No 1266 - 7 Mars 20155 numéros par semaine • Gratuit avec Le Nouvelliste

Fabienne COLaS !Femme, Femme, Femme COmme

engagée

2 7 Mars 2015No 1266

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VICTORINDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 publicite@lenouvelliste.com

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Kay-Art pOUR déseNcLAver Le Nord-est

Engagée à Ouanaminthe depuis dé-cembre comme consultante de l’USAID, Ruth Joseph Courtois est frappée par l’absence d’activités culturelles dans ce département du pays. Elle lance alors Kay-Art, une plateforme, selon elle, qui vise à renverser cette catastrophe.

Ruth Joseph Courtois est sortie qua-trième de Miss Anayizz en 2008. Sinon dans les livres, elle ne pouvait s’imaginer à quoi ressemble le Nord-Est jusqu’à ce qu’elle soit engagée en décembre der-nier comme consultante d’un projet de l’USAID à Ouanaminthe.

Pendant ses moments libres, la jeune femme a sondé le terrain et a découvert à quel point ce département ne dispose d’aucune activité culturelle. Elle a aussi observé la grande attirance des jeunes Ouanaminthais pour l’alcool ¨Les ONG et associations de la région ne s’intéressent qu’à l’agriculture¨, confie-t-elle. Ayant marre de cette désertification, la belle a donc décidé de prendre les choses en main. Elle a donc accouché de Kay-Art, une sorte de plateforme qui tend à chan-

ger les choses.Ruth pose déjà des actions comme

le recrutement de jeunes ayant la dot pour les arts dans des écoles. Elle prévoit pour eux des formations, des accompa-gnements et aussi un espace pour les valoriser. Tout ça coûte, et Ruth est pour l’heure seule.

Toutefois, la jeune femme informe qu’en avril, plusieurs femmes seront formées en art dramatique par des spécialistes étrangers grâce au soutien de l’atelier Toto B à Kay-Art. Ce 8 mars, au restaurant ¨Plaisirs gourmands¨ de Ouanaminthe, entre 7 h et 10 h pm, Ruth entend marquer la Journée internatio-nale de la femme qui est inédite dans cette ville. Le public pourra apprécier les prestations du chanteur Kébert Bastien, qui animera aussi un atelier avec des jeunes, ainsi que d’une jeune artiste capoise.

Chancy Victorinchancyvictorin@ticketmag.com

Ce 7 mars, au restaurant La Réserve, c’est le dévoilement tapis rouge du show ¨Le chef¨ shooté entre septembre et octobre. Show en direct, dégustation, musique, entre autres, sont au menu de ce rendez-vous fooding.

tApis rouGe pour ¨Le chef¨

Dans nos colonnes en octobre, le public a été mis au parfum du show ¨Le chef¨ qui était à l’époque au stade de shooting mené par Graphcity. Mélissa Etienne, la relationniste, nous rappelle qu’il est en soi 8 un battle entre des chefs hommes et femmes.

Ce 7 mars, le public va pouvoir décou-vrir les participants et les 8 matchs. Entre 4 h et 5 h à la Réserve se tiendra un cock-tail dédié aux travailleurs de la presse. Entre 7 h et 8 h l’admission des invités.

Le public assistera à la signature d’un contrat entre Don Poyo et les chefs

Alain et David Destinoble. Selon Mélissa Etienne, ces deux-là, pendant une année, devront faire la promotion du bouillon-cube. Ensuite on procédera à la diffusion d’un des matchs. DJ Jack officiera sur les platines. Le plat de résistance sera un battle en direct entre chef Alain et chef David Destinoble sous la supervision de trois arbitres qui jaugeront à partir des critères de goûts, de présentation et d’esthétique comme ce fut le cas pour le show.

Pour casser un petit creux, s’il en est,

on pourra profiter à des prix abordables d’un de ces plats concoctés par l’en-semble des chefs. Une rafle et des tas de souvenirs seront offerts en cadeaux.

En attendant la deuxième saison, Mélissa Etienne nous suggère de bran-cher Télé-Métropole (chaîne 52) le 13 mars pour regarder les 8 épisodes. Des rediffusions sont prévues dans la foulée de cette première diffusion exclusive.

Chancy Victorinchancyvictorin@ticketmag.com

rico Aléus signe son premier album solo à Le villateL’artiste fait le grand saut ce dimanche 8 mars avec la vente-signature de son premier album

solo intitulé « Mwen Briye ». A l’occasion de la Journée mondiale de la femme, le psalmiste invite le grand public à la signature de son disque qui se fera autour d’un concert d’adoration et de louange à Le Villate avec la collaboration de Delly Benson, Beethoven, B-Dance et le Centre Espé-rance Chrétienne.

Après une décennie de carrière musicale, Rico Aléus, lead vocal du chœur d’adoration de l’église Sur Le Rocher de Delmas, se dit être fier de pouvoir réaliser enfin son rêve en gestation depuis quatre ans. A travers un répertoire de douze titres à tendance worship, le jeune chanteur-batteur emprunte le sillage de James Alcindor et Chantal Saint-Fort. Des voix adulées dans ce style musical en vogue dans le milieu chrétien.

« Ou vrèman sen » et « Vle tande w » sont les principaux titres forts de « Mwen Briye » déjà en rotation sur les ondes. Écrits par Rico, les textes musicaux, actuellement, sont repris par diverses assemblées évangéliques durant leur culte d’adoration.

« Ce sont des cantiques qui me sont inspirées par Dieu, c’est pourquoi, en dépit des contraintes budgétaires, je tenais à sortir l’album pour exhorter les autres à rendre hommage au Seigneur », révèle l’artiste et étudiant en administration.

Aux conditions participatives de 500 gourdes, tout participant pourra retirer un cd et un pos-ter « Mwen Briye ». Venez supporter Rico Aléus, ancienne voix du groupe Elohim, qui souhaite continuer à meubler sa discographie d’albums de louange à Dieu pour ses bienfaits.

