Caroline FILIPEK

Maud FORGET

Sandra DORSET

Lenie CHERINO

Manuel SINOR

Franck MONSIGNY

RÉSISTANTESD’après une histoire vraie.

Une pièce de FRANCK MONSIGNY

mise en scène par STANISLAS GRASSIAN

Collaboration artistique INES GUIOLLOT

DÉCONSEILLÉ AUX MOINS DE 12 ANS

Lorsque j’ai découvert « Résistantes » il y a quelques années lors d’une lecture à la SACD, j’ai instantanément compris combien cette œuvre était forte et fédératrice. Récemment, j’ai pu confier à Franck Monsigny que sa pièce m’avait à ce point marquée que je serais heureuse de mettre à sa disposition les ressources de ma production s’il devait un jour la monter.

Dans ce récit, plusieurs choses m’ont effectivement saisie. D’abord, l’originalité avec laquelle l’auteur a choisi de traiter d’un pan de l’histoire pourtant déjà maintes fois abordé par d’autres : l’intrigue se déroulant dans les alcôves d’une maison close, c’est à travers un prisme peu exploité jusqu’ici, me semble-t-il, que le spectateur peut mesurer les ressorts de l’acte de résistance. Ensuite, le caractère intemporel, voire universel, de la pièce : ce sont toutes les femmes, et de toute époque, que l’on retrouve sous les traits de celles que l’auteur nous dépeint à Marmande en 1944. Enfin, l’incroyable portée du message délivré : aucune barrière ne saurait résister à qui ose écouter ses désirs, aucun conditionnement, maison close ou autre forme de prison, ne saurait retenir celui qui décide un jour de s’en échapper.

D’où mon intuition, en tant que productrice, que cette pièce, en dépit de son indéniable profondeur, pourra certainement toucher un public à la fois large et varié : passionnés d’histoire en quête de vrais récits sur la seconde guerre mondiale, férus de psychologie, hommes et femmes curieux de s’aventurer sans risques dans l’univers sensuel et tamisé d’une maison close ou encore amateurs de vies héroïques... Bref, à la manière d’un grenier de grand-mère où chacun chine ce qui lui correspond, « Résistantes » ne laissera, sûrement pas indifférents, ses clients d’un soir…

Sabine Perraud NOPOG PRODUCTIONS

RÉSISTANTES, UNE PIÈCE DE FRANCK MONSIGNY2

LA PIÈCE 4

LA MISE EN SCÈNE 6

LA SCÉNOGRAPHIE 7

LES COSTUMES 8

LES COMÉDIENS 9

LA PRESSE EN PARLE 11

SSOMMAIRE

PLA PIÈCE

« 1944, LILIANE ARMAND est recherchée comme

terroriste, pour avoir collaborer avec la résistance.

Pour échapper à la mort, elle trouve refuge dans

une maison close.

Elle remet alors sa vie entre les mains des occupantes

de la maison. Ces femmes dont elle méprise la vie,

la dénonceront-elles ? Pour toutes, rien ne sera plus

jamais comme avant… »

HISTOIRE DE LA PIÈCE

3 Juin 1944 à Marmande, en France, sous l’occupation Nazie.

Liliane ARMAND, femme du docteur du même nom, est engagée dans la résistance française, tout comme son mari. Une information va lui parvenir concernant l’arrestation imminente d’une famille juive résidant dans le village. Elle va décider de s’impliquer en leur faveur et de leur permettre de s’enfuir aux Etats-Unis. Dénoncée par un collaborateur, elle aura tout juste le temps de quitter son domicile, les nazis à ses trousses. Dans sa course, aveuglée par la peur, elle va rentrer par hasard… dans une maison close, LE PETIT SOLEIL, à la grande surprise de ses « pensionnaires », peu habitués aux visites non nocturnes.

