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Adjoint de sécurité

Découvrez les métiers de la

POLICE NATIONALE

La POLICE de demain, c’est vous !

Technicien spécialiséBrigade motoriséeCommissaire de police

Gardien de la paix

ÉDITO

C’est celle des séries TV, du cinéma, c’est également celle des infos, et surtout celle que vous voyez dans votre quotidien.Un même mot, mais des aspects bien différents.

Pour vous aider à passer de la fiction à la réalité, pour découvrir que la police nationale est l’employeur de plus de 140 000 personnes, et qu’elle recrute chaque année plusieurs milliers de jeunes, voici ce guide d’information. Plus qu’une présentation des métiers, ce guide vous donne les clés pour accéder à nos sélections et concours et une occasion de découvrir la police nationale autrement…

> Une police nationale qui offre des métiers « pas comme les autres ».Au regard des missions très variées qui leur sont confiées et qui sont essentielles au bon fonctionnement de notre société, des pouvoirs qui leur sont conférés, de la diversité des rencontres et des institutions qu’ils ont à gérer, les policiers exercent des métiers qui sont vraiment « hors du commun ».

> Un seul employeur, la police, mais des métiers très différents.Il est possible de changer de métier durant une carrière de policier ou au contraire de se spécialiser. Commencersa vie professionnelle par une affectation en « police secours », poursuivre par un service de circulation routière,prolonger par une activité d’enquête ou de renseignement, devenir motocycliste...

> Adjoint de sécurité (ADS), c’est comme être gardien de la paix ?Non, être ADS, c’est exercer des missions d’adjoint au gardien de la paix. De plus, c’est un contrat à durée déterminée (2 × 3 ans). Maintenant, c’est un très bon apprentissage avant de choisir une carrière plus longue. En moyenne, un ADS reste 2,5 ans en fonction avant de s’orienter.

> Faut-il passer des concours pour entrer dans la police ?La police nationale est une administration d’État. Pour être recruté, il faut passer un concours, qui se présente comme un examen, mais qui comporte aussi un « entretien d’embauche ». Un concours, c’est un ensemble d’épreuves théoriques et pratiques qui place chaque candidat dans une stricte égalité. C’est donc une chance pour chacun.

> La police ça n’est pas pour moi : à voir...La variété des métiers, les différents niveaux de recrutement (sans diplôme, bac, licence, master), l’éventail des capacités recherchées font qu’il y a la possibilité de trouver son orientation professionnelle. Un policier n’est pas un justicier, c’est un technicien courageux et curieux, quelqu’un qui sait s’intéresser aux autres, c’est quelqu’un qui s’intéresse à tout... un peu comme vous, peut-être...

Sous-directeur de la formation et du développement des compétences

La POLICE,vous connaissez ?

2 - lapolicenationalerecrute.fr

Monsieur Luc CHALON

lapolicenationalerecrute.fr - 3

SOMMAIRE

Ce guide a été créé avec la police nationale dans le but de donner un aperçu de ses métiers et concours.

Il est l’outil préconisé pour les séances de découverte professionnelle et toute autre action d’aide à l’orientation des 15/25 ans.

Directeur de la publication Le sous-directeur de la formation et du développement des compétencesMonsieur Luc Chalon

Ministère de l’IntérieurPolice nationale DRCPN/SDFDC/DRECPlace Beauvau - 75008 ParisTél : 0 800 22 0800Appel gratuit depuis un poste fixe

Conception, rédaction, réalisation et diffusion Rédacteur en chef : DRCPN Ont participé à la rédaction : - DRCPN- Pour Studyrama : Julie mleczko,

Hélène Dorey et le cabinet Projet Futur.

Exécution graphique : Alexandre Degassowki et Laëtitia Danthez.

Photos© DRCPN © DGPN/SICOP © FOTOLIA

1

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ÉDITO

La police, vous connaissez ? p. 2

INTRODUCTION

Métiers de la police : de la réflexion et de l’action ! p. 4

CONDITIONS D’ACCÈS

Quel concours pour quel métier ? p. 5

TEST D’ORIENTATION

Êtes-vous faits pour travailler dans la police nationale et pour quel métier ? p. 6

PARITÉ ET DIVERSITÉ

La police nationale est sur tous les fronts ! p. 8

CADET DE LA RÉPUBLIQUE

Un dispositif unique qui mène au 1er emploi p. 9

FICHES MÉTIERS

PERSONNELS ACTIFS• Adjoint de sécurité p. 11

• Gardien de la paix p. 13

• Officier de police p. 15

• Commissaire de police p. 17

PERSONNELS DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE• Agent spécialisé de la police technique et scientifique - ASPTS p. 19

• Technicien de la police technique et scientifique p. 21

• Ingénieur de la police technique et scientifique p. 23

VRAI/FAUX

La police technique et scientifique, vous connaissez ? p. 25

LES CONCOURS SANS PRISE DE TÊTE p. 26

LE SAVIEZ-VOUS ? p. 27


Métiers de la police :

Cette « grande Maison » qui offre tant de possibilités de carrières méritait bien un guide. Avant d’aller enquê-ter vous-même sur place et rencontrer des pros qui ont franchi le cap, lisez et relisez ces quelques lignes. Que vous aimiez le terrain ou préfériez résoudre une affaire grâce à la science, la police nationale répond effectivement à vos attentes. Mais quelle filière choisir ?

> LES PERSONNELS ACTIFS : la protection au service de tous

130 000 femmes et hommes assurent au quotidien la sécurité des personnes, des biens et des institutions, tout en gérant la prise en charge des victimes, les interventions « police-secours ». Adjoints de sécurité, gardiens de la paix... tous sont des maillons indispensables qui contribuent au bon fonctionnement de la police nationale.

> LES PERSONNELS DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE : la science au service de la justice

Leur quotidien est, selon leur spécialité, de mettre un terme par exemple, à une affaire de cybercriminalité en utilisant leurs compétences en informatique… Par la recherche et l’exploitation des traces et indices concourant à l’identification des auteurs d’infractions, ces professionnels apportent un soutien aux activités opérationnelles des policiers « de terrain ». Ils sont donc tout aussi indispensables. Notre vrai/faux en page 25 vous en dira plus !

INTRODUCTION

PENSEZ-Y : LES MÉTIERS DE L’ADMINISTRATION

La police nationale, ça n’est pas que des policiers et la police technique et scientifique. C’est aussi :E la filière administrative ;E la filière des services techniques ;E la filière des systèmes d’information et de communication.

