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Plan de leçon pour Champlain en Amérique 1
L’introduction d’une arme à feu dans un conflit en Amérique du Nord
Texte de Julia Miller
SOMMAIRE
Les élèves recueilleront des informations sur les circonstances de la bataille qui opposa Champlain et ses alliés montagnais (innus), algonquins et hurons aux Iroquois le 30 juillet 1609, au bord du lac Champlain (près des localités actuelles de Fort Ticonderoga ou Crown Point, dans l’État de New York). Les élèves auront à produire un document visuel (affiche, maquette, présentation PowerPoint) illustrant l’impact de l’introduction d’une arme à feu dans une bataille en Amérique du Nord. Ils réfléchiront également à la notion de « bruit précurseur » (bruit précédant l’impact) et à l’effet qu’une décharge d’arquebuse peut avoir eu sur des gens qui n’avaient jamais entendu pareil bruit.
POURQUOI LE CONCEPT DE «PREMIÈRE UTILISATION » EST-‐IL IMPORTANT?
À l’aide des informations recueillies dans le film Champlain en Amérique et sur le site Web, les élèves tenteront de répondre aux questions suivantes:
Comment l’introduction de l’arme à feu par Champlain a-‐t-‐elle modifié la nature de la guerre en Amérique du Nord? Quel impact cela a-‐t-‐il eu sur les relations entre Champlain et les Amérindiens*, tant alliés qu’ennemis?
*Lorsque Christophe Colomb atteignit les « Indes Occidentales » (nom donné aux territoires inconnus de l’Ouest par l’Espagne), il se croyait rendu en Asie. Il appela donc incorrectement les indigènes qu’il rencontra Indios, c’est-‐à-‐dire « Indiens ». Au cours de cette leçon, nous utiliserons le terme « Amérindiens », même s’il perpétue l’erreur de Colomb en situant les « Indiens » en Amérique.
CLASSES: 7 à 12 (Canada, États-‐Unis), 1re à 5e secondaire (Québec) [Sciences humaines]
DURÉE: 1 à 3 périodes
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OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
L’élève sera capable de:
• Distinguer les informations pertinentes de celles qui ne le sont pas • Condenser, regrouper ou classer les nouvelles informations obtenues auprès d’une ou de plusieurs sources • Tirer des conclusions et faire des déductions à partir de données explicites ou implicites • Utiliser les supports graphiques (graphique, tableau, diagramme, etc.) pour mieux communiquer l’information • Lors d’un exposé oral, sélectionner les informations et les stratégies en tenant compte de l’auditoire, des objectifs visés et du sujet
• Préparer un dossier et donner un exposé sur un thème précis • Évaluer les présentations faites par des pairs
MÉDIAGRAPHIE
• Site Web Dead Reckoning ~ Champlain in America website -‐ http://www.champlaininamerica.org
• Sous l’onglet Les explorations du site Champlain en Amérique, extrait situé au lac Champlain dans la section 1609 de la carte: http://www.champlaininamerica.org/thejourney
• Photo d’une arquebuse à rouet • Dessin de Champlain face aux Iroquois (extrait des Voyages, Vol.2, chap. 9, p. 20) • Vidéos de tirs d’arquebuse montrés sur divers sites Internet, dont -‐
http://www.youtube.com/watch?v=UeZvMgeITYs)
Autres sites de référence sur les peuples amérindiens: • www.ucalgary.ca/applied_history/tutor/firstnations/ -‐-‐-‐ Les Premières Nations du Canada • www.mnsu.edu/emuseum/cultural/northamerica/index.shtml -‐-‐-‐ Les Premières Nations
d’Amérique du Nord • www.bigorrin.org/algonquin_kids.htm -‐-‐-‐ Fiche d’information sur les Algonquins • www.bigorrin.org/innu_kids.htm -‐-‐-‐ Fiche d’information sur les Innus • www.bigorrin.org/mohawk_kids.htm -‐-‐-‐ Fiche d’information sur les Mohawks • www.bigorrin.org/onondaga_kids.htm -‐-‐-‐ Fiche d’information sur les Onontagués • www.bigorrin.org/wyandot_kids.htm -‐-‐-‐ Fiche d’information sur les Wendats/Wyandots
MATÉRIEL REQUIS
