Expressions - numéro 570

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www.expressions-venissieux.fr Numéro 570 DU 3 AU 16 DÉCEMBRE 2014 Vendredi 5 décembre - De nom- breuses animations sont annoncées pour la Fête de la Solidarité qu’organi- sent la Ville de Vénissieux, avec l’asso- ciation des commerçants Plein Centre et le Secours populaire. Rendez-vous est donné vendredi sur les places Léon- Sublet et Henri-Barbusse, à partir de 17 heures. Bien sûr, les enfants y trouveront de quoi s’amuser: jeux en bois surdimensionnés, ballons, manège de poneys, structures gonflables, pêche à la ligne, jeu solidaire du Secours populaire… et la calèche du père Noël vert. À 17 heures puis à 18 h 45, les spectateurs découvriront “Deux choses Lune, la vie rêvée de Mario et Nénette”, l'histoire clow- nesque de deux marionnettes géantes et gonflables. À 18 heures, les “Nym- phéas” déambuleront une première fois sur les places Sublet et Barbusse. Le tirage au sort de la tombola de Plein Centre aura lieu à 18 h 30. On pourra ensuite, à 19 heures, applaudir le groupe BoumTchak, de l’école de musique Jean-Wiéner, avant de s'émerveiller à nouveau devant les “Nymphéas”. Page 4 Fête de la Solidarité ÉDUCATION Lycée Jacques-Brel: pour le personnel, les moyens ne suivent pas. p. 2 PÔLE AUTOMOBILE BMW-Mini: une concession grand format. p. 2 PHOTOVOLTAÏQUE Pourquoi Sillia a du retard à l'allumage. p. 3 RESTOS DU CŒUR Forte augmentation du nombre d'inscrits. p. 4 CONSEIL MUNICIPAL DENFANTS Les jeunes élus au travail. p. 5 DÉFI Familles à énergie positive: c'est parti ! p. 6 CULTURE La Pré-Fabrique Opéra, projet en suspens. p. 10 FOULÉE VÉNISSIANE De record en record. p. 13 MAGAZINE Le musée du Jouet, c'est déjà Noël ! p. 14 106 délégués à élire Les assemblées générales des conseils de quartier ont été très suivies, avec des débats nourris. Une journée de vote est organisée ce samedi 6 décembre: à vous de choisir vos nouveaux délégués. Pages 7-8-9 PÔLE EMPLOI FERMÉ DIX JOURS À LA SUITE D'INCIVILITÉS p. 3 VINGT PLACES À GAGNER POUR LES MATCHES DU LOU RUGBY page 15 PHOTO RAPHAËL BERT

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Expressions, les nouvelles de Vénissieux - numéro 570

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www.expressions-venissieux.frNuméro 570

DU 3 AU 16 DÉCEMBRE 2014

Vendredi 5 décembre - De nom-breuses animations sont annoncéespour la Fête de la Solidarité qu’organi-sent la Ville de Vénissieux, avec l’asso-ciation des commerçants Plein Centreet le Secours populaire. Rendez-vousest donné vendredi sur les places Léon-Sublet et Henri-Barbusse, à partir de17 heures.Bien sûr, les enfants y trouveront de quois’amuser: jeux en bois surdimensionnés,ballons, manège de poneys, structuresgonflables, pêche à la ligne, jeu solidairedu Secours populaire… et la calèchedu père Noël vert. À 17 heures puis à

18h45, les spectateurs découvriront“Deux choses Lune, la vie rêvée deMario et Nénette”, l'histoire clow-nesque de deux marionnettes géanteset gonflables. À 18 heures, les “Nym-phéas” déambuleront une premièrefois sur les places Sublet et Barbusse.Le tirage au sort de la tombola de PleinCentre aura lieu à 18h30. On pourraensuite, à 19 heures, applaudir legroupe BoumTchak, de l’école demusique Jean-Wiéner, avant des'émerveiller à nouveau devant les“Nymphéas”.

Page 4

Fête de la Solidarité

ÉDUCATIONLycée Jacques-Brel :pour le personnel, les moyensne suivent pas.

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PÔLE AUTOMOBILEBMW-Mini : une concessiongrand format.

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PHOTOVOLTAÏQUEPourquoi Silliaa du retard à l'allumage.

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RESTOS DU CŒURForte augmentationdu nombre d'inscrits.

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CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTSLes jeunes élus au travail.

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DÉFIFamilles à énergie positive :c'est parti !

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CULTURELa Pré-Fabrique Opéra,projet en suspens.

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FOULÉE VÉNISSIANEDe record en record.

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MAGAZINELe musée du Jouet,c'est déjà Noël !

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106 déléguésà élire

Les assemblées générales des conseils de quartieront été très suivies, avec des débats nourris.Une journée de vote est organisée ce samedi 6 décembre :à vous de choisir vos nouveaux délégués.

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PÔLE EMPLOI FERMÉ DIX JOURSÀ LA SUITE D'INCIVILITÉS

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VINGT PLACES À GAGNER POURLES MATCHES DU LOU RUGBY

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ACTUALITÉS PAGE 2Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

CONSEIL MUNICIPALLa prochaine séance du conseilmunicipal se tiendra le mardi16 décembre, à 18h30. Les élusexamineront en particulier lesorientations budgétaires 2015,dans un contexte d’austéritésans précédent pour les financesdes collectivités locales. L’anprochain, l’État leur versera3,7 milliards de moins.D’ici à 2017, le gouvernementveut réaliser 11 milliards d’éco-nomies dans ses dotations auxcommunes, regroupements decommunes, départements etrégions. Mais d’après l’associa-tion des maires de France, lemanque à gagner sur quatre ansserait de 28 milliards.

CONSULTATIONS AU CDHSLe Centre de Santé et de Pré-vention du CDHS accueille etpropose gratuitement desconsultations.Pneumologie : le mercredi de12 heures à 14 heures.Tabacologie : le jeudi de14 heures à 16 heures.Tests tuberculiniques et vacci-nations BCG, le lundi de11h30 à 13 heures et le jeudide 12h30 à 14 heures.Des consultations de vaccina-tions internationales (payantes),le lundi de 13h45 à 17h30 et lejeudi de 13h45 à 12 heures.CDHS: 5 place de la Paix.Tél. 0472500868.Sur internet : www.cdhs.fr

MONOXYDE DE CARBONE :SOYEZ PRUDENTSLe monoxyde de carbone estun gaz toxique qui causechaque année en France unecentaine de décès. Il peutnotamment être émis par deschauffages d’appoint utilisés defaçon inappropriée. Faites vérifier vos installations.Veillez également à une bonneaération et ventilation du loge-ment. Ne jamais utiliser pourse chauffer des appareils nondestinés à cet usage : cuisinière,brasero…Plus d’infos au service commu-nal d’hygiène et de santé(SCHS) : 0472214410.

PROGRAMMED’INTÉRÊT GÉNÉRAL ÉNERGIEL’État, le Grand Lyon et la Villeont mis en place un pro-gramme d’intérêt général(PIG) énergie. Si vous possédezun logement situé dans le péri-mètre défini (en gros les quar-tiers centre-ville, Minguettes,Max-Barel, Charréard et Pas-teur) et répondez à un certainnombre de critères (notam-ment le niveau de ressources etl’âge du logement), vous pou-vez prétendre à des subventionset à un accompagnement pourmener à bien des travaux d’éco-nomie d’énergie.La prochaine permanence àl’hôtel de ville est programméele mardi 16 décembre. Plus de renseignements au0437287030.

DÉFENSEUR DES DROITSLe Défenseur des droits assureune permanence le vendredi de9 heures à 10h30 sur rendez-vous, à la Maison de justice etdu droit de Vénissieux (18, rueJules-Ferry). Le Défenseur desdroits est une autorité constitu-tionnelle indépendante.Les questions traitées peuventporter sur les droits de l’enfant,la déontologie de la sécurité,les discriminations, la média-tion avec les services publics, lapromotion de l’égalité, la santéet la sécurité des soins.Rendez-vous au 0472901820.

Jour de grève au lycée - Plus de90 % du personnel du lycée polyva-lent Jacques-Brel était en grève le20 novembre dernier. Un mouve-ment de mécontentement prévu delongue date, expliquait François Jos-lin, responsable du syndicat SNES:“Cette grève ne remet aucunement encause le travail de l’équipe de directiondu lycée. Elle est un signal d’alarme.Depuis le début de l’année, nous avonsdû subir des dysfonctionnements maté-riels et techniques liés à l’installationdans les nouveaux locaux. Et nousconstatons une multiplication inquié-tante des incivilités et des actes de vio-lence, à un niveau jamais vu.”

Une altercation entre deux élèves,le 19 novembre, aurait d’ailleurs puavoir une issue dramatique. L’un desdeux lycéens, après être rentré chez luià midi, est revenu au lycée muni d’uncouteau. “Si les adultes n’avaient pas étélà, il y aurait eu un drame”, assurent lesenseignants. L’agresseur s’est présentéspontanément au commissariat, où ila été placé en garde à vue. Outre lessuites judiciaires auxquelles il devrafaire face pour cet acte, l’élève estactuellement suspendu du lycée,jusqu’à son passage devant le conseilde discipline de l’établissement.

Enseignant depuis 16 ans àJacques-Brel, le délégué du SNES

affirme ne jamais avoir connu detelles tensions dans l’établissement.“Les effectifs ont augmenté mais pasles moyens. Nous avons envoyé despétitions au rectorat. Avant que lagrève, nous avions rencontré son secré-taire général qui s’est caché derrière lefait qu’il n’y a pas de budget. Notretutelle a une vision strictement comp-table de la situation du lycée. Nous,nous revendiquons une visionhumaine, la seule à pouvoir garantirl’égalité des chances. Les enfants deVénissieux doivent avoir les mêmeschances de réussite. Mais pour cela, ils

ont besoin de plus de moyens.”Pour faire entendre leur voix, les

grévistes se sont rassemblés le20 novembre devant le rectorat.“Nous avons eu un entretien avec unesecrétaire générale, qui nous a dit quenous avions un beau lycée et desmoyens suffisants, relate François Jos-lin. Nous nous sommes sentis mépri-sés… Personne ne tient compte de lasituation. On recommence à travaillercomme si rien ne s’était passé. Com-ment faire du bon travail dans detelles conditions ? C’est insupportable,dramatique.” �

RECUL DANS LE TEMPSCHEZ RENAULT TRUCKS

Les négociations sur l’organisationdu temps de travail entre direction etsyndicats chez Renault Trucks sontrompues. Engagées depuis plu-sieurs mois, les discussions avaientencore une chance d’aboutir le19 novembre. Un rendez-vous de ladernière chance, que les syndicatsont abordé en lançant un appel à lagrève. Environ 500 salariés des sitesde Vénissieux et Saint-Priest ontcessé le travail à l’appel de la CGT,de la CFDT et Sud.Mais la réunion a tourné court, ladirection estimant qu’aucun accordavec les organisations de salariésn’était possible. Du coup, c’est l’ac-cord de branche de la métallurgiequi prévalait jusqu’en 1998 qui serade nouveau appliqué au printempsprochain.Depuis 1999 — année où fut signéle dernier accord sur le temps detravail — les salariés du construc-teur de poids lourds travaillaient enmoyenne 35 heures par semaineavec une journée de RTT toutes lestrois semaines. Pour gagner enflexibilité, la direction a dénoncé cetaccord en 2013. Elle a ensuiteengagé de nouvelles négociations.Son objectif étant de passer à unemodulation annualisée, basée surdes périodes de neuf à douzesemaines, avec l’introduction denouvelles dispositions comme“l’overtime”, qui permettent de ral-longer les journées sans délai deprévenance en fonction des impé-ratifs de production.“En gros, tu sais quand tu arrivesmais tu ne sais pas quand tu ren-tres chez toi, s’indigne FrédéricPanetié, délégué du syndicat CGT,qui refuse toute idée de flexibilité.C’est un retour au servage. Lessalariés sont particulièrement cho-qués par le caractère obligatoire deces heures supplémentaires, alorsque l’on a toujours fonctionné auvolontariat.” La CFDT, qui était prête à négocierdans le cadre d’un accord assortide contreparties financières ouhoraires, est tout aussi critique.“C’est un rendez-vous manqué,considère Lahceme Touati, déléguédu syndicat. Nos propositions ontété balayées d’un revers demanche par une direction obtuse.Renault Trucks peut désormais sevanter d’être la première société decette taille à revenir à l’accord debranche de 1998. Quelle régressionsociale !”

Pôle automobile - 2200 invités,pour l’essentiel des clients de lamarque allemande, ont découvertjeudi dernier la nouvelle concessionBMW-Mini 6e Avenue. 8000 m2 surquatre niveaux et une architecturetout en transparence : le bâtiment etles modèles exposés jouissent d’unevisibilité maximale depuis le boule-vard Laurent-Bonnevay où circulentchaque jour 130000 véhicules.

Le groupe Pautric, premier distri-buteur BMW en France, a investiplus de 10 millions d’euros danscette nouvelle concession, construiteen lieu et place d’un foyer d’héber-gement Adoma. Une arrivée quiconforte le pôle automobile deVénissieux, devenu le plus impor-tant de la région Rhône-Alpes.

55 personnes y sont employées.Et les effectifs pourraient augmenterde 10 % en 2015 si les objectifs com-merciaux sont atteints. Bruno Laval,P-DG de 6e Avenue, a l’objectifd’écouler 1000 BMW et 400 Minil’an prochain. La vente de véhicules

d’occasion devrait également pro-gresser grâce à de larges espaces d’ex-position.

“Vous avez fait le bon choix en vousinstallant à Vénissieux, a déclaré lemaire, Michèle Picard. Vous faitespartie de ce plan urbain ambitieux, quienglobe le Puisoz, la ZAC de Parilly, lesdeux côtés du périphérique, un axed’avenir majeur dans le développementde Vénissieux et de l’agglomération. Lavocation économique du boulevardLaurent-Bonnevay va être confortée.”

Au-delà de l’aspect économique,le maire a insisté sur la dimensioncivique que revêt chaque nouvelleimplantation, et sur les liens deproximité qui se créent entre lesentreprises et la cité. Des liens deproximité que Michèle Picard a ditvouloir renforcer par le biais d’une“charte de coopération, pour créer despasserelles avec l’emploi local, avec lajeunesse, sous forme de stages, de for-mations, de découvertes et d’em-bauches.” �

La Vallée de la chimie,futur campus industrielPartenariat - L’État, le GrandLyon, la Région Rhône-Alpes et lesgrandes entreprises implantées dansla vallée de la chimie, ont signé le20 novembre une charte visant à latransformation du site — quiemploie encore 10 200 salariés mal-gré les nombreux coups portés àl’emploi ces dernières décennies —en un campus industriel.

Avec cette évolution, les signa-taires poursuivent le double objectifde conforter le pôle d’activités exis-tant (chimie, énergie, raffinage,environnement) et d’accueillir desactivités complémentaires dans leschamps de la chimie dite “aval” etdes cleantech (chimie durable, éner-gies renouvelables, recyclage desmatériaux…).

Pour y parvenir, les différentesactivités de la zone vont être rassem-blées autour d’un plan de dévelop-pement économique commun avecune gestion mutualisée du foncier etdes services, et la création d’unemarque unique pour une meilleurelisibilité. �

ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAILLes personnels de Jacques-Brel sonnent l’alarme

BMW-Mini inaugure son nouvel écrin vitré

Mini apéritifDeux mini quiches,une verrine, un canapé

Assiette gourmandeFoie gras et feuilleté d’escargotTerrine de saumon,roquette, vinaigrette

PlatCaille farcie au foie grasouSauté de biche sauce morilleouDindonette farcie sauce morilleouPapillotte saumon gambaset Saint-JacquesouEstouffade de sangliersauce grand veneur

AccompagnementsGratin dauphinoisouRisotto fromage et champignonsouGratin de cardons

BûchetteFruit ou chocolat

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Pour tous les plats, réchaufferau four 1 heure à 100°C

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Les petits plus :des plateaux d’huîtresbuffets assortisà partir de 15 euros/personne

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Boulangerie-traiteurDallery PittiéVénissieux - 17, place Léon-Sublet- 0478700137Feyzin - 8, route de Lyon- 0472794885Saint-Fons - 14, rue Paul-Bert- 0478701360Saint-Priest - 12, avenue de la Gare- 0478201206

La mobilisation des personnels a été massive

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ACTUALITÉSPAGE 3 Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

Les premières victimes du cli-mat qui a conduit à la fer-meture de l’agence Pôleemploi de Vénissieux sontévidemment les chômeurs.

Du 19 novembre au 1er décembre, ilsont trouvé porte close, et ont été invi-tés à se rendre dans une autre agenceou à utiliser les services internet ettéléphoniques. Une situation pénali-sante pour les 7200 demandeursd’emploi qui fréquentent les lieux.

