Evaluation des masters de l'Université de Provence - Aix-Marseille 1
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Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l’Université de Provence – Aix-Marseille 1
2011
Section des Formations et des diplômes
Evaluation des masters de l'Université de Provence – Aix-Marseille 1
2011
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003809
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères : Aire culturelle anglophone
Présentation de la mention
Le master « Aire culturelle anglophone » de l’Université de Provence - Aix-Marseille 1 propose de reconduire, avec modifications le master de même nom du quadriennal précédent.
Il a pour objectif de former non seulement des chercheurs et enseignants-chercheurs dans le domaine de l’anglistique, ainsi que des enseignants d’anglais, mais aussi des traducteurs littéraires voire des professionnels des métiers de la presse et de l’édition.
Il propose deux spécialités : « recherche » et « enseignement ». La deuxième année de la spécialité « recherche » comporte trois parcours : « Littérature et civilisation », « Linguistique », « Traduction littéraire et traductologie ». Cette spécialité est également conçue comme une préparation de l’agrégation d’anglais.
Indicateurs
Effectifs constatés En 2008-2009 il y avait en master 1 89 inscrits et en master 2 35 inscrits
Effectifs attendus M1 : 140 (dont 60 pour la recherche) M2 : 130 dont 40 pour la recherche)
Taux de réussite En 2008-2009 il y a eu en master 1 49 admis (taux de réussite 66 %) et en master 2 11 admis (taux de réussite 31 %)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponse)
13/20 (65 %). Cette donnée porte sur l’ensemble du master.
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponse)
NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le dossier est très clair et lisible. Les informations sont généralement adéquates, même si l’on aimerait disposer de davantage d’informations précises dans certains cas, comme par exemple sur le pilotage de la formation, les raisons des abandons en cours de formation ou les emplois effectivement trouvés par les étudiants.
Le master spécialité « Recherche » vise à former les étudiants à la méthodologie de la recherche dans le domaine habituel des études anglophones : linguistique, littérature et civilisation. La poursuite en doctorat est évidemment possible mais, selon les données, ne concerne qu’un nombre infime d’étudiants. La spécialité est également conçue comme une préparation de l’agrégation d’anglais.
Cette formation doit déboucher sur les métiers de l’enseignement supérieur, mais également de la traduction littéraire.
La préparation aux concours administratifs, aux métiers de la presse et de l’édition est également mentionnée, mais aucun des parcours proposés ne semble toutefois particulièrement orienté dans cette voie, on n’en trouve aucune trace directe dans les enseignements.
Ce master est le seul master recherche LLCER études anglophones de l’université, il constitue la voie naturelle pour les diplômes de LLCER correspondante.
Des liens sont possibles avec d’autres masters accordant une large place aux langues : LEA, « Traduction », « Négociations internationales et interculturelles » et « Etudes européennes ».
Les programmes des cours ne semblent pas préparer directement à des métiers autres que ceux de la recherche, voire de la traduction. Le dossier montre d'ailleurs que nombre d'étudiants se dirigent par la suite vers des masters professionnalisants. Pour ce qui est du parcours « Traduction » en M2, il serait sans doute souhaitable d’éviter toute concurrence avec le master mention « Traduction ».
Le master est adossé au LERMA (Laboratoire d’études du monde anglophone), EA 853.
On regrette que l’EA ne précise pas comment elle associe les étudiants à ses travaux.
L’adossement aux milieux socio-professionnels devrait pouvoir être amélioré. Même si des passerelles sont mentionnées vers les métiers de la traduction ou de la presse, il ne semble guère y avoir d’interventions de professionnels, et on peut regretter, sinon l’absence d’un conseil de perfectionnement du moins l’absence d’accords avec des éditeurs ou des organismes de presse. L’absence d’UE professionnalisantes avait déjà été remarquée lors de la précédente évaluation. Toutefois, s’agissant d’une spécialité recherche, le débouché naturel reste le doctorat.
Le master offre à tous ses étudiants la possibilité de passer un semestre ou un an dans un pays anglophone, soit grâce à des accords Erasmus, soit dans une université sous forme d’assistanat. Le master organise également de nombreux échanges de professeurs avec des universités britanniques et américaines.
Le master comporte deux spécialités. La spécialisation en parcours intervient en M2 : « Littérature et civilisation », « Linguistique », « Traduction littéraire et traductologie ».
Suivant ainsi les recommandations de l’évaluation précédente, une offre de cours de M1 par télé-enseignement est disponible depuis la rentrée 2010-2011 et sera ensuite proposée en M2. Les horaires d'enseignement ont également été augmentés en M2, ainsi qu’il avait été suggéré.
Il ne semble pas y avoir de stage à proprement parler, ce que l’on peut regretter, en particulier pour répondre aux objectifs autres que la recherche. Les séjours à l’étranger sous forme d’assistanat peuvent néanmoins être considérés comme une des formes d’apprentissage du métier d’enseignant-chercheur.
Les enseignements sont fortement mutualisés entre les deux spécialités en M1. En M2, certains cours sont mutualisés entre certains parcours. Il pourrait s’avérer utile de développer une mutualisation avec d’autres masters de traduction.
Il n’y a pas de co-habilitation en France ni de convention de partenariat avec des universités étrangères, si ce n’est pour l’accueil des étudiants en tant qu’assistants ou dans le cadre du programme Erasmus.
L’équipe pédagogique est constituée de 6 PR et 1 PRAG.
Les étudiants proviennent majoritairement de la région PACA, mais on constate une présence significative d’étudiants étrangers (environ 10 % en M1, 6 % en M2) majoritairement en provenance d’Europe et d’Afrique.
Le nombre d’étudiants attendus est en hausse.
Bien que les pourcentages affichés dans les tableaux (proportion de réussites, évaluation par les étudiants) soient à relativiser, compte tenu de la faiblesse des effectifs, le taux de réussite en M1 comme en M2 demande à être amélioré (66 % en M1 et 31 % en M2). Il serait bon de connaître les raisons d’un taux d’échec aussi important à ce niveau : s’agit-t-il d’échecs ou d’abandons pour reconversion ? Cette question avait déjà été soulevée lors de l’évaluation précédente.
Pour ce qui est de l’emploi, les chiffres disponibles portent surtout sur ce qui est maintenant la spécialité MEF. Quel est l’avenir professionnel réel des autres diplômés ?
Pour le prochain quinquennal, il est prévu la mise en place d’un télé-enseignement à la rentrée 2011 en M2.
La fiche d’autoévaluation mentionne un effort de communication envisagé pour renforcer la visibilité et la lisibilité de l’offre à l’extérieur.
L’équipe de formation étudie les résultats des enquêtes menées auprès des étudiants par l’OVE, dans un but d’amélioration du fonctionnement du master.
Points forts : Adossement à un laboratoire reconnu et présence de nombreux PR. Effectifs annoncés importants. Bonne offre de mobilité internationale.
Points faibles : Devenir professionnel des étudiants pas assez pris en compte dans l’offre de cours. Taux d’abandon trop élevé.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de préciser les relations entre l’équipe et le master qui lui est adossé.
Si les objectifs divers annoncés doivent correspondre à une réalité d’emploi il serait sans doute bon de prévoir dans le cursus des enseignements plus professionnalisants, de faire intervenir aussi des professionnels de ces métiers, éventuellement de proposer des stages ainsi que le font d’autres mentions de l’établissement qui proposent des objectifs proches.
Enfin, il faudrait veiller à éviter toute concurrence avec d’autres mentions offertes par l’établissement.
Appréciation par spécialité
Recherche
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Recherche », hormis la spécialité enseignement, voir l’appréciation de la mention.
Enseignement et formation en anglais
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003811
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures etrangères : aire culturelle arabe, musulmane et sémitique
Présentation de la mention
Cette mention est le résultat d’une reconduction, mais avec modifications, d’une mention déjà existante. En effet, à la spécialité « Recherche » sont venues s’ajouter deux autres spécialités, « Enseignement et formation en Arabe » (EFA) et « Tourisme, langue et patrimoine en développement durable » (TLP). La formation envisagée dans ces trois spécialités vise l’acquisition de compétences linguistiques solides, ainsi que des connaissances spécialisées en littérature et civilisation, dans les mondes arabe, musulman et hamito-sémitique. Adossé à l’UMR 6568 IREMAM, ce master a construit une série de partenariats aussi bien avec des universités étrangères qu’avec des organismes locaux, officiels et professionnels. Il accueille aussi des étudiants étrangers.
Cette formation est placée sous l’autorité de l’équipe pédagogique qui se compose d’onze enseignants-chercheurs, dont cinq PR. Il existe un conseil de perfectionnement. En M1, la mutualisation est forte entre les trois spécialités de la mention, particulièrement entre les spécialités « Recherche » et « TLP ». En M2, la spécialisation prend réellement forme. Des stages sont prévus et obligatoires en M2. Les formations de ce master ont été évaluées par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE).
Indicateurs
Effectifs constatés 40
Effectifs attendus 60
Taux de réussite 51 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 50 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 50 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Fortement interdisciplinaire, cette formation s’intègre dans un ensemble de masters autour des « aires culturelles ». Elle est en plus unique dans la région PACA. Elle tente de construire plusieurs partenariats avec le monde professionnel et les organismes officiels, surtout régionaux. Les informations sont néanmoins un peu vagues à cet égard. De nombreuses relations avec des universités étrangères sont annoncées, dont des échanges Erasmus avec Bayreuth et Venise. Un module de mise à niveau en arabe est mis en place, ainsi qu’un autre de mise à niveau en français écrit. Chacun bénéficie de 60 heures de cours. La variété des langues enseignées est à noter (plus de 10 langues enseignées). Elle est certainement en partie à l’origine de la présence d’étudiants étrangers dans ce master.
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La diversité des champs de connaissance abordés est remarquable. Il s’agit d’une formation originale à cet égard, ouverte sur trois mondes : arabe, musulman et hamito-sémitique. L’adossement à l’UMR IREMAM est important, ainsi que l’ouverture internationale sur le réseau des centres français du Maghreb et du Moyen Orient. Il est cependant étonnant que peu d’enseignants de l’IREMAM enseignent dans ce master. Les informations qui sont données sur cette relation de la spécialité « Recherche » avec l’IREMAM, relation en elle-même fort intéressante, sont malheureusement assez vagues. La spécialité « EFA » offre d’autres débouchés, vers les concours d’enseignement cette fois-ci. Le dossier ne donne pas beaucoup d’informations sur les enseignements donnés, mais il est certain que cette formation en deux ans présente une utilité certaine, lorsque l’on sait que seules Paris et Lyon offrent une préparation aux concours d’enseignement. La spécialité « TLP » offre une préparation aux métiers du tourisme, basée là encore sur une bonne connaissance des langues, la connaissance des techniques de communication, de traduction et d’interprétariat, ainsi que de l’histoire de l’art et de l’archéologie. Cette spécialité correspond à une réalité économique, celle de l’importance des activités liées au tourisme dans la région PACA. Cependant, le lien avec le monde arabe n’est pas très clairement affiché.
Points forts : Ouverture vers l’étranger. Equipe pédagogique solide. Diversité des langues et cultures étudiées, ainsi que des spécialités.
Points faibles : Ancrage au monde professionnel plutôt vague. Peu d’enseignants de l’UMR IREMAM présents dans la formation. Peu d’informations précises sur les enseignements dispensés dans le parcours enseignement.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de tisser un réseau de liens solides avec les organismes professionnels de la région PACA, susceptibles de recevoir en stage ou même d’employer les étudiants diplômés de cette mention. Il serait également intéressant d’impliquer davantage les chercheurs de l’IREMAM dans cette formation. Le lien entre la formation « Tourisme » et le monde arabe gagnerait à être explicité.
