Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

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FICHES PÉDAGOGIQUES LES ENFANTS ET LA SANTÉ mode d’emploi Ce programme pédagogique se compose d’une série de fiches illustrées destinées à être utilisées dans les classes. Ces fiches sont uniquement accessibles sur le site Internet de Médecins Sans Frontières (www.msf.be). Elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement. Leur format a été spécialement étudié et adapté à leur utilisation. --- Informations Projets Jeunesse Médecins Sans Frontières, Rue Dupré 94, 1090 Bruxelles Tél. 02/474 74 91 - [email protected] Merci pour votre intérêt et bonne lecture ! © Francesco Zizola / Noor

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Ce dossier pédagogique (2009) se compose d’une série de fiches illustrées destinées à être utilisées dans les classes. Ces fiches sont uniquement accessibles online. Elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement.

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Page 1: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

FICHES PÉDAGOGIQUES

LES ENFANTS ET LA SANTÉ mode d’emploi

Ce programme pédagogique se compose d’une série de fiches illustrées destinées à être

utilisées dans les classes.

Ces fiches sont uniquement accessibles sur le site Internet de Médecins Sans Frontières

(www.msf.be). Elles peuvent être téléchargées et imprimées gratuitement.

Leur format a été spécialement étudié et adapté à leur utilisation.

---

Informations

Projets Jeunesse Médecins Sans Frontières, Rue Dupré 94, 1090 BruxellesTél. 02/474 74 91 - [email protected]

Merci pour votre intérêt et bonne lecture !

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Tous les enfants ont des droits notamment en matière de santé. Etre en bonne santé est un droit et, à ce titre, il

est inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant (adoptée en 1989 par l’Assemblée Générale

des Nations Unies). De cette bonne santé dépend, en effet, la croissance et le développement futur de l’enfant

dans les meilleures conditions.

Les enfants doivent donc bénéficier de la protection et des soins nécessaires à leur bien-être. En Belgique, pour

éviter que les plus jeunes n’attrapent certaines maladies, qui peuvent parfois se révéler dangereuses, il existe des

programmes de vaccination appropriés. De même, en cas de problèmes de santé, les enfants doivent se rendre

chez le médecin, le dentiste, l’ophtalmologue ou encore à l’hôpital.

Les soins de santé de qualité coûtant souvent chers, les autorités sanitaires belges font en sorte de les rendre

financièrement accessibles à tous, particulièrement aux enfants et aux jeunes. Ainsi, les vaccins obligatoires sont

gratuits et tous les enfants doivent se rendre à la visite médicale scolaire. Les adultes sont affiliés à une mutuelle,

qui rembourse en partie le prix d’une visite chez le médecin ou le spécialiste. Le système belge n’étant pas par-

fait, pour une certaine catégorie de personnes, les soins de santé peuvent cependant rester chers. Toujours est-il

que la Belgique dispose d’un des meilleurs systèmes de soins de santé au monde.

Dans les pays pauvres, par contre, le système de santé n’est pas aussi développé. Les soins sont souvent trop

chers et parfois même inexistants. Dans ces pays, de nombreux enfants meurent ainsi avant l’âge de cinq ans de

causes diverses, dont les principales sont la malnutrition, les infections respiratoires, les diarrhées, le paludisme,

la rougeole ou encore le sida. Or, s’ils avaient reçu les médicaments adéquats, ou mieux, s’ils avaient été vacci-

nés, ces enfants seraient peut-être encore en vie.

Déjà au cours de la grossesse, la santé est importante tant pour la mère que pour l’enfant à naître.

En Belgique, les femmes enceintes sont donc suivies par leur gynécologue ou leur sage-fem-

me. Elles reçoivent des compléments de vitamines et, grâce à des techniques modernes comme

l’échographie, elles savent comment se porte leur bébé: s’il grandit bien, ou s’il y a un risque de

complications. La qualité de ces soins permet donc, la plupart du temps, à la grossesse de se

terminer de façon heureuse.

Dans les pays en développement, les femmes enceintes ne se font pas examiner tous les mois.

Parfois, il n’y a tout simplement pas de médecin à proximité. Dans d’autres cas, l’hôpital le plus

proche est à plusieurs heures de marche. Beaucoup de femmes enceintes meurent pendant la

grossesse, pendant l’accouchement ou juste après. Dans certains pays, il y a même jusqu’à deux

cent fois plus de femmes qui meurent dans ces circonstances qu’en Belgique.

LES ENFANTS ET LA SANTÉ

FICHE 1

Page 3: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

QUELQUES CHIFFRES

› Chaque année, près de 11 millions d’enfants meurent avant leur cinquième anniversaire faute de soins. Ils succombent à des infections des voies respiratoires, à la rougeole, le paludisme ou la diarrhée. Des maladies pourtant faciles à soigner lorsque l’enfant peut bénéficier d’un traitement et de soins adaptés.

› Chaque année, dans le monde, de 3,5 à 5 millions d’enfants meurent avant d’atteindre l’âge de 5 ans des conséquences de la malnutrition.