Par la suite, Monsieur MAURICE, le tenancier de l’établissement, va tout mettre en œuvre pour permettre à Liliane de quitter la région. Elle devra rester cachée durant trois jours, le temps que la Résistance organise sa fuite. Elle va alors découvrir un monde hermétique dont elle ignore tout, celui des « maisons closes ». Pour sa propre protection, elle devra se faire passer elle-même pour une des filles de la maison, au risque de devoir se prostituer, d’autant qu’un officier nazi affectionnant l’endroit vient régulièrement « consommer »... Au fil des heures, une relation de confiance va s’instaurer entre Liliane et ses nouvelles protectrices, propice à la confidence et à la mise en lumière de destins tragiques…

Le bref séjour de Liliane dans cet établissement sera l’occasion, pour tous ses occupants, d’un changement inattendu et définitif. Car, suite à l’assassinat par Marcelle, l’une des prostituées, de l’officier allemand qui a découvert l’identité de la nouvelle venue, Monsieur MAURICE devra lui aussi prendre la fuite et fermer brutalement la maison de passe…

Ce retournement de situation intervient le 6 juin 1944, jour du débarquement. C’est à cet instant symbolique de la grande Histoire que Liliane échappera enfin aux allemands. Grâce à elle, les autres protagonistes saisiront eux aussi la chance d’un nouveau départ.

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"On ne devient pas résistantpour être héroïque,

on le fait pour être en paix avec sa conscience"

Lilianne Armand

GENÈSE DE LA PIÈCE

L’idée d’écrire la pièce « RÉSISTANTES » est née d’une rencontre. Celle avec une femme, en apparence ordinaire, aux souvenirs glorieux. J’avais entendu parler de Liliane ARMAND par le biais du fils d’une dame qui s’occupe d’elle actuellement.

Liliane a aujourd’hui plus de cent ans, mais ses souvenirs concernant cette période de sa vie sont extrêmement vivaces. Après avoir pris rendez vous par téléphone avec elle, j’ai pris ma voiture et me suis rendu à Bergerac, où elle vit désormais. La rencontre a été lumineuse et a fini de me convaincre d’entreprendre ce projet, ne serait-ce que par devoir de mémoire pour elle… qui a toujours refusé le moindre titre honorifique, y compris celui de « Juste ».

Reparti avec deux heures d’images, j’ai complété mes informations en effectuant un travail de recherches, découvrant ainsi un monde fascinant, drôle, cruel et partie intégrante plus ou moins officieuse de l’Histoire Française durant les années sombres de l’Occupation.

Les personnages de Lili, Élise et Monsieur MAURICE ont existé réellement dans cette histoire. La maison close, devenue chambre d’hôtes, s’appelle aujourd’hui « Les tilleuls ».

Ce huit clos m’a paru original et, à ma connaissance, aucun récit de la sorte n’avait été monté sur une scène théâtrale. Cette rencontre de deux univers diamétralement opposés offre une abolition des différences sociales et met en lumière des valeurs comme le courage, l’humanité, l’entraide, stimulées par cette aventure humaine hors du commun.

«Ça ne tient pas à la guerre d’aider les autres, ça tient à toute sa vie», m’a dit Liliane.

C’est probablement l’un des piliers de ce récit, la raison d’écrire cette pièce.

Franck Monsigny, auteur de la pièce

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MLA MISE EN SCÈNE

Liliane Armand a 92 ans quand elle nous invite dans l’intimité de son souvenir.

De sa voix fragile et rieuse elle raconte, la peur, l’absurdité de la guerre, la course effrénée vers Le Petit soleil, la maison close où elle pénètre, en 1944, pour échapper à la mort.

La voix enregistrée de Liliane, aujourd’hui disparut, témoigne de l’authenticité de ce récit. Elle est précise, pudique, généreuse et ne dissimule pas, ou alors quand la mémoire fait défaut.

Tout ce que nous voyons provient de cette mémoire, si longtemps enfouie. Récit mémoire, récit intime, mémoire à trou…

Parfois, le souvenir est intact, vif ; parfois, la mémoire dérobe un fait, le rend opaque.

Sur scène les éléments de décors, comme le jeu stylisé des acteurs derrières les voiles, laissent imaginer que nous sommes dans l’espace mental de Liliane qui raconte.

Le décor se dissimule, feutré derrière plusieurs voiles de l’oubli, laissant entrevoir un élément ici ou là, une porte, une glace sans teint, les clients consommant les filles.

