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ORGANISATIONS PARTICIPANT AUX APPELS GLOBAUX POUR L'ANNEE 2005:

AAHABSACF/ACHACTEDADRAAfricareAliseiAMREFARCAtlas LogistiqueAVSICAMCARE Int'lCARITASCEASOPCESVICIRIDCOLFADHEMACOMEDCOOPICORDAID

CPA-LIRACPARCPCDCRCCREAFCRSDDGDENALDRCEMSFERMFAOFondn. Suisse DéminageGAAGPIHAHABENHandicap Int'lHDIGHDOHFe.V

HIAHorn ReliefHWA IFRCILOIMCINTERMONINTERSOSIOMIRCIRINIslamic ReliefJVSFKOCLIBALSTGMAGMani TeseMATMDANE

Non-Violence Int'lNPANRCOCHAOCPHOHCHROpen ContinentOrphan's AidOXFAM-GBPAPPPINPRCRUFOUSBFSCF/SC-UKSCUSERLOSFPSolidaritésTASOTEARFUND

TEWPAUNAIDSUNDPUNESCOUNFPAUN-HABITAT UNHCRUNICEFUNIFEMUNMASUNODCUNRWAUNSECOORDVESTAVETAIDWACROWANEP/APDHWFPWHOWV Int'l

Procédure d’appel global (CAP)

Le CAP est beaucoup plus qu'un appel de fonds. Il s’agit d’un cycle de programme global, qui consiste à assurer:

La planification stratégique menant à un plan d'action humanitaire commun (CHAP); La mobilisation des ressources (en vue d’une Procédure d’appel global ou d’un Appel éclair); La mise en œuvre coordonnée du programme; Le contrôle de l’exécution du projet et son évaluation; Sa révision si nécessaire; Le compte-rendu des résultats.

Le CHAP est la formulation d’un plan stratégique de réponse humanitaire dans un pays ou une région donnée. Il comprend les éléments suivants:

Analyse commune du contexte dans lequel l'action humanitaire a lieu; Evaluation des besoins; Définition des scénarios: meilleur, pire et plus probable; Planification de la division du travail; Enoncé précis des objectifs et des buts à long terme; Planification des besoins prioritaires; Cadre relatif au suivi de la stratégie et à sa mise à jour si nécessaire.

Le CHAP constitue le point de départ pour le développement d’un appel global ou d’un appel éclair lorsque des crises surviennent ou des catastrophes naturelles se produisent. Le CHAP peut également servir de référence pour les organisations qui décident de ne pas lancer un appel de fonds par le biais d’une structure commune. Sous la conduite du coordonnateur humanitaire, le CHAP est rédigé au niveau du terrain par l'équipe de pays du Comité permanent inter-agences (IASC). L'équipe de pays IASC rassemble les agences de l'ONU et d’autres invités comme l'Organisation Internationale pour les Migrations, le Mouvement de la Croix Rouge et les organisations non-gouvernementale (ONG) qui appartiennent à l’ICVA, à Interaction ou au SCHR. Les non-membres de IASC, tels que les ONG nationales, peuvent être inclus. D'autres acteurs importants de l'action humanitaire, tels que les gouvernements hôtes et les donateurs, doivent être consultés.

Le coordonnateur humanitaire est responsable de la préparation annuelle du document d'appel global. L’Appel est lancé généralement en novembre pour accroître les possibilités de plaidoyer et de mobilisation de ressources. Une mise à jour – l’examen semestriel – est présentée aux donateurs chaque année au mois du juin.

Les donateurs fournissent directement les ressources financières aux agences afin de donner suite à leurs projets. Le service chargé du suivi des contributions financières (FTS), placé sous le contrôle du Bureau des Nations Unies de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), maintient une base de données permettant de vérifier les contributions des donateurs. Ces données sont disponibles sur le site Internet: www.reliefweb.int/fts

En résumé, le CAP est un instrument permettant à la communauté humanitaire d’assister les populations en détresse et de leur fournir dans les meilleurs délais la protection et l’assistance dont elles ont besoin.

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TABLE DES MATIÈRES

1. RÉSUMÉ EXÉCUTIF................................................................................................................. 1

2. CHANGEMENTS DANS LE CONTEXTE ET LES CONSÉQUENCES HUMANITAIRES........2

3. REVUE DU PLAN COMMUN D’ACTION HUMANITAIRE........................................................5

3.1 Résumé..................................................................................................................................... 53.1.1 Impact du niveau de financement sur la réalisation du Plan Commun d’Action Humanitaire. .5

3.2 Scénario................................................................................................................................... 5

3.3 Priorités stratégiques..............................................................................................................5

3.4 Plan de réponse....................................................................................................................... 53.4.1 Santé....................................................................................................................................... 53.4.2 Sécurité alimentaire................................................................................................................. 63.4.3 Éducation................................................................................................................................ 73.4.4 Sécurité, Protection, Droits de l’homme et principes légaux....................................................73.4.5 Coordination et services de soutien.........................................................................................8

4. FINANCES ET PROJETS.........................................................................................................9

5. CONCLUSIONS......................................................................................................................13

Nouveaux projets ou révisions.........................................................................................................14

ANNEXE I. TABLEAU I. BESOINS TOTAUX DE FINANCEMENT PARORGANISATION ET PAR SECTEUR..............................................................................21

Annexe II. ACRONYMES ET ABBRÉVIATIONS..................................................................................22

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

1. RÉSUMÉ EXÉCUTIF

La crise humanitaire centrafricaine reste grave. Malheureusement elle continue d’être négligée par la communauté internationale. Environ 1'100’000 personnes sont considérées comme particulièrement vulnérables. Parmi elles 800’000 se trouvent dans le Nord du pays qui a été directement affecté par les conflits armés de 2002 et de 2003. Les femmes et les enfants ont été et demeurent les victimes principales de cette crise. À ce jour, le « plancher vital » permettant de préserver leurs vies, santés, éducations et intégrités physiques, n’est pas assuré. Face à cette situation, l’absence de réponse aux besoins énoncés dans le CAP 2005 n’a fait qu’aggraver les problèmes humanitaires qui se caractérisent par:

Une crise sanitaire toujours plus profonde, marquée par la recrudescence de maladies à potentiel épidémique, dont la prise en charge est inadéquate. Dans le même ordre d’idées, une croissance du Virus Immunodéficience Humaine (VIH)/Syndrome Immunodéficience acquise (SIDA) (15% de la population centrafricaine et 20% dans certaines régions), ainsi qu’un taux de mortalité materno-infantile élevé dû à l’absence d’une prise en charge précoce des urgences obstétricales et néonatales, sont très préoccupants. De nombreuses actions d’assistance humanitaire d’urgence menées sur fonds propres/fonds hors CAP 2005 se sont avérées insuffisantes par rapport aux besoins croissants. Par ailleurs, l'état des infrastructures sanitaires détruites lors des derniers combats dans l’arrière-pays nécessite une réhabilitation urgente;

Une crise alimentaire de plus en plus accentuée, révélée par une pénurie des produits de base, constituant une véritable menace pour les populations vulnérables. Les disponibilités alimentaires, en dehors des inégalités de répartition, fournissent en moyenne 1930 kcal/jour en temps normal. Cette valeur est largement en-dessous de la norme moyenne de 2700 kcal/jour recommandée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO);

Une insécurité persistante dans l’arrière-pays: des poches d’insécurité existent dans la partie septentrionale malgré le déploiement des forces de défense et de sécurité et constituent des obstacles à la mise en œuvre des actions humanitaires et de développement;

La dégradation de la situation en matière d’éducation se poursuit, conséquence directe des effets de la crise et reste essentiellement marquée par une importante baisse du taux de fréquentation scolaire. Les infrastructures et les équipements scolaires sont notoirement insuffisants et la qualité de l’enseignement demeure très faible.

Les récentes évolutions positives dans le contexte politique, avec les élections présidentielles et législatives crédibles et transparentes qui viennent d’avoir lieu, ont ouvert des espérances pour une action humanitaire plus efficace. En effet, celle-ci est désormais plus que nécessaire en raison de la détérioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables pendant le premier semestre 2005 telles que nous les avons évoquées plus haut.

Au vu de cette situation et dû à la faible réponse au CAP 2005 - dont seulement 17% a été financé, et dont 64% des projets n’ont reçu aucun financement - les priorités identifiées dans l’appel restent inchangées.

Pour les six prochains mois de l’année 2005, la réponse humanitaire se focalisera sur les priorités suivantes: Réduire la mortalité, la morbidité et la souffrance des populations, en particulier les femmes et les

enfants les plus affectés; Fournir aux communautés des moyens d’arrêter la détérioration de la sécurité alimentaire; Assurer les conditions pour faciliter l’accès des acteurs humanitaires aux zones les plus

vulnérables et nécessitant des secours d’urgence; Donner des appuis pour réhabiliter l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement; Améliorer les conditions pour relancer la fréquentation scolaire; Si les efforts dans la mise en œuvre des axes prioritaires ne sont pas déployés à temps, les crises

alimentaire et sanitaire sont certainement destinées à s’aggraver, et l’espoir d’une sortie de la crise deviendrait caduc.