Moins connues, elles jouent pourtant un rôle indispensable au bon fonctionnement de la police nationale. Les missions de ces personnels qui travaillent pour le ministère de l’Intérieur sont particulièrement variées : gestion de projets, comptabilité, analyse, secrétariat, conception, travaux techniques, gestion de réseaux informatiques …

Intéressés ? Ces filières ne sont pas abordées dans ce guide, mais vous trouverez facilement des informations sur les sites : E www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Le-ministere-recrute/Administration ; E www.lapolicenationalerecrute.fr/Personnels/Les-personnels-des-filieres-administratives-techniques-et-SIC

de la réflexion et de l’action !

CONDITIONS D’ACCÈS

INFO

Pour être candidat, il faut notamment répondre à ces 4 critères :

> Être de nationalité française.

> Être en bonne condition physique et avoir une bonne acuité visuelle.

> Avoir un casier judiciaire vierge.

> Être recensé et avoir accompli la Journée Défense et Citoyenneté.

J’ai entre18 et 30 ans

> Cadet de la République

> Adjoint de sécuritéJe n’ai aucun diplôme

J’ai entre17 et 35 ans

> Gardien de la paixJ’ai un Bac

J’ai entre18 et 35 ans > Officier de police

J’ai un Bac +3

J’ai un Bac +5> Commissaire de police

J’ai au moins 18 ans

> Agent spécialisé de la police technique et scientifique - ASPTS

J’ai un CAP

> Technicien de la police technique et scientifique

J’ai un Bac +5

J’ai un Bac +2

> Ingénieur de la police technique et scientifique

Quel concours pour quel métier ?


À noter : la promotion et l’avancement sont favorisés dans la police nationale par le biais de concours et d’examens internes.

Entrée sur sélection

Entrée sur concours


Pour quel métier

suis-je fait ?

La police ?Pourquoi pas !

Quel métier de la police ?

Entoure les éléments qui correspondent à ta personnalité et à tes qualités pour découvrir si tu es fait pour travailler dans la police. Compte ensuite le nombre d’éléments entourés et découvre le résultat au bas de cette page.

1 - SUIS-JE FAIT POUR TRAVAILLER DANS LA POLICE ?

?MES QUALITÉS J’APPRÉCIE

• Fiable

• Organisé

• Consciencieux

• Persévérant

• Efficace

• Respectueux

• Ponctuel

• Dynamique

• Adroit

• Discipliné

• Prudent

• Raisonnable

• Sportif

• Courageux

• Disponible

• L’ouverture aux autres• Les défis physiques• Le travail en équipe• Le sens des

responsabilités• La justice• La sécurité• Le don de soi

• L’intégrité

• Le dialogue

• La loyauté

• De réfléchir avant d’agir

• L’honnêteté

• L’absence de routine

Bravo ! Tu as la plupart des qualités essentielles pour travailler dans la police nationale et t’y retrouver pleinement. Pas de doute à avoir, la police nationale est faite pour toi.

Tu as une majorité des qualités requises pour travailler dans la police nationale.Si tu ne sais pas encore quel métier pour-rait te convenir, lis ce guide attentivement !

Même si tu sembles avoir moins d’affini-tés que certains pour y travailler, la variété des missions et des corps de métier de la police nationale peut te permettre de trou-

ver une fonction qui te correspond.

SUIS-JE FAIT POUR TRAVAILLER DANS LA POLICE ? TU AS ENTOURÉ…

RÉSULTATS

Connais-tu le Cadet de la République ? Une formation accessible à tous, à découvrir page 9 de ce livret.

PLUS DE 15 ÉLÉMENTS MOINS DE 10 ÉLÉMENTSENTRE 10 ET 15 ÉLÉMENTS

TEST D’ORIENTATION


Trois dimensions des métiers de la police vont t’être présentées. Coche les éléments qui te correspondent le plus pour voir à quelle catégorie tu appartiens et quel métier de la police nationale te conviendrait.

2 - QUEL MÉTIER DE LA POLICE EST FAIT POUR MOI ?

Je suis

SCIENTIFIQUEFEMME

OU HOMME DE TERRAIN

MANAGER

q Attiré par les sciences

q Observateurq Minutieuxq Curieuxq Analytiqueq J’aime les nouvelles

technologiesq Rationnel

q Patientq Rigoureuxq Méthodiqueq Aimant apprendreq Je sais gérer

mes émotionsq Critiqueq Studieux

q Souvent dehorsq J’aime l’actionq Serviableq Proche des gensq J’aime me

sentir utileq Exemplaireq Capable de

m’adapter

q Déterminéq Je respecte les

consignesq Apte au dialogueq Concretq Débrouillardq Protecteurq Réactif

q Persuasifq Organisateurq Affirméq Bon rédacteurq Je me fixe

des objectifsq Orateurq Ouvert d’esprit

q Synthétiqueq Motivantq Sûr de moiq À l’écouteq Décisionnaireq Responsableq Négociateur

QUEL MÉTIER DE LA POLICE EST FAIT POUR MOI ? TU ES PLUTÔT…

FEMME OU HOMME DE TERRAIN • Adjoint de sécurité - Page 11

• Gardien de la paix - Page 13

Aider les autres • Accompagner les gens • Faire respecter les règles • Faciliter des situations difficiles • Résoudre des problèmes humains • Guider et renseigner les autres • Interpeller des individus…

RÉSULTATS

MANAGER• Officier de police - Page 15• Commissaire de police - Page 17

Convaincre les autres • Débattre des idées • Diriger des équipes • Parler en public • Motiver les autres • Organiser des interventions • Lancer des initiatives…

SCIENTIFIQUE • Agent spécialisé de la police technique et scientifique - Page 19

• Technicien spécialisé de la police technique et scientifique - Page 21

• Ingénieur spécialisé de la police technique et scientifique - Page 23

• Résoudre des problèmes • Être stimulé intellectuellement • Apprendre des faits • Collecter et organiser des données • Analyser • Identifier des auteurs…

