FINANCE // ECONOMIE // LUXE // IMMOBILIER // TECHNOLOGIE ... · Maison Cheval Blanc, Courchevel...
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FINANCE // ECONOMIE // LUXE // IMMOBILIER // TECHNOLOGIE
MéDIA KIT 2012
AcTuAlITéSNews
ERP EntErprisE rEsourcE planing
IT BAncAIRE
SécuRITé InfoRMATIquE
SofTwARE ET équIPEMEnT
MoBIlES ET TElEcoMS
InTERnET ET héBERgEMEnT
fInAncEProduits structurés Hedge fuNdsPrivate baNkiNg MarcHés éMergeNtsfoNds de PLaceMeNt
coMModitiesdéveLoPPeMeNt durabLeasset MaNagers tradiNgdevises
MARKETIngstratégie coMMuNicatioN start-uP du Mois
lIfESTYlEderNier crievasioN couP de coeur du Mois
chaquE mois, unE sélEction d’articlEs traduits EN EXCLUsIvITé pOUR LA sUIssE
IMMoBIlIERiMMoscoPedécoratioN aNNoNces cLassées
éconoMIEdécryPtage de L’actuaLité suisse et iNterNatioNaLe
informatique | bureautique | communication
DISTRIBuTIon STRucTuRE
> KIoSquES / nAvIllE
> ABonnEMEnTS En SuISSE RoMAnDE (MARKET + IBcoM)
Portage direct
> BanquEs privéEs
> gEstionnairEs dE fortunE indEpEndEnt assEt managErs (iam)
> cEos, dirEctEurs dEs rEssourcEs humainEs dirEctEurs markEting Et cadrEs supériEurs
> aéroport dE gEnèvE / tErminal dEs JEts privés
> hôtEls 5*
> tous lEs événEmEnts maJEurs dans lEs sEctEurs dE la financE, dE l’immoBiliEr, du luxE Et dEs tEchnologiEs dE l’information
CirCulation: 16’000 ex.
ne cessent de rivaliser d’imagination pou
conquérir la ferveur de leurs clients. Non
contents d’avoir déjà atteint les sommets
de la notoriété dans le monde de la mode
et de régner en maîtres sur les tendances
vestimentaires, les marques de renom inter-
vestimentaires, les marques de renom inter-
vestimentaires, les marques de renom inter
national s’attaquent, suivies de près par les
créateurs, au secteur hôtelier. Ainsi depuis
quelques années, Bulgari, Missoni, LVMH,
Ralph Lauren, Christian Lacroix ou encore
Moschino décorent et érigent en temples du
bien-être nombre d’établissements hôteliers
à travers le monde et sur presque tous les
continents. Un secteur florissant à en croire
l’étude publiée en février 2011 par la société
internationale de services de voyages pour
les entreprises Hogg Robinson Group, qui
constate qu’alimentée par le renforcement
des pays émergents, la croissance globale
Destinations
’ailleurs Aurelia Kamhi
dans le secteur hôtelier est encourageante,
plus de la moitié des villes sondées ayant
montré une hausse des tarifs des chambres
d’hôtel.
Quant à Horwath HTL, consultante en hôtel
lerie, voyages et loisirs, les résultats de son
sondage publié également en février der
confirment que la reprise amorcée en 2
devrait se poursuivre cette année encore.
Mais cette flambée des prix ne devrait pas
suffire à vous décourager de partir à la d
verte de ces établissements de marque.
Que vous soyez plutôt fashionista en mal
de lèche-vitrine ou intellectuel assoiffé de
cultures exotiques, à vos passeports, soyez
prêts à embarquer pour le tour des hôtels
griffés par les créateurs les plus en vogue
du moment ! Ils ont déjà su vous séduire
leurs vêtements, leurs accessoires ou encore
leurs bijoux, aimerez-vous aussi les lieux qu’ils
ont créés pour vous?
De Verbier à bali, en passant par
lonDres et Milan, plus besoin
De s’astreinDre au seMpiternel
choix cornélien entre MoDe et
culture. DésorMais, à Des Milliers
De kiloMètres Des poDiuMs, les
Marques De luxe ont enVahi le
secteur hôtelier. il seMblerait
que l’on puisse enfin entreVoir
l’esquisse D’un terrain D’entente
entre fashionistas et férus De
DécouVertes !
multi-marques Pinault-Printemps-Redoute,
au sein duquel elle occupe actuellement
une place importante, générant à elle seule
2,66 milliards d’euros de chiffre d’affaires en
2010*. Succédant à Tom Ford, Frida Giannini
est nommée nouvelle directrice de la création
en 2006. Réinventant les icônes telles que
Flora, New Jackie et Bamboo, elle donne un
nouveau souffle à Gucci.
* La Tribune (28/02/11)Dans les années 70, Gucci poursuit son
expansion à l’étranger et se tourne vers
l’Extrême-Orient, avec l’implantation de nou-
velles boutiques à Tokyo et à Hong Kong.
Cette époque est aussi celle des premières
collections de prêt-à-porter comportant des
chemises avec des imprimés ou des man-
teaux boutonnés gansés de fourrure dotés
des initiales GG, un logo qui a fortement
participé à la réputation de la marque. Si la
référence reste le monde équestre, d’autres
thèmes sportifs sont développés comme le
tennis et le golf.
ChiC et glamour
C et glamour
C
made in italy Les années 80 sont l’occasion du premier
défilé à Florence. Quelques années plus tard,
en 1994, Tom Ford fait son entrée en tant que
directeur de la création. Il apporte l’audace et
la provocation avec les talons aiguilles, les
robes en jersey et les décolletés en soie.
En 1995, la maison florentine pénètre les
marchés financiers, et se voit honorée par
l’European Business Press Federation du
titre de « Société européenne de l’année
1998 » pour sa performance, sa vis
tégique et la qualité de sa gestion. En 1999,
la marque est rachetée par le groupe
Depuis sa création en 1921, l’en-
Du prêt-à-porter De luxe
ucci conserve sa place en haut
GUCCI
La marque italienne soutient les
enfants d’Afrique. «
l’un de ces programmes, a débu
2004 sous l’initiative de Nelson
Mandela et de la Hamburg
Society, afin d’encourager
l’éducation des enfants africains. Dans
une optique de solidarité, Gucci
a, du 15 avril 2010 au 28 février
2011, reversé à cette initiative 25%
de ses ventes de l’édition spéciale
du sac en cuir Sukey «Gucci pour
l’UNICEF», créé par Frida Giannini.
En outre, elle travaille au côté de l
Fondation pour l’Avancée des Femmes
(Foundation for the Advancement of
Marie-Albéric Martin
en 2006. Réinventant les icônes telles que
donne un
2011, reversé à cette initiative 25%
de ses ventes de l’édition spéciale
Gucci pour
», créé par Frida Giannini.
En outre, elle travaille au côté de la
Fondation pour l’Avancée des Femmes
(Foundation for the Advancement of
64 //64 //64 // 656565
Market.ch -
Market.ch -
Market.ch - JUILLET - AOÛT 2011
JUILLET - AOÛT 2011
JUILLET - AOÛT 2011
Après des années de développement timide,
le Web sémantique («Semantic Web») prend
enfin son envol sur Internet. Le Web séman-
tique représente une évolution du Web actuel:
alors que les pages HTML d’aujourd’hui ne
sont compréhensibles que par des êtres
humains, le Web sémantique se compose de
données structurées qui peuvent être auto-
matiquement traitées par des machines. Les
technologies du Web sémantique ouvrent
de ce fait un nouveau champ de possibilités
en créant un Web—que d’aucuns qualifient
déjà de Web 3.0—où les données et services
déjà de Web 3.0—où les données et services
déjà de Web 3.0—où les données et
peuvent être mis à disposition, utilisés et com-
binés librement, aussi bien par des agents
humains que par des logiciels automatisés.
Deux applications ont connu un développement
particulièrement intéressant dans ce contexte:
- Le Web de données («
- Le Web de données («
- Le Web de données Web of Data»): un
des attraits principaux du Web sémantique
est la possibilité de mettre ligne des données
brutes. Le format de base du Web sémantique
se nomme RDF (pour «Resource Description
Framework») et est un standard recommandé
par l’organisation faîtière du Web, le W3C. Un
par l’organisation faîtière du Web, le W3C. Un
par l’organisation faîtière du Web, le W
nombre toujours plus important de compa- compa- compa
gnies et d’organismes publics utilisent ce format
pour publier leurs données en ligne, augmen
tant de facto leur visibilité sur internet : citons
par exemple, les gouvernements américain
et britannique, de grands détaillants tels que
BestBuy ou Sears, ou encore des géants des
médias comme le New York Times ou la BBC.
La conséquence directe de cette mise à dispo-
sition de données est l’émergence d’un Web de
données interconnectées (« Linked Data Web »)
géant qui, pour la première fois, permet l’auto-
matisation de processus à l’échelle du Web.
- La création de métadonnées: en dehors du
Web de données, un nombre sans cesse gran-
dissant de sites Web utilisent le Web séman-
tique pour ajouter des métadonnées à certaines
de leur pages. L’International Press Telecom-
munications Council (IPTC), par exemple, stan-
dardise actuellement un format permettant
aux agences de presses et journaux en ligne
d’annoter leur pages afin que les robots d’in-
dexation capturent leur contenu de manière
plus ciblée. Selon le même principe, Microsoft,
Google et Yahoo! ont récemment proposé
une série de schémas de données afin de
permettre une indexation plus intelligente des
pages contenant du contenu sémantique.
dans quel but finalement
treprise BestBuy, l’avantage est double:
d’une part, un meilleur classement dans les
moteurs de recherche, qui privilégient for
tement les pages annotées sémantique-
ment dans leurs classements. Et une forte
croissance de la fréquentation des pages en
ligne, d’autre part, fréquentation qui a bondi
de 30% grâce à l’utilisation des technologies
Web sémantique dans le cas de BestBuy.
Philippe Cudré-Mauroux
Philippe Cudré-Mauroux est professeur à
l’Université de Fribourg où il dirige l’eXas-
cale Infolab http://diuf.unifr.ch/main/xi/ .