Pour ces raisons, l’Équipe Pays du Système des Nations Unies (SNU) avec les Organisations Non-Gouvernementales (ONGs) qui participent au CAP, sollicitent une réponse urgente aux besoins présentés pour le dernier semestre 2005 qui sont estimés à US$ 26 442 625

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

2. CHANGEMENTS DANS LE CONTEXTE ET LES CONSÉQUENCES HUMANITAIRES

Depuis le lancement du CAP 2005, la République Centrafricaine a traversé une période de calme relatif du point de vue politique et a abouti enfin, après deux ans de transition, à un Gouvernement démocratiquement élu en mai 2005. Les conditions de vie de la population restent cependant particulièrement dramatiques. La focalisation de tous les acteurs sur le processus électoral a limité l’action de tous les partenaires dans les secteurs sociaux (notamment santé et éducation), contribuant ainsi à l’aggravation d’une crise profonde et oubliée.

Le retour à la légitimité démocratiqueDe janvier à mai 2005, le pays a traversé avec un certain calme la période électorale qui a abouti aux élections législatives et présidentielles reconnues par la communauté internationale comme étant libres, transparentes et démocratiques. Le Général François Bozizé, déjà à la tête du pays au cours de la période de transition, a été élu à la présidence de la République au deuxième tour avec 64.6% des voix. Ce test essentiel tant attendu par la communauté internationale garantit un juste retour à la légalité constitutionnelle et par conséquent, ouvre la voie à une normalisation du dialogue entre la République Centrafricaine et ses partenaires extérieurs, permettant ainsi l’espoir d’un appui financier international.

Ces avancées politiques significatives ont occulté la situation humanitaire des populations, situation qui prend une ampleur de plus en plus dramatique. La dernière mission conjointe d’évaluation rapide du SNU (19-22 mai 2005) dans les anciennes zones de conflit a révélé une nette dégradation de la situation par rapport à celle constatée six mois auparavant. En effet, depuis janvier 2005, la période électorale a causé un certain ralentissement des activités des opérateurs humanitaires sur le terrain notamment dans les secteurs sanitaire, alimentaire et scolaire. De plus, l’insuffisance notoire de financement du CAP 2005 n’a pas permis la réalisation des activités initialement prévues. La conséquence directe de cette insuffisance a été la dégradation progressive des infrastructures et des services sociaux de base, ainsi que des conditions nutritionnelles de la population.

Aujourd’hui, l’évolution du contexte politique a d’importantes implications pour les partenaires humanitaires, notamment:

De mesurer l’urgence d’une action immédiate pour répondre aux besoins pressants des populations les plus affectées et compenser ainsi les retards enregistrés du premier semestre 2005, et ce, avant que la situation ne continue à s’aggraver;

D’espérer une relance des activités de réhabilitation post-conflit dans le pays: la légitimité du nouveau gouvernement démocratiquement élu laisse espérer une attention renouvelée de la part des principaux bailleurs et autres opérateurs humanitaires.

Situation sécuritaireDes efforts ont déjà été déployés par les forces de défense et de sécurité, avec l’appui de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC). Malgré la mise en oeuvre de programmes destinés d’une part à appuyer la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des anciens combattants, et d’autre part à accompagner la restructuration des forces de défense, le rétablissement de la sécurité à l’intérieur du pays demeure une préoccupation urgente du Gouvernement et de la communauté internationale. En effet, l’insécurité se caractérise par un banditisme armé fréquent dont les populations des villages centrafricains frontaliers du Soudan et du Tchad sont les principales victimes. Des axes routiers sont fréquemment coupés par le banditisme local, notamment dans le nord du pays. Ce type d’exactions constitue une grave menace au trafic routier et nuit forcément à une économie déjà dévastée. Parfois, cette activité délictueuse s’intensifie au point d’amener des groupes de populations non négligeables de ces zones à se réfugier au Sud du Tchad. A ce jour, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) estime à plus de 30’000 le nombre de réfugiés centrafricains installés dans ses camps au Sud du Tchad. Le phénomène des éleveurs Mbarara provenant du Tchad qui attaquent les villages et pillent la production agricole est aussi un problème sécuritaire notable.

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Dans les anciennes zones de conflit, le retour à la sécurité demeure la condition sine qua non pour sortir de la crise. Malheureusement, aucune évolution n’a été enregistrée. Cependant, face au manque de protection, des populations se sont organisées en comités d’autodéfense, causant des cas d’exécutions sommaires commis par ces entités.

Toutes les missions du SNU doivent être escortées. Suite à l’aboutissement du processus électoral, le SNU entreprend actuellement une réévaluation de la sécurité dans les zones les plus vulnérables en vue du rétablissement, dans un délai proche, d’une présence permanente des agences dans lesdites zones.

Une crise alimentaire imminenteDepuis 2002 deux campagnes agricoles entières ont été perdues dans les cinq préfectures les plus durement touchées par la guerre civile et l’insécurité qui l’a suivie. Au cours du premier semestre 2005, la crise alimentaire déjà relevée dans le CAP s’est encore accentuée: environ 500’000 personnes sont menacées par une insécurité alimentaire imminente.

Les rendements de la campagne agricole passée ont été très bas à cause de la faible pluviosité et de l’insécurité persistante dans les anciennes zones de conflit, qui empêche la reprise des activités agricoles par les paysans. L’effondrement du système de distribution de semences qui existait avant la guerre civile a privé les agriculteurs de leur seule source d’approvisionnement en la matière. Ces facteurs ont empêché le déroulement régulier des activités agricoles au cours des deux dernières campagnes. La culture du manioc, qui est l’aliment de base de la population centrafricaine, a été durement affectée par une épidémie qui a détruit les récoltes saisonnières. Enfin, la crise de la filière du coton continue à avoir un impact très négatif à la fois sur la production vivrière et sur les revenus monétaires des populations du Nord du pays.

Le déficit vivrier, qui touche les préfectures Ouham, Kemo, Nana-Gribizi, Ouham-Pendé en particulier, pousse les personnes affectées à recourir de plus en plus aux racines sauvages, dont la toxicité a causé plusieurs décès. La malnutrition, notamment des enfants de moins de cinq ans, a atteint des niveaux très préoccupants en milieu rural (30% souffrent de malnutrition chronique et 14% de malnutrition sévère). Sans une réponse rapide à cette crise agricole, la pénurie des produits alimentaires de base risque de devenir catastrophique.

Une crise sanitaire qui perdureLa crise sanitaire que connait la population centrafricaine résulte d’une situation de pauvreté généralisée (71% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté), d’une sous-alimentation chronique, de l’inaccessibilité des services de santé de base (57% des structures sanitaires dans la préfecture de Kémo et 38% dans la préfecture de Nana-Gribizi sont encore fermées/non réhabilitées après le conflit), et d’une pénurie en eau potable (30% de villages manquent d’eau potable). Au cours du dernier semestre, les conditions de santé des populations se sont détériorées davantage. Le manque de revenus monétaires des ménages dans un système de recouvrement de coûts a considérablement limité l’accès de la population aux services de santé de base. Par ailleurs, à cause de l’insécurité persistante dans le pays, les actions humanitaires ont été limitées.

Quelques foyers de maladies potentiellement épidémiques ont également été signalés (méningite à méningocoque, 120 cas pour le premier semestre 2005; diarrhées rouges, 171 cas dont un (1) décès à Kaga-Bandoro; Hépatite virale E, 20 cas dont sept (7) décès répertoriés à Paoua par le médecin préfectoral. La prévalence de la pandémie du VIH/SIDA a atteint des proportions inquiétantes au sein de la population des ex-zones de conflit dans le Nord du pays (15% pour la Centrafrique et notamment 20% à Bossangoa et jusqu’à 35% dans certaines zones).

Selon le rapport de la mission conjointe du SNU (mai 2005), les moyens de prise en charge insuffisants des maladies endémiques expliquent ainsi leur prévalence toujours élevée:(a) la tuberculose à Bossagoa avec une rupture de médicaments et des réactifs de laboratoire

signalée depuis 6 moins. (Sur 66 patients testés: 11 cas de tuberculose active sont diagnostiqués, 2 sont testés positif au VIH dans la préfecture de Kaga-Bandoro pour le premier trimestre 2005);

(b) la trypanosomiase (10 cas/mois en moyenne sont reportés dans la sous-préfecture de Batangafo (source: Hôpital Sous préfectoral) ; et 60 cas depuis début 2005 à Bossangoa);

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(c) au moins un cas d’ulcère tropical a été observé dans chacun des 10 ménages visités par la mission au sein de la commune de Nana Outa. Le traitement habituel est de type traditionnel, ce qui rend difficile une évaluation précise de la prévalence.

L’insuffisance de moyens de prise en charge précoce des urgences; en l’occurrence des urgences obstétricales et néonatales, a contribué à entretenir un taux de mortalité maternelle et néonatale parmi les plus élevés au monde (1’335 décès maternels/100’000 naissances vivantes).

La défaillance du secteur éducatifLes crises alimentaires et sanitaires, ainsi que la pauvreté générale, ont eu de graves conséquences sur la scolarité. Depuis le début de l’année scolaire 2004/2005, la situation dans le secteur éducatif s’est aggravée. Selon les dernières données des inspections académiques, 68 écoles sur 598 (près de 12%) sont fermées dans les préfectures de l’Ouham, l’Ouham Pendé, la Kémo, la Nana-Gribizi et l’Ombella-M’Poko, laissant 150’226 enfants d’âge scolaire hors du système éducatif, dont 55’491 filles.