› Pendant leur premier mois d’existence, les bébés sont souvent sujets à des infections. 98% des nouveau-nés qui ne survivent pas sont nés dans un pays pauvre.

› Chaque année, plus d’un million d’enfants meurent du paludisme. 75% d’entre eux vivent sur le continent africain et sont âgés de moins de 5 ans.

› 1,9 million d’enfants vivent avec le VIH/sida. Or, seul 1 enfant sur 10 reçoit effectivement un traitement.

› Dans le monde, un enfant sur cinq ne dispose pas de suffisamment d’eau potable et de bonnes instal-lations sanitaires (comme des toilettes, des lavabos et des douches).

Chaque jour, 4.000 décès d’enfants sont liés à cette situation.

FICHE 2

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QUE FAIT MSF ? Médecins Sans Frontières est une organisation humanitaire médicale. Il est donc logique que la santé des enfants constitue une préoccupation majeure pour l’organisation. Le travail de Médecins Sans Frontières n’est pas d’enseigner ou de collecter des jouets. D’autres organisations s’en chargent.

MSF aide les femmes enceintes autant que possible lors de consultations prénatales, par exemple, en prenant leur tension artérielle et en leur donnant des comprimés de fer. MSF effectue aussi des tests de dépistage du sida et d’autres maladies qui peuvent s’avérer dangereuses pour leur enfant. L’organisation apprend également aux femmes à prendre soin d’elles-mêmes et de leur bébé.

MSF s’efforce aussi d’améliorer la santé des enfants ainsi que leur accès aux divers systèmes publics de soins. Ainsi, pour les enfants souffrant de malnutrition, des centres de traitement spéciaux sont mis en place. Pour lutter contre le sida ou le paludisme, l’organisation fait de la prévention, soigne les patients et plaide en faveur de médicaments meilleur marché et adaptés aux enfants. Enfin, la santé publique et les campagnes de vaccination gratuites font également partie de l’approche mise en place par Médecins Sans Frontières.

Pendant leur enfance, les jeunes enfants belges reçoi-vent quantité de vaccins qui les protègeront toute leur vie durant contre certaines maladies comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, le tétanos, la polio, l’hépatite, etc.

En Afrique, entre autres, la vaccination n’est pas auto-matique. Les enfants ne sont généralement vaccinés qu’en cas d’épidémie. Des campagnes de vaccination à grande échelle, sont alors organisées et permettent de vacciner des milliers d’enfants.

Une vaccination (ou la vaccination) prépare le système immunitaire du corps à lutter contre une maladie infec-tieuse. Un enfant vacciné contre une maladie dévelop-pe les anticorps contre cette maladie sans pour autant tomber malade. La vaccination améliore la résistance à la maladie. Elle offre une protection contre des maladies qui peuvent avoir des conséquences graves comme par exemple la rougeole.

Toutes les maladies ne peuvent, cependant, pas être évitées par une vaccination. Une bonne hygiène est donc essentielle, les bactéries à l’origine de graves ma-ladies, comme le typhus et le choléra, se propageant dans l’eau sale, les toilettes souillées et par une mau-vaise hygiène des mains.

De nombreux parasites, comme les moustiques et les mouches, peuvent également être responsables de maladies. Dans ce cas, la prévention est souvent la meilleure solution. MSF lutte contre ces vecteurs de maladies comme le paludisme en vaporisant les mai-sons avec des insecticides ou en distribuant des mous-tiquaires. Et, bien sûr, en soignant les malades.

Pour éviter la propagation de ce type de maladies, MSF travaille avec des collaborateurs spécialisés dans l’approvisionnement en eau, dans l’hygiène et dans les installations sanitaires. Ils ont des profils très variés: techniciens, ingénieurs, architectes, géologues ou en-core biologistes et sont appelés ‘Watsan’. Ces experts veillent à ce que les populations aient accès à l’eau po-table. Ils aident à la construction de toilettes, s’occupent de la gestion des déchets, mais surtout, sensibilisent à l’importance d’une bonne hygiène. Dans certaines si-tuations, par exemple après une catastrophe naturelle dans laquelle les habitants ont perdu leurs biens, MSF distribuera aussi des produits pour l’hygiène, comme des seaux et du savon.

FICHE 3

Vaccination

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Identité : Joos Van Den Noortgate, 43 ans

Formation : gradué en techniques automobiles ; ingé-nieur industriel, spécialisations en techniques de génie médical, en gestion de l’eau et de l’environnement dans les pays en développement.

Expérience chez MSF : travaille depuis début 1991 sur le terrain, d’abord comme logisticien, puis comme coor-dinateur technique et logistique et enfin comme ‘Watsan’ (expert en eau, hygiène et assainissement). Depuis dé-but 1999, travaille au siège à Bruxelles, d’abord comme conseiller technique ‘Watsan’ mobile. Aujourd’hui, est en charge de la formation des nouveaux collaborateurs et du développement de nouveaux produits et systèmes au sein de l’unité eau, hygiène et assainissement.