Il sera Program Committee Chair de l’Inter-
national Semantic Web Conference 2012 à
Boston, et In-Use Track Chair de l’Extended
Semantic Web Conference 2012.
1 http://www.data.gov/semantic
2 http://data.gov.uk/linked-data
3 http://data.nytimes.com/
4 http://dev.iptc.org/rNews
5 http://schema.org/
Qu’est-ce que le mediaREG?
C’est le registre suisse des professionnels des nouveaux médias de
l’information, de la communication et du multimedia. C’est avant tout
une plateforme qui permet de répertorier les professions existantes
ainsi que les professionnels qui ont obtenus un titre dans ces secteurs
d’activité.
Il permettra aussi, dans une deuxième phase, de répertorier tout pro-
fessionnel susceptible de justifier d’une activité principale et d’une
expérience de quelques années dans ces secteurs.
Le mediaREG ne se substitue en aucun cas aux institutions chargées
de formation professionnelles dans ces domaines d’activité prennent
part à l’élaboration, la construction et la maintenance du registre
mediaREG.
Inscription individuelle et valorisation des acquis
L’inscription en ligne est individuelle, «ad personam». A terme, le
registre mediaREG devrait permettre également de lier des compé-
tences à des métiers. Dans un premier temps, seules les personnes
au bénéfice de titres obtenus en Suisse ou ayant obtenu une recon-
naissance officielle selon les accords de Bologne pourront s’inscrire
au mediaREG. Le mediaREG facilitera autant que faire se peut la
validation des acquis, notamment en tenant à jour des liens internet,
validation des acquis, notamment en tenant à jour des liens internet,
validation des acquis, notamment en tenant
mais ne remplacera en aucun cas les institutions et organisations en
charge de ces reconnaissances, comme le prévoit la Loi sur la Forma-
tion Professionnelle.
Organes responsables et rôle de SwissMedia
Depuis plus de 15 ans, SwissMedia est au cœur des développements
du multimédia et des TIC en sa qualité d’association professionnelle.
Active dans l’élaboration des profils des nouveaux métiers du web
en Suisse comme au niveau européen, SwissMedia a tout naturelle-
ment lancé le mediaREG en juin dernier. Un comité technique préside
au fonctionnement général du mediaREG, alors que l’association en
assume la gestion et l’administration.
juin 2011 dans sa version
Les secteurs des technoLogies de La communi-
cation, de L’information et du mu
L’information et du mu
L
Ltimédia ont
Ltimédia ont
L
généré depuis bientôt pLus de deux décennies
de nouveaux métiers. exercer ces professions
nouveLLes mérite que L’on étabL’on étabL
Lisse des stan-
dards permettant La reconnaissance à La fois
des dipLômes, mais aussi de L’expérience accumu
L’expérience accumu
L
-
Lée durant La formation pratique au sein des
entreprises.
PRODES SEcTEURS
ET MET MET ULTIMéDIAcréé par Richard Cyganiak et Anja Jentzsch.
http://lod-cloud.net/
Roland Grunder, Secrétaire Général
,
lors de la présentation de la collection printemps/été 2011 à Milan.
estival Dedon
Qui est Paul
EGO
Destinations
D’ailleurs
EGO Manutti
//38//38ActuAlités
85Portrait
Le 7ème art par Luc Besson
88Formation
Le guide des MBA
immobilier
95Logement
La région vaudoise satisfait ses locataires
//103//103
technologie
48Le dossier IBCom
Moteurs de recherche: l’insatiable Google
55Google Chrome
56Payez avec votre mobile!
58La BI selon QlikTech
60La géoinformation se démocratise
62Intel à l’assaut des terminaux portables
La 13ème Journée Solutions Bancaires
ème Journée Solutions Bancaires
ème
Se former au numérique moderne
PUBLIBRANDS SA
49, route des Jeunes
1227 Carouge / Genève
tél. + 41 22 301 59 18
fax. + 41 22 301 59 14
ISSN 1661-934X
CEO
Raphaël Dana
tél. + 41 22 301 75 47
Directeur de la publication
Boris Sakowitsch
tél. + 41 22 301 59 21
Directrice de la rédaction
Muriel Delucinge
tél. + 41 22 301 75 48
Rédactrice en chef
Sylvain Baumgartner
www.barca-creation.ch
Graphic design
Stéphanie Hemidi
Traductions
MKT International
Abonnements
Dynapresse
38, avenue Vibert, 1227 Carouge
www.dynapresse.ch
tél. + 41 22 308 08 08
Relations publiques
Morgane Vionnet
Publicité
Céline Duret
tél. + 41 22 301 59 16
écONOMIe //
se nomme RDF (pour «
Framework») et est un standard recommandé
par l’organisation faîtière du Web, le W
nombre toujours plus important de compa
Il permettra aussi, dans une deuxième pha
fessionnel susceptible de justifier d’une activité principale et d’un
expérience de quelques années dans ces secteurs.
Le mediaREG ne se substitue en aucun cas aux institutions chargées
de donner des formations ainsi que de contrôler par des procédures
d’examens et de tests les aptitudes des personnes inscrites. Ces ins-
titutions remplissent parfaitement leur rôle conformément aux lois en
chitectes, le mediaREG a pour
ment lancé le mediaREG en juin dernie
au fonctionnement général du mediaREG
assume la gestion et l’administratio
Projet national
Si le mediaREG est devenu opérationnel en juin 2011 dans sa version
française, sa traduction et sa mise en ligne dans les autres régions lin-
guistiques du pays sont prévus pour l’automne.
Gageons que ce nouvel outil favorisera indirectement la mise en valeur
autant que celles des
Ferrari for all seasons
Une Ferrari quatre (vraies) places n’e
à proprement parler une nouveauté car il
y avait eu la 400 GT voici 35 ans. Succé
dant à la 612 Scaglietti, la « FF » (Four
Market.ch - juIN - juILLEt 2011
e // DossIEr
vent et un coffre acceptable. Avec en prime,
une fois décapoté, l’envoûtante sonorité du
V8 4,7 litres (d’origine Ferrari) et ses 440
ch à 7’000 t/min. Le Gran Cabrio peut se
montrer tout doux pour évoluer sur la Croi-
sette encombrée ou rugir de plaisir sur la
corniche au-dessus de Monaco. En outre, la
rigidité du châssis est remarquable pour une
voiture découverte. La précision de conduite
n’en est nullement affectée et le freinage est
au-dessus de tout reproche pour une voiture
pesant néanmoins 1’900 kg ! On comprend
qu’Alfredo Alonzo l’ait adoptée.
© Maserati 2009
Destinations Directeur artistique
Sylvain Baumgartner
www.barca-creation.ch
«Toujours plus». Telle semble être la devise des groupes internationaux de luxe qui ne cessent de rivaliser d’imagination pour conquérir la ferveur de leurs clients. Non contents d’avoir déjà atteint les sommets de la notoriété dans le monde de la mode et de régner en maîtres sur les tendances vestimentaires, les marques de renom inter-national s’attaquent, suivies de près par les créateurs, au secteur hôtelier. Ainsi depuis quelques années, Bulgari, Missoni, LVMH, Ralph Lauren, Christian Lacroix ou encore Moschino décorent et érigent en temples du bien-être nombre d’établissements hôteliers à travers le monde et sur presque tous les continents. Un secteur florissant à en croire l’étude publiée en février 2011 par la société internationale de services de voyages pour les entreprises Hogg Robinson Group, qui constate qu’alimentée par le renforcement des pays émergents, la croissance globale
Destinations D’ailleurs
Aurelia Kamhi
dans le secteur hôtelier est encourageante, plus de la moitié des villes sondées ayant montré une hausse des tarifs des chambres d’hôtel. Quant à Horwath HTL, consultante en hôtel-lerie, voyages et loisirs, les résultats de son sondage publié également en février dernier confirment que la reprise amorcée en 2010 devrait se poursuivre cette année encore. Mais cette flambée des prix ne devrait pas suffire à vous décourager de partir à la décou-verte de ces établissements de marque. Que vous soyez plutôt fashionista en mal de lèche-vitrine ou intellectuel assoiffé de cultures exotiques, à vos passeports, soyez prêts à embarquer pour le tour des hôtels griffés par les créateurs les plus en vogue du moment ! Ils ont déjà su vous séduire avec leurs vêtements, leurs accessoires ou encore leurs bijoux, aimerez-vous aussi les lieux qu’ils ont créés pour vous?
Market.ch - JUILLET - AOÛT 2011
De Verbier à bali, en passant par lonDres et Milan, plus besoin De s’astreinDre au seMpiternel choix cornélien entre MoDe et culture. DésorMais, à Des Milliers De kiloMètres Des poDiuMs, les Marques De luxe ont enVahi le secteur hôtelier. il seMblerait que l’on puisse enfin entreVoir l’esquisse D’un terrain D’entente entre fashionistas et férus De DécouVertes !
Maison Cheval Blanc, Courchevel
Maison Moschino, Milan
34 // 35
écONOMIe // DOssIEr
Armani Hotel, Dubaï
Mandela et de la Hamburg
Society, afin d’encourager
l’éducation des enfants africains. Dans En outre, elle travaille au côté de l
Fondation pour l’Avancée des Femmes
(Foundation for the Advancement of
(Foundation for the Advancement of
Women Now. Inc.) créée en 2007 par Le mediaREG ne se substitue en
de donner des formations ainsi que de con
OUs
de donner des formations ainsi que de con
d’examens et de tests les aptitudes des p
titutions remplissent parfaitement leur
vigueur sur la formation professionnelle
A l’instar du REG des ingénieurs et ar
objectif d’offrir une plateforme web de c
tion pour tous les professionnels de ces nouvel
base simple et efficace, surtout proche
qui emploient et forment les professionnels
La mission du mediaREG vise à la valorisat
et des titres officiels obtenus dans les secteu
l’information, de la communication et du mu
QuelQ
Chanalyse s’appli
les C
mobiliste lambda s’est mué de
ni les taxes, les assuran
soupèse le
Consommation et le prix des
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
multi-marques Pinault-Printemps-Redoute, au sein duquel elle occupe actuellement une place importante, générant à elle seule 2,66 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010*. Succédant à Tom Ford, Frida Giannini est nommée nouvelle directrice de la création en 2006. Réinventant les icônes telles que Flora, New Jackie et Bamboo, elle donne un nouveau souffle à Gucci.