Cette situation s’explique notamment par:

(a) Le manque notable du personnel éducatif (fuite de nombreux enseignants dont beaucoup ne sont pas revenus après la période des conflits);

(b) Le manque d’infrastructures d’accueil (destruction de 233 salles de classe);(c) L’absence de mesures de soutien alimentaire aux enfants, en raison de l’interruption du

programme de cantines scolaires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en période électorale.

Ainsi, les graves problèmes de santé auxquels les enfants font face et le manque d’alimentation en milieu scolaire ont contribué à la fois à des cas de malnutrition sévère et à la chute du taux de fréquentation des écoles. Selon l’estimation des autorités locales, dans la préfecture de Bossangoa (ex-zone de conflit), le taux de fréquentation scolaire a chuté au rythme de 15% par trimestre.

En termes de qualité de l’enseignement, la situation du secteur reste catastrophique: dans les écoles des 5 préfectures directement affectées par les conflits, le ratio maître / élèves du cycle primaire est de 1 maître pour 293 élèves, dont seulement un tiers sont des enseignants professionnels.

Réfugiés et personnes déplacéesLes incidents récents au Nord de la Centrafrique près de la frontière Tchadienne ont entraîné la fuite de plus de 8’000 réfugiés au Tchad. Ceux-ci devraient cependant regagner leurs villages dès que la sécurité sera rétablie et la présence militaire renforcée dans la zone comme l’ont promis les autorités. Si la sécurité est rétablie dans le Nord grâce à l’apaisement qui devrait suivre aux élections, les réfugiés centrafricains dans les camps au Tchad, au nombre de 30’000, et les 4’000 au Cameroun et en République du Congo pourront manifester leur souhait de se faire rapatrier.

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3. REVUE DU CHAP

3.1 RÉSUMÉ

Le CHAP est toujours d’actualité en raison des priorités exprimées ci-haut. En effet, les actions d’urgence réalisées en matière de santé, sécurité alimentaire et éducation restent très limitées par rapport aux besoins exprimés dans l’Appel 2005. Le faible niveau de ressources n’a pas permis de mettre en œuvre le Plan d’Action Commun dans sa totalité.

3.1.1 Impact du niveau de financement sur la réalisation du CHAPMême si le CHAP en 2005 a eu un début de mise en œuvre, les ressources sont si limitées qu’il a été difficile de faire face aux besoins les plus urgents des populations, dont les conditions de vie ne cessent de se détériorer dans les anciennes zones de conflit. Seulement 13% des projets présentés dans le cadre de l’Appel ont reçu des financements couvrant au moins la moitié des fonds requis, tandis que 60% sont restés sans financement aucun. Pour certains programmes essentiels, les agences ont dû recourir à des fonds propres.

3.2 SCÉNARIO

Le scénario le « plus probable » pour le 2ème semestre de l’année consiste en une accalmie sur le plan de la situation politique générale, insuffisante toutefois pour l’amélioration des conditions de vie des populations centrafricaines. Sans une action rapide et efficace de soutien aux populations affectées, notamment dans les ex-zones de conflit, la crise humanitaire actuelle risque d’atteindre des proportions critiques. Il serait alors d’autant plus difficile pour les autorités démocratiques nouvellement mises en place, ainsi que pour les acteurs humanitaires, d’intervenir pour tenter d’endiguer cette crise.

3.3 PRIORITÉS STRATÉGIQUES

En raison de l’analyse présentée dans la section 2, les priorités des secteurs et les thèmes humanitaires autour desquels s’accordent les différents acteurs dans le CAP 2005 restent les mêmes pour le 2ème semestre de l’année 2005. Elles s’articulent autour des 4 domaines suivants:

1. L’accès aux soins de santé de base: la priorité sera mise sur la lutte contre les maladies pouvant être évitées par la vaccination en particulier chez l’enfant, le rétablissement des soins obstétriques et néonataux d’urgence, la récupération nutritionnelle, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base, la prévention du VIH/SIDA, la prise en charge psychosociale des personnes victimes des violences;

2. La sécurité alimentaire, charnière et clef pour le contrôle de la malnutrition et de ses conséquences sur la santé;

3. L'accès à l'éducation de base;4. La coordination et la sécurisation de l’action humanitaire.

3.4 PLAN DE RÉPONSE

3.4.1 SantéLes actions d’assistances humanitaires d’urgence menées avec les fonds propres des agences/fonds hors CAP 2005 au cours des 6 derniers mois ont contribué à:

(a) ravitailler les structures des soins en médicaments et en matériels urgents ainsi qu’en vaccins et réactifs de laboratoire;

(b) doter les structures sanitaires en ambulances;(c) renforcer la chaîne du froid;(d) doter les principales structures en équipements de communication radio HF;(e) organiser trois tours de vaccination dans la campagne d’éradication de la poliomyélite;(f) former le personnel de santé.

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Ces initiatives restent toutefois insuffisantes par rapport aux besoins énoncés dans l’analyse.

En ce qui concerne les financements reçus au titre du CAP 2005 et de ceux reconduits du CAP 2004, les agences (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance [UNICEF], Fonds des Nations Unies pour la population [UNFPA]) ont pu mener/lancer des actions dans le domaine de la relance du Programme Élargi de Vaccination (PEV), de la prise en charge des cas de malnutrition et de la réduction de la propagation des Infections Sexuellement Transmises (IST)/VIH/SIDA.

Les actions à mener dans les 6 mois à venir visent à réduire la mortalité/morbidité liée:(i) aux maladies endémo-épidémiques;(ii) aux urgences notamment obstétricales et néonatales;(iii) à la malnutrition protéino-calorique;(iv) aux conséquences des catastrophes d’origines diverses.

Il s’agit de rendre accessibles les services de santé de base à 70% de la population des préfectures affectées et accroître leur utilisation d’ici décembre 2005. Les actions à entreprendre dans les 6 mois à venir visent à réduire la mortalité liée à la morbidité, à la malnutrition et aux catastrophes d’origines diverses.

Les résultats attendus sont les suivants: Les infrastructures sanitaires (5 hôpitaux préfectoraux, 9 centres de santé) devront être

réhabilitées et approvisionnées en médicaments et matériels d’urgence; Les infrastructures sanitaires ciblées devront être approvisionnées en eau potable et les déchets

hospitaliers devront y être traités convenablement; Le programme d’assistance aux personnes affectées et infectées par le VIH/SIDA (et la

tuberculose) devra être redynamisée par l’approvisionnement en médicaments nécessaires, le renforcement des capacités de dépistage et de sensibilisation contre les IST/VIH sera désormais offert;

Une évaluation sanitaire rapide et une enquête nutritionnelle dans les zones les plus touchées seront menées à bien;

Les enfants et les femmes atteints de malnutrition devront être pris en charge dans les centres nutritionnels et au niveau communautaire;

Au moins 80% des structures sanitaires des zones ciblées devront être capables de prendre en charge les soins obstétricaux et néonataux d’urgences;

Les femmes et filles victimes de violence sexuelle devront recevoir un appui médico-psychologique;

Les activités du PEV devront être menées de façon adéquate.

3.4.2 Sécurité alimentaireDepuis la situation rapportée en 2003/04 la situation alimentaire a continué à se dégrader au courant de l’année 2005 dans l’ex-zone des combats. Face à l’ampleur du déficit vivrier (concernant principalement le manioc), qui a résulté des effets combinés des conflits armés et des insuffisances pluviométriques, environ 500’000 personnes, dont plus de 70% des enfants, ont souffert de la faim. L’instinct de survie a obligé la population à consommer les racines sauvages avec des conséquences fatales pour ceux dont l’absence de connaissances en la matière ne permettait pas de discerner les végétaux toxiques des comestibles. Deux cas de morts d’enfants ont été enregistrés dans les communes de Batangafo et de Ndoromboli dans l’Ouham.

Les besoins du secteur contenu dans le CAP-2005 initial, s’élevaient à US$ 6,938,185 dont US$ 2,432,284 pour un appui direct à l’agriculture et US$ 4,505,901 pour l’assistance alimentaire. Seulement 13% (US$ 425,224) de fonds requis ont été mobilisés pour l’agriculture, permettant ainsi d’assister 7% de la population vulnérable ciblée. Le PAM a reçu depuis le début de cette année un financement hors CAP de US$ 337,861, ou 620 tonnes de vivres, pour la récupération nutritionnelle des enfants ainsi que les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) et un financement pour le projet d’assistance alimentaire de US$ 394,540.

La révision du plan de réponse contenu dans le CAP a amené les intervenants du secteur à réviser leurs projets pour tenir compte des graves préoccupations du moment, c’est-à-dire faire face à la menace imminente de l’insécurité alimentaire qui a des implications directes sur les autres secteurs (éducation et santé). Le plan de réponse entend aussi évaluer le risque d’épidémie transfrontalier

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

dans le nord et l’est de la République Centrafricaine (RCA) suite au mouvement de bétail en provenance du Soudan (Darfour). Il focalise l’action humanitaire sur trois aspects prioritaires:

Fourniture d’urgence de semences (arachide, maïs, bouture de manioc etc.) et de matériaux agricoles, combinés à la distribution de vivres contre travail;

Evaluation épidémiologique dans le Nord et l’Est du Pays; Relance des cantines scolaires dans les écoles rurales.

