Exposé de sociologie

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Plan de travail : Introduction. I. Aspect physique : 1. Situation 2. Morphologie 3. Climat II. Présentation III. Aperçu historique IV. Aspect sociologique 1. La culture 2. Mode de vie 3. Organisation sociopolitique 4. Pratiques sociales V. Interprétation des éléments sociologiques physiquement 1. intimité 2. égalité sociale 3. Centralité 1

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Page 1: Exposé de sociologie

Plan de travail :

Introduction.

I. Aspect physique :

1. Situation 2. Morphologie 3. Climat

II. Présentation

III. Aperçu historique

IV. Aspect sociologique 1. La culture2. Mode de vie3. Organisation sociopolitique4. Pratiques sociales

V. Interprétation des éléments sociologiques physiquement

1. intimité2. égalité sociale3. Centralité 4. cohésion

VI. Le poids du changement

Conclusion

Bibliographie

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Introduction : Avec le temps qui passe, tout les objets du passé tels qu’ils en soient, un trésor de fables et d’images ou une richesse d’objets et de matériels devinent la mémoire de la nation, l’image de sa culture, ou simplement son patrimoine. Et comme l’architecture a été toujours l’esprit, L’essence de la culture, ne s’exprime à travers elle que cette mémoire

collective notamment par le vernaculaire, qui n’est que l’architecture du

peuple pour lui-même ou il inscrit tous ces besoins et désirs loin de toute

Ornement et sans se soucier trop des contrainte qu’impose la nature.

PROBLEMATIQUE : Quelles sont donc les logiques d’implantations de ces habitations.

Et quels sont les éléments sociologiques les plus interprètes

à travers, et que reste-il aujourd’hui ?

I. ASPECT PHYSIQUE :

I. 1-Situation   :

1) le m’zab :

La région de m’zab est située au nord du Sahara Algérien,

à 600 km au sud d’Alger, elle est délimité par :

Laghouat au Nord,

El beyed et Adrar à l’Ouest.

Tamanrasset au sud,

Ouergla a l’Est.

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Elle est suporteé par le plateau de la hamada sur sa portion Nord

comprise entre 32° et 30° de latitude Nord et 3°, 45° de longitude

Est son altitude moyenne est se 500 m.

2) La Kabylie :

La Kabylie est localisée dans l’atlas au melieu du nord Algérien,

Délimitée par :

La mer méditerranéenne au nord

La Metija  a l’ouest

Skikda, au sud Ouest.

le bassin de Bordj –bouaririd, le Nord de Bouira et Jijel et le

Nord Ouest de setif.

au sud les montagnes de Tizi ouzou, Bejaia et à l’Est

boumerdes

I. 2-Morphologie   :

1.1. La Kabylie :

La Kabylie est une région accidentée, parcourue d'ouest en est par

deux chaînes de montagnes se rejoignant à leurs extrémités. Composé

essentiellement de 59% de montagne avec bandes parallé le nord

Sud, 35% de collines dont les pentes sont supérieurs à 25°...

Dans la partie sud se dresse le massif le plus imposant, culminant à

Lalla-Khedidja (2 308 m). La seconde chaîne de montagnes de la

Kabylie, qui porte souvent le nom de tribus peuplant ses versants est

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appelée communément chaîne du littoral, suit la côte entre Dellys et

le nord de Bejaia. Elle est moins imposante que la première dont elle ne

constitue que les prolongements en direction du nord. En effet, il n'y a

guère de véritables plaines (6% de plaines) entre ces deux massifs.

Chaînons et mamelons se rejoignent de part et d'autre, s'enchevêtrent et

se confondent de sorte que l'ensemble se présente sous la forme d'une

masse compacte, d'une vaste plate-forme à laquelle on accède par un

petit nombre de déchirures qui en constituent les vallées les plus larges.

