FOOD Magazine N°66

60
Filière sucrière Des ambitions au cœur du Plan Maroc Vert Découpe Adapter la technique au besoin Sécurité sanitaire des produits alimentaires Dalia Corp. L’ère nouvelle de la 3 ème génération ! Interview « J’ai la conviction que, dès l’année prochaine, des projets verront le jour au Maroc » Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm ENTREPRISE DU MOIS MARCHES PROCESS RESSOURCES N°66 15 Mai - 15 Juin 2014 30 DH FOCUS Plats élaborés Une niche dynamique !

description

 

Transcript of FOOD Magazine N°66

Page 1: FOOD Magazine N°66

Filière sucrièreDes ambitions au cœur

du Plan Maroc Vert

Découpe Adapter la technique au

besoin

Sécurité sanitaire des produits alimentaires

Dalia Corp.L’ère nouvelle de la 3ème

génération !

Interview« J’ai la conviction que, dès l’année prochaine, des projets verront le jour au Maroc »

Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm

ENTREPRISE DU MOISMARCHESPROCESSRESSOURCES

N°66 15 Mai - 15 Juin 2014 30 DH

FOCUSPlats élaborés

Une niche dynamique !

Page 2: FOOD Magazine N°66
Page 3: FOOD Magazine N°66

L’Interview Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 3

J’ai la conviction que, dès l’année prochaine, des projets verront le jour au Maroc

Suite page 24-25

Leader mondial dans la construction de lignes de boulangerie industrielle, Mecatherm fête ses 50 ans et a récemment conclut la vente de trois lignes à un opérateur agro-industriel algérien majeur, le Groupe Benamor. A cette occasion, Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm, répond à nos questions et évoque le potentiel d’industrialisation du pain sur le continent africain, où la société est présente depuis 8 ans.

FOOD MagazinePrésentez-nous le groupe Mecatherm.Olivier SergentMecatherm est une société française, leader mondial dans la construction de lignes de boulangeries industriel-les. Elle vient de fêter ses 50 ans et exerce ses talents sur à peu près toutes les régions du monde puis-que plus de 85% de la production de Mecatherm est exportée. Cette exportation se fait pour moitié en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord, qui sont les marchés historiques de Mecatherm, mais désormais aussi pour moitié dans les pays en crois-sance : Afrique, Maghreb, Amérique latine, Russie, Chine, etc.Mecatherm est historiquement lea-der mondial dans la technologie pain croustillant (type baguettes ou dérivés), qui est le pain issu des pays du bassin méditerranéen et que l’on retrouve dans toutes les régions qui ont un lien historique avec la France, l’Espa-gne, le Portugal ou la Belgique. Mais Mecatherm se développe également aujourd’hui dans les pains « soft », d’origine plus anglo-saxonne : pains de mie, buns, pains plats, bagels… Nous couvrons donc la totalité de la gamme.Selon le profil de notre client, nous pouvons vendre juste un équipement spécialisé, à intégrer dans une ligne

de production, ou bien une ligne de production complète, voire un projet global avec des partenaires. Nos lignes de production de baguettes commencent à 2.500 baguettes/heu-re, jusqu’à 10.000 baguettes/heure.

Quelles sont vos dernières inno-vations ?Nous avons présenté deux inno-vations majeures au dernier salon Europain, sur lequel nous avons eu le plaisir - c’est très significatif - d’avoir beaucoup de visiteurs du Maghreb et d’Afrique. La première innovation est une ligne de production entrée de capacité (non pas en termes de qua-lité mais en termes d’investissement et de capacité). Cette ligne S permet de réduire considérablement le ticket d’entrée et a rencontré un grand suc-cès, pas seulement d’ailleurs auprès des investisseurs africains, mais aussi d’Europe et d’Amérique du Nord. D’ailleurs la première que nous avons vendue est aux Etats-Unis.La deuxième innovation, majeure, est la ligne HQ (Haute Qualité), qui permet de faire du pain de très haut de gamme à des coûts proches de ceux du pain de grande diffusion. Vous obtenez un pain avec la mie alvéolée, la croûte un peu épaisse, la sole craquante. Nous réussissons désormais à produire ce

pain dans les mêmes conditions écono-miques que le pain dit « convenience ».

Quelle est votre analyse du sec-teur de la boulangerie industrielle en Afrique, et plus particulière-ment au Maghreb ?Aujourd’hui, si l’on parle plus parti-culièrement de la zone Afrique et du Maghreb, on y observe une augmen-tation de la taille des villes jusqu’à 10, 15 voire 20 millions d’habitants. Dans ces villes, on constate que la consommation de céréales évolue de plus en plus vers le blé, au détriment du manioc ou du riz par exemple. Plus on va en milieu urbain, plus on passe à des produits de panification, ce qui soulève un certain nombre de questions, car faire du pain est très compliqué. C’est une réaction phy-sico-chimique difficile à contrôler, qui demande des ingrédients et un sa-voir-faire de très haute qualité. Enfin, cette activité ne dégage pas beau-coup de marge, d’autant plus que l’on se retrouve souvent dans des marchés contraints, avec des régimes soit de subvention de la farine ou du pain, soit de limitation du prix du pain. C’est le cas au Maroc, en Algérie, etc.

Page 4: FOOD Magazine N°66

L’ENTREPRISE DU MOIS

La transformation des céréales est une activité pratiquée de père en fils chez Dalia Corp. En effet, avec l’arrivée de la troisième génération aux commandes de l’entreprise - Idriss Jamaleddine, Directeur Général, et Meryem Jamaleddine, Directeur Général Adjoint - l’entreprise s’est vue attribuer une touche de modernité à travers la mise en place d’une nouvelle ligne de production de pâtes longues, avec en projet, le renouvellement des unités de transformation, ainsi que l’acquisition en cours de la certification à la norme ISO 22000.

Dalia Corp.L’ère nouvelle de la 3ème génération !

52

Plats élaborés Une niche dynamique !

FOCUS

30

38

RESSOURCES

PROCESS

Découpe Adapter la technique au besoinSi l’on fait appel aux opérations de découpe dans quasiment tous les secteurs de l’industrie agroalimentaire, il existe une grande hétérogénéité dans l’usage et la fonction remplis par ces opérations. En effet, elles doivent répondre à des exigences diverses, liées à la forme du produit, à l’hygiène, à la cadence, mais aussi au rendement matière.

La filière sucrière nationale revêt une place stratégique grâce à sa contribution à la sécurité alimentaire du pays en matière de sucre, à la création d’emplois dans les domaines agricole et industriel et à l’émergence de pôles de développement régionaux. Cette activité génère 2.000 emplois directs et 3.000 indirects dans l’industrie et 10 millions de journées de travail par an dans l’activité agricole et permet de garantir un revenu pour 80.000 producteurs de betterave à sucre et de canne à sucre.

Avec un chiffre d’affaires estimé à quelques 24 millions de Dirhams au Maroc, le marché des plats préparés est certes restreint, mais recèle un potentiel de développement important, notamment via la valorisation des recettes du terroir et l’export.

40

Filière sucrière

Des ambitions au cœur du Plan Maroc Vert

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 4

Page 5: FOOD Magazine N°66

L’INTERVIEW3 Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm

5 Editorial

6 Agenda

L’ACTU8 Maroc16 Assises de l’Agriculture20 Monde21 Tableau de bord22 Veille réglementaire23 Page Bourse

SALON26 SIAM

PROCESS42 Nouveautés : Solutions Fournisseurs

MARCHES44 Produits Seafood Prix d’Elite46 Lancements Maroc48 Lancements Monde49 Lancements : Les tendances décryptées50 Droit : Sécurité sanitaire des produits alimentaires

64 FOOD Mondain

66 Délices d’initiés

55 Bulletin d’abonnement

EditoN° 66 • 15 Mai / 15 Juin 2014

Une fenêtre d’opportunités unique

La fête de l’agriculture a pris fin le 3 mai. Le bilan est globa-lement positif. Grâce à la persévérance des organisateurs et à l’adhésion des entreprises, le SIAM est devenue une vitrine internationale du savoir-faire marocain. Mais au-delà, quels enseignements en tirer ?Pour répondre à cette question, quels meilleurs arguments que ceux soulignés par les augustes invités de cette édi-tion, à savoir les présidents guinéen, M. Alpha Condé, et malien, M. Ibrahim Boubacar Keita. Dans leur intervention, tous deux ont pris en exemple le Plan Maroc Vert comme un modèle à suivre. Ils ont invité les entreprises et le gou-vernement marocain à venir dupliquer cette expérience chez eux et faire profiter leur pays respectif des bénéfices de cette politique novatrice.Ils ont souligné, avec pertinence, qu’une fenêtre d’oppor-tunités unique s’offre aux entreprises marocaines pour in-vestir et développer les marchés sub-sahariens. En effet, le Maroc se trouve dans une position historique unique : ni aussi normatif et mature que celui des pays développés, ni aussi ‘‘anarchique’’ que celui des pays du Sud. Nos opérateurs ont la chance d’avoir connu la transi-tion d’un marché hyper protégé vers un marché ouvert grâ-ce aux accords de libre échange. Et c’est cette expérience unique qui peut donner un avantage concurrentiel décisif aux exportateurs marocains. Nous sommes capables de nous adapter aux exigences réglementaires et normatives des pays développés comme à la complexité des circuits de distribution des marchés sub-sahariens.Depuis sa création, FOOD Magazine n’a cessé de relater cette formidable évolution, notamment à travers sa rubri-que ‘‘entreprise du mois’’. De fait, nos colonnes accueillent chaque mois des articles et dossiers traitant des thémati-ques d’actualités locales. Il en est ainsi ce mois-ci du dos-sier consacré aux plats élaborés. Ce focus met en exergue l’évolution qualitative de la production agro-alimentaire ma-rocaine et ses perspectives. Cette évolution reflète aussi le développement de nouveaux modes de consommation de la population marocaine et des marchés extérieurs de-mandeurs de produits typiques et originaux du Maroc.Décidemment, nos opérateurs ont beaucoup de chance : entre les marchés matures et hyperconcurrentiels des pays développés qui demandent des produits de terroir et typi-quement marocains et les marchés en pleine mutation des pays sub-sahariens qui ont besoin du savoir-faire marocain pour la production et la distribution des produits de base, il y a matière à faire.Bon courage et n’hésitez pas à partager vos expériences avec nos lecteurs.

Directeur de publicationRédactrice en chef

Adel AMOR

Directeur de publication

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 5

Page 6: FOOD Magazine N°66

Agenda

Directeur de publicationAdel AMOR

[email protected]

Responsable administratifZohra BENMESSAOUD

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Responsable de la rédactionAbdelaziz MEFTAH

Direct : +212 22 54 47 21 [email protected]

Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

[email protected]

StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphiqueYassine NASSIF

Samir AHCHOUCHDirect : +212 22 54 47 26

[email protected]

Imprimerie IMPRIMAHD Casablanca

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

Directeur de publicationAdel AMOR

[email protected]

Responsable administratifZohra BENMESSAOUD

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Responsable de la rédactionAbdelaziz MEFTAH

Direct : +212 22 54 47 21 [email protected]

Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

[email protected]

StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphiqueYassine NASSIF

Samir AHCHOUCHDirect : +212 22 54 47 26

[email protected]

Imprimerie IMPRIMAHD Casablanca

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

Directeur GénéralDirecteur de publication

Adel [email protected]

Rédacteur en chef Florence CLAIR

[email protected]

JournalistesDounia BENHAYOUNE

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

Loubna DISCODirect : +212 522 54 47 [email protected]

Maria MOUHSINEDirect : +212 522 54 47 29

[email protected]

Assistante administrative Asmaa KHALIL

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

Ont collaboré à ce numéroFranck DAUTRIA

Soukaïna EL ALAOUIAmal MELLOUK

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphique Othman EL MAHFOUDI

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

PublicitéAhmed SEKKAT

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

ImprimerieRotaco - Casablanca

Distribution Maroc : Sapress

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

ISSN : 2028-0335AVENUE DES F.A.R ,119

Espace Sofia B1 CASABLANCA 20 000

Tél. : +212 522 54 47 27Fax : +212 522 44 14 05

[email protected]

Silvestri MediaL'info et + …

Cré

dit p

hoto

de

couv

ertu

re :

© J

ag_c

z - F

otol

ia.c

om

Nos AnnonceursAgro Analyses Maroc ......................................................33Bourse de Casablanca ...................................................23CHR Magazine ..........................................................35, 45Comaner ........................................................................... 57Dari Couspate .....................................................................2Fandy Copagri.................................................................. 19Foods & Goods ................................................................59

Les Grands Moulins Zine ................................................29Marocofood .........................................................................7Ohaus ................................................................................ 13Qualimag ...........................................................................11SIAL ......................................................................................9Silver Food ........................................................................60Steriflow .............................................................................17

• SalonsFood & Pack Show (Tripoli, Libye)2 au 5 juin 20145ème édition du salon international des produits alimentaires et des embal-lages.

Free From Food Ingredients 2014 (Bruxelles, Belgique)3 et 4 juin 2014Salon professionnel des produits fonctionnels, sains et sans allergènes.

Libye Food Expo (Tripoli, Libye)16 au 19 juin 20145ème édition du salon de l’alimentation, des bois-sons, de l’emballage et de l’hôtellerie.

Stevia Tasteful 2014 (Berlin, Germany)19 au 20 juin 20141er salon international pour les produits et les nouvelles technologies de la stévia.

AGRIFEX 2014 (Addis Ababa, Ethiopia) 19 au 23 juin 20147ème édition du salon inter-national de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

SIAL Brazil (Sao Paulo, Brésil)25 au 28 juin 2014Le salon alimentaire de l’Amérique latine.

Summer Fancy Food Show (New York, USA)29 juin au 1er juillet 2014Salon annuel des aliments

SIAL ASEAN (Manille, Philippines)11 au 13 juin 2014En s’associant avec MAF-BEX, n° 1 de l’exposition alimentaire aux Philippines, le groupe Comexposium permettra au SIAL de s’imposer, encore une fois, en tant que leader sur son marché dans une région à fort potentiel de croissance. Pour sa première fois à Manille, du 11 au 13 juin 2014, SIAL ASEAN prévoit de recevoir 800 exposants, dont 50% sont internatio-naux, et 15.000 visiteurs professionnels.

et des spécialités gastronomi-ques aux Etats-Unis.

Asia Fruit Logistica (Hong Kong, Chine)3 au 5 septembre 2014Salon international pour le marketing des fruits et légu-mes en Asie.

CNR Gida (Istanbul, Turquie)12 au 16 septembre 2014Plate-forme ultime depuis 21 ans des professionnels de l’alimentation et des nouvelles technologies agro-industriel-les en Turquie.

CFIA Maroc (Casablanca, Maroc)16 au 18 septembre 20144ème édition du salon, car-refour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire.

Macfrut 2014

(Cesena, Italie)24 au 26 septembre 2014Exposition internationale du secteur des fruits et légumes.

SIAL Paris (Paris, France)19 au 23 octobre 2014Plus grand observatoire de l’in-novation alimentaire au monde, dédié aux professionnels de l’industrie agroalimentaire, de la distribution alimentaire, et de la restauration collective et commerciale.

IFEA (Johannesburg, Afrique du Sud)5 au 7 novembre 20142ème édition du salon internatio-nal des aliments et des bois-sons d’Afrique.

Marocofood 2014 (Casablanca, Maroc)12 au 15 novembre 2014Salon international du com-merce et de la distribution alimentaire.

Anuga FoodTec 2015 (Cologne, Allemagne)24 au 27 mars 2015Premier salon au monde à couvrir tous les aspects de la production agro-alimentaire, de la transformation au condition-nement.

• Formations et congrèsCongrès international sur la responsabilité sociale des entreprises (Dakhla, Maroc)27 et 28 mai 2014 Congrès international de haut ni-veau à caractère économique et professionnel, promettant de réu-nir un large public de décideurs, d’experts et de professionnels.

Page 7: FOOD Magazine N°66
Page 8: FOOD Magazine N°66

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 8

• Produits vétérinairesLe 22 avril dernier à Casa-blanca, CIFRADE Maroc a organisé, en partenariat avec Lesaffre Feed Addi-tives et l’Ecole Vétérinaire d’Alfort, un congrès vétéri-naire consacré aux mala-dies métaboliques et à leurs conséquences sur la santé des ruminants. Le rôle des levures probiotiques dans la prévention des acidoses subaiguës a notamment été présenté.

• Campus CFCIMLe 10 avril dernier était or-ganisée la cérémonie de re-mise des diplômes aux lau-réats de Toulouse Business School (TBS Casablanca). Partenaires depuis 10 ans, la CFCIM (Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc) et TBS, ont ainsi honoré 242 lauréats des différents programmes de formation, dont 89 en Bache-lor en Management.

• ExportLe Ministre délégué chargé du Commerce Extérieur, Mohamed Abbou, lancera prochainement un « plan de promotion des expor-tations ». Ce plan a pour objectif de faire face au problème du déficit de la balance commerciale des biens et services, notam-ment en augmentant la plus-value des produits marocains.

• GPCGPC (Gharb Papier et Car-ton), filiale d’Ynna Holding, vient d’inaugurer la station d’épuration des eaux usées de son usine d’Agadir. Cette installation entre dans le ca-dre de la politique environ-nementale de l’entreprise.

Dari CouspatePrix de l’innovation pour son couscous bio

Le couscous complet bio de Dari Couspate, dont nous vous annoncions le lancement prochain dans notre dernier numéro, vient d’être récompen-sé du « Prix de la Meilleure innovation et Valorisation » lors du SIAM 2014 (Salon International de l’Agriculture au Maroc) à Meknès. Fabriqué à base de blés certifiés Agriculture Biologique, ce produit est le premier couscous marocain doté de la double certification AB européenne et américaine. Il sera commercialisé sur le marché local et à l’export, répondant ainsi à une demande croissante en produits bio dans les pays ciblés.

FAO – MarocAccord de coopération Sud-Sud

A l’occasion des Assises de l’Agricultures, la FAO a salué le Maroc pour son Plan Maroc Vert et la réalisation du premier Objectif du Millénaire pour le Développement, réduisant la sous-alimentation à moins de 5%. Lors de sa prise de parole aux Assi-ses, le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva, a insisté sur la nécessité de s’orienter vers des systèmes alimentaires plus durables en renforçant les mesures d’atténuation et d’adapta-tion aux effets du changement climatique, préci-sant que « le temps presse et nous ne pouvons nous permettre d’attendre. » Ce phénomène est d’ailleurs un enjeu aussi bien pour les grandes fermes modernes que pour les plus petites structures. Il a également rappelé l’importance de l’agriculture familiale comme outil de développement rural et de stabilité.Enfin, M. Graziano da Silva et les Ministres marocains de l’agriculture et de la pêche maritime et de l’économie et des finances ont signé un accord visant à soutenir les projets de sécurité alimentaire ailleurs en Afrique, dans le cadre du programme de coopération Sud-Sud de la FAO. L’accord innovant est le premier au titre de ce programme à conjuguer ainsi des fonds du gouver-nement et du secteur privé.

Eclairage LEDLucibel ouvre une filiale à Casablanca

Société française spécialisée dans la conception et la commer-cialisation dans 30 pays de solutions d’éclairage LED, Lucibel poursuit son expansion internationale en ouvrant sa filiale Lucibel Africa à Casablanca.Réalisant déjà en 2013 un chiffres d’affaires proche du million d’Euros sur le continent africain, dont 700.000 € au Maroc, Luci-bel se dote donc d’une implantation stratégique dans la capitale économique du Royaume, hub africain. L’entreprise compte ainsi améliorer la qualité du service à ses clients, augmenter sa présence commerciale et accroître sa visibilité sur un marché favorable à la transition énergétique. C’est Philippe de Veron, Di-recteur commercial de la zone Afrique et Arabie Saoudite, qui est en charge d’accompagner le développement de cette nouvelle filiale. Parmi ses clients au Maroc, Lucibel compte déjà plusieurs industriels, banques, hôtels et institutionnels.Parallèlement, Lucibel compte s’impliquer dans la formation des ressources humaines. « La présence de Lucibel au Maroc ne restera pas uniquement commerciale. Nous souhaitons rapi-dement transmettre notre connaissance et notre savoir-faire dans l’éclairage LED en créant un partenariat entre le centre de formation Lucibel et des universités marocaines. Cette coopération entre notre entreprise et des universités est une valeur phare de Lucibel à laquelle je suis person-nellement attaché », a déclaré Frédéric Granotier, Président Directeur Général de Lucibel.

© F

AO

/ D

anie

l Hay

duk

Page 9: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 9

StartUp Maroc & OCP Entrepreneurship2ème édition de Maroc StartUp Cup

Dans la perspective de favoriser l’entre-prenariat innovant au Maroc, l’association StartUp Maroc lance, avec son partenaire officiel OCP En-trepreneurship, la deuxième édition de Maroc StartUp Cup, une compétition d’ac-célération de Startups importée de la Silicon Valley. Les inscrip-tions sont ouvertes pour sélectionner les startups qui participe-ront à cette compétition de business model. StartUp Cup Maroc durera 6 mois pendant lesquels auront lieu plusieurs sessions de mentoring et d’évaluation des startups participantes par des entrepreneurs, des experts et des investisseurs nationaux et internationaux. Après la sélection des semi-finalistes puis des finalistes de la compétition, la meilleure startup sera déclarée championne du Maroc et remportera un prix de 100.000 DH, ainsi que d’autres surprises.Tout Marocain ou résident au Maroc de plus de 18 ans, porteur d’une idée originale ou créateur d’une startup de moins de 3 ans peut participer à la compétition. Les inscriptions sont ouvertes en ligne sur le site www.maroc.startupcup.org/submit. Rappelons que la 1ère édition avait été remportée par Looly’s, marque de couscous artisanal et diététique.

RechercheUn programme international dédié aux jeunes chercheurs

Le 24 avril dernier, le British Council a lancé l’initiative Researcher links au Maroc, en partenariat avec le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique, pour encourager la colla-boration internationale entre les jeunes chercheurs ambitieux. Le programme « British Council Researcher Links » offre aux cher-cheurs en début de carrière du Royaume-Uni et de 18 pays, dont le Maroc, l’occasion d’interagir, d’apprendre les uns des autres et d’explorer les possibilités pour établir des collaborations de recher-che à long terme. « Il s’est avéré que la collaboration internationale améliore la qualité de la recherche et les chercheurs internatio-naux ont également une plus grande productivité. Le Royaume-Uni est un leader mondial dans la recherche aujourd’hui, mais afin de conserver sa position de leader et garder ses meilleures têtes, il doit s’ouvrir à l’international et échanger des idées pour relever les grands défis communs de notre avenir. D’ailleurs, une plus grande collaboration crée plus d’avantages mutuels », déclare Jo Beall, Directeur du British Council de l’Éducation et de la Société. Tous les domaines de recherche sont couverts, incluant les scien-ces naturelles, les sciences humaines et sociales, sachant que certains pays ont des domaines prioritaires. Les pays engagés sont : le Brésil, le Mexique, la Colombie, le Maroc, l’Egypte, le Qa-tar, l’Afrique du Sud, le Nigéria, la Russie, la Turquie, le Kazakhs-tan, l’Azerbaïdjan, le Pakistan, la Thaïlande, l’Indonésie, la Corée du Sud, le Vietnam, le Bangladesh et les Etats Unis d’Amérique.La date limite de dépôt de dossier est fixée au 9 juin 2014.