Par conséquent, les stratégies suivantes ont été envisagées: Les actions mettront l’accent sur la relance du système de production des principales grandes

cultures vivrières : manioc, arachide, maïs, sorgho, riz, niébé d’une part, et sur l’aviculture d’autre part, afin de répondre aux besoins des populations les plus fragilisées de la zone concernée;

Elles apporteront aussi un appui léger pour la redynamisation des structures administratives devant assurer le suivi et la pérennisation des actions dans la zone;

Elles valoriseront les activités du PAM (Nourriture contre Travail (NCT)) et permettront ainsi de gagner en synergie. Elles appuieront les activités de cantine scolaire;

Cette aide sera basée sur le principe de la restitution sous forme de produits (végétal ou animal) de tout ou partie de l’aide reçue par chacun des bénéficiaires pour constituer un fonds de développement dans le but d’assurer un effet multiplicateur et la pérennité de l’assistance;

Les apports de la FAO et du PAM serviront non seulement à assurer l’autosuffisance alimentaire à court terme des premiers producteurs mais aussi et surtout assurera sa pérennité et son extension progressive sur l’ensemble de la zone voire aux régions voisines.

3.4.3 ÉducationMalgré un début de l’année scolaire 2004-2005 caractérisé par la réouverture massive des écoles, la situation semble s’être détériorée au cours des derniers mois, notamment dans les ex-zones de conflit. Dans certaines préfectures, le taux de fréquentation scolaire baisse au rythme de 15% par trimestre, et ce, en raison de la situation alimentaire préoccupante, ainsi que de l’interruption du programme d’appui aux cantines scolaires soutenu par le PAM.

En ce qui concerne les réalisations dans le secteur de l’éducation au titre de l’année 2005, l’UNICEF a commandé 3372 tables/bancs supplémentaires sur 5500 prévus pour remplacer encore 10% de celles détruites/volées pendant le conflit de 2002-2003 dans les 5 préfectures directement affectées par les conflits (déficit total sur tout le territoire 36’000 tables bancs dans les zones de conflit).

Toutefois, l’analyse de la situation du secteur donne raison à la reconduction des projets insérés dans le CAP. L’action humanitaire se focalise sur la réouverture de classes fermées. Elle se donne également pour objectifs de fournir en matériel didactique et en équipements des écoles, ainsi que de renforcer l’encadrement des enseignants de ces établissements.

3.4.4 Sécurité, Protection, Droits de l’homme et principes légauxLe redéploiement des forces de défense et de sécurité tant à Bangui qu’à l’intérieur dans le cadre de la sécurisation du processus électoral a contribué à réduire l’intensité de l’insécurité dans certaines zones. Cependant, la fin du processus électoral et l’épuisement du financement mis à la disposition du Gouvernement par la France à cette action, ont abouti au repli de ces forces sur Bangui, et le retour de la situation d’insécurité d’avant la période électorale. Dans certaines zones du Nord du pays, l’ampleur de l’insécurité prend des proportions inquiétantes: certaines poches d’insécurité perdurent, surtout dans le nord de l’ex-zone de conflit qui n’est pas contrôlée par les forces de défense et de sécurité.

Au cours de l’année 2005, le système d’appui aux actions humanitaires en RCA mis en place au niveau de l’ONU a continué à fonctionner afin d’assurer une analyse continue de la sécurité dans les zones en question afin de venir en appui aux partenaires humanitaires. Toutefois, l’unité ne possède pas actuellement les moyens nécessaires pour venir en aide de façon adéquate aux actions humanitaires d’envergure du SNU, et encore moins à ses partenaires, en particulier les ONGs internationales. En raison d’une situation sécuritaire toujours fragile, les projets insérés dans le CAP 2005 dans le domaine de la sécurisation de l’action humanitaire sont reconduits. Les actions prioritaires sont:(a) le programme de réinsertion des anciens combattants et d’appui aux communautés;(b) la mise en œuvre du programme de restructuration des forces de défense et de sécurité;(c) la lutte contre l’impunité.

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3.4.5 Coordination et services de soutienLa coordination des partenaires et des activités humanitaires reste un élément fondamental dans la stratégie de réponse à la crise centrafricaine. Depuis le début de l’année 2005, les agences du SNU se sont engagées dans le renforcement des stratégies de coordination, notamment à travers la préparation d’un plan de contingence inter-agence et la mise en place d’un système d’information dans un contexte de crise humanitaire (identification de relais humanitaires sur toute l’étendue du territoire).

Les besoins dans le domaine de la coordination humanitaire et des services de soutien identifiés dans le cadre du CAP 2005 ont reçu un appui limité. Grâce à cet appui, OCHA a pu déployer une équipe sur le terrain pour une période initiale d’un an, alors que les autres projets sont restés sans financement. Ainsi, compte tenu de l’importance des autres projets du secteur, notamment la réouverture des sous-bureaux dans les préfectures de Kaga-Bandoro et de Bossangoa, les projets ont été reconduits en l’état.

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4. FINANCES ET PROJETSCode du Projet Agences Titre du Projet Fonds requis

(US$)Coûts

révisés (US$)Fonds reçus (US$)

Reconduit/Nouveau/

révisé/AnnuléMotifs de révision

Santé

CAF-05/H01 UNICEF Revitalisation des soins de santé primaires dans les zones affectées 540,340 540,340 0 Reconduit

CAF-05/H02A UNICEF Relance du Programme Élargi de Vaccination 2,840,340 2,840,340 569,000 ReconduitCAF-05/H02B OMS Relance du Programme Élargi de Vaccination 1,049,400 1,049,400 0 Reconduit

CAF-05/H03 OMS Renforcement du système de surveillance et de riposte aux épidémies 951,432 951,432 0 Reconduit

CAF-05/H04 OMS Coordination des programmes de santé en situation d’urgence 116,600 116,600 0 Reconduit

CAF-05/H05 UNFPA Prévention des IST/VIH/SIDA parmi les hommes et femmes en uniforme 169,060 169,060 146,094

ReconduitDémarrage le 01/07/05

CAF-05/H06A OMS Réduction de la propagation des IST/VIH/SIDA 71,620 93,280 0 Reconduit Intégré avec projets UNFPA et

UNICEF

CAF-05/H06B UNFPA Réduction de la propagation des IST/VIH/SIDA 188,300 188,300 138,400

ReconduitDémarrage le 01/07/05

Intégré avec projets OMS et UNICEF

CAF-05/H06C UNICEF Réduction de la propagation des IST/VIH/SIDA 63,590

725,310

0 Révisé Les projets ont été fondus en un seul projet, et intégré avec les projets UNFPA et UNICEFCAF-05/H07 UNICEF

Réduction de la propagation des IST/VIH/SIDA par la Prévention de la Transmission du Parent à l’Enfant (PTPE)

245,227 0 Révisé

CAF-05/H08A UNFPA Prise en charge médico-psychologique des victimes de violences sexuelles 246,800 246,800 0 Reconduit Le projet a été modifie pour

intégrer la participation de l UNICEF.CAF-05/H08B OMS Prise en charge médico-psychologique des

victimes de violences sexuelles 106,600 112,430 0 Reconduit

CAF-05/H08C UNICEF Prise en charge médico-psychologique des victimes de violences sexuelles 0 35,000 Nouveau

Prise en compte renforcée des aspects psychologiques des violences sexuelles.

CAF-05/H09A UNFPA Renforcement des soins obstétricaux d’urgence 418,700 418,700 25,545 Reconduit

CAF-05/H09B OMS Renforcement des soins obstétricaux d’urgence 86,442 86,442 0 Reconduit

CAF-05/H10 COOPI

Renforcement des activités du centre de rééducation pour les handicapés moteurs de Bangui et promotion de l’insertion économique et sociale des handicapés

290,000 290,000 0 Reconduit

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Code du Projet Agences Titre du Projet Fonds requis (US$)

Coûts révisés (US$)

Fonds reçus (US$)

Reconduit/Nouveau/

révisé/AnnuléMotifs de révision

CAF-05/H11 COOPIAppui à l’amélioration de l’état de santé de la population dans les préfectures de l’Ouham et l’Ouham Pendé

877,000 877,000 654,020 Reconduit

CAF-05/H12 CARITAS/CRS Paquet minimum de services aux vieillards 55,000 55,000 0 Reconduit

CAF-05/H13 UNICEF Prise en charge des cas de malnutrition 443,182 443,182

518,808carry over

2004Reconduit

CAF-05/H14 UNFPA Santé de la reproduction des jeunes dans la région de l’Ouham Pendé 0 273,920 0 Nouveau

La dimension jeune a été omise mais la pertinence du projet mérite qu’il soit inséré dans les autres projets présentés

Sous-total 8,759,633 9,512,536 2,051,867Assistance alimentaire

CAF-05/F01 PAM Assistance alimentaire aux populations affectées par les conflits 3,590,901 5,683,903 394,540 Révisé Le projet a été prolongé jusqu'à

la fin 2005Sous-total 3,590,901 5,683,903 394,540Agriculture

CAF-05/A01A FAOAppui au développement des jardins potagers dans une centaine d’écoles des zones les plus affectées par la crise.

