Figaro 191

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Le Figaro. 10/07/1879. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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Le Figaro. 10/07/1879.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

Page 2: Figaro 191

Jeudi 40 Juillet 1879Le Numéro 1& cent. à Paris, 20 cent. dans les Départements.2S° Année. 3' Série. Numéro 191.

H. DE VILLEWIESSANTFondateur

FERNAND DE RODAYSAdministrateur

ABONNEMENTS

Département» Trot* mois IQâï'50'Paris Trot* moi*».» I 6 fr.

1 ANNONCES ET RÉCLAMES

Doluhgbn rus, Sequy bt c1*, passaobsbs PaiNCBtBT A L'ABMINIBTUATION

FRANCIS MAGNARD

"•- Rédacteuren chef

A. P ÈRI VI ER

Secrétaire de la Rédaction

RÉDACTIONDe midi à minuit, rue Dronot, 2>

Les manuscrits ne sont pas rendus

BUREAUX

26, rue Drouot» 26

LESiWiSAVËliTUBESDE

LA LÉGION D'HONNEUR

on parle beaucoup des transformationsrsnbies par l'armée et la magistrature.Peut-être que bientôt de toutes nos ins-

titutions, celle qui se ressemblera le

moins à elle-même, celle que reconnaî-trait le plus difficilement un hommeavant vécu au commencement de ce

siècle, c'est l'ordre de la Légion d'hon-neur.

Il est probable que si les braves d'Aus-

terlitz et de la Moskowa, qui parfoisallaient jusqu'au bout du monde, pour laconquérir, avaient eu une vision de ce

que cette croix magique était destinée à

devenir, il est probable, dis-je, que ça au-rait singulièrement ralenti leur ardeur,etil est bien certain que ça les auaitgran-dement surpris.

Ce qu'était cette distinction alors, ce

qu'elle exigeait de services rendus, d'ac-tions d'éclat, de propositions successi-ves. on 'no pourrait le. croire aujour-d'hui.

Ah il faut mourir troisfois pour l'a-voir, disaient en riant les soldats. J'ai

déjà deux coups de sabre et une balle

au premier coup de baïonnette, je com-mencerai à être « porté. »

La croix pour Bourrienne! s'écriait

l'Empereur, cet homme a sacrifié auveau

d'or; qu'on lui donne de l'or. La Légiond'honneur, jamais!

C'est ce qui explique comment ce par-venu qui s'appelait Napoléon Bonaparteavait subitement donné à cet ordre la

première place dans les décorations

d'Europe, à ce point que les princes desfamilles régnantes considéraient commeun suprême honneur de l'avoir.

Depuis ce temps, il avait quelque peuchangé. Sous Louis-Philippe on avaitcommencé à le voir apparaître sur levontre des bons bourgeois, financiers,maires et préfets. Sous Napoléon III lui-

même, on s'était aperçu qu'il était tropprodigué.

Mais enfin, malgré ces réserves, jepuis dire que cette distinction superbeavait encore un immense prestige, quandla République de 70 est venue rébranler

jusque dans sa base.Successivement on a posé au conseil

de l'ordre trois problèmes nouveaux,dontdeux sont encore en suspens

D'abord on lui a demandé s'il fallaitconserver tous les rubans donnés pen-dant la guerre à outrance.

Ensuite si les croix qui avaient étédonnées de la sorte ou autrement de-vaient être rendues à ceux qui avaientfait partie de la Commune.Enfin si contrairement à tous les pré-cédents. les comédiens ordinaires etextraordinaires avaient le droit de la

porter.

La première de ces questions n'était

pas facile à résoudre <es croix don-nées par MM.Pipe-en-Bois et Trouil-

• lefou,alors que M. Glais-Bizoin passaitles revues, et que M. Crémieux rectifiait

les lignes sous la direction du généraldu roi de Siam, devaient-elles être con-sidérées comme de vraies croix de lavraie Légion d'honneur.

La chose était d'autant plus'embarras-sante que, par une singularité fort cu-

rieuse, le nombre des décorations était-en raison inverse de la gravité des com-bats.

Par ce simple motif, que les gens, quise battaient n'avaient pas le temps de

songer lades rubans, et que c'était pré-cisément ceux qui ne se battaient pasqui avaient tout le loisir nécessaire pourétablir des propositions et s'adjuger desfaveurs.

Ainsi, dans l'armée du Rhin, pour cesformidables combats qui s'appellent

-Reichshoffen, Forbach, Borny", Grave-lotte. on tuait, on mourait, on souffrait

presque sans récompense.Dans la guerre de province qui malgré

de grandes épreuves était beaucoupmoins sérieuse, on commençait à se dé-corer davantage.

Quand on n'était pas pris dans une dé-

route, ou quand cette déroute était finie,on prenait huit jours de repos pendantlesquels on se distribuait des galons etdes croix.'• Enfin, dans le siège de Paris où alorson ne se battait presque plus, on se dé-corait tous les jours.

Ceci n'est pas une exagération puis-qu'encore une fois les chiflres sont là.Chiffres qui n'ont jamais été démentis.

Tandis qu'à Frœchwiller, pour plus de

10,000 hommes tués ou blessés on nedonnait pas deux cents croix, à Mon-tretout pour deux cents hommes tués onen donnait plus de deux mille.

Laquestion à résoudre était donc assezdélicate.

Pour moi, j'étais d'avis de tout recom-mencer à nouveau. Non pas que je netinsse pas à ma décoration. Dieu sait si

j'y tenais! mais parce que je pensaisqu'une croix n'étant rien par elle-même,n'ayant d'autre valeur que le prestige

v qu'on y attachait, une fois ce prestigeenlevé, il ne resterait plus qu'un ruban

l^u'on pouvait acheter pour 6 sous au«Bazar.

\1&%à tort ou à raison, je commençais à

m'apercevoir que ce prestige était sin.

gulièrement atteint.i On sait comment le problème a étérésolu. Au lieu de prendre une grandemesure militaire basée sur un principequelconque, on a fait pour les croixcomme pour les grades, une révocationdérisoire basée sur le bon plaisir.• Et cela, afin de plaire à MM.les députésde l'Assemblée de 71 qui, ayant des pa-rents gradés et décorés, voulaient avoirdes lois élastiques se prêtant à toutes les

•combinaisons.

î Le second problème paraissait beau-coup moins compliqué.i L'ordre de la Légion d'honneur créé

pour récompenser les services rendus àla patrie devait-il être rendu à ceux-làmêmes qui ont trahi la patrie?

Cet ordre créé au nom de l'honneurdevait-il être donné à ceux qui ont man-gue à l'honneur ?p

Fallait-il désigner comme des citoyensexemplaires les hommes qui, en face de

l'étranger, avaient arrêté nos généraux,fusillé nos soldats, emprisonné nos prê-tres. de complicité avec la horde desassassins et des incendiaires ?

A une pareille question, la réponsesemblait facile malheureusement MM.les républicains du pouvoir avaient en-core des amis à Genève, à Bruxelles et à

Noukahiva, lesquels amis demandaient

impérieusement à revenir se présenterala âéputation.

Pour leur rendre leurs droits politi-ques il fallait les amnistier; et en pro-nonçant l'amnistie c'était l'oubli com-

plet, c'était la croix rendue avec l'épau-lette.

Ce qui fait que nous sommes peut-êtredestinés à cette chose originale de voirdans une réunion où d'anciens hérosde la guerre auront leurs uniformes

vierges de toute distinction, de voir dis-

je, un communeux avec les mots « hon-neur et patrie » flamboyants sur la poi-trine.

Le troisième problème est de beaucouple plus gai.

Cet ordre qui dans aucun temps, etsous aucun régime n'a été donné aux

comédiens, doit-il être distribué dansles théâtres î

Un pareil sujet a mis tout le monde enverve Ecrivains do la presse et boule-vardiers.

« 11s'agit de s'entendre, dit Blondels'arrôtera-t-on à la Comédie-Française,aux théâtres subventionnés. Pourquoi?

»Pourquoi n'irait-on pas jusqu'au Gym-nase, à ï'Odéon, au Vaudeville ? »

Et les femmes, leur tiendra-t-on ri-

gueur ? Puisqu'on a bien décoré MlleRosa Bonheur et Mlle Dodu, pourquoi ne

pas décorer nos charmantes comédien-nes La Schneider, si vaillante dans lerôle de la grande-duchesse; etMlleLéo-nide Leblanc

Et les danseuses! Pourquoi ne pas dé-corer Mlle Sangalli, « dontlo parcours, leballon et l'élévation » sont au-dessus detout éloge.

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Serait-il vrai que là encore la politiqueaurait ses rigueurs, que tandis que MM.Got et Goqueiin seraient de suite favori-

sés, Febvre ne trouverait pas grâce, nile vieux Geffroy ni tant d'autres.ce qui ferait du reste une classification

curieuse, celle des comédiens opportu-nistes amis de M. Gambetta et celle desautres.

Et là-dessus chacun dit son mot.

Quant à moi, je ne viendrai pas traitercette question en elle-même.

La seule chose que je veuille dire,c'est la surprise que j'ai éprouvée del'heure que les avocats de nos comédiensont choisie pour soulever un paroil pro-blème

C'est-à-dire le moment même où la

Comédie:Française, au lieu derester chezelle dans son domaine, s'est mise à cou-rir le monde comme une vraie troupe de

foire, et où la première artiste de cette

troupe s'est fait une juste célébrité en semontrant dans le jour pour 3 schellings,et le soir pour beaucoup d'argent.

Le plus extraordinaire, c'est que ce

voyage de Londres ayant évoqué dessouvenirs oubliés, M. Sarcey, le granddéfenseur de la Comédie; a imaginé denous raconter par le menu ce*qui s'était

passé en 71.Ainsi donc, au moment ou la France

saccagée, démembrée, était là, gisantesous les pieds de l'ennemi, MM. les so-ciétaires se sont trouvés dans le plusgrand embarras qui se puisse imaginer!

Comment continuer leur métier? Avecla famine à Paris, les Prussiens dans les

forts, la moitié du territoire envahie,comment faire pour trouver un publicqui voulût encore s'amuser des farces del'ancien répertoire.

C'est alors qu'ils ont eu cette inspira-tion héroïque « puisque nous ne pou-vons plus faire rire en France, allonsfaire rire à l'étranger. Partons pour Lon-dres.»

Il est vrai qu'à cette époque les An-

glais, par la voix du limes, insultaient

chaque jour à nos malheurs, il est vrai

que beaucoup d'Allemands, fuyant lestristesses de la guerre, étaient établisdans cette ville. Mais c'est undétail.

Cette résolution prise, dit M.Sarcey, les

comédiens y apportent une énergie ad-

mirable– Energie qu'on ne comprendraitpas bien, si on ne suivait, jour par jour,leur journal dans l'article de M. Sarcey.

D'abord, il faut trouver un local àLondres. Oi\ cette capitale est. déjà en-combrée d'acteurs français « cherchanteux aussi à tirer parti de la situation. »

Toutes les sailes disponibles sont

louées il n'en reste qu'une petite, celledu Strand, dont on demande un prixexorbitant.

Cette atlaire une fois arrangée, ilfaut obtenir de la Commune l'autori-sation. Mais la guerre civile est déjàdéchaînée; évêques, prêtres, gen-darmes ont été traînés dans les cachotstout prêts pour le massacre. Au. milieude cette formidable lutte, la nation en-tière est comme séparée en deux camps.

Les comédiens ne perdent pas courage.Ils vont trouver Raoul Rigault toutd'abord le farouche communard fait des

objections au sujet des sociétaires queleur âge aurait dû retenir pour le ser-

vice, puis, après tout, déclarant qu'ils'en f. la caravane se met en route.

Â. la gare, nouvel émoi les fédérés

s'opposent au départ. Ces hommes eni-vres de vin et ûe sang ne veulent rienentendre.

Qu'est-ce que c'est que toutes ces

caisses. sans doute ce sont des armes

cachées, c'est delà poudre, des balles.On ouvre, on trouve de la poudre. de

riz, du fard, des perruques, des costumesde Turcs, de polichinelles.

Ce spectacle apaise les colères. Ces

oripeaux apparaissant tout à coup au mi-lieu de ces scènes tragiques, au milieu

de ces défilés de soldats blessés et decadavres sanglants, désarment les plusfurieux.•'"

On regarde, on rit. Ce sont descomédiens.

Laissez passer, crie le chef.

Là-dessus, ils arrivent à Londres. Au

début, le public ne semble pas très portéà aller au théâtre l'Angleterre com-

mence à comprendre les formidables

changements qui se sont accomplis surle continent, elle commence à trouverla Prusse trop triomphante et la Francetrop écrasée..

Il faut beaucoup de réclames, il fautdes affiches monstres. Enfin, après desefforts inouïs, le 1ermai, le jour mêmede la bataille d'Ivry, les Sociétairescommencent leurs représentations, qu'il

est curieux de suivre en même tempsque les événements.

Bataille de Courbevoie le duc Jobcombat de Vanves On tie. badine pasavec C Amour; échaufiourées d'Asnières

le Menteur.Le 5 mai, la nouvelle arrive des pre-

mières menaces de M. de-Bismarck. Pro-fitant de notre guerre civile, M. de Bis-marck refuse de ratifier le traité. Déjà le.Times prononce les paroles funèbresFinis GallicC. Finis Gallix.

Comment faire pour amuser ces gens-là, se disent les comédiens. Là dessus onmet.les Précieuses ridicules et les Fourbe-rie de Scapin sur l'affiche. Voilà Coque-lin avec sa perruque, sa large ceinture,fourrant Got dans le sac.

CD

« Eh quoi! je n'aurai pas l'avantagetuer sti Géronte.

» Moi le fouloir pas grande chose à luic'est seulemente pour lui donnait* une

petite régale sur le dos d'une douzainede coups de bétonne, et de trois ou qua-tre petites coups d'pée au trafers de son

poitrine.» II mesembleque j i foi reuïuair quel-

que chose dans c'to sac.» Ah toi faire le trôle. Ahi ahi ahi!

ah monsieur, ahi ahi ahi Jusqu'aurefoir.»

Toutd'abord le publicestunpeu froid;on cause à voix basse des événementsmais voilà les Précieuses ridicules, voilà

Gorgibus, Mascàrille, Godelet et lesviolons et la danse, et les entrechats, etles coups de bâton. les Anglais ne ré-sistent plus.

Après cela, la série reprend .Combatdu Moulin-Saqùet,./'L'cote des FemmesPrise d'Issy, Le Cocu imaginaire Ba-tailles d'avanl-poste, i Ecole des maris,Mademoisellede Belle-lsle, le Chandelier.etc., etc.

Mais voilà qu'au beau milieu du Bour-

geoisgentilhomme, qu'on avait choisi àcause du ballet de la lin, voilà qu'il se

répand une vague rumeur: la colonneVendôme n'existerait plus, la colonned'Austerlitz aurait été abattue devant lesPrussiens.