Cette mesure inédite trouve sonorigine dans une succession d’incivi-lités. À plusieurs reprises ces dernièressemaines, des agents avaient déjàexercé leur droit de retrait. Un cap aété franchi le mardi 18 novembre,quand un individu très excité a faitintrusion dans l’espace réservé au per-sonnel. Il a fallu l’intervention d’unvigile pour l’en déloger, non sansquelques dégâts matériels. La direc-tion a aussitôt baissé le rideau.

L’agence est de nouveau accessi-ble depuis lundi. Un vigile supplé-mentaire et un agent de médiationen CDD sont arrivés en renfort. Ungroupe d’analyse sur les problèmesd’agression a été constitué. Larevendication des agents d’assurer laréception des chômeurs en demi-journée, uniquement sur rendez-vous, est également actée.

Mais le personnel — une cin-quantaine d’employés quand l’effec-tif est au complet, ce qui est rare vule nombre élevé d’arrêts maladie —demeure inquiet. “Il faudra au plus

vite modifier l’organisation du site encréant des postes pérennes en CDI ettout mettre en œuvre pour qu’un ser-vice public de qualité soit rendu,revendique Laurent Signerin, secré-taire général du syndicat CGT auniveau régional. Nous devons pouvoirtraiter rapidement des dossiers d’in-demnisation, mettre un terme à unepolitique de radiation administrativeaveugle qui est source de conflits, etêtre en mesure d’assurer pleinement lesmissions de conseil et d’accompagne-ment des demandeurs d’emploi.”

“Je n’ai jamais connu ça”Le contexte de chômage galo-

pant a profondément changé lesconditions de travail du personnelde Pôle emploi, né de la fusion del’ANPE et des Assedic, deux moisaprès le déclenchement de la crisebancaire et financière de l’automne2008. Sous couvert d’anonymat,une employée qui a “25 ans de mai-son” explique n’avoir “jamais connuça”. “Depuis 2012 c’est devenu vrai-ment très difficile. Il ne se passe pas unjour sans clashes. Les dépôts de plaintesont fréquents. Les agents ont peurd’aller à l’accueil. D’une part parcequ’ils ne sont pas rassurés, mais aussiparce que c’est dur d’être confrontéaux problèmes de précarité. On faittout ce qu’on peut avec nos moyens,nous avons le sens du service public,mais pour les demandeurs ce n’est pasassez. Beaucoup d’agents finissent parcraquer. Ce qui explique l’importance

de l’absentéisme et du turnover.”Le cas de l’agence de Vénissieux

n’est évidemment pas isolé. Maisavec 7 260 demandeurs d’emploi(cat. A, B, C) recensés en juillet der-nier, pour une population actived’environ 25000 personnes, le tauxde chômage dans notre communeest proche des 30 % ! Avant d’être lesigne d’une aggravation de l’insécu-rité ou d’un recul du savoir-vivre,les incivilités en série déplorées cesdernières semaines sont d’abord lereflet d’une précarisation accélérée.

Le dernier portrait social de laFrance réalisé par l’Insee est édi-fiant. Le chômage explose (en parti-culier celui de longue durée), lessalaires ne progressent plus ou trèspeu, 4,5 millions de personnesvivent avec des minima sociauxd’insertion… Et les agents des ser-vices publics, à commencer par ceuxde Pôle emploi, sont en premièreligne face à cette détresse sociale.

Le travail a repris normalementdepuis lundi à l’agence de Vénis-sieux. “Nous avons la boule au ven-tre”, corrige l’employée avec 25 ansd’ancienneté. “Nous appréhendonsfortement car nous entrons dans lapériode des fêtes. Or c’est traditionnel-lement une période tendue. Les gensveulent faire plaisir aux enfants, à lafamille. Ils supportent encore moinsque d’habitude d’être dans le besoin.J’espère que ça va bien se passer.” �

GILLES LULLA

Photovoltaïque - Six mois aprèsla reprise du site d’assemblage depanneaux photovoltaïques de Boschpar le groupe Sillia Énergie, la situa-tion boulevard Irène-Joliot-Curieest toujours aussi compliquée. Chô-mage technique, absence de com-mandes, perspectives d’avenirbrouillées : l’inquiétude desemployés reste au plus haut niveau.Quelques jours après la signatured’un contrat avec la Compagnienationale du Rhône, portant sur75 000 panneaux solaires, nousavons rencontré Axel Becker, direc-teur du marketing de Sillia VL. Ils’exprimait au nom de MichelJouan, directeur général du groupe.

- Chez Sillia, novembre a été entiè-rement chômé. Comment se pré-sente décembre? Et les premiersmois de 2015?A.B. : - “Faute de commandes, eneffet, nous n’avons pas assemblé depanneaux en novembre. La produc-tion va monter progressivement àpartir de décembre. Nous allonsmettre en route une ligne d’assem-blage complète avec trois équipes,pour atteindre les 100 % en février.Cela correspondra à la fabricationdes panneaux commandés par laCompagnie nationale du Rhône.”

- Comment expliquez-vous lecreux important de cet automne?- “Sur le marché des panneaux pho-tovoltaïques, d’abord, la saisonna-lité existe. Entre octobre et janvier,

il y a moins de commandes qu’auprintemps, par exemple. Ensuite, aumoment de la reprise en juin, nousavions peu de commandes nécessi-tant une mise en production immé-diate. Mais nous n’avons pas vouluque les salariés repris ne soient pasmis tout de suite au travail. Auniveau de l’image, cela aurait étécatastrophique. C’est pourquoinous avons fait le choix d’avancerentre juin et septembre la produc-tion de commandes qui n’aurait dûcommencer qu’à l’automne. Par ail-leurs, la livraison de certains pan-

neaux a été retardée par des clients.Cette conjugaison explique à la foisle ralentissement de l’activité à l’au-tomne et le niveau de stock élevé.“Concernant ce stock, précisonsd’ailleurs que, contrairement à ceque l’on a pu lire, il était déjà venduet en attente de livraison.”

- Il n’empêche que, confrontés à duchômage technique quelques moisaprès la reprise, les salariés sonttrès inquiets.- “Nous avons tablé sur des promessesde commandes qui ne sont pas

venues. À cause de l’instabilité minis-térielle, nous n’avons pas eu de nou-velles du gouvernement pendant qua-tre mois. Les commandes liées à l’ap-pel d’offres CRE2*, que l’État a initiéet que nous avons remporté, tardent àse concrétiser. Cela se met en placepetit à petit, comme en témoigne lasignature, début novembre, d’uncontrat intégré au CRE2 avec laCompagnie nationale du Rhône.”

- Pensiez-vous que reprendre lesite de Bosch à Vénissieux seraitaussi compliqué ?- “On ne peut nier que cela a étébeaucoup plus compliqué queprévu. Nous avons dû faire face àdes incertitudes imprévues et à desannulations de commandes. Dansle secteur du photovoltaïque, lesinvestisseurs se montrent de plus enplus prudents, ce qui ne nous aidepas. Mais je ne veux pas croire uneseconde à un échec de notre projet

industriel. Celui-ci est bien ficelé. Illui faut du temps. Nous avons ànotre disposition de splendidescapacités de production et deséquipes compétentes. Nos employésdoivent être patients et se battrepour nous, et non pas contre,comme cela peut parfois être le cas.”

- Ceux-ci apprécieront…- “Mais je comprends leur inquié-tude également ! Ils doivent cepen-dant avoir à l’esprit que l’usine est enquelque sorte nouvelle. Il ne faut pasregarder dans le rétroviseur, penser àce qu’était le site avant. Ils doivents’engager, s’impliquer, pour le futur.Et le futur, c’est Sillia VL.” �

PROPOS RECUEILLIS PAR GRÉGORY MORIS

*CRE2 : appel d’offres lancé en 2013 parla Commission de régulation de l’énergie(CRE), pour la fourniture d’installationsphotovoltaïques de grande taille.

Face au chômage galopant,des agents désemparésPÔLE EMPLOI - Des incivilités en série ont conduit à la fermeture de l’agence Pôle emploi entre le 19 novembre et le 1er décembre.La direction a renforcé les mesures de sécurité. Mais le personnel est usé et appréhende de plus en plus le contact avec les usagers.

Chez Sillia, une reprise “beaucoup plus compliquée que prévu”

L’agence Pôle emploi de Vénissieux a rouvert lundi après une dizaine de jours de fermeture

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Malgré la signature d’un important contrat avec la CNR, le moisde novembre a été entièrement chômé chez Siilia

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TRAVAUX AU TRÉSOR PUBLIC, DEUX JOURS DE FERMETUREPour agrandir son hall d’ac-cueil, le centre des Financespubliques de Vénissieux estactuellement en plein travaux.Ce chantier va nécessiter la fer-meture au public pendant deuxjours, ces jeudi 4 et vendredi5 décembre.Réouverture le lundi 8 décem-bre, aux horaires habituels.Centre des Finances publiquesde Vénissieux : Immeuble Ren-contre, place de la Paix.

BOURSE AUX JOUETS À PARILLYRendez-vous au centre socialde Parilly, samedi 6 décembredès 14 heures, pour découvrirdifférents jeux : de société,d’équipe, de coopération…Rens. : 0478764148.

BOURSE AUX JOUETS DU SPFJouets neufs et d’occasion,poupées, jeux de société… Labourse aux jouets du comité deVénissieux/Corbas du Secourspopulaire, samedi 13 décem-bre, promet grand choix etpetits prix. Rendez-vous entre8h30 à 12 heures, dans leslocaux du SPF : 99, boulevardJoliot-Curie à Vénissieux.Belle occasion de faire plaisir !

LES JOURNÉES DES“SAVOIR-FAIRE” AUX MINGUETTESLe vendredi 5 et le samedi6 décembre, les centres sociauxdes Minguettes organisent“Les journées des savoir-faire”.Des habitants partageront leurculture et leurs passions : infor-matique, broderie sur satin,scrapbooking, cuisine ludique,relaxation active chinoise…Les adhérents des centressociaux des Minguettes pour-ront s’inscrire gratuitement àces ateliers.Pour plus d’informations,contacter le 0472215080.

POUR LES PERSONNES ATTEINTESDU DIABÈTE DE TYPE 2Le réseau Dialogs tient ledeuxième mardi du mois des réu-nions destinées aux personnesatteintes du diabète de type 2.Gratuites et ouvertes à tous,elles se déroulent entre 14 et16 heures au Groupe hospita-lier mutualiste Portes du Sud,avenue du 11-novembre-1918(salle n° 1 de l’administration).Prochaine réunion le 9 décem-bre sur “activité physique ;comment bouger chez soi ?”Inscription et renseignements :0478609630 - www.dialogs.fr

SECOURS CATHOLIQUEInstallée 14, avenue Jean-Cagne,l’équipe du Secours catholiquetient des permanences d’ac-cueil le mardi de 9 à 11 heureset de 14 à 16 heures pour uneaide aux démarches, l’étude desoutien financier, etc. Des activités qui ne peuvent sefaire sans soutien financier ouparticipation bénévole.Pour joindre l’équipe :0478677793.Don en ligne : www.secours-catholique.org

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Au centre-ville le 5 décembreDe nombreuses animations sontannoncées ce vendredi, pour la Fêtede la solidarité qu’organise la Villede Vénissieux, avec l’association descommerçants Plein Centre et leSecours populaire. Rendez-vous estdonné sur les places Léon-Sublet etHenri-Barbusse, dès 17 heures.

Les enfants trouveront dans lecentre de Vénissieux de quoi s’amu-ser : jeux en bois surdimensionnés,ballons, manège de poneys, struc-tures gonflables, pêche à la ligne. Lepère Noël vert du Secours populaireemmènera les enfants faire un tourde calèche grâce aux Attelages de laDombes, pendant que l’associationlancera son grand jeu solidaire.

À 17 heures puis à nouveau à18h45, les spectateurs découvriront“Deux choses Lune, la vie rêvée deMario et Nénette” : l’histoire clow-nesque de deux marionnettesgéantes et gonflables, qui vont para-der, faire rire et rêver… Proposé parla compagnie Inko’Nito, cemoment de partage et d’humourdevrait ravir petits et grands.

Pour le goûter ou l’apéritif, deuxstands seront à votre disposition : leSecours populaire proposera choco-lat chaud et crêpes, et l’associationdes commerçants, thé et vin chaud.

Aux alentours de 17h30, lesorganisateurs prendront la parolepour rappeler les objectifs solidairesde cette soirée. Ce sera également lemoment où le boulanger artiste etprésident de Plein Centre, Alexandre

Dallery, débutera son travail de sculp-ture sur glace, toujours apprécié.

À 18 heures, les échassiers duGang des Girafes déambuleront unepremière fois sur les places Sublet etBarbusse. On garantit que leurs“Nymphéas”, chorégraphie auxeffets visuels très poussés, ferontsensation avec leurs effets chroma-tiques et dynamiques : 2500 ledsmulticolores s’animant en même

temps au rythme de la musique.Le tirage au sort de la tombola

des commerçants de Plein Centreaura lieu à 18 h 30. On pourraensuite, à 19 heures, applaudir legroupe BoumTchak, de l’école demusique Jean-Wiéner. Les Nym-phéas reviendront ensuite, à 19h30pour le grand final de cette Fête dela solidarité. �

G.M.

L’école du Moulin-à-Vent va s’illuminer11 et 12 décembre - En parte-nariat avec le lycée La Mache, laville de Vénissieux et l’associationde parents d’élèves FCPE, l’école duMoulin-à-Vent va proposer ces 11et 12 décembre un spectacle “son etlumière”, sur la façade de son plusancien bâtiment. “À la rentrée pro-chaine, celui-ci ne servira plus pourl’école, mais pour des activités périsco-laires et les associations, rappelle Flo-rian Faure, organisateur de l’événe-ment. Nous avons souhaité lui rendrehommage avec une… cérémonie declôture !”

Le spectacle, intitulé Imoulina-tions, est composé d’une partie sonet lumière réalisée par le lycée LaMache, et d’une présentation parchaque classe sur grand écran demots d’enfants, de photos, d’anima-tions ou encore d’œuvres d’artvisuel. “Tous les parents d’élèves sontinvités, mais aussi les anciens del’école !”

Quatre représentations sont pré-vues par soirée, à 17h45, 18h30,19h15 et 20 heures. Une buvettesera également tenue, par lesparents d’élèves FCPE.

GABRIEL-PÉRI AUSSIDéfilé aux lampions dans les rues

du quartier, ce samedi 6 décembre.Rendez-vous à 18 heures, squareAulagne. �

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LE 9 DÉCEMBRE,POUR LA LAÏCITÉET LE RESPECTDES DIFFÉRENCES

La Ville de Vénissieux, en partena-riat avec les délégués départemen-taux de l’Éducation nationale deVénissieux, organise la Journée dela laïcité, mardi 9 décembre. Cettedate fait référence à la loi relative àla séparation de l’Église et de l’État,votée le 9 décembre 1905.L’an dernier, un arbre de la laïcitéavait été planté dans le parc Louis-Dupic. C’est devant ce chêne qu’à17 heures, les élus du conseil muni-cipal d’enfants liront plusieurstextes. À 18 heures, Annie-Claude Mermieret Daniel Reynoud, DDEN respecti-vement depuis 1984 et 1980, rece-vront les insignes d’officiers de l’or-dre des Palmes académiques (àl’hôtel de ville).La journée se poursuivra au cinémaGérard-Philipe avec, à 20 heures, laprojection d’un film documentairede Dominique Dattola, “Les 3 viesdu Chevalier”, en présence deM. Baglan, directeur académiquedes services de l’Éducation natio-nale du Rhône. Le réalisateur yéclaire l’évolution de la liberté depenser en France depuis l’AncienRégime jusqu’à aujourd’hui, en sui-vant l’affaire du Chevalier de LaBarre, condamné pour “irrespectreligieux” pour n’avoir pas salué uneprocession. Malgré des interven-tions multiples, dont celle de Vol-taire, le jeune homme de 19 ans futsupplicié à Abbeville, le 1er juillet1766.Un débat suivra, animé par RogerCordier, DDEN et président duComité 1905 Rhône-Alpes (entréelibre dans la limite des places dis-p o n i b l e s : i n f o r m a t i o n s a u04 78 70 40 47).

VIVRE ENSEMBLE

Téléthon - L’AFM (Associationfrançaise contre les myopathies)lance un nouvel appel à la mobilisa-tion pour recueillir des dons lors dugrand rendez-vous du Téléthon, levendredi 5 et le samedi 6 décembre.

Depuis quelques années, le ser-vice environnement de la Ville deVénissieux s’était engagé dans cetteaction caritative en organisant, avecle Grand Lyon et le partenariatd’EcoFolio, une collecte de papiercentrée sur une journée.

Mais ce système a été jugé tropcontraignant par le Grand Lyon. Laformule évolue donc : comme pourle verre, dont la récupération contri-bue au financement de la Ligue

contre le cancer, la collecte depapier tout au long de l’année ira aubénéfice de l’AFM. Le papier doitêtre déposé dans les bacs verts ou endéchetterie, afin d’être recyclé puisvalorisé au profit du Téléthon.