Le sol en est pauvre, mais suffisamment arrosé pour permettre

une mise en valeur de chaque pouce de terrain par une population en

surnombre d'agriculteurs sédentaires.

1.2. Le M’Zab :

La vallée du M’Zab se situe sur un plateau rocheux appelé

« Hamada ».Ce plateau est formé par des calcaires durs,

il est découpé en vallées et ravins qui s’enchevêtrent les unes dans

les autres, c’est a ce phénomène que la vallée doit son nom de chebka

« filet ».ce plateau est ouvert du Nord-Ouest et du Sud-est, pour laisser

passer l’Oued du M’Zab

I. 3-Le climat:

1.3. Kabylie : la Kabylie est une région appartenante au climat

mediterranien, caractérise par deux grandes saisons :

Hiver doux

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Eté chaud et sec (+ 40°C) correspondant aux plaines et

vallées.

Dans la zone de montagne on voix des gelées fréquentes

en hiver (-5°C),

2) le M’Zab :

Le M’Zab est caractérisé par un climat aride et avare,

Les températures moyennes journalières enregistrées

sont :10°C en Hiver, 33°C en été .avec amplitudes de 17°C.

La moyenne annuelle des pluits est de 20 à 30mm.

Les vents d’hiver Nord-ouest sont froids et humides.

Les vents d’été Nord-est sont secs et chauds.

Les vents du sable du Sud-ouest.

Conclusion : En analysant le site, la morphologie et le climat des deux régions, en constate que les deux sites représentent plus de contraintes naturelles que D’avantages. Alors quelles sont les raisons qui ont poussées les deux peuples à s’adapter à toutes ces contraintes ?

II. Présentation :

1)la Kabylie :Les Kabyles vivent encore groupés en villages généralement assez

importants, pouvant atteindre plusieurs milliers d'âmes et ne descendant

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que rarement au-dessous de cinq cents, et bâtis sur les pitons de

montagnes ou sur les sommets de mamelons séparant les vallées. Qu'ils

soient de forme allongée ou circulaire, ils ont été conçus de façon à

pouvoir être efficacement défendus, du moins avant que l'artillerie ne

fasse son apparition. Ils portent le nom de touddar, pluriel de taddart

(vie, du radical dr, vivre, que l'on retrouve avec ce sens dans tous les

dialectes berbères). Les maisons, toutes en dur, généralement sans étage,

couvertes de tuiles rouges, s'écrasent les unes sur les autres au point que,

vues de loin, elles donnent l'impression de n'en former qu'une seule,

immense. Le village, zébré à l'intérieur par de nombreuses impasses,

souvent taillées dans la roche, ne s'ouvre sur l'extérieur que par deux ou

trois rues. Il est très rare qu'il soit entouré d'une muraille.

2)le m’zab :Les Mozabites (ou Mzabites) occupent dans le Sahara septentrional

et central, à une centaine de kilomètres au sud-est de Laghouat,

un territoire de quelque 8 000 km2. La Chebka (filet), nom qui désigne

au sens géographique, un paysage original de plateau calcaire déchiqueté,

raviné par les vents de sable et par les eaux et parsemé d'entablements

résiduels. Cinq villes groupées sur neuf kilomètres le long de l'oued

M’Zab, constituent le M’Zab, proprement dit.

III. aperçu Historique

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1) la Kabylie : Habitée depuis la plus haute antiquité, la Kabylie recèle des vestiges

de toutes les civilisations préhistoriques, elle a vue Succéder toutes les

civilisations l’une après l’autre : les Phéniciens, les romains,

les vandales, les byzantins, les Arabes, les turques et enfin les français,

c’est dans le but de fuir Toutes ces occupations, qu’ils se sont réfugie

dans les Montagnes, et être obligés de s’adapter à ces dures Conditions

climatiques et morphologiques.