Après avoir circulé dans la salle, lanouvelle arrive dans les coulisses; les

pauvres sociétaires voudraient savoir,>mais il faut entrer en scène

Got met sa perruque, Coquelin met du

rouge. Est-ce vraiquelacolonne estabat-tue?. On dit qu'on va tuer les otages,que la France est perdue.

Là-dessus ils commencen't Mamamoù-chi Mamamouchi!

Dicc, Turque, Anabatista ? anabatista ?Toc..

ZuinglistaIoc.Coffita.Ioc.Hussita ? Marista? Fronista.

Ioc, ioc, ioc.Giourdina, giourdina.Dara, dara. Bastonnara.

Après quoi, recommencent les danseset les coups de bâton.

Malgré leurs eftorts, ils ont moins desuccès, ils ne viennent pas à bout dedérider les Anglais, les Allemands eux-mêmes affectent d'être tristes.

Enfin, voilà les journées sanglantes.L'incendie s'allume, le sang coule àflots. L'Europe regarde avec épouvantece cataclysme qui rappelle la destruc-tion de Jérusalem et de Ninive.

La situation des comédiensdevient Dlusdifficile. En vain jouent-ils, à la fois,M. de Pourcea/ugnac et Je Malade imagi-naire, le public ne rit plus, la fièvre estdans la salle. De minute en minute, les

Anglais courent au bureau du télégra-phe, qui est à côté du théâtre, les Prus-siens causent avec animation dans les

couloirs, partout les journaux circu-lent.

Et pendant ce temps, sur la scène, les

pauvres comédiens s'efïorcent de faire

rire, ce qui amène des contrastes dignesde Hugo.

Les Tuileries sont en flammes, crie-t-on dans la salle!

« Monsieur, voici un petit remède

qu'il vous faut prendre, s'il vous plaît, il

a été ordonné, monsieur, il a été or-donné».

Le Louvre brûle.« II ne vousfera pointde mal, monsieur,

il ne vous fera point de mal. C'est un

petit clystère, 'un pelit clystère, bénin,bénin ».

La Cour des comptes est détruite.« Il est bénin, bénin là, prenez, mon-

sieur, c'est pour déterger, pour déterger,déterger ».

Piglialo sùSiguor mousu

PiglialorPiglialo, Piglialo su

Et enfin quand les nouvelles officielles

arrivent, quand on apprend l'assassinatdes otages, la destruction de nos palaiset l'effroyable boucherie du Père-La-

chaise, toute la Comédie-Française pa-raît en scène pour la grande cérémonie

« Demandabo causam et rationem

quare, :"' ••"•*» Opium facit dormire.» Glysterium donare,» Postea seignare,» Ensuita purgare. » `

Après quoi tous répètent en choeur« Bene, bene, bene, bene respondere,» Dignus, dignus est intrare» In nostro docto corpore. »

4 On ne s'imagine pas l'énergie qu'ilsont déployée à cette époque, dit très sé-rieusement M. Sarcey. Je ne le nie certes

pas, mais je nie demande si la Légiond'honneur a été précisément inventée

pour cette énergie-là.

Ce qui frappe en cette aftajre, c'est devoir àquel point tout se tient: encore unefois on trouve cette logique des événe-ments et des caractères. Pour le philo-sophe," pour celui qui n'est pas attristé

par les misères de. la patrie, ce doit êtreun bien curieux spectacle.

I Tandis qu'il est des époques où l'on re-

construit tout, il en est d'autres où l'ondétruit tout.

A la lin de la première République etah commencement du premier Empire,dans cette période splendide du Consulat,tout est créé à la fois, l'homme de génieestjà, au milieu" de ces débris forgeantune société nouvelle, comme Pierre-le-

Grand, comme Richelieu, comme Fré-déric.

Aujourd'hui, dans la troisième Répu-blique, on ne fait que détruire ce quiavait été Cx-éé.

Cette armée splendide, cette magislra-ture inamovible, ce Concordat, cet ordrede la Légion d'honneur, on sape tout, onébranle tout.

A la fin, c'est devenu comme une

rage, une furie, chacunest là regardant:Qu'est-ce qui reste encore debout ?

qu'est-ce que je pourrais bien jeter par,terre Après les institutions, les symbo-les; après le drapeau, l'épaulette; aprèsl'épaulette, la croix.

Et ontlétruitpour mettre quoi. on nesait pas. On n'a même pas une formule.

En 48, il y avait encore une nou-veauté le suffrage universel, suffrageque je déteste, mais enfin qui était quel-que chose, maintenant plus rien.

C'est l'avènement du vide, c'est letriomphe du néant.

Saint-GoneBt.

Échos de' Paris

La Température. En France, la tempéra-

ture, déjà peu élevée pour l'époque, subissaitencore, hier matin, un nouvel abaissement.

A Paris, elle était égale à celle de Saint-Péters-

bourg et inférieure de 2 degrés à celle de Mos-

cou. Sous un autre rapport, l'ensemble de la

situation atmosphérique semble se modifier

favorablement. La pression barométrique, quiétait encore en baisse hier matin dans nos ré-

gions du Nord et de l'Est, augmentait en Bre-

tagne et en Gascogne; cette hausse va pr.oba-blement gagner le reste de la France et amener

une amélioration momentanée.

Paris. Forte bourrasque dans la matinéeaverses multipliées. Therm. max. 21»; tombé

à neuf heures du soir à 1 5".

Conlr-cxéville. Averses et soleil. Th. 190.

Vichy. Vent violent. Ciel beau. Thcr.

16°. 5 19.

Pougues. Ciel nuageux. Ther. 170 24°.

Dieppe. -Temps incertain. Th. 17», 4.

1A TRAVERS PARIS

MOUTDE M. CLÉMENTDUVERNOTS»

(Un homme qui a joué un rôle politique

assez '-important pendant les dernièresannées de l'Empire et dont l'intelligenceprécoce l'avait, jeune encore, conduit aux

plus hautes situations, M. Clément Du-

vernois,. est mort mardi soir à neuf

heures, âgé à peine de quarante-trois ans.

Malade depuis plusieurs mois, épuisémoralement, par des désastres finan-ciers connus de tout lé monde, ilavait contracté une maladie de cœur,qui dans ces derniers temps ne lui lais-sait plus de repos. Néanmoins, il n'a-vait interrompu aucun travail; chaquejour jusqu'à sa dernière heure, ClémentDuvernois a fait de la copie; car, bien quene signant plus depuis longtemps ses ar-

ticles, il n'avait pas quitté ce métier de

journaliste qu'il aimait avec passion et

pour lequel il était admirablement doué.

Il avait débuté dans un journal d'Al-

ger, fa Colonisation, mais bientôt aprèsil vint à Paris, où il écrivit à la Presse et

plus tard à la Liberté; en 1865, il se ren-dit au Mexique, et les études d'économie

politique qu'il publia alors le firent bien.tôt remarquer à cette époque, il n'avait

que vingt-neuf ans.Il collabora. également au Temps; en

1867, il devint rédacteur en chef du jour-nal VEpoque il fonda le Peuple français }en-'J 869; la même année, il fut nomme

député des Hautes-Alpes et devint mi-nistre en 1870,du 10 août au 4 septembre.

Les dernières campagnes politiques do

Duvernois, comme rédacteur en chef,datent de la fin de 1876, dans un petitjournal à.un sou, le Salut, où il croyaitpréparer l'avènement, de Napoléon IV,puis dans le Pouvoir, en 1877.

Physiquement, Clément Duvernoisétait d'une taille au-dessous de la

moyenne, trapu d'une apparence ro-buste. Il était blond et portail, toute labarbe dont le désordre même ajoutait à

l'originalité de cette physionomie ex-

pressrve et mobile, qui plaisait à pre-mière vue.

**#

Le souvenir de Clément Duvernoissera inséparable de celui du siége deParis.

On lui a reproché d'avoir payé un peucher les bestiaux ou les sacs de farine

qui devaient nous rendre de si grands-services durant les derniers mois de1870.-

Naturellement, la commission d'en-

quête a épluché ses comptes. M. le duc

d'Audiffret-Pasquier doit se rappeler la

façon originaledont Duvernois se défen-dit devant lui.

–Monsieur le duc, dit-il, vous qui sor-tez à cheval tous les matins, imaginez-vous que tout d'un coup. loin de votre

hôtel, votre pantalon se soit déchiré d'unbout à l'autre. Qu'auriez-vous fait? Vousvous seriez précipité chez le premier tail-leur venu et vous lui auriez dit « Vite un

pantalon!» Auriez-vous regardé au

prix ? Je n'y ai pas regardé davantage.Ajoutons qu'il est- sorti absolument

indemne de cette enquête.

**#

Un autre souvenir qui nous est per-sonnel

Quand, après le procès de la Banqueterritoriale, Duvernois dut expier sa

peine à la Conciergerie, M. de Villemes-

sant, le sachant sans argent, lui fit dire

qu'il pouvait puiser dan» la caisse du Fi-

garoOh,millefois merci, répondit-il,

M. de Villemessant est bien bon, maisici on ira besoin de rien.

Les obsèques de M. Clément Duvernoisauront lieu aujourd'hui jeudi, à dix heu-res, en l'église Saint-Philippe-du-Roule.

Depuis une semaine, les divers loca-tàires de l'Elysée sont assaillis de de-mandeurs qui sollicitent des cartes pourla revue de dimanche.

Toutes les demandes doivent êtreadressées, soit par lettre au, généralPittié, soit verbalement au commandantCance.

Ce terrible « Article VII » donne tantde mal au gouvernement que, contretout usage, il y a eu hier, mercredi, con-seil des ministres au palais présidentiel.

Assistons à la sortie du Conseil

11est dix heures un quart. Depuis plusde deux heures, neuf voitures se tien-nent côte à côté, à gauche, dans la courd'honneur. Deux d'entre elles, celles deMM.Say et Waddington, sont surmon-tées de cochers superbes. Lesautres sontdes voitures au mois. MM. les ministressoi, Lentun à un du vestibule, sous lequelils ont dû se serrer la main, car ils nese disent rien sur l'escalier, chacund'euxattendant que sa voiture vienne lé

prendre.Soul, le dixième ministre, M. Lepère,

qui n'a que la rue à traverser, gagne à

pied son ministère.

Mme la duchesse de Mugenta vient defaire une petite aflaire.

Du temps où son mari était forcé derecevoir officiellement, elle avait achetéde l'orfévrerie, principalement des sur-touts de table qui, depuis la guerre,manquaient au garde-meuble.

Naturellement cette orfèvrerie, ayantété payée des deniers de la Maréchale,était restée sa propriété, et Mme Grévyne se permit point de s'en servir.

Elle le pourra, maintenant, le garde-meuble ayant acheté hier à la duchessede Magenta ces brillants ustensiles du

pouvoir à table, dont elle n'a plus quefaire, et qui sont indispensables à laPrésidente actuelle et aux autres.

NOUVELLES A LA MAIN

M. Durand a une cave des mieux meu-blées et à laquelle il rend religieusementtous les honneurs qui lui sont dus, lors-

qu'il est en bonne santé.Mais il est très malade, en ce moment,

et, hier, au milieu d'une crise des plusgraves

Oh mon Dieu! s'écria-t-il, avec

onction; prenez-moi, si vous voulez.mais laissez-moi macave 1

Façon courtoise de dire les choses.

La comtesse Diane s'escrime, à petits

coups, sur le compte du baron da V;

Enfin, s'écrie un des assistants,c'est un vieux bavard •

Mais non, mais non! reprend lacomtesse. C'est un homme qui aime àentendre le son de sa voix. et à l'en-tendre le plus longtemps possible, voilatout!

Entre libres-penseurs.

Vous connaissez mes principes; jevoudrais compléter l'éducation de inonfils en développant ses forces physiquespour en faire un bon citoyen. Indiquez-moi, je vous prie, un bon professeur deboxe et do savate, mais retenez bienceci Sous aucun prétexte je ne veux

que ce soit un prêtre ou un jésuite

Le ï&asciuo de rcr=

~r

LES

FUNÉRAILLES DU PR1ISE iiPÉRÎÂL

C'est dans la salle des armes de l'arse-nal deWooTwichque sera déposé le corpsdu Prince Impérial. Elle est vide, sauf

les murs qui restent garnis de râteliers

avec fusils et baïonnettes. Le généralCampbell, directeur de l'arsenal, a mis

tous les ouvriers à la disposition des

maîtres des cérémonies, des délégués et

des employés des pompes funèbres quisont occupés déjà à tendre les draperiesde deuil et à transformer en chambremortuaire cette salle où se feront les

constatations légales.Le mauvais état du temps et de la mer

peut.retarder un peu l'arrivée de VEn-

chaniress, mais ce n'est guère probable,car le yacht de l'Amirauté est excellentmarcheur et tient admirablement la mer.

Il arrivera donc à Woohvich vendredisoir.

Ce sont les marins de VEnchantress]

qui transporteront le cercueil jusqu'àl'arsenal, situé à une distance de trois

cents mètres environ du quai de débar-

quement.Malgré l'heure matinale à laquelle le

cortége funèbre quitteraWoohvich,toutela population sera sur pied, car les habi-

tants connaissaient le Prince et l'aimaient

beaucoup.Portsea,9 juillet,7h. 40,soir.

L'Enchantress est dans l'arsenal et re-

coit les derniers préparatifs.C'est dans le pavillon situé sur le pont

et qui sert de salon aux lords de l'Ami-

rauté lorsqu'ils font une excursion en

mer, que sera la chambremortuaire.Tout

l'ameublement est enlevé. Les cloisons,le parquet sont recouverts de draperiesnoires. Un autel est dressé dans le fond.

Le Révérend E.-H. Ballard, aumônier

catholique de la flotte, à Portsmouth,veille à tous ces arrangements.

Le vaisseau-amiral Duke of Wellingtonrendra les honneurs.

UOrontès, signalé dans l'après-midi en

vue de Plymouth, est attendu cette nuit,à une heure. Il restera en rade de Spi-

thead, où VEnchantress ira prendre le

cercueil du Prince vers neuf heures du

matin. Le trajet de Spithead à Woohvich.

se fera en vingt heures.Le temps est affreux dans le port et

sur larade.

Le prince Charles Bonaparte l et leprince Murat arrivent ce soir à neuf heu-res. Ils coucheront à bord de VEnchan-tress, qui entrera demain soir, dans lanuit, en Tamise, où il mouillera.

Le yacht remontera le fleuve vendredimatin, et arrivera à Woolwich vers sixheures du soir.

M. Chégaray vient de dessiner pourle Figaro et l'Illustration la chambramortuaire à bord de VEnchantress.

Nous sommes ici les seuls journalistesfrançais

Auguste Vitu.