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Appréciation par spécialité
Recherche
Présentation de la spécialité :
Cette formation vise à l’accroissement des connaissances linguistiques, littéraires et civilisationnelles concernant les mondes arabe, musulman et hamito-sémitique. Elle initie les étudiants aux méthodologies de la recherche, ainsi qu’à la diffusion et la valorisation de celle-ci. Un mémoire est obligatoire en M2, ainsi qu’un stage d’au moins trois mois.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 20
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Le contenu de cette spécialité, dont l’intérêt semble incontestable dans une perspective euro-méditerranéenne, reste vague par excès de généralité. Son adossement à l’Institut de recherches sur le Monde Arabe et Musulman (IREMAM), une UMR, pourra lui confèrer cependant une crédibilité scientifique, sous réserve d’un investissement réel des chercheurs dans la formation.
Points forts : Adossement à l’UMR IREMAM. Etendue et diversité du champ étudié.
Points faibles : Contenu de la formation plutôt vague. Peu de participation de chercheurs de l’IREMAM dans la formation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait intéressant de développer la collaboration avec d’autres chercheurs de l’IREMAM, tout comme celle avec des universités de la Méditerranée.
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Enseignement et formation en arabe (EFA)
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Tourisme, langues, patrimoine en développement durable (TLP)
Présentation de la spécialité :
Cette formation est destinée à préparer les étudiants aux métiers liés au tourisme et au patrimoine. Une connaissance linguistique de bon niveau est un de ses objectifs, mais aussi celle des techniques de traduction et interprétariat. Les connaissances dans les domaines de l’histoire de l’art et de l’archéologie sont favorisées. Les métiers visés sont ceux de conservateur, chargé de mission tourisme, interprète et traducteur.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 20
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité présente un intérêt manifeste pour une catégorie d’étudiants, dans la mesure où elle vise, dans un souci de professionalisation, un débouché concret et le passage à la vie active plutôt que la poursuite d’études. Elle offre une solution de rechange à une formation plus traditionnelle et généraliste, et paraît adaptée au cadre économique local.
Points forts : Formation tournée vers le monde professionnel. Formation qui correspond à une réalité économique de la région. Existence d’un conseil de perfectionnement.
Point faible : Le lien entre le monde arabe et cette spécialité n’est pas clairement établi.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait bon de mieux faire ressortir le lien entre le monde arabe et les métiers du tourisme. Le développement de rapports avec des organismes de la zone méditerranéenne est une opportunité à saisir.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003815
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Négociation internationale et interculturelle
Présentation de la mention
Le master « Négociation internationale et interculturelle » de l’Université de Provence - Aix-Marseille 1 propose de reconduire, avec des modifications, le master « Négociation internationale » proposé dans le cadre du quadriennal précédent.
Il a pour objectif, grâce à l’acquisition de compétences linguistiques, interculturelles, et opérationnelles dans divers domaines professionnels, de former des cadres trilingues qui seront capables de piloter des projets de développement au niveau international, au profit d’entreprises ou d’organisations dans des environnements culturels particuliers.
Indicateurs
Effectifs constatés 51 en M1 59 en M2
Effectifs attendus M1 : 40 M2 : 40
Taux de réussite 90 %
Résultat de l'évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l'analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l'analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le master apparaît comme une excellente formation qui correspond à une demande réelle. Il exploite un créneau original et intéressant et ouvre directement sur la vie professionnelle, ainsi que le montre le bon taux d’insertion sur le marché de l’emploi.
Toutefois, compte tenu de ces bons résultats, il est permis de s’interroger sur la pertinence de la dimension recherche pour laquelle des renseignements complémentaires seraient les bienvenus.
Le master vise à l’acquisition de compétences à trois niveaux : linguistiques (français, anglais et une troisième langue au choix), interculturelles et opérationnelles dans un domaine professionnel donné (commerce international,
environnement, communication, information, diplomatie), et ce dans des zones géographiques correspondant aux langues enseignées, par exemple en Turquie, en Egypte, en Corée, au Brésil, au Vietnam, etc. Les cadres trilingues ainsi formés doivent être capables de proposer des stratégies et de piloter des projets de développement dans un cadre international au profit d’entreprises ou d’organisations dans des environnements culturels particuliers.
Le master, formation unique en France, est l’héritier d’un magistère créé dès 1985. Il est ouvert à toutes les licences de lettres, langues, sciences humaines. Si plusieurs masters dans le domaine international existent au sein même de l’université et dans la région, la différenciation tient essentiellement aux conditions de recrutement, aux compétences visées et aux langues pratiquées. Au sein même de l’université ; il se distingue du master LEA et de celui intitulé « Etudes européennes » par le choix des domaines linguistique et culturel, peu courants (valorisant ainsi le potentiel de langues enseignées dans cette université), associé à celui d’une formation à la négociation dans le domaine international. Ce master jouit d’une force d’attraction considérable, grâce à son originalité et ses résultats objectifs. Le rôle des anciens élèves de cette formation est de plus en plus important pour l’insertion professionnelle des promotions suivantes. Il n’est pas étonnant, lorsque l’on lit son dossier, d’apprendre que ce master a été classé parmi les meilleures formations universitaires dans son domaine par le magazine spécialisé « le MOCI ».
Les intervenants appartiennent à six laboratoires de recherche correspondant aux aires géographiques étudiées : IREMAM (Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman), LEO2T (Littératures d’extrême-orient, textes et traductions), CAER (Centre aixois d’études romanes), MAP (Maison Asie pacifique), IRSEA (Institut de recherche sur le sud-est asiatique), CREDO (Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie).
Les étudiants intéressés par la dimension recherche peuvent choisir cette voie à partir du semestre 3, ils sont intégrés aux équipes existantes précitées, selon des modalités qui restent à préciser. La formation est fortement intégrée dans le tissu économique régional, national et international du fait de la présence de nombreux anciens étudiants dans les entreprises et institutions opérant à ces divers niveaux. L’utilisation des réseaux sociaux professionnels permet de garder le contact avec les anciens diplômés et de bénéficier de leur expérience. Des conventions sont régulièrement passées avec des entreprises ou organismes français et étrangers pour accueillir les étudiants. Les débouchés sont le plus souvent extérieurs à la région PACA. Le conseil de perfectionnement permet de garder un lien étroit entre l’équipe pédagogique et le monde professionnel.
Des accords signés avec d’autres universités permettent aux étudiants de passer une partie de leur master à l’étranger. Il faut toutefois signaler la difficulté à trouver des universités avec des cursus adaptés. Par ailleurs, étant donné le nombre de candidats étrangers, la question du développement d’enseignements en anglais doit se poser, tout en restant dans un cadre légal.
Le master est composé de quatre parcours. Chaque parcours correspond à une aire culturelle : Extrême Orient, Monde arabe, Brésil et Amérique hispanophone et enfin Turquie, Inde et aires diverses. Dès l’entrée en master, les étudiants choisissent le parcours qu’ils garderont pendant les deux années de formation.
Le tronc commun porte sur les matières professionnelles non linguistiques. Les enseignements spécifiques à chacune des aires portent sur l’acquisition des compétences linguistiques et interculturelles.
A partir du deuxième semestre, deux options sont offertes :« Négociation internationale » et « Systèmes nationaux d’information ».
Un choix est proposé entre une finalité professionnelle ou recherche au troisième semestre. Il est recommandé d’effectuer un stage linguistique en M1. Les étudiants choisissant la voie professionnelle effectuent un stage de quatre mois, souvent à l’étranger (50 % en 2009-2010). Ceux qui prennent la voie de la recherche font un stage dans une institution de recherche. Il serait intéressant de connaître plus en détail la forme de ces derniers stages. Il ne semble pas y avoir de mutualisation des enseignements, ce point gagnerait à être éclairci. Il existe des conventions de coopération avec l’IEP d’Aix-en-Provence, ainsi qu’avec le Centre français de culture et de coopération du Caire. Ce type de liens, dont il faut souligner l’intérêt, est certainement à développer avec d’autres écoles ou institutions.
L’équipe pédagogique est composée de 41 enseignants (4 PR, 16 MCF dont 1 HDR, 4 PRAG, 2 lectrices, 2 chargés de cours et divers intervenants extérieurs). Cinq enseignants sont responsables des différents parcours.
Dans le cadre du tronc commun, 40 % des intervenants proviennent du milieu professionnel et s’occupent plus particulièrement des matières d’application.
L’admission en M1 se fait sur dossier et entretien et elle peut être directe en M2, à condition de posséder les prérequis dans la langue et la culture de l’aire choisie. Pour les autres enseignements, un module d’adaptation de 80 heures est obligatoire.
Des enquêtes d’insertion et de suivi des diplômés sont réalisées par l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), tout comme par les réseaux des anciens.
Le master attire des étudiants de provenance géographique et universitaire diverse (près de la moitié provient d’autres universités françaises) et ayant des profils de formation très diversifiés. On relève par exemple la présence de 28 % d'étudiants étrangers en master « Négociation internationale ». Il existe également un public en formation continue.
En 2008-2009, il y avait 51 inscrits en M1 et 59 en M2 (dont 12 en formation continue). Le nombre total de diplômés fut de 53, ce qui est satisfaisant.
Il faut toutefois noter que, pour tenir compte des capacités d’accueil matériel et humain, les effectifs sont désormais limités à 40 étudiants par promotion. Compte tenu de l’originalité de la formation et de son intérêt l’instauration, certes compréhensible, d’un numerus clausus apparaît regrettable, même si dans l’immédiat elle permet de recruter des étudiants particulièrement motivés. La mise en place d’une formation à distance pourrait être un moyen de répondre à une demande qui devrait s’accroître à l’avenir.
Pour ce qui est de l’emploi, des enquêtes d’insertion sont réalisées par l’OVE et par les réseaux des anciens. 91 % des étudiants diplômés ont un travail au bout de deux ans. Les stages sont un moyen important pour trouver un emploi de cadre moyen ou supérieur, parfois à l’étranger (32 %).
Le bon classement du master dans les palmarès nationaux laisse penser que son attractivité et son acceptation par les milieux professionnels continuera.
Un suivi permettant de disposer de données précises est assuré par les responsables de la mention.
Points forts : Réalité et variété des débouchés. Présence de nombreux professionnels dans les enseignements. Valorisation des langues enseignées au sein de l’université.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Dans la mesure du possible, il serait souhaitable de continuer de développer les liens avec des universités et des entreprises étrangères.
Compte tenu du succès de la formation et du numerus clausus instauré, il serait peut-être souhaitable de trouver des moyens de développer la formation à distance.
Appréciation par spécialité
Négociation internationale et interculturelle
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Négociation internationale et interculturelle », voir l’appréciation de la mention.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003817
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Etudes européennes
Présentation de la mention
Singulier dans l’offre de formation d’Aix-Marseille Université (AMU), ce master créé en 2005 se positionne dans la continuation d’une Maitrise des sciences et des techniques (MST) « Cultures économies européennes » créée en 1993. Tout à fait spécifique dans le cadre régional du Grand Sud de la France, cette formation fournit aux collectivités territoriales et aux services de l’État de ce territoire une partie de leurs cadres en charge des affaires et des programmes européens. Les diplômés trouvent à s’insérer professionnellement dans toute la France et dans l’Union européenne.
Le master s’appuie sur une expertise effective dans ses champs de compétences (former des professionnels des politiques et des programmes européens). Il bénéficie d’un réseau d’anciens diplômés en poste dans des collectivités territoriales, des associations ou auprès d’institutions nationales et européennes.
Le master a passé une convention avec la Commission européenne, un partenariat avec les conseils régionaux, le Parlement européen, la cellule Europe des universités, des cabinets de conseil et d’assistance technique. Il a noué des relations étroites, à toutes les échelles : indicateur de légitimité et d’efficacité.
