FOOD Magazine N°63

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La recherche et la profession en Agriculture Biologique 2 ème partie Torréfaction Un art à maîtriser Industrie des viandes au Maroc Analyse du secteur Kilimanjaro Environnement De l’énergie à base d’huile usagée Interview « Nos événements ne visent qu’à être un accélérateur et un facilitateur des échanges commerciaux » Adil Karim, Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco ENTREPRISE DU MOIS MARCHES PROCESS RESSOURCES N°63 15 Février - 15 Mars 2014 30 DH FOCUS Fin de ligne Des solutions de conditionnement pour tous les goûts !

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Page 1: FOOD Magazine N°63

La recherche et la profession en Agriculture Biologique

2ème partie

TorréfactionUn art à maîtriser

Industrie des viandes au Maroc

Analyse du secteur

Kilimanjaro EnvironnementDe l’énergie à base d’huile

usagée

Interview« Nos événements ne visent qu’à être un accélérateur et un facilitateur des échanges commerciaux »

Adil Karim, Directeur Business Unit deReed Exhibitions Morocco

ENTREPRISE DU MOISMARCHESPROCESSRESSOURCES

N°63 15 Février - 15 Mars 2014 30 DH

FOCUSFin de ligne

Des solutions de conditionnement pour tous les goûts !

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L’Interview Adil Karim, Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 3

Nos événements ne visent qu’à être un accélérateur et un facilitateur des échanges commerciaux

Suite page 20-21

Leader mondial de l’organisation de salons, Reed Exhibitions n’a pas choisi par hasard le Maroc pour l’implantation de sa première filiale africaine. Fort du succès d’événements devenus incontour-nables comme Marocotel ou Pollutec, le groupe dévoile ses ambitions… Attention : scoop !

FOOD MagazinePrésentez-nous le groupe Reed Exhibitions.Adil KarimReed Exhibitions est le leader mondial de l’organisation de sa-lons. Avec un réseau de bureaux et d’agents internationaux, notre présence commerciale est très étendue : en 2013 plus de six mil-lions de personnes ont participé à nos salons.Actuellement, nous avons un por-tefeuille croissant de plus de 500 événements dans 40 pays, com-prenant des salons professionnels et grand public, des congrès et réunions et couvrant 43 secteurs de l’industrie, allant de l’aérospa-tiale et l’aviation à l’univers de la beauté et des cosmétiques, ainsi que les sports et les loisirs. Reed Exhibitions compte 39 bureaux dans le monde et emploie 3.500 collaborateurs.

Quelles sont vos manifestations phares dans l’agroalimentaire ?Dans les secteurs du Food Pro-cessing & Manufacturing, du Food Service & Hospitality et du Food-Retail, Reed organise plus de 26

salons dans les pays suivants : Allemagne, Angleterre, Arabie Saoudite, Australie, Autriche, Bré-sil, Emirats Arabes Unis, France, Maroc, Turquie et USA. Nos salons de l’agroalimentaire ou de l’agro-industrie ont soit une fréquence an-nuelle soit une fréquence biennale en fonction des spécificités et des besoins de chaque marché. Pour l’année 2014, 20 salons sont programmés : Ffatia - Food Techno-logy, au Brésil ; Istanbul Food-Tech, UNTEK Fair, FMCG & Private Label Industry Fair et Food Show Istanbul en Turquie ; International Private Label Show en Russie ; Alimentaria Brasil au Brésil ; Alles Für Den Gast Autumn en Autriche ; Equip’Hôtel en France ; Equipotel Sao Paulo au Brésil ; Foodex Saudi en Arabie Saoudite ; Hotel und Gast Vienna en Autriche ; Marocotel et Maroco-food au Maroc ; Paris Halal Summit, Parizza et Sandwich & Snack Show en France ; Saudi Hospitality en Arabie Saoudite ; Travel Catering Expo aux Emirats Arabes Unis ; Vending Paris en France ; et enfin World Travel Catering & Onboard Services Expo en Allemagne.

Pour quelles raisons Reed s’est-il doté d’une filiale au Maroc ?Avant de s’implanter au Maroc en 2010 en tant que succursale qui est devenue en 2011 filiale à 100% de Reed Exhibitions, Reed Expo-sitions France avait lancé en 2008 en collaboration avec la société marocaine Forum 7 le salon « Pollutec Maroc », afin d’accom-pagner le Royaume dans sa straté-gie environnementale. C’est grâce à cette collaboration et expérience concluante, qui dure encore dans le temps, que le groupe a décidé de s’intéresser au Maroc et de créer la première filiale Reed en Afrique. Normal, le Maroc a mis en œuvre plusieurs plans écono-miques structurants et bénéficie à la fois de sa stabilité politique et sociale comme avantage concur-rentiel. Ajoutez à tous ces éléments réunis sa position géostratégique, et cela fait de lui le pays du bassin sud méditerranéen le plus attractif pour les grands groupes.

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L’ENTREPRISE DU MOIS

Kilimanjaro Environnement est une entreprise écologique opérant dans le secteur de la collecte et de la valorisation des huiles alimentaires usagées. L’idée de ce projet est venue de la menace environnementale du déversement de milliers de tonnes d’huiles de fritures usagées dans la nature. A méditer lorsque l’on sait qu’un litre d’huile déversé dans l’évier peut contaminer jusqu’à 1 million de litres d’eau, soit la quantité nécessaire pour répondre aux besoins d’un être humain pendant 14 ans…

Kilimanjaro EnvironnementDe l’énergie à base d’huile usagée

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Fin de ligne Des solutions de conditionnement pour tous les goûts !

FOCUS

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RESSOURCES

PROCESS

Torréfaction Un art à maîtriserLa torréfaction est un art que les experts en la matière cherchent toujours à perfectionner. C’est un processus qui implique beaucoup de responsabilités. Un court moment de négligence peut ruiner beaucoup de temps et d’argent, rendant caduque le travail de centaines de gens dans les champs et dans le processus de production.

Après la mise en place en Europe, durant les dernières décennies, de programmes ayant pour objectif de promouvoir et de développer le secteur de l’agriculture biologique via des subventions, des actions d’assistance technique et de formation, le Maroc essaie lui aussi de suivre la tendance internationale, d’autant plus qu’il dispose de potentialités importantes dans ce domaine. Suite et fin de cette analyse.

Alors que les différentes étapes du process de production proprement dit s’automatisent de plus en plus, le conditionnement manuel est encore la règle au Maroc au niveau de la fin de ligne. Pourtant, l’investissement dans des systèmes optimisés, voire automatisés ou robotisés, en vaut peut-être la peine au regard des gains possibles en termes de productivité, mais aussi de qualité.

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La recherche et la profession en Agriculture Biologique (2ème partie)

Un savoir Bio pour l’avenir

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L’INTERVIEW3 Adil Karim, Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco

5 Editorial

6 Agenda

L’ACTU8 Maroc16 Monde18 Tableau de bord19 Veille R&D20 Veille réglementaire21 Page Bourse

PROCESS36 Logistique : E-commerce38 Nouveautés : Solutions Fournisseurs

MARCHES40 Produit : Marché des viandes44 Produit : Les vins Sud de France46 Lancements Maroc48 Lancements Monde49 Lancements : Les tendances décryptées50 Droit : Les soldes

56 FOOD Mondain

58 Délices d’initiés

55 Bulletin d’abonnement

EditoN° 63 • 15 Février / 15 Mars 2014

Innovation à tous les étages !

Ce mois-ci, nos deux rubriques phares, « L’entre-prise du mois » et « L’interview », mettent à l’hon-neur deux sociétés qui n’hésitent pas à innover, chacune dans leur catégorie.

D’un côté, un entrepreneur idéaliste, qui se lance dans un projet aux implications à la fois économi-ques et environnementales : recycler les huiles ali-mentaires usagées, récoltées auprès des restau-rateurs et des agro-industriels, afin de produire un biocarburant. On dit souvent qu’au Maroc, comme dans tout pays émergent, l’environnement est loin d’être la priorité pour ses habitants comme pour ses entreprises. Kilimanjaro Environnement vient nous démontrer le contraire, preuves à l’appui.

Côté interview, le représentant au Maroc de Reed Exhibitions, groupe leader en matière d’événemen-tiel, témoigne de la professionnalisation de l’orga-nisation des salons dans le Royaume. Le groupe ne cache pas ses ambitions et lève le voile sur un événement longtemps attendu par les profession-nels de l’agroalimentaire, prévu pour la fin de cette année.

Enfin, la technique n’est pas en reste : notre Focus vous invite à découvrir les avantages et dernières nouveautés en matière de conditionnement de fin de ligne. De l’optimisation des lignes manuelles jusqu’à la technologie robotique qui se démocra-tise, ce dossier vous permettra de découvrir tout un panel de solutions afin d’augmenter votre producti-vité et votre flexibilité.

Bonne lecture !

Directeur de publication

Florence CLAIR

Rédactrice en chef

Page 6: FOOD Magazine N°63

Agenda

Directeur de publicationAdel AMOR

[email protected]

Responsable administratifZohra BENMESSAOUD

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Responsable de la rédactionAbdelaziz MEFTAH

Direct : +212 22 54 47 21 [email protected]

Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

[email protected]

StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphiqueYassine NASSIF

Samir AHCHOUCHDirect : +212 22 54 47 26

[email protected]

Imprimerie IMPRIMAHD Casablanca

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

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Directeur GénéralDirecteur de publication

Adel [email protected]

Rédacteur en chef Florence CLAIR

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Loubna DISCODirect : +212 522 54 47 [email protected]

Maria MOUHSINEDirect : +212 522 54 47 29

[email protected] administrative

Asmaa KHALILDirect : +212 522 54 47 [email protected] collaboré à ce numéro

Dounia BENHAYOUNEKamal CHRAIBI

Dr. Ahmed DAOUDIFranck DAUTRIA

Soukaina EL ALAOUIElodie LE DREANAmal MELLOUK

Zineb NEJJAR EL ANSARIHafsa RAMLIComptabilité

Abdelaziz TOUHAMConception graphique

Othman EL MAHFOUDIDirect : +212 522 54 47 26

[email protected]é

Mostafa BEN CHARFADirect : +212 522 54 47 24

[email protected] SEKKAT

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

ImprimerieRotaco - Casablanca

Distribution Maroc : Sapress

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

ISSN : 2028-0335AVENUE DES F.A.R ,119

Espace Sofia B1 CASABLANCA 20 000

Tél. : +212 522 54 47 27Fax : +212 522 44 14 05

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Silvestri MediaL'info et + …

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Nos AnnonceursBene ..................................................................................27Bourse de Casablanca ................................................... 21Brasseries du Maroc ..........................................................7Comaner ...........................................................................59Crédit Agricole .................................................................. 31Djazagro...............................................................................9

Marocotel ..........................................................................60Qualimag ...........................................................................11Silvestri Media ............................................................29, 41Sofralim ................................................................................2Swingevents .....................................................................57

• SalonsSalon International de l’Agriculture (Paris, France)22 février au 2 mars 2014Rendez-vous incontour-nable de l’élevage et de la génétique depuis 50 ans et vitrine exceptionnelle pour les produits des terroirs, la gastronomie régionale et internationale, les grandes cultures et le tourisme vert.

Wabel Frozen Summit (Paris, France)12 et 13 mars 20142ème édition du salon des produits surgelés.

SIAG 2014 (Oran, Algérie)12 au 15 mars 2014 2ème édition du salon interna-tional de l’industrie agro-ali-mentaire.

Tavola 2014 (Kortrijk, Belgique)16 au 18 mars 2014Salon professionnel de l’alimentation fine et des produits frais.

EnviroMaroc 2014 (Casablanca, Maroc)26 au 28 mars 2014 6ème édition du salon maro-co-allemand de l’environne-ment, rendez-vous interna-tional des spécialistes de la gestion et de la protection de l’environnement.

EDT Expo Turkey (Istanbul, Turquie)27 au 30 mars 2014Salon des fournisseurs des services agro-alimentaires.

Kenya Trade Show 2014

Europain 2014 (Paris, France)8 au 12 mars 2014Le salon bisannuel mondial de la boulangerie, pâtisse-rie, glacerie, chocolaterie et confiserie, accueille la 2ème édition de SuccessFood, le salon de la restauration contemporaine. Au pro-gramme, des animations et des concours d’élites, notamment les Masters de la Boulangerie, le Mondial des Arts Sucrés et la Cou-pe de France des Ecoles. L’édition 2012 a connu la participation de 770 expo-sants pour les deux salons sur une surface totale de 68.000m² et a attiré plus de 82.690 visiteurs venus du monde entier, soit une progression de 7,2 % par rapport à l’édition 2010.

(Nairobi, Kenya)5 au 7 avril 20149ème édition destinée aux professionnels de tout l’Orient et de l’Afrique Centrale dans 10 secteurs économiques dont l’alimentaire.

Plast Alger et PrintPack Alger (Alger, Algérie)6 au 8 avril 20143ème édition du salon Plast

Alger et 4ème édition du salon PrintPack, événements phares de la plasturgie, de l’emballage et de l’impression.

SIAM 2014 (Meknès, Maroc)24 avril au 3 mai 20149ème édition du Salon Internatio-nal de l’Agriculture au Maroc, désormais étalé sur 10 jours.

Logismed 2014 (Casablanca, Maroc)6 au 8 mai 2014 3ème édition du salon annuel du transport et de la logistique pour la méditerranée.

Interpack 2014 (Düsseldorf, Allemagne)8 au 14 mai 2014 Salon international leader dans le secteur de l’emballage.

SIAL 2014 (Shanghai, Chine)13 au 15 mai 2014Plate-forme professionnelle de commerce B2B de vins.

• Evénements Swingevents 2014 (Casablanca, Maroc)29 mars 20143ème édition du trophée « Hôtelle-rie & Restauration et Loisirs » au Royal Golf d’El Jadida.

• FormationsFormation AFNOR (Casablanca, Maroc)6 mars 2014Mise à jour ISO 9001:2015& ISO 14001:2015

Formation AFNOR (Casablanca, Maroc)10 au 14 mars 2014OHSAS 18001 v.2007, Com-prendre la norme & Audit

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L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 8

• Contrats de croissance à l’exportSuite à la demande des opérateurs, le délai de l’appel à manifestation d’intérêt pour les contrats de croissance à l’export a été prolongé jusqu’au 28 février 2014.

• CGEMA Dakar, la Présidente de la CGEM, Meriem Bensa-lah-Chaqroun, a été déco-rée de la Légion d’Officier de l’Ordre du mérite par le Président du Sénégal, Macky Sall. Mme Bensa-lah conduisait une délé-gation de 25 opérateurs, notamment du secteur agroalimentaire, venus prendre part au Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence économique en Afrique (FOGECA), les 17 et 18 janvier derniers.

• DouaneLes douanes marocai-nes comptent mettre en service très prochaine-ment une plateforme de paiement en ligne des droits de douane. Le paiement sécurisé pourra être effectué par carte bancaire.

• Accord de pêcheLe 12 février, la Chambre des Conseillers a adopté à l’unanimité le projet de loi portant approbation du protocole d’accord de pêche signé le 18 novem-bre 2013 entre le Maroc et l’Union Européenne, ainsi que le projet de loi portant approbation de l’accord de coopération en matière de pêche maritime entre le Maroc et la Russie, signé le 14 février 2013.

Agro-Food IndustrieNouvelle distinction !

A l’occasion du Prix National de la Qualité 2013, organisé par le Ministère de l’Indus-trie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Agro-Food Industrie a ajouté une nouvelle récompense à son tableau de chasse. Lors de la cérémonie de remise des prix, tenue à Rabat le 29 janvier dernier en présence du Ministre de tutelle, Moulay Hafid Elalamy, du Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales, Abdeslam Seddiki, et du Président de l’Union Marocaine pour la Qualité, Abdellah Harma, le fabricant d’ali-mentation infantile a en effet reçu le Prix National de la Qualité 2013 -Catégorie PMI- du Certificat d’encouragement à la Qualité.« Nous sommes très fiers de recevoir cette distinction qui récompense les efforts quotidiens de tous les collaborateurs de l’entreprise pour obtenir une qualité parfaite de toutes nos prépara-tions repas destinées aux bébés », a déclaré Philippe Karim Charot, Co-fondateur de Agro-Food Industrie. « La qualité est une culture et une démarche de tous les instants dans l’entreprise. De grands organismes certificateurs internationaux avaient déjà certifiés l’entreprise ISO 22000 & IFS (International Food Standard) avec une note de 97,29% ce qui nous positionne au ‘‘niveau supérieur’’ », renchérit Bruno Montier, Co-fondateur de la société. L’entreprise marrakchie, qui ex-porte déjà dans 22 pays, annonce par ailleurs que de nouvelles recettes seront lancées en 2014 sur la gamme des céréales pour bébés.

• Abdelaziz Jouad, Directeur Industriel & Technique, et Amal Charbaoui, Responsable Qualité de Agro-Food Industrie.

Cosumar2ème phase de la cession par SNI

Comme annoncé lors de la signature de l’accord avec le groupe asiatique Wilmar pour le rachat de sa filiale Cosumar, SNI a réalisé le 22 janvier dernier la cession d’un bloc de plus d’un million d’actions au profit d’inves-tisseurs institutionnels (Axa Assurances, CNIA Saada, RMA Watanya, SCR, Wafa Assurances, MAMDA, MCMA, CDG, CMR, RCAR, Wafa Gestion, CFG et un gestionnaire de fonds sud-africain). Rappelons que Wilmar détient 27,5% du capital de Cosumar et est désormais adossé à des investisseurs institutionnels marocains pour constituer un bloc de

contrôle de 54% du capital et des droits de vote.Désormais, SNI ne détient plus que 9,11% du capital social de Cosumar, qu’elle annonce vouloir céder ultérieurement sur le marché boursier de Casablanca.

Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise Séminaire sur l’innovation

La Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise (CCBLM) et Eurocham Maroc, ont organisé le 24 janvier un séminaire sous le thème « L’innovation comme source de croissance et de compétiti-vité » au Technopark de Casablanca. Ce séminaire a été animé par Lucien Leuwnkroon, Président de la CCBLM, Alain Van Gucht, Consul Général de Belgique à Casabanca, ainsi qu’un nombre important d’experts belges et universitaires marocains. L’objectif était de faire le point sur les outils pratiques et pragmatiques destinés aux PME-PMI & Startup pour innover, de définir le rôle de l’uni-versité dans le transfert de technologie, ainsi que de souligner l’importance de la complémentarité entre universités, industries, et centres de R & D pour la promotion de l’innovation. Sans oublier les thèmes comme « Les Business Center Innovation : quel impact sur l’économie? » et « Comment relancer l’innovation dans les PME ? »

Page 9: FOOD Magazine N°63

Maroc

Best MilkRachat par Anouar Invest, le Crédit Agricole et Nebétou Fund

En situation difficile depuis plusieurs mois, la société Laitière Invest (holding détenant Best Milk, ex-coopérative Le Bon Lait), située à Marrakech, a été rachetée fin janvier par un consortium composé côté industriel du groupe Anouar Invest, et côté financier du Crédit Agricole et du fonds d’inves-tissement Nebétou Fund. Anouar Invest, 4ème groupe alimentaire au Maroc, poursuit ainsi sa stratégie de développement et de diversification de ses activités. « Il sera l’opérateur industriel qui apportera toute son expertise dans l’agroalimentaire et dans la distribution », indique Tarik Haddi, Directeur Général de Azur Partners, société de gestion de fonds d’investissements, dont Nebétou Fund.Quant au fonds Nebétou, spécialisé dans l’agroalimentaire et les produits du terroir, il diversifie encore son portefeuille et poursuit son soutien au Plan Maroc Vert. « Avec cet investissement et ceux en cours dans la filière oléicole, Nebétou Fund aura clôturé sa période d’investissement en avance sur les dates limites (2015 à 2017), ce qui est une performance compte tenu de la conjoncture de ces deux dernières années », nous révèle Tarik Haddi. Du côté des employés, dont les salaires étaient gelés depuis plus de 6 mois, 236 salariés devraient bénéficier d’indem-nisation. Objectif affiché des repreneurs : « participer à l’émer-gence d’un opérateur privé marocain de référence dans la filière du lait », annonce M. Haddi. A suivre donc !

Languedoc-Roussillon et MarocSignature de convention de partenariat logistique

Le 30 janvier dernier, Aziz Rabbah, Ministre marocain de l’Equipement, du Transport et de la Logistique et Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon, ont signé une convention de partenariat logistique entre l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL) et Sud de France Développement. Cette convention cadre s’intéresse au développement du secteur logistique et vise trois principaux objectifs : la faci-litation des échanges économiques, le développement des zones logistiques et la formation. La convention aura des retombées économiques considé-rables pour les entreprises concernées et devra faciliter les exportations régionales de différents secteurs vers le Maroc. La Région Languedoc-Roussillon constituera également une porte d’entrée des exportations marocaines vers l’Europe.Le Maroc a depuis toujours entretenu des relations écono-miques très étroites avec la région Languedoc-Roussillon et pour mieux consolider ces relations, la Maison Languedoc-Roussillon a ouvert ses portes à Casablanca en juin 2012. Depuis cette date, une cinquantaine d’opérations ont été menées par Sud de France Développement pour la Région Languedoc-Roussillon.

Page 10: FOOD Magazine N°63

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 10

• ONPLors de son dernier Conseil d’administration, l’ONP (Of-fice National des Pêches) a annoncé un plan d’investis-sement de 550 MDH pour 2014. Objectif : dévelop-per encore le réseau de commercialisation, dont les halles de Dakhla, Larache et Tanger, et les marchés de gros d’Agadir et de Tanger. L’ONP a également dévoilé ses chiffres, en progression, pour 2013 : 1,256 millions de tonnes de produits de la pêche commercialisés pour un CA de 5,93 Mrds DH.

• DelassusA l’occasion de la remise du Label CGEM pour la Res-ponsabilité Sociale de l’En-treprise (RSE), le groupe Delassus a été doublement distingué. Ainsi, Delas-sus SA, opérant dans le conditionnement d’agrumes pour l’export, a renouvelé son Label RSE, tandis que Delassus Distribution, autre filiale du groupe, s’est vue attribuer ce label pour la première fois.

• Semaine verteL’EACCE a organisé la participation du Maroc à la 79ème édition de la Semaine Verte Internatio-nale de Berlin, du 17 au 26 janvier dernier. L’occasion de mettre en avant les coopératives et produits du terroir marocain auprès des professionnels comme du grand public. Il s’agit de la 3ème participation du Royaume à cet événe-ment géant. La délégation comptait 15 exposants et était présidée par le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch.

Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra Nouvelles perspectives de développement agricole et halieutique

Le 29 janvier dernier à Rabat, le Ministre de l’agriculture, Aziz Akhannouch, a tenu une rencontre avec un groupe de parlementaires et le Président du Conseil Régional de la Région Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra. Le but étant de joindre les efforts et partager les visions des profes-sionnels autour des perspectives de développement des secteurs agricole et halieutique dans la région.La rencontre présentait une opportunité pour faire un briefing sur les projets Plan Maroc Vert (PMV) et Halieutis déjà menés dans la région et d’exposer par la même occasion les perspec-tives de développement agricole et halieutique permettant à la région de bénéficier de grandes améliorations en termes de valeur ajoutée et d’opportunités de travail.Les projets d’avenir dans la région mettent en exergue le développement de la filière animale et se basent sur trois axes principaux de la stratégie PMV, notamment la Durabilité, la Performance et la Compétitivité.Saluant l’initiative du Ministère, les parlementaires ont aussi rappelé que les secteurs agricole et halieutique représentent pour la région un essort pour son développement économique et social.

Coca-ColaLa Nouvelle Campagne « Connect » débarque au Maroc !