Les tissus tombent des cintres, légers, voluptueux, offrant une hauteur, une profondeur, laissant imaginer un dédalle de couloirs et de chambres. C’est un espace secret, à la fois intrigant, attirant et féminin, d’où certains sons indescriptibles de plaisirs ou de douleurs s’échappent.

Puis le jeu devient réaliste, direct, précis, concret comme la fulgurance d’un souvenir. Tout devient clair, palpable. Les personnages revivent, sous nos yeux, plus réels que jamais. La tragédie de Liliane se rejoue dans sa violence initiale, une violence brute, sans distance.

Nous voyageons de cette réalité crue, ou Liliane subit l’outrage de l’occupant allemand dans sa chair, à une impression de rêve éveillé. Par intervalle, un souffle fait bouger les voiles, donnant l’illusion d’un espace irréel, d’un décor qui se dérobe, intangible; laissant sentir que la réalité peut parfois sembler plus irréelle que le rêve… La voix de Liliane revient rappelant que nous sommes dans sa mémoire.

Bien souvent en sortant de notre espace de confort, nous vivons des instants si puissants qu’ils laissent en nous une empreinte indélébile. C’est ce qui arrive à Liliane. Au delà de la peur, de la confusion, son aventure lui permet un pas de côté qui fait basculer sa vision du monde. Son identité même s’en trouve modifiée.

La voix de Liliane, témoigne une dernière fois. Sur scène la Liliane de 1944 touche une dernière fois cette glace sans teint dans laquelle elle perdit son reflet. Elle porte en elle le secret, l’enfermement, l’abandon de son corps de femme, la perte d’identité, l’héroïsme, la solidarité... Tous ces sentiments pour accéder enfin à sa transformation.

Stanislas Grassian, metteur en scène de la pièce

Stanislas Grassian METTEUR EN SCÈNE Stanislas Grassian se forme très tôt à l’École des Arts du Spectacle à Sarlat, puis au Théâtre de la Vache Cruelle à Périgueux. Il complète sa formation à Paris à l’Ecole du Théâtre en Partance, dirigée par Valérie Aubert et Samir Siad, (diplômés du TNS), puis à l’école internationale de mimodrame Marcel Marceau. Il adapte et met en scène Mystère Pessoa, mort d’un hétéronyme d’après les textes de Fernando Pessoa, Le Songe de l’Oncle de Fédor Dostoïevski, Le Monde comme il va de Voltaire. Il met en scène les pièces contemporaines Moi, Caravage de Dominique Fernandès, …alias, le bonheur de Ludovic Longelin, Les Falaises de Stéphane Jaubertie, Carnet d’enfance et L’âge des comptoirs de Jacques Courtès. Depuis dix ans, il est professeur à l’école des Arts de la scène, à Paris, sous la direction artistique du chorégraphe international Rick Odums. Il adapte et signe les mises en scène des comédies musicales : Hair, Hommage à Michel Legrand, Chicago, Hairspray.De 2007 à 2011, il est également coorganisateur du festival Un Automne à Tisser au Théâtre de l’Epée de bois – Cartoucherie.Acteur, il joue dans une vingtaine de pièces où il interprète des rôles aussi variés que Sganarelle dans Dom Juan de Molière, Fernando Pessoa, Britannicus, Dostoïevski etc… Son chemin croise régulièrement celui des plateaux de tournage. Il participe notamment à de nombreux films pour TF1, France 2, Arte. Il joue dans la série Le Visiteur du Futur pour laquelle il interprète le rôle de Dario Lombardi, l’un des protagonistes.

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SLA SCÉNOGRAPHIE

CSandrine Lamblin, LA SCÉNOGRAPHESandrine Lamblin a suivi une formation à l’institut Saint-Luc en Belgique et de scénographie et communication événementielle à l’Ecole des Arts décoratifs de Strasbourg. Depuis 1996, elle réalise les scénographies des spectacles de la compagnie du Matamore dirigée par Serge Lipszyc. À travaillé également avec l’Opéra Studio de Genève. Depuis 2004, elle conçoit les décors et accessoires des spectacles présentés dans le cadre des Rencontres Internationales de Théâtre en Corse organisées par L’Aria.