37 Mars 2015No 1266

La courtoisie masculine envers les femmes ne semble plus être à l’ordre du jour. Par les temps qui courent, seules les femmes enceintes semblent parfois bénéficier de certains privilèges, et encore ! L’influence anticonformisme et les revendications féministes ont bouleversé certaines façons d’agir. Cependant, dans la vie de tous les jours, un homme galant témoigne toujours d’une bonne éducation et son comportement prévenant est toujours très apprécié.

Un homme qui vient chercher une personne âgée à son domicile sort obligatoirement de son véhi-cule pour l’aider à monter en voiture. Indépendamment de l’âge, s’il s’agit d’une jeune femme et qu’il lui plairait de lui ouvrir lui-même la portière, il est important de suivre l’étiquette relative.

Il doit ouvrir la porte de manière à ne pas bloquer l’entrée et faciliter le passage de la femme à l’intérieur.

Il doit également refermer la porte, puis passer par derrière la voiture pour regagner son siège.

La femme pour qui ce monsieur s’est montré aussi poli, une fois installée, se doit à son tour, de lui ouvrir légèrement la porte du chauffeur en signe de courtoisie. S’en abstenir est un grand manque d’impolitesse.

Arrivé à destination, l’étiquette continue, car, l’homme doit non seulement sortir de voiture pour lui ouvrir la porte, mais aussi l’aider à descendre.

eN LiBrAirie :Les tomes I à V des « Dis-moi comment recevoir » , le roman « Les infidèles » et… l’amère patrie chérie

Article 110

uN hoMMe et uNe feMMe eN voiture

Si on opte pour ce moment de galanterie, il faut que ce soit fait de manière correcte. Même si l’homme en tant que copilote avait ouvert la portière pour une femme qui garde le volant, il est plus poli de se com-porter comme indiqué antérieurement. Ainsi, laisser la femme s’ouvrir la portière est une politesse inachevée.

On ne rentre pas en voiture par le buste. On pose un pied dans la voiture, prend son appui, puis on ramène l’autre jambe à l’intérieur du véhicule.

On ne mange dans une voiture ; certaines per-sonnes sont très méticuleuses ur la propreté de leur véhicule. On ne fume pas non plus sans demander l’autorisation au propriétaire de la voiture et aux autres membres à bord. S’il y a des enfants, il est impératif de s’en abstenir.

En voiture, le conducteur doit par son comporte-ment inspirer la confiance aux personnes qu’il conduit. En l’occurrence, il s’abstient de consommer des boissons

alcoolisées et de longues conversations téléphoniques. Pour sa concentration au volant, il doit même veiller au confort de ses passagers en suggérant aux autres per-sonnes du véhicule même subtilement sur des points tels la turbulence des enfants.

Si un homme raccompagne une femme dans sa voi-ture et qu’il pleut, quelle que soit sa taille par rapport celle-ci, c’est toujours lui qui tient le parapluie.

Conseils• Envoiture,onn’écoutepaslaradiodemanière

provocante. On ne remercie pas d’un signe de la main un automobiliste qui vous cède le passage. On le salue de la tête et d’un sourire.

• Lorsqu’ondéposesapassagèreàsonlieudedestination, le conducteur est censé descendre de la voiture pour lui ouvrir la porte. Il doit aussi attendre qu’elle ait franchi son portail pour démarrer. Si la circula-tion ne permet pas de se garer pour que la femme salue et descendre rapidement, il stationnera un peu plus loin et dans ce cas il doit la raccompagner à pied à sa porte.

• Laplaced’honneurdansunevoitureestlesiège arrière droit. Dans un taxi par exemple, elle est généralement laissée à une femme, et l’homme fait le tour par l’arrière pour monter à sa gauche.

LE SAVIEZ-VOUS ?De nos jours les manières laissent tellement à désirer

qu’un dicton humoristique stipule que :

4 7 Mars 2015No 1266

Fabienne a fait ses premières armes dans le cinéma haïtien avec les films « Bouki nan Paradi » et «Barikad ». Elle s’est installée définitivement au Canada depuis 2004. Dès son arrivée, elle s’est dédiée à la lutte pour de la diversité culturelle au Québec et l’éga-lité de chances pour tous. C’est, entre autres, cet engagement qui lui vaut sa médaille. Déjà, en décembre 2014, le Consul général de la République d’Haïti à Montréal, Justin Viard, honorait notre star pour sa contribution à faire rayon-ner la communauté haïtienne au Qué-bec. Actrice, réalisatrice et productrice, la jeune femme a mis sur pied la Fonda-tion Fabienne Colas ainsi que sa propre maison de production, Zaza Produc-tion, et organise plusieurs festivals. De la Fabienne des tous premiers numéros de Ticket en 2002 à aujourd’hui, notre actrice a bien grandi ! C’est désormais une femme d’affaires à succès, avec des rêves plein la tête et une énergie débor-dante. Très engagée dans la commu-nauté québécoise, Fabienne Colas brille loin de nos cieux mais avec Haïti au cœur. Signe que donner de son temps, de son énergie et de son amour à une cause qui vous passionne apporte tou-jours de grands résultats !

femme, femme, femme comme fabienne colas !

Cela fait un bail que nous n’avons pas de vos nouvelles. Parlez-nous un peu de vos activités et de celles de votre fondation?

Depuis dix ans, je me suis plutôt consacrée aux activités de la Fondation Fabienne Colas (FFC) et à la cause de la di-versité au Québec. La Fondation Fabienne Colas est aujourd’hui vouée à l’éducation dans les arts et soutient la promotion, la diffusion et la production du cinéma, de l’art et de la culture au Canada et ailleurs – en mettant en valeur la diversité.