Pour la première fois au Maroc, la marque mondiale Coca-Cola habille ses bouteilles de 50 cl avec 100 surnoms parmi les plus populaires au Maroc. La campagne récemment lancée est baptisé « Connect » et invite les consommateurs marocains à exprimer leurs sentiments en partageant un Co-ca-Cola personnalisé avec les personnes qu’ils aiment. Cette même campagne a connu un succès inédit aux Etats-Unis, au Canada et en Afrique du Sud. « Coca-Cola remplacera son logo par 100 surnoms marocains, parmi les plus communs. De « Bigboss » à « L’vip », en passant par « Chef » ou « Ma Chérie »… », a déclaré Farah Chraibi, Flavors Brand Mana-ger de Coca-Cola Maroc.

Filière céréalièreSignature d’un protocole d’entente entre la FNM et le CIGI

Le 20 janvier dernier, à la Résidence de l’Ambassade du Canada, a été signé le protocole d’entente entre la Fédération Nationale de la Minoterie (FNM) et l’Institut du Canada pour le Grain (CIGI), visant le transfert du savoir-faire canadien en matière de blé dur et de légumineuses à travers l’Institut de Formation de l’Industrie Meunière (IFIM). Ainsi, la FNM sera érigée, grâce à son savoir-faire, en tant que véritable centre d’excellence pour la filière céréalière au Maroc, notamment par la mise à disposition du CIGI d’une enveloppe budgétaire de 6,6 millions de Dollars sur cinq ans pour la mise en œuvre de cette initiative au sein de l’IFIM. Les bénéficiaires du projet sont les semouliers, fabricants de pâtes alimentaires et couscous, fabricants des produits issus des légumineuses et producteurs marocains du blé dur et de légumineuses qui pourront, grâce à cette formation, augmenter leurs revenus. Au niveau macro, on prévoit une augmentation de la productivité de l’industrie de transformation du blé dur au Maroc et de l’utilisation des légumineuses dans les produits finis. En particulier, un renforcement des capacités et compétences des ressources humaines, notamment chez les femmes, est attendu en termes de valorisation, transformation et développement de nou-veaux produits à base de légumineuses.

• De g. à dr. : Mohamed Jamaleddine, Président de l’AMIPAC (Association Marocaine des Industries de Pâtes Alimentaires et Couscous), Rick Morgan, Directeur du Développement des Affaires du CIGI (Institut Inter-national du Canada pour le Grain), Chakib Alj, Président de la FNM (Fé-dération Nationale de la Minoterie), et Sandra McCardell, Ambassadeur du Canada au Maroc.

Page 11: FOOD Magazine N°63

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 11

ER Ingénierie MarocDes solutions clés en main

Dotée de plus de 26 ans d’expé-rience dans l’étude, la conception et la réalisation de machines spé-ciales, ER Ingénierie nous informe de son développement au Maroc avec une implantation sur Tanger Free Zone. La filiale marocaine assure la conception des solutions, le montage final des équipements, leur mise au point, les essais, et également l’installation et la mainte-

nance sur site du client. Pour des raisons de proximité, ER Ingénierie Maroc intervient en assistance, ou en tant que sous-traitant pour le compte de sociétés françaises ayant des clients au Maroc, mais ne disposant pas de moyens humains et techniques sur place.ER Ingénierie intervient dans plusieurs domaines, no-tamment l’agroalimentaire et les industries de production automatisée, moyens de contrôle… Et depuis 15 ans, ER Ingénierie a fait son entrée dans le secteur de l’environne-ment en concevant des stations de traitement des C.O.V. dans l’air (composés organiques volatiles) et des instruments de surveillance en continu de la qualité de l’eau.

Centrale Laitière – DanoneStar stratégie pour Activia Maroc

Le 3 février dernier à Casa-blanca, Activia, marque du groupe Danone, a annoncé un partenariat avec l’actrice marocaine Dounia Boutazout pour représenter l’image de la marque et porter sa voix. Le choix de la jeune actrice émane de son naturel, sa spontanéité et sa popula-rité. « Je suis très honorée de représenter Activia au Maroc, c’est un produit que j’adore et qui ne me quitte jamais surtout pendant mes tournages. Je le recomman-de régulièrement autour de moi et à ceux et celles qui veulent en finir avec les ballonnements », a déclaré Dounia Boutazout. Rappelons qu’Activia est le seul produit laitier au Maroc qui contient du Bifidus Acti-Regularis, un ferment naturel et exclusif breveté par Danone luttant contre les effets des bal-lonnements, dus principalement à de mauvaises habitudes alimentaires mais aussi au stress et à un mode de vie tendu.

CitrumaMini- kech, maxi fresh

En réponse à la forte demande de ses clients, Citruma a lancé le 3 février dernier un nouveau format pour jeunes, pratique et facile à transporter. Ce nouveau né de la gamme des jus de fruits voit le jour sous le nom de « Mini-Kech ». Il permettra à la marque Marra-kech de venir concurrencer toutes les sociétés du segment du 200 ml, où elle était absente jusque-là. « Le segment des 200 ml est un segment en pleine croissance, à très fort potentiel et sur lequel nous n’étions pas encore présents. Notre présence uniquement sur le format familial nous limitait malheureusement à une consommation plutôt à domicile, en famille », souligne Farah Hida, Directrice Marketing de Citruma. Cet élargissement de gamme permettra de toucher d’autres modes de consomma-tion « Notre objectif est de rendre accessible la catégorie du jus en entrant dans les foyers marocains qui n’en avaient pas les moyens », explique Mme Hida.Dans un horizon de 12 à 18 mois, l’entreprise espère atteindre 17% de part de marché sur ce segment, soit le même niveau que la part de marché actuelle de Citruma sur les nectars am-biants familiaux.Marrakech lance une gamme variée qui se décline en sept références pour répondre à tous les goûts. Elle annonce notam-ment un 100% pur jus d’orange dans ce format, une exclusivité au Maroc. Le prix de lancement est fixé à 3 DH pour les nectars et 4 DH pour les purs jus.

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Indications géographiquesUne journée internationale dédiée

Organisée en partenariat avec l’Associa-tion des Lauréats de l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès (ALENAM), la Direction Régionale de l’Agriculture de Meknès (DRA) et la Fédération Nationale des Signes Distinctifs d’Origine et de Qua-lité (FNSDOQ), la Journée Internationale sur les Indications Géographiques sous le thème « Enjeux de la post reconnaissance officielle des produits IGs au Maroc » s’est tenue le 6 février dernier à l’Ecole Natio-nale d’Agriculture de Meknès. Experts nationaux et internationaux se sont ainsi donnés rendez-vous pour débattre des po-tentialités des produits de terroir et de l’impact de la différenciation des produits par un SDOQ sur la valorisation des produits et sur les producteurs. Par ailleurs, cet événement a été l’occasion de partager les expériences des IGs à l’échelle internationale, dont notamment celles de la France, du Bénin, du Burkina Faso, de la Croatie et de la Suisse.D’après les données de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale, 14 produits sont reconnus en tant que produits de terroir par la Commission Nationale des SDOQ, dont 11 déclarés sous IG et 3 sous Appellation d’Origine, alors qu’au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, on parle actuellement d’une vingtaine de produits labellisés dont 1 seul Label Agricole attribué récemment à l’agneau laiton. La large gamme de ces produits reflète la richesse et la diversité du patrimoine culturel mais aussi écologique, quoique la majorité soit identifiée dans des zones marginalisées, relativement difficiles.

• Parc industriel de SettatLe parc industriel de Settat, dont la Chambre Française de Commerce et d’Indus-trie au Maroc (CFCIM) est promotrice, devrait accueillir les premières unités industrielles en septembre 2014. Ce parc de 20 ha pourra héberger 85 entreprises, qui auront à leur disposition des terrains ou des bâtiments industriels prêts à l’emploi en location.

• Coca-Cola MarocLes travaux de la nouvelle usine de Coca-Cola à Tanger viennent d’être lancés. Rap-pelons qu’il s’agira de la plus grande unité d’embouteillage de soda en Afrique. Elle devrait être opérationnelle début 2016.

• LiebherrLe leader européen du froid, distribué au Maroc par Eberhardt Frères Maroc, annonce sa participation au salon Marocotel 2014, où il présentera une trentaine de produits, parmi lesquels des armoires de stockage, des conservateurs coffres profes-sionnels, des caves à vins ou encore des meubles et vitrines réfrigérés. Rappelons que Liebherr se positionne sur le froid de qualité : durabilité des appareils, fluides frigorigènes écologiques, efficacité énergé-tique...

• Développement de l’exportFin janvier, Attijariwafa bank a organisé une rencontre avec tous les intervenants de la promotion de l’export : Ministère du Commerce Extérieur, Maroc Export, Office des Changes, Caisse Centrale de Garantie, ASMEX… Les mesures et programmes d’appui à l’export aux entrepri-ses marocaines ont ainsi été présentés.

FOLEALancement de la campagne de plantation de tournesol

Suite au contrat-programme signé avec le gouvernement en avril 2013, la Fédération In-terprofessionnelle des Oléagineux (FOLEA), a organisé une journée de travail pour lancer la première campagne de cultures oléagineuses. La rencontre a connu la participation des agri-culteurs et des industriels de la filière regrou-pés au sein de la FOLEA, de la COMADER et d’Agropol France, avec une forte implication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM) et des administrations dont l’INRA, l’IAV Hassan II, l’ONCA, l’ONSSA et les DRA concernées.Comme prévu dans le contrat-programme, les agriculteurs ont reçu un engagement de rachat de leurs récoltes à prix garanti par l’ANIOM, l’association des industriels de la filière formée par Lesieur Cristal et le Groupe Belhassan. En outre, une commission chargée de la Recherche et Développement a été créée. La FOLEA a, depuis dix mois, permis de mettre à disposition des agriculteurs tout un dispositif multipartite incluant l’ensemble des facteurs de production néces-saires à la filière, des crédits à conditions avantageuses accordés par le Crédit Agricole et des assurances climatiques en cours de finalisation par la MAMDA. Une importante remise à hauteur de 40% sur les prix des semences hybrides a également été négociée auprès des semenciers européens afin d’assurer une disponibilité rapide des graines hautement qualitatives. Bref, comme le résume le Président de la FOLEA, Samir Oudghiri, « notre interprofession la FOLEA, et grâce à un soutien indéfectible du MAPM, a réussi durant ces derniers mois à rassembler tous les ingrédients nécessaires pour lancer une bonne campagne de colza et de tournesol cette année. Toutes les parties prenantes ont montré une implication sans faille pour faire de ce projet une réussite nationale. »

• Samir Oudghiri, Président de la FOLEA.

• Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès

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Maroc

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OléicultureJournée de sensibilisation à Meknès

Organisée le 21 janvier dernier dans le cadre de la convention de partenariat « Appui au développement des activités de l’Agro-pôle Olivier au profit de la filière oléicole régionale », entre la Chambre d’Agriculture Meknès-Tafilalet et l’Ecole Nationale d’Agriculture Meknès / Agro-pôle Olivier, une journée de sensibilisation sous le thème « Bonnes Pratiques Oléicoles pour la Production de l’Huile d’Olive de Qualité et la Valorisation des Sous-produits de l’Olivier » a réuni petits agriculteurs, coopératives et groupements oléicoles pour le transfert des acquis techniques et des dernières innovations de la filière oléicole. Cette rencontre, initiée par l’Agro-pô-le Meknès suite à son agrément pour la 2ème année consécutive en tant que labora-toire/jury d’analyse sensorielle de la qualité de l’huile d’olive par le Conseil Oléicole International, s’inscrit dans le cadre du programme de sensibilisation et de transfert des acquis techniques et technologiques et des dernières innovations en termes de bonnes pratiques oléicoles. Ces thématiques répondent parfaitement aux préoc-cupations actuelles de la filière oléicole nationale, qui connait, dans le cadre de la Stratégie du Plan Maroc Vert, de vastes programmes d’extension des superficies et de modernisation du secteur de transformation. Noureddine Ouazzani, Responsable de l’Agro-pôle, ajoute « qu’en dehors des contraintes climatiques et du problème de l’organisation professionnelle, la filière oléicole marocaine a un potentiel qualitatif à valoriser, des acquis et un savoir-faire technique et technologique qu’il faut généraliser aux petits agriculteurs ». Ceci permettra de produire une huile d’olive de qualité supérieure, répondant aux normes internationales au niveau des pratiques agricoles (plantation, taille, fertilisation, etc.), protection phytosanitaire, récolte, trituration, stockage, condition-nement et valorisation des sous-produits de l’olivier pour une oléiculture durable respectueuse de l’environnement. Ce rendez-vous a permis également de créer un espace d’échange sur les dernières techniques pour la production d’une huile d’olive biologique et sur la valorisation des sous-produits de l’olivier.

• De g. à dr. : Noureddine Ouazzani, Directeur de l’Agro-pôle Olivier Meknès, Mohammed Sbitri, Ex-Directeur Exécutif du Conseil Oléicole Inter-national, Nabil Chaouki, Directeur de Développe-ment des Filières de Production au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Abdellah El Rhouti, Président de la Chambre d’Agriculture de Meknès Tafilalt, Bachir Saoud, Conseiller du Ministre de l’Agriculture.

AMIOL & ONSSA Une journée dédiée à l’huile d’olive

En partenariat avec l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), l’Association des Amis de l’Olivier (AMIOL) a organisé le 30 janvier dernier à Rabat une journée scientifique de sensibi-

lisation dédiée à la filière oléicole sur le thème : « Les bienfaits de l’huile d’olive de qualité sur la santé des consommateurs ».La journée a réussi à apporter les éclairages les plus récents sur les bienfaits de l’huile d’olive de qualité sur la santé hu-maine et sur les moyens de préserver la qualité de ces huiles. Ainsi, cette journée entre dans le cadre des objectifs visés pour le développement d’une oléiculture nouvelle, favorable au déve-loppement durable, économiquement viable, écologiquement saine, socialement solidaire, hautement performante, génératri-ce de produits de qualité conformes aux normes réglementaires et bénéfiques à la santé du consommateur.Près de 200 participants ont pris part à cet événement, notam-ment, Mohamed Sadiki, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes, Said Ouattar, Directeur Général de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Ahmed Bentouhami, Directeur Général de l’ONSSA, Hamid Moussaoui, Président de l’AMIOL, ainsi que des professeurs, des médecins, des agronomes et des professionnels de la filière oléicole.

PRODEXPO 2014Forte présence marocaine

Dans le cadre de sa mission d’accompagnement des entre-prises marocaines dans leur développement à l’export, Maroc Export a organisé la participation marocaine au PRODEXPO 2014, salon incontournable de l’agroalimentaire en Russie et en Europe de l’Est, entre le 10 et le 14 février dernier, à Moscou.Cette manifestation a connu la participation sur 200 m2 d’une douzaine d’entreprises marocaines opérant dans les filières céréalières, produits de la mer, confiseries, conserveries, trans-formation d’agrumes, oléicoles et de l’huile d’argan. La partici-pation à cet événement leur a permis de rencontrer directement des professionnels russes et de différents continents.

Crédit Agricole du MarocA la conquête du Sud !

Dans le but de concrétiser sa stratégie de rapprochement avec sa clientèle professionnelle, le Crédit Agricole du Maroc (CAM) s’apprête à ouvrir un centre d’affaires dédié aux opéra-teurs agricoles et agroalimentaires à Dakhla et deux nouvelles agences à Laâyoune. Ces nouvelles plateformes permettront de renforcer l’actuel réseau de la région qui compte plus d’une dizaine d’agences et qui se décline autour de Dakhla, Laâyou-ne, Boujdour et Guelmim.Le Crédit Agricole poursuit ainsi sa démarche de rapproche-ment avec sa clientèle professionnelle – opérateurs de l’amont et de l’aval agricole, mais aussi de la pêche - en s’installant au plus près de leurs centres de production.

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• La 7ème édition des Assi-ses de l’agricultureLe Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime Aziz Akhannouch a an-noncé, le 5 février dernier, le lancement de la 7ème édition des Assises de l’agriculture sous le thème « L’agriculture familiale », qui se tiendra le 23 avril à Meknès en partenariat avec la FAO.

Nestlé MarocLe petit déjeuner, un repas essentiel

Le 8 février dernier à Casablanca, Nestlé, leader mondial de la nutrition, santé et bien-être depuis 150 ans, a accueilli près de 200 invités autour d’un petit-déjeuner convivial dans le cadre de son programme de sensibilisation sur l’importance du petit-déjeuner dans l’alimentation, ses composan-tes essentielles et son apport en vitamines et en minéraux, nécessaires à l’équilibre et à la bonne santé de toute la famille. Le rendez-vous a connu la participation de personnalités marquantes du monde sportif et artistique national dont Nabil El Khaldi, Artiste et compositeur, Mustapha El Haddaoui, footballeur professionnel, Maxime, chanteur, et Momo, Animateur de Hit Radio, qui ont partagé leurs propres points de vue sur l’importance d’un bon petit-déjeuner pour bien commen-cer sa journée.Durant la conférence de presse, David Saudan, Directeur Général de Nestlé Maroc, accompa-

gné de Linda Belabed, Nutritionniste chez Nestlé Maghreb, et du Docteur Jaâfar Heikel, Expert dans le domaine du comportement alimentaire et de la médecine préventive, a souligné l’engagement de Nestlé dans l’accompagnement des programmes nationaux pour la lutte contre la malnutrition et contre les carences en sels minéraux et ce par le développement d’une large gamme de produits équilibrés et enrichis. M. Saudan rappelle également que « Nestlé est une entreprise leader dans le développement de politiques globales de réduction systématique de tous les nutriments sensibles pour la santé publique comme le sel et les acides gras, ainsi que des bénéfices nutritionnels étalés sur toute la gamme des produits tout en conservant un goût supérieur ». Il est à noter qu’en 2012, le Nestlé Nutrition Institute-Maghreb a été créé au Maroc dans le but d’encourager la recherche nutritionnelle, la publication locale et la mise en place de plans d’actions nutritionnels adaptés au Maghreb et aux spécificités de chacun de ses pays.En 2014, Nestlé lance un programme mondial de sensibilisation et d’information sur l’importance de l’équilibre alimentaire. Une initiative qui couvre tous les marchés du monde, confirmant ainsi la position de Nestlé dans le domaine de la nutrition, de la santé et du bien être. Dans ce cadre, des campagnes de sensibilisation seront bientôt organisées en Algérie et en Tunisie.

• De g. à dr. : Omar Benchekroun, Public Affairs and Corporate Communication Manager, David Saudan, Directeur Général de Nestlé Maroc, Jaâfar Heikel, Expert dans le domaine du comportement alimentaire et de la médecine préventive, et Linda Belabed, Nutritionniste chez Nestlé Maghreb.

Agréments et autorisations sanitaires1.300 entreprises déjà agréées

Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, a présidé le 5 février dernier la journée nationale, organisée à Casablan-ca par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA), pour le lancement de l’opération d’octroi des autorisations et des agréments sanitaires aux établissements et entreprises du secteur alimentaire et de l’alimentation animale. Le but de cette rencontre était d’informer les opérateurs économiques de l’entrée en vigueur des dispositions de la loi n°28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, des exigences à satisfaire et de la procédure à suivre pour bénéficier des agréments et des autorisations sanitaires. La journée a connu également la remise à certains professionnels des premiers agréments et autorisations sanitaires que les services de l’ONSSA viennent d’établir dans divers secteurs de l’agroalimentaire à l’échelon national. « Sur les 5.000 établissements et entre-prises agroalimentaire recensés, 1.300 sont, à présent, agréés ou autorisés. En outre et dans le cadre de son plan d’action pour l’année en cours, l’ONSSA projette d’octroyer plus de 3.000 agréments et autorisations sanitaire et à l’horizon 2016, l’ensemble des établissements et des entreprises de l’agroalimentaire recensés seront régularisés », affirme le Ministre.Les participants ont montré un réel intérêt à l’égard du débat qui a été vif et animé, notamment sur le sujet de la nécessité des certificats sanitaires pour l’export des produits alimentaires. Lors de cette rencontre, Aziz Akhannouch a également visité quelques établissements ayant obtenu un agrément sanitaire dans le cadre de ce programme afin de s’enquérir sur place des mesures pri-ses pour se conformer aux dispositions de la loi 28-07.Lors de cette journée, 12 entreprises ont reçu l’agrément (Prolainat, Simacom, Délices Viandes, Lesieur-Cristal, Station Kantari, Laayoune Conserve Nagjir, Marrakech Top Agro Export, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Vinaigrerie et Moutarderie Du Maroc, Etablissement Oriol, Les Conserves de Meknès, COPAG) et 8 entreprises l’autorisation (Cosumar, Atlas Olive Oil, Atlas Bottling Campany S.A, Fandy Maroc Farine, Bateau Tament, Lesaffre Maroc, Dari Couspate, Hifeeds S.A.R.L).

• De g. à dr. : Mohammed Sadiki, Secrétaire Général du ministère de l’agriculture, Amine Berrada Sounni, Président de la FENA-GRI, Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la pêche Maritime, Karim Kassi Lahlou, Gouverneur de la préfecture des arrondissements de Casa-Anfa, et Hicham Smahi, Gouverneur de la préfecture des arrondissements de Moulay Rachid.

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Maroc

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Exportation sur le marché américainAmCham Morocco crée un incubateur

La Chambre de Commerce Américaine au Maroc (AmCham) a annoncé le 29 janvier dernier la création d’un incubateur d’expor-tation sur le marché des Etats-Unis, en partenariat avec L’agence des États-Unis pour le développement international (l’USAID) et le Centre pour l’entreprenariat et le perfectionnement des cadres (CEED), sous le nom de « AmCham Morocco- USA Export Lab ». Ce projet a pour mission principale de booster les exportations marocaines vers le marché américain et de promouvoir la culture d’innovation et de créativité nécessaires pour accéder au marché américain. Entre 60 à 80 entrepreneurs seront sélectionnées pour prendre part aux diverses activités de l’incubateur selon des critères bien spécifiques : avoir un produit ou un service inno-vant, être prêt pour exporter et avoir le marché américain parmi ses priorités stratégiques. Ainsi, ces entrepreneurs bénéficieront de 140 heures de formation et de 140 heures de mentorat qui seront dispensées par des experts et par des exportateurs ayant fait leurs preuves sur ce marché.

Jus de fruitsCitruma accueille la BERD comme investisseur

La Banque Euro-péenne pour la Reconstruction et le Développe-ment (BERD) vient d’octroyer un prêt mezzanine de 3,6 millions d’Euros au spécialiste de la production de jus et de nectar, Citruma. Cette opération a pour objectif de participer à l’expansion de Citruma et d’appuyer son plan de développement. Il est à noter qu’il s’agit du premier investisse-ment mezzanine par la BERD dans la région du sud et de l’est de la Méditerranée (région SMED).Le financement de la BERD s’inscrit dans le cadre d’un pro-gramme d’investissement d’environ 60 millions de Dirhams qui sera mis en œuvre par Citruma dans les prochaines années. Ce programme, qui s’accompagnera d’un apport en fonds propres de la part des actionnaires de Citruma, permettra à la société de moderniser son outil de production, notamment par l’acquisition de nouvelles lignes de conditionnement, et de sécuriser un fonds de roulement supplémentaire pour soutenir son développement. Il lui permettra également d’élargir la gam-me de produits de sa marque « Marrakech » et de renforcer ses capacités en matière de distribution. « Cette opération sera un catalyseur pour l’entreprise et ses actionnaires car elle per-mettra la mise en œuvre du programme de développement de Citruma et la réalisation de ses objectifs de croissance. Nous souhaitons élargir notre gamme de produits et l’adapter aux be-soins de nos marchés. Citruma espère que cette opération soit le début d’un long partenariat avec la BERD », a déclaré Fodil Cherif, co- fondateur et Directeur Général de Citruma.La banque d’affaires Ascent Capital Partners et le cabinet Norton Rose Fulbright sont intervenus respectivement en tant que conseils financier et juridique exclusifs de Citruma sur cette opération.

