Extrait de la publication… · 2013. 11. 4. · articles de ce dictionnaire, le lecteur...
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DICTIONNAIREDES
CANADIANISMES
Extrait de la publication
Gaston Dulong
SEPTENTRION
DICTIONNAIREDES
CANADIANISMES
Nouvelle édition revue et augmentée
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Dépôt légal – 2e trimestre 1999Bibliothèque nationale du QuébecISBN 2-89448-135-7
Diffusion Dimedia539, boul. LebeauSaint-Laurent (Québec)H4N 1S2
© Les éditions du Septentrion1300, av. MaguireSillery (Québec)G1T 1Z3
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Nous remercions le Conseil des Arts du Canada et laSODEC pour le soutien accordé à notre programmed’édition, de même que le gouvernement du Canadapour l’aide financière reçue par l’entremise duProgramme d’aide au développement de l’industriede l’édition (Padié).
Maquette de la couverture : Bleu Outremer
Mise en pages : Gilles Herman
Diffusion en Europe :Librairie du Québec30, rue Gay-Lussac75005 ParisFrance
Première édition : 1989
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PRÉSENTATION
La deuxième édition de ce diction-naire comprend de nombreux ajouts parrapport à la première. Tant dans la trèsriche langue rurale du Québec, de l’Acadieet de l’Est ontarien, que dans la langue descitadins – depuis l’argot des différentescouches de la société jusqu’aux termesspécialisés des métiers et professions –, il ya eu une sensible augmentation dunombre d’entrées.
On remarquera un vocabulaire plusélargi du milieu géographique : faune,flore, poissons, insectes, de celui de nosinstitutions politiques, administratives,religieuses et scolaires, de nos croyanceset superstitions, de nos sports favoris.
Comme dans la première édition ony trouvera des mots normalisés par l’Officede la langue française (OLF), nombre degentilés (appellation des habitants d’uneville, d’une région ou d’une province),beaucoup de mots du blason populaire(appellations ironiques des habitants d’unvillage, d’une paroisse, d’une ville ou d’unpeuple).
De plus, on notera qu’il a été fait uneplace privilégiée à la dimension particu-lièrement métaphorique de la langue,preuve, s’il en est, de sa vitalité.
Quant aux expressions empruntées àl’anglais qui sont malheureusementencore nombreuses, grâce à la décoloni-sation linguistique amorcée à partir de1960, nombre d’expressions que l’on
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croyait indéracinables sont disparues ou envoie de disparaître, ce pourquoi ellesfigurent ici.
Bien sûr ce dictionnaire indique aussila localisation précise des mots propres àtelle ou telle région (voir le guide d’uti-lisation), mots pour la plupart issusdirectement du français archaïque ourégional du nord-ouest, de l’ouest et ducentre-ouest de la France.
Ce dictionnaire se veut un outil péda-gogique et revêt donc essentiellement unaspect correctif. Si un certain nombred’entrées, fautes graves de syntaxe, demorphologie ou d’orthographe peuvents’y trouver, c’est essentiellement pour queleurs équivalents grammaticalement cor-rects soient dorénavant employés.
Nous souhaitons enfin que ce diction-naire soit un outil utile et plaisant pourtous ceux qui le consulteront.
Gaston Dulong
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PRÉFACE
La parution de cette édition re-nouvelée et augmentée du Dictionnaire descanadianismes illustre la passion et l’intérêtsoutenus de Gaston Dulong pour la languefrançaise qui fut l’objet de son ensei-gnement pendant les 35 années de sacarrière de professeur au Département delangues et de linguistique de l’UniversitéLaval.
Avec quelques rares collègues, GastonDulong fait partie des premiers Québécoisqui ont acquis leur formation en Franceauprès d’éminents linguistes européens telAlbert Dauzat qui fut responsable du projetnational des atlas linguistiques décrivant lesparlers régionaux de France. Découvrantl’importance des parlers populaires dansl’étude d’une langue, Gaston Dulongconcentre dès son retour au Québec sestravaux de recherche et son enseignementuniversitaires sur la description et l’étudede la langue française originale qui a prisforme en terre québécoise et canadienne.Reconnu bientôt comme un spécialiste dela langue franco-canadienne, il allait ainsi,tout au long de sa carrière, participer à denombreuses publications et rencontres etpublier de nombreux articles sur lasituation et les particularités du français enusage au Québec et dans diverses régionsfrancophones du Canada.