• Tableau de l’échelle des décibels émis par différents sons et bruits courants • Liste de termes techniques • Organisateur graphique de l’arquebuse à rouet • Différents types de matériel pour construire un support visuel: carton pour affiche, carton,
trombones, ruban adhésif, attaches métalliques à tête ronde, ciseaux • Logiciel de présentation assistée par ordinateur (Microsoft PowerPoint ou Apple Keynote) • Grille d’évaluation de la présentation • Grille d’évaluation par les pairs • Grille d’évaluation d’un texte d’opinion (facultatif)
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PRÉPARATION
• Imprimer pour chaque élève les documents requis pour la leçon: Tableau de l’échelle des décibels, Liste de termes techniques, Organisateur graphique de l’arquebuse à rouet, Grille d’évaluation de la présentation, Grille d’évaluation par les pairs
• Voir à ce que chaque élève ait accès à un ordinateur • Préparer le matériel destiné à la construction d’un support visuel • Préparer les appareils et accessoires requis pour la projection de vidéos, ou utiliser un tableau
blanc interactif Smart Board (si disponible)
REMARQUE IMPORTANTE: Expliquer aux élèves que, dans cette leçon, ils auront à étudier des armes à feu très anciennes, et non pas des armes modernes tels que des pistolets ou des fusils automatiques. L’activité prévue ne cherche aucunement à promouvoir l’usage des armes à feu et les séquences vidéo présentées en classe ne sont que des reconstitutions historiques impliquant des acteurs qui tirent à blanc dans un but de démonstration. Prévoir une activité alternative dans le cas où un élève se sentirait perturbé par un tel sujet, que ce soit pour des raisons politiques ou personnelles.
LEÇON
ACTIVITÉ D’APPRENTISSAGE
1. En guise d’introduction, expliquer aux élèves le type d’arme utilisé par Champlain en 1609. Montrer à la classe la photo de l’arquebuse à rouet et en expliquer le fonctionnement. Essentiellement, l’arquebuse à rouet ressemble à une arme de type « platine à mèche». Elle utilise de la poudre noire comme explosif et possède un mécanisme de mise à feu. Toutefois, elle se distingue par le fait qu’elle est la première arme à posséder un mécanisme autonome de mise à feu, ce qui représente une évolution en matière d’armes à feu. Ce mécanisme ressemble beaucoup à celui que l’on trouve aujourd’hui dans un briquet Bic. Une petite roue (rouet) de métal tourne en frottant contre une autre pièce en métal et les étincelles ainsi produites enflamment la poudre noire. À titre de comparaison, une arme de type platine à mèche utilise une mèche qui brûle lentement, de sorte qu’il fallait l’allumer, qu’elle pouvait s’éteindre sous la pluie ou qu’elle pouvait être visible la nuit.
Il serait intéressant de chercher sur Internet des sites montrant concrètement le fonctionnement d’une arquebuse à rouet.
2. Projeter devant la classe le Tableau de l’échelle des décibels (ou en distribuer une copie à chaque élève) afin que les élèves puissent évaluer le niveau sonore que représente une décharge d’arquebuse à rouet.
Ce tableau pourrait faire l’objet d’une courte leçon mathématique: par exemple, demander aux élèves de comparer le niveau sonore d’une tondeuse à gazon à celui d’un coup de feu et de calculer combien de fois le coup de feu est plus bruyant que la tondeuse.
(selon la formule, le niveau sonore augmente d’un nombre de fois égal à 10x, où x correspond à la différence en bels entre les deux bruits). Ainsi, Coup de feu = 140 dB
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Tondeuse = 107 dB Différence = 33 décibels = 3,3 bels = 103 = 1000
Donc, un coup de feu produit 1000 fois plus de bruit qu’une tondeuse à gazon.
Rappeler aux élèves que le tonnerre était le bruit le plus fort que les Mohawks aient pu entendre avant que Champlain tire un coup de feu. Or le bruit du tonnerre correspond à environ 120 dB, ce qui veut dire qu’il est (102) plus bruyant qu’un coup de tonnerre.