752,000 0 0 Annulé

CAF-05/A01AB PAMAppui au développement des jardins potagers dans une centaine d’écoles des zones les plus affectées par la crise.

384,000 0 0 Annulé

CAF-05/A02A FAOAppui à la réhabilitation du système de production et de distribution de semences dans les zones sinistrées

663,000 0 0 Annulé

CAF-05/A02B PAMAppui à la réhabilitation du système de production et de distribution de semences dans les zones sinistrées

531,000 0 0 Annulé

CAF-05/A03 FAO

Relance des activités d’aviculture en milieux urbain et périurbain par l’installation de couvoirs à Bangui, Bouar, Berberati, Bambari et Bossangoa pour la production de poussins d’un jour

480,800 480,800 0 Reconduit

CAF-05/A04 FAO

Évaluation épidémiologique et socio-économique de l’urgence sanitaire bovine dans le nord et l’est du pays et premières mesures sanitaires

536,484 536,484 0 Reconduit

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Code du Projet Agences Titre du Projet Fonds requis (US$)

Coûts révisés (US$)

Fonds reçus (US$)

Reconduit/Nouveau/

révisé/AnnuléMotifs de révision

CAF-05/A05 FAO Assistance d’urgence en intrants agricoles dans le Nord de la RCA 0 2,144,910 425,224 Nouveau

Ce projet remplace les projets CAF-05/A01A et CAF-05/A02A et cible surtout les plus vulnérables qui n’ont pas emblavé leurs superficies faute de semences

Sous-total 3,347,284 3,162,194 425,224

Coordination et services de soutien

CAF-05/CSS01 OCHA Coordination des Activités Humanitaires 534,861 534,861 142,248 Reconduit

CAF-05/CSS02 UNFPA Identification des caractéristiques des personnes déplacées en RCA 249,700 0 0 Non retenu Le projet n’est plus pertinent pour

l’heure

CAF-05/CSS03 UNICEF Réouverture des sous-bureaux de Kaga Bandoro et Bossangoa 443,200 443,200 0 Reconduit

Sous-total 1,227,761 978,061 142,248

Éducation

CAF-05/E01 UNICEFRétablissement de l’accès équitable à l’éducation de base des enfants des 5 préfectures les moins accessibles de la RCA

1,795,455 1,795,455 9,907 Reconduit

CAF-05/E02 COOPIRenforcement des actions de lutte contre la discrimination de la minorité pygmée Aka et valorisation de son identité socioculturelle

200,000 200,000 0 Reconduit

Sous-total 1,995,455 1,995,455 9,907

Multi-secteur

CAF-05/MS01 UNHCR Assistance multisectorielle aux personnes réfugiées en RCA 1,942,105 2,158,576 1,158,632 Reconduit

Sous-total 1,942,105 2,158,576 1,158,632

Protection, Droits de l’homme et principes légaux

CAF-05/HR/RL01 PNUD Mise en place d'un centre pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits 250,000 250,000 0 Reconduit

CAF-05/HR/RL02 PNUDComposante "sécurité pour le développement" du Projet de Réinsertion des ex-combattants et d'Appui aux Communautés (PRAC)

1,075,000 1,075,000 0 Reconduit

Sous-total 1,325,000 1,325,000 0

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Code du Projet Agences Titre du Projet Fonds requis (US$)

Coûts révisés (US$)

Fonds reçus (US$)

Reconduit/Nouveau/

révisé/Annulé

Motifs de révision

Sécurité

CAF-05/01 PNUD/UNDSS Sécurisation de l’action humanitaire 864,000 864,000 0 Reconduit

Sous-total 864,000 864,000 0

Eau et Assainissement

CAF-05/WS01A UNICEF Amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base 500,000 500,000 242,578 Reconduit

CAF-05/WS01B OMS Amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base 58,300 58,300 0 Reconduit

COOPI Projet d’appui à l’assainissement des quartiers périurbains de Bangui 0 184,600 Nouveau Répondre aux risques

d’épidémiesSous-total 558,300 742,900 242,578

Not yet specified UNICEF 75,273 Carry-over CAP 2004 protection project

Total 23,610,439 26,442,625 4,500,269

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5. CONCLUSIONS

La République Centrafricaine traverse depuis une décennie une crise profonde, conséquence à la fois d’insuffisances structurelles de l’état et des impacts successifs des mutineries et des coups d’état à répétitions. Les effets de cette situation sur les populations du pays sont désastreux, notamment dans les 5 préfectures (Ouham, Ouham Pende, Nana Gribizi, Kemo Ombella-Mpoko) directement affectées par le conflit armé de 2002 et 2003.

En dépit du retour à la légalité démocratique par les élections générales de janvier-mai 2005, le pays fait face à une situation de crise humanitaire persistante. La dernière mission conjointe du SNU dans le Nord du pays a confirmé la dégradation des conditions de vie de la population pour laquelle le minimum des besoins n’a pas été garanti.

Malgré les appels répétés lancés à la communauté internationale, la crise centrafricaine n’a pas reçu l’attention nécessaire et continue à se caractériser comme une crise méconnue. Une fois encore, le SNU et ses partenaires tentent de solliciter l’attention de la communauté internationale sur les besoins urgents de ces populations vulnérables et s’engagent à coté des autorités à mettre l’accent sur cinq priorités stratégiques:

Réduire la mortalité, la morbidité et la souffrance des populations en particulier les femmes et les enfants les plus affectés;

Fournir aux communautés des capacités d’endiguer la dégradation de la sécurité alimentaire; Assurer les conditions pour faciliter l’accès des acteurs humanitaires aux zones les plus

vulnérables et nécessitant des secours d’urgence; Donner des appuis pour réhabiliter l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement; Améliorer les conditions pour relancer la fréquentation scolaire.

Si la communauté internationale ne réagit toujours pas et les efforts dans les axes prioritaires ne sont pas suffisamment avancés, l’hypothèse d’une aggravation de la précarité des conditions sanitaires et la menace accentuée de l’insécurité alimentaire pourraient amener à reformuler les mêmes requêtes dans un CAP en 2006, mais avec de graves implications:

Pertes humaines conséquentes - les enfants étant particulièrement ciblés - succombant aux maladies et aux pénuries alimentaires;

Une situation humanitaire encore plus aggravée, qui poserait des défis majeurs pour une action efficace de la communauté internationale;

Une crise, qui de chronique, se matérialiserait en crise structurelle faisant par là-même sombrer le pays dans une situation encore plus délicate. En même temps que les crises humanitaires se déroulent, le pays (spécialement dans les zones plus affectées) pourrait perdre toute chance de développement, et les initiatives de la communauté internationale dans cette direction risqueraient d’être inutiles.

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NOUVEAUX PROJETS OU RÉVISIONS

Agence PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)Titre du projet Assistance alimentaire aux populations affectées par les conflits Code du projet CAF-05/F01Secteur Assistance alimentaireObjectifs Couvrir les besoins alimentaires les plus urgents des personnes les

plus vulnérables; Contribuer à améliorer la sécurité alimentaire des ménages des

populations affectées encore tributaires de l’aide alimentaire; Faciliter la relance économique des personnes retournées et

renforcer leur capacité de faire face aux chocs.Bénéficiaires Janvier-juin: 250 000 personnes; Juillet-décembre: 204 000 personnesPartenaires Ne s’applique pasDurée du projet Janvier - décembre 2005Fonds requis US$ 5,683,903

RésuméJusqu’en avril 2004, et sur la base des résultats de l’Etude sur la Cartographie de la Vulnérabilité (VAM), 91% des ménages dans la zone affectée par les conflits continuaient à vivre dans l’insécurité et la violence. Cette situation, qui les a éloignés de leurs terres agricoles, a occasionné une baisse considérable de revenus dans près de 78% des ménages avec des répercussions sévères sur l’état nutritionnel des plus vulnérables et sur la sécurité alimentaire des ménages.La zone d’action ciblée accuse un important déficit céréalier qui a occasionné une consommation excessive de manioc, riche en énergie mais très pauvre en vitamines et protéines. La malnutrition chronique modérée touche 30% d’enfants en milieu rural. Le taux d’émaciation modérée est de 8%, et 1% sous sa forme sévère.

Ce projet est la réponse du PAM à la présente crise. L’appui sollicité permettra de couvrir les besoins les plus urgents des personnes retournées et groupes vulnérables ciblés pour l’année 2005. Le but de l’opération est de préserver des vies humaines et de renforcer la sécurité alimentaire des personnes les plus démunies vivant en situation de post-conflit.

Objectifs Couvrir les besoins alimentaires les plus urgents des personnes les plus vulnérables par

l’apport d’aliments fortifiés en micro nutriments; Contribuer à améliorer la sécurité alimentaire des ménages des populations affectées encore

tributaires de l’aide alimentaire par la valorisation du capital humain et le renforcement de leurs moyens de production agricole;

Faciliter la relance économique des retournés et renforcer leur capacité de faire face aux chocs; Contribuer au redressement de la situation socio-économique de la RCA, en mettant un accent

particulier sur l’application des Engagements Renforcés du PAM en faveur des Femmes.