La mention « Etudes européennes » s’adresse à des étudiants titulaires d’une licence en droit, en sciences politiques, en histoire, en langues, en géographie… Elle affiche pour but la formation de professionnels capables d’agir dans tous les métiers en lien avec l’Europe, en particulier au sein des collectivités locales (aide au montage de projets européens) ou dans les entreprises privées, mais aussi des spécialistes de la recherche en études européennes.
Le master « Etudes européennes » bénéficie d’une très forte attractivité, puisqu’un tiers de ses étudiants seulement est issu de la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), plus d’un tiers venant du reste de la France et plus d’un quart de l’étranger. Cette situation est due à l’originalité de la formation.
La mention ne compte qu’une seule spécialité, mais deux parcours. La première année est commune aux deux parcours, « Recherche » et « Professionnel », et vise à donner une formation pluri-disciplinaire assez homogène (histoire, géographie, droit, économie, langue vivante) ; la deuxième année voit la dissociation entre les parcours recherche et professionnel.
Au S1, l’enseignement se fait essentiellement sous la forme de cours magitraux (CM) d’histoire, de géographie et de droit/économie, auxquels s’ajoutent des travaux dirigés (TD) d’anglais et d’option. La forme « CM » n’est peut-être pas la plus appropriée au niveau master. On peut aussi déplorer qu’une seule langue (l’anglais) soit obligatoire : dans un parcours européen, on se serait attendu à un minimum de deux langues obligatoires, dont l’anglais.
Le S2 se passe à l’étranger. Au S3, curieusement, près des trois quarts de la formation sont communs aux deux parcours, alors même que les objectifs sont très différents. C’est d’ailleurs la logique « professionnalisante » qui, très logiquement, semble l’emporter. Au S4, les étudiants des deux parcours doivent effectuer un stage de cinq mois (6 ECTS) et un travail de recherche (15 ECTS).
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Indicateurs
Effectifs constatés 25
Effectifs attendus 25
Taux de réussite 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’attractivité réelle et les résultats très positifs, du master « Etudes européennes » montrent tout l’intérêt de cette formation. Celle-ci semble cependant orientée beaucoup plus vers la professionnalisation que vers la recherche.
Points forts : Une thématique intéressante. La pluridisciplinarité de la formation. La qualité des résultats. L’insertion professionnelle. L’ouverture internationale de la formation.
Points faibles : Une sous représentation de la dimension recherche, ce qui affaiblit la légitimité de l’existence des deux
parcours. La faiblesse de l’enseignement des langues. Le dispositif d’autoévaluation à améliorer.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de développer la formation à la recherche. Il faudrait élargir l’enseignement des langues. Il serait aussi souhaitable de créer des liens avec une université scandinave ou balte. Une réflexion serait nécessaire quant à l’opportunité du maintien d’un parcours « recherche ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003819
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Education et formation
Présentation de la mention
Le master « Education et formation », proposant des spécialités professionnelles et de recherche, fait l’objet d’une demande de reconduction avec modifications, ces dernières portant sur la création de deux nouveaux parcours dans l’une des spécialités professionnelles. Ainsi, quatre spécialités et dix parcours sont définis, afin de mieux affirmer la dimension professionnalisante du master en offrant aux étudiants des débouchés caractérisés dans des secteurs à forte employabilité et des enseignements ciblés. Il répond de la sorte à une demande importante et bien identifiée dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la formation, y compris dans les demandes qui lui sont faites au plan national via l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRTS) et l’Institut national de sécurité routière et de recherches (INSRR) (création des deux nouveaux parcours).
Les débouchés visés en termes de métiers sont très nombreux et en accord avec les contenus d’enseignement (ex. : Enseignement public ou privé (primaire, secondaire et supérieur), Formation d’adultes, Recherche (si poursuite en doctorat), Emplois de Cadres en GRH, Responsable de formation, Conseiller en insertion professionnelle, Cadre formateur dans le champ de la santé ou du travail social, Consultant en gestion du risque, Ingénieur de formation au risque et à l’éducation routière…).
L’accès à ce master est offert à toutes les licences LSH avec, en M1 (tronc commun), des UE de remise à niveau pour les étudiants n’ayant pas une licence de sciences de l’éducation.
Tout en se différenciant de la mention de master M.E.E.F. (concernant les métiers de l’enseignement et assurée par l’I.U.F.M.), il propose des passerelles avec ce dernier, notamment pour le parcours « Recherche ». Il permet ainsi aux étudiants non lauréats des concours de recrutement enseignant (P.E., C.P.E., C.A.P.E.S.) de se ré-orienter dans les métiers de l’éducation et de la formation.
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Indicateurs
Effectifs constatés
Master 1 – en 2006-2007 : 191 inscrits – 63,9% d’admis - en 2007-2008 : 182 Inscrits – 82,4% d’admis - en 2008-2009 : 212 Inscrits – 68,9% d’admis - en 2009-2010 : 215 Inscrits Master 2 - en 2006-2007 : 175 inscrits – 68,6% d’admis - en 2007-2008 : 190 Inscrits - 70,5% d’admis - en 2008-2009 : 199 Inscrits – 74,9% d’admis - en 2009-2010 : 233 Inscrits
Effectifs attendus
M1 : 240 (sur les 2 sites : Aix et Lambesc) M2 : 320 A – Recherche : 60 B - Responsable de formation et intervenants en organisation : 60 C - Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social : 100 D - Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable : 100
Taux de réussite Suivant les 4 dernières années, les taux de réussite varient en M1 de 63% à plus de 80% et ceux de M2 se situent entre 68% et 74%.
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
613 étudiants interrogés en Master : environ 30% de réponses.
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Source OVE : promotion des diplômés 2006, 83% des répondants ont un emploi
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le master « Education et formation » s’enrichit chaque année de nouvelles inscriptions et montre un taux d’insertion professionnelle très satisfaisant.
L’offre de formation, attractive et de qualité, est congruente, en articulation avec le premier niveau (M1) et déclinée en M2 de manière cohérente : une spécialité « Recherche » et trois spécialités professionnelles bien identifiées et sans recouvrement, faisant par ailleurs preuve d’innovation dans la création de deux parcours dans des milieux professionnels rarement investis dans la discipline :
Spécialité A - Recherche en éducation et en formation Spécialité B - Responsable de formation et intervenants en organisation (consultants et coachs) B 1 - Responsable de formation B 2 – Consultants et coachs
Spécialité C- Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social C 1 – Cadre de proximité dans le secteur sanitaire et social C 2 – Formateur dans le secteur sanitaire et social C 3 -Education thérapeutique
Spécialité D - Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable D 1 – Accompagnement en sécurité routière et gestion des risques D 2 – Ingénierie des systèmes de formation par la pédagogie de l’alternance : valorisation de l’expérience et élaboration de compétences D 3 – Education et formation au développement durable D 4 – Responsable des systèmes d’évaluation, d’organisation et de formation
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Il s’agit pour les étudiants, d’une part, d’être en mesure de conduire des dispositifs de recherche en éducation en choisissant le positionnement épistémologique, la méthode et les outils pertinents au projet de recherche et, d’autre part, d’intervenir en éducation et en formation dans les différents segments sociaux où se construisent des relations éducatives : le scolaire, la formation d’adultes, la santé, l’entreprise, la médiation sociale, la prévention des risques, la sécurité routière.
L’équipe pédagogique, composée d’enseignants-chercheurs de 70ème section est clairement adossée à une UMR (ADEF) de qualité scientifique reconnue et le partenariat avec le milieu professionnel est très riche aux plans régional et national.
Un très gros travail est fourni sur le suivi des étudiants et sur les différents niveaux d’évaluation, dans une concertation qui vise à l’amélioration de l’ensemble du dispositif et de ses contenus (mise en place par exemple d’un conseil de perfectionnement pédagogique). Mais on attendrait davantage de renseignements concernant la poursuite d’études en doctorat.
Au plan international, hormis des parcours de mobilité Erasmus avec les universités de Barcelone, Coïmbra et Vérone, sous forme d’échanges d’enseignants et de mobilité étudiants et des échanges avec le Québec (CREPUQ), il n’est pas fait référence à des équipes étrangères en termes de partenariats ou travaux en commun.
Une dernière remarque d’importance : aucune des spécialités n’a fait l’objet d’une fiche de présentation spécifique. Le dossier s’en trouve de fait d’analyse assez difficile pour ce qui concerne les spécialités individuelles et la dispersion des renseignements particuliers concernant chacune de ces spécialités n’en facilite pas l’évaluation individuelle complète.
Points forts : Bonne insertion professionnelle à l’issue du diplôme. Fort adossement à la recherche, ainsi qu’aux secteurs socio-professionnels concernés par cette
formation. Evolution et créativité de l’offre de formation en vue d’en améliorer la visibilité. Conception de l’architecture d’ensemble favorisant les choix d’orientation et les passerelles.
Points faibles : Pas suffisamment de partenariat établi à l’international. Un taux d’échec en M1 important : Se pencher sur le taux d’échec en M1 professionnel dans le but de
trouver des solutions pour y remédier (e.g., déterminer des pré-requis d’entrée en M1). Pas d’information sur la poursuite d’études en doctorat (nombre, thématiques, etc.).
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de veiller à ce que des données complètes et précises, notamment sur les taux de réussite et les poursuites d’étude, soient disponibles à la fois pour l’ensemble de la mention et pour chacune des spécialités.
3
Appréciation par spécialité
Recherche en éducation et en formation
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Recherche en éducation et formation » constitue le tronc commun de la formation en M1, dont elle forme le noyau disciplinaire. Elle fonctionne comme spécialité recherche indépendante en M2, où elle est ouverte en formation initiale et continue.
Indicateurs :
Effectifs constatés M2 : 62
Effectifs attendus M1 global : 240 M2 : 60
Taux de réussite environ 60 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité centrale dans le domaine disciplinaire apparaît solide et bien conçue, de nature à remplir ses objectifs spécifiques de préparation à la recherche. On s’interroge toutefois sur le taux de réussite (36 sur 57 étudiants en 2007-2008, 27 sur 49 en 2008-2009) et sur la réalité de la poursuite en doctorat (0,5 % des diplômés de 2006 (ensemble de la mention) en poursuite d’études selon l’enquête de l’OVE).
Points forts : Couverture du champ disciplinaire. Adossement à la recherche et préparation à la recherche. Effectifs étudiants soutenus.
Points faibles : Taux de réussite améliorable. Faiblesse apparente de la poursuite d’étude en doctorat.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de veiller à renforcer le taux de réussite en M2, ainsi que le suivi des diplômés et en particulier de vérifier la réalisation des perspectives de poursuite d’étude en doctorat.
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Responsable de formation et intervenants en organisation (consultants et coachs)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue et en formation à distance, comporte deux parcours, respectivement intitulés « Responsable de formation » et « Consultants et coachs ».
Elle fait partie des spécialités « renommées », mais le dossier ne permet pas de comprendre facilement la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 60
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.
Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.
Points forts : Dimension professionnelle affirmée. Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.
Point faible : Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant les éléments de fonctionnement et de bilan.
5
Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue et en formation à distance, comporte trois parcours, respectivement intitulés « Cadre de proximité dans le secteur sanitaire et social », « Formateur dans le secteur sanitaire et social » et « Education thérapeutique ».
Elle fait partie des spécialités « renommées » et apparemment restructurées, en partie sans doute à partir de la spécialité précédemment intitulée « Education en santé, travail social, sécurité routière », mais le dossier ne précise pas la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 100
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.
Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.
Points forts : Dimension professionnelle affirmée. Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.
Point faible : Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant les éléments de fonctionnement et de bilan.