Page 10: FOOD Magazine N°66

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 10

• Maroc-GabonLes 22 et 23 avril der-niers à Rabat s’est tenu le 1er forum d’affaires Maroc-Gabon. L’objectif : redynamiser les échanges et les relations économi-ques des deux pays. Des ateliers ont traité des sec-teurs clés de l’économie gabonaise, notamment l’agriculture et l’agro-in-dustrie, où l’expérience marocaine est appréciée. Enfin, le Plan Stratégique Gabon Emergent a été présenté aux investis-seurs marocains comme une opportunité à saisir pour s’implanter dans ce pays.

• OCPLe 17 avril, le Groupe OCP a procédé à une émission obligataire qui lui a permis de lever 1,55 milliards de Dollars, qui contribueront au finance-ment du programme d’in-vestissement de 17 Mrd $ du groupe. L’opération a connu un grand succès :souscrite 4 fois et par quelques 300 investis-seurs internationaux. « Nous nous félicitons de la réussite de cette émis-sion inaugurale de 1,55 milliards de dollars qui ancre la position d’OCP comme leader intégré sur le secteur des engrais phosphatés. La capacité d’OCP à accéder ainsi aux marchés financiers mondiaux, témoigne de la confiance des investis-seurs institutionnels tant en sa stratégie et son exécution que dans sa capacité à créer de la va-leur pérenne », a déclaré Mostafa Terrab, PDG du Groupe OCP

Coca-Cola CompanyBourses d’études

Coca-Cola Company joint ses efforts avec le Département d’Etat Américain et offre des bourses à 100 étudiants de la région Afrique du Nord, Moyen-Orient et Asie. Une initiative qui leur permettra de suivre le programme d’été spécialisé en entrepreneuriat à la Kelley School of Business de l’Université d’Indiana. Ce programme d’études diversifié est conçu pour apprendre aux étudiants à préparer des business plans et à maîtriser les techniques de l’Entrepreneuriat Social et du Management à but non lucratif. Les étudiants, dont 15 Marocains, bénéficieront ainsi d’un pro-gramme de formation parmi les plus performants au monde.A noter que ce programme de bourses a été mis en œuvre en collaboration avec l’initiative « Par-tners for a New Beginning ». Dans ce cadre, Samia Bouchareb, Directeur Général de Coca-Cola Maroc et Afrique Equatoriale a déclaré : « le partenariat de Coca-Cola dans ce programme renforce notre engagement à promouvoir l’éducation et à développer de futurs dirigeants et entrepreneurs Marocains. »

Charte Régionale de l’olivierSignature à Meknès

Le dynamisme amorcé dans le secteur oléicole régio-nal, depuis la création de l’Agro-pôle Olivier Meknès en 2004 et l’Association UDOM (Union pour le Déve-loppement de l’Olivier de Meknès), prend désormais une nouvelle dimension avec le lancement de la charte et la Fondation « Olivier Promo Meknès » qui synthé-tise les valeurs de toute une région.La charte régionale Olivier Promo Meknès, signée le 10 avril dernier, reflète une ambition et une volonté commune des institutions locales et régionales et de la profession pour faire de l’olivier et de ses produits un attrait majeur de Meknès et de sa région. Elle résume une vision collective pour struc-turer et promouvoir une image de communication sur la région à travers l’olivier, l’huile d’olive et son patrimoine historique. Les domaines d’activités qui seront développés dans le cadre de la présente charte concerneront : le secteur de production de l’huile d’olive, le tourisme, la culture, l’artisanat, la gastronomie, l’hôtellerie et la restauration, le tissu entreprenariat, l’éducation et la formation.Signalons enfin que la charte a été signée par le Conseil de la Région Meknès-Tafilalet, le Conseil préfectoral de Meknès, le Conseil de la ville de Meknès, le Conseil de Tourisme de Meknès-Tafilalet, la Chambre d’Artisanat, la Chambre d’Agriculture de Meknès-Tafilalet, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Meknès, la CGEM Meknès, l’association UDOM et le Consortium Volubilis Olive-MED (GIE). A cette occasion, Said Chbaattou, Président de la Région de Meknès-Tafilalet et Premier Président élu de la Fondation Olivier Promo Meknès, a souligné, dans son allocution, que la charte Olivier est une étape historique pour Meknès et sa région et un témoignage fort du dynamisme créé autour de la filière oléicole au cours de ces dernières années avec l’implication de la profession, des institutions et des autorités locales et régionales. De son côté, Mardochée Devico, Président de l’UDOM et du Consortium Volubilis Oli-ve-Med, a souligné la valeur stratégique de l’huile d’olive dans son territoire économique, social, avec la connotation « diète méditerranéene ».

Nestlé Soutient l’éducation

Nestlé Maroc donne un nouvel élan à son partenariat avec la Fondation Zakoura dans la région de Doukkala Abda en y intégrant le préscolaire et le soutien scolaire en plus des écoles d’Education Non Formelle. Ce nouvel élan a été matérialisé par David Saudan, Directeur Géneral de Nestlé Maroc, qui a inauguré le 11 avril à Zaouiat Sidi Hssain, dans les environs de Sidi Bennour, la première des 8 écoles

prévues dans le cadre de ce nouveau partenariat avec la Fondation Zakoura.

• Said Chbaattou, Président élu de la Fonda-tion Olivier Promo Meknès.

Page 11: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 11

Groupe Abraaj & Kool FoodPartenariat win-win

Abraaj Group, acteur majeur de l’investissement sur les mar-chés à forte croissance, a scellé un partenariat avec Kool Food, producteur marocain de chocolat. S’appuyant sur son exper-tise dans l’investissement et sur ses réseaux solides dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient, Abraaj agira de façon à consolider la position de Kool Food sur le marché marocain et de développer sa stratégie de distribution internationale. Le Groupe favorisera également le développement de l’offre Kool Food à travers le lancement de nouveaux produits, complémen-taires à l’offre actuelle, et ce grâce au financement d’un pro-gramme d’investissement ambitieux. Anas Lahlou, Fondateur et PDG de Kool Food, a déclaré : « le partenariat avec Abraaj permettra d’accélérer la croissance de Kool Food et de capi-taliser sur le travail réalisé durant les quatre dernières années pour développer cette société... Nous sommes très heureux de l’opportunité qui nous est offerte de faire évoluer Kool Food au niveau supérieur et nous nous réjouissons de pouvoir travailler avec l’équipe d’Abraaj. »De son côté, l’investisseur croit dans le potentiel de ce secteur au Maroc. Ainsi, Anas Guennoun, Directeur au sein de The Abraaj Group, explique : « notre investissement dans Kool Food représente notre troisième transaction au Maroc depuis 2012, et s’inscrit dans notre stratégie de recherche d’entreprises solides et bien gérées dans le secteur à forte croissance de la grande consommation. Nous voyons un potentiel de développement significatif dans de multiples secteurs au Maroc et cet investissement représente une occasion supplémentaire pour Abraaj de capitaliser sur ce marché attractif. »

OstréicultureReprise des activités à Oualidia

L’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a informé les professionnels et les consommateurs de la reprise des activités d’ostréiculture au niveau de la lagune de Oualidia. Cette annonce vient suite à l’amélioration de l’état sanitaire du milieu marin de cette lagune et est entrée en vigueur depuis le 14 avril dernier. Cette mesure concernera la reprise de l’introduction des naissains d’huîtres pour l’élevage et la commercialisation des huîtres, moyennant le renforcement du dispositif du contrôle sanitaire.

Eléphant VertPrix « Agriculture et développement durable »

Eléphant Vert, entrepri-se Suisse spécialisée dans les produits et services d’agriculture biologique, et leader de la bio-agriculture en Afrique, a remporté le trophée « Agriculture et développement du-rable » lors de la 9ème édition du Salon Inter-national de l’Agricul-ture au Maroc (SIAM). Le trophée a été remis aux responsables de l’entreprise lors de la cérémonie de remise des trophées de mérite et d’encouragement en présence de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Se réjouissant de cette distinction, Sébastien Couasnet, Directeur Général d’Eléphant Vert, a dé-claré : « nous sommes très heureux d’avoir gagné ce trophée, qui conforte notre stratégie de développement et nos efforts pour promouvoir une agriculture durable, performante et accessible à tous les producteurs, aussi bien au Maroc qu’en Afrique. »

• Sébastien Couasnet, Directeur Général d’Eléphant Vert

YoplaitLa petite fleur célèbre son come-back

Le 8 mai dernier, Yoplait, la marque emblématique de produits ultra-frais, a organisé une journée spéciale de détente et de bien-être avec à la carte un cours de zumba suivi d’une dé-gustation des produits Yoplait. « Le retour de Yoplait au Maroc est le début de l’aventure et des développements prometteurs interviendront dans un proche avenir », a déclaré Brahim El Jaï, Président Directeur Général de MarocInvest. Rappelons que la marque emblématique a conclut un contrat de franchise avec la société Saiss Lait.

Page 12: FOOD Magazine N°66

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 12

• BMCE BankBMCE Bank vient de lancer son « Club PME », en partenariat avec l’Uni-versité Hassan II, l’Insti-tut de Recherche sur la PME et l’Observatoire de l’Entreprenariat. Ce club proposera aux dirigeants de PME marocaines une formation gratuite et certifiante pour faciliter la relation avec la banque et enrichir les connaissances.

• Centres commerciauxLa société Petra (ex-Best Real Estate, détenue par Sanam et Best Financière) a annoncé le dévelop-pement de deux malls à Tanger et à Agadir. Le premier, Socco Alto Tanger, ouvrira en 2015 et comprendra notamment un hypermarché Carrefour, 90 enseignes et 15 restau-rants. Le second, Founty, sera finalisé en 2016 et comprendra une partie résidentielle, un centre d’affaires et des lieux de loisirs.

• AquacultureDix conventions portant sur le développement de projets aquacoles en Atlantique et en Méditer-ranée, pour un investis-sement global de 1,3 Mrd DH, ont été signées à Martil, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mo-hammed VI. Entrant dans le cadre de la stratégie Halieutis, ces projets com-portent 5 fermes conchy-licoles, une écloserie conchylicole, 4 fermes de pisciculture et une éclose-rie piscicole. La production annuelle estimée est de 23.000 T de poissons et 1.540 T de coquillages.

Eléphant VertNouveaux investissements

Eléphant vert, leader de la bio-agriculture en Afrique implanté au Maroc et au Mali, a annoncé la construction de 2 unités industrielles d’engrais organiques, de bio-fertilisants et de bio-pesticides. La première unité sera basée à Agadir et la 2ème au niveau de Berkane. L’investissement initial sera de 350 MDH. La construction de ces deux unités créera plus de 500 emplois.Sur Meknès,une 2ème tranche d’investissements de 55.000 € sera consacrée au développement de l’activité. Pour le volet de la recherche et développement, une nouvelle filiale nommée « Valorise » sera prochainement lancée, ce qui génèrera des opportunités d’embauche pour des ingénieurs et chercheurs marocains. Et pour renforcer sa stratégie de développement en Afrique, l’entreprise compte, à l’horizon 2015, s’implanter dans 7 nouveaux pays, à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Burkina Faso, le Cameroun, le Kenya et Madagascar. Ceci confirme l’ambition de développer et de promouvoir une agriculture durable performante au Maroc et sur l’ensemble du continent africain et faire du Maroc le hub de référence pour la production de mi-cro-organismes et de bio-pesticides à destination de l’Afrique de l’Ouest.

IMANORSanté au travail

Une 2ème session de réunion a été organisée, du 31 mars au 4 avril, par l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR). La ren-contre a été marquée par la présence du comité technique ISO/PC283 relevant de l’Organisme International de Normalisation (ISO), ainsi que de 85 experts représentant plus de 61 pays et 12 organismes de liaison dont le Bureau International du Travail (BIT). Au cours de cette 2ème ses-sion, les participants ont poursuivi les travaux d’élaboration d’une norme internationale portant sur les exigences des systèmes de management de la santé au travail. Pour conclure, le comité a décidé de faire évoluer le projet au stade de projet de comité (CD) après validation des membres.

Agence pour le Développement AgricolePilier II : réalisation et perspectives

Le Pilier II du Plan Maroc Vert a pour finalité la mise en place de 545 projets à l’horizon 2020 avec un investissement de 20 Mrds DH et touchant 855.000 petits agriculteurs. Le 10 avril dernier à Casablanca, l’Agence pour le Développement Agri-cole (ADA) a tenu une conférence de presse faisant état des principales réalisations du Pilier II du PMV. Depuis fin mars 2014, 84% de la population ciblée a été atteinte, 720.000 pe-tits fellah ont bénéficié des projets Pilier II et 733.000 Ha ont été exploités. Aussi, 139 unités de valorisation ont été créées,

68.709 Ha ont été aménagés en petite et moyenne hydraulique. Al’heure actuelle, 429 projets ont été réalisés, avec 13,33 Mrds DH d’investissement déboursés. La répartition des projets par région a dévoilé l’accaparation de Tanger d’une grande part avec 85 projets, suivie par la région du Souss (48 projets) et Meknès (46). La région du Grand Casablanca est la moins touchée par les projets d’agri-culture solidaire avec seulement 7 projets. Du côté des filières de production, celle de l’olivier a retenu toutes les attentions avec 163 projets, suivie des viandes rouges (56) et de l’apiculture (36).Concernant les 139 unités de valorisation construites, il s’agit à 76% d’unités de trituration, de centres de collecte de lait et d’unités de conditionnement.

• De gauche à droite : Abdelkrim Kan-faoui, Directeur de Gestion des Projets (ADA), Mohamed El Guerrouj, Directeur Général (ADA), Abderrahim Benyassine, Directeur de l’Agrégation et du Partena-riat (ADA)

Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise au Maroc4ème édition du raodshow

La Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise au Maroc (CCBLM) organisera, en partena-riat avec les Chambres de Commerce de Bruxelles (BECI), de Leuven, de Brabant-Wallon, et de Luxembourg, une mission d’hommes d’affaires à l’occasion de la 4ème édition du roadshow et de la 3ème édition du salon « Greater Business Days », avec le soutien de la société Sonatrans et BMCE Bank. Cet événement se tiendra entre le 17 et le 20 juin prochains au Luxembourg et en Belgique.

Page 13: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 13

British Cereal ExportsSéminaire sur la biscuiterie

Des meuniers en farine à biscuit et leurs principaux clients venus d’Algérie, du Maroc, de l’Es-pagne et du Portugal, ont assisté au deuxième séminaire sur la biscuiterie, organisé par BCE (British Cereal Exports) du 8 au 9 d’avril derniers au Royaume-Uni. Dans le sillage du séminaire réussi de l’année dernière, cet événement a donné aux participants la possibilité de mieux connaître les blés uks et de découvrir leurs capacités de manière pratique, en fabriquant leurs biscuits nationaux avec des blés uks. Afin de démontrer la polyvalence de ces blés britanniques,

certains participants ont également produit leurs pains nationaux avec 100% de blé uks. Ce séminaire a également donné aux participants l’occasion d’en savoir plus sur l’industrie céréalière britannique, ainsi que sur les technologies de pointe utilisées dans la fabrication et l’évaluation des biscuits. Ainsi, l’un des participants venus du Maroc présents au séminaire, a déclaré : « j’ai appris beaucoup de choses. J’ai maintenant des no-tions plus précises sur les propriétés des blés britanniques. J’ai obtenu des rensei-gnements plus précis sur les consommateurs, et je peux leur donner les meilleures réponses. Je peux partager les meilleures pratiques sur la manière d’utiliser le blé uks à l’usine. »

StartUp Maroc & OCP 10ème édition de Startup Weekend

Du 4 au 6 avril derniers à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Khouribga, StartUp Maroc a organisé, en partenariat avec OCP Entrepreneurship Network et ses sponsors HP-CDG, CCG et Capital Consul-ting, la 10ème édition de Startup Weekend au

Maroc. L’événement a battu tous les records : 200 participants, 65 idées présen-tées et 15 équipes formées qui ont travaillé avec 15 mentors durant 54 heures à concrétiser leur projet de startup. « Nous avons été agréablement surpris par l’affluence de plus de près de 300 jeunes de tout le pays qui ont participé au Startup Weekend Khouribga et par la diversité et la qualité des 15 projets qui ont été présen-tés, ainsi que par le nombre de 15 mentors qui n’ont pas hésité à faire le déplace-ment afin de partager leur expérience avec les jeunes. Cela ne fait que confirmer ce dont StartUp Maroc a toujours été convaincu, à savoir qu’il existe, à travers tout le territoire marocain, un vivier de futurs entrepreneurs, brillants et motivés et qui ont besoin d’être inspirés et initiés à la pratique de entrepreneuriat », affirme Naoufal Chama, Président de StartUp Maroc.

FIMASUCRE & FNISUne journée dédiée à la filière sucrière

En partenariat avec la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Semences et Plants (FNIS), la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASU-CRE) a organisé le 9 avril dernier à Rabat une journée nationale d’étude dédiée à la filière sucrière, sur le thème : « R&D et innovation, leviers d’amélioration de la productivité de la filière sucrière ». Lors de cette journée, il a été rappelé que la filière sucrière est actuellement confrontée à des contraintes majeures, dont no-tamment l’impact de l’évolution à la hausse du fuel industriel. Cette augmentation de plus de 50% depuis juin 2012 pèse lourdement sur la filière et compromet les investissements futurs et hypothèque son avenir, notamment au niveau de la pro-duction du sucre à partir de la betterave, forte consommatrice de fuel, si aucune mesure urgente n’est mise en place. A cet effet, une revalorisation urgente du prix du sucre assortie d’une visibilité permettant la réalisation à moyen terme des investissements de reconversion fuel/charbon est urgente et indispensable.Près de 250 participants ont pris part à cet événement, notamment Mohammed Fikrat, Président de la FIMASUCRE, Ahmed Ouayach, Président de la FNIS, ainsi que des agriculteurs et des professionnels de la filière sucrière.

Page 14: FOOD Magazine N°66

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 14

Propriété industrielleMémorandum d’entente

Le 24 avril dernier, les Offices de pro-priété industrielle des pays membres de l’Accord d’Aga-dir (Egypte, Jorda-nie, Maroc et Tu-nisie) ont procédé, conjointement avec l’Unité Technique de cet accord, à la

signature d’un mémorandum d’entente. Ce mémorandum vise à favoriser le partage d’expériences et à mutualiser les moyens et ressources déployés par les Offices de propriété industrielle en vue d’améliorer le niveau d’utilisation et de protection de la propriété industrielle dans les Etats membres. Les activités de coopération prévues par ce mémorandum d’entente s’articulent autour des axes suivants : Efficacité et qualité de délivrance des titres de propriété industrielle, Actions de promotion de la propriété industrielle et de l’innovation, Création de plateformes électroniques d’information et de formation et la Coordination et harmonisation juridique. En marge de cette rencontre, les si-gnataires ont réitéré leur engagement à contribuer dans le pro-jet Arabpat, une plateforme de diffusion de l’information brevet des pays arabes, visant à faciliter la production, la publication et les échanges de la documentation.

Nespresso5ème boutique à Marrakech

Le 7 mai dernier, Nespres-so a célébré l’ouverture de sa nouvelle boutique dans la ville ocre. Avec une superficie de 45 m2, l’es-pace abritera toutes les composantes de l’univers Nespresso. Les amateurs de café pourront ainsi vivre une immersion dans l’expérience café. Cette ouverture s’inscrit dans la stratégie de développement de l’entreprise suisse et entre dans la vision de partage à laquelle Nesspresso est attachée.

Machines agricolesCoopération entre le Maroc et l’Italie

Présentée dans le cadre du SIAM 2014 à Meknès, l’édition 2014 du salon EIMA, consacré à la mécanisation agricole, qui se tiendra au mois de novembre prochain en Italie à Bologne, s’annonce encore en croissance de par sa surface, le nombre des exposants et de visiteurs. Le salon se déroule dans un contexte de forte croissance de la demande de machines agri-coles au Maroc et dans un contexte de coopération économi-que avec l’Italie dans le secteur spécifique de la mécanisation agricole. L’Italie, qui figure déjà parmi les premiers fournisseurs du Maroc pour ce qui est de la mécanique et des installa-tions, représente avec l’Allemagne les principaux fabricants européens de machines et équipements agricoles de niveau international. Les entreprises italiennes souhaitent développer un partenariat toujours plus consistant, sachant qu’au Maroc, seulement 47% des activités agricoles impliquent l’utilisation de moyens mécaniques et que le nombre de tracteurs en fonction-nement est estimé à environ 50.000 unités, un parc encore li-mité pour un pays dont 20% du PIB provient de l’agriculture. Au cours de la conférence de presse, animée par le responsable de l’organisation de l’EIMA, Marco Acerbi, ont été annoncées des informations en avant-première sur la prochaine édition du salon de Bologne. L’exposition se tiendra sur 300.000 m² de su-perficie globale, dont 150.000 nets et accueillera environ 1.800 exposants représentant plus de 40 pays. Enfin, il est prévu que le seuil des 200.000 visiteurs soit dépassé.

ANPMEBilan & perspectives

Le 24 avril dernier, Moulay Hafid El Alami, Ministre de l’In-dustrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique a présidé le Conseil d’Administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME). La rencontre s’est tenue en présence de Mohamed El Ouafa, Ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance, et de Mohamed Mamoune Bouhdoud, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel. Les travaux ont porté sur l’examen du bilan des activités de l’Agence durant l’année 2013, le programme d’action 2014 et les budgets d’investisse-ment et de fonctionnement au titre de l’année 2014. Concernant le bilan d’activités pour l’année 2013, l’Agence a accompagné plus de 1.600 entreprises, englobant aussi bien des PME (500) que des TPE (1.150), tous programmes confondus. Cet effort a nécessité une contribution de l’ANPME de l’ordre de 330 MDH, le montant consolidé de l’investissement engagé atteignant près de 1.600 MDH. En termes d’objectifs chiffrés pour 2014, l’ANPME accompagnera 10.400 entreprises (700 PME et 9.700 TPE) avec une contribution financière de 590 millions de dirhams, correspondant à un investissement global consolidé d’environ 2 milliards de DH. Ces objectifs seront réalisés à travers le développement des filières industrielles et la contrac-tualisation avec les acteurs régionaux.

Négociations sur les fruits et légumesDes progressions timides

« C’est une relation de confiance et de partenariat durable qui est mise à mal », a déclaré le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch, suite au problème suscité par les nouvelles règles européennes sur les exportations de la filière fruits et légumes. Aujourd’hui, les négociations sur la situation liée aux prix d’accès des fruits et légumes marocains au marché européen évoluent progressivement. « Nous sommes en train d’explorer toutes les solutions possibles, avant tout pour les tomates », a soutenu Jerzy Bogdan Plewa à l’issue d’entretiens à huit-clos avec le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime.

Page 15: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 15

Bourchanin & DiageoFinale « World Class Morocco 2014 »

Les sociétés Bourchanin et Diageo, leaders des spiri-tueux, ont organisé la finale de la compétition « World Class Morocco 2014 ». La commémoration s’est tenue le 7 mai dernier à Casablan-ca. Elle pour ambition d’inciter les barmen à assurer un ser-vice d’excellence et conforme à la culture du bartending. Pour sa 5ème année, le concours a permis d’élire El Mostafa Noureddine, Barman à La Mamounia, couronné par son prédécesseur, Nabil Benkhattab, Chef Barman à La Bodega Casablanca. Rappelons que le vainqueur de ce concours aura l’opportunité de participer à la grande finale internationale. Un événement qui se déroulera du 28 juillet au 1er août prochain en Ecosse et en Grande Bretagne. Dans ce cadre, Karim Sefraoui, Responsable Marketing des marques Diageo de Bourchanin, a déclaré : « cha-que année, l’objectif du World Class est d’inspirer, d’enrichir et de faire reconnaître le métier de barman. La finale nationale en est le point culminant. C’est l’un des événements les plus attendus de la part des professionnels des métiers du bar et de la restauration. Le niveau de la compétition est très élevé avec des bartenders maro-cains de plus en plus pointus. Le jury international a eu beaucoup de mal à départager les finalistes de cette édition ».