 L'historien des Berbères, Ibn Khaldun, fournit des indications

précieuses sur la formation et l'évolution du bloc montagnard kabyle

entre le VIIIe et le XIVe siècle. Jusqu'au XIe siècle,

Le domaine kabyle s'étendait sur un vaste territoire compris entre

Annaba (Bône) et Cherchell au nord, et les monts sahariens au sud.

Trois groupements berbères importants s'y côtoyaient, unis par un même

dialecte et des alliances politiques plus ou moins durables : les Sanhadja

à l'ouest de Dellys, les Zouaoua à l'est jusqu'au port de Béjaia (Bougie)

et les Ketama entre ce dernier et celui de Annaba. À partir de la seconde

moitié du XIe siècle, il ne cessera de se rétrécir, d'abord sous les coups

de boutoir des Arabes (Banu Hilal et Banu Soulaym) venus d'Égypte,

ensuite sous la pression des dynasties berbères qui se succédèrent en

Afrique du Nord entre le XIIe et le XIVe siècle. Plus ouverts l'Est,

L’Ouest et le Sud en souffrirent tout particulièrement. À la fin du siècle,

il ne restait plus des trois grandes confédérations que celle du centre,

la Zouaoua, amputée de ses hauts plateaux, mais héritant sur ses flancs

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de quelques débris des territoires peuplés par ses anciens alliés dont elle

reçut le flot de réfugiés. Elle occupait alors un quadrilatère compris entre

l'oued Agrioun à l'est, l'oued Boudouaou à l'ouest, la Méditerranée au

Nord, et une ligne allant de Sétif à Sidi-Aïssa au sud.

2) le M’Zab :   Les Mozabites sont une communauté religieuse créée par l'énergie

d'une petite secte, les ibadites (ibadiyya) ; celle-ci constitue l'une des

branches du kharidjisme (al-khawa rij, les sortants), le plus ancien

Schisme de l'islam, qui fut un temps la doctrine au nom de laquelle les

Berbères luttèrent contre les Arabes et redevinrent maîtres de la partie

orientale du Maghreb. Pourtant, dès 761, les ibadites du djebel Nefousa,

qui avaient triomphé sous la conduite de leur premier imam Abû

l-Khattab, perdaient l'Ifriqiya, ou Tunisie, d'où le schisme fut extirpé.

  Chassés de Kairouan, les ibadites construisirent sous

L’imam Ibn Rostem un autre empire autour de Tahert, qui devait rester

l'« état de gloire » de la secte vouée par la suite à la « voie du secret ».

Après la chute de Tahert (910), les ibadites se retirèrent dans le Sahara

algérien et tunisien ainsi que dans l'île de Djerba; certains fondèrent dans

les environs de l'oasis d'Ouargla divers établissements, dont

Sed rata, qui fut, au Xe siècle, une capitale prospère. Chassés à nouveau,

les ibadites cherchèrent dans la Chebka du Mzab l'asile enfin inviolable.

Le pays était situé en dehors des courants d'échanges sahariens, mais les

Mozabites surent y attirer des caravanes et développer des palmeraies.

Ainsi purent-ils survivre.

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    L'isolement, l'interdiction faite aux femmes d'émigrer et l'exclusivisme

religieux imposant une stricte endogamie a fini par créer une ethnie au

type physique bien reconnaissable. Ce sont des berbérophones : leur

dialecte, qui appartient au groupe « zenatiya », ne s'écrit pas.

Beni M’Zab sont venu s’établir dans cette vallée Pratiquement vierge,

pour réaliser exigences d’une religion, d’une philosophie et d’une vie

sociale, donc concevoir un établissement humain.

Conclusion : sécuritaires, les kabyles, comme les Mozabites ont été obligés de s’adapter à des conditions assez durs pour bâtir des établissements où ils ont pu inscrire toutes les spécificités sociales et culturelles.Mais qu’elles sont ces spécificités   ?

IV. aspect sociologique

A-la culture :

1) la Kabylie :

La Kabylie est une société musulmane, d’une langue berbèreCette région est caractérisée par des mœurs et rites propres a elle.