En quoi ce travail est-il important ? « La grande majorité des maladies qui touchent les pays

pauvres résulte d’un manque d’eau potable et de l’ab-

sence d’infrastructures sanitaires comme les latrines et

les lavabos. Souvent, les conditions de vie sont telle-

ment catastrophiques qu’il est impossible de garantir

une hygiène correcte. L’eau potable peut être contami-

née par les excréments et les déchets humains.

Le côté agréable de ce travail, c’est qu’en tant que

techniciens, nous pouvons toucher à différents do-

maines techniques et ainsi exercer une influence posi-

tive sur la santé publique, sans pour autant avoir suivi

une formation médicale spécifique. »

Quel est l’aspect le plus difficile de ton travail? « Nous travaillons souvent dans des circonstances dif-

ficiles mais c’est précisément ce défi qui me plaît: trou-

ver des solutions, chacun dans notre domaine, mais

toujours en tenant compte des missions des autres

collaborateurs comme les médecins, le personnel soi-

gnant et le personnel logistique et administratif.

Psychologiquement, le plus dur, c’est d’être confronté

à de très jeunes victimes. Les enfants sont très vulné-

rables aux maladies, mais en plus, ils ne sont pas le

moins du monde épargnés par les violences.»

As-tu un message pour les enfants d’ici ? « Économisez l’eau et, d’une manière générale, res-

pectez l’environnement. Lorsque vous savez que les

réserves d’eau de la planète sont comptées, que

97% de l’eau est de l’eau salée (et donc non potable)

et que seulement un dixième de ces 3% sont dis-

ponibles pour couvrir tous nos besoins – alors que

la population mondiale ne cesse d’augmenter – on

comprend clairement que nous devons tout faire pour

mieux utiliser ce précieux liquide. Le plus choquant

est de faire la comparaison, entre chez nous en Belgi-

que, où nous utilisons au moins cent litres d’eau par

jour et par personne, contre même pas quinze à vingt

litres dans les pays en développement. »

FICHE 3

INTERVIEW AVEC UN DES WATSAN DE MÉDECINS SANS FRONTIÈRES Joos, le watsan

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Page 6: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

QUELQUES MALADIES MORTELLES AFFECTANT LES ENFANTS

FICHE 4

Rougeole

On la croit bénigne et pourtant la rougeole reste l’une

des principales causes de mortalité chez l’enfant avec

plus de 30 millions de cas et 900 000 décès par an

au cours de ces dernières années. Chaque minute,

un enfant meurt des suites de la rougeole, essentielle-

ment en Afrique et en Asie. Ces chiffres sont d’autant

plus choquants qu’un vaccin efficace et peu coûteux

existe depuis 30 ans.

La rougeole est une infection virale qui se transmet par

voie respiratoire (toux, éternuement) ou par contact

avec des sécrétions (salive, nez). La maladie touche,

en tout premier lieu, les enfants et se manifeste par

de la fièvre et une éruption cutanée. Les premiers

symptômes apparaissent huit à dix jours après la

contamination. Sans complications, la phase active

de la maladie dure environ une semaine.

Les risques de complications sont importants et peu-

vent se présenter sous la forme d’une pneumonie,

d’otite, de diarrhées avec risque de déshydratation

ou d’une atteinte oculaire avec risque de cécité. Plus

rarement, le virus peut toucher le système nerveux

et provoquer une encéphalite. Quand la rougeole

n’est pas traitée, elle tue de 5 à 20% des personnes

touchées. De plus, les malades traités peuvent en-

core développer des complications fatales jusqu’à 12

mois après la maladie.

Il n’existe aucun traitement contre le virus de la rou-

geole. En cas de maladie, seuls les symptômes et les

éventuelles complications peuvent être endigués par

l’administration de paracétamol, d’antibiotiques, de

pommade pour les yeux et de vitamine A. Une alimenta-

tion adaptée est parfois exigée. En effet, dans les régions

pauvres, la malnutrition est souvent une conséquence

de la rougeole, la maladie ayant affaibli l’enfant.

Un vaccin efficace et bon marché (0,32 euro par dose)

existe depuis déjà 30 ans. Une seule dose protège

un enfant toute sa vie contre une maladie extrême-

ment contagieuse et mortelle. Les épidémiologistes

estiment qu’un pourcentage de couverture vaccinale

inférieur ou égal à 85% est insuffisant. Chez nous, la

rougeole n’est plus une menace puisque le vaccin est

fortement conseillé et que la couverture vaccinale est

supérieure à 85%. Un objectif encore loin d’être at-

teint dans certains pays.

En 2008, Médecins Sans Frontières a organisé de

vastes campagnes de vaccination contre la rougeole

au Congo, au Tchad et au Niger. Au Tchad, 17.000

enfants ont été vaccinés, au Niger, 700.000. Ces

campagnes de vaccination sont difficiles à organiser.

