Familly Torah N°04 - Spécial Pessah
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Transcript of Familly Torah N°04 - Spécial Pessah
BRESLEV
Pages 30-39
Enfant - Jeux
Pages 26-29
Pessah
Pages 14-25
La Force de la Tsédaka
Pages 48-49
Ségoulot
Pages 46-47
Etc...
Recettes et Blagues : p54
Concours du Mag : p55
Directrice : Tsipora G.
Graphiste : Rephael G.
Directeur commercial : Rephael G.
Publicité et Abonnement :
Tel. : 054 563 1351
Fax : 09 88 54 295
E-mail : [email protected]
Distribution :
Gratuite : Par Email
Payante : En Format A4
La reproduction et copie d’articles,
illustrations et des publicités ( sans
l’accord écrit de l’annonceur et du
journal), publiés dans ce magazine à
des fins commerciales, sont stricte-
ment interdites sous peine de pour-
suites. Les annonceurs sont entièrement
responsables de leurs publications.
Tous documents transmit à notre rédac-
tion ne seront pas retournés.
Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Rav Ron Chaya chlit’a
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Rav David Nacache chlit’a
Yeshiva Or Arachbi
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Et plein d’autres Gdoley aDor...
HABBAD
Pages 42-45
Pages 4-9
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Femme - ESHET ’HAYIL
Pages 10-13
Autres Grands Rabanim
Pages 50-53
Page 3
SOMMAIRE :
Page 5
« On recherche le ‘Hamets à la lumière
d’une bougie »
Le réflexion de l’âme ne se fait que à la
‘Lumière’ de nos bonnes actions
La michna au début du traité de Pessah rapporte: « La
lumière du 14 on vérifiera le ‘Hamets à la lumière d’une
bougie ». Le Rambam dans les halakhots de ’Hamets et
Matsa (perek 2) écrit: « des paroles des anciens, on véri-
fiera et arrêtera le ’Hamets dans la nuit, depuis la veille
du 14 à la lumière d’une bougie… car la lumière d’une
bougie est belle pour vérifier ».
Et comme ça est la Halakha, la veille du 14 Nissan cha-
que maison juive fera cette vérification justement à la
lumière d’une bougie parce que c’est le meilleur moyen
de vérifié en détail les moindres recoins de la maison.
Avec l’aide de D.ieu on pourra expliquer les paroles de
nos sages pas seulement en se qui concerne le
‘Hamets, mais aussi apprendre un enseignement pro-
fond on se qui concerne le travail divin, le meilleur che-
min que nous pouvons à travers lui vérifier nos actions,
comment devons nous vraiment vérifier nos actions et
notre âmes selon la volonté de D.ieu sans baisser les
bras devant notre situation spirituel, et au contraire rece-
voir de cela des forces pour corriger nos mauvaises ac-
tions et espérer s’élever spirituellement.
Petites explications: comme nous le savons le ’Hamets
représente le « Le mauvais penchant et les mauvaises
actions du juif » et la Bougie représente « les mitsvot et
les bonnes actions du juif » comme a dit Shlomo aMele’h
dans le livre Michley « car la bougie est la mitsva et la
Torah est lumière ». Ainsi quand nos sages nous ont dit
« on vérifie le ’Hamets à la lumière d’une bougie » ils ont
voulu nous enseigner que quand nous voulons examiner
notre âme « vérifier notre ’Hamets », nos fautes et nos
manques dans le travail divin (chacun à son niveau), il
faudra faire cette examen « à la lumière d’une bougie » à
la lumière de nos bonnes actions que nous avons mérité
de faire dans le travail divin et à chaque fois que nous
désirerons réexaminer notre âme il ne faudra pas oublier
de prendre en compte nos bonnes actions de ce faite
cela nous encouragera et nous empêchera de baisser
les bras devant notre situation spirituel bien au contraire
nous renforcera pour nous arranger et grandir spirituelle-
ment.
Il est écrit dans les saint livres que au début le mauvais
penchant « Yestser ara » essaye d’empêcher le juif à
tout prix, de faire l’examen de notre âme, de réparer ses
actions et de purifier le ’Hamets qui est en lui. S’il ne ré-
ussi pas à empêcher cette examen, alors il essayera
pendant l’examen de faire renoncer le Juif de lui faire
baisser les bras et pour cela il agrandira à ses yeux ses
mauvaises actions et lui soufflera à son esprit ces paro-
les: «regardes combiens de mauvaises actions tu as
accomplis et à quel point elles sont graves! Et combien
tu es descendu dans ton travail divin par rapport au
passée! » Et d’un au-
tre coté il lui ferra ou-
blier ses mérites et le
bien qu’il a fait, et tout
cela pour lui faire bais-
ser les bras, l’attrister,
lui faire croire qu’il a
atteint un point de non
retour, pour ne pas
qu’il essaye de réparer
ses mauvaises actions
et au contraire qu’il se
laisse tomber encore
plus en spiritualité.
C’est pour cela qu’il
faudra faire très attention de ne pas se laisser aller à
son mauvais penchant qu’il vous ferra grossir beaucoup
plus que ça ne l’est vos mauvaises actions et nos man-
ques dans le travail Divin, et vous ferra oublier tout le
bien qu’il y a en vous.
Et on pourra dire sur le travail Divin que c’est la raison
pourquoi nos sages de mémoires bénites veulent nous
enseigner que si déjà nous sommes arrivés à examiner
notre âmes et que nous désirons chercher pour purifier
« Notre ’Hamets », nous devrons le faire « à la lumière
d’une bougie » à la lumière de nos mitsvots et nos bon-
nes actions, car tout spécialement dans un moment si
sensible, que nous faisons face à toutes les mauvaises
choses que nous avons commis et tous nos manques
dans le travail Divin, nous pouvons arriver à baisser les
bras et nous affaiblir. C’est pour cela ce qui nous don-
nera nous renforcer, sortir la tête de l’eau et même de
se corriger et remonter en spiritualité, c’est notre maniè-
re de voir les choses pendant l’examen de notre âme,
sans oublier nos mérites toutes les fois que nous n’a-
vons pas fait de mal comme dit le verset « retires toi du
mal et fais le bien », que à chaque moment que nous
avons eu l’occasion défaire du mal et que nous nous en
somme abstenu nous avons fait du bien.
Aussi vérifier correctement le ’Hamets, nos mauvaises
actions et nos manques dans le travail Divin « à la lu-
mière d’une bougie » simplement, voir vraiment nos
mauvaise actions sans laisser le yester ara les gonfler,
qui pourrons nous faire complètement abandonné!
Il est très important de se souvenir cette base : Faire un
examen de l’âme correctement, multiplier les prières à
notre Créateur, pour qu’il est pitié de nous et nous don-
ne des forces pour réparer nos mauvaises actions et
pour le réjouir et ne pas tombé dans les bras de l’aban-
don, et qu’ au contraire que l’on mérite de faire Téchou-
va et d’être des serviteurs de D.ieu, de faire Sa volonté:
que ses enfants reviennent vers Lui sans sentiment de
tristesse mais seulement dans la joie, et que même si
dans le passé on a fauté et que nous ne sommes tou-
jours pas arrivé au niveau spirituel que nous désirons
atteindre.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Santé Joie Réussite et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel
Les Questions / Réponses de Pessa’h
Pourquoi la Matsa est appelée pain de misère ?
Il n’y a pas dans la Matsa d’épice, misérable dans
le gout (Guemara Pessahim 36)
Souvenir de la pauvreté qui régner en Egypte
(Ramban)
Nourriture dure qui ne se digère pas facilement,
donner d’habitude aux prisonniers, pour ne pas
qu’il mange beaucoup et c’est ce qu’ils ont fait au
enfants d’Israël en Egypte.
Pourquoi commence t’on le récit de la Hagada en
Araméen?
Pour ne pas que les anges parlent contre nous en
rappelons à l’Eternel nos erreurs du passé et le
faites que nous ne méritions pas d’être sauvé
( Les anges ne comprennent pas l’Araméen)
Quand les enfants d’Israël sortir d’Egypte ils
étaient arrivés à un niveau d’ange, pour ne pas
réveiller leurs jalousies la Agada commence en
Araméen.
C’était la langue parlée à l’époque.
A La’hma Ania a été instauré à Bavel où le langa-
ge était l’Araméen, le reste de la Agada n’a pas
été instauré à Bavel et c’est la raison que ce n’est
pas en Araméen.
Le peuple d’Israël est supérieur au ange c’est
pourquoi la Agada commence et fini en Araméen.
Quelle est la signification de Baavour Zé?
Zé valeur numérique 12, contre les 12 Mitsvot de
la fête : 1 - Le Korban de pessa’h, 2 - les herbes
amères, 3 - la matsa, 4 - la Agada, 7 jours de fê-
tes, 12 - Kidouche de Yom Tov
Zé valeur numérique 12, contre les 12 Mitsvot du
soir du Seder : 4 verres de vin, ‘Haroset, Karpas, 2
ablutions, Motsi, Matsa, Maror, Kore’h
Zé sont les initiales des mots Zot Atorah que pour
elle nous sommes sortie d’Egypte pour la recevoir
et faire ce qu’il y était écrit.
« Et tu racontera à ton fils le jour » alors pourquoi nous
racontons la sortie d’Egypte la nuit?
Par le mot jour, la torah veux nous dire « cette
nuit » qui est appelée Jour, que cette nuit était
comme un jour.
Le père doit apprendre à son fils depuis le jour les
questions qu’il devra poser la nuit, quand il verra
devant lui poser les Matsot et le Maror.
Page 6 Zera Kodesh Meytal Bat Liza
« La mer a vu et c’est enfui, le Jourdain est retourné en
arrière » Qu’a vu la mer ?
La mer a vu les ossements de Yossef; D.ieu a
dit : « La mer fuiera devant celui qui a fuit (Yossef
a fuit de la femme de Potifar - « Vayanoss vayet-
sé a’houtsa »).
Qui nous ferra traverser la mer : « מי יעבור לנו אל
si on prend les initiales des mots de « עבר הים
cette phrase nous obtenons 156 valeur numéri-
que du mot Yossef.
« Qu’ as tu la mer pour t’enfuir? » devant quoi la
mer s’enfuit? La réponse est « le Jourdain est
retourné en arrière » prenons les lettres du mot
jourdain en arriére הירדן On obtient דטקגמ
valeur numérique 156 = Yossef.
Pourquoi le sang fût la première plais?
Pour que les enfants d’Israël s’enrichissent (de la
vente de l’eau au Egyptien)
Contre le sang verser des enfants des Bnei Israel
qui ont été jeté dans le Nil
Pour ne pas avoir laisser les filles d’Israël se la-
ver de leur impureté
.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 7
La Sortie d’Egypte - Epreuve d’Emouna
Les Enfants d’Israel sortent enfin d’Egypte, d’esclavage
et avancent en direction de la mer et la ils se retrouvent
pris au piège complètement, devant eux la mer sur les
cotés des animaux sauvages et derrière eux les égyp-
tiens après 210 ans d’esclavage quand enfin arrive ce
moment tant attendu de liberté, ils se retrouvent complè-
tement coincé.
Et là contre toutes espérance la délivrance ce dévoila de
l’endroit le plus improbable de la mer. Ce qui y’a de plus
surprenant encore c’est que nos sages nous explique
que la mer ne s’est pas ouvert complètement mais elle
s’ouvrait au fur et à mesure de l’avancé des Enfants d’I-
sraël.
Les Enfants d’Israel faisaient un pas et devant eux se
tenait un mur d’eau immense, ils faisaient un autre pas
et le mur s’éloigné, à chaque pas qu’il faisait la mer recu-
ler devant eux.
Si déjà D.ieu leur fit un miracle pourquoi il ne le fit pas
complètement ? Imaginons un instant que D.ieu regrette
son miracle. De plus c’est horrible car ils n’avaient pas
l’impression d’avancé mais de faire du sur place, à cha-
que pas ce qu’ils voient devant eux c’est toujours ce mê-
me mur d’eau. Alors pourquoi justement D.ieu ne leur a
pas tout simplement ouvert la mer d’un bout à l’autre ?
Ce qui nous donne à tous de l’espoir c’est le faite de
croire que un jour on va se lever un matin et tous nos
problèmes seront finis; c’est une pensée fausse en soit.
Quand nous étions à l’école nous avions la vie facile et
pourtant la plus part d’entre nous se demander comment
allons nous faire pour expliquer à nos parents le 11/20
en algèbre ou les 2 heures de retenus que nous avions
reçu pour ne pas avoir fait nos devoirs, je ne vous parle
même pas de tous ces moments où nous préférions dor-
mir chez un ami au lieu de montrer à nos parents notre
bulletin scolaire; l’année fini enfin les grandes vacances
et les petits boulots et avec eux leurs lots de soucis et
quand enfin c’était fini nous voila de nouveau à l’entrée
d’une nouvelle année scolaire, et puis c’est au tour des
épreuves du Baccalauréat, quand enfin tout ça fût derriè-
re nous, nous nous retrouvâmes en uniforme militaire
devant un commandant encore plus stricte que notre
surveillant au lycée et une panoplie d’exercice qui nous
attend. 3 ans plus tard on a plus le temps de rigoler les
études reprennent mais cette fois le niveau est beau-
coup plus dur, à la clef une carrière, un emploi que nous
ferrons surement pour le restant de notre vie etc…
Toute notre vie nous vivons avec ce pincement dans le
ventre que les problèmes ne s’arrêtent jamais que on a
beau essayé d’avancer on reste au même endroit, on
appuie au maximum sur la pédale d’accélération mais
rien, la voiture n’avance pas.
On ne dépasse pas tous ces problèmes, toutes ses
épreuves qui se multiplient au fur et à mesure que l’on
avance dans la vie, que les années défilent les unes
après les autres.
Pourquoi les problèmes non seulement ne diminuent
pas mais au contraire se multiplient et se compliquent
au fil des années?
La réponse vient de la mer, après 210 ans d’esclavage
les Enfants d’Israël espèrent voir la lumière au bout du
tunnel, espèrent enfin être délivré de cette vie d’escla-
vage, cette vie de problèmes qui n’en fini pas et là D.ieu
vient leur enseigner que même s’ils croient qu’ils n’a-
vancent pas le faite déjà d’être arrivé jusqu’ici est une
avancé et ceci est un enseignement pour chacun de
nous que les épreuves sont de D.ieu et la preuve, que
nous sommes toujours là car D.ieu veille sur nous il
nous donnes des épreuves à notre niveau mais est pré-
sent pour nous faire avancer pour nous garder et nous
protéger « D.ieu règne, D.ieu régnait, D.ieu régnera
pour l’éternité ».
Cette sensation que nous faisons du sur place est le
fruit du Yetser Ara qui ne veut pas nous montrer que
nous avançons, à chaque pas que nous faisons il nous
montre ce mur d’eau cette obstacle qui est toujours de-
vant nous. Le Yetser se joue de nous, pour nous décou-
rager dans notre vie.
Alors comment savoir que nous avons quand même
avancé ? Il suffit de regarder derrière nous et de voir
tout le chemin déjà parcouru.
Les épreuves sont là pour nous rendre plus fort dans
notre travail de D.ieu; pour voir si nous allons avancer
malgré ce mur avec une confiance Total en D.ieu.
Tout comme le sportif s’entraine dur pour devenir plus
fort, le Juif doit lui aussi faire face à différentes épreu-
ves pour fortifier son travail divin.
Le secret pour réussir à surmonter les épreuves c’est
justement de faire comme Rabbi Akiva qui se retrouva
perdu en pleine mer sans bateau ni même de bouée,
quand venu une grande vague il m’était la tête sous
l’eau et continuait à avancer jusqu’à qu’il atteint la pla-
ge.
« Mettre la tête sous l’eau » Eine Ma’im éla Torah.
Le faite de se plonger complètement dans la Torah lui
donna la possibilité de surmonter les « vagues » épreu-
ves de la vie aussi grande étaient elles.
Rav Raphael Roubin Chlit’a
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
Préparation pour Chabbat
Préparation des papiers (toilettes et mouchoirs): Il est
préférable de réserver un moment pour couper des pa-
piers pour l’honneur du Chabbat pour ne pas avoir à dé-
chirer pendant Chabbat; Il sera possible de le faire mê-
me pendant la semaine.
Préparation de la montre de Chabbat: Vendredi il sera
permis de régler une montre de Chabbat pour les lumiè-
res, la ventilation, ... pour qu’ils s’éteignent ou s’allument
pendant Chabbat.
Préparation du frigidaire: pour ne pas fauter dans l’allu-
mage de la lampe du frigidaire pendant Chabbat, il fau-
dra retirer l’ampoule ou la débranché pour ne pas l’allu-
mer à chaque fois que l’on ouvre la porte du frigidaire.
Préparation des bougies, du vin et des ’Halots: Il est bon
de préparer les bougies, les allumettes, la bouteille de
vin et les ’Halots de Chabbat déjà en début d’après midi
pour ne pas se souvenir que quelque chose manque au
moment de l’entrée du Chabbat.
Eteindre les appareils électriques et téléphones: il faudra
éteindre tous les appareils électriques voir même les
débrancher ainsi que les téléphones en particulier si il y
a des petits enfants à la maison.
La prière de Minh’a: même si pendant les jours de la
semaine il est préférable de prier Minh’a près du moment
du coucher du soleil, le vendredi il est bon de le prier
plus tôt.