»

UNE LETTRE DU PRINCE IMPÉRIAL

Le Figaro a eu la bonnefortune de pouvoirlivrer te premier à la publicité la remar-quable lettre que le Prince Louis-Napoléonavait adressée à son jeune ami et camaradeLouis Conneau,en lui faisant don d'une ma-;gnifique épée. Cette lettre, empreintedes plusgénéreux et des plus nobles sentiments, a étéaccueilliedans la presseeuropéenneavec unesympathiqueémotion.

p

Nous avons obtenu la faveur d'en publieraujourd'hui une nouvelle, qui sera certaine-ment lue avec le même intérêt, et où le carac-tère chevaleresque du Prince se révèle toutentier. <•

Le personnage auquel cette lettre a étéadressée et dont nous ne sommespas automses à faire connaître le nom, était un amid'enfance avec qui le jeune Louis -Napoléonaimait à échanger ses pensées les plus in*times.

Quelques passages, comme on va le voir,ont été remplacéspar des points.La personnequi a bien voulu nous faire cette commuai-;cation a cru devoir supprimer ces passagespar des raisons de convenanceet de tact dontelle seule était juge. 11 nous suffira de direqu&le Prince y désignait,certaines personna-lités haut placées, dont nous n'avions pas le,droit de livrer les nomsà la publicité.

M. E.

Maritzburg,20avril1879.

Mon cher.

Depuis mon départ, je ne vous ai pasencore écrit; ne croyez pas que ce soitparce que je vous ai oublié, car Dieu quilit dans mon âme pourrait dire la placequ'y occupe le souvenir de mes amis etde ma patrie!

Quoique la seconde partie de la cam-»pagne ne soit pas encore commencée,/j'ai déjà pris mon harnais de guerre de-»puis les trois semaines que je suis dési<»gné. i

Je remplis actuellement les fonctionsd'officier d'état-major auprès du géné-ral commandant en chef; c'est pour moila meilleure façon de voir, d'apprendreet de faire la guerre.

J'ai eu le courage de refuser le com-mandement d'un escadron-de partisansQuelque tentante que fût cette offre,

j'ai jtensé que la situation que 'occupaactuellement me permettrait d'acquérirplus d'expérience et de rendre plus doservices.• • • • •• • « • • • • • ••

Comme vous êtes mon ami, il vousappartient d'expliquer et de défendre ma

conduite, et quoique mon départ soit

déjà de l'histoire ancienne, je veux re>.venir avec vous sur les causes qui l'ontdéterminé.

Je n'ai pris l'avis de personne et je mesuis décidé en quarante-huit heures. Sima résolution a été prompte, c'est quej'avais longuement réfléchi à pareilleéventualité et arrêté mon plan.

Rien n'a pu me faire hésiter une mi-nute cela n'a rien que de tout naturelpour ceux qui me connaissent. Maiscombien sont-ils ? Parfois il me semble

que leur nombre n'atteint pas l'unité,car il me souvient d'avoir été bien injusJtement jugé par ceux qui devraient lemieux me connaître.

J'ai vraiment honte d'avoir à parlerainsi de moi-même, mais je tiens à dis-

siper les doutes que l'on a parfois mani-festés au sujet de l'énergie de mavolonté

qui est et restera, croyez-le, vierge d'au-cune concession ou lâcheté.

Lorsqu'on appartieni atune racede sol-dats, ce n'est que le fer en main qu'onse fait connaître, et lorsqu'on veut ap-prendre en voyageant, il faut aller au<join..

Je m'étais donc depuis longtemps pro-mis:

Ie De faire un long voyage;2°De ne perdre aucune occasion de

faire campagne.Le désastre d'Isandula me fournit t l'oc-

casion attendue.La guerre d'Afrique se développan

sur une grande échelle sans entraînerde complications européennes.

Tout me poussait donc à partir et jesuis parti.

Dans une autre lettre soit à soit

à ,-soit à vous, je vous donnerai desdétails sur les opérations militaires.

Rappelez-moi à leur souvenir et croyezà ma constante amitié.

.J. ,< NAPOLÉON ,^|ti#jjfe>;Napoléon

Gazettedela Chambre.a, 9 juillet.

. • '$:Ei' Article >• Vn dlâpouiro de Mi

Margue, Le vote sur la loi del'Enseignement supérieur.

Il faut croire que le congé du mer«>

credi est entré-dans les moeurs parle^mentaires. C'est à peine s'il y a deux

cents députés dans l'hémicycle. M. Gam-

betta lui-même a oublié qu'il y avait

séance, et c'est M.Bethmont qui le rem-

place à son banc. Les ministres brillent

par leur absence. A deux heures trois

quarts seulement, MM.Lepère et Jules

Ferry daignent montrer leurs augustes

visages. Cette situation est tellement na-

vrante que M. Janvier de la Motte croit

devoir demander une suspension de

séance, jusqu'à ce que la Chambre soit

en nombre. M. Bethmont répond avec

gravité que le règlement est formel. II

faut être en nombre pour^oter, mais

non pas pour discuter" et 'ië présidentinvite M; -Grenier de Cassagnacpère, qui

Page 3: Figaro 191

LE FIGARO JEUDI 10 JUILLET 1879

est a la tribune, à commencer son dis-

pours..r' M. Granier de Cassagnac est un ora-

teur comme il y en a peu malheureuse-ment; Modéré; eloquent, très net et sur-tout très correct, tout ce qu'il dit est

marqué au coin de la plus profonde éru-dition. Si épuisé que soit le sujet, il

trouve le moyen de le rendre intéres-

sant, et -de fixer l'attention d'un audi-

toire visiblement fatigué et impatient.Le discours de M. de Cassagnac est,avant tout, un remarquable plaidoyer enfaveur das Jésuites. On a beaucoupblâmé l'enseignement qu'ils donnent,dit l'orateur. On a cité des textes vieuxde plusieurs siècles; mais en somme per-sonne n'a osé dire que leurs élèvesétaient mal instruits et faisaient de mau-vais citoyens. M. Paul Bert a connu des

jeunes gens, élevés par les Jésuites, quimettaient de l'eau de Lourdes dans leurencrier avant de passer leurs examens.

Ces jeunes gens ont été reçus bacheliers.L'orateur ne pense pas qu'ils aient dûce succès à leur respect pour la sainte

Vierge.

Contradiction singulière entre vos paroleset vos actes 1 Vous représentez les Jésuitescomme un danger pour la société, et vous leslaissez eh paix dans la société! Vous leur in-terdisez l'enseignement dans les écoles quevous surveillez,et vous l'autorisez au sein desfamilles que vous ne surveillez pas. Je coin-

prends Choiseul, d'Aranda et de Pombal quifaisaient semblant de croire aux dangers desdoctrines des Jésuites et quj supprimaientl'ordre comme gage de leur sincérité.

Mais vous, qui avez approuvé le discoursde M. le ministre, accusant les Jésuites d'êtredes fauteurs de guerre civile, les proscrirez-vous ? Non, leurs personnes, leurs biens, leursdroits de citoyens, d'éligibles et de prêtres,vous abritez tout cela avec ostentation sousle manteau dela loi. Vons les accusez sansréserve et vous les frappez sans énergie(Très bien! très bien à droite.)

Vous triompherez, mais votre triomphevous coûtera cher. Il vous coûtera l'humi-

liation, grave pour des républicains, d'avoirvaincu sous le drapeau blanc, tandis que lesJésuites combattent sous le drapeau tricolore.

(Rires à gauche. Très bien! très bien! à

droite.)Puisque vous accordez aux Jésuites le droit

d'enseigner dans les familles, ils en useront,soyez-en sûrs. Sans doute la fermeture deleurs écoles jettera une grande perturbationdans l'enseignement; mais ceux qui souffri-ront le plus, ce seront les enfants des fa-milles pauvres. Dans les familles riches, les1,500 professeurs Jésuites pourront distribuerl'enseignement à 10,000élevés. (Interruptionsà gauche.)

fine voix à gauche. Alors tout est pour lemieux!

BI. Granier de Cassagnac. Non, pourmoi tout n'est pas pour le mieux, parce qu'onperd toujours beaucoup quand on perd la li-berté. (Bruit à gauche.)

·

L'enseignement, que vous interdisez auxJésuites, vous pouvez, je le répète, le surveil-ler, tandis que celui que vous leur accordez,vous no pouvez pas le surveiller.

M. de Cassagnac aborde ensuite la

question des livres qu'on a trouvés chezles Jésuites. Il y en a bien d'autres donton ne parle pas et qui se rencontrententre des mains laïques. Ces livres trai-tent singulièrement de l'histoire con-

temporaine

Il y a un livre, mis aux mains de la jeu-nesse, écrit par un homme considérable del'Université, homme sage «t instruit, qui avoulu rester dans la mesure. Ce livre a pourtitre: Histoire contemporaine de 1789 à 1879,à l'usage des lycées et des collèges. Il a eudeux éditions, l'une de 1866, sous l'Empire,^l'autre de 1879, sous la République.

Dans la première édition, il n'estpas parlé

de la bataille de Waterloo, qui pouvaitcvoil-ler des souvenirs douloureux; si bien queles jeunes gens qui ont étudié à cette époque«lit pu ignorer qu'il y a eu une bataille de^Waterloo. Dans l'édition del879, au contraire,alors que les craintes ne .pouvaient pas êtreles mêmes, je trouve un long récit de cettebataille.

Affaire de Boulogne. Dans l'édition de 1866,le prince Louis-Napoléon bénéficie de cer-taines circonstances. On dit qu'il a été trompévpar la police que son débarquement était té-méraire, mais rationnel dans une certainemesure; l'affaire de Strasbourg était, elle,tout à fait rationnelle.

Dans l'édition faite sous la République,l'aftaire de Strasbourg est criminelle' commecelle de Boulogne.

SI. Floquet. C'est commevotre récit desévénements de 1851, il a été singulièrementrectifié.

Plusieurs membres à qauche. Le nom del'auteur ?

FeuilletonduFIGAROAn10juillet187966

LE

GRIME DE L'OPÉRA

HiSTOIRE D'HIER

XII

Suite

Le moment décisif approchait, et Gas-ton Darcy, qui l'attendait avec impa-tience, ne le voyait pas venir, quoiquedu fond de ce massif où il s'était embus-

qué, il eût suivi très-attentivement toutesles évolutions de l'interminable cotillon.La gaîté de Nointel l'affligeait, les airs

dégagés de la marquise l'irritaient, et

peu s'en fallut que, pour se soustraire àce supplice, il ne partît sans attendreson ami.

Le capitaine avait fini par l'apercevoiret le prenait en pitié, mais il ne dépen-dait pas de lui d'abréger ses angoisses. Iln'osait même pas lui faire un signe, depeur d'éveiller la défiance de Mme deBarancos.

Elle s'avança at milieu du cercle formépar les dames qui frémissaient d'aise, carelles avaient deviné la surprise, elles'avança portant toute une joaillerie dansun chapeau, qu'elle remit gracieusementa ïîiigs Anna Smithson, conductrice du

cotillôa, laquelle, de par l'autorité quelui conféraient ses fonctions, devait leremettre successivement à chacun des

cavaliers, qui allaient être chargés à tourde rôle de distribuer des pierreries auxvalseuses de leur choix. Puis, elle re-vint à Nointel qui ne la perdait pas devue et qui se demandait comment ilallait procéder pour frapper' son grandcoup. Il cherchait sa mise en scène, etil était assez embarrassé, car il ne se rap-pelait plus très bien comment on exécu-tait la figure du chapeau.

Voyez donc briller les yeux des

femmes, lui dit àdemi-voix la marquise.Elles sont riches, pourtant, toutes cellesqui sont là. Eh! bien, je crois en véritéque, §i je faisais jeter sur le parquet tou-tes lès verroteries que contient ce cha-peau, elles se battraient pour les ra.masser..

«eParions gu.â yo»s, yOus; doiifte4e&.

BB. Grasîseï" '«Se Cassagnac père. Ilest inutile de le nommer. (Bruit à gauche.)

M. le Président. M. "de Cassagnac est

seul juge de ce qu'il veut faire. `

M. Papon. Ce professeur est mort avantla publication de l'édition de 1879.

M. Granier de Cassagnac. Il vit et ilest professeur dans un grand lycée de Paris.11m'en coûterait do le nommer en présencede M. le ministre de l'instruction publique.M. le ministre me fait signe qu'il le connaît.Je n'ai donc pas bssoin de le nommer. (Mou-vements divers.) J'ai recherché encore dansce même ouvrage comment a été appréciée laloi de 1850 sur la liberté de l'enseignement.

Dans l'édition de-1866, il est dit quecette

loi détruisait enfin le monopole de 1 Univer-sité, que l'enseignement est libre! Dans l'édi-tion de 1379, l'auteur n'en parle plus. (Rires à

droite.)

Il. y a bien d'autres livres encore quiont été écrits par des inspecteurs de l'A-

cadémie de Paris et qui sont donnés en

prix dans les écoles. Ces'livres traitentdu système de Darwin sur la génération.

-Lisez, crie la gauche, lisez.

M. de Cassagnac répond.

Je ne le puis, car l'auteur met les piedsdans l'obscenité.

M. Bamberger. Donnez au, moins letitre du livre de votre inspecteur d'Acadé-mie

M. Granier de Cassagnac père.L'habitude et l'instinct, étude de psychologiecomparée.

M. Bamberger. Je vous défie de trou-ver dans ce livre quelque chose d'analo-

gue à ce qui a été extrait de celui de l'abbéMarotte.

SI. Bemissire. Le livre dont parle M.Granier 'de Cassagnac est un mémoire lu» àl'Académie des sciences morales et politiqueset approuvé par elle. (Rires et applaudisse-ments à gauche.)

SI. d'amler de CassKguac. Il y est

question, je le répète, de la théorie de Darwinsur la génération humaine; il y a deux passa-ges principaux, le premier, page 129, et le se-

cond, page 175,édition Germer-Baillière. Vousles lirez et vous les apporterez ici, si vous le

jugez utile.M. Clemenceau. Pourquoi ne pas ap-

porter tous les livres de médecine ? (Rires à

gauche.) ·M. Labuze. Ce n'est pas un livre d'ensei-

gnement

M. de Cassagnac, après tous ces exem-

ples frappants} conclut'en démontrant

que la loi de. M. Ferry est surtout uneloi politique

Consultez M. Paul Bert et demandez-lui sila loi est une loi d'enseignement; que vous

répond-il Ce n'est pas une loi sur l'ensei-

gnement. Nous n'avons pas voulu savoir sil'on pouvait faire plus ou mieux, nous avonsvoulu soutenir le Gouvernement que les 363avaient mis à leur tête. » (Rires à droite.)