3. Montrer maintenant une vidéo où l’on voit des gens tirer à l’arquebuse. On trouvera sur YouTube plusieurs vidéos à caractère historique où des personnes en costumes d’époque tirent à l’arquebuse. Dire aux élèves d’aller voir ce type de séquences à: http://www.youtube.com/watch?v=UeZvMgeITYs)
4. Stimuler l’intérêt des élèves à l’aide de questions telles que: « Quelle réaction un bruit fort provoque-‐t-‐il en nous? Quels changements physiques accompagnent cette réaction? »
Inviter les élèves à donner leur opinion là-‐dessus en se basant sur leurs expériences personnelles ou en essayant de se placer du point de vue des Amérindiens des deux camps: Quelle a été la réaction les Algonquins face à ce nouveau pouvoir qu’ils avaient en mains? Quelle a été la réaction des Mohawks face à une telle arme? Que ressentaient les Amérindiens des deux camps face à Champlain et ses hommes?
Demander aux élèves de faire un résumé des idées exprimées au cours de la discussion pour vérifier leur compréhension du sujet.
5. Commencer la deuxième période de classe par le visionnent de l’extrait de Champlain en Amérique intitulé La bataille du lac Champlain.
Cadre général: Montrer à la classe le dessin que Champlain a fait dans son journal de son escarmouche avec les Iroquois, puis discuter ensemble de l’impact qu’a pu avoir une telle détonation sur les Mohawks qui se présentaient devant lui sans la moindre méfiance.
Cible (Point important): Dire aux élèves de comparer la bataille décrite par Champlain à la séquence des événements présentée dans le film et de noter les différences qu’ils observent.
Suivi: Pourquoi, selon vous, y a-‐t-‐il des différences?
• Dire aux élèves de se servir des notes prises durant le film pour remplir L’organisateur graphique de l’arquebuse à rouet et d’y mettre le plus de détails possible. Cet exercice pourrait se faire à l’ordinateur, l’organisateur graphique étant enregistré dans un fichier Microsoft Word dans lequel les élèves peuvent travailler. Cela leur permettrait d’aller sur le site Web http://www.champlaininamerica.org/ et glaner des informations additionnelles.
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ÉVALUATION
6. Hors de la classe, les élèves auront à produire un document visuel (présentation assistée par ordinateur de type PowerPoint ou maquette animée) sur la suite d’événements qui ont conduit à l’escarmouche avec les Iroquois. Cela devrait leur prendre de un à trois jours pour faire ce devoir.
La construction d’une maquette répond à un double objectif. Premièrement, cela permettra à l’auditoire de mieux saisir le déroulement des événements au fur et à mesure que des maquettes lui seront présentées. Deuxièmement, ce type de projet permettra aux élèves qui ont besoin d’une méthode d’apprentissage plus tactile et plus kinesthésique de faire une activité pratique.
7. Lors de la dernière période de la leçon, les élèves présenteront leur production devant la classe et seront évalués par les élèves présents à l’aide de la Grille d’évaluation par les pairs. (Il est possible qu’il faille plus d’une période pour entendre toutes les présentations.) On peut aussi évaluer celles-‐ci à l’aide de la Grille d’évaluation de la présentation.
8. Les élèves les plus âgés pourraient rédiger un texte d’opinion (analyse de type cause et effets) à partir des informations ramassées sur leur organisateur graphique et être évalués à l’aide de la Grille d’évaluation d’un texte d’opinion.
Échelle des décibels émis par différents sons et bruits courants
Environnement sonore
Seuil minimum d’audibilité 0dB
Murmure dans une bibliothèque silencieuse
30 dB
Conversation normale (distance de 1 à 1,5 m)
60-‐70 dB
Tonalité d’un appareil téléphonique (signal autorisant l’appel)
80 dB
Trafic urbain (depuis l’intérieur du véhicule)
85 dB
Sifflement de train (à 150 m), camion de marchandises
90 dB
Rame de métro à 60 m 95 dB
Seuil à partir duquel une exposition prolongée peut affecter l'ouïe.