Sont concernés : catalogues,annuaires, cahiers, courriers, lettres,enveloppes à fenêtre, impressions,publicités, prospectus, revues, jour-naux, magazines… Il est inutile deles comprimer, de les froisser ou deles déchirer.

Pas de papiers spéciaux (carbone,aluminium, sulfurisés, photos,papiers peints, mouchoirs) ni depapiers ayant été au contact d’ali-ments. �

Rassemblement autourde Michèle Picard le 11 décembreAprès la décision du TA - Onsait qu’après l’annulation des élec-tions municipales, Michèle Picard afait appel devant le Conseil d’Étatde la décision du tribunal adminis-tratif de Lyon. Elle a égalementporté plainte contre X, pour avoiraccès à toutes les pièces du dossier :“Nous ne voulons pas subir une déci-sion de justice sans en maîtriser lestenants et aboutissants”, déclarait-elleau cours de sa conférence de pressedu 6 novembre.

Dans le même temps, le PCF adécidé de tenir un grand rassemble-ment pour, déclare son responsableSerge Truscello, “dire haut et fortnotre détermination à faire respecterle choix des Vénissians.”

Ce rassemblement aura lieu lejeudi 11 décembre à 18 heures, salleIrène-Joliot-Curie. Sont annoncés,outre les élus des différents partisengagés dans la majorité munici-pale, le député André Chassaigne(président du groupe communisteet apparenté à l’Assemblée natio-nale), Dominique Adenot (maire deChampigny-sur-Marne et présidentde l’association nationale des éluscommunistes et républicains), Mar-tial Passi (maire de Givors), Gwen-doline Lefebvre (responsable natio-nale de Femmes solidaires) et AndréGerin, l’ancien maire et député deVénissieux. �

Un vendredi de solidarité et lumières

La collecte du papier, maintenant c’est toute l’année

De plus en plus d’affluence au Resto du cœur

Solidarité - Plus que jamais déterminés à “faire passer le message de ceuxque l’on n’écoute pas”, les Restos du cœur ont lancé le 24 novembre leur tren-tième campagne nationale d’hiver. Leurs buts restent les mêmes depuis1985, date de création de l’association par Coluche : aider les plus démunisen leur distribuant des repas mais aussi en leur donnant des outils pourreconquérir de l’autonomie.

À Vénissieux, une cinquantaine de bénévoles sont à pied d’œuvre depuisplusieurs semaines. Au premier jour de distribution, 530 familles étaientinscrites contre 472 à la fin de la campagne hivernale passée. Des mamansseules avec enfants, des retraités sont présents dans la file d’attente.

Les bénévoles seront sur le pont les lundis entre 13 h30 et 16 heures, lesmardis et jeudis de 8h30 à 11 heures et de 13h30 à 16 heures. Les inscrip-tions se poursuivent les mardis et jeudis, aux mêmes heures. �

Restos du cœur : 11/13, avenue de la République. Tél. : 09 60 07 49 40.

Les Nymphéas, et leur chorégraphie aux effets visuels saisissants, feront deux passages

Avant même l’ouverture du Resto, le nombre de familles inscrites était supérieur à celui de mars dernier, à la fin de la campagne hivernale

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ACTUALITÉSPAGE 5 Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

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Dès 17 h 30, il y avaitaffluence à l’hôtel deville, le 20 novembre.Accompagnés de parents,grands-parents, frères et

sœurs, les 22 garçons et 22 fillesrécemment élus dans leurs écoles semassaient dans la grande salle duconseil municipal pour la premièreséance plénière du conseil munici-pal d’enfants. Certains stressés,d’autres plus tranquilles mais toustrès sérieux, conscients du rôle qu’ilsauront à jouer pendant deux ans.Des représentants de l’Éducationnationale et des enseignants étaientprésents ainsi que d’anciens conseil-lers enfants. Et, bien sûr, de nom-breux élus adultes.

Ouvrant la séance, MichèlePicard appelait chaque enfant pourlui remettre son écharpe tricolore,symbole de son statut d’élu, et leféliciter avec une bise… ou une poi-gnée de mains. Un moment immor-talisé par les photographes, chaqueenfant posant avec le maire et Véro-nique Callut, son adjointe en chargede l’éducation, de l’enfance et de lajeunesse.

Alors qu’un film réalisé parCharles Salignat (direction munici-pale de la Communication) rendaitcompte des grandes étapes de l’élec-tion et de la journée d’intégration àChampagneux, le maire rappelait àquel point cette campagne a été riche.“Vous êtes 44 élus pour 323 candidats,

soit 16 candidats de plus qu’en 2012.J’ai envie de dire à chacun de vous :gardez vos rêves d’enfants, votre éner-gie, votre spontanéité, votre curiositépour les mettre au service de l’intérêtgénéral, pour améliorer votre cadre devie, mais aussi le cadre de vie desVénissians.”

Et quelle belle expérience pources écoliers : “Avant cette installation,chacun a connu les premières étapes dela démocratie : présenter une candida-ture, tenir une assemblée générale,mener une campagne, aller voter.Certains d’entre vous ont aussi parti-cipé à la commémoration du11 novembre. Vous allez apprendre àparler en public, à vous exposer, àvous engager, à argumenter, àconvaincre, à présenter et à mener àterme des projets concrets, à les faireévoluer, à chercher des compromis etaccepter les critiques, à aboutir à dessolutions partagées qui servent l’inté-rêt de tous…”

Les commissionsse réunissent samedi

Les trois commissions — Solida-rité, École et loisirs, Environnement— se réuniront le 6 décembre, auBureau information jeunesse. Maisles enfants ont déjà travaillé et, pourchaque commission, une fille et ungarçon ont rapporté les sujets surlesquels ils ont des propositions àfaire.

Pour la commission Solidarité,Alex et Lotfi proposent “d’aider lespersonnes qui n’ont pas de logement ;de faire des activités avec les malades ;de construire un refuge pour les SDF ;et encore d’organiser une journée pourapprendre les gestes de premiers soins.”

Sofiane et Samantha, rappor-teurs de la commission Écoles et loi-sirs, ont tout aussi clairementexprimé leurs pistes de travail :“Nous voulons du respect, de la solida-rité entre les élèves, pas de violenceverbale ou physique (…). Des selfsdans toutes les écoles, faire baisser le

gaspillage pour améliorer la quantitéet la qualité des repas. Nous souhai-tons plus de classes vertes, plus de sor-ties. Et dans certaines écoles, il fautrepeindre les préaux.”

Marya et Hedi, de la commissionEnvironnement, exposaient à leurtour leurs idées, “notées sans ordre depriorité : mettre plus d’espaces vertsavec des fleurs, des arbres dans la villeet les écoles, mettre en place plus derecyclage et de compost, rendre lestransports moins chers et moins pol-luants, faire des sorties nature…”

À la fin de la séance, les parents

étaient particulièrement émus.“Avec mon mari, raconte cettemaman, nous avons été très surpris dusérieux avec lequel notre fille s’estinvestie. Elle nous parle du CME avecentrain. Elle a beaucoup d’idées. Jesuis très heureuse de la voir avec sonécharpe tricolore !”

Avant de partager le jus de fruit del’amitié avec les élus, leurs familles,les enfants posaient avec le mairepour une photo de groupe. Chacun areçu un sac à dos rempli de cadeaux :tee-shirt, livres, carnets, stylo… �

MICHÈLE FEUILLET

Commission Solidarité :Hoda Mzizou, Hichem Bouabene, JulesMercier, Alex Garneret, Sophia Himrane,Illian Mostefaoui, Nadjila Ibrahim, YanisAroui, Mouna Kantach, Lotfi Chorfa, JuliaAilloud, Arthur Beaudoux, Lheny Brikh,Lyna Dekhane.

Commission Environnement : Lina Coelho, Yanis Maaquili, Inès Saïd,Babacar Lo, Marhia Ikken-Deebaïli, DoanPhan, Clara Orfeo, Mathéo Granier, FreddySage, Françoise Malla, Abderaouf Amiri,Tessnim Boughessa, Bilal Guerfi, MaryaAyadi, Oumaïma El Wardi, Hedi Guetari.

Commission Ecoles et loisirs : Nora Naji-Saadi, Axel Collin, Lydia Zeroug,Khalifa Brini, Salim Boudib, Sophie Alouit,Alaéddine Ben Aïcha, Nawel Majeri,Sofiane Garsi, Khadidja Zemri, Mohamed-Ridha Tadjine, Orane Belhadj, SamanthaMbiahou, Anis Beldjouhri.

44 jeunes élus et de nombreux projetsJOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT - Le maire a installé le deuxième conseil municipal d’enfants de Vénissieux.Entre remise des écharpes tricolores et déclarations d’intention, la soirée a été remplie d’émotions.

Première séance plénière à l’hôtel de ville pour les nouveaux conseillersmunicipaux enfants, le 20 novembre

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ACTUALITÉS PAGE 6Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

CONFÉDÉRATION NATIONALEDU LOGEMENTL’antenne de Vénissieux de laConfédération nationale dulogement tient une perma-nence chaque jeudi, de14 heures à 17h30. Pour fairevaloir vos droits dans ledomaine du logement, descharges, des factures d’eau, detéléphone, de gaz… Prendrerendez-vous au 0478706175.

DÉFENSE DES CONSOMMATEURSL’association de défense desconsommateurs Indecosa-CGT tient une permanence le2e jeudi du mois, de 17 heuresà 19 heures, à la Maison dupeuple. L’Indecosa-CGT intervientdans de nombreux domainesparmi lesquels : les litiges de laconsommation, le surendette-ment et le logement.

LES RENDEZ-VOUS LSRL’association Loisirs solidaritéretraités (LSR) propose plu-sieurs rendez-vous d’ici à la finde l’année : un grand loto lesamedi 6 décembre à14 heures ; un nouveau repasau restaurant d’application lemardi 9 décembre à midi ; tar-tiflette et animation le lundi15 décembre, à midi, à la salleAlbert-Rivat ; et enfin distribu-tion et commande de saucis-sons à cuire, le lundi 15 décem-bre, en matinée. Renseigne-ments au 04 72 21 82 37 ou0684004429.

VAINCRE LA DÉPENDANCEL’association “La santé de lafamille” accompagne les per-sonnes en difficulté avec l’al-cool et autres produits psycho-tropes. Accueil en toute confi-dentialité le 1er jeudi de chaquemois, au cours de deux perma-nences : de 9 heures à midi, àl’ancienne bibliothèque de laSNCF (128, rue Gabriel-Péri)et l’après-midi, entre 16 heures et19 heures, à la Maison des asso-ciations (13, avenue Marcel-Paul).Rens. : 0623295744.

Climat dans nos assiettes -Dimanche 23 novembre, à midi, aulycée professionnel Hélène-Bou-cher, on ne savait plus où planter safourchette pour goûter aux metspréparés par des habitants de Vénis-sieux, Caluire ou Mermoz, tousaidés par un chef cuisinier.

La 3e édition du “Climat dans nosassiettes” a attiré plus de 200 per-sonnes, dont un jury de profession-nels, à qui il revenait de récompenserles trois meilleurs menus en fonctionde leur impact climat en équivalentCO2, de la provenance des ingré-dients, du prix de revient du repas etbien sûr, du plaisir gustatif.

Le succès de ce concours s’ex-plique par la qualité des repas qu’ontproposés les onze équipes : pouletbraisé au safran et billes cucurbita-cées glacées au jus (Villeurbanne),trilogie de quenelles de légumes cou-lis de carottes (lycéens d’Hélène-Boucher), oignons farcis accompa-gnés de leur purée de potiron et deleur galette de sarrazin à l’ail et àl’ortie (Femmes d’ici et d’ailleurs ducentre social Eugénie-Cotton,Vénissieux), ou encore la galette“arc-en-ciel” réalisée avec la produc-tion du jardin partagé du centresocial de Mermoz, situé au pied deleurs logements.

En collaboration avec les associa-tions Idéo et Clarté, c’est cette

équipe du centre social de Lyon-8e

qui s’est adjugé le Grand prix dujury, performance d’autant plusremarquable qu’elle avait dû prépa-rer son repas sans chef cuisinier,celui-ci ayant fait défaut.

Le prix spécial du jury est revenuaux “Jardins de Lucie” qui propo-sent du travail aux personnes ensituation de grande précarité autourdu maraîchage biologique (Com-munay). Le prix du public a récom-pensé “Femmes d’ici et d’ailleurs”,équipe composée d’adhérentesd’Eugénie-Cotton aidées par Mat-

thieu Dommange, chef du restau-rant bio Soline (Lyon 3e).

Présidé par Sylvain Gonnet, chefdu restaurant “Le Basilik” (Lyon 5e),le jury de professionnels était com-posé de Madeleine Charru, direc-trice de Solagro, Philippe Galley,nutritionniste à Corabio, et DouniaBesson, adjointe au maire de Lyon àl’économie sociale et solidaire. �

Du bon, du local, du pas cherINSCRIPTIONS SUR LESLISTES ÉLECTORALES :AVANT LE 31 DÉCEMBRESi vous venez d’emménager àVénissieux ou de changer d’adresseà l’intérieur de la commune, vousavez jusqu’au 31  décembre incluspour vous inscrire sur les listes élec-torales. Plusieurs possibilités s’of-frent à vous:- Par internet sur le sitewww.mon.service-public.fr- Par courrier, il suffit de téléchargerle formulaire sur le site de la ville deVénissieux (www.ville-venissieux.fr)et de le renvoyer à la mairie dûmentcomplété et signé, accompagnédes photocopies des pièces justifi-catives.Les pièces à produire sont les sui-vantes : carte nationale d’identité encours de validité et justificatif dedomicile de moins de trois mois(facture de gaz, électricité, eau…)établi au nom du demandeur.Pour tout renseignement complé-mentaire, contactez le service élec-tions au 0472214486 ou par mail :[email protected]

CITOYENNETÉ

Chasse au gaspi - La perfor-mance réalisée l’an dernier parl’équipe vénissiane des Ecovigonessera difficile à rééditer : 37 % debaisse globale sur les consomma-tions d’eau, d’eau chaude sanitaire,de gaz et d’électricité ! Soit une éco-nomie de plusieurs centaines d’eu-ros par foyer. Ce qui avait permisaux Ecovigones de finir sur la plushaute marche du podium du défiFamilles à énergie positive, organisédepuis 2010 dans la région Rhône-Alpes.

La capitaine de l’équipe, San-drine Bustos-Perrier, a néanmoinsdécidé de relever à nouveau le défi.Derrière elle, cinq familles habitantParilly et quatre familles de Saint-Fons se sont engagées. “L’objectifn’est pas la victoire, c’est même secon-daire. Ce que l’on veut, c’est au mini-mum maintenir ce que l’on a mis enplace l’an dernier. Si on arrive encoreà progresser, tant mieux. Mais le butest d’abord de transmettre et de parta-ger cette conviction que l’on peut agirpour l’environnement, en participantà la diminution des gaz à effets deserre, tout en réalisant des économiesappréciables. Et tout cela avec desgestes simples.”

Simple comme limiter à cinqminutes le temps passé sous ladouche, installer des embouts éco-nomiques sur les robinets, débran-cher complètement les appareilsélectriques ou mettre en place desprises coupe-veille, privilégier

l’usage du lave-vaisselle plutôt quede faire la vaisselle à la main, choisirun éclairage moins gourmand…Mis bout à bout, ces petits gestes dela vie quotidienne peuvent formerdes économies substantielles.

“Pour prendre mon exemple person-nel, cela s’est traduit par 30 euros surl’électricité, 180 euros sur l’eau chaudesanitaire et 110 euros sur l’eau froide,indique Sandrine Bustos-Perrier.C’est quand même motivant”.

La capitaine a toutefois du mal àélargir le réseau. “En dehors desmamans de l’école maternelle deParilly que je fréquente quotidienne-ment, il est vrai qu’on ne progresse pasvraiment. C’est dommage car à Vénis-sieux on compte beaucoup de famillespopulaires, qui auraient tout intérêtsur le plan financier à adopter cesbonnes habitudes. Je pense que c’estune question de temps et de volonta-risme.”

Un volontarisme à l’œuvre à laDarnaise, où Bioforce et le bailleurGrandLyon Habitat vont accompa-gner plusieurs familles du quartier,et constituer ainsi une secondeéquipe vénissiane.

Il n’est pas trop tard pour lesrejoindre. Qu’il s’agisse de représen-ter votre quartier, votre copropriété,votre immeuble, il suffit de consti-tuer une équipe de quelques famillespour se lancer. Les inscriptions sontencore ouvertes sur le siterhone.familles-a-energie-positive.fr �

G.L.