L’année 2014 fut particulière. Nous avons accompli de nouveaux projets im-portants. Nous sommes heureux d’avoir pu accorder l’an dernier une bourse d’étude à l’humoriste haïtien Jean Samuel André pour l’aider à suivre le programme professionnel Création humoristique à l’École nationale de l’humour de Montréal. Nous avons créé le « Programme Relève et Diversité » qui a mis en place le projet « Être Noir à Montréal » à travers lequel cinq jeunes aspirants réalisateurs ont pu

suivre une formation cinématographique à l’Institut National de l’Image et du Son (Inis) en plus d’être accompagnés dans la production et post-production de leurs premiers courts-métrages documentaires. Nous avons bénéficié du soutien de l’Office National du Film du Canada et de la Maison de Production Pimiento. Et on a fait la première mondiale des cinq films au 10e Festival International du Film Black de Montréal. J’étais émue du résultat. Nous avons également mis en place le Black Market du FIFBM qui est une plateforme pour les gens de l’industrie cinémato-graphique que nous espérons voir se transformer en un grand marché du film à Montréal où les cinéastes pourront vendre leurs films à des distributeurs, rencontrer des producteurs pour des collaborations, etc.

À part cela, la Fondation Fabienne Colas diffuse les œuvres de plus de 250 ar-tistes par année via ses nombreux festivals et événements d’envergure : Le Festival International du Film Black de Montréal

– le plus grand festival de films black au Canada – ; le Festival Haïti en Folie à Mon-tréal – le plus grand festival pluridiscipli-naire en dehors d’Haïti à être entièrement consacré à la culture haïtienne – ; le Fes-tival du Film Black de Toronto qui célèbre le mois de l’histoire des Noirs ; le Festival Fondu au Noir qui célèbre le Mois de l’His-toire des Noirs à Montréal ; et le Festival du Film Québécois en Haïti. Ces festivals reçoivent annuellement des dizaines de milliers de festivaliers et diffusent des artistes qui, autrement, ne seraient ni vus ni entendus. Nous comptons sur les dons du public et du secteur privé pour pouvoir en faire encore plus. Un de nos projets est de faire venir des jeunes cinéastes haïtiens pour suivre des classes de maître à Montréal et en profiter pour tourner des courts-métrages. Pour cela, il nous faut des fonds supplémentaires pour couvrir leurs frais de voyage et de séjour… donc avis à tous : aidez-nous à aider les jeunes artistes ! (sourire)

Vous êtes connue au Canada comme

une militante de la diversité culturelle depuis votre arrivée. Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans cette bataille ?

La société québécoise est composée de gens de races, d’origines et de cultures diverses, ce qui fait une nation multicultu-relle, multilingue et diversifiée. Il est donc anormal qu’à la télévision, au cinéma et dans les médias québécois on ne voit que les mêmes visages – que ce soit au niveau des journalistes à l’antenne, des acteurs dans les séries ou les films, ou même derrière la caméra : tout le monde est blanc, francophone, catholique ! Il faut que la télévision québécoise soit le miroir de la société diversifiée qu’est le Québec. Nombre de Néo-Québécois, comme moi ne se voient ni ne se reconnaissent dans cette image plutôt homogène qu’on montre actuellement sur nos écrans au Québec et au Canada. Il faut qu’il y ait une diversité de voix, d’opinions, de races et de cultures représentées à la télévision, au cinéma et dans les médias québé-cois. C’est ça, la diversité culturelle que je défends depuis dix ans. Tout ce que je souhaite, c’est que la représentativité des communautés culturelles (donc non-qué-bécois d’origine) soit proportionnelle à la réalité démographique de la société. En d’autres termes, si les minorités visibles et les communautés culturelles représentent plus de 35 % de la société québécoise, il faut que ces 35 % se reflètent dans ce qu’on nous montre sur les écrans ! C’est ça l’égalité des chances pour tous ! Autrement, cela marginalise les minorités visibles et enlève le sentiment d’appar-tenance chez les Québécois non blancs, francophones et catholiques.

Parlez-nous un peu des différentes grandes actions que vous avez entre-prises et qui vous ont particulièrement marquée?

Ma plus grande fierté est le fait d’avoir recréé la Fondation Fabienne Colas au Canada avec Réal Barnabé et Émile Cas-tonguay comme cofondateurs. En dix ans, la Fondation a diffusé les œuvres de près de 2000 artistes, a reçu plus d’un demi-million de festivaliers entre Montréal, Toronto et Port-au-Prince et a un rayonne-ment dans la presse nationale et interna-tionale. On a pu accueillir des légendes comme Harry Belafonte, Danny Glover, Spike Lee, Dany Laferrière, Stedman Gra-ham, Souleymane Cissé, Bill Cobbs, Fred Williamson, Moussa Touré, Michaelle Jean, Darrell Roodt, Lisa Cortes, Ti Corn, Manno Charlemagne, etc. Mais aussi des artistes et groupes haïtiens mythiques comme Zeklè, Mizik Mizik, Boukman Eksperyans, Boulo Valcourt, Toto Laraque, Fabienne Denis, Arnold Antonin, Réginald Lubin, Smoye Noisy, Mora Junior Etienne, Sacha Parisot… Sans oublier des plus jeunes comme Jahnesta, Wesli, Vox Sambou, Sara Rénélik, Black Parents, BIC, Jean Jean Roosevelt, etc. Vraiment, je suis heureuse de ce que continue de faire l’équipe de la Fondation Fabienne Colas pour donner une vitrine à de plus en plus d’artistes.

Vous venez de recevoir la Médaille de l’Assemblée Nationale du Québec des mains de Kathleen Weil, ministre de l’Im-migration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec… Parlez-nous un peu plus de cette distinction.