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Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2 à finalité professionnelle, ouverte en formation continue, comporte quatre parcours, respectivement intitulés « Accompagnement en sécurité routière et gestion des risques », « Ingénierie des systèmes de formation par la pédagogie de l’alternance : valorisation de l’expérience et élaboration de compétences », « Education et formation au développement durable », et « Responsable des systèmes d’évaluation, d’organisation et de formation ».
Elle fait partie des spécialités « renommées » et apparemment restructurées, en partie sans doute à partir de la spécialité précédemment intitulée « Education en santé, travail social, sécurité routière », mais le dossier ne précise pas la correspondance avec l’organisation précédente, ce qui ne permet pas de renseigner précisément le tableau d’indicateurs ci-dessous.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 100
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’identité spécifique de cette spécialité professionnelle de M2 est fondée sur le champ d’intervention clairement délimité par son intitulé.
Elle présente par ailleurs les mêmes caractéristiques génériques que les autres spécialités professionnelles de la mention : organisation de la formation conforme à la maquette d’ensemble de la mention et à ses indications générales ; définition des objectifs en termes de connaissances et compétences spécifiques conforme à l’intitulé de la spécialité et de ses parcours ; dimension professionnelle affirmée à travers notamment des liens solides avec les organismes et intervenants du monde professionnel.
Points forts : Dimension professionnelle affirmée. Attractivité se traduisant par des effectifs étudiants soutenus.
Point faible : Manque d’indications précises sur le bilan et les évolutions de cette spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de renforcer l’identification de cette spécialité en précisant certains éléments de fonctionnement et de bilan.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003821
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Psychologie
Présentation de la mention
L’Université de Provence est la seule de l’Académie d’Aix-Marseille à proposer une mention « Psychologie » en licence et master et la seule, également, de toute la région PACA à proposer un éventail diversifié et représentatif des métiers de la psychologie permettant un recrutement régional et national (en fonction des spécialités). L’Université de Provence est une des trois universités françaises classées par le « Center for Higher Education Development » pour la psychologie (rapport CHE Excellence Ranking in Europe, octobre 2009). Sept laboratoires labellisés soutiennent la mention (4 UMR et 3 EA), les spécialités pouvant être adossées à plusieurs équipes de recherche et couvrant l’ensemble des spécialités de la psychologie :
- Centre de recherche en psychologie de la connaissance du langage et de l’émotion, (PsyClé), - Laboratoire de psychopathologie clinique et psychanalyse, - Laboratoire de psychologie cognitive, - Laboratoire de neurobiologie de la cognition, - Laboratoire de neurobiologie intégrative et adaptative, - Laboratoire parole et langage, - Laboratoire de psychologie sociale.
Indicateurs
Effectifs constatés 611(382+229)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1 = 62/M2 = 92
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 25 à 30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Les dernières recommandations de l’AERES ont été prises en compte pour donner plus de lisibilité, notamment dans les orientations des spécialités. Par ailleurs, le souci du devenir professionnel des étudiants est très présent et montre que les responsables de cette mention orientent leur politique scientifique et pédagogique en fonction des contraintes économiques actuelles, tout en revendiquant une offre de grande qualité.
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L’offre de formation a été conçue en prenant en compte l’évolution de la profession et vise à promouvoir davantage la poursuite d’études en doctorat. Les effectifs ont été revus à la baisse afin de garantir la meilleure insertion professionnelle possible, en tenant compte de la situation de l’emploi « qui incite à ne pas augmenter le nombre de psychologues formés. L’AEPU, la FFPP, les syndicats et les associations de psychologues demandent en effet de ne pas augmenter le nombre de diplômés en psychologie et même de réduire l’augmentation récente liée au LMD. », selon l’argumentation du dossier.
Les mutualisations ont été renforcées eu égard à la précédente évaluation de l’AERES : au premier semestre, une UE de 6 ECTS est commune à toutes les spécialités et bon nombre d’enseignements de M1 sont communs au sein des champs disciplinaires (ex. psychologie sociale) voire au sein de domaines (ex. ergonomie et psychologie du travail). En M2, chaque spécialité propose des contenus spécifiques, la forme de l’organisation en UE restant relativement proche (existence de séminaires de recherche et TER, stage et groupe de régulation des pratiques par exemple).
La mention « Psychologie » propose ainsi aux étudiants un « vrai » choix d’orientation en fonction des spécificités des spécialités et des demandes issues du terrain. Le renforcement des mutualisations peut aider à renforcer l’image même des psychologues, tandis que des enseignements spécifiques poussés peuvent permettre de spécialiser les étudiants et de bien les préparer aux attentes réelles du terrain.
Dans cette offre originale et complexe, il apparait toutefois d’importantes inégalités entre les diverses spécialités, quant à la formation et la recherche, la mutualisation des enseignements, les procédures d’évaluation, la mise en place de conseils de perfectionnement des spécialités, l’ouverture à l’international… Sur tous ces points, la mention reste encore perfectible et devrait pouvoir continuer à gagner en cohérence.
Points forts : Un encadrement soutenu des étudiants tout au long du master. La mutualisation des enseignements d’éthique, de déontologie, de professionnalisation, d’anglais. L’introduction d’une sélection en M1 et la diversité des spécialités. Le positionnement du master dans l’environnement régional et national. Un réseau professionnel étendu et de qualité. Un effort d’ouverture à l’international pour certaines spécialités.
Points faibles : Une mutualisation insuffisante des enseignements dans certaines spécialités, en particulier au niveau du
M2. La finalité recherche insuffisamment valorisée pour certaines spécialités. Les procédures d’évaluation insuffisamment détaillées et appliquées pour certaines spécialités. Le recours insuffisant aux TICE dans la plupart des spécialités.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est écrit, dans la fiche d’évaluation de la mention, que « l’offre de formation a été conçue en prenant en compte l’évolution de la profession et vise à promouvoir davantage la poursuite d’études en doctorat ». Pour un master qui revendique une double finalité professionnelle et de recherche, ce dernier point, justement, aurait mérité d’être plus largement développé au niveau de la maquette. Les enseignements et les encadrements préparant les étudiants à « postuler pour un contrat doctoral », on attendait plus qu’un développement succinct pour savoir ce qui était prévu, au niveau du master, pour renforcer la finalité recherche, comme cela est souligné dans les objectifs scientifiques.
Un conseil de perfectionnement est envisagé au niveau de la mention. Il serait plus que souhaitable qu’il soit mis en place, de même que des comités de pilotage pour chacune des spécialités avec la participation de professionnels.
2
3
Il y a peu de partenariats internationaux pour ce master. Cinq spécialités ont, pour l’instant, des programmes d’échange qui restent encore relativement discrets avec des universités étrangères. Trois conventions Erasmus ont été signées. Davantage que « projetée », l’ouverture internationale mériterait d’être plus largement réalisée et la mobilité encouragée.
L’utilisation des TICE, comme support pédagogique de formation, ne semble effective que dans la seule spécialité « Ergonomie ». Ne peut-on étendre plus largement le recours à ce support ?
Appréciation par spécialité
Psychologie clinique et psychopathologie
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Psychologie clinique et psychopathologie » a pour objectif de transmettre des connaissances en psychologie clinique et en psychopathologie de l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant présentant des troubles psychiques (névroses, psychoses, perversions, états limites, autisme…), psychosomatiques, ou en situation de vie difficile (accompagnement fin de vie etc., désocialisation, incarcération, exclusion, etc.). Elle a pour objectif de préparer le psychologue clinicien et psychopathologue à l’exercice professionnel dans ses différents lieux de pratique. Dans ce but, elle vise à transmettre des compétences concrètes et opérationnelles.
Indicateurs :
Effectifs constatés 202 (146+56)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1 = 54/M2 = 100
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité est surtout tournée vers la professionnalisation. La finalité recherche, par contre, est moins visible. On ne note aucune poursuite d’études (sur les données arrêtées en 2008) en doctorat, et l’on n’a pas de renseignements sur la place de cette spécialité dans Psyclé. La fiche d’évaluation de la spécialité et la maquette signalent pourtant que certains travaux d’étudiants peuvent être poursuivis en thèse. On ignore le nombre de thèses réalisées dans cette spécialité lors du dernier quadriennal.
L’équipe pédagogique de la spécialité est composée de 5 EC (plus un à recruter), tous MCF (dont 3 HDR). 10 autres EC interviennent dans la formation (dont 6 PR). 23 professionnels (presque tous des psychologues cliniciens) assurent des cours ou l’encadrement des stages. On aurait souhaité connaître la part exacte des professionnels dans l’enseignement, mais aussi la répartition, le volume et le contenu des enseignements. On ne dispose pas non plus, pour les EC, d’informations sur les UE où ils interviennent (combien de temps ?)
Points forts : Une bonne insertion professionnelle. La qualité de l’encadrement des étudiants tout au long du master.
Points faibles : La dimension recherche semble peu développée. Pas de conseil de perfectionnement au niveau de la spécialité. Une ouverture internationale insuffisante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
Recommandations pour l’établissement
Dans les documents fournis pour cette spécialité, on ne sait pas quels professionnels interviennent dans les enseignements, dans quelles UE et pour combien de temps. Il en est de même pour les EC de l’équipe pédagogique.
Un conseil de perfectionnement est indispensable.
Psychanalyse et psychopathologie clinique
Présentation de la spécialité :
La spécialité a pour objectif de dispenser des connaissances métapsychologiques, psychanalytiques, de transmettre des compétences en psychopathologie de l’adulte, de l’adolescent et de l’enfant, de permettre l’élaboration de méthodologies de recherche et de méthodologies cliniques en référence aux paradigmes de la psychanalyse.
Indicateurs :
Effectifs constatés 136(69+67)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1 = 57/M2 = 95
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité offre une formation de bon niveau universitaire dans le champ de référencement psychanalytique. Ses objectifs sont nettement définis. Les étudiants bénéficient, de la part des enseignants et des professionnels, d’un encadrement étroit et individualisé, tant au niveau des stages que des travaux de recherche. Le fait que la spécialité ne soit pas fermée à des approches pluridisciplinaires est sûrement un facteur supplémentaire d’aide à l’insertion professionnelle. On aurait souhaité, toutefois, connaître la part exacte des professionnels dans l’enseignement et avoir davantage de détails, au niveau de l’équipe pédagogique, sur le répartition, le contenu et le volume des enseignements. On ne sait pas non plus, au niveau du dernier quadriennal, combien d’étudiants de cette spécialité débouchent ensuite en thèse et obtiennent un contrat doctoral. On manque aussi de références précises sur le devenir des diplômés de cette spécialité, sur leur taux d’insertion à deux ans et sur les emplois occupés (la fiche d’évaluation de la spécialité précise seulement que 90 % des diplômés trouvent du travail dans l’année qui suit – quelle est la source de ces statistiques ?).
Points forts : Un adossement solide à la recherche. Des mutualisations efficaces . L’encadrement des étudiants et toute la démarche d’accompagnement professionnalisante.
Points faibles : L’absence d’un conseil de perfectionnement de la spécialité. Le faible niveau de mobilité des étudiants et de l’ouverture internationale.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
L’installation d’un conseil de perfectionnement de la spécialité ne devrait pas poser de problèmes et constituer un bénéfice réel pour tous, à commencer par les étudiants.
Psychologie et neuropsychologie des perturbations cognitives
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est de former des psychologues spécialisés dans le diagnostic et la prise en charge des troubles du fonctionnement cognitif, repérables dans les activités non spécifiques et dans les tâches particulières auxquelles sont confrontés les individus dans le cadre de leur activité journalière.
Indicateurs :
Effectifs constatés 45 (28+17)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1=77/M2=89
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité est majoritairement tournée vers la recherche, adossée à quatre UMR, et a des liens étroits, au niveau de la mutualisation des enseignements, avec l’ergonomie. Pour cette spécialité, qui parait solide et bien construite, on aurait aimé en savoir davantage sur le contenu précis des cours. On aurait souhaité en savoir plus aussi sur l’équipe pédagogique, qui parait importante (30 EC et 22 professionnels) et sur la répartition des enseignements, ses contenus et les volumes de ceux-ci. On aurait souhaité également avoir des informations plus précises sur le devenir des diplômés à 2 ans et sur les emplois qu’ils occupent.