• De g. à dr. : Kacem Bennani Smires, PDG du Groupe Delassus, Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma et Laurent Chambrier, Directeur Berd Maroc.

Imtiaz - ANPMEBilan 2013

Après 8 éditions réussies du programme Imtiaz, l’Agence Nationa-le pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) a annoncé les résultats des deux éditions de l’année 2013. Ces 2 éditions ont connu la participation de 106 entreprises ayant présenté des projets de développement. 79 projets ont été retenus pour un investissement global de 1,61 milliards de DH, dont 52 projets portant sur l’augmentation de la capacité de production, 17 projets concernant la construction et l’aménagement de sites de production, 13 projets visant la modernisation de l’outil de produc-tion et 14 projets contribuant au renforcement des exportations. La région du Grand Casablanca a pris la part du lion avec 38 projets. Rappelons que le programme Imtiaz s’inscrit dans le cadre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle et constitue l’une des mesures phares d’appui à la compétitivité des PME.

Bière CasablancaNouvelle identité pour 2014

Créée par le Groupe des Brasse-ries du Maroc, la Bière Casablanca réaffirme son positionnement premium et ses valeurs en tant que bière marocaine de qualité supérieure dans la continuité d’un positionnement haut de gamme. Jean-Marie Grosbois, Directeur Général du Groupe des Brasseries du Maroc explique que « dans une ville en plein essor, la soif du changement est une nécessité incontestable » pour projeter une image encore plus forte et harmonieuse de la marque au niveau national et international. Cette montée en gamme visuelle met en exergue le statut de « leader premium » à travers un logo rajeuni mais tout aussi reconnaissable et une nouvelle signature « Entrez dans la légende » qui renforce l’origine et les valeurs de la marque.

Fruit Logistica13ème participation marocaine

Dans l’objectif de développer et de promouvoir les exportations marocaines des fruits et légumes, le Centre Marocain de Promotion des Exportations (Maroc Export) a organisé, en collaboration avec les Associations Professionnel-les du secteur, la participation marocaine au Salon International Fruit Logistica, qui a eu lieu en Allemagne entre le 5 et le 7 février derniers. Cet événement est considéré comme l’un des plus importants salons pour le négoce international de fruits et légumes. Conduite par Maroc Export, une délégation marocaine composée de 37 entreprises, dont 6 associations professionnelles, s’est déplacée pour re-présenter et faire connaître l’offre du Maroc en fruits et légumes frais sur le marché allemand.

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L’Actu

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Markem-ImajeRachat de CSTA et renforcement de l’offre technologique

Le 20 janvier dernier à Genève, Markem-Imaje, l’un des leaders mondiaux de solutions d’identification et de traçabilité des produits, a annoncé l’acquisition de CSAT, société basée en Al-lemagne et leader dans la fabrication de systèmes d’impression pour l’industrie pharmaceutique et l’étiquetage.Le Président de Markem-Imaje, Serge Kral , a déclaré que cette acquisition vient enrichir et diversifier l’offre de technologies, de solutions et de services de la société, et permettra à CSTA par la même occasion d’élargir son champs d’action et de conqué-rir de nouveaux marchés grâce à la couverture géographique mondiale qu’offre Markem-Imaje. « Nous souhaitons étendre nos compétences technologiques et améliorer notre capacité à anticiper les attentes de nos clients… en leur offrant toujours plus de solutions efficaces et spécifiques grâce à notre vaste réseau de ventes et de services », souligne ainsi M. Kral.

BonduelleRevisite sa gamme phare avec Team Créatif

Bonduelle, leader mondial du légume préparé, revisite en collaboration avec Team Créatif, agence de design et partenaire de Bonduelle depuis 10 ans, sa gamme phare des légumes en conserve afin de réaffirmer son leadership en France. Cette refon-te permettra d’apporter davantage de valeur mais aussi de clarifier

son positionnement à travers trois segmentations distinctes : Légumes Classiques, Légumes Vapeurs et Légumes Cuisinés, avec un total de plus de 70 références. L’agence a capitalisé sur l’identité de marque en apportant une structure packaging intégrant avec plus de sens les valeurs bénéfiques de Bonduelle, et ce à travers le code couleur jaune de la marque.

IntermarchéCollabore avec les ONG sur le chalutage profond

Au cours du mois de janvier, suite à plusieurs semaines de discussions, Scapêche, flotte de pêche de l’enseigne de distri-bution française Intermarché, Bloom, ONG membre de la Deep Sea Conservation Coalition (rassemblant plus de 70 ONG) et le WWF-France ont conclu un accord, résultat d’un réel compromis. Par cet accord, Scapêche s’engage à arrêter d’ici début 2015 de pêcher avec des chaluts de fond au-delà de 800 mètres de profondeur alors que le Parlement européen avait proposé une interdiction du chalutage profond au-delà de 600 mètres de profondeur. BLOOM et WWF ont accueilli favorable-ment cette décision car « l’engagement de la Scapêche prouve qu’ils ont entendu la demande des citoyens de cesser les pra-tiques de pêche destructrices en grande profondeur », déclare Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM.

Sidel StarLite™Un prix pour le développement durable

Le concept StarLite, design de fond de bouteille breveté et développé par Sidel pour les boissons plates, a rem-porté le prix de la « meilleu-re initiative en matière de développement durable » lors de l’édition 2013 des Global Bottled Water Awards. Ce fond de bouteille permet de réduire le poids total de l’emballage d’un gramme maximum pour une bouteille de 0,5 litre et de deux grammes maximum pour le format 1,5 litre. A la clé, des économies en matériaux mais aussi en énergie sur tout le process de production.« L’industrie des boissons se préoccupe beaucoup du dévelop-pement durable, qui est aussi au cœur de toutes nos activités de recherche et développement. Nous mettons en effet en place de nouvelles approches en matière d’emballage de bois-sons en PET et nous explorons les pistes pour réaliser des éco-nomies sur le processus de production, en veillant à préserver l’intégrité de l’emballage », commente Vincent Le Guen, Vice President Packaging & Tooling.Notons enfin que le fond de bouteille StarLite fait partie inté-grante du nouveau concept Sidel RightWeight™, bouteille en PET de 0,5 litre pour l’eau plate ne pesant que 7,95 grammes tout en offrant une résistance à la charge verticale pouvant at-teindre 33 kg, évitant ainsi toute déformation, problème souvent rencontré avec les bouteilles ultralégères. « Pour atteindre cet objectif, la bouteille doit assurément être plus légère, mais elle doit aussi être attrayante, protéger la boisson et garantir un haut niveau de satisfaction du consommateur. L’objectif n’est plus seulement d’utiliser moins de plastique. Chez Sidel, c’est ce que nous appelons le ‘’Rightweighting’’ (le juste poids) », explique Christophe Bunel, Head of Packaging Care & Develo-pment chez Sidel

SASAnalytique omni-canal Du 12 au 14 janvier derniers à New-York, s’est tenue la 103ème conférence annuelle de la National Retail Federation (NRF), événement majeur du secteur de la distribution, où SAS, leader mondial du décisionnel et des solutions de business analytics, a fait le point sur les tendances et les usages analytiques des distributeurs. A l’heure des Big Data et de la généralisation des pratiques multi-canal, comprendre la complexité du parcours d’achat des clients est devenu un enjeu stratégique pour les en-seignes. Pour atteindre ses nouveaux consommateurs connec-tés, rassembler et analyser leurs données clients est devenu un impératif pour les distributeurs, comme le confirme Lori Schafer, Conseillère exécutive de SAS Retail : « l’analytique omni-canal est devenue une fonctionnalité essentielle, car les clients veulent pouvoir faire des achats n’importe où et à tout moment. » Du merchandising au marketing, l’analytique s’impose comme un des principaux leviers des enseignes pour accompagner leur stratégie omni-canal et faire face à la concurrence en anticipant les besoins de leurs clients.

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Monde

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USARéforme de la politique agricole

Le 4 février dernier à Washington s’est tenu le congrès du sénat américain pour aborder la réforme de la politique agricole sur les cinq années à venir. La réforme vise à renforcer les mécanismes d’assurance pour les agriculteurs et à supprimer les paiements dits « directs ». 68 sénateurs ont approuvé la proposition de loi contre 32. La réforme met fin aux subventions directes liées à la production, qui sont également le modèle privilégié par la politi-que agricole commune de l’Union Européenne. Ces subventions étaient très critiquées depuis l’explosion des cours mondiaux, car elles étaient versées même aux agriculteurs les plus riches. En revanche, la nouvelle réforme privilégie les systèmes de garanties contre les chutes de cours ou de revenus, et les pro-grammes d’assurance pour se protéger de la volatilité des prix et des catastrophes naturelles. La Sénatrice démocrate Debbie Stabenow, déclare que « cette loi contient les plus grandes réfor-mes de programmes agricoles de ces dernières décennies. »

Wabel Frozen Summit Evénement incontournable des MDD surgelées

Wabel, plateforme pour le sourcing des produits MDD (Mar-que de Distributeur), organise, la 2ème édition du « Sommet du Surgelé MDD » pour les 12 et 13 mars prochains à Paris. L’évè-nement rassemblera 120 fournisseurs de produits surgelés en MDD et 80 acheteurs des plus grandes chaines de la grande distribution européenne lors d’entretiens personnalisés. L’orga-nisation d’un tel événement permettra de mettre en place une nouvelle dynamique de partage et de communication entre les agro-industriels et les acheteurs de la grande distribution, ceci dans l’ultime but d’accélérer le processus de référencement.

Sojasun & STEFOpération de transport mer-route

Le 20 janvier dernier, STEF, spécialiste européen de la logis-tique du froid et Triballat Noyal, entreprise familiale spécialiste dans les domaines du végétal, des produits bio, des fromages et de la nutrition, ont lancé une opération de transport combiné mer-route entre l’usine de production de la marque Sojasun à Chateaubourg et le site logistique STEF de Madrid. Le Prési-dent de Triballat Noyal, Olivier Clanchin, déclare qu’« en 2013, Triballat Noyal a expédié 89% de ses tonnages par la route et 11% par voie maritime (Angleterre, Canada et DOM-TOM). En 2014, l’entreprise va tripler le volume par voie maritime afin d’atteindre 33% de ses volumes expédiés. Cette nouvelle opé-ration de transport combiné mer-route réalisée en partenariat avec STEF, LD Lines et Nantes Saint-Nazaire Port est une nou-velle illustration de l’engagement de Triballat Noyal en faveur de l’environnement ». Ainsi, 80% des volumes transportés vers l’Espagne le seront par voie maritime en 2014, avec un objectif de 100% en 2015.

Ipack-ImaSept salons en un !

Ipack-Ima, salon international du process et du packaging, qui se tiendra du 19 au 23 mai 2015 à Milan, en Italie, fait dé-sormais partie d’un événement unique au monde, regroupant 7 salons au même endroit et aux mêmes dates. Outre Fruitech Innovation (consacré à la supply chain des fruits et légu-mes), Converflex et Grafitalia (impression et communication), et Intralogistica Italia (manutention et logistique, en partenariat avec Deutsche Messe), Ipack-Ima a été rejoint par Meat-Tech et Dairytech.Le premier est un nouvel événement international, organisé par Ipack-Ima spa et dédié à la technologie de process, de conditionnement et de distribution pour l’industrie des viandes. Le second sera également une première édition : Dairytech sera consacré à l’industrie laitière, de la collecte de lait et à son stockage jusqu’à la transformation en produits finis et à leur conditionnement.

Traitement des eaux usées industriellesDegrémont lance une offre en leasing

Degrémont, filiale de Suez Environ-nement spéciali-sée dans le trai-tement des eaux et présente dans plus de 70 pays, dont le Maroc, vient de lancer une solution sans investissement pour le traitement

des eaux dans l’industrie. Baptisée OLeasing®, cette offre opérationnelle, technique et financière complète repose sur la location d’unités mobiles de traitement des eaux de process ou des eaux usées. Sous la forme de camions ou de conte-neurs, ces unités sont disponibles à la location partout dans le monde, pour des périodes variables et à un prix au m3 d’eau fixé à l’avance. Dotées d’une large gamme de technologies, elles s’adaptent au profil de l’industrie concernée, notamment agroalimentaire.

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Tableau de BordL’Actu

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 18 Veille

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Cours des matières premières (en Dollars/Tonne)

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: USD

A)

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

Prix internationaux des produits laitiers

Baromètre des exportationsAprès 4 mois de campagne, les exportations 2013/2014 retrouvent les mêmes niveaux que l’année précédente, après plusieurs mois de hausse. Le fléchissement observé en septembre se confirme donc à fin octobre. Ainsi le tonnage des expor-tations de produits végétaux au 31 octobre 2013 est quasi identique à celui du 31 octobre 2012, tandis que les exportations de produits de la mer ne progressent que de 1%.Les exportations au 31 octobre 2013 ont ainsi atteint :• 71.857 T pour les produits végé-taux transformés (t -0,1% par rap-port à la campagne précédente)• 168.953 T pour les produits de la pêche (s +1,2%)

Tendances des exportations 2013/2014 de produits végétaux transformés(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 31 octobre 2013, soit 4 mois de campa-gne)

Par produitSurgelés s +48%Conserves de fruits s +23%Conserves d’olives t -4%Huiles végétales t -29%

Par marchéAutre Afrique s +55%ALENA s +8%Union Européenne = 0%Maghreb t -42%

Tendances des exportations 2013/2014 de produits de la pêche(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 31 octobre 2013, soit 4 mois de campa-gne)

Par produitProduits congelés s +17%Semi-conserves d’anchois s +1%Conserves de sardines t -1%Farine et huile de poisson t -27%

Par marchéAutre Afrique s +44%PECO s +19%Union Européenne t -10%Amérique du Sud t -75%

(Source : EACCE)

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2014Année internationale de l’agriculture familiale L’INRA s’investit aux côtés du Mi-nistère de l’Agriculture, de l’Agroa-limentaire et de la Forêt et du Cirad pour mettre le projecteur sur les agricultures familiales et présenter ses recherches en la matière. 2014 est en effet l’Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF), telle que proclamée par l’Assem-blée générale des Nations-Unies. Elle a été lancée en France par le Ministère en charge de l’Agriculture le 18 décembre 2013. Premier sec-teur d’emploi au niveau mondial et produisant plus de 70% de l’alimen-tation mondiale, les agricultures familiales sont au cœur des enjeux d’accès et de gestion des res-sources, d’emploi, de lutte contre la pauvreté et d’alimentation. Le département « Sciences pour l’ac-tion et le développement » de l’INRA publiera à l’occasion de l’AIAF 2014 un ouvrage sur les recompositions de l’exploitation agricole familiale.

Pêche sélective ou exploitation diversifiéeQuels effets sur la biodiversité ?Chercheuse au sein de l’unité de recherche « Ecologie et modèles pour l’halieutique » au Centre Ifremer Atlantique à Nantes, Marie-Joëlle Rochet a obtenu en 2008 une bourse de la fondation Pew de 150.000 Dollars pour développer le projet « Selfish ».Terminée récemment, cette étude suggère que les différentes pratiques de pêche, selon leur degré de sélectivité, atténuent ou au contraire renforcent les effets de la pression de pêche exercée sur l’écosys-tème marin. La gestion des pêches doit aujourd’hui res-pecter de multiples exigences, parfois contradictoires. La volonté de limiter le gaspillage incite à ne capturer que ce qui pourra être vendu et consommé, ce qui encourage à utiliser des engins de pêche de plus en plus sélectifs. Mais pour préserver les écosystèmes marins et rendre la pêche plus durable, il pourrait aussi être souhaitable de répartir la pression de pêche sur une plus large palette d’espèces composant l’écosystème. Par ailleurs, un livre sur la même thématique vient de sortir : « Mitonnez la mer : recettes variées pour une pêche durable ».

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ireL’Actu Veille Réglementaire

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 20

Maroc

Union Européenne

Arrêté conjoint du Ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’écono-mie numérique et du Ministre de l’économie et des finances n° 3035-13 du 29 hija 1434 ( novem-bre 2013) soumettant à un droit antidumping définitif les impor-tations de polychlorure de vi-nyle (PVC) originaires des Etats-Unis d’Amérique. (BO n° 6218 du 02/01/2014)En application des dispositions de l’article 30 de la loi n° 15-09 sus-visée promulguée par le dahir n° 1-11-44 du 29 joumada II 1432 (2 juin 2011), les importations du po-lychlorure de vinyle (PVC) origi-naires des Etats- Unis d’Amérique et classées à la position tarifaire 3904.10.90.00, sont soumises, à compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté conjoint, et ce pour une durée de 5 ans, à un droit an-tidumping définitif, détaillé dans le tableau figurant à l’annexe 1 du présent arrêté conjoint.

Arrêté conjoint du Ministre de l’industrie, du commerce, de l’in-vestissement et de l’économie numérique n° 3229-13 du 11 mo-harrem 1425 (15 novembre 2013) relatif aux modalités de notifi-cation des produits et services ne répondant pas aux exigen-ces de sécurité. (BO n° 6218 du

02/01/2014)La notification relative aux produits et services ne répondant pas aux exi-gences de sécurité visée à l’article 7 du décret n°2-12-502 susvisé doit être établie par le producteur, l’im-portateur ou le distributeur du pro-duit ou le prestataire du service qui a connaissance ou doit avoir connais-sance que ledit produit ou service qu’il a mis à disposition sur le mar-ché ne répond pas aux exigences de sécurité. Cette notification est adres-sée à la direction de la qualité et de la surveillance du marché, par tout moyen faisant preuve de la récep-tion, y compris par voie électronique conformément à la réglementation en vigueur en la matière, aussitôt les résultats ayant conclu à la dangero-sité du produit ou du service et au plus tard dans les 10 jours suivant la date à laquelle le producteur ou l’im-portateur du produit ou le prestataire du service sait ou doit savoir que le-dit produit ou service présente des risques. Et en cas de risque grave, la notification doit être faite immédia-tement et sans délais.

Circulaire N° 5428 /312 du 20 janvier 2014 relative aux Procé-dures et Méthodes - Déclaration Provisoire.En application de l’article 76 du code des douanes et impôts indi-rects, les déclarants peuvent être

autorisés à déposer une déclara-tion provisoire lorsqu’ils ne sont pas en possession des éléments nécessaires pour établir leurs dé-clarations en détail.Or, il a été donné à cette adminis-tration de constater que certains opérateurs recourent à la déclara-tion provisoire après souscription d’un acquit à caution de transit.Cette façon de faire n’est pas justi-fiée dans la mesure où l’établisse-ment de la déclaration de transit re-quiert la connaissance des éléments quantitatifs et qualitatifs nécessaires pour l’identification de la marchan-dise et la garantie des droits et taxes (quantité, espèce, valeur, etc.).Par conséquent, le recours à la dé-claration provisoire en suite de tran-sit par le territoire assujetti ne sera autorisé dorénavant que pour :- Les envois en groupage trans-portés dans un ou plusieurs conte-nants faisant objet d’un même titre de transport ;- Les envois acheminés sous cou-vert de carnets TIR. En dehors de ces envois, l’accord express du Directeur Régional est requis.Les termes de la circulaire n° 5277/310 du 04/07/2011 sont modi-fiés et complétés en conséquence.Toute difficulté d’application doit être signalée à l’administration cen-trale sous le timbre de la présente.

Règlement d’exécution (UE) n° 107/2014 de la commission du 5 février 2014 relatif au retrait du marché du chlorure de cobalt hexahydraté, du nitrate de cobalt hexahydraté et du sulfate de co-balt monohydraté utilisés comme additifs pour l’alimentation ani-male, et modifiant le règlement (CE) n°1334/2003Le chlorure de cobalt hexahydraté, le nitrate de cobalt hexahydraté et le sulfate de cobalt monohydraté utilisés comme additifs pour l’ali-mentation animale et appartenant au groupe des « oligo-éléments»

sont retirés du marché.A l’annexe du règlement (CE) n°1334/2003, les entrées « Chlo-rure de cobalt, hexahydraté », « Ni-trate de cobalt, hexahydraté » et « Sulfate de cobalt, monohydraté », se rapportant à l’élément E 3 Co-balt-Co, sont supprimées.

Décision du Conseil du 28 jan-vier 2014 relative à la conclusion du mémorandum d’accord révi-sé avec les Etats-Unis d’Améri-que concernant l’importation de viande bovine provenant d’ani-maux non traités avec certaines

hormones de croissance et les droits majorés appliqués par les Etats-Unis à certains produits de l’Union Européenne Le mémorandum d’accord révisé conclu avec les Etats-Unis d’Amé-rique concernant l’importation de viande bovine provenant d’animaux non traités avec certaines hormo-nes de croissance et les droits ma-jorés appliqués par les Etats-Unis à certains produits de l’Union Euro-péenne est approuvé au nom de l’Union.

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La Bourse de Casablancavous informe

www.passeralaction.ma

EVOLUTION DES INDICES

Performance des valeurs du secteur agroalimentaire à fin janvier 2014

Durant l’année 2013, la Bourse de Casablanca a poursuivi ses actions pour recruter de nouvel-les sociétés à la cote à travers la promotion du marché boursier comme instrument alternatif de financement des entreprises. Dans ce sens, de nombreuses actions ont été menées, telles que la participation à la 8ème édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès, qui a permis de toucher plusieurs entreprises du secteur, le salon Moubadara de Tanger destiné aux TPME et les Escales des Managers.La Bourse de Casablanca a également organisé un petit-déjeuner au profit des dirigeants des entreprises cotables de la région d’Agadir, afin d’établir un contact direct avec cette cible et recenser ses besoins en matière de financement. Dans cette même optique, la Bourse de Casa-blanca a dispensé des formations en faveur du personnel des CRI de Kenitra et Meknès, ainsi qu’à plusieurs entreprises de ces régions.Toutes ces actions, conjuguées à la prospec-tion en one to one des entreprises éligibles, ont permis à la Bourse de rencontrer plus de 160 entreprises en 2013.Grâce aux conventions de partenariat signées avec la CGEM et les CRI, la Bourse de Casablan-ca compte multiplier ses actions en 2014.

La prospection d’entreprises cotables, au cœur de la stratégie de la Bourse de Casablanca

LE SAVIEZ-VOUS ?

PERFORMANCE ANNUELLE

VALEUR Dernier cours du mois ( en MAD )

Performance mensuelle

CENTRALE LAITIERE 1 550,00 +9,15%

COSUMAR 1 900,00 -2,61%

LESIEUR CRISTAL 104,00 0,00%

UNIMER 187,60 +5,99%

CARTIER SAADA 17,80 -3,26%

DARI COUSPATE 764,50 +1,59%

LABEL VIE 1 433,00 -1,17%

OULMES 749,00 -10,83%

SOCIETE DES BRASSERIES DU MAROC 2 150,00 -2,71%

De l’agroalimentaireCENTRALE LAITIERE........+9,15%UNIMER...........................+5,99%DARI COUSPATE.............+1,59%

De l’agroalimentaireOULMES.........................-10,83%CARTIER SAADA...............-3,26%SOCIETE DES BRASSERIES DU MAROC.....................-2,71%

Depuis 2001, la Bourse de Casablanca a permis à : • 39 entreprises de lever près de 27 milliards de MAD à travers des introductions ;• 112 entreprises d’accéder à 51 milliards de MAD en effectuant des augmentations de capital ;• 64 entreprises de mobiliser 21 milliards via des émissions obligataires. Ces entreprises ont fait confiance à la Bourse de Casablanca pour financer leur développement.Faites comme elles et amorcez un tournant décisif dans votre histoire !