* La Tribune (28/02/11)
Dans les années 70, Gucci poursuit son expansion à l’étranger et se tourne vers l’Extrême-Orient, avec l’implantation de nou-velles boutiques à Tokyo et à Hong Kong. Cette époque est aussi celle des premières collections de prêt-à-porter comportant des chemises avec des imprimés ou des man-teaux boutonnés gansés de fourrure dotés des initiales GG, un logo qui a fortement participé à la réputation de la marque. Si la référence reste le monde équestre, d’autres thèmes sportifs sont développés comme le tennis et le golf.
Désormais incontournable, la marque ita-lienne doit ses débuts à Guccio Gucci, pro-priétaire d’une entreprise de maroquinerie et d’un magasin de bagages à Florence. Parti travailler à l’Hôtel Savoy de Londres, où il apprend les goûts et les mœurs de la noblesse, il allie l’esthétique et le raffine-ment anglais à l’artisanat italien. Et le succès ne se fait pas attendre. En 1937, il agran-dit son atelier et ouvre, un an plus tard, un magasin à Rome à la Via Condotti, devenue une destination privilégiée pour le shopping. Dix ans après, la Seconde Guerre mondiale engendre une pénurie de matières premières et la période est à l’expérimentation de nou-veaux matériaux : le brunissage du rotin par exemple, à l’origine de l’anse du fameux sac Bamboo. Toujours influencée par l’univers équestre, l’année 1950 voit l’arrivée de l’emblématique bandeau de couleurs vert-rouge-vert, qui provient du contre-sanglon traditionnel (cour-roie clouée sur l’arçon de la selle), désormais indissociable de la marque. En parallèle, le mors apparaît sur les sacs à main. Les retom-bées internationales ne tardent pas à se faire sentir, et deux boutiques, une à Milan et une à New York, ouvrent leurs portes. Guccio Gucci décède en 1953 et les rênes de l’entreprise sont remises à ses fils Aldo, Vasco, Ugo et Rodolfo. En 1962, le mocassin classique inté-grant le fameux mors devient un élément de la collection The Costume Institute, exposée au Metropolitan Museum of Art à New York et considérée comme l’illustration exemplaire de la créativité et du design de mode.
ChiC et glamour made in italy
Les années 80 sont l’occasion du premier défilé à Florence. Quelques années plus tard, en 1994, Tom Ford fait son entrée en tant que directeur de la création. Il apporte l’audace et la provocation avec les talons aiguilles, les robes en jersey et les décolletés en soie. En 1995, la maison florentine pénètre les marchés financiers, et se voit honorée par l’European Business Press Federation du titre de « Société européenne de l’année 1998 » pour sa performance, sa vision stra-tégique et la qualité de sa gestion. En 1999, la marque est rachetée par le groupe de luxe
Depuis sa création en 1921, l’en-seigne Du prêt-à-porter De luxe gucci conserve sa place en haut Des marchés.
GUCCI S’ENGAGE
La marque italienne soutient les programmes de l’UNICEF en faveur des enfants d’Afrique. « Schools for Africa », l’un de ces programmes, a débuté en
2004 sous l’initiative de Nelson Mandela et de la Hamburg Society, afin d’encourager l’éducation des enfants africains. Dans
une optique de solidarité, Gucci a, du 15 avril 2010 au 28 février 2011, reversé à cette initiative 25% de ses ventes de l’édition spéciale du sac en cuir Sukey « Gucci pour l’UNICEF », créé par Frida Giannini.En outre, elle travaille au côté de la Fondation pour l’Avancée des Femmes (Foundation for the Advancement of Women Now. Inc.) créée en 2007 par Mary J. Blige et le pionnier du marketing Steve Stoute. Cette association propose d’aider les femmes en leur donnant accès à des bourses d’études, des subventions et des programmes en vue de favoriser leur épanouissement professionnel et personnel. Ainsi, en 2009, la marque a reversé 10% de son chiffre d’affaires lors de la « Journée Gucci pour la FFAWN ». Cette même année, elle a lancé l’édition limitée de la montre Gucci Twirl pour célébrer leur partenariat, dont une partie des recettes a également été reversée à l’association.
Marie-Albéric Martin
La directrice de la création de Gucci, Frida Giannini, lors de la présentation de la collection printemps/été 2011 à Milan.
Market.ch - aVRil - mai 2011
Marketing // décRyptage d’une maRque
50 // 51
vigueur sur la formation professionnelle.
A l’instar du REG des ingénieurs et architectes, le mediaREG a pour
objectif d’offrir une plateforme web de communication et de promo-
tion pour tous les professionnels de ces nouvelles branches sur une
base simple et efficace, surtout proche des entreprises et des écoles
qui emploient et forment les professionnels de ces secteurs d’activité.
La mission du mediaREG vise à la valorisation des filières de formation
et des titres officiels obtenus dans les secteurs des technologies de
l’information, de la communication et du multimédia. Des institutions
Si le mediaREG est devenu opérationnel en
française, sa traduction et sa mise en ligne dans les autr
guistiques du pays sont prévus pour l’automne.
Gageons que ce nouvel outil favorisera indirecteme
des compétences des entreprises du secteur autant que celles des
professionnels qui y travaillent.
www.mediareg.ch
u’un Qui ne rêve pas devient fou. Cette vérité de la psy-
ui ne rêve pas devient fou. Cette vérité de la psy-
ui ne rêve pas devient fou. Cette vérité de la psy
hanalyse s’appliQue également à l’automobile. matraQué par
rises du pétrole, de l’environnement, de l’éConomie, l’auto-
mobiliste lambda s’est mué de Cigale Qui ne Comptait ni les prix,
ni les taxes, les assuranCes, l’essenCe, le Co2, etC. en fourmi Qui
soupèse le Coût de sa nouvelle voiture, les grammes de Co2, la
onsommation et le prix des Carburants. mais on ne Change pas
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
our Que l’automobile reste toujours un plaisir », le slo-
onserve toute son aCtualité. on a beau être
Continue de rêver au salon de l’ auto
ou à travers les magazines et les émissions de tv spéCialisées.
amborghini, jaguar font
titutions remplissent parfaitement leur rôle conformément aux lois en
vigueur sur la formation professionnelle
A l’instar du REG des ingénieurs et ar
objectif d’offrir une plateforme web de c
tion pour tous les professionnels de ces nouvel
base simple et efficace, surtout proche
qui emploient et forment les professionnels
La mission du mediaREG vise à la valorisat
et des titres officiels obtenus dans les secteu
l’information, de la communication et du mu
Qu’un
hanalyse s’appli
Crises du pétrole, de l’environnement, de l’é
mobiliste lambda s’est mué de
ni les taxes, les assuran
soupèse le
onsommation et le prix des
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
les 660 ch du V12 sur la terre ou la neige. Hormis ceci, la FF a droit au nec plus ultra du high-tech actuel : boîte de vitesses à double embrayage, amortissement piloté, freins carbone/céramique, etc. Peut-être la Ferrari la plus parfaite de l’histoire de la marque à défaut d’être la plus envoûtante. Dans le groupe italien de voitures d’excep-tion, Maserati joue la carte du plaisir pur avec le Gran Cabrio. Fi des roadsters bi-places étriqués modernes où l’on ne peut caser un attaché-case ! Le Gran Cabrio offre quatre vraies places les cheveux au
Ferrari for all seasonsUne Ferrari quatre (vraies) places n’est pas à proprement parler une nouveauté car il y avait eu la 400 GT voici 35 ans. Succé-dant à la 612 Scaglietti, la « FF » (Four Four) décoiffe néanmoins par son contenu de technologie. Cette sorte de break de chasse est le premier modèle de la marque doté d’une transmission quatre roues motrices. Plus besoin de la laisser au garage pour se rendre en hiver à Gstaad, St-Moritz ou Verbier ! Les essais ont d’ailleurs vérifié le fantastique potentiel du châssis à passer
QuelQu’un Qui ne rêve pas devient fou. Cette vérité de la psy-Chanalyse s’appliQue également à l’automobile. matraQué par les Crises du pétrole, de l’environnement, de l’éConomie, l’auto-mobiliste lambda s’est mué de Cigale Qui ne Comptait ni les prix, ni les taxes, les assuranCes, l’essenCe, le Co2, etC. en fourmi Qui soupèse le Coût de sa nouvelle voiture, les grammes de Co2, la Consommation et le prix des Carburants. mais on ne Change pas la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on. « pour Que l’automobile reste toujours un plaisir », le slo-gan de peugeot, Conserve toute son aCtualité. on a beau être modéré par néCessité, on Continue de rêver au salon de l’ auto ou à travers les magazines et les émissions de tv spéCialisées. les noms ferrari, maserati, porsChe, lamborghini, jaguar font et feront toujours vibrer.
La part du rêve, toujours
Market.ch - juIN - juILLEt 2011 44 // 45
écONOMIe // DossIEr
vent et un coffre acceptable. Avec en prime, une fois décapoté, l’envoûtante sonorité du V8 4,7 litres (d’origine Ferrari) et ses 440 ch à 7’000 t/min. Le Gran Cabrio peut se montrer tout doux pour évoluer sur la Croi-sette encombrée ou rugir de plaisir sur la corniche au-dessus de Monaco. En outre, la rigidité du châssis est remarquable pour une voiture découverte. La précision de conduite n’en est nullement affectée et le freinage est au-dessus de tout reproche pour une voiture pesant néanmoins 1’900 kg ! On comprend qu’Alfredo Alonzo l’ait adoptée.
© Maserati 2009
© Ferrari
À une époque où les mots d’ordre sont «
loppement durable
la promotion immobilière conçue par le bureau
d’architectes chiché À 820 mètres d’altitude
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ils sont de 45 kWh par m2, soit la moitié des besoins définis par la
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positif en produisant plus
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
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jardin estival
IMMOBILIER // habitat-jardin
À une époque où les mots d’ordre sont «
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la promotion immobilière conçue par le bureau
Divina
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Qui est Paul
EGO
EGO
Royal Botania
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Manutti
À une époque où les mots d’ordre sont « déve-loppement durable » et « économies d’énergie », la promotion immobilière conçue par le bureau d’architectes chiché À 820 mètres d’altitude À « vers-chez-les-blanc » sur la commune de lau-sanne s’inscrit dans une démarche écologique de qualité signée minergie plus au bilan énergé-tique thermique positif.