Dépendance - Ouverte en marsrue du professeur-Calmette, la Mai-son du Tulipier — un établissementd’hébergement pour personnesâgées dépendantes — construite etexploitée par Adef Résidences,accueille depuis peu ses 84 résidantsdont 14 dans l’unité protégée desti-née aux personnes présentant destroubles du comportement, typeAlzheimer. Et c’était l’occasion pourDoria Estève, la directrice, et sonéquipe, d’inviter les partenaires del’établissement : ambulancier, coif-feur, esthéticienne, représentantsd’associations locales, du théâtremunicipal tout proche, directeur del’école du Centre, équipe munici-pale de Vénissieux…

“La moitié des résidants est deVénissieux, précisait Mme Estève.Nous voulons que cette maison soitouverte sur l’extérieur. Des liens pré-cieux se tissent ainsi avec le théâtre etcertaines personnes âgées ont pu assis-ter à des spectacles. D’autres iront aucarnaval organisé à l’école du Cen-tre… Nous accueillons également desmusiciens ou des conférenciers, grâce àdes associations comme VSArt (Volon-tariat et soutien par l’art).”

Michèle Picard, le maire, accompa-gnée de l’adjointe Saliha Prudhomme-Latour, et des deux conseillers géné-raux Marie-Christine Burricand etChristian Falconnet, profitait de cetterencontre pour dire “toute la fierté de laville de compter sur son territoire cenouvel Ehpad, qui complète en nom-bre de lits la Solidage et ses 80 places”.

Le Tulipier répond à une fortedemande des familles, “qui atten-daient avec impatience l’ouverture dece second établissement à Vénissieux.Une impatience d’autant plus grandeque les résidants peuvent bénéficier del’Aide personnalisée au logement(APL), de l’allocation personnaliséed’autonomie (APA) ou de l’aide socialeselon leurs ressources. Ce momentconvivial, concluait le maire, medonne aussi l’occasion de rappelerl’identité et la nature de Vénissieux :ville solidaire, généreuse, attentive à laplace qu’occupent sur son territoiretoutes les générations, des plus jeunesaux plus âgées.”

L’après-midi s’est poursuivie avecle magicien Rino Baldi qui a faits’envoler des colombes et disparaîtredes cartes, à la grande joie des pen-sionnaires. �

Rolando& Poisson

Spécialiste du bâtiment depuis 1858

Travaux de plâtrerieCloisons sèches

PeintureRevêtement de sols

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La Maison du Tulipier,ouverte et accueillante

Familles à énergie positive, saison 5

Pour la seconde année consécutive, Sandrine Bustos-Perrier sera la capitaine de l’équipe des familles de Vénissieux et Saint-Fons

Après-midi récréatif pour les pensionnaires de l’Ehpad, avec les tours du magicien Rino Baldi

Le prix du public est allé aux “Femmes d’ici et d’ailleurs” d’Eugénie-Cotton, conseillées par le chef Mathieu Dommange

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Le rituel est bien rodé.Depuis 2002, c'est lasixième fois que les Vénis-sians sont invités à élireleurs délégués de quartier

au suffrage universel. Pour voter,pas besoin d'être inscrit sur les listesélectorales de la Ville. Pas besoinnon plus d'être Français ou membrede la Communauté européenne. Ilsuffit d'avoir au moins 18 ans et depouvoir justifier de son adressepuisque samedi, on ne pourra voterque dans son quartier. Quatorzebureaux seront ouverts pour lestreize conseils, le quartier Lévy/Renan/Moulin-à-Vent bénéficiantde deux bureaux en raison de sonétendue.

Cette journée viendra clore lasérie des treize assemblées générales,débutée le 7 octobre au centre-villeet qui s’est conclue fin novembre àMax-Barel. Des assemblées fréquen-tées cette année encore par des cen-taines de Vénissians, et qui ont per-mis un vrai dialogue entre les parti-cipants : habitants, élus, technicienset partenaires locaux, en particulierles représentants des bailleurs et dela police nationale. Un vrai dia-logue, ce qui n'empêche pas que leséchanges soient parfois vifs, etmême très vifs.

Vénissieux est une des premièresvilles de France à avoir créé desconseils de quartier, en 1989, etceux-ci ont fait leurs preuves depuis.Il n'y a qu'à voir le nombre de délé-gués sortants qui se représententcette année à l'élection en estimantque leur action a été utile et qu'ilssouhaitent voir aboutir les projets

lancés dans leurs quartiers, avec lesprésident(e)s, les services munici-paux, les partenaires. Même dans lesdifficultés, même quand il fautramer pour que les dossiers avancent,et même quand ils n'avancent pas…

De Marcel à Aslaty,de Simone à Sinan

165 Vénissians se sont déclaréscandidats, pour 108 postes à pour-voir. Deux quartiers seulementn'ont pas fait le plein. Mais dans laplupart, les candidats sont trèsnombreux. 21, par exemple, auMoulin-à-Vent, pour 10 délégués !Ou 15 pour 6 postes à Saint-Exu-péry. Précision : tous seront associésau travail des conseils.

L'envie de s'impliquer, d'êtreutile dans sa ville ne dépend ni duquartier ni de la pyramide desâges. Citons Marcel — 84 ans —qui “souhaite agir avec les habitantsdes Minguettes” ou Simone — 80ans — “veut continuer à participerau développement de sa ville”.Aslaty est la plus jeune candidate :“Je souhaite faire changer ce qui neva pas. Nous devons égalementvenir en aide aux plus démunis afinqu'il n'y ait pas d'indifférence dansnotre ville”, explique la jeunefemme de 19 ans. Laithe, 20 ans,“fervent défenseur de l'accompagne-ment de la jeunesse”, veut porterune attention particulière aux ini-tiatives associatives. Quant àSinan, 20 ans lui aussi, il consi-dère que ce serait “un honneurpour lui d'être élu dans le quartierqui l'a vu naître”.

Beaucoup de candidats clamentd'ailleurs leur amour pour la Villequ'ils habitent depuis 40, ou 50 anspour certains. Mais les plus récentshabitants ne sont pas en reste : euxaussi veulent “participer activementaux décisions”, “faire bouger”, “bâtirune ville où l'on se sent bien, pour nosenfants”, “développer la solidarité”,“promouvoir le développement dura-ble”…

Ce sont des trésors d'énergie queces candidats veulent mettre au ser-vice de leurs voisins. Reste à leurdonner une vraie légitimité, enallant voter. En installant les délé-gués du mandat 2012-2014, lemaire déclarait : “Si l'on ne s'emparepas des leviers de l'action démocra-tique, d'autres s'en chargeront à notreplace mais pour défendre leurs propresintérêts”. L'avertissement est tou-jours d'actualité. �

SYLVAINE CHARPIOT

Les bureaux de vote permanents res-tent ouverts jusqu'à vendredi à l'hôtelde ville et dans les mairies de quartierdu Moulin-à-Vent ou de Vénissy. Onpeut y voter, quel que soit son quartier,en présentant une pièce d'identité jus-tifiant de son adresse à Vénissieux.Samedi, les électeurs trouveront dansle bureau de leur quartier un bulletin devote, comportant le nom et la photodes candidats : restera à cocher lesnoms des personnes qu'ils souhaitentretenir avant de glisser le bulletin dansl’urne.Les résultats seront proclamés à l'hôtelde ville, samedi à l'issue des opéra-tions de vote, c'est-à-dire aux alen-tours de 18 heures.

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Pour les treize conseils de quartier, quatorze bureauxseront ouverts samedi 6 décembre de 9 à16 heures. Très étendu, le territoire qui comprend

les rues du Moulin-à-Vent, de Georges-Lévy et d’Ernest-Renan offrira en effet deux lieux de vote aux habitants.

● CentreHôtel de ville, rez-de-chausséePrésidente : Paula Alcaraz10 délégués, 18 candidats (9 hommes, 9 femmes).

● Gabriel-PériRésidence Henri-Raynaud, salle de l’hébergement :4, rue Prosper-AlfaricPrésident : Gilles Roustan6 délégués, 11 candidats (6 hommes, 5 femmes).

● Pasteur/MoneryGroupe scolaire Pasteur, gymnase : 6, route de CorbasPrésidente : Sophia Brikh8 délégués, 9 candidats (5 hommes, 4 femmes).

● Charréard/Max-BarelGroupe scolaire Charréard, restaurant d’enfants :10, rue Ethel-et-Julius-RosenbergPrésident : Serge Truscello8 délégués, 15 candidats (8 hommes, 7 femmes).

● ParillyGroupe scolaire Parilly, restaurant d’enfants : 8, avenueJules-Guesde (2e accès : 10, rue Jeanne-Labourbe)Président : Jean-Louis Piedecausa8 délégués, 11 candidats (7 hommes, 4 femmes).

● Jules-GuesdeGroupe scolaire Jules-Guesde, restaurant d’enfants :55, rue Joannès-ValletPrésident : Pierre Matéo8 délégués, 11 candidats (7 femmes, 4 hommes).

● Moulin-à-Vent/Georges-Lévy/Ernest-RenanDeux bureaux de vote seront ouverts :- groupe scolaire Moulin-à-Vent, restaurant d’enfants :

20, rue Pierre-Brossolette- groupe scolaire Georges-Lévy, restaurant d’enfants :64, avenue du docteur Georges-LévyPrésidente : Régia Ababsa10 délégués, 21 candidats (14 hommes, 7 femmes).

● Joliot-CurieGroupe scolaire, restaurant d’enfantsde l’école élémentaire : 5, rue Roger Salengro(2e accès avenue Viviani)Présidente : Geneviève Soudan8 délégués, 7 candidats (5 hommes, 2 femmes).

● Anatole-France/Paul-LangevinGroupe scolaire Anatole-France, restaurant d’enfants :12, avenue de la Division-LeclercPrésidente : Marie-Christine Burricand10 délégués, 11 candidats (6 hommes, 5 femmes).

● Saint-ExupéryGroupe scolaire Saint-Exupéry, préau :37, boulevard LéninePrésident : Abdelhak Fadly6 délégués, 15 candidats (12 hommes, 3 femmes).

● Léo-Lagrange/Louis-PergaudGroupe scolaire Louis-Pergaud, restaurant d’enfants :1, rue ColettePrésident : Aurélien Scandolara10 délégués, 13 candidats (10 hommes, 3 femmes).

● Jean-Moulin/Henri-WallonGroupe scolaire Henri-Wallon, salle de jeuxde l’école maternelle : 39, rue Vladimir-Komarov(2e accès : 24, rue Marcel-Cachin)Président : Nacer Khamla8 délégués, 18 candidats (11 hommes, 7 femmes).

● Charles-PerraultGroupe scolaire Charles-Perrault, gymnase de l’écoleélémentaire : 1, rue de la DémocratiePrésidente : Souad Ouasmi6 délégués, 5 candidats (4 hommes, 1 femme).

Pour voter, quatorze bureaux ouverts samedi

38, rue Eugène-Maréchal 69200 Vénissieux

Tél. : 0472507159 [email protected]

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Une même volonté, être utileCONSEILS DE QUARTIER - Samedi, pour la sixième fois, tous les Vénissians sont appelésà élire les délégués de leurs quartiers, au suffrage universel total. 165 Vénissians sont candidats,pour 106 postes à pourvoir.

Ce que veulent les candidats…Je souhaite porter la parole des habitants et élaborer en amont, avec les élus etles services municipaux, des propositions concrètes qui seront ensuite soumises,débattues et décidées au conseil de quartier. Kheira, 48 ans

Je voudrais sensibiliser à la lutte contre les actes d'incivilité dans les ascenseurs,les arrêts de transports en commun et les places publiques. Nous devons luttercontre la casse et la destruction des biens publics. Assimawon, 42 ans

Je souhaite de nouveau être déléguée de quartier car mon précédent mandat s'estbien déroulé. J'ai apprécié cette expérience. Être utile aux gens de mon quartierest important pour moi. Je défends la valeur de la solidarité. Fatima, 27 ans

Devenir délégué, c'est prendre une part active dans le difficile exercice de ladémocratie participative. S'informer, partager, débattre, proposer, construire,agir dans la proximité. Odile, 44 ans

Je veux que ça bouge ! Olivier, 42 ans

Voyant jour après jour les dégradations des relations humaines dans nos tours,j'aimerais m'investir dans la vie de mon quartier et de ma ville. Naïma, 41 ans

Je vis depuis longtemps dans ce quartier, qui est cher à mon cœur. J'aimeraism'investir pour l'avenir de ma ville. Cette opportunité me paraît idéale pourfaire remonter les questions et les aspirations des autres habitants.Jean-Christophe, 48 ans

J'aimerais m'impliquer dans la ville qui voit ma famille grandir. Alicia, 36 ans

Cela va faire dix ans que je suis délégué de quartier. Je me représente avec lesmêmes motivations : être à l'écoute des gens, faire avancer les dossiers et servir derelais. Il y a des échecs mais dans l'ensemble, les projets avancent.Roger, 75 ans

Outre mon intérêt naturel pour la chose publique, je considère que la démocra-tie est toujours à construire, à conquérir. Les conseils de quartier sont un moyensimple et convivial, à la portée de chaque citoyen, pour améliorer et faire évoluerle bien vivre ensemble, dans l'intérêt général. Marie-France, 74 ans

Je veux être actrice dans ma ville, être au fait des projets à venir et ainsi vivresereinement avec mes enfants, mes voisins, dans cette ville que j'adore.Zalhata, 28 ans

Samedi, les bureaux seront ouverts de 9 heures à 16 heures

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Ambiance plutôt calme et bonneécoute pour la trentaine d’habitantsprésents le 19 novembre à l’assem-blée générale de ce conseil, que pré-side Marie-Christine Burricand.

Comme dans tous les conseils dequartier des Minguettes, il a étéquestion de la lettre ouverte/pétitionadressée au préfet Carenco à proposdu marché parallèle. Relevant lanécessité “de prendre toutes les mesuresnécessaires pour prévenir l’installationdes vendeurs clandestins, et de pour-suivre les enquêtes découlant des inter-pellations précédentes”, la pétitiondemande aussi que soit proposé “unaccompagnement social aux popula-tions les plus démunies qui trouve-raient dans ce marché illicite unmoyen de survie, afin de les inciter àrompre avec de telles pratiques”. Appelest également lancé aux usagers dumarché afin de ne pas acheter à lasauvette.

Les questions liées au logementont suscité plusieurs interventions.Problème d’humidité dans lesappartements, avenue Maurice-

Thorez, pour cette dame qui vou-drait bien “que ce problème se règle”.Problème de sécurité, aussi : “Noussommes favorables à l’installation decaméras dans les halls d’entrée pourque la police puisse faire correctementson travail.” Une autre habitante dela même avenue : “L’Opac s’occupevraiment bien de nous mais à l’exté-rieur, c’est très sale. Il y a des sacs pou-belles qui traînent n’importe où. Lanuit, on voit des rats.” Autre inquié-tude pour cette dame, le jeu deboules de la Rotonde : “Il n’a jamaisété refait depuis quarante ans. Onveut que notre quartier soit rénovécomme les autres.”

Vaste sujet, justement, que celuides évolutions à venir aux Min-guettes dans les vingt ans : “Actuelle-ment, on dessine ce que nous allonsfaire, déclarait le maire. C’est un tra-vail de longue haleine, avec un longcalendrier. Allez à la Maison du pro-jet et donnez-nous votre avis.”Concernant les caméras dans lestours, elle remarquait que tous lesbailleurs n’ont pas le même avis,

certains y étant favorables et d’au-tres moins. Et d’ajouter que l’instal-lation de gardiens peut être égale-ment une solution.

Plus tard, une habitante de Divi-sion-Leclerc s’étonnait que l’Opacdu Rhône demande 8 euros parmois pour le parking qui a été

fermé, afin qu’il ne soit plus envahiles jours de marché. Mais, rappelleStéphane Goupy, le directeur del’agence de Vénissieux, “ce projet s’estinscrit dans une démarche construc-tive avec les habitants, dans le cadrede la résidentialisation de nos immeu-bles”. Résidentialisation qui a repré-senté un investissement de 2 mil-lions d’euros.

Le parc des Minguettes a aussioccupé une longue discussion.“J’habite avenue Maurice-Thorez,mon balcon donne sur ce parc et sesrodéos. Que faire pour les stopper ?”demande un monsieur. Problèmedifficile à gérer, reconnaît le com-mandant Groff, de la police natio-nale : “Les jeunes inconscients s’amu-sent avec les forces de police. Mais lespoursuites des deux-roues se terminantsouvent très mal, je n’engage pas mes

hommes sur ce genre d’opération.” Ilinvitait les habitants à jouer leurrôle : “Ces véhicules ont le plus sou-vent des plaques d’immatriculation :appelez le 17 pour les signaler.” Etd’expliquer que, dans le cadre de laZone de sécurité prioritaire, uneunité de quinze fonctionnaires tra-vaille sur les Minguettes.

Michèle Picard rappelait que,depuis trois ans, des opérationscoordonnées sont conduites sur leparc : 12 en 2013, un peu moins en2014. “Cette patrouille de police, spé-cialisée dans les poursuites, fait appelen renfort à des voitures qui bloquentles entrées. Nous allons demander quesoit à nouveau mené ce type d’opéra-tions.”