• Sur la photo de gauche à droite :- Nabil BEN ELKHATTAB, Vainqueur de l’édition World Class 2013 (La Bodega Casablanca)- El Mostafa NOUREDDINE, Vain-queur de l’édition World Class 2014 (La Mamounia Marrakech)-Younes ATEYAH, Finaliste du concours (Comptoir Darna Marra-kech)-Fatim - Zahra JRAJRI, 3ème place (La Mamounia Marrakech)

• De g. à dr. : Hicham Berrada Sounnni, Président exécutif de Pal-meraie Développement, Abdelali Ber-rada Sounnni, Président de B Group, et Saad Berrada Sounnni, Président exécutif de Palmeraie industries et services

Nissin Foods MaghrebDes nouilles en 3 minutes !

La société Nissin Foods Maghreb, détenue à 100% par Nissin Foods Holding, basée au japon, s’est établie cette année à Casablanca et a commencé ses opérations de ventes afin de couvrir les 3 pays du Maghreb, à savoir Maroc, Algérie, Tuni-sie, en tant qu’un seul marché commun. Ainsi, l’entreprise s’apprête à lancer son nouveau pro-duit, exclusivement développé pour les marchés Maghrébins en prenant en considération la culture culinaire de ces pays, les pré-férences en termes de goûts de leurs consommateurs et en se basant sur une étude de dégustation dûment effectuée. « Nous nous attendons à une croissance rapide du marché Maghrébin des aliments instantanés grâce à leurs avantages uniques, tels que la préparation rapide, le goût et le prix abordable », explique-t-on chez Nissin Foods. Le nom du produit, « Patilliko », a été créé en combinant les mots « Pâtes » et « Illico », évoquant ainsi des pâtes instantanées qui se préparent rapidement.Afin d’effectuer une préparation et un service rapide, Patilliko offre à la fois des nouilles (pâtes) et la sauce dans un seul pa-quet, l’ensemble pouvant être cuit en 3 minutes. « Nous lance-rons dans un 1er temps les variantes les plus communes :sauce tomate et sauce tomate piquante, avant de dévelop-per d’autres variantes durant les mois à venir pour offrir une multitude de choix à nos consommateurs. En outre, nous importerons, lors d’une première phase, notre produit de Nis-sin Singapour (plate-forme certifiée Halal), et continuerons à chercher une possibilité de production locale comme stratégie à moyen terme », déclare–t-on chez Nissin Foods.

Groupe PalmeraieIncursion dans l’agrobusiness

Fondé il y a plus de 40 ans par Abdelali Berrada Sounni, le Groupe Palme-raie annonce une nouvelle vision de développement à l’horizon 2020 appuyée par une réorganisation stratégi-que. Cette nouvelle vision, soutenue par un program-me d’investissement de 5 milliards de DH, est ancrée autour de 3 axes majeurs, notamment le renforcement de son leadership dans ses

activités immobilières, touristiques et industrielles en termes de qualité et d’innovation, la diversification de ses métiers en développant de nouveaux métiers dans l’agrobusiness, l’édu-cation, les mines & carrières, et le développement du groupe à l’international notamment en Afrique. . Ainsi, le Groupe ambitionne de devenir l’un des premiers acteurs dans l’agrobusiness. Plus d’un millier d’hectares sont actuellement en cours de développement dans l’agriculture.

Languedoc-Roussillon et Maroc Logistiques convergentes

A l’occasion du salon Logismed, qui s’est tenu à Casablanca entre le 6 et le 8 mai derniers, la Région Languedoc-Rous-sillon et le Maroc ont approfondi leur partenariat logistique. Ce dernier avait été initié le 30 janvier dernier à Montpellier par une convention entre l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL) et Sud de France Développement, signée par Aziz Rabbah, Ministre marocain de l’Equipement, du Trans-port et de la Logistique, et par Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon. Evénement logistique majeur pour la Méditerranée, Logismed a constitué l’occasion pour la délégation régionale de poursuivre sa mise en relation avec les acteurs de la logistique marocaine. Rappelons que la Maison de la Région Languedoc-Roussillon à Casablanca dispose d’un programme spécifique d’accompagnement pour les entreprises du Languedoc-Roussillon qui se développent sur le marché marocain. Par ailleurs, les représentants du cluster logistique marocain Logipole et l’AMDL ont reçu, le 5 mai dernier, leurs homologues du Languedoc-Roussillon dans la Région du Souss Massa Drâa. Lors de cette rencontre, une visite a été organisée au port et à la station de conditionnement d’Agadir. Ces rencontres de terrain ont permis aux différents acteurs de se projeter dans les réalisations concrètes à mener conjointement.

Page 16: FOOD Magazine N°66

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 16

7èmes Assises de l’agriculture L’agriculture familiale à l’honneur A l’occasion de la 7ème édition des Assises de l’agriculture, qui s’est tenue le 23 avril dernier à Meknès sous le thème de l’agriculture familiale, à la veille du Salon International de l’Agriculture au Maroc, un ensemble de personnalités politiques du Maroc et de l’étranger a pris part à ce rassemblement afin de célébrer cette grand-messe agricole. De notre envoyée spéciale à Meknès,

Maria MOUHSINE

La 7ème édition des Assises de l’agriculture a été l’occa-sion pour Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et

de la Pêche Maritime, d’annoncer les principaux résultats de l’acti-vité agricole et de dresser l’état d’avancement des différents projets inscrits dans le cadre du Plan Ma-roc Vert, devant une audience de qualité comprenant notamment le Président malien Ibrahim Boubacar Keita, le Président guinéen Alpha Condé, José Graziano da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimenta-tion et l’Agriculture (FAO), Fahd Bin Abdul Rahman Bin Soleyman Bal-ghunein, Ministre de l’Agriculture saoudien, Bokary Tereta, Ministre du Développement Rural du Mali,

Papa Abdoulaye Seck, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural sénégalais, Miguel Arias Ca-nete, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation espagnol, Stéphane le Foll, Ministre français de l’Agri-culture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, et Mamadou Sangafowa Coulibaly, Ministre de l’Agriculture ivoirien.

L’impact tant attendu du Plan Maroc Vert !Loin des perturbations qui ont sévi sur l’accord de libre-échange entre le Maroc et l’Union Européenne, c’est dans une ambiance festive que se sont tenues les 7èmes Assi-ses de l’agriculture. En effet, dans son discours inaugural, Aziz Akhan-nouch a annoncé une production

céréalière prévisionnelle de 67,3 millions de quintaux pour la campa-gne agricole en cours. Un chiffre, certes en baisse par rapport à la campagne précédente, mais tout de même satisfaisant au vu des conditions pluviométriques défavo-rables qui ont marqué le début de cette année. Depuis son lancement en 2008, le Plan Maroc Vert s’est fixé pour objectif le développement économi-que du pays à travers notamment l’amélioration de la compétitivité des produits agricoles marocains sur le marché national et interna-tional, l’amélioration des revenus des agriculteurs et l’amélioration de la contribution de l’agriculture nationale à la sécurité alimentaire. Dans ce sens, plusieurs actions ont été menées, dont l’amélioration de la normalisation et des mesures sa-nitaires et phytosanitaires pour les produits agricoles, la réforme tari-faire ayant pour principal objectif la garantie de l’approvisionnement en intrants ou encore le renfor-cement des actions de promotion des exportations des produits agricoles. En 6 ans, les résultats sont globalement satisfaisants : le PIB agricole est passé de 75 à 108 milliards de DH et le volume de la production agricole a augmenté de plus de 45%, confirmant ainsi sa grande contribution à la sécurité alimentaire nationale. Côté expor-tations, une nette évolution a été enregistrée entre 2008 et 2012 avec une progression de 34% pour les légumes et de 54% pour les huiles et les graisses, notamment l’huile d’olive qui a enregistré un taux de croissance de 240%.

Page 17: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 17

Le PMV, une inspiration pour l’Afrique« 70% de la production alimentaire mondiale est assurée par l’agri-culture familiale », a déclaré Aziz Akhannouch lors de l’ouverture de cette 7ème édition. Conscient du rôle primordial de cette tranche dans le développement économique, le Plan Maroc Vert a intégré un large programme de projets s’adressant à ce mode de production, rappelle M. Akhannouch. Une stratégie qui a porté ses fruits, érigeant ainsi le Maroc en tant que référence grâce à son agriculture, du moins pour le continent africain, et qui a séduit plus d’un officiel ! Ainsi, accompagnés d’une forte délégation gouvernementale et d’hommes d’affaires, les Présidents malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et guinéen, Alpha Condé, ont convenu que le Plan Maroc Vert propose des solutions pratiques aux pro-blèmes de l’agriculture dans leurs deux pays respectifs. Le président guinéen a ajouté : « notre écono-mie agricole actuelle ressemble à celle du Maroc avant le lancement du Plan Maroc Vert. Pour cela, nos pays doivent s’inspirer du Maroc et nous comptons sur l’accompa-gnement marocain, notamment à travers les missions d’exploration d’hommes d’affaires prévues en septembre prochain. » Le Président malien, quant à lui, a évoqué l’im-

portance de reproduire l’expérience marocaine, surtout concernant la gestion des ressources en eau : « nous allons acclimater l’expérien-ce marocaine, nous l’approprier à notre modeste niveau, notamment à travers une politique plus pous-sée de maîtrise d’eau et ce par la construction de barrages et la préservation des cours d’eau et des fleuves. Le Mali dispose d’un des plus longs fleuves d’Afrique, qui reste malgré tout sous ex-ploité à cause de plusieurs facteurs géo-cli-matiques. »

Une recon-naissance mondiale !Dans son al-locution, José Graziano da Silva, Directeur Général de la FAO, a rappelé l’importance de l’integration de systèmes plus durables en renforcant les

mesures d’atténuation et d’adapta-tion aux effets climatiques. « Toutes nos initiatives doivent prendre en compte le changement climatique », a t-il souligné, « le temps presse et nous ne pouvons nous permettre d’attendre. » Il a également rappelé l’importance, en tant que moyen de développement durable et stable, de l’agriculture familiale, à l’hon-neur en 2014, proclamée « Année internationale de l’agriculture fami-liale » par l’ONU.Vers la fin de son discours, M. Graziano a félicité le Maroc pour la réalisation, deux ans à l’avance, des Objectifs du Millénaire pour le Développement , relatifs à la réduc-tion de la faim. Une distinction qui rend particulièrement hommage aux efforts du gourvernement en matière de développement et qui a été célé-brée lors de la cérémonie d’ouvertu-re de la 9ème édition du SIAM 2014, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Et de 9…En marge de la tenue des Assises

• Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime

Page 18: FOOD Magazine N°66

L’Actu Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 18

de l’agriculture, s’est déroulé un ensemble de signatures, dont le programme National de Consti-tution de Coopératives Agricoles 2014-2020, signé entre le Minis-tère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et So-lidaire, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Economie et des Finances. Nécessitant un coût global de 450 MDH, son objectif est la création de 15.000 coopératives, permettant de passer le nombre d’exploitants structurés en coopéra-tives de 250.000 à 1.000.000 (soit 2/3 des exploitants marocains).La convention entre le Gouverne-ment de la République du Mali et le Gouvernement du Royaume du Maroc a pour objet la mise à dis-position par le Gouvernement de la République du Mali au Gouverne-ment du Royaume du Maroc d’une superficie de 10.000 ha d’un seul te-nant dans la zone de production de M’Béwani, en zone Office du Niger.Le contrat-programme viandes rouges 2014-2020, signé entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de l’Intérieur et la Profes-sion (Fédération Interprofessionnel-le des Viandes Rouges – FIVIAR), représentée par son Président, Hammou Ouhelli, a de son côté pour principal objectif l’augmenta-

tion de la production à 612 kT en 2020, contre 490 kT en 2013, et l’augmentation de la consommation par habitant par an de 14,2 kg à 17,3 kg.La création de la plateforme de vente en ligne de produits du terroir a été actée entre le Minis-tère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, l’Agence pour le Déve-loppement Agricole, le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique et le Groupe Barid Al-Maghrib. Son objectif est de donner un accès préférentiel aux coopératives et groupements de producteurs à cette plateforme de e-commerce, destinée aux consom-mateurs marocains et étrangers.La convention relative au pro-gramme de garantie « Multirisques climatiques » pour l’arboriculture fruitière a été signée entre le Minis-tre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Ministre de l’Economie et des Finances et le Président de la Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurances, portant sur 3 types de cultures, notamment les rosa-cées fruitières, les agrumes et les oliviers, et couvrant 6 risques cli-matiques majeurs (grêle, gel, vent violent, chergui, hautes températu-res et excès d’eau).La convention entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Mari-time, le Ministère de l’Economie

et des Finances, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Ministè-re de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle et la Fé-dération des Chambres d’Agricul-ture du Maroc, représentée par son président, El Habib Ben Ettaleb, a pour but d’augmenter le nombre de chercheurs de 180 actuellement à 350 en 2020, d’accroître le nombre de techniciens de 220 actuellement à 390 en 2020, de faire progresser le budget de la recherche agricole pour atteindre 0,32% du PIB agri-cole à horizon 2020 contre 0,25% actuellement et de réaliser 146 pro-grammes de recherches orientés selon les priorités des filières fixées par le PMV.L’accord général sur le Fonds fiduciaire Maroc-FAO, signé entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, le Ministère de l’Economie et des Finances et la FAO, représentée par son Directeur Général, Graziano Da Silva, définit un cadre général de partenariat entre le Royaume du Maroc et la FAO afin de mettre en œuvre des actions de coopération Sud-Sud en faveur du continent africain.Le Contrat-Programme Riz 2014-2020, signé entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Mari-time, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Econo-mie Numérique et la Fédération Interprofessionnelle du Riz, vise l’augmentation des rendements moyens, de 70 qx/ha à 80 qx/ha, l’amélioration de la marge nette des riziculteurs de 3.600 DH/Ha, l’extension des superficies (de 6.500 Ha à 11.000 Ha), l’améliora-tion des niveaux de consommation (de 2 Kg/hab/an à 3 Kg/hab/an), et l’amélioration des conditions du marché national du riz.Enfin, la convention signée entre le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et le Président du Directoire du Crédit Agricole, Tariq Sijilmassi, mettra à disposition un montant de 25 milliards de DH pour l’accompagnement du Plan Maroc Vert.

• José Graziano da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimenta-tion et l’Agriculture (FAO).

Page 19: FOOD Magazine N°66
Page 20: FOOD Magazine N°66

L’Actu Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 20

Save FoodContre la perte des fruits & légumes en Afrique

45% des fruits et légumes produits dans le monde ne sont pas consommés mais jetés. A l’exception des racines et tubercules, il n’y a pas d’autres secteurs alimentaires où les pertes sont si élevées à l’échelle internationale. Que ce soit le kiwi, la mangue ou les carottes, presque la moitié de ces cultures n’a jamais atteint le consommateur. Ils pourrissent ou sont jetés parce qu’ils ne répondent pas à un certain nombre de critères de la vente au détail. A cette occasion, Marc Zander, PDG d’Afrique XCOM, consultant d’affaires spécialisé en Afrique et parte-naire de l’initiative Save Food, a déclaré : « même de petites mesures contre les pertes alimentaires peuvent produire un important impact sur les chaînes d’approvisionnement alimen-taire des États africains. Les produits n’aboutissent souvent pas à la population en raison d’un certain nombre de problèmes. Ce dont nous avons besoin sont des solutions sur-mesure et locales, telles que des techniques d’emballage et de trans-port spécifiques. » Ces techniques permettraient d’étendre de manière significative la durée de vie de 45 jours en soumettant les denrées alimentaires aux « hibernations » artificielles qui consistent à diminuer la teneur en oxygène dans le but de retar-der le processus de maturation.

Mondelēz International et D. E Master Blenders 1753Création d’un « pure-player » du café

Le 7 mai 2014, Mondelēz International et D.E Master Blenders 1753 ont annoncé leur intention de combiner leurs divisions café respectives, afin de créer un «pure-player », leader mon-dial du secteur. Ce partenariat permettra de générer un chiffre d’affaires annuel de plus de 7 milliards de Dollars.La nouvelle société, baptisée Jacobs Douwe Egberts (JDE), sera basée aux Pays-Bas. Bénéficiant d’un positionnement de leader dans plus de deux douzaines de pays et d’une forte pré-sence sur les marchés émergents, le nouveau groupe profitera de synergies, synonymes d’opportunités commerciales extrê-mement attrayantes, sur un marché mondial de 81 milliards de Dollars. À elles deux, les sociétés détiennent quelques-unes des marques de café parmi les plus plébiscitées au monde, notamment Jacobs, Carte Noire, Gevalia, Kenco, Tassimo et Millicano, pour Mondelēz International, et Douwe Egberts, L’Or, Pilão et Senseo, pour D.E Master Blenders 1753.

Emirates SkyCargoNouveau terminal de Fret

Après des mois de construction, de planifica-tion et de contrôle, la flotte d’Emirates SkyCargo est officiellement opération-nelle à partir de son nou-veau terminal de fret à Du-baï World Central (DWC) à l’aéroport international Al Maktoum. Le nouveau terminal est équipé de la dernière technologie et sera capable de gérer 700.000 tonnes de fret par an et aura plus de 500 employés. Emirates SkyCargo possède actuel-lement une flotte de 12 avions cargo, qui opèrent sur plus de 50 destinations à travers le monde. D’autre part, la flotte de camions est au nombre de 47 et devrait augmenter en fonction des besoins de croissance futurs.En outre, le nouveau terminal est équipé d’une technologie de pointe. Ainsi, il dispose de l’un des premiers systèmes de manutention automatisés au monde, le «Quick Dolly Transfer System » qui permet le transfert rapide et simultané de 6 unités de chargement (ULD). Il est également doté d’un système de manipulation de palettes automatisé, d’un système avancé de stockage, et de systèmes modernes de communication et de sécurité.

Vegeplast Nouvelle génération d’éco-capsules 100% compos-tables

Le 16 avril dernier, Vegeplast, spécialiste des bio-emballages 100% compostables, a mis au point une nouvelle éco-capsule de haute technicité, parfaitement compatible avec les machines à café Nespresso. 10 ans de R&D et 4 années d’expérience sur le marché de la dosette biodégradable ont permis de mettre au point cette nouvelle capsule qui offre une meilleure extraction des arômes et plus de saveurs dans la tasse. Vegeplast espère ainsi séduire un grand nombre d’acteurs désireux de protéger la planète et offrir aux consommateurs une véritable alternative développement durable aux dosettes en alu ou en plastique.

StolzLancement d’un nouveau site Internet

Plus convivial, plus ludique, plus épuré, telles sont les ca-ractéristiques du nouveau site internet de Stolz, concepteur de matériel permettant aux industriels de manutentionner et transformer des produits poudreux ou granuleux. Le site, qui se veut en accord avec l’image actuelle de Stolz, a pour vocation de refléter l’expertise du savoir-faire de la société. Dorénavant, les informations sur la société, les produits et l’ensemble de ses actualités sont disponibles via cette même interface, avec plus de photos, de vidéos et de fiches produits pour mieux connaître l’étendue des gammes de matériels de l’usine Stolz et découvrir ses réalisations et domaines d’expertise.

Page 21: FOOD Magazine N°66

Cours des matières premières (en Dollars/Tonne)

(Sou

rce

: USD

A)

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

Prix internationaux des produits laitiers

Baromètre des exportationsLe début d’année 2014 permet aux exportations de redresser quelque peu la barre en réduisant l’écart avec les performances de la campagne 2012/2013, tout en restant toutefois légèrement en-deçà. Ainsi, à fin janvier 2014, les exportations de produits de la mer sont à -4% par rapport à fin jan-vier 2013, tandis que les exportations de produits végétaux transformés sont à seulement -1% des résultats de la campagne précédente.Les exportations au 31 janvier 2014 ont ainsi atteint :• 125.340 T pour les produits végé-taux transformés (t -1% par rapport à la campagne précédente)• 306.748 T pour les produits de la pêche (t -4%)

Tendances des exportations 2013/2014 de produits végétaux transformés(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 31 janvier 2014, soit 7 mois de campagne)

Par produitSurgelés s +46%Conserves de cornichons/câpres s +6%Conserves d’olives = 0%Huiles végétales t -6%

Par marchéAutre Afrique s +89%ALENA s +10%Union Européenne t -9%Maghreb t -22%

Tendances des exportations 2013/2014 de produits de la pêche(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 31 janvier 2014, soit 7 mois de campagne)

Par produitProduits congelés s +9%Conserves de sardines s +5%Semi-conserves t -4%Farine et huile de poisson t -32%

Par marchéAutre Afrique s +32%PECO s +27%Union Européenne t -18%Amérique du Sud t -43%

(Source : EACCE)

Tableau de Bord

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 21

Page 22: FOOD Magazine N°66

Veille

Rég

lem

enta

ireL’Actu Veille Réglementaire

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 22

Maroc

Union Européenne

Dahir n°1-13-86 du 18 ramadan 1434 (27 juillet 2013) portant publication de l’Accord signé le 23 mai 2003 en-tre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement du Royaume du Danemark, relatif à l’encouragement et la protection ré-ciproques des investissements. (BO n° 6236 du 06/03/2014)Considérant les notifications récipro-ques de l’accomplissement des forma-lités nécessaires à l’entrée en vigueur de l’Accord précité, il sera publié au bulletin officiel, à la suite du présent da-hir, l’Accord signé le 23 mai 2003 entre le gouvernement du Royaume du Ma-roc et le gouvernement du Royaume du Danemark relatif à l’encouragement et la protection réciproques des inves-tissements.

Dahir n°1-13-77 du 18 ramadan 1434 (27 juillet 2013) portant publication de l’Accord de coopération en ma-tière de quarantaine agraire et de protection des végétaux, fait à Ra-bat le 30 mars 2005 entre le gouver-nement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République de Turquie. (BO n° 6236 du 06/03/2014)Considérant les notifications récipro-ques de l’accomplissement des forma-lités nécessaires à l’entrée en vigueur de l’Accord précité, il sera publié au bulletin officiel, à la suite du présent da-hir, l’Accord de coopération en matière de quarantaine agraire et de protection des végétaux, signé à Rabat le 30 mars 2005 entre le gouvernement du Royau-me du Maroc et le gouvernement de la

République de Turquie.