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CLES COSTUMES

Alice Touvet, LA COSTUMIÈREDiplômée de l’ENSAD en 2004, Alice poursuit sa formation notamment au Canada à l’UQAM (Montréal) puis au GRETA de la mode à Paris. Parallèlement à ses expériences de chef costumière au théâtre depuis 2001 où elle a créé les costumes de L’Odyssée au ThéâTre naTional de ChailloT, Un Songe, une nuit d’été au ThéâTre du ranelagh, Ruy Blas au ThéâTre MouffeTard ou plus récemment Roberto Zucco et La vie est un songe, elle participe également au stylisme de nombreux clips pour les publicités Cilllit Bang, Fabulon, Quick, Cointreau, Harpic, Steradent...En 2004, elle démarre également comme costumière pour la télévision puis comme chef costumière en 2006 pour des courts-métrages (Pour de rire d’Olivier BoqueT, Coupe Court de Pascal Chind) et pour des séries (Temps Mort de James fraChon sur la chaîne 13ème Rue, À la lune montante d’Annarita ZaMBrano, Anna Lebenstein de Pauline Bureau, Beau Rivage de Julien donada).Elle a aussi créé les costumes de Super Z’hero, une série tv pour Canal J ainsi qu’une collection de prêt-à-porter lors d’un défilé au Café Delaville à Paris. Elle participe enfin à de nombreux événements : Nivéa, Ben & Jerry’s ou même Pirates des Caraïbes.

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CLES COMÉDIENS

Caroline Filipek LILIANECaroline Filipek a été formée au Théâtre National de Marseille (TNM) auprès de J-P. Raffaelli, A. Zahmani, P. Tabard, C. Massart entre autres, ainsi que lors de stages

par G. Aperghis, R. Cantarella, J. Nichet, Yoshi Oida, G. de Kermabon, P. Genty, J-L. Benoit. Comme comédienne Caroline a joué entre autres sous la direction de J-P. Raffaelli (Les Sincères, La Méprise, l’Epreuve) F. Eberhart (Sortie au Théâtre), D. Amar (Melle Julie, Othello), F. Poty (Le Moulin à Paroles, Encore un p’tit peu), S. Tesson (Les Fables de La Fontaine) O. Porras (Ay Quixote). Depuis plusieurs années elle participe à des créations collectives autour de thématiques sociales fortes, telles que la place de la femme dans la société, les enfants-soldats, la prostitution, les violences faites aux femmes, avec Y. Hachemi (La Peau Dure), L. Maurel (Allah n’est pas obligé, Sex Traffic Circus), F. Bourcier (Femmes Passées sous Silence) et sous la direction de M. Bonnet dans le Procès de Bobigny, 40 ans de liberté ? créé le 25 novembre

2012 dans le cadre des 40 ans du procès à l’origine de la loi sur l’avortement (elle y tient le rôle de Gisèle Halimi). Ces spectacles ont bien souvent été en tournée mondiale ainsi qu’en France notamment au festival d’Avignon (théâtre du Chêne Noir) puis sur Paris au théâtre de la Ville, au théâtre du Lucernaire etc… Caroline a joué également dans diverses séries TV telles que Main Courante, Fais Pas Ci Fais Pas Cà, RIS, La Cour des Grands, Julie Lescault, Services Sacrée, Le Grand Batre et au cinéma plus d’une dizaine de court-métrage, le dernier As the day went by de F. Ruiz (sur la vie de l’écrivain Andersen) a été primé meilleur film et meilleur photographie lors du Festival Eicar. Le dernier long-métrage dans lequel elle joue Les Eléphants, réalisé par E. Saada, est actuellement au Festival Palm Springs de Los Angeles.