Et M. Spuller, que dit-il? « Non, ce n'est

pas une loi sur l'enseignement que nous fai-

sons, vous avez été envoyés ici pour dissou-dre la coalition du 16 mai et rendre son re-tour impossible. C'est pour atteindre cebut. » (Oui I oui à gaucho. Applaudisse-ments. Rires à droite.)

Vous le voyez, malgré ce qu'en peut croireM. le le ministre, il ne s'agit pas d'une loi

d'enseignement proprement dit, mais d'uneloi politique, destinée à amener un coup de

majorité. Je ne vous en blâme pas, d'ailleurs,vous en avez le droit et vous on avez le pou-voir. Il ne me reste qu'un espoir.

Dans l'ancien régime, lorsqu'un noble Bre-ton voulait faire œuvre commerciale sans dé-

roger, il déposait ses titres etsonépée au

greffe du Parlement de Rennes puis, quandl'opération était terminée, il allait reprendreses titres et son épée.

Vous, messieurs, avant d'être la majorité,vous étiez la minorité; quand vous étiez laminorité, vous étiez libéraux. Aujourd'hui,vous avez déposé vos théories chez les mi-nistres le jour où vous cesserez d'être la

majorité, vous irez reprendre vos titreset votre libéralisme. (Applaudissements à

droite.)

La droite éclate on applaudissements,bien mérités. M. Granier de Cassagnacretourne à son hanc, où chacun s'em-

presse d'aller lui serrer la main. Pen-dant ce temps, M. Margue monte à latribune.

M. Margue lui-môme

.Discours iJe J3S. BSargue

La vue de M. Margue, surchargé de

papiers, produit une certaine sensation.

M. Margue ouvre la bouche.« Me (Vive émotion.)» Messieurs, continue M. Margue, qui

déclare tout d'abord que- la loi ne porteaucun ombrage aux sentiments religieuxde la France. Cependant il faut distin-

volontiers ce divertissement et que vousy prendriez un très vif plaisir, réponditen riant le capitaine.

Peut-être.Savez-vqus que vous avez des fan-

taisies d'impératrice romaine?Cela tient à ce que j'ai vécu dans

un pays où j'avais des esclaves.Vous en avez encore.Vous par exemple, n'est-ce pas ?

Quel sot compliment vous me faitos-làHeureusement.cen'est qu'un complimentet vous ne pense?: pas un mot de ce quevous dites. Je vous mépriserais, si vousétiez mon esclave.

M'aimeriez-vous si j'étais votremaître ?̀.~

Oui, dit hardiment Mme de Baran-cos, car je n'aurai jamais d'autre maîtreque l'homme que j'aime rai. Assez demarivaudage. Votre tour va venir. J'es-

père bien que vous n'allez pas medonnerun des bijoux que j'ai achetés pour mesinvitées. Ce serait du plus mauvais

goût.-Je m'en garderai bien. Mais je ne

me résigne pas à me priver d'un tour devalse avec vous.

-Comment ferez-vouspour l'obtenir ?Pas de bijou,, pas de valse c'est la règledu cotillon. Voyez plutôt M. Prébord.Il tient le chapeau, et il en tire un bra-,celet qu'il attache galamment au bras demiss Anna Smithson, et miss Anna se

pâme en recevant ce cadeau. Il l'épou-sera, je vous le garantis. Le bracelet estun à-compte sur la corbeille. Imitez cefat ambitieux. Passez une bague en bril-lants au doigt d'une des héritières quisont ici. tenez cette fille blonde et

blanche, là-bas. elle ressemble à unetour d'ivoire. et elle a un million dedot.

Je ne suis pas à marier et je tiens

beaucoup plus à mon tour de valse qu'àun million. Si je vous donnais.

Quoi?Un bijou qui m'appartient. Jl fau-

dra bien alors que vous valsiez avecmoi.

Quelle folie! murmura la marquiseen rougissant.

L'objet n'est pas gros. Je vous pré-senterai d'abord un joyau quelconque,pris dans le chapeau. Vous l'y remettrez,afin de n'en pas priver ces dames, et en-suite, je vous offrirai le mien.

Un souvenir de vous. le souvenirforcé.

Non, car rien ne vous oblige à l'ac-

cepter. Je n'exige que ma valse.Vous avez des idées étranges.J'ai horreur tout ce qui est banal.

Etous?Jmp,âé ftarôocpâ ge $p.onj|i_t pig.

guer entre les choses civiles et les chosesreligieuses, c'est là le but de l'article 7.

Nouscommençonsseulementpar distinguerentre les chosesreligieuseset les choses civi-les. Nous plaçonsdans l'article 7 une senti-nelle, sentinelle mal armée, mais chargéed'éveiller l'attention du gouvernement. (Trèsbien! très bienà gauche.)

Le mot « sentinelle » produit un cei*-tain mouvement. On ne sait pas encorede quoi M. Margue va parler.

M. Margue ne le cache pas. Comme ille dit, il distingue entre la société civileet la société religieuse. Il est en quel-que sorte pour un système qu'on pour-rait appeler le système diviseur.

En somme, l'orateur trouve que l'œu-vre de M. Ferry est bien mer. (viveanxiété à gauche) méritoire et qu'il fauttdire mer. (continuez! continuez à

droite) merci au ministre pour l'avoirélaborée.

Sans doute la loi est dure pour les

Jésuites; mais en définitive ce n'est pasla mer. (protestations à droite), ce n'estpas la mer à boire.

M. Margue n'ajoutera plus qu'un mot

(à gauche Lequel l Lequel.Ne vous em-ballez pas.) La liberté n'est pas. atteinte

par la loi..Celle-ci est douce et n'a riend'amer.

M. Margue a fini. On s'en étonne. Ilsemble que son dernier mot manque deconclusion.

**#

Chose étrange, et qui a été fort remar-

quée. Pendant le discours de M. Margue,M. Bethmont paraissait visiblement in-

quiet. Onl'a vu devenir tour à tour rouge,bleu, vert, bref de toutes les couleurs.L'éloquence de l'orateur faisait visible-ment une certaine impression sur le pré-sident. Dès que M. Margue a eu fini, M.Bethmont a vivement quitté le fauteuilet a disparu quelques instants. Il souf-frait évidemment d'un mot de M.Margue.

C'est M. Brisson qui prend la place deM. Bethmont.

M. Louis Biancmonte ensuite à latri-

bune, et, au nom de l'extrême gauche,fait la déclaration suivante.:

M. Bjomîs Blanc. An nom de quelques-uns de mes amis et en mon nom propre, jefais la déclaration suivante qui expliqueranotre vote

Nous sommesde ceux qui, pleins de con-fiance dans le pouvoir de la raison, ne refu-sent à personne,pas même à leurs adversai-res, le bénéficedes libertés qu'ils réclamentpour eux-mêmes.Mais,à nos yeux, il n'y ade loyales queles luttes à armeségales. Nousvoulons l'égalité dans la liberté, parce que laliberté sans l'égalité n'est que l'hypocrisie del'oppression.

Lors donc qu'on aura retiré à l'église lespriviléges dont elle jouit, lorsque le clergéaura cessé d'être obligatoirement payé pardes hommes qui nepartagentpas ses croyan-ces et n'ont pas recours à ses services lors-

que la loi ne distinguera plus entre l'outragea la libre-penséeetl'outrage à cequ'onnommela morale religieuse lorsque les ouvrierspourront se réunir et s'occuper en communde leurs intérêts et qu'ils auront les facilitésqu'ont les Jésuites de robe longue et de robecourte pour maudire la démocratieet calom-nier l'esprit nouveau; lorsque le prêtre nepourra plus faire la guerrea l'Etat, oh! alors,mais alors seulement, nous dirons « Libertépour tous 1 bien sûrs que la raison finirapar avoir raison. C'est pourquoi nous vote-rons le projet du gouverncment.(Applaudisse-ments à gauche.)

Pendant les derniers mots de M. LouisBlanc, M. Bethmont a repris le fauteuil

présidentiel. M.Bethmont paraît visible-ment soulagé.

Puis, tout est dit. M. de Gaslonde faitune dernière tentative pour empêcher laChambre de voter l'article 7-; mais laChambre est résolue, et le fameux arti-cle est adopté par 330 voix contre 185.

#*#

Ce suprême scrutin ôte dès lors toutintérêt à la discussion. MM. de la Basse-tière et du Bodan montent tour à tour àla tribune pour plaider une dernière foisla cause de la liberté de l'enseignement;mais ils parlent devant une Chambredistraite et nerveuse qui couvre leursvoix et leur témoigne une impatience du

plus mauvais goût. Les articles "8, et 10de la loi sont enlevés à la force des poi-gnets et au milieu d'un tapage général.Puis, l'ensemble de la loi est soumis auscrutin et adopté par 362voix contre 159.

Elle regardait fixement le beau capi-taine, et ses yeux exprimaient tant dechoses qu'il était tout àfait inutile qu'elleparlât.

Cependant, le chapeau inépuisablepassait de main en main. Lolif l'avait

reçu et s'avançait, la bouche en cœur,vers une valseuse rondelette qui l'avaitcharmé, la ci-devant valseuse de Saint-

Galmier, la cliente du médecin des né-vroses. Avec la gravité souriante d'un

préfet distribuant des médailles de sau-

vetage, Lolif la décora d'une broche enperles et roula avec elle autour du salon.Le parquet gémissait sous le poids de cecouple bien assorti, et les femmes riaientsous leur éventail.

Personne ne s'était encore adressé àla marquise. Prébord'avait transmis laconsigne à ces messieurs, et ces damesapprouvaient beaucoup le désinté-ressement de Mme de Barancos quino voulait pas leur faire tort d'uù seulbijou. Mais, depuis iiuit jours, Prébordn'adressait plus la parole à Nointel, et,par conséquent, Nointel était fort àl'aise pour violer un ordre qu'il n'avaitpas reçu officiellement.

Voyons, se disait-il, mon tour vavenir. Il s'agit de bien manœuvrer.Comment montrer à la marquise, sansqu'on lo voie, le bouton accusateur? Jeregrette de ne pas avoir pris de leçonsde prestidigitation. On devrait bien nous

enseigner l'escamotage au collége.Bah! je m'en tirerai, quoique ce ne soitpas facile. Au lieu de prendre le chapeauquand on me l'apportera, j'y puiseraiavec ma main droite un bijou que j'of-frirai à Mme de Barancos et qu'elle re-fusera noblement Ma pièce à convictionest cachée dans ma main gauche. Aprèsle refus, je demanderai mon tour devalse qui me sera Accordé, j'en suis sûr.Personne ne réclamera contre cette in-fraction aux usages, et le chapeau seraremporté avec accompagnement de mur-mures flatteurs.

Alors, j'entoure de mon bras droit lataille souple de la divine Espagnole, jelui fais exécuter sur place un demi-tour,de façon à la forcer de tourner le dos àl'assistance, et ma main gauche,. encherchant la sienne, s'ouvre pour luimontrer le bouton de manchette. Elleregardera, car elle s'attend à une galan-terie originale. Je l'ai avertie tout ex-près. Et d'ailleurs, s'il le faut, j'exagé-rerai le mouvement pour qu'elle voie deplus près la fameuse initiale, le B majus-cule qui la condamne. Elle la reconnaît,elle se trouble. Il y a un temps d'arrêtdont je profite pour empocher l'objet.Diable! je n'ai pas envie de le luWais-

§eri je namuifjls olus l'envoyer au,

Ouf nous voilà enfin débarrasses de

l'enseignement supérieur. La parole est

au budget.Albert Miîlauâ.

Nouvelles Diverses

• Un drame AUCONSEILd'Etat. Les mem-bres du Conseil d'Etat l'ont échappé bellehier. Vers deux heures, dans le vestiaire, unindividu a subitement«tiré sur les personnesqui s'y trouvaient cinq coups de revolver.Par un hasard inouï, aucun des conseillersn'a été atteint. Les 'balles se sont perduesdans les chapeaux et les vêtements.

L'auteur de cette tentative criminelle a étémis aussitôt en état d'arrestation par les gar-çons et les huissiers du,Conseil. Nous appre-nons que c'est un opticien, nommé Verdelet,demeurant faubourg Saint-Martin, 254, qui aun procès pendant devant le Conseil d'Etat.

Cet homme est, croit-on, atteint d'aliéna-tion mentale.

On comprend facilement l'émotion qu'unévénement de cette nature avait répanduedans le quartier du Palais-Royal.

UNENOUVELLEaffaire Dubouhg. On n'a

pas oublié l'affaire Le Roy Dubourg, le Dramede la tue des Ecoles, qui fit tant de bruit il ya huit ou neuf ans. Une scène analogue viéntde se passer dans le même quartier, rue Gay-Lussac.

Il y a quelques jours, un jeune homme,accompagné d'une jeune femme et d'un petitgarçon denviron deux ans, se présentait dansune maison meublée, au n° 14de cette rue, etlouait une chambre au rez-de-chaussée. Il fitinscrire sur le registre le nom de Batolle, âgéde vingt-six ans, négociant, arrivant de Ver-sailles, avec sa femme et son enfant.

Quelques jours se passèrent. Hier, un toutjeune homme brun, paraissant âgé de vingt àvingt-deux ans, vint également louer unechambre. On lui donna la séule qui restât,une toute petite chambre au sixième étage, Il

paya et offrit à boire au garçon en lui de-mandant des renseignements sur les loca-taires du rez-de-chausséo qui, disait-il, étaientses amis.

Vers dix heures du soir, M. Batolle rentraavec la jeune femmeet le bébé. Le garçon, queles interrogations du nouveau-venu avaientun peu inquiété, leur raconta ce qui s'était

passé. Aussitôt la femme parut prise d'unegrande frayeur et s'écria V

C'est mon mari

Et, prenant son enfant dans ses bras, elles'enfuit. Batolle la siuvit. Mais l'inconnu les

guettait. Il se drossa devant eux, un revolverà la main, en disant

Je vous y prends, cette foisBatolle était masqué par la jeune femme.

L'inconnu resta quelques instants sans tirer.Puis, saisissant le moment où Batollo se dé-couvrit en essayant de fuir, il'déchargea surlui un coup de revolver.

Batolle rentra vivement dans le couloir del'hôtel. Son agresseur le poursuivit en lui en-

voyant successivement quatre autres balles.Il le rejoignit dans le bureau de l'hôtel, où iltira la sixième balle qui alla se loger dans la

porte.Le garçon d'hôtel s'était jeté sur le meur-

trier. Batolle, quoique blessé, s'enfuit. Quantau mari puisque c'était lui il se laissaarrêter sans résistance, demandant à aller aucommissariat de police faire sa déposition. Il

y.fut conduit ainsi que sa femme.Une instruction a été commencée sur les

causes et les péripéties de ce drame conjugal.On a reconnu que le nommé Batolle, se

nomme en réalité Chabert, est âgé de vingtet un ans, et est marchand de bimbeloterie,109, rue de Sèvres. Son agresseur se nommeDrouin et est marchand de journaux, 46, rueVercingétorix. La femme de ce dernier l'avait

quitté depuis huit jours pour aller avec Cha-bert. C'est une jolie blonde de dix-neuf ans

qui exerçait la profession de couturière.