Chemot (2 fois la Torah 1 fois l’explication): c’est une
mitsva que de lire tous les Vendredi 2 fois la paracha et
une fois l’explication et aussi le Chabbat et tout celui qui
complétera sa lecture se verra prolonger les jour de sa
vie.
Lecture sans interruption de la parole: les ‘Hassidimes
ont l’habitude les vendredi tout de suite après la prière
de Cha’harit de lire toute la paracha sans interruption de
la parole.
Chemot chaque jour: il est possible de lire des parties de
la paracha tous les jours jusqu'à Chabbat et d’autres de
tout lire après le repas du Chabbat.
Mikvé après Chemot: les mékoubalim ont écrit que après
la lecture du Chemot il est possible de se tremper au
mikvé tout de suite même si c’est avant la moitié de la
journée.
Celui qui n’a pas lut Chemot peut compléter la lecture
durant la semaine qui suivra le Chabbat et ceux jusqu’à
Sim’ha Torah de la même année.
Il faut éviter de lire Chemot en même temps que la lectu-
re du Sefer Torah.
Chabbat Yom Tov ou Chabbat ’Hol hamoed on n’aura
pas besoin de lire Chemot.
Il est de coutume de lire la Haftara tout de suite après la
paracha.
Page 8 Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter
Le seigneur et le marchand de tapis
Il était une fois un marchand de tapis honnête et crai-gnant D.ieu qui s’appelait Moché et qui habitait, à son grand bonheur, prêt d’un gentil seigneur qui l’aimait beaucoup et qui l’estimait pour sa droiture et sa fiabilité. De nombreuses et bonnes années s’écoulèrent et le commerce du juif fructifiait et croissait.
Le seigneur se vantait toujours auprès de ses amis et compagnons de « son » juif dont le commerce était si honnête qu’on n’en trouvait pas deux comme lui. La renommée du marchand juif s’étendit au loin et sa clien-tèle s’agrandissait.
Un matin de Chabbat, alors qu’il tenait le verre de Ki-douches dans sa main, toute sa famille étant assise autour de la table, on entendit frapper lourdement à la porte. « Ouvrez la porte ! Ici, Ivan, le directeur de la pro-priété du seigneur ! » La porte s’ouvrit sur Ivan qui s’a-dressa au Maître de maison. Il lui dit : « Comme tu le sais, Moché, ce soir, une réception a lieu au palais du seigneur. Il reçoit tous les seigneurs des environs. Au dernier moment, le seigneur a décidé de changer tous les tapis de la salle de séjour du palais. Il désire te voir au plus vite avec différents modèles de tes tapis. Il achètera ceux qui lui paraissent les plus adéquats. Il s’agit de la plus grosse affaire que tu puisses réaliser dans ta vie ! » Le gérant du domaine du seigneur avait lancé, à ses dires, un clin d’œil espiègle.
Cependant, Moché le juif, lui répondit calmement, avec le visage sou- riant : « Dis à mon seigneur que je suis ravi d’être à son service. Mais, comme il le sait, au-jourd’hui est un jour saint pour nous, c’est Chabbat et nous chômons ce jour-là. » Le gérant n’en croyait pas ses oreilles, il alla transmettre la réponse au seigneur et Moché entonna le Kidouches comme si de rien n’était.
Au moment du repas, on tapa de nouveau à la porte. Ivan entra le vi- sage empourpré et expliqua que le sei-gneur était très en colère. « Si tu ne lui apportes pas ce qu’il demande immédiatement, il va se séparer de toi et dira à ses connaissances d’en faire autant » lui dit-il. Moché resta sur ses positions : « Dis au seigneur que le lien qui m’unit à lui,
m’est très cher. Mais le lien avec mon Créateur de qui ma vie et ma subsistance dépendent, m’est encore plus précieux. Je ne profanerai pas les commandements de notre loi. »
Le gérant ne voulut pas en rester là, il essaya de tenter le juif, puis de le menacer aux yeux de sa femme et de ses enfants. Son épouse, plus fragile, appela son mari dans la chambre et essaya de convaincre son mari qu’il s’agissait d’un cas unique et exceptionnel. Peut-être qu’il serait possible de faire un compromis en étant payé après Chabbat. Moché refusa d’écouter : « Tout ceci n’est que le conseil du « yetser » (mauvais pen-chant) » lui dit-il. « Il n’y a aucune permission dans la loi pour agir ainsi et la subsistance matérielle est entre les mains de D.ieu » Ivan insista, pressa, le menaça mais Moché resta ferme, répétant sans cesse : « Je ne failli-rai pas dans ma fidélité envers ma loi même pour tout l’or du monde. » Le gérant finit par désespérer et sortit, dépité.
Le lendemain, au courant de l’après-midi, la calèche
Page 9 Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid
majestueuse du seigneur s’ar-rêta devant la maison de Mo-ché le juif. Le seigneur y des-cendit en personne, entra ac-compagné de ses aides et de ses gardes. Contre toute atten-te, son visage souriait et il en-laça Moché le juif chaleureuse-ment en agitant devant lui une bourse de pièces d’or. « Prends ! C’est une part de ce que j’ai gagné en pariant sur toi. »
Devant l’air étonné de Moché, le seigneur s’assit et lui ra-conta. « Hier, une partie de mes invités est arrivée, mes amis les seigneurs qui devaient participer à la réception. Nous nous sommes assis et avons discuté. Le sujet a dérivé sur les juifs comme à l’accoutu-mée. « Ce sont des voleurs » l’un deux vociféra. « Ce sont des escrocs assoiffés de sang ! » ajouta un autre. « Ils ne sont fidèles à aucun homme ni à aucune va- leur » reprit de plus belle le troisième, quand tous se mirent à hocher de la tête en signe d’approbation.
Moi, qui te connais, Moché mon ami, j’ai osé les contredi-re. Je leur ai dit : « Mon juif est un homme fiable et droit. Il est fidèle aux valeurs de sa loi et rien ne le bougera de sa fiabili-té. Ils se sont mis à pouffer de rire, se sont moqués de ma candeur et m’ont contredit. Mais, moi je restais ferme sur mes positions. Il fut finalement décidé de te tester. Nous avons parié une grosse somme d’argent. Il s’agissait de savoir si tu allais renier ta foi pour un gain financier ou si tu resterais fidèle à tes valeurs et à tes principes. Nous t’avons envoyé mon gérant et le reste de l’his-toire, tu la connais déjà. Grâce à ta fidélité aux préceptes de ta loi, j’ai gagné le pari !! Je suis fier et heureux du lien qui nous unit. Voici ta part dans les gains du pari ! »
Une fois le seigneur parti, Mo-ché s’est adressé à son épouse avec le visage souriant et lui dit délicatement : « Vois-tu ? On ne perd jamais quand on respecte le Chabbat ! »
La pudeur même à l’heure de la mort
Pour mériter d’arriver à la perfection dans la qualité de
la pudeur, toute fille d’Israël doit s’y donner totalement,
comme l’ont fait toutes les filles d’Israël depuis toutes
les générations. On connaît l’histoire qui est arrivée à
l’époque de l’inquisition en Espagne, pendant un des
moments les plus durs. On avait condamné une femme
à une mort cruelle en l’attachant aux queues de che-
vaux lancés dans les rues de la ville. Avant l’exécution
de la sentence, on lui demanda si elle avait un souhait
à formuler. Alors à leur surprise, la femme demanda,
comme on allait la traîner dans les rues et que son
La sainteté mène à la joie et à la
Chekhinah
Toute femme au monde a besoin d’un encouragement
et d’une joie véritables, à cause de tout le travail consi-
dérable que lui donne l’éducation des enfants et les
autres tâches de la vie quotidienne. Les Sages disent :
« La Chekhinah ne réside que dans la joie ». Nous
trouvons cela chez Ya’akov, sur qui la Chekhinah n’a
pas reposé pendant tout le temps où il était plongé
dans sa douleur pour Yossef ; mais quand il l’a vu, il
est écrit : « L’esprit de Ya’akov est revenu à la vie ».
On peut tirer de là que la Chekhinah vient par le mérite
de la joie. Quand quelqu’un est digne de la présence
de la Chekhinah, il est également digne que la joie et la
La pudeur dans la génération précédant la
venue du Machia’h
Notre génération est celle qui précède la venue du Ma-
chia’h, d’après tous les signes que nous ont enseignés
les Sages (fin du traité Sota). Et parce que le mauvais
penchant sent que sa fin est proche, il essaie de faire
fauter les gens le plus possible. Il s’attaque aux fem-
mes entre autres par le biais des vêtements interdits
par la halakhah. Le mauvais penchant sait que de pré-
server la sainteté rapproche la délivrance, c’est pour-
quoi il a laissé là toutes les 613 mitsvot, et concentré
toutes ses forces d’impureté sur les femmes d’Israël
pour les faire trébucher.
Au début, il les tente par quelque chose de pas très
grave, à quoi elles ne feront pas attention, ensuite il
réussit facilement à les faire tomber de plus en plus
Page 10 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
corps allait forcément se découvrir, qu’on lui permette
de conserver sa pudeur même au moment de la mort.
Comment ? Qu’on lui donne des épingles, avec les-
quelles elle pourra fixer ses vêtements à sa chair, pour
qu’ils ne se séparent pas de son corps au moment où
on la traînerait. Naturellement, les maudits persécu-
teurs ont exaucé ce souhait, et on a traîné la femme
alors qu’elle saignait abondamment à cause des épin-
gles. Le message infini qui se cache dans cette histoire
nous enseigne que sur la pudeur, il n’y a absolument
aucun compromis, même à l’heure de la mort ! Qui est
comme ton peuple Israël, peuple unique sur la terre !
félicité reposent sur lui. Or il n’y a rien qui fasse fuir la
Chekhinah autant que l’impureté, et rien qui l’attire
comme la sainteté. Par conséquent, la femme qui
prend garde à la sainteté et à la pudeur est celle qui
est digne que la Chekhinah repose sur elle. Et comme
elle est digne de la présence de la Chekhinah, la joie
vient automatiquement, car sans joie il n’y a pas de
Chekhinah. C’est pourquoi on lui accorde la joie et l’al-
légresse, pour que la Chekhinah dont elle est digne
puisse reposer sur elle.
En conclusion, la sainteté mène à la joie, et la joie mè-
ne à la Chekhinah. Puissions-nous le mériter !
bas, comme l’ont dit les Sages : « C’est la méthode du
mauvais penchant, au début il te dit : « fais ceci », en-
suite « fais cela », et à la fin il te dit : « va adorer des
idoles ! » »
C’est particulièrement vrai dans le domaine de la pu-
deur, où les épreuves sont très difficiles. Nous sommes
témoins de ce qu’il y a de nombreuses personnes qui
font très attention à toutes les mitsvot, mais quand on
en arrive à la pudeur, elles perdent leur clarté de rai-
sonnement et tentent d’imiter la façon de s’habiller des
non-juifs. On a beau tenter de leur faire comprendre
leur erreur, cela ne sert à rien, parce qu’elles sont pri-
ses dans les rets du Satan. Que Hachem nous sauve
et nous préserve !
Page 11 Briout et Na’hat pour Yehudith bat Miriam
Par le mérite des femmes vertueuses
Les Sages ont dit que les bnei Israël ont été délivrés
de l’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de
cette génération. Ils racontent leurs efforts dévoués
pour venir en aide à leur mari afin de leur donner tout
ce qu’il leur fallait, sans parler du fait qu’elles ont en-
fanté et élevé leurs enfants à un moment où elles tra-
vaillaient péniblement sous l’esclavage des Egyptiens.
Nous apprenons de là que même si extérieurement, la
plus grande importance semble aller au rôle de l’hom-
me, dans l’importance intérieure, qui est ce qui influen-
La fille du roi est à l’intérieur
Filles d’Israël, écoutez ma voix, c’est spécifiquement à
vous que s’adresse le verset «Toute la gloire d’une fille
de roi est à l’intérieur». Vous êtes des filles de roi, et
votre gloire est de rester à la maison. Le Roi de monde
désire votre proximité, et vous êtes destinées à une
grandeur supérieure à celle de ce monde, si vous aspi-
rez à suivre les voies de Hachem. En effet, là où il y a
la pudeur règne un esprit de sainteté, comme c’était le
cas dans le Sanctuaire. C’est pourquoi les Sages ont
dit (Berakhot 34b) qu’il est interdit de prier dans une
Sara dans la tente
Les anges ont demandé à Avraham «Où est Sara ton épou-
se?», et il a répondu «Voilà, dans la tente.» Le Midrach expli-
que que la réponse d’Avraham ne vient pas uniquement indi-
quer le lieu où elle se trouve, mais souligner tout ce que com-
porte le concept de «dans la tente»: C’est une qualité spiri-
tuelle tout particulièrement élevée! Ce concept s’applique à
toutes les Matriarches, et souligne leur grandeur. Voici ce
que dit le Midrach, au nom de Rabbi Chemouël bar
La tâche de l’éducation
La Haggada de Pessa’h dit: «Celui qui ne sait pas po-
ser de questions, fais-lui une ouverture (at peta’h lo).»
Pourquoi cette forme de féminin? Il est question d’en-
fants petits dont la compréhension n’atteint pas encore
les paroles de Torah de leur père, c’est pourquoi leur
mère doit enraciner en eux la crainte du Ciel, tout en
s’occupant d’eux, au moment des repas, des jeux et
des distractions. C’est à elle de les protéger de mau-
ce la direction que prend la Providence divine et les
miracles de Hachem, c’est justement le rôle des fem-
mes qui est le facteur essentiel. Donc le service de
Dieu des femmes s’approche plus du désintéresse-
ment total et pur, car elles n’ont pas la compensation
de l’extériorité. Et il est possible que ce soit justement
à cause de cela que leur service est plus pur, la récom-
pense en étant leur mérite. Le fait de s’en rendre
compte peut encourager les femmes à remplir leur rôle
avec d’autant plus d’enthousiasme et d’énergie.
vallée, et Rachi explique que comme c’est un lieu ou-
vert à tout, il ne peut pas y avoir là de sainteté. Elle ne
règne que dans un endroit caché, et plus l’homme est
pudique, plus l’esprit saint repose sur lui. C’est pour-
quoi le cohen gadol, 7 jours avant Yom Kippour, vivait
séparé, et au moment de l’inauguration il est dit aux
cohanim de ne pas sortir pendant sept jours, pour que
l’esprit saint puisse venir, car l’impureté ne peut pas
s’attacher à un lieu caché, ce qui n’est pas le cas d’un
lieu public. (Yéarot Devach)
Na’hman: Ces femmes sont «dans la tente», pudiques
et importantes, Sara, Rivka, Ra’hel et Léa, dont chacu-
ne était cachée à l’intérieur de la tente. Sara, comme il
est écrit ici: «Et il dit: voilà, dans la tente», elle était
cachée dans sa tente… car dans leur grande pudeur,
leur sainteté et leur dévouement, elles ont engendré
Yitz’hak, Ya’akov et les tribus, et ont fait vivre le mon-
de. (Nachot Am Olam)
vaises actions, de les débarrasser de leurs défauts et
d’éveiller en eux le désir de la Torah et des mitsvot. Ces ac-
tes d’éducation de la mère ont une très grande influence sur
le coeur pur de l’enfant. C’est pourquoi celui qui ne sait pas
poser de questions, at peta’h lo au féminin, parce que cela
s’adresse à la mère. Elle doit ouvrir le coeur du jeune enfant,
qui ’a pas encore de compréhension de la Torah. (Beer Che-
mouël)
Page 12 Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel
Toutes Filles d’Israël est une fille de Roi
Une « Fille de Roi » de part son comportement peut sau-
ver tout son peuple d’une terrible fin et au contraire lui
offrir un nouveau départ remplie de richesse spirituelle et
matérielle !!!
Dans la Torah nous retrouvons l’histoire de plusieurs
« Filles de Roi » qui de par leur comportement ont sauvé
le peuple d’Israël.
Ainsi nous voyons que la fille de pharaon roi d’Egypte,
capitale du Avoda Zara et de l’impureté de son époque,
prit sur elle de revenir vers son vrai Père le Roi des Rois
Akadosh Barou’hou et de quitter le mauvais chemin de
Pharaon et de l’Egypte, un chemin de matière. Elle méri-
ta de se faire appeler « Bat Ya » fille de D.ieu pour se
geste mais encore plus, elle eu le mérite d’élever comme
son fils le sauveur du peuple élu, le sauveur d’Israël,
Moché rabbénou qu’elle découvrit en descendant au Nil
pour effectuer son Bain de conversion comme nous ex-
plique le Ma’am Loez sur le verset (Chemot 2, 5) : « Et la
fille de Pharaon descendît se tremper dans le Nil » .
Dans le livre de Ruth, il est raconté une histoire similaire,
celle d’une princesse du pays de Moav, le centre de l’A-
voda Zara et de l’Arayiot (les femmes de se pays étaient
connu pour ne pas respecter les lois de Taarat Amich-
pakha) « Ruth la moavit ». Ruth quitta tout cet univers
malsain, ainsi que son statut de princesse pour devenir
une pauvre mendiante Juive, qui pour ce nourrir devait
ramasser des épis de blés pour elle et sa belle mère
Naomie. Les écrits nous rapportent que Naomie sa belle
mère lui dit: « Baignes-toi, enduis-toi, revêts tes plus
beaux vêtements et descends vers l’aire de battage,
mais ne te fais pas connaître à l’homme ... » (Ruth 3, 3)
« Elle descendit vers l’aire de battage et fit tout ce que
sa belle mère lui avait prescrit. »(Ruth 3, 6) Le Ma’am
Loez nous enseigne que malgré que Ruth avait déjà
quitter l’Avoda Zara quand elle est venu pour ce conver-
tir elle n’a pas encore eu le temps de se tremper pour sa
conversion et se fit après que sa conversion fût achevé
par le Bain Rituel que Boaz la pris pour femme et eurent
ensemble un enfant Oved père de Yishay, père de David
roi d’Israel d’où viendra le Mashia’h qui nous délivra tous
bimera yavo, Amen.