Activités  Alimentation scolaire d’urgence auprès de 100’000 enfants scolarisés des personnes

retournées dans les zones les plus affectées; Soutien nutritionnel aux groupes vulnérables Assistance alimentaire aux communautés des producteurs pour la protection de semences, la

réhabilitation du système de production semainière et l’acquisition des nouveaux actifs; Secours prolongés en faveur des groupes les plus vulnérables, y compris les personnes

infectées et/ou affectées par le VIH/SIDA et les rapatriés; Redressement en faveur des populations vivant en situation de post-conflit.

Résumé financierLignes budgétaires US$

Coût d’opération direct 4,576,880Autre coût d’opération direct 210,994Coût d’appui direct 524,184Coût d’appui indirect (7%) 371,845Total 5,683,903Agence formulant l’appel OMS, UNICEF, UNFPATitre du projet Réduction de la propagation des IST/VIH/SIDA

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Code du projet CAF-05/H06ABCSecteur VIH/SIDAObjectif Contribuer à la réduction de la propagation du VIH/SIDA et des IST

dans la population des préfectures, zones du projet. Bénéficiaires La population des préfectures de l’Ouham, Ouham-Pendé, Nana-

Gribizi, Kémo, Ombella-Mpoko estimée à 1.100.000 personnesPartenaires ONG (National Advisory Board for Nutrition and Food Security

(CONASAN), Ambassade Chrétienne, Association Centrafricaine pour le Bien-être Familiale (ACABEF), Amis d’Afrique, Croix Rouge Centrafricaine), Ministère de la santé publique et de la population (MSPP), Ministère de la Famille et des Affaires Sociales, Ministère de la Jeunesse et des Sports

Durée du projet Juin à décembre 2005Budget total du projet US$ 1,034,580 Fonds demandés US$ 918,330

Ce projet permettra de réduire l’impact et la vulnérabilité aux IST/VIH/SIDA sur la population en général, dans les 5 préfectures touchées par le conflit.

Activités Soutenir le renforcement des stratégies de la réduction du stigma VIH/SIDA et la promotion d’un

environnement favorable à la mère séropositive au niveau de la famille; Réhabiliter et/ou aménager 20 espaces sous-préfectoraux d’information, d’éducation et d’écoute

intégrés à la prise en charge médico-sanitaire et psychosociale; Organiser 5 sessions de formation pour 30 encadreurs socio-éducatifs aux techniques

d’information, d’éducation et d’écoute et de Conseil et Dépistage Volontaire (CDV) du VIH; Formation de 6,600 jeunes pairs éducateurs; Production/reproduction et distribution de matériel d’Information, Education et Communication; Approvisionner les 20 structures socio-éducatives y compris les 63 formations sanitaires en

préservatifs masculins et féminins, les structures sanitaires en kits de traitement des IST; Organiser 6 sessions de formation pour 60 personnels soignants a la réduction de la transmission

du VIH du parent a l‘enfant.

Résultats Espaces d’information, d’éducation et d’écoute réhabilités et/ou approvisionnés; 150 encadreurs socio-éducatifs et 20 personnels soignant formés aux techniques d’information,

d’éducation et d’écoute, de conseil et dépistage VIH; 6,600 jeunes pairs éducateurs formés; 60 personnels soignants formés à la réduction de la transmission du VIH du parent à l‘enfant;

63 formations sanitaires approvisionnées en kits préservatifs, traitement IST et en tests VIH.

Résumé FinancierLignes budgétaires US$

UNFPA OMS UNICEFAssistance technique pour le développement de stratégies de communication 15,000 20,000 25,000Coût des formations et supervision 20,000 60,000 100,000Réhabilitation/aménagement de 20 espaces d’IEE 400,000Production matériel IEC 30,000 50,000Coût de la Campagne d’information et mobilisation sociale 20,000 50,000Achat des préservatifs, Kits IST, et test HIV/SIDA 100,000Achat des Equipements de laboratoire, Médicaments, Réactifs et consommables de laboratoire

100,000

Collecte, gestion et dissémination des données sur la PTPE - Plus 8,000Suivi et évaluation des activités 5,000 8,000 5,000Coûts administratifs 13,300 5,280 88,560Total budget 203,300 93,280 826,560Budget disponible 15,000 0 101,250TOTAL BUDGET DEMANDE 188,300 93,280 725,310

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Agence formulant l’appel OMS, UNFPA et UNICEFTitre du projet Prise en charge médico-psychologique des victimes de violences

sexuelles (OMS, UNFPA, UNICEF)Code du projet CAF-05/H08ABCSecteur Santé Objectif Contribuer à la réduction des conséquences des traumatismes

psychologiques sur les personnes victimes de violences sexuelles. Population bénéficiaire 500.000 femmes des préfectures de l’Ouham, Ouham-Pendé, Nana-

Gribizi, Kémo, Ombella-Mpoko Partenaires ONG (Ami d’Afrique, Association des Femmes Juristes (AFJC),

Collectif International des Femmes Africaines pour le Développement (CIFAD)), MSPP, Ministère de la Famille et des Affaires Sociales

Durée du projet Juin à décembre 2005Budget total du projet US$ 419,230Fonds demandés US$ 394,230

Résumé:En RCA en général et dans les préfectures de l’Ouham, de Ouham-Pendé, de Nana-Gribizi, de Kémo, de Ombella – Mpoko en particulier, les populations ont connu le phénomène de violences sexuelles généralisés suite aux évènements de 2002 et 2003. Les actions menées pour apporter une assistance médicale ou psychosociale aux victimes se sont avérées insuffisantes. Le présent projet va contribuer à la réduction des conséquences des traumatismes médicaux et psychologiques sur les victimes de violences et agressions sexuelles.

Activités Former 30 personnels soignants et des CDV et 25 travailleurs sociaux aux techniques de conseil

et de soutien aux victimes de viols et de violences (OMS, UNICEF); Former 30 travailleurs sociaux, 30 personnels de police/gendarmerie et 15 personnels de la

magistrature aux aspects de genre et violence sexuelle ainsi que sur les lois existantes en la matière (UNFPA, UNICEF);

Adopter un Code de Conduite pour les agents de force de l’ordre (police, gendarmerie) (UNICEF) en vue de la prévention des cas de violences (UNICEF);

Mobiliser les leaders communautaires et religieux pour la création de réseaux communautaires d’accompagnement des victimes (UNICEF);

Mettre en place 5 centres d’écoute pour les personnes victimes de violences et agressions sexuelles et les approvisionner en préservatifs. Approvisionner 10 formations sanitaires en kits de gestion des violences sexuelles et en médicament de post exposition HIV;

Apporter un appui pour le suivi psychosocial des victimes de violence identifies au niveau des CDVs (UNICEF).

Résultats 30 personnels soignant et 25 travailleurs sociaux formés en conseil et soutien psychologique et 30

travailleurs sociaux, 60 personnels de police/gendarmerie et 15 de la magistrature formés sur les questions sexo-spécifiques (genres) et violences sexuelles;

Code de conduite pour les agents des forces de l’ordre disponible; 10 les formations sanitaires/CDV disposent de moyens pour assurer la prise en charge médicale

et psychologique des victimes de violences sexuelles.

Résumé FinancierLignes Budgétaires US$

UNFPA OMS UNICEFAssistance technique 15,000 40,000 20,000Coût des formations (conseil/soutien, genre, violence sexuelle et droit) 90,000 65,000 10,000Mise en place de centres d’écoute 30,000 - -Mobilisation des leaders pour la mise en place de réseaux 75,000 - 7,000Approvisionnement kits préservatifs, IST, violences sexuelles et PPE 25,000 -Suivi et évaluation des activités sur le terrain 5,000 10,500 3,000Coûts administratifs (OMS 6% et UNFPA 7%) 16,800 6,930 0Budget Total 256,800 122,430 40,000Budget disponible 10,000 10,000 5,000TOTAL BUDGET DEMANDE 246,800 112,430 35,000

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Agence formulant l’appel UNFPATitre du projet Santé de la reproduction des jeunes de la région de l’Ouham-PendéCode du projet CAF-05/H14Secteur SantéObjectifs Répondre aux besoins en santé de la reproduction des jeunes,

améliorer leurs connaissances sur les IST/HIV/SIDA Bénéficiaires 5,000 jeunes (10-24 ans) de la préfecture de l’Ouham-PendéPartenaires ACABEF, Ministère de la Santé Publique, Ministère de la Jeunesse

et des Sports, COOPI, Association des Œuvres Médicales des Eglises pour la Santé en Centrafrique (ASSOMESCA), Réseau Centrafricain de la Jeunesse et des Sports  (RECALJES), Réseau Centrafricain des Personnes vivant avec le VIH/SIDA (RECAPEV)

Durée du projet Janvier à décembre 2005Fonds demandés US$ 273,920

Résumé:Les jeunes représentent 53% de la population de la RCA et l’Ouham Pendé est la préfecture la plus dense en population après Bangui. Ce groupe de la population est devenu très vulnérable dans la zone affectée de l’Ouham Pendé où un grand nombre d’infrastructures avaient été détruites lors de crises à répétitions, laissant les jeunes désœuvrés et sans perspectives, au risque de les laisser rejoindre les bandes armées ou d’être l’objet d’une exploitation sexuelle. Ils sont également plus sujets aux IST/HIV/SIDA dans une zone de grand passage pour le commerce (les taux de prévalence IST/HIV/SIDA sont les plus élevés dans la partie Nord du pays). Ce projet vise à mettre à la disposition des jeunes les informations, les services et conseils nécessaires pour jouir de leurs droits à la santé et à une reproduction saine. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie humanitaire commune et poursuit les efforts de l’UNFPA en collaboration avec l’ACABEF dans l’Ouham. Un lien devra être établi avec le Fonds Global et l’initiative 3/5 pour le traitement des jeunes identifiés comme infectés par le VIH.