Surprise totale !!! Quel honneur pour moi, à 35 ans, qu’on reconnaisse ma contribution à la société québécoise à faire avancer la lutte contre le racisme et la discrimination au Québec et à resser-rer les liens de solidarité qui unissent les Québécoises et Québécois de toutes origines !!! Surtout quand j’ai appris l’iden-tité des deux autres personnalités qui recevraient aussi cette médaille en même temps que moi, M. Noel Alexander et M. Benoit Songa. Des gens qui ont accompli tellement de choses pour le Québec et qui sont beaucoup plus âgés que moi ! J’ai tout de suite pensé à mes parents, ma famille, qui sont mes plus grands supporters, à mon équipe à la Fonda-tion Fabienne Colas qui travaille fort et dans l’ombre, à tous les artistes que nous diffusons, à nos loyaux partenaires et nos bénévoles qui permettent que tout soit

Encore une distinction pour un enfant d’Haïti. L’actrice et réalisatrice Fabienne Colas a reçu, le lundi 23 février 2015, la Médaille de l’Assemblée Nationale du Québec, de la Ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec, Kathleen Weil, aux côtés de deux autres récipiendaires, messieurs Noël Alexander et Benoit Songa. « Avec le Mois de l’histoire des Noirs, je devais saisir l’occasion de reconnaître le remarquable travail réalisé au quotidien par ces personnes. Mme Colas, M. Alexander et M. Songa contribuent à faire avancer la lutte contre le racisme et la discrimination au Québec et à resserrer les liens de solidarité qui unissent les Québécoises et Québécois de toutes origines. Ce type d’engagement mérite d’être souligné, car il change le monde », affirmait la ministre en décernant cette médaille aux trois personnalités.

57 Mars 2015No 1266

possible... Je remercie aussi Réal Barnabé, Emile Castonguay, Dany Laferrière et Fran-cine Grimaldi qui ont cru en moi, quand je n’avais encore rien accompli ici – ils m’ont vue pour ce que je pouvais devenir et non ce que j’étais il y a dix ans. Je dédie cette médaille à la communauté haïtienne qui est toujours derrière moi depuis le début !

Que symbolise pour vous cette médaille ? Et en quoi vous sera-t-elle utile et profi-table?

Pour moi cette médaille n’est pas un aboutissement, mais un carburant qui me propulse plus loin ! C’est avec beaucoup d’humilité que je l’ai acceptée. Elle est arrivée à un moment où je commençais à me questionner sur ce que je ferai dans les dix prochaines an-nées, car c’est très difficile de travailler pour la cause de la diversité culturelle au Québec. Il faut constamment faire deux fois plus avec deux fois moins de moyens financiers, pendant que tout coûte de plus en plus cher... Et quand j’ai reçu la nouvelle, je me suis se-crètement dit que c’était un signe de Dieu, qu’il fallait que je continue à me battre pour la cause de la diversité au Québec ! J’espère que c’est le renouvellement de la détermination de la ministre à soutenir la diversité dans la société québécoise par des moyens concrets. Il y a beaucoup de travail à faire à ce niveau et je lui ai clairement renouvelé mon intention d’y apporter ma contribution !

Vous avez rencontré votre idole de toujours, Oprah Winfrey. Comment cela est arrivé et quel impact cela a eu sur vous ?

Rencontrer Oprah est un rêve de petite fille. J’ai toujours dit dans ma tête et tout haut à mes proches : « Le jour où je ren-contrerai Oprah…» Jamais mes parents ne m’ont dit que j’étais folle de penser que j’allais pouvoir un jour la rencontrer… Au contraire, ils me disaient des choses du genre : « Et nous savons que tu seras éloquente quand tu la rencontreras parce que tu es formidable ! » Je n’avais même pas de visa ou de passeport à l’époque et je n’avais encore jamais voyagé (rires) ! J’ai des parents fabuleux qui m’ont toujours laissé croire que je pouvais devenir ce que je voudrais dans la vie. Ça compte beaucoup pour un enfant. Et en 2013, Oprah faisait une tournée de conférences dans plusieurs villes du Canada y compris Montréal. Je me rappelle avoir téléphoné à Stedman, son conjoint, en lui disant : « Devine qui je vais rencontrer demain soir » ? (Stedman était notre invité au Festival

du Film Black de Montréal l’année d’avant – un fervent supporter de la Fondation Fabienne Colas). Et là je lui ai dit : « Oprah vient à Montréal comme tu dois le deviner et je vais la rencontrer, est-ce que je ne suis pas chanceuse? On s’est mis à rire tous les deux au téléphone. J’étais trop sous l’influence de l’adrénaline quand j’ai rencontré Oprah. Je me rappelle lui avoir dit que c’était un honneur de la

rencontrer et avant même que je termine ma phrase, elle m’a dit : « Waw, que tu as une belle peau ! » en regardant mon visage (devant tout le monde !). J’étais tellement déboussolée que j’ai oublié de lui dire merci pour le compli-ment – franchement je m’y attendais pas. Tout de suite j’ai enchaîné en lui disant que j’avais eu l’hon-neur de recevoir son mari au Festival du Film Black de Montréal l’année d’avant. Elle m’a répondu : « Oui, je sais, Stedman m’a dit tout ça ! » Alors, là, j’ai failli m’évanouir de bonheur ! En gros, ce jour-là, on était plusieurs amis à être allés la rencontrer et elle a été très géné-reuse avec nous, d’une gentillesse incroyable !

L’avenir du cinéma haïtien, vous le voyez comment?

Si vous m’aviez posé cette question avant aujourd’hui, ma réponse aurait peut-être été différente et quelque peu pessimiste. Aujourd’hui, je crois que le cinéma haïtien a un avenir assez promet-teur, s’il peut se redéfinir et explorer les avenues de la coproduction avec l’Europe, par exemple. Comme l’ont fait (et le font) des cinéastes africains et caribéens de renom, et même des grands comme Raoul Peck. Mais là, on tombe dans une autre ligue. Je crois que ce serait l’avenue à explorer. J’ai eu la chance de discuter avec des cinéastes africains comme Sou-leymane Cissé (Yeelen : Lumière), Moussa Touré (la Pirogue), Darrell Roodt (Sarafina) et des cinéastes caribéens comme Chris-tian Lara (Sucre Amer) et tant d’autres, et la coproduction est une des bonnes façons de financer un bon film!