Chaque femme juive doit voir en ces femmes des
exemples de femme qui avait le pouvoir, la richesse, les
honneurs mais qui ont préférer tout perdre juste pour
devenir des Filles du Roi des Rois, de se purifier leur
corps et leur âme dans les eaux du Mikvé « bain rituel »
qui ont accepté de prendre sur elle Hol Torah mais si
cela aller a l'encontre de leurs coutumes et habitudes,
de se conduire comme les « Filles du Roi » des Filles
de D.ieu, et ceux même si pour cela aux yeux de leur
entourage elles étaient mal vu, différentes, étranges et
ont du s’humilié, elles sont restaient ferme dans leurs
décisions et c’est la raison qu’elles ont eu le mérite de
recevoir chacune un Machi’ah.
Une « Fille de Roi » ferra attention à sa tenue vestimen-
taire, ferra attention à sa manière de parler de se com-
porter avec les gens.
Une « Fille de Roi » ne prendra pas exemple des autres
filles, mais servira elle d’exemple au femme du monde
entier !!!
Une « Fille de Roi » sera qu’il n’est pas convenable de
se montrer au yeux des gens comme n’importe quel
autre femme car elle connait sa valeur, son statue et
son influence sur son entourage; elle doublera d’atten-
tion dans ses paroles, gestes et actes; même ses pen-
sées seront des pensées de « Fille de Roi ».
Elle ne publiera pas sa vie en public, se ferra discrète
aux yeux des hommes même si présente, elle ne se
donnera pas au premier venu mais se ferra mériter
comme se fais mériter une « Fille de Roi » que son futur
mari la respecte car elle inspirera le respect autour d’el-
le du faites qu’elle se respect, elle-même, qu’elle garde
une connexion constante avec son père le « Roi »,
qu’elle n’oublie pas qui est son père car lui n’oubliera
jamais que c’est sa fille qu’il aime tant et qu’il ferra tou-
jours tout pour son bonheur en particulier quand sa fille
lui montre combien elle est attaché a Lui de par sa
conduite et son comportement.
Chaque femme juives doit savoir que même dans son
passé elle ne faisait pas Torah et Mistvot, le faite de
prendre sur elle aujourd’hui de revenir vers D.ieu, de
reprendre son statut de Fille du Roi des Rois, lui donne
le mérite de sauver sa maison et même de sauver tout
le peuple d’Israël, Amen.
Réphaël Haï.
France : 0177380681
INTERDICTION DU 'HAMETZ Par 'Hametz nous entendons les céréales fermentées des cinq espèces : le blé, l'orge, l'épeautre, le seigle, l'avoine, ou tout produit solide ou liquide, élaboré à par-tir de ces céréales et ayant subi une fermentation, com-me la farine fermentée par suite de l'humidité, le pain, les biscuits, les pâtes alimentaires, la bière, le whisky etc. Pendant la période de pessa’h (du 15 au 21 Nissan en Israël, du 15 au 22 Nissan dans la diaspora) il est inter-dit de consommer du ‘Hametz, même en quantités infi-mes, ou tout aliment contenant même une quantité infi-me de 'Hametz. Pendant pessa’h, il est interdit non seu-lement de consommer du ‘hametz, mais aussi d'en tirer profit et de le posséder. La consommation de 'Hametz est sanctionnée par la Torah de la peine de karète (retranchement de l’ame de sa source divine). Les matsot que nous consommons pendant pessa'h sont des galettes élaborées avec de la pâte non fer-mentée (cuit au maximum pendant 18 minutes). Les produits kasher pour pessa'h sont ceux qui ne contien-nent pas même une quantité infime de 'Hametz.
PRODUIT ‘HAMETZ ET KACHER POUR PESSA’H
Produits complètement ‘hametz Le pain, la pâtisserie, les pâtes alimentaires etc., la bière, le whisky, son endettement 'Hametz, car ils sont fabriqués avec de la farine et des céréales qui ont subi un processus de fermentation. Produits contenant un mélange 'Hametz De nombreux produits, sans être complètement 'Hametz, sont interdits car ils contiennent un mélange de 'Hametz, comme des substances et des extraits pro-duits à base de céréales. Souvent ces ingrédients ne figurent pas dans la composition. Produit kasher pour Pessa'h La mention « kasher pour pessa'h » sur l'emballage du produit ne suffit pas. Il faut s'assurer qu'il existe pour se produit un certificat de Cach’hout d'une autorité rab-binique compétente, valable pour cette année-là. Riz et légumineuses La coutume des communautés ashkénazes est d'in-terdire la consommation du riz et des légumineuses pendant pessa'h à cause de leur ressemblance avec les cinq céréales défendues. De nombreuses communau-tés sépharades ne consomment pas le riz durant pes-sa'h. La coutume fait force de loi. Le Choul’hane Aroukh (Orah ‘Haim 453) tranche « Les personnes qui s'interdi-sent de consommer du riz et des légumineuses et d'un usage stupide ».
CACHERISATION DES USTENSILES DE PESSA’H
Il est interdit de se servir pendant Pessa'h de tout usten-siles utilisé pendant l'année pour cuire, rôtir, grillé, frire, mettre au four, au pour se servir à manger ou à boire à chaud ou à trois. Par conséquent, il faut se réserver une batterie de cuisine, une vaisselle et découverts spéciaux pour Pessa'h ; mais si on n'a pas cette possibilité, on peut l'utiliser pour Pessa'h certains d'ustensiles ayant servi pendant l'année, après les avoir cachérisés. Il exis-te trois procéder de cachérisation pour les vérifier d'une autre 'Hamets qu'ils ont absorbée : a) La Agâla qui consiste à immerger l'ustensile dans de l'eau bouillante (au minimum 45°). b) Le Liboun qui consiste à le faire rougir au feu jus-qu'à ce que des étincelles s'en dégagent.
Cachérisation par l’Eau - (bouillante)
1) HAG’ALA :
S'applique à tous les ustensiles dont on se sert sur le feu cela consiste à :
L’ordre à observer à une importance
a) Avant la Hag'ala, l’ustensile doit être nettoyé soi-gneusement et inutilisé pendant 24 heures.
b) Immerger l’ustensile dans l’eau bouillante afin d’extrai-re les résidus absorbés par ses parois.
c) Après avoir ébouillanté la vaisselle, il faut immédiate-ment la rincer sous l’eau froide.
Page 14 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
Cuivre Métal
Fonte Silex
Cuillères Couvercles de marmite
Fourchettes Ustensiles en bois ayant servis à chaud
Couteaux Ustensiles en pierre
Marmites, casseroles Pilon
Casseroles
Broches Ustensiles en métal
Matières plastiques dure qui à contenu du chaud.
Plaques et moules de pâtisserie ou poêle utilisés à sec.
Carafes en argent utilisée continuellement à chaud avec du H’amets.
Cocotte minute : Dévisser les poignets, bien nettoyer et faire la Hag'ala. Il en sera de même pour le couvercle,
même s’il y à le caoutchouc.
Les ustensiles émaillés (il est bien de les tremper 3 fois).
Le mortier qui sert habituellement à piler des épices avec de la chapelure.
Les couteaux qui ne sont pas d'une seule pièce bien les nettoyer dans les fentes afin d’extraire le H’amets qui s’y loge et si ceci n’est pas possible on ne devra pas les utili-
ser.
Autre Cachérisation Le réfrigérateur : on nettoie bien pour enlever toute
trace d'aliments et on le lave à fond. Les tables : sur lesquels on mange habituellement
sans nappes doive être bien lavé. On n'y verse ensuite l’eau bouillante (érouï). Durant pessa'h on les recouvre d'une nappe.
La cuisinière à gaz ou électrique : on nettoie bien. Il
convient de changer pour pessa'h les trépieds sur lesquels reposent les casseroles, autrement il faut bien laver puis les soumettre à la Hag'ala (selon une opinion plus stricte le Liboun est nécessaire).
Dentier : il faut bien nettoyer pour enlever toute trace
d'aliments et y verser de l'eau bouillante la veille Essarts avant leur élimination du ‘Hametz (10h55).
La toile cirée : elle doit être cachériser en la nettoyan-
te très minutieusement, et en déversant de leur bouillante (Erouï) à partir d'un « Kéli Richon » sur toute la surface.
Le plan de travail : on doit également y déverser de
l'eau bouillante (Erouï) après l'avoir soigneuse-ment nettoyé, et il peut aussi être recouvert si l'on craint une détérioration.
Les éviers : de même, il faut cachériser les éviers de
la maison (même s'ils sont en porcelaine ou en grès) en déversant de l'eau bouillante à partir d'un « Kéli Richon » sur toutes leurs surface, et cela est suffisant.
Le four : il est tout à fait possible cachériser un four pour l'utiliser pour pessa'h, quel que soit le type de four, il faut au préalable nettoyer minutieuse-ment, de laisser au repos durant 24 heures sans utiliser, et ensuite de faire chauffer à vide à la température maximale durant 1heure => le four est « kasher léPessah ». Par contre, les plateaux et les grilles du four doivent être cachériser par Liboun=> cela ne résiste pas, il faut avoir des plateaux et des grilles pour pessa'h.
Micro-ondes : on peut s'en servir, mais il faut le net-
toyer correctement avec des détergents, puis remplir un verre d'eau avec le détergent et le lais-ser à l'intérieur du micro-ondes en faisant tourner à la température maximale jusqu'à débordement du contenu du verre sur les parois intérieures du four.
Le lave-vaisselle : il est tout à fait possible de cachéri-ser un lave-vaisellepour l’utiliser à pessa’h, à condition de le vider de toute particule aux rési-dus alimentaires visibles. Pour le cachériser , il faut : 1) le Nettoyé minutieusement 2) le laisser reposer 24 heures sans utilisation 3) Le faire tourner à vide (Complet).
Il est normal qu'au moment où l’on trempe des ustensi-les froids dans l'eau chaude, le bouillonnement s’inter-rompe un moment, or, il est indispensable que l’eau soit en plein bouillonnement quand on cachérise les ustensi-les ; il faut donc les laisser dans l’eau jusqu'à ce que le bouillonnement reprenne.
1) L’eau servant à la Hag'ala doit bouillir dans un us-tensile Cacher pour Pessah’.
2) Et doit être introduit dans une eau maintenue à ébul-lition après l’immersion.
3) Pour les récipients trop grands pour pouvoir être plon-gés dans un autre, on cachérisera la première moitié, on le retournera pour cachériser l’autre moitié.
Cachérisation par le Feu - (à blanc)
2) LIBOUNE :
Se pratique en portant l’ustensile à Cachériser à blanc, à l’aide d’un chalumeau ou de charbon de bois. La tempé-rature à atteindre est telle que des étincelles en jaillis-sent.
C’est pour cela que je vous conseil d’acheter des usten-siles neufs afin de ne pas abimer votre vaisselle
Avant, l’ustensile doit être nettoyé soigneusement et inu-tilisé pendant 24 heures.
Cuisinière
a) à gaz - Nettoyer les brûleurs, les laisser allumés à plein feu 1/2 heure au moins on laissera le gaz allumé jusqu’à ce qu’ils rougissent ou changer les grilles sup-portant les casseroles ou les cachériser par le Liboun ou les recouvrir de grillage ou plaques métalliques ou de papier d’aluminium.
b) Electrique: - Faire chauffer les plaques de cuisson pendant 1/2 heure à la température maximum. (Facultatif : Recouvrir de papier d'aluminium la surface)
c) Plaque de cuisson en vitrocéramique ou à induction : - Bien nettoyer la plaque, puis la faire chauffer pendant 1/4 d'heure à la température maximum. (Facultatif : Re-couvrir de papier d'aluminium toute la surface).
Les poêles à frire
Plaques des fours
Grilles des fours
Les plaques du four de la cuisinière
Les moules et les tôles sur lesquels on fait cuire
Grilles à viande sur lesquelles on embroche par-
Page 15 Ilouye Nishmat Israel ben Sara
Page 16 Briout et Na’hat Moché ben Marie Ida
avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi ache-ter le nécessaire pour Pessa’h.
Il existe aujourd’hui – grâce à D. – des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé-Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De mê-me, il existe des endroits dans lesquels les administra-teurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’ar-gent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cy-cle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka. Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maî-tres dans la Guémara Rosh Ha-Shana (11b) : « C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. » Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 7-15) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ». Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de déli-vrer… » (Chemot 15-13) La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance. Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma déli-vrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dé-voiler. » (Isha’ya 56-1)
Kim’ha Dé-Pis’ha
La Tsédaka avant Pessa’h
Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'ha-ne ‘Arou’h (O.H 420-1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrica-tion des Matsot). Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « …Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Ha-chem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16)
Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi. A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir. Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les consi-dère même comme étant « à lui » - Hachem le récom-pensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante. Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartien-nent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui ! C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux
Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le
lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la
mer.
L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour
est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chan-
tée ce jour-là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur
chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni
soit-Il et toute Sa suite ont écouté la Chira.
Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la
nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande par-
tie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah
aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la
Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur
le passage de la mer.
On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que
les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur ré-
demption cette nuit-là, et grâce au fait qu’ils font ce
«tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son ser-
viteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient
recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette
nuit-là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme
dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient
pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide
qui ne cesse jamais.
Page 17 Ilouye Nishmat Mari Ida bat Juliette
Le septième jour de Pessa’h
Le septième jour de Pessa’h est un jour où des mira-
cles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit
(Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation
sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la
plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du
premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le
rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de
fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne
figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est pro-
duit ce jour-là, le miracle de la mer.
De même, quand la Torah raconte ce miracle lui-même,
dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du
jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus au-
cune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre
endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en sou-
venir de la chute de ses ennemis, mais uniquement
pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit-Il
ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne
fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos.
C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a
été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en
ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.
Quatre expressions en rapport avec les
quatre verres et quatre étapes
Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande
pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la
nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un
nombre pair), ce qui représente un danger de la part des
démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre
verres – les Sages ont institué un geste de liberté, et
chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie
que les verres qui sont bus de façon libre n’ont rien à
voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme
un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais
comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie
d’Egypte a comporté quatre étapes :
Première étape – avant la sortie, car les plaies ont duré
douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne
frappait plus les travailleurs.
Deuxième étape – à Roch Hachana de cette année-là, le
travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit
dans le traité Roch Hachana (10, 1).
Troisième étape – la plaie des premiers-nés, la sortie
d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est-à-dire la délivran-
ce de la main de l’Egypte à Pessa’h.
Quatrième étape – Quand les Bnei Israël ont reçu la To-
rah cinquante jour après leur départ d’Egypte.
Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions
de délivrance du début de la paracha Vaéra.
Première étape – « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI )
des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne
souffriront plus.
Deuxième étape – « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI )
de leur servitude », ils arrêteront complètement de tra-
vailler.
Troisième étape – « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI )
avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est-à-
dire la Guéoula avec toutes ses merveilles.
Quatrième étape – « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI )
comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait
de nous le peuple de Dieu.
D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que
les verres représentent la liberté, ils ont été institués se-
lon un processus de liberté, en quatre étapes différentes,
il n’y a donc pas à craindre des « paires ».
Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se
termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays
», c’est-à-dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque
nous sommes installés dans ce pays.
Donc de deux choses l’une :
s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si
nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquiè-
me verre, car nous étions encore loin d’être installés
dans le pays, il n’y a plus de groupe, et chaque verre est
Page 18 Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith
LES MATSOT
On peut faire des matsot avec de la farine non fermen-tée de l'une des mêmes cinq céréales mentionnées pré-cédemment dont la fermentation produit le 'Hametz. D'ordinaire, on n'utilise que le blé qui est la céréale de choix. Le mélange de la farine avait l’eau produit le 'Hametz au bout de 18 minutes (ou avant même si on fait la pâte dans un endroit chaud). Il est vrai que tout le temps que l'on travaille la patte, celle-ci ne fermente pas, mais dès qu'on cesse, il faut l'enfourner, car la cha-leur de la manipulation pourrait la faire fermentée de suite. Matsa Mitsva - Matsa Chémoura 1) Ce n'est que pour le Seder que nous avons l'obliga-tion de manger la matsa. Pendant le reste de pessa'h, la seule obligation est de s'abstenir de manger du 'Hametz. 2) La matsa dont la consommation pendant le seder fait l'objet d'une mitsva s'appelle "Matsa Mitswa". Elle doit être le produit d'un travail manuel pendant toutes les phases duquel il faut avoir l'intention déclarée d'agir pour fabriquer la matsa devant servir à cette mitsva. Ni cette intention ni le travail manuel ne se sont nécessai-res pour l'élaboration des autres matsot que l'on consomme pendant pessa'h. 3) Le blé destiné à la "Matsa mitsva" devra être surveil-lée et préserver de toute l'humidité à partir de la mois-son. La matsa qui subit un tel contrôle est désigné par matsa Chémoura. Pour les autres matsot la surveillance n'est nécessaire car partir de la mouture. Fabrication des Matsot à la machine Lorsque la fabrication d'un matsot se fait mécanique-ment, vu que de grandes quantités de math sont élabo-rées dans un temps limité, ce qui exige un équipement perfectionné, il se présente de nombreux problèmes halakha que la plupart des boulangers ignorent. Une supervision très stricte s'impose de la part d'une équipe compétente versée dans tous les détails QG, qui s'as-sure que chaque étape de la fabrication soit effectuée selon les règles et que toutes les machines soient net-toyées et l'avaient adéquatement après chaque four-née. Sans une supervision parfaite et consciencieuse, il y a de forts risques d'autre 'Hametz dans les matsot fabriquer mécaniquement. Matsa Achira 1) Matsa Achira (la matsa riche par opposition à la matsa courante appelée « matsa pauvre ») est la matsa que l'on fabrique avec de la farine malaxée avec un li-quide autre que l'eau, comme du de fruits, du vin, de l'oeuf. Il faut faire très attention de ne pas mélanger du tout d’eau, car la plus petite quantité d'eau ajoutée est assez autre liquide accélère la fermentation de la patte. Une perdition encore plus stricte s'impose. 2) on ne rempli pas son obligation de consommer de la matsa les soirs du seder avec la matsa Achira ; au-trement on peut en manger pendant pessa'h.