En 1980, après avoir conçu et dirigédes enquêtes linguistiques détaillées danstoutes les régions du Québec et dans l’est
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canadien francophone, Gaston Dulongpublie avec Gaston Bergeron, en collabo-ration avec l’Office de la langue française,le Parler populaire du Québec et de ses régionsvoisines - Atlas linguistique de l’Est du Canada,un inventaire en 10 volumes des mots etdes expressions populaires relatifs auxdiverses réalités de la civilisation tradition-nelle: maison, vêtement, nourriture, viesociale, jeux, travaux de la ferme, etc.
Passionné de la connaissance et de lavalorisation du français comme de l’his-toire et de la culture des francophones enAmérique, Gaston Dulong, en observateurchevronné, relève et signale pour nousdans le Dictionnaire des canadianismes,édition 1999, les mots et les sens qui sontpropres au français québécois et à la languefranco-canadienne et qui sont absents desdictionnaires de langue générale. Pour lepédagogue expérimenté que demeure leprofesseur Gaston Dulong, voilà une façonpositive d’amener le locuteur curieux àreconnaître ses usages linguistiquesparticuliers et à faire le lien entre sa langueusuelle ou familière et la langue françaisecommune à tous les francophones.
Jean-Marie Fortin
Directeur des services linguistiquesOffice de la langue française
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GUIDE D'UTILISATION
De tout temps, le rôle des dictionnaires a été deconsigner les usages linguistiques des peuples, d'enregistreren quelque sorte des fragments de leur mémoire collectivesous la forme de mots-entrées suffisamment explicites etreprésentatifs à cet égard. Le Dictionnaire des canadianismesa repris cette mission à son compte pour les francophonesde l'Acadie et du Québec. Aussi, parmi les quelque 9000articles de ce dictionnaire, le lecteur trouvera-t-il denombreux usages oraux qui n'appartiennent qu'à deslocuteurs québécois ou acadiens et qui relèvent de diversétats du français qu'on peut rattacher au vieux fonds de lalangue, aux dialectes de l'ouest de la France aujourd'huidisparus, ou enfin aux français régionaux, pour nenommer que ceux-là. Ces mots, témoins d'un héritagefrançais particulier au Québec et à l'Acadie, ont tendanceà disparaître rapidement, emportés par le tourbillon dumodernisme qui a créé des contextes langagiers différents,le plus souvent spécialisés et peu propices à l'expressiondes réalités d'autrefois.
Pour bien comprendre l'urgence de répertorier cesnombreux usages issus des terroirs acadien et québécois,il suffit de se rappeler que beaucoup d'entre euxdisparaissent en même temps que les locuteurs qui les ontutilisés. C'est le cas de nombreux vocables illustrant la vierurale d'autrefois, les gestes et le milieu de vie de cesfemmes et de ces hommes attachés au travail de la terre etde la mer, et qui ont davantage parlé qu'ils n'ont écrit. Lelecteur ne devra donc pas s'étonner de trouver dans cedictionnaire un nombre important de mots qui relèventexclusivement du registre oral. Ce sont ceux quireprésentent la vie, la culture et les réalités québécoises etacadiennes et qui constituent la mémoire d'une bonnepartie de l'Amérique française.
À cet égard, le Dictionnaire des canadianismes fait oeuvreethnographique, consignant les réalités propres aux gensdu Québec et de l'Acadie. Des mots tels aboiteau,agriculturisme, boubou-macoute, cran, duplessisme, lac-à-l'Épaule, loi Lacombe, séraphin et vigneaux en sontautant de témoins.
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La présentation d'un article
La structure généraleLes entrées sont présentées sous leur forme non
marquée, soit l'infinitif pour les verbes et le masculinsingulier pour les noms et les adjectifs. Pour ces deuxderniers, la forme féminine correspondante apparaîtimmédiatement à la suite de l'entrée.
