Fleurs, bonbons et rentrée des classes - Martigny...

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La soirée des Championnats, tout empreinte de nostalgie, a retracé un siècle à travers chansons et brèves d’actualité, paro- diant au passage la fameuse émission 7 sur 7. Chants du ter- roir et humour étaient au rendez-vous. Ce fut l’occasion de faire quelques clins d’œil aux pionniers de notre fédé et rappeler au passage quelques anecdotes avec notre marraine Véronique et notre parrain Christian Keim. Nous avons pu fleurir notre fon- datrice Liliane Kammacher, infatigable et fière de jouer en élite chez les Diamants. Une des doyennes de la FSSc, Gertrude Berset, fut également ovationnée, posant pour la postérité avec les membres du club de La Chaux- de-Fonds. Le repas préparé par notre ami Gennaro et servi par person- nel charmant et sympathique, a flatté les palais les plus exigeants. Aujourd’hui, c’est la ren- trée des classes en Valais. A la salle de la Bâtiaz, une trentaine de passionnés se sont essayés à la dictée de Benoit Delafontaine, une tradition bien établie de- puis quelques années. Le corrigé et les résul- tats sont sur le site web. Et puis, nous avons commencé la distribution du cadeau com- mun: un mug contenant une des icônes du pays de Guillaume Tell: le célébrissime bonbon aux fruits SUGUS que toutes les gé- nérations de Suisses connaissent bien. Pour les plus grands, une mignonnette de WILLIAMINE l’accompagnera. Ce vendredi d’ail- leurs, un enseignant martignerain a choisi de donner sa leçon de français à la salle d’Octodure en suivant sur écran géant la quatrième partie de l’élite. Comme quoi. Allez, il se fait tard. Bonne nuit et à demain. Fan Fleurs, bonbons et rentrée des classes Partenaires média numéro JEUDI 17 .08.2017 6 Photos Jean-Paul Festeau La pensée météo de Michel Rey-Bellet «En Angleterre, c’est facile de savoir si l’été est enfin là : la pluie devient plus chaude. » Tim Harrod / Ecrivain et acteur américain, né en 1968

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La soirée des Championnats, tout empreinte de nostalgie, a retracé un siècle à travers chansons et brèves d’actualité, paro-diant au passage la fameuse émission 7 sur 7. Chants du ter-roir et humour étaient au rendez-vous. Ce fut l’occasion de faire quelques clins d’œil aux pionniers de notre fédé et rappeler au passage quelques anecdotes avec notre marraine Véronique et notre parrain Christian Keim. Nous avons pu fleurir notre fon-datrice Liliane Kammacher, infatigable et fière de jouer en élite chez les Diamants. Une des doyennes de la FSSc, Gertrude Berset, fut également ovationnée, posant pour la postéri té avec

les membres du club de La Chaux-de-Fonds. Le repas prépa ré par notre ami Gennaro et servi par person-nel charmant et sympathi que , a flatté les palais les plus exigeants.

Aujourd’hui, c’est la ren-trée des clas ses en Valais. A la salle de la Bâtiaz, une trentaine de passionnés se sont essayés à la dictée de Benoit Delafontaine, une tradition bien établie de-puis quelques années. Le corrigé et les résul-tats sont sur le site web.

Et puis, nous avons commencé la distribution du cadeau com-mun : un mug contenant une des icônes du pays de Guillaume Tell : le célébrissime bonbon aux fruits SUGUS que toutes les gé-nérations de Suisses connaissent bien. Pour les plus grands, une mignonnette de WILLIAMINE l’accompagnera. Ce vendredi d’ail-leurs, un enseignant martignerain a choisi de donner sa leçon de français à la salle d’Octodure en suivant sur écran géant la quatrième partie de l’élite. Comme quoi.

Allez, il se fait tard. Bonne nuit et à demain. Fan

Fleurs, bonbons et rentrée des classes

Partenaires média

numéroJEUDI 17.08.20176

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La pensée météo de Michel Rey-Bellet

« En Angleterre, c’est facile de savoir si l’été est enfin là : la pluie devient plus chaude. »

Tim Harrod / Ecrivain et acteur américain, né en 1968

numéro 6 / 2SCRABBLE VINTAGE

Il est difficile d’imaginer pour les moins de 30 ans le Scrabble sans ordinateur, sans tablette, sans logiciel. En ces temps recu-lés, les amateurs de jeux de lettres avaient pourtant également besoin de trouver rapidement des mots selon des critères de longueur ou de composition. D’arides gros ouvrages de réfé-rence allaient leur répondre.