Page 19 Briout et Atslah’a pour Keren bat Yéhudith
LES 4 FILS de la HAGGADAH
Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre
types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cet-
te expérience clé du judaïsme que représente la soirée
du Seder
Le centre d'attention du Seder tourne autour des en-fants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce com-mandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événe-ments de Yetsiate Mitsrayime, l' " Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Si-naï - naissance de la nation juive.
Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et cha-que fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-à-dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.
L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est-il juxtaposé au Sa-ge?
Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a-t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous !
Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le mé-chant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut pen-ser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est ve-nu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mau-vais chemin en connaissance de cause. De toutes fa-çons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre.
Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie.
LE DEVOIR DU SAGE
Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre de-voir de l'aider autant que les autres deux types : l'igno-rant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain.
Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, de-vrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discus-sion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot.
Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui-ne-sait pas-demander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage.
On peut demander : si cela est, pourquoi alors la répon-se si dure de la Haggadah " S'il était là-bas, il n'aurait pas été libéré" ?
La réponse est : c'est vrai ; là-bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Si-naï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah.
Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mention-nés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie.
Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas pré-sent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme.
Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder.
Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot.
Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir.
Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " en-fants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif.
Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)
Page 20 Brah’a et Atsla’ha pour le Rav Acher Fitoussi Chlit’a
Vente du ‘Hamets
La vente du ‘Hamets est solidement fondée dans les enseignements de nos maîtres du Talmud (Pessa’him 21a et Tossefta sur Pessa’him chap.2 Hal.6 et 7) , ainsi que dans les décisions du Beit Yos-sef, du Shoul’han ‘Arou’h (0.H 448-3), et des déci-sionnaires (voir « Sources et développements »). Cette vente ne doit concerner que de grandes quan-tités de ‘Hamets (de façon relative à chacun), Chacun doit avoir conscience que l’on ne vend pas au Rav mais au non juif, et que le Rav ne sert que d’intermédiaire (pour être sûr que l’on vend selon les exigences de la Hala’ha). Certaines personnes s’imposent la ‘Houmra (rigueur) de ne pas vendre de ‘Hamets avant Pessa’h et de terminer l’intégralité de leur stock, il est permis de consommer après Pessa’h du ‘Hamets qui a été ven-du pendant Pessa’h par l’intermédiaire d’un Rabbi-nat officielle. Par conséquent, après Pessa’h, il n’est pas néces-saire de s’imposer la ‘Houmra d’attendre des nouvel-les fabrications pour acheter du ‘Hamets dans les commerces Casher. Il est impératif de ne pas inclure la vaisselle ‘Hameç dans la vente du ‘Hameç, car dans ce cas, la vaisselle devra être de nouveau trempée au Mikvé après Péssa’h, selon le Din qui exige de tremper au Mikvé toute vaisselle acquise d’un non juif. Si toutefois, la vaisselle a été incluse dans la vente, la vaisselle devra être de nouveau trempée dans le Mikvé mais sans réciter de bénédiction.
Recherche et destruction du ‘Hamets
On procède à la recherche du ‘Hamets la nuit du 14 Nis-san à la lueur d’une bougie de cire. Si l’on n’a pas de bougie, on peut procéder à la recher-che du ‘Hamets au moyen d’une lampe de poche que l’on peut introduire dans les endroits qui nécessitent d’ê-tre vérifiés correctement. Le moment de la recherche débute à la sortie des étoiles Il est interdit de consommer du pain ou des gâteaux en
quantité supérieure à Kabça (54 g) avant la recherche du ‘Hamets, et cet interdit est en vigueur depuis la ½ heure qui précède l’heure de la sortie des étoiles. Mais une quantité inférieure à Kabeça de pain ou de gâteau est permise. Des fruits ou des légumes, ou bien du riz ou autre, peuvent être consommés même au-delà de Kabeça. Il existe une tradition de cacher dans la maison des morceaux de pain. Selon le sens mystique, il faut placer 10 morceaux. Avant de procéder à la recherche du ‘Hameç, on récite la bénédiction : Barou’h Ata A-D-O-N-A-Ï Elohenou Mele’h Ha’olam As-her Kiddeshanou Bemiçwotaw Wetsiwanou ‘Al Bi’our ‘Hamets. Après la recherche, on doit annuler le ‘Hamets verbale-ment, en disant : KoFkl ‘Hamira Dé-Ika Birshouti Dé-La ‘Hazité Ou-Délé Bi’arté, Libtil Wé-Léhavé Ké-’Afra Dé-Ar’a Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction : « Tout levain qu’il y a encore en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ». Le lendemain matin, il faut veiller à cesser toute consommation de ‘Hamets avant l’heure limite de consommation et profit . On procède à la destruction du Hamets avant l’heure limite de possession. Comment détruit-on le ‘Hamets ? L’usage est de le brû-ler. Ensuite, après avoir détruit le ‘Hamets, on procède une nouvelle fois au Bitoul avant l’heure limite de posses-sion en ajoutant une insistance. On doit dire : Kol ‘Hamira Déika Birshouti Dé‘Hazité Oudela ‘Hazité. Dé Bi’arté ‘Oudela Bi’arté, Libtil Wélhavé Ké’afra Déar’a Il est toujours impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction : « Tout levain qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu. Que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».
Page 21 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Jeûne des Premiers Nés : Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vo-cation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens. Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h. Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pes-sa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consomma-tion des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror. C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’ha-rit. Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het). Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Bé-ra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha-Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque. Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’hon-neur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité. Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva. La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat.
Page 22 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres… Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’ap-porter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté. Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là. Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h. Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’ê-tre incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célé-brer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka. Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva. Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur. Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les pre-miers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exemp-ter totalement du jeûne. Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le pè-re et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cepen-dant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mè-re se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h
Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons.
Page 23 Bra’ha vé Atsla’ha lé Rabi Mori a rav Moché ben Moché Chlit’a
Les préparatifs du Seder de Pessah
Le plat du Seder
Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois
MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement
pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et
ISRAEL les divisions du peuple d'Israel.
Les MATSOT seront recouverte d’un napperon.
Sur le plateau, on dispose les objets suivants:
1* Un bol de cerfeuil (ou de persil);
2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y trem-
per le cerfeuil.
3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du
raifort.
4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de
pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes,
de ta cannelle et du vin.
5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise.
6* Un œuf dur cuit dans la cendre.
__________________________________________________
Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en
manger en Egypte.
Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance.
La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’a-
mertume de la vie de nos ancêtres en Egypte.
La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile em-
ployés pour la fabrication des briques.
Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal.
L’œuf dur rappel de la destruction du temple.
Les étapes du seder
Kadesh: on bénit ce saint jour par le Kidouche. Premier
verre. On doit boire accoudé.
Our'hats: on se lave les mains pour pouvoir passer à
l'étape suivante.
Karpass: on trempe le cerfeuil le persil ou l’oignon dans
l'eau salée ou le vinaigre puis on récite la bénediction
suivante : "Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haola-
me borei peri adama" Il sera bien de manger l'oignon
accoudé.
Ya'hats: on casse la Matsa du milieu. Un morceau sera
mis de coté (voir Tsafoune).
Maguid: on raconte l'histoire de la sortie d’Egypte. Voir
hagada. On doit boire le deuxième verre accoudé.
Ro'htsa: on se relave les mains et on récite la bénedic-
tion suivante : "Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh
haolame achér kidéchanou bémitsvotav al netilat yadaï-
me" (il sera interdit de parler jusqu’à avoir manger la
Matsa) .
Motsi: on dit la bénédiction suivante : "Baroukh ata Ado
-naï Elohénou mélekh haolame hamotsi lé'heme mine
ha-aréts" (puis dire la bénédiction suivante avant de
manger la Matsa).
Matsa: on doit également dire la bénédiction suivante :
"Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haolame achér
kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al akhilat Matsa".
On doit manger la Matsa accoudé
Maror: on prend dans la main l'herbe amère et on récite
la bénédiction suivante::" Baroukh ata Ado-naï Elohé-
nou mélekh haolam achér kidéchanou bémitsvotav vét-
sivanou al akhilat Maror". On ne mange pas l'herbe
amère accoudé
Korekh: on prend la troisième Matsa on la casse en
deux on met de l'herbe amère entre les deux morceaux
et l'on dit : "kén assa Hillel bizmane ché-beth hamik-
dach haya kayame: haya Korekh pessa'h Matsa ou ma-
rore véokhel béya'hade. Kémo chénéémar al matsote
oumérorime yokhlouhou". On doit manger Le Korekh
accoudé
Choul'han orekh: passer à table pour manger.
Tsafoun: nous prendrons le bout de Matsa que nous
avons mis de côté pour le consommer en fin de repas.
Minimum 27 Gr par personne. Il faut le manger accoudé
et avec Appétit. Interdiction de boire du vin après cette
Matsa, jusqu'au milieu de la nuit, sauf les deux verres
de vin restants.
Barékh: dire le birkat hamazone (la prière après man-
ger). Boire le troisième verre accoudé
Hallel: dire les louanges à D.ieu que nous trouvons
dans la Hagada de PESSA'H, Boire le quatrième verre
accoudé
Nirtsa: "si l'on fait tout ceci, on est agréé par D.ieu ".
Horaires de la Fête de Pessa’h
1er Yom Tov - Soir du Seder :
Lundi 25 Mars Mardi 26 Mars
Entrée Sortie
Jérusalem : 17h19 18h31
Tel-Aviv : 17h34 18h33
Haïfa : 17h25 18h33
2ème Yom Tov - 7 jour de Pessa’h
Lundi 31 Mars Mardi 01 Avril
Entrée Sortie
Jérusalem : 18h23 19h35
Tel-Aviv : 18h38 19h37
Haïfa : 18h29 19h37
Le Omer A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot. Selon la Torah, lorsque le Beit Ha-Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sa-crifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha-Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une ins-titution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha-Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation. On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha). Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleu-ses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour comp-ter le ‘Omer. Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sor-tie des étoiles : « Combien doit-on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là. La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout. Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha. Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Be-ra’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha. Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha. Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, mê-me s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour.
Page 24 Briout, Atslah’a et Zéra Kodesh pour Shlomo ben David
Se couper les Cheveux pendant le Omer
Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la pé-riode du ‘Omer, en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva. Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est mainte-nu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer. Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pen-dant le ‘Omer. Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer.
Les femmes et le Omer La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lors-qu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …). Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certai-nes Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot. Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de comp-ter le ‘Omer. Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps. Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA. Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opi-nion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.
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Hol Ha-Mo’ed
Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le(s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Souk-kot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha-Mo’ed » (« demi fêtes »). Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur. Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là. C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Risho-nim. C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année. Nous devons également honorer les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin. Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au re-pas du soir, ainsi qu’à celui de la journée. Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov. Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov ». Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Ko-desh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf.
Zivoug Agoun pour Ilan et Michaël bnei David
Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une inter-diction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière. Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Has-hem sont droites et réjouissent le cœur (Tehilim). Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) : Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha-Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens man-gent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ». A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ova-dia YOSSEF shalita écrit que la frivolité et les com-portements légers pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, représen-tent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lors-qu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot.
Durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, il est interdit d’effec-
tuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un ef-fort physique important (Tir’ha).
Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’ef-fectuer un travail durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed :
Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim) Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha-Mo’ed (Davar Haaved) Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête di-
gnement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol) Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accom-
plie, même si elle ne concerne pas la fête
Page 26 Dediez ce cours à la personne de votre choix
À la synagogue avec papa
Un certain vendredi après-midi, Rabbi Sim'ha – le pè-
re du petit Na'hman – se préparait à aller à la syna-
gogue, avant le début du Chabbat.
Le petit Na'hman s'approcha de son père et lui de-
manda d'un ton poli : “Cher papa, emmène-moi avec
toi à la synagogue. Moi aussi je désire prier et ac-
cueillir le Chabbat !”
“Mais Na'hman,” s'exclama son père, “tu es encore un
jeune enfant !”
“Papa,” dit Na'hman, “je te promets que je me comporterai bien et que je serai un
gentil garçon. En fait, je veux m'asseoir à tes côtés pendant toute la durée de la
prière ; de plus, je désire réellement prier Hachem.”
“Mon cher fils, comment pourrais-tu prier ? Tu n'as pas encore appris à lire !”
Na'hman répondit : “Je parlerai à Hachem, comme tu me l'as appris. Voici ce que je
dirai :'Mon Père au Ciel, merci pour toutes les merveilleuses choses que Tu nous
donnes. Aide-moi à être un bon garçon, aie pitié de moi afin que je devienne une
personne honnête ; bénis ma mère et mon père pour qu'ils soient en bonne santé
et aide le peuple d'Israël à retourner sur les chemins de la Torah.”
“Na'hman, ceci est merveilleux !” sourit son père. “Si tu peux prier ainsi, je serais en-
chanté de t’emmener avec moi à la synagogue.”
Le Petit Na’hman
Page 28
par: le Rav Shalom Arush
Le pivot central
Il existe une règle importante qui, lorsqu'elle est suivie par
le mari, est la source du bonheur de la femme et le pivot
central sur lequel repose la paix domestique : le mari doit
savoir que sa femme est la plus importante à ses yeux et lui
faire ressentir occupe la première place dans sa vie.
Le mari peut faire comprendre à sa femme qu'elle occupe la
première place, par toutes sortes de moyens. Soi en le lui
exprimant explicitement, en toute occasion : “Ma femme, tu
es la meilleure ! Tu viens en premier et le reste, en deuxiè-
me position ! Tu es la plus belle des femmes ! La plus intel-
ligente !” Et ainsi de suite.
Soit en le lui montrant concrètement, par exemple lorsqu'el-
le lui demande quelque chose ; qu'elle a besoin d'un service
qui contrarie ses propres projets, et son emploi du temps ;
ou lorsque sa volonté s'oppose a la sienne et qu'il doit alors
l'annuler devant celle de sa femme et lui prouver ainsi qu'el-
le est plus importante et qu'elle occupe la première place
dans sa vie.
Lorsque la femme verra ses concessions, et qu'elle ressen-
tira qu'elle occupe vraiment la première place dans sa vie,
sa confiance, sa joie et son envie de vivre seront extrêmes.
Elle sera la femme la plus heureuse au monde et en diffé-
rentes occasions, le mari en sera le premier bénéficiaire. Le
gain des concessions qu'il lui accorde, vaut cent fois plus
que ce qu'il a pu perdre en les accomplissant, comme nous
le verrons par la suite.
Une liste superflue
Afin d'illustrer à quel point la règle de la “première place” est
fondamentale et englobe toute la vie de la femme, voici une
histoire véridique :
Un couple vint me voir afin que règne entre eux la paix do-
mestique. La femme apporta une longue liste de reproches
à l'égard de son mari, qu'elle commença à lire :
Son premier reproche était qu'à chaque fois qu'elle deman-
dait à son mari d'arriver à une heure précise, que ce soit
pour lui permettre d'aller a un cours de Torah, ou pour tout
autre raison nécessitant la présence du son mari a la mai-
son – malgré ses promesses – il ne venait jamais a l'heure !
Je me suis alors tourné vers le mari et lui ai demandé :
"Pourquoi ne rentres-tu pas à la maison à l'heure ?"
Le mari me répondit : “Monsieur le rabbin, croyez bien que
mes retards sont pour le bien de ma femme et de notre mai-
son, qu'il s'agisse du travail ou de courses importantes. Arri-
verai-je en retard, si ce n'était pour des choses importan-
tes ? Je sais pertinemment qu'elle m'attend, mais je n'ai pas
le choix ! À chaque fois, j'ai une chose urgente à faire qui
m'empêche d'arriver à l'heure, est-ce difficile à compren-
dre ? Je ne plaisante pas ! Croyez-moi, chaque retard est
vraiment inévitable !”