Adoption d’une norme relative aux produits cosmétiques et d’hygiène corporelle HalalDans le cadre de la loi 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation, la commission nationale de normalisation des aspects Halal a adopté le projet de norme marocaine NM 08.0.802 relatif aux produits cos-métiques et d’hygiène corporelle Halal. Cette commission qui relève de l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) est composée de représentants de dé-partements et organismes concernés dont notamment les administrations, les organisations professionnelles, les associations du consommateur, le Conseil Supérieur des Oulémas, les entreprises et les laboratoires.Ainsi, la norme en question définit les exigences de base et les directives pra-tiques qui doivent être satisfaites par l’industrie et le commerce des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle Halal à tous les stades de la chaîne d’approvisionnement, y compris, la ré-ception, la préparation, la transforma-tion, le tri, la détermination, l’emballage, l’étiquetage, le contrôle, le marquage, la manutention, le transport, la distribu-tion et le stockage des produits cosmé-tiques Halal conformément aux Règles Islamiques qui sont fixées par la Juris-prudence Islamique fondé sur le Noble Coran et la Sounna Nabawiya.Cette norme, qui est destinée à être ap-pliquée à toutes les activités et à tous les organismes impliqués dans la produc-

tion des produits cosmétiques et d’hy-giène corporelle indépendamment de leur taille et de leur complexité, servira de base pour l’octroi du label Halal aux opérateurs intéressés, ce qui permettra de renforcer les acquis nationaux en matière de certification Halal, qui a sus-cité un grand intérêt des opérateurs.

Loi 28-07 : rappel des obligations ré-glementairesL’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires rappelle aux professionnels du secteur alimentaire que, conformément aux dispositions lé-gislatives et réglementaires en vigueur, notamment la loi 28-07 relative à la sé-curité sanitaire des produits alimentaires, tous les établissements et entreprises alimentaires doivent disposer d’un agré-ment ou d’une autorisation sanitaire.Cet agrément ou autorisation sanitaire sera exigé à l’exportation et pour la mise sur le marché local des produits primai-res et alimentaires, ainsi que pour la délivrance de certificats sanitaires.L’agrément ou autorisation sanitaire est octroyé par les services de l’ONSSA aux établissements et entreprises ali-mentaires qui répondent aux exigences en matière d’hygiène et de salubrité édictées par le décret n°2-10-473 du 6 septembre 2011, pris en application de certaines dispositions de la loi suscitée. Aussi, les unités n’ayant pas encore déposé leurs demandes pour l’obten-tion de ce document sont invitées à prendre attache avec les services ré-gionaux du lieu de leurs implantations pour entamer cette démarche.

Règlement (UE) N° 339/2014 de la commission du 28 mars 2014 interdi-sant la pêche de la lingue bleue dans les eaux de l’Union et les eaux interna-tionales des zones V b, VI et VII par les navires battant pavillon de l’EspagneLes activités de pêche concernant le stock visé à l’annexe du présent règle-ment par les navires de pêche battant pavillon de l’État membre mentionné à ladite annexe ou enregistrés dans cet État membre sont interdites à compter de la date fixée dans cette annexe. En

particulier, la détention à bord, le trans-fert, le transbordement et le débarque-ment de poissons prélevés par lesdits navires dans le stock concerné sont également interdits après cette date.Le présent règlement entre en vigueur le jour suivant celui de sa publication au Journal Officiel de l’Union Européenne et il est obligatoire dans tous ses élé-ments et directement applicable dans tout État membre.

Règlement d’exécution (UE) N°

341/2014 de la commission du 1er avril 2014 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumesLes valeurs forfaitaires à l’importation visées à l’article 136 du règlement d’exécution (UE) n° 543/2011 en ce qui concerne les secteurs des fruits et légumes et des fruits et légumes trans-formés sont fixées à l’annexe du pré-sent règlement.

Page 23: FOOD Magazine N°66

La Bourse de Casablancavous informe

www.passeralaction.ma

EVOLUTION DES INDICES

Performance des valeurs du secteur agroalimentaire à fin avril 2014

• Les champions de la Bourse : succès de la 1ère édition.« Les Champions de la Bourse », Tournoi inter écoles et univer-sités, organisé par la Bourse de Casablanca bat son plein ! Au 06 mai 2014, 26.467 ordres ont été émis par 693 participants actifs. La moyenne des ordres émis par jour est de 38,2. Il est à noter que cette compétition prendra fin le 12 mai 2014 et consacrera les 3 premiers participants qui ont réalisé les meilleures performances. A suivre !

• Plus de 3000 ! C’est le nombre des personnes formées par l’Ecole de la Bourse à l’échelle nationale pendant le premier trimestre de 2014 ! Ces personnes, tous profils confondus et issues de plusieurs établissements publics et privés à travers le Maroc, ont béné-ficié d’une formation sur le rôle et fonctionnement du marché boursier marocain.Elles ont également bénéficié d’une présentation des « Cham-pions de la bourse », jeu de simulation de gestion de porte-feuilles, mis en place par la Bourse de Casablanca.

• Maroc Telecom publie ses résultats trimestriels consolidésMaroc Telecom (IAM) a annoncé une progression de 0,4% de son chiffre d’affaires consolidé, soit 7 206 millions de MAD. Une progression en phase avec les prévisions de l’entreprise pour l’année 2014.

• Alliances Développement Immobilier augmente son capital Alliances Développement Immobilier (ADI) a procédé à une augmentation de son capital à travers l’émission de 373.552 actions. Le prix de l’action a été fixé à 556 MAD portant ainsi le montant global de l’opération à de 207.694.912 MAD. Cette opération a été réservée à la Société Financière Internationale.

La Bourse de Casablanca a organisé un petit-déjeuner débat avec une cinquantaine de dirigeants des entreprises de Tanger, le 13 mai, à l’hôtel Farah.Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat entre la Bourse de Casablanca et la CGEM. Son ob-jectif est de créer une relation de proximité avec les entreprises de la région et de leur exposer les solutions de financement que leur offre la bourse.

Echos du marché

Agenda

PERFORMANCE ANNUELLE à fin avril 2014

VALEUR Dernier cours du mois ( en MAD )

Performance mensuelle

CENTRALE LAITIERE 1 636,00 +12,29%

COSUMAR 1 898,00 -1,04%

LESIEUR CRISTAL 108,9 +4,71%

UNIMER 187,6 0,00%

CARTIER SAADA 18,4 +2,00%

DARI COUSPATE 823 -0,96%

LABEL VIE 1 307,00 -6,64%

OULMES 800 -3,03%

SOCIETE DES BRASSERIES DU MAROC 2 151,00 0,00%

De l’agroalimentaireCENTRALE LAITIERE......+15,21%DARI COUSPATE.............+9,37%UNIMER...........................+5,99%

De l’agroalimentaireLABEL VIE.........................-9,86%OULMES............................-4,76%COSUMAR.......................-2,72%

PLUS FORTES HAUSSES

PLUS FORTES BAISSES

De la coteSNEP.............................+92,17%STROC INDUSTRIE.......+79,33%MED PAPER..................+41,61%

De la coteCREDIT DU MAROC.....-13,26%LABEL VIE.......................--9,86%EQDOM..........................-9,14%

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 23

Page 24: FOOD Magazine N°66

L’Interview

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 24

Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm

Il y a donc un besoin très fort de réussir à produire du pain pour tou-tes ces populations qui se retrouvent en milieu urbain. En face, il y a un déficit, ne serait-ce simplement que de boulangeries et d’artisans quali-fiés pour réussir à produire tout ce pain. Il ne s’agit donc pas de rem-placer les artisans, qui ont largement leur place, mais de compléter l’offre avec des lignes industrielles, pour faire du pain à destination notam-ment des institutions comme l’armée, les hôpitaux, mais également du pain qui pourrait être distribué soit par les circuits habituels, c’est-à-dire les artisans, soit au sein de réseaux de franchise de type points chauds. Cela permet de lever le premier enjeu : livrer la quantité de pain nécessaire. Ensuite, il faut le produire ce pain dans de bonnes conditions et, de ce point de vue, l’industrie permet d’avoir des processus complètement contrôlés au niveau sanitaire. On sait que dans certains pays, où les artisans sont contraints par le prix, le pain ne sera pas assez levé, ou intégrera des ingrédients qui ne sont pas forcément bons pour la santé. La boulangerie industrielle permet de garantir les qualités sanitaires du pain, au-delà de sa qualité pure. Cet aspect sanitaire, et j’insiste là-des-

sus, est l’un des gros drivers de la demande.Ensuite, il y a la notion de prix, qui est parfaitement contrôlé puisque les achats de farine sont massifiés et que les pertes de matières premiè-res sont réduites : un bon processus industriel ne perd plus de pain, de farine… Avec une unité industrielle, on réussit donc à apporter des solu-tions à la fois en termes de quantité, de qualité sanitaire et de pain et en termes de prix.Enfin, outre le fait qu’il soit très compliqué de faire du bon pain, se pose le problème de sa conservation - une fois cuit, le pain croustillant ne se conserve pas – et de son trans-port – très cher car c’est un produit bon marché et très léger. Un des gros enjeux du succès des unités de boulangerie industrielle réside aussi le savoir-faire de distribution. C’est pour cela que les gens avec lesquels nous travaillons ont toujours une implication dans la distribution. Cette distribution peut se faire soit en frais, soit en précuit surgelé. 90% de la boulangerie industrielle en France est surgelée, ce qui permet d’avoir du stock, de livrer sur de longues distances, et, pour le transformateur, de décongeler à la demande. Pour l’instant la chaîne du froid négatif n’est pas développée de façon égale dans toutes les régions d’Afrique, mais ce sera une évolution du mar-ché.

Quels sont les freins au dévelop-pement de la boulangerie indus-trielle ?Le premier frein, nous en avons parlé, c’est la distribution : ce pain existe, les gens en mangent déjà. Il faut réussir à intégrer, voire com-pléter les réseaux de distribution existants, mais cela ne peut pas se faire en opposition avec les réseaux existants, sous peine de problèmes sociaux et politiques.Le 2ème aspect, qui n’est pas un vrai frein, c’est l’investissement. Cela n’est pas le souci majeur, d’autant plus que nous apportons des solu-tions de financement et que, globale-ment, il y a suffisamment d’argent en Afrique du Nord ou en Afrique sub-saharienne pour porter ces projets.

Le 3ème frein est le besoin de main d’œuvre. Ce sont des lignes automa-tiques, certes, mais qui nécessitent quand même des techniciens pour les faire fonctionner, pour la mainte-nance, et des cadres pour piloter les usines. Un des enjeux est donc un transfert de savoir-faire, de techno-logie, de manière à autonomiser les opérateurs sur nos lignes de boulan-gerie industrielle.

Comment assurez-vous ce type de formation ?Nous l’assurons aujourd’hui en ac-compagnement du pilotage du projet et du démarrage. Cette activité de transfert de compétences est un axe que Mecatherm développera particu-lièrement pour l’Afrique. L’objectif est que, lorsqu’un industriel a un projet de boulangerie industrielle, il puisse nous envoyer ses cadres, ses opéra-teurs pour que nous les formions.

Vous appuyez-vous sur les struc-tures locales de formation, comme l’IFIM au Maroc par exemple ?Nous sommes en contact avec eux, pour un projet pour fin 2014 – début 2015. Nous communiquerons sur ce sujet au moment opportun.

Depuis quand êtes-vous présents en Afrique du Nord ?Nous étions assez peu présents en Afrique du Nord jusqu’à cette an-née. Ces marchés n’étaient pas in-dustrialisés pour la partie pain, mais nous y étions présents à travers des petites unités industrielles pour les pâtes jaunes, madeleines, cakes… qui sont sur des marchés libres. Mais aujourd’hui, nous constatons une ouverture très forte du marché algérien, notamment avec le dossier Benamor, mais aussi avec d’autres dossiers en cours. Il faut savoir qu’en Algérie, on mange 40 millions de baguettes par jour ! Il y a donc de la place pour une activité indus-trielle.Au Maroc l’approche est différente. Pour l’instant, nous avons fait une étude de marché, qui montre qu’il y a de la place pour quelques unités industrielles. Nous sommes actuel-lement à la recherche d’opérateurs pour avancer sur ces dossiers.

Suite de la page 3Leader mondial dans la construction de lignes de boulangerie industrielle, Mecatherm fête ses 50 ans et a récemment conclut la vente de trois lignes à un opérateur agro-industriel algérien majeur, le Groupe Benamor. A cette occasion, Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm, répond à nos questions et évoque le potentiel d’industrialisation du pain sur le continent africain, où la société est présente depuis 8 ans.

Page 25: FOOD Magazine N°66

Olivier Sergent, Directeur Général de Mecatherm

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 25

Selon vous, pourquoi le dévelop-pement au Maroc de la boulange-rie industrielle est-il moins rapide qu’ailleurs ?Au Maroc, on ne mange pas que de la baguette (et moins qu’en Algérie), mais aussi beaucoup de pains ronds et de pains fait à la maison. Mais nous recevons des marques d’intérêt très fortes de la part d’opérateurs marocains et j’ai la conviction que, dès l’année prochaine, des projets verront le jour.

Vous venez d’ouvrir un nouveau bureau à Dubaï. S’agira-t-il d’un hub pour l’Afrique ?Effectivement, l’ouverture de ce bureau l’année dernière est un signe fort du potentiel de développement de la région. Nous allons d’ailleurs prochainement renforcer les équipes de ce hub pour l’Afrique sub-saha-rienne. Pour le Maghreb, nous tra-vaillons en direct depuis notre siège.Nous sommes convaincus de l’at-tractivité de l’Afrique pour nos sec-teurs. Et puis il y a un côté passion-nant pour nous, car nous en sommes aux prémices. Bien sûr, nous som-mes des vendeurs d’équipements, mais aussi plus globalement des vendeurs de projets. Nous accompa-gnons nos clients dans le dévelop-pement de leur projet d’usine, mais aussi ensuite dans l’exploitation et la formation de leurs salariés. C’est un vrai co-développement

Parlez-nous de votre travail avec le groupe algérien Benamor.Historiquement investi dans la conserverie et la semoule, le groupe Benamor s’est lancé dans la bou-langerie industrielle avec le rachat à l’Etat de l’Eriad Corso pour en faire un site industriel d’excellence. M. Benamor nous a acheté 3 li-gnes automatiques qui tourneront à 10.000 baguettes/heure, ce qui est beaucoup dans l’absolu mais peu ramené à la consommation d’Alger.Mais, au-delà de la relation commer-

ParcoursOlivier Sergent, 53 ans, est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers. Il a débuté sa carrière en 1984 en tant qu’ingénieur commercial pour la société Flender GmbH à Mexico. Il a ensuite été consultant, d’abord chez Coopers and Lybrand, dans le département Management Consulting Servi-ces (MCS), puis pour le compte de CESYS (membre du réseau Eurisys), pour des missions d’organisa-tion et de mise en place d’ERP en milieu industriel. En 1995, il rejoint comme Directeur Général la socié-té Gouet, spécialisée dans la conception, fabrication et installation de lignes de boulangeries industrielles, et en devient Président en 2003. En 2006, il initie et pilote la cession de Gouet à Mecatherm, leader mondial français dans le même secteur. Directeur général de Mecatherm depuis 2007, Olivier Sergent se voit confier la présidence du groupe The Mecatherm Group en avril 2014, qui sera effective en juin.

ciale, c’est un véritable partenariat dans le sens où nous nous sommes engagés à l’accompagner pendant les 6 premiers mois, voire la premiè-re année, pour l’assistance à l’exploi-tation et la formation.

Ce niveau d’industrialisation est-il envisageable au Maroc ?Tout à fait. Ce qui est intéressant avec l’investissement du groupe Benamor, c’est qu’il y a deux types de lignes : des lignes pour produire du pain standard (baguettes blan-ches), en haute cadence, et une ligne pour des produits haut de gam-me, avec des farines différentes, des produits grainés, plus d’alvéolage… donc des baguettes artisanales, dont la demande est très forte auprès des classes moyennes et supérieures, qui tirent le marché. Les restaurants et les hôtels sont aussi demandeurs de ce type de produits. Avec du bon pain, on se fait plaisir pour pas très cher !

Quels sont vos autres projets ?Sur l’Algérie nous avons d’autres projets en cours, qui sont encore confidentiels. Sur le Maroc, ce sont

Propos recueillis parFlorence CLAIR

des projets en cours d’instruction, rien n’est signé pour l’instant. Je suis très passionné par cette zone, en forte croissance, très dynamique. On y croise des investisseurs de très haut niveau et c’est un vrai plaisir de travailler avec eux.Pour finir, j’aimerais souligner que, lorsqu’un investisseur vient chez Mecatherm, nous sommes bien sûr là pour lui montrer et lui vendre nos lignes, mais au-delà, nous allons l’immerger dans un écosystème fran-çais d’excellence sur la boulangerie industrielle. Il pourra ainsi rencon-trer des meuniers, des fournisseurs d’ingrédients, des boulangers industriels, des franchiseurs, des distributeurs. Notre client sera mis en relation avec tous les franchiseurs. A lui ensuite de choisir son partenaire, ou de se lancer seul. C’est une vraie valeur ajoutée, unique, pour nos clients. Il y a de très belles socié-tés de boulangerie industrielle en France, qui ne demandent qu’à être répliquées en Algérie ou au Maroc.

Page 26: FOOD Magazine N°66

SIAM

Salon

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 26

SIAM 2014 L’événement répond pleinement aux attentes Le 3 mai dernier, le voile est tombé sur la 9ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), qui s’est tenue du 24 avril au 3 mai dernier à Meknès. A travers ses éditions, le SIAM est devenu un rendez-vous par excellence du secteur agricole. Il constitue également une référence et une interface d’échange entre les professionnels nationaux et internationaux.

De notre envoyée spéciale à Meknès,Dounia BENHAYOUNE

Cette année le salon s’est étendu sur une sur-face de 172.000 m² et a connu la participation

de 1.250 exposants représentant 53 pays. Plus de 850.000 visiteurs ont été comptabilisés. Ainsi, le nombre de visiteurs et d’expo-sants confirme la place qu’occupe le SIAM en tant que 1er et plus grand salon d’Afrique. La 9ème édition a également enregistré la participation de 314 coopératives, associations et Groupement d’In-térêt Economique (GIE) et l’ani-mation de 31 conférences.

Retour sur cette éditionLe salon a été inauguré le 24 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, en compa-gnie de deux chefs d’Etat afri-cains, le Président Guinéen Alpha

Condé et son homologue Malien Ibrahim Boubacar Keïta. Les 5 premiers jours du salon ont été marqués par un afflux important de visiteurs, soit entre 360.000 et 400.000. Pour sa clôture, le SIAM a recensé plus de 850.000 visiteurs, un nombre qui se rap-proche de l’objectif de 1 million de visiteurs préalablement fixé et dépasse les résultats de l’édition précédente (730.000 visiteurs). Autre amélioration notable pour cette 9ème édition, le SIAM s’est doté d’un système informatique de collecte de données pour les procédures d’accès. Un dispositif

Le Maroc et la France signent 5 conventions3 conventions et 2 accords ont été signés le 24 avril dernier dans le cadre de la formation et du conseil agricole :1. Convention de Coopération sur la formation agricole : l’objectif est d’accompagner la mise en œuvre de la restructuration du dispositif de l’enseignement technique et de la formation professionnelle agri-cole au Maroc.2. CGIAR : Accord international établissant le consortium CGIAR (Consultative Group on International Agricultural Research) en tant qu’organisation internationale ;3. Accord de Partenariat pour l’organisation du SIAL Afrique 2015 au Maroc : accord cadre de partenariat scellant la volonté conjointe du Ministère et de la société organisatrice du SIAL, en vue d’organiser le SIAL Afrique 2015 à Casablanca.4. Convention ADA/ONCA avec BCI (Bretagne Commerce Interna-tional) : coopération économique, technique et appui à la filière lait (amont, aval et distribution)5. Convention ONCA/FOLEA (Interprofession Oléagineux) et Agro-pole (groupe Sofiproteol) : développement des capacités techniques, organisationnelles et de gestion des structures de conseil agricole et formation et sensibilisation des producteurs sur les bonnes pratiques agricoles.

Page 27: FOOD Magazine N°66

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 27

préconisé pour assurer une sécu-rité et une fluidité optimales tout au long de la manifestation.Le Pôle des Produits du Terroir et le pôle élevage ont été les plus fréquentés par les visiteurs. Ces derniers, venus nombreux, ont pu découvrir la richesse des produits dont regorge le Maroc. Authentici-té, savoir-faire et diversité sont les maîtres mots de cet espace fasci-nant. De son côté, le Pôle Elevage a constitué une source d’attracti-vité due au nombre important de races animalières marocaines et internationales.

Conférence : une riche programmationA l’instar des éditions précéden-tes, une riche programmation de conférences a été prévue. Un total de 31 conférences animées par des experts marocains et étran-gers a pu traiter des différents aspects économiques et scienti-fiques en étroite relation avec le secteur agricole. Parmi ces confé-rences, citons « Politique de qualité et produits du terroir, regards croi-sés UE/Maroc », sous la présiden-ce du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM) et du Directeur Général de la DG AGRI/UE. La conférence a fait un rappel de la politique européenne en matière de la qualité des produits

de terroir. Aussi, Khadija Bendriss, Représentante de la Direction de Labellisation au MAPM a fait état de la politique marocaine en termes de promotion et de protec-tion des produits du terroir. Des exemples concrets ont été présen-tés, comme l’agneau Beni Guil, les dattes Jihal, Nejda, Boufe-gouss, Aziza et Mjhoul, les Truffes de l’Oriental. Une autre thématique s’intéressant au conseil agricole a fait l’objet d’une conférence organi-sée par le MAPM. Intitulée « Appui de l’UE au Conseil Agricole », la rencontre a abordé la stratégie du Conseil Agricole au Maroc, son financement et l’état des lieux de sa mise en œuvre. Et pour expri-mer le soutien de l’Union Euro-

Un centre d’information pilote télévisuel interactif à l’occasion du SIAM 2014Un centre d’information pilote télévisuel interactif a été mis en place par la Direction des Systèmes d’Information, relevant du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM), dédié au conseil agricole, dans le cadre de sa participation au SIAM.A travers cette solution innovante, plusieurs experts interviennent depuis différentes régions du Royaume pour répondre aux questions des agriculteurs et des visiteurs du SIAM. Une façon de partager leurs expertises et conseils en temps réel. A cet effet, le stand du Département a été relié à la plateforme de visioconférence et au Centre d’appel du Ministère. Un téléphone a également été mis à la disposition de tous les visiteurs du salon pour poser leurs questions et recevoir en direct les réponses des experts.

péenne à cette nouvelle stratégie, Emmanuel Le Clerc, Chargé de Programme à la Délégation UE, a dévoilé le contenu du programme d’appui, impact attendu et aide complémentaire. Afin de tirer profit de l’expérience européenne en la matière, Magdalena Blum, fonc-tionnaire de la FAO à Rome et spécialiste des systèmes d’appui conseil, a annoncé les leçons, les défis et les opportunités pour le Conseil rural.

Zoom sur les Produits de TerroirEn adoptant les « Produits de Terroir » comme thématique, le salon a contribué efficacement au rayonnement de ces produits à fort potentiel. En effet, 40% du chiffre d’affaires des coopératives est réalisé durant leur participa-tion au salon. Et pour leur donner plus de visibilité, d’importantes modifications ont été entrepri-ses, donnant naissance à deux espaces distincts. Le premier est l’espace «Produits du terroir » qui a accueilli plus de 250 coopéra-tives marocaines et qui a bénéficié d’une mise en avant exceptionnelle grâce à une or-ganisation ingénieuse de la circulation comprenant plusieurs promenades. Le 2ème espace est le Premium Terroir, qui a regroupé 50 stands mettant en avant toute l’innovation, la différenciation et les caractéristiques régionales de produits du terroir marocains mar-ketés haut de gamme et destinés

Page 28: FOOD Magazine N°66

SIAM

Salon Maroc

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 28

à une clientèle nationale et inter-nationale de luxe.