Surtout au niveau logistique, où les défis sont énor-

mes notamment pour maintenir la chaîne de froid. Au

Congo, les équipes ont dû marcher plusieurs jours à

pied dans la forêt et camper avec le matériel de vac-

cination dans des « frigo box ». De même, le nombre

d’enfants n’est souvent pas connu d’avance et cer-

tains villages sont difficiles à atteindre.

Paludisme

Le paludisme est une des causes les plus importan-

tes de mortalité infantile dans les pays pauvres. Dans

certains pays, 90% des décès sont dus au paludis-

me. Ce sont essentiellement des enfants. En Afrique

subsaharienne, le paludisme est soupçonné d’être à

l’origine de la plupart des consultations médicales. En

2006, on estime à 247 millions le nombre de cas de

paludisme. Cette année, la maladie a surtout fait un

million de victimes chez les plus jeunes. En Afrique, un

enfant succombe au paludisme toutes les trente se-

condes. Pourtant le diagnostic est simple à poser et

des médicaments efficaces et abordables existent.

Le paludisme est une maladie parasitaire transmise

par un moustique femelle. Elle se manifeste par de la

fièvre, des symptômes grippaux et dans les cas sévè-

res par des troubles neurologiques, une anémie et des

signes d’infection grave pouvant aboutir au décès.Le parasite en cause appartient à la famille des Plas-

modium mais seul le Plasmodium Falciparum cause un

paludisme sévère. Les personnes les plus touchées par

les formes graves sont les enfants en bas âge, les person-

nes peu ou pas immunes (l’immunité se développe après

un contact avec le parasite) et les femmes enceintes.

Page 7: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

FICHE 4

Comme le paludisme est transmis par la piqûre du

moustique, le moyen le plus efficace de prévention

contre la maladie est la moustiquaire. Médecins Sans

Frontières distribue donc des moustiquaires impré-

gnées d’insecticide pour aider les populations à se

protéger contre les moustiques.

Les médicaments les plus couramment utilisés ne

fonctionnent plus dans un nombre toujours plus grand

de régions. Depuis un certain nombre d’années, un

traitement alternatif a cependant été développé, la

combinaison thérapeutique à base d’artémisinine

(ACT) qui peut aujourd’hui sauver un grand nombre

de vies. Malheureusement, ce traitement n’est pas

encore suffisamment utilisé dans les programmes de

lutte contre le paludisme.

Ces dernières années, Médecins Sans Frontières a

cherché des solutions concrètes et efficaces pour

combattre la maladie. Elle a ainsi mis en place une

stratégie qui combine un meilleur diagnostic, un trai-

tement adéquat et gratuit à une meilleure accessibilité

géographique assurée dans les communautés par

des « agents palu ». Une méthode qui a permis de ré-

duire significativement la mortalité due au paludisme.

Pour une personne qui vit dans un contexte de pauvre-

té généralisée, même une petite contribution financière

représente déjà beaucoup. La mesure de gratuité totale

semble donc cruciale pour le patient. Sa mise en place,

au Mali, a permis de diagnostiquer et de traiter cinq

fois plus d’enfants. Malheureusement, cette gratuité ne

semble pas être à l’ordre du jour dans les politiques de

santé publique des pays pauvres.

Un diagnostic systématique est également crucial afin

de pouvoir correctement traiter le patient. Si le malade

ausculté est souvent bien atteint de paludisme, il peu

parfois arriver qu’il souffre d’une autre infection com-

me une pneumonie. En Sierra Leone, où la maladie

fait des victimes toute l’année, 30% des enfants pré-

sentant de la fièvre ont été testés négativement pour

le paludisme. Depuis peu de temps, des tests de dia-

gnostic rapide, faciles d’utilisation, sont disponibles et

offrent une réponse en seulement quinze minutes. Ils

restent cependant peu répandus.

Dans certains pays, des zones sont entièrement iso-

lées lors de la saison des pluies. La population arrive

donc difficilement jusqu’aux centres de santé. Pour

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Page 8: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

FICHE 4

cette raison, Médecins Sans Frontières a formé des

« agents palu », qui sont choisis au sein de la com-

munauté pour effectuer les tests de diagnostic rapide

et pour distribuer les traitements contre le paludisme.

Cette approche a permis de soigner beaucoup d’en-

fants. Dans la région de Bongor, à l’est du Tchad, le

nombre d’enfants traités par an est ainsi passé de

10.000 en 2005 à 100. 000 en 2007.

Sida

Médecins Sans Frontières a réalisé un ensemble de

fiches pédagogiques sur le sujet que vous pouvez

trouver sur notre site www.msf.be, cliquez «Vous êtes

enseignant» dans la rubrique «MSF et les jeunes».