Je lui ai dit : “Tu te trompes. La chose la plus importante est
de répondre aux besoins de ta femme. Ta femme est plus
importante que toute chose au monde ! De deux choses
l'une, ou bien tu es occupé parce que tu réussis dans tes
affaires et il est alors certain que du dois limiter le temps
que tu y consacres et donner à ta femme sa place dans ta
vie ! Sache que ta réussite ne se prolongera que grâce au
Page 30 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
bonheur de ta femme.”
“Mais si tu es occupé à cause de tes ennuis, de dettes qui
compliquent ta vie, là aussi tu dois poser des limites, car
peux-tu continuer à courir vingt-quatre heures par jour ?
Et ici aussi la limite consiste à donner à ta femme sa place
dans ta vie. C'est seulement ainsi que tu bénéficieras de
l'Aide divine pour régler tes ennuis et dettes.”
“C'est parce que tu te trompes que tu souffres d'un man-
que de paix domestique qui entraîne d'autres ennuis : tu
ne mets pas ta femme à la première place dans ta vie !
Tes occupations sont pour toi plus importantes qu'elle et tu
n'appliques pas cette règle fondamentale : il faut tout met-
tre de côté lorsque ta femme à besoin de toi !”
J'ai expliqué au mari que sa femme doit être plus importan-
te pour lui que toute chose au monde ; plus que quiconque
et que toute autre affaire. Il est évident que s'il ressentait
vraiment cela, il ne repousserait ses désirs pour rien au
monde. Non seulement il arriverait à l'heure promise, mais
il le ferait de bon coeur et joyeusement, car il y attacherait
la plus grande importance.
Je lui ai encore expliqué que si on examine la liste prépa-
rée par sa femme, on voit que tous ses reproches et sa
douleur proviennent de ce qu'elle n'occupe pas la première
place. Une autre fois, il oubliera certains services qu'elle lui
a demandé de faire. La raison profonde de ces actes man-
qués est que sa femme n'est pas plus importante à ses
yeux que le reste de ses occupations qui viennent en pre-
mier. Cela se manifeste encore de toutes sortes de maniè-
res.
La femme qui assista à cet entretient fut impressionné par
cette simple définition qui englobe beaucoup d'aspects de
la vie. Elle ignorait jusqu'ici pourquoi elle souffrait autant
de ses retards et ses oublis. Elle pensait que ses plaintes
envers son mari étaient peut-être exagérées. Pourtant,
lorsqu'elle entendit la raison profonde, elle sut exactement
ce qui la dérangeait chez son mari. Elle comprit qu'elle
n'était pas la plus importante dans sa vie, et ce sentiment
lui était insupportable !
Lorsque je demandai ensuite à la femme de passer au
reproche suivant, elle répondit :
“Le reste de la liste est inutile. S'il comprend seulement le
point que le Rav a expliqué, cela me suffit ! Le Rav a réus-
si à mettre le doigt sur le problème de mon mari. S'il corri-
ge cela, le reste de la liste est superflu.”
par: le Rav Shalom Arush
Il est important de savoir que tout éducateur, que ce soit un
enseignant, un moniteur ou un Rav dans une Yéchiva doit
toujours savoir comment créer une situation de confiance et
d’amour entre lui et ses élèves. Il n’y a que dans une telle
ambiance que l’élève reçoit et accepté l’enseignement de
son maitre. Pour cela, il faut impérativement réfléchir et s’a-
dapter afin de trouver conseils et d’abonder en ingéniosité
pour comprendre la façon d’éveiller l’amour de l’élève pour
son maitre.
Cela est également vrai entre parents et enfants. Les pa-
rents doivent être intelligents afin de trouver les meilleurs
chemins afin que s’exprime l’amour entre les parents et les
enfants.
Il y a peut-être des parents qui s’étonneront que l’on déve-
loppe ici ce sujet qui concerne plus l’éducateur envers son
élève parce qu’ils n’ont pas de lien de sang et c’est la raison
pour laquelle ils doivent provoquer une situation d’amour. A
priori, l’amour entre un enfant et ses parents est lien naturel
et très puissant, et pourquoi dit-on ici qu’il faut trouver des
méthodes pour éveiller et maintenir cet amour ?
Parce que la réalité est bien différente de ce que nous pou-
vons imaginer. Il existe beaucoup de situations où l’amour
naturel des parents envers leurs enfants n’est pas un amour
des plus purs et dans le véritable sens du terme. Et ce n’est
pas non plus cet amour dont les enfants ont besoin. Il y a
des situations où les parents pensent qu’ils aiment leurs
enfants alors qu’en réalité les enfants, eux, ressentent tout
le contraire.
L’expression de l’amour :
Il existe une erreur répandue et totalement fausse chez les
gens et chez les parents en particulier, qui consiste à pen-
ser que l’amour qu’ils ressentent en leur coeur, l’entourage
le ressent aussi. Mais ce n’est pas comme cela que ça
fonctionne. L’amour est un sentiment que l’on doit exprimer
tout le temps et ce n’est qu’à ce moment là que l’entourage
le ressent. Les enfants en particulier ont besoin de beau-
coup d’attention, d’amour et qu’on leur donne des forces. A
ce propos il est écrit que l’on doit avoir la main gauche qui
éloigne et la main droite qui rapproche, ce qui signifie en
d’autres termes que l’on doit avoir plus de rapprochement
que d’éloignement. Plus d’expressions d’amour et d’affec-
tion que d’expression de morale.
Lorsque l’enfant ne ressent pas d’amour ni de confiance
envers ses propres parents, alors ces derniers ne peuvent
en aucune manière l’éduquer. Si l’enfant ne se sent pas
aimé, il ne peut pas recevoir de ses parents. C’est pour cela
que pour parvenir à une situation d’amour et de proximité,
cela passe avant tout par l’acceptation de l’enfant tel qu’il
est, sans esprit critique, et c’est là le climat qui doit prévaloir
entre parents et enfants.
Les critiques et autres formes de dénigrement, doivent être
utilisées avec précaution et à une fréquence presque nulle.
Et il est évident que s’il était possible d’éduquer les enfants
uniquement selon le chemin positif, c'est-à-dire rapprocher
et éveiller en eux des bonnes volontés, il st certain que c’est
de cette façon qu’il faudrait agir. C’est pour cette raison que
la réalité oblige les parents à utiliser la main gauche pour
éloigner. En effet, quelques fois il indispensable de poser
des limites d’une manière forte, mais il faut toujours essayer
Page 32 Dediez ce cours à la personne de votre choix
de recourir le moins possible à cette méthode et chercher
les possibilités afin de ne pas en arriver jusque là.
Le point de l’ami :
Des parents qui ont toujours un regard critique sur leur
enfant, même s’ils savent au plus profond d’eux-mêmes
qu’ils l’aiment, cela n’aide en rien pour ce qui est des senti-
ments de l’enfant et de son ressenti. L’enfant se sent éloi-
gné et non-aimé de ses parents à cause de leurs nom-
breuses remarques. Cela est tellement grave qu’il y a des
gens qui en sont arrivés à hair leurs parents à cause de
l’abondance de leur remarque et le manque d’amour qu’ils
ont ressenti alors. Comme nous l’avons dit, lorsqu’un en-
fant ne se sent pas aimé, c’est déjà un échec complet au
niveau éducatif.
Un tel enfant ne peut accepter aucune éducation de la part
de ses parents et cela sans parler du dommage psycholo-
gique qui lui a été causé.
Il parait donc clair que là n’est pas la manière d’éduquer,
mais que pour suivre le bon chemin de l’éducation il faut
avant toute chose que l’enfant se sente aimé, qu’il ait une
confiance absolue en ses parents, en son éducateur, et ce
n’est qu’à partir du moment où il y a cette base fondamen-
tale qu’est l’amour, seulement alors on peut commencer à
parler d’éducation.
Il est très important de comprendre que sans amour, l’en-
fant ne reçoit rien de toi !
C’est pour cela que c’est un fondement et une base. Il faut
d’abord « préparer le terrain » à recevoir cette éducation à
l’aide de l’amour, et alors tout ce que l’on y sème pousse
bien. C’est là la source de ce conseil qu’Hachem m’a insuf-
flé : à chaque fois que l’on veut parler à l’enfant sur un cer-
tain point que l’on veut qu’il rectifie ou améliore et que l’on
veut lui faire passer un message éducatif, il faut tout d’a-
bord mettre l’enfant en situation de confiance et d’amour
comme par exemple emmener l’enfant se promener, lui
acheter une douceur, une sucrerie ou jouet, le câliner et
l’écouter, et ce n’est qu’à ce moment précis, une fois que
le calme et la douceur se sont installés entre les parents et
l’enfant que l’on peut commencer à lui parler délicatement
à propos d’une idée de morale et de vertus.
par: le Rav Shalom Arush
Page 33 Dediez ce cours à la personne de votre choix
L’essentiel de l’attachement et du lien
La parole est le principal lien avec le Créateur. Par consé-
quent, on peut toujours parler avec Lui, et même si on se
trouve dans un lieu abject, on doit et on peut parler avec le
Créateur. Le lien avec le Créateur étant la foi, ce lien doit
être constant et ininterrompu. Car l’homme n’est jamais
dispensé d’exprimer sa foi et lorsque l’homme ne parle pas
avec le Créateur, il est pratiquement coupé de Lui, comme
le dit Rabbi Na’hman de Breslev :
(Liqouté Moharan I :84-2) : “Sache que l’essentiel de l’union
et de l’attachement à Hachem béni soit-Il se forme grâce à la
prière, car la prière est le portique qui ouvre la voie vers
Hachem béni soit-Il.”
Prier c’est parler à Hachem, car en vérité la prière essentiel-
le s’exprime dans la simple parole, comme le dit Rambam
(Lois sur la prière) : “Parler avec ses propres mots, conver-
ser, remercier et Lui adresser des requêtes, voilà l’essentiel
de la prière selon le fondement de la loi.”
Il s’ensuit aussi, d’après le simple entendement, que l’es-
sentiel du lien à Hachem, consiste à Lui parler. L’injonction
de la prière selon la Torah consiste à s’unir au Créateur par
la parole, et selon l’explication du Rambam, la prière ordon-
née par la Torah n’a aucune formulation, ni lieu, ni temps, ni
limite et chacun doit prier selon ses possibilités et sa force
d’expression.
“En vérité, la simple parole avec le Créateur était l’expres-
sion de nos ancêtres avant même le don de la Torah et ils
continuèrent ainsi après le don de la Torah. La formulation
instituée par la suite était destinée à renforcer Israël dans
l’exil, afin de préserver leur lien avec la prière ; et celui qui
l’a rédigée n’avait pas l’intention de supprimer la simplicité
de la prière, qui est la parole, mais d’aider ceux qui étaient
‘embrouillés dans leur langue.” (Michné Torah, Lois sur la
prière, chap. 1, § 4).
L’éveil du coeur
Il faut encore savoir que la parole dans l’isolement possède
une grande force pour éveiller le cœur de l’homme à Ha-
chem béni soit-Il. Rabbi Israël Na’hman Anschin zatsa'l., qui
voyageait une fois en autobus, écouta et rapporta la fidèle
conversation de deux vieillards qui discutaient ensemble.
L’un raconta à son ami qu’il lui arriva une fois de dormir à
Méron près du tombeau du saint Tanna rabbi Elazar, que
son mérite nous protège, et qu’au milieu de la nuit, il vit un
juif entrer et prier avec de telles supplications devant Ha-
chem béni soit-Il, de tels efforts de persuasion, avec une
telle ouverture du coeur et des pleurs, qu’il en fut boulever-
sé pour le reste de la journée. Son émotion et son excitation
étaient tellement grandes, qu’il n’a rien avalé le lendemain
et c’est seulement vers le soir en rentrant chez lui à Haïfa,
qu’il put se restaurer.
À l’occasion d’une autre visite à Méron, il enquêta sur cette
personne qui était venu prier sur le tombeau de rabbi Elazar
et il apprit qu’il s’agissait de rabbi David Stempler, un ‘hassid
breslev, qui gagnait sa vie à Tel-Aviv avec le remplissage de
sacs de toile.
Le vieillard dit à son ami : “Sache que j’ai entendu de nom-
breux orateurs et prédicateurs, mais nul n’a provoqué en
Page 34 Dediez ce cours à la personne de votre choix
moi un tel éveil et une telle émotion.”
On apprend de cette histoire la puissance de la prière dans
l’isolement qui peut éveiller le cœur au retour vers le Créa-
teur. Car ce juif qui ignorait qu’on l’entendait – mais prati-
quait son heure d’isolement en toute simplicité, en avan-
çant des arguments devant Hachem, en pleurant et en im-
plorant en vérité – produisit dans le cœur de celui qui l’en-
tendit, un éveil sans pareil, qui le bouleversa pour toute la
journée suivante. On peut donc en déduire, à plus forte
raison, que la prière dans l’isolement influence et corrige
celui-là même qui la pratique.
Une grande force
Pour ce qui est du pouvoir de la parole éveillant le cœur,
Rabbi Na’hman a enseigné (Liqouté Moharan II : 98) que
lorsque l’homme multiplie ses prières et ses supplications,
même si au début, le cœur n’y est pas, la parole pénètre
finalement dans le cœur et l’éveille, à condition d’y revenir
continuellement. Plus encore ! La parole détient en elle la
force d’agir, et il est possible de murmurer au revolver de
ne pas tirer, et il ne tirera pas !
Rabbi Na’hman a également dit (I : 99) que lorsqu’ Hachem
béni soit-Il aide dans l’isolement, celui-ci se transforme en
une conversation entre l’homme et son prochain, car lors-
qu’Hachem aide l’homme et le rapproche à Lui, il éprouve
alors une telle intimité et un tel lien avec le Créateur, qu’il
ressent Sa présence et Son écoute, exactement comme
s’il avait un ami attentif à ses côtés.
par: le Rav Shalom Arush
Page 35 Dédiez ce cours à la personne de votre choix
Un certain jour, alors qu'ils étaient ensemble...
Comme nous l'avons déjà indiqué, l'Emouna est une créa-
tion à part entière. Ainsi, lorsque le Roi se trouve en présen-
ce de la princesse, c'est avec l'Emouna qu'Il se trouve. De la
même façon, chaque fois que nous faisons hitbodédout,
c'est à dire que nous nous isolons pour nous trouver seuls
avec Dieu, nous sommes “liés” à Hachem, grâce à l'Emouna.
Nous devons savoir que la véritable hitbodédout est celle
pendant laquelle nous nous présentons devant Hachem
avec Emouna. Cela veut dire qu'il s'agit d'une démarche
spécifique pendant laquelle nous annulons notre propre
volonté face à celle du Créateur. Que nos prières soient
entendues, ou qu'elles ne le soient pas, la seule chose qui
compte est le désir d'Hachem. Alors, peu importe ce qui arri-
vera :
qu'Hachem nous réponde par un “oui” ou par un “non”, à nos
yeux, tout possèdera la même valeur. L'histoire suivante est
un exemple de ce principe (Kokhavé Or 77) :
Il y avait une personne, nommée Israël, qui vivait dans la
ville de Nemirov. Cet homme suppliait Rabbi Na'hman de lui
donner son agrément pour le laisser entreprendre un voya-
ge d'affaire qui le mènerait en zone de guerre. Rabbi
Na'hman ne voulait à aucun prix que cet homme entrepren-
ne ce voyage ; en même temps, il ne désirait pas lui ôter la
possibilité de choisir en toute liberté.
Voici le conseil qu'il lui donna :
“Imagine que tu réagisses de la même façon à l'idée de
voyager ou de rester ici, que je te dise d'y aller ou de rester
ici. Maintenant, va réciter cinq chapitres des Tehilim
(Psaumes) et fais ensuite ce qui te vient à l'esprit.” Israël fit
exactement ce que lui avait dit Rabbi Na'hman.
Peu de temps après, il revint voir le Rabbi pour lui dire qu'il
avait décidé d'entreprendre son voyage. Rabbi Na'hman ne
fut pas satisfait de sa réaction car il savait qu'Israël, contrai-
rement à ce qu'il lui avait demandé, n'était pas insensible à
l'idée de s'engager ou pas dans ce voyage d'affaire. En
vérité, son désir d'argent brûlait de façon tellement intense
en lui qu'il avait terriblement envie de partir...
Selon ce que nous avons appris de l'Emouna, nous savons
que c'est seulement le Créateur qui connait la trajectoire de
chaque personne, sa mission particulière dans le monde. Si
cette conviction est ancrée d'une façon profonde en nous,
alors, tout nous semble posséder la même valeur. Peu im-
porte la direction du voyage que nous sommes sur le point
d'entreprendre ; conclure ou rater une vente tant attendue
aura le même effet sur nous ; avons-nous rencontré la per-
sonne à qui nous désirions parler ?
Avons-nous eu un empêchement et nous avons raté le ren-
dez-vous ? Tout cela nous est égal !
Les exemples sont innombrables. Une telle attitude est pos-
sible si nous savons que c'est le Créateur qui, en fin de
compte, sait mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour
nous. Ainsi, ce qui est arrivé correspond exactement à ce
que voulait Hachem et à la définition parfaite de ce qui est le
meilleur pour nous. Lorsqu'un “non” ou un “oui” deviennent
véritablement égaux à nos yeux, il devient possible de per-
cevoir clairement le désir d'Hachem. Dans ce cas, Hachem
Page 36 Dediez ce cours à la personne de votre choix
éclaire notre coeur afin de nous montrer ce que nous
avons à faire.