SIAM 2014, forte partici-pation internationaleL’intérêt accordé au SIAM s’ac-croît d’année en année. Pour cette édition, l’Union Européenne avait été choisie comme invité d’honneur, un fait marquant pour les pays européens qui ont tenu à consolider leur place et dévelop-per ainsi leurs échanges avec le Maroc, les pays du Grand Ma-ghreb et l’Afrique. Cette 9ème édition a été marquée par une forte participation des pays sub-sahariens, avec la présence d’une quinzaine d’entre eux. Des exposants du Mali, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Gabon, du Bur-kina Faso et d’autres, sont venus mettre en avant leurs produits de terroir, produits agricoles trans-formés, chocolat, fruits etc. Leur ambition : tisser des contacts avec des professionnels marocains et étrangers. De son côté, l’Arabie Saoudite a répondu présente pour cette édition. Pour la première fois, ce pays a exposé ses produits et son savoir-faire dans le domaine agricole.

Plateforme de rencontres, d’échange…Le SIAM représente une interface d’échange et de rencontre pour nouer des relations professionnel-les. Ainsi, de nombreux accords de coopération et d’échange ont été conclus entre le Maroc et ses partenaires. Dans le cadre du ren-forcement de la coopération bila-térale avec la France, le Maroc a signé 5 conventions à l’ouverture du salon. Ces conventions portent sur le domaine de la formation et du conseil agricole (voir encadré n°1). En termes de Partenariat Institutionnel, le Maroc et l’Alle-magne ont scellé une coopéra-tion pour instaurer le Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand (CECAMA). Cette structure vise à améliorer le savoir-faire des agri-culteurs marocains en recourant à la technologie allemande. Aussi, des échanges commerciaux et institutionnels très importants ont été stimulés par la forte participa-tion des pays sub-sahariens. Pour confirmer sa place de bailleur de fonds qui soutient les objectifs du PMV, le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) a conclu un nombre important de conventions avec les entreprises de l’agro-industrie nationale. Une démarche qui vise à accompagner

l’amont agricole, maillon faible de la chaine de production. Pour ce faire, 2 conventions ont été conclues entre le CAM d’une part et Centrale Laitière et Lesieur Cristal d’autre part. La première convention a défini les termes et les conditions de financement des producteurs de lait contractuels avec Centrale Laitière. La 2ème convention, signée avec Lesieur Cristal, prévoit également un ac-compagnement des petits agricul-teurs à travers Tamwil El Fellah, la banque de l’agriculture solidaire. Un financement qui comprend tous les besoins du producteur, à savoir les frais de campagne oléagineuse (tournesol et colza), l’équipement en système d’irriga-tion localisé, etc.

… et de récompenses !En marge de la 9ème édition, plusieurs cérémonies de remise de prix ont été organisées. Une cérémonie de remise des prix du SIAM, sous la présidence de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, a eu lieu le 30 mai der-nier à Sahrij Souani. Par ailleurs, des trophées et des certificats ont été remis au profit des meilleu-res unités de production (22 au total), des meilleurs exposants par catégorie (17) et des meilleurs éleveurs par race (17). Au niveau du concours national de la qualité de l’huile d’olive vierge au titre de l’année 2014, 12 trophées ont été décernés en 4 catégories (fruité vert intense, fruité vert moyen, fruité léger et fruité mûr). Les régions de Meknès-Tafilalet et Marrakech-Tensift Al Haouz ont remporté la majorité des prix.

SIAM 2014 en chiffres :Associations & Coopératives : 314 Exposants : 1.250Visiteurs: 850.000Pays présents : 53Conférences : 31Superficie Totale: 172.000 m²Superficie couverte : 90.000 m²

Page 29: FOOD Magazine N°66
Page 30: FOOD Magazine N°66

FocusP

LAtS

ELA

BO

rES

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 30

Plats préparés Une offre nationale encore timide mais innovante

page 31

Conditionnement L’emballage, élément clé sur le marché des plats cuisinés

page 36

© J

ag_c

z - F

otol

ia.c

om

• Un marché estimé à 24 millions de Dirhams (ventes Maroc)• Un chiffres d’affaires qui devrait doubler d’ici 4 ans• Une offre dominée par l’import• Des fabricants locaux tirent leur épingle du jeu à l’export

Plats élaborés

Une niche dynamique !

Page 31: FOOD Magazine N°66

FocusPlats élaborés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 31

Plats élaborés Une offre nationale encore timide mais innovante Même s’ils restent une niche, les plats élaborés connaissent aujourd’hui une assez forte croissance au Maroc. En effet, les modes de vie de plus en plus accélérés ainsi que la tendance des consommateurs à privilégier la commodité, sont autant de facteurs stimulant la progression de ce segment. Le point sur les données et tendances de ce marché.

Dounia BENHAYOUNE, Loubna DISCO et Maria MOUHSINE

Les plats élaborés ou plats préparés recouvrent plu-sieurs types de produits. Ainsi, cette catégorie com-

prend principalement les plats cuisi-nés bien sûr, mais aussi les pizzas, les quiches et autres tartes salées, les légumes cuisinés, les viandes cuisinées (nuggets, panés, farcis…) et les poissons panés. Le tout peut être disponible au rayon surgelé, frais ou sec (conserves et barquet-tes longue conservation).Selon Jamil Benhassain, Directeur de Tajini, « le marché des plats élaborés est un marché de niche. » D’autant plus qu’il s’agit de produits quasi uniquement distribués dans le réseau du commerce moderne. D’après les chiffres d’Euromonitor International sur la vente de plats élaborés dans les commerces de détail, le chiffres d’affaires 2012 a atteint au Maroc 24 millions de Dirhams, en progression de 19% en valeur et 15% en volume (voir tableau p 33). Cette croissance importante est toutefois inférieure à la croissance moyenne enregistrée sur les 5 années précédentes (30% en valeur et 22% en volume). Euro-monitor explique ce ralentissement par « une diminution des nouveautés dans cette catégorie. » Cependant, les prévisions pour les prochaines années annoncent une poursuite de la croissance : le chiffre d’affaires pourrait ainsi quasiment doubler entre 2013 et 2018, porté essen-

tiellement par les catégories pizzas et plats cuisinés surgelés, le sec restant stable. Ceci s’explique en partie par « une perception positive des consommateurs sur les plats cuisinés surgelés, qu’ils estiment plus sains que les plats cuisinés en conserves », note Euromonitor International. En outre, les produits surgelés Halal deviennent de plus en plus visibles dans l’offre de plats cuisinés au Maroc, ce qui a un grand attrait pour les consom-mateurs qui souhaitent acheter des plats préparés mais qui veulent aussi consommer Halal.Enfin, les données d’Euromonitor nous permettent une comparaison avec nos voisins algériens et tuni-siens. Chez les premiers, le marché des plats élaborés est très restreint, tandis que les Tunisiens sont de gros consommateurs de pizzas surgelées, qui constituent 99% des ventes de la catégorie.

© T

ajin

i

Page 32: FOOD Magazine N°66

Focus

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 32

Zoom sur les plats surgelésReprésentant donc l’essentiel des ventes de plats élaborés, les plats surgelés sont une catégorie impor-tante du rayon surgelé. Ainsi, chez Label’Vie, elle est la 3ème catégorie contributrice au chiffre d’affaires (CA) des surgelés. Elle représente 15% du CA du rayon après les glaces et desserts (34%) et les poissons (26%). Toutefois, comme pour Euromonitor International, une stagnation voire une régression est observée entre 2012 et 2013 : +0,2% en valeur et -4% en volume, et ceci alors que le rayon surgelés dans sa globalité progressait res-pectivement de 14% et de 20%.Dans la catégorie des plats éla-borés surgelés, et toujours selon les chiffres Label’Vie, les produits réalisant le plus grand chiffre d’affaires sont, dans l’ordre dé-croissant, les poulets panés, les pizzas, les poissons panés et les plats cuisinés (voir tableau). A eux seuls, « ils représentent en effet plus de 90% du chiffre d’affaires de la catégorie », nous indique Label’Vie. Poulets panés et pizzas sont en forte croissance, tandis que les plats cuisinés sont stables et les poissons panés en forte baisse. A noter que les formats croquettes/nuggets dominent dans le segment poulet et poisson pané, tandis que plus de la moitié des plats cuisinés surgelés sont à base de volaille. Du côté des marques, les 3 leaders (en

volume) du rayon chez Label’Vie sont Perdrix, Gourmet’s Club et Carrefour.

Un marché dominé par l’importForce est de constater la faible pré-sence des plats cuisinés typique-ment marocains dans ce marché des plats élaborés, dominé par les produits importés et/ou recondi-tionnés sur place. Chez Label’Vie, l’offre nationale ne représentait que 14% en volume et 10% en valeur en 2013 (voir graphique). Pire encore, elle a connu une régression par rapport à 2012, chutant de 50% en volume et de 56% en valeur.A cet effet, Nadia Mabrouk, Directri-ce de Salvema, propose une expli-cation : « d’une part, ceci s’explique par une faible offre, alors que le

consommateur reste pourtant très attaché à la gastronomie marocaine et que son mode de consommation tend de plus en plus vers l’achat de plats prêts à être consommé. Et d’autre part, parce que la de-mande actuelle reste plus concen-trée sur des produits importés de cuisine occidentale, notamment les lasagnes et les hamburgers. »

Un consommateur encore frileuxLe consommateur marocain reste quelque peu réticent quant aux produits transformés, et donc toute cette catégorie des plats élaborés. Les récents scandales sur la viande de cheval en Europe n’aident pas à améliorer cette image ! « Le prin-cipal obstacle reste effectivement la réticence du consommateur face aux produits transformés », regrette Nadia Mabrouk, avant d’ajouter sur une note plus optimiste : « mais les Marocains sont maintenant de plus en plus informés et avertis, ils lisent

© S

alve

na(S

ourc

e : L

abel

’Vie

)

En volume 2013 En valeur 2013

Ratio offre marocaine/offre import en plats élaborés surgelés

Page 33: FOOD Magazine N°66

FocusPlats élaborés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 33

les étiquettes, se renseignent sur internet, surtout la nouvelle généra-tion, ainsi qu’une certaine catégorie de la population dont le mode de consommation est parfaitement adapté à l’utilisation des plats cui-sinés. »Le récent développement de plats élaborés typiquement marocains devrait contribuer à l’essor du secteur en valorisant le terroir et la gastronomie du Royaume. Rap-pelons que Salvema produit ainsi des spécialités marocaines prêtes à être consommées depuis 2006 : salades marocaines, soupes, légu-mes cuisinés, kit couscous, etc. En 2009, Tajini s’est positionné avec des sauces tajines prêtes à l’emploi et a lancé depuis quelques mois une harira et une sauce de cous-cous aux 7 légumes en bocaux, ainsi que la première gamme de plats cuisinés marocains appertisés en barquettes micro-ondables : « nous avons lancé fin 2013 le couscous aux 7 légumes et au pou-let en barquettes. le tajine de kefta à la tomate et aux pomme de terre, le tajine de poulet aux carottes

et citrons confits », indique Jamil Benhassain. Grâce à ces deux opérateurs, les plats traditionnels, bien connus des consommateurs, sont revisités en format pratique et individuel.Quant aux préférences du consom-mateur pour la conserve, le frais ou le surgelé, tout dépend du type de produit. En effet, « le consomma-teur préférera toujours acheter un plat à base de viande par exemple au rayon frais ou surgelé, pour la connotation fraicheur que cela laisse supposer. A contrario, pour des spécialités cuisinées types sauces ou légu-mes cuisinés, le consomma-teur s’orien-tera plus vers le rayon épicerie pour l’aspect authentique et une meilleure garantie d’un produit plus sûr, mais aussi une plus longue date de conservation

2009 2010 2010 2011 2012 2013 2014 2018

Plats stérilisés et conserves 0,2 0,2 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3

Pizza surgelée 0,6 0,7 0,8 1,0 1,1 1,3 1,5 2,3

Plats cuisinés surgelés 0,6 0,7 0,9 1,1 1,4 1,8 2,1 3,8

Total Maroc 1,5 1,7 2,0 2,4 2,8 3,4 3,4 6,4

Total Algérie - - - - - 0,7 0,7 1,0

Total Tunisie - - - - - 164,3 168,9 200,8

Evolution du marché des plats élaborés et prévisions (en millions de US$)

à température ambiante », explique Nadia Mabrouk. Pour Jamil Ben-hassain, « le plat cuisiné appertisé est encore méconnu par le consom-mateur marocain. Mais je pense qu’il y a une préférence pour le frais et ensuite le surgelé. »

Les plats cuisinés, un développement contrariéLe marché des plats cuisinés au Maroc est donc un marché em-bryonnaire, dont le développement reste entravé par de nombreuses difficultés. Outre les habitudes de consommation évoquées plus haut,

(Sou

rce

: Eur

omon

itor I

nter

natio

nal)

(Sou

rce

: Lab

el’V

ie)

Poids de chaque sous-catégorie dans la catégorie plats élaborés surgelés

Tendance Poids 2012 Poids 2013

Poulets panés 46,8% 48,5%

Pizza 14,9% 19,2%

Poissons panés 20,7% 12,8%

Plats cuisinés 12,2% 12,1%

Pâtes à tarte 2,9% 4,1%

Entrées 1,5% 2,0%

Tartes salées 0,9% 1,0%

Viennoiserie 0,1% 0,2%

Page 34: FOOD Magazine N°66

Focus FocusPlats élaborés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 34

les principaux obstacles handica-pant l’évolution de ce marché sont le prix, le coût de revient et la diffi-culté d’approvisionnement.

Le prix est ainsi un facteur détermi-nant, aussi bien pour le consomma-teur que pour le producteur. Pour le premier, le prix des plats cuisinés importés ou locaux dépasse de loin le prix que l’on peut payer pour un plat fait maison. Par conséquent, ces produits demeurent inaccessi-bles à une partie de la population. Ainsi, « la valeur du plat cuisiné dépasse les 40 à 50 DH pour une boite », explique Maurice Namias, Directeur Général de Jessy Dif-fusion, importateur de la marque Daucy. Le consommateur aura tendance à privilégier les prix uni-taires inférieurs à 30 DH : ce sont d’ailleurs eux qui représentent les deux tiers des ventes de plats éla-borés surgelés chez Label’Vie (voir graphique). La cherté des plats cui-sinés importés est due en partie aux frais de douane, tandis que pour les

produits locaux le prix élevé est expliqué par la cherté des em-ballages, qui sont majoritairement importés d’Europe. « Nous importons tous les emballa-ges. De plus, la viande au Maroc est beaucoup plus chère qu’en Europe », afiirme Jamil Benhassain. Pour les importa-teurs, la difficulté réside également dans les restric-

tions législatives en terme d’impor-tation de viandes. « Nous avons des difficultés à importer des produits tels le poulet, parce qu’au niveau du

port quand il s’agit de viande, il faut que le produit soit halal », souligne M. Namias, qui importe par exemple des raviolis halal.Pour faire face à la concurrence entre producteurs et distributeurs

de plats cuisinés, chacun cherche à se différencier en assurant une meilleure qualité, en restant attentif aux besoins des consommateurs. « Nous sommes certifiés ISO 9001, ISO 22000, HACCP… Nous pré-parons nos plats en pensant au consommateur, en lui proposant des produits de qualité sans aucun conservateur ni additif alimentaire », explique Jamil Benhassain. Sans oublier l’innovation ! « Nous inno-vons continuellement en mettant au point chaque année de nouvelles recettes », renchérit Nadia Ma-brouk.

Pleins feux vers l’export !Ce n’est pas un hasard si pour l’instant, les sociétés marocaines spécialisées dans la fabrication de plats préparés travaillent essentiel-lement à l’export. Ce marché évolue en effet beaucoup plus vite que le marché local et présente un potentiel de développement certain pour des produits représentatifs de la cuisine marocaine à l’étranger. « La cuisine marocaine étant mondialement connue et appréciée, la demande dans les rayons des GMS est de plus en plus grande. Ainsi, nous exportons depuis maintenant 6 ans vers plusieurs pays, principalement en Europe mais aussi aux USA, Canada et Moyen-Orient », souligne Nadia Mabrouk. Tajini quant à elle juge que l’évolution du marché de l’exportation est très positive, leurs produits étant destinés essentiel-lement à l’Europe et l’Amérique du Nord.

© S

alve

na

Tendances de consommationLes plats cuisinés confirment leur orientation pour le manger sain et bon. La tendance Halal n’est pas tout à fait nouvelle mais elle est toujours au cœur de l’actualité. Aussi, les plats élaborés du style « fait maison », pro-ches de la culture culinaire sont sans doute des futurs grands gagnants car ils offrent un argument de vente unique du fait que les consomma-teurs cherchent à retrouver des plats cuisinés qui apportent des avanta-ges liés à la santé et au plaisir. Nadia Mabrouk le confirme :« le consommateur marocain est très exigeant en termes de sécurité et de goût, qui doit rester proche de notre culture culinaire. » Certains producteurs de plats cuisinés sont d’ailleurs en train d’innover sur de nouveaux produits. « Nous sommes sur des lancements de nouveaux produits uniques au Maroc pour fin juin 2014. Nous travaillons dessus depuis 11 mois et espérons faire les lancements au Fancy Food Show et au SIAL », annonceJamil Benhassain. A suivre !

Poids des tranches de prix dans la catégorie plat élaborés surgelés en

fonction des quantités vendues

(Sou

rce

: Lab

el’V

ie)

Page 35: FOOD Magazine N°66
Page 36: FOOD Magazine N°66

Focus

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 36

Conditionnement L’emballage, élément clé sur le marché des plats cuisinés L’emballage d’un plat cuisiné doit correspondre aux caractéristiques mêmes de ce type de produit : facile à stocker, simple à mettre en œuvre, sain et bien sûr appétissant ! De la traditionnelle barquette en aluminium aux sachets tenant debout en passant par les contenants en plastique, de l’operculeuse manuelle à la ligne complète automatique, en thermoformage ou ensachage vertical, l’offre couvre tous les besoins de l’industrie des plats cuisinés. Florence CLAIR

« Il faut penser à l’aspect mar-keting et consommation des plats préparés », rappelle en préambule Camille Heroult,

Ingénieur Commercial Export chez Guelt. Un plat cuisiné doit donc pou-voir se conserver dans le temps et être facile à réchauffer. Sans oublier la qualité visuelle et gustative : « les technologies que nous proposons permettent de faire de belles choses d’un point de vue marketing, design, tenue dans le temps et présentation des produits. Faire un plat cuisiné pour qu’à la fin il ressemble à de la bouillie, ce n’est pas intéressant ! », renchérit M. Heroult.Au niveau des matériaux, à côté des traditionnelles barquettes aluminium, qui passent directement au four une

fois l’opercule ôté, on trouve les barquettes plastiques, plus chères, mais plus résistantes (l’aluminium se déforme facilement) et compatibles avec le four à micro-ondes. Elles sont généralement fabriquées à base de polypropylène (PP), un matériau polyvalent pouvant supporter une large plage de température (de la congélation au réchauffage). Les barquettes en CPET (polyéthylène téréphtalate cristallin) résistent à des températures plus élevées, jusqu’à +220°C, « ce qui en fait un matériau idéal pour les produits à réchauffer au four ou au four à micro-ondes », indique-t-on chez Faerch Plast. Elles supportent également les processus de stérilisation, un plus pour les pays africains, où la chaîne du froid n’est

pas toujours garantie.Les barquettes en plastique sont également plus flexibles en termes de design. Le fabricant d’emballages leader européen sur le marché des plats cuisinés, Faerch Plast, a été récompensé cette année au salon Sandwich & Snack Show pour son nouveau concept de boite à pizza en CPET, passant au four traditionnel comme au micro-ondes. Des pizzas fraîches et « prêtes à cuire » peu-vent ainsi être vendues en grande surface. L’entreprise innove égale-ment avec des designs originaux : barquettes bicolores, assiettes pour escargots prêts à cuire ou encore barquettes compartimentées « va-peur » (cf. encadré).

Operculeuse ou ensacheuse ?Les plats cuisinés sont généralement conditionnés en barquettes ou en sachets. Dans le premier cas, les industriels utilisent des operculeuses (manuelles, semi-automatiques ou automatiques), voire des thermo-formeuses pour de plus grandes capacités de production ou une plus longue conservation. « Du fait des films utilisés, plus épais, et de la tech-nologie d’injection de gaz autorisant un taux d’oxygène résiduel quasi nul, la thermoformeuse permet une tenue dans le temps supérieure », pré-cise Bruno Le Moal, Product Sales Manager chez GEA Food Solutions France.Quant aux ensacheuses, elles permettent de conditionner des plats préparés frais ou surgelés, dans des

© Is

hida

Page 37: FOOD Magazine N°66

FocusPlats élaborés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 37

sachets coussins, ou, de plus en plus, dans des sachets tenant debout (style Doystyle), très valorisants pour le produit et particulièrement visibles en rayon. Nuggets ou pilons de poulets marinés et cuits, pâtes fraîches, légu-mes cuisinés… ce type de condition-nement permet de traiter une large gamme de produits, même hétéro-gènes, mais sans sauce. « Pour les applications liquides ou pâteuses, il faut recourir à l’operculage ou au thermoformage », note Bruno Le Moal. Par contre, « quand le produit le permet, l’ensacheuse permet de réduire les coûts d’investissement et de consommables », ajoute-t-il.Dans tous les cas, la qualité de la soudure est capitale « afin d’évi-ter les micro-fuites, sous peine de prendre des risques avec la santé du consommateur, mais aussi les fuites plus importantes pouvant provoquer l’explosion du produit lors des traite-ments thermiques », prévient Camille Heroult. C’est là qu’intervient tout le savoir-faire de l’équipementier, afin de proposer le bon outillage en fonction du type de barquette. Les outillages haute pression permettent par exemple de sceller les barquet-tes en aluminium avant stérilisation. « Sur les barquettes en CPET, on peut devoir utiliser un outillage haute pression lorsque la largeur souhaitée du cordon de soudure est limite pour la capacité des outillages plus classi-ques », complète M. Heroult.Concernant l’évolution de ces équipements, les lignes mono-pro-duit ou mono-format ont tendance à disparaître au profit de machines beaucoup plus polyvalentes. « Sur la même ligne, les industriels veulent intégrer plusieurs recettes, passer facilement et rapidement de l’une à

l’autre, d’un format de contenant à un autre, de façon à répondre à la demande des consommateurs pour des produits en petite série, plus qualitatifs et diversifiés », analyse M. Heroult. Plus question donc de se limiter à une seule recette ! Chez GEA Food Solutions France par exemple, la nouvelle ensacheuse po-lyvalente continue SmartPackerGEA CX 250 prend en charge aisément sept formats de sachets, des simples sachets coussins (250 par minute) aux sachets type Doystyle (100 par minute). Enfin, la réduction des coûts de l’emballage, avec des films moins chers et des machines plus capaci-taires, est également une tendance forte.

Technologies annexesComme le rappelle Daniel Jourdan, Responsable Commercial Ishida Europe, « le conditionnement d’un plat cuisiné est tout d’abord un métier d’assemblage. » Une étape essentielle dans le process des plats cuisinés est donc d’incorporer les différents composants de la recette, généralement par le biais d’une remplisseuse et /ou d’une peseuse associative placées en amont de l’ensacheuse ou de l’operculeuse, sans oublier le dépilage dans le cas des barquettes, le tout en manuel ou en automatique.