Points forts : L’adossement à la recherche. La mise en place d’un conseil de perfectionnement. Les conventions avec les universités de Mons-Hainaut et Bologne. Efforts réels pour l’ouverture internationale.
Points faibles : Peu de renseignements sur les enseignants (chercheurs ou professionnels) qui interviennent dans les
cours et sur le suivi des stages et des recherches. La formation est très dense et semble tenir à l’écart les professionnels en reprise d’études, compte tenu
de leurs engagements professionnels.
6
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est indispensable de disposer d’informations sur la professionnalisation et en particulier sur les stages, qui, malgré l’importance de leur volume, manquent de lisibilité quant à leurs objectifs. I faut clarifier l’intervention des professionnels, ainsi que leurs liens avec les universitaires dans le suivi des étudiants.
Ergonomie : facteurs humains et ingénierie des systèmes d’information
Présentation de la spécialité :
La spécialité poursuit quatre objectifs définis en fonction des critères européens relatifs à la formation des ergonomes, objectifs qui visent à former des psychologues-ergonomes et des professionnels compétents dans la conduite de recherches fondamentales et appliquées : 1. comprendre le fonctionnement cognitif de l’être humain en relation avec son environnement humain et technique, 2. spécialiser les étudiants dans les trois courants actuels de l’ergonomie (cognitive, organisationnelle, physique), 3. fournir des connaissances en informatique et dans le domaine des technologies de l’information, 4. Préparer à l’exercice de la profession de psychologue-ergonome et de chercheur.
Indicateurs :
Effectifs constatés 35 (16+19)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1 = 74/M2 + 93
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité, unique dans le paysage français, a acquis au fil des années une notoriété certaine. Elle délivre une spécialisation en informatique, dans les technologies de l’information de la communication et dans la prévention et la gestion des risques. Elle est en adéquation avec la demande de terrain (augmentation des effectifs en 2009-2010 pour le M2). Dans l’ensemble de la mention, c’est l’une des seules spécialités à réussir une synthèse harmonieuse entre les finalités professionnelle et recherche. Les aspects professionnalisants sont en effet centraux dans cette spécialité, tout comme ceux de la recherche (en particulier avec le soutien de PsyClé). Les poursuites en thèse sont passées de 10 % en moyenne en 2005-2007 à 29 % en 2008-2009, toutes les thèses des diplômés de cette spécialité étant financées (financements par le ministère, contrats CIFRE, allocations de recherche suite aux stages effectués).
Points forts : Partenariat international efficace. Augmentation du nombre de poursuites d’études, dans le cadre de thèses de doctorat en ergonomie
cognitive. Bon équilibre entre la finalité recherche et la finalité professionnelle. Equipe pédagogique d’EC renforcée par la participation d’un large réseau de professionnels (ergonomes,
psychologues, médecins,…) représentant environ 50 % de l’équipe pédagogique et exerçant dans des entreprises de la région PACA ou dans d'autres régions de France.
Existence d’un conseil de perfectionnement de la spécialité.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de développer les procédures d’évaluation au niveau des enseignements et de la formation par les étudiants et les sortants et d’accroître la visibilité de la spécialité avant le master.
Psychologie clinique du développement : enfance, adolescence, vieillissement
Présentation de la spécialité :
La spécialité a comme objectif de répondre à une demande du terrain d’avoir des psychologues pouvant travailler dans une perspective « vie entière » (life span) et pouvant proposer des pratiques d’interventions ajustées à la maladie ou au handicap, en fonction des âges et des situations, et sachant travailler avec les familles dans un souci de pluridisciplinarité. Elle se propose de former les étudiants à la pratique du métier de psychologue, mais aussi à la recherche.
Indicateurs :
Effectifs constatés 72 (59+13)
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1=51/M2=92)
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation ancienne attire de nombreux candidats, dont un quart d’aixois pour son offre très généraliste et en même temps spécifique. Cette spécificité peut être perçue à la fois comme un point fort et un point faible. Il est peut-être ambitieux, en effet, voire inapproprié, de prétendre spécialiser de futurs professionnels sur la vie entière. Certaines populations, comme les jeunes enfants ou les personnes âgées par exemple, n’ont-elles pas besoin d’une formation justement très spécialisée ?
Il serait souhaitable que les responsables de la spécialité justifient davantage leur positionnement et leurs références quant à cette « demande du terrain » dont ils font état. Construire un enseignement sur un champ couvrant « la vie entière » oblige aussi à un montage pédagogique particulièrement développé. Les contenus des enseignements ne donnent pas l’impression de faire un tour exhaustif des problématiques cliniques que l’on peut rencontrer sur la « vie entière ». De plus, à vouloir traiter beaucoup d’aspects, on peut se demander si certains d’entre eux ne sont pas qu’effleurés (comme dans l’UE conceptuelle « EAV – développement » du semestre 2, qui propose d’aborder en seulement 15 heures « les particularités et les conséquences développementales liées à la déficience intellectuelle, à l’autisme, à la maladie d’Alzheimer, à la cécité…).
Points forts : Le suivi des étudiants au niveau de la recherche et des stages. L’adossement à la recherche.
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Points faibles : « Formation dont le champ d’application semble trop étendu et qui, de l’avis même de ses responsables,
court le risque de laisser probablement de côté « des pratiques professionnelles innovantes », des « questions d’actualité ».
Pas d’enseignement des méthodologies « Life Span », alors que l’approche « Life Span » est mise en avant dans la spécialité.
Pas de conseil de perfectionnement. Pas d’éléments sur des projets d’ouverture internationale, sur la mobilité des étudiants, sur des
partenariats avec des universités étrangères… Peu de candidats intéressés par un parcours « recherche ».
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable que la spécialité s’interroge sur un équilibre raisonné et raisonnable entre une visée « généraliste », mais pas nécessairement « vie entière » (les méthodologies « life span », qui sont tout à fait spécifiques, ne semblent d’ailleurs pas enseignées dans cette spécialité), et une visée plus « spécialisée », mais pas nécessairement réduite à une tranche d’âge déterminée. En voulant préserver à la fois sa spécificité et son caractère généraliste, cette spécialité court le risque de la redondance avec des enseignements d’autres spécialités. Etant donné les objectifs énoncés, on peut se demander, par exemple, en quoi elle se démarque vraiment de la spécialité « Psychologie clinique et psychopathologie » ?
Psychologie de l’orientation, de l’insertion et du conseil
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une spécialité récente (2005). Ses objectifs sont doubles : former des professionnels de la psychologie de l’orientation et de l’insertion compétents dans les systèmes de formation et de l’emploi, former des professionnels capables de mener à bien des recherches dans ce domaine. Les objectifs auraient mérité d’être davantage cernés, tant en termes de compétences que de connaissances, en particulier en dégageant mieux la pertinence de cette spécialité et en insistant sur ses aspects spécifiques par rapport à la spécialité EVA avec laquelle les enseignements sont mutualisés à 80 % en M1.
Indicateurs :
Effectifs constatés 5
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 88
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
On peut entendre l’intérêt de former des psychologues dans le champ de l’orientation et de l’insertion professionnelle. Encore faut-il avoir tous les moyens nécessaires à disposition, à commencer par un projet pédagogique clair et une équipe d’EC majoritairement spécialisée dans ce domaine. Telle n’est pas l’impression que produit la maquette.
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C’est peut-être ce qui explique, d’ailleurs, sa faible attractivité auprès des étudiants, et le fait que le nombre d’inscrits ait baissé d’une année universitaire sur l’autre, pour n’être plus que de 5. Les dénominations des UE sont trop semblables à celles d’EVA (même si on comprend bien l’intérêt à mutualiser compte tenu du faible nombre d’inscrits en 2009-10).
Points forts : Le bon adossement à la recherche. Le suivi des étudiants.
Points faibles : Le projet pédagogique manque de clarté au niveau de ses objectifs et de ses contenus (s’agit-il de
former des psychologues sachant faire aussi bien des bilans psychologiques que des bilans de compétences, de l’enfant à la personne âgée, compétents aussi dans la remédiation cognitive, les suivis individualisés, les techniques d’animation de groupe, la psychosociologie des organisations et des transitions, la formation et l’emploi, l’orientation et l’insertion… ?).
Peu d’EC de l’équipe pédagogique semblent véritablement spécialisés dans le domaine de l’orientation (en réalité 3 sur 14 EC) Il en va de même pour les professionnels dont on n’est pas certain qu’ils sont spécialistes de l’orientation (absence de CV).
Très faible effectif qui ne peut justifier l’ouverture d’une spécialité à part entière. L’absence de conseil de perfectionnement de la spécialité. Pas suffisamment de poursuites d’études.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Le constat semble s’imposer de lui-même : soit il faudrait reprendre tout le montage pédagogique, avec un partenariat plus étroit (par exemple, avec le centre de formation des conseillers d’orientation psychologues), soit il faudrait renoncer à présenter cette formation comme spécialité , en envisageant par exemple un parcours dans une autre spécialité.
Psychologie sociale du travail et des organisations
Présentation de la spécialité :
La spécialité a deux objectifs principaux : 1. Former des psychologues du travail capables d’intervenir dans le recrutement et la sélection, la formation, l’insertion et la mobilité professionnelle, la santé et la sécurité au travail, l’organisation du travail, le management des hommes et des équipes 2. Former des psychologues du travail à la recherche dans deux domaines, en particulier l’évaluation et la prévention des risques professionnels, l’analyse et la compréhension des processus de changement organisationnel.
Indicateurs :
Effectifs constatés 20
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 95
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
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Appréciation :
La spécialité s’est sensiblement renforcée depuis le dernier quadriennal, tant dans l’accompagnement à la recherche que dans la formation professionnelle. Elle a développé son réseau relationnel avec les professionnels et s’ouvre aux relations internationales. Elle présente désormais une formation à l’architecture cohérente et bien visible pour les étudiants quant aux débouchés proposés.
Points forts : Les mutualisations, avec différentes spécialités, qui ne sont pas que de façade, mais réellement
pertinentes. La bonne insertion professionnelle des diplômés. L’ouverture à l’international. Un partenariat solidement développé avec le monde professionnel. La mise en place d’un conseil de perfectionnement de la spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait poursuivre les efforts entrepris depuis le dernier quadriennal, en essayant de valoriser davantage les partenariats internationaux et la mobilité des étudiants.
Psychologie sociale de la santé
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est de former des professionnels de la « psychologie de la santé » ayant des compétences spécifiques au niveau de la prévention, la prise en charge de patients et la mise en place de dispositifs d’aide à la formation des personnels. Les psychologues de ce champ reçoivent une formation polyvalente qui les rend aptes à intervenir sur différents problèmes de santé, et les sensibilise au dialogue interdisciplinaire et au développement des recherches-action.
Indicateurs :
Effectifs constatés 17
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 94
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La psychologie sociale de la santé est un domaine nouveau, dont le développement est absolument nécessaire. Cette spécialité est la seule formation à proposer une orientation spécifique de psychologie sociale parmi les spécialités de master existantes en psychologie de la santé sur le territoire national. Elle s’inscrit bien dans les besoins de la région PACA dans ce domaine. Même si l’on souhaiterait que cette spécialité définisse beaucoup plus précisément son positionnement (par exemple. : quelle peut être la spécificité propre de la psychologie sociale de la
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santé par rapport aux modèles d’une psychologie de la santé en plein essor au niveau international ?) et la pertinence de son montage pédagogique. Il s’agit incontestablement d’une voie innovante pour la recherche et l'application en psychologie.