À plus long terme, relèventcependant les élus, la solution setrouve dans la “réappropriation” duparc par les habitants eux-mêmes.“Dans notre société très violente, cer-tains considèrent que les règles n’ontpas à être respectées, soulignaitPierre-Alain Millet, adjoint aumaire. Mais plus les habitants aurontenvie de vivre ensemble, plus ils met-tront en difficultés ceux qui veulent laguerre de tous contre tous. Nousdevons nous réapproprier le parc,sinon ça ne fonctionnera pas.” �

M.F.

La présidente du conseil :Marie-Christine BurricandLes 11 candidats :Béchir Khamassi ; Assimawon Kpo-dar ; Miguel Miranda Moragon ; Raha-mia Ibrahim ; Zohra Bérard ; RogerSage ; Mhadjou Mohamed Ali ; AzizeSahli ; Marie-France Serra ; YildizAyvali ; Viviana Tubon Lopez.

SAINT-EXUPÉRYLa Darnaise… un quartier vivant.Si ce n’étaient les problèmes desécurité qui autorisent difficilementce slogan, on l’oserait presque. Carici peut-être plus qu’ailleurs, leshabitants aiment s’exprimer. Le tonmonte, souvent, les discussions peu-vent être franches, voire trèsfranches, mais l’ambiance reste bonenfant. Et surtout les sujets s’en-chaînent. L’assemblée générale du

18 novembre a été un feu d’arti-fices : stationnement, vitesse exces-sive des voitures, transports en com-mun, logement, propreté, débitinternet, devenir du centre com-mercial, offre médicale, petiteenfance, marché des Minguettes,éclairage public, action de la police,pratique sportive féminine… Diffi-cile de revenir sur toutes les discus-sions. Dans une salle bien remplie(environ 80 personnes présentes), leprésident, Abdelhak Fadly, a vécuune soirée sportive en promenant lemicro d’un intervenant à l’autre, sevoyant même reprocher de ne pasrespecter l’ordre d’inscription.

De ces débats tous azimuts, celuiconsacré au stationnement étaitparticulièrement intéressant. Quel’on évoque le manque de places aucentre-ville n’est pas surprenant ;mais sur le plateau, c’est nouveau.Ce qui traduit un certain dyna-misme si l’on voit le bon côté deschoses. Une habitante — qui préci-sera plus tard exercer la professionde routier — a ramené plusieursfois le sujet au centre des échanges.“Si vous voulez que l’on stationnedans les règles, créez suffisamment deplaces”, réclamait-elle en substance,refusant l’idée d’être verbalisée,notamment sur l’avenue de la Divi-sion-Leclerc, à la hauteur du collègeElsa-Triolet.

L’adjoint au développementdurable, Pierre-Alain Millet, s’estd’abord montré assez ferme dans saréponse (“Si vous êtes en faute, alorsvous paierez”), avant de rappeler lasouplesse de la politique adoptéepar Vénissieux : “Beaucoup d’autresvilles ont recours au stationnementpayant, ce n’est pas notre choix”.

Manque de places également,s’agissant cette fois de la salle d’at-

tente du cabinet médical du centrecommercial de la Rotonde. Regret-tant “l’exiguïté des locaux et le carac-tère dégradé du bâti”, une interve-nante interrogeait sur “les possibilitésd’y remédier”. Mais ce n’est pas duressort de la municipalité. Les cen-tres commerciaux du plateau sonten effet des copropriétés privées.“Nous avons une réflexion pour allervers une maîtrise publique, précisaitPierre-Alain Millet. Je ne peux quepartager ce que vous dites. Mais c’estcompliqué, nous n’avons pas deréponse à court terme.”

Grand classique du conseil dequartier Saint-Exupéry, le problèmede la vitesse excessive sur le boule-vard Lénine n’a pas manqué de res-surgir. Malgré la pose de ralentis-seurs, malgré des campagnes régu-lières de verbalisation, malgré l’ins-tallation d’un radar pédagogique,les chauffards continuent de sévir.“Cela dure depuis 40 ans”, soulignaitle maire, Michèle Picard, rappelantqu’elle parlait en connaissance decause puisqu’enfant, elle habitait lequartier. “Nous avons fait tout ce quenous pouvions, sans civisme on neréglera jamais complètement le pro-blème.”

De civisme, il en fut égalementquestion à propos du marché paral-lèle des Minguettes, sujet récurrentdes assemblées générales du plateau.Les représentants de la police natio-nale ont répété qu’ils ne ména-geaient pas leurs efforts : entre lescontrôles discrets en “tenue bour-geoise” (autrement dit en civil) pourlutter contre l’économie souter-raine, et les interventions plus visi-bles en uniforme qui se soldent pard’importantes saisies de marchan-dises. Mais le “marché de la misère”perdure.

S’il en va de la responsabilité desclients — dans ce domaine commedans d’autres la demande crée l’offre— la question des moyens de lutten’a pas été esquivée. “Ce n’est pasparce qu’on ne solutionne pas un pro-blème qu’on n’y travaille pas, a souli-gné Michèle Picard. De toute évi-dence, il faut faire plus. Les moyensmis à disposition par l’État ne sont pasencore suffisants. C’est le sens de lapétition qui a été lancée par lesconseils de quartier.”

Une autre pétition pourrait êtrelancée prochainement, pour récla-mer la création d’un tarif local destransports en commun. L’idée estvenue après qu’une habitante a pro-posé la mise en place d’une navetteentre le plateau et le centre-ville. Pro-position jugée peu convaincante parla salle, qu’il s’agisse des habitants oudes élus, dans la mesure où le tramremplit parfaitement cette fonction.Sauf que le ticket TCL coûte1,70 euro et passera à 1,80 le 1er jan-vier. Cher pour aller des Minguettesau centre-ville. Une pétition pour-rait-elle convaincre le Sytral de revoirsa politique tarifaire ? Cela paraît peuprobable, mais ce mode de tarifica-tion dit “adapté à la distance”, mêmes’il n’est pas très répandu car difficileà mettre en œuvre, existe sur certainsréseaux… �

G.L.

Le président du conseil :Abdelhak FadlyLes 15 candidats :Fetiha Chikh, Lahouari Makhlouf,Johan Rival de Rouville, DominiqueManoha, Ahamada Ali Mroivili, HamzaMorel, Bariya Mze, Fayçal Sellami,Hatim Basma, Roger Pothin-Noir,Maéva Ah-Scha, Youssouf Soulé,Mikaël Ergün, Marcel Peyrenet,Rodolphe Galerneau.

Le parc des Minguettes est à nousANATOLE-FRANCE/PAUL-LANGEVIN

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Débats tous azimuts

Un très grand nombre de sujets ont été abordés

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Les assemblées générales, des occa-sions d’échanger avec les élus autourdes problématiques de son quartier ?Pas pour tout le monde. Jeudi27 novembre, dans le restaurant dugroupe scolaire Charréard, un petitgroupe avait décidé de confisquer lesdébats du conseil de quartier présidépar Serge Truscello. Hurlant, cou-pant la parole — aux autres habi-tants comme aux élus —, invecti-vant le maire (qui devait partir pourse rendre à une inauguration, voirp. 2) et les adjoints, monopolisant lemicro, ils ont, de l’avis même deplusieurs habitants à la fin de la soi-rée, “pourri ce rendez-vous de démo-cratie locale”. Certes, leurs problèmessont importants mais il y a sansdoute meilleure façon de les fairepartager. “Tout ce qui est excessif estinsignifiant”, disait Talleyrand citépar Pierre-Alain Millet.

Objets de leur courroux ? Pêle-mêle l’électricité coupée dans leursgarages, un sentiment d’abandonpar rapport aux autres quartiers, etdes relations tendues avec leur bail-leur, la Sacoviv. Le dit bailleurreprésenté par son président etadjoint au maire, Pierre-Alain Mil-let, qui a eu fort à faire pour (tenterde) leur répondre. “L’électricité a étécoupée dans les garages du parc de laSacoviv à Max-Barel, c’est vrai. Maiscela a été fait à la suite d’une pétitiondes habitants, qui en avaient assez devoir certains locataires se servir de leurgarage comme d’un atelier et donc deleur payer l’électricité, puisqu’elle estcomprise dans les charges communes !

Quant au sentiment d’abandon…L’herbe est toujours plus verte ailleurs :au Moulin-à-Vent, on nous dit qu’onfait tout pour les Minguettes, auxMinguettes, tout pour le Centre, etc.”

Un peu plus tôt, dans l’après-midi, un locataire de la rue Salva-dor-Allende, manifestement délestéd’une partie de son esprit, avaitbalancé dans la rue l’encadrement deses fenêtres, vitres comprises, meu-bles et objets divers. Cela constituaitl’occasion pour le petit groupe d’ha-bitants révoltés de rejeter la faute surle bailleur. “Cela aurait pu être grave !Des enfants jouent dans le coin. Com-ment la Sacoviv choisit-elle ses loca-taires ? Pourquoi a-t-on toujours droitau fond du panier ? Nous sommes trai-tés comme des chiens !” “Cette personnea été mise sous curatelle après la signa-ture du bail, répondait Pierre-AlainMillet. Cela signifie que quelqu’un estresponsable de lui, et ce n’est pas lebailleur. Mais nous ne restons pas lesbras croisés concernant ce monsieur :nous en sommes à 17 courriersenvoyés . Il a été emmené quatre foisaux urgences psychiatriques. Nous sui-vons ce dossier de près mais ce n’est pasle bailleur qui peut décider de soninternement !”

On passera sur les commentairesqui ont suivi, comme sur les allu-sions aux possibles nouvelles élec-tions municipales en 2015 et sur lesinvectives… Car heureusement,d’autres habitants sont arrivés par-fois à placer une intervention.

“Dans l’école Max-Barel, les pluiesont causé des infiltrations d’eau, indi-

quait un parent d’élève. Va-t-onfaire des travaux, enfin ?” VéroniqueCallut, adjointe en charge de l’édu-cation, de l’enfance et de la jeu-nesse, lui a répondu que les toituresseraient refaites l’été prochain. “RueSalvador-Allende, où un terrain mul-tisport a été installé, le bruit est insup-portable dès 6 h 30 du matin etjusqu’à plus de minuit !”, se plaignaitune riveraine. “Nous allons vérifierque le panneau réglementant leshoraires d’utilisation a bien été ins-tallé, indiquait Pierre-Alain Millet.C’est cet affichage qui permet l’inter-vention de la police. Nous allons éga-lement réfléchir à la possibilité de neplus éclairer le terrain la nuit. Celapourrait suffire.” “Nos poubelles sontsouvent vandalisées, pourrait-on avoir

des silos enterrés ?” demandait unehabitante d’un immeuble Sacoviv.“Les silos enterrés sont très perfor-mants, en effet, a répondu Pierre-Alain Millet. Mais ils coûtent cher.Ce financement doit être travailléavec le Grand Lyon. Nous en parle-rons avec notre partenaire.” �

G.M.

Le président du conseil :Serge TruscelloLes 15 candidats :Fatima Mze Mze Said, ChristianeBrundu, Célya Ahalla, Jasmine Dib,Soilihi Hadji, François Marques, RaulMaldonado, Odile Pichon, Lionel Pil-let, Camille Lavallee, Kamal Bernok,Olivier Hoarau, Isabelle Merley, HendaCristini, Jean-Jacques Goetschy

PASTEUR/MONERYSe pourrait-il que certains, surfantsur de vrais problèmes, tententd’instrumentaliser une assembléegénérale de conseil de quartier ? Onn’ose le croire. C’est pourtant l’im-pression laissée par la réunion quis’est tenue le 26 novembre dansl’école Pasteur, sous la présidence deSophia Brikh. Dommage, car lesquestions posées méritaient d’ouvrirle dialogue. Mais les vociférationsl’ont emporté, au grand dam denombreux habitants.

Un “élu d’opposition” lance la dis-cussion sur une construction che-min de la Côte, “illégale, qui ne res-pecte pas le PLU, avec un problème debornage”. Yolande Peytavin, la pre-mière adjointe, tente de répondre,sans cesse interrompue, comme lesera Sylvain Galdéano, directeur duservice Aménagement, urbanisme etéconomie à la mairie. “Allez-vous melaisser m’exprimer ?”, s’impatiente-t-il. La réponse tombe : “Non !”…

Alors que Pierre-Alain Millet,adjoint au logement, au développe-ment durable et aux énergies, rap-pelle qu’il est question là “d’unconflit entre propriétaires”, un habi-tant prend la parole. Il a connu avecla mairie de Vénissieux un mêmeproblème de bornage. Il conclut :“Je reconnais que j’avais tort et que lamairie avait raison.” Ceci étant laversion brève de ce qui s’est passé.Car lui aussi est constamment inter-rompu. Le maire, Michèle Picard,assure alors que M. Galdéano pren-dra rendez-vous avec les plaignants.

Et on en vient à la Sacoviv, avecune question sur les incendies quiont touché en 2013 une tour duMonery. Michèle Picard, Emma-nuel Damato, directeur de la pré-vention et de la sécurité à la Ville, etle capitaine Thierry Fady de la

police nationale répondent tour àtour : il n’y a pas encore eu d’arres-tations mais l’enquête avance.

Comme quelqu’un pose unequestion sur la rénovation des voletsà la Sacoviv, Pierre-Alain Millet, quien est également le président, élargitla question : “Il existe un grand enjeude rénovation du parc social de laSacoviv, mais aussi de grosses difficul-tés de financement. Depuis la dispari-tion des Palulos, les primes à l’amélio-ration des logements locatifs sociaux,nous avons deux manières de financerles travaux : faire payer les locatairesou emprunter, ce qui n’est pas si sim-ple. Il faut que l’État octroie desfinancements pour le logementsocial !”

Mais une riveraine rétorque :tout cela n’est que “grand-messe”.“Combien la réfection des jardins despropriétés privées a-t-elle coûté à laSacoviv ? On a parlé de 550000 eurospour 34 maisons. J’espère que cetteopération ne s’est pas faite au détri-

ment de votre bâti. Si vous dites non,je ne vous crois pas ! Dans la salle debains de mon père, les carreaux ont45 ans et, quand il demande à laSacoviv de les changer, on lui répondque c’est une menue réparation. Il achangé lui-même et payé ses toilettes,les VMC, et là on lui refuse de chan-ger des carreaux aussi vieux ? C’est unscandale ! Je vais vous décrire la réalitédu bâtiment : l’ascenseur est plein depisse, les revêtements sont arrachés, lesplafonds brûlés, les allées sales, il y ades trous partout, une pataugeoire à laplace des jeux pour enfants, des crottesde chiens, des feuilles pas enlevées…”

Un vent de panique souffle surl’assistance. L’adjoint au logementintervient : “Chaque semaine, depuisjuillet, je fais une visite chez un bail-leur de la ville, pour maintenir lesrelations avec les locataires et com-prendre ce qui ne fonctionne pas. Unefois par mois, je suis dans un immeu-ble de la Sacoviv. Ce rythme m’amè-nera donc deux fois par an au

Monery. Il y a effectivement des situa-tions inacceptables, sans pour autantgénéraliser car tous les étages et toutesles allées ne sont pas dans le mêmeétat.” Interpellé sur la vétusté duchauffage, il souligne : “Le vrai pro-blème, structurel, est que les bâtimentssont déséquilibrés d’un point de vuethermique. Cela suppose une rénova-tion, qui se monte à 25000 euros parappartement. Faites le calcul !”

Alors que la température de l’as-semblée semble être redescendue, ilsera encore question d’une maison,rue George-Gershwin, qui ne cor-respond pas à ce qui avait été vendusur plan. “Nous allons regarder celade près”, assure le maire. Quant àl’absence de commerces de proxi-mité, Michèle Picard relève qu’“il nesuffit pas de siffler pour amener lesboutiques. Nous avons demandé à desenseignes de supérettes de venir s’ins-taller mais aucune n’a répondu…” �

J.-C.L.

La présidente du conseil :Sophia BrikhLes 9 candidats :Liliane Marty, Éliane Serve, NadiaBraiki, Abdesselam Sikouk, MostaphaMezerreb, Xavier Buxassa, Marie-Christine Eigeldinger, Sabri Belghith,Jean-Pierre Zeglany.

Quand l’excessif plombe les échangesCHARRÉARD/MAX-BAREL

Pour la plupart des habitants, les conseils de quartier sont avant tout uneinstance de concertation

Au bord de la crise de nerfs

Un défilé aux lampionset des permanencesJULES-GUESDEUne visite de quartier précédera lapermanence du jeudi 4 décembre.Rendez-vous à 16 heures devant le local du conseil de quartier (50, rue Joannès-Vallet). Permanence à 18h30.

-SAINT-EXUPÉRYPermanence vendredi 5 décembreà 17h30 à la Maison de quartierDarnaise, salle festive (45, boulevard Lénine).

GABRIEL-PÉRIDéfilé aux lampions samedi 6 décembre. Rendez-vousà 18 heures, square Aulagne.Et permanence mardi 9 décembreà 17h15 au restaurant scolaireGabriel-Péri.