Il règne dans cette société une solidarité chaleureuse et une vie

Commune des familles, en veillant bien sur à sauvegarder leur intimité

et traditions au cour des générations.

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2) le M’Zab : Les mozabites sont de dialecte berbère formant une minorité religieuse La société est très soudée, très équilibrée et tous ça s’exprime par L’unité, l’égalité sociale et religieuse.Les mozabitestiennent à leurs signes distinctifs (tenue, langue, architecture, et mode de vie).La vie est régie par des règles strictement respectées par tous ;La famille est patriarcale, patrilinéaire et monogame ; Conservateurs : ils

cachent leurs femmes.

B- mode de vie :

1) la Kabylie :  La société kabyle a une forte relation avec son milieu. Elle a une

relation directe avec la nature, ça apparaît bien par :

- Le travail de la terre : l’agriculture et jardins potagers (tibhirt) ;

-l’élevage et la récupération des déchet animals pour l’agriculture ;

-l’utilisation de la terre et la pierre dans la construction ;

-l’utilisation de la laine animale et leur peau.

2) le M’Zab :

Les femmes mosabites ont toujours un espace réservé pour le

tissage à l’intérieur de la maison. Les hommes pratiquent souvent le

commerce dans la vallée, chaque maison réserve un petit endroit prés de

l’entrée pour la chèvre pour son lait et le ramassage des restes

alimentaires.

Conclusion :

Les conditions sociologiques et physiques, ont fait que les mozabites

n’ont pas une forte relation avec leur extérieur, contrairement aux

kabyles, qui ont une relation très forte avec celui-ci car, ils passent

la plus part de leur temps à l’extérieur.

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c-Les pratiques sociales

1) la Kabylie :

Plusieurs espaces permettent aux kabyles de réaliser leurs

pratiques sociales :

a)tajmaat   : lieu réservé aux hommes (discutions,

réunions, réception…)

b) tiwizi : c’est l’une des pratiques les plus importante, elle montre

bien la solidarité des kabyles.

c) l’djama ع (la mosquée) : endroit où se fait la pratique religieuse.

d) souk (le marché) : hebdomadaire, lieu d’echange commercial, il

réunit plusieurs villages.

e) tala (la fontaine) : c’est le lieu fréquenté par les femmes, leurs

permettant de discuter en faisant leurs travaux.

f) timaassart (huilerie traditionnelles) : le lieu où se fait la phase

finale de l’obtention de l’huile d’olive.

2) le M’Zab :

comme pratiques sociales on a :

a)la solidarité : c’est l’une des pratiques sociale les plus importante

qui montre bien l’application de la religion dans la vie en communauté.

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b) la mosquée: c’est le cœur de la ville, de part sa situation et son rôle

sociologique (réunion, rendez-vous…)

c) le marché : c’est le lieu d’echange commercial, c’est aussi le lieu de

Communication pour les hommes.

d) la terrasse : c’est le lieu de rencontre pour les femmes.

e) le cimetière : c’est la ville des morts, située généralement en dehors

de la ville.

d- Organisation sociopolitique et politique ; d-1 sociologique : 1) la Kabylie : L’unité de base, dans la formation de la société est

La famille dont le regroupement forme ce que l’on appelle

« adrum ».plusieurs iderman donnent naissance a « tadart » ou bien

le village, ensuite c’est l’aarch qui à son tour le regroupement plusieurs

villages.

2) Le M’Zab : tout comme la société kabyle, l’unité de base de

la société est la famille.L’ensemble des familles forment la « aachira ».

Plusieurs aachira forment l’ « aarch »

d-2 politique :

1) la Kabylie :

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Tajmaat : était l’institution politique qui régissait la vie

Communale, composé des vieillards et les chefs d’Iderman, car chaque

Adrum a un représentant appelé ttamen n wedrum, ensuite l’ensemble

est présidé par ttamen n taddart qui est l’un des leurs.ils ont

des assemblées chaque semaine au niveau de tajmaat, pour discuter des

différents problèmes et assurer la gestion des biens de l’ensemble

du village.