Le sida (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (qui

vient de l’anglais Acquired Immune deficiency Syndro-

me, AIDS), est le nom d’un ensemble de symptômes

consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du

système immunitaire par un rétrovirus. Le sida est le

dernier stade de l’infection par ce virus et finit par la

mort de l’organisme infecté des suites de maladies

opportunistes (maladies de la peau, tuberculose,

pneumonie). Il existe plusieurs rétrovirus responsables

du sida, chacun infectant une espèce particulière. Le

plus connu d’entre eux est le virus de l’immunodé-

ficience humaine (VIH) infectant l’Homme. Il n’existe

actuellement aucun vaccin permettant de se protéger

du virus, et les traitements antirétroviraux disponibles

actuellement ne permettent aucune guérison. Bien

qu’ayant une certaine efficacité, ils ne peuvent que

retarder la venue du stade « sida », en ralentissant la

prolifération du VIH au sein de l’organisme. Plus tôt le

malade commence donc son traitement, plus il a de

chances que les médicaments fonctionnent.

Aujourd’hui dans le monde, près de 35 millions de

personnes dont plus de 2 millions d’enfants sont

touchés par le sida. L’enfant a, en effet, 40% de ris-

ques d’être contaminé par sa mère in utero dans les

dernières semaines de la grossesse, au moment de

l’accouchement et de l’allaitement.

Dans nos pays, grâce à l’efficacité des mesures per-

mettant d’éviter la transmission du virus de la mère à

l’enfant, le nombre d’enfants infectés est très réduit. Le

sida chez l’enfant reste donc largement un problème

spécifique des pays pauvres où le suivi médical des

femmes enceintes est souvent inexistant, ce qui limite

grandement les possibilités de test et de mise en œu-

vre de mesures de prévention contre la transmission.

Médecins Sans Frontières essaye de prévenir cette

contamination en mettant en place des programmes

de prévention de la transmission mère-enfant (PMTCT)

dans lesquels on administre à la femme enceinte des

médicaments spéciaux pendant la grossesse, on met

l’enfant au monde par césarienne, ou on veille à ce

que la mère n’allaite pas en lui donnant du lait en pou-

dre pour bébé. Le PMTCT est une partie importante

du programme sida de Médecins Sans Frontières.

En termes de traitement, malgré certains progrès, les

possibilités restent bien plus limitées pour l’enfant que

pour l’adulte. Aujourd’hui, alors qu’il existe 42 com-

binaisons thérapeutiques destinées aux adultes, on

n’en compte qu’une seule certifiée par l’OMS pour

les enfants. Dès qu’un enfant développe une résis-

tance à une certaine classe d’anti-rétroviraux, c’est

souvent la catastrophe parce qu’il n’existe pas assez

d’alternatives de traitement.

Financièrement peu encouragées à mettre au point des

formules pédiatriques qu’elles vendront difficilement,

les entreprises pharmaceutiques tardent à mettre sur

le marché des anti-rétroviraux adaptés aux enfants.

Lorsqu’ils existent, ils sont en plus nettement plus coû-

teux que les médicaments réservés aux adultes.

Parmi les trop rares anti-rétroviraux pour les enfants,

beaucoup sont mal adaptés aux conditions de vie.

Certains se présentent sous forme de sirops. Outre

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ans

Page 9: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

leur très mauvais goût, ils sont lourds à transporter et

nécessitent d’être réfrigérés. Ce qui complique grande-

ment les choses dans des régions où l’accès à un frigo

est loin d’être généralisé. D’autres existent en poudres

à diluer dans de l’eau, bien évidemment potable, den-

rée rare dans beaucoup de zones d’Afrique.

MSF peut se prévaloir d’une expérience de 8 ans

dans le soin des enfants. Très conscientes de la gra-

vité du problème, et parallèlement à la mise en place

de programmes systématiques de prévention de la

transmission du sida de la mère à l’enfant, les équipes

MSF ont commencé à prendre en charge des enfants

malades du sida en décembre 2000. Près de 10.000

enfants de moins de 15 ans ont ainsi reçu un trai-

tement anti-rétroviral. Même si les difficultés liées au

dépistage et au manque de variété de médicament

subsistent, la plupart répondent très bien au traite-

ment et leur état s’améliore rapidement.

Ainsi, contrairement aux préjugés fatalistes, un enfant

infecté par le sida n’est pas condamné. Mais son avenir

dépend toutefois d’un accès à des soins de santé suffi-

sants et à des traitements adaptés. Ni plus ni moins que

ce que chaque être humain est en droit de demander.

Comment les enfants séropositifs voient leur virus

Tanatswa, 15 ans : une araignée noire et blanche, avec

deux longues pattes et quatre pattes plus courtes. Elle

a aussi deux antennes et sa peau est dure comme de

la glace.

Nozipho, 15 ans : un insecte vert avec des antennes. Il

est vert car il y a du vert presque partout dans le monde

et il ressemble au VIH car « il ne choisit pas, tout le mon-

de peut l’attraper ».

Doris, 9 ans : un cafard brun qui mord. « Il est partout

et peut manger tout le monde ». Il est plein de microbes

mais on peut les tuer en « vaporisant quelque chose ».