JEAN-MOULIN/HENRI-WALLONPermanence mercredi 10 décembreà 17h30 au local du conseil (41,rue des Martyrs-de-la-Résistance).

PARILLYPermanence jeudi 11 décembre à 18h15 au foyer Marcel-Sembat(11, boulevard Marcel-Sembat).

LÉO-LAGRANGE/LOUIS-PERGAUDPermanence mercredi 17 décembreà 18 heures au foyer Debussy (1, rue Claude-Debussy).

PASTEUR/MONERYPermanence mercredi 17 décembreà 18h30, salle des activités du groupe scolaire Pasteur (6, route de Corbas).

Malgré le climat survolté, des habitants sont parvenus à exposer leurs préoccupations aux élus et techniciens de la Ville

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CULTURE PAGE 10Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

DU 3 AU 9 DÉCEMBRE● “Paddington” de Paul King,vf, sortie nationale● “Eden” de Mia Hansen-Love● “Astérix et le domainedes dieux” de Louis Clichy,2D et 3D● “Les 3 vies du Chevalier”de Dominique Dattola(Journée de la laïcité)● “La French” de CédricJimenez, sortie nationale● “La vie de château”de Jean-Paul Rappeneau(Ciné Collection)● “Hunger Games :La révolte partie 1”de Francis Lawrence, vf

DU 10 AU 16 DÉCEMBRE● “Le Hobbit :La bataille des cinq armées”de Peter Jackson, vf, 2D et 3D● “La véritable histoiredu Petit Chaperon rouge”de Cory et Todd Edwards● “Grizzly”d'Alastair Fothergill, vf● “La prochaine fois je viseraile cœur” de Cédric Anger● “Tiens-toi droite”de Katia Lewkowicz● “D'une école à l'autre”de Pascale Diez● “Paddington”de Paul King, vf● “L'impossible monsieurBébé” de Howard Hawks, vost● “La French”de Cédric Jimenez● “Astérix et le domainedes dieux” de Louis Clichy,2D et 3D

CINÉ COLLECTIONLe 4 décembre, à 14 h 30 et20h30, projection de “La vie dechâteau”, premier long-métragedu jusqu'alors scénariste Jean-Paul Rappeneau (il signera par lasuite le “Cyrano de Bergerac”avec Depardieu). La guerre, l'en-nui, l'amour, la prise deconscience et l'engagement,autant de thèmes au cœur de cepetit bijou interprété par Cathe-rine Deneuve, Philippe Noiret,Pierre Brasseur et la tonitruanteMary Marquet. Le film sera pré-senté par Alexandra Martinez.

SOIRÉE LAÏCITÉLe 9 décembre à 20 heures, “Les3 vies du Chevalier” retrace leprocès du chevalier François-JeanLefebvre de La Barre (1745-1766). Condamné par le tribunald'Abbeville pour blasphème etsacrilège, il fut torturé, décapitéet brûlé malgré l'appui — un peutardif il est vrai — de Voltaire. Laprojection sera suivie d'un débatanimé par Roger Cordier, prési-dent du comité 1905 en Rhône-Alpes. Un partenariat entre laVille et les délégués départemen-taux de l'Éducation nationale(voir également p. 4).

CINÉ GOURMANDÀ l'issue de la projection de“Paddington”, qui se déroulera le17 décembre à 14h30, un goû-ter sera offert aux enfants.

À CORPS D’ELLESDans le cadre du projet “Moncorps est” mené avec plusieurspartenaires à Vénissieux, la com-pagnie propose aux habitantsune séance découverte de ses ate-liers danse et écriture le 9 décem-bre, entre 13h45 et 15h15, à laMaison de quartier Darnaise.Renseignements auprès deCéline Grisoni :[email protected] 0612520938.

AU CINÉMAGÉRARD-PHILIPE

HISTOIRES SANS PAROLESIls sont dans une forme olym-pique… pour faire rire. Quel quesoit le sport qu'ils miment dans"Fair Play", Patrice Thibaud et Phi-lippe Leygnac savent croquer les tra-vers de leurs contemporains avecbeaucoup de malice. Tous deux sesont rencontrés chez Jérôme Des-champs et Macha Makeïeff, dans"Les étourdis". Patrice Thibaud estcomédien et mime, Philippe Ley-gnac musicien et athlète. "Fair Play"recrée sur la scène un terrain defoot, une piscine, une salle de gym-nastique ou une piste cyclable pournotre plus grand plaisir.Appréciables dès l'âge de 8 ans, cescompétitions décalées se déroule-ront au Théâtre de Vénissieux le12 décembre à 20 heures.Tarifs : de 6 à 18 euros.Réservations : 04 72 90 86 68.

FRESQUE DES ROSES ANCIENNESRéalisée par les artistes de Cité-Créations sur deux pignons de larue Paul-Bert, une fresque rendhommage aux grands rosiéristesvénissians, à commencer par JosephPernet-Ducher, inventeur de la rosejaune "Soleil d'or" en 1898. Ellesera inaugurée le 17 décembre, à18 heures.

JAURÈSEn collaboration avec le Mouve-ment de la paix et la Ville, la com-pagnie Traction Avant reprend “LaPaix en ambassade”, ce beau specta-cle qui évoque Jean Jaurès et sonépoque. Mis en scène et interprétépar Élisabeth Granjon et Vincent

Villemagne, il sera joué à la salleÉrik-Satie le 10 décembre à10 heures et 14h30.Plein tarif : 12 euros.Tarif réduit : 10 euros. Scolaires : 5 euros.Réservations : 04 72 90 11 84.

CONCERTSerge Sommer se produit en concertce 5 décembre à partir de 19 heuresau restaurant-épicerie-comptoir LePorte-Pôt (329, route de Vienne).Renseignements : 04 72 62 86 18.

PROCHAINE OUVERTUREDU MUSÉE DES CONFLUENCESDepuis le temps que l'on entendaitparler de lui et des déboires de sonbudget, depuis le temps qu'onvoyait ses facettes briller depuis l'au-toroute ou le pont Raymond-Barre,ça y est : le musée des Confluencesouvrira ses portes ce 20 décembre.On pourra y découvrir "Les trésorsd'Émile Guimet", du nom de cecollectionneur lyonnais qui donnason nom à deux musées, à Lyon etParis, ainsi que "Dans la chambredes merveilles", réinterprétationcontemporaine d'un "cabinet descuriosités".Nous reviendrons sur l'ouverture dumusée des Confluences dans notreédition de janvier.

Le musée des Confluences :86, quai Perrache 69002 LyonTél. : 04 72 69 05 00.À partir du 20 décembre : ouverture dumardi au vendredi de 11 heures à19 heures, les samedis et dimanches de10 heures à 19 heures ; nocturne le jeudijusqu'à 22 heures.

À VENIR

“SECOND”

Financements - Serge Dorny, ledirecteur de l'Opéra de Lyon qui atissé un partenariat solide avec laVille de Vénissieux, planchait depuisplusieurs années sur le projet d'ins-taller en un lieu unique une Fabriquede l'Opéra, avec ateliers de décors etsalles de répétitions. Emplacementretenu: l'ancien lycée Jacques-Brel,maintenant désaffecté. Vu le coût destravaux, l'État, via différents disposi-tifs, avait promis de financer pourmoitié une préfiguration de laFabrique, à construire sur le terrainattenant au nouveau lycée Jacques-Brel, soit en face de la futureFabrique. L'opération se chiffrait, en2012, à 2,4 millions. La moitié res-tante devait être prise en charge parle Grand Lyon et la Ville de Lyon, laRégion et la Ville de Vénissieux (avecla possibilité d'un financement par-tiel par la DDU, Dotation de déve-loppement urbain).

“Nous avions acté ce projet tousensemble en 2012, avec des finance-ments partagés, rappelle le maire deVénissieux. La maîtrise d'ouvragerevenait à la Ville. Nous avons com-mencé à y travailler, le concours d'ar-chitecture a été remporté par le cabinetChabal et nous avons déjà mis quelquesmoyens.” Sauf qu'en juin dernier,Michèle Picard recevait un courriersigné de Georges Kepenekian, pre-mier adjoint à la Ville de Lyon encharge de la culture et des grands évé-nements : “Il nous annonçait que Lyonse retirait financièrement.”

Le maire renvoie alors plusieurscourriers, sans réponse à ce jour. Elleintervient auprès du Grand Lyon enseptembre dernier. “J'attendais uneréponse de Gérard Collomb, sur l'enga-gement ou pas du Grand Lyon sur leprojet de la Pré-Fabrique. La seuleréponse obtenue fut que le budget seraitvoté l'an prochain et que l'on verrait.”

Michèle Picard demande alors aupréfet de réunir une table rondeavec tous les financeurs, puisquel'État ne se désengage pas. Pourl'instant, aucune date n'a été fixée.

“Nous ne pouvons pas avancer sansLyon, reprend Michèle Picard. C'estquand même l'Opéra de Lyon, unestructure de la Ville, qui est impliqué !Nous voudrions vraiment que ce projetaboutisse : il placerait un équipementpublic culturel à côté d'un lycée, surun lieu de développement, permettraitdes passerelles avec nos structures et nosscolaires. La Pré-fabrique finaliseraitnotre partenariat avec l'Opéra.”

Du côté de l'Opéra de Lyon, onattend aussi la décision sur le finance-ment: “C'est une question d'ordre poli-tique et nous n'avons pas d'informationsur ce qui va se développer. Pour nous,le calendrier est donc reporté. Mais onespère que ça va avancer !” �

J.-C.L.

La Pré-Fabrique de l'Opéra,projet en suspens UNE EXPO À ÉCOUTER

Bien que l'installation vernie ce28 novembre à l'Espace Madeleine-Lambert soit sa première grandeexposition personnelle, Camille Llo-bet l’a baptisée “Second”. “Son tra-vail, indique Françoise Lonardoni,directrice du service municipal desarts plastiques, s'intéresse auxquestions du langage, pour mettreen valeur ce qui n'est pas audible.En approchant l'oreille des pan-neaux de plexiglas, on entend despersonnes produisant des sonssans le vouloir, qu'elles soientmalentendantes ou qu'elles dor-ment. Dans les vidéos de “Proso-die”, les sons deviennent étranges.”Camille Llobet précise que “celamontre l'intonation et le débit quel'on applique à la langue orale.”Bayrem Braiki, adjoint au mairedélégué à la culture, précise quel'exposition montre également unephoto de Camille Llobet, qui faitpartie de la collection de la Villedepuis 2013. “C'est aussi notrefaçon de dénicher de futurs talents.Autour de cette collection munici-pale, qui comprend 470 œuvres,nous avons monté l'opération Col-porteur : les œuvres sont prêtéesaux ateliers Henri-Matisse à des finspédagogiques. Ce qui permet auxenfants de les découvrir.”

“Second” est visible jusqu'au 31 janvierà l'Espace Madeleine-Lambert(Maison du peuple).Renseignements :04 72 50 89 10 - 04 72 21 44 44.

Darnaise - Le Dieu Neptune surle toit de la tour 69 à La Darnaiseou des geysers jaillissant au milieudes voies du tram du boulevardLénine ? C'est le genre de scènesque l'on pouvait découvrir sur les3 000 cartes postales distribuées parle blÖffique théâtre et quelques-uns des participants à ce projet"Histoire à poster", mené en parte-nariat avec la Ville, la Maison duprojet, Bioforce, l'OMR, Grand-Lyon Habitat, la Maison de l'en-fance Anatole-France et la Maisonde quartier Darnaise. Autant dephotomontages qui recomposentles paysages pour voir le quartierautrement.

“Avec une quarantaine d'habi-tants, explique Magali Chabroud(blÖffique théâtre), nous avons crééune histoire en six cartes postales, affi-chée en format A0, soit 118 par84 cm, dans plusieurs lieux de laDarnaise, dont la Maison de quar-tier. La collection a été imprimée en500 exemplaires et nous avons distri-bué ces 3000 cartes dans les com-merces et les structures de Darnaise,Pyramide, Rotonde… Une afficheinvite à se promener pour reconstituerla collection complète.”

Cette “histoire à poster” peut serésumer ainsi : “Et si un phénomèneinexpliqué s'invitait dans la vie quo-

tidienne de ce quartier ? Des groupesd'habitants, enfants, ados et adultes,se sont promenés et ont photographiéleur quartier. Ensuite, ils ont dessinéet colorié une histoire sur ces panora-mas. Ils se sont photographiés pourintégrer leurs images par collage. Undernier groupe a rédigé les légendesqui donnent le fin mot de l'histoire.”

Après un petit vernissage ennovembre, les cartes postales sont àprésent sur les totems de la Maisondu projet. �

Disque - L'association vénissianeMix'Ages a fêté son cinquièmeanniversaire, ce 29 novembre aufoyer Marcel-Sembat, occasion derendre hommage à trois disparu(e)s :le sénateur Guy Fischer, qui a tou-jours soutenu l'association, et deuxmembres, Mamie Flavie et NanieDauphine.

L'association, qui réunit troisgénérations (enfants, parents etgrands-parents), vient d'enregistrer

un CD avec plusieurs titres écritspar le fondateur Jean de Dieu Rat-simbazafy, d'autres composés pardes enfants de 10 à 14 ans.

Le CD est mis en vente au prixde 10 euros (frais de port inclus)pour soutenir les actions deMix'Ages. �

Pour commander le CD,écrire à Mix'Ages :11, rue Auguste-Isaac, 69200 Vénissieux.

Le quartier autrement

L'association Mix'Ages a cinq ans

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CULTUREPAGE 11 Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

Il fait nuit et la placette de la rueMaurice-Ravel, dans le quartierLéo-Lagrange, est à peine éclairéepar deux lampadaires. Pourtant,les quelques personnes présentes

ce soir du 19 novembre, lèvent unregard admiratif sur la façade d’unimmeuble d’Alliade Habitat.

“Je vais veiller sur elle, assure unehabitante qui passe par là. Chaquefois que je sortirai du boulot, je passe-rai voir si elle n’a pas été salie !”

“Elle”, c’est une gigantesquefresque géométrique peinte par l’ar-tiste Nelio dans le cadre du projetMosaïque urbaine, mené sur plu-sieurs quartiers de la ville par l’asso-ciation Bizarre !

“Je fais principalement de la pein-ture de mon propre chef, dans deslieux abandonnés, commente Nelio.De temps en temps, un festival ou uneassociation m’invitent à réaliser unefresque.”

Quel que soit le projet, qu’il soiten voyage ou dans son atelier, Nelioexécute “énormément de croquis”. “Jechoisis ensuite parmi mes préférés et

vois lequel irait le mieux par rapportà l’espace dont je dispose.”

Juché sur sa nacelle — le mur esttrès haut —, l’artiste s’est laissé lapossibilité d’improviser, “de rajouterdes formes”. Quand il en redescen-dait, il avait tout le loisir de discuteravec les riverains : “J’avais de bonsretours. Certains me disaient que lafresque mettait plus de vie dans lequartier. Les uns me remerciaient,d’autres ne comprenaient pas. En dis-cutant, cela allait mieux. Quant auxresponsables d’Alliade, ils ont étéenchantés. Ils avaient vu mes travauxet ne m’ont jamais imposé de validerquoi que ce soit.”

Auparavant, Nelio avait travailléavec des enfants sur un mur duquartier Jules-Guesde, en face del’école. “Les gamins étaient cools, trèsmotivés, vraiment dedans. Ils ne vou-laient pas s’arrêter, tellement ils étaientpassionnés ! Je les ai guidés mais ils ontapporté pas mal d’idées. C’est eux, lesauteurs de cette création.”

La fresque de Maurice-Ravel esttrès géométrique : “Je viens du graf-

fiti, du lettrage, reprend l’artiste.Depuis quelques années, je m’intéresseà l’architecture et donc à des formesplus géométriques. J’aime ce côtéminimal… comme si on jouait avecdes Lego, des formes pures qui peuventconstruire un univers plus complexe.”

Nelio veut cependant que sa com-position reste accessible à tous. On

peut ainsi voir dans ses formes géo-métriques quelques livres ouverts,symboles des connaissances. “Le côtéabstrait de la fresque fait que l’on sepose des questions. Ce n’est pas dutout-cuit ! Il faut chercher, même s’iln’y a rien à trouver. Et faire interagirceux qui regardent.”

Il ajoute que chacun des éléments

peints est connecté aux autres, querien n’est au hasard. “Avant, je dessi-nais des visages imbriqués les uns dansles autres. L’œil d’un individu était labouche du suivant. Mes personnagessont devenus géométriques, abstraitsmais le message reste le même.” �

JEAN-CHARLES LEMEUNIER

Un message géométriquede NelioFRESQUE MURALE - Dans le cadre du projet Mosaïque urbaine piloté par l’association Bizarre !, un bâtiment de la rue Maurice-Ravel, dans le quartier Léo-Lagrange, vient de s’enrichir d’une création signée Nelio, un artiste graffeur reconnu.