Lorsqu’on évoque la place des femmes dans la police nationale, des noms reviennent sys-tématiquement. Il s’agit de Mireille Ballestrazzi et de Marie-France Monéger-Guyomarc’h.Mireille Ballestrazzi a été l’une des toutes premières femmes commissaires de police. En 2012, cette grande professionnelle de la police judiciaire, qui a exercé plusieurs mandats à Interpol dont celui de vice-présidente pour l’Europe du Comité exécutif est élue, à Rome, présidente d’INTERPOL, devenant la première femme à exercer cette haute fonction.Elle est depuis le 1er janvier 2014 à la tête des 5 200 agents de la direction centrale de la police judiciaire. C’est la deuxième femme directeur central de la police judiciaire après Martine Monteil (devenue ensuite préfète).Marie-France Monéger-Guyomarc’h est, quant à elle, la première femme à diriger l’Inspec-tion générale de la police nationale (IGPN).Le premier obstacle pour les femmes est tombé en 1975, date à laquelle le concours de commissaire de police leur a été ouvert. Stéphanie qui, en mai 2010, a reçu la médaille d’honneur de la police, après vingt ans de services accomplis dans cette administration, se souvient qu’en 1989 lorsqu’elle a effec-tué sa scolarité d’inspecteur de police : « nous étions six cents élèves, répartis en deux sections, puis en groupes de vingt apprentis policiers. Chaque groupe était composé de seulement trois femmes... ». Une fois en poste, « il fallait se faire respecter par les collègues hommes, un tantinet “ macho”, mais également s’imposer vis-à-vis des victimes et des délinquants ».Des temps révolus.

> DES FEMMES À TOUS LES TYPES DE POSTES

Le RAID ou la brigade équestre par exemple comptent dans leurs rangs des femmes. Celles-ci occupent également des postes de maître-chien ou de motocycliste. Des questions d’accès aux métiers que ne se pose plus la jeune génération comme Cynthia, 20 ans, ADS pour qui « policier, c’était un rêve d’enfant », ni Soukaïna, même âge et même fonction. C’est une évidence, les femmes ont leur place et le prouvent chaque jour. La discrimination en fonction des origines ? Là encore Marwan, commissaire et Yassine, gardien de la paix, ont répondu. Ils ont réussi les concours, sont désormais en poste et n’échangeraient pas leur place avec un autre.

Parité et diversité,la police est

La police, un métier d’homme ? Il y a bien longtemps que ce n’est plus le cas. Quant à l’origine des candidats, là aussi, stop aux clichés, le message est clair : chacun a sa place. Encore sceptique ? Lisez ces quelques lignes et jugez par vous-même.

sur tous les fronts !

5050



Christelle, qui a effectué sa formation de cadet de la République en région parisienne, en parle aujourd’hui encore avec enthousiasme car sans celle-ci elle n’aurait certainement jamais pu entrer dans la police. « J’ai arrêté ma scolarité à l’issue de la 3e générale. Ayant l’envie de rentrer dans la vie professionnelle et pour ambition d’intégrer la police nationale, j’ai donc travaillé dans plusieurs domaines dans l’attente de pas-ser les tests d’admissibilité d’adjoint de sécurité. » Même parcours et même volonté pour Anaïs « J’ai comme diplôme le brevet des collèges. Je me suis dirigée par la suite vers des formations professionnelles dans l’attente de passer les tests d’admissibilité. » Petit conseil de Bruno « Pour l’oral, allez sur les forums pour savoir comment se préparer. » Intégrer une formation, qui ouvre la porte à une grande carrière dans la police, sans diplôme et bien c’est possible !

> DES PREMIERS PAS… AU PREMIER EMPLOI !

Le 1er septembre 2008, 1er jour de formation, se souvient Christelle. « Une multitude de questions en tête : comment la formation allait-elle se dérouler ? » Pour Anaïs ce fut « Une part de stress et une bonne dose d’impatience. » Dès le lendemain, les choses sérieuses commencent avec une longue journée de sport et pour beaucoup c’est une inquiétude. « C’est le seul domaine, indique Anaïs, qui m’a mise en difficulté. » Donc pensez à vous entraîner en amont et à consulter le site lapolicenationalerecrute.fr. Christelle en revanche appréhendait beaucoup la théorie, par exemple en français. « Je savais que je rencontrerais des difficultés et qu’il me faudrait fournir beaucoup de travail et cela également en dehors de la formation. ». Mais cela en vaut le coup : à l’issue de la formation, le cadet devient directement adjoint de sécurité, même s’il n’a pas le Bac ou s’il n’a pas réussi le concours pour devenir gardien de la paix !

CADET de la RÉPUBLIQUE

Le dispositif cadet de la République est unique : il est accessible sans diplôme, il intègre à la fois une formation au poste d’adjoint de sécurité (ADS) et une préparation à un concours réservé de gardien de la paix. Qui mieux que des cadets de la République pour raconter le quotidien de cette année pas comme les autres ? Anaïs, Christelle, Bruno... vous livrent donc quelques impressions et précieux conseils.


« Tout est fait pour nous aider »

Il suffit de consulter les témoignages sur le site lapolicenationalerecrute.fr pour vérifier que les cadets considèrent ce programme comme une véritable chance. lIs sont également tous d’accord pour reconnaître que les formateurs sont toujours là pour les soutenir. « Nous disposons de cours de soutien en français avec un formateur de l’école » explique Maxence. « Je ne pensais pas que j’aurais une telle progression en sport cette année.» retient Anaïs. Et de poursuivre sur une autre thématique, les stages. « Je me souviens de la première fois où l’on a tiré, un peu anxieuse d’avoir entre les mains une arme. Des premiers cours de GTPI (gestes techniques professionnels en intervention) avec les contrôles d’identités. Nos chefs ont su nous inculquer de vraies valeurs et de vrais principes sur le métier. » Pour Aurélie « Les GTPI : c’est un plaisir... C’est un moyen de découvrir vraiment ce qu’est le métier de policier. Ce métier, ce n’est pas que mettre des amendes, ce n’est pas utiliser la force, mais c’est aider les gens. » Le mot de la fin revient à Bruno « Il faut être motivé. Il faut se fixer un objectif et se donner les moyens de l’atteindre. Mon objectif personnel est d’intégrer une brigade motocycliste. »

Et vous, c’est quoi votre objectif personnel ?

L’ESSENTIEL DE CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA FORMATION DE CADET DE LA RÉPUBLIQUE

E Elle est accessible sans diplôme ;E Elle est rétribuée à hauteur de 492 € nets par mois ;E Elle se déroule sur 12 mois ;

• 12 semaines dans un lycée professionnel avec au programme : du français, de l’histoire-géographie, des mathématiques, de l’informatique, une langue vivante (anglais) ;

• 28 semaines dans une structure de la police nationale qui forme à l’exercice des missions d’adjoint de sécurité (ADS) et prépare aux épreuves du concours de gardien de la paix ;

• 7 semaines en service de police pour plusieurs stages pratiques ;E Elle permet, à l’issue de la scolarité, de poursuivre sa carrière en tant qu’ADS pendant 2 ans (renouvelable

une fois pour 3 ans).