Les problèmes de mots croisés avec cases noires et défini-tions sont apparus en décembre 1913 aux États-Unis (rendons hommage à leur inventeur, Arthur Wynne, 1871-1945) et sont arrivés en Europe dans les années 1920. L’Initiation aux Mots Croisés parue en 1927 est le premier ouvrage français qui va

lister sur une trentaine de pages des mots par longueurs et par thèmes. Ces mots sont extraits du Nouveau Petit Larousse Illustré qui devient la référence de ce jeu. Larousse publiera également au début des années 30 les deux ouvrages précurseurs d’Auguste Fick, un comptable demeurant à Malzéville (Meurthe-et-Moselle), qui est le premier à avoir décorti-qué le dictionnaire pour en extraire tous les mots : le Lexique mnémo-nique (noms communs et noms propres classés par longueur et

par ordre alphabétique), puis le Panlexique (les mêmes, mais en ordre alphabétique inversé, selon les finales de mots) béné-ficient d’une préface élogieuse de Tristan Bernard (également grand verbicruciste). Selon le même principe, le Dictionnaire des mots croisés paru chez Larousse en 1965 (sans auteur) est le premier à être obtenu par traitement informatique.

Au tout début des années 70, le cruciverbiste belge Emile Tirmarche publie les dix volumes de son Lexique anagrammatique. En 1973, Frédéric Zakhia (1908-1992), médecin et cruciverbiste libanais publie « le Zakhia, guide des mots croisés et du Scrabble, instrument de recherche et de prospection », qui sera plusieurs fois réédité. Il contient les mots du Petit Larousse, mais aussi du Robert et du Quillet-Flammarion et son usage par les scrabbleurs sera donc limité. Il est le pre-mier à proposer des listes de mots contenant telle ou telle lettre

et à telle ou telle position. Il créera par ailleurs un jeu de lettres original en 1982.

Le premier à avoir eu l’idée de clas-ser les mots par anagrammes alpha-bétiques complets est semble-t-il Michel Pialat, mais ce n’est pas lui qui publia le premier ouvrage du genre : le Dictionnaire du Scrabble (1976), mais les auteures du Scrabble en 10 leçons, Annie Carillon et Béatrice de Goutel, à qui il s’en était ouvert. Cet ouvrage était limité aux tirages de

sept lettres (de AAAADPN à ORSTTUU) et était truffé d’erreurs et omissions. Dans la brochure réalisée pour les 30 ans de la FFSc, Michel Charlemagne écrit « qu’elles pouvaient aussi avoir des idées » à propos de leur Grand dictionnaire du Scrabble, paru en 1978, qui est le premier ou-vrage du type « 7 lettres plus une », censé donner tous les Scrabbles possibles avec un tirage donné. Pas assez fiable, il ne sera pas très utilisé.

En 1978, Michel Pialat publie son Larousse du Scrabble, qui deviendra un best-seller, proposant toutes les anagrammes de 2 à 8 lettres, issu du traitement informatique de milliers de fiches perforées, les disquettes n’existant pas… « Fiable et exhaus-tif à 100% », il est complété par une centaine de pages roses, témoignant d’une exceptionnelle érudition, expli-quant pourquoi tel ou tel mot est accepté ou refusé au Scrabble. Cet ouvrage sera régulièrement mis à

jour jusqu’en 1990 et l’apparition de l’ODS.

Fin 1982, c’est la course pour la publication du premier « 7+1 » entre Paul Levart et Michel Pialat. Le Dictionnaire Marabout du Scrabble du premier paraîtra quelques se-maines avant le Grand Dictionnaire du Scrabble du second, qui pren-dra toutefois un net avantage grâce à sa maniabilité et ses mises à jour annuelles. Il y aura par ailleurs un premier « 8+1 » en 1986 par Bernard Caro pour les amateurs de Jarnac et le PLInvers de Jean-Michel Guizard renouera avec le Panlexique en 1988. Michel Pialat complètera le « 7+1 » d’un 2 à 6 plus une en 1990 permet-tant de résoudre les tirages 6 lettres plus joker.

En 1994, Larousse publie un Diction­naire des Jeux de Lettres, mettant fin unilatéralement à la collaboration avec Michel Pialat… qui gagnera par la suite un procès contre l’éditeur pour

contre -façon ! Avec l’aide informatique de Pascal Graffion, les « Pialat » renaîtront de leurs cendres en 2004 et 2008. Ce grand joueur, le premier à avoir topé une par-tie officielle en 1976, champion des « Chiffres et des Lettres », incroyable « collectionneur de collections », nous a quittés il y a 3 ans déjà, le 17 juillet 2014.

Hervé Bohbot

Des mots, rien que des mots !

numéro 6 / 3Y A PAS DE LAIDS ARTS !