Chaque entrée est suivie d'un indicatif de grammaire(nom, adjectif, préposition, etc.) puis, le cas échéant, denotes sur l'usage ou la prononciation, sur l'origine du mot(amérindienne, anglaise... ), ou sur son emploi (anglicismeà proscrire, sens fautif ou forme utilisée seulement enlangue orale).
La définition figure en sous-entrée. Beaucoup deformes fautives ou de canadianismes sont suivis de leuréquivalent en français standard. Enfin, de nombreuxexemples, placés à la suite de la définition, permettent declarifier un usage, de donner une image de l'emploi d'uneentrée. Les divers sens ou emplois d'un même terme sontprésentés en sous-entrée et indiqués par des chiffres. Àl'entrée main, par exemple, on retrouve huit sensdifférents, numérotés de 1 à 8.
Il existe trois types de renvois, signalés en fin dedéfinition par Voir, Syn., ou Syn., voir.
Le premier renvoi, Voir, dirige le lecteur à l'entréequi comporte la définition. Par exemple, à l'entrée booze,on trouvera Voir: bagosse (sens 1), terme auquel il faut serapporter pour lire la définition de booze.
Le deuxième renvoi, Syn., présenté à la suite d'unedéfinition, renvoie à un ou plusieurs synonymes. Ainsi, ladéfinition consacrée à bagosse est suivie de la liste de tousses synonymes, présentée ainsi: Syn.: baboche, booze,boucane, caribou, etc.
L'abréviation Syn., voir renvoie à une entréeprincipale comprenant une définition et la liste dessynonymes de l'entrée. Caribou (sens 4), suivi de Syn.,voir: bagosse, renvoie le lecteur à la définition de bagosseet à la liste de ses synonymes.
Les données terminologiques
Les anglicismesL'origine anglaise d'un terme est marquée au moyen
de l'abréviation angl., suivie du terme anglais corres-pondant; c'est le cas de drave, suivi de (angl. drive).L'indication de l'origine anglaise peut être suivie du signeØ, destiné à mettre les utilisateurs en garde contre l'usaged'un vocable pour lequel il existe déjà un équivalentfrançais, par exemple faker, féquer (angl. to fake), quisignifie simuler, feindre, faire semblant.
Les amérindianismesL'abréviation amér., placée immédiatement après les
indications grammaticales, indique l'origine amérindienned'une forme, par exemple babiche et ouaouaron, ou même
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cométique qui nous vient des Inuits mais qui a été transmisepar les Amérindiens.
Les marques d'usageLes marques de niveau de langue sont: vieux,
régional, dialectal, littéraire, rare, figuré, familier,argotique et vulgaire.
La normalisationNOLF indique qu'il s'agit d'un terme normalisé par
l'Office de la langue française, tandis que ROLF signifieque le terme a fait l'objet d'une recommandation par lemême organisme.
La marque d'emploi particulierLe signe [#] permet de souligner qu'il s'agit d'un
terme à déconseiller, parce qu'il est attesté surtout sousforme orale (chu, su) ou parce que son emploi est fautif(aiguise-crayon employé pour taille-crayon; bossuse pourbossue; comment pour combien; crute pour crue).
La localisation des emploisÀ la fin de plusieurs articles, des symboles graphiques
indiquent que l'entrée est employée: a) partout au Québec[+++] ; b) presque partout au Québec [++] et c) ici et làau Québec [+].
D'autres entrées comportent une indication de l'aired'usage; notons entre autres les régions ou localitéssuivantes: Côte-Nord, Lanaudière, Beauce et Charsalac (deCharlevoix, Saguenay, Lac-Saint-Jean).
Les mots acadiens identifiés par l'abréviation acad.renvoient à une forme qu'on retrouve dans le parler despopulations acadiennes ou d'origine acadienne installéesdans les Maritimes, ainsi qu'au Québec (Côte-Nord, Îles-de-la-Madeleine, sud de la Gaspésie).