Points forts : L’apport spécifique de la psychologie sociale. La démarche pédagogique multiréférentielle. L’augmentation significative du nombre de candidats à l’entrée.
Points faibles : La faiblesse du développement au niveau international dans une discipline-lapsychologie de la santé-
qui, depuis le début, a favorisé les échanges internationaux. Un conseil de perfectionnement à mettre en place.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il est conseillé à cette spécialité de développer son argumentation quant à la définition de ses objectifs, de ses méthodes, de son référentiel théorique dans le champ de la psychologie de la santé. Ceci ne pourra que contribuer à la rendre plus lisible au niveau des étudiants.
Psychologie sociale de la communication et du marketing
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité a pour objectifs de former des spécialistes de haut niveau dans le champ de la psychologie sociale, de la communication (élaboration de stratégies de communication ; mise en œuvre et suivi des campagnes) et du marketing (études d’image, enquêtes d’opinion, plans de marketing-mix). Il s’agit aussi de former les étudiants à la conception, la mise en œuvre, l’analyse et le suivi d’une démarche de conseil ou d’intervention fondée sur de solides référents théoriques et une méthodologie pertinente et efficace qui soit adaptée à la demande.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 83
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’un développement intéressant d’une spécialité nouvelle, qui parait dynamique et qui tisse actuellement son réseau de relations en s’appuyant sur des bases solides. Cette spécialité recrute quasi égalitairement sur le plan local, national voire international. Elle semble déjà bien implantée dans le tissu scientifique et professionnel local.
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Points forts : Une équipe pédagogique, scientifique et professionnelle de qualité. L’ouverture au niveau du recrutement (un tiers locaux, un tiers nationaux, un tiers étrangers). Des partenariats avec de grandes entreprises (Renault, Peugeot, L’Oréal, Coca-Cola, SFR…) qui
démontrent la pertinence de cette spécialité pour le monde de l’entreprise. L’ouverture internationale. Un taux d’insertion professionnelle très positif.
Points faibles : Malgré l’adossement à un laboratoire reconnu (le LPS d’Aix), les axes de recherche prioritaires, autour
desquels la spécialité se structure, ne sont pas développés. La visibilité insuffisante de la spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de continuer à développer cette spécialité en affirmant davantage ses objectifs de recherche. Ceci pourrait aider à sa visibilité (désignée comme un point faible dans la fiche d’évaluation de la spécialité). En effet, tant dans la maquette que dans la fiche d’évaluation de la spécialité, ce sont surtout les applications professionnelles qui sont valorisées, et les objectifs en terme de recherche y sont moins affirmés, alors que la spécialité affiche une double finalité « formation » et « recherche ».
Psychologie sociale de l’environnement
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est de former des psychosociologues et des chercheurs en psychosociologie à la mise en œuvre du concept sociopolitique de développement durable, en tant qu’intersection des aspects sociaux, économiques et environnementaux de la vie quotidienne.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15
Effectifs attendus NR
Taux de réussite 77
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation certainement nouvelle et d’actualité, sur laquelle on aurait aimé avoir, cependant, plus de détails quant au référentiel théorique, aux choix pédagogiques, au devenir des étudiants, aux partenariats nationaux et internationaux… Le contenu des cours paraît globalement en adéquation avec les objectifs, mais on aurait souhaité en savoir plus sur leur contenu précis. On peut s’interroger, par exemple, sur le petit volume horaire (par rapport à l’ensemble du montage pédagogique) consacré à ce qui semble central dans cette spécialité, à savoir « les aspects psychosociaux des relations de l’homme avec tous ses environnements et les effets de l’environnement
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sur l’homme » (87 heures volume étudiant). Le dossier ne renseigne pas sur la répartition des volumes des enseignements, le contenu des enseignements assurés par les professionnels.
Points forts : L’encadrement des étudiants. La pluridisciplinarité. La mise en place d’un conseil de perfectionnement de la spécialité.
Points faibles : La faible visibilité de la spécialité. L’insuffisance de l’ouverture à l’international. L’absence des axes prioritaires de recherche autour desquels se structure cette nouvelle spécialité.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Un travail de communication serait sûrement à entreprendre pour la promotion d’une spécialité dont on comprend par ailleurs l’utilité. L’aide du conseil de perfectionnement pourrait être sollicitée au préalable pour mieux définir le référentiel théorico-pratique, les axes prioritaires de recherche, la cohérence et la pertinence des choix pédagogiques qui s’ensuivent.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003823
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sociologie
Présentation de la mention
Placée dans le prolongement de la licence de sociologie, sans équivalent dans l’environnement régional, cette mention de master est consacrée à la sociologie générale. Elle est organisée en deux spécialités, dont l’une intitulée « Sociologie des mutations contemporaines » vise à la recherche et dont l’autre, à vocation professionnelle, est dénommée « Expertise sociologique de l’action publique dans l’espace euro-méditerranéen ». Offrant des enseignements qui couvrent un vaste spectre d’objets sociaux et permettent d’acquérir de solides connaissances tant théoriques que méthodologiques, elle est destinée à former des chercheurs dans tous les champs de la sociologie et des consultants polyvalents, capables de procéder aux expertises sociologiques nécessaires à l’action publique. Le bassin de recrutement des étudiants est concentré sur les académies d’Aix-Marseille et de Nice (75 %).
Indicateurs
Effectifs constatés (M1+M2 en 2009) 44+35=79
Effectifs attendus NR
Taux de réussite (M1, M2R, M2P en 2008-2009) 45 %, 56 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Adossée à trois unités mixtes de recherche réputées, cette mention est d’une grande cohérence disciplinaire. Les matières enseignées couvrent les grandes branches de la sociologie et révèlent le souci de former des sociologues de terrain, rompus à la réflexion épistémologique, mais maîtrisant aussi l’ensemble des techniques d’enquête. A vocation généraliste, ses objectifs scientifiques apparaissent avant tout épistémologiques et méthodologiques. En effet, les grands champs de recherche en sociologie sont tous abordés, sans qu’aucun ne soit privilégié. Si la focalisation sur les « mutations contemporaines » et sur « l’action publique dans l’espace euro-méditerranéen » est ouverte à des recherches innovantes, elle ne cerne pas d’objet précis et n’est pas assez réductrice pour déterminer le positionnement scientifique de la mention. Son caractère généraliste conjugué à une définition flottante de ses ambitions épistémologiques nuit à sa lisibilité et à l’appréhension de son identité scientifique. Paradoxalement, l’adossement à trois laboratoires de grande qualité, mais que leurs spécialisations distinguent fortement, contribue à entretenir cette confusion. Ses objectifs professionnels sont de procurer les compétences plurielles nécessaires pour analyser et comprendre une grande variété de problèmes sociaux, qu’il s’agisse de réaliser des recherches scientifiques ou d’effectuer des missions de conseil ou d’expertise sociologique. Toutefois, la singularité professionnelle de chaque spécialité n’est pas nettement identifiée en termes de connaissances spécifiques à acquérir
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ou de méthodes de travail à maîtriser. La mention s’appuie sur des partenaires professionnels et dispose d’un conseil de perfectionnement. L’ouverture internationale se résume à la faculté de faire un stage à l’étranger en deuxième année et à la possibilité de séjours d’études dans des universités avec lesquelles des accords sont conclus. L’architecture de la mention est simple et lisible. La première année, indifférenciée, comporte la préparation d’un mémoire. En seconde année, les deux spécialités ont un tronc commun de méthodologie et d’épistémologie et comportent des unités d’enseignement optionnelles. Le quatrième semestre est centré sur la préparation du mémoire et la réalisation d’un stage. La formation par la recherche est privilégiée, ce qui est très satisfaisant. Un stage en laboratoire est prévu pour les étudiants de la spécialité recherche. Dirigée par un professeur, la mention repose sur une équipe pédagogique riche de dix-neuf enseignants-chercheurs. Sa gestion est assurée par le département de sociologie dans son ensemble. Le bilan de fonctionnement est très lacunaire et les informations fournies difficilement interprétables. Les données fiables sur les trois dernières années universitaires révèlent une érosion de l’attractivité du M1 (passage de 60 étudiants à 44), une stabilisation de la spécialité recherche dont l’effectif évolue en dents de scie (15, 12, 17) et un sensible développement de la spécialité professionnelle (8, 15, 18). Les taux de réussite en M1 (45 %) et de M2 (60 %) sont faibles. La création d’un système d’évaluation des enseignements anonyme et systématique est évoquée.
Points forts : La mention est bien positionnée sur les métiers de la recherche, du conseil et de l’expertise
sociologique. L’adossement à trois unités mixtes de recherche est gage d’excellence scientifique. De nombreux enseignements portent sur les techniques d’enquête et d’analyse des données, qui sont
indispensables tant pour conduire une recherche que pour produire une expertise.
Points faibles : La distinction entre les deux spécialités est insuffisamment marquée, ce qui rend la maquette floue. Le projet scientifique dont la dimension épistémologique est très marquée manque de lisibilité. Les taux de réussite sont faibles.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Afin d’améliorer la mention, l’établissement pourrait examiner les possibilités de différencier davantage les deux spécialités, notamment en introduisant davantage d’enseignements consacrés à l’analyse des politiques publiques et à la sociologie de l’expertise. Dans cette perspective, des mutualisations d’enseignements avec la mention « Études politiques » de l’IEP (Institut d’études politiques), dont plusieurs spécialités sont consacrées à l’action publique et aux politiques publiques, pourraient être envisagées. Une clarification du projet scientifique dont la formulation est complexe permettrait peut-être de donner plus de visibilité et d’attractivité à ce master. Plus largement, l’établissement pourrait engager une réflexion sur la mise en place d’un système d’évaluation des enseignements efficace et sur l’amélioration de ses procédures d’auto-évaluation qui sont très déficientes.
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Appréciation par spécialité
Sociologie des mutations contemporaines
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une spécialité « recherche » qui vise à fournir aux étudiants les connaissances nécessaires pour analyser des changements intervenus dans les différents secteurs de la vie sociale. Elle propose donc une formation de sociologie générale centrée sur les fondements théoriques de cette discipline en insistant sur l’apprentissage méthodologique. Elle prépare aux métiers de chargés d’études dans les organisations publiques et privées, à ceux de la fonction publique, aux concours de l’enseignement secondaire, ainsi qu’à ceux de l’enseignement supérieur et de la recherche par la préparation d’un doctorat.
Indicateurs :
Effectifs constatés (2009-2010) 17
Effectifs attendus 15
Taux de réussite (Enquête OVE trois ans) 60 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
OVE : Observatoire de la vie étudiante
Appréciation :
Seule spécialité recherche en sociologie de la région, elle bénéficie du support scientifique exceptionnel de trois unités mixtes de recherche. Généraliste, elle n’est pas adossée à un projet scientifique ni à une orientation thématique clairement définis, ce qui en brouille l’image. L’organisation pédagogique est bien lisible. Les enseignements obligatoires, quatre sur huit, sont concentrés sur les fondements théoriques et méthodologiques de la discipline et les enseignements optionnels, deux sur huit, sur des thématiques particulières. Le second semestre est consacré à l’élaboration du mémoire et au stage en laboratoire, tout à fait adapté à la formation des chercheurs par la recherche. La place accordée aux méthodes et techniques d’enquête permet aux étudiants d’acquérir des compétences valorisables dans de nombreux espaces professionnels. L’équipe pédagogique offre toute la gamme des compétences nécessaires à la formation de chercheurs de haut niveau.
Points forts : II existe un stage obligatoire en laboratoire qui permet une professionnalisation des futurs chercheurs. La spécialité est adossée scientifiquement à trois laboratoires de renom. L’accent est mis sur la méthodologie et le travail de terrain.