Manuel SinorL’OFFICIER ALLEMANDNé au Congo, Manuel Sinor fut chanteur de blues en Bretagne, matelot à Djibouti, cadre chez IBM en Irlande et maître de conférences en linguistique dans le Far West canadien, avant de lancer sa carrière d’acteur professionnel en 2007. De Vancouver à Montréal, il enchaîne alors les rôles au théâtre,

tant en anglais qu’en français, joue au coeur de courts et longs-métrages indépendants primés (tels Les Jaunes) et collabore avec des grands noms de la réalisation publicitaire et documentaire (The Perlorian Brothers et Michael Jorgensen). A partir de 2012 il commence à intégrer des productions hollywoodiennes (dont les séries Nikita et Covert Affairs) mais aussi françaises (notamment Gibraltar, dans une scène face à Gilles Lellouche). Et si 2015 lui permet d’être membre du jury pour l’une des catégories de télévision des Canadian Screen Awards, c’est à Paris qu’il s’établit en novembre, après vingt-deux ans d’exil. En plus de cette nouvelle vie, et de Résistantes, 2016 lui offre une triple actualité cinématographique : un des premiers rôles du thriller Le Cyclotron, du Canadien Olivier Asselin ; une apparition dans Race, de Stephen Hopkins ; et, dirigée par Bryan Singer, une contribution assez fantasque à X-Men : Apocalypse.

Maud Forget LILIMaud Forget est apparue pour la 1ère fois à l’écran dès l’âge de 16 ans dans le film Mauvaises fréquentations de Jean-Pierre Améris où elle tenait le rôle principal. S’enchaînent ensuite La vie promise d’Oliver Dahan (aux côtés d’Isabelle Huppert), Tu ne marcheras jamais seul de Gilles Chevalier, Frontière(s) de Xavier Gens, Prunelle & Mélodie de MathieuSimonet et Augustine (rôle d’Augustine) de Jean-Claude Monod et Jean-Christophe Valtat. Elle participe aussi à des Tv films tels que HB, 46 heures qui ont bouleversé la France de Patrick Poubel où elle interprétait l’institutrice Laurence Dreyfus (histoire de la prise d’otage dans l’école maternelle de Neuilly). Récemment, on a pu la voir au théâtre de la Gaité ainsi qu’au petit Montparnasse dans la pièce Adam & Ève, vaudeville moderne mise en scène par Éric Théobald. Elle vient de terminer un téléfilm de Sandrine Ray, La balade de Lucie, aux côtés de Sandrine Bonnaire et prépare la réalisation d’un court-métrage. Elle est à l’affiche de la nouvelle série de France 3, Origines, diffusée en septembre 2014.

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Lénie Cherino ÉLISE Après une formation en danse jazz, Lénie fait ses classes dans divers cours de théâtre parisiens et au conservatoire national de Bourg-la reine, dont elle sort avec un premier prix à l’unanimité. Elle fait ses premiers pas sur scène avec la compagnie Michel Galabru dans Moi d’Eugène Labiche et Les Affaires sont les affaires d’Octave Mirbeau. Stages de butô, de kathakali et cours de yoga l’inspirent et enrichissent son vocabulaire. Au fil d’un parcours éclectique, elle se voit confier de belles partitions dans des pièces telles que Les Bonnes ou Richard III, des créations contemporaines avec, entre autre, le collectif Das Plateau, mais aussi du spectacle jeune public et du cabaret. Elle tourne également pour la télé dans Le Ciné du comité (France 4) et dans les web-séries du collectif Frenchnerd. On la voit notamment dans Le Visiteur du futur de François Descraques ainsi que dans J’ai jamais su dire non et La Théorie des Balls de Slimane-Baptiste Berhoun. Aujourd’hui, en parallèle de son rôle dans Résistantes, Lénie poursuit son activité sur le web dans Les Chroniques écologiques du Pr Feuillage, un projet engagé et audacieux, où on la découvre dans le rôle de Sophie, un personnage burlesque au ton irrévérencieux.