D'autres indications d'usage, celles-là tirées de l'Atlaslinguistique de l'Est du Canada (ALEC), permettent de situerplus précisément sur la carte du début la zone géo-graphique de présence d'un mot.
Trois cas sont possibles :
Tête-de-femme (O 25-117), sens 9 de TÊTE
TÊTE n. f.
O signifie à l'ouest de25 signifie Saint-Augustin (Portneuf)117 signifie Saint-Nicolas (Lévis)
Donc, le terme s'emploie à l'ouest de Saint-Augustinet de Saint-Nicolas, de part et d'autre du Saint-Laurent,cette dernière information étant précisée par le traitd'union.
9. Tête-de-femme: dans les baissières, butte deterre qui se forme par la décomposition detouffes de rouche et sur laquelle continuentde pousser de nouvelles herbes. (O 25-117)
XIV
Brousse (E 132,129)
BROUSSE n.f
E signifie à l'est de132 signifie Rivière-du-Loup (Rivière-du-Loup)129 signifie Saint-Éleuthère (Kamouraska)
Ce terme s'emploie à l'est de Rivière-du-Loup et deSaint-Éleuthère, situés du même côté du Saint-Laurent,comme l'indique la virgule qui les sépare.
Clairons (entre 36-86 et 8-134), sens 3 de CLAIRON
CLAIRON n. m.
36 signifie Saint-Barthélemy (Berthier)86 signifie Sainte-Anne-de-Sorel (Richelieu)8 signifie Les Escoumins (Saguenay)134 signifie Trois-Pistoles (Rivière-du-Loup)« Entre » indique que le terme est employé au centre duQuébec, dans la zone délimitée par Saint-Barthélemy etSainte-Anne-de-Sorel d'un côté du Saint-Laurent et par LesEscoumins et Trois-Pistoles de l'autre côté.
Sous-bois, broussailles. (E 132, 129)Syn., voir: branchages.
3. Au pl. Aurore boréale. Il y avait des claironsdans le ciel la nuit dernière. (entre 36-86 et 8-134) Syn., voir: marionnettes.
[+] employé ici et là au Québec[++] employé presque partout au Québec[+++] employé partout au Québec[Ø] à proscrire[#] à déconseiller
SYMBOLES
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ABRÉVIATIONS
acad. acadianismeadj. adjectifadv. adverbeamér. amérindianismeangl. anglaisarg. scol. argot scolaireconj. conjonctionCharsalac Charlevoix, Saguenay, Lac-
Saint-Jeandial. en fr. dialectal en françaisE Estexclam. exclamationf. fémininfam. familierfam. en fr. familier en françaisfig. figuréfr. françaisinterj. interjectioninv. invariablelitt. littéraireloc. locutionloc. adv. locution adverbialeloc. conj. locution conjonctiveloc. verb. locution verbalem. masculinMar. terme de marinen. nomNOLF normalisé par l’Office de
la langue françaisenum. numéralO OuestOLF Office de la langue
françaisep. participepart. participep. adj. participe adjectivalp. prés. participe présentp. passé participe passé
XVI
pass. passimpéjor. péjoratifpl. plurielpop. en fr. populaire en françaispr. propreprés. présentpron. rel. pronom relatifrare en fr. rare en françaisrég. en fr. régional en françaisROLF recommandé par l’Office
de la langue françaiseSaglac Saguenay–Lac-Saint-Jeanscol. scolairesurt. surtoutsyn. synonymetech. techniquev. verbev. impers. verbe impersonnelv. intr. verbe intransitifv. pron. verbe pronominalv. tr. verbe transitifvulg. vulgairevx en fr. vieux en français