Jeune public - “Alabama Blues”,livre de Maryvonne Rippert écritavec la collaboration artistique duVénissian Christian Biral et deCédric Vernet, tous deux musiciensdu groupe Les Chics Types, connaîtdepuis l’automne 2012 un joli suc-cès auprès de ses jeunes lecteurs.Après deux éditions d’“AlabamaBlues”, voilà que paraît une troi-sième au format poche, toujourschez Oskar éditeur.

L’originalité du livre est d’êtreassorti de musiques. Au fil despages, des flashcodes (ou QRCodes)permettent aux possesseurs desmartphone d’écouter les mélodiesen rapport avec l’action. Les lecteurspeuvent aussi acheter l’album des

Chics Types qui porte le même nomque le roman.

Christian Biral rappelle la genèsedu projet : “Nous avions fait un spec-tacle pour enfants, parce qu’on avaitconstaté qu’ils aimaient bien lesmusiques des Chics Types, même si lesparoles ne sont pas forcément poureux. Ce spectacle racontait une his-toire qui est la base d’“AlabamaBlues”. Les personnages étaient lesChics Types en quête de la Blue Note.Lorsque nous avons eu l’idée d’en faireun livre-CD, un libraire nous a missur la piste d’un éditeur et nous avonsété orientés vers un directeur de collec-tion, Jack Chaboud, qui est égalementécrivain. Votre scénario n’est pas unlivre, nous a-t-il dit. Trouvez un écri-

vain intéressé par le sujet, puis un édi-teur. Il connaissait Maryvonne Rip-pert. Dans tous ses livres, elle parle demusique. En plus, elle habite larégion, à Saint-Genis-Laval. Son der-nier ouvrage à ce moment-là, “MétalMélodie”, cartonnait. Il est en coursd’adaptation au cinéma. Et Mary-vonne a obtenu une douzaine de prix,y compris internationaux.”

L’écrivain écoute ces Chics Typesvenus — cerise sur le gâteau — avecun cake au citron ! Curieuse, elle lessuit en concert. “Elle a bien accrochéà notre univers et nous avons démarrédes séances de travail en commun. Ellea remanié l’histoire. Les personnagessont toujours en quête de la Blue Notemais elle a introduit un adolescent,Lou — comme Lou Reed —, maldans sa peau dans une famille recom-posée. Lou prend goût à la musiquegrâce à sa rencontre avec les ChicsTypes, un groupe qui se cherche, luiaussi. C’est une quête parallèle. On yrencontre encore un joueur de jazz,mystérieux SDF à Lyon. Le récit est enlien avec ce qui s’est passé à la Nou-velle-Orléans, après le passage de l’ou-ragan Katrina en 2005.”

À travers un parcours initiatique,“Alabama Blues” parle aussi de tolé-rance. “Quand on l’a présenté dansles collèges, les élèves l’avaient tousaimé pour des raisons différentes. Plu-sieurs thèmes s’entrecroisaient quiintéressaient les profs d’histoire-géo(l’histoire des États-Unis, de l’Ala-bama et celle, sous-jacente, de l’escla-vage), d’anglais forcément, avec lesreprises de standards, de français, demusique, etc.”

Pour la description des ChicsTypes, Maryvonne s’est appuyée surla personnalité des différents musi-ciens, utilisant de vraies anecdotestout en les caricaturant un peu.

“Pour trouver le son d’un groupe,reprend Christian, il faut s’écouter lesuns les autres. Comme dans unefamille ! Nous l’avons matérialisé parla quête de la Blue Note : en jazz, c’estla note légèrement dissonante qui créele petit plus, l’émotion. Le jazzmanSDF, Dexter (pour Dexter Gordon, legrand saxophoniste), introduit lespéripéties et le mystère. Il est le ressortque l’on n’avait pas dans notre specta-cle ! Son personnage vient d’une de noschansons, “Le joueur de jazz”.”

Après le livre, toutes éditionsconfondues, et l’album en CD etvinyle, “Alabama Blues” pourrait àprésent devenir un livre numériquepour tablettes. Le projet est àl’étude. Et un créateur de t-shirts arepris l’image en couverture dulivre, dessinée par les sœurs Che-valme. �

J.-C.L.

“Alabama Blues” est disponible en pochechez Oskar éditeur.

Avec son autre groupe, Sorpasso, Chris-tian Biral sera en concert à la Casa Flavio(98, rue Chevreul, Lyon 7e) le 11 décem-bre à partir de 21 heures.Réservation obligatoire au 04 72 73 17 43.

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Des formes pures, géométriques, qui peuvent construire un univers plus complexe

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SPORTS PAGE 12Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

FOOTBALLFace au leader Bourg, l’équipefanion de Vénissieux-Min-guettes a probablement offertsa plus belle prestation depuisbien longtemps, Hélas, elle adû se contenter du nul et resteen 2e place.Battus 3-0 à La Verpillière, lesVénissians de l’USV glissentdans le bas de tableau duchampionnat de District. Dansle même groupe, la 3e équipesenior des Minguettes va trèsmal. Également défaite 3-0 àdomicile par Belleroche, elleest lanterne rouge.Invaincue depuis 4 rencon-tres, l’équipe de futsal duCharréard qui a atomiséChassieu (7-3) se replace enmilieu de tableau de la pouleHonneur.

RUGBYAprès avoir réussi une bellesérie victorieuse qui s’est ache-vée par un succès sur Lavan-cia, les Vénissians du XV del’USV ont chuté à Simandre-sur-Suran (34-18). Ils restentinstallés en 5e position.

KARATÉLa minime du Sen No SenLiana Merah (- de 40 kg) aobtenu le bronze lors de lacoupe de France disputée àValence. En coupe de la Liguekata (Lyon), le club du Centrea glané 14 médailles dont 9sélectives pour les coupes deFrance.

HANDBALLLes handballeurs vénissiansont cédé à domicile face àCaluire (32-23) puis à Saint-Égrève (25-24). Ils glissent en5e place de Nationale 2.

BASKET-BALLDeuxième défaite pourl’équipe féminine de l’ALVPqui a été battue à domicilepar Bron (73-67), à l’issued’un derby engagé. Saint-Rambert en profite pourdevenir solide leader devantles Vénissianes.Contre-performance de l'équipemasculine du même club, quis’est inclinée à la maisondevant Ménival (75-69). Lavoilà repoussée en 6e place deRégionale 2.Chapeau bas aux basketteursdu CLAM-V. Après avoirbalayé Saint-Jean-de-Touslas(105-57) avec l’incorporationdu prometteur Mehdi Djel-loul, ils restent invaincus etsolides leaders après huitjournées de championnat enDépartementale 1.

TENNIS DE TABLELes pongistes vénissians n’ontpas été à la fête. L’équipe élitede Prénationale s'est inclinéeface au leader Échirolles (9-5).

RÉSULTATS BOXE ANGLAISE

SAMEDI 6 DÉCEMBRE� Compétition réservée aux écoles de sport de gymnastique.Organisation : le CMO-V au gymnase Jacques-Anquetil,de 9 heures à 19 heures.� Les footballeurs de futsal du Charréard reçoivent la réservede Footzik au gymnase Micheline-Ostermeyer, à 21 heures.� Les handballeurs du VHB reçoiventDijon Bourgogne HB au gymnase Tola-Vologe, à 20h45.� Les footballeurs de l’USV accueillent l’équipe 3des Minguettes au stade Laurent-Gérin, à 15 heures.

DU LUNDI 8 DÉCEMBRE AU VENDREDI 12 DÉCEMBRE� Vénissiades d’hiver (gymnastique, badminton,course d’orientation) organisées par la directionmunicipale des Sports, de la Jeunesse et des Familles,sur trois gymnases vénissians et au stade du Rhône, à Parilly.

JEUDI 11 DÉCEMBRE� Récompenses des Foulées vénissianes scolairesà l’hôtel de ville, dès 18 heures.

SAMEDI 13 DÉCEMBRE� 21e Rencontres des Maîtres (Masters) organisées par le CMO-Vnatation à la piscine Auguste-Delaune, de 17 heures à 20 heures.� Les basketteurs de l’ALVP accueillent La Ricamarie (2)au gymnase Jacques-Anquetil, à 20h30.� Les basketteurs du CLAM-V accueillent l’UnionOlympique Demi-Lunoise au gymnase Alain-Colas, à 20h30.� Les handballeurs du VHB reçoiventle CS Annecy-le-Vieux HB au gymnase Tola-Vologe, à 20h45.

DIMANCHE 14 DÉCEMBRE� Les footballeurs de Vénissieux-Minguettesaccueillent Montélimar au stade Laurent-Gérin, à 14h30.� Les basketteuses de l’ALVPaccueillent Saint-Genis/Oullins/Sainte-Foyau gymnase Jacques-Anquetil, à 16 heures.

MARDI 16 DÉCEMBRE� Kid de Noël organisé par l’AFA Feyzin-Vénissieuxau gymnase Micheline-Ostermeyer, de 18 heures à 20 heures.

AGEN

DA

22e Bad Trip - Il s’en est passé deschoses, au 22e tournoi de badmin-ton organisé par le BVSE vénissian.Plus de 500 matches étant program-més sur les gymnases Jacques-Brel etElsa-Triolet, le week-end n'a pasconnu de temps mort.

“La qualité était là, même sil’épreuve n’inclut plus le haut niveau,la catégorie A. Des badistes avaientfait le déplacement de Semur-en-Auxois, de Passy, des Domes (63), deFrangy (74)…” précisait JulienLamercerie, le fidèle juge-arbitre.

Sur le plan comptable, les Vénis-sians ont fait avec les moyens dubord, s’illustrant dans les catégoriesD, voire B avec une place en demi-finale du concours B, obtenue parAbderaouf Chelghoum, nouveauvenu au club. On a donc appréciéles succès d’Émilie Caro et JimmyPham (mixte D-), de TiphaineDavriu et Fabien Abeillon (mixteD+), de Tiphaine et Coraline Bau-quet (double dames D-). Dans lescatégories supérieures, outre Abde-raouf, Sadek Jahafar et MohamedFarook ont atteint les quarts definale du double hommes (B). LeBVSE aurait pu compter sur une

performance de plus si Yann Des-champs, l’ancien président devenuvaleur sûre en vétéran (championdu Rhône dans sa catégorie), n'étaitpas provisoirement sur la toucheaprès une opération de l’épaule.

Maître ès-cérémonie, l'ancien

responsable du club Rudy Almodo-var annonçait qu’il évoluera désor-mais à Oullins. À Frédéric Bon-homme, son successeur, et à sonéquipe formée de Caroline Gallet,Adelyne Caso et Amira Zennadi, deprendre le témoin. �

DES CHAMPIONNATSDE QUALITÉ

Les championnats du Lyonnais deboxe anglaise installés au gymnaseAlain-Colas ont enchanté un publicde passionnés, et pas seulementdu côté des Vénissians ! Une ving-taine de supporteurs vaudais ont eneffet largement exprimé leurcontentement après le succès deKopa Horlin, victorieux à l’énergiedu Stéphanois Alexandre Royer.Neuf élèves de l’Espace ÉcoleSport Boxe ont pris part à ce grandrendez-vous, avec des réussitesdiverses, notamment lors du com-bat le plus attendu en fin de soirée,celui opposant le Vénissian SteveLouis au Saint-Genois SofianeRagragui. Dans ce combat entre lesdeux puncheurs de moins de 75 kg,on a appris qu’il ne suffit pas deporter le plus de coups pour s’im-poser. “Steve n’a pas assez marchésur son adversaire, estimait l’entraî-neur Filip Bafounta. Généreux, par-fois approximatif, il a manqué deprécision dans les temps forts.Dommage car son opposant étaiten difficulté lors de ses offensives.”La soirée s’est poursuivie avec uncombat professionnel qui s’est ter-miné par le succès de PhilippeDonat (Ring Olympique Boxe) faceà Walid Talbi (Association Lyonnaisede boxe). Fidèle depuis plusieursannées, le poids moyen HacineCherifi, champion du monde 1998WBC, n’a pas raté ce rendez-vousvénissian. Bien installé au pied during, l’entraîneur de Montluel s'estsans doute fait une idée sur larelève régionale.

Natation - Une fois n’est pas cou-tume, Nathalie Flèche et FabriceVerbrugghe, présidente et directeursportif du CMO-V, n'ont pas regrettéle forfait de deux ou trois équipespour ce grand rendez-vous hivernalqu'est la coupe de la Ville. “Avec136 nageurs inscrits, issus des clubs deBelleville, La Mulatière, Décines,Caluire, Rillieux et du Pays mornan-tais, on est assez loin des 200 nageursqui ont participé à l’édition 2013.Mais c'est tant mieux car nous avionsdépassé le seuil du raisonnable. Pouvoirproposer une compétition sur un jour etdemi est une excellente préparationpour ces benjamins et poussins. Ils serendent compte que le chrono n’est pasle seul paramètre à prendre en compte,apprennent à gérer les temps morts, àrécupérer… Et je ne vous dis pas lesefforts qu’ils doivent produire pour êtreopérationnels un dimanche matin !”

Sur le plan sportif, comme on s’yattendait un peu, beaucoup, ce sontles nageurs de Décines et de Rillieuxvenus en nombre qui se sont taillé lagrosse part des podiums. En

revanche, c'est à la surprise généraleque Belleville les a coiffés sur le fil !Obtenant davantage de titres, ils ontremporté la 26e édition de la coupede la Ville. Au classement général, leCMO-V se contente d’une 5e place,devançant Caluire et Mornant.

Déjà concentrés sur l'ouvertureen 2015 du nouveau centre nau-tique intercommunal, NathalieFlèche et Fabrice Verbrugghe rappe-laient qu’avec 856 licenciés — 880en juin prochain ? —, le club vénis-sian montait en puissance à tous lesniveaux. “On étudie l’arrivée de dixmoniteurs vacataires supplémentairespour être opérationnels au CNI, ainsique d’un jeune licencié en formationqui bénéficiera d’un contrat profes-sionnel. On commence à renouveler lematériel sportif… Il y a du travail.”

Notons enfin que samedi, aucours de l’assemblée générale duComité du Lyonnais de natation,Nathalie Flèche a reçu la médailled'argent de la Fédération française denatation, et Fabrice Verbrugghe lamédaille d'or du comité régional. �

Projet Atout Voiles - PhilippeGondard, professeur d'EPS au col-lège Elsa-Triolet, porteur du projetavec Ludovic Blondela et PatriceOuazar, a récemment présenté la6e édition d'Atout voiles. Une dou-zaine de collégiennes de 5e à 3e

— sur les 35 qui avaient postulé —embarqueront en juin 2015 pour unstage sur catamarans à Port Cros etPorquerolles. “Mais avant d’en arri-ver là, elles auront une année d'ap-prentissage et d'entraînements auSIVOM du Grand Large avec deuxskippers lyonnais, histoire de se fami-liariser avec les embarcations,annonce Philippe Gondard. Théorie,techniques de sauvetage et ateliers duvivre ensemble sont prévus. On a éta-bli une sorte de contrat moral avec lesfutures navigatrices. C'est pourquoi laliste définitive des stagiaires n’est pasarrêtée, on va privilégier les critèresd'assiduité à l'école et lors des stages.”

Nouvelle principale de Triolet,Frédérique Cosentino est très inté-ressée par ce projet de près de11000 euros porté par le collège,soutenu par la ville de Vénissieux et

la direction Jeunesse et Sports : “C'estun apprentissage de la voile, mais aussiune belle école de la vie. Je suis séduitepar ce qui attend les filles.”

Cette année, chaque collégienneest appelée à contribuer au finance-ment en épargnant 8 euros parmois, soit 100 euros pour l'année,licence de l’association sportivecomprise. �

Le BVSE encore dans le coup

Sur les gymnases Brel et Triolet, plus de 500 matchs ont opposéquelque 300 badistes du quart sud-est

Le Grand Large pour prendre vent

À Belleville, la coupe de la Ville

DisparitionOn regrette le décès de Vincent

Marius Payet, à l’âge de 95 ans.Ce natif du quartier Pasteur étaitle plus ancien licencié vénissian(81 licences !). Sportif émérite, il aété en 1969 champion de Francepar équipes de boules lyonnaises.

M. Payet avait été honoré parJeunesse et Sports d'une médaillede bronze en 2007 et d'unemédaille d'argent en 2014. En sep-tembre dernier, la Ville de Vénis-sieux lui avait aussi attribué un tro-phée d'honneur.

“Expressions” présente sescondoléances à sa famille.

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SPORTSPAGE 13 Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

En termes de participa-tion, la 35e édition de laFoulée a établi de nou-veaux records qui instal-lent la manifestation

vénissiane comme l’un des grandsrendez-vous de l’athlétisme régio-nal. Presque incontournable. Etchez les écoliers aussi, les chiffressont impressionnants : la directionmunicipale des Sports, de la Jeu-nesse et des Familles, l’Office muni-cipal du sport et l’AFA Feyzin-Vénissieux, instances organisatrices,ont enregistré 1 180 élèves pour lescourses du samedi 22 novembre surla piste d’athlétisme du parc duRhône, à Parilly. Avec l’indulgenced’une météo printanière, la tribuneétait copieusement garnie deparents, amis ou badauds. Les élus,avec le maire en première ligne, sesont gentiment glissés dans la peaude supporteurs, encourageant sansretenue des enfants ravis.