D2A1N1S1E1

Aujourd’hui nous nous pencherons sur la DANSE. Mais, se pen-cher sur la danse, n’est-ce pas déjà danser un peu ? En effet, mon petit doigt m’a dit que la danse était « l'art de mouvoir le corps humain constitué d'une suite de mouvements ordonnés, souvent rythmés par de la musique (chant ou instrument). » Bon, peu de musique dans le coin; c’était donc juste une courbette intéressée. La danse peut donc revêtir plusieurs formes, « de la gestuelle inspirée par une symbolique laïque ou religieuse, jusqu’à la transe. » Il en existe de nombreux types, dont voici un extrait tout à fait personnel : valse, quadrille des lanciers, polka, scottish, mazurka, boston, boléro, swing, charleston, cabaret, madison, country, java, boogie, rock, salsa, mambo, cumbia, merengue, zouk, tango, lambada, samba, rumba, twist, jerk, jive, breakdance, house, zumba, électro et tektonik, tous admis au Scrabble ! Pour la bachata, la kizomba, le quickstep et le reg-gaeton, il faudra patienter au minimum trois ans…

La danse peut être un art, un rite ou un divertissement. En com-binant les différents mouvements du corps (tourner, se cour-ber, s'étirer, ou sauter) selon des dynamiques variées, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l'état d'objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à tra-vers ses mouvements; l'art devient le maître du corps.

Comme l’écrit Curt Sachs dans son Introduction à l’histoire de la danse : « La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s'écoulent dans le temps; les arts plastiques et l'ar-chitecture modèlent l'espace. Mais la danse vit à la fois dans l'espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l'homme se sert de son propre corps pour organiser l'espace et pour rythmer le temps. »

Les premières indications sur l'exécution de danses datent de la Préhistoire, au paléolithique, où des peintures rupestres attestent de l'existence de danses primitives. Il s'agit avant tout d'un acte cérémoniel et rituel, adressé à une entité supérieure afin de : conjurer le sort (danse de la pluie); donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse); plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine). La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, avait aussi probablement la capa-cité de faire entrer les participants dans un état de transe.

Vient ensuite l’époque classique, au XVIIe siècle, siècle du bal-let de cour par excellence, puis de l'opéra-ballet et de la comé-die-ballet initiés par Lully et Molière. Au XVIIIe, Jean-Georges Noverre préconise une danse exprimant les sentiments de l'âme, dépouillée de tout artifice. Au XIXe, avec « La Sylphide » apparaît le ballet romantique et la prééminence de la danse légère, éthérée, aérienne.

Le ballet décline en France et se développe en Russie, en Scandinavie et en Italie.

Plus tard, dans les années 1920, aux États-Unis, naît le Lindy Hop, ancêtre du rock. De manière générale, le XXe siècle sera marqué par un fort développement des danses en couple (so-cial, compétition ou spectacle). À la fin du XXe siècle, la danse s'éloigne de la virtuosité pour rejoindre le rang d'art polémique en plaçant le corps comme principal médium d'expression. C'est le temps de la performance et du lien avec les avant-gardes de la littérature, la peinture, la sculpture et parfois même la politique et la philosophie.

Signalons enfin, pour faire le lien avec le 7e art, que plusieurs films ont pour thème principal la danse :

1977 : La Fièvre du samedi soir, réalisé par John Badham;

1980 : Fame, réalisé par Alan Parker;1983 : Flashdance, réalisé

par Adrian Lyne;1987 : Dirty Dancing, réalisé

par Emile Ardolino;1988 : Salsa, réalisé par Boaz Davidson;1990 : Lambada, réalisé

par Joel Silberg;2001 : Save the Last Dance,

réalisé par Thomas Carter;2011 : Black Swan, réalisé

par Darren Aronofsky.

Benoit Delafontaine

La première partie du championnat en paires s’achè-ve, et l’on est déjà bienheureux si l’on a vu PÉCUNE en collante pour un joli pécule – la légende raconte que Nigel aurait écrit « CEPUNE », promptement contredit par son partenaire Hervé Bohbot – et si l’on a scrabblé avec FO(R)MOLAS. Survient le deuxième joker, directement à la suite du premier. On construit, on plutôt on voit dans un flash un STEW(A)RD qui a toutes les peines du monde à trouver une place. On se rabat donc sur un coup technique. Mais les bons endroits ne sont pas légion : la place de RÉVISAI-S ou -T semble idéale. En effet, dans le tirage, on dispose à la fois d’un S et d’un T. « Wesh », graphie alternative de WECH, vient à l’esprit, « west », « wise », « widest » et autres anglaiseries éventuellement aussi. Mais pas trace d’un mot qui utilise ce maudit W !!