ABRÉVIATIONSDE POIDS ET MESURES
oz oncep piedv vergemm millimètrecm centimètrem mètrekm kilomètrem2 mètre carrém3 mètre cubeha hectareml millilitrecl centilitreL litregr grammekg kilogramme
XVII
LÉGENDE DE LA CARTE
SAGUENAY7 Baie-Trinité8 Les Escoumins9 Sacré-Coeur-de-Jésus
CHARLEVOIX18 Saint-Fidèle20 Baie-Saint-Paul
MONTMORENCY22 Saint-Féréol
QUÉBEC24 Saint-Sauveur
PORTNEUF25 Saint-Augustin26 Saint-Raymond27 Deschambault
CHAMPLAIN28 Sainte-Anne-de-la-Pérade30 Champlain
SAINT-MAURICE34 Yamachiche
MASKINONGÉ35 Saint-Alexis-des-Monts
BERTHIER36 Saint-Barthélemy37 Berthierville38 Lavaltrie
JOLIETTE39 Saint-Félix-de-Valois
L’ASSOMPTION40 Lachenaie
MONTCALM41 Saint-Esprit
TERREBONNE46 Saint-Janvier49 Saint-Sauveur
ARGENTEUIL48 Lachute et Saint-Hermas
PAPINEAU54 Papineauville
LA PRAIRIE79 Saint-Isidore
IBERVILLE82 Saint-Grégoire
VERCHÈRES83 Beloeil84 Verchères
RICHELIEU85 Saint-Ours86 Sainte-Anne-de-Sorel
SAINT-HYACINTHE87 Saint-Hyacinthe
YAMASKA91 Baieville
NICOLET99 Saint-Léonard100 Bécancour101 Les Becquets
MÉGANTIC114 Saint-Pierre-de-Broughton115 Sainte-Anastasie
LOTBINIÈRE116 Sainte-Croix
LÉVIS117 Saint-Nicolas
BELLECHASSE122 Saint-Damien123 Saint-Michel
MONTMAGNY124 Montmagny125 Saint-Fabien-de-Panet
L’ISLET127 Saint-Jean-Port-Joli
KAMOURASKA128 Saint-Denis129 Saint-Éleuthère
TÉMISCOUATA130 Sainte-Rose-du-Dégelis
RIVIÈRE-DU-LOUP132 Rivière-du-Loup133 L’Isle-Verte134 Trois-Pistoles
MATANE141 Matane142 Les Méchins
PRESCOTT (ONTARIO)165 Alfred
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ZIGOUNER v. intr. Voir : zigonner.ZINC BARBELÉ n. m. Fil de fer barbelé, barbelé. (acad.)ZIP n. f. Sigle. Zone d’intervention prioritaire. Mot utilisépar les agents de la dépollution, qu’il s’agisse de terrains,de lacs ou de cours d’eau. Les ports sont des zips.ZIP, ZIPPEUR n. m. (angl. zipper) [Ø] Fermeture àglissière, fermeture éclair. Marque déposée. Syn. : fermoir.ZIPPER v. tr. (angl. to zip) Fermer une fermeture éclair,un zip.ZIRABLE adj. Répugnant qui inspire du dégoût. Unhomme zirable, un spectacle zirable. (acad.)ZIRE n. f. Répugnance, dégoût. Cela lui fait zire. Avoir zirede quelque chose. (acad.)ZONAGE n. m. Action de zoner. La loi sur le zonage agricoledu Québec a été votée en 1978.ZONER v. tr. Décider par une loi qu’une région, qu’unepartie de territoire sera zone agricole, industrielle oudomiciliaire. Le Québec a décidé de zoner son territoire eta voté la Loi sur la protection du territoire agricole en1978.ZOUNE n. Sobriquet qui s’applique à un homme ou àune femme. Tit Zoune, La Zoune.ZYEUX-CROCHES n. Sobriquet donné fréquemment àquelqu’un qui louche, à un loucheur.
ZIGOUNER – ZYEUX-CROCHES
COMPOSÉ EN NEW BASKERVILLE CORPS 8ET AVANT-GARDE CORPS 10
SELON UNE MAQUETTE RÉALISÉE PAR GILLES HERMAN
CE TROISIÈME TIRAGE A ÉTÉ ACHEVÉ D’IMPRIMER
EN DÉCEMBRE 2003SUR LES PRESSES DE AGMV-MARQUIS
À CAP-SAINT-IGNACE, QUÉBEC
POUR LE COMPTE DE DENIS VAUGEOIS
ÉDITEUR À L’ENSEIGNE DU SEPTENTRION
canadianismes 24/11/03, 10:151
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