Et le dimanche, rebelote. Sur le10 km, on a largement passé le seuildes 1000 concurrents. Ils ont étéexactement 1071 à franchir la ligned’arrivée. Sur le 21 km, on a comp-tabilisé 336 coureurs, et 95 sur le5 km. Sur les courses des généra-tions associant parents et enfants,41 équipes ont participé au 1 km et34 équipes au 2 km. Au total, cesont donc 1652 concurrents qui ontmené à bout leurs efforts. Jean-LouisPerrin, président du club de l’AFA,confiait même que les organisateurs

avaient dû refuser 300 participants,faute de dossards.

Des recordset des bénévoles

En termes de chronos aussi, unautre record est tombé : celui du21 km. Le temps réalisé par Eliud

Sugut Kimutai, un Décinois d’ori-gine kenyane, est de 1h06’02 :presque une minute de mieux que lerecord que détenait un autreKenyan, Mickaël Kipkemboi.

Sur le 10 km, le Haut-SavoyardGuillaume Adam (Athlé Saint-

Julien 74) a remporté le sprint quile mettait aux prises avec l’Éthio-pien Bechere-Tura Kumbi. Vain-queur en octobre dernier du 10 kmde Lausanne en 29’31” (record per-sonnel), cet étudiant à l’INSA deLyon a parfaitement assumé son

rôle de grand favori. Chez les fémi-nines, la Kenyane Susan KipsangJeptoo s’est adjugé l’épreuve sanstrop forcer.

Records, records… On n’ou-bliera pas pour autant de tirer uncoup de chapeau aux bénévoles quiont encadré cette 35e édition.“Quelle débauche d’énergie !” relevaitdéjà le président Patrick Prade sur larevue de l’OMS, citant les collabo-ratrices de l’Office, les agents muni-cipaux et les fidèles des associationssportives “qui font tout pour que toutse passe bien”.

Chapeau donc à Valérie, Éliette,Michel, Bernard, Michèle, Gilles,Rachid et tous les autres… Cha-peau également aux fidèles coureursque l’on retrouve d’année en année.À commencer par Gilbert Dura,riverain du Charréard : ancien lau-réat du 10 km en 29’30, il a misvingt ans plus tard à peine quatreminutes de plus sur la même dis-tance. Puis Hyacinthe Bounif (Cor-bas Running) 215e sur 21 km, ouJean Cournon, autre licencié corba-sien — à 79 ans, il a réussi 1h06’02sur le 10 km —, Fabrice Panelli,Claude Magand, Zakari Aouni, asde l’AFA sur 10 km. Et pour finir,citons quelques habitués descourses des générations, RomainHouël, Elio Di Fabio, Amel Dja-lil… �

DJAMEL YOUNSI

Projet sportif vénissian - Lanouvelle piste d’athlétisme du com-plexe sportif Laurent-Gérin est dés-ormais opérationnelle, après quelquesix mois de travaux. Son inaugura-tion officielle aura probablement lieuen avril, pour la reprise officielle de lasaison d’athlétisme. Mais sans atten-dre, Michèle Picard est venue voir lerésultat, dans le cadre des visites deterritoire qu’elle conduit avantchaque conseil de quartier. Le maireétait accompagné d’élus, de techni-ciens et d’habitants.

Le coût de réhabilitation de l’an-cienne piste, qui s’est accompagnéede la création de zones de sauts et delancés, est lourd : 923 000 eurosTTC, pris en charge à plus de 50 %par la Ville. Pourtant, soulignait lemaire lors du conseil municipal demai dernier qui validait ces aména-gements, le programme n’est “niextravagant ni surdimensionné. Maisles matériaux utilisés pour la réalisa-tion de pistes synthétiques homolo-guées, qui permettront d’accueillir descompétitions de niveau régional, et lestravaux d’ensemble coûtent cher…”Le maire s’inquiétait aussi desmenaces que fait peser le désengage-ment de l’État sur le sport pourtous, laissé de plus en plus à lacharge des collectivités.

Déjà, les utilisateurs de l’AFAFeyzin-Vénissieux ont commencé àprendre leurs marques sur la nou-velle piste : groupes Éveil et pous-sins, benjamins et minimes sous leregard bienveillant de Muriel Caley-ron, ados… “On a un outil d’excel-lente qualité, se réjouit ThomasThizy, agent de développement del’AFA. Notre piste n’a rien à envier àcelles de Bron, de Décines ou de LaDuchère, récemment rénovées. Il faut

dire qu’avec la Ville, on a travaillé enparfaite concertation. L’AFA a apportéson regard de technicien pour les par-ties un peu complexes comme la fosse,ou l’aire des sauts. Sachant que le com-plexe sportif Laurent-Gérin est aussidévolu aux footballeurs, on a proposéde créer un espace d’échauffement surle pourtour de la pelouse. Quant aurevêtement des couloirs, c’est un boncompromis entre le dur, très prisé parles sprinteurs, et le souple souhaité parles demi-fondeurs.”

“Vénissieux avait besoin d’unepiste d’athlétisme digne de ce nom,dont profiteront aussi les écoliers, col-légiens et lycéens de Vénissieux”, pré-cisait pour sa part Michèle Picard.Quant aux licenciés de l’AFA, ilsbénéficient désormais d’un nouveaucréneau, le jeudi entre 18 heures et

20 heures, qui vient compléter ceuxdes lundis et mercredis. �

L’aménagement comprend- une piste de 400 mètres en synthétiquede 6 couloirs pour les courses autourdu stade, et une piste de 7 couloirs pourla ligne droite du 100 mètres ;- la rénovation des pistes d’élan en solsynthétique, et des sautoirs en longueuret triple saut ;- la rénovation de la rivière de steeple ;- la création de deux aires d’élan oppo-sées et la rénovation du sautoir pour lesaut à la perche ;- la création d’une piste d’élan pour lesaut en hauteur ;- la création d’une zone de lancés.Précisons que la piste est composée depolyuréthane, dont la couleur de base tirevers le rouge, couleur qui résiste le mieuxaux rayons ultra-violets du soleil.

Courir le monde... à Vénissieux35e FOULÉE - Pluie de participants sur l’ensemble des courses de ce grand rendez-vous de l’athlétisme, samedi 22 et dimanche 23 novembre. Autre record battu, celui du 21 km.

La piste d’athlétisme, équipement de niveau régional

En troisième position sur notre photo, Guillaume Adam a eu le dernier mot sur 10 kilomètres

Victime de son succès populaire, la Foulée a dû refuser quelque 300 inscriptions

L’aménagement du terrain d’athlétisme : un coût qui approche le million d’euros pris en charge pour moitié par la Ville

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MAGAZINE PAGE 14Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

Au musée du Jouet deMoirans-en-Montagne,l’enfant est roi, maisparents et grands-parents y trouvent natu-

rellement leur place. Pour expliquer,s’étonner et se remémorer aussi delointains souvenirs, soudain ressus-cités à la vue d’un jeu, d’une voi-ture, d’une poupée. À l’entrée, unimmense ours de couleur rougevous accueille : 100 % douillet quiaime les câlins et pas les coups,remerciant les visiteurs de ne pasl’escalader. Sur fond sonore de rires,de projections de mini-films pourétayer les explications, l’univers dujouet décliné sur 3400 m2 livre sessecrets, son incroyable diversité etson universalité. Car on joue depuisdes millénaires quels que soient lelieu ou l’origine sociale.

Le musée présente une collectionunique de pièces du monde entier,témoin de 5000 ans d’histoire del’humanité : des chariots sumériensen terre cuite aux poupées les plusmodernes, en passant par les soldatsde plomb, les voitures de pompiers,les machines à coudre, les premiersjeux électroniques ou les trains élec-triques d’aujourd’hui ou d’antan.

Commençons la visite en par-courant les six séquences : “De toustemps et en tous lieux”, “Dedans”,“Dehors”, “De l’idée au jouet”, “Lesfabriques de l’imaginaire”, “Lesmondes virtuels”. Première étapeavec la découverte des toupies, osse-lets, yoyos, jouets à tirer et poupées,avec des pièces exceptionnelles :chariot bâché sumérien, yoyod’époque Louis XVI, poupée esqui-maude, qui voisinent des jouetsbeaucoup plus communs, parfois

fabriqués dans le Jura et perçuscomme traditionnels.

Dans une autre vitrine leshochets, les crécelles — appelés sousl’Antiquité jeux du premier regard— demeurent depuis des millé-naires les compagnons du premierâge. Quant à la toupie, symbole dutemps qui passe, c’est un jeu trèsuniversel : la plus ancienne exposéeremonte à quelque 4000 ans avantJésus-Christ.

Un peu plus loin Winnie l’Our-son et ses amis Tigrou, Cochonnetet Bourriquet nous saluent. Desours en peluche par dizaines, parte-naires complices de tous lesenfants : que de secrets ont-ilsentendus, et de pleurs calmés !Autre vitrine, autres découvertes,les jouets de propagande guerrière.Ils apparaissent entre 1918et 1945 : bateaux, cuirassiers, sous-marins ou autres avions de guerre àcocarde française ou croix gamméesont présentés.

Poupées de porcelaine, jouets en bois…

Depuis son arrivée sous l’Anti-quité, la poupée reste l’ambassadricede la mode. Avec la belle époque despoupées de porcelaine… qui lou-chent. L’Allemagne fabriquait en effetles têtes en porcelaine des poupéesd’une marque française. En raisond’un écartement différent des yeuxentre les deux pays, une générationde poupons est marquée d’un défautde fabrication: d’où le strabisme.

Suivent les accessoires de pou-pées et des arts ménagers : cuisine,dînette, lit, services de table, sansoublier la table et le fer à repasser,les machines à coudre et les aspira-teurs. Les animaux tiennent égale-ment une place significative : l’élé-phant Babar, le pingouin Alfreddont on apprend qu’il a été la mas-cotte de Mistinguett.

En fabriquant ses jeux, l’enfantcrée un univers qui imite le réel touten matérialisant ses rêves, commeces enfants africains qui créent desjouets avec des matériaux de récupé-ration, objets de toute une vitrine.

Les jouets en bois, avec lesfameux chalets à construire, les jeuxde société, les puzzles, les jeux scien-tifiques, les jeux de quat’sous se suc-cèdent. Sans oublier les jeux d’exté-rieur qui font la part belle aux pati-

nettes, voiture à pédales, cerceaux,tracteurs, cerf-volant ou encore leschevaux de bois.

Des milliers de figurinesLe musée organise aussi des

expositions temporaires propres àmettre en valeur ses collections dejouets anciens ou en vue d’exposerle travail d’un artiste.

Ainsi, jusqu’en avril, le muséefête les 40 ans des Playmobil. Cespetites figurines allemandes hautes

de 7,5 cm, cheveux coupés en zig-zag, expression neutre, yeux etbouche en forme de sourire, sansnez ni oreille, sont connues desenfants du monde entier. Cetteexposition met en scène plus de2500 figurines provenant de la col-lection privée de Fanny et Olivier,propriétaires de 2700 boîtes !

Sur près de 300 m2 les mises enscène nous entraînent dans l’anti-quité égyptienne et romane, leMoyen Âge, le Far West. Les scènes

de la vie quotidienne se succèdent :au zoo et au cirque, au concert maisaussi à l’aéroport, à l’hôpital aucommissariat de police avec au cen-tre de l’exposition, une thématiquesaisonnière. Après les loisirs d’étéplace aux sports d’hiver : télécabine,téléphérique, skieurs, patineurs,écoles de ski. Tout y est.

L’an prochain une autre exposi-tion est déjà annoncée sur les hérosde notre enfance : de Babar à Poké-mon. �

Voyage au paysde l’enfantÀ quelques semaines de Noël, visite au musée du Jouet à Moirans-en-Montagne, petite ville du parcnaturel du Haut-Jura, berceau de la fabrication des jouets depuis le milieu du XIXe siècle.MICHÈLE FEUILLET

Le musée du Jouet en pratique :Ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10 heures à 12h30et de 14 heures à 18h30. Samedi et dimanche de 14 heures à 18h30.Fermeture hebdomadaire le mardi sauf pendant les vacances scolaires.Fermeture les 25 décembre et 1er janvier.

Tarifs : Adulte : 7 euros. Enfant de 5 à 18 ans : 5 euros. Gratuit pour les moins de 5 ans.Visite atelier enfant en individuel : la séance (1h30 à 2 heures) : 7 eurosVisite ateliers scolaires et centres de loisirs : 5 euros.

Musée du Jouet5, rue du Murgin - 39260 Moirans-en-Montagne. Tél. : 0384423864musé[email protected] - www.musee-du-jouet.com

Le musée célèbre les 40 ans de Playmobil, avec une exposition temporaire sur 300 mètres carrés

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Urgences médicalesMAISON MÉDICALE DE GARDE17, place de la Paix✆ 0472500405 - appel préalable au 0472330033Ouverte tous les soirs de 20 heures à minuit ;les samedis de midi à minuit ;les dimanches et jours fériés de 10 heures à minuit.CENTRE HOSPITALIERMUTUALISTE LES PORTES DU SUD2, av. du 11-novembre-1918 ✆ 0472898000

SOS MÉDECINS ✆ 0478835151

CENTRE ANTIPOISON ✆ 0472116911PHARMACIES DE GARDE✆ 3237 Résogardes (0,34 €/minute)PHARMACIES OUVERTES LA NUIT� Pharmacie des Portes du Sud :49, boulevard Lénine, Vénissieux✆ 0472894062� Pharmacie de l’Horloge :14, place Vauboin, Tassin-la-Demi-Lune✆ 0478342638� Pharmacie des Gratte-Ciel :28, avenue Henri-Barbusse, Villeurbanne✆ 0478847163� Grande Pharmacie Lyonnaise :22, rue de la République, Lyon-2e

✆ 0472564400

Numérosrapides d’urgenceSamu : ✆15Police secours : ✆17Pompiers : ✆18

Violences conjugales,victime ou témoin :✆3919

MERCI DE SIGNALERTOUTE ERREUROU OUBLI AU0472511812OU PAR MAIL À[email protected]

Services publicsHÔTEL DE VILLE5, avenue Marcel-Houël ✆ 0472214444Du lundi au vendredi de 8h30 à 17 heuresLa direction des Formalités administratives est ouverteaux usagers le jeudi jusqu’à 19 heures exclusivement pourpasseports, cartes d’identité et certificats d’hébergementwww.ville-venissieux.fr

MAIRIE DE QUARTIER DU MOULIN-À-VENT44, rue Ernest-Renan ✆ 0472788030

MAISON DES SERVICES PUBLICS19, avenue Jean-Cagne : ✆ 0472897159� Mairie de quartier Vénissy ✆ 0472893270� Maison du département ✆ 047289 34 81� Point préfecture ✆ 0472893260

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POLICE MUNICIPALE1, rue Jean-Macé✆ 0472 50 02 72

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AMELY MÉDIATION,BOUTIQUE DE DROITAccès au droitaide aux victimes :� 21, avenue Division-Leclerc✆ 0478704797lundi de 14h30 à 18h30mardi de 9 heures à midimercredi de 14 à 17 heuresjeudi de 9 heures à midiPermanences des médiateurs :� 46 C, chemin du Charbonniermercredi de 16h30 à 18h30✆ 0472513546� 21, avenue de La-Division-Leclerclundi de 18 heures à 19h30✆ 0478704797Amely intervient aussi à la Maisonde Justice et du Droit.

EnvironnementSERVICE MUNICIPALQualité de vie, installationsclassées, pollution, nuisances✆ 0472 21 45 06Ce service met un dispositifau service des personnesâgées ou handicapées pourl’évacuation d’un ou deuxencombrants par foyer etpar an (sauf en période decongés scolaires).

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PAGE 15 Mercredi 3 décembre 2014 - n° 570 - www.expressions-venissieux.fr

Partenariat “Expressions”/Lou Rugby -Aujourd’hui, nous mettons en jeu vingt invi-tations. Elles seront distribuées à dix lecteurs,qui pourront assister à l’un des deux matchs deTOP 14 que le LOU disputera au MatmutStadium contre le Stade Français (2 ou 3 jan-vier) puis contre Toulon (13 ou 14 mars).

Renvoyez ou apportez ce bulletin à“Expressions” jusqu’au 12 décembre, dernierdélai. Attention, une seule participation parfamille. Un tirage au sort parmi les bonnesréponses désignera les gagnants, qui serontprévenus par téléphone au début de la semainesuivante. Les places leur seront remises unesemaine avant le match.

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rugby. Inscrits à l’horizontale, à laverticale ou bien en diagonale, ilspeuvent se lire de gauche à droite etde droite à gauche, de haut en bas etde bas en haut.Les onze lettres restantes composentle mot mystère que nous attendons.

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