STEAM/It®, une révolution !Faerch Plast élargit aujourd’hui sa gamme de barquettes pour plats cuisinés avec son nouveau concept « STEAM/It® PP ». Destinée aux plats cuisinés haut de gamme, cette gamme comporte plusieurs formats et modèles, avec d’excellentes capacités d’étanchéité qui s’adaptent aux besoins des industriels.Le principe : une grille de séparation (plateau perforé) isole la sauce du reste du repas. Outre une présentation impeccable de plats variés, ce dispositif permet une cuisson vapeur chez le consommateur, préservant les qualités nutritionnelles et organoleptiques du plat. Un régulateur de pression est incorporé, permettant à la vapeur de s’échapper progressi-vement tout au long de la cuisson.En partenariat avec un designer industriel, Faerch Plast propose des so-lutions sur mesure, même avec des barquettes alimentaires complexes (présence de séparateurs, multi-compartiments, etc.). Au sein de chaque compartiment, des niveaux de pressions uniques permettent d’obtenir des temps de cuisson différents, adaptés aux aliments.

Une peseuse peut traiter un pré-mix avec une alimentation pro-duit unique – on parle alors d’une peseuse monocomposant. Dans le cas d’ingrédients différents alimentés séparément, on parle d’une peseuse multi-composants. Ainsi, la gamme RV d’Ishida vient de s’enrichir d’une nouvelle peseuse associative 32 têtes, capable de produire des doses composées de 8 produits différents.A l’instar des équipements de condi-tionnement proprement dit, la tendan-ce est d’aller vers des peseuses tou-jours plus hygiéniques et présentant une flexibilité d’utilisation (change-ments rapides de recettes avec des programmes de production courts) et des cadences élevées, « même en multi-composants », précise M. Jour-dan. L’innovation dans les plats cuisi-nés passe en effet par l’évolution des recettes, avec parfois des produits plus difficiles à manipuler (fragiles, collants…). « Le plat cuisiné est une vrai source d’innovation mettant no-tamment en jeu des produits de plus en plus ‘’sophistiqués’’, donc de plus en plus difficiles à automatiser. C’est la qu’intervient le travail d’une société comme Ishida de part ses nombreux développements destinés à s’adapter à ces nouvelles situations (série RV, screwfeeder, grader, nouvelles surfa-ces de contact peseuse…) », indique Daniel Jourdan.

© G

EA

Page 38: FOOD Magazine N°66

Ressources

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 38

La filière sucrière nationale revêt une place stratégique grâce à sa contribution à la sécurité alimentaire du pays en matière de sucre, à la création d’emplois dans les domaines agricole et industriel et à l’émergence de pôles de développement régionaux. Cette activité génère 2.000 emplois directs et 3.000 indirects dans l’industrie et 10 millions de journées de travail par an dans l’activité agricole et permet de garantir un revenu pour 80.000 producteurs de betterave à sucre et de canne à sucre.

Filière sucrière Des ambitions au cœur du Plan Maroc Vert

La filière sucrière marocaine a la particularité d’assurer intégra-lement sa chaine de valeurs. Pour renforcer le cadre de

concertation et de coordination, accroî-tre la productivité nationale et garantir la pérennité de cette activité, la filière a opéré des réformes de taille dont la première étape a été sa réorganisa-tion. La Fédération Interprofessionnel-le Marocaine du Sucre (FIMASUCRE) est créée en juin 2007 pour regrouper les acteurs agricoles et industriels de la filière, représentée par les asso-ciations des producteurs des plantes sucrières d’une part, et les sociétés sucrières, d’autre part.

Un programme avantageux A la suite de l’acquisition des 4 sucre-ries, Suta, Surac, Sunabel et Sucrafor, en août 2005, le Groupe Cosumar s’est engagé à accompagner la filière sucrière dans sa mise à niveau et à permettre une amélioration globale de ses performances. A cet effet, le

programme INDI-MAGE 2012 a im-médiatement été lancé et a permis la mise en place, entre autres, d’un programme d’accompagne-ment de l’amont agricole sucrier et des projets d’investissement industriels. Ces investissements entraient dans le

cadre d’un contrat-programme intégré dans le Plan Maroc Vert, signé entre l’Etat et la FIMASUCRE le 22 avril 2008. Ce contrat-programme a permis de nombreuses réalisations, tant sur le plan agricole que sur le plan industriel. Au niveau de l’amont agricole, on peut citer à titre exemple l’amélioration des performances en termes de rende-ment sucre à l’hectare à 10,4 T/ha en 2013 contre 7,8 en 2006 ce qui a per-mis l’amélioration du revenu des pro-ducteurs à 25.000 dhs/ha actuellement contre 18.000 dhs/ha en 2007. Sur le plan industriel, ces investissements ont permis d’atteindre une capacité in-dustrielle globale de 1.650.000 tonnes de sucre blanc par an pour un marché annuel de 1.250.000 tonnes.Dans ce cadre et en vue de conso-lider les acquis de la filière sucrière et de capitaliser sur les réalisations du contrat-programme 2008-2013, Cosumar et ses partenaires ont mis en place une feuille de route à l’horizon 2020 afin de définir le cadre de réfé-

rence pour la relance et l’intensification des programmes de mise à niveau et de développement des performan-ces de la filière sucrière en vue de l’augmentation du taux de couverture des besoins en sucre à partir de la production nationale, pour atteindre 62% à l’horizon 2020.« Cette feuille de route comprend un volet agronomique et un volet industriel, ce dernier étant à charge de Cosumar. Pour l’atteinte des objectifs du volet industriel, l’inves-tissement envisagé par Cosumar est de 5 milliards de Dirhams », souligne-t-on chez Cosumar.

Un modèle d’agrégation réussiLe projet d’agrégation est un modèle

Loubna DISCO

© C

osum

ar

© C

osum

ar

Page 39: FOOD Magazine N°66

Agriculture

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 39

d’organisation professionnelle mis en place par le Ministère de l’Agriculture en 2008 dans le cadre du Plan Maroc Vert et ce afin de permettre la relance de l’agriculture marocaine et le déve-loppement des filières de production. Il consiste à grouper les agriculteurs autour d’une unité de valorisation pour mieux optimiser leurs productions, acquérir de nouvelles compétences et de nouvelles technologies, accé-der à des intrants plus performants et garantir l’accès aux financements. Ainsi, les sucreries assurent un sou-tien continu aux agriculteurs produc-teurs des plantes sucrières, comme l’approvisionnement et le préfinance-ment des intrants, l’encadrement, le transport et l’achat de la production. « Considéré comme modèle d’agré-gation réussi au Maroc, le Groupe Cosumar a été primé par la FAO lors de la journée mondiale de l’ali-mentation, en octobre 2009, par une médaille de reconnaissance de son rôle en tant qu’agrégateur de 80.000 partenaires », déclare-t-on chez Cosumar. En effet, l’ensemble des agriculteurs producteurs de betterave ou de canne à sucre sont des agrégés de la filière sucrière. « Aujourd’hui, nous comptons 80.000 agriculteurs agrégés au niveau des périmètres sucriers de betterave et de canne. Les agriculteurs qui optent pour les cultures sucrières bénéficient automa-tiquement d’un contrat d’agrégation sur 5 ans et ne peuvent de ce fait être non agrégés », ajoute l’opérateur. Les conventions d’agrégation sont actuel-lement signées au niveau de tous les périmètres sucriers où opère le groupe Cosumar : Tadla, Doukkala, Moulouya, Gharb et Loukkos.L’amélioration des performances de

La filière sucrière marocaine en chiffresSuperficie : 60.000 ha de betterave à sucre et 20.000 ha de canne à sucre 80.000 agriculteursProduction : 3 millions de T de betterave + 1 million de T de canne

Marché Besoins : 1,2 millions de tonnesConsommation : 36 kg/hab/an avec 80% de consommation de boucheProgression annuelle moyenne de 1,8% Distribution : 13 points de ventes dont 8 agences de distribution couvrant le territoire nationalProduits : pain, morceau, lingot et granulé

Outil industrielExtraction : 7 sucreries avec une capacité annuelle de 4 millions de tonnes Raffinage : 1 raffinerie de sucre brut avec une capacité de 3.000 T/jrUne capacité globale de production annuelle de sucre de 1,65 million de tonnes

ces cultures, la mise en place des mesures incitatives, l’augmen-tation de l’attractivité des plantes sucrière sont autant de leviers permettant aux agriculteurs d’étendre les superficies qu’ils décident de planter et ainsi d’intéresser un nombre plus impor-tants d’agriculteurs agrégés. « En plus de ces avantages relatifs

à l’agrégation, Cosumar continue d’assurer une mission d’investisseur responsable et solidaire à travers la mise en place d’un ensemble d’actions incitatives à l’adhésion des agricul-teurs au projet d’agrégation », expli-que-t-on chez Cosumar. Ainsi, une convention de partenariat a été signée entre Cosumar et Crédit Agricole du Maroc lors du dernier SIAM afin d’accompagner les producteurs et les prestataires de service et leur faciliter l’accès aux nouvelles technologies (mécanisation, irrigation, etc.) moyen-nant des financements à des condi-tions avantageuses.

Une ouverture à l’international En mai 2013, Cosumar a commencé ses premières opérations d’export vers la Mauritanie, le Canada, la

Guinée Conakry, les Pays-Bas, l’Albanie, la Turquie et la Syrie. Cette démarche a été motivée par l’amélio-ration des performances agronomi-ques pendant la campagne 2012 et 2013 et par la capacité de production actuelle qui permet de satisfaire les besoins d’autres marchés. Le sucre exporté est soumis au régime d’ad-mission temporaire du sucre brut, qui ne bénéficie d’aucune subvention. « Grâce aux investissements de mise à niveau déjà engagés, la capacité actuelle des usines permet de traiter les productions des plantes sucrières dans des conditions normales, soit 43.000 tonnes de betterave par jour et 10.000 de cannes par jour.Cosumar dispose, par conséquent, d’une grande capacité de traitement pour gérer la totalité de la produc-tion actuelle des plantes sucrières », confirme-t-on chez Cosumar. Ainsi, l’investissement d’augmentation de capacité pourra se poursuivre avec l’évolution effective de la production des plantes sucrières. En revanche, le Maroc n’a pas encore atteint l’auto-suffisance en sucre et l’ambition de la filière sucrière reste d’atteindre à l’horizon 2020 un taux d’autosuffi-sance de 62%. Le sucre brut importé, à hauteur de 38%, et raffiné à la raffinerie de Casablanca permettra de compléter l’approvisionnement régu-lier du marché en cette denrée.

© C

osum

ar

Page 40: FOOD Magazine N°66

Process

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 40

Si l’on fait appel aux opérations de découpe dans quasiment tous les secteurs de l’industrie agroalimentaire, il existe une grande hétérogénéité dans l’usage et la fonction remplis par ces opérations. En effet, elles doivent répondre à des exigences diverses, liées à la forme du produit, à l’hygiène, à la cadence, mais aussi au rendement matière.

Découpe Adapter la technique au besoin

Amal MELLOUK

La découpe est une opération de réduction des dimensions des aliments. Réalisée à l’aide d’un outil permettant

de diviser les matériaux selon une géométrie précise ou de séparer des parties différentes du produit, elle permet de répondre à des besoins variés : épluchage, parage, désossa-ge, portionnement. De plus, elle offre un large éventail de formes et de tailles : lanière, râpé, cube, rondelle, quartier, tranche, tronçon, darne, escalope.Sur les chaînes de production et de transformation agroalimentaires, la découpe constitue une étape impor-tante, notamment lors de la récolte des produits agricoles, le parage avant transformation ou le portionne-ment des produits avant conditionne-ment. Il existe même des branches industrielles où la fabrication du produit se résume presque à une succession d’opérations de découpa-ge, telles que les ateliers de découpe des abattoirs, les usines de salades en sachet ou encore le préemballage des fromages par exemple.Il existe plusieurs techniques de dé-coupe des aliments, chacune diffé-rant de l’autre par l’outil de découpe, le mode de déplacement de l’outil ou

bien la nature du produit découpé. On distingue la découpe mécani-que, la découpe jet d’eau et la découpe par ultrasons.

La découpe mécanique, la plus classique

Réalisée par une guillotine, par des couteaux oscillants, par des lames circulaires ou par un ruban, la dé-coupe mécanique est la technique classique de découpe et la moins coûteuse. Elle permet d’effectuer des coupes sur presque tous les types de produits alimentaires nécessi-tant une coupe à très haute vitesse. Toutefois, « elle n’est pas adaptée aux produits collants et a tendance à s’encrasser facilement », précise Eric Violleau, Directeur de Sonimat Ultrasons Europe.Chez Treif, on distingue 3 systèmes de coupe : le « dicing » (pour réali-ser des cubes/bâtonnets/lamelles/râpé), le « portion cutting » (tran-cheur) et le « slicing » (trancheur vertical). « Le dicing repose sur un système de chambre de coupe où un vérin pousse le produit à travers un système de jeu de grilles », explique Alain Knaub, Technico-commercial chez Treif. Les espacements entre les grilles varient selon la dimension souhaitée pour les portions, ainsi que le degré d’automatisation du chargement. Le portion cutting, des-tiné notamment aux produits avec ou sans os, recoure à une griffe mainte-nant de façon optimale le produit du début à la fin du cycle et l’avançant

vers la lame en rotation. Différen-tes épaisseurs de tranche peuvent être définies. Certaines machines permettent par ailleurs de travailler à poids constant. Ainsi, « le Falcon Hybrid est équipé d’un système de vision de 4 caméras 4D qui analyse 100% de la forme du produit. Cette technologie, combinée à un software innovant, permet d’atteindre, en fonction du produit et de l’application, un rendement de 100% », affirme M. Knaub. Enfin, le slicing est une technique permettant d’obtenir un tranchage fin avec dépose optimale :produits empilés, décalés, déposés en zig-zag voire en chiffonnade.

La découpe jet d’eau : des formes variées en toute hygièneLa découpe au jet d’eau se base sur la haute pression de l’eau. Celle-ci est générée par un multiplicateur de pression hydraulique ou une pompe à haute pression mécanique de plus de 5.000 bars, qui procure à l’eau son fort pouvoir découpant. Elle permet de découper tous types de produits et d’obtenir tous types de formes. Le jet d’eau découpe ainsi les viandes, les volailles, les pois-sons, les fruits et légumes, la nour-

© T

reif

• Falcon Hybrid Robotic.

© T

reif

Page 41: FOOD Magazine N°66

Equipements

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 41

riture congelée et même les barres chocolatées. Il assure une vitesse de coupe élevée, une absence de déformation mécanique, ainsi que la propreté et l’hygiène de l’interven-tion.Cependant, son coût de revient est plus élevé. En effet, « la découpe jet d’eau emmène avec elle une partie de produit (perte) », souligne M. Violleau, qui rappelle également son coût en termes d’investissement et d’entretien par rapport aux techni-ques conventionnelles.

La découpe par ultrasons, pour les produits mous ou friablesIl s’agit d’une découpe où l’on fait pé-nétrer une lame ultrasonique, appe-lée sonotrode, dans le produit. Cette lame vibre à des fréquences élevées de 20, 30 ou 40 kHz. « Il s’agit en fait d’une découpe de type guillotine :vous faites pénétrer un couteau (appelé sonotrode) dans le produit, qui se découpe au passage comme pour un couteau classique. La parti-cularité est qu’une onde ultrasonore passe dans ce couteau, produisant une dilatation/ compression à haute fréquence (20.000 Hz soit 20.000 dilations et 20.000 compressions chaque seconde). Le couteau (sono-trode) se comporte donc 20.000 fois par seconde comme une hache de par les accélérations générées à son extrémité : environ 18.000G d’accé-lération au bout de la sonotrode »,détaille Eric Violleau. Par consé-quent, le pouvoir et la vitesse de coupe sont très nettement améliorés, sans pour autant exercer d’effort sur

le produit.Autre avantage, le mouvement oscillant/vibrant de la lame pro-duit une surface quasiment sans adhérence. Les problèmes de produit collant et d’accumu-lation sur les lames sont donc minimisés. Ainsi, on peut « par exemple couper

du fromage en petites tranches de quelques millimètres sans que ces dernières ne remontent avec la so-notrode », indique M. Violleau.Cette technique de découpe est adaptée à une grande quantité de produits, des plus difficiles aux plus simples à couper : fromages, pâtis-series, charcuterie, entremets, gla-ces. Elle s’est fortement développée compte-tenu des solutions qu’elle apporte à de nombreuses problé-matiques de découpe des aliments mous, collants, moelleux, friables ou hétérogènes. En revanche, elle ne permet de réaliser que des découpes linéaires. Encore peu répandue, la découpe par ultrasons souffre d’un manque de connaissance et nécessite un volume de production suffisant pour amortir l’investissement requis. Mais pour Eric Violleau « il est évident qu’il reste encore beaucoup de part de marché à conquérir, car la technologie est adaptée à beaucoup de produits pour lesquelles elle n’est pas encore utilisée. »

Choix de la technique de découpeViande, légumes, fruits, fromage ou autre, quelle technique de découpe choisir ? Réponse de Sonimat : « c’est le triptyque produit-pro-cess-type de coupe qui permet de déterminer la technique la plus intéressante. »Par exemple, si l’on veut tout sim-plement découper de la viande en tranches, une découpe mécanique sera appropriée. Par contre, « si la viande est constituée de morceaux disparates et que l’on veut créer des morceaux de poids similaires, comme pour un bourguignon, alors le jet d’eau présente plus d’avan-tages », complète M. Violleau. Une autre application pour laquelle le jet d’eau est particulièrement adapté est la découpe de formes particulières : triangle, cœur, carré, etc., le tout sur une même machine. Enfin, si l’on veut découper des produits fragiles, comme par exemple des pâtisseries, les ultrasons sont recommandés puisqu’ils permettent de trancher très rapidement et sans exercer d’effort sur le produit.

Technologies connexes innovantesOutre l’équipement de découpe à proprement parler, différentes tech-nologies sont indissociables de cette étape du process. Ces techniques connexes à la découpe ont généralement pour objectif d’assurer un poids constant des portions découpées, et ce en dépit des variations géomé-triques des matières premières. « Ceci passe par une numérisation du produit, mesure physique, vision, rayons X permettant d’obtenir un poids surfacique, et en combinaison avec des mises en œuvre intelligente de la découpe », indique Eric Violleau. La robotique permet d’aller plus loin : l’utilisation d’un robot permet de découper un produit en un certain nom-bre de parts, de taille, volume ou poids identique, tout en minimisant les déformations et les pertes.

© T

reif

© S

onim

at

• Machine de tranchage par ultrasons (tranche, cube, lamelle).

Page 42: FOOD Magazine N°66

Process

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 42

Solutions Fournisseurs• Conditionnement

GeboCermex. Système de séchage des contenants

GeboCermex, leader en ingénierie de ligne de conditionnement, a dévoilé sa dernière innovation, OptiDry®. Il s’agit d’un système de séchage avec une efficacité prouvée dépassant les 99% et une compatibilité totale avec les systèmes de convoyage Gebo, permet-tant une qualité optimale des étapes ultérieures d’étiquetage et de codage des contenants. Parmi les principaux avantages de cette solution, son efficacité de séchage supérieure, son positionnement ajustable et indépendant des buses permettant d’orienter les flux d’air avec une précision optimale sur le col ou le corps du conte-nant, ou les deux. La machine permet des changements simples et rapides de formats de contenants car les indicateurs gradués du système permettent de repositionner facilement et précisément les caissons. En outre, le positionnement ajustable des buses au plus près des contenants garantit une optimisation du flux d’air et par la suite une économie d’énergie. Le système fonctionne avec un seul ventilateur contrôlé par un variateur de 7,5 ou 15 kW. La cratérisa-tion insonorisée GeboCermex offre un excellent confort d’utilisation avec un niveau sonore inférieur à 80 dB(A).

OptiDry® est un outil idéal pour un éventail très large d’applications : boissons, produits laitiers, agroalimentaire, produits d’entretien et de soin du corps. De nouvelles évolutions sont actuellement en cours de développement par les ingénieurs de GeboCermex pour élargir la gamme aux lignes de conditionnement haute cadence pour boîtes métal et contenants en verre. Depuis sa présentation en exclusivité mondiale au salon Drinktec à Munich, 32 systèmes OptiDry® sont déjà en opération sur des lignes de production partout dans le monde.

• Plus de 99% d’efficacité• 3 modules de séchage et grande capacité d’adaptation• Optimisation du flux d’air• Niveau sonore inférieur à 80 dB• Changements simples et rapides de formats de conte-nants

Krones. Impression numérique sur les récipients

La société Krones AG présente sa nouvelle machine d’impression DecoType. C’est un système d’impression directe pour l’impression de bouteilles en plastique destinées notamment à l’industrie des boissons. L’impression numérique directe sur les récipients et emballages pendant la production renferme de grands potentiels et offre de nombreuses nou-velles possibilités.Le modèle de présentation peut être imprimé de manière simple et immédiate. De même, les données variables telles que les codes barres, la date de péremption ou même les informations pour la traçabilité du produit peuvent être intégrées facilement.Avec le nouveau système d’impression directe DecoType, il est possible de réaliser des hauteurs d’impression jusqu’à 200 millimètres avec de l’encre UV. La machine modulaire et compacte convient aux récipients vides en plastique en PET, PP ou PE. Il peut s’agir aussi bien de réci-pients cylindriques que de bouteilles de forme spéciale. Une application DecoType destinée aux récipients en verre est en projet. Des unités d’impression intégrées avec alimentation en encre et réglage automati-que de la tête d’impression permettent de changer facilement de produit. Le processus de nettoyage de la tête d’im-pression est également automatique. L’appoint d’encre s’effectue sans difficulté et les projecteurs à arc garantissent un meilleur séchage UV. La décoration numérique des récipients avec DecoType permet également d’imprimer sur les structures des réci-pients, ce qui, jusqu’à aujourd’hui, n’était pas possible avec l’étiquetage. En raison de sa technologie numérique, cette technique de décoration extrêmement flexible permet d’éviter la surproduction d’étiquettes, rend la colle à étiquettes superflue et réduit les frais de stockage.

• Nettoyage automatique• Impression simple et immédiate• Hauteurs d’impression de 200 mm• Encre UV• Convient aux réceptions vides en plastique en PET, PP ou PE

Page 43: FOOD Magazine N°66

Nouveautés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 43

• Process

BoschRexroth. Nouvelles interfaces de commandes gestuelles

Le Groupe Bosch, important fournisseur mondial de technologies et de services, vient de lancer la nouvelle génération d’IHM Rexroth, une interface de commandes gestuel-les popularisée par les smartphones et tablettes. Cette innovation est destinée aux constructeurs de machine. Il suffit de balayer l’écran pour faire défiler les vues, tou-cher les icônes pour dérouler les menus ou faire glisser deux doigts pour zoomer. Les nouveaux écrans grand format de15, 18 et 21 pouces fournissent un espace suffisant pour consulter un grand nombre d’informations. Ces interfaces, hautement résistantes, sont conçues pour être utilisés dans des conditions de production difficiles. Elles sont conformes aux besoins de nettoyage de l’industrie agroalimentaire. Leur façade en aluminium dotée d’un verre encastré anti-rayures est conforme à l’indice de protection IP65. En outre, ces unités de commande bénéficient d’une résistance élevée aux chocs et aux vibrations.La configuration est particulièrement simple : elle se réalise avec WinStudio, la plate-forme de développement commune à toutes les interfaces Rexroth. Elle ne nécessite pas de connaissances avancées en programmation et les modules logiciels développés peuvent être réutilisés sur l’ensemble de la gamme, des terminaux opérateur compacts Windows CE (de 4,3 à 9 pouces) jusqu’aux grands écrans utilisés avec les PC industriels. La communication avec l’unité de com-mande s’effectue, selon le standard actuel, via une connexion Ethernet TCP/IP rapide. Pour sauvegarder les données, les dispositifs sont dotés d’un lecteur de carte SD et de deux ports USB permettant de connecter des périphériques.