L'enquête continue.

LE DRAMEDEla rue DEL'OUEST. Les ob-

sèques de la jeune Charlotte Bouquet ont eulieu hier soir, à,quatre heures.

L'acte de décès a été dressé à dix heures, àla mairie duXIV0 arrondissement, en présencede MM. Crouzet, épicier, propriétaire de lamaison où a été commis le crime, et Gaillard,employé. Il est au nom de Bouquet (Louise-Charlotte), fille naturelle de Marguerite-Vic-toi]ine Bouquet, décédée.

A dix heures et demie, le corps a été placédans un cercueil, en présence de M. Crouzet,de M. Vincent Scharf, l'oncle de la victime,et des membres du parquet.

A trois heures, le fourgon de la Morgue l'aamené cité Raynaud, où il a été oxposô.

Une grande foule y était déjà rassemblée.Dès le matin, en effet, on avait posé sur lesmurs des affiches manuscrites ainsi conçues

On est prié d'assister, à quatre heures del'après-midi, à l'enterrement de Mlle CharlotteBouquet.

Les obsèques ont été modestes, mais trèsconvenables. Aux 200 francs de M. Andrieuxse joignait le produit des souscriptions. M.

.juge d'instruction. Il ne me resterait quele témoignage de Mme Majoré, quimanque d'autorité. La marquise com-

prend que, si elle hésite, on va nous re-

marquer. Elle se laisse entraîner', nous

partons, le tour s'achève, je la ramène àsa place et. nous causons.

Lolif avait fini de valser. Miss Annas'en viat tout droit apporter le chapeauau capitaine, qui exécuta de point en

point lo plan auquel il s'était arrêté.Peu s'en fallutqu'on n'applaudît quand

Mme de Barancos remit à une toute

jeune fille fraîchement sortie du couventdes Oiseaux le bijou que Nointel lui

présentait. Il n'avait pas prévu cotte ma-nœuvre de la dernière heure, mais il ne

perdit point la tète et il se tira enhomme

d'esprit du piége tendu parla malicieuse

marquise. L'ami Tréville se trouvait à sa

portée. Il le lança sur la pensionnaire etil revint à la noble veuve qui, n'ayantplus de prétexte pour se dérober, aban-donna sa taille au bras droit du capitaine.L'instant était venu. L'ami de Gaston te-nait le bouton dans sa main gauche,entre le pouce et l'index; il le montra etla marquise pâlit.

Vous l'avez porté, murmura-t-elle,je le prends.

Et, d'un geste rapide comme la pen-sée, elle le cueillit au vol et le fit dispa-raître dans son corsage.

Ce fut si vite fait que personne n'y vitrien et que Nointel n'eut pas le tempsde s'y opposer. Et il lui fallut bien exé-cuter ce tour de valse si instamment sol-

licité l'exécuter, sans réclamer contrel'enlèvement du bijou accusateur. On necause pas en valsant, et surtout on necause pas de choses sérieuses. Il enra-

geait de tout son cœur. ••• 1.

Nous nous expliquerons tout à

l'heure, pensait-il pour se consoler desa déconvenue.

Il comptait sans la marquise. Au lieude regagner sa place après le tournoie-ment réglementaire, elle se dégageadoucement, et, laissant là son valseur,elle s'avança vers la conductrice. Cha-cun comprit qu'elle allait lui demanderde vouloir bien clore les évolutions ducotillon. C'était son droit de maîtressede maison, ot personne ne trouva mau-vais qu'elle l'exerçât, car l'heure du sou-

per avait sonné et toutes les valseusesétaient comblées de joyaux. Il en restaitencore quelques-uns' dans le chapeau.Mme de Barancos les distribua elle-même aux moins favorisées, et s'assitau milieu du cercle pour recevoir, selon

l'usage, les salutations des couples quipassèrent successivement devant elle,en s'inclinant.

Tout le mondeétaij ravi, excepté Npin«L

Crouzet avait réuni 49 fr. 65, une autre per-sonne a apporté 35 fr.. En tout: 283 francs.Plusieurs des assistants sont venus encore

ajouter leur obole à ce total.Deux immenses couronaos ont été placées

sur le cercueil. La première portait cette ins-

cription Au nom de la cite Raynaud! la se-conde Au nom de la rue de l'Ouest

Le cortége est parti à quatre heures et quel-ques minutes, suivant la rue de Vanves et larue de

l'Ouest, pour se rendre à l'église et en-suite au cimetière.

Michet a fait des aveux complets en cequi concerne le double crime qu'il a commissur sa fille. Il va être interrogé maintenantau sujet de la mort de son ancienne maî-tresse, Victorine Bouquet.

Un terrible et étrange accident est arrivéhier matin rue des Bourdonnais, 43.

Un sieur Bouillon, courtier en libràirie,âgé de trente-cinq ans, occupait là, au cin-

quième étage, un cabinet en compagnie d'uneveuve L.

Hier matin, vers quatre heures, cette femmeouvrit vivement la porte de son longement etse mit à descendre à demi vêtue, en criant ausecours. Au même instant, une boule de feu,surgissant du cinquième étage dans la rue,venait tomber sur une voiture de déménage-ment, en y défonçant une armoire.

C'était Bouillon qui, pour échapper auxflammes qui le consumaient, avait voulu sesauver sur une petite terrasse qui touche àson cabinet et dont la balustrade n'existe plus.Il avait perdu l'équilibre et était tombé dansla rue.

La veuve L. qui s'était réfugiée chez unefruitière, a raconté qu'ayant, vu l'exiguité ducabinet, placi une lampe à pétrole, sur lebord du lit, Bouillon, par un faux mouvementavait renversé sur lui cette lampe. Voyantles flammes s'élover, la veuve L. avait fui,non sans se brûler aux mains. Quant Bouil-lon, beaucoup plus grièvement atteint par leliquide, on sait ce qui lui est arrivé.

Tel est le récit de cette femme. Nous devonsnous y borner, ne voulant pas nous fairel'écho des racontars que la malignité publi-que fait circuler dans le quartier.

Asnières vient d'être le théâtre d'un dramede famille.

Au n" 4i de la rue'de Nanterre. demeuraitdepuis près de sept années, avec sa femme etses deux enfants, un nommé Jorel, ancien ou-vrier serrurier-mécanicien, âgé de trente-troisans, établi marchand brocanteur.

Les affaires du jeune ménage prospéraient,mais la mésintelligence ne tardait pas à sedéclarer entre les deux époux. Jorel, qui déjàavait été marié en premières noces, avait à sacharge un petit garçon d'une dizaine d'années.A tort ou à raison, la conduite de la secondefemme inspirait au mari des craintes toujoursrenaissantes, et il en résultait des scènes deviolence qui motivaient récemment la con-damnation à deux mois d'emprisonnement deJorel.

A la suite de cette condamnation, des me-naces furent proférées par Jorel, et avant-hier soir, à sept heures un quart, Mme Jorelse vit assaillie par son mari, qui lui porta àla tête plusieurs coups d'un outil en fer.

Le fait s'était passé dans le domicile même'des époux Jorel, et l'on nes'aperçut du dénoue-ment que quelques instants plus tard. Le cou-pable put s'enfuir en escaladant la toiture desmaisons voisines, mais il revint dans la nuitet fut immédiatement appréhendé par lesagents qui lo guettaient. Hier, à six heures,il a été dirigé sur le Dépôt, après interroga-toire chez le commissaire de police d'As-nières.

L'état de MmeJorel ne semble pas inquié-tant.

Détail intéressant Au moment de son ar-restation, Jorel a été trouvé nanti d'un%somme de 2,220 fr. 50 centimes. Cet argentprovenait sans nul doute des ventes succes-sives qu'il faisait depuis quelque temps otdont on croit comprendre aujourd'hui le but.

Pendant une de ces dernières nuits, M. B.

employé, était dévalisé, devant le collège Roi-

lin, par une femme qui l'avait accosté et doux

hommesqui avaient rejoint coUedernicrcpres-que aussitôt. M.- B. put donner exactementle signalement de la femme et des deux indi-

vidus il donna aussi le numéro de sa montre.Des recherches furent commencées aussitôt

par le commissaire de police.M. V. tenant un hôtel garni, boulevard

do Clichy, ayant fourni quelques renseigne-ments sur la femme en question dont il indi-

qua l'adresse, rue du Mont-Gènis, 51, des ins-

pecteurs se rendirent hier cette adresse ils

y trouvèrent cette femme qui se disposait à

sortir, ayant à la main un petit sac de cuir.Ils ouvriront le sac il contenait la montre deM. B. et plusieurs autres bijoux. Une per-quisition aussitôt faite dans lo domicile parM. Marcadier, commissaire de police, fit dé-couvrir plusieurs reconnaissances du Mont-

dc-Piôté, et des bijoux dont la locataire ne

put faire connaitre la provenance.Mise on état d'arrestation, la voleuse a dé-

claré se nommer Elise D. âgée de trente-deux ans. Elle a refusé de donner aucun ren-

tel. Il" eut,de plus, le crève-cœur de voir,après le défilé la marquise prendre lebras d'un personnage chamarré de cor-dons et constellé de plaques, un Grandd'Espagne qui devait être de sa parentéet qui se trouva là tout à point pour laconduire au souper discrètement annon-cé par lo majordome. Le capitainen'obtint d'elle qu'un regard, mais quelregard Le soleil des^ntilles y avait missa flamme. Il la laissa s'éloigner. Le

moyen de la retenir? Au bal on ne peutni réclamer, ni innover. Le cérémonialest là. 11faut s'y conformer. Mal en avaitpris d'ailleurs à Nointel d'y introduireune variante.

Allons pensait-il mélancolique-ment, je me suis laissé battre comme un.enfant. Je n'ai pas su garder mon gage.J'avais tout prévu, excepté ce coup d'au-dace. Me voilà désarme. C'était bien lapeine de me faire remettre ce boutonpar la Majoré,pour me le laisser escamo-ter àlapremière exhibition. Et c'est moi-même qui ai fourni à la Barancos unprétexte pour me l'enlever. J'ai jouél'amoureux excentrique. j'ai parlé d'unsouvenir que je voulais lui faire accepterde force. elle a saisi le joint. et lebouton de manchette. Ah! c'est unecomédienne incomparable. Quand ellem'a dit de sa voix chaude « Vous l'avez

porté, je le prends, » on aurait juréqu'elle était folle de moi.

Si c'était vrai, pourtant? Si elle m'ai-mait ? Ce coup d'œil qu'elle ma lancé en

partant. j'en ai eu comme un éblouis-sement. Oui, mais alors, ce ne seraitdonc pas elle qui a tué Julia. et c'estelle, j'en suis sûr. elle a pâli affreuse-ment, quand je lui ai montré le bijou.Et puis, l'un n'empêche pas l'autre. Ellea bien pu poignarder la d'Orcival et s'é-prendre ensuite de ma personne. Ce se-rait complet, et du diable si je sais com-ment je m'en tirerais. Si je lui prouvaisqu'elle est coupable, ellemé répondraitje t'adore.

Et, pourtant, je ne veux pas abandon-ner la partie. Je tiendrai bon, quand cene serait que pour voir comment elle la

jouera, et je suis engagé d'honneur àaller jusqu'au bout. Dàrcy compte surmoi."

Pauvre Darcy que lui dire ? Rien, mafoi II ne savait pas ce que j'allais tenterau cotillon. Pourquoi lui apprendrais-jeque la tentative n'a pas réussi, puisqueje veux recommencer? Je serai plus heu-reux une autre fois, et alors il sera tempsde lui faire des confidences. D'ailleurs,Mlle Lestérel va sortir de prison. Ellel'aidera à patienter. Bon! le voici. Il vavouloir m'emmener. Au fait je n'ai plusriea 4 iMê ici, La m|rguise a choisi les

seignement sur ses complices, disant qu'ellene les connaissait pas. Après ayoir été con-frontée avec M. B. et reconnue par lui, ellaa été conduite au Dépôt 4

UN CONSEIL PAR JOUR

II y a un fait contre lequel je défie de pro*tester les plus fins gourmets. C'est celui-cion no mange pas do bons canards à Paris, àl'exception des canetons gras de Rouen. Lophénomène a pour raison cette particularitéqu'à Paris on saigne les canards, et qu'àRouen on les étouffe. Le canard gras étoufféne perdant pas son sang est dans la conditiondu gibier il fait un rôti exquis et savoureux.Au surplus, M. Odile Martin, au Jardin d'ac-eUmatation, à Neuilly, le propagateur desappareils à engraisser les volailles et deameilleures couveuses artificielles, que l'onvoit fonctionner tous les jours dans son éta-blissement, livre des canetons gras étouffés« franco », à domicile, à Paris, et expédie enprovince sur simple demande par lettre, ainsi

qu'il le fait déjà pour ses .excellents poulets.Quand on a goûté de ces sortes de volailles,

on n'en veut plus manger d'autres. C'est Jeande Paris qui l'affirme. Goûtez et vous y re-viendrez.

Jean de Paris

PLUS DE DOS RONDSPAR LA BRETELLE AMÉRICAINE

Cette bretelle a, dans sa forme particulière,l'avantage do faire ressortir la poitrine et desoutenir la jupe. 1. Elle élargit la poitrineet donne aux poumons une respiration libre.

2. Elle tient les épaules droites. 3. Elle

soulage de dos. 4. Elle soulage les cour-batures, les fatigues, et donne une vie nou-velle à la personne qui la porte. -5. Elle est'd'une valeur incontestable pour les jeunesfilles qui grandissent et qui font leurs etudes.

6. Elle se porte avec une sorte de bien-être.

Voilà pour les jeunes filles. Pour les mes»sieurs, énumérons aussi les avantages.

1. Elle ne dérange pas le devant de la che-mise. 2. Elle ne peut pas glisser de sur les

épaules. 3. Il y a moins de tirage sur lesboutons du pantalon qu'avec des bretelles or-dinaires. 4. Chaque partie du pantalonpeut être fixée comme l'on veut. 5. Par le

moyen de la patte de derrière, on peut élar-gir ou diminuer la longueur do la bretelle.

6. Elle s'attache comme la bretelle ordi-naire. 7. Quand il pleut, on peut releverle derrière de son pantalon sans affecter ledevant.

On peut se la faire envoyer franco, par la

poste, en s'adressant à M. Kendall, 134, ruede Rivoli. Le prix varie de 3 à £», t KOet IO fr. Prière d'envoyer la mesure de sa

poitrine.

