appuis
(nœuds),
- 780 kilomètres de réseau souter-
rain et 205 kilomètres de réseau
Depuis 2000, l’Office des Postes et
Télécommunications (OPT) a décidé
d’accélérer et de pérenniser son sys-
tème d’information géographique,
dont la mise en place avait débuté en
1994 avec la création du Groupement
d ’ In té rê t E co no mi qu e SE RAI L
(Système d'Exploitation, de Répartition
et d'Administration des Informations
Localisées). Ce groupement composé
de 10 membres (les villes de Dum-
béa, Nouméa, Mont-Dore, Paita, les
concessionnaires de réseaux CDE,
EEC, Enercal, OPT, la province sud et
le go uve rnemen t de N ou velle-
Calédonie), a pour objectifs princi-
paux :
- la mutualisation des moyens afin
d’avoir toujours un référentiel précis
et à jour,
- la normalisation des échanges carto-
graphiques.
aérien (arcs),
- 43000 cotations.
Dans la pratique, l’intégralité des éléments
d’affleurement du réseau sont positionnés
au GPS.
Bien que cette base de données soit l’é-
pine dorsale du SIG-OPT, d’autres projets
sont inclus dans ce SI comme les réseaux
de câblage cuivre, la génération de cartes
de couverture radio/GSM, ou encore la
création d’atlas lié aux tournées des fac-
teurs. Ces sujets feront très ce rtainement
l’occasion d’un prochain article.
- Cliquer sur le bouton Ajouter depuis un fichier
puis sélectionner le fichier LimiterLegende.dll.
- Un nouvel outil est ajouté dans la catégorie
Couches.
Utilisation :Utilisation :Utilisation :Utilisation :
- Votre document ArcMap doit contenir au moins
une couche ayant une symbologie de type
"Valeurs Uniques".
- Sélectionner la couche dans la table des matiè-
res.
- Si vous souhaitez restreindre la recherche des
valeurs absentes à l'étendue de la carte, vérifier
que l'étendue actuelle de la carte est correcte.
Cet outil permet de supprimer les classes d'une
légende dont les valeurs ne sont pas présentes
dans la carte. Cet outil ne s'applique que sur des
symbologies de type "Valeurs uniques". L'utilisa-
teur peut demander à rechercher les valeurs
absentes dans l'ensemble de la couche ou seule-
ment dans l'étendue actuelle de la carte.
Téléchargement :Téléchargement :Téléchargement :Téléchargement :
Télécharger le fichier LimiterLegende.zip sur
ftp://www.gouv.nc/sig/ESRI/ puis le décompres-
ser dans le répertoire de votre choix.
Installation :Installation :Installation :Installation :
- Ouvrir un document dans ArcMap.
- Exécuter la commande Outils > Personnaliser puis
se placer dans la rubrique Commandes.
- Dans la zone Enregistrer dans, sélectionner le fi-
chier Normal.mxt.
- Cliquer sur le bouton suivant .
- Sélectionner l'option souhaitée pour la re-
cherche des valeurs absentes. Si vous souhai-
tez retirer uniquement les valeurs absentes
en recherchant dans l'ensemble de la couche,
choisissez la première option. Si vous souhai-
tez retirer uniquement les valeurs absentes
en recherchant uniquement dans l'étendue
actuelle de la carte, choisissez la deuxième
option.
- Cliquer sur le bouton Valider pour lancer le
traitement.
- Les valeurs absentes sont alors retirées de
la légende.
L E S I G D E L ’ O FF I C E D E S PO S T E S E T T E LE COM MU N I C A T I O N S
T R O U VE S U R I N T E R N E T : L IM I T E R LA L E G E N D E AU X VA LE U R S PR E S E N T E S D AN S LA C AR T E
Page 3 N U ME R O 8
Extraits du réseau OPT modélisé dans le SI G de l’ Off ice.
L ’ I N S C R I PT I O N A U P A T R I MO I NE MO ND I A L D E L ’ U N E S C O D E S R É C I F S CO R A L LI E N S D E NO U V E L L E - C A L É DO NI E
Les six sites qui constituent le bien proposé à l’U NESCO .
Auteurs : Y.E. Boyeau, F. Capri, C. Catteau,
C. Fonfreyde, F. Guillard, S. Vedel
Conception/Réalisation : C. Catteau - Octobre
2006 - Service Géomatique et Télédétection
Réalisation : Service Géomatique &
Télédétection
Direction des Technologies et des
Services de l’Information (DTSI)
Téléphone : 687 27 58 88
Télécopie : 687 28 19 19
Le récif calédonien est le 2ème ensemble récifal (lagon de 23 400 km2) de la planète après le récif de la
grande barrière australienne. La biodiversité et la qualité des milieux associés à ce récif sont exception-
nelles. Le lagon et le récif demeurent des espaces bien préservés, encore peu soumis aux pressions
anthropiques.