Ensemble pour l’écologie et le bien-êtreSitué sur la commune de Lausanne entre Épalinges et Savigny, le pro-jet de construction Hamo+ est le fruit d’une collaboration entre la ville de Lausanne et son Service de l’Urbanisme et Chiché Architectes, bureau au sein duquel Patrick Chiché s’était déjà illustré par le passé en réalisant de nombreux bâtiments pionniers en économies d’énergie et en étant primé avec Lionel Chiché pour des rénovations Minergie. Consciente des enjeux du développement durable, la Ville a pris les mesures nécessaires à l’aménagement de ce projet, notamment en facilitant l’accès à la commune de Vers-chez-les-Blanc par la des-serte d’Épalinges en métro, ce qui permet de rejoindre le centre-ville
en moins d’un quart d’heure. Elle a également permis la mise en œuvre du projet en mettant à disposition d’Hamo+ un droit de superficie sur un terrain lui appartenant.
Des installations Minergie PLa construction des huit villas de 16 appartements répond aux normes Minergie P notamment par l’orientation de toutes les pièces habitables au Sud, offrant ainsi une vue imprenable sur les Alpes tandis que des accès inférieurs et supérieurs aux appartements préservent l’indépen-dance de ses habitants. En outre, la construction est également label-lisée Minergie P de par l’isolation performante de l’enveloppe (murs, toitures et fenêtres), un renouvellement d’air permettant une aération douce avec récupération de chaleur ainsi que l’utilisation d’énergies renouvelables par l’installation de capteurs solaires pour l’eau chaude et de pompes à chaleur. Quant aux besoins des bâtiments en termes d’énergie pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire, ils sont de 45 kWh par m2, soit la moitié des besoins définis par la norme actuelle. L’ énergie électrique produite par les capteurs photo-voltaïques de ces bâtiments étant supérieure au besoin de la consom-mation, aucune énergie fossile n’est nécessaire. Le projet Hamo+ affiche donc un bilan énergétique thermique positif en produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Hamo+ apporte esthétisme et modernité à l’espace verdoyant et tradi-tionnel de Vers-chez-les-Blanc. Assurément un nouveau souffle de vie et un lieu paisible pour se ressourcer aux alentours du bois du Jorat qui offre de pratiquer, à quelques kilomètres de la ville, nombre d’activités telles que la marche, l’équitation, le golf, le jogging et le VTT.
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IMMOBILIER // PUbLirEPOrtaGE
MaRkEt.ch - jUin - jUiLLEt 2011
MEttEz-vOUs au vert !Aurelia Kamhi
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N - JUiLLe
JUiN-JUi
Éditeur
PUBLIBRANDS SA
49, route des Jeunes
1227 Carouge / Genève
iStockphoto
Directeur artistique
Sylvain Baumgartner
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ent un nouveau souffle de vie
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Directeur artistique
Sylvain Baumgartner
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la promotion immobilière conçue par le bureau
d’architectes
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sanne s’inscrit dans une démarche écologique
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norme actuelle. L’ énergie électrique produite
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mation, aucune énergie fossile n’est nécessaire. Le projet Hamo+
affiche donc un bilan énergétique thermique positif en produisant plus
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ActuAlités 85 Portrait Le 7ème art par Luc Besson
88 Formation Le guide des MBA
immobilier95 Logement La région vaudoise satisfait ses locataires
96 Indices L’ immobilier de Suisse romande en chiffres
98 Habitat Déco estivale
lifestyle100 Art ArtBasel in vivo 102 Gastronomie La cave de Genève se dévoile
103 Évasion Bienvenus à l’Ile Maurice
105 Dernier cri
107 Le coup de cœur Ambiance auto à la maison
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technologie
48 Le dossier IBCom Moteurs de recherche : l’insatiable Google
55 Google Chrome
56 Payez avec votre mobile !
58 La BI selon QlikTech
60 La géoinformation se démocratise
62 Intel à l’assaut des terminaux portables
64 La 13ème Journée Solutions Bancaires
65 Se former au numérique moderne
66 Tous géolocalisés ! 68 SISR : Genève se met à l’e-health
69 GRI : L’ apprentissage au cœur du débat
70 SwissMedia : Imposez votre « réalité augmentée »
71 GITI : Objectis SA innove dans l’automatisation
72 Internet : Surveiller son identité numérique passive
74 Lifestyle Tech
76 À lire
mArketing77 Start-up du mois Lecigare.ch
78 Décryptage d’une marque Natuzzi ou le confort à l’italienne
83 Communication La publicité a-t-elle du sens ?
market.ch // Sommaire JUiN - JUiLLeT 2011
n°89JUiN-JUiLLeT 2011
Éditeur PUBLIBRANDS SA 49, route des Jeunes1227 Carouge / Genève tél. + 41 22 301 59 18 fax. + 41 22 301 59 14 ISSN 1661-934X
CEORaphaël Dana tél. + 41 22 301 75 [email protected]
Directeur de la publicationBoris Sakowitschtél. + 41 22 301 59 21 [email protected]
Directrice de la rédaction Muriel Delucinge tél. + 41 22 301 75 [email protected]
Rédactrice en chefVéronique Bühlmanntél. + 41 22 301 75 [email protected]
RédactionRoland Duss, René-Georges Gaultier, Ludovic Jeanneret, Aurelia Kamhi, Pierre-Alain Mas-son, Timothée Pages, Olivier Rau, Samantha Wagner, Alain Walon.
Rédaction IBComFarid Emam, Jean-Daniel Faess-ler, Roland Grunder, Mathieu Janin, Kenza Majbar, Cédric Michelet, Timothée Pages, Jean-Luc Per-renoud, Samantha Wagner, Alain Walon, Stéphane Wyssa.
PhotographiesiStockphoto
Directeur artistiqueSylvain Baumgartner www.barca-creation.ch
Graphic designStéphanie Hemidi
TraductionsMKT International
Abonnements Dynapresse 38, avenue Vibert, 1227 Carouge [email protected] www.dynapresse.ch tél. + 41 22 308 08 08
Relations publiquesMorgane [email protected]
PublicitéCéline Durettél. + 41 22 301 59 [email protected]
Matteo Ercolani tél. + 41 22 301 59 [email protected]
John Hartungtél. + 41 22 301 59 13 [email protected]
ImpressionPCL Presses Centrales SA
market.ch est un titre contrôlé
par la REMP/WEMF
Ferrari for all seasons
Une Ferrari quatre (vraies) places n’e
à proprement parler une nouveauté car il
y avait eu la 400 GT voici 35 ans. Succé
© Maserati 2009
la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
on. « pour Que l’automobile reste toujours un plaisir », le slo
eugeot, Conserve toute son a
essité, on Continue de rêver au
ou à travers les magazines et les émissions de
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la nature humaine. Chassez le naturel, il revient au galop
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// SWISSMEDIA // LES nOUvELLES DU GITI
Après des années de développement timide, le Web sémantique (« Semantic Web ») prend enfin son envol sur Internet. Le Web séman-tique représente une évolution du Web actuel: alors que les pages HTML d’aujourd’hui ne sont compréhensibles que par des êtres humains, le Web sémantique se compose de données structurées qui peuvent être auto-matiquement traitées par des machines. Les technologies du Web sémantique ouvrent de ce fait un nouveau champ de possibilités en créant un Web—que d’aucuns qualifient déjà de Web 3.0—où les données et services peuvent être mis à disposition, utilisés et com-binés librement, aussi bien par des agents humains que par des logiciels automatisés.
Deux applications ont connu un développement particulièrement intéressant dans ce contexte:
- Le Web de données (« Web of Data »): un des attraits principaux du Web sémantique est la possibilité de mettre ligne des données brutes. Le format de base du Web sémantique se nomme RDF (pour « Resource Description Framework ») et est un standard recommandé par l’organisation faîtière du Web, le W3C. Un nombre toujours plus important de compa-
gnies et d’organismes publics utilisent ce format pour publier leurs données en ligne, augmen-tant de facto leur visibilité sur internet : citons par exemple, les gouvernements américain et britannique, de grands détaillants tels que BestBuy ou Sears, ou encore des géants des médias comme le New York Times ou la BBC. La conséquence directe de cette mise à dispo-sition de données est l’émergence d’un Web de données interconnectées (« Linked Data Web ») géant qui, pour la première fois, permet l’auto-matisation de processus à l’échelle du Web.
- La création de métadonnées: en dehors du Web de données, un nombre sans cesse gran-dissant de sites Web utilisent le Web séman-tique pour ajouter des métadonnées à certaines de leur pages. L’International Press Telecom-munications Council (IPTC), par exemple, stan-dardise actuellement un format permettant aux agences de presses et journaux en ligne d’annoter leur pages afin que les robots d’in-dexation capturent leur contenu de manière plus ciblée. Selon le même principe, Microsoft, Google et Yahoo! ont récemment proposé une série de schémas de données afin de permettre une indexation plus intelligente des pages contenant du contenu sémantique.
Mettre à disposition données et métadon-nées gratuitement sur Internet, soit, mais dans quel but finalement ? A en croire l’en-treprise BestBuy, l’avantage est double: d’une part, un meilleur classement dans les moteurs de recherche, qui privilégient for-tement les pages annotées sémantique-ment dans leurs classements. Et une forte croissance de la fréquentation des pages en ligne, d’autre part, fréquentation qui a bondi de 30% grâce à l’utilisation des technologies Web sémantique dans le cas de BestBuy.
Philippe Cudré-MaurouxPhilippe Cudré-Mauroux est professeur à l’Université de Fribourg où il dirige l’eXas-cale Infolab http://diuf.unifr.ch/main/xi/ . Il sera Program Committee Chair de l’Inter-national Semantic Web Conference 2012 à Boston, et In-Use Track Chair de l’Extended Semantic Web Conference 2012.