Milantre, 15 ans : un chien bleu et blanc car « le ciel est

bleu et les nuages sont blancs. » Parfois, le chien « a le

sourire de la maladie, parfois il sourit de joie. »

Fortunate, 15 ans : un petit insecte vert avec une petit

tête qui « sourit parce qu’il croit qu’il est heureux. »

Diarrhée

Dans les pays pauvres, la diarrhée est très répandue

et est la cause de nombreux décès. La diarrhée est le

symptôme de différentes maladies infectieuses, comme

le typhus, la dysenterie et le choléra. La perte rapide

d’eau peut mener à la déshydratation et au choc. En cas

de diarrhée, il est donc nécessaire de boire beaucoup.

Non traitée, la diarrhée peut mener à la mort en quelques

heures seulement, surtout chez les nourrissons et les

jeunes enfants ainsi que chez les personnes qui ont un

système immunitaire faible ou qui sont sous-alimentés.

Les personnes qui souffrent de diarrhée sont soignées

se voient administrer un mélange sous forme de poudre

contenant du sel et du sucre et qui est dissout dans

l’eau (solution de réhydratation orale).

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FICHE 4

Page 10: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

Médecins Sans Frontières a réalisé un ensemble de

fiches pédagogiques sur le sujet que vous pouvez

trouver sur notre site www.msf.be, cliquez «Vous êtes

enseignant» dans la rubrique «MSF et les jeunes».

Chaque année, la malnutrition aiguë entraîne la mort

évitable de plusieurs millions d’enfants aux quatre

coins du monde. À tout moment, plus de 60 millions

de jeunes enfants partout dans le monde présentent

des signes de malnutrition aiguë – caractérisée par

une perte de poids ou un amaigrissement soudains

– et sont exposés à un danger mortel grave, à moins

de recevoir des soins spécialisés.

La malnutrition est définie comme un déséquilibre

entre les apports en éléments nutritifs et les besoins

de l’organisme (croissance, métabolisme et activités

spécifiques). Lorsque les apports en nutriments sont

inférieurs aux besoins, l’organisme commence à dé-

périr. La graisse disparaît en premier, puis c’est le

tour des muscles.

La malnutrition et les maladies s’inscrivent

souvent dans un cercle vicieux. Des apports

nutritionnels insuffisants finissent par rendre

l’organisme de plus en plus sujet aux infections.

Celles-ci provoquent souvent une perte d’appé-

tit et des nausées – ce qui entraîne une réduction

de la prise de nourriture – et peuvent également

perturber l’absorption des nutriments. A son

tour, la malnutrition affaiblit le système immu-

nitaire et augmente l’incidence, la gravité et la

durée des infections. Ce cycle dangereux ris-

que d’aboutir au décès du patient.

Les jeunes enfants sont plus vulnérables face à la mal-

nutrition que les adultes. Parce qu’ils sont en pleine

croissance, leurs besoins en nutriments sont relative-

ment plus grands. Les femmes enceintes et allaitant

sont également particulièrement sujettes à la malnu-

trition, vu que la grossesse et l’allaitement requièrent

des ressources énergétiques supplémentaires.

MALNUTRITION

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Page 11: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

Il faut distinguer la malnutrition aiguë de la malnutrition

chronique, qui se définit comme un retard de croissan-

ce en taille. On parle de malnutrition aiguë, lorsqu’un

enfant ne pèse pas plus de 70 à 80% du poids moyen

d’un enfant de sa taille. Parmi la malnutrition aiguë,

on retrouve la malnutrition aiguë sévère et la malnu-

trition aiguë modérée. Le bracelet MUAC (Mid-Upper

Arm Circumference) sert à mesurer le périmètre bra-

chial (périmètre du bras) des enfants de 65 à 110 cm,

soit les enfants de six mois à cinq ans. Il donne une

première indication de l’état nutritionnel de l’enfant. Il

s’agit d’un outil important pour MSF qui permet de

détecter très vite qui est en danger de mort.

Un programme nutritionnel thérapeutique assure

le traitement médical et nutritionnel intensif de per-

sonnes souffrant de malnutrition sévère. Les enfants

atteints de malnutrition sévère avec complications

médicales (infections respiratoires aiguës, déshydra-

tation sévère, paludisme sévère, etc.) sont alors pris

en charge 24h/24h dans des centres nutritionnels

thérapeutiques. Ils y restent environ quatre semaines

et sont nourris à base de lait thérapeutique huit fois

par jour d’abord en très petites quantités. Ainsi, ces

deux dernières années, MSF a pris en charge plus

de 300.000 enfants dans ses programmes répartis

dans 22 pays.

Un traitement médical et un suivi sont indispensables

pour éviter le décès de ces patients, qui sont en réel

danger de mort. Les enfants atteints de malnutrition

sévère ne présentant pas de complications médicales

sont traités en ambulatoire (c’est-à-dire à domicile). Ils

se rendent une fois par semaine au centre nutritionnel

thérapeutique où ils seront vus par un médecin qui

vérifiera l’évolution de leur poids. Ils recevront égale-

ment le traitement médical approprié ainsi que de la

nourriture thérapeutique prête à l’emploi.