Vous trouverez le programme détaillé des épreuves

Rubrique concours et sélections / Cadet de la République

www.lapolicenationalerecrute.fr

MÉTIER

01

02

SES MISSIONS

L’adjoint de sécurité (ADS) a un travail particulièrement varié. Il assiste

les fonctionnaires de police dans l’exercice des missions de préven-

tion et de répression de la délinquance, de surveillance générale et

d’assistance aux victimes. Il participe à l’accueil et à l’information

du public, fait des patrouilles et contribue au développement de la

sécurité. Comme la plupart de ses collègues de la police nationale,

il remplit ses missions en tenue, et plus rarement en civil dans cer-

taines situations. L’adjoint de sécurité exerce ses fonctions pour une

durée de 3 ans, renouvelable une fois. Pendant toute cette période,

il bénéficie d’une formation continue qui le prépare aux évolutions de

son métier ou à d’éventuels changements d’emploi tout en assurant

son perfectionnement.

FORMATION SUIVIE

La formation rémunérée dure 12 semaines en école de police et en

centres de formation répartis sur tout le territoire. Afin d’être immé-

diatement performant sur le terrain, les études de cas pratiques

sont privilégiées. Les capacités à affronter les situations seront

largement testées. Les élèves seront également évalués sur leurs

savoirs juridiques, techniques et, bien entendu, sur leur compor-

tement. Dernière étape, une formation sur site durant 2 semaines.

Attention : le retrait du dossier d’inscription s’effectue dans les ser-

vices de police dont les secrétariats généraux pour l’administration

de la police ou du ministère de l’Intérieur (SGAP/SGAMI), les commis-

sariats, les services d’informations sur les métiers, et est également

téléchargeable en ligne sur le site lapolicenationalerecrute.fr.


ADJOINT DE SÉCURITÉ

PERS

ONNE

LS A

CTIF

S


03

04

EN COULISSES AVEC...

Rachna, 30 ans, ADS au service de sécurité du

ministère de l’Intérieur :

« Policier, c’est avant tout aider et protéger la

population, ce n’est pas la répression. C’est un

métier où il faut aimer le contact avec les gens

et servir les citoyens. Au quotidien, mes missions

sont d’assurer l’accueil, l’orientation et l’infor-

mation du public et la sécurité des bâtiments.

Pour ma part, c’est l’accueil du public que je

préfère. Aujourd’hui, c’est l’aboutissement et la

concrétisation des efforts que j’ai mis en œuvre

pour en arriver là. J’ai dû m’adapter au langage

police, faire attention à mon expression orale,

à ma présentation, à mes réactions face à cer-

taines circonstances. On ne devient pas policier

par hasard, c’est une passion. Être ADS est une

expérience en plus qui m’a fait aimer ce métier. »

ET DEMAIN ?

Après un an d’ancienneté, l’adjoint de sécurité peut

passer un concours réservé de gardien de la paix pour

lequel il peut avoir reçu une formation. Durant son

contrat, il peut également bénéficier d’autres forma-

tions en lien ou pas avec la police : formation SSIAP

- conducteur - agent de sureté aéroportuaire - remise

à niveau scolaire - etc. Un titre certifié de niveau V

équivalent à un diplôme (adjoint de sécurité intérieure),

permet d’attester auprès d’employeurs du secteur de

la sécurité, des compétences et de l’expérience

acquises au sein de la police nationale.

POLICE

EN RÉSUMÉ

ADJOINT DE SÉCURITÉ

Qualités nécessairespolyvalence,

sens de la communication

Niveau d’accès requissélection ouverte

sans condition de diplôme

Durée de formation 12 semaines en école

de police + 2 semaines de stage d’adaptation

Salaire (mensuel)SMIC + prime

MÉTIER

01

02

SES MISSIONS

Si le gardien de la paix est connu puisqu’il est au contact

du public et reconnaissable à son uniforme, il n’est pas

rare qu’il travaille en civil. Ses missions sont diverses

et variées puisqu’il peut travailler dans des services

d’enquêtes ou de renseignements, dans des unités d’in-

tervention ou de maintien de l’ordre. Le gardien de la paix

peut assurer le contrôle aux frontières, apporter soutien

et assistance aux victimes, contribuer à garantir la sécu-

rité routière, etc.

FORMATION SUIVIE

L’élève gardien de la paix suit un cursus de 12 mois entre école de

police et services actifs. Des méthodes d’apprentissage mettent

en avant les études de cas, les analyses de situations réelles...

À l’issue de cette scolarité, après avoir satisfait aux épreuves

d’aptitude, celui-ci est nommé gardien de la paix stagiaire. Son

affectation se fait en fonction de son rang de classement en fin

de scolarité et des postes proposés, essentiellement dans des

services de sécurité publique. À l’issue du stage d’un an, le gardien

de la paix reconnu apte est titularisé.

Important à savoir, la nomination en qualité de gardien de la paix

implique un engagement de 4 ans au service de l’État après

titularisation.


GARDIEN DE LA PAIX

PERS

ONNE

LS A

CTIF

S


03

04


Arnaud, 27 ans, gardien de la paix à la brigade anti-

criminalité - BAC (93) :

« “Flic” est loin d’être un terme péjoratif, bien au

contraire. Le flic, c’est le policier au cœur de la société.

Je travaille en Seine-Saint-Denis depuis seulement

1 an. Les interventions vécues pendant cette année

et les anecdotes des vieux briscards m’ont fait com-

prendre à quel point ce métier pouvait être difficile à

exercer, ici probablement plus qu’ailleurs. Venir dans

le 93 à La Courneuve fut un vrai choix, qui plus est

en police secours. Je ne me voyais pas poursuivre

ma carrière sans avoir connu cette vie que je décris.

J’ai ressenti et ressens encore le besoin de traverser

toutes ces difficultés imposées pour acquérir de la ma-

turité personnelle et professionnelle, de l’expérience,

de l’humilité, et à terme, de la reconnaissance. Ces va-

leurs apportées puissance mille par ce métier de flic. »

ET DEMAIN ?