1 http://www.data.gov/semantic2 http://data.gov.uk/linked-data3 http://data.nytimes.com/4 http://dev.iptc.org/rNews5 http://schema.org/
Qu’est-ce que le mediaREG ?C’est le registre suisse des professionnels des nouveaux médias de l’information, de la communication et du multimedia. C’est avant tout une plateforme qui permet de répertorier les professions existantes ainsi que les professionnels qui ont obtenus un titre dans ces secteurs d’activité.Il permettra aussi, dans une deuxième phase, de répertorier tout pro-fessionnel susceptible de justifier d’une activité principale et d’une expérience de quelques années dans ces secteurs.Le mediaREG ne se substitue en aucun cas aux institutions chargées de donner des formations ainsi que de contrôler par des procédures d’examens et de tests les aptitudes des personnes inscrites. Ces ins-titutions remplissent parfaitement leur rôle conformément aux lois en vigueur sur la formation professionnelle.A l’instar du REG des ingénieurs et architectes, le mediaREG a pour objectif d’offrir une plateforme web de communication et de promo-tion pour tous les professionnels de ces nouvelles branches sur une base simple et efficace, surtout proche des entreprises et des écoles qui emploient et forment les professionnels de ces secteurs d’activité.La mission du mediaREG vise à la valorisation des filières de formation et des titres officiels obtenus dans les secteurs des technologies de l’information, de la communication et du multimédia. Des institutions
de formation professionnelles dans ces domaines d’activité prennent part à l’élaboration, la construction et la maintenance du registre mediaREG.
Inscription individuelle et valorisation des acquisL’inscription en ligne est individuelle, « ad personam ». A terme, le registre mediaREG devrait permettre également de lier des compé-tences à des métiers. Dans un premier temps, seules les personnes au bénéfice de titres obtenus en Suisse ou ayant obtenu une recon-naissance officielle selon les accords de Bologne pourront s’inscrire au mediaREG. Le mediaREG facilitera autant que faire se peut la validation des acquis, notamment en tenant à jour des liens internet, mais ne remplacera en aucun cas les institutions et organisations en charge de ces reconnaissances, comme le prévoit la Loi sur la Forma-tion Professionnelle.
Organes responsables et rôle de SwissMediaDepuis plus de 15 ans, SwissMedia est au cœur des développements du multimédia et des TIC en sa qualité d’association professionnelle. Active dans l’élaboration des profils des nouveaux métiers du web en Suisse comme au niveau européen, SwissMedia a tout naturelle-ment lancé le mediaREG en juin dernier. Un comité technique préside au fonctionnement général du mediaREG, alors que l’association en assume la gestion et l’administration.
Projet nationalSi le mediaREG est devenu opérationnel en juin 2011 dans sa version française, sa traduction et sa mise en ligne dans les autres régions lin-guistiques du pays sont prévus pour l’automne.Gageons que ce nouvel outil favorisera indirectement la mise en valeur des compétences des entreprises du secteur autant que celles des professionnels qui y travaillent. www.mediareg.ch
Les secteurs des technoLogies de La communi-cation, de L’information et du muLtimédia ontgénéré depuis bientôt pLus de deux décennies de nouveaux métiers. exercer ces professions nouveLLes mérite que L’on étabLisse des stan-dards permettant La reconnaissance à La fois des dipLômes, mais aussi de L’expérience accumu-Lée durant La formation pratique au sein des entreprises.
mediaReG LE REGISTRE PROfESSIOnnEL SUISSE DES SEcTEURS IcT ET MULTIMéDIA
Le nuage du Web de données,
créé par Richard Cyganiak et Anja Jentzsch.
http://lod-cloud.net/
L’ESSOR DU WEbSémantiqueProf. Dr. Philippe Cudre-Mauroux, Président du GITI
Roland Grunder, Secrétaire Général
L’impact du dividende sur La performance
dépend de L’horizon d’investissement
s’appuyant sur ces constats, la stratégie « high dividend » de inGim vise trois objec-tifs. Le premier est de battre le marché sur l’horizon d’un cycle économique (trois à cinq ans), le second, de réduire le risque lié aux actions et de viser une volatilité réduite de 10 à 15%, et le troisième, d’offrir un rende-ment du dividende supérieur à la moyenne. pour y parvenir, le gérant applique un pro-cessus de sélection des titres comportant plusieurs stades. un premier filtrage porte sur la taille (capitalisation supérieure à un milliard d’euros) et la liquidité des titres. un second élimine les valeurs à faible rendement (moins de 2,5% pour l’europe) ou dont le rendement manque de stabilité. et c’est seulement à l’étape suivante que les analystes procèdent à l’analyse fondamentale qui permettra de sélectionner les titres entrant dans les fonds (50 titres pour le fonds centré sur les valeurs européennes).
ces derniers sont pratiquement équipon-dérés car le gérant mène une politique sys-tématique de rééquilibrage du portefeuille. Lorsque le rendement d’un titre passe au-dessous de 2% en europe (1,5% aux etats-unis), ce dernier est systématiquement vendu, que la baisse du rendement soit imputable à une progression de son cours ou qu’elle provienne d’une baisse du divi-dende. cette approche permet de décorréler le portefeuille et ainsi de réduire le risque de marché. elle encourage également une stra-tégie « contrarian », les actifs ainsi dégagés étant réinvestis dans d’autres titres moins populaires ou de nouvelles idées. Grâce à une exécution efficace des ordres, l’impact des coûts de cette rotation de portefeuille relativement élevée (le portefeuille tourne trois à quatre fois par an) est minimisé. effectivement, les résultats du fonds euro high dividends sont probants. depuis son
lancement en 1999, il a dégagé une surper-formance annualisée de 360 points de base par rapport à l’indice msci emu.
Le rendement au cœur des portefeuillesa l’instar de inGim, Jp morgan asset mana-gement (Jpmam) recommande également les valeurs de rendement. mais à la diffé-rence des deux précédents gérants, il se montre plus optimiste en ce qui concerne l’europe. pour paul shutes, gérant de por-tefeuilles client au sein du groupe actions européennes de Jpmam, s’il ne fait aucun doute que l’europe périphérique continuera de faire la une des médias pendant un cer-tain temps, il souligne que, cette europe ne représentant que la portion congrue des Bourses, elle ne devrait guère influen-cer les indices. selon lui, la bonne nouvelle réside dans le fait que les bénéfices des
Source : INGIM, SG Equity Research
Graphique 2
GROWTH IN REAL DIVIDENDS CHANGE IN VALUATIONS DIVIDEND YIELD
Miser sur les dividendesc’est pourtant bien une analyse macro-éco-nomique qui fait dire à nicolas simar, res-ponsable de l’équipe « high dividend » de inG investment management (inGim), que les stratégies actions centrées sur les valeurs de rendement sont particulièrement bien adaptées au contexte actuel. selon lui, le ralentissement de la croissance se traduira nécessairement par un affaiblissement de la progression des cours des actions et donc des plus-values potentielles. par ailleurs, compte tenu du besoin accru de revenus réguliers liés au vieillissement de la popula-tion (qui dit vieillissement dit automatique-ment affaiblissement de l’exposition des
portefeuilles aux actifs risqués), ainsi que du manque d’alternatives (faibles taux d’intérêt sur les titres à taux fixes), les valeurs à rende-ments élevés bénéficieront d’un soutien fon-damental important. or, en europe, ce type de titres demeure particulièrement intéressant puisque leur payout ratio est inférieur à sa moyenne à long terme : en d’autres termes, il existe un potentiel de croissance des divi-dendes non négligeable.
Le gérant insiste également sur l’intérêt des stratégies « high dividend » pour les place-ments à long terme. prenant l’exemple du marché américain depuis 1871, il montre que,pour une période de détention de cinq ans,
plus de 80% de la performance d’une actionprovient du dividende alors que cette propor-tion tombe à moins de 40% lorsque la duréede l’investissement est ramenée à une année (cf. graphique 2). Quant au préjugé selon lequel les valeurs de rendement émane-raient surtout d’entreprises aux perspec-tives de croissance faibles, nicolas simar en démontre le caractère erroné au moyen d’une étude réalisée sur le marché américain pour la période 1946-2001. en effet, les chercheurs aboutissent à la conclusion que ce sont au contraire les entreprises les plus généreuses en matière de dividendes qui sont parvenues à enregistrer les croissances les plus élevées de leurs bénéfices sur des périodes de dix ans !
Les dividendes sont Beaucoup moins voLatiLs Que Les Bénéfices
actif sur le segment depuis 1999, inGim se décrit comme un « pionnier » des stratégies axées sur les dividendes et gère actuellement 10,1 milliards d’euros selon cette approche. son savoir-faire paraît indubitable puisque ses fonds se classent tous bien,
voire très bien et que deux des plus gros d’entre eux, le euro dividend (1,6 milliard) et le Global dividend (2,4 milliards) sont notés aa par standard & poor’s. fort de ce succès, inGim a même lancé récemment un fonds « high dividend » sur une zone inattendue pour ce type de stratégie, à savoir les marchés émergents.
DIVIDENDS EARNINGS PAY-OUT (rhs)
Source : ING IM Value Team, MSCI World, données en USD (1970-30 avril 2011)
Graphique 1
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FINANCE // DOSSIER
MArkEt.Ch - JUILLET - AOÛT 2011
Où se trOuvent les entreprises eurOpéennes qui vOnt dégagerles plus fOrtes plus-values ? des stratégies les plus spOrtives aux apprOches cOnfOrt maximal, les investisseurs Ont le chOix. la carte de l’eurOpe qui se dessine à partir d’entretiens menés avec des gérants et cOnseillers en investissement de pimcO, ing investment management, Jp mOrgan asset management, reyl asset management et amundi est avant tOut une carte des mOdèles et des styles de gestiOn.
Véronique Bühlmann
L’EuropE dEs top models
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FINANCE // dossIEr
MArkEt.Ch - JuILLET - AoÛT 2011
Depuis sa création en 1921, l’en
seigne Du prêt-à-porter
ucci conserve sa place en haut
au Metropolitan Museum of Art à New York et
considérée comme l’illustration exemplai
la créativité et du design de mode.
Frida Giannini
lors de la présentation de la collection printemps/été 2011 à Milan.