90-‐95 dB
Tondeuse à gazon mécanique à 1 m 107 dB
Motoneige, motocyclette 100 dB
Scie à chaîne à 1 m 110 dB
Sableuse, musique rock au maximum 115 dB
Seuil de la douleur 125 dB
Riveteuse pneumatique à 1,5 m 125 dB
Seuil à partir duquel il faut se protéger les oreilles, car même une courte
exposition peut provoquer des troubles permanents de l'ouïe.
140 dB
2
Avion à réaction au décollage à 30 m, Coup de feu
140 dB
Destruction du tissu de l’oreille
180 dB
Seuil maximum d’audibilité 194 dB
Limite quotidienne dʼexposition au bruit selon le ministère américain de lʼInspection du travail (OSHA)
Nombre d’heures Niveau sonore
8 90 dB
6 92 dB
4 95 dB
3 97 dB
2 100 dB
1,5 102 dB
1 105 dB
0,5 110 dB
0,25 ou moins 115 dB
Informations générales sur l’échelle des décibels
Perception de lʼaugmentation du niveau sonore selon le nombre de décibels
Changement imperceptible 1 dB
Changement à peine perceptible 3 dB
Changement clairement perceptible 5 dB
Bruit perçu comme étant au moins 2 fois plus fort
10 dB
3
Bruit perçu comme étant au moins 4 fois plus fort
20 dB
Musique et niveau sonore
Leçon de piano normale 60-‐70 dB
Voix fortissimo (à 1 m) 70dB
Musique de chambre, petit auditorium 75-‐85 dB
Piano fortissimo 84-‐103 dB
Violon 82-‐92 dB
Violoncelle 85-‐111 dB
Hautbois 95-‐112 dB
Flûte 92-‐103 dB
Piccolo 90-‐106 dB
Clarinette 85-‐114 dB
Cor d’orchestre 90-‐106 dB
Trombone 85-‐114 dB
Timbales et grosse caisse 106 dB
Baladeur MP3 à volume normal 94 dB
Musique symphonique à son maximum 120-‐137 dB
Musique rock avec amplificateur 120 dB
Musique rock à son maximum 150 dB
Notes: Dans un orchestre de 75 instruments, le tiers de la puissance provient de la grosse caisse.
• Les sons de haute fréquence de 2 000 à 4 000 Hz sont les plus dangereux. L’octave la plus haute du piccolo a une fréquence de 2 048 à 4 096 Hz.
4
•Les capacités auditives diminuent avec l’âge, notamment pour ce qui est des sons de haute fréquence.
• Le niveau d’acuité auditive n’est pas sérieusement affecté tant que la perte ne dépasse pas 30 dB. Entre-‐temps, de graves altérations de l'ouïe peuvent se produire.
• L’exposition au bruit peut provoquer de l’hypertension et divers troubles psychologiques.
• On estime que de 4 à 43 % des musiciens classiques subissent des pertes de leurs capacités auditives, et le taux est de 13 à 30 % chez les musiciens rock.
Les données du tableau de l’échelle des décibels sont tirées d’une étude menée par le professeur Marsall Chasin du Centre for Human Performance & Heath de l’Ontario. Certaines mesures étaient contradictoires et, dans plusieurs cas, les auteurs ne précisaient pas à quelle distance elles avaient été prises ou quel genre de musique le musicien jouait. En général, lorsque plusieurs mesures avaient été faites, on gardait celle qui avait la valeur la plus haute.
Liste de termes techniques utiles à la presentation
• arquebuse [aʀkəbyz] nom féminin
ÉTYM. 1534 ◊ altération par arc de haquebuse, du néerlandais hakebusse, littéralement « canon (busse)
à crochet (hake) »
■Ancienne arme à feu qu'on faisait partir au moyen d'une mèche ou d'un rouet. Coup d'arquebuse
(ARQUEBUSADE n.f., 1475).
(Source: Le nouveau Petit Robert de la langue française, 2008)
•Poudre noire
Poudre explosive composée de salpêtre, de soufre et de charbon, utilisée dans les anciennes armes à feu (en armurerie pour le tir sportif), pour les pièces de pyrotechnie ou comme charge de repérage dans les bombes d’exercice de l’armée; poudre noire à canon.