PLUS FORTES HAUSSES

PLUS FORTES BAISSES

De la coteSNEP.............................+30,27%SOCIETE de REALISATIONS MECANIQUES................+14,62%SAMIR...........................+12,78%

De la coteATLANTA.......................-11,47%OULMES........................-10,83%MED PAPER...................-10,21%

Agenda :Dans le cadre de ses actions de promotion du marché, la Bourse de Casablanca participe à la 3ème édition du Forum des Entrepreneurs Maghrébins qui se tient les 17 et 18 février 2014 au Palmeraie Resort de Marrakech.Cet événement est organisé par la CGEM au nom de l’Union Maghrébine des Employeurs (UME).

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 21

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L’Interview

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Adil Karim, Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco

Suite de la page 3Quelles sont les missions de Reed Exhibitions Morocco ?Le rôle de Reed Exhibitions Morocco est d’organiser des salons profession-nels au Maroc, bien évidemment à forte valeur ajoutée pour nos exposants, nos visiteurs et le secteur d’activité concer-né. Nos événements ne visent qu’à être un accélérateur et un facilitateur des échanges commerciaux. Les salons que la Business Unit organise sont : Marocotel, l’un des plus anciens salons au Maroc qui rassemble chaque deux ans les professionnels du CHR, Batimat Maroc, qui a déjà connu deux éditions, MIDEST Maroc, qui vient de souffler en décembre 2013 sa troisième bougie, Maroc Commerce Expo, lancé en 2013 pour accompagner le plan Rawaj, Pollu-tec Maroc, que nos confrères de Forum 7 gèrent avec Reed France, et deux autres nouveaux projets dans d’autres secteurs d’activités qui seront rendus publics incessamment sous peu.Pour ce qui est de la promotion des autres manifestations du groupe à l’étranger, nous n’hésitons pas à répon-dre présent à la demande ou à l’ini-tiative. Dans la plupart des cas, Reed mandate d’autres organismes tels que la CFCIM ou Promosalons Maroc pour gérer la promotion et le recrutement des visiteurs. Concernant les pavillons marocains, Reed travaille depuis des années avec les organismes marocains tels que Maroc Export, l’ONMT et la Maison de l’Artisant.

A moins d’un mois de l’ouverture de la 13ème édition de Marocotel, ressen-tez-vous un effet de la crise sur la participation escomptée ? Comme tout salon dans le monde, Marocotel dépend naturellement de la conjoncture économique, et dans notre cas de figure de la conjoncture touristique du pays et précisément des investissements en cours et à venir que ce soit en développement, en rénova-tion ou en nouvelles ouvertures.En dépit d’un climat économique mon-dial morose, le tourisme et ses activi-tés connexes au Maroc affichent une bonne santé. L’année 2013 s’est soldée par le dépassement de la barre des 10 millions de touristes, un objectif que la stratégie gouvernementale s’était fixé et que la presse vient de relayer. De ce fait, Marocotel 2014 sera également

un bon cru pour les exposants et les visiteurs. Nous dépasserons cette année la barre des 220 exposants (dont 90% de sociétés marocaines) et exploite-rons la totalité du site de l’Office des Foires et Expositions de Casablanca, à savoir 20.000 m². Marocotel a toujours eu ses fidèles qui lui font confiance depuis plusieurs années mais aussi ses nouveaux qui le consomment pour la première fois. Depuis pratiquement 18 mois, l’équipe Marocotel travaille d’arra-che-pied pour gratifier le secteur d’une édition exceptionnelle. Le travail de fond que nous menons sur ce secteur est le premier service que nous offrons à nos exposants, et croyez-moi ces derniers le palpent.

Quels services offrirez-vous aux exposants et aux visiteurs ?Nos exposants attendent de nous une parfaite organisation, un recrutement de visiteurs qualifiés et ciblés et un accompagnement avant, pendant et après salon afin qu’ils rentabilisent leur participation ; condition sinequanone pour pérenniser un salon. A leur tour, nos visiteurs trouveront une offre de plus de 2.400 marques nationales et internationales répondant à leurs diffé-rents horizons d’attentes.Marocotel n’est pas seulement un salon du haut de gamme, mais également un événement pour toutes les bourses. Afin de leur faciliter l’accès et optimiser leur temps de visites, les visiteurs peu-vent d’ores et déjà retirer leurs badges professionnels en s’inscrivant en ligne sur www.marocotel.org.

Par rapport aux autres salons organisés au Maroc dans le même secteur, quelle est votre spécificité ? Nos points forts sont un soutien inter-national du groupe Reed pour recruter les exposants et les visiteurs, une organisation de qualité aux standards internationaux, une large campagne de promotion au Maroc, au Maghreb et en Afrique de l’Ouest, centrée sur les décideurs du secteur, des partenariats avec les grands groupes de presse professionnelle et économique, un site internet complet pour aider les visiteurs du Maroc et d’ailleurs à préparer leur visite, mais aussi un aménagement gé-néral soigné avec une offre de stands

de qualité, un pré-enregistrement des visiteurs sur internet, badges à l’avance et contrôle aux entrées, un service de presse et accueil VIP, ou encore la mise en valeur des innovations et des produits nouveaux.

Comment évolue ce salon, en par-ticulier depuis son partenariat avec Equip’Hôtel Paris ?Bien que Marocotel ait gagné ses lettres de noblesse à travers ses 26 ans d’existence, de développement et d’accompagnement du secteur du CHR, il est évident qu’Equip’Hôtel Paris, salon mondialement reconnu, lui donne aujourd’hui un nouveau souffle et lui confère une dimension interna-tionale. L’expertise du groupe Reed Exhibitions en matière d’organisation de salons professionnels en général et des équipes d’Equip’Hôtel en particu-lier ne peut que tirer l’organisation de cet événement vers le haut. Le travail de benchmark et de repositionnement effectué conjointement avec Corinne Ménégaux – Directrice de Pôle chez Reed Expositions France et Directrice d’Equip’Hôtel Paris - nous a permis de s’arrêter sur nos potentialités et de les développer, d’identifier les pistes d’amé-lioration et de les emprunter et surtout d’adapter le salon aux problématiques actuelles.

Pouvez-vous nous dévoiler la théma-tique de cette année et le programme d’animation de cette édition ?Marocotel 2014 sera signé cette année « Développement Durable ».Premièrement, cette édition sera mar-quée par une judicieuse segmentation sectorielle qui permettra aux exposants de toucher un visitorat très ciblé et en adéquation avec leur secteur d’activité et leurs besoins. De ce fait, la 13ème édition abritera cinq univers distincts :Accueillir et Relaxer, Concevoir et Décorer, Cuisiner et Servir, Gérer et Connecter, Nettoyer et Entretenir.Deuxièmement, Le Resto des Chefs sera signé par le talentueux Hicham La-hlou, élu meilleur designer espoir 2012. Ce restaurant éphémère, construit pour une durée de quatre jours, mettra en valeur toute une panoplie de savoir-faire alliant design, décoration, arts de la table, service et gastronomie. Chaque jour, un grand chef de renom

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Adil Karim, Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 23

Parcours

Lauréat de l’école Française des Affaires, Majeur de promo en Management Stratégi-que option Commerce International (IMM) et diplômé de l’EHTP – X collège Polytech-nique (Management des Grands Projets), Adil Karim a débuté sa carrière chez So-chepress, en tant que Responsable du département Livre Etranger. Au bout de 4 ans, il rejoint EADS Maroc Aviation, où il occupe la fonction de Responsable département Achats et Approvisionnement Airbus pendant 5 années.Il intègre ensuite le monde de l’événementiel en passant 6 ans à la CFCIM (Chambre Française du Commerce et de l’Industrie au Maroc), où il dirige le Département Salons et Evènementiel. Puis, il travaille en tant que conseiller de la présidence et Directeur Général de la société Itqane durant une année. Enfin, il est nommé Directeur Business Unit de Reed Exhibitions Morocco en janvier 2010.

Propos recueillis parFlorence CLAIR

sera aux commandes de la cuisine professionnelle du restaurant. Il s’agit respectivement de Issam Rhachi (chef du Fouquet’s Marrakech), de Gilles Choukroun (étoilé Michelin), de Rachi-da Sahnoune et Isabelle Aubry du Riad Monceau, et de Jean-Pierre Vigato (2 étoiles Michelin) accompagné de deux chefs de la Mamounia. Ces invités de marque auront pour mission de préparer des menus gastronomiques pour 150 couverts et d’initier nos jeunes gastronomes marocains à l’art de la haute gastronomie.Troisièmement, Marocotel mettra en place des espaces de coaching et de formation qui traiteront de diverses thématiques telles que l’Eco-Label, la Gestion de Spa, la Réservation et le Paiement en Ligne, la Gestion d’un Restaurant, les Nouvelles Tendances en Design, Agencement et Décora-tion… Des experts nationaux et interna-tionaux présenteront leurs savoir-faire au profit des exposants et visiteurs en leur accordant des consultations en one to one pour répondre à leurs probléma-tiques.

Le Maroc aura cette année un pavillon sur le salon Alimentaria à Barcelone. Quelles sont les oppor-tunités de développement, notam-ment en Amérique Latine, que les exportateurs marocains pourraient y trouver ?Avant toute chose, toute présence du Label Maroc sur des salons étran-gers est louable et ne peut qu’aider nos entreprises marocaines à mieux s’exporter, à faire du benchmark sur le terrain et à se démarquer par rapport à la concurrence mondiale. Le rôle prépondérant que joue dans ce sens

Maroc Export, ainsi que d’autres ins-tances telles que l’ASMEX, la SMAEX et bien d’autres, est à encourager et à soutenir. Mais ceci dit, mettons toutes les chances de notre côté pour réussir à pénétrer les marchés qui offrent plus d’opportunités et ne nous disper-sons pas trop en essayant à tout prix d’envahir des marchés déjà saturés, pire, frappés de plein fouet par la crise mondiale. Posons-nous les questions qui s’imposent d’abord : quel marché prioritaire ? Quel produit à forte valeur ajoutée ? Et quel produit pour quel marché ?Nos produits alimentaires ont leur spé-cificité et leur diversité. Seul un travail collectif peut aider à multiplier nos chan-ces. Pour ma part, il faut œuvrer dans deux sens pour réussir nos exportations agroalimentaires. Premièrement, avoir une approche par pays prioritaire et ceci ne vient qu’en mettant à disposition de nos entreprises des études secto-rielles et comparatives des marchés identifiés. Deuxièmement, segmenter ces marchés par produits prioritaires. Les opportunités de nos produits sont multiples (le Halal, le bio, les primeurs, le terroir, etc.).Pour répondre à votre question, Alimentaria s’impose car c’est le plus grand salon international d’agroali-mentaire d’Espagne et surtout parce que l’Espagne est un pays de transit de nos produits et un salon qui draine énormément de professionnels d’Amé-rique latine comme vous l’avez si bien souligné.

A quand un salon Alimentaria au Maroc ?Vous cherchez le scoop, je vous l’offre.Dans notre stratégie, nous n’avons

pas uniquement vocation de cloner des marques mais aussi de prouver en interne que notre structure marocaine a également la capacité de créer ses propres marques, de les lancer et de les développer. Après plusieurs mois d’études et d’analyses marché, nous avons décidé de lancer la première édition du salon MAROCOFOOD, Salon International du Commerce et de la Distribution alimentaire du 12 au 15 novembre 2014. MAROCOFOOD traitera du volet distribution, logistique, modernisation des commerces ou ce que l’on appelle communément « Alimentation Générale ». Nous espérons offrir au Maroc son salon alimentaire, à l’instar des autres vitrines internationales.

Pour finir, quels conseils donneriez-vous à un exposant marocain, afin qu’il optimise au mieux sa partici-pation sur les salons nationaux et internationaux ?Quelques exposants marocains ne prennent pas au sérieux leur participa-tion à un salon au Maroc ou à l’inter-national, voire ne sensibilisent même pas leurs collaborateurs à l’importance que peut revêtir un tel investissement. Un salon n’est pas une échappatoire à la routine quotidienne du bureau ! D’autres sont plus structurés et rodés à ce genre d’exercice.Pour faire court et ne pas jouer à l’ex-pert, juste quelques mots d’ordre : Pré-sence, Préparation, Promotion, Produit, Prix, Persévérance.

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FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 24

Encaissage manuel

Des optimisations sont possibles

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Les limites du conditionnement manuel... même au Maroc !

Le robot

Polyvalent, rapide, évolutif...

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• Le conditionnement manuel peut être optimisé, afin d’augmenter les cadences et d’améliorer les conditions de travail• L’automatisation devient nécessaire pour certaines cadences ou pour respecter les cahiers des charges des clients (santé et sécurité au travail, hygiène...)• Le robot, nec plus ultra, se démocratise grâce à ses atouts en termes de flexibilité notamment

Fin de ligne

Des solutions de conditionnement pour tous les goûts !

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FocusFin de ligne

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 25

Fin de ligne

Les dernières innovations

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Fin de ligne

Des solutions de conditionnement pour tous les goûts !

Fin de ligne Des solutions de conditionnement pour tous les goûts ! Alors que les différentes étapes du process de production proprement dit s’automatisent de plus en plus, le conditionnement manuel est encore la règle au Maroc au niveau de la fin de ligne. Pourtant, l’investissement dans des systèmes optimisés, voire automatisés ou robotisés, en vaut peut-être la peine au regard des gains possibles en termes de productivité, mais aussi de qualité.

Florence CLAIR

Quelles sont les différentes étapes du conditionne-ment de fin de ligne ? « Il existe 3 étapes principales

de conditionnement de fin de ligne, les 3P (Picking, Packing, Palletizing). Le Picking est l’opération de sélec-tion et de prise de produit, puis dépo-se dans la boîte, blister, sachet, etc. Le Packing est l’opération d’encais-sage, qui consiste à mettre en caisse un ensemble d’articles conditionnés. Enfin, le Palletizing est l’opération de palettisation, qui consiste à prépa-rer le produit pour le stockage ou le transport », récapitule Mohamed Achouri, Sales Manager Robotics & M&G Service chez ABB. Outre l’encaissage en carton, les produits peuvent également être fardelés (mis sous film thermorétractable – cf encadré). Encaissage et fardelage peuvent aussi être combinés.En outre, un certain nombre d’opéra-tions complémentaires interviennent tout au long du process de condi-tionnement : « il faut tout d’abord regrouper les produits et les mettre en couloirs en amont de l’encais-seuse ; mettre en place un système de contrôle pondéral, de lecture de codes barres avant ou après l’en-caissage ; étiqueter les cartons ; et enfin effectuer le banderolage et l’étiquetage des palettes », rappelle Jean-Marc Passemard, Responsable Communication Externe chez Gebo

Cermex.

Encaissage manuel : des optimisations sont possiblesLa mise en carton de produits est une tâche répétitive et fastidieuse, limitée en termes de cadence et pou-vant occasionner des TMS (Troubles Musculo-Squelettiques). Certains équipements permettent d’améliorer les rendements des postes manuels tout en soulageant l’opérateur. La société Guelt, par exemple, a ainsi développé des postes manuels d’amenage de cartons et de produits, optimisés d’un point de vue ergono-mie et gestion des tâches. Ils repo-sent sur deux principes. Le premier est de faciliter la préhension et la dé-pose des produits par l’opérateur, en évitant les mouvements du corps et des épaules. « Nous orientons donc en amont les produits et les cais-ses grâce à des rotations. Ainsi, le mouvement de l’opérateur se limite à la prise et à la dépose du produit », explique Camille Heroult, Ingénieur Commercial Export chez Guelt. La tâche est donc moins pénible que si le produit était orienté perpendicu-lairement au carton. Autre principe, la disposition des convoyeurs : le niveau du convoyeur de cartons est inférieur à celui du convoyeur de produits. L’opérateur ne fait ainsi qu’accompagner le produit vers le carton, sans le lever, puis n’a qu’à

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pousser le carton sur le convoyeur. « Ce sont de petits détails, mais ils rendent le poste plus ergonomique et plus agréable à travailler. Nos clients y sont sensibles au Maroc, d’autant plus qu’il y a une politique de conser-vation de l’emploi », précise M. Heroult.

Les limites du conditionnement manuel…Malgré tout, le conditionnement manuel se trouve rapidement confronté à des limites humaines et techniques. Outre les risques de TMS évoqués plus haut, l’homme ne peut pas suivre les cadences de production au-delà d’un certain seuil. Ceci est d’autant plus vrai pour les lignes d’embouteillage, qui connais-sent des cadences très élevées, ou lorsque plusieurs lignes de produc-tion arrivent à un seul palettiseur par exemple.Ce seuil, quel est-il ? Il n’existe pas de vérité absolue en la matière. « Le volume critique pour basculer vers l’automatisation est propre à cha-que industrie, à chaque entreprise et à chaque contexte. Il dépend de plusieurs facteurs comme le niveau d’automatisation, le nombre d’em-ployés, la place disponible… », estime M. Passemard. Un exemple toutefois : « la limite de l’encaissage manuel est de 40 produits/minute

pour les barquettes », indique Bruno Laurent, Commercial secteur agroa-limentaire, pharmacie et cosmétique chez Kuka Automatisme Robotique SAS.Si la mécanisation permet d’aug-menter drastiquement les cadences, elle procure également un certain saut qualitatif. « L’automatisation apporte une sérénité du point de vue process : tous les produits sont orientés de la même façon, les ano-malies sont détectées… », indique

Jean-Marc Passemard. D’ailleurs, « le préalable à l’automatisation de l’encaissage est l’automatisation du contrôle qualité : détection des contaminants, contrôle pondéral et des fuites, etc. », poursuit Torsten Gie-se. En effet, le contrôle visuel lors du conditionnement manuel n’a plus lieu et doit donc être remplacé. Comme le rappelle M. Achouri, « la précision et l’hygiène sont deux autres limites du conditionnement manuel. Plus il y a d’intervention humaine dans la chaî-

LDPE Polyoléfine PVC

Epaisseur 30 à 200 µ 10 à 25 µ 20 à 40 µ

Densité nc 0,98 1,34

Transparence Opaque Transparent Transparent, brillant

Autres caractéristiques

- Imprimable- Non cassant

- Non imprimable- Plus cher mais meilleure rentabilité et machinabilité que le PVC - Thermo-rétraction à 120-130°C- Non électrostatique - Odeur de cire ne gênant pas l’opérateur, n’use pas les lames de soudure

- Imprimable- Cassant (se déchire facilement)- Thermo-rétraction à 80-90°C- Electrostatique (attire la poussière)- (Dégage une odeur de chlore à la soudure et laisse un dépôt sur les pièces de soudure)

Applications

- Fardeleuses avec tunnel de rétraction- Produits lourds (boissons, conserves, produits céréaliers, riz…)

- Soudeuses en L et machines à cloche- Lots promotionnels, produits légers BVP, confiseries, œufs…)- Grosses cadences

- Soudeuses en L et machines à cloche- Lots promotionnels, produits légers (BVP, confiseries, œufs…)- Petites cadences

Les principaux types de films de fardelage

Fardelage : le film compte aussi !Comment choisir le bon film de fardelage ? Tout dépend du type de produit à emballer et de la machine utilisée. « Pour les machines à cloche et soudeuses en L, on utilise des films thermorétractables en PE, PVC et POF dossés (pliés), tandis que pour les fardeleuses avec tunnel de rétraction, on utilise en général du film thermorétractable simple en polyéthylène basse densité, en plaçant 2 bobines simultanément sur la machine », conseille Samir Guessous, Directeur Commercial chez Indu-mapac. En outre, si le PVC est moins cher à l’achat que le Polyoléfine, il se révèle plus gourmand en matière (densité plus forte) et plus coûteux en maintenance des machines, et au final moins rentable. Il est donc à réserver aux petites séries.

• EvoFlex™, le nouveau palettiseur haute cadence de Gebo Cermex, doté d’une alimen-tation au niveau du sol.

(Source : Indumapac)

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ne, plus il faut prévoir de moyens de précaution et de contrôle. »

… même au Maroc !Cependant, dans un pays comme le Maroc, où le coût du travail reste relativement faible, le passage à l’automatisation est-il réellement intéressant ? Pour Bertrand Laplaud, Directeur Général Région Maroc et Afrique de l’Ouest chez Internatio-nal Paper (CMCP), il est clair que l’on se dirige de plus en plus vers la mécanisation, malgré le coût de la main d’œuvre, et ce d’autant plus que l’inflation reste élevée. Ainsi, lorsque la capacité est limitée en manuel et constitue un goulot d’étranglement, il ne faut pas hé-siter à mécaniser : « les 3 raisons de passer à la mécanisation sont premièrement le coût de matière inférieur : les emballages mécanisés consomment moins de matière que les manuels. De plus, la matière représente 80% du coût direct tandis que la main d’œuvre n’en représente que 10 à 15%. Deuxième raison :

l’amélioration de la productivité et la suppression du goulot d’étrangle-ment en aval de la ligne. Enfin, la troisième raison est l’amélioration de la qualité de l’emballage », résume M. Laplaud. Parallèlement à ces raisons économiques, certains grands groupes implantés au Maroc appli-quent les mêmes politiques de santé et sécurité au travail, et donc d’auto-matisation, quel que soit le pays. Dans le même ordre d’idée, « outre la suppression des problèmes liés au facteur humain, l’automatisation peut être imposée par le client distribu-teur européen », avance Tosten Giese, Responsable Marketing chez Ishida Europe. « Au Maroc c’est une nécessité pour améliorer notre compétitivité sur le marché national et international. Nous devons amélio-rer le rapport qualité /prix », martèle Mohamed Achouri.Pour Jean-Marc Passemard, « l’auto-matisation arrive aujourd’hui par étape dans les pays d’Afrique et d’Asie. Elle commence par le process, puis l’em-ballage primaire… jusqu’à l’emballage

secondaire et la palettisation. »

Le robot : polyvalent, rapide, évolutif…« Le nec plus ultra techniquement »,c’est ainsi que Jean-Marc Passe-mard décrit le robot. Le passage à des solutions robotiques répond à des besoins spécifiques en termes de cadence et/ou de changements de formats très fréquents. A l’inverse, pour les lignes mono-produit et/ou les environnements difficiles, humi-des (cas des conserves par exem-ple), la polyvalence du robot n’est pas forcément nécessaire. « Mais quand on veut de la polyvalence, des mouvements complexes et une cadence, le robot est tout à fait adapté », résume M. Heroult.Les avantages du robot sont connus : précision et répétabilité du geste, maintien et rapidité de la cadence, manipulation de charges lourdes, meilleure sécurité du process en com-paraison avec la vigilance humaine… « Le robot ne s’essouffle pas et garde un rythme constant, alors qu’en ma-

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nuel on constate une baisse d’atten-tion et de rendement légitime. Même mécaniquement, on va être très vite limité en cadence », indique Camille Heroult. En effet, les robots « pick & place » utilisés pour le positionnement des produits, offrent des cadences de

100 à 150 coups/minute. En aval, les robots d’encaissage peuvent fonctionner à des cadences moindres, mais, « pour augmenter la cadence, on peut faire de la multi-prise ou du picking de plusieurs unités en même temps », précise M. Laurent.Par ailleurs, si pour les formes standards d’emballa-ges primaires, les solutions traditionnelles mécanisées conviennent bien, les solu-

tions robotiques sont recomman-dées pour les produits instables ou fragiles : le savoir-faire des équipe-mentiers fait la différence en termes de convoyage et de préhension. La tête de préhension (ventouse pour les produits que l’on peut prendre

par-dessus ; préhension mécanique sinon) est ainsi adaptée à la résistance du produit. Finis également les risques de chute ou liés à l’accumulation des produits : « le robot travaille à la volée. Il gère donc les produits en continu sans les accumuler », rappelle Jean-Marc Passemard. Par ailleurs, le robot travaille plus précisément que les systèmes mécanisés. Il s’adapte à la complexité du couple carton/pro-duit. Camille Heroult nous en donne une preuve : « le robot sait gérer un bord de carton. Par exemple, dans les caisses pour fruits et légumes, le robot va donner un angle au produit pour le déposer, comme une main humaine, sous le rebord – ce qu’un système mécanique ne sait pas faire. » Selon le nombre d’axes, le robot peut ainsi monter les

• Cellule robotisée compacte et polyvalente Guelt pour le for-mage, l’encaissage, le scotchage et le marquage de cartons.