D’ailleurs, le Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM) s’y est intéressé et a tenu toute une conférence

sur cette question via le Black Market du FIFBM, notamment avec comme panéliste Lisa Cortes, productrice du film « Pre-cious » réalisé par Lee Daniels. J’aimerais pousser la question plus loin et partager les pistes de solutions avec des cinéastes haïtiens. Il y a plus d’argent de dispo-nible qu’on aurait tendance à le croire pour les cinéastes des pays du Sud, dont Haïti. C’est juste que nos cinéastes n’en profitent pas du tout. Mais, attention, je ne parle pas ici de films sans profon-deur ou simplement destinés à un public très local, je parle de vraies bonnes histoires universelles bien ficelées avec un potentiel pour le marché international et qui pourraient aller dans divers festivals…

Prévoyez-vous d’être à l’affiche prochainement ?

Oui, j’aimerais sortir mon film « Minuit » un jour. Il y a tellement long-temps qu’il a été fait, mais jamais encore sorti… C’est une belle histoire écrite par Sophia Désir et avec pour acteurs principaux Ralph Leroy prophète, Yan-nick Dutelly et moi. Je planifie d’aller le passer un peu partout aux Etats-Unis et ailleurs. En fait, je veux juste que les gens le voient. Après tout, nous l’avons fait pour le public. Et un jour on le passera en Haïti encore une fois. Je suis aussi en train d’écrire quelque chose et on verra bien ce que ça donnera en termes de scénario ! À part cela, je prépare une tournée aux États-Unis (puis ailleurs – et j’espère aussi en Haïti) pour donner des conférences sur l’entrepreneurship, le lancement d’entreprise, la planification d’événements et les secrets de ma réussite… Mon but est d’offrir des pistes aux gens pour qu’ils puissent lancer leurs projets ou entre-prises en maximisant les outils et res-sources à leur portée. Quand j’ai commen-cé ici à organiser nos festivals et à monter ma compagnie de production, personne ne m’a expliqué comment procéder, donc

j’ai dû tout apprendre sur le terrain et j’ai fait des erreurs qui m’ont coûté cher en argent, temps et énergie. Avoir su au début ce que je sais maintenant, je serais tellement plus loin ! Aujourd’hui, je veux partager avec tout le monde ce que j’ai

appris et que je ne savais pas en débutant, afin qu’ils ne tombent pas dans certains pièges dans leurs phases de démarrage ou de lancement.

Avez-vous, dans le cadre de votre fondation, des pro-jets liés à Haïti ?

OUI ! Haïti est constamment dans mon esprit, dans ma tête et dans mon âme ! Tout ce que je fais c’est pour tenter de faire honneur à Haïti à l’international ! Nous tiendrons la 4e édition du Festi-val du Film Québé-cois en Haïti du 17 au 24 mars, dans le cadre de la journée internationale de la Francophonie – à la FOKAL, à l’Institut Français et au Ciné Institute à Jacmel. Des réalisateurs québécois seront sur place pour rencon-trer et discuter avec le public et offrir des classes de maîtres aux étudiants de Ciné Institute. C’est un festival 100 %

gratuit pour tous et c’est l’un de mes pré-férés, car il permet aux gens d’avoir accès à des films de manière totalement gratuit. J’incite le grand public à y participer ! La programmation se retrouve sur le www.festivalquebechaiti.com :

PA BLIYE ! Restez en contact avec moi via : www.fondationfabiennecolas.org ou sur facebook.com/fabiennecolasfanpage et ww.facebook.com/fabiennecolas.37

www.twitter.com/fabiennecolas

Propos recueillis parWinnie Hugot Gabriel

À part cela, la Fondation Fabienne Colas diffuse les œuvres de plus de 250 artistes par année via ses nombreux festivals et événements d’en-vergure : Le Festival Internatio-nal du Film Black de Montréal – le plus grand festival de films black au Canada – ; le Festival Haïti en Folie à Montréal – le plus grand festival pluridis-ciplinaire en dehors d’Haïti à être entièrement consacré à la culture haïtienne – ; le Festival du Film Black de Toronto qui célèbre le mois de l’histoire des Noirs ; le Festival Fondu au Noir qui célèbre le Mois de l’Histoire des Noirs à Montréal ; et le Festival du Film Québécois en Haïti. Ces festivals reçoivent annuellement des dizaines de milliers de festivaliers et dif-fusent des artistes qui, autre-ment, ne seraient ni vus ni

Ma plus grande fierté est le fait d’avoir recréé la Fondation Fabienne Colas au Canada avec Réal Barnabé et Émile Caston-guay comme cofondateurs. En dix ans, la Fondation a diffusé les œuvres de près de 2000 artistes, a reçu plus d’un demi-million de festivaliers entre Montréal, Toronto et Port-au-Prince et a un rayonnement dans la presse nationale et internationale. On a pu accueil-lir des légendes comme Harry Belafonte, Danny Glover, Spike Lee, Dany Laferrière, Stedman Graham, Souleymane Cissé, Bill Cobbs, Fred Williamson, Mous-sa Touré, Michaelle Jean, Dar-rell Roodt, Lisa Cortes, Ti Corn, Manno Charlemagne, etc. Mais aussi des artistes et groupes haïtiens mythiques comme Zeklè, Mizik Mizik, Boukman Eksperyans, Boulo Valcourt, Toto Laraque, Fabienne Denis, Arnold Antonin, Réginald Lu-bin, Smoye Noisy, Mora Junior Etienne, Sacha Parisot… Sans oublier des plus jeunes comme Jahnesta, Wesli, Vox Sambou, Sara Rénélik, Black Parents, BIC, Jean Jean Roosevelt, etc.