La manière La pLus sûre consiste à ne pas perdre. sortez cou-verts, teL est Le mot d’ordre des traders sur Les marchés des changes en cette période de guerre des monnaies. pour Les investisseurs à monnaie de référence euro ou doLLar, iL faut même se méfier de sa propre devise et aLLer chercher de La protection sur Les marchés émergents. Les pLus téméraires pourront trouver de La perfor-mance à deux chiffres auprès de gérants chevronnés, eux aussi bardés de stop Loss et de sys-tèmes éLaborés de contrôLe des risques. ce dossier consacré à La probLé-matique des changes examine Les différentes soLutions propo-sées aux investisseurs, des fonds forex aux commodity trading advisers, Les diversificateurs de risques par exceLLence.
Véronique Bühlmann
Comment gagner au change ?
Market.ch - AVRIL - MAI 2011 10 // 11
FINANCE // DOSSIeR
© B
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Cré
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n
Market.ch - JUILLET - AOÛT 2011 42 // 43
// DOSSIER
Qu’est-ce que la « Green IT » (Green Infor-mation Technologies) devenue rapidement « Green ICT » (le « C » pour communication car on ne peut laisser de côté le milliard deux cents millions de téléphones portables ven-dus bon an mal an) ou en français : technolo-gies de la communication et de l’information écologiquement responsables. La high-tech écolo désigne l’intérêt des nouvelles techno-logies pour le développement durable. Elle doit prendre en compte les contraintes envi-ronnementales – effet de serre lors de la pro-duction, toxicologie, car le matériel implique l’utilisation de métaux rares et toxiques, récu-pération et recyclage des déchets, en particu-lier les batteries, et enfin les coûts en énergie (en particulier l’alimentation électrique) du matériel informatique au sens large. De plus en plus, la convergence des technologies de la communication et de l’information fusionne équipements et services. Déjà, un écran plat de télévision sert de lucarne à un ordinateur multimédia et aux services d’un moteur de recherches. On ne peut donc exclure un appareil de télévision moderne du champ de la « green ICT » .
Haro sur l’obsolescenceConcilier développement durable et sys-tèmes d’information n’est pas chose facile car les systèmes d’information n’ont géné-ralement pas été pensés pour le long terme. Au contraire, les constructeurs et éditeurs de
logiciels ont souvent été taxés de « fabricants d’obsolescence », leur stratégie de marketing consistant à nous faire acheter constamment des équipements « plus ». Plus puissants, plus performants, plus riches en applications, plus légers, plus esthétiques aussi. Maté-riels et logiciels sont généralement conçus pour une durée d’utilisation très limitée. Par conséquent, les initiatives sur l’application des principes de développement durable en informatique concernent le plus souvent la récupération et le recyclage du matériel en fin de vie et la consommation énergé-tique. On a longtemps passé sous silence l’empreinte carbone de la fabrication et de la mise en œuvre et encore davantage les problèmes de toxicologie liés aux travailleurs chargés de manipuler les produits manufac-turés et, davantage encore les déchets. En dépit des efforts accomplis, plus de 70% des déchets des technologies de la communica-tion et de l’information (désignés sous le sigle DEEE) ne sont pas traités et valorisés dans des conditions acceptables pour la santé publique, mais simplement enfouis dans des décharges ! Il reste donc des progrès consi-dérables à faire dans ce domaine, mais il existe aussi des gisements de profits consi-dérables pour la valorisation des déchets. Il y a de l’or au sens propre dans les vieux PC et téléphones portables, et lorsque l’on parle de « terres rares » ce n’est pas un vain mot car rare égale cher.
LES TECHNOS PASSENT AU VERT
Personne n’y échaPPe. Le vert n’est Pas seuLement La couLeur de L’IsLam, maIs de L’envIronnement, de L’automobILe aux techno-LogIes de La communIcatIon et de L’InformatIon en Passant Par L’énergIe et Les déchets. aujourd’huI, IL n’est Pas un fabrIcant d’ordInateurs, de téLéPhones mobILes, de consoLes, un fournIs-seur de servIces, un PortaIL, un moteur de recherches, un Pro-ducteur de LogIcIeLs quI ne se ProcLame résoLument vert. c’est dans L’aIr du temPs, c’est tendance. c’est aussI un Instrument de marketIng effIcace. vert foncé ou vert d’eau ou turquoIse, Peu ImPorte. maIs comment Le vert est-IL rentré dans Le fruIt des technoLogIes ?Alain R. Walon
mation a été diffusée, et dès le mois suivant, plus de 400’000 personnes se sont rendues sur le site pour connaître la raison de cette censure ! Vous êtes attaqués sur un forum ou dans le fil de discussion d’un article d’un magazine en ligne ? Attendez un peu avant de réagir. Parfois l’incendie s’éteint de lui-même. Chercher à l’étouffer immédiatement peut, au contraire, l’attiser ! Placez l’événement sous surveillance, déterminez quels critères (nombre de posts où vous êtes cités, propa-gation à d’autres sites, etc.) devront déclen-cher votre engagement, et pendant ce temps, préparez soigneusement votre réponse et vos explications, au cas où !
d’accueil re-dessinée par un pirate. Des logi-ciels anti-intrusion correctement configurés doivent permettre de détecter toute activité suspecte, basculer en mode contingence et alerter les équipes techniques.
Clé 2 : Écoutez les réseaux sociauxÉcoutez ce qui se dit sur vous. Faites appel à des sociétés d’écoute et d’engagement qui sauront identifier les réseaux vous concer-nant, entrer pour vous en contact avec les influenceurs et vous aider à prévenir les risques. C’est l’occasion d’anticiper les agres-sions et de gagner quelques heures : Ano-nymous annonce toujours sur son site qui sera sa prochaine cible. Cela permet aussi de comprendre ce que vos clients — ou l’opinion publique, d’une façon générale — pensent de vous, et d’agir dans le cas où leurs sentiments seraient négatifs. Mettez en place des procé-dures en cas d’intensification d’une rumeur ou si votre société était soudainement prise à partie sur des médias comme Facebook ou Twitter. Imaginez une campagne de déni-grement massive : comment arriveriez-vous à faire entendre votre point de vue sur ces réseaux ? Vous devez vous poser la question avant que la crise n’arrive, étudier vos options et mettre en place les équipes adéquates.
Clé 3 : Surveillez les noms de domaineSoyez attentifs aux noms de domaine que l’on peut associer à votre société, à vos marques ou services. Des attaques de dénigrement de grande ampleur sont à attendre de ce côté. Et, pire encore, l’utilisation de votre nom dans le cadre de phishing (escroquerie en ligne) est tout à fait envisageable. Quelqu’un prétendant être www.nom-de-votre-société-suisse.com et reprenant votre logo et vos cou-leurs pourrait-il escroquer vos clients ?
Clé 4 : Formez vos équipesVos collaborateurs fréquentent forcément des réseaux sociaux, qu’ils soient profes-sionnels (LinkedIn, Viadeo, etc.) ou non. Ils peuvent donc être confrontés à l’évocation de
dans l’incapacité de répondre aux milliers de demandes simultanées générées par les logiciels des hackers. Toute entreprise dont la visibilité sur Internet est critique devrait pos-séder un plan de contingence contre ce type d’attaques : possibilité pour le portail de pas-ser en mode « dégradé », affichage d’un texte d’indisponibilité et surtout, existence d’une équipe de spécialistes capables de réagir et de reconfigurer serveurs et firewalls. Méfiez-vous également du « defacement » : rien de pire en termes d’image que de voir sa page
sites ont été rendus indisponibles pendant plusieurs heures, créant ainsi un important préjudice d’image pour ces entreprises ban-caires, qui montraient leur fragilité face aux attaques virtuelles.Voici quelques pistes pour gérer le risque et réduire la vulnérabilité d’une entreprise…
Clé 1 : Soignez votre infrastructure techniqueQuand les sites bancaires ont été atta-qués par Anonymous, ils se sont trouvés
Dernièrement, le monde a pu constater la montée du pouvoir des réseaux sociaux dans les pays du Moyen-Orient, où ils auraient joué un rôle dans la coordination des manifestants et dans la diffusion d’informations concernant les agissements des autorités en place. Mais cette progression a également été ressentie dans les pays occidentaux avec le groupe Anonymous, qui mène les attaques de « sou-tien » à WikiLeaks. Anonymous est un collectif qui agit de façon coordonnée sur Internet et lance des actions contre des sites ou des organisations. Les « hackers » utilisent le masque de « V pour Vendetta » pour leur communication et n’im-porte qui peut revendiquer son apparte-nance au groupe. Quiconque peut agir pour le groupe, sans être doté de connaissances techniques particulières, simplement en uti-lisant des logiciels comme LOIC ou Botnet. Ces programmes permettent de participer à des attaques en DoS (Denial of Service), qui consistent à saturer un site Internet en lui demandant des millions d’informations simul-tanément. Les participants sont des hackers chevronnés ou des internautes, qui pensent participer à une juste cause, sans forcément se rendre compte que ce jeu pourrait être très dangereux pour la sécurité de leurs données.Début décembre 2010, Anonymous avait indiqué les sites de Visa, Mastercard, Paypal et PostFinance sur son blog. Jugés « cou-pables » par le groupe de hackers de ne plus collecter les dons pour WikiLeaks, ces
Réseaux sociaux : cinq clés pour gérer le risque
votre entreprise en bien ou en mal, voire être jugés par d’autres internautes. Il est essentiel qu’ils soient formés, qu’ils sachent ce qu’ils peuvent dire ou non. Fournissez à vos colla-borateurs des règles d’engagement sur les réseaux sociaux. Une base simple est celle des 3R : soyez clairs avec vos interlocuteurs sur ce que vous « représentez », soyez « res-ponsables » de ce que vous dites et montrez-leur du « respect ».