Points faibles : Les objectifs scientifiques manquent de lisibilité. Il n’y a pas d’enseignements consacrés aux outils de valorisation et d’accompagnement de la recherche. Les effectifs et le taux de réussite sont relativement faibles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Afin de mieux dégager l’identité de la spécialité, l’établissement pourrait en expliciter le projet scientifique en précisant comment s’articulent ses préoccupations épistémologiques et son ouverture généraliste à l’étude, aussi indifférenciée qu’extensive, des « mutations contemporaines ». Pour mieux préparer les chercheurs à leur futur métier, il pourrait aussi examiner les possibilités de créer un enseignement consacré aux compétences transverses de montage de projets, d’administration et de valorisation de la recherche, et d’introduire des enseignements en langues étrangères.
Expertise sociologique de l’action publique dans l’espace euro-méditerranéen
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité professionnelle, sans équivalent dans l’environnement régional, vise à former des spécialistes de l’expertise sociologique de l’action publique maîtrisant les outils d’analyse et les techniques d’enquête de la discipline, mais aussi les savoirs faire propres aux métiers de la consultation et de l’expertise. Formation généraliste, elle prépare aux emplois de chargés d’études, chargés de mission ou chefs de projets aussi bien dans les administrations publiques, que dans les associations ou les cabinets d’études. Son attractivité auprès de étudiants est croissante.
Indicateurs :
Effectifs constatés (2009-2010) 18
Effectifs attendus 15
Taux de réussite (Enquête OVE sur trois ans) 60 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité est bien positionnée sur le créneau de l’expertise sociologique et bénéficie d’un adossement scientifique à trois unités mixtes de recherche, le Laboratoire méditerranéen de sociologie, le Laboratoire d’économie et de sociologie du travail et le Laboratoire population, environnement, développement. Le cursus pédagogique est clairement organisé autour d’enseignements obligatoires centrés sur l’expertise sociologique de l’action publique, les méthodes et les techniques professionnelles (quatre unités d’enseignement sur huit) et d’unités d’enseignement optionnel à caractère thématique (deux sur huit) dont la liste est bien diversifiée. Peu d’enseignements portent sur l’espace euro-méditerranéen et sur l’analyse des politiques publiques. Le second semestre comporte un stage de quatre mois. Le dossier est laconique sur les intervenants professionnels et le contenu des enseignements professionnalisants. L’adossement au milieu professionnel est évanescent.
Points forts : La formation sociologique est panoramique et polyvalente. Le stage de quatre mois donne lieu à la réalisation d’un mémoire. L’accent est mis sur les méthodes et les techniques d’enquête procurant des compétences valorisables
dans des espaces professionnels diversifiés.
Points faibles : La maquette comporte peu d’enseignements d’analyse des politiques publiques. La différence n’est pas assez marquée avec la spécialité recherche. Le dossier n’indique pas clairement quels sont les enseignements confiés à des professionnels.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Pour renforcer la singularité de cette spécialité, l’introduction d’enseignements plus nombreux consacrés à l’analyse des politiques publiques serait utile. Pour ce faire, une piste pourrait être d’explorer les possibilités de mutualiser certaines unités d’enseignements avec d’autres spécialités consacrées aux politiques publiques relevant notamment de la mention « Etudes politiques ». La part réservée aux intervenants professionnels dans la maquette des enseignements gagnerait aussi à être précisée pour améliorer la visibilité du caractère professionnalisant de la spécialité. Enfin, alors que son intitulé affiche ouvertement sa vocation euro-méditerranéenne, la mise en place d’un enseignement en langue étrangère pourrait aussi être utilement envisagée pour mettre en accord sa vocation et la manière de la réaliser.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003825
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères : aire culturelle romane (ACR)
Présentation de la mention
Issue des filières LLCE en langues romanes (espagnol, italien, portugais, roumain), cette formation a pour objectif d’approfondir les connaissances en langue, littérature et civilisation. Il s’agit d’une mention qui existait déjà, mais qui demande une reconduction avec modifications. Elle s’appuie sur deux laboratoires reconnus, l’EA 854 CAER et l’UMR 6570 TELEMME. Elle possède trois spécialités : « Recherche », « Enseignement et Formation », « Tourisme, langue et patrimoine ». Les liens avec l’étranger sont nombreux, sous forme de séjours type ERASMUS, ou bien autres, comme ceux provenant d’accords avec l’Amérique du Sud. Des stages professionnels sont également prévus. La master possède cinq parcours, un par langue, plus un pour l’Amérique latine. La mutualisation interne entre les spécialités ACR est forte en M1, surtout en S1, mais pas par la suite. Les étudiants sont pour la plupart issus de la région PACA.
Indicateurs
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 398
Taux de réussite 50 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 75 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 63,3 % 3 %
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Cette mention, qui vise à approfondir les connaissances des étudiants de langues romanes dans les domaines linguistique, littéraire et civilisationnel, frappe par sa diversité et la richesse de ses contenus. Elle s’appuie sur des laboratoires reconnus, l’EA 854 CAER, et l’UMR 6570 TELEMME. Les liens concrets développés entre la mention et ces laboratoires ne sont pas détaillés. Les trois spécialités (« Recherche »-« Enseignement »- « Tourisme, langues et patrimoine ») disposent d’un conseil de perfectionnement ou sont en train d’en créer.
Les séjours à l’étranger sont prévus, dans le cadre d’ERASMUS, ou bien grâce à de accords avec des universités d’Amérique du sud, et ils peuvent durer jusqu’à un an. Ceci est certainement un point très important dans une formation, où les langues ont une place prépondérante. Cinq parcours, un par langue, plus un dédié à l’Amérique hispanophone, en témoignent. Deux co-habilitations existent d’ailleurs avec des universités étrangères, mais elles ne sont pas suffisamment explicitées dans le dossier. La mutualisation des cours pendant le semestre 1 du master 1 est
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forte, ce qui semble normal. L’équipe pédagogique est formée de 40 enseignants, dont 16 PR, ce qui constitue un élément fort positif, tout comme l’évaluation de ce master par l’OVE. La plupart des étudiants sont issus de la région PACA, mais 1/3 sont étrangers. Le taux de réussite en M1 semble assez faible (50 %), mais en M2 il est de 2/3 des inscrits. Plus de la moitié des étudiants diplômés trouvent un emploi. Les effectifs attendus sont importants pour l’ensemble de la mention (398 étudiants), avec des différences notables selon les parcours. Le dossier présenté, malgré la diversité des formations, est très bien structuré et fort clair. Il montre une formation de qualité et qui couvre des champs professionnels variés.
Points forts : Richesse et variété des enseignements. Equipe pédagogique solide. Ouverture vers l’étranger.
Point faible : Manque de détails sur les modalités de l’adossement aux deux équipes de recherche et de précisions sur
les co-habilitations avec les deux universités étrangères
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de soutenir particulièrement les filières fragiles du point de vue des effectifs, celles concernant les parcours roumain et lusophone, de façon à rééquilibrer l’ensemble du master.
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Appréciation par spécialité
Recherche
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à l’acquisition et au développement des compétences en technique de recherche. Elle mène tout naturellement à la préparation d’une thèse.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 146
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’adossement de cette formation à deux laboratoires de recherche reconnus est un point particulièrement important. Il est dommage que les formes concrètes que prend cet adossement ne soient pas précisées. Les liens avec des universités étrangères sont nombreux. Des UE de méthodologie de la recherche et deux mémoires de recherche, un en M1 et un autre en M2, répondent parfaitement aux objectifs de formation annoncés. L’équipe pédagogique est solide et adaptée aux besoins de cette spécialité. Certains parcours affichent des effectifs faibles.
Points forts : Adossement à deux laboratoires de recherche reconnus. Ouverture à l’international. Equipe pédagogique solide.
Point faible : Faibles effectifs de certains parcours.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait bon de soutenir particulièrement les parcours à faible effectif.
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Tourisme, langue et patrimoine
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une création. Dans cette formation, les connaissances en histoire de l’art et en civilisation des aires linguistiques concernées sont prioritaires, tout comme la maîtrise linguistique, alliée à celle des techniques de traduction. Cette formation est co-habilitée avec deux universités étrangères. Le but de la spécialité est de former des professionnels du tourisme culturel, du patrimoine, de la médiation culturelle liée à l’aire romane. Elle s’appuie sur le secteur touristique régional et des pays voisins. Un conseil de perfectionnement est en train d’être mis en place. Les séjours à l’étranger, ainsi que les stages, sont obligatoires. L’intervention de professionnels est prévue au sein du corps enseignant, mais sans autre précision.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 52
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Cette formation de qualité est très ouverte vers l’international et le monde professionnel, en France et à l’étranger. Il faudra voir dans les prochaines années si elle correspond à un véritable besoin économique.
Points forts : Formation à visée professionnelle. Ouverture internationale
Points faibles : Effectifs faibles dans certaines filières. Manque d’une participation plus importante de professionnels.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité nouvelle mériterait d’être soutenue et développée, par le biais d’une ouverture professionnelle dont elle est porteuse. Ainsi, il serait bon de veiller à une participation véritable de professionnels.
Enseignement et formation
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003844
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Archéologie et histoire de l’art
Présentation de la mention
Le master « Archéologie et histoire de l’art » constitue la plus importante formation du Grand Sud-Est de la France et s’appuie sur une étroite collaboration avec le Conseil Général, le Conseil Régional et les collectivités territoriales. Ce master est l’une des formations du centre LSHS de l’Université de Provence et prolonge la formation de la licence. Les diplômés de cette formation sont souvent recrutés dans les services régionaux rattachés à l’archéologie et au patrimoine.
Ce master est adossé à trois UMR et deux USR, dont la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme. Il vise également deuxdomaines professionnels : 1) domaine de la recherche en archéologie préventive métropolitaine ; 2) domaine de la médiation et de l’expertise culturelle
La mention est organisée en six spécialités : 1. « Préhistoire ». 2. « Archéologie de la Méditerranée : protohistoire et mondes classiques ». 3. « Archéologie opérationnelle et maritime ». 4. « Art et archéologie du Moyen Âge, des mondes musulmans et byzantin ». 5. « Art moderne et contemporain » (deux parcours : « Art moderne » et « Art contemporain »). 6. « Métiers du patrimoine ». Cette spécialité, professionnalisante, a une structure autonome. Les cinq
premières spécialités ont un tronc commun important, constitué d’enseignements méthodologiques et de langues.
Indicateurs
Effectifs constatés 150
Effectifs attendus 220
Taux de réussite 65 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 68 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
C’est une mention de qualité, mais elle est trop émiettée et un peu écartelée entre formation recherche et objectifs implicitement plus professionnalisants.
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Le dossier revendique un important taux d’attractivité, autour de 20 %, en augmentation jusqu’à 24 %. Il ne détaille cependant pas assez l’origine géographique des étudiants.
Le taux de réussite (60 % en M1, 65 % en M2) est assez faible. Le dossier n’explique pas s’il s’agit d’échecs, d’étalement des études ou d’abandons.
24 mois après l’obtention du diplôme, parmi les 26 étudiants ayant répondu, un petit tiers est en situation d’emploi, une petite moitié en poursuite d’études (six étudiants en doctorat, six autres soit en préparation de concours, soit en autre formation), trois seulement sont en recherche d’emploi.
Pour un master, un quart environ d’étudiants encore en poursuite d’études (hors doctorat) deux ans après l’obtention du diplôme, est un chiffre qui peut paraître élevé, d’autant que seul un quart environ des étudiants a été interrogé
La mobilité internationale prend essentiellement la forme de semestres à l’étranger, financés par des bourses Erasmus, pour lesquelles la mention a établi une convention avec une vingtaine d’universités d’accueil.