Etude de cas : un biscuitier passe de l’encaissage manuel à l’encaissage automatiséLa société Arnott’s est le leader de la biscuiterie en Australie. Elle emploie 2.600 personnes et exporte dans plus de 40 pays. Cermex lui a fourni des solutions de fin de ligne répondant à un cahier des charges ambitieux :- Passer de l’encaissage manuel à l’encaissage automatisé ;- Changer en même temps de type d’emballage secondaire ;- Bénéficier d’un démarrage en production rapide sur quatre lignes simulta-nément ;- Respecter l’intégrité des produits ;- Accompagner les changements de formats fréquents et la montée en cadence exponentielle.Cermex a donc relevé 5 défis. Les emballages primaires traités étant soit des étuis pyramidaux ou parallélépipédiques, soit des barquettes plastique sous flowpack contenant des biscuits ronds, il s’agissait tout d’abord de maîtriser le convoyage et le regroupe-ment de ces emballages, en empêchant notamment la rotation des flowpacks sur eux-mêmes. Deuxième défi : le respect de l’intégrité des produits avec la capacité à mettre en œuvre une préhension adaptée pour les 58 Unités de Gestion des Stocks emballées dans 32 formats/caisses différents. Le 3ème défi provenait du choix d’Arnott’s de procéder au changement des emballages secondaires (passage de caisses américaines à des découpes wrap around) en même temps qu’à l’automatisation des lignes. La cadence représentait le 4ème défi, avec une exigen-ce de 12,5 caisses par minute soit une cadence maximum de 175 produits par minute. Enfin, le 5ème défi résidait dans l’intégration rapide des quatre machines sur le site de production.Au final, Cermex a livré trois suremballeuses multifonctions WB45 identiques et une suremballeuse wrap around traditionnelle pour une ligne moins rapide. Sur les WB45, deux robots ont été intégrés par machine afin de garantir le fonctionnement à la cadence demandée tout en privilégiant la durée de vie du matériel. La deuxième idée-clef consiste dans le renvoi à 90° des produits sur la table de groupage par un petit module Pick & Place, ce qui évite la rotation des flowpacks sur eux-mêmes. La prise et l’encaissage robotisés incluent en outre la troisiè-me idée-clef : l’encaissage est commencé par le robot 1 et terminé par le robot 2, avec des mouvements souples pour permettre un encaissage sans trémie. Enfin, le quatrième point fort s’appuie sur les outillages de préhen-sion : les 30 à 50 mini-ventouses par tête permettent, ce qui permet de conserver en permanence la prise par vide, même si une des ventouses perd l’adhérence des produits. C’est très important sur les flowpacks dont la prise sur le film est plus aléatoire. Enfin, notons que l’outillage robot commun à plusieurs formats aide à réduire significativement le temps de changement (25 minutes maximum).Pour Arnott’s, il ne fait aucun doute que la flexibilité est un facteur clef de succès : « notre société cherche sans cesse à développer de nouveaux produits. La création simple de nouveaux formats et notre capacité à changer facilement et par nous-mêmes d’outillage sont deux des raisons qui nous ont fait opter pour une solution roboti-sée pour trois des quatre encaisseuses ».

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produits dans différentes positions. « Un robot d’encaissage 6 axes peut prendre un produit à plat et le mettre sur champ », précise Bruno Laurent. Bref, « en plus des avantages d’un système automatisé, un système robotisé a l’avantage d’avoir une flexibilité presque égale à celle de l’homme », conclut M. Achouri.Enfin, le robot est une solution de conditionnement très flexible. On tend actuellement vers une aug-mentation du nombre d’unités de vente différentes que les industriels doivent fournir aux consommateurs

finaux (emballages indivi-duels, familiaux, complexes, lots promotionnels…) mais aussi à leurs clients distri-buteurs (discount, GMS, épiceries, points de vente indépendants…). « Chaque distributeur va demander un conditionnement parti-culier adapté à son process interne, à sa façon de mettre en rayon, etc. », renchérit M. Passemard. Face à cette

tendance, l’industriel doit s’adapter en changeant de format très fré-quemment, voire quotidiennement. L’opération doit donc être la plus ra-pide et la plus simple possible, voire automatisée. Les robots d’encais-sage apportent une réponse à cette problématique. Ainsi, chez Ishida, le système IPS (Ishida Packing Sys-tem), destiné à la mise en caisse des barquettes de produits frais, plats préparés, salades, produits laitiers, pâtisseries…, est doté d’un pro-gramme pré-enregistré et de têtes de préhension fixées par un simple

système à baïonnette, ce qui permet de changer de modèle de barquette en moins d’une minute.Au niveau de la palettisation, « les robots permettent de gérer plusieurs dimensions de colis, de palettes et différents plans de palettisation », complète M. Heroult.

… et pas si compliqué !Cependant, les freins à la générali-sation des systèmes robotisés sont encore nombreux. Outre le côté « effrayant » dû à son apparente complexité de fonctionnement et de programmation, qui peut rebuter les industriels comme les opérateurs ou les techniciens de maintenance, son coût d’achat élevé est souvent avancé comme contre-argument. Or, « il faut avoir une approche glo-bale des coûts, en intégrant le prix d’achat aux coûts opérationnels et de maintenance », conseille M. Pas-semard. Selon ce dernier, le TCO (Total Cost of Ownership ou coût total de possession) d’un robot peut même se révéler moins élevé sur le

• Encaissage de salades par un robot Kuka.

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temps d’amortissement de 5 à 10 ans ! Enfin, « les fabricants de robots sont sur le marché depuis des dizai-nes d’années et la fiabilité de leurs équipements est nettement supé-rieure désormais. Parallèlement, les prix ont baissé, rendant plus attractif le remplacement de postes manuels par un poste robotisé », appuie M. Heroult. Les barrières face aux solu-tions robotiques seraient donc plus d’ordre psychologique qu’économi-que. « En général, le prix du robot seul n’est pas cher, il représente 10 à 25% du budget global de la solu-tion », affirme Mohamed Achouri.

Fin de ligne : les dernières innovationsConcernant le fardelage et la paletti-sation, « la tendance est à la recher-che de compacité », affirme Jean-Marc Passemard. Les machines sont donc littéralement collées les unes aux autres afin de réduire l’encombre-ment au sol et par la même occasion la transitique. Le travail se fait alors en flux tendu et les coûts comme l’empreinte au sol sont réduits, laissant de la place pour l’installation d’autres lignes dans la même usine.Sur le salon Interpack, qui se tien-dra dans quelques semaines, Gebo Cermex présentera ses nouveaux systèmes robotisés de préparation en amont. Ils prennent à la volée les produits pour les organiser et les regrouper avant encaissage. « On évite ainsi l’accumulation afin de res-pecter l’intégrité des produits et les

cadences », révèle M. Passemard. Autre innovation du groupe, une encaisseuse multifonction compacte, qui, sur moins de 15 m2 au sol, traite les emballages dans une même cellule à haute cadence.Du côté des robots, les innovations portent aussi sur la vision. « L’asso-ciation vision et prise à la volée sur convoyeur évite de devoir gérer un flux », souligne M. Laurent. Grâce à un logiciel de reconnaissance vi-suelle, il est possible « d’apprendre » au robot à identifier certains défauts. « Ceci concerne tous les défauts analysables par image : présence de produit, présence d’étiquette, lecture de DLC, de numéro de lot, détection de la conformité du scotchage… », détaille Camille Heroult. Bref, un vé-ritable contrôle qualité ! Le robot est également capable de repositionner un produit mal orienté lors de son arrivée en dynamique.Chez Kuka, on mise sur la démocra-tisation des robots. Pour cela, rien de tel qu’une simplification de son utilisation ! Ainsi, un logiciel a été développé afin de permettre au client industriel de développer ses propres plans de palettisation, sans avoir à connaître la programmation du robot. « Les gens ont l’impression d’avoir affaire à des équipements compli-qués pour faire une chose simple. Or, la robotique est une technique bien maîtrisée qui nécessite peu de maintenance et est simple à mettre en œuvre », rappelle Bruno Laurent.

Un investissement à la carteEtes-vous convaincus ? Hésitez-vous ? « Quand on commence à automatiser, on peut le faire pro-gressivement, en commençant par certaines fonctions très répétitives, comme par exemple le formage et le scotchage des cartons, puis en descendant le long de la ligne », rassure Jean-Marc Passemard. Les fournisseurs proposent donc des formules d’investissement progressif, avec également des machines plus simples donc plus adaptées aux petits budgets. « Nous nous calons par rapport aux besoins réels et au budget du client. Nous ne sommes pas dans une logique de dire que le robot est la solution pour tout le

monde », déclare M. Passemard.Par contre, il est important de bien anticiper les besoins futurs de la société afin d’éviter un réinvestis-sement complet. « Le client doit se projeter dans le futur et se poser certaines questions, comme par exemple : est-ce que demain la gran-de distribution va me demander du prêt-à-vendre ? », rappelle-t-on chez Gebo Cermex. Ainsi, fournisseur et client pourront anticiper ensemble les évolutions attendues, afin de réaliser l’investissement le plus logi-que et le plus durable. Car, prévient Camille Heroult, « une fois que tout l’amont de la ligne est automatisé ou en haute cadence, les postes ma-nuels de conditionnement ne suivent plus, ou alors il faudrait un nombre trop important de personnes. » Le gain de productivité supplémentaire se fera alors au niveau de l’encais-sage et de la palettisation.Pour ceux qui le souhaitent – et le peuvent – l’investissement dans une solution complète de fin de ligne reste bien sûr la panacée. Le poste de pilotage, où s’effectuent tous les ré-glages de toutes les machines, même de différentes marques, est alors centralisé. « Une solution complète permettra aussi la bonne gestion et la maîtrise des temps et causes d’arrêts machine. Le calcul des rendements par machine, par personne et de toute l’usine devient simple et trans-parent. Par conséquent, l’analyse de rentabilité de l’usine devient plus précise et rend la prise de décisions stratégiques facile, afin d’atteindre de meilleurs indicateurs de perfor-mance grâce aux bonnes actions correctives », indique M. Achouri. Enfin, « vous avez un interlocuteur unique qui prend la responsabilité de l’ensemble de la fin de ligne », conclut Jean-Marc Passemard.

• Système d’encaissage IPS d’Ishida.

• Une des dernières innovations d’Internatio-nal Paper : les cartons Prêt à Vendre

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Ressources

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Après la mise en place en Europe, durant les dernières décennies, de programmes ayant pour objectif de promouvoir et de développer le secteur de l’agriculture biologique via des subventions, des actions d’assistance technique et de formation, le Maroc essaie lui aussi de suivre la tendance internationale, d’autant plus qu’il dispose de potentialités importantes dans ce domaine. Suite et fin de cette analyse.

La recherche et la profession en Agriculture Biologique (2ème partie) Un savoir Bio pour l’avenir

Hafsa RAMLIGérante de AquaBio Consulting

[email protected]

Le rôle de la professionAu Maroc, les premières produc-tions biologiques remontent à 1986. Aujourd’hui, avec le développement de ce secteur à l’échelle mondiale, les opérateurs marocains se po-sent la question des potentialités du pays dans ce domaine. En plus des producteurs et des distributeurs, d’autres composantes de la société civile marocaine se sont également attelées à promouvoir les valeurs écologiques, sanitaires et commer-ciales de la production biologique. Deux associations regroupant respectivement les professionnels et des consommateurs du secteur ont notamment vu le jour depuis

1998. Il s’agit de l’association des professionnels de la filière biologique (APFB), dont le siège est à Casa-blanca, et de l’association Maghre-bio, située à Marrakech. Ces deux

associations ont fait preuve d’un dynamisme exemplaire. Elles jouent le rôle de porte-parole des produc-teurs et contribuent à la promotion du secteur sur les plans technique, agronomique et commercial.En 2010, le secteur a vu la création de l’Association Marocaine de la filière des Productions Biologiques (AMABIO). L’AMABIO est une association professionnelle, régie par le Dahir 1958, qui représente aujourd’hui la profession du secteur et regroupe l’ensemble des inter-venants de la filière : producteurs, transformateurs, exportateurs, fournisseurs d’intrants, organismes de certification, institutions d’ensei-gnement et de recherche, consom-mateurs.L’AMABIO œuvre pour le dévelop-pement de la production biologique, le renforcement de la politique de protection de l’environnement et du développement durable, la contribu-tion à la normalisation des activités biologiques.

L’appui et la mise à niveau de l’organisation profes-sionnelle de la filière biologiqueLa convention de partenariat passée entre l’AMABIO et le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a pour objet de définir les modalités de financement et d’exécution des actions relatives à la promotion et la création d’une interprofession, au renforcement de la capacité d’inter-vention de l’AMABIO en matière de formation, d’encadrement, d’informa-tion et de sensibilisation des opérateurs du secteur pour l’organisation et l’amélioration des conditions de production, de commercialisation et de distribution des produits biologiques.

• Essai de fertilisation organique sur poivron INRA-Agadir 2012.

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Agriculture

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Convaincue que la réussite d’une association professionnelle tient à sa capacité à mobiliser les acteurs clés, l’AMABIO a, depuis sa création, développé un important portefeuille de partenariats. Le plus impactant étant le contrat-programme avec le Gouvernement, qui s’étale de 2011 à 2020, avec une enveloppe budgé-taire de 1,121 milliard de Dirhams, dont une participation de l’Etat de 25,5% (soit 286 millions de DH). La part des activités de R&D s’élève à 70 millions de DH, dont une partici-pation de l’Etat de 57,14% (soit 40 millions de DH) jusqu’à l’an 2020.En effet, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM), dans le cadre de sa stratégie Plan Maroc Vert, s’est placé dans une optique globale de développement rural à travers :• la valorisation de la grande diver-sité et de la qualité des produits biologiques ;• la capitalisation sur le savoir-faire de la population locale et les oppor-tunités de marché ;• le renforcement des liens entre la population rurale et les ressources naturelles en vue d’assurer une agriculture solidaire, plus productive et durable d’autre part.

L’interaction de la recher-che et de l’interprofession pour le développement de l’agriculture biologiquePour améliorer la filière biologique et renforcer ses capacités, les deux axes profession et recherche s’as-socient par le biais de la convention de partenariat, qui a été signée entre le MAPM et l’AMABIO le 21 janvier 2013, visant la réalisation

des thématiques des programmes de recher-che – développement en partenariat avec les institutions de recherche à savoir : l’Institut Na-tional de la Recherche agronomique (l’INRA), l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II et l’Ecole Nationale d’Agri-culture de Meknès.Les objectifs de la convention sont :

- Réalisation d’essais et d’expéri-mentations validés par l’AMABIO ;- Organisation de séminaires et ate-liers pour la diffusion des résultats de recherche appliquée ;- Elaboration des fiches techniques et brochures se rapportant aux résul-tats des thèmes traités, à diffuser au profit des professionnels de la filière biologique ;- Visites des producteurs biologiques aux sites d’expérimentation dans le cadre des activités de transfert de technologie.La méthodologie de travail adoptée pour les projets recherche/dévelop-pement considère, comme préala-ble, une collaboration participative effective de tous les intervenants à l’échelle locale (chercheurs, agents de développement, professionnels, agriculteurs, ainsi que les institu-tions privées). En effet, l’implication de la profession dans les actions de recherche-développement tire pleinement profit des connaissances, compétences et ressources existant sur le plan local et encourage « l’ap-propriation » locale des technologies afin que le développement puisse s’inscrire dans la durabilité.Pour cela, une plate-forme d’apprentissage « On Farm Learning » verra le jour chez des opérateurs mem-bres de l’AMABIO, au profit des producteurs et tech-niciens des exploitations biologiques pour apprendre les différents techniques de production et maitriser le monitoring et les méthodes de lutte biologique déve-loppées.Les essais seront effectués

chez les producteurs biologiques au niveau de leurs structures, pour permettre aux cadres (ingénieurs et techniciens) d’apprendre et de se familiariser avec les bonnes prati-ques de l’agriculture biologique et de résoudre les problèmes d’une manière intégrée et durable.Les résultats des essais seront diffusés le plus largement possible via des journées d’information et de sensibilisation aux profits du corps technique chargé de l’encadrement et les professionnels biologiques (ONCA – Office National du Conseil Agricole), ainsi que des ateliers an-nuels pour présenter aux membres de l’AMABIO les résultats de recher-che réalisée.Ces activités de développement doi-vent être suivies tout au long de leur réalisation par un comité désigné par l’AMABIO.

ConclusionPour réussir cette liaison, les deux partenaires - la profession et la recherche - peuvent jouer un rôle déterminant en mettant en commun leurs ressources et/ou en participant à des services de vulgarisation et de R&D, en ouvrant leurs exploitations et en partageant leurs expériences avec les autres agriculteurs sou-haitant se convertir à l’agriculture biologique. En conséquence, la for-mation et la recherche sont indispen-sables à tous les niveaux : du choix, de l’adoption de programmes de recherche jusqu’à la formation dans l’exploitation pour garantir un trans-fert correct des technologies aux pro-fessionnels, qui sont les utilisateurs finaux des acquis de recherche.

• Test Cresson sur compost-INRA Agadir 2013.

• Test de Phytotoxicité sur compost INRA-Agadir 2013.

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Process

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La torréfaction est un art que les experts en la matière cherchent toujours à perfectionner. C’est un processus qui implique beaucoup de responsabilités. Un court moment de négligence peut ruiner beaucoup de temps et d’argent, rendant caduque le travail de centaines de gens dans les champs et dans le processus de production.

Torréfaction Un art à maîtriser

Zineb NEJJAR EL ANSARI

Non torréfiés, les grains de café, de cacao,… n’ont ni arôme ni croustillance. Ce n’est que lors de la torréfac-

tion qu’ils développent leurs arômes, leur goût et leurs couleurs caractéris-tiques.

Procédé de torréfaction « La torréfaction est le procédé qui permet de réduire l’humidité d’un produit donné, de lui procurer crous-tillance et de développer sa couleur et ses arômes », explique Elena Pasto-relli, Responsable Communication et Marketing chez Ideo Tecnica. C’est également un art qui exige de l’ex-périence et de la connaissance. La maîtrise de certains paramètres est indispensable pour réussir la torré-faction. « Les paramètres fondamen-taux à contrôler dans la torréfaction sont au nombre de trois : quantité du produit, température et temps. Selon le modèle du torréfacteur, plusieurs paramètres peuvent être contrôlés,

comme le flux de l’air de torréfaction, de l’extraction et de refroidissement, ainsi que l’humidité », déclare Elena Pastorelli.

En général, la torréfaction s’effectue à une température d’environ 140°C pendant 20 à 50 min. Ces seuils sont nécessaires pour le développement des saveurs, de la texture et de la forme du produit. Elles évitent égale-ment le développement des peroxy-des. Au début de la torréfaction, les grains absorbent de la chaleur, puis ils la libèrent. Le contrôle est automatique au début, mais, à partir d’un moment donné, seul l’homme peut juger de la parfaite torréfaction à travers ses sens (vue, odorat). Ainsi, pour le café, « la couleur des grains vers la fin de la torréfaction reflète leur température », affirme David Brussa, Directeur d’Assurance Qualité chez IllyCafé. A la fin de la torréfaction, les grains doivent être refroidis rapidement, sinon, ils prendront feu.D’après David Brussa, « une bonne torréfaction doit être lente et ac-

• Torréfacteur à tambour Neptune pour produire des qualités de café tel que l’Espresso.

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Equipements

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Torréfaction et huile d’argan C’est l’étape de torréfaction qui donne à l’huile d’argan alimentaire son goût de noisette caractéristique, si unique et si recherché. La torréfac-tion traditionnelle consiste à griller les amandons d’argan placés dans une assiette creuse de terre cuite, qui est déposée sur un petit four au feu de bois. Dans le procédé semi-industriel, le matériel utilisé est un torréfacteur à tambour en inox en rotation mécanique sur un feu doux. Ainsi, un lot de masse adéquate est introduit dans le tambour et, une fois que les amandons acquièrent une couleur dorée, le tambour est déchargé et le produit étalé sur une surface pour le refroidissement. La torréfaction des amandons est une étape délicate et l’évaluation de sa durée est un secret de fabrication né d’une longue expérience. Insuffisamment torréfiés, les amandons produisent une huile d’argan qui ne présentera ni un goût ni une flaveur satisfaisants. Légèrement trop torréfiés, les amandons fourniront des quantités réduites d’une huile qui aura perdu une grande partie de sa finesse et pour laquelle le goût de grillé dominera.

compagnée d’homogénéisation. » De plus, le dispositif de torréfaction doit présenter certains avantages, à savoir une consommation faible d’énergie, un nettoyage rapide et peu de maintenance.

Dispositifs de torréfactionLa majorité des torréfacteurs utili-sés pour les grains de café sont des torréfacteurs à tambour avec différents procédés. Certains sont destinés à produire des qualités de café tel que l’Espresso, dans lesquels le produit est chauffé par l’air d’appoint de torréfaction qui passe par le tambour, mais aussi autour de celui-ci. L’énergie thermique qu’il contient est ainsi trans-férée par conduction via le contact des grains avec le tambour et par convec-tion via le courant d’air d’appoint de torréfaction. Dans cette catégorie, ci-tons à titre d’exemple les torréfacteurs

• Torréfacteur à rayons infrarouges pour toutes sortes de grains.

• Torréfacteur à domicile CBR 1200. Capa-cité maximale : 1 kg.

• Torréfacteur à technologie TS.

Neptune de la société Probat. Pour toutes sortes de grains (café, cacao, arachides, noix de cajou,…), il existe des torréfacteurs à rayons in-frarouges équipés de malaxeurs pour une torréfaction homogène, comme ceux qui sont fabriqués par la société Ideo Tecnica. De plus, une nouvelle technologie en matière de torréfaction dite « TS » est brevetée et fabri-quée par la société française FCD et commercialisée exclusivement par la société Natprocess. Les équipements fonctionnant suivant cette technolo-gie présentent un système continu avec une maintenance facile et une efficacité énergétique estimée à 95%. Le malaxage du produit permet aux grains de recevoir un traitement homogène et d’avoir la même tem-

pérature lors du traitement. L’idée de concevoir un tel système est issue de la volonté de rassembler les avanta-ges des torréfacteurs discontinus et ceux des torréfacteurs continus, afin de réduire les coûts de production et, dans le même temps, d’optimiser la qualité du produit final. Dernièrement, des machines de torréfaction à domicile ont été mises en œuvre. Ce sont des dispositifs à petites capacités présentant la pos-sibilité de conserver le café vert chez soi et de le torréfier au moment voulu. La maintenance et le nettoyage de ces machines sont pratiques car elles sont facilement démontables. C’est le cas par exemple pour les deux torré-facteurs CBR-101 et CBR-1200 de la société Gene Café.

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Apparu suite au développement du commerce électronique, le « Business to Consumer » ou B2C est devenu l’un des maîtres mots des entreprises d’Internet. Son avènement a provoqué des changements profonds en termes de distribution et de logistique.