Clé 5 : Méfiez-vous de l’ « effet Streisand »En 2003, Barbara Streisand a voulu faire interdire une image de sa propriété dans une collection de 12’000 photos. Résultat : l’infor-
LES ACTIOnS D’AnOnyMOUS
Le collectif Anonymous était auparavant connu pour plusieurs « faits d’armes » plus ou moins pertinents :
- Une attaque contre le site Internet du « White Supremacist » Hal Turner, qui aurait coûté des milliers de dollars en bande passante à ce dernier. - La participation à l’arrestation du cyber-prédateur Chris Forcand. Les membres d’Anonymous avaient alerté la police sur les agissements de cet homme coupable d’attouchements sur un mineur. - Une attaque contre youTube avec le chargement massif de vidéos pornographiques le 20 mai 2009, pour protester contre la suppression des clips musicaux sur le site. - Plusieurs autres attaques contre Gene Simmons du groupe Kiss ou la création de sites communautaires pour aider les Iraniens.
Anonymous a commencé à faire sérieusement parler de lui en 2008 avec le projet Chanology, lorsqu’il a menacé d’éradication l’ Église de Scientologie. La vidéo postée à l’époque avait généré plus de 4 millions de visites…
Chaque entreprise présente sur internet peut désormais être la Cible d’attaques.
Fabrice Perrin Manager chez blue-infinity
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Marketing // sécurité
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Market.ch - AVril - MAi 2011
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Divina
Carmelo Crea, à la tête de la société gene-voise Crea Immobilier Sàrl, spécialisée dans le relooking et la création d’architectures de bien-être unissant balnéothérapie, musico-thérapie, chromothérapie et aromathérapie, constate que la demande pour ces espaces chez soi s’est nettement intensifiée : « Il n’y a plus de limites. Les bâtisseurs et les promo-teurs intègrent naturellement balnéothéra-pies et hammams, même dans des espaces d’architecture classique ». Les installations de Crea Immobilier — distributrice exclusive de la manufacture Thalassor pour la Suisse et la France — sont réalisables dans des délais pouvant varier de quelques jours seulement pour l’intégration d’une simple cabine sen-sorielle hammam ou d’un produit dans un espace existant, à quelques semaines pour
Aurelia Kamhi
Le Spa s’invite chez vous…
Quand le froid de l’hiver nous incite à partager des moments conviviaux dans nos demeures ou encore lorsque les premiers rayons du soleil voient fleurir notre désir de détente et d’évasion, constructeurs et designers riva-lisent d’imagination pour offrir aux particuliers un univers de bien-être à domicile. Commu-nément associés aux vacances et aux éta-blissements de luxe, saunas, hammams et piscines nous offrent désormais détente et sérénité en permettant au monde du Spa (du latin « Sanitas per aquam ») de franchir le seuil de nos maisons. A une époque où l’anxiété et les tensions quotidiennes malmènent nos corps et nos esprits, l’effet bienfaisant de l’utilisation de ces installations est largement reconnu. Ces instruments de quiétude et de relaxation se déclinent, selon les désirs de chacun, dans de nombreux matériaux.
les alchimies les plus subtiles. Elles sont, par ailleurs, accessibles à toutes les bourses puisqu’il est déjà possible de s’offrir le plai-sir du Wellness chez soi dès 5’000 francs. En effet, notre interlocuteur ajoute : « Nous ne nous adressons pas qu’aux gens qui ont beaucoup de moyens, mais nous cherchons surtout à promouvoir l’accès au bien-être à domicile au juste prix. Quand on sait que l’ins-tallation d’une douche italienne peut coûter 8’000 francs, il n’est pas étonnant que notre clientèle opte de préférence pour l’installation d’une douche combinée hammam dont le prix est de 7’000 francs seulement avec une garantie d’usine de dix ans. »
Bastien Arnold, co-fondateur de I Love Spa avec son associé Guillaume Flocquet, confirme également cet engouement pour ce phénomène qui nous arriverait d’Amé-rique du Nord, où il est très naturel d’avoir son « hot tub » chez soi. Il l’explique tant par l’effet de mode que par la place qu’occupe
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IMMOBILIER // hABitAt
CREA Immobilier Sàrl – Thalassor
CREA Immobilier Sàrl – Thalassor
I Love Spa
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Orca Piscines & Constructive Sàrl
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CenterSpas SA
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MaRkEt.ch - AvRiL - MAi 2011
Fidelity Funds est une société d’investissement à capital variable de droit luxembourgeois (SICAV). Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits et n’émet pas de recommandations d’investissement fondées sur des circonstances spécifiques. Tout investissement doit se faire sur la base du prospectus, prospectus simplifié et des rapports annuel et semi-annuel actuellement en vigueur, disponibles sur simple demande auprès de nos Distributeurs, de notre Centre de Service Européen à Luxembourg et de notre Représentant en Suisse: BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Agent pour le service des paiements en Suisse est BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Fidelity, Fidelity International et le logo pyramidal sont des marques déposées de FIL Limited. Publié par FIL Invest-ments International, autorisée et supervisée par l’autorité de contrôle au Royaume Uni (financial Services Authority).
Fidelity Funds – China Consumer Fund
www.fidelity.ch l‘eXPert mondial en inVestissement
PROFITEZ DE LA NOUVELLE ÈRE DE LA CONSOMMATION EN CHINE
La taille du marché chinois représente à elle seule une opportunité d’in-vestissement inégalée. Avec 1,3 milliard d’habitants, la Chine compte plus de consommateurs que les Etats-Unis et l’Europe réunis. Mais moins de 35% du PIB est consacré à la consommation (en comparaison, les dépenses des ménages américains représentent 71% du PIB), le poten-tiel de croissance est donc considérable.
Nos experts en Chine sélectionnent les valeurs les plus prometteuses pour bénéficier de la nouvelle ère de la consommation en Chine.
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MARKETING
ACTUALITÉS
La sélectiondu mois
ACTIONS EUROPÉENNES : LES TOP MODELS
écONOMIe // Doss
Alain R. Walon
GooGle Chromebook : terminal pour le nuageDernier lapin sorti du chapeau de l’ « Internet Company », le Google Chromebook laisse perplexe. C’est certainement la plus sérieuse tentative de battre en brèche la domination de Microsoft et de Windows dans le domaine des systèmes d’exploitation, tout en s’attaquant même à Apple. Un ordinateur pour utilisateur pur, non informaticien. Un ordinateur dont on n’a pas à se préoccuper des mises à jour, des logiciels, du stockage des données. Google et ses serveurs s’occupent de tout. Bref : le rêve. Avec quelques réserves néanmoins. Un compte Google est nécessaire à son fonction-nement et tout se passe sur le « nuage ». Une dose de confiance pour la confidentialité des données personnelles est indispensable.
Une couche de ChromeTout repose sur le système d’exploitation léger open source Chrome OS qui forme la couche de base. Le principe étant de tout faire à partir du navigateur, les applications y sont intégrées. Google Docs pour éditer vos documents type Office, Netfix pour regarder des films, Google Music, exemple de la délo-calisation des données, etc. Le Chromebook nécessite la plupart du temps une connexion Internet pour accéder aux fichiers sur le cloud et les modifier, mais quelques applications basées sur HTML 5 devraient pouvoir tourner même quand l’ordinateur n’est pas connecté. Crunchgear annonce par exemple que des versions hors ligne de Gmail, Google Calen-dar et Google Docs sont disponibles, même si Google promet que ses portables seront constamment connectés au Web et que les mises à jour se feront de manière transpa-rente. Heureusement, car sinon Chrome OS
aurait peu d’utilité ! Les Chromebooks n’ont pas actuellement les capacités d’un ordinateur sous Windows pour un prix très peu inférieur (349 dollars pour l’Acer Z, 429 dollars pour le Samsung un peu mieux doté), mais la capacité de stockage et de calcul sur le « cloud » pour-rait être leur attrait principal. Le PC n’est plus qu’un terminal permettant d’accéder aux don-nées stockées ailleurs (par Google) et donc a priori sécurisées.
Un air de netbookFabriqués par Acer et Samsung, les premiers Chromebooks sous Chrome OS seront dis-ponibles le 15 juin aux États-Unis, en France, Angleterre, Italie, Pays-bas, Allemagne et Espagne. Deux modèles dans un premier temps, un Samsung nommé Series 5 offrant un écran de 12,1 pouces (1280 x 800), un processeur Atom N570 dual-core 1,66GHz,
une capacité de 16Go, le Wi-fi, la 3G en option, un boot en 8s, l’instant-on, deux ports USB, une webcam HD, une batterie de 8h en continu, une sortie mini-VGA, un lecteur de cartes, le tout à partir de 429 dollars pour un poids de 1,48 kg. Le second, un Acer dispose d’un écran de 11,6 pouces, d’un processeur Atom N570, d’une capacité de 16Go, du Wi-fi, de la 3G en option, de deux ports USB, d’une Webcam HD, d’une sortie HDMI, d’un boot en 8 s, de l’instant-on, d’une batterie de 6,5h en continu, d’un lecteur de cartes, à partir de 349 dollars pour un poids de 1,34 kg. Cela ne vous rappelle rien ? Cela ressemble étrange-ment aux netbooks, la mémoire de stockage en moins (puisqu’elle est sur le cloud). Or, on sait que les netbooks ont fait un flop en raison de l’arrivée de l’iPad et des autres tablettes. Est-ce là une façon de tenter de récupérer un marché ?
// équipement
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Fidelity Funds est une société d’investissement à capital variable de droit luxembourgeois (SICAV). Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits et n’émet pas de recommandations d’investissement fondées sur des circonstances spécifiques. Tout investissement doit se faire sur la base du prospectus, prospectus simplifié et des rapports annuel et semi-annuel actuellement en vigueur, disponibles sur simple demande auprès de nos Distributeurs, de notre Centre de Service Européen à Luxembourg et de notre Représentant en Suisse: BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Agent pour le service des paiements en Suisse est BNP Paribas Securities Services, Paris, succursale de Zurich, Selnaustrasse 16, 8002 Zurich. Fidelity, Fidelity International et le logo pyramidal sont des marques déposées de FIL Limited. Publié par FIL Invest-ments International, autorisée et supervisée par l’autorité de contrôle au Royaume Uni (financial Services Authority).