MSF utilise, en effet, généralement de la nourriture

thérapeutique prête à consommer. Ces produits

existent sous différentes formes: des biscuits hyper-

protéinés qui se mangent secs ou en porridge en y

ajoutant de l’eau; ou encore sous la forme de pâte

d’arachides très nutritive enrichie en vitamines et mi-

néraux. Un sachet de 92 grammes de pâte ou deux

biscuits contiennent 500 kilocalories. Ces produits

présentent l’avantage d’être faciles à manger pour

les enfants très affaiblis car ils apportent beaucoup

d’énergie sous un faible volume.

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Page 12: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

FICHE 5

Sheleme est une fillette de quatre ans qui habite en Éthiopie. Avec Kutuba, sa sœur jumelle, elle a été admise dans un centre de MSF spécialement conçu pour soigner les enfants sous-alimentés de l’Oromiya, une région de l’Éthiopie.

Deux petites filles avec la même robe à fleurs sont as-

sises sur l’un des matelas bleus du centre pour enfants

sous-alimentés de MSF. Contrairement à tous les en-

fants de leur âge, elles ne rient pas et ne parlent pas.

Elles regardent fixement, droit devant elles. Les deux

fillettes sont toutes les deux gravement sous-alimentées

et doivent être prises en charge de toute urgence.

Karen, le médecin MSF, examine les deux enfants.

Elle constate directement que Sheleme a des œdè-

mes. C’est pour cela que ses jambes, ses pieds

et sont visage sont très gonflés. Elle souffre de

kwashiorkor, une forme très grave de malnutrition.

Les choses ne s’annoncent pas très bien pour ses

deux filles, surtout pour Sheleme. Elle risque de mou-

rir. Il est important qu’elle garde dans son estomac

le lait spécial qu’elle a reçu durant la première phase

de son traitement.

Sheleme a déjà vomi le lait à plusieurs reprises et

parfois, elle refuse de boire. Les médecins sont in-

quiets. Ils risquent de devoir la nourrir par sonde.

Mais Sheleme est encore toute gonflée. Il est difficile

de se dire qu’elle a pu avoir l’air en bonne santé

avant de souffrir de malnutrition.

Mais maman Subo, la mère de Sheleme ne se dé-

courage pas, elle continue à lui donner du lait. Et son

acharnement porte ses fruits. Après quelques jours, les

œdèmes commencent lentement à disparaître. Et la

petite fille arrive maintenant à bouger un peu sa tête.

Dans les tentes du « stade 2 », on accueille les en-

fants qui ont retrouvé l’appétit. On leur distribue alors

des sachets qui contiennent une pâte énergétique,

une sorte de fromage aux cacahuètes dont la plupart

des enfants raffolent. Ils en reçoivent une portion trois

fois par jour et continuent à boire un lait spécial.

Ce matin, Sheleme et Kutuba sont transférées dans

ces tentes. Si tout se déroule comme prévu, les ju-

melles pourront rentrer chez elles le lendemain. Elles

seront ensuite suivies à distance par MSF.

Malnutrition : l’histoire de Sheleme

© M

SF

Sheleme dans le centre de Shashemene, Ethiopie, juillet 2008

Page 13: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

ACTIVITÉS POUR LES ENFANTS

FICHE 6

Thèmes de réflexion pour la classe…

› Mon carnet de vaccination.

Demandez aux enfants d’apporter à l’école leur carnet de vaccination. Discutez des différentes maladies que

ces vaccins permettent d’éviter.

› Une bonne hygiène dans le respect de l’eau !

Qu’est-ce qu’une bonne hygiène pour toi ? Te laves-tu les mains avant de passer à table ? Te laves-tu les

mains après avoir été aux toilettes ? Combien de bains prends-tu par semaine ? Mais aussi : fermes-tu le

robinet quand tu te brosses les dents ? Sais-tu d’où vient l’eau du robinet et ce qu’elle coûte en réalité ?

Activité : photographier dans ton quartier des situations de manque d’hygiène.

› La pyramide alimentaire

Les friandises sont-elles autorisées dans ton école ? Manges-tu souvent des fruits ?

› Être en bonne santé

Que signifie « être en bonne santé » pour toi ? As-tu déjà été toi-même gravement malade ?

© T

im D

irven

Page 14: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

Prépare toi-même une solution ORS et goûte-la en classe. De quoi as-tu besoin ? Un litre d’eau du robinet, une cuiller à thé de sel et huit cuillers à thé de sucre (ou huit morceaux de sucre).

Bien secouer et goûter !

Discutez du dessin de la campagne d’Accès aux médicaments essentiels de Médecins Sans Frontières.