Autres termes techniques à ajouter:
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NOM____________________________________________
Organisateur graphique de l’arquebuse à rouet
2-‐ GÂCHETTE (DÉCLENCHEUR) Quel événement ou situation a provoqué une escalade vers
la guerre?
1-‐ POUDRE (EXPLOSIF) Quel problème ou situation de fond est à l’origine de la
tension existant entre les deux groupes?
3-‐ ALLUMAGE (ÉTINCELLES)
Quel impact l’arrivée de Champlain a-‐t-‐elle eu sur la guerre entre les deux groupes?
4-‐ RÉSULTAT (IMPACT) Comment la bataille du lac Champlain a-‐t-‐elle été un point
tournant dans la façon de faire la guerre en Amérique du Nord?
Classe:___________________________ Enseignant: ________________________
Feuille de devoir Introduction de l’arme à feu en Amérique du Nord: séquence des événements
Devoir donné le: À remettre le:
BUT DE l’EXERCICE
Recueillir des informations sur l’introduction de l’arme à feu en Amérique du Nord par Samuel de Champlain et produire un document visuel sur la séquence des événements qui ont conduit à l’escarmouche avec les Iroquois au bord du lac Champlain, près des localités actuelles de Fort Ticonderoga ou Crown Point, dans l’État de New York, le 30 juillet 1609.
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE
L’élève sera capable de:
• Lire, écrire, écouter et parler à des fins d’information et de connaissances
À titre d’auditeur et de lecteur, il recueillera des données, des faits et des idées, et il apprendra à relier des concepts et à faire des généralisations; il apprendra aussi à tirer parti des connaissances acquises de différentes productions orales, écrites ou électroniques. À titre d’orateur et de rédacteur, il emploiera le langage oral et écrit pour obtenir des informations, les interpréter, les utiliser et les transmettre.
• Lire, écrire, écouter et parler à des fins de critique et d’évaluation
À titre d’auditeur et de lecteur, il analysera des expériences, des idées, des informations et des problèmes que d’autres lui soumettront et il les évaluera à l’aide de critères reconnus. À titre d’orateur et de rédacteur, il présentera son opinion sur ces expériences, idées, informations et problèmes en tenant compte de la diversité des points de vue.
AUDITOIRE
Cet exercice s’adresse aux élèves de la classe et au professeur.
TÂCHES À EFFECTUER
À l’aide des informations recueillies dans l’extrait La bataille du lac Champlain et sur le site Web qui s’y rattache, inscrire dans l’organisateur graphique tous les détails pertinents touchant les événements qui ont conduit au premier usage d’une arme à feu dans un combat en Amérique du Nord. Déterminer si on préfère travailler à l’ordinateur ou avec du matériel concret. Produire un document visuel illustrant les informations contenues dans l’organisateur graphique, mais en y mettant de la vie! Animer la présentation de telle sorte que l’auditoire puisse voir concrètement comment un événement en a entraîné un autre. Présenter la production (document électronique ou maquette) à la classe.
PROCESSUS
• Regarder l’extrait de Champlain en Amérique • Aller sur le site Web qui s’y rattache • Remplir l’organisateur graphique • Réunir le matériel requis (électronique ou concret) • Développer la production visuelle • Présenter le résultat à la classe • En tant qu’élève et membre de l’auditoire, participer à l’évaluation des présentations
PRODUCTIONS À RÉALISER
• Organisateur graphique (remplir) • Production visuelle animée (réaliser) • Présentation orale • Grille d’évaluation par les pairs (remplir)
ÉVALUATION
Grille d’évaluation de la présentation
Grille d’évaluation de la presentation
Nom_______________________________________ Sujet_________________________________
CRITÈRE 4 3 2 1 Total
Organisation de l’information
L’auditoire est capable de comprendre l’exposé, car l’information est présentée de manière intéressante et ordonnée.
L’auditoire est capable de comprendre l’exposé, car l’information est présentée de manière ordonnée.
L’auditoire a de la difficulté à suivre l’exposé parce que l’élève saute du coq-‐à-‐l’âne.
L’auditoire ne peut pas comprendre l’exposé parce l’information est présentée de façon désordonnée.