Le gardien de la paix peut rapidement encadrer des femmes

et des hommes, en passant des examens internes qui lui

permettent d’accéder aux grades supérieurs de brigadier,

puis brigadier chef et enfin major. Parmi ces examens

celui d’officier de police judiciaire permet d’augmenter

ses prérogatives en matière de procédure judiciaire et

d’enquête. Il peut ensuite prétendre à la fonction de ma-

jor responsable d’une unité locale de police (RULP) et

pourquoi pas, par concours interne, devenir officier ou

commissaire. Des spécialités telles que : maître-chien,

motard, agent de protection rapprochée, démineur, secou-

riste en montagne, RAID (Recherche Assistance Investiga-

tion Dissuasion), GIPN (Groupe d’Intervention de la Police

Nationale), BRI (Brigade de Recherche et d’Intervention),

PJ (Police Judiciaire), garde d’ambassade à l’étranger... lui

sont également ouvertes après quelques années. Et il ne

s’agit là que d’un échantillon des postes proposés !

EN RÉSUMÉ

GARDIEN DE LA PAIX

Qualités nécessairescourage, intégrité,

capacité d’adaptation

Niveau d’accès requisconcours ouvert au titulaire

d’un Bac ou diplôme équivalent

Durée de formation 12 mois

Salaire (mensuel/net)

• Élève gardien : 1 274 €

• Gardien de la paix : entre 1 694 € et 2 371 €

• Major : entre 2 534 € et 2 780 €

POLICE

MÉTIER

01

02

SES MISSIONS

L’officier de police appartient au corps de commandement de

la police nationale. Parmi les nombreuses missions qui lui

sont confiées : assurer le commandement des gardiens de

la paix et seconder des commissaires de police dans l’exer-

cice de leurs fonctions. Conduire l’activité d’un groupe opé-

rationnel ou d’une unité spécialisée peut aussi faire par-

tie de son quotidien. Officier de police judiciaire (OPJ), il

peut être amené à diriger des enquêtes relatives aux affaires

de droit commun (traitement de la petite et moyenne délinquance,

d’homicide, de stupéfiants, de mœurs, de cambriolages, de vols

de véhicules...) ou participer à la recherche de renseignements

(missions d’information et de surveillance)…

FORMATION SUIVIE

La formation proposée dure 18 mois, les deux tiers du temps à

l’École nationale supérieure de la police (ENSP) à Cannes-Écluse

(77) et le dernier tiers est effectué dans des services de police et

dans d’autres administrations. Au programme, des enseignements

généraux portant par exemple sur le management et des ensei-

gnements spécifiques sur la procédure judiciaire.

A savoir : la nomination en qualité d’élève est subordonnée à la

souscription d’un engagement de rester 5 ans au service de l’État

à compter de la titularisation. Celles et ceux qui ont donné satis-

faction sont titularisés dans le grade de lieutenant de police à la fin

de leur année de stage. Le choix des postes s’effectue sur une liste

de postes vacants, en fonction du rang de classement à la sortie

d’école.


OFFICIER DE POLICE

PERS

ONNE

LS A

CTIF

S


03

04


Joël, lieutenant de police au SARIJ Paris (3e) :

« Mon travail consiste à traiter la petite délin-

quance : vol d’un scooter, d’une voiture, les vio-

lences contre les personnes, les dégradations

diverses... font partie de cet éventail d’affaires qui

inclut aussi les escroqueries à petite échelle. Les

affaires dont nous avons la charge paraissent,

dans le fond, banales voire répétitives, mais dans

la forme sont toujours différentes. Le plus inté-

ressant c’est que l’on traite les affaires du début

jusqu’à la fin, nous avons toujours une emprise

directe sur le dossier. Cette grande liberté de tra-

vail et de décision fait que j’adore mon quotidien,

où aucun jour ne se ressemble. De plus, pour

ceux qui veulent se diriger vers l’investigation,

le commissariat de quartier est une excellente

école. »

ET DEMAIN ?

Le lieutenant demeure affecté, pendant une durée mini-

male de 5 ans, dans la zone de défense de sa première

affectation, dont 2 ans dans le premier service. Pour

info, à l’issue de leur scolarité, les lieutenants sont affec-

tés à la préfecture de police de Paris ou en province. Un

lieutenant peut accéder par promotion interne au grade

de capitaine puis par la suite à celui de commandant de

police. Il peut également tenter le concours interne de

commissaire de police.

EN RÉSUMÉ

OFFICIER DE POLICE

Qualités nécessairesréactivité, sens de l’analyse,

sens du commandement

Niveau d’accès requisconcours ouvert

au titulaire d’un Bac +3

Durée de formation 18 mois


• Élève lieutenant : 1 271 €

• Lieutenant de police : entre 2 091 € et 3 018 €

• Commandant de police : entre 3 028 € et 3 674 €

POLICE

LA CLASSE PRÉPARATOIRE INTÉGRÉE (CPI) : UN ACCÈS AU CONCOURS POUR TOUSDans le cadre de la promotion de l’égalité des chances, une préparation privilégiée au concours à l’École nationale supérieure de police (ENSP) de Cannes-Écluse (77) est

proposée à une vingtaine d’étudiants sélectionnés, issus de milieux sociaux défavorisés répondant aux critères d’inscription au concours externe d’officier de police. Cette CPI

est également proposée pour le concours externe de commissaire et se réalise au sein de l’École nationale supérieure de la police (ENSP) de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (69) en liaison avec l’Université. Plus d’infos : ensp.interieur.gouv.fr

INFO

PERS

ONNE

LS A

CTIF

SMÉTIER

01

02

SES MISSIONS

Le commissaire de police, qu’il porte un uniforme ou exerce en

civil, en fonction des opérations à mener, doit atteindre les objectifs

fixés par le ministre de l’Intérieur. Pour cet officier de police judi-

ciaire (OPJ), le travail est donc bien plus varié qu’on ne pourrait

l’imaginer. Il peut aussi bien exercer dans un commissariat de po-

lice que dans une unité spécialisée comme les services de rensei-

gnements ou les services de protection des personnalités. À la tête

d’un commissariat de police par exemple, il participe activement

avec les officiers qui sont sous ses ordres, à la conception, la réa-

lisation et l’évaluation des programmes et des projets concernant

la prévention de l’insécurité et la lutte contre la délinquance. Le

commissaire de police est résolument un meneur d’hommes qui

occupe un poste à hautes responsabilités.

FORMATION SUIVIE

D’une durée de 22 mois, la formation rémunérée est accessible

après réussite à un concours ouvert à partir d’un Bac +5. Ainsi,

l’élève commissaire de police partage sa scolarité entre l’ENSP

qui est l’École nationale supérieure de la police de Saint-Cyr-au-

Mont-d’Or (69) et des services actifs pour effectuer ses stages.