A propos du verset (Psaumes 16:8) : “Je fixe constamment
mes regards sur le Seigneur”, le Ba'al Chem Tov a dit : “De
quelle façon peut-on prendre conscience qu'Hachem se
trouve constamment devant nous, c'est à dire qu'Il est véri-
tablement “vivant” et “Emouna”, qu'il n'existe rien en dehors
de Lui ?” Le Ba'al Chem Tov de répondre : “Lorsqu'à nos
yeux, tout est égal et possède la même valeur.”
Suivre Ta volonté
Dans le domaine de la spiritualité, comme dans les autres
domaines, lorsque nous demandons au Créateur ce dont
nous avons besoin, nous devons savoir qu'il existe un che-
min et une démarche spécifiques à suivre afin de progres-
ser dans notre service de Dieu. Ce chemin, c'est seule-
ment le Créateur qui le connaît. Par conséquent, lorsque
nous prions et que nous demandons quelque chose de
spirituel, un “oui” ou un “non” doit posséder la même va-
leur. Si nous faisons face à un “non”, nous ne devons pas
nous désespérer ; plutôt, il nous suffit de continuer à faire
preuve d'Emouna et à poursuivre nos prières.
Lorsque nous faisons hitbodédouth dans le but d'annuler
nos propres désirs, nous pouvons dire que nous faisons
hitbodédouth avec Emouna. De fait, l'Emouna correspond au
concept de Malkhouth à propos de laquelle il est dit qu'elle
ne possède absolument rien, aucune énergie par elle-
même. Cela signifie que nous prenons conscience que
nous ne sommes rien et que nous désirons seulement ce
qu'Hachem désire. Dans ce cas, nous pourrons connaître la
véritable patience qui est celle qui dépend de l'Emouna.
L'essence de la véritable hitbodédouth consiste à chercher
ce qu'Hachem désire et attend de nous : “Maître de l'uni-
vers, Tu peux constater que je ne possède aucune idée de
mon véritable état spirituel, du chemin qu'il me faut em-
prunter dans la vie, de ce que je dois faire et des choses
auxquelles je dois accorder plus d'importance qu'à autres.
De quelle façon dois-je Te demander tout ce dont j'ai be-
soin pendant mes prières ? Où en suis-je en ce qui concer-
ne mes progrès dans le domaine spirituel ?
Comment dois-je prier pour tout ce qu'il me manque ?
Cependant, pour Toi, tout est révélé, connu. Où en suis-je
véritablement ? Que dois-je faire ? Pour tout cela, je Te
demande d'avoir pitié de moi. Fais-moi connaître les paro-
les que je dois utiliser aujourd'hui pour que je m'adresse à
Toi. Permets-moi de Te remercier avec sincérité pour tou-
par: le Rav Shalom Arush
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tes les choses pour lesquelles je dois Te remercier. Je dési-
re me juger d'une façon honnête et prier pour ce qui sera
mon lot aujourd'hui.
Eclaire mon coeur pour que je sache aujourd'hui ce qui doit
être l'objet de mes prières... ”
Il peut arriver que nous sachions ce qui doit faire l'objet de
nos prières. Par exemple :
si nous prions chaque jour pour améliorer un trait particulier
de notre caractère ou pour garder nos yeux de ce qu'ils ne
doivent pas voir, etc. Même dans ce cas, nous devons pré-
facer notre prière par une requête du type mentionné ci-
dessus. De la sorte, lorsque nous Lui demanderons quel-
que chose de spécifique, le Créateur nous guidera dans
notre prière. Il nous fera connaître quelle est la prière adé-
quate, ce qui ne fera qu'augmenter notre désir de prier.
Avec une hitbodédout de ce type, nous ne perdrons jamais
patience. En fait, en suivant cette méthode caractérisée par
la douceur et la patience Hachem illuminera nos yeux et Il
nous rendra capables de trouver les paroles qu'il convient.
Nous devons être persuadés que si nous faisons ces ef-
forts, Hachem nous fera savoir ce dont nous avons besoin
pour rectifier notre âme. Également, Il nous fera connaître
ce que nous avons à faire pour suivre véritablement Sa vo-
lonté.
Lorsque nous faisons hitbodédouth dans le but d'annuler nos
propres désirs, nous pouvons dire que nous faisons hitbo-
dédouth avec Emouna.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Une personne pourrait s'exclamer : “Que puis-je faire ? Je
n'ai tout simplement pas assez d'argent pour éviter les det-
tes !”
Nous devons savoir qu'il existe un principe selon lequel une
personne est dirigée dans la direction vers où elle désire
aller. Par conséquent, la première chose à faire consiste à
accepter ce principe en notre fort intérieur comme une véri-
té absolue et admettre que nous sommes obligés de rem-
bourser nos dettes.
Ensuite, nous devons agir d'une façon qui montre que nous
avons pris réellement sur nous la responsabilité de rendre
l'argent que nous devons. Cela signifie que nous avons
décidé – avec une conviction certaine – de faire tout ce qui
est en notre pouvoir pour effacer nos dettes. Ceci inclut :
prier et nous repentir de toutes nos forces ; également,
nous devons nous efforcer à saisir toutes les occasions
possibles afin de sortir de notre situation.
Dans ce cas, il est évident qu'une aide céleste puissante
viendra à notre aide et qu'en fin de compte, nous pourrons
rembourser nos dettes.
De fait, lorsqu'une personne retrouve son esprit et qu'elle
possède une morale fondamentale saine, elle perçoit sans
difficulté qu'il est impensable qu'elle ne rende pas aux per-
sonnes concernées l'argent qu'elle leur doit. Non seulement
elle sait qu'elle doit les rembourser, mais elle sait égale-
ment qu'elle doit le faire selon les termes qui étaient conve-
nus entre elles !
Cette résolution provient d'une vérité toute simple : une per-
sonne normale ne peut même pas penser qu'elle puisse
être à l'origine d'une douleur ou d'une souffrance ressentie
ou vécue par une tierce personne. À l'opposé, elle fera tout
ce qui lui est possible pour améliorer la situation des per-
sonnes de son entourage.
C'est pour cette raison qu'une personne normale rembourse
ses dettes ! Chaque jour de sa vie, elle agit comme il le
faut : dans le domaine spirituel, elle saisit chaque occasion
pour prier et supplier Hachem pour qu'Il l'aide à ne pas infli-
ger de douleurs à un de ses contemporains. Cette personne
se repent de ses fautes qui expliquent les dettes auxquelles
elle doit maintenant faire face.
Dans le domaine matériel, elle ne perd pas son temps avec
des futilités. Plutôt, elle travaille le plus grand nombre
d'heures possible, peu importe le type d'emploi qu'elle doit
accepter pour sortir de sa situation inconfortable.
Également, elle est prête à réfléchir sérieusement à tous les
conseils censés qu'elle peut recevoir. Elle réduit son propre
budget au strict minimum et évite à tout prix d'emprunter de
l'argent, même s'il s'agit de sommes réduites et pour un
temps relativement court : elle ne désire sous aucun prétex-
te aggraver sa situation présente et augmenter ses dettes !
Si elle est obligée, elle n'hésite pas à vendre ses propres
biens pour ne pas devoir de l'argent à d'autres personnes,
etc. Elle agit de la sorte jusqu'au jour où elle aura fini de
rembourser les sommes qu'elle doit !
Logique fondamentale
Il arriva qu'un des 'hassid du rabbin de la ville de Monsey
(États-Unis) voulut se rendre au mariage d'un des ses frè-
Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix
res à une très grande distance de son lieu de domicile. Le
'hassid avait déjà des dettes à rembourser et le voyage
aurait représenté des frais importants. Le rabbin lui interdit
tout simplement de se rendre au mariage de son frère !
Il lui dit que la plus élémentaire des logiques voulait qu'il
ne dépense pas d'argent pour le mariage de son frère.
Plutôt, il devait donner à la personne à qui il devait une
certaine somme, le montant d'argent qu'il aurait dépensé
pour le voyage.
Une personne qui doit de l'argent à d'autres doit prendre
conscience de ceci : l'argent qu'elle a dans sa poche n'est
pas à elle ! Chaque fois qu'elle achète quelque chose avec
cet argent – où qu'elle l'utilise pour autre chose – elle dé-
pense l'argent de la personne envers laquelle elle est en-
dettée.
Une morale irréprochable
Une personne qui possède une honnêteté minimale est
dotée d'une morale irréprochable lorsqu'il s'agit de rem-
bourser ses dettes. Cette personne assume la totalité de
ses responsabilités et elle ne compte pas les efforts qu'elle
doit faire pour rendre l'argent qu'elle doit. De fait, lorsque
Hachem voit qu'il s'agit d'une personne dotée d'une droiture
d'esprit, Il vient à son aide pour la sortir de la situation diffi-
cile dans laquelle elle se trouve.
Cependant, d'autres personnes ne pensent qu'à elles. El-
les s'exclament : “Je ne peux rien faire ! Quelle est l'alter-
native ?” Ces personnes font preuve de négligence ; pour
elles, la réalité est toute simple : leur situation les empêche
de rembourser leurs dettes à temps.
De tels individus doivent savoir qu'en agissant ainsi, ils ont
abandonné leur droiture d'esprit et toute forme de morale.
Lorsqu'on sait que l'être humain a été créé “à l'image de
Dieu”, ils portent atteinte à l'intégrité de ce concept. Il est
évident qu'un tel état d'esprit ne les aidera pas à sortir de
leur situation et à rembourser leurs dettes.
Comme conséquence de leur faiblesse, c'est exactement
l'opposé qui leur arrive : leurs problèmes s'aggravent et
leurs dettes atteint des proportions hors de contrôle.
Dieu n'apporte aucune aide à ces personnes car Il voit
qu'elles ne possèdent pas de véritable morale et qu'elles
n'assument pas leurs responsabilités qui consistent à rem-
bourser l'argent qu'elles doivent. Il s'ensuit que c'est préci-
sément ce type de négligence – où l'on s'exclame : “Je ne
peux rien faire !” – qui démontre une absence évidente de
par: le Rav Shalom Arush
Page 39
morale. Partant, Hachem abandonne ces individus à leurs
problèmes et Il ne les aide d'aucune façon. C'est dans de
tels cas que les personnes concernées doivent s'attendre à
faire face à des dettes de plus en plus importantes.
Une personne doit se repentir pour son manque d'intégrité
morale. Pour cela, elle doit accepter de prendre sur elle
l'entière responsabilité de sa situation, déployer le maxi-
mum d'efforts pour sortir de ses problèmes et faire tout ce
qui est en son pouvoir pour rembourser les sommes qu'elle
doit. En d'autres termes, la personne ne doit même pas
envisager la possibilité qu'elle puisse être la cause de pro-
blèmes pour une tierce personne, dans son cas son crédi-
teur.
Elle doit multiplier les prières et faire en sorte que celles-ci
proviennent réellement du plus profond de son coeur. Tout
cela amènera la personne à faire une téchouva (repentir)
complète. C'est seulement lorsque tous ces efforts auront
été déployés – même si cela peut exiger d'elle qu'elle de-
mande de l'argent à une tierce personne afin d'en rembour-
ser une autre – qu'elle pourra payer ses dettes à temps ! La
raison est que dans ce cas, il est certain qu'Hachem viendra
à son aide.
Par conséquent, il existe un message clair pour toutes les
personnes qui désirent conserver une honnêteté irrépro-
chable et ne pas entrer dans le cercle vicieux des dettes.
Dès l'instant où l'on s'aperçoit que nous risquons d'avoir
des dettes, nous devons immédiatement nous ressaisir.
Cela signifie que nous devons comprendre la nécessité
absolue de rembourser à temps les sommes d'argent que
nous devons !
Dans ce cas, le cercle vicieux qui s'ouvrait devant nous ne
mettra pas longtemps à se refermer.
D'autre part, si une personne est déjà submergée par des
dettes importantes, la logique précédemment citée s'appli-
que avec encore plus de force. Une personne de la sorte
doit faire preuve d'une détermination sans faille et elle doit
se convaincre qu'il lui faudra à tout prix rembourser le plus
vite possible les sommes d'argent qu'elle doit.
Cette personne doit tout mettre en œuvre – autant dans le
domaine spirituel que matériel – pour réparer les dégâts
qu'elle a déjà causés et rectifier ses mauvaises actions qui
l'on menées à devenir endettée.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
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Paracha Vayikra - L’offrande animale
Pourquoi, à l’époque du Temple de Jérusalem, lorsqu’un
homme a péché et désire faire amende honorable, ou
qu’il est simplement dans d’heureuses dispositions et
désire offrir quelque chose à D.ieu, sacrifie-t-il un animal
innocent ? Pourquoi ne se sacrifie-t-il pas lui-même, par
exemple ?
Les Maîtres ‘hassidiques répondent : il le fait. La Torah,
expliquent-ils, évoque ce sujet même dès le tout premier
verset qui introduit les lois des sacrifices :
“Un homme qui approchera, de vous, une offrande pour
D.ieu, d’un animal, bétail ou moutons, vous approcherez
votre offrande...”
Comme le souligne Rabbi Chnéour Zalman, le verset ne
déclare pas "un homme parmi vous approchera un sacri-
fice" mais le sacrifice apporté est "de vous". L’offrande
animale est une projection dans la sphère "extra humai-
ne" d’un processus s’opérant à l’intérieur de la sphère
humaine.
L’homme, est doté d’une "âme divine" et d’une "âme ani-
male". L’âme divine comprend tout ce qui aspire vers le
haut et la transcendance dans l’être humain. Ses modes
d’expression sont la pensée, la parole et les actes de
Torah, les moyens par lesquels l’homme parvient à la
proximité et l’attachement à son Créateur.
L’"âme animale" est la partie de son être que l’homme
partage avec toutes les créatures vivantes: un moi attiré
et satisfait par la nourriture de ses besoins et désirs ma-
tériels. Il s’exprime par les entreprises de la vie matériel-
le.
"Un homme qui approchera de vous une offrande pour
D.ieu, d’un animal, bétail ou moutons, vous approcherez
votre offrande".
Quand un individu apporte un animal de son troupeau,
comme don à D.ieu, le geste est vide de sens à moins
qu’il n’offre également l’animal qui est en lui.
Le boeuf et la charrue
Que doit-il être fait de cet animal ? L’animal en l’homme
n’a pas été mis là pour être supprimé ou déraciné. "Une
grande quantité de grains est produite par la force d’un
boeuf" a constaté le plus sage des hommes, le roi Chlo-
mo, et les Maîtres ‘hassidiques expliquent qu’il s’agit là
d’une référence à l’animal qui est dans notre coeur.
Rien, pas même les aspirations les plus profondes de
l’âme divine, ne peut égaler l’intensité et la vigueur avec
lesquelles l’âme animale poursuit l’accomplissement de
ses désirs. Livrée à elle-même, l’âme animale tend à un
comportement corrompu et destructeur; mais si elle est
bien guidée, les expressions négatives de ces aspira-
tions et de ces actions peuvent être exploitées vers le
bien et le dessein divin.
Le premier type de Korban (sacrifice) décrit dans notre
Parachah est le Olah, l’"offrande montante", à laquelle
Page 42 Dediez ce cours à la personne de votre choix
on se réfère communément comme au sacrifice que
l’on brûle. Le Olah est unique en ce qu’il est un sacrifice
intégral: après avoir été abattu dans la cour du Temple
et que son sang a été versé sur l’Autel, il est posé sur
l’Autel et brûlé dans son intégralité comme "plaisir de
feu pour D.ieu".
Brûler quelque chose est la contrepartie matérielle du
processus de sublimation décrit plus tôt. Quand une
substance est brûlée, sa forme matérielle extérieure est
éliminée, libérant l’énergie qui s’y trouve enfermée.
C’est là le sens profond du Korban : l’énergie qui se
trouve en l’homme est libérée de ses formes matérielles
et offerte sur l’autel en sacrifice à D.ieu.
Les offrandes consommables
Après avoir détaillé les différents types de Korban Olah,
la Torah poursuit en discutant de deux autres catégo-
ries essentielles de sacrifices:
le Korban ‘Hatate (offrande expiatoire) et le Korban
Chelamim (offrande de paix).
Tout comme pour le Olah, le sang de ces sacrifices
était versé sur l’autel. Mais contrairement au sacrifice
qui était entièrement brûlé, seules certaines parties du
‘Hatat et du Chelamim "montaient" par le feu. La viande
de ces sacrifices était mangée, sous certaines condi-
tions de sainteté.
Certaines "portions" de notre vie matérielle sont, tout
comme l’offrande que l’on brûlait, entièrement consa-
crées à la sainteté : l’argent donné en charité, le cuir
utilisé pour les Tefilines, l’énergie dépensée dans l’étu-
de de la Torah, la prière et l’accomplissement d’une
Mistvah. Mais il y a aussi l’argent que nous dépensons
pour nourrir notre famille, le cuir avec lequel nous fabri-
quons les chaussures, l’énergie que nous dépensons
dans le travail quotidien de la vie matérielle. Ceux-là
aussi peuvent servir de Korban pour D.ieu quand ils
sont "consommés dans la sainteté", quand l’argent est
honnêtement gagné, la nourriture est cacher et nos acti-
vités quotidiennes conduites avec de la considération
pour notre prochain et la fidélité dans les lois divines
pour la vie.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Paracha Tsav - L’hotel exterieur
Rabbi Eléazar donnait une pièce au pauvre, et seule-
ment après, il priait (Talmud Bava Batra 10a).