Depuis juin 2005, le comité local de l’IFRECOR (Initiative Française sur les Récifs Coralliens) en Nouvelle-
Calédonie, assure le suivi de la réalisation du dossier d’inscription, en s’appuyant sur un comité techni-
que. Le bien proposé à ce stade se dénomme « les lagons de Nouvelle« les lagons de Nouvelle« les lagons de Nouvelle« les lagons de Nouvelle----CalédonieCalédonieCalédonieCalédonie : diversité récifale et : diversité récifale et : diversité récifale et : diversité récifale et
écosystèmes associés »écosystèmes associés »écosystèmes associés »écosystèmes associés ». . . . Il constitue selon l’appellation de l’UNESCO un bien en série.
La valeur universelle et exceptionnelle qui justifie la proposition de ce bien concerne l’ensemble des
récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie, et la délimitation physique du bien comprend un ensemble de
sites naturels (six) particulièrement représentatifs de cette valeur.
Cette valeur s’appuie sur :
• La très grande diversité géomorphologique des formations de récifs coralliens (3ème au niveau
mondial) tant dans le domaine des récifs continentaux que des récifs océaniques.
• La très grande richesse et diversité (du climat tropical au tempéré) des peuplements végétaux et
animaux témoins de la grande variété des contraintes écologiques que l’on retrouve en Nou-
velle-Calédonie (positionnement géographique, substrat géologique, courants marins).
• La continuité des habitats préservés depuis la côte jusqu’au récif de pleine eau (mangrove,
fonds vaseux, herbiers, algueraies, fonds sableux, récifs coralliens).
• La présence d’espèces animales menacées de disparition à l’échelle mondiale (baleines à bos-
ses, dugongs, tortues marines, oiseaux marins).
• La présence d’espèces endémiques
• L’existence d’un patrimoine marin d’une beauté exceptionnelle.
Toutes les données issues des instituts de recherches et des partenaires institutionnels du programme
IFRECOR ont permis à l’aide de l’outil SIG de réaliser des cartes thématiques représentant toute la diver-
sité identifiée. Ces dernières ont permis de définir les six sites qui constituent le bien proposé à l’UNES-
CO. Ce sont :
• Les récifs d’Entrecasteaux,
• Le Grand Lagon Nord,
• La zone côtière Nord-Est,
• La zone côtière Ouest,
• Le Grand Lagon Sud,
• Les Atolls d’Ouvéa et de Beau-
temps-Beauprè.
Le tout s’étend sur plus de 15 000 km2, soit près de 60% de la superficie du lagon.
Les zones de biens et les zones tampons marines ont été réalisées grâce aux données bathymétriques.
La zone de bien allant de la côte jusqu’à l’isobathe 100 et la zone tampon marine allant de 100 à 500.
Une analyse plus précise de ces zones tampons (MNT, bassins versants, etc.) a permis de les ajuster en
fonction de certaines spécificités du milieu.
Pour achever le dossier, il convient aujourd’hui d’élaborer un plan de gestion. Il comprendra des aspects
communs à l’ensemble des sites et des éléments particuliers sur chacun des sites, tenant compte des
pressions spécifiques qui menaceraient la préservation des écosystèmes. Le travail est engagé par les
provinces et la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre fixé par l’UNESCO et le comité IFRECOR.
Ces plans de gestion se mettront en place sur le mode participatif, en associant étroitement les acteurs
locaux et les populations locales. Un lourd travail reste donc encore à mener pour finaliser la proposition
d’inscription avant la fin d’année 2006, le dossier devant être présenté par la France à l’UNESCO le 31
G E O M A T I Q U E N U M ERO 8
Réalisation SGT / DTSI - Octobre 2006
Exemple du site de la zone côtière Nord-Est.
M Dosdane
M Dosdane
B I E N T O T : L E S P R EM I E R E S R E N C ON T R E S D E L A G E OM A T I Q U E . . .
Cet événement se déroulera le jeudi 30 no-jeudi 30 no-jeudi 30 no-jeudi 30 no-
vembre 2006 vembre 2006 vembre 2006 vembre 2006 dans les locaux de l’Université à
Nouméa.
Il sera rythmé par des présentations et dé-
monstrations assurées par des professionnels
du Territoire.
La toute jeune association Rencontres Géo-Rencontres Géo-Rencontres Géo-Rencontres Géo-
matiques, matiques, matiques, matiques, dont l’objectif est de faciliter les
échanges entre professionnels de la Géomat i-
que et de participer à la promotion de cette
discipline sur le territoire calédonien, organise
les « 1ères Rencontres Géomatiques de Nou-1ères Rencontres Géomatiques de Nou-1ères Rencontres Géomatiques de Nou-1ères Rencontres Géomatiques de Nou-
vellevellevellevelle----Calédonie Calédonie Calédonie Calédonie ».
Il se veut ouvert à tous et offre l’opportunité
de présenter à l’ensemble des utilisateurs et
des acteurs de l’Information Géographique les
apports de ce domaine pour nos activités.
ContactContactContactContact : S. Julinet - Tél : 96.33.17