Connaissance du sujet
L’élève démontre une très grande maîtrise du sujet (plus grande que requise) et il peut répondre à toutes les questions avec force détails et explications.
L’élève est à l’aise avec la matière et il peut répondre à toutes les questions sur le sujet, mais sans élaborer davantage.
L’élève n’est pas à l’aise avec la matière et il ne peut répondre qu’à des questions élémentaires sur le sujet.
L’élève ne comprend pas la matière; il est incapable de répondre aux questions sur le sujet.
Utilisation des graphiques
L’élève utilise des graphiques qui complètent et renforcent la présentation.
L’élève utilise des graphiques pertinents à la présentation.
L’élève utilise parfois des graphiques, lesquels ajoutent peu à la présentation.
L’élève utilise des graphiques inutiles ou n’en utilise pas du tout.
Élocution
L’élève parle d’une voix claire, prononce tous les mots correctement et l’auditoire comprend bien tout ce qu’il dit.
L’élève parle d’une voix claire, prononce la plupart des mots correctement et, dans l’ensemble, l’auditoire comprend ce qu’il dit.
L’élève parle à voix basse, prononce mal certains mots et l’auditoire a de la difficulté à comprendre ce qu’il dit.
L’élève marmonne, prononce mal les mots et parle trop bas, de sorte que les élèves assis à l’arrière de la classe comprennent mal.
Total
Note équivalente sur 100
16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 100 94 88 81 75 69 63 56 50 44 38 31 25 19 13 6
GRILLE D’ÉVALUATION DE LA PRÉSENTATION NOM DE l’ORATEUR (OU DES ORATEURS)
NOM DE L’ÉVALUATEUR (OU DES ÉVALUATEURS)
DATE:
TITRE DE LA PRÉSENTATION:
ASPECTS DE LA PRÉSENTATION
Pas du
tout
d’accord
Pas d’accord
Légèremen
t en
désaccord
Légèremen
t d’accord
D’accord
Assez d’accord
CONTENU ET ORGANISATION DE LA PENSÉE L’introduction a été bien amenée
Le but du projet a été présenté avec clarté
L’exposé était bien structuré sur le plan de la communication et le raisonnement à la base du projet a été présenté clairement
La présentation était bien adaptée au public visé
La conclusion a été bien amenée
FORME ET STYLE L’orateur avait un style professionnel
L’orateur a fait preuve d’assurance et d’enthousiasme envers la matière présentée
Le rythme de la présentation était correct.
L’orateur prononçait les mots clairement et parlait d’un ton approprié.
L’orateur semblait détendu devant la classe et ses gestes paraissaient naturels.
L’orateur regardait l’auditoire en face et avait un bon rapport avec lui.
SUPPORTS VISUELS Le diaporama était facile à suivre et présenté sous une forme intéressante.
Le diaporama était pertinent et communiquait très bien le contenu.
RÉPONSES AUX QUESTIONS L’orateur s’assurait de bien comprendre les questions avant d’y répondre.
L’orateur répondait de manière brève et précise.
ASPECTS DE LA PRÉSENTATION QUI AURAIENT PU ÊTRE AMÉLIORÉS CONTENU OU ORGANISATION DE LA PENSÉE:
CONTENU TECHNIQUE:
ASPECT LE PLUS IMPRESSIONNANT DE LA PRÉSENTATION
ÉLÈVE________________________________________ DEVOIR ________________________
GRILLE D’ÉVALUATION D’UN TEXTE D’OPINION
Critère Niveau 5 Niveau 4 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 1 BUT L’exposé garde
toujours le cap sur le but; l’auteur s’adresse à un public précis et il réussit à lui communiquer ses idées.
L’exposé a un but clair et vise un public précis, mais l’auteur ne parvient pas toujours à intéresser celui-‐ci ou à lui communiquer ses idées aussi bien qu’il le voudrait.
L’exposé comporte des parties intéressantes et centrées sur le sujet, mais il perd parfois de vue son but et le public visé.
L’exposé comporte peu de parties intéressantes; son but de même que le public visé ne sont pas très clairs.
L’exposé est plutôt machinal; il ne semble pas avoir de but précis ni viser un public particulier.