Le Temple de Jérusalem était une structure comparable
à l’homme: ses pièces et son ameublement correspon-
daient aux différents organes et facultés qui forment l’ê-
tre humain. Comme le soulignent nos Sages, quand
D.ieu s’adressa à Moché: “ils Me feront un Sanctuaire et
Je résiderai en eux” (Exode 25: 8). Il ne dit pas “Je rési-
derai en lui” mais “en eux”. En d’autres termes, alors que
le Temple était le point central du service de l’homme
pour son Créateur et le lieu qui exprimait le plus intensé-
ment la Présence Divine sur terre, l’objectif du service du
Temple était que l’homme applique sa conscience et son
expérience du Divin qui dominait dans le Temple, à tous
les aspects de sa vie quotidienne.
Ainsi, chacun des ustensiles du Temple et les services
qui les utilisaient ontils leur équivalent dans la manière
dont l’homme mène sa vie et sert son Créateur.
Les services accomplis dans le Temple tombent dans
deux catégories générales: les “services intérieurs”, dans
le Temple à proprement parler (le Hé’hal), et les
“services extérieurs” dans la cour du Temple (la Azarah).
Au niveau individuel, cela se traduit dans les deux do-
maines fondamentaux du comportement humain: le dé-
veloppement spirituel intérieur de la personne et les do-
maines plus extérieurs de sa vie: ses efforts pour raffiner
son moi spirituel et ses implications avec son prochain et
le monde environnant.
La trajectoire de la flamme
Le sentiment instinctif d’un individu peut l’incliner à me-
ner son chemin de l’intérieur vers l’extérieur. En premier
lieu, il s’absorbera dans les besoins internes de son
âme, puis il tournera son attention vers des préoccupa-
tions “extérieures”. Ayant atteint une paix et une perfec-
tion intérieures, il sera en position d’influencer véritable-
ment son environnement.
“D’abord occupe-toi du feu qui doit brûler dans ton foyer,
se dit il, puis tu t’absorberas dans l’illumination de l’exté-
rieur”.
Pourtant, dans le Temple, les choses ne se passaient
pas ainsi mais exactement à l’opposé. La première tâche
du jour consistait à allumer un feu sur le Mizbéa’h Ha’hit-
son, “l’autel extérieur” qui était érigé dans la cour du
Temple. En fait, la loi de la Torah stipule spécifiquement
que “l’autel intérieur” et la Menorah, le candélabre, qui se
tenait dans la chambre intérieure du Temple, devaient
être allumés à partir des feux du Mizbéa’h extérieur.
Les sept lampes à huile de la Menorah représentent la
connaissance Divine de la Torah; “l’autel intérieur” cor-
respond au raffinement et au perfectionnement des plus
hautes facultés spirituelles de l’homme. Mais la gour-
mandise spirituelle n’est pas moins égoïste que son
équivalence matérielle, et celui qui se préoccupe exclusi-
Dediez ce cours à la personne de votre choix
vement de sa propre réalisation et de son propre ac-
complissement, même dans le sens le plus positif et le
plus spirituel, renverse l’ordre dans son Temple person-
nel.
En réalité, plus un homme a de possessions, plus il a à
donner aux autres. Il est aussi vrai que tant que la per-
sonne présente des lacunes dans certains domaines, il
lui est certainement difficile de rectifier ces mêmes
manques chez autrui. Il est donc évident qu’on ne peut
ignorer le besoin d’autrui et se préoccuper d’abord d’at-
teindre soi-même la perfection!
Bien plus, nous réalisons souvent, lorsque nous es-
sayons d’atteindre les autres, de les aider spirituelle-
ment, que les premiers bénéficiaires sont… nous-
mêmes: une idée expliquée à autrui sera plus complète-
ment et profondément comprise, l’aide apportée à un
ami en situation difficile ouvre en nous des réserves de
foi et de force morale dont nous étions loin d’être cons-
cients.
C’est là la leçon implicite dans le fait que la Menorah et
l’autel intérieur étaient allumés à partir du feu de la
cour: porte-toi vers les autres, l’“autre” en toi (c’est-à-
dire ton moi matériel) et les autres au sens littéral, les
autres auxquels tu peux apporter un peu de lumière et
de chaleur dans leur vie parfois assombrie et froide.
Cet acte d’illumination généreux saura à son tour al-
lumer les feux du foyer des chambres intérieures de
ton
Temple personnel, au véritable et ultime sens. Ton
étude et ta prière imprègneront ton esprit et ton cœur
avec un sentiment et un attachement véritables au
Tout Puissant.
.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Page 43
Paracha Chemini - Des animaux à
pieds-nus
Tous les animaux à quatre pattes qui marchent à même
leurs pattes seront impurs pour toi (Vayikra 11: 27). Par
exemple, le chien, l'ours et le chat (Rachi ibid).
Nos Sages mettent l'accent, à plusieurs occasions, sur l'im-
portance de placer une barrière protectrice entre nos pieds
et le sol. “Une personne devrait vendre les poutres du toit
de sa maison pour s'acheter des chaussures”, nous enjoi-
gnent-ils. Ils vont jusqu'à compter celui qui marche pieds-
nus parmi “ceux que fuit D.ieu”.
Les enseignements 'hassidiques parlent d'un égal besoin
urgent de “chaussures spirituelles”, pour protéger l'individu
de la “terre”. Marcher pieds-nus à travers la vie, permettre
un contact total, sans barrière, entre nous-mêmes et la maté-
rialité de notre monde est nuisible à l'accomplissement de
notre mission et de notre rôle de “peuple saint” dont la vie
doit être dirigée par des aspirations plus élevées, plus spiri-
tuelles. (Par ailleurs nous sommes invités à avoir un contact
illimité avec le “sol saint”, avec ces domaines et ces as-
pects du monde matériel qui manifestent ouvertement leur
origine et leur dessein divins. C'est ainsi que lorsque D.ieu
apparut à Moché au buisson ardent, Il l'instruisit “Ote tes
chaussures de tes pieds, car l'endroit sur lequel tu te tiens
est une terre sainte”. Pareillement, les Cohanim qui ser-
vaient dans le Saint Temple marchaient pieds nus; en fait un
service accompli par un Cohen qui avait la plus infime sé-
paration entre les pieds et le sol était rendu invalide pour
cette raison. L'interdiction de la Torah sur le fait d'être à
même le sol s'étend également au royaume animal:
Seuls les animaux possédant des sabots sont Cacher,
“convenables” pour l'alimentation. Les animaux qui mar-
chent sur leurs pattes sans “chaussures” entre les pattes et le
sol sont exclus de notre régime alimentaire, car ce trait ana-
tomique reflète une nature et des caractéristiques que nous
ne devons pas ingérer en nous-mêmes.
Le chien, l'ours et le chat
Le Zohar nous enseigne que “il y a trois facteurs (internes)
(en l'homme): le cerveau, le coeur et le foie”. Le cerveau est
le siège de l'intellect, le coeur celui des émotions et du ca-
ractère et le foie, l'organe le plus complexe et le plus impor-
tant des régulateurs du métabolisme, représente la personne
physique.
[Aussi un roi, Mélè'h, est-il celui dont le Moa'h (cerveau)
exerce la plus haute autorité, le Lev (coeur) est le second à
commander, tous deux ont la priorité sur le Kaved (foie);
(Mélè'h est l'acrostiche de Moa'h, Lev, Kaved, dans cet or-
dre précis). Cette hiérarchie des priorités se retrouve égale-
ment dans la constitution verticale du corps humain dont le
cerveau se trouve le plus haut placé (même au sens littéral,
physique) parmi les organes du corps, le coeur sous le cer-
veau et le foie sous les deux. Par contre, dans le corps de
Page 44 Dediez ce cours à la personne de votre choix
l'animal à quatre pattes, les trois sont au même niveau.
(Ainsi un être humain se conduit “comme un animal” lors-
que son esprit n'exerce pas son autorité sur son coeur et
que ses pensées et ses sentiments n'ont aucun impact sur sa
vie physique]
Sur les milliers d'espèces qui “marchent sur leurs pattes”
Rachi cite trois exemples: le chien, l'ours et le chat. Car
tout comme il existe trois dimensions de base dans l'hom-
me, il y a trois sortes de matérialités: la matérialité intel-
lectuelle, la matérialité émotionnelle et la matérialité phy-
sique, représentées par ces trois animaux sans sabots.
Le Talmud note que “un chien reconnaît son maître; un
chat ne reconnaît pas son maître”. Par contre, le chat est
cité pour son raffinement et ses qualités (“Si nous n'avions
pas reçu la Torah, nous apprendrions la discrétion du
chat”), alors que le chien est un symbole virtuel de grossiè-
reté et d'impudence. “Reconnaître son maître”, au sens
spirituel signifie posséder une conscience de D.ieu et ap-
précier qu'Il est notre Maître. Le “chat” représente celui
qui est déficient dans ce domaine. Son coeur est peut-être
noble et raffiné, mais son esprit est matérialiste, consumé
par des pensées matérielles et il accepte sans discrimina-
tion tout ce que la vie peut lui apporter. Le “chien”, par
ailleurs, “reconnaît son maître”, son esprit occupe sa juste
place. Le fait d'être “sans sabots” s'exprime dans la basses-
se de son caractère et de ses émotions. Dans ce domaine-
ci, il n'arrive pas à ériger des défenses contre la matérialité
de la terre. Et puis on trouve la créature qui va sur ses pat-
tes et dont le matérialisme est purement physique. Il n'est
pas déficient intellectuellement ni faible émotionnellement
mais un simple hédoniste. Puisqu'il ne possède pas de
“sabots” entre sa personne physique et la terre, il s'adonne
à ses penchants matérialistes sans aucune retenue. Il fait
partie, selon les mots du Talmud, de ceux “qui mangent et
qui boivent comme les ours, sont enveloppés de chair
comme les ours et sans repos, comme les ours”.
Les sabots fendus
Pour qu'un animal soit cacher, il faut qu'il ait des sabots,
mais un animal possédant de simples sabots, comme le
chameau ou le cheval, n'est pas rituellement pur. Les sa-
bots doivent être fendus.
Car le but de la vie sur terre n'est pas d'échapper à sa maté-
rialité mais de la sanctifier. Alors qu'un contact avec la
terre, sans discrimination rend une créature non-cacher, il
en va de même pour l'absence de tout contact. Les deux
extrêmes sont inadéquats. Il faut qu'il y ait un élément de
distanciation dans nos engagements dans le monde de la
matérialité, au risque de devenir les esclaves de ce que
nous sommes venus dominer. Mais il faut aussi qu'il y ait
engagement car développer le monde matériel et en faire
“une demeure pour D.ieu” est l'essence de notre mission
dans la vie.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
SEGOULOT
La ségoula de l'Afikoman
Pendant le seder de Pessa’h, on mange l’afikoman.
L'Afikoman (en hébreu: אפיקומן ,) est un demi-morceau de Matsa (pain azyme) qui est rompu au début du Seder de Pessah et mis
de côté pour être consommés comme dessert après le repas.
Sur la base de la Mishna dans Pessahim 119a, l'afikomane est un substitut pour le Korban Pessah, qui est la dernière chose à manger du Seder de Pessah, afin de conserver le goût du pain
azyme dans nos bouches.
Dans certaines familles, le chef de famille cache l'afikomane pour aider les enfants à rester éveillés pour trouver ce morceau de
Matsa et ainsi recevoir une récompense.
Le fait de garder un bout d’afikoman, est une grande ségoula de protection.
Source : Rav Ben Tsion Abba Chaoul
Etre préservé de tout mal - à lire la veille de Pessah par Rabbi Chimchon d’Ostropolie!
Rabbi Chimchon d’Ostropolie a écrit une iguéret - une lettre qui est une grande Ségoula pour ceux qui la lisent, d’a-près la tradition, la veille de Pessah et il sera préservé de tout mal pendant l’année.
Vous pouvez trouver la iguéret dans la plupart des ma’hzorim de Pessah
Ou dans notre Forum à l’adresse :
http://famillytorah.com/forum ou sur le site http://www.segoulot.com
Rabbi Chimchon ben Pessah de Ostropoli est né et mort à Polnoé en Pologne (aujourd'hui Russie) en 1648
Il était le petit-fils de Rabbi Chimchone ben Betzalel, rabbin de Kremenitz, frère du Maharal de Prague. On sait très peu de choses sur sa vie personnelle, mais on pense qu'il est né aux environs de 1600. Durant sa courte vie, il acquiert une grande renommée et il est considéré, de son vivant, comme une figure légendaire.
Grand kabbaliste, maître hassidique, il est considéré comme un saint homme, et des secrets de la Tora lui sont révélés par rouahha-kodeche (divine inspiration). Il mentionne lui-même que des secrets de la Tora lui ont été révélés dans des rêves par des grands de la Tora décédés.
Page 46 Dediez ce cours à la personne de votre choix
INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM
La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.
Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la
création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… «
Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait
le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif
dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la
présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En
prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite,
soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM
Les princes qui nous ont fait prendre possession de la Terre D’Israël :
Kalèv, fils de Yéfouné. Chmouèl, fils de ‘Hamioude. Elidade, fils Kislonne. Bouki, fils de Yogueli. H’a-
nièl, fils de Efode. Kémouèl, fils de Chiftane. Elitsafane, fils de Parenakh. Paltièl, fils de ‘Hazane. Ah-
’ioude, fils de Chlomi. Pédaèl, fils de ‘Hamioude.
Les Juges :
‘Hotnièl, fils de Kénaz. Ehoude, fils de Guéra. Chamegar, fils de ‘Hanate.
Dévora, la prophétesse. Barak, fils de Avino’hame. Guid’hone, fils de Yoach. Tola, fils de
Poua. Yaïr Haguil’hadi. Yiftah’. Ivtsane. Elone Hazévouloni. ‘Havdone, fils de Hillèl
Hapir’hatoni. Chimechone, fils de Manoah’. ‘Héli HaKohène (le Prêtre). Chmouèl, fils de
Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elihou, fils de Toh’ou, fils de Tsouf. H’ana, la prophétesse.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages,
Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir
miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-
vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi
et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous
défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié,
pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous
puissions revenir vers toi !
Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et
le Gan Eden.
Page 47
Une classe solidaire
Je suis en CM2, et au nom de toute ma classe, je sou-
haite vous raconter l’histoire de notre don à Koupat Ha’ir.
Depuis le début de l’année, notre professeur de Kodech,
Mora Rahel (les noms ont été modifiés), nous raconte
régulièrement le matin une histoire extraite des brochu-
res de Koupat Ha’ir sur la force de la Tsédaka. Entre la
fin de la Téfila et celui où l’on fait passer la boite de Tsé-
daka, nous vivons par ces récits les miracles survenus
grâce au mérite de la Tsédaka.
En cette fin d’année, l’école a organisé pour les élèves
une sortie au parc Saint-Paul. Nos deux enseignantes,
de ‘Hol et de Kodech, nous ont encadrées.
Alors que notre promenade se déroulait dans la joie et la
sérénité en cette belle journée ensoleillée, notre profes-
seur de Hol, Mora Léa, a reçu un appel téléphonique de
son mari.
Au fur et à mesure de sa conversation, nous avons vu
l’inquiétude couvrir son visage. Elle a commencé à cher-
cher frénétiquement dans ses sacs : « Oui Denis, j’ai pris
l’enveloppe ce matin… non je ne l’ai pas donnée… Elle
est encore dans mon sac… Attends, je ne la trouve pas.
Bon, écoute, je la cherche et je te rappelle ».
La Mora était dans tous ses états. Une élève a demandé
ce qu’il y avait dans
l’enveloppe et Mora
Léa a répondu : « De
l’argent, beaucoup
d’argent et qui n’est
même pas à moi ! »
Une fille a proposé de
lire des Téhilim et
nous avons récité le
chapitre 20 que nous
connaissons par
coeur. La Mora a ren-
versé tous ses sacs
sur un banc. Imaginez
la situation : en plein
coeur d’un parc d’at-
traction empli de visi-
teurs, un groupe de
petites filles et leurs
enseignantes sont en
train de chercher fré-
nétiquement une en-
veloppe pleine d’ar-
gent…
C’est alors qu’une
des élèves a propo-
sé : “Nous n’avons
qu’à faire un don à
Koupat Ha’ir !”
Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ?
Page 48 Dediez ce cours à la personne de votre choix
C’est avec enthousiasme que chacune de nous a fait
don d’1 euro. Une élève a proposé que le don s’élève
en tout à 18 euros pour obtenir la valeur numérique du
mot ‘Haï (vivant). Mora Ra’hel a sorti son carnet de chè-
ques et en a rempli un sur le champ.
Au moment précis où elle terminait d’écrire la dernière
lettre sur le chèque, Mora Léa s’est écriée :
« Ca y est, j’ai retrouvé l’enveloppe ! Elle était devant
moi mais je ne l’ai pas vue... »
La chose qui nous a le plus marquées et qui, jusqu’à
aujourd’hui, nous semble incroyable, c’est l’enchaine-
ment des événements. Nous étions toutes abasour-
dies !
Par la suite, Mora Léa a appris ce que la classe avait
fait pour elle. Elle en a été toute émue. Nous aussi, je
dois dire. Nous avons raconté ce qui était arrivé au di-
recteur, au Rav, à nos parents… Nous avions envie de
le raconter au monde entier !