Entraînement à la résolution de cas professionnels, soutenance

d’un mémoire... la théorie et la pratique s’entrecroisent. La finalité

étant de professionnaliser ce cursus afin d’accroître l’efficacité des

femmes et des hommes sur le terrain. Le contenu des enseigne-

ments est de ce fait régulièrement mis à jour.

Important à savoir, la nomination en qualité d’élève commissaire

ne sera effective qu’après avoir signé un engagement de rester au

service de l’État pendant 7 ans.


COMMISSAIRE DE POLICE


03

04


Emmanuelle, commissaire de police, commissariat

des Lilas (93) :

« S’il est bien un métier qui ne s’exerce jamais seul,

c’est le nôtre : une enquête qui aboutit, une interpel-

lation réussie, une manifestation contenue, c’est avant

tout l’œuvre d’un collectif, même si certaines décisions

ne peuvent être prises que par un(e) seul(e). Le rôle

d’un commissaire de police est avant tout celui d’un

gestionnaire qui doit parfaitement connaître son ser-

vice, ceux qui le font vivre et l’animent, leurs difficultés,

leurs réussites et leurs échecs, leurs attentes, leurs

besoins. Sa mission est aussi diverse qu’une journée

dans un service de police est imprévisible : là un pro-

blème matériel à résoudre, là une difficulté personnelle

à prendre en compte, mutations, avancements, nota-

tions, budget, relations avec les magistrats, les asso-

ciations, les riverains, les syndicats... »

ET DEMAIN ?

À la sortie de l’École nationale supérieure de la police

(ENSP), la plupart des postes offerts aux commissaires

sont proposés en sécurité publique (tout dépend des

besoins de l’administration). Seuls certains sont affectés

dans des directions spécialisées (police judiciaire, rensei-

gnement, CRS...). Les choix sont faits en fonction du rang

de classement.

La durée minimale de la première affectation est fixée à

2 ans après la titularisation. Pour les commissaires de

police, l’avancement au grade de commissaire division-

naire se fait au choix par voie d’inscription à un tableau

annuel d’avancement. Le commissaire divisionnaire peut

sous condition d’ancienneté être nommé sur un emploi de

contrôleur général, qui lui, peut accéder à la fonction d’ins-

pecteur général puis à celle de directeur des services actifs.

EN RÉSUMÉ

COMMISSAIRE DE POLICE

Qualités nécessairessens du contact,

rigueur, nerfs d’acier, être un bon manager



Durée de formation 2 ans


• Élève commissaire : 1 441 €

• Commissaire de police : entre 2 960 € et 4 802 €

• Commissaire divisionnaire : entre 4 287 € et 6 504 €

POLICE

A NOTER : la possibilité de préparer le concours externe de commissaire grâce à une Classe Préparatoire Intégrée (CPI, voir page 16).

INFO

MÉTIER

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SES MISSIONS

Les tâches qui lui sont confiées participent à la recherche et

à l’exploitation des traces et indices permettant l’identification

des auteurs d’infractions. Il réalise les constatations techniques

portant sur ces infractions et apporte son soutien aux activi-

tés opérationnelles des policiers. L’agent spécialisé de la police

technique et scientifique travaille dans un des 5 laboratoires de

police scientifique (Lille, Lyon, Marseille, Paris, Toulouse), dans

les services de police judiciaire régionaux ou locaux (SRIJ, SLIJ),

ou dans un commissariat (SLPT). Des possibilités variées qui

contribuent à l’attractivité de la profession.

FORMATION SUIVIE

La formation comprend un tronc commun de 8 semaines,

6 semaines de découverte du ministère de l’Intérieur et ses

composantes, de sensibilisation au droit pénal et à la procédure

pénale, d’approche psychologique de la fonction... et 2 semaines

réservées à un stage pratique en région d’affectation. Les agents

spécialisés suivent ensuite le 2e module de formation relatif

aux fondamentaux de la police technique et scientifique pendant

une semaine, à l’Institut national de police scientifique (INPS)

d’Écully (69). Le 3e module permet d’être habilité et formé à la

spécificité du premier poste, par exemple identité judiciaire sur

8 semaines.


AGENT SPÉCIALISÉ DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE – ASPTS

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Sébastien, ASPTS dans un service local de la

police technique (SLPT) en Île-de-France :

« Le travail en service de terrain consiste d’abord

en l’alimentation des fichiers d’identité judiciaire

grâce aux signalisations anthropomorphiques* et

aux prélèvements d’ADN. Il s’agit là de réaliser

un relevé des empreintes. Un prélèvement buc-

cal est également réalisé afin de faire établir un

profil génétique par les services des laboratoires.

Ensuite, la gestion de scènes d’infractions et la

recherche de traces et indices sur le terrain sont

une part essentielle du temps de travail. Ce qui

est intéressant lorsque l’on travaille sur le terrain,

c’est justement qu’il impose son tempo. On ne

sait jamais de quoi sera faite la journée à venir.

Une journée entière peut s’écouler sans sortir et

elle ne sera pas exempte d’activité pour autant. »

ET DEMAIN ?

Au titre de la promotion interne, l’agent spécia-

lisé de la police technique et scientifique peut être

nommé au grade d’agent spécialisé principal. En

fonction de son ancienneté, il peut postuler, sans

condition de diplôme, aux concours internes de

technicien, d’ingénieur de la police technique et

scientifique, de secrétaire administratif, d’attaché

d’administration, d’officier ou de commissaire de

police. Des préparations à ces concours lui sont

proposées.

* L’anthropomorphisme est l’attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaines. Pour la PTS, il s’agit surtout d’obtenir des renseignements sur les personnes qui peuvent être impliquées dans une scène « de crime ».

EN RÉSUMÉ

ASPTS

Qualités nécessairesméticuleux, méthodique


au titulaire d’un diplôme de niveau V


• Agent spécialisé : entre 1 761 € et 2 063 €

• Agent spécialisé principal : entre 1 830 € et 2 393 €

© D

GPN

/SIC

OP

MÉTIER

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SES MISSIONS

Le technicien de la police technique et scientifique travaille dans les

laboratoires de la police scientifique, mais également dans les ser-

vices de police judiciaire régionaux ou locaux (SRIJ, SLIJ), ou dans

un commissariat (SLPT). Ainsi, s’il est affecté dans un laboratoire,

il assiste les ingénieurs dans les analyses et examens techniques

et scientifiques. Dans les services d’identité judiciaire, il participe à

la recherche et à l’exploitation des traces et indices indispensables

à l’identification des auteurs d’infractions. Dans les services régio-

naux de l’informatique et des traces technologiques, il sera amené

à travailler dans des domaines constamment en évolution comme la

téléphonie mobile et l’informatique. Assurer un rôle d’encadrement

d’unité spécialisée fait aussi partie intégrante de ses missions.