Fabienne Colas et Steve Wosniak, le cofondateur d’AppleFabienne Colas et la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec, Madame Kathleen WeilFabienne Colas et Oprah

Samedi 7 mars 20156

Après sa chute face au Tempête FC, le Violette AC doit obli-gatoirement réagir samedi 7

mars au stade Sylvio Cator face à la solide équipe de la Police nationale pour stopper sa spirale de défaite qui ne date pas d’hier. De retour par la grande porte en D1, le Ra-cing Club Haïtien sera à l’épreuve de l’AS Capoise dimanche au parc Saint-Victor. Le duel des cham-pions se tiendra au parc Mister Henry (Cayes) entre l’America FC et le Don Bosco FC. Pleins feus sur les dix (10) rencontres comp-tant pour la deuxième journée du championnat national de D1.

Auréolée d’une importante victoire en déplacement face au Valencia FC, l’équipe de l’Inter FC Grand-Goâve disputera sa première rencontre parmi l’élite du football national dimanche au parc Ferrus. Pour l’occasion, l’Inter sera opposé au Tempête FC. Ce dernier ne pourra pas compter sur les services respectifs de Réginald David, expulsé face au Violette et de son maître à jouer Hérold Ju-nior Charles (toujours blessé). Une belle possibilité s’est offert donc à l’Inter afin de réaliser éventuelle-ment la passe de deux. Cependant, l’Inter doit se méfier de l’équipe dite « belle colonne », qui, dans un grand jour, pourra causer pas mal de difficultés à sa défense. Ce sera l’unique duel entre équipes ayant gagné lors de la journée inaugurale.

En perte de vitesse, il y a de cela belle lurette, le Violette AC, qui avait bénéficié de la bonne grâce des autorités de la FHF pour retrouver la compétition reine du pays, n’a toujours pas su se confor-mer voire s’adapter à un cham-pionnat qu’il a pourtant remporté en 1993 et 1999. Pour redorer son blason le « vieux Tigre » a procédé à plusieurs changements : un nou-veau comité exécutif, présidé par Jean Marie Fritz Henry et un staff technique flambant neuf ayant à sa tête Gérald Beauvais. Malgré tout, le Violette s’est incliné le week-end écoulé. Face à la Police nationale ce samedi, il n’aura certainement pas la partie facile. Pour s’imposer, le doyen des équipes haïtiennes devrait en principe sortir le grand jeu. Dans le camp adverse, la PNH a des arguments solides pour non seulement lui dicter ses lois, mais aussi pour l’épingler à son tableau de chasse, car le « vieux Tigre » n’est qu’en quête de rachat.

Les quatre (4) derniers tro-phées mis en jeu dans le cadre du championnat national de D1 (édi-

Le Violette AC en quête de rachat

tion 2014) ont été tous remportés par les équipes de l’America FC (tournoi d’ouverture et super 8) et du Don Bosco FC (tournoi de fermeture et trophée des cham-pions). Ces deux équipes ont pris rendez-vous au parc Mister Henry (Cayes) pour en découdre dans un match baptisé par leurs pairs : duel des champions. Buteur face au Cavaly, Jimmy Fédé ne sera pas aligné ayant reçu un carton rouge. Si le Don Bosco avait gagné difficilement les Léoganais (3-2), l’America FC en revanche avait subi la loi du Racing Club Haïtien (0-2). Sans crainte d’être démenti, les deux protagonistes livreront une bataille féroce pour le gain des trois points récompensant l’équipe victorieuse de la rencontre.

Si le FICA se déplacera à Gros-Morne pour y affronter le Racine FC, l’AS Capoise en revanche res-tera dans son fief pour contrer le Racing Club Haïtien dans un duel explosif. A l’instar du Violette AC, le Racing Club Haïtien, le club le plus populaire et le plus titré du

pays, et l’AS Capoise figurent par-mi les deux plus anciennes équipes de la république. Ex-membres du G5 (qui n’existe plus), les deux équipes seront au coude à coude au parc Saint-Victor avec pour ob-jectif principal de s’adjuger les trois points de la victoire. Avant cette rencontre, l’ASC était allée prendre un point à Petit-Goâve (0-0) alors que le Racing Club Haïtien n’avait laissé aucune chance à l’America FC battu (2-0).

Pour le reste, le Baltimore SC recevra l’imprévisible équipe de Ouanaminthe FC. Le Roulado FC sera à domicile pour rencontrer le Valencia dans le duel opposant deux équipes, battues lors de la première journée. Le Cavaly AS se mesurera à l’US Lajeune. L’Aigle Noir AC attend de pied ferme le Racing FC. Au Centre sportif Bayas, l’AS Mirebalais tentera de prendre la longueur de l’équipe de Petit-Goâve FC.

Pour rappel, les équipes de l’Inter FC (Grand-Goâve), du Racing Club Haïtien (P-au-P), du

Tempête FC (Saint-Marc), du Don Bosco FC (Pétion-Ville), de Ouana-minthe FC, de la Police Nationale d’Haïti et du Racing FC (Gonaïves) avaient remporté la victoire lors de la journée inaugurale du cham-pionnat national Digicel de D1.

Calendrier de la deuxième journée

Samedi 07 Mars 2015Stade Sylvio Cator à 6h : Vio-

lette AC (P-au-P) - Police Natio-nale d’Haïti :

Dimanche 08 Mars 2015Parc Julia Vilbon à 4h : Cavaly

AS (Léogâne) - US Lajeune (Pi-gnon) :

Stade Sylvio Cator à 6h : Aigle Noir AC (P-au-P) - Racing FC (Gonaïves) :

Parc Ferrus à 4h: Inter FC (Grand-Goâve) - Tempête FC (Saint-Marc) :

Parc Tony Worlf à 4h: Roulado FC (La Gonâve) – Valencia FC (Léogâne) :

Centre sportif Bayas à 6h : AS Mirebalais - Petit Goave FC :

Parc Mister Henry à 4h: Ame-rica FC (Cayes) - Don Bosco FC (Pétion-Ville):

Parc Levelt à 6h: Baltimore SC (Saint-Marc) – Ouanaminthe FC :

Parc St-Victor à 6h: AS Ca-poise (Cap-Haïtien) - Racing CH (P-au-P):

Parc Roland Abdalah à 4h: Racine FC (Gros-Morne) – FICA (Cap-Haïtien)

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Une formation du Violette (Photo ; Yonel Louis)

Résultats des trois matches en retard lors de la 1e journée

L’Inter FC (Grand-Goâve) a surpris le Valencia FC en dé-placement grâce à un but de

Widser Paul (84’). Ainsi, l’Inter s’est imposé sur

le score de 1-0. Il n’y a pas eu de vainqueur dans les autres matches. L’AS Capoise est venue prendre un point à Petit-Goâve en faisant (0-0) face à l’équipe locale.