THÈSE (OPINION)
L’auteur développe une thèse claire et éclairante qui permet au lecteur de mieux comprendre le sujet.
L’auteur développe une thèse claire et intéressante sur le sujet.
L’auteur développe une thèse sur le sujet, mais il le fait parfois de façon vague ou incomplète.
L’auteur ne développe pas suffisamment sa thèse, ou oublie souvent de présenter son opinion sur le sujet.
L’auteur n’a pas d’opinion sur le sujet
ORGANISATION DE LA PENSÉE
Le texte est très bien organisé et structuré et comporte des arguments variés et convaincants qui soutiennent bien la thèse.
Le texte est généralement bien structuré et comporte des arguments variés et convaincants.
Le texte est généralement bien structuré, mais il dénote quelques lacunes sur le plan de l’organisation ou de la sélection des arguments.
Le texte ne réussit pas à présenter les arguments de manière claire et structurée malgré des efforts en ce sens.
Le texte est peu structuré pour ce qui concerne la présentation, l’organisation et le choix des arguments.
PARAGRAPHES
Les paragraphes sont très bien développés, comportent des phrases introductives appuyant la thèse, des informations précises et cohérentes, et des transitions montrant clairement les liens entre les idées.
Les paragraphes sont en général bien développés, comportent des phrases introductives appuyant la thèse, des informations précises et des transitions montrant les liens entre les idées.
Les paragraphes comportent généralement des phrases introductives, des informations à l’appui de la thèse et des transitions montrant les liens entre les idées.
Les paragraphes manquent parfois de phrases introductives, ou celles-‐ci sont inadéquates et contiennent peu d’informations.
Les paragraphes manquent de cohérence, d’informations ou de liens avec une idée principale.
PHRASES
Les phrases sont claires, précises, et variées en termes de
Les phrases sont généralement claires, précises, et variées en
Les phrases sont généralement claires et correctes, mais
Les phrases sont parfois obscures, verbeuses ou mal structurées.
Les phrases sont souvent obscures ou mal structurées.
longueur et de structure, conformément au but du texte.
termes de longueur et de structure.
sont parfois trop longues ou répétitives.
SOUCI DE L’AUDITOIRE
Le texte est correct sur le plan du ton et du niveau de langage; les termes employés sont précis et bien adaptés au but de l’exposé et à l’auditoire visé.
Le texte est généralement correct sur le plan du ton, du niveau de langage, et de la précision des termes employés.
Le texte contient généralement les termes appropriés, mais il comporte parfois un choix de mots limité ou des incohérences sur le plan du ton ou du niveau de langage.
Le texte repose sur un nombre limité de mots ou comporte souvent des termes impropres.
Le texte contient souvent des termes impropres ou inadéquats. obscurs.
QUALITÉ DE LA LANGUE
Sur le plan de la grammaire, de l’orthographe et de la ponctuation, le texte est généralement correct par rapport aux normes du niveau secondaire en matière de texte d’opinion, mais il peut contenir quelques fautes mineures.
Sur le plan de la grammaire, de l’orthographe et de la ponctuation, le texte est généralement correct par rapport aux normes du niveau secondaire en matière de texte d’opinion, mais il peut contenir quelques fautes mineures ou difficultés sur certaines questions complexes.
Le texte ne contient que quelques fautes graves et plusieurs erreurs mineures sur le plan de la grammaire, de l’orthographe et de la ponctuation.
Le texte contient des fautes graves et mineures sur le plan de la grammaire, de l’orthographe et de la ponctuation.
Le texte contient de nombreuses fautes de grammaire, d’orthographe et de ponctuation.
Source: McWorther, Katheen R., Instructor's Resource Manual to accompany Successful College Writing, Ch.5, [Guide pédagogique pour aider l’élève du secondaire à réussir une production écrite]
ÉCHELLE DE NOTATION
PTS
35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22 21 20 19 18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 %
100 97 94 91 89 86 83 80 77 74 71 69 66 63 60 57 54 51 49 46 43 40 37 34 31 29 26 23 20
NOTE ÉQUIVALENTE SUR 100
ARQUEBUSE À ROUET