FORMATION SUIVIE

La formation comprend un tronc commun de 10 semaines.

Huit semaines abordent des sujets tels que le droit pénal et la

procédure pénale dans le cadre de l’enquête judiciaire, les exper-

tises, la santé et la sécurité au travail, la formation managériale...

Deux semaines se déroulent sous forme de stage pratique en

région d’affectation permettant la découverte des services de

police et des partenaires institutionnels (gendarmerie nationale,

sapeurs pompiers, douanes...). Les stagiaires accèdent ensuite

au 2e module de formation relatif aux fondamentaux de la police

technique et scientifique, qui dure une semaine et se déroule à

l’Institut national de la police scientifique (INPS) d’Écully (69). À la fin

du 3e module les techniciens sont habilités et formés à la spécificité

de leur premier poste.


TECHNICIEN DE LA POLICE TECHNIQUE

ET SCIENTIFIQUE

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EN RÉSUMÉ

TECHNICIEN DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE

Qualités nécessairesrigueur, méthode, goût

pour le travail en équipe



Salaire (mensuel/net)• Technicien :

entre 1 786 € et 2 379 € • Technicien en chef :

entre 2 097 € et 2 691 €

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Frédérique, technicienne dans un service local

de police technique en Île-de-France :

« J’exerce en tant que technicienne depuis 8

ans. C’est un métier de terrain qui demande,

outre des compétences techniques, des apti-

tudes au management car la gestion du service

occupe une place de plus en plus prépondé-

rante. Au quotidien, ce qui est motivant, c’est

la grande variété des tâches. Nous intervenons

sur une scène d’infraction, pour rechercher des

traces et indices et les exploiter plus tard dans

le laboratoire du service, grâce à des révélations

au moyen de produits physico-chimiques. C’est

aussi un métier de contact car nous rencontrons

assez souvent les victimes, lors de nos interven-

tions. Nous sommes confrontés à des suicides,

des accidents de la circulation... mais la grande

satisfaction, c’est de se sentir utile. »

ET DEMAIN ?

Grâce à un dispositif de promotion performant,

il est possible à un technicien de gravir les

échelons. À titre d’exemple, le technicien peut

être nommé technicien principal puis techni-

cien en chef. Il a aussi la possibilité d’accéder

au grade de technicien en chef par concours

professionnel. Il peut postuler, sans condition

de diplôme, aux concours internes d’ingénieur

de PTS, d’attaché d’administration, d’officier

ou de commissaire de police. Une fois de plus,

des préparations à ces concours lui sont pro-

posées. Il peut aussi être promu au choix au

grade d’ingénieur.

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SES MISSIONS

Comme ses collègues, cet ingénieur ne connaît pas la routine.

Quelques exemples ? Dans des domaines diversifiés, il a ainsi pour

mission d’effectuer toutes constatations, examens et analyses qui lui

sont demandés par les magistrats, les services de police ou de gen-

darmerie. Il est responsable de la répartition des travaux d’analyse

et d’expertise au sein de son service et valide les conclusions des

rapports. Pour rester au « top » dans son domaine d’activité, il par-

ticipe à une veille technologique et à la mise au point des nouvelles

technologies. Il collabore également à des actions de formation ou de

recherche en criminalistique. La responsabilité de la direction ou de

l’encadrement de services ou d’unités de police technique ou scien-

tifique lui est confiée.

FORMATION SUIVIE

La formation comprend un tronc commun de 10 semaines.

Huit semaines qui abordent les notions de droit pénal et de pro-

cédure pénale, le témoignage devant une juridiction, la formation

managériale... et 2 semaines de découverte des services de police

et des partenaires institutionnels sur la région d’affectation (justice,

médecine légale, services de soins...). Dernières marches à franchir,

le 2e module commun à tous les corps scientifiques, qui se déroule

sur une semaine à l’Institut national de la police scientifique (INPS)

d’Écully (69) puis le 3e module qui permet d’être habilité et formé

à la spécificité du premier poste.


INGÉNIEUR DE LA POLICE TECHNIQUE

ET SCIENTIFIQUE

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MÉTIER

EN RÉSUMÉ

INGÉNIEUR DE LA POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE

Qualités nécessairesorganisé, curieux,

sens du management



Salaire (mensuel/net)• Ingénieur :

entre 2 102 € et 3 180 €• Ingénieur en chef :

entre 3 456 € et 4 064 €

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Sandrine, ingénieure principale à l’INPS :

« Une journée s’organise habituellement autour

du suivi des dossiers, de leur arrivée dans le

laboratoire jusqu’à la rédaction du rapport final

et le rendu des résultats. Certains jours, il est

nécessaire de se plonger dans la préparation

des “assises” et le fait de présenter le résultat

de ses travaux devant une cour d’assises repré-

sente une expérience professionnelle forte. Nous

sommes aussi là pour assumer des tâches plus

classiques, comme s’assurer du bon suivi de la

démarche qualité et de l’hygiène et de la sécurité

dans notre équipe... L’ingénieur est aussi là pour

discuter avec ses collègues des autres sections

afin de rechercher la meilleure exploitation pos-

sible du contenu du scellé... autant dire que la

relation humaine représente une part importante

de notre travail. »

ET DEMAIN ?

Pour info, l’ordre hiérarchique des grades

s’établit ainsi : ingénieur, ingénieur principal,

ingénieur en chef, chef de service, directeur

de laboratoire de police technique et scien-

tifique. Sous condition d’ancienneté, l’ingé-

nieur de PTS peut être promu au choix aux

grades d’ingénieur principal et d’ingénieur en

chef. L’ingénieur en chef peut accéder aux

titres de chef de service et de directeur de

laboratoire de la police technique et scienti-

fique.



> La police technique et scientifique (PTS) est récente en France, elle a moins de 20 ans ?