LogistiqueEt commerce électronique

Kamal CHRAIBIAssocié GCL

[email protected]

Process

De moindre importance mais plus médiatisé que le B2B (Business to Busi-ness), le B2C va modifier

profondément les modes de distri-bution et de logistique des entrepri-ses. Le particulier ne se déplacera plus, il « surfera » et achètera de chez lui. La livraison sera effectuée à domicile. Ainsi, il se retrouve au centre de la chaîne d’approvision-nement. Le B2C modifie le sens mais aussi la nature des flux. Ce n’est plus l’acheteur qui se déplace vers le produit mais le contraire.La logistique revêt donc une im-portance stratégique. L’entreprise vendant ses produits sur Internet se retrouve confrontée à trois pro-blèmes majeurs :- Où entreposer son stock ?- Comment le gérer ?- Comment livrer le client en un

temps record ?

Trois profils d’entreprises inégalement arméesNéanmoins, toutes les entreprises n’abordent pas ces problèmes avec le même handicap. Il nous faut distinguer trois principales catégo-ries d’entreprise : les entreprises de vente par correspondance, les entreprises de l’ancienne économie vendant leurs produits sur Internet et les pures entreprises Internet.Les entreprises de vente par cor-respondance apparaissent, avec raison, comme les acteurs ayant par nature les meilleurs atouts pour profiter du développement du commerce du B2C. En effet, leur organisation est déjà orientée vers le client.Deuxième acteur majeur, les entreprises dites de « l’ancienne

économie ». Elles bénéficient d’une infrastructure et de moyens impor-tants. En effet, les développements de leurs sites Internet de vente en B2C s’appuient sur un maillage serré de leur vaste réseau de dis-tribution et des entrepôts. L’expé-rience acquise au fil des décennies en logistique constitue un atout supplémentaire. Les seuls problè-mes à résoudre restent la mise en place du service Internet, les livraisons à domicile et les retours de marchandises.A la différence des entreprises de l’ancienne économie, les nouvelles entreprises Internet, de type Ama-zon.com, ebay.com ou e-toys.com, doivent se développer rapidement pour accompagner la croissance d’Internet. Pour ce faire, elles ont besoin de gérer leur logistique (entrepôts, stocks, livraison). Les besoins en fonds sont donc colos-saux. Elles espèrent que la crois-sance du commerce B2C permettra de rentabiliser rapidement leurs investissements en locaux et en publicité.

Des opportunités à saisir pour les prestatairesLes problèmes de logistique des entreprises vendant en B2C appa-raissent comme des opportunités pour les prestataires logistiques et les entreprises de messagerie express. En effet, les entrepri-ses vendant en B2C doivent faire livrer leurs produits au domicile du client dans des délais très courts. Outre le problème de la présence du client, le dernier maillon d’une livraison se révèle être le plus coû-teux du fait de la logistique comple-xe à mettre en place. Pour pouvoir

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Logistique

répondre à cette demande grandis-sante en logistique, les entreprises spécialisées se rapprochent, se développent et s’organisent.Pour l’essentiel, le B2C sera un vecteur complémentaire, à terme, du commerce dit traditionnel. Ce-pendant, sa pérennité reste impré-cise et les entreprises de l’écono-mie traditionnelle se doivent d’être présentes sur ce nouveau marché, afin de préserver leurs parts de marché.

Le B2B en ligne, porteur d’avenirLes entreprises spécialisées dans le domaine de la logistique voient leur avenir avec une certaine sérénité, dû en partie au fort essor du commerce électronique en B2C, mais aussi et surtout aux perspecti-ves du B2B.Dans le paysage économique, le B2B tient une place plus importante que le B2C. En effet, le B2B repré-sente le commerce interentreprises via Internet, commerce promis à un bel avenir. Au même titre que dans le cadre du B2C, la logistique devrait jouer un rôle primordial.Le B2B révolutionne la logistique pour plusieurs raisons. La rapidité d’Internet permet à une entreprise de mieux gérer ses stocks, mais aussi de passer des commandes à ses fournisseurs et sous-traitants.

En effet, le B2B rend plus simple l’application de la méthode du Juste à Temps, développée par des entreprises japonaises. Certaines entreprises, notamment d’automo-biles, se sont regroupées et ont mis uniformément en ligne leurs four-nisseurs et sous-traitants. Les sites mettent ainsi à la disposition des entreprises adhérentes, la possibi-lité de connaître, par exemple, les stocks, les conditions de production, de ven-te, de délai de livraison, de chaque sous-traitant et fournisseur.

Partage d’information et contrôle des coûts : des freins à l’externalisationCependant, il reste à relever un point non sans importance, la fiabilité du partage d’in-formation. Toutes les entreprises échangent de l’information avec leurs fournisseurs. Par contre, jusqu’où peut aller cet échange ? Comment s’assurer de l’intégrité des échan-ges d’information et où est-ce que les entre-prises doivent tracer

cette ligne invisible représentant la limite de l’information qu’elles vont pouvoir échanger avec d’autres intervenants de la chaîne d’appro-visionnement ?Les entreprises préfèrent se foca-liser sur leur cœur de métier. La plupart d’entre elles ont donc un intérêt grandissant pour l’externali-sation, notamment de la logistique. Après avoir goûté à ces solutions, dites miraculeuses, certains ana-lystes s’aperçoivent que nombreu-ses sont les compagnies ayant re-pris la distribution de leurs produits. Quelle est la raison de cette remise en question ?Dans un contexte de ralentisse-ment de l’activité et de diminution du chiffre d’affaires, les entreprises désirent mieux contrôler leurs coûts fixes. Ces derniers doivent être suivis de près lorsque la conjonc-ture est à la baisse. Les financiers passent au crible toutes les dépen-ses des entreprises et, souvent, la logistique n’y échappe pas car elle représente un fort pourcentage des coûts opérationnels. Cependant, il ne faut pas y voir une généralité, cette tendance ne concernant que certains types d’entreprises.

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Process

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• Eclairage

Echy. Alternative d’éclairage écologique et économique

Echy, créée en octobre 2012, a dernièrement breveté sa nouvelle solution d’éclairage permettant de capter la lumière naturelle du soleil à l’extérieur des bâtiments et de la trans-porter à l’intérieur grâce à des fibres optiques. En utilisant la lumière du soleil, Echy offre jusqu’à 18% de rendement en énergie photovoltaïque. Cette nouvelle solution Echy permet de réduire la facture énergétique de manière significative, en particulier dans les zones géographiques ensoleillées. En moyenne, un panneau Echy de 3 m2 peut éclairer une surface de 50 à 80 m².Cette innovation est facile à utiliser et peu onéreuse et s’adapte aux bureaux comme aux bâtiments industriels ou aux hôtels.

• Conditionnement

Smurfit Kappa. Conditionnement compact des Bag-in-Box et Pouch-Up

A l’occasion du salon Drinktec 2013, Smurfit Kappa, lea-der européen d’emballages à base de papier, a présenté sa der-nière machine de remplissage BIB 700 Evolutive. Efficace, com-pacte et flexi-ble, la nouvelle machine offre la possibilité de conditionner à la fois des emballages Bag-in-Box et des Pouch-Up, utilisés pour les boissons, notamment les cocktails, les jus de fruit et les vins. La BIB 700 Evolutive convient parfaitement aux petits et moyens producteurs qui souhaitent s’équiper d’une machine automatique.

• Cadence de remplissage de 15 unités/minute• Vanne de remplissage nouvelle génération

Solutions Fournisseurs

Krones. Design de bouteille novateur pour remplissage à chaud

Le procédé NitroHotfill, créé en 2009 par Krones, a encore été optimisé pour répondre à un très fort potentiel de réduction du poids, mais aussi à une plus grande liberté en matière de de-sign grâce à des parois latérales sans panneaux et à de nouveaux fonds plus plats. Ainsi, ce pro-cédé consomme moins d’éner-gie – jusqu’à 40% d’énergie en moins par rapport aux procédés Hotfill conventionnels - et il est globalement plus économique. A l’aide de cette solution, il est aujourd’hui possible de travailler avec des températures de rem-plissage jusqu’à 90°C. Sur la machine d’étirage-soufflage, on obtient un rendement de station pouvant atteindre jusqu’à 2.250 bouteilles par cavité, ce qui constitue un nouveau record de performance.

• Process

JBT FoodTech. Nouveaux surgélateurs compacts et économiques

JBT FoodTech, fournis-seur de solutions de haute technologie pour l’indus-trie agro-alimentaire, a renforcé sa gamme de surgélateurs Frigoscandia en lançant deux nouveaux appareils compacts et économiques, à un prix compétitif. Le surgélateur GYRoCOMPACT 600 Classic, qui peut sur-geler jusqu’à 1,8 T/h de

nuggets de poulet préfrits, et jusqu’à 2 T/h de croissants, tandis que le GYRoCOMPACT 700 Classic peut surgeler jusqu’à 2,2 T/h de nuggets de poulet préfrits et jusqu’à 2,4 T/h de croissants. Les deux modèles disposent d’un écran de contrôle pratique et d’un choix entre deux systèmes de lavage automatisés. « Frigoscandia est l’une des marques de surgélateurs les plus connues dans le monde, et notre réputation est basée sur les capacités de traitement de nos systèmes de surgélation », a déclaré Nigel Brunyee, Directeur Général de JBT FoodTech France, Belgique, Moyen-Orient et Afrique.

• Production plus perfor-mante et rentable• Fonds plus plats au design optimisé• Remplissage à chaud jusqu’à 90°C• Rendement de 2.250 bouteilles par cavité

• Rendement énergie photovoltaïque de 18%• Réduction de la facture énergétique• Offre une lumière naturelle• Facile à utiliser et peu coûteuse

• Systèmes de lavage automatisés• Traitement des capacités de ma-nière plus économique• Equipement adapté à des budgets plus serrés

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Nouveautés

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• Ingrédients

Beneo. Chewing-gum préservant les dents

Beneo, fabricants d’ingrédients fonc-tionnels, a lancé ses nouveaux produits de confiserie pour enfants ménageant les dents et conte-nant le Palatinose™. Avec ce glucide fonctionnel, il est maintenant possible pour les producteurs de confiserie d’ap-porter une dimen-sion sanitaire à leurs gammes de gomme,

ouvrant ainsi le segment de marché de la pâte à mâcher à une nouvelle catégorie de produits « que les adultes achètent pour les enfants ».Le Palatinose™ de Beneo est un hydrate de carbone préservant les dents, dérivé de la betterave à sucre, entièrement digestible et à faible taux de glycémie. Les caractéristiques ménageant les dents et la réponse glycémique inférieure du Palatinose™ ont tous deux été approuvées par les autorités sanitaires européennes (EFSA).

• Glucide fonctionnel ménageant les dents• Santé bucco-dentaire• Goût et douceur du sucre

KMC. Transformation rapide et rentable du cream cheese

KMC, dont les produits sont distribués au Maroc par Comaner, a lancé deux nouveaux ingré-dients : CheeseMaker SP25 et SP35. Ces deux ingrédients sont fabriqués à base de pomme de terre, avec un goût neutre et une couleur blanche. CheeseMaker SP25 et SP35 permettent de produire un cream cheese à base d’amidon, de protéi-nes laitières et de matière grasse végétale. Ce nouveau moyen de transformation est rapide, rentable et réduit la dépendance des fabricants aux produits périssables. Les produits contenant CheeseMaker SP25 et SP35 auront également une meilleure stabilité face aux fluctuations de température. CheeseMaker SP35 est légèrement plus ferme et donne une libération plus rapide de l’arôme. Ces deux produits sont faciles à dissoudre et peuvent être ajoutés à d’autres produits secs. Enfin, leur utilisation permettra aux fabricants qui n’ont pas accès à un appro-visionnement stable en lait et qui ont des équipements de filtration coûteux, de produire un cream cheese de manière plus rentable. De plus, ces deux ingrédients sont certifiés halal et kosher.

• Méthode rapide et rentable• Moins de dépendance aux produits périssables• Certification Halal et Kosher

Setalg. Une solution naturelle pour réduire le taux de sodium

Algysalt est le fruit d’une collaboration entre la société du groupe Roullier Setalg, le Centre de Valorisation des Glucides et des Produits Naturels (CVG) et Adria développement. Algysalt est une solution innovante permettant de réduire le taux de sodium dans de nombreux produits alimentaires. Il contient une teneur en sodium jusqu’à 8 fois inférieure au NaCl (sel) et permet à hauteur de 30% une substitution du sel dans de nombreux produits alimentaires. Algysalt a été présenté lors du salon Food Ingrédient Europe (FIE) de Francfort en novembre 2013, et a fait partie des finalistes nommés par le comité des FIE excellent Awards, un concours récompensant les meilleures innovations mondiales dans diverses catégo-ries d’ingrédients.

• Produit naturel• Réduction du risque d’hypertension arté-rielle et de maladies cardiovasculaires• Réduction du taux de sodium dans de nom-breux aliments• Substitution du sel à hauteur de 30%

• Logistique

Fenwick. Solution pour lutter contre les TMS

Fenwick-Linde, marque du Groupe Kion, leader sur le marché des chariots de manutention en Europe, a lancé son nouveau préparateur de commandes, le N20 LoLqui, spécialement conçu pour réduire les risques de Trou-bles Musculo-Squelettiques (TMS) tout en optimisant la productivité et le confort des opérateurs. Ce tout nou-veau produit permet de gérer deux palettes l’une après l’autre avec mise à niveau des charges en fonction de l’avancement de la préparation. Ce chariot évite ainsi à l’opérateur de se pencher et lutte contre la pénibilité des mouvements répétitifs.

• Capacité de 2 x 800 kg• Mécanisme de sécurité breveté• Confort et productivité des opérateurs

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Marchés Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

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Industrie des viandes au Maroc Analyse du secteurProduction et consommation de viandes rouges et blanches sont en croissance au Maroc. Parallèlement, la filière industrielle de découpe et de transformation s’est considérablement développée, accompagnant l’évolution de la distribution et des modes de consommation. Une tendance qui devrait encore se poursuivre…

Dr. Ahmed DAOUDI ERFA Academy, Mohammedia

[email protected]

Au Maroc, la production des viandes rouges est assu-rée à 98% par les espèces bovines, ovines et caprines.

L’effectif du cheptel s’élève en 2007 à près de 2,7 millions de bovins, 17,2 millions d’ovins et 5,3 millions de ca-prins, et 180.000 têtes de camelins. Par ailleurs, on dénombre 1.100.000 exploitations qui pratiquent ce type d’élevage.

La production et la consommation des viandesLa production des viandes rouges a connu au cours des deux derniè-res décennies un accroissement faible mais régulier. Ainsi, elle est passée de 220.000 tonnes en 1984 à 386.000 tonnes en 2007, enre-gistrant un taux moyen annuel de progression de 2,4 %. Cette aug-mentation est liée en grande partie à l’amélioration du poids moyen par carcasse, qui est passé de 136 à 178 kg pour les bovins et de 13 à 14 kg pour les ovins. Le chiffre d’affai-res généré par ce secteur est de 20 milliards de Dirhams.La consommation des viandes rouges a enregistré durant les 20 dernières années une légère augmentation passant de 8,2 kg à

11,7 kg/personne/an actuellement. Durant la même période, les prix à la consommation ont connu une augmentation de l’ordre de 2,6% par an. Les viandes rouges représentent plus de 25% des protéines animales de la ration moyenne du consomma-teur marocain.

Le secteur avicole, particulièrement dynamiqueQuant au secteur avicole, il constitue l’une des activités agricoles les plus dynamiques au Maroc, avec un taux d’accroissement moyen, durant les quatre dernières décennies, d’envi-ron 7,4% des productions de viandes

de volailles et 5,7% des productions d’œufs de consommation.Compte tenu de ses prix relative-ment bas par rapport aux autres den-rées animales, les produits avicoles sont consommés par l’ensemble de la population et constituent le seul recours pour l’amélioration de la sécurité alimentaire de notre pays en termes de protéines d’origine animale. Le secteur génère environ 110.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects, y compris les circuits de commercialisation et de distribution, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 23,2 milliards de DH. Les investissements cumulés consentis dans le secteur sont évalués à 9,4 milliards de DH.Avec une production en 2010 de 510.000 tonnes de viandes de volailles et 3,7 milliards d’œufs de consommation, ce secteur couvre actuellement 100% des besoins en viandes de volailles, représentant 52% de la consommation totale toutes viandes confondues, et 100% des besoins en œufs de consomma-tion.

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Marchés

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Le travail des viandes et les abattoirsL’abattoir est le lieu où l’on pratique les premières opérations d’abattage, qui consistent à donner la mort aux animaux tout en commençant par la saignée. S’en suivent le dépouille-ment, qui consiste à déshabiller l’animal de sa peau et à le parer, puis l’éviscération qui consiste à débarrasser l’animal de ses viscères (l’estomac, l’intestin, les poumons, le foie, le cœur...). Ces opérations sont suivies par le ressuage afin d’éli-miner une partie appréciable de la chaleur des carcasses. Il se fait plus ou moins rapidement selon les mo-dalités d’utilisation, à des conditions de température, ventilation, humidité entraînant une perte de masse de 1 à 2% par l’évaporation.La transformation des animaux en viande s’effectue sous contrôles sa-nitaire et technique stricts. En effet, il importe de fournir un produit propre à la consommation et de procéder en même temps à l’exploitation rationnelle du corps des animaux. Des règles strictes d’hygiène s’impo-sent par ailleurs au cours de l’abat-tage. En l’occurrence, après chaque séance d’abattage, les issues sont évacuées, les surfaces, le matériel, les outils, et les vêtements de travail du personnel sont lavés à grande eau et désinfectés. Le réseau national des abattoirs compte 180 abattoirs municipaux et plus de 700 tueries rurales dans les-quels sont contrôlées annuellement 200.000 T de viandes. Ce réseau est

dominé par des uni-tés à postes fixes et de faible capacité, qui se trouvent dans un état vétuste et de non-confor-mité technique et hygiénique. Alors que le réseau des abattoirs avicoles industriels compte actuellement une vingtaine d’abattoirs privés sur le terri-toire national.

Les ateliers industriels de découpeReprésentée par la carcasse, les demis ou les quartiers, la viande des animaux de boucherie comprend des muscles, des os et cartilages, des tendons et aponévroses, des nerfs, des vaisseaux et des graisses.Les carcasses doivent provenir obli-gatoirement d’un abattoir agréé. En dehors du processus général d’in-dustrialisation de la transformation des viandes, on assiste à l’évolu-tion des filières des opérations de découpe dans des ateliers plus ou moins spécialisés dans la découpe, le désossage et le conditionnement.La découpe des gros bovins faite dans les ateliers industriels connaît en ce moment une forte croissance. Ces entreprises ont su s’adapter à la mutation de la demande des distri-buteurs, des ménages et des collec-tivités et leur offrir une gamme de produits allant du plus économique au plus élaboré :• Les muscles et pièces destinés à la fabrication :Ces viandes sont en majorité des-tinées aux industries de troisième transformation (charcuterie, salai-sons, fabriques de plats cuisinés, boucherie).• Les muscles et pièces non parés et semi-parés :Le parage consiste en l’enlèvement de tout ou partie des masses grais-seuses extérieures à une pièce, des tendons et aponévroses, nerfs et vaisseaux et éventuellement, de fragments musculaires mal coupés ou ayant subi une légère altération superficielle.

• Les muscles et pièces épluchés :C’est-à-dire parés, prêts à trancher, prêts à découper.• Les viandes piécées condition-nées :Conditionnées en grande partie en « unités consommateurs », selon les techniques de conservation et évolution de la demande, elles poursuivent leur pénétration sur les marchés, notamment sur celui de certaines collectivités.• Les viandes hachées :Les viandes hachées conditionnées et surtout surgelées correspondent à l’essentiel de la production. Les viandes hachées préparées avec d’autres ingrédients (épices, aroma-tes, protéines végétales...), apparais-sent comme l’innovation la plus no-table observée dans la filière. Elles offrent par ailleurs des prix attractifs par rapport aux autres morceaux. Le produit « viande hachée » se diver-sifie en plusieurs types : la viande hachée fraîche à la demande ; la viande hachée fraîche et réfrigérée industrielle ; la viande hachée surge-lée industrielle. Ce sont les viandes industrielles qui ont le plus progressé étant donné les conditions d’hygiène et de sécurité exigées, plus facile-ment mises en place dans l’usine.Soulignons que dans le domaine des viandes hachées réfrigérées, de nou-velles techniques permettent de pro-longer la durée de vie du produit. La progression de la consommation de ces viandes s’explique par l’influence du fast-food sur la consommation des jeunes, par l’environnement éco-nomique favorable aux produits peu chers et par la qualité optimale du produit que les industriels s’efforcent de présenter sur tous les marchés. Il est évident que le marché de la viande hachée réfrigérée et surgelée restera porteur à condition que la qualité soit maintenue au niveau qui lui a permis de vaincre les réticences du consommateur.

Méthodes de conservation et conditionnementD’une manière générale, les vian-des découpées conditionnées sont commercialisées dans les cinq jours. Les emballages faits de matériaux transparents, incolores et inodores

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

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sont d’une solidité suffisante pour assurer la protection des viandes. L’étiquetage doit indiquer le nom ou raison sociale et adresse de l’atelier de découpe, la dénomination du produit, la reproduction de la marque sanitaire de l’atelier de découpe et la date de conditionnement.Les méthodes de conservation et conditionnement sont :• La technique de conservation sous vide est largement répandue pour la présentation des muscles désos-sés et les pièces prêtes à trancher. Ainsi, ces familles de produits peu élaborés, vendus en l’état, sous vide, représentent encore un pourcentage important de l’activité totale des ate-liers de découpe.• Les pièces conditionnées sous atmosphère contrôlée ne sont pas encore vendues au Maroc. En effet, ce procédé de conditionnement et de conservation nécessite une techno-logie avancée. D’ailleurs, ce condi-tionnement est dominé par le condi-tionnement sous vide qui offre des portions accessibles aux collectivités et aux magasins en libre service.• La viande congelée ou surgelée si elle a subi une congélation ultra-ra-pide à très basse température et est maintenue au-dessous de -18°C est sous l’action du froid négatif. Cette technique est plutôt utilisée pour la présentation des viandes hachées et préparations.Toutes ces viandes n’ayant subi aucun traitement de nature à assurer leur conservation ou leur transfor-mation, hormis un traitement par le froid, sont considérées comme fraîches et sont commercialisées, comme viandes réfrigérées, conge-lées ou surgelées. Elles peuvent se présenter en carcasses ou désos-sées, conditionnées ou non.

Transformation des viandes en charcuterieDepuis quelques années, le secteur de la transformation des viandes au Maroc se structure avec une industrie de transformation de type charcuterie. L’investissement dans ce secteur est devenu plus important vers les années quatre-vingt. Une cinquantaine d’unités de fabrication des produits avec une multitude de

boucheries sont installées sur l’en-semble du territoire.La demande des produits à base de viande et transformés s’explique par le fait que le consommateur marocain recherche d’autre produits transformés prêts à l’emploi, suite aux modifications des habitudes alimentaires observées ces derniè-res années. De même, l’implantation de magasins de grandes surfaces et de boucheries industrielles permet une plus grande disponibilité de ces produits sur le marché. C’est un mar-ché à fort potentiel avec un taux de croissance de 10 à 15%. Ce secteur est très fortement réglementé.En contraste avec la croissance continue observée dans le domaine de la charcuterie de volaille, le sec-teur de la charcuterie de bœuf est stable et plus restreint. Cependant, la popularité phénoménale de la saucisse merguez à base de bœuf prouve que les produits à base de bœuf peuvent trouver un marché.Néanmoins, le nombre de produits transformés de bœuf est limité, bien qu’ils soient présents dans toutes les grandes catégories de procédés. Comparé aux autres viandes, le bœuf est cher et se vend de pré-férence en coupes fraîches pour consommation immédiate. En plus des masses musculaires des quar-tiers avant, la viande de réforme attire de surcroît les transformateurs.Pour valoriser les morceaux de dé-coupe riches en filaments tendineux ou en tissu conjonctif, et difficilement utilisables sans une longue prépara-tion, on envisage le hachage ou les techniques de cuisson lente. Ainsi la « restructuration des viandes » est un ensemble de procédés visant à donner à ces muscles, par des traitements technologiques ap-propriés aux produits carnés, de nouvelles structures finales différentes de la structure naturelle de la matière pre-mière. L’opération consiste à déstructurer les viandes, à les fragmenter pour les amener à l’état de morceaux plus ou moins finement divisés puis à les mélanger ou à les restruc-turer à l’aide de différents pro-cessus de mise en forme. Le

résultat obtenu permet l’élaboration de produits tels que les produits cuits sous boyaux, les produits saumurés cuit façon jambon, les produits de salaisons secs, les pâtés, les conser-ves de viande…De plus, une plus grande variété des produits offrira de larges occasions de satisfaction des goûts et des capaci-tés économiques des différents types de consommation individuelle ou collective. Ce sera peut-être, pour la filière viande rouge, une des façons positives de s’adapter aux exigences nouvelles de l’évolution en cours.