Sandra Dorset MARCELLEAprès une année aux Etats-Unis où elle prend des cours de cinéma, au City Center Film de Philadelphie, Sandra Dorset entre aux Cours Florent fin des années 90. En parallèle, elle suit des cours de danse « soul street dance » avec Mia Frye. Deux ans plus tard, Robert Hossein l’auditionne et lui permet de jouer dans Celui qui a dit non, au Palais des Congrès de Paris. De là, elle enchaîne les pièces dans diverses catégories, en allant du classique Les femmes savantes de Molière, au contemporain dans Quatre de Marie du Roy, en tournée dans toute la France (durant 3 ans), et pendant 6 mois au théâtre du Lucernaire à Paris. Plus récemment, nous avons pu la voir dans des spectacles musicaux Shooting live aux Walt Disney Studios dans le rôle d’une star déjantée des années 50, ainsi que dans Frous frous, petit cabaret de bonnes femmes, sélectionné pour le festival de Julien Cafaro. L’image la rattrape également, après une première expérience dans Rue des Plaisir de Patrice Leconte. Sandra participe à de nombreux courts-métrages, dont N d’Olivier Jean, et Sorbet Citron de Christophe Nicolle, sélectionné par Myspace pour le festival de Cannes en 2007. Ces dernières années nous la retrouvons à la télévision dans Nicolas le Floch, dans le rôle de la prostituée de Noblecourt, et aussi dans Interdit d’enfants de Jacques Renard pour France 2. Et puis, son tempérament pétillant la conduit naturellement vers la publicité, Les boules Quies (Vincent de Brus), Canal Cast (Joachim Back), France 4 (Rudi Ronsenberg), Ikea (Olivier Legan), et récemment on a pu la voir au théâtre des blancs manteaux dans Sacré Mariage où elle excelle en Marie-Lise , au cinéma dans Les vacances du Petit Nicolas de L. Tirard ainsi que dans la série Clem sur TF1 et un téléfilm pour France 3, Changement de cap réalisé par Nicolas Herdt.

Franck Monsigny MONSIEUR MAURICEDans la profession artistique depuis maintenant une quinzaine d’années, Franck a suivi un parcours des plus atypique. Formé auprès de professeurs comme J.Perimony et Eva St Paul, il s’est également complété dans de nombreux stages théâtraux, audiovisuels et circassiens. Son début de carrière se déroule sur les planches où, très vite il donne la réplique à des personnalités du théâtre comme Catherine Hubeau, Jean Francois Remy,

Michel Galabru, Marthe Mercadier, Paule Noël... Il abordera les classiques du répertoire comme les créations contemporaines, s’essayant entre deux, au café-théâtre, ou au spectacle pour enfants. À l’image, récompensé par deux fois dans deux courts métrages (Mal aux pieds et Une histoire d’amour), il a été dirigé au cinéma par Patrice Leconte, Olivier Château, Anne Fontaine entre autres. On a pu le voir également à la télévision dans diverses séries Comme Seconde Chance, R.I.S ou encore La cour des Grands. Franck est également auteur de deux pièces de théâtre dont l’une, Sacré Mariage se joue actuellement au théâtre des Blancs manteaux. On le retrouve depuis 3 saisons dans la série Falco sur TF1.

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« L’écriture de Franck Monsigny est une écriture subtile, sensible.

Elle pénètre dans la psychologie féminine avec une telle intuition que j’ai d’abord pensé que l’auteur était une femme. Franck Monsigny est parvenu à faire de ce récit-mémoire une œuvre cathartique qui soulève, à travers le témoignage dont elle rend compte, les questions les plus essentielles à notre humanité. »

Propos recueillis par Manuel Piolat Soleymat

« Une pièce à la tonalité tragi-comique qui offre une lecture inédite de notre histoire, une de ces histoires vraies que l’on aimerait oublier mais que l’on se doit de raconter.Les lumières sont sublimes. La bande sonore est également très travaillée et nous met en tension jusqu’au final.

On ne peut décrocher de l’histoire, on veut connaître la fin ! »

Rémi D’arcangelo

« En plongeant dans la mémoire de feue Liliane Armand, Franck Monsigny signe un récit troublant et touchant qui interroge sur les actions et les pensées de chacun, qui scrute le moment de bascule où certains seront des héros, des braves, d’autres des vendus, des couards. Sans jugement, de sa plume concise, il observe, ausculte les gestes, les actes de ces femmes que la vie n’a pas épargnées et qui ne pensent qu’à une chose, survivre. Terriblement humaines, vibrantes, elles expriment leurs haines, leurs convictions, leurs envies, leurs désirs et leurs doutes. Perdues dans un monde de violence, elles se livrent, se cajolent, se réconfortent, se comprennent, se détestent et s’aiment. De ce chaos, de cette violence, de cette peur, nait solidarité, compassion et peut être rédemption. C’est toute la magie de ce spectacle en clair-obscur mis en scène avec doigté et ingéniosité par Stanislas Grassian.Pris dans le tourbillon de cette guerre sourde entre nazisme et résistance, on est submergé par la force du propos, son terrifiant réalisme et son ancrage dans l’actualité. Cette pièce est une leçon d’histoire et d’humanité fascinante, une ode à la tolérance, une claque salvatrice qui malmène nos bonnes consciences… »