2) M’Zab : la ponsée politique occupe une place importante dans la

doctrine des Ibadites. C’est un véritable état qui tire ces lois de la

« Chariaa ».

Les institutions politiques qui guident le M’Zab sont :

majlis ammi said  : constitution confédérale qui gouverne à

L’échelle des 7 villes, composée de « cheiks »

El-Halaga : elle comprend ‘12’ membre, présidée par le cheik

Baba.Chacun se trouve chargé d’une responsabilité le mouadine,

Imam, Amin Al mal, le cadi, le mufti et quelques uns chargés de

l’instruction et du culte.

Conseil Timsridines  : Cette organisation féminine est régit par

La Halga. Elle s’occupe de l’instruction et des toilettes funéraires au

pris des femmes.

Conclusion :

Avec une organisation sociale presque similaire, Mozabites

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contrairement aux kabyles, ont fondé un véritable état avec un système

democratique qui puise

ses lois de la chariaa, par contre les kabyles, n’ont mis en place qu’une

organisation villageoise.

V. interprétation des éléments sociologiques physiquement

1-intimité : 1) La Kabylie

Au niveau du village : l’intimité au niveau du village se manifeste par plusieurs seuils :

Premier seuil *tajmaat* : se trouve à l’entrée du village.

C’est l’espace d’accueil pour les étrangers et elle leurs sert d’abri.

Deuxième seuil*l’hiérarchisation des voiries* : car on

trouve toujours la Rue principale qui mène généralement à

Tajmaat ou à la mosquée (espace public) qui, à son tour desserve

des ruelles qui mènent à « lehwari » (espace semi privé), puis vient

; les impasses qui mènent à « lhara » (espace privé).

2) le M’Zab :

Au niveau de la ville

Comme la Kabylie, l’intimité au niveau du m’zab s’exprime par des

Seuils :

Premier seuil * les portes de la ville* : le point

d’aboutissement des rues intérieurs et la route extérieure. Se sont des

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filtres, point d’articulation de la ville et son extérieur.

le deuxième seuil * marché* : c’est l’espace d’accueil de

la ville. Il joue le rôle d’une deuxième porte. Il est réservé aux hommes

et on ne peut pas le franchir si on n’est pas invité.

troisième seuil * la hiérarchisation des voiries* :c’est à travers

un réseau assez étroit et sinueux que la circulation s’effectue.

Les voiries sont organisées radialement de haut en bas et

hiérarchisées en rues, ruelles et impasses.Les voiries sont plus au moins

circulaires, elles suivent le rythme de différentes assiettes à différents

niveaux.

Au niveau de la maison :

Le concept d’intimité est aussi matérialisé au niveau de la maison,

que soit pour la Kabylie ou pour le M’Zab.

1) la Kabylie :

L’intimité est matérialisée par trois seuils :

premier seuil : c’est « askif ». 

deuxième seuil : c’est « afrag ». 

troisième seuil : c’est « amnar » avant de franchir

la porte de la maison.

On a aussi les ouvertures qui sont petites et hautes pour garder

l’intimité.

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2) le M’Zab :

Marquée par plusieurs seuils : Premier seuil : une marche de 20cm qui marque l’entrée

Deuxième seuil * la chicane * : l’entrée se fait toujours

en chicane, où l’homme doit donner signe avent d’entrer, elle

empêche en même temps que l’intérieur de la maison soit vu de

l’extérieur.