Activités: Ouverture d’un club de jeunes et approvisionnement en contraceptifs et préservatifs, traitement

IST, test HIV et présence de personnel (infirmière temps plein, médecin, laborantin et assistant social);

Formation/recyclage de l’infirmière en traitement des IST, conseil PF/IST/HIV/SIDA, formation/recyclage du laborantin en test IST et HIV et formation/recyclage de l’assistant social en conseil et appui psychologique;

Formation de 250 pairs éducateurs et appui aux pairs éducateurs pour leurs formations; Production de matériel de formation des pairs éducateurs, IEC et activités IEC dans le club; Activités récréatives et de formations de vocations.

Résultats attendus1 Activation d'un club de jeunes/infirmerie fonctionnel avec un(e) infirmier(e), un médecin, un laborantin et un assistant social ainsi que de l’équipement;

Formation de 250 pairs éducateurs et information de 5,000 jeunes sur les IST/HIV/SIDA

Résumé FinancierLignes Budgétaires US$

Location maison, équipement et frais de mise en place club de jeunes 45,000Personnel (infirmière temps plein, médecin 2j/sem., laborantin 1j/sem., assistant social/animateur 3j/sem.)

20,000

Formation, recyclage de l’infirmière, laborantin et assistant social 6,000Production de matériel de formation et matériel IEC sur IST/HIV/SIDA 50,000Activités IEC sur les IST/HIV/SIDA dans le club de jeunes 30,000Formation de 250 pairs éducateurs 50,000Approvisionnement en préservatifs masculin/féminins, kits IST et test HIV 15,000Activités récréatives et formation de vocations 40,000Coûts administratifs (7%) 17,920Total 273,920

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Agence formulant l’appel COOPITitre du projet Projet d’appui à l’assainissement des quartiers périurbains de

Bangui. Secteur du Projet SantéCode du projet CAF-05/WS02Bénéficiaires Les 101.439 habitants des quartiers: Gabya Dombia, Dokolo,

Malakambo, Béa Rex, Marché Kokolo, Begoua, Gobongo I, Kakamangoulou, Issa III, PK10, PK11, Limpia I, Damala

Partenaires Société de Distribution d’Eau Centrafricaine Société de Distribution d'Eau en Centrafrique (SODECA), Centres d'Alimentation Communautaires (CAC),Consultation Psychologique pour Jeunes Adultes (CPJA), Mairie de Bangui.

Agence d’exécution COOPIDurée du projet Juillet 2005 – décembre 2005Objectifs Améliorer les conditions d’hygiène et de santé de la population du

3ème arrondissement de Bangui. Améliorer l’accessibilité à l’eau de la population des quartiers défavorisés de Bangui en termes de qualité et quantité.Renforcer la capacité d'action, gestion et incidence de la société civile centrafricaine.

Fonds requis US$ 184,600

Résumé:Le 3ème arrondissement s’est développé sans plan technique urbain officiel ni programme d’investissement municipal. La majorité de la population n’a donc pas accès aux services de base. Plus de 70% de la population de Bangui a recours aux points d’eau traditionnels (puits, sources naturelles) et seulement 24% des ménages sont desservis par la SODECA. Le réseau de distribution en eau potable de la ville est peu étendu surtout dans les quartiers périphériques où le faible niveau d’urbanisation rend difficile le passage des conduites et augmente les coûts de cette installation. Dans la zone du projet, la disponibilité en eau potable est insuffisante par rapport au nombre d'habitants. En conséquence, la population, qui fait largement recours aux sources d’eau traditionnelles, doit parcourir de longues distances avant d’atteindre d’autres sources d’eau courante moins sollicitées ou bien doit acheter l’eau auprès de privés, à un prix plus élevé.

Les quartiers touchés par l'action ont été sélectionnés parmi ceux qui ne bénéficient pas encore d'accès à l'eau potable et qui ne sont pas couverts par d'autres actions ou d'autres bailleurs. Dans les quartiers défavorisés de Bangui, 20.9% de la population consomme de l’eau potable; 17.5% à accès à l’eau du robinet, 24.4% utilise de l’eau de puits non aménagés et 11.7% les eaux de surface, tout cela avec les conséquences néfastes que l’on imagine sur la santé publique. Cette situation est provoquée, d'un coté, par la faiblesse du pouvoir d’achat de la population, de l'autre, par le nombre insuffisant de sources d’eau publiques, qui ne répond dans aucun quartier aux besoins réels de la population. Effectivement, la population (surtout les femmes) doit souvent marcher plusieurs kilomètres pour s’approvisionner en eau. Le coût élevé et la complexité des démarches relatives à l’installation des kiosques d’eau empêchent la population des quartiers concernés de s’en occuper directement.

Ce projet vient combler un des besoins les plus urgents d’une ville en pleine croissance. Des actions d’assainissement s’avèrent indispensables pour améliorer les conditions d’hygiène et les indicateurs de santé de la population.

Résumé FinancierLignes Budgétaires US$

Ressources humaines 28,300Transport 9,600 Matériel et Fournitures 8,100Assainissement 94,500Formation 12,500Autres coûts, services 14,600Coûts de l'Action 17,000TOTAL 184,600

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Agence HCRTitre du projet Assistance multisectorielle aux personnes réfugiées en RCACode du projet CAF-05/MS01Secteur Multi-SecteurObjectifs Offrir une protection internationale et une assistance humanitaire

aux réfugiés accueillis par la RCA et rechercher des solutions pour remédier durablement à leur sort

Bénéficiaires 30 000 réfugiésPartenaires COOPI, CARITAS, Conseil National de la Résistance (CNR)Durée du projet Janvier – décembre 2005Fonds requis US$ 2,158,576

RésuméAu 1er janvier 2005, la République Centrafricaine accueille quelque 27800 réfugiés. 22 300 d’entre eux vivent dans des zones d’installation et des camps: 20 000 Soudanais à Mboki à l’est du pays, 1 000 réfugiés de la République Démocratique du Congo (RDC) à Molangue, dans le sud, et 1 300 Tchadiens à Bubu, au nord. Enfin, 5 500 réfugiés, dont 3 900 Congolais (RDC), résident dans la capitale, Bangui. En 2005, le HCR continuera à fournir une protection internationale aux réfugiés et à assurer la couverture de leurs besoins essentiels, et espère pouvoir aider la plupart d’entre eux à rentrer dans leur pays d’origine.

Activités Rapatriement par avion de 19 000 réfugiés Soudanais de Mboki vers le Sud-Soudan - Le HCR

continuera à faciliter le rapatriement des réfugiés congolais (RDC) originaires de la province de l’Équateur et de Kinshasa débuté fin octobre 2004. Les réfugiés provenant de la province de l’Équateur seront acheminés par route, puis par bateau, à Zongo et Libengue alors que les réfugiés originaires de Kinshasa et des autres provinces rentreront par avion;

Possibilités de rapatriement des réfugiés Tchadiens. La dégradation des conditions de sécurité au Nord a nui à leur autosuffisance et les a incités à solliciter leur rapatriement;

Jusqu’à leur rapatriement, les réfugiés de Mboki et de Molangue, ainsi que certains réfugiés vulnérables résidant à Bangui, bénéficieront d’une assistance, principalement dans les secteurs de la santé et de la nutrition, de l’eau et de l’assainissement et de l’éducation. Le projet financera les frais d’équipement et d’exploitation de centres de santé et des écoles primaires, des micro-projets destinés à améliorer la sécurité alimentaire, l’entretien de réseaux d’adduction d’eau ainsi que quelques bourses d’études dans le cycle secondaire. Le HCR accordera une attention particulière à la scolarisation des jeunes filles. Des activités de sensibilisation à l’environnement, de délimitation des zones sensibles et de reboisement seront entreprises dans et autour des sites;

Le HCR, en coordination avec les partenaires compétents, s’efforcera de créer des conditions propices au rapatriement des 30 000 Centrafricains actuellement réfugiés au Tchad. Il faudrait néanmoins pour cela que les conditions de sécurité s’améliorent de manière significative dans le Nord du pays.

Résultats Solution durable atteinte pour plus de 21 000 réfugiés: 19 000 Soudanais et 2 000 congolais se

rapatrient dans leur pays d’origine, 65 réfugiés de diverses nationalités sont réinstallées; Les réfugiés bénéficient d’assistance en santé, éducation selon des standards acceptables et

l’environnement est préservée: taux brut de mortalité < 0.5/1,000/mois, couverture vaccinale > 90%, malnutrition aiguë totale < 10%; taux brut de scolarisation > 80% avec 45% de filles parmi les élèves, le ratio enseignant/élève réduit de 1:60 à 1:50;

Un programme inter-agence est élaboré pour créer les conditions pour le retour des réfugiés Centrafricains du Tchad.