Olivier Fregaville-Gratian d’Amore

« Un huis clos bouleversant d’humanité et strié d’humour où les questions du choix, de la compréhension de l’autre, de l’entre-aide et du courage qui se posaient hier résonnent plus que jamais aujourd’hui. »

Dominique Darzacq

« Nominé coup de cœur

du prix de la presse Avignon 2016. »

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« C’est émouvant, cela remue, mais le jeu des acteurs amène de l’entrain et cette joie qui stimule la vie. Un huis clos original mettant en lumière des héroïnes que rien ne prédisposait à faire acte de bravoure. »

Jean-Dominique Réga

« Cette histoire, extrêmement bien écrite et romancée, tire une force inouïe du discours de Liliane Armand, qui, à plus de 100 ans, se souvient encore précisément de cet épisode de sa vie. Grâce à des extraits d’interview de la vieille femme, nous restons bouche bée devant cette fresque insolite et bouleversante, ce courage à toute épreuve et cette détermination hors du commun. Mieux qu’aucun livre d’histoire, la pièce Résistantes nous plonge dans l’Histoire et fait acte de mémoire. Liliane Armand aura pérennisé son patrimoine et inspiré des consciences.

Une claque émotionnelle ! »

Margot Delarue

« Une des pièces les plus remarquées du OFF. »

http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/ provence-alpes/emissions/jt-1920- provence-alpes#xtref=http://m.facebook.com

« Résistante questionne sur les attitudes à adopter entre Résistance et antisémitisme. Les prostituées incarnent des personnages très mouvants, qui expriment des doutes, des envies, des haines, des désirs. Il ne s’agit pas forcément de se positionner mais plutôt d’observer les actes. En cela la pièce demeure universelle et intemporelle. La pièce plaide contre l’obscurantisme, quel qu’il soit. Les personnages évoluent sans jamais sombrer dans le manichéisme. Les coups de théâtre se multiplient pour maintenir le suspens jusqu’au bout et les six comédiens sont au diapason pour incarner des personnages difficilement qualifiables, de par le monde dans lequel ils vivent. On saluera unanimement le beau travail de mise en scène et d’interprétation. La tension ne faiblit pas de bout en bout. Le public sort conquis de cette pièce qui plaide pour des valeurs suprêmes : la tolérance, la laïcité, le pardon... Nous en avons tellement besoin! Un huis clos riche et salvateur qui ne laissera personne indifférent ! »

Jean-Noël Grando

« Résistantes est Le coup de cœur de

La Minute d’Avignon ! »

DOSSIER DE PRESSE NOVEMBRE 2016 12

AUTEUR

Franck Monsigny

MISE EN SCÈNE

Stanislas Grassian

COMÉDIENS

Lénie Cherino, Sandra Dorset, Caroline Filipek, Maud Forget, Franck Monsigny, ManuelSinor

COLLABORATION ARTISTIQUE

Inès Guiollot

LUMIÈRES

Denis Koransky assisté de Nicolas Gros

MUSIQUE

Nicolas Chaccour

DÉCORS

Sandrine Lamblin

COSTUMES

Alice Touvet

DIFFUSION

Delphine Ceccato +33 6 74 09 01 67 delphine.ceccato@wanadoo.fr

PRESSE

Nicole Herbaut de Lamothe assistée de Laurent Krause +33 1 42 80 51 30 - +33 6 84 81 65 59 herbaut.delamothe@wanadoo.fr

PRODUCTION

Nopog Productions et Lumières en ScèneSabine Perraud

+33 6 84 64 49 82 nopogproductions@gmail.com