Perspectives de développementFini le temps où la viande était entiè-rement commercialisée en tant que telle. Parallèlement à l’évolution des comportements des consommateurs, l’industrie des viandes, à l’exemple de l’industrie laitière, se doit d’imagi-ner pour demain d’autres axes possi-bles de développement de nouveaux concepts produits. Il peut s’agir d’une nouvelle présentation, d’un nouveau conditionnement, d’une nouvelle mé-thode de conservation, d’un nouveau mélange de matières premières ou encore de viandes découpées en différentes formes, restructurées, précuites, cuites, prêtes à cuisiner... Mais il faudra, pour réussir, que ces nouveaux produits soient créés en concertation avec tous les partenai-res de la filière.Ainsi, sous les effets conjugués d’une maîtrise de plus en plus satis-faisante de la transformation du mus-cle et de l’application des nouvelles possibilités de conservation, l’indus-trie de la viande pourra, elle aussi, effectuer un véritable saut qualitatif, dans le cadre de la transformation de l’industrie agroalimentaire.

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Marchés

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Les vins Sud de France Champions de l’exportLe vignoble du Languedoc-Roussillon s’étend principalement sur quatre des cinq départements de la région (Aude, Gard, Hérault et Pyrénées-Orientales). C’est le premier vignoble français par sa superficie. Il représente un tiers de la superficie viticole totale française et plus du quart de la production totale de vin en volume. La région est ainsi la première exportatrice de vins français dans le monde en volume, toutes catégories de vin confondues.

Elodie Le DréanResponsable de la filière Vin à Sud de

France Dé[email protected]

www.sud-de-france.com

En 2012, le Languedoc-Roussillon a exporté 2,8 millions d’hectolitres de vins à IGP, soit près du

tiers de la production régionale d’IGP. La part du Languedoc-Rous-sillon représente ainsi 72% des ex-portations françaises de vins à IGP

de l’année 2012 (en valeur comme en volume). En valeur, les exporta-tions régionales de vins à IGP attei-gnent 550,6 millions d’Euros. Huit pays totalisent plus des trois-quarts des exportations : Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et Belgi-que pour l’Europe, Chine, États-

Unis, Canada et Japon pour les pays tiers. Allemands et Suisses privilégient plus particulièrement les vins du Languedoc-Roussillon qui représentent respectivement 83% et 82% de leurs importations de vins français à IGP, contre 64 à 77% pour les autres pays.

L’export, un débouché important…Concernant les vins AOP, la part régionale représente 8,2% des exportations françaises en volume (582 milliers d’hectolitres) et 2,7% en valeur (173 millions d’Euros). L’exportation constitue néanmoins un débouché important pour les producteurs régionaux : c’est envi-ron 20% de la production régionale qui est vendue à l’étranger. Parmi les pays destinataires, la Chine (1er client en termes de valeur, 3ème en termes de volume) constitue un marché particulièrement por-

Maison de la Région Languedoc-Roussillon de Casablanca : développer les partenariatsL’action de la Maison de la Région Languedoc-Roussillon à Casablanca a pour but de construire un cadre économique et institutionnel performant pour faciliter les partenariats entre les acteurs économiques du Maroc et ceux du Languedoc-Roussillon. Le Maroc est le premier partenaire commercial de la région Lan-guedoc Roussillon en Afrique. Sa mission consiste à animer un vaste réseau d’acteurs clés (institutionnels, décideurs, acteurs économiques et prescripteurs du monde politique, administratif, économique et culturel) afin de les mettre en relation avec les professionnels et acteurs institutionnels du Languedoc-Roussillon. Le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon s’est donné pour ambition de jouer un rôle de premier plan dans les secteurs de l’eau, de l’environnement et de l’agro-alimentaire, richesse économique et facteur de développement scientifique. Afin de répondre au mieux à ces priorités stratégiques, l’institution s’est lancée dans différents projets d’excellence. L’équipe de Casablanca travaille ainsi en lien étroit avec Sud de France Développement et le Conseil Régional sur les thématiques prioritaires suivantes : l’environnement et plus particulièrement la thématique de l’eau ; la logistique ; les technologies numériques ; le secteur de l’agro-in-dustrie et de l’agroalimentaire et plus particulièrement celui des fruits et légumes ; la santé et le bien-être.

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

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4 questions à Elodie Le Dréan, Responsable de la filière Vin à Sud de France Développement

Quelle est l’actualité de la marque Sud de France à Vinisud ?La filière vin de Sud de France Développement lance le Wine Hub Sud de France lors de Vinisud, du 24 au 26 février 2014 au Parc des Expositions de Montpellier. Il s’agit d’une plateforme de mise en relation permanente entre les vins du Languedoc-Roussillon et les acheteurs nationaux et internationaux. Pourquoi se doter de cette plateforme ? Le Wine Hub répond principalement aux besoins de sourcing des importateurs du grand export. Il permet de pas-ser des appels d’offre, de consulter les promotions et les actualités des producteurs Sud de France. Disponible en trois langues anglais, chinois et français, évolutif, transposable sur tablettes, le Wine Hub Sud de France offre un panel de fonctionnalités tant pour les acheteurs de vins Sud de France que pour les entreprises vinicoles du Languedoc-Roussillon. Le Wine Hub, qui vise à un référencement de plus de 400 entreprises régionales et plus de 2 000 vins Sud de France, vient renforcer cette mise en relation facilitée des importateurs et des entreprises régionales.

Cet outil va-t-il tout remplacer ?Certainement pas. La filière vins de Sud de France Développement organise 250 actions par an pour la Région Languedoc-Roussillon. Le Wine Hub se rajoute à toute une panoplie d’outils déjà existants et ne remplace pas la présence de Sud de France dans les salons comme à Prowein, où chaque année le nombre de producteurs du Languedoc-Roussillon participant est de plus en plus important sur un stand de plus de 800 m2. Nous continuons à inviter des acheteurs étrangers lors de forums BtoB entre autres. Nous développons notre programme diplô-mant de Master classes Sud de France et les festivals Sud de France. Car notre valeur ajoutée est là : faire venir des acheteurs de pays où les producteurs se déplacent peu ou pas car trop petits, trop loin ou trop compliqués et faciliter la mise en contact afin qu’émerge la relation commerciale Quelle est le rôle des Maisons de la Région Languedoc-Roussillon ?Sans oublier les quatre Maisons de la Région Languedoc-Roussillon de Shanghai, Casablanca, Londres et New York qui mettent gracieusement leur expérience du pays au service du développement international des entre-prises. Grâce à leur réseau et leur expertise, fortes d’un programme de près de 250 actions par an, les Maisons fidélisent les acteurs économiques des pays où elles sont implantées pour les mettre en relation avec les entre-prises régionales.

teur pour l’avenir des exportations régionales de vins AOP.

… et en devenir !Les vins AOC du Languedoc et IGP Sud de France ont le vent en poupe : la région se place désor-mais comme celle ayant le plus fort potentiel de développement sur l’année 2014, notamment à l’inter-national. Côté marchés, les cligno-tants sont au vert, en France et à l’export. Quant au Millésime 2013, il se distingue par rapport aux dix dernières années et s’annonce

« exceptionnel », avec des volumes au rendez-vous. En Languedoc, le climat permet aux vignerons à la recherche de l’excellence de pro-duire de grands millésimes, chaque année.Du 24 au 26 février 2014 au Parc des Expositions de Montpellier, la marque Sud de France est à Vinisud. Elle dispose dans ce salon qui a reçu plus de 32.000 visiteurs en 2012 d’un stand très attractif qui propose en libre dégustation plus de 500 vins Sud de France.

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MarocMarchés

Mar

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Donnez de la visibilité à vos produitsEnvoyez vos nouveautés à [email protected]

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.

Carrefour Soda Pulp’SanguineBoisson gazeuse aromatisée aux jus de fruits à base de pulpe.Fabricant : EMB 49099K FranceImportateur : Label’Vie- Eau gazeuse, jus de fruits à base de concen-trés 12% (orange 8%, orange sanguine 4%), sucre, pulpe d’orange 2%, acidifiant : acide citri-que, édulcorants : glycosides de stéviol, arôme naturel, extraits de guarana, colorants : carmins et anthocyane.- Boissons- Volume : 1,5 l- Prix : 12,95 DH

Matilde Vicenzi Mini Snack3 rouleaux de pâte feuilletée four-rés à la crème pâtissière.Fabricant : Vicenzi BiscottiImportateur : Sopalim- Crème pâtissière 40% (sucre, huile végétale, petit-lait en poudre, amandes, lait écrémé en poudre, émulsifiant : lécithine de soja,

arôme naturel de citron, arômes), farine de blé, margarine végétale (huiles et graisses végétales, eau), sucre, sel, beurre, arômes. - Biscuiterie- Poids : 75 g- Prix : 15,20 DH

Sucre Light Sucre Roux de Canne Allégé à l’extrait de Stévia126 morceaux de sucre roux pur canne mélangé avec du sucre de Stévia.Fabricant : Sucrunion- Sucre, rébaudioside A (97%).- Epicerie- Poids : 315 g- Prix : 19,60 DH

La Vache qui rit8 portions de fromage enrichies en zinc.Fabricant : Groupe Bel- Lait écrémé réhydraté, matières grasses, fromages, protéines de lait, sels de fonte : E452, E450, E341, E330, gluconate de zinc, vitamine D. - Produits laitiers- Poids : 170 g- Prix : 9,95 DH

Carrefour Discount Velouté Poireaux-Pommes de terreSoupe à base de poireaux et de pommes de terre, à réchauffer en quelques instants avant consommation.

Fabricant : EMB 29209D FranceImportateur : Label’Vie- Eau, poireaux 15%, pommes de terre 13,4%, lait écrémé reconstitué, oignons réhydratés, oignons, amidon modifié de maïs, flocons de pomme de terre (émulsi-fiants : mono et diglycérides d’acides gras), crème fraîche, sel, persil, arôme naturel, extrait de levure.- Volume : 1 l- Prix : 19,50 DH

Marrakech Boisson Orange 200 mlBoisson pasteurisée à base de concentré de jus d’orange.Fabricant : Citruma- Eau, sucre, jus d’orange à base de concen-trés, acidifiant (E330), épaississants (E414, E415), arôme, colorants (E160a ii, E160e). Teneur minimale en jus de 12%.- Références : Orange, Piña Colada, Tropical - Boissons- Volume : 200 ml- Prix : 3 DH

Carrefour Moutarde A l’AncienneMoutarde à l’ancienne.Fabricant : EMB 21200 FranceImportateur : Label’Vie- Eau, vinaigre d’alcool, graines de moutar-de, téguments, sel, acidifiant : acide citrique, arômes, antioxydant : disulfite de potassium, épice (curcuma).- Epicerie- Poids : 350 g

- Prix : 16,95 DH

LimoninoJus de citron pur, facile à l’emploi. Nouveau format 125 ml entièrement sleevé. DLC 12 mois.Fabricant : Polenghi GroupDistributeur : Scandimar- 100% jus de citron- Saurisserie.- Volume : 200 ml, 125 ml.

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Lancements

Marrakech Premium 100% Pur Jus Orange 200 mlBoisson pasteurisée 100% orange. Fabricant : Citruma- Pur jus d’orange.- Boissons- Volume : 200 ml- Prix : 4 DH

Carrefour Soda Tonic ClassicBoisson rafraichissante gazéifiée aromatisée avec du

sucre et des édulcorants.Fabricant : EMB 49099K FranceImportateur : Label‘Vie- Eau gazéifiée, sucre, acidifiant : acide citrique, arôme naturel, édulcorants : aspartame, acésul-fame de potassium, quinine. Contient une source de phénylalanine.- Boissons- Volume : 33 cl- Prix : 5,53 DH

Carrefour Sauce BéarnaiseSauce condimentaire aromatisée à l’estragon et à l’échalote.Fabricant : VVP-EMB BelgiqueImportateur : Label’Vie- Eau, huile de colza, sirop de glucose-fruc-tose de maïs, vinaigre d’alcool, jaune d’œuf, amidon modifié de maïs, sel, échalotes 1,8%, plantes aromatiques : estragon 1,6% et persil, amidon de maïs, acidifiants : glucono-delta-lactone et acide citrique, jus de citron concentré, épaississants : gomme guar et gomme xanthane, conservateur : sorbate de potassium, colorants : bêta-carotène, arôme naturel d’aneth, arôme naturel d’estragon. - Références : Sauce Béarnaise, Sauce Samouraï, Sauce Curry- Epicerie - Poids : 350 g- Prix : 19,95 DH

Tajini Soupe Marocaine HariraSoupe marocaine aux poi chiches et vermi-celles, prête en 2 min.Fabricant : Tajini SA- Tomates, concentré de tomates, pois chiches (5%), vermicelles (5%), céleri, huile d’olive, amidon de maïs modifié (sans OGM), eau, herbes, sel, mélange d’épices, extrait de curcuma.- Références : Tajini Soupe Marocaine Harira 350 g, Tajini Soupe Marocaine Harira 800 g- Epicerie- Poids : 350 g- Prix : 14,50 DH

Carrefour Iced Tea PeachBoisson rafraichissante aux extraits de thé et

aromatisée à la pêche.Fabricant : EMB 42198 FranceImportateur : Label’Vie- Eau, sucre, jus de pêche à base de concentrés (0,45%), acidifiant : acide citrique, extraits de thé (1,1 g/l), correcteur d’acidité : citrate de sodium, antioxydants : acide ascorbique, arôme.- Boissons- Volume : 33 cl

- Prix : 6,50 DH

Carrefour Les Tartinables Délices De PoivronsPréparation condimentaire à base de poivrons.Fabricant : EMB 47362B FranceImportateur : Label’Vie- Poivrons 28%, aubergines grillées, eau, artichauts, oignons, tomates sé-chées réhydratées, huile d’olive vierge extra, ail, vinaigre balsamique, basilic, sel, poivre.- Références : Les Tartinables Délices de Poivrons, Les Tartina-bles Tapenade noire- Epicerie - Poids : 100 g- Prix : 19,75 DH

Star Sauce PizzaSauce pizza préparée.Fabricant : VMM- Eau, tomates, concentré de tomates, sucre, amidon modifié, sel, épices (contient du céleri), acide citrique, herbes aromatiques.- Références : Star Sauce Pizza 350 g, Star Sauce Pizza 850 g- Epicerie- Poids : 350 g- Prix : 8,75 DH

Cookies Bergen Original Digestive CookiesBiscuits digestifs avec des flocons d’avoine et de la farine de blé entier.Fabricant : P.W.SPOMET Sp.J- Farine de blé, matière grasse végétale (huile de palme, huile de canola), sucre, farine de seigle, flocons d’avoine 8,7%, flocons d’orge 8,7%, sirop de glucose-fructose, de cannelle, de la mélasse roseau, poudre à lever : E503 (ii), sel, arômes.- Biscuiterie- Poids : 200 g- Prix : 25,50 DH

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LancementsMondeMarchés

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Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

TUNISIE Bjorg Galettes 4 Céréales BioGalettes bio aux quatre céréales (riz, fro-ment, millet et sarrasin), dans un embal-lage en plastique.Fabricant : Distriborg- Riz complet* (61,2%), farine complète de blé* (30,6%), graines entières de millet* (4,3%), graines entières de sarrasin* (3,3%), sel. (*) 100% Agriculture Biologique.- Poids : 130 g- Prix : 2,65 €

FRANCELeader Price Tortellini Ricotta Et Epinards Sauce Au Fro-magePâtes garnies à la ricotta et aux épinards couvertes d’une sauce au fromage dans une boite en plastique.Fabricant : Leader Price- Pâtes tortellini garnies et cuites 49% (eau, semoule de blé dur de qualité supérieure, ricotta 7,7%, œufs, flocons de pommes de terre, épinards 2%, huile de tournesol, emmental 1,2%, lactosérum en poudre, sel, chapelure (farine de blé, sel, levure),

saveur naturelle de noix de muscade), eau, crème 14%, par-mesan 2,5%, farine de blé, huile de tournesol, poudre d’oignon, sucre, sel, arôme naturel de lait, épaississant: gomme de xantha-ne, poudre d’ail, poivre. - Rayons frais- Poids : 300 g- Prix : 2,25 €

Betjeman & Barton ChaïMélange d’épices aux qualités purifiantes et tonifiantes, utilisé depuis des millénaires en Inde.Fabricant : Betjeman & Barton- Cardamome, gingembre, clous de girofle et cannelle.- Poids : 100 g- Prix : 7,92 €

CANADAMrs. Fields Assorted ChocolatesAssortiment de chocolats livré dans une boîte en forme de cœur.Fabricant : Mrs. Fields- Chocolat au lait et noir (sucre, lait entier en poudre, beurre de cacao, liqueur de chocolat, lécithine de soja et/ou polyrici-noléate de polyglycérol, arôme naturel et artificiel de vanille), le centre contient : sucre, sirop de maïs, huiles végétales partiellement hydrogénées (huiles de graine de soja, palme, coton et amande de palme), lait évaporé (lait, phosphate dipotassi-que, carraghénane, vitamine D3), contient 2% ou moins de : noix de pacane, beurre d’arachides (arachides, dextrose, huiles de colza et de graines de coton hydrogénées, sel), centre de carré au chocolat (farine de blé, sucre à glacer (sucre, fécule de maïs), cacao alcalin, sucre dextrose, huiles de soja/de graines de coton partiellement hydrogénées, glycérine, sirop de maïs enrichi de fructose, sel), noix de coco, huiles de soja et de grai-nes de coton partiellement hydrogénées, enrobage de chocolat (sucre, huiles de palme et d’amande de palme partiellement hydrogénées, cacao alcalin, poudre de lait écrémé, lactosérum déshydraté, lécithine de soja, sel, arôme artificiel), sucre inverti, liqueur de chocolat, solides du lait (crème, matière grasse de lait, matières solides de lactosérum, poudre de lait écrémé), sel, poudre de lait écrémé, fraises lyophilisées, cacao alcalin, arô-mes naturels et artificiels, acide citrique, framboise lyophilisées, blancs d’œufs déshydratés, extrait de vanille, lécithine de soja, farine de blé, glycérine, colorants : bleu 1, rouge 40.- Poids : 150 g- Prix : 5,04 €

ALLEMAGNEMessmer Orientalischer Chaï Gewürze-kräuter20 sachets individuels de thé épicé dans une boîte en carton.Fabricant : Messmer Tee- Citronnelle, rooibos, gin-gembre, feuilles d’oranger, cannelle, racine de réglisse, clou de girofle, cardamome, coriandre, poivre noir.- Boissons chaudes- Poids : 40 g- Prix : 2,55 €

USAYoCrunch Zone Perfect Chocolate Peanut Butter PiecesDeux coupes individuelles de yogourt sans matière grasse et riche en protéine, à la vanille, au chocolat et au beurre de cacahuète.Fabricant : YoCrunch- Yaourt écrémé pasteurisé sans matières grasses, sucre, isolat de protéine de petit-lait, concentré protéique de lactosérum, maltodextrine, amidon de tapioca, arômes naturels, palmitate de vitamine A, vitamine D3, acide ascorbique (vitamine C), alpha tocophérol (vitamine E), niacinamide (vitamine B3), D-pantothé-nate de calcium, chlorhydrate de pyridoxine (vitamine B6), acide folique, biotine, molybdate de sodium (molybdène), séléniate de sodium (sélénium), cyanocobalamine (vitamine B12), soja (isolat protéique de soja, amidon de tapioca, sel), arachides, arôme d’arachide (sucre, huile de palmiste, farine d’arachide partiellement dégraissée, solides de lait non gras séchés, huile d’arachide, sel, lécithine de soja), sirop de fructose, enrobage aromatisé au chocolat (sucre, huile de palmiste frac-tionnée, poudre de cacao, poudre de lactosérum, lait écrémé en poudre, lécithine de soja, arôme naturel de vanille), protéines de soja, beurre d’arachide, farine d’arachide.- Produits frais- Poids : 170 g

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www.innovadatabase.com

Lancements

FOOD MAGAZINE N° 63 15 Février - 15 Mars 2014 49

Les oméga-3 dans les produits laitiers Touchés mais pas coulés ?Ces dernières années, le secteur des produits laitiers a été l’un de ceux à mettre assez fortement en avant les oméga-3, particulièrement pour les segments des corps gras et des laits. Alors que le nombre de produits laitiers portant des allégations s’appuyant sur les oméga-3 a augmenté sur 5 ans, selon Innova Market Insights, leur part dans le total des lancements laitiers (hors boissons non laitières) a chuté, passant de 2,4% entre octobre 2007 et octobre 2008 à seulement 1,5% pour la même période en 2012/2013.

Innova Market Insights

« Tandis que l’attention por-tée aux bénéfices potentiels des acides gras oméga-3 a crû au fil des années, les

récents durcissements réglemen-taires concernant les allégations a induit une baisse de l’utilisation de ce type d’argument pour justifier des bénéfices spécifiques », explique Lu Ann Williams, Directeur Innova-tion chez Innova Market Insights. « Des termes comme ‘’haute te-neur en oméga-3’’, ‘’contient des omégas-3’’ ou ‘’riche en oméga-3’’ continuent à être utilisés, mais leurs liens à la santé cardio-vasculaire, neurologique, ophtalmique… ont été bien moins mis en évidence, les entreprises se reposant plus sur les connaissances préexistantes des consommateurs de leurs bénéfices potentiels », précise-t-elle.Comme on pouvait s’y attendre, l’in-térêt plus élevé envers les produits santé et fonctionnels en Amérique du Nord se reflète dans la popula-rité relative des produits laitiers aux oméga-3 dans cette région. Non seu-lement cette partie du monde compte le plus grand nombre de lancements de produits laitiers utilisant des allé-gations oméga-3 (quasiment 35% du total mondial), mais elle dispose éga-lement de la plus grande proportion en termes de lancements de produits laitiers globaux, avec 3,8% - devant le marché asiatique, également très attentif à la santé (2,6%).