A Pignon, l’AS Mirebalais a fait pareil face à l’US Lajeune (2-2). Huguens Michel s’est offert un doublé (deux buts inscrits sur penalty) pour les locaux. En re-vanche, Handy Coby et Therson Philippe ont été les deux buteurs des visiteurs.

chamPionnat nationaL

chamPionnat nationaL

Pour son 3e match dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde U17, zone

Concacaf, Haïti a été battue par le Costa Rica jeudi au stade Olimpico Metropolitano de San Pedro Sula.

A la mi-temps, le score était de 2-1 en faveur de Costa-Rica. Les U17 évoluaient à 10 contre 11 suite à l’expulsion de Fredyson Pierre à la 35e minute pour cumul de cartons jaunes. Les Costaricains ont marqué par Jostin Daly (3e et 8e), Andy Reyes (67e) et Esteban Gonzalez (69e). Kenley Dédé a réduit le score pour Haïti à la 21e

Costa Rica - Haïti 4 -1minute.

La formation haïtienne 1 Constant Bernado (dans les

buts).En défense : 2 Denso Ulysse 19 Fredyson Pierre 20 Peterson Jr Jeune 4 Odilon JéromeAu milieu 6 Saul Metellus 8 Kenley Dede 10 Jeudy Johnson En attaque9 Davidson Claude15 Ronaldo Damus

ELiminatoirEs coUPE dU mondE

Samedi 7 mars 2015 7

Malgré un Russell Westbrook de gala, Chicago est parvenu à s’imposer face à Oklahoma City la nuit dernière. Dans le même temps, Portland a glané un cinquième succès d’affilée aux dépens de Dallas.

Souvent, le sport s’avère très cruel. Prenez l’exemple de Russell Westbrook la nuit

dernière. Alors qu’il ne restait plus que quelques secondes à jouer sur le parquet de Chicago et qu’il venait de réaliser un match de feu (voir MVP de la nuit), le meneur d’Oklahoma City a vu le ciel lui tomber par deux fois sur la tête. D’abord sous la forme d’un tir à trois points d’E’Twaun Moore qui permettait aux Bulls de prendre les commandes au tableau d’affichage (107-105) et d’effacer ainsi un retard de 9 points quelques ins-tants auparavant (91-100 à cinq minutes du buzzer final). Puis sur l’action suivant, lorsqu’il manquait de lucidité et perdait le ballon alors que Serge Ibaka se trouvait en situation idéale pour arracher la prolongation. «C’était une mau-vaise décision de ma part, j’aurais dû le servir», a reconnu Westbrook après la rencontre, perdue par les siens (108-105).

Ce succès de Chicago, dû no-tamment à l’apport considérable de deux joueurs sortis du banc de touche, Moore (19 points à 9/10 au tir) et Nikola Mirotic (26 points et 8 rebonds), permet à la franchise de l’Illinois de prendre la deuxième place de la Conférence Est à Toronto. A l’opposé, Okla-homa City, lui, voit sa 8e place mise en péril à l’Ouest avec la Nouvelle-Orléans juste derrière. Dans l’autre match de la soirée, Portland a sereinement poursuivi son petit bonhomme de chemin en écrasant Dallas (94-75). Des

Basket, NBa

Chicago en mode paratonnerre

Mavericks qui n’auront fait illusion que lors du premier quart-temps, qu’ils remportaient avec six lon-gueurs d’avance (17-23), avant de s’effondrer offensivement face à la pression défensive des Blazers, désormais sur une série de cinq victoires d’affilée.

Le MVP de jeudiEt finalement la tornade Rus-

sell Westbrook a trouvé plus forte qu’elle ! Après avoir réussi l’exploit rarissime d’enchaîner quatre triple-double d’affilée, le meneur d’Okla-

homa a dû se «contenter» face aux Bulls de 43 points, 8 rebonds et 7 passes décisives. Une nouvelle démonstration personnelle qui n’a pas suffi toutefois au Thunder, tou-jours orphelin de son autre arme fatale, Kevin Durant.

R. Westbrook (Oklahoma City) : 43 pts, 14/32, 8 rbds, 7 pds, 2 ints, 38 min (tit.)

Résultats de la nuit :Chicago-Oklahoma City 108-

105Portland-Dallas 94-75

L’arrière des Chicago Bulls Jimmy Butler est indisponible entre trois et six semaines en raison d’une

blessure au coude gauche, a annoncé lundi son équipe.

Butler s’est blessé dimanche lors d’un choc avec DeAndre Jordan, le

pivot des Los Angeles Clippers: “Il souffre d’une distension ligamentaire au niveau du coude gauche”, ont indiqué les Bulls.

Butler, 25 ans, est l’un des joueurs les plus en vue cette saison, avec des moyennes de 20,2 points et 5,9 re-

bonds en 38,9 minutes par match.Les Chicago Bulls sont déjà privés

de Derrick Rose, leur joueur-vedette, à nouveau blessé à un genou et ab-sent encore trois semaines. Ils occu-pent la 3e place de la conférence Est avec 37 victoires et 23 défaites.

NBa -

Butler absent trois à six semaines

La 18e journée du championnat de l’ASHBAC sera marquée ce samedi 7 mars 2015 par le

choc au sommet entre les deux compagnies de téléphonie cellu-laire d’Haïti : la Digicel face à la Natcom. Ce match se jouera sur le terrain de l’ASHBAC (Babiole #7). Il s’agira du deuxième face à face entre les deux protagonistes. Les fans des deux équipes ne ces-sent d’alimenter les débats sur les réseaux sociaux.