Il n’y a pas de co-habilitation, mais des liens, par convention ou non, avec l’Ecole de restauration d’Avignon et avec l’Ecole du Louvre, ainsi que des relations plus informelles encore avec des institutions scientifiques françaises à l’étranger.
Points forts : Large palette de cours couvrant toutes les époques et plusieurs approches. Relations étroites avec le monde de la recherche et le monde professionnel. Adossement scientifique et ouverture internationale.
Points faibles : L’accent mis presque exclusivement sur la formation par la recherche et à la recherche et la part trop
réduite des aspects professionnalisants dans un master qui affiche des débouchés hors de l’université. Le risque d ‘émiettement en spécialités dont les effectifs sont nécessairement limités.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : Revoir l’architecture des formations archéologiques. Professionnaliser un peu plus les formations labellisées « recherche ».
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Appréciation par spécialité
Préhistoire
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Préhistoire » a pour objectif de former des scientifiques maîtrisant les connaissances nécessaires au préhistorien et disposant de compétences qui permettent aux diplômés soit de continuer en thèse, soit de trouver un emploi dans la recherche archéologique, la médiation culturelle ou la gestion patrimoniale. Elle prépare à la recherche en sensibilisant les étudiants aux problématiques du laboratoire d’accueil, et insiste en particulier sur une approche interdisciplinaire.
Appréciation :
C’est une spécialité rare, qui doit être sauvegardée malgré la faiblesse des effectifs étudiants (autour d’une dizaine d’étudiants en deuxième année).
Points forts : Rareté de la formation. Qualité de l’équipe enseignante. Qualité de l’adossement à la recherche.
Points faibles : Manque de PR. Peu d’éléments de professionnalisation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : Introduire un stage en deuxième année, peut-être hors fouilles. Introduire un enseignement (par mutualisation ?) préparant davantage aux concours d’entrée à la
fonction publique nationale et territoriale (en lien avec la formation).
Archéologie de la Méditerranée : protohistoire et mondes classiques
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité forme aux méthodes de recherche sur les cultures protohistoriques, en particulier en Gaule, et celles de la Méditerranée antique.
Appréciation :
C’est une spécialité qui paraît incontournable à Aix, au vu du patrimoine antique, mais qui dispose d’effectifs curieusement assez modestes (autour d’une dizaine d’étudiants par an) ; elle s’appuie sur une excellente formation à la recherche.
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Points forts : Excellent adossement scientifique. Bonne initiation à la recherche en vue d’un doctorat.
Point faible : La part trop réduite du stage (qui n’apparaît qu’au premier semestre) et de la formation professionnelle dans une spécialité qui peut offrir des débouchés hors de la recherche universitaire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : élargir l’équipe pédagogique. introduire un stage en deuxième année, peut-être hors fouilles. introduire un enseignement (par mutualisation ?) préparant davantage aux concours d’entrée de la
fonction publique nationale et territoriale (en lien avec la formation). regrouper la formation avec une autre spécialité ?
Pour un master « méditerranéen », créer des liens plus structurels avec des universités d’autres pays seraient judicieux.
Archéologie opérationnelle, terrestre et maritime
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Archéologie opérationnelle et maritime » a pour objectif de former des scientifiques maîtrisant les connaissances nécessaires à l’archéologue et disposant de compétences qui permettent aux diplômés soit de continuer en thèse, soit de trouver un emploi dans la recherche archéologique, la médiation culturelle ou la gestion patrimoniale.
C’est une nouvelle spécialité, crée à l’occasion du prochain quinquennal. Cette formation répond à une nouvelle demande introduite par le législateur (réformes législatives touchant à l’archéologie préventive et à l’adoption d’un Code du patrimoine).
Appréciation :
L’université d’Aix-Marseille 1 offre ici une spécialité originale, nouvelle, qui correspond à des exigences récentes du législatur en matière de patrimoine, et qui bénéficie d’une certaine attractivité ; elle peut offrir un débouché réel, même limité, à une formation conçue encore sur un modèle très généraliste et traditionnel, à condition d’intégrer des éléments de professionnalisation.
Points forts : Qualité de l’équipe enseignante. Originalité du projet. Qualité de la formation à et par la recherche.
Points faibles : Discrétion des éléments de formation orientés vers la professionnalisation Politique de stages manquant d’ambition (un seul stage en début de parcours)
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Si la recherche peut rester comme une des options possibles, elle ne devrait pas être le pilier fondamental de cette nouvelle formation.
Il faudrait : Redéfinir les échanges avec les organismes professionnels. Introduire un enseignement (par mutualisation ?) préparant davantage aux concours d’entrée dans la
fonction publique nationale et territoriale (en lien avec la formation). Renforcer la formation spécifique à l’archéologie maritime (et fluviale ?).
Art et archéologie du Moyen Âge, des mondes musulmans et byzantin
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Art et archéologie du Moyen Âge, des mondes musulmans et byzantin » a pour objectif de former des scientifiques maîtrisant les connaissances nécessaires à l’archéologue et disposant de compétences qui permettent aux diplômés soit de continuer en thèse, soit de trouver un emploi dans la recherche archéologique, la médiation culturelle ou la gestion patrimoniale
Appréciation :
La spécialité est en soi très intéressante, et la formation à et par la recherche de qualité. Mais le gros problème est celui des effectifs (en moyenne annuelle, semble-t-il, autour de 8 inscrits en M2 pour 6 diplômés).
Points forts : Spécificité disciplinaire très poussée. Bon adossement scientifique avec une large équipe d’enseignants et d’intervenants. Qualité de la formation à et par la recherche.
Points faibles : Cette formation paraît payer le prix de sa principale qualité (son orientation disciplinaire bien définie),
ce qui explique sans doute sa faible capacité à attirer des étudiants. Faiblesse de la formation proprement professionnelle pour un master dont les débouchés sont
vraisemblablement largement hors université.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Tout en gardant un périmètre disciplinaire bien délimité, cette formation devrait moins se renfermer sur la recherche. Les débouchés vers l’enseignement et les métiers de l’archéologie devraient être mieux mis en avant.
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Il faudrait : Introduire un stage en deuxième année, peut-être hors fouilles. Introduire un enseignement (par mutualisation ?) préparant davantage aux concours d’entrée à la
fonction publique nationale et territoriale (en lien avec la formation).
Art moderne et contemporain
Présentation de la spécialité :
Cette formation, articulée en deux parcours (« Art moderne » et « Art contemporain »), a pour objectif de former des scientifiques maîtrisant les connaissances nécessaires à l’historien d’art et disposant de compétences qui permettent aux diplômés soit de continuer en thèse, soit de trouver un emploi dans le négoce de l’art, la médiation culturelle, la gestion patrimoniale ou la promotion de l’art vivant.
Appréciation :
La formation est de qualité, l’offre d’enseignement riche et diversifiée (méthodologie, langues, séminaires de recherche), et l’encadrement satisfaisant.
Points forts : Priorités bien présentées. Large palette de séminaires. Bonne qualité de l’équipe pédagogique.
Point faible : Part trop réduite des éléments professionnalisants (le stage en constitue l’essentiel) pour une formation
aux débouchés extra-universitaires.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de : Introduire un stage en deuxième année, peut-être hors fouilles. Introduire un enseignement (par mutualisation ?) préparant davantage aux concours d’entrée à la
fonction publique nationale et territoriale (en lien avec la formation).
Métiers du patrimoine
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est clairement professionnalisante, visant à former des professionnels du patrimoine, capables d’assurer une communication médiatique autour d’actions relatives au patrimoine, ainsi qu’une communication scientifique auprès du public (conférences, expositions…) ; capables aussi de monter un projet (exposition, événements divers) lié au patrimoine.
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Appréciation :
Spécialité clairement professionnalisante dans le cadre des métiers du patrimoine, qui propose, avec deux stages et l’intervention de 50 % de professionnels dans la formation, des atouts sérieux dans cette perspective.
Points forts : Succès de la formation. Réussite de la professionnalisation.
Points faibles : Les liens avec la recherche sont insuffisamment explicités. Manque de clarté du dossier, notamment en ce qui concerne le contenu des UE.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait développer les liens avec la recherche.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003846
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Histoire et humanités
Présentation de la mention
De manière générale, la mention a pour objectif scientifique principal la formation aux méthodes propres de la recherche en histoire, en particulier (mais non exclusivement) autour d’un axe thématique et problématique fort : le monde méditerranéen (Europe, monde arabe, Afrique). Cette base est ensuite modulée selon les objectifs spécifiques à chaque spécialité (au nombre de sept). Cet objectif lui-même répond à une autre finalité : la rencontre de la recherche historique avec une demande sociale spécifique (enseignement, déontologie de production scientifique, gestion documentaire, expertise). De fait, le socle des objectifs de toutes les spécialités présente une bonne cohérence.
Plusieurs des spécialités de ce master préparent à un parcours professionnel : « Métiers de l’enseignement et de la formation » vise évidemment à la formation des enseignants et à la préparation des concours d’accès à cette profession ; « Métiers des archives, de la documentation et des médias » en fait de même pour tous les métiers de l’information et de la documentation. D’une manière plus générale, « Savoirs, cultures et patrimoines techniques de la Méditerranée », « Masters internationaux », « Langues, cultures et sociétés d’Asie » et « Le monde moderne et contemporain : Méditerranée, Europe, Afrique » ont pour but de former des experts dont les connaissances et les compétences pourraient être utilisées par des institutions publiques ou des sociétés privées
La mention « Histoire et humanités » est organisée en sept spécialités. 1. « Métiers de l’enseignement et de la formation ». 2. « Masters internationaux » (déclinée en deux parcours : « Recherche » et « Etude géopolitique des
mondes arabe et africain ») (n’existe qu’au niveau M2). 3. « Civilisations méditerranéennes antiques et médiévales ». 4. « Savoirs, cultures et patrimoines techniques ». 5. « Le monde moderne et contemporain : Méditerranée, Afrique, Europe ». 6. « Métiers des archives, de la documentation et des médias » (déclinée en trois parcours :
« Bibliothèques et documentation », « Archives », « Médias ») (n’existe qu’au niveau M2). 7. « Langues, cultures et sociétés asiatiques ».
La richesse de cette structure est de proposer un grand nombre de spécialisations, mais l’inconvénient à cela est, dans le cadre d’une très grande mutualisation, une perte de lisibilité effective comme dans le cas de la division en deux parcours de la spécialité « Masters Internationaux » ; on a du mal à voir pourquoi « Masters internationaux » est présenté comme une spécialité ; il est symptomatique qu’il n’y ait pas de vision claire de la spécialité 5, pour laquelle il n’existe pas de document en annexe (contrairement à ce qui est annoncé dans le document principal), et qui n’est, au fond, qu’un parcours des spécialités 3 et 5.
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Indicateurs
Effectifs constatés 226
Effectifs attendus 495
Taux de réussite 60 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 85 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Une mention forte, avec plusieurs spécialités intéressantes, indispensable à Aix - Marseille. Cette mention jouit d’un très fort adossement à la recherche, mais elle a des problèmes de pilotage, dont témoigne la mauvaise qualité du travail d’écriture des dossiers.
Points forts : Qualité de l’adossement à la recherche. Diversité de l’offre, mutualisations. Ouverture internationale.
Points faibles : Peu de professionnels dans l’équipe et relations avec les professionnels non formalisées. Manque de pilotage de la mention, peu de suivi des étudiants. Nombre excessif de spécialités, qui pour certaines pourraient faire l’objet d’un parcours.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : Instaurer un conseil de perfectionnement pour la mention (et pas seulement pour certaines spécialités). Revoir le nombre de spécialités et de parcours. Améliorer le suivi des étudiants et mieux évaluer la mention. Revoir l’organisation de la spécialité « Masters internationaux ».
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Appréciation par spécialité
Enseignement et formation