GAZETTEDESTRIBUNAUX

NOUVELLES JUDICIAIBES

On se souvient de ces abominableslibelles qui se colportaient dans Paris aulendemain de la mort du Prince Impé-rial. La France nouvelle s'était justementindignée de ces turpitudes, et, dans unarticle intitulé Silence aux lâches elleavait cru pouvoir demander à la Préfec-ture de police, en termes très énergiques,pourquoi elle laissait vendre et distri-buer librement de tels écrits.

M. Andrieux a assigné, la France nou-

velle, pour diffamation; M0Numa Bara-gnon devait plaider pour le journal,mais, à l'audience d'hier, M. le préfet de

police a fait déclarer qu'il se désistait

purement et simplement de son ins-tance.

Le tribunal a néanmoins retenu. l'af-

faire, mais seulement pour la forme, et/sur les conclusions de M. le substitut de

Beaurepaire, il a acquitté la France nou-velle.

~~#

Décidément, le vieux petit employé dela Lanterne n'a pas de chance avec lesabus qu'il signale à l'indignation pu-blique.

Hier, c'était un jeune marchand des

quatre saisons, Hippolyte BrefteiLs, qu'ildonnait comme une victime des gardiensde la paix, et qui s'est trouvé être un re-,pris de justice, condamné plusieurs fois

pour vol aujourd'hui, il s'agit d'une au-tre victime, dont le sort a été réglé en

police correctionnelle.Au dire de la Lanterne, ce nouveau,

prévenu, un vieillard de soixante-quinze-ans, nommé Louis, marchand des quatresaisons comme le premier, avait été in-

dignement persécuté dans Texercice de

soupeurs de sa table et. je n'en suis pas.-Mais elle m'a invité à chasser chez elle,en Normandie. C'est là seulement queje rouvrirai les opérations.

Darcy, en eflet, s'avançait pour rejoin-dre son ami. La foule lui avait d'abordbarré le passage, et il avait été obligéd'attendre qu'elle se fût écoulée. Nointelalla à sa rencontre, l'entraîna vers la sor-tie et lui dit, en s'eftorçantde prendre unair gai

Mon cher, elle m'a glissé entre le3doigts. Elle a esquivé l'épreuve. J'ai co-tillonné pour rien.

Je m'en doutais, murmura Darcy,en haussant les épaules:

Cela signifie que tu n'as jamais cruau succès de mes combinaisons.

Que j'y aie cru ou non, elles ontavorté.

Momentanément, mais je te jure quetu aurais tort de désespérer.

Je ne désespère pas depuis que j'aicausé avec Mme Cambry;

Elle t'a promis son appui?Oui.C'est le meilleur que tu puisses avoir

auprès de ton oncle. Ne le néglige pas.Moi, qui n'ai pas d'influence sur M. RogeiDarcy, je travaillerai pour toi, chez 1*marquise.

Alors, tu persistes à penser qu'elleest coupable ?

Je persiste.Pourquoi donc me caches-tu la vé-

rité ? Pourquoi ne me dis-tu pas franche-ment ce qui s'est passé entre cette femmeet toi, au moment ou tu as valsé avecelle? J'ai vu.

Qu'as-tu vu ?-Qu'elle a pâli et qu'elle a pris un

objet que tu tenais à la main. En es-tu àjyi glisser des billets doux?

Noiotel^ réfléchit un instant, et dit àDarcy en iè regardant bien en race

Tu me soupçonnes. Tu as tort. Jene puis rien te dire ce soir, sinon qu'eneftet j'ai eu avec la Barancos une petitescène préparatoire. La scène finale se

jouera très prochainement, et dès qu'ellesera jouée,- tu sauras tout. Un drame/comme celui que je machine a plusieursactes, et les sitnations se retournent plusd'une fois.' As-tuvu la Tour de Nésle ?

Darcyfit un geste d'impatience.Oui, tu as dû la voir, dans ta jeu

nesse. Eh! bien, figure-toi que je suis

Buridan, que la Barancos est Margueritede Bourgogne, et pense à la fameuse

phrase A toi la première manche, Mar-

guerite. A moi, la seconde.Sur cette phrase, la toile tombe, sij'aî,

bonne mémoire. Allons-nous-en.

~slu~s,e.t13~?1~. h'.~ti I3flISGs~

Page 4: Figaro 191

LE FIGARO JEUDI 10 JUILLET 1879

son petit commerce, bousculé, battu, en-

fin arrêté sans motif par des agents di-

gnes de ressusciter les traditions de

l'Empire, et qui, par la même occasion,avaient administré quelques soufflets à

la petite fille du vieillard, venue pourréclamer son père.

On a fait beaucoup de bruit autour de

ce tout petit procès. Peut-être espérait-on faire tomber le préfet de police sur

un tel scandale! Malheureusement tout

s'est élucidé l'audience d'hier il s'est

trouvé que c'était le prévenu qui avait

bousculé et outragé les agents, que c'é-

tait là encore un martyr mal choisi, etla 10e Chambre l'a condamné à un mois

de prison.M. le substitut de Beaurepaire, qui sou-

tenait la prévention, rappelait à cette oc-

casion que, sur vingt-cinq individus con-

damnés lundi, pour outrages aux agents,douze avaient promis aux gardiens de

la paix d'aller se plaindre à la Lanterne.

C'est la mode, c'est inoflensif, et cela

n'empêche pas d'être condamné. Et l'un

d'eux, un Picard sans doute, ajoutaitcette menace épouvantable « J'écrirai,

s'il le faut, à la Gazette de Péronne »

-•' #*#

Le fameux et interminable procès in-

tenté à l'Ordre des Dominicains par les

héritiers du R. P. Lacordaire devait re-

venir lundi prochain pour être plaidéau fond, devant le tribunal civil de

Castres mais, à la demande de Me Jules

Favre, avocat des demandeurs, l'affaire

a été remise au mois de novembre.

Albert Bataille.

LAPUSSIjETRANGtftl

Le nouveau Khédive a voulu, parait-

il, inaugurer son-avénement par un acte

d'autorité. Il a expédié par le télégrapheun ordre d'exil à Nubar-Pacha, en ce

moment à Paris. Voici comment ce cu-

rieux incident est raconté par le Times, i

L'Egypte nous a déjà donné bien des sur-

prises, mais rien ne surprendra davantage ni

ne causera, plus de stupéfaction en Europe

que l'ordre envoyé par le nouveau vice-roi à

Kubar-Pàcha de ne pas retourner on Egypte.

Quand on pense que l'abdication d'Ismaïl-

Pacha a été l'oeuvre des puissances euro-

péennes et que Tewfik-Pacha est sous leur

protection et doit suivre leurs conseils, cette

nouvelle parait incroyable. Quoique je n'aie

pas vu la lettre outragouse en question, son

contenu m'a été communiqué par un ami sur

la véracité duquel je puis compter. Nubar-

Pacha'qui, comme d'habitude, se trouvait à

Paris, au Grand-Hôtel, a reçu, il y a deux

jours, la lettre suivante

Versailles, juillet.Excellence,

A do reçois à l'instant, le télégramme suivant quel'on mecharge de vouscommuniquer: n Le Caire,

iuillet, 3, 5 40 du soir. Soyez assez bon pourinformer Nubar-Pacha qu'il lui est interdit dere-

tourner en Egypte. Le Khédive, Mehbmet-

TlîWFlK.»Recevez, Excellence, l'assurance do ma haute

considération.FerdinandBarrot.

Le Times s'étonne non sans raison, de

cet ordre d'exil, transmis par une per-

sonne n'ayant pas un caractère officiel.

Constatons queM. Ferdinand Barrot,

l'honorable senateur français, dont il est

question, est le père de M. Joseph Bar-

rot, qui a été longtemps secrétaire par-

ticulier de l'ex-vice-roi d'Egypte.

.Nous avons publié, hier, d'aprèsle Daily News, une dépêche datée de

Landsman's Drift, donnant les conclu-

sions de la cour martiale chargée de

l'enquête sur les circonstances de la

mort du Prince Impérial. Aujourd'hui,nous trouvons dans YItalie, la contre-

partie de cet acte d'accusation, et nous

la publions avec le même sentiment

d'impartialité qui nous a engagés à in-

sérer la dépêche de la feuille anglaise.

On a voulu, comme toujours, trouver un

bouc émissaire, et c'est le lieutenant Carey

qui doit payer pour tout le monde. Cepen-

dant, il. fautobserver1»Que ce n'est pas M. Carey qui a prié le

Prince de venir faire la guerre chez les Zou-

lous2° Que c'est le Prince et non lui qui com-

mandait l'expédition;3» Que c'est conséquemment le Prince qui

s'est avancé à l'étourdie en paya ennemi quec'est lui qui a donné l'ordre de desangler les

chevaux que c'est ,lui qui a négligé do pla-cer une sentinelle avancée que c'est lui en-

core qui a donné l'ordre de monter à cheval,

et, par conséquent, do se replier sur le camp.Mul autre que lui donc ne peut être rendu

responsable do la surprise, et ce n'est pas la

faute du lieutenant Carey si le commandant

de l'escorte ne savait pas son métier.

Quant à l'accusation de n'avoir pas portésecours au Prince, le lieutenant Carey se jus-tifiera aisément en faisant remarquer que les

"eus envoyés en reconnaissance n'ont pasmission do se battre. Ils doivent constater la

présence de l'ennemi et avertir immédiate-

ment leur chef pour le mettre a l'abri des

surprises..Si, au lieu d'exécuter cette consigne, le

lieutenant et sas hommes avaient engagé lo

combat avec les Zoûlous, ils couraient le ris-

quo d'être tués ou faits tous prisonniers.L'ennemi, qui était peut-être en nombre, pou-vait alors se diriger sur le camp anglais et le

surprendre.En poussant sur le camp pour donner

l'alarme, le lieutenant Carey a donc agi dans

l'intérêt du plus grand nombre, ce qui est la

règle et la consigne à la guerre. Personnen'aurait songé à lui adresser un reproche si

l'officier tue n'avait pas été le prince Louis.

Nous allons plus loin, et nous disons que la

véritable victime dans cette affaire est le lieu-tenant Carey, qui se trouve aujourd'hui en

butte à des accusations offensantes parce qu'ila plu à ses chefs d'admettre un amateur à

l'armée et do le placer lui, homme du métier,sous les ordres de cet amateur, l'exposantainsi à être sacrifié avec ses hommes sans au-

cune utilité pour l'armée et le pays.Un Diplomate.

Télégrammeset Correspondances

^vwwwAlesços, 8 juillet. La lemmc dusieur Renaud, casseur de T)ois, préparait le

repas de gît famille, lorsque le beurre qu'ellevenait de mettre dans la poêle s'enflammasubitement.

Elle eut la malencontreuse idée de soufflerdessus pour l'éteindre. Loin d'y parvenir, ellene fit qu'actiX'er la conibustum de cette subs-tance qui se répandit bientôt sur sa coiffureet sur son visage.

Saisie d'çpouvante, elle perdit connais-sance et tomba à la renverse, la tête dans le

foyer.Lorsque son mari rentra à sa maison, si-

tuée au milieu des bois, la malheureuse nedonnait plus signe de vie. Tout son corps,

affreusementbrûlé, ne présentait plus qu'uneseule plaie vive.

w™™ Sens, 8juillet. Hier soir, deux gen-darmes revenant de tournée avisèrent, à deux

pas de l'octroi de la route de Paris et dans le

voisinage d'un chantier de charpentier, unindividu auquel ils crurent prudent do de-mander ses papiers. Pour toute réponse, ilsne reçurent que des insultes et des menaces,et ils se préparèrent a l'arrêter.

Le vagabond, doué d'une grande force mus-culaire et d'une agilité surprenante, se préci-,pita sur le premier gendarme qui mit pied àterre, et, d'un vigoureux coup de tête, l'envoyarouler dans le fossé avant qu'il n'ait eu le

temps de se mettre en garde son camaradepris également à l'imprpviste, eut bientôt leanême sort. Lorsqu'ils se furent rejeyés, l'un

d'eux, le sieur Cendrier, fut saisi à la gorge.Son camarade out toutes les peines du mondeà faire lâcher prise à cette bête fauve, qui necessait de crier à l'assassin. Mais, bien queles ouvriers du chantier voisin aient refuséde prêter main forte aux représentants de

l'autorité, force est restée à la loi. Ces braves

militaires, sans tenir compte de leurs uni-formes lacérés, pas plus que des coups de

pied que leur distribuait ce forcené, par-vinrent à le garrotter solidement. C'est uncondamné libéré qui sort des prisons de Paris,il y a environ six semaines.

>~>«~wv~Philadelphie, 8 juillet, soir Unemesse de Requiem, pour le repos de l'âme du

prince Louis-Napoléon, a été célébrée à l'é-

glise Sainte-Marie, de Newport.Le colonel Jérôme Bonaparte et le prince

Charles Bonaparte assistaient à cette céré-monie. »

Londres, 7 juillet. La comtessedouairière de Waldograve vient de mourirde la rupture d'un anévrisme.

Cette mort subite a produit une doulou-reuse émotion dans l'aristocratie anglaise. Lacomtesse venait de lancer des invitations àune série de fêtes qu'elle devait donner dansson château de Stravvberry-Hill près de

Twickenham, célèbre demeure de Robert

Walpole.Elle avait été mariée quatre fois à M.Wal-

degravo, puis au cousin de son premier mari,le comte de Waldograve; ensuite à M. Gran-

ville-Vernon-Harcourt, et enfin à M. Chiches-ter-Forteseue. Elle disait quelquefois enriant « J'ai épousé mon premier mari pourson argent; le second pour son titre; le troi-sième parce qu'il m'aimait et le quatrièmeparce que je l'aimais. »

La comtesse était la fille de M. Braham, unchanteur très renommé en Angleterre, il y a

cinquante ans. Elle avait été destinée authéâtre..

Son dernier mari a été ministre des postesdans le cabinet de M. Gladstone; il avait étécréé dernièrement baron de Carlingford,mais sa femme continuait à porter le titre docomtesse de Waldegrave.

~ww» Liège, 8 juillet. Un tragique évé-nement vient de mettre en émoi la communede Saint-Nicolas, voisine do cette ville. Unhouilleur, âgé de cinquante-deux ans, Pierre

G. avait hérité l'an dernier d'une somme de

8,000 francs. Ce malheureux, qui n'avait ja-mais rêvé fortune pareille, s'imagina qu'iln'avait plus besoin do travailler et se mit àmener joyeuse vie. Il prit une maîtresse, quiavait déjà d'une relation antérieure un petitenfant de trois ans, et ce fut, dans co ménageirrégulicr, une suite de nopees et festins quidura. quelques mois. Se voyant à bout de

ressources, G. résolut de se tuer et do tueren même temps sa maîtresse. L'avant der-nière nuit, les voisins furent brusquementréveillés par le bruit de deux détonations. Onaccourut et on trouva les deu-x amants morts.La fille Elisa, maîtresse do G. tenait dansses bras son enfant, qui dormait!