Résumé financierLignes budgétaires US$

Programme 1,583,844Appui au programme 574,732Total 2,158,576

Agence FAO

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Titre du projetAssistance d’urgence en semences et matériels agricoles pour la réhabilitation des exploitations agricoles dans le Nord de la République Centrafricaine

Code du Projet CAF-05/A05Secteur Agriculture (sécurité alimentaire)/Réhabilitation économique

Objectifs du projet Permettre à environ 120.000 petits producteurs des zones affectées d’emblaver 96.000 ha et de reprendre les activités agricoles

Bénéficiaires120.000 producteurs les plus vulnérables des régions les plus touchées par les conflits (Ombella Mpoko, Kemo, Ouham, Ouham-Péndé, Nana-Grébizi)

Partenaires à l’exécution Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, PAM, ONG.Durée du projet Juillet 2005 – Décembre 2005Fonds requis US$ 2,144,910

RésuméLa République Centrafricaine connaît une situation alimentaire précaire. Après environ deux ans d’accalmie et de transition politique, le pays court de graves risques d’insécurité alimentaire caractérisée par un déficit vivrier à cause des dysfonctionnements des exploitations agricoles nés des conflits armés, aggravé par une pluviométrie faible et très mal répartie. La moyenne des disponibilités alimentaires, 1930 kcal/jour en dehors des inégalités de répartition en temps normal, est tombée à moins de 1800 kcal/jour et encore plus bas dans les zones affectées par les conflits.

Le récent rapport d’évaluation dans le Nord du Pays révèle qu’environ 500.000 personnes dans seulement trois préfectures sur les cinq les plus affectées, souffrent de la faim, et plus de 80% des exploitations agricoles (96.000 ha) des agriculteurs vulnérables n’ont pas été emblavées par manque de semences vivrières. Les quantités de semences, distribuées par la FAO dans le cadre du CAP 2004, ont été très insuffisantes (10% des besoins exprimés) et les semences en cours de distribution avec le concours financier de la Suède (CAP-2005) n’atteindront que 7% du groupe ciblé. De plus, la production agricole de la campagne passée a connu de très faibles rendements consécutifs à la faible pluviosité enregistrée. Le risque d’insécurité alimentaire est d’autant plus prononcés que les stations de production de semences détruites lors des conflits, n’ont pas été réhabilitées et les semences stockées par les paysans sont complètement consommées.

Objectif:L’assistance sollicitée permettra, à 120.000 producteurs vulnérables d’emblaver 96.000 ha et de réduire les risques et l’ampleur de l’insécurité alimentaire. Les objectifs spécifiques visent à: Apporter un minimum d’assistance urgente en semences améliorées, petits outillages et engrais

aux producteurs vivriers pour emblaver environ 96.000 ha; Fournir une assistance logistique et un appui technique pour la mise en œuvre du projet.

Activités:Cette assistance permettra de réaliser les activités suivantes: Fourniture de semences vivrières adaptées et autres intrants agricoles aux petits producteurs; Appui à l’encadrement technique; Coopération et coordination avec les ONG du secteur.

Résultats:L’action de la FAO permettra de:

Rendre disponibles les semences aux plus vulnérables et favoriser la reprise des activités de production compromises par les conflits antérieurs et aléas climatiques;

Enrayer le risque d’insécurité alimentaire qui se profile à l’horizon; Rentabiliser les actions du PAM et ainsi gagner en synergie.

Résumé FinancierLignes budgétaires US$

Coûts du Staff (consultant) 177,500Coûts opérationnels  1,836,500Coûts administratifs ou de gestion (6.5%) 130,910Budget total 2,144,910

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

ANNEXE I.TABLEAU I. BESOINS TOTAUX DE FINANCEMENT PAR

ORGANISATION ET PAR SECTEUR

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RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

ANNEXE II.

ACRONYMES ET ABBRÉVIATIONS

ACABEF Association Centrafricaine pour le Bien-être FamilialeACDA Agence Centrafricaine du Développement AgricoleAFAFSI-SWAA Association des Femmes Africaines face au SidaAFJC Association des Femmes JuristesANDE Agence Nationale pour le Développement de l’ElevageAPE Association des parents d’élèvesASSOMESCA Association des Œuvres Médicales des Eglises pour la Santé en CentrafriqueAVS Activités supplémentaires de vaccination

BONUCA Bureau des Nations Unies en République Centrafricaine

CAC Centres d'Alimentation CommunautairesCAP Procédure d’Appel GlobalCARITAS Charité Catholique CDV Conseil Dépistage VolontaireCEMAC Communauté Economique et Monétaire d’Afrique CentraleCFA Communauté Financière en Afrique CHAP Plan d’Action Humanitaire CommunCIFAD Collectif International des Femmes Africaines pour le DéveloppementCNR Conseil National de la RésistanceCNT Centre Nutritionnel ThérapeutiqueCONASAN National Advisory Board for Nutrition and Food SecurityCOOPI Cooperazione InternationaleCRA Centrafrican Agronomic ResearchCRCA Croix Rouge CentrafricaineCRS Catholic Relief ServicesCS Centre de Santé

ECHO European Commission Humanitarian Office

FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agricultureFNUAP Fonds des Nations Unies pour la populationFOMUC Force Multilaterale de la CEMACFOSA Formation SanitaireFSA Field Security AssistantFSCO Field Security Coordination OfficerFSO Field security officerFTS Suivi des Contributions Financières

HCR Haut-Commisariat des Nations Unies pour les réfugiésHF High Frequency

IASC Comité Permanent Inter-AgencesICVA International Council of Voluntary AgenciesIEC Information, éducation et communicationIPHD International Partnership for HumanIST Infections Sexuellement Transmises

LICUS Low Income Countries Under Stress

MDRP Programme Régional pour la Démobilisation et la RéintégrationMCIS Multiple Cluster Indicator SurveyMOSS Minimum Operating Security StandardsMSPP Ministère de la santé publique et de la population

NCT Nourriture Contre Travail

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OCHA Bureau de la Coordination des Affaires HumanitairesOIM Organisation Internationale pour les MigrationsOMS Organisation mondiale de la santéONG Organisation Non-GouvernementaleONGI Organisation Non-Gouvernementale InternationaleONU Organisation des Nations UniesOSC Organisation de la Société Civile

PACE Performance And Competency EnhancementPAM Programme alimentaire mondialPEV Programme élargi de vaccinationPMA Paquet Minimum d’ActivitésPNUD Programme des Nations Unies pour le développementPRAC Projet de Réinsertion des ex-combattants et d’Appui aux CommunautésPS Poste de SantéPTPE Prévention de la transmission du virus des parents à l’enfantPVVIH Personnes vivant avec le VIH

RCA République CentrafricaineRDC République Démocratique du CongoRECALJES Réseau Centrafricain de la jeunesse et des sportsRECAPEV Réseau Centrafricain des Personnes vivants avec le VIH/SIDA

SCHR Steering Committee for Humanitarian ResponseSIDA Syndrome Immunodéficience acquiseSNU Système des Nations UniesSODECA Société de Distribution d'Eau en CentrafriqueSR Santé de la reproduction

T TonnesTBS Taux Brut de scolarisation

UNDSS United Nations Department of Safety and SecurityUNFPA United Nations Population FundUNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

VAM Vulnerability and Analysis MappingVIH Virus Immunodéficience Humaine

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Feuille d’appréciation des Appels Globaux

Si vous souhaitez faire des remarques, merci de remplir ce document et de nous l’envoyer par fax avant le 1 septembre 2005: Section CAP au +41-22-917-0368 ou pare-mail à [email protected] . Vos commentaires nous seront particulièrement utiles pour améliorer les appels globaux pour 2006. Merci pour votre collaboration.

Section CAP, OCHA

A quel appel global faîtes-vous référence?

1. Que pensez-vous de L’année 2005 en rétrospective? Comment cette partie pourrait être améliorée?

2. Le contexte et les besoins humanitaires sont-ils clairement présentés? Comment cette partie pourrait-elle être améliorée?

3. Les plans de réponse répondent-ils aux besoins humanitaires?Comment cette partie pourrait-elle être améliorée?

4. Les rôles, responsabilités, et mécanismes de coordinations sont-ils clairement présentés?Comment cette partie pourrait-elle être améliorée?

5. Les budgets sont-ils réalistes et cohérents avec les actions proposées?Comment cette partie pourrait-elle être améliorée?

6. Le document et son format sont-ils clairs?Comment pourrait-ils être améliorés?

N’hésitez pas à ajouter une feuille supplémentaire si vous avez d’autres commentaires.

Nom:Fonction et organisation:Adresse e-mail:

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BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES(OCHA)

NEW YORK OFFICE BUREAU DE GENÈVEUNITED NATIONS PALAIS DES NATIONS

NEW YORK, N.Y. 10017 1211 GENÈVE 10USA SUISSE

TELEFAX: (1 212) 963.3630 TELEFAX: (41 22) 917.0368

Appel de fonds

Plan d

’actio

n hu

manit

aire c

omm

un

Procédure d’appel global: un cycle pour coordonner les programmes dans les urgences:

Rapporter

Révision duplan d’action

Suivi et évaluation

Mise en œuvredu programme

Élaboration du pland’action

Rôles etresponsabilités

Définition desbuts stratégiques

Scénarios

Évaluation desbesoins

Analyse du Contexte

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Rapporter

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Rôles etresponsabilités

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Scénarios

Évaluation desbesoins

Analyse du Contexte