FAUX Le 31 août 1832, la France abolit le marquage au fer rouge des délinquants. Conséquence, les services de police ont du mal à identifier les récidivistes, même en utilisant des inspecteurs « physionomistes ». La police technique et scientifique va donc se développer. Parmi les hommes qui y ont contribué, Alphonse Bertillon qui a institué en 1882 le signalement anthropométrique et imposé la technique de l’empreinte digitale. Le premier laboratoire de police scientifique a, quant à lui, été créé à Lyon en 1910 par Edmond Locard médecin et auteur de roman noir.

> La PTS recherche les meilleurs de chaque discipline (balistique, biologie génétique...) ?

VRAI La sélection est rude car le nombre de postes ouverts au recrutement reste plus faible que celui des demandes. Des formations internes permettent ensuite tout au long de la carrière de rester performant.

> Les « experts de la PTS française » ne sortent jamais de leur laboratoire ?

FAUX En fonction de leur spécialité et de leur affectation, ils peuvent être amenés à travailler sur le terrain et à rechercher des traces et des indices. Les membres de la police technique et scientifique portent alors des vêtements spéciaux et suivent un protocole très strict. En France, ils ne sont pas armés et ne peuvent pas inter-roger les suspects. Ils sont un maillon d’une longue chaîne d’intervenants qui contribue à résoudre une enquête.

> Sans la PTS de nombreuses affaires ne seraient jamais résolues ?

VRAI Ces dernières années, certaines affaires ont été très médiatisées. Il s’agit par exemple du cas Flactif, du nom d’une famille assassinée en 2009 au Grand-Bornand (Haute-Savoie), dont le meurtrier a été interpellé grâce à son ADN qui a été retrouvé sur les lieux du crime. Mais la police technique et scientifique permet aussi de résoudre des délits du quotidien comme des cambriolages. Et ce n’est qu’un début : les progrès dans ce domaine sont réguliers et impressionnants.

> La PTS française ne travaille que sur des affaires franco-françaises ?

FAUX Elle collabore régulièrement à des actions de coopération internationale dans le cadre d’Interpol et de l’Union Européenne. Interpol, qui a été créée en 1923, est la plus grande organisation internationale de police au monde. Elle ne regroupe pas moins de 190 pays. Son siège est en France, à Lyon.

La police technique et scientifique UN VRAI-FAUX POUR VÉRIFIER !

vous connaissez ?

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PN/S

ICO

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> Restez connecté...

Comment s’inscrire, quand, où... ? Les réponses à ces diverses questions sont sur le site. Les informations générales du type : âge minimum requis, niveau d’études... côtoient des informations plus spécifiques comme le détail des épreuves. Ainsi, les candidats qui souhaiteraient devenir adjoint de sécurité (ADS) apprendront où retirer et déposer leur dossier, les différents tests, le déroulement de l’entretien... Bien entendu, les inscriptions aux concours peuvent se faire en ligne. Néanmoins, le téléchargement des dossiers de candidature permet de les envoyer par courrier.Attention : des modifications pouvant intervenir sur les conditions de participation aux concours ou sur les modalités de déroulement des épreuves, mieux vaut consulter régulièrement le site.

> Pour être au top le jour J

Afin que les candidats puissent se préparer au mieux, les épreuves sont soigneusement détaillées. Comme pour les futurs bacheliers, le site propose des « annales de sujets » et tout un panel d’outils comme la vidéo. Les épreuves sportives étant éliminatoires, cette formule est un plus. Les très redoutés « test de résistance muscu-laire » et « test d’endurance cardio-respiratoire » n’auront plus aucun secret pour les internautes qui pourront voir le détail en vidéo. Croquis, barèmes... sont aussi téléchargeables.

> Échangez pour être mieux conseillé

Une FAQ (foire aux questions) apporte aussi son lot de réponses, tout comme le blog qui permet de dialoguer autant avec des professionnels chevronnés que des professionnels qui étaient, il y a quelques mois encore, à la place des candidats. Des conditions dont ne bénéficient pas tous les étudiants. Il faut en profiter.Enfin, comme il est rappelé dans une vidéo, les candidats ne doivent pas s’inquiéter outre mesure et rester spontanés et naturels le jour de l’épreuve. Les membres du jury ne sont là que pour une chose : recruter les meilleurs.

Trouver en seulement quelques clics les infos sur les sélections et concours, mission impossible ? Faux, rien n’est plus simple.Le site lapolicenationalerecrute.fr apporte en effet toutes les réponses. Alors, à vos souris, prêt, partez !


Les concourssans prise de tête

En savoir plus ?

www.lapolicenationalerecrute.fr


LE SAVIEZ-VOUS ?

En 1818, un ancien forçat évadé

du bagne devient chef de la sûreté

à Paris

Eugène-François Vidocq, un bandit condamné au bagne, de-

venu roi de l’évasion, est placé en 1811 par le préfet de Paris

(il le sera officiellement en 1818, après avoir été gracié) à la

tête de la Brigade Sûreté de Paris. Un service de police original

car essentiellement composé d’anciens condamnés ayant pour

mission de s’infiltrer dans le « milieu ».

Les progrès

technologiques ne suffisant pas pour lutter

efficacement contre de nouvelles formes de

criminalité, le ministre de l’intérieur Georges

Clémenceau créé en 1907 des brigades

régionales de police mobile. Très efficaces,

elles sont rapidement surnommées « Les

Brigades du Tigre », surnom politique de

Clémenceau en raison de sa ténacité. Une

série télévisée raconte même leurs exploits.

Le web 2.0 s’est imposé à la police nationale. Elle possède des comptes Facebook, Twitter, Flickr

et Dailymotion. Une occasion de faire connaître la police et ses métiers et d’agir puisqu’il est possible

de déposer une pré-plainte sur le compte Facebook de la Direction générale de la police nationale.

Des centaines de messages parviennent chaque jour aux policiers connectés. Les internautes sont

régulièrement informés tout en respectant le secret de l’enquête.

FACEBOOK, TWITTER… LA POLICE

NATIONALE EST DE PLUS EN PLUS

PRÉSENTE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

C’est à cette date que Jules Ferry met à disposition

du préfet de police de Paris la caserne de la cité, suite

à l’incendie de ses anciens locaux. Installée quai des

Orfèvres, elle est bâtie sur l’ancien marché aux volailles

de Paris. Les policiers parisiens se sont alors fait appe-

ler « poulets » par les délinquants locaux, surnom qui

s’est répandu par la suite…

Le terme « poulet »

est né à Paris en 1871

LES BRIGADES DU TIGREONT VRAIMENT EXISTÉ

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CP

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