Bruxelles, 8 juillet. Notre policejudiciaire vient d'arrêter, sur la demande duGouvernement français, un nommé Emile

Franck, mêlé à Paris dans des affaires finan-cières et des spéculations do tramways, et quiavait fui en Belgique laissant un passif detrois millions et demi.

M. Astruc, grand rabbin de Belgique, vientde donner sa démission, et a quitté Bruxelles

pour aller s'établir avec sa famille à Paris.Le consistoire do Belgique lui a conservé

le titre honoraire de grand rabbin, et a dé-cidé qu'il neserait pourvu à son remplacementqu'à titre intérimaire jusqu'à sa mort.

Argus.

LA BOURSEs

Il nous faudra bientôt suivre lo baromètredans ses variations pour juger des disposi-tions de la Bourse en faveur de la hausse oude la baisse; le mardi, sous quelques rayonsdo soleil, lo marché a semble se 'dégeler, seréveiller sur co, on a atteint les cours pleinsdo 117 sur le 5 00 et de 85 sur l'amortissable;le mercredi, le ciel se couvre aussitôt dé-

gringolade générale.v

Le 3 0/0ancien recujede 15centimes; l'amor-tissable, onfidèle compagnon, suit son exempleet perd aussi 15 centimes; le 5 0/0 abandonne

leprix de i 17, à peine entrevu; on clôture àMO82 1/2. Différence 17 1/2 centimes.

La Bourse do Paris n'est pas d'ailleurs laseule dans do si fâcheuses dispositions. La

première cote de Londres vient en baisse de

3/10; la seconde cote accuse une nouvelle fai-blesse de ^/8 on reste à 97 13/10. Les autresmarchés no font pas meilleure figure.

L'action do la Banque de France regagneencore un peu de terrain; elle avance de

17

fr. 50 à 3,095.Tousles titres des autres établissements de

crédit sont également fort bien tonus.

La Rente italienne descend encore de 25 cen-

times on ne fait plus que 80 20.Le ministère n'est pas encore formé, des

difficultés s'opposent à la combinaisonCairoli-

Depretis. On prévoit qu'il y aura lieu de re-

courir à une dissolution de la Chambre des

députés.

Faiblesse bien marquée sur les fonds égyp-tiens parmi les fonds d'Etat, ce sont les pluséprouvés.

L'Unifiée recule de 6 francs et finit à 236les Chemins perdent Gfr. 25; ils restent à255 francs.

Le ministère, à peine constitué, est l'objetde la défaveur générale* on parle déjà de la

chute de ce premier cabinet et du retour pro-chain do Nubar-Pachaaux affaires.

Une légère reprise se manifeste aprèsBourse on prend l'Égyptienne à 239.

Les valeurs espagnoles donnent lieu à

quelques transactions et semblent recher-

chées.L'obligation Douanes de Cuba, qui vient de

toucher un coupon de 7 fr. 50 net, est surtout

très ferme. Elle reste demandée à 'i37 et

440 francs.Le prochain tirage trimestriel de rembour-

sement aura lieu le 1erseptembre.Ces obligations, remboursables à 500fr.; en

quinze années, rapportent 30 fr. nets par an;aux prix actuels, le revenu est de 7 04 0/0.

Transactions suivies sur la Foncïere-Assu-^rances. On cote 847 50 en liquidation.

Le Capitaliste d'hier annonçait la formation

prochaine d'une nouvelle Compagnie d'assu-rances contre les risques de transports parterre et par mer f elle serait dénommée la

Foncière-Transports. La fondation de cette

Compagnie aurait lieu sous les auspices du

groupe qui a créé la Foncière-Incendie di-

vers avantages seraient réservés à cette der-

nière Société.

La Banque Parisienne ancienne est fermera

850 fr. la nouvelle n'est qu'à 725.Nous ne pouvons que conseiller à notre

clientèlo de profiter des prix actuels pourmettre en portefeuille lés actions nouvelles do

la BanqueParisienne.

Les recettes de la 27e semaine sont relati-vement bonnes pour la Compagnie des Tram-

ivays-Nord elles s'élèvent à 62,431 fr.En 1878 (Exposition universelle), pour la

semaine correspondante, elles donnaient seu-lement 6,000 francs de plus.

Pour l'exercice 1879, la recette totale est àce jour do 1,484,627 fr. 70.

Les recettes do la Compagniegénérale fran-çaise de tramways sont do 71,296 fr. 55 pourla semaine arrêtée au 5 juillet.

Les transactions sont très suivies sur lesactions de la compagnie des Télégraphes duNord.

Les*demandes ont surtout porté sur les

grosses coupures de dix actions, que l'on peutobtenir à un prix un peu inférieur à celui desactions-unités.

On a traité les grosses coupures à 212 50 et213. Ce prix nous paraît éminemment favora-ble pour les acheteurs.

Onremarque depuis quelques jours une

animation bien accentuée sur les valeurs de

}$ oomjmgnie du Ca'naj 0 .##>•

On explique cet empressement par l'attri-bution qui serait faite d'un privilège au pro-fit des porteurs de valeurs do cette Sooiété

dans la nouvelle entreprise de M, de Lesseps.On annonce en eftet comme prochain l'ap-

pel aux capitaux publics pour la constitution

de la compagnie internationale du Canal de

Panama.

Les obligations ont dépassé de 75 francs le

pairde 500 francs; les actions se négocient

a 737 50.

Faisons appel l'attention de nos lecteurssur les services qu'offre de Jeur rendre notre

Banque exécution d'ordres do Bourse,avances sur titres, garantie contre le rem-

boursement au pair des titres cotés au-dessusdu pair, garde de titres et location de coffres-

forts, comptes de choques, etc. Et qu'ils nous

permettent de les engager à lire le Capitaliste,journal spécial, contenant de complets et de

sérieux avis financiers qui pourront leur être

d'une grande utilité.

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Par décret, sont nommés dans la gendar-merie

Au grade ds chef d'escadronM. Ghovaiior, capitaine &Yvetot.M. Grimaldi, capitaine dans l'infanterie de la

garde républicaine.Dans lo corps de santé militaireAu grade de médecin principal de première

classéM. Weber, médecin principal de deuxième classe

à l'hôpital d'Amélie-les-Bains.Au grade de médecin principal de deuxième

classaM. Sarazin, médecin-major de première classe

à l'hôpital militaire de PhilippeviUe.M. Mathis, médecin-major de première classe à

l'hôpital de Toulouse.Au grade de médecin-major de première classe

M. de Bourilhon, médecin-major de deuxièmeclasse à l'hôpital militaire de Nomours.

M. Lenoir, médecin-major de deuxième classe à

l'hôpital de Sidi-bel-Abbès.M. BIcichcr, médecin-major de deuxième classe.M. Vanmorris, médecin-major de deuxième classe

à l'hôpital de Dunkerque.M.Bopnardot, médecin-major de deuxième dusse

au 1errégiment de dragons.

DÉCÈS

Les obsèques de M. Lévois, membre de la Cham-bre de commerce de Paris, décédé à la Nouvelle-Orléans, auront lieu aujourd'hui jeudi, à midi très

précis, en l'église de la Trinité. La famille prie lespersonnes qui n'auraient pas cocu de lettre de faire-

part de considérer cet avis comme une invitation.

On annonce la mort a Ajaccio du généralDucasse, du cadre de réserve, qui avait été ledernier commandant de la place de Strasbourgen 1870.

Le général Ducasse était Lorrain; engagé volon-taire a l'âge de dix-sept ans, il comptait quaranto-sept années de services.

Il «tait commandeur de la Légion d'honneur.

Principaux enterrements du 9 jmliotMme Dilmann.ruo de Grammont; MM. Kouillot,

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Aujourd'hui, à trois heures, dans la salle

des fêtes du Trocadéro, concert d'orgue donné

par M. Eugène Gigout, avec le concours de

Mines Vergin, Storm, MM. Paul Viardot, Au-

guez, Miquol et A. Messager.

Les classes de solfège du Conservatoire,

jjonsacréos aux instrumentistes, renferment

"en ce moment près de deux cents élèves. Sur

ce nombre, vingt-huit jeunes gens et soixante-

dix-sept jeunes filles avaient été admis au

concoure' de lecture musicale, qui a eu lieu

hier. Ce concours a été exceptionnellementbrillant, surtout pour les demoiselles. Il pa-rait que des petites fil'os de dix et douze

ans ont lu la leyon à déchiffrer qui était

d'une longueur inusitée et hérissée de dif-

ficultés non-seulement sans faire une

seule faute, mais avec un sentiment musi-

cal remarquable.Le jury auquel incombait le devoir d'ouïr,

de neuf heures du matin à six heures du soir,cette centaine de concurrents, était composécle MM. Ambroiso Thomas, Colin, Emile Du-

rand, Hommey, Ch. Lefebvre, Mouzin, Emile

Pessard, G. Pfoiffer et Hector Salomon.

Les élèves hommes ont obtenu 3 premièresmcdiiiik's, 1 deuxième et 6 troisièmes, répar-ties presque toutes entre les classes do MM.

Mannontel fils, Alkan et Lavignac,Les récompenses accordées aux demoiselles

ont été, vu l'excellence du concours, plusnombreuses qu'elle ne le sont ordinairement,

Il a été décerné aux concurrentes 10 premièresmédailles, 9 deuxièmes, 11 troisièmes, soit

30 récompenses.Les classes qui ont eu le plus d'élèves cou-

ronnées sont celles de Mlles Gaillard, Donne

et Dovrainne.

Est-ce vrai ?. La chose a-t-cllc été déci-dée ?. Y a-t-on renoncé?. Nous avouons

n'en rien savoir.

Mais il a été. question, dans le courant des

voprésontations que la Patti donnera à la

Gaîté, de faire chanter trois fois par la grandeartiste l'ouvrage de M. Paladilho, Suzanne,

qui a été joué l'année dernière à l'Opdra-Co-mique.

Bien entendu, l'ouvrage serait traduit on

langue italienne. A cet effet, le compositeur,

pour'donner plus d'importance encore h son

couvre, remplaccraitrintroductionjouéo à l'O-

pêra-Comique par une ouverture- grandementtraitée.

On nous écrit de Bruxelles

M. Vieuxtemps, l'émiiient artiste, "profes-seurdu cours supérieur do'violoh au Conser-vatoire royal do cette ville, vient do donner sa

démission, motivée par le mauvais état de sasanté.

Un assez bruyant scandale a en lieu l'autre

jour à ce Conservatoire royal, à propos du

concours annuel -de la classe de piano. Une

jeune élève qui croyait avoir des droits

assurés au premier prix, opinion justifiée parl'avis de ses professeurs, s'est vue reléguéeau troisième rang par le verdict du jury.Pendant que son professeur, M. Auguste Du-

pont, protestait énergiquement en pleineséance' du concours, la jeune élève s'est avan-

cée vers le jury et lui a lancé cette apostro-

pheJe n'ai pas eu le premier prix, parce que

je suis une honnête fille, et que.Le reste de la phrase s'est terminé dans une

attaque de nerfs.

Vous voyez l'effet produitJules Prével.

Paris l'Été

SAINT-GERMAIN''>: 'H-

L'une des plus célèbres propriétés de Saint-

Germain, celle peut-être que le Parisien a le

plus envie de visiter, c'est assurément Monte-

ChristOj. Il est peu de domaines qui aient laissé

d'aussi gais souvenirs et dans lesquels on ait

donné des tètes aussi magnifiques.Chacun sait que Monte-Christo fut l'une des

plus coûteuses folies de Dumas père, qui, lors-

qu'il donna le titre de son roman à cette ré-

sidence princière, venait à peine de terminer

cet ouvrage. Il se livra, dans sa nouvelle pro-

priété,à toutes ses prodigalités habituelles et

jeta à pleines mains l'argent dans la Seine,

croyant de bonne foi avoir à sa disposition tous

les millions dont il avait gratifié si généreuse-ment son héros, Edmond Dantès.

Aujourd'hui, Monte-Christo appartient à M.

Lejeune, ex-photographe de l'Empereur. Avant

lui, cet Eden était habité par une famille très

riche, mais très bourgeoise. Ces braves genstrouvaient la propriété bien à leur convenance,seulement tout ce qui rappelait Dumas et son

œuvre les offusquait fort. Ils firent disparaîtrede nombreux souvenirs, çffacanj;' §ur(ouj gyeç

soin toutes les inscriptions qui se rapportaient8à Monte-Christo.

Tout cela, disaient-ils avec candeur, çasent trop la Vie de Bohème l

Heureusement, M. Lejeune a des instincts

plus élevés. D'ailleurs, en qualité d'ancien

photographe, il touche à l'art par le collo-

dion. Aussi eut-il le bon goût de rétablir inté-

gralement toutes les., inscriptions supprimées.

Alexandre Dumas ne s'est pas contenté de

dépenser des sommes folles pour les grottes,les allées, les pelouses, les plantations et le lac

de Monte-Christo. Saint-Germain lui doit en-

core d'autres bienfaits. Il a contribué, pourune très forte part, à la reconstruction du

théâtre de la ville, dans lequel il se proposait,

paraît-il, d'essarer ses pièces avant de les faire

jouera Paris.C'est Dumas encore qui a donné au Pavil-

lon Henri IV le fameux vautour que tous les

Parisiens connaissent, et qui, depuis tant

d'années, regarde, de son air mélancolique et

rêveur, passer les familles d'Anglais et les

caravanes de cocottes.

Ce théâtre de Saint-Germain fait bien peu

parler de lui dans le monde dramatique. Il ne

s'anime que l'été. L'hiver, on y joue tant bien

que mal le répertoire de Paris, avec des artistes

recrutés n'importe où. D'ailleurs, le directeur

est un homme sans ambition, qui se contente

de peu.•

't'" l, dMon Dieu, disait-il à l'un de mes amis, à

propos de son entreprise, ce n'est pas une tropmauvaise affaire; on n'y perd guère plus de

3 du 4,000 francs par an.

Dans la belle saison, les représentations ont

souvent quelque attrait, grâce au passage des

troupes en tournée. Cette année, on y a déjàvu la troupe Baron, puis la troupe Germain.

Oijsait que la chasse de la forêt de Saint-

Germain est louée par M. lé baron de Hirsch,le propriétaire actuel de ce merveilleux châ-

teau de Beauregard undomaïne historique.de la main gauche -qu'on apercoit de Bou-

gival et de Croissy dans un fond de verdure.Cette chasse est incontestablement l'une des

plus belles qui soient au monde. C'est une

chasse royale dans la plus grande acception du

mot. Pourtant, si abondant que soit le gibierdans ces fourrés célèbres, on ne l'y poursuitpas toujours avec un égal bonheur. C'est un gi-bier capricieux, un gibier opportuniste, car,

par une fatalité inexpliquée, et sans doute

inexplicable, lorsque M. le baron de Hirsch

chasse simplement avec ses amis, ceux-ci ne

tuent que des lapins, des lièvres tout au plus.Au contraire, lorsque ses invités sont de grands

personnages politiques ou financiers, on fait

des hécatombes de gibier de choix et la forètse peuple, comme par enchantement, de faisanset de chevreuils.