• Ergonomique et robuste• Simplicité de mise en œuvre• Commodité et qualité d’affichage• Résistance élevée aux chocs et aux vibrations

• Ingrédients

Naturex. Une solution naturelle contre les symptômes des voies urinaires inférieures

Naturex a lancé un remède naturel cliniquement approuvé : Flowens™. Il s’agit d’un extrait inno-vant et exclusif de poudre de Cranberry. Il soulage les symptômes des voies urinaires inférieures généralement associés à l’Hyperplasie Bénigne de la Prostate (HBP). On constate une amélioration importante et statistiquement significative des symptômes, mesurée par l’IPSS (Score International

Symptomatique de la Prostate). Flowens a présenté une meilleure efficacité avec une augmentation de la dose. Ainsi, une dose quotidienne de 250 mg offre une amélioration de 25% tandis qu’une dose quotidienne de 500 mg offre une amélioration de 44%. IdanSouza, Directeur des ventes et marketing chez Naturex, a déclaré: « cette étude démontre que Flowens™ est très efficace pour soulager les symptômes des voies urinaires inférieures typiquement associés à l’HBP, une condition qui trouble des millions d’hommes à travers l’Europe. Avec tant de malades, le potentiel du marché est énorme. Flowens™est non seulement efficace, mais il ne produit pas d’effets secondaires généralement associés à la plupart des produits pharmaceutiques dans ce segment. »

SternVitamin. Prémixes de micronutriments pour boissons lifestyle

SternVitamin, société proposant une gamme complète de services autour des prémixes de micronutriments, a présenté ses 2 dernières innovations « Brain-power » et « Mind-Calming » lors du salon Vitafoods de Genève. Destinés à l’industrie des boissons, les prémixes de vitamines et de minéraux nouvellement développés par l’entreprise s’inscrivent dans la tendance et sont adaptés à un mode de vie moderne et dynamique. Le nouveau prémix « Mind-Calming » est destiné à être utilisé dans des boissons lifestyle formulées pour aider les consommateurs à mieux gérer les situations stressantes. Outre des vitamines sélectionnées avec soin, ce mélange contient des extraits végétaux comme le sureau et la mélisse. Les polyphénols et les an-thocyanes contenus dans le sureau favorisent la diminution du stress et amélio-rent le bien-être psychique.Le premix « Brainpower », qui combine de façon équilibrée vitamines, minéraux et extraits de thé vert, a été développé par SternVitamin pour stimuler la concentration et les performances de la mé-moire. Au-delà, il peut aussi contribuer à retarder la dégénérescence mentale due au vieillissement. Destiné à enrichir les boissons, ce mélange contient en particulier de l’acide pantothénique qui favorise le bien-être mental.

• Vertus antistress• Booste la force mentale• Riche en vitamines, minéraux et extraits de végétaux• Stimule la concentration et la performance de la mémoire• Développement des fonctions cognitives

Page 44: FOOD Magazine N°66

Marchés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 44

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produits de la mer Les Seafood Prix d’Elite 2014A l’occasion des salons Seafood Expo Global et Seafood Processing Global, qui se sont tenus conjointement du 6 au 8 mai 2014 à Bruxelles, s’est déroulée la 14ème édition du concours Seafood Prix d’Elite. Cet événement prestigieux récompense chaque année les meilleurs produits de la mer destinés à la grande distribution ou au foodservice. Découvrons ensemble les gagnants 2014.

Florence CLAIR

Ex-European Seafood Ex-position et Seafood Pro-cessing Europe, les salons Seafood Expo Global et

Seafood Processing Global sont sans aucun doute le plus grand évé-nement professionnel mondial dédié aux produits de la mer au monde, et un rendez-vous incontournable pour les industriels marocains du secteur.Les gagnants du 14ème Seafood

Prix d’Elite, dévoilés le 6 mai, ont été distingués parmi 34 finalistes, composés de produits de 11 pays (Europe, mais aussi Etats-Unis et Vietnam). Ils ont été choisis par un jury professionnel composé d’ache-teurs spécialisés dans les produits de la mer, de chefs et d’experts du domaine de l’industrie, et présidé par Juergen Pauly, Category Manager pour le poisson frais chez Globus en

Allemagne. Les critères de sélection se basaient sur le goût et l’expé-rience globale de dégustation, de conditionnement, de commercialisa-tion, de confort, de valeur nutritive et d’originalité. Les scores des juges ont été audités par Ernst & Young.Les premiers prix ont été attribués à Kermarée et Vilsund Blue. Cinq prix spéciaux ont également été décer-nés.

• Meilleur nouveau produit de la mer destiné à la distribution et Prix spécial pour la santé et la nutrition : KermaréeCette société française propose un plateau Coffret de Fruits de Mer. Ce kit pratique fournit 4 variétés de mollusques frais, cuits préalablement, permettant au consom-mateur de déguster facilement un plateau de coquillages à la maison. Écrevisses, crevettes, pinces de crabe et buccins sont emballés dans des barquettes individuel-les empilées dans une boîte en carton avec deux fenêtres. Les juges ont particuliè-rement apprécié la qualité et la fraîcheur des fruits de mer ainsi que le design bien pensé de son emballage.Quant au Prix spécial pour la santé et la nutrition, il a été attribué à ce plateau en raison des coquillages naturellement sains, bonne source de protéines maigres, faibles en matières grasses et riches en oligo-éléments bénéfiques.

• Meilleur nouveau produit de la mer destiné au foodservice : Vilsund BlueL’entreprise danoise Vilsund Blue a été récompensée pour sa « Mussel Powder » (poudre de moule). Cette poudre aromatique est fabriquée à partir de moules bleues sauvages pêchées de manière durable dans le Jutland au Danemark. Sans additifs, cette poudre peut être utilisée pour améliorer le goût des plats et sauces à base de fruits de mer, mais aussi la volaille, la viande et les légumes. Les juges ont souligné la grande variété d’applications de ce produit et l’intensité de la saveur qu’il offre.

• Prix spécial « convenience » : Marine Harvest VAP EuropeCette société belge a été distinguée pour ce feuilleté de saumon multi-couches, garni de saumon de l’Atlantique naturel et fumé, avec une sauce blanche crémeuse et de l’Emmental râpé. Idéal pour un apéritif ou un repas léger, ce produit permet aux consommateurs de déguster facilement une préparation de fruits de mer raffi-née.

Page 45: FOOD Magazine N°66

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 45

• Prix spécial emballage : Delfin UltracongeladosAvec sa « Paëlla 1-2-3 », la société espagnole Delfin Ultracongelados propose un kit de paëlla facile à utiliser, contenant tous les ingrédients pour réaliser une paëlla de fruits de mer traditionnelle à la maison. Outre des instructions en plusieurs langues, expliquant pas à pas comment réaliser le plat, l’emballage comporte également des fenêtres met-tant en valeur à la fois la qualité des ingrédients et la facilité de préparation. De plus, un code QR pointe vers une vidéo expliquant la recette de la paëlla.

• Prix spécial originalité et Prix spécial pour la meilleure gamme de produits de la mer : The Big Prawn CompanyDouble récompense pour l’entreprise britannique The Big Prawn Company : son « Double Dippers Prawn Cracker » est en effet dis-tingué d’une part pour son originalité et d’autre part comme meilleu-re gamme. Cette collation innovante présente crevettes, sauce au piment doux et miettes de beignets de crevettes séparément dans un bac à trois compartiments. Le consommateur est encouragé à utiliser la fourchette fournie pour tremper deux fois les crevettes : d’abord dans la sauce, puis dans les biscuits écrasés. Le résultat est un snack de fruits de mer croustillant et épicé.La gamme se décline en 3 saveurs : le « Prawn Craker », le « Prawn Curry Club » avec crevettes, mayonnaise au curry doux et papadums écrasés, et enfin le « Crayfish Carnivale » avec queues d’écrevisses à tremper dans de la sauce chipotle et ensuite dans des chips de tortilla écrasées. La ligne est emballée dans des comparti-ments en plastique permettant de bien montrer le produit et facilitant la dégustation en trois phases.

Page 46: FOOD Magazine N°66

MarocMarchés

Mar

oc

Donnez de la visibilité à vos produitsEnvoyez vos nouveautés à [email protected]

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.

Bahlsen Pick Up Fourré au CaramelSandwich croquant au chocolat. Emballés individuellement, pour une consommation nomade.Fabricant : BahlsenImportateur : Foods & Goods- Farine de blé, sucre, huile de palme, sirop de glucose, beurre de cacao, pâte de cacao, lait entier en poudre, lait écrémé en poudre, beurre clarifié, noisettes moulues, sel, émulsifiant (soja), arôme (lait).- Références : Pick Up Choco & Caramel, Pick Up Choco & Milk, Pick Up Choco- Poids : 28g- Prix : 4.50 DH

San Pellegrino LimonataBoisson gazeuse aux fruits de San Pellegrino.

Fabricant : San PellegrinoImportateur : Foods & Goods- Eau, jus de citron à base de concentrés, sucre, dioxyde de carbone, arômes naturels, Acide L-ascorbique.- Références : San Pellegrino Limonata, San Pellegrino Aranciata, San Pellegrino Aranciata Rosa- Volume : 33 cl- Prix public : 10 DH

GofGof 7 AdetGaufrettes à la noisette enro-bées de chocolat au lait.Fabricant : BIFA Importateur et distributeur : Bim Stores- Enrobage de chocolat au lait 51% [sucre blanc, beurre de cacao, lait en poudre entier, masse de cacao, graisse végétale hydrogénée (palme), lait en poudre écrémé, cacao en poudre, poudre de lactosérum (contient du lait), émulsifiant (lécithine de soja), arôme vanille, sel], noisettes 17%, farine de blé (contient gluten), graisse végétale (palme), amidon de maïs, sucre blanc, purée de noisettes, poudre de lactosérum (contient du lait), lait en poudre écrémé, cacao en poudre, émulsifiant (lécithine de soja), sel, arôme de noisettes, agent levant (pyrophosphate de sodium acide, bicarbonate de sodium, bicarbonate d’ammo-nium). - Poids : 231 g- Prix : 19,95 DH

Bangor Salad Dressing Blue Cheese Vinaigrette de fromage bleu pour salade.

Fabricant : Aliminter S. AImportateur : Bim Stores- Eau, huile végétale, fromage bleu, sucre, vinaigre, amidon modifié, protéines de lait, acidifiant : E270, sel, stabilisants : E415, E412, persil, arôme, conservateur : E202, antioxygène : E385.- Volume : 250 ml- Prix : 16,95 DH

Eti Burçak KepekliBiscuit au son, aux figues,

aux raisins et aux prunes.Fabricant : Eti BurçakImportateur : Prestige Food Distribution

- Farine de blé, son de blé 19,5%, huile végétale (palme, soja, tournesol, grain de coton), sucre, purée de figues 3,3%, raisin secs 3,3%, extrait de malt (produit d’orge), prunes sèches 1,3%, poudres à lever (carbonate d’ammonium hydrogéné, carbonate de sodium hydrogéné, pyrophosphate d’acide de sodium), poudre de lactosérum (produit laitier), sel, émulsifiant (lécithine de tournesol, sodium stérol-2-lactylate).- Poids : 133 g- Prix : 6,90 DH

Foody El PrincioBiscuits fourrés à la crème.Fabricant : FoodyImportateur et distributeur : Food Group Trading- Farine de froment, sucre, graisses végétales partiellement hydrogénées, cacao maigre en poudre, sirop de glucose, lacto-sérum, lait entier en poudre, poudre à lever (bicarbonate d’am-monium et de sodium), sel, émulsifiant (lécithine de soja) et arôme (vanilline).- Poids : 245 g- Prix : 16,50 DH

Carrefour Cornichons à croquer Cornichons pasteurisés extra fins.Fabricant : C.M.IImportateur et distributeur : Label’Vie- Cornichons, eau, aromates 6,5% (oignon, estragon, graines de moutarde jaune, corian-dre), vinaigre d’alcool, sel, arômes, affermis-sant : chlorure de calcium.- Poids : 330 g- Prix : 24,90 DH

Schogetten for Kids with milkChocolat au lait garni à la crème de lait pour enfants.Fabricant : Ludwig Schokolade- Sucre, beurre de cacao, graisse de palme, crème en poudre, lait entier en poudre, pâte de cacao, poudre de lactosérum su-cré, régulateur d’acidité : carbonate de calcium, matière grasse, émulsifiant : lécithine de soja, lactose, arôme naturel de vanille, arômes naturels, chocolat au lait (soli-des de cacao 30% minimum, solides de lait 18% minimum).- Poids : 100 g- Prix : 15,50 DH

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 46

Page 47: FOOD Magazine N°66

Lancements

Jessy’s Shiitake Champignons séchés et découpés en lamelles.Fabricant : Jessy’sImportateur et distributeur : Jessy Diffu-sion- Shiitake- Poids : 50 g- Prix : 28,80 DH

Orangina TropicalBoisson gazeuse aux jus de fruits, sans conservateurs.Fabricant : Schweppes International Limited- Eau, jus de fruits à base de concentrés 12% (mandarines 4,4%, mangue 2,2%, orange 2%, ananas 1,7%, citron 1%, fruit de la passion 0,3%, pamplemousse 0,2%, pomme 0,2%), sucre, pulpe 2% (orange 1,4%, mandarine, ananas, fruit de la passion), dioxide de carbone (E290), colorant : mélange de carotènes (E160a), arômes naturels, conservateur : sorbate de potassium (E202), extrait de zeste d’orange, antioxydant : acide ascorbique (E300).- Volume : 50 cl- Prix : 6,50 DH

Heinz Hot SauceSauce piquante.Fabricant : Cairo Food Industries (Heinz Egypt)Importateur et distributeur : Distribution & Marketing Morocco- Poivron rouge de type Louisiana, vinaigre, sel, gomme de xanthane, paprika (E160c).- Poids : 88 g- Prix : 5,95 DH

Nissin Patilliko Sauce Tomate PiquanteNouilles à la sauce piquante.Fabricant : NissinImportateur et distributeur : Nissin Maghreb- Nouiles 88,6% (farine de blé ten-dre, huile de palme, sel, stabilisants (pyrophosphate tétrasodique E450ii, carbone de potassium E501i), épais-sissant (gomme guar E412), antioxy-

gène (extrait riche en tocophérol E306, butylhydroxyanisol E320), sauce en poudre 11,4% (tomates en poudre, sel, sucre, exhausteur de gout (glutamate monosodique E621), épices, colorants (extrait de paprika E160c), poudre d’ail, épaississant (gomme guar E412), correcteur d’acidité (acide citrique E330), arôme de tomate, persil.- Poids : 78 g- Prix : 5,30 DH

Chaïn Kwo Sesame Oil PurePure huile de sésame à ajouter aux salades, viande, soupes et marinades.Fabricant : Lian Yi Development CompanyImportateur : Jessy Diffusion- 100% huile de sésame- Volume : 150 ml- Prix : 41,95 DH

Heinz Premium Quality Petits PoisPetits pois très fins.Fabricant : H.J Heinz Polska S.AImportateur et distributeur : Distribution & Marketing Morocco- Pois, eau, sucre, sel.- Poids : 400 g- Prix : 19,30 DH

Yoplait Nature sucréYaourt au lait frais entier.Fabricant : Saïss Lait

- Lait frais, poudre de lait écrémé, sucre, ferments lactiques.- Références : Nature sucré, Brassé aux arômes de fruit- Poids : 110 g

Emco Müsli BiscuitsBiscuits de müsli aux myrtilles et canneberges.Fabricant : Emco spolImportateur : Jessy Diffusion- Flocons d’avoine (40%), farine de blé, sucre, huile végétale (huile de colza 80%, oléine de palme 20%), canneberge 3% (canneberge, sucre, farine de riz, huile de tournesol), sirop de glucose, raisins 2% (raisins, farine de riz), myrtilles 0,2% (myrtilles, sucre, huile de tournesol), agent levant (bicarbonate d’ammonium, bicar-bonate de sodium), émulsifiant : lécithine de soja, antioxydant : palmitate d’ascorbyle, extrait de tocophérol riche (naturel), acidulant : acide citrique, arôme naturel identique (myrtilles). - Poids : 60 g- Prix : 5,60 DHAl Halabi Coco Chips

Chips de maïs, disponible en trois saveurs.Fabricant : Alhalabi Food Industries & Trade- Maïs moulu, huile vé-gétale, sel, arôme de fro-mage, Kabab ou Ketchup.

- Références : Coco Chips Fromage, Coco Chips Ketchup, Coco Chips Kabab.- Poids : 25 g- Prix : 1 DH

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 47

Page 48: FOOD Magazine N°66

LancementsMondeMarchés

Mon

de

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

FRANCEPrésident Professionnel Tartimalin Demi-sel

Beurre spécial sandwich à 40% de matière grasse, tendre et léger, facile à tartiner.Fabricant : Président- Eau, beurre, amidon modifié E1422, sel de mer (1,3%), amidon de

pomme de terre, acidifiant : Acide lactique, émulsifiant :

E471, conservateur : sorbate de potassium, colorant : béta-ca-rotène, arôme naturel.- Références : Beurre Tendre Léger Demi-Sel, Beurre Tendre Léger Doux- Poids : 1 kg

CANADA Delissio Pizzeria Vintage Pizza DeluxePizzas surgelées inspirées des pizzerias italiennes.Fabricant : Nestlé- Croûte [farine de blé, eau, huile d’olive extra vierge, sel, sucre, levure, farine d’orge maltée], sau-ce, [eau, pâte de tomates, basilic, huile d’olive extra vierge, purée d’ail, sel, sucre, origan, vinaigre, thym, épices, huile de soja], mozza-rella [lait, cultures bactériennes, sel, enzymes microbiennes, cellulose], légumes assaisonnés [oignons, poivrons rouges et verts, sucre, sel, colorant, arôme], saucisse italienne cuite [porc, eau, protéines de soja texturées, (concentré de soja en protéines, colorant : caramel), épices, sel, sucre, phosphate de sodium, arôme, graisse de porc, graisse de bœuf, huile de soja], pepperoni [porc, sel, épices, moutarde, dextrose, acide lactique, arôme de fumée, colorant, saveur, ail, acide ascorbi-que de sodium, nitrite de sodium, acide citrique], huile d’olive extra vierge, persil déshydraté.- Poids : 604 g- Prix : 3,59 €

IRLANDEBodykey Carb Reduced Chocolate BarLa barre BodyKey de chocolat réduit fournit une teneur réduite en glucides, facilitant ainsi la perte du poids. Fabricant : Amway- Protéine de lactosérum (protéine de lactosérum, farine de riz, émulsifiant : lécithine de soja), fructose, poudre de crème, amidon de blé, graisse de palme, oligofructose, protéines de lait, cacao maigre, humectant : glycérol, fibres d’origine végétale : gomme d’acacia, pâte de cacao, émulsifiant : ester d’acide citrique (E472c), arôme, sel.

- Références : Bodykey Carb Reduced Chocolate Bar, Bodykey Carb Reduced Red Fruit Bar- Poids : 840 g- Prix : 54,45 €

ROYAUME-UNIGreggs 2 Chicken Curry Pasties

Poitrine de poulet dans une sauce au curry avec pommes de terre en dés et oignon, le tout enveloppé dans une pâte feuilletée. Fabricant : Greggs- Pâte [farine de blé, margarine vé-gétale (huile de palme et de colza, eau, sel), eau, sel, garniture 42 % [eau, poulet cuit 25% (poitrine de poulet, sel, dextrose), pommes de terre en dés frit 16% (pomme de terre, huile de palme), curry sauce mix (sucre en poudre, amidon de maïs modifié, épices (coriandre, cumin, fenugrec, curcuma, fenouil,

moutarde, poivre noir, poivre de Cayenne), huile de palme, sel, poudre de tomate, poudre d’ail, régulateur d’acidité : acide citrique], oignon 5%, amidon de maïs modifié, stabilisant : hydroxypropyl-méthyl-cellulose, colza et huile de tournesol, amidon de maïs modifié, amidon de pomme de terre et de tapioca, protéines de lait, lait écrémé en poudre, émulsifiants : monoglycérides et diglycérides d’acides gras, esters mono et diacétyl de l’acide tartrique des mono et diglycérides d’acides gras, stabilisants (cellulose, carboxyméthyl cellulose, car-raghénane), régulateurs d’acidité (phosphates de sodium), colorant (carotènes), poulet cuit (11%), pommes de terre frites (7%), oignon ( 2 %) .- Poids : 270 g- Prix : 1,71 €

FINLANDESnatts Mediterranean Snacks with Tomato and OreganoCollation de pain de style méditer-ranéen aux saveurs de tomate et d’origan.Fabricant : Grefusa- Farine de blé 64%, huile de tournesol, huile d’olive 3,5%, poudre de tomate 2,7%, sel, levure, origan 0,9%.- Poids : 120 g- Prix : 3,54 €

FRANCEFiberline Mélange De FibresComplexe de fibres sous forme de pou-dre. Facilite le transit intestinal. Fabricant : Lactalis Nutrition- Fructo-oligosaccharides 90%, cellulose 10%.- Poids : 400 g

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 48

Page 49: FOOD Magazine N°66

www.innovadatabase.com

Lancements

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 49Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

Monde Les « free from » deviennent des produits de consommation couranteLe marché des produits « free from » (« sans ») est florissant dans de nombreuses régions du monde, s’étendant à de nouvelles catégories et s’introduisant de plus en plus dans la consommation courante via les lancements de grands fabricants et marques leaders. De leur côté, les supermarchés leur dédient plus d’espace en rayon et améliorent leur signalisation en magasin, tout en proposant souvent leurs propres gammes de MDD.