En regardant ses préparations, on peut dégoter sans trop de mal la rallonge ENNUYER-E(N)T en 5C pour 36 points – on se gardera évidemment des « ennuyeras » pour cause de Y devenant I avant un E muet… Des artisans maçons peuvent quant à eux construire DA(U)W B7 38. Mais sur cette même ligne se trouve le top. Si l’on a noté que toutes les voyelles sauf U peuvent se poser avant le VE, on aura quelque chance de jouer W(A)D B1 40 !

Le coup du jour

Paires / Partie 1 / Coup 16

numéro 6 / 4

Impressum : Rédaction : Hervé Bohbot, Francis Antoine Niquille, Benoit Delafontaine./ Illustration : Mibé / Photos : Collections privées, Barbara Schaffter. / Réalisation graphique : Graficalia, Jose Requena / Impression sur Canon C5250i, parrainé par CX PRINT

www.myscrabble.ch

La République et canton de Genève est un canton suisse de 490 578 habitants, d’une superficie modeste, mais densément peuplée. Elle se situe à l'extrémité ouest de la Suisse et du lac Léman, et est entourée en grande partie par la France. Son chef-lieu est la ville de Genève.

La ville de Genève est connue comme la cité de Calvin, du nom du réformateur Jean Calvin qui fonda la république de Genève en 1541. Annexée par la France en 1798, elle voit son destin changer après la défaite napo-léonienne : lorsque la restaura-tion de la république de l'ancien régime est proclamée, les ma-gistrats de la ville, conscients que Genève ne peut plus former un État isolé, se tournent vers la Suisse, allié historique, pour de-mander leur rattachement à la confédération, effectif le 19 mai 1815 à la suite du congrès de Vienne, après avoir négocié avec le duché de Savoie le transfert territorial de 108,8 km2 de terres pour désenclaver le futur can-ton par rapport au canton de Vaud, et obtenu six communes françaises à titre de dédommagement de l'occupation napo-léonienne (Collex-Bossy, Le Grand-Saconnex, Pregny, Vernier, Meyrin et Versoix soit 49,3 km2).

Au cours du XIXe siècle et au début d u X X e s i è c l e , Genève accueille de nombreux réfu-giés poli t iques. Suivant les idées du Genevois Henri Dunant, le comité international de la

Croix-Rouge est créé en 1864, première des institutions inter-nationales que la ville va abriter. La mission internationale de Genève s'affirme après la Première Guerre mondiale, lorsqu'elle est choisie comme siège de la Société des Nations, ancêtre de l'Organisation des Nations unies (ONU).

Pour ce qui est de la géographie et des lieux à visiter, citons le Salève, situé en France, mais surnommé la montagne des Genevois de par sa grande facilité d’accès (téléphérique) et grâce à sa situation privilégiée de surplomb au-dessus du can-ton et du lac, qui offre une vue pour le moins spectaculaire. On ne saurait omettre non plus le célèbre jet d’eau pouvant atteindre 140 mètres de hauteur !

L'économie genevoise est principalement orientée vers les ser-vices même si le canton a une longue tradition agricole et viti-cole. Elle comprend un important secteur financier, représenté notamment par les banques privées Lombard Odier & Cie,

Mirabaud & Cie, Pictet & Cie. Genève se place dans le top 10 au classement des places financières mondiales selon le Global Financial Centres Index de la City of London.

Genève est le siège de nombreuses compagnies multinatio-nales comme DuPont de Nemours, Electronic Arts, Hewlett-Packard, IBM, McDonald's, Procter & Gamble, Colgate-Palmolive et Sun Microsystems, qui y ont installé leurs sièges européens. Le canton a également une longue tradition dans le domaine de l'horlogerie : en 2007, 75 sociétés actives dans ce secteur sont basées à Genève avec des marques telles que Baume & Mercier, Chopard, Hublot, Patek Philippe, Piaget, Vacheron Constantin et surtout Rolex, le plus important em-ployeur du canton en 2010. Firmenich et Givaudan, deux pro-ducteurs importants d'arômes et de parfums y ont leurs sièges et leurs centres de production.

Pour ce qui est du Scrabble, comme vous le savez notre fédération a vu le jour au bout du lac, et plusieurs clubs y existent toujours. Outre la famille Kammacher très active et appréciée dans le canton, pour sa bonne humeur et ses initiatives louables, nous nous devons de mentionner le regretté Pierre Eracle, champion Vermeil à Ovronnaz 1995 déjà et encore champion Diamant à Aix-les-Bains 2014 !

Benoit Delafontaine

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SUISSITUDE

Dans cette rubrique, nous vous proposons de partir à la rencontre des différents cantons de notre petit, mais complexe pays. La première partie des articles sera de nature géographique, tant physique qu’humaine; la seconde traitera des joueurs et des compétitions de Scrabble desdits cantons. Nous nous focaliserons donc sur les cantons francophones, appelés romands. Pour cette sixième édition, nous traiterons au canton du bout du lac, Genève.