Toutes les histoires que notre Mora nous racontait,
nous les avons vues sous un autre angle après cet épi-
sode. Nous avions vécu notre propre histoire et ressenti
très fort le mérite de la Tsédaka…
Merci et ‘Hazak pour tout ce que vous faites et pour
tous les mérites que vous nous permettez d’amasser…
L’honneur de Hachem et l’honneur des
hommes
Dans toute la Torah, la mise en garde contre les paroles
interdites est évoquée de nombreuses fois. D’ailleurs,
même s’il n’y avait qu’une seule mitsva sur le langage,
qui nous enjoindrait de ne causer à autrui aucun mal ni
aucune peine, nous devrions prendre garde à ne pas
l’enfreindre, puisque c’est contre la volonté de Dieu.
A plus forte raison comme Hachem a exposé très en
détail chaque sujet individuellement, en plusieurs passa-
ges. Il est évident qu’il faut respecter l’honneur de Dieu
et ne pas transgresser, puisqu’il a multiplié les mises en
garde et les ordres à propos de toutes les interdictions
concernant la parole.
Qui est « mauvais » ?
Le Saint béni soit-Il a créé l’homme à Son image et à Sa ressem-
blance, ainsi qu’il est écrit dans la Torah (Béréchit 1, 26) : « Fai-
sons l’homme à notre image et à notre ressemblance ». Et parce
que l’homme a été créé à l’image de Dieu, il doit s’efforcer de
ressembler autant que possible au Saint béni soit-Il.
A cause de ce niveau élevé, la Torah a ordonné (Devarim) : «
Marche dans Ses voies pendant toute la vie », ce qui signifie qu’il
ne suffit pas d’être « par hasard » bon, miséricordieux, généreux
et ainsi de suite.
Mais toute la vie on doit faire attention à cette sainte qualité d’al-
ler dans les voies de Hachem et de s’attacher à elles. C’est pour-
quoi l’homme qui faute par sa langue transgresse également la
mitsva positive de « Tu marcheras dans Ses voies », parce que
Hachem, dans Ses saints et purs attributs, hait la médisance et le
Lachone HaRa, même quand on parle de l’homme le plus mau-
vais qui soit.
Il est dit dans les Psaumes : « Car Tu n’es pas un Dieu qui souhai-
te le mal, le méchant ne trouve point accès auprès de Toi » – et
c’est dit sur celui qui s’habitue à ce défaut et ne marche pas dans
les voies de Hachem : au lieu de faire du bien à son prochain, il
fait le contraire, et on le surnomme « mauvais ». C’est pourquoi
celui qui transgresse cette mitsva positive est dans le même cas.
Page 50 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Celui qui est un habitué du Lachone HaRa ne
fait plus partie de la communauté d’Israël !
Il y a des gens qui ont l’habitude de dire du Lachone HaRa
et sont plongés très profondément dans cette terrible faute.
Si nous rencontrons une personne comme cela, qui dit du
mal de son prochain et le dénigre totalement, demandons-
lui : « Pourquoi dis-tu du Lachone HaRa et des médisan-
ces ? » Et si elle répond alors par toutes sortes de permis-
sions, par exemple que telle chose ne rentre pas dans le
cadre du Lachone HaRa, et qu’on lui explique clairement
que c’est le contraire, elle s’entêtera en disant : même si
cela tombe sous le coup de l’interdiction du Lachone Ha-
Ra, la Torah n’a certainement pas voulu parler de telle
personne, et c’est une « mitsva » de dire du Lachone HaRa
sur elle. Car j’ai vu qu’elle a commis telle et telle faute.
Plus on essaiera de lui montre la gravité de la faute qu’elle
commet en parlant, plus elle dira de Lachone HaRa et de
médisance. Sache qu’une telle personne ne fait pas partie
d’Israël, parce qu’elle ne réfléchit pas sur le mal que
contiennent ses paroles, et n’améliore pas sa conduite.
Le Lachone HaRa entraîne la pauvreté
Qui souhaite devenir pauvre, indigent, et dépendre de la charité
publique ? Le ‘Hafets ‘Haïm explique que celui qui est habitué à
dire du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, car le premier
Lachone HaRa qui a été prononcé au monde l’a été par le ser-
pent. Or sache que de même que le serpent a été puni dans sa
subsistance, ainsi qu’il est écrit : « T u mangeras de la poussière
tous les jours de ta vie », de même quiconque a l’habitude de
dire du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, ainsi qu’il est
écrit dans le livre HaKané : « Vois et comprends que quiconque
fait sortir du Lachone HaRa de sa bouche est jugé par la lèpre » ;
aujourd’hui où il n’y a plus de lèpre, celui qui dit du Lachone Ha-
Ra est puni par la pauvreté, qui lui est comparable, car un pau-
vre est livré aux mains des hommes. C’est pourquoi celui qui
prend l’habitude permanente de cette faute est châtié par la pau-
vreté, l’indigence et d’autres soucis permanents, par conséquent
quiconque veut vivre bien y prendra garde.
GARDES TA LANGUE
Page 51
Les Principes du Repentir
Deuxième principe
L’abandon du péché : L’homme doit abandonner ses
mauvaises voies et décider de tout son cœur de ne plus
jamais les suivre. Et, s’il a commis une faute, qu’il cesse,
comme il est écrit: « Revenez, revenez, de vos mauvai-
ses voies » (Ezéchiel 33.11) et : « Que le méchant aban-
donne sa voie » (Isaïe 55.7).
Imaginons qu’un homme ait fauté accidentellement, mû
par un désir subit, et que le mauvais penchant l’ait saisi
et dominé. Ses pensées et ses sens n’ayant pas repous-
sé l’attaque en grondant contre les flots du plaisir, le
mauvais penchant l’a terrassé soudainement. Si cepen-
dant, il désire désormais ne plus se livrer à la faute, cet
homme doit commencer par la regretter, s’affliger de son
péché et en concevoir une immense amertume. Ensuite,
il devra quotidiennement intensifier en son âme la crainte
de D.ieu. De cette façon, si le mauvais penchant l’assail-
le à nouveau et que son désir soit aussi fort qu’aupara-
vant, il ne laissera plus séduire et quittera sa mauvaise
voie, comme il est dit: « Celui qui confesse et abandonne
sa voie trouvera la compassion » (Proverbes 29.13). Il
s’agit donc d’abord de confesser - de regretter et d’a-
vouer sa faute - puis de l’abandonner.
Par contre, il existe un type d’homme persévérant cons-
tamment dans la voie du mal, s’enracinant chaque jour
d’avantage dans son péché,
répétant son méfait et retournant fréquemment à ses
poursuites, persistant à aimer le mal et plaçant devant
lui l’obstacle de sa faute - le désir et le mauvais pen-
chant; il a pour seul but la réalisation de ses mauvais
desseins; celui-ci doit amorcer son processus de repen-
tir par l’abandon de ses voies et de ses mauvaises pen-
sées, et résoudre de ne plus fauter. Ensuite, il devra
regretter ses actes corrompus et retourner vers D.ieu,
comme il est dit: « Que le méchant abandonne sa voie
et l’homme inique, ses pensées. Qu’il retourne vers l’E-
ternel qui le prendra en pitié » (Isaïe 55.7).
Ce cas ressemble à celui d’un homme qui, tenant un
reptile impur en main, s’apprête à se purifier dans un
bain rituel. Qu’il commence par se débarrasser du repti-
le et l’immersion lui fera retrouver sa pureté. Mais s’il le
garde en main, il demeura impur; son immersion n’aura
alors été d’aucune utilité. Abandonner l’idée de la faute
correspond à lâcher le reptile tandis que regretter d’a-
voir péché par la confession et la prière constitue l’im-
mersion dans le bain rituel.
Si malheurs et souffrances sont infligés au méchant
absorbé par la poursuite de la faute, il doit immédiate-
ment s’infliger des reproches, abandonner ses mauvai-
ses intentions et cesser de mal agir. Comme le veau est
frappé d’un aiguillon pour tracer un sillon droit, ainsi
l’homme se tenant dans le chemin du mal doit-il accep-
ter la réprimande afin de quitter les sentiers de la mort
et rejoindre le droit chemin. Le verset ne dit-il pas, en
effet: « J’ai bien entendu Ephraïm se lamenter: ‘Tu m’as
corrigé et je fus corrigé, comme un veau non domesti-
qué… Car après avoir été ramené à D.ieu, je me repen-
tis’ » (Jérémie 31.18, 19) - après que Tu m’aies corrigé,
je me corrigeai et je quittai mes mauvaises voies, je me
repentis regrettai mes transgressions passées. Ce ver-
set de Jérémie illustre clairement le processus de re-
pentir que nous avons exposé.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
par: Rabbenou Yonah de Gerone
Le temps des rendez-vous et leurs durée :
Il est préférable de se rencontrer durant la journée
ou au début de soirée. Il ne faudra pas faire durée
les rendez-vous pendant la nuit et en particulier
après minuit, en particulier lorsqu’il s'agit d’une fille
d’Israel qui ne sort pas en dehors de chez elle avec
des étrangers comme son Shidou'h jusqu’à des
heures tardives. Aussi il faudra la raccompagner
jusqu’à sa maison surtout la nuit et tout particulière-
ment si l’endroit est dangereux jusqu'à ce qu’elle
arrive chez elle en sureté.
La durée des rendez-vous ne dépassera pas les 2
ou 3 heures par rencontre. Seul le premier rendez-
vous ne sera pas supérieure à 1 heure et demi; il
n’est pas obligé d’utilisé tout le temps, on peut rac-
courcir (selon l’avis du rav Sha’h zatsal)
Tous les sages d’Israël nous préviennent qu’il est
INTERDIT de toucher, d’observer -avec profit- une
fille d’Israël (et bien sûr que les INTERDITS : se
donner la main, se faire un câlin et s’embrasser
sont des INTERDITS que pour lesquels « on se fer-
ra tuer mais on ne les transgressera pas » selon
les avis des « forets de miel » « du Steïpleur »
« du Hazon Ish » « des Iguerot Moché » et d’enco-
re pleins d’autres.
Le Rav Sha’h zatsal nous dit : « à cause du man-
que de pudeur aux sujets de ses rencontres, aucu-
ne réussite n’en ressortira car il est important de se
souvenir que : « on doit aller dans le chemin de
D.ieu avec confiance que ce que nous devons re-
cevoir nous le recevrons! » Et sur ces paroles le
Steïpleur zatsal nous enseigne : « Heureux est la
part des justes et droits dans leurs coeur », il parle
des garçons qui ne s’imaginent rien ni sur eux ni
sur leurs Shidou’h et qui sont très heureux que on
leur propose une fille d’Israël cacher et pudique, qui
a des bonnes valeurs et ne portent pas leurs yeux
ni sur l’argent ni sur le physique et méritent de se
marié dans leurs jeunesses et ils vivent heureux et
joyeux avec leur femme. Car ils n’ont pas essayer
d’aller contre la voie et même si leur Shidou’h n’a
pas fais « du bruit » qui s’en fou ils sont heureux en
ménage.
Page 52 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Rappels :
Le Choul’hane Arou’h nous oblige de garder une
conduite stricte pour garder la sainteté des rendez-
vous et avec la grâce de D.ieu une réussite. Toute
fille d’Israël jusqu’au mariage est considérée com-
me impur.
1- Il est interdit de faire des clins d’œil à une per-
sonne impur.
2- Il est interdit à un homme de poser sa tête sur
une femme impur.
3- Il est interdit de observer la fille avec envie
4- Il est interdit d’entendre chanter la fille même à
travers un appareil.
5- Il est interdit de sentir un parfum qui est sur la
fille ( c’est la raison qu’une fille d’Israël devra faire
attention de ne pas mettre de parfum fort) .
6- Il est interdit de toucher la fille même avec un
vêtement même sans faire exprès.
7- Il est interdit d’avoir un langage pas propre et il
est complètement interdit de parler sur des sujet
de pureté de chose voilé de l’œil .
8- Il est interdit de complimenter sa beauté, les
vêtements et bijoux qu’elle porte.
9- Il est permis de complimenter le moment du ren-
dez-vous et les sujet discutés pendant le rendez-
vous.
10- Il est permis de regarder la fille pour faire
connaissance.
11- Il est permis d’être joyeux mais pas trop.
12- Il est permis de parler d’habits pudique et de
tous les sujets qui concerne la sainteté de la vie.
13- Les rendez-vous se passerons dans la maison
d’un couple marié , et ou dans des endroits éclai-
rés et pas dans des endroits ou il y a peu de per-
sonnes ou dispersées.
Rav Moché Lizmi Chlita
Le Shidou’h pas à pas
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Ingredients :
250 g de dattes 250 g de noix (pesées épluchées)
300 g d'amandes 1/2 pomme 3 à 4 cuillères à soupe de vin rouge doux 4 cuillères à soupe de jus d'orange 1/2 cuillère à café de cannelle
1 grosse pincée de noix muscade
cannelle pour enrober les boules
Harosette
Couper les dattes en petits morceaux après
les avoir bien vérifiées pour ôter celles qui
sont véreuses (j'utilise des dattes bran-
chées deglet nour)
Faire bouillir quelques minutes les amandes
pour les émonder (facultatif je ne l'avais
pas fait l'année dernière).
Mixer tous les fruits secs en plusieurs fois,
ajouter la pomme coupée en morceaux et
continuer à moudre puis bien mélanger en
ajoutant le vin, le jus d'orange, la cannelle
et éventuellement la noix muscade.
Former des boules et les rouler dans un peu
de cannelle.
Ingredients :
1 kg de viande.
2 oignons.
2 tomates.
5 gousses d’ail.
1 bâton de cannelle.
Boutons de roses sé-
chés.
10 cl huile d’olive.
Sel et poivre.
2 carottes.
3 navets.
2 boutaqalas. (Chou rave.)
2 poireaux 1 courgette.
1 pied de cardon ou de cardon sauvage
1 bulbe de fenouil 1 céleri en branche.
Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe)
Menthe (nânâ)
150 g Petits pois.
250 gr de fèves fraîches.
3 artichauts.
500 gr d’épinards.
Msouki
Dans une cocotte type autocuiseur, mettre l’huile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les épinards et les laisser réduire. Ajouter tous les légumes, coupés en petits dés, lavés à grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes à feu moyen à découvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre d’eau Ajouter les herbes et une cuillère à soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer l’autocuiseur et laisser cuire sur feu moyen ½ heure.
- Bon, ben voila maman, je vais me marier ...
- Mais c'est merveilleux ! Comment s'appelle-t'elle ?
Vous allez venir hein ? C'est pour quand ?
- Oui oui ... le problème c'est que ...
- Mais non, il n'y a pas de problèeeeeme, oh la la que
ton pauvre père aurait aimé être là !
- Ben c'est qu'elle est noire.
- Noire ? Mais c'est rien ça ! C'est merveilleux mon fils
se marie !
- Puis, elle était déjà mariée ...
- Eh bien elle aura de l'expérience c'est bien ça mon
fils ...
- Et elle a déjà deux enfants ...
- Ah déjà des petits enfants, ah c'est fantastique mon
fils !
- Et elle n'est pas juive ...
- Ah ... mais qu'est-ce que ça peut faire ! Tu vas te mar-
ier, la vie est belle !
- Alors on peut passer ?
- Mais oui, quand vous voulez ! Venez dormir à la mai-
son, vous dormirez dans ma chambre !
- Dans ta chambre ? Ben et toi maman, tu iras où ?
- Oh moi, pas de problème ... je me couche et je
meurs ...
CONCOURS FAMILLY TORAH
Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons
1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim
1 - Combien d’étapes il y a au Seder ?
[ ] 13 [ ] 15 [ ] 16 [ ] 14
2 - Combien de Matsot mettons nous sur la table du Seder ?
[ ] 2,5 [ ] 3 [ ] 3,5 [ ] c’est quoi des matsot?
3 - Que mangeons nous à Pessah ?
[ ] L’agneau [ ] La brebis [ ] La vache [ ] Le boeuf
4 - A quelle date fêtons-nous Pessah ?
[ ] 14 Nissan [ ] 14 Sivan [ ] 14 Iyar [ ] 14 Adar
Réponses à renvoyer sur [email protected] / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mars 2013
Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone
La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro
Noms des Gagnants du Mois de Février 2013 :
Shirel Parienté - Eitan Parienté
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Daniel a terminé ses études aux Etats-Unis. Il a trouvé une
ravissante jeune fille avec laquelle il s'est marié. Le problème,
c'est qu'elle n'est pas juive. Alors, avant de rentrer en France
et de la présenter à sa mère, il lui apprend tout du judaïsme.
La mère, intriguée par l'allure de la jeune femme, pose des
questions :
Et pour Chabbat, qu'est-ce que vous faites ?
- Daniel se rend à la synagogue, et moi j'allume les bougies à
la maison, je mets sur la table le verre du Kiddouch et les
pains de Chabbat.
- Et à Pessah ?
- On fait le seder et on mange la matsa.
- Et est-ce que Daniel met les téphilines tous les jours ?
- Oui bien sûr , et quand il ne peut pas, c'est moi qui les mets !
_________________________________________________
C'est un type Juif qui téléphone à sa mère :
- Allô maman ? C'est David
- Daviiiid, comment vas tu mon chéri ? Tu manges bi...
- Oui, oui maman, tout va bien. Je voulais te dire quelques
petites choses ...
- Mais oui ! Tu sais que je suis toujours là pour toi !
France : 0177380681