Innova Market Insights

Pour Innova Market Insights, un effort très important a été entrepris ces dernières années pour développer

des produits sans gluten et sans lac-tose. Mais, en paral-lèle, c’est l’ensem-ble de la catégorie « free from » qui s’élargit pour inclure des allégations plus

larges, telles que sans produit laitier, sans additifs ni conserva-teurs et même, de plus en plus, sans OGM.Depuis quelques

années, la tendance du clean-label a progressé considérablement : en 2013, quasiment 13% des lance-ments de nouveaux produis et bois-sons enregistrés à l’échelle mondiale utilisaient une allégation « sans addi-tifs et/ou sans conservateurs », contre 10% en 2008. Lu Ann Williams, Direc-teur Innovation chez Innova Market Insights, déclare : « alors que les allégations faisant référence au terme ‘naturel’ ont fait l’objet de plus en plus d’attaques au regard d’un manque de clarté de cette définition, l’utilisation des allégations sans additifs et sans conservateurs a pu avancer de façon relativement libre. »

Sans OGM, sans gluten ou sans lactose ?« Cependant, l’intérêt pour la natura-lité reste toujours fort et se retrouve dans l’utilisation croissante des étiquetages sans OGM », modère-t-

elle, « bien que ce phénomène reste relativement limité à l’échelle mon-diale. » Seuls 2,3% des lancements mondiaux recensés étaient étiquetés sans OGM en 2013. Les snacks, les produits de boulangerie et laitiers représentaient la majorité de ces lan-cements, reflétant l’importance des ingrédients génétiquement modifiés dans des secteurs utilisant beaucoup de céréales, que ce soit dans les produits eux-mêmes ou en amont dans les aliments du bétail.Parallèlement, dans le secteur plus traditionnellement « free from », les gammes sans gluten continuent d’accroitre leur disponibilité, sortant du segment diététique spécialisé

pour pénétrer le marché de la grande consomma-tion. Quasi-

ment 8% des lancements de produits enregistrés en 2013 étaient po-sitionnés « sans gluten ». Ce taux

monte à 10% en Europe occidentale

et à presque 14% aux Etats-Unis. Cette croissance est due en partie à l’amélioration des réglementa-tions concernant l’étiquetage, mais aussi à l’augmentation de la prise de conscience de l’intolérance au gluten et au développement de produits sans gluten d’usage plus courant et au goût meilleur, et ce sur une large gamme de produits alimentaires et

boissons.Le recours aux allégations sans lactose reste moins populaire que le sans gluten, mais représente tout de même 1,5% des lancements en 2013, soit le double d’il y a 5 ans. Sans surprise sans doute, c’est le marché des produits laitiers qui connait le plus d’activité dans ce domaine, représentant plus d’un tiers des lancements mondiaux de produits sans lactose. Ainsi, 7% des lancements de produits laitiers font référence à cette allégation. L’intérêt et l’activité pour ces produits sont particulièrement fort en Amérique du Nord et en Europe occidentale, où 10% des lancements laitiers utilisent ce positionnement.Lu Ann Williams remarque « qu’il est clair que le secteur ‘free from’ est parti pour croître encore, l’intérêt continuant à s’étendre des person-nes ayant des allergies ou des intolé-rances avérées, via les personnes auto-diagnostiquées, à celles qui portent un intérêt plus général à la santé et au bien-être. » « Le déve-loppement continu d’une plus grande variété de produits, dotés d’une image de haute qualité et d’un bon goût, y contribuera », conclut-elle.

Page 50: FOOD Magazine N°66

Sécurité sanitaire des produits alimentairesApplication des dispositions de la loiLa loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires impose des conditions strictes devant être respectées par les entreprises, ainsi que les établissements du secteur alimentaire et de l’alimentation animale.

Franck DAUTRIAConseil Juridique

Monceau Juridique & [email protected]

Soukaina EL ALAOUI

MONCEAU JURIDIQUE & FIS-CAL est un Cabinet de Conseil Juridique qui a notamment développé un département en matière de droit de la consom-mation et droit de la distribution. Il intervient en qualité de conseil et/ou de formateur auprès de groupes et acteurs reconnus du secteur de la distribution et de la grande distribution.

Marchés

Le législateur a fixé des conditions générales de mise sur le marché de produits alimentaires et

des aliments pour animaux, à leur maintien, ainsi qu’aux modalités de traçabilité des substances et de marquage des animaux.Cependant, les produits primaires destinés à un usage domestique privé, les médicaments et tous produits similaires, les tabacs, les psychotropes, ainsi que les subs-tances similaires, sont exclus du champ d’application de cette loi.

1. Conditions générales à la

mise et au maintien sur le marché La mise sur le marché des produits alimentaires et des aliments pour animaux obéit à des conditions générales. Celles-ci doivent être prises en compte avant et après leur mise sur le marché.• La mise des produits sur le marchéLa loi définit les produits primaires comme étant « tout produit agricole destiné à la consommation humai-ne, tout produit tiré des animaux, les produits de la chasse, de la pê-che ou de la cueillette des espèces sauvages et mis sur le marché ».

Les produits alimentaires ; quant à eux, sont « tout produit végétal ou animal, brut ou totalement ou partiellement traité, destiné à la consommation humaine y compris les boissons, la gomme et tous les produits ayant été utilisés pour la production et la préparation ou le traitement des aliments ».Enfin, les aliments pour animaux, sont « toute substance, y com-pris les additifs, partiellement ou entièrement transformée ou non transformée et destinée à être consommée par les animaux par voie orale. »Sont considérés comme produits sûrs, les produits primaires, les produits alimentaires, ainsi que les aliments pour animaux, mis sur le marché ou exportés, et qui ont suivi le cycle suivant : « produits, mani-pulés, traités, transformés, embal-lés, conditionnés, transportés, en-treposés, distribués et mis en vente dans des conditions d’hygiène et de

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 50

Page 51: FOOD Magazine N°66

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

DroitDroit

salubrité propres à préserver leur qualité et à garantir leur sécurité sanitaire ».En revanche, les produits consti-tuant un danger pour les humains, qu’ils soient primaires ou alimen-taires, ne peuvent être mis sur le marché national, importés ou exportés. Cette interdiction concer-ne également les aliments pour animaux. Les établissements et les entreprises du secteur alimentaire et de l’alimentation animale, doivent garantir que les produits primaires, alimentaires, et les aliments pour animaux répondent aux prescrip-tions prévues par la loi, et qu’ils ne présentent aucun danger pour la vie et la santé des consomma-teurs, et ce, en mettant en place des systèmes d’autocontrôle, ou en appliquant des guides de bonnes pratiques sanitaires, et en utilisant des produits de nettoyage et de désinfection conformes aux exigen-ces légales.Ils sont responsables de leur pro-duction et leur distribution.Par ailleurs, les autorités compé-tentes délivrent aux établissements et entreprises concernés un agré-ment ou une autorisation, avant leur mise en exploitation, et ce, à condition que la qualité et la sécu-rité soient garanties, tant en ce qui concerne les produits primaires et alimentaires, que les équipements, moyens de transport, et le person-nel.Les exploitants de ces entités doivent informer sans délai les autorités compétentes lorsqu’ils considèrent, ou ont des raisons de considérer, que le produit ne répond pas aux exigences permet-tant de le caractériser de produit sûr, et que sa mise sur le marché peut présenter un danger pour les consommateurs.Ils doivent apporter aux autorités toutes les informations sur les me-sures qu’ils ont prises ou continuent de prendre pour prévenir, réduire ou éliminer les risques pouvant affecter le consommateur final.• Maintien sur le marchéUne fois que le produit est mis sur le marché, les autorités compéten-tes peuvent procéder à sa saisie ou

à sa consignation pour une durée ne pouvant excéder 20 jours renou-velables, afin de le contrôler pour s’assurer de sa sécurité sanitaire.Lorsqu’il s’agit d’un lot, un rappel et une consignation ont lieu, en un ou plusieurs espaces, en vue d’exa-miner tous les éléments de ce lot. Tous les frais occasionnés restent à la charge de l’opérateur concerné.Les autorités compétentes pren-nent toutes les mesures nécessai-res pour imposer des restrictions aux produits, notamment en ce qui concerne leur importation, la mise sur le marché, leur retrait ou l’interdiction d’exportation, lorsqu’il s’avère, en vertu du principe de précaution, ou pour des raisons légitimes, qu’ils peuvent constituer des dangers pour les consomma-teurs ou les animaux.

2. Traçabilité des substancesLa traçabilité a été définie par la loi comme étant « la capacité de retracer à travers la chaîne alimen-taire, le cheminement d’un produit primaire, d’un produit alimentaire, d’un aliment pour animaux, le che-minement d’un animal producteur de produits primaires ou de produits alimentaires, ou celui d’une subs-tance destinée à être incorporée ou susceptible d’être incorporée dans un produit primaire, dans un produit alimentaire ou dans un aliment pour animaux ».Elle doit intervenir à tous les stades de la chaîne alimentaire. Les ex-ploitants doivent pouvoir identifier les établissements ou les entrepri-ses auxquels ils ont fourni ces pro-duits, ainsi que toutes les person-nes leur ayant cédé ou délivré ces mêmes produits.Ils doivent disposer de systèmes et de procédures qui permettent d’identifier les fournisseurs directs, ainsi que les divers clients, mettre en œuvre des procédés d’étique-tage et de reconnaissance des produits commercialisés par eux, ainsi qu’une procédure de rappel ou de retrait de ces produits.Par ailleurs, une déclaration doit être faite auprès des autorités compétentes par tout exploitant ou

professionnel, se livrant à l’élevage destiné à la consommation humai-ne, afin d’enregistrer son exploita-tion dans les formes et modalités prévues.

3. Marquage des animauxLe marquage des animaux est réalisé par leurs détenteurs, et, lorsqu’ils sont nés sur leur exploita-tion ou acquis sans marquage, par le détenteur d’origine. Ceci concer-ne les animaux dont la production est destinée à la consommation humaine.En effet, cette procédure de mar-quage implique des moyens qui permettent de reconnaitre avec certitude l’animal, et qui ne peu-vent être éliminés ou remplacés lorsqu’ils ont été apposés sur lui.De même, ils doivent disposer de documents de circulation ou de passeports individuels.Les exploitants doivent reprendre toutes les informations relatives à l’animal dans des bases de don-nées informatisées, et établir des registres d’élevage conservés sur le lieu de leur détention. Ces documents sont destinés à dénombrer par ordre chronologique les informations sanitaires et zoo-techniques, facilitant l’identification des animaux vivants, leur inspec-tion sanitaire vétérinaire, etc.En outre, un registre relatif à l’en-tretien et à la gestion des produits primaires d’origine végétale doit être tenu par leurs producteurs, et conservé sur les lieux de leur pro-duction, faisant notamment état des matières chimiques et organiques utilisées.Il doit par ailleurs comporter « les mentions relatives à l’identi-fication de l’exploitation et de son exploitant, les semences et plants utilisés, ainsi que, le cas échéant, l’origine et la qualité des eaux d’ir-rigation, les fertilisants utilisés, les produits chimiques et biologiques utilisés et la destination des pro-duits primaires ».Ces mesures comportent des sanctions privatives de liberté de deux à six mois, et des amendes pouvant aller de 50.000 à 100.000 Dirhams.

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 51

Page 52: FOOD Magazine N°66

L’Entreprise du mois

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 52

La transformation des céréales est une activité pratiquée de père en fils chez Dalia Corp. En effet, avec l’arrivée de la troisième génération aux commandes de l’entreprise - Idriss Jamaleddine, Directeur Général, et Meryem Jamaleddine, Directeur Général Adjoint - l’entreprise s’est vu attribuer une touche de modernité à travers la mise en place d’une nouvelle ligne de production de pâtes longues, avec en projet, le renouvellement des unités de transformation, ainsi que l’acquisition en cours de la certification à la norme ISO 22000. Maria MOUHSINE

1

2

Dalia Corp.L’ère nouvelle de la 3ème génération !

Forte de son expérience de plus de 50 ans sur le marché marocain, l’en-treprise Dalia se confirme

aujourd’hui en tant qu’opérateur de poids dans le secteur de la transfor-mation des céréales, grâce notam-ment à son adaptation continue aux exigences du marché. « Nous som-mes les seuls au Maroc à dispo-ser d’une technologie italienne pour la production du couscous et des pâtes alimentaires », se réjouit Idriss Jamaleddine. D’ailleurs, « les produits Dalia sont

classés parmi les meilleurs du marché d’après une étude menée auprès des consommateurs, et nous n’avons rien à envier aux meilleurs marques mondiales de pâtes alimentaires », renchérit le Directeur Général.

SMMO, le point de départCréée en 1958, la première so-ciété du Groupe voit le jour grâce à feu Mohamed Jamaleddine à travers une première minoterie à Oujda sous le nom de SMMO, Société de Meunerie du Maroc

Oriental, qui deviendra une des premières sociétés en bourse jusqu’aux années 80. En 1990, ce fut la construction de la première usine de couscous industrielle au Maroc, Copate, sous la marque Diafa à Berrechid. En 1995 est créée la semoulerie Al Waha, qui, dotée d’une capacité de 150 T par jour, était à cette époque la plus grande semoulerie au Maroc. En 2000, le Groupe procède à la réor-ganisation de toutes ses activités sur un même site, à Had Soualem, sous une nouvelle marque Dalia

Page 53: FOOD Magazine N°66

Dalia Corp.

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 53

2- Silos de stockage du blé

3- Appareils de mouture

3

1- Siège social de Dalia Corp.

Années clés de Dalia Corp. :2000 : Création de Dalia Corp.2004 : obtention de la certifica-tion ISO 9001 V 20002005 : 1ère opération d’export de farine vers l’Afrique2009 : 1ère opération d’export de couscous vers l’Europe et le MoyenOrient2009 : obtention de l’autorisation FDA pour l’export vers les Etats-Unis

Corp., et cela dans le but de créer des synergies entre les différentes activités et de donner naissance à un groupe industriel entièrement intégré. Ainsi, depuis 2002, se sont succédées les inaugurations d’un certain nombre d’unités de transformation, dont le moulin de blé tendre d’une capacité de 400 T/jour, la semoulerie de 180 T/jour, l’usine de couscous et de pâtes ali-mentaires, puis la création de Dalia Comodex, société de stockage d’une capacité de 50.000 T, spécia-lisée dans la collecte du blé natio-nal, le trading et l’importation de blé tendre et dur, ainsi que le stoc-kage pour le compte du Groupe et la commercialisation d’aliments de bétail sur le marché national. En 2013 a vu le jour Dalia Foods, société dédiée à la distribution du Groupe et enfin, très récemment, le Groupe a inauguré sa nouvelle ligne de spaghetti.

Dalia aujourd’hui

Dalia opère dans le domaine de la transformation et la commer-cialisation des produits à base de céréales, répartis essentiellement en trois gammes : les produits à base de blé dur, les produits à base de blé tendre, couscous et pâtes. L’usine s’étend sur quel-ques 50.000 m² avec une capacité de production totale de 780 T/jour, tous produits confondus, et dispose d’une flotte composée de 40 camions, avec un recours, si nécessaire, à la location pour assurer une disponibilité régulière des produits sur le marché. Le Groupe dispose également d’une surface de stockage de produits finis de plus de 10.000 m² répartis entre trois dépôts régionaux et d’un laboratoire d’analyses équipé des dernières technologies pour un suivi rigoureux des matières premières, des produits en cours de fabrications et des produits finaux.Avec au total plus de 100 réfé-

rences, les produits sont com-mercialisés principalement sous les marques Dalia et Wissam, destinées aussi bien au marché national qu’au marché internatio-nal. A noter que la production se fait aussi pour d’autres marques distributeurs ou pour des clients à l’export.

Fort succès à l’export !A l’international, les produits Dalia

Page 54: FOOD Magazine N°66

L’Entreprise du mois Dalia Corp.

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 54

4- Zone d’ensachage

5- Ligne de production de couscous

6- Zone de stockage

7- Quai de chargement

8- Gamme de couscous

9- Gamme de pâte

8

9

4 5

6 7

sont exportés vers plus de 30 pays répartis entre Afrique, Europe, Moyen-Orient, Amérique du Nord et Asie. « Cette activité représente un axe primordial de notre straté-gie de développement et un relais de croissance important pour l’entreprise », révèle Idriss Jama-leddine. « D’ailleurs, nous partici-pons annuellement aux principaux salons internationaux dans le domaine agroalimentaire pour pro-mouvoir nos marques et produits mais aussi pour rencontrer nos clients et prospects. Nous sommes régulièrement présents au SIAL à Paris, à l’Anuga en Allemagne mais aussi au Gulfood à Dubai et Alimentaria à Barcelone », ajoute t-il. Résultat : « notre activité à l’export évolue de manière très positive et prend de plus en plus d’importance dans notre chiffre d’affaires. Nous avons pu pénétrer des marchés très concurrentiels, où la qualité de nos produits et la réputation du label Maroc nous ont permis de nous imposer. » Afin de monter en compétence dans cette activité, l’entreprise Dalia s’efforce de répondre au mieux aux attentes de ses clients

à travers l’innovation, mais aussi à travers une meilleure qualité de service et une très forte proximité. « Bien évidemment, nos consom-mateurs nationaux et internatio-naux sont différents et les habitu-des de consommation ne sont pas les mêmes, c’est pourquoi nous nous adaptons à chaque marché », souligne le Directeur Général. Au niveau national, Dalia opère sur 3 marchés fortement distincts : les marchés du couscous et de la farine sont aujourd’hui matures, tandis que le marché des pâtes alimentaires offre encore un très fort potentiel, puisqu’au Maroc la consommation reste encore faible comparée au niveau de consommation des pays voisins, comme la Tunisie.

Objectifs et perspectives« Notre objectif est de continuer notre développement des ventes pour devenir le leader du marché national mais aussi d’assurer la meilleure qualité des produits pour le consommateur marocain. Pour ce qui est du marché international, notre ambition est de devenir un acteur majeur de l’industrie agroa-limentaire marocaine à l’étranger

Dalia Corp. en chiffres :Chiffre d’affaires : près de 580 millions de DH Surface usine : 50.000 m² Nombre d’employés : 250 personnesCapacité de production : 780 T/j tous produits confondusUnités de transport : 40 camionsNombre de références : plus de 100 références commercia-lisées

et notamment en Afrique. Nous travaillons actuellement sur des mesures de rationalisation et d’optimisation des coûts énergéti-ques afin de baisser nos coûts de production qui sont très élevés, ce qui pénalise fortement notre compétitivité sur le marché inter-national par rapport à nos princi-paux concurrents sur ce marché. A court terme, nous travaillons sur l’élargissement de notre gamme de produits pour devenir un acteur majeur de l’industrie agroalimen-taire marocaine », déclare M. Jamaleddine.

Page 55: FOOD Magazine N°66
Page 56: FOOD Magazine N°66

FOOD Mondain

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 56

Signature de conventions et contrats-programmes lors des 7èmes Assises de l’agriculture, le 23 avril 2014 à MeknèsDe g. à dr. : Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, José Graziano da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et Mohammed Boussaid, Ministre de l’Economie et des Finances

De g. à dr. : Hammou Ouhelli, Président de la Fédération Interprofessionnelle des Vian-des Rouges, Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, et Mohammed Boussaid, Ministre de l’Economie et des Finances

Cérémonie de signature de la « Charte Olivier Promo Meknès », le 10 avril 2014 à MeknèsMardochée Devico, Président de l’UDOM et du Consortium Volubilis Olive-Med.

Enrico Lupi, Président de RECOMED (Réseau Méditerranéen des Villes de l’Huile d’Olive).

Délégation marocaine au séminaire organisé par British Ce-real Exports, les 8 et 9 avril 2014 à Campden & Chorleywood Food Research Association, dans le Gloucestershire, au Royaume-UniA gauche, Sarah Mann, Directrice de British Cereal Exports (BCE), accompagnée d’experts de Campden BRI et de la délégation marocaine (portant les certificats, de g. à dr.) : Olivier Pioux, Consultant achat & in-dustriel du groupe Tria , Hicham Najme, Directeur d’usine du groupe Tria, et Rachid Chetoui, Directeur de Production des Moulins du Maghreb. Mike Hambly, Président de BCE, se tient derrière M. Najme et M. Chetoui.

Cérémonie de signa-ture du partenariat entre l’EACCE et le BLE allemand, le 26 avril à MeknèsDe g. à dr. : Abdellah Janati, Directeur Général de l’EACCE, et Hans Christoph Eiden, Pré-sident de l’Office Fédéral pour l’Agriculture et l’Alimentation (BLE).

Au milieu, de g. à dr. : Peter Bleser, Ministre Délégué au Ministère Fédéral allemand de l’Alimentation et de l’Agriculture, et Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, avec deux représentants de la délé-gation allemande au SIAM.

Page 57: FOOD Magazine N°66
Page 58: FOOD Magazine N°66

Délices d’initiés

FOOD MAGAZINE N° 66 15 Mai - 15 Juin 2014 58

Les managers qui bougent

Coca-Cola Company

Le 14 mai dernier, Coca-Cola a annoncé la fusion de ses activités en Algérie et en Tunisie avec l’unité du Ma-roc et Afrique Equatoriale. La nouvelle structure régionale sera nommée « Coca-Cola North & Equatorial Africa Region ». Geert Broos, actuel Directeur Général en charge des activités de l’entreprise en Algérie et en Tunisie, occupera le poste de Directeur Général de cette nouvelle entité. D’autre part, Samia Bouchareb, l’actuelle Direc-trice Générale de Coca-Cola Maroc et Afrique Equatoriale, sera à la tête de la direction des projets stratégiques pour les 33 pays de la Business Unit de la compagnie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

ACM

C’est un 2ème mandat pour Wafaâ Chagar, élue à nouveau Président de l’Association des Certificateurs du Maroc (ACM).

CGEM Oriental

2ème mandat également pour Abdelkrim Mehdi, Directeur Général du Fonds d’Investissement de la Région de l’Oriental, réélu pour 3 ans suite à l’Assemblée Générale élective ordinaire de la CGEM Région de l’Oriental. Mohammed Mrabet a également été reconduit en tant que Vice-Président général.

Produits à base de silicium pour agriculture et élevageMoreco se lance au Maroc

Pendant 10 ans, la société Moreco a poursuivi des recherches et études afin d’obtenir les droits du brevet mondial AOS (Acide Orthosilicique), dont il est le seul détenteur. Le silicium est un minéral nécessaire pour la biosynthèse de nombreuses molécules comme le collagène, l’élastine et l’acide hyaluro-nique, éléments essentiels des cartilages, des os, de la peau et du système immunitaire. Le silicium intervient également dans la constitution des cheveux et des ongles. Ainsi, Moreco produit et distribue des produits avec une forme de silicone brevetée, biologiquement active et absorbable pour les humains, animaux et produits agricoles, et qui, de par son caractère écologique, s’inscrit parfaitement dans la politique de développement durable qui revêt aujourd’hui une importance prioritaire pour le Maroc. La gamme pour l’horti-culture et l’agriculture agit sur la structure des plantes, leur physiologie et la protection contre les maladies et les insectes. La gamme pour les animaux d’élevage améliore leur santé en activant le système immunitaire.La production, la distribution et l’exportation des produits Moreco s’effectue-ront depuis le Maroc vers le reste du monde.

TajiniSélectionné par le SIAL Innovation

Du 13 au 15 mai 2014, 10 entreprises marocaines ont participé au SIAL China à Shanghai. Un des événe-ments phares de cette manifestation est l’observatoire SIAL Innovation, où sont exposés des produits innovants du monde entier, sélectionnés par un jury professionnel. Pour cette édition, un produit marocain figure parmi les

heureux élus : la gamme « Couscous Sauce » de Tajini.

EACCEPartenariat allemand

L’Etablissement Autonome du Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE) a scellé, en marge du SIAM 2014, une entente de coopération avec l’Office Fédéral Allemand pour l’Agriculture et l’Ali-mentation (BLE). L’objectif est de se mettre au diapason des standards in-ternationaux en matière d’inspection et de vérification de la conformité des aliments et ainsi promouvoir les exportations des produits alimen-taires marocains.

Plan Maroc VertAppui européen au Pilier II

Dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du Pilier II du Plan Maroc Vert (PMV), l’Union Européenne a destiné un nouveau don de l’ordre de 60 millions d’Euros, une somme qui sera décaissée en quatre tranches annuelles à partir de 2014. L’objectif est de contribuer à l’amélioration du revenu agricole des petits exploi-tants, tout en prenant en considéra-tion la sauvegarde des ressources naturelles.

Page 59: FOOD Magazine N°66
Page 60: FOOD Magazine N°66