En pleine forêt se trouve, dans une situa-tion magnifique, le château du Val, propriétéde Mme Benoît-Fould. Parmi les hôtes les plusassidus, je citerai M. Emile de Girardin.

Autre château Duval en un seul mot.

Celui-là appartient au propriétaire des éta-

blissements de bouillon dont il porte le nom.

Superbe propriété achetée petit à petit, parfractions.

Enfin, au bas de la côte, près de Monte-

Christo, le château de Grand-Champ.Il y a quelques années, il était habité par

M. Schnaper, le financier bien connu, et nonmoins réputé pour ses œuvres charitables quepour son immense fortune.

Un jour, M. Schnaper se trouve avec desconseillers municipaux de Saint-Germain. Oncause de la ville, de ses besoins, Les conseil-lers parlent surtout d'un hôpital nouveau prq-jeté depuis longtemps. Cet établissement estdevenu indispensable, mais les finances muni-

cipales sont loin de comporter cette grosse dé-

pense.Combien donc faudrait-il ? demanda en-

fin M. Schnaper.Oh! une somme considérable 1Mais encore?.

Sept ouNhuit cent mille francs 1C'est très bien. Vous les aurez; je les of-

fre 1

Malheureusement, M. Schnaper meurt très

peu de temps après, sans avoir le temps d'ac-

complir le bienfait promis.M. le baron Gérard, son héritier, prend

possession du château de Grand-Champ.Quelques jours après son installation, le ba-

ron se rencontre, en chemin do fer, avec desconseillers. On cause de M. Schnaper, de sa

mort, des souvenirs qu'il a laissés à Saint-Ger-main.

On le regrette beaucoup, n'est-ce pas ?demande le baron.

Beaucoup il a fait tant de bien ditun conseiller.

On le regrette d'autant plus, ajoute un

autre, que, peu de jours avant de mourir, ilavait encore promis de doter la ville d'un nou-vel hôpital dont le besoin se fait cruellementsentir pour la population pauvre. Notre bud-

get est malheureusement bien insuffisant.De combien s'agit-il donc? demanda le

baron.

Oh la dépense serait énorme il faudraitvoter sept ou huit cent mille francs 1

Je vous les donne.

Et, grâce au baron Gérard, exécuteur fidèleet généreux du dernier vœu de M. Schnaper,

l'hôpital est entièrement construit mainte-nant.

Je crois qu'il m'était difficile de mieux quit-ter Saint-Germain qu'en vous racontant cedouble trait de prodigalité généreuse.

Un Monsieur de Vorchestre.

Sportt

COURSES DÉ SPA.

(Par dépêche télégraphique)

Prix du Tort9tclet La Rfehagne, 1; Pallas, 2;Marie, 3. Non placés Helcna, Flatteuse, Car-cassonne, Ormille et Traviata.

Prix de La Sauvenière Pirouette, 1 As-

phodcl, 2 Tentation, 3. Non placés Léonide,Zerline, Colombe, Néologie et Glisfon.

Prix de la Ville (Handicap) La Rosée, 1;Picinc Claude, 2; Vcrtpré, 3. Non placésThieusies, Gredin, Sheridan et Vilna.

Prix du Barisart: Favori, 1; Paind'Epice, 2;Turc, 3. Non placé Veronais.

Prix du Poulwn Incroyable, 1 Menne-

val, 2; Zaccharybell, 3.

Temps pluvieux. Terrain lourd.

COURSES DE LIVERPOOL

(Par dépêche télégraphique)

Liverpool cup Maximilian (Wood), 1 Glen-

dale (Morgan), 2; New Launde (Greaves), 3.

Onze partants.Bctting: 3/1 Glendale, 4/1 Mandarin, 6/1 Ca-

rillon, 8/1 Maximilian, 9/1 New Launde,10/1 Shillelogh.

RoBert Milton.

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l Programme du Jeudi 1 0 juillet

1.>de 4 h. 3/4 à S b. 3/4

TUILEJflfes. 117» de ligne. Chef: M. Schultz-

1. Marche aux flambeaux Meyerbeer.2. La part du Diable, fantaisie. Aubeu.3. Blwr Violets, mazurka Gunc'i..4. La Traviata, fantaisie. Yerbi.5. Postillon, galop LECK.

LUXEMBOURG. 9' dragons. Chef M. Bataret

1. Le Troubadour, allegro militaire. Seixeniok.2. Valenline (le Milan, fantaisie MULLOT.3 Blanche, valse. Ziégler.4. Ernani, fantaisie Veiuh.5. La Norma, fantaisie BELtiNt.6. Les Echos des Forêts, polka Riedel.

RANELAGH. 5e de ligne. Chef M. L. Yalentin.

i. Le Rossignol n'apas encore chanté,allegro L. Vaxeniih.

2. Le Nouveau seigneur du village,ouverture 8omcnrRO.

3. La tfuetb de Porliei, solo de pe-tite clarinette Aube».

4. Si j'étais Roi, fantaisie Adau.

5. Le Sansonnet, polka pour flûte.. *G. DiamelE.

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Page 5: Figaro 191

LE FIGARO rr JEUDI 10 JUILLET T879

DENTSEtucfe" de Mc GALLOIS,avoué près la Cour d'appel

de Paris, rue de Rivoli, 134.

innPT

DELACOURD'APPELDE Paris,

JUlKlil du 30 mai 1879.

Après avoir entendu aux audiences des 7, 9 et

16 mai présent mois, en leurs conclusions et plai-doiries respectives, LIOUVILLB,avocat, assisté de

Gallois, avoué des veuve et héritiers DESAINTE-

MARIE-DUPRÉ . Pocillbt, avocat, assisté de Be-

habd, avoué de PATERSON ET BETTS ET O

ensemble en ses conclusions M. DHERBELOT,avocat général; et après en avoir délibéré confor-

mément à la loi, la cause continuée à ce jour pourla prononciation de l'arrêt,

LA COUR, statuant sur l'appel interjeté par la

veuve et héritiers de Saintb-Mahib-Ddpbb, du ju-

gement du tribunal civilde la Seine, du 1 août

Î877; Considérant que James PATERSON,excipantd'un brevet pris en France, à la date du 6 septem-bre 1871, pour les perfectionnements appork's danstes moyens de fixer lès capsules métalliques sur lesbouteilles et autres vases, a fait, suivant procès-verbal d'huissier du 21 février 1876, pratiquer, au

domicile et dans les ateliers de Sainte-Marie-

Enprô, la saisie d'un appareil qu'il prétend com-

porter la contrefaçon de son invention, brevetée

Qu'à la suite de cette saisie, Paterson a, dès le

20 février, assigné de Sainte-Marie-Dupré à fins

civiles, pour faire déclarer contrefait l'appareil dé-crit au procès-verbal, en faisant ordonner la con-fiscation et la saisie comme de tous autres se trou-vant dans les magasins d'acheteurs ou de toutesautres personnes, avec dommages-intérêts par état,

Considérant qu'à ces prétentions, de Sainte-

Maric-Dupré a opposé principalement la nullitédu brevet Paterson, fondée sur ce que ce brevetavait été précédé en Angleterre de la prise d'unbrevet pour le même objet, le 17 mars 1871, le-

quel, par suite de l'inaccomplissement des for-malités postérieures prescrites pour l'obtentiond'une patente définitive, étant tombé dans le do-maine public 6 mois après, c'est-à-dire à la datedu 17 septembre 1871, avait entraîné à la mêmedate la déchéance du brevet délivré en France.-Considérant, à cet égard, qu'aux termes de l'art.29 de la loi du 5 juillet 1844, l'auteur d'une inven-tion déjà brevetée à l'étranger peut obtenir unbrevet en France mais que fa durée de ce brevetne peut excéder celle des brevets antérieurs prisà l'étranger. Considérant qu'il est établi qu'aumoment de la délivrance de son brevet en France,le 6 septembre 1871, James Paterson était pourvuen Angleterre d'une patente provisoire qu'il avaitobtenue le 17 mars précédent, sur dépôt de spéci-fication provisoire qui lui assurait une protectiond'une durée- de 6 mois et qu'il pouvait faire con-vertir en une patente définitive d'une durée de14 années, en remplissant les conditions que dé-termine la loi anglaise. Qu'il l'a constaté lui-même, en énonçant dans son brevet français avoir

pris précédemment dans le Royaume-Uni, le 17mars 1871, un brevet d'invention pour le môme

objet devant expirer le 17 mars 1885, ét qu'il aainsi rattaché explicitement les deux brevets l'unà l'autre en leur assignant la même durée. Con-sidérant qu'il est certain et non méconnu par Pa-terson qu il n'a pas poursuivi en Angleterre ladélivrance d'une patente définitive, et que, faute

par lui de l'avoir-fait, la protection à laquelle ilaurait eu droit et qui se serait prolongée pendant14 années, a cessé à l'expiration de 6 mois. Qu'ils'en suit, par voie de conséquence dérivant de

l'application de l'art. 29 sus-visé de la loi du 5

juillet 1844, que le brevet pris en France, qui setrouvait subordonné quant à sa durée à celle dubrevet étranger, a été atteint de la même déchéance

que colle encourue en Angleterre, et que dès lorsPaterson no peut plus en réclamer les effets.

Considérant que Paterson objecte, il est vrai, àcette déchéance que le certificat délivré en Angle-terre, sur dépôt de spécification provisoire, n est

point, à proprement parler, un brevet qu'il ne

peut être considéré comme tel dans le sens del'art. 29 de la loi de 1844 qu'il

ne constitue qu'unacte préparatoire qui, s'il n est pas ultérieurementsuivi d'une patente définitive, doit être réputén'avoir jamais existé et n'avoir jamais eu aucunecorrélation avec un brevet pris en France sur lesort duquel il ne saurait exercer aucune influence

Mais considérant que le certificat délivré sur

spécification provisoire par le magistrat anglaiscompétent ne crée pas seulement pour celui quil'a obtenu une simple expectative; qu'il ne luiouvre pas seulement une espérance, mais qu'il luiconfère bien réellement un droit privatif né et ac-tuel qui, aux termes de l'art. 8 du statut de 185?,lui permet pendant le délai de six mois de fairetout essai et toutes expérimentations de son in-vention sans que l'emploi et la publication decette invention puissent lui préjudicier, et qui,suivant les art. 23 et 24, autorise la délivranceultérieure à son profit de lettres patentes portantla date de son enregistrement 'provisoire et ayantla même force et la même valeur qu'une patenteaccordée sur spécification complète, sous la seuleréserve que les infractions commises avant la dé-livrance de la patente ne pourront être poursui-vies Considérant que Paterson lui-même avaitsi bien compris que la protection .qui découlait deson dépôt de spécification provisoire était assimi-lable a celle résultant d'un brevet que, dans sadéclaration en France, il se présentait commemuni d'un brevet en Angleterre et qualifiait sontitre de ce nom de brevet; Considérant, d'ail-leurs, qu'il rentre dans l'esprit de l'art. 29 de laloi du 5 juillet 1844 que tout titre, quelque déno-mination qu'il porte, d'après la législation étran-gère à laquelle il appartient, qui confère un-droitprivatif sur une invention, soit réputé un brevetet soit commetel,, pour son existence et sa durée,soumis aux conditions qu'il détermine; Que lelégislateur n'a pas voulu autoriser en Francel'cxercicB d'un monopole en faveur d'une inven-tion tombée dans le domaine public à J'étrangerlue cette égalité de position, commandée par unntérêt national "supérieur, est en même tempsl'une rigoureuse justice Considérant qu'il ré-sulte de tout ce qui précède1 que le brevet d'im-portation de Paterson est sans efficacité depuis le17 septembre 1871, et par suite inopposable àJo Sainto-Marie-Duprô.

EN CEqui touche BETTSET C", Considérantqu'ils se prévalent de la cession que leur auraitantérieurement consentie Paterson de son brevet;qu'il y a lieu de déclarer commun avec eux le pré-sent arrêt. <•1

Sun, les dommages-intérêts. Considérant que

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James PATERSON,en faisant indûment saisir, le21 février 1875, dans les magasins et ateliers deDE8AiNTE-MAniB-DoPBi,comme contrefaçon de son

prétendu brevet, l'appareil à boucher des bou-teilles et autres vases au moyen des capsules mé-

talliques,. causé à celui-ci un préjudice dont illui est dû réparation Que la Cour possède dèsà présent les éléments nécessaires pour en fixerle chiffre; Considérant que BETTS ET G" nesauraient être responsables d'un fait tout per-sonnel à PATERSONdont il doit seul supporter les

conséquences Considérant qu'en raison de lanature du dommage causé à la maison DE SAINTE-Mahib-Dupbé et de la nécessité de le réparer, il ya lieu d'accorder dans une certaine mesure les in-sertions demandées, Infirme le jugementEmbndant; décharge DE SAINTE-MARIE-DuPRÉ,re-

présenté aujourd'hui par sa veuve et ses héritiers,dès dispositions et condamnations contre lui pro-noncées. Et statuant à nouveau Déclare que lebrevet délivré en France à James Paterson, le 6 sep-tembre 1871, sous len° 92,044, conformément à sademande déposée le 16 juin précédent, est expirédepuis le 17 septembre' 1871 DÉCLAREPATERSONMALFONDÉen ses demandes, fins et conclusions,l'en déboute; fait par suite mainlevée de la saisie

pratiquée par Paterson, le 21 février 1876, dansles magasins et ateliers de la maison de Sainte-

Marie-Dupré CondamnePATERSONA PAYERaux

appelants 3,000 francs de dommages- intérêts;ORDONNEL'INSERTIONdes motifs et du dispositifdu présent arrêt dans cinq journaux au choixdesdits appelants et aux frais de Paterson, sans

que chacune de ces insertions puisse dépasser200 francs; Déclare LE présent arrêt COMMUNA Betts ET C', sauf en ce qui concerne lescondamnations aux dommages-intérêts ci-dessus

ORDONNELARESTITUTIONDE L'AMENDE CON-DAMNElbs intéressés AUX dépens de premièreinstance et d'appel, dont distraction, en ce qui le

concerne, est faite à Gallois, avoué, qui l'a requise.Pour copie conforme,

SuccessiondeMadameMUSARDVente, avenue d'Iéna, 53, Aujourd'hui 10 juillet

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J'HYPOTHÈQUE FONCIÈRE; je verse au COMPTOIRDELA BounsEPaiusjbnne

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VINGT-CINQfrancs par action; et je m'engage à faire les autres versements ainsi que

l,cela-est dit ci-dessus. Le 1819. Signature

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