Page 15: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

Mots croisés

HORIZONTALEMENT

1. La forme très grave de malnutrition dont souffre la petite Sheleme.3. La maman de Sheleme et Kutuba.6. Le médecin qui suit les femmes enceintes.7. Qui n’est pas en bonne santé ?9. Cette maladie est bénigne chez nous, mais elle peut être mortelle pour des enfants très faibles dans les pays en

développement.10. Le médecin qui soigne les yeux. 12. Avant la guerre civile qui a fait rage dans ce pays européen, la vie de ses habitants ressemblait fort à celle des

Belges. 13. Cette terrible catastrophe naturelle a fait d’innombrables victimes, notamment en Indonésie.17. Dans les pays en développement, les enfants malades n’ont pas souvent la possibilité d’y aller pour se faire

soigner. 18. Quand une maman est contaminée par le sida, cette technique permet de mettre son enfant au monde tout en le

protégeant de la contamination. 20. Il soigne les dents. 21. Toilettes, construites dans des camps, par exemple. 23. Quand elle est élevée, c’est un symptôme de maladie. 24. Enfant qui fait la guerre (2 mots). 27. Bracelet qui permet de mesurer la circonférence de l’avant-bras afin de diagnostiquer la malnutrition.28. Le pays de Sheleme.31. Pour toi, c’est tout à fait normal d’aller y acheter des médicaments. 34. Le « F » de MSF.35. Représentation illustrée de l’alimentation équilibrée (2 mots).36. Maladie transmise par un moustique et qui provoque de fortes fièvres. 39. Acte de guerre qui consiste à attaquer un pays avec des avions. 41. Le virus du sida. 42. Acte qui consiste à injecter une petite quantité d’une maladie à un enfant pour le protéger contre le risque

d’attraper cette maladie. 44. Produits qui tuent les insectes.45. Qualifie une eau qui est « salie » par des bactéries et n’est donc pas potable. 46. Les … d’eau de la planète sont comptées. 47. Le « M » de MSF.48. La première profession de Joos Van Den Noortgate chez MSF.

VERTICALEMENT

2. Tu es certainement vacciné(e) contre cette maladie.3. Voile protecteur contre les insectes.4. Région de l’Ethiopie où vivent Sheleme et Kutuba.5. Traité international qui vise à améliorer les conditions de vie de tous les enfants du monde (plusieurs mots !).8. Le moustique responsable de la malaria.11. Personnes qui ont fui leur pays à cause de la guerre, d’une catastrophe naturelle,…14. « Etat de choc ».15. Un cadeau inestimable pour tous les MSF qui travaillent sur le terrain. 16. Sous-alimentation.19. Le médecin MSF qui a soigné Sheleme.22. Tu trouves tout à fait normal d’en prendre trois par jour. 24. Technique qui permet de « voir » le bébé pendant la grossesse.25. Sorte de fromage aux cacahuètes qui permet de redonner des forces aux enfants sous-alimentés (2 mots).26. Maladie qui entraîne une perte de liquides et peut provoquer une grave déshydratation. 29. Chez MSF, technicien spécialisé dans la bonne gestion de l’eau. 30. Dans les pays en développement, la population n’a pas toujours les moyens d’en acheter pour se soigner.32. Ensemble de mesures et de pratiques qui permettent de préserver la santé. 33. Se dit d’une maladie qui se transmet rapidement d’une personne à une autre.37. Catastrophe naturelle provoquée par des pluies excessives. 38. Se dit d’une maladie qui a totalement disparu. 40. Insectes qui véhiculent des maladies. 43. Grand pays d’Asie, souvent victime de catastrophes naturelles au moment de la mousson.

FICHE 6

Page 16: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

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FICHE 6

Page 18: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

FICHE D’EVALUATION

FICHE 7

Nom de l’enseignant :

Classe :

Nombre d’élèves :

École :

Adresse :

Téléphone :

Adresse électronique :

1. Combien d’heures de cours avez-vous consacré au thème « Les enfants et la santé » ?

1 à 2 heures

2 à 4 heures

Plus de 4 heures

Autre :

2. Dans le cadre de quel(s) cours ?

3. Avez-vous utilisé toutes les fiches ?

Oui Non

Si vous avez répondu non, quels sont les thèmes que vous n’avez pas abordé et pourquoi ?

4. Quelles fiches/quelles informations avez-vous trouvées :

5. Jugez-vous utile que nous développions des dossiers similaires sur d’autres thèmes ?

Oui Non

les plus utiles les moins utiles

Page 19: Fiches pédagogiques: Les enfants et la santé

6. Si oui, quels thèmes vous intéresseraient ?

Les urgences (catastrophes naturelles, conflits…)

L’eau

Les réfugiés

MSF en général

Autre :

7. Comment trouvez-vous le format de ce dossier ?

8. Avez-vous encore d’autres remarques ?

Merci de bien vouloir nous renvoyer ce formulaire complété à :

MSF – Département Communication

Responsable des Projets Jeunesse

Rue Dupré 94 - 1090 Bruxelles

Fax: 02 474 75 75

Merci pour votre collaboration !

OUI NON

Le format des fiches est pratique

Le téléchargement et l’impression des fiches à partir du site de MSF est simple

Le téléchargement et l’impression des fiches à partir du site de MSF est avantageux

Il devrait y avoir une version papier

Le nombre d’illustrations est suffisant

Les explications sont claires et adaptées aux élèves

Autres :

FICHE 7

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