Beurres et margarines devant le laitLe secteur clé en termes d’oméga-3 est celui des corps gras et des laits,

qui représentent un peu plus de 80% des lancements globaux utilisant des allégations oméga-3 et/ou DHA entre octobre 2012 et octobre 2013. S’il n’y a pas de grand écart en termes de nombre de lancement pour chacune de ces deux catégories, le taux de pénétration est très différent. Ainsi, les allégations oméga-3 sont présen-tes dans un peu plus de 10% des lancements de corps gras, contre un plus modeste 3% des introductions de lait et boissons laitières (beau-coup plus nombreuses) sur cette même période.Le positionnement des corps gras aux oméga-3 a changé ces dernières années : les allégations originelles portant sur le maintient du taux de cholestérol et la santé cardio-vascu-laires commencent à céder la place aux positionnements plus généra-listes tels que « santé pour toute la famille » ou « santé active ».En Europe, l’Espagne mène la danse pour les laits aux oméga-3, reflétant le statut très développé du segment des laits fonctionnels dans son ensemble. Les gammes fortifiées au calcium sont très bien établies et sont les leaders du mar-ché. Cependant, il a été constaté un intérêt croissant pour les laits posi-tionnés « santé cardio-vasculaire », et particulièrement pour les gammes aux oméga-3, qui ont représenté 6% du total des lancements de lait entre octobre 2012 et octobre 2013.De l’autre côté de l’Atlantique, les Etats-Unis sont confrontés à la même tendance des laits enrichis en oméga-3. D’octobre 2012 à octobre 2013, les données d’Innova Market

Insights indiquent que quasiment 8% des lancements de lait dans ce pays portaient une allégation basée sur les oméga-3, très loin donc des 3% constatés à l’échelle mondiale.« Bien que l’activité des nouveaux produits laitiers enrichis en oméga-3 soit moins sous le feu des pro-jecteurs récemment », conclut Lu Ann Williams, « il est clair qu’il y a toujours un intérêt et un potentiel de développement futur, particulière-ment lorsque l’on considère le large spectre des différents bénéfices santé associés aux oméga-3. »

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

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Les ventes en solde Dans les faits, tout, sauf organisées ...Les ventes en solde ont été réglementées pour la première fois par la loi 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur. Mais en ce mois de février, on s’aperçoit qu’il y a loin de la loi à la pratique...

Franck DAUTRIAConseil Juridique

Monceau Juridique & [email protected]

Soukaina EL ALAOUI

MONCEAU JURIDIQUE & FIS-CAL est un Cabinet de Conseil Juridique qui a notamment développé un département en matière de droit de la consom-mation et droit de la distribution. Il intervient en qualité de conseil et/ou de formateur auprès de groupes et acteurs reconnus du secteur de la distribution et de la grande distribution.

Marchés

L’écoulement des produits en stock...La loi 31-08 a défini les ventes en solde, comme étant « des ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l’écoulement accéléré de biens et produits en stock. »En pratique, le Maroc, comme d’autres pays, organise les soldes deux fois par an. A partir du 1er jan-vier pour les soldes d’hiver, et vers la fin juin pour les soldes d’été. Mais ces dates, en pratique, sont loin d’être respectées par tous...La plupart des enseignes organi-sent régulièrement des journées de soldes à seule fin d’attirer de la clientèle. Cette pratique, parfois appelée « soldes flottants »’ou « complémentaires », est en fait organisée à des dates choisies par le commerçant dans le seul but d’augmenter son chiffre d’affaires, et non d’écouler un stock encom-

brant ou risquant d’être obsolète. A cet égard, la finalité des soldes est en elle-même souvent détournée...En France, sur le fondement de textes similaires, la jurisprudence a établi que la marchandise ayant fait l’objet d’un réapprovisionnement pendant les périodes de soldes est interdite à la vente. Il n’est pas exclu, compte tenu de la similitude des textes, que la jurisprudence marocaine suive à terme la même orientation.

Information sur l’opérationToutes ventes en solde doivent être précédées de publicité relative à cette opération.Les commerçants doivent en affi-cher la date de début, ainsi que la durée.On a pu constater, cette année, que quelques centres commerciaux ont effectivement respecté les dis-positions légales en la matière. Ils ont ainsi procédé à l’affichage des

dates, et de la période, à l’intérieur et à l’extérieur du centre commer-cial, quelques jours avant le début de l’opération. Cette démarche nouvelle atteste d’une évolution en cours...

Information sur le produitSi la loi dit que les commerçants « peuvent » afficher les taux de remise qui sont applicables aux produits objet de soldes, afin d’informer le consommateur de la réduction, ils ont en revanche des obligations.Celles-ci consistent à informer le consommateur, en indiquant sur les lieux de vente, les nouveaux prix appliqués, ainsi que la nature des produits objet de cette opération, lorsqu’elle ne concerne pas tous les produits exposés.Ainsi, l’étiquette du prix doit com-porter l’ancien prix, qui doit être le plus bas effectivement pratiqué par le commerçant, dans les trente derniers jours qui précèdent le début des soldes. Cet ancien prix doit être barré. En pratique, cette disposition est fort peu respectée.Le commerçant peut bien évidem-

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

DroitDroit

ment ne pratiquer les soldes que sur une partie des produits en vente. Cette vente ne peut être pratiquée que si elle est accompa-gnée d’un affichage clair et lisible du terme solde.Les produits exposés doivent être ceux portant la réduction du prix, ils doivent être clairement distingués des autres produits, et exposés dans des rayons différents. Cette obligation, également, est loin d’être systématiquement respectée.

Garantie des produits soldésPar ailleurs, les produits soldés bénéficient des mêmes garanties légales que les autres produits.Aux termes de l’article 3 de la loi sur la protection du consommateur, doivent être portés à la connais-sance du consommateur la durée et les conditions de garantie, les conditions particulières de vente ou de service, ainsi que les éven-tuelles limitations de responsabilité contractuelle.En pratique, certaines enseignes affichent que les « articles soldés ne sont ni repris ni échangés », pratique qui n’est pas en conformi-té avec la loi, car le consommateur a droit à une garantie, lorsque le produit acheté comporte un défaut

qui n’est pas apparent. En ce cas, le commerçant a l’obligation soit de rembourser, soit d’échanger le produit.

Quid du contrôle ?L’affichage des prix avant et après les soldes dans les locaux de vente est une obligation qui n’est pas tota-lement respectée par certains professionnels.Dans la réalité, nous retrou-vons l’utilisation du mot solde ou de liquidation totale durant toute l’année sans qu’il y ait une réelle réduction de prix.En effet, de nombreuses pratiques ont été relevées pendant les périodes de solde, qui peuvent être considérées comme trompeu-ses ou illicites de la part des commerçants.La mise en œuvre de la loi 31-08, qui comporte un nombre important d’infrac-tions, et de sanctions cor-respondantes, était jusqu’à ce jour freinée par l’absence d’organisation réglementaire du statut des personnes en charge de la constatation des infractions.Va-t-il être autrement avec

le nouveau décret d’application ? L’article 4 du décret du 11 septem-bre 2013, pris pour l’application de certaines dispositions de la loi 31-08, dispose que des enquêteurs spécialement commissionnés ont été institués afin de procéder à la recherche et à la constatation des infractions.On rappellera qu’il existe, désor-mais, des enquêteurs issus des différents ministères en charge d’appliquer la législation sur la protection du consommateur. Cependant, la diversité des mi-nistères susceptibles d’intervenir risque d’avoir pour conséquence des divergences dans les modalités d’interventions des enquêteurs...D’un strict point de vue juridique, la loi 31-08 sanctionne les fournis-seurs qui omettent de respecter les dispositions visées au paragraphe 2 ci-dessus (information sur l’opé-ration), d’une amende allant de 2.000 à 10.000 Dirhams.En pratique, jusqu’à présent ce ne fut pas le cas. Mais qu’en sera-t-il à l’avenir ?...

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L’Entreprise du mois

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Kilimanjaro Environnement est une entreprise écologique opérant dans le secteur de la collecte et de la valorisation des huiles alimentaires usagées. L’idée de ce projet est venue de la menace environnementale du déversement de milliers de tonnes d’huiles de fritures usagées dans la nature. A méditer lorsque l’on sait qu’un litre d’huile déversé dans l’évier peut contaminer jusqu’à 1 million de litres d’eau, soit la quantité nécessaire pour répondre aux besoins d’un être humain pendant 14 ans… Loubna DISCO

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Kilimanjaro EnvironnementDe l’énergie à base d’huile usagée

En revanche, la valorisation d’huile-déchets (huiles de friture usagée, huiles de poissonnerie) a un fort impact

sur l’écobilan : elle ne nécessite pas de cultures supplémentaires (contraire-ment au biodiesel à base d’oléagineux par exemple), permet de ne pas rejeter ces huiles polluantes dans la nature et agit en faveur de la protection de l’environnement via la réduction des émissions de CO2, la diversification des sources de production d’énergie et la li-mitation de la dépendance énergétique du pays à l’import face aux producteurs de pétrole.Conscient de la menace que repré-sentent les huiles alimentaires usa-gées pour l’écosystème, Kilimanjaro Environnement, créée en 2008 à Casablanca, s’est fixé comme objectif

d’instaurer une réelle dynamique éco- responsable au sein de la société en se chargeant de la mission de trans-former les déchets en énergie, tout en créant une valeur pour les partenaires et en contribuant au développement socio-économique du pays ainsi qu’à la protection de l’environnement. « Après une expérience de plus de 10 ans au sein de multinationales, j’ai ressenti le besoin de me livrer de nouveaux challenges en m’ouvrant à de plus d’horizons. Durant cette même période, j’avais eu l’opportunité avec un groupe de personnes, de me lancer dans l’ascension du mont Kilimanjaro au Kenya. Fort de cette expérience riche en émotions et en dépassement de soi, je me rappelle être rentré au Maroc avec un seul objectif en tête : me lancer dans l’entreprenariat via la

création de Kilimanjaro Environnement, une entreprise écologique au service du développement socio-économique et environnemental du pays », déclare Youssef Chaqor, Directeur Général de Kilimanjaro Environnement. Au départ l’organisation comptait uniquement une ressource chargée de la collecte des huiles alimentaires usagées auprès de quelques restaurateurs sur la ville de Casablanca. Au fur et à mesure de l’accroissement de sa base de données fournisseurs, Kilimanjaro renforçait ses équipes sur la capitale économique, puis progressivement dans d’autres villes avec l’ouverture de dépôts régio-naux, s’équipant au passage d’outils technologiques et d’une plateforme logistique moderne, innovante et en ligne avec les objectifs de croissance de l’entreprise. Aujourd’hui, après 5

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Kilimanjaro

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2- Youssef Chaqor, Directeur Général de Kilimanjaro Environnement.

3- Le Biodiesel de Kilimanjaro Environnement.

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1- L’équipe de Kilimanjaro Environnement.

ans d’activité, l’entreprise compte 50 collaborateurs, 2.500 fournisseurs, une couverture géographique nationale, et a procédé en 2013 à l’ouverture de sa première unité de valorisation des hui-les alimentaires usagées en biodiesel.

Démarche éco-responsableKilimanjaro dispose donc de plus de 2.500 points de collecte (restaurants, hôtels, snacks et industriels) à travers le Royaume. L’entreprise compte d’ailleurs parmi ses fournisseurs diver-ses enseignes de renom, nationales et internationales, en passant par les chaînes de restauration rapide et les petits snacks de quartier. « McDonald’s, La Grillardière, le groupe hôtelier Accor, Newrest, Oasis café du groupe Akwa ou encore l’industriel Indusalim, autant d’entreprises sensibles à la problémati-que environnementale et sanitaire, qui se sont engagées avec nous dans une démarche éco-responsable », explique M. Chaqor. « Nous redoublons égale-ment d’efforts afin d’élargir notre réseau de collecte et parvenir à impliquer l’ensemble des intervenants, du gérant au cuisinier du restaurant, en passant par la mère de famille et l’employé de maison, afin de ne plus déverser ces

huiles dans les canalisations », rajoute le Directeur Général.Les huiles alimentaires usagées et les acides gras, que Kilimanjaro collecte auprès des fournisseurs, sont revalori-sées en biocarburant 2ème génération, qui sera par la suite exporté sur le marché international « Nous sommes une entreprise 100% exportatrice. La majorité de notre chiffre d’affaires est concentré sur l’Europe, où nous vendons en direct à des usines de production de biocarburant, ou à des traders », affirme Youssef Chaqor.

Service de qualité Kilimanjaro s’est doté des meilleures pratiques, outils technologiques et processus qualité lui permettant de ga-rantir la traçabilité et la durabilité de ces déchets. Sur le plan industriel, l’entre-prise est aujourd’hui la première de son genre au Maroc et la 5ème en Afrique à être certifiée selon la norme internatio-nale ISCC « International Sustainability and Carbon Certification », permettant à ses produits d’être importés par l’en-semble des pays de l’Union Européen-ne. En outre, l’établissement dispose d’un laboratoire d’analyses au sein de son unité de valorisation à Aïn Sebaâ,

afin de s’assurer de la qualité et de la conformité des huiles collectées auprès des fournisseurs, et également pour respecter la composition et la qualité requise par les clients à l’export.Sur le plan logistique, Kilimanjaro a tenu, depuis sa création, à assurer une présence dans l’ensemble des villes du Royaume afin de garantir un service de qualité en continu, particulièrement pour les grands comptes comme les chaines hôtelières ou celles de restau-ration rapide présentes dans plusieurs villes, comme le confirme Sheryn

Dates clés • 2008 : Démarrage de l’activité • 2009 et 2011 : Ouverture des centres de collecte régionaux• 2012 : - 1er prix du jury à la compétition international « 2012 All World Arabia 500 »- Mise en place de l’unité de valo-risation • 2013 : - Certification ISCC - Expansion de l’activité en Algérie - Nomination Entreprise Endeavor de l’année

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L’Entreprise du mois Kilimanjaro

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Ziani, Responsable Communication de Kilimanjaro : « nous comptons une flotte qui couvre l’ensemble du territoire marocain. Nous disposons également, en plus de notre dépôt central à Casa-blanca, de dépôts régionaux dans les autres villes ».

Déficit législatif Kilimanjaro Environnement occupe aujourd’hui une place de leader sur le marché marocain, avec près de 70% de part de marché sur le marché structuré. La difficulté principale rencon-trée dans le cadre de son activité de collecte et valorisation des huiles ali-mentaires usagées est la non existence d’un cadre légal régissant ce secteur « Nos principaux concurrents sont les égouts et le secteur informel qui pèsent beaucoup plus que le marché formel, Cette activité dans tous les pays du monde est soumise à des agréments, car la tentation de ramener l’huile usagée vers des filières alimentaires est grande, particulièrement avec le prix de l’huile actuellement à 17 DH le litre. Le Maroc, contrairement à d’autres pays comme l’Algérie et la Tunisie où le secteur est parfaitement réglementé structuré, est réellement à la traîne en matière de législation spécifique à cette filière et à ce type de déchets. Il n’existe pas de texte clair interdisant aux restau-rateurs de déverser leurs huiles de friture usagées dans les égouts, ni de texte clair qui exige de contracter un service de collecte auprès d’entreprises agrées par l’Etat », affirme M. Chaqor. L’autre contrainte importante est la sensibilisation de la population sur les dangers liés à la mauvaise gestion des huiles alimentaires usagées. « Il est

aujourd’hui de notre responsabilité en tant qu’entreprise, mais avant tout de celle des instances gouvernementales concernées, de procéder à des campa-gnes d’informations sur cette probléma-tique », renchérit M. Chaqor.

Réelle stratégie d’auto-développementKilimanjaro Environnement est la seule société au Maroc qui peut valori-ser localement les huiles alimentaires usagées et qui assure une présence géographique dans toutes les villes du Royaume. Son noble domaine d’activité l’a poussée à vouloir pren-dre la responsabilité du renforcement de la sensibilisation sur les risques environnementaux et sanitaires des huiles alimentaires usagées, à œu-vrer pour la création d’un cadre légal favorable à cette activité de collecte et d’une filière locale de valorisation aux standards internationaux. « Notre plus grand challenge est de parvenir à sensibiliser et impliquer les différents acteurs et composants de la société à cette problématique. Tout d’abord en collaborant avec les instances environ-nementales, nous souhaitons obtenir la classification des huiles alimentaires usagées parmi les déchets dangereux et l’établissement d’un cadre légal adapté afin de régulariser le secteur et lutter contre l’informel », indique Sheryn Ziani. De plus, l’établissement travaille actuellement sur un plan de développement très agressif visant à conforter sa position de leader sur le marché marocain et régional via l’augmentation de sa part de marché, l’accroissement des capacités de production et le développement du

portefeuille clients et fournisseurs. Kili-manjaro vise ainsi des projets sur trois axes. Tout d’abord, l’objectif est de développer la collecte sur le marché marocain, principalement à travers un projet de collecte à domicile des huiles alimentaires usagées sur l’ensemble des villes du Royaume. Ce projet à très forte valeur ajoutée prévoit la création de 700 à 2.000 emplois di-rects sur 5 ans. Au-delà de son impact social, il permettra également d’éviter le déversement annuel de plusieurs milliers de tonnes d’huiles de fritures usagées dans la nature et la produc-tion de son équivalent en énergie pro-pre, réduisant ainsi les émissions de CO2 de manière considérable. Etant à triple impact social, environnemental et économique, ce projet permettra également à terme la création d’une filière à forte valeur ajoutée qui viendra soulager la balance commerciale du pays en réduisant les importations des produits pétroliers.Deuxièmement, Kilimanjaro prévoit d’investir dans une nouvelle unité de valorisation capable de traiter 6.600 T par an. Enfin, l’entreprise vise le développement à l’international de son activité de collecte dans des marchés où le cadre règlementaire est favorable (Maghreb et Moyen-Orient).

4- La flotte logistique de Kilimanjaro environnement

5 & 6- Processus de valorisation de l’huile déchet

4 5 6

Chiffres clés - unité de valorisation principale de 1.000 m²- 8 centres de collecte régionaux - 50 collaborateurs - 2.500 fournisseurs - 1.250 tonnes/ an de biodiesel - 50 salariés

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FOOD Mondain

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Présentation du nouveau format 200 ml des jus Marrakech, le 3 février 2014 à CasablancaDe g. à dr. : Fodil Cherif, Directeur Général de Citruma, et Kacem Ben-nani Smires, PDG du Groupe Delassus.

De g. à dr. : Farah Hida, Directeur Marketing de Citruma, et Lotfi Lebbar, Chargé d’investisse-ment à la BERD.

De g. à dr. : Lotfi Leb-bar, Chargé d’inves-tissement à la BERD, Laurent Chambrier, Directeur de la BERD Maroc, et Olivier Van Lieshout, Consultant technique et financier de la BERD.

Remise du Prix de la Qualité 2013, organisé par le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, le 29 janvier 2014 à RabatDe dr. à g. : Abdellah Harma, Président de l’Union Marocaine pour la Qualité, remet le certificat à Abdelaziz Jouad, Directeur Industriel & Technique d’Agro-Food Industrie.

Signature d’un Protocole d’entente entre la FNM et le CIGI, le 20 janvier 2014 à RabatDe g. à dr. : Abdellatif Izem, Directeur de la FNM, Mohamed Sadiki, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime au Maroc, Sandra McCardell, Ambassadeur du Canada au Maroc, Mahjoub Sahaba, Directeur de l’IFIM, Heather Maskus, Chef de projet Légumineuses au sein du CIGI, et Rick Morgan, Directeur du Développement des Affaires du CIGI.

Signature de la convention de partenariat logistique entre l’AMDL et Sud de France Développement, le 30 janvier 2014De g. à dr. : Aziz Rabbah, Ministre de l’Equipement des Trans-ports et de la Logistique du Maroc, Abdelilah Hifdi, Président de la Fédération Transports CGEM, Younes Tazi, Directeur de l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), François Fourrier, Directeur Général Sud de France Développement, Chris-tian Bourquin, Président de la Région Languedoc Roussillon, et Jean-Claude Gayssot, Vice-Président de la Région Languedoc Roussillon

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Délices d’initiés

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Les managers qui bougent

Coca-Cola France

Le Marocain Imad Ben-moussa, qui fut pendant plusieurs années Directeur Général de Coca-Cola Ma-roc & Afrique Equatoriale, sera nommé PDG de Coca-Cola France dès mars 2014. Il succèdera

à Véronique Bourez, qui

sera chargée de la Vice-Présidence Europe et Eurasia de la division McDonald’s pour The Coca-Cola Company.Diplômé de l’Ecole Supérieure de Gestion de Casablanca, Imad Benmoussa fait ses débuts profes-sionnels chez Colgate-Palmolive, en tant que Chef de marque. Trois ans plus tard, en 1999, il intègre Coca-Cola, entreprise qu’il ne quit-

tera plus désormais. Tout d’abord Responsable marketing de la filiale marocaine, il est nommé Directeur Général de Coca-Cola Maroc & Afrique Equatoriale en 2007. Fin 2010, il s’envole pour Dubaï où il occupe la fonction de Directeur Général pour la zone Moyen-Orient, jusqu’à sa nomination à la tête de la filiale française, officialisée début février.

Elevage de lapins à TazaAppui d’une association belge

Ex-Change-Expertise, association belge pour l’envoi d’experts bénévoles afin de contribuer au développement des pays du Sud, a effec-tué fin 2013 une mission au Maroc au sein de la coopérative agricole Albaranisse, basée à Taza. Faisant vivre 4 hommes et 9 femmes, cette coopérative tire l’essentiel de ses reve-nus de la cuniculture et de l’apiculture. L’objectif de la mission d’audit d’Ex-Change-Expertise était de proposer des solutions permettant l’amélioration des revenus des travailleurs. Après observation des méthodes et pratiques en usage, l’experte a pu faire quelques propositions et conseils très concrets en matière de conduite de l’élevage, hygiène, bâtiments… jusqu’à l’abattage et la commercialisation. Bilan de l’association : « placée dans un contexte en-vironnemental et climatique parfois difficile, la coopérative mobilise tous ses atouts pour réussir sa transition vers la modernité, sans tomber dans le piège de la productivité à tout prix. Un subtil équilibre entre productions agricoles traditionnelles et techniques innovantes est le meilleur garant d’une activité qui pourra se développer graduellement en s’inscrivant dans la durée. »

EvénementielEnfin un salon professionnel dédié au commerce alimentaire !

Et c’est Reed Exhibitions Morocco qui se lance dans cette nouvelle aventure. Dans notre interview de ce mois, Adil Karim, Directeur de cette Business Unit, nous a en effet révélé le lancement de Marocofood, premier salon internatio-nal du commerce et de la distribution alimentaire. Il se tiendra du 12 au 15 novembre prochains et abordera tous les aspects liés au commerce alimentaire moderne, notamment la distribution, la logistique, la modernisation… et bien sûr les produits alimentaires. Alors que d’autres grands noms de l’événementiel, comme Comexposium (SIAL) par exemple, ont approché le marché marocain mais sans donner suite pour l’instant, c’est donc Reed Exhibitions, organi-sateur entre autres de Alimentaria, Equip’Hôtel Paris ou encore Marocotel, qui marque le premier !

Aliments du bétailAcquisition de Cicalim

Cicalim, entreprise spécialisée dans les aliments du bétail, aurait été ven-due à une nouvelle société opérant dans ce même secteur, Alf Mabrouk.

ChineBientôt des marques marocaines sur le terrain !

Avec d’autres sociétés, Mehdi Laraki, associé de Fast Pak, spécialiste de la production et distribution d’emballa-ges, d’arts de la table…, est en train de procéder à la création d’un bureau de représentation de marques maro-caines en Chine. A suivre !

Tables du MondeNouveau service au Maroc

Société française créée dans les années 90, Tables du Monde recense les meilleurs restaurants au monde d’après l’avis des clients. Fin 2013, le site internet www.tablesdumonde.ma a vu le jour au Maroc, avec pour objectif de proposer aux Chefs une sélection des meilleurs produits festifs, de charcuterie et d’épicerie fine, importés essentiellement de France. La vente se fait uni-quement en ligne, un cas unique au Maroc pour les professionnels. Le site s’adresse toutefois également aux particu-liers, qui bénéficient ainsi des mêmes produits et des mêmes tarifs que ceux réservés aux professionnels.

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