Ce duel de gaillards, c’est un match que le public du basket corporatif attend depuis le début de la saison. Avant cette rencontre, la Digicel (lauréate de l’ASHBAC en 2011 et 2012) présente une meilleure feuille de statistique. Avec 12 points, elle est pointée à la 4e place (5 victoires et 2 dé-faites), 533 points inscrits et en a encaissé 536 (différence -3). Parallèlement, la Natcom qui n’a pas toujours soulevé de trophée dans la compétition, est 5e (4 vic-toires et 3 défaites) avec un total de 11 points. Au contraire des « rouges », les « bleus » ont inscrit 603 points contre 576 encaissés (différence +37).

Pour ce match, les autorités de l’ASHBAC promettent de renforcer la sécurité du terrain. « Tout est en place en termes de sécurité. Cependant, j’invite les fans à faire le déplacement tôt pour espérer trouver une place leur permettant d’assister à ce choc. Dans le cas contraire, ils ne pourront pas pé-nétrer l’enceinte . Nos sponsors : (Digicel, SOGEBANK, Diri Mega, Appolo All Stars, Marché Ti Tony, Global Home and Office Smart, SogeXpress et Génératrice Ku-bota) vont en profiter pour offrir beaucoup de cadeaux aux fans », Emmanuel Bonnefil, dixit.

Trois autres matches complé-teront le week-end de l’ASHBAC. Avant le choc des titans, Marché Ti Tony sera opposé à Appolo All Stars. En dimanche, CNE dé-fiera Brasserie La Couronne, et la SOGEBANK sera aux prises aux Produits Bongu.

Légupeterson Alexandre /petoo76@aim.com

Digicel – Natcom, le choc des titans est de retour

asBaCH

Mirotic (44) n’aura pas raison de son vis-à-vis et Chicago s’imposera

8 7 Mars 2015No 1266

Pour toutes suggestions écrivez-nous à couleurproduction@yahoo.frCouleur Production

Les mots peuvent figurer dans tous les sens : horizontalement, verticalement, en diagonale, de haut en bas et vice versa, de droite à gauche et inversement. Les six lettres restantes désignent un animal dépourvu d’ailes.

MOTS CACHÉS

MOTS ADDITIONNÉS

Prenez l’ensemble des lettres des mots qui sont additionnés et remettez-les dans l’ordre pour former le mot-solution. Les accents et les cédilles ne se retrouvent pas nécessairementdans la réponse.

Complétez chaque ligne à l’aide des définitions et des lettres données. La première lettre de chacun des mots forme le mot obscur.

MISÈRENORD

RAISON+ GRÉ

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ABCÈS CONÇU INDIGNE REPASAGONIE CRAWL INDIVIDUEL RODÉOALAISE CRÊPER INFÉODER RONDOALÉSEUR CUIVRE LOPIN SABOTALPHA DIACRE MANDRIN SÉNATAPPRIS ÉCHINER MERCI SERPENTINARYTHMIE ÉCUME MOLLE SERRÉBAISER ENFONCÉ MUFLERIE SNOBERBANCAL ENRAYURE NECTAR SOUCIBARBER ÉPURER OBIER STUDIOBAVOLET ESQUINTER OLIVETTE TAUPINBLOUSE GÎTER OURSIN UNTELBRAIMENT HEURE RAZZIA USINECANARI IGNARE RENOM VENIR

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MOTS CROISÉS

Horizontalement 1 - Limitation. 2 - Joignit en entrelaçant les torons. Petit écureuil. 3 - Capitaine du Nautilus. Habitant de Rome. 4 - Fricot. Sur la croix de Jésus. 5 - Festivités où on maîtrise des bêtes. Le revers de la

médaille. 6 - Évitée. Dans. 7 - Gadolinium. Sans dents. Titane. 8 - Issus. Geste. 9 - Qui a la couleur de l’ivoire. Hue. 10 - Retour du même son à la fin de deux vers. Convoiter.` 11 - Laisser. Cheville. 12 - Tristes. Embarrassées.

Verticalement 1 - Bouder. 2 - Appéritif. Fou. 3 - Gêné. Amarante. 4 - Qui a deux côtés égaux. Quittance. 5 - Tibia. Poule. Hassium. 6 - Éclot. Mort. 7 - Impriment. Région couverte de dunes. 8 - Lettre grecque. Général romain. 9 - Futé. Du vent. 10 - Coupe en tranche fine. Gouvernante. 11 - Contesteront. Frustre. 12 - Astringent. De l’Ibérie.

PYRAMIDE

Complétez la pyramide avec les nombres manquants. Chaque brique contient la somme des deux cases situées en dessous de celle-ci.

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Horizontalement 1 - Dégriser. 2 - Palmier. Pelle creuse. 3 - Comprimable. 4 - Agha. Évaluées. 5 - Risque. Baudet. Est anglais. 6 - Explose. Seule. 7 - Neptunium. Fort mince. Terre. 8 - Meurtri, en parlant d’un fruit. Rien. 9 - Ample. Manufacture. 10 - Téléphonée. Dromaiidé.` 11 - Sudiste. Apériteur. 12 - Vagabondas. Femelle de l’âne.

Verticalement 1 - Sablant. Blonde enivrante. 2 - Louange. Tâter. 3 - Fruit de l’érable. Boire à coups de langue. 4 - Pièce de charrue. Jaunisse. 5 - Myrtille. Tintement lent et répété annonçant la mort. 6 - Tentes. Ans. 7 - Sculpture. Agence spatiale européenne. 8 - Rogne sur les dépenses. Or. Unique. 9 - Étêté. Intercalé. 10 - Vêtement. Derniers. 11 - Remplie. Vous et moi. 12 - Pétard. 60 minutes.

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