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Tempête verte chez les constructeurs
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Luc Besson ou le génie du cinéma
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FORMATION
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MARKETING
LEs NOUvELLEs PERsPEcTIvEs dE LA GEsTION ALTERNATIvE
Top 10 des sponsors bancaires
«Toujours plus». Telle semble être la devise
des groupes internationaux de luxe qui
ne cessent de rivaliser d’imagination pour
conquérir la ferveur de leurs clients. Non
contents d’avoir déjà atteint les sommets
de la notoriété dans le monde de la mode
dans le secteur hôtelier est encourageante,
plus de la moitié des villes sondées ayant
montré une hausse des tarifs des chamb
d’hôtel.
Quant à Horwath HTL, consultante en hôtel
lerie, voyages et loisirs, les résultats de son
Les échanges d’information et La recherche de ceLLe-ci par voie éLectronique sont aujourd’hui Largement rentrés dans Les mœurs, ce qui a pour conséquence une surcharge des réseaux fixes et mobiLes.
Pour répondre à la demande croissante des utilisateurs, les opérateurs sont actuellement entrain de repenser les structures et les technolo-gies de leurs réseaux et les entreprises, en amont, doivent analyser et trouver de nouvelles solutions pour éviter de se retrouver bloquées par un trafic trop important.L’augmentation permanente du trafic sur les réseaux IP, privés ou publics, s’explique par l’usage toujours plus important d’applications décentralisées, par le transfert de fichiers constamment plus volumi-neux et par l’utilisation de technologies multimédias comme la vidéo à la demande ou la vidéo conférence.
De nouveaux réseaux fixes et mobilesCette nouvelle manière de consommer a pour conséquence que la capacité des réseaux historique basés sur des liaisons en cuivre touchent à leur fin. Pour répondre à ces nouveaux besoins, de nom-breuses régions ont décidé de créer de nouveaux réseaux à base de fibres optiques, basés sur le principe du FTTH (Fiber To The Home) qui consiste à amener le câble optique jusqu’à l’usager, avec l’aide ou non d’opérateurs existants ou en devenir. En parallèle, les téléréseaux considérés à l’époque comme non struc-turés pour ce type de service, sont aujourd’hui une réelle alternative aux réseaux traditionnels en augmentant constamment leurs bandes passantes par l’utilisation de nouvelles technologies de transmission et par l’usage de fibres optiques allant toujours plus près des utilisateurs.De l’autre côté, de nombreux opérateurs mobiles optimisent et modi-fient leurs réseaux de données afin d’offrir des capacités et des vitesses de transmissions pratiquement équivalentes aux réseaux fixes, grâce à l’usage de la technologie LTE (Long Term Evolution) qui annonce des débits allant jusqu’à 100 Mégabits par seconde.
Des solutions applicatives plus appropriéesL’optimisation et l’augmentation de la bande passante des réseaux fixes et mobiles n’étant pas sans fin, d’autres solutions existent à l’exemple de VMWare. WMWare, société spécialisée dans la virtuali-sation, offre la possibilité de centraliser les informations sur des ser-veurs et d’y accéder en mode terminal. Cela a comme avantage de transférer que les données de l’écran et les fonctions du clavier. De nombreuses sociétés utilisent déjà cette solution afin de simplifier la maintenance des applications et pour offrir de meilleures perfor-mances aux utilisateurs externes. Une autre possibilité est d’utiliser des applications complètement basées Web comme Google docs ou Microsoft Office Web. Ces solutions basées Internet, ont besoin que d’un navigateur Web côté utilisateur et il suffit d’une bande passante minimale pour qu’elles fonctionnent. Last but not least, le Cloud computing bien géré et bien intégré est probablement une des meilleures solutions actuelles aussi bien pour optimiser la capacité et la charge des réseaux, que pour garantir une pérennité et un échange des données.A relever que dans tous les cas, des capacités de 100 mégabits par seconde vont permettre de nouveaux développements d’appli-cations et par conséquent, créer de nouveaux besoins. Toutefois, la création de ces nouveaux réseaux pourrait coûter très cher à terme aux utilisateurs.
Charges et optimisation des réseaux
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à proprement parler une nouveauté car il
y avait eu la 400 GT voici 35 ans. Succé
dant à la 612 Scaglietti, la « FF » (Four
décoiffe néanmoins par son contenu de
technologie. Cette sorte de break de chas
vent et un coffre acceptable. Avec en prime,
une fois décapoté, l’envoûtante sonorité
V8 4,7 litres (d’origine Ferrari) et ses 440
ch à 7’000 t/min. Le Gran Cabrio peut se
montrer tout doux pour évoluer sur la Croi
sette encombrée ou rugir de plaisir sur la
corniche au-dessus de Monaco. En outre
rigidité du châssis est remarquabl
voiture découverte. La précision de conduite
n’en est nullement aff
au-dessus de tout reproche pour une voitu
pesant néanmoins 1’900 kg ! On compren
qu’Alfredo Alonzo l’ait adoptée.
© Maserati 2009
© FINANCIAL TIMES, Londres, Partenariat éditorial avec market.ch.
© B
arça
Cré
atio
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Les big data, une mine d’or à double tranchant
DESIgn
Calendrier
Market date nUMérO SPéCial finanCe eCO iBCOM iMMOBilier
no 92 octobre 2011 Les marchés asiatiques / Fonds / tendances immobiLier de prestige LogicieLs de gestion des ressources humaines
Les bâtiments du patrimoine suisse romand
no 93 novembre 2011 investir en matières premières Formation continue des cadres stocKage et archivage immobiLier de montagne
no 94 décembre 2011 aLLocation d’actiFs / Fonds / stratégies energie / déveLoppement durabLe cYber-sécurité L’exceLLence suisse
no 95 décembre 2011 - Janvier 2012 Spécial lUXE private banKing L’industrie du Luxe / Les stratégies des grandes marques cYber-administration L’immobiLier de Luxe
no 96 Février 2012 actions suisses / Les meiLLeurs Fonds de pLacement audit / consuLting inFormatique bancaire immobiLier de bureau
no 97 mars 2012 marchés américains (états-unis et amérique Latine) / Fonds / tendances L’horLogerie automobiLe : gps, bLuetooth…etc immobiLier de rendement
no 98 avriL 2012 europe de L’est / russie / Fonds / tendances déveLoppement durabLe cYber-administration Le crédit hYpothécaire
no 99 mai 2012 Les Fonds sectorieLs Les transports ebusiness / ecommerce Les résidences « pieds dans L’eau »
no 100 JUin 2012 Spécial annivErSairE
no 101 JuiLLet 2012 actions européennes Le mécénat business inteLLigence L’immobiLier commerciaL
no 102 aoÛt 2012 cEntrEr HorS SEriE
no 103 septembre 2012 caisses de pension marché des énergies téLétravaiL reLocation
no 104 octobre 2012 matières premières immobiLier suisse: Les tendances économiques open data architecture / construction
no 105 novembre 2012 Les marchés émergents Formation continue en entreprise soLutions mobiLes immobiLier de montagne
no 106 décembre 2012 aLLocation d’actiFs Les secteurs économiques de 2012 soLutions open source L’immobiLier onLine : retour d’expérience
no 107 décembre 2012 - Janvier 2013 Spécial lUXE private banKing industrie du Luxe / pierres précieuses ordinateurs portaabLes : guide 2013 immobiLier de prestige
foRMAT: PDf hD 300 DPI - cMJn - 3MM couPE foRMAT: PDf hD 300 DPI - cMJn - 3MM couPE
TARIfS PRInT 2011-2012(francs suissEs, hors tva 8%)
L’éditeur, publibrands sa, se réserve le droit d’ajourner ou de refuser une annonce, une publicité ou un encart sans justifi-cation. /// L’annonceur ou le donneur d’ordre de la parution publicitaire est responsable du contenu de ses publicités. /// Les erreurs d’impression non corrigées sur le «bon à tirer» ne donnent droit à aucune réclamation de prix ou rabais. dans le cas où la remise des documents d’insertion dépasse le délai d’insertion prévu dans le «calendrier des parutions», ou que les épreuves de «bon à tirer» ne sont pas renvoyées dans les délais à l’éditeur, l’annonce est considérée comme «bon à tirer»; les erreurs sur l’annonce restent l’entière responsabilité de l’annonceur ou du donneur d’ordre. /// Les faibles différences de teintes ou de couleurs pouvant survenir dans le processus d’impression ne justifient pas de réclamations. /// L’emplacement des annonces dans la publication (hormis la première, deuxième, avant-dernière et dernière page de couverture) reste sous le contrôle de l’éditeur. cependant, l’éditeur s’engage à prendre les demandes des annonceurs en considération et à satis-faire ceux-ci dans la mesure du possible. dans tous les cas, un emplacement spécial n’est garanti que s’il est spécifié dans le contrat de commande entre l’annonceur et l’éditeur. /// Les frais supplémentaires pouvant intervenir lors de corrections d’annonces effectuées par l’éditeur ou sous son contrôle seront facturés à l’annonceur ou au donneur d’ordre. /// Les annu-lations doivent être notifiées huit semaines avant la date de parution. /// Les rabais préalablement accordés sur la base de répétitions et/ou de chiffre d’affaires seront recalculés en conséquence. /// dans le cas ou une annonce paraît à l’encontre d’un ordre remis à l’éditeur, l’annonceur peut uniquement prétendre à une réduction de prix équivalente à la commande préalablement établie pour l’annonce en question, ou à une nouvelle parution de son annonce égale à la commande initiale.L’annonceur s’interdit la reprise ou la reproduction d’annonces par un ou des tiers sur les sites internet, Wap, ou tout autre service en ligne. /// Les factures sont émises le jour de parution et sont payables à 30 jours. /// Le lieu de juridiction pour les deux parties est genève
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une parution combi compte pour une parution dans les rabais de répétition.
emplacement garanti: majoration de 10% du prix brut (sous réserve d’acceptation) /// emplacement sous texte: majoration de 10% du prix brut (pour les formats en-dessous de 1/2 page) /// commission d’agence**: 15% (agences autorisées) /// prime sur chiffre d’affaires**: 15% (a partir de 25’000.- de chiffre d’affaires par an)
* Les rabais sur le chiffre d’affaires et les rabais de répétition ne sont pas cumulables.** Les commissions d’agences et les primes sur le chiffre d’affaires ne sont pas cumulables.
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février 2010sondage auprès du lectorat de
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