Troisième seuil* la répartition des espaces*: c’est une

particularité de la maison mozabite où on trouve :

salon des hommes  : on y accède souvent par une

entrée séparée pour ne pas perturber la vie familiale.

salon des femmes   : (tizifri), il prolonge l’espace

centrale ; espace d’accueil pour les femmes.

la terrasse  : (tagharghart), l’accès est réservé

uniquement au femmes, ça leurs permet le regroupement et

la discussion. Si un homme doit monter pour des réparations il doit

donner signe.

troisième seuil* les ouvertures* : car la porte d’entrée est la

plus importante de dimensions est marquée par un seuil.

Les fenêtres sont en haut, de très petites dimensions (60*60cm) dans

Le but de contrôler l’extérieur sans être vu. C’est aussi une réponse

climatique.

2)-la centralité :

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1) la Kabylie :La centralité architecturale au niveau du village kabyle n’est pas

respectée, car généralement c’est la morphologie du site qui dicte l’organisation du village, mais on a toujours « tajmaat » qui représente le centre sociologique et moral.

2) le M’Zab: La centralité évoque la position privilégiée en Islam.

Ce concept est fortement interprété, tous les espaces s’articulent au tour d’un centre à tous les niveaux :

o au niveau de la ville : la centralité est matérialisée par la mosquée, toujours construite sur une colline ; c’est le centre physique et moral de la ville.

o au niveau de la maison : elle est  matérialisée par « Amas n tadart » ; toutes les pièces s’articulent autour de ce dernier, lieu où se déroule la vie domestique, son ouverture au plafond est aussi une réponse climatique.

3)-l’égalité sociale :

1) la Kabylie : Elle est matérialisée par l’homogénéité des maisons, avec

des façades aveugles, c’est-à-dire aucun signe de richesse n’apparaît. Mais à l’intérieur, c’est qu’au nombre d’ikoufan et de l’ornementation qu’on distingue les plus riches.

2) le M’Zab : Puisqu’ils puisent leurs principes de la religion, aucun signe

de richesse ne doit apparaître de l’extérieur. Toutes les façades doiventêtre traitées de la même manière. Ce n’est qu’on franchissant la porte d’entrée que les signes de richesse apparairent.

4) -la cohésion :

1) la Kabylie : Les kabyles vivent toujours groupés, ça est détecté au

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niveau de l’organisation générale du village et au niveau de la grande maison « lhara ».

1) le M’Zab : Les maisons sont imbriquées les unes sur les autres, mais par respect au voisins, aucune ne doit porter l’ombre sur l’autre ou avoir une vue sur elle.

VI. Le poids du changement : 1) la Kabylie: À nos jours, le village kabyle est très rare si ce n’est introuvable, et le peu de maisons qui résistent encore, sont désertées par leurs habitants. Et aujourd’hui, on assiste à un véritable rasage du village ancien pour mettre en place des blocs de béton

2) le M’Zab : Aujourd’hui, le M’Zab est classé patrémoine mondial par

L’UNESCO donc préservé mais la véritable cause pour laquelle il persiste toujours est la préservation du mode de vie et d’organisation social par les Mosabites.

Conclusion : Lois de toute exhibition folklorique, on a cherchéaujourd’hui et à travers ce travail à comprendre notre passé, surtout à apprendre comment maîtriser à la fois : le site et ses contraintes, le passage du temps et ses empreintes, mais surtout à faire de nosconstructions les ambassadeurs de notre société et culture .Autant qu’étudiant en architecture notre patrimoine aujourd’hui a besoin de nous pour le faire sortir des archives et lui donner vie.

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Bibliographie :

-Ravereau, le M’Zab une leçon d’architecture, Paris Sindbad 1981.

- Domadieu / didillon, habiter le désert, Bruxelles. Pierre Mardaga1986.

- Laoust-chantereaux .G, Kabylie coté femmes, La vie féminine à Ait hichem 1937.

-Brahim Benyoucef, Le M’Zab, espace et société,

- Aboudaoud, les pratiques de l’espace.

- sites internet :

- Www. google.fr. - Www. yahoo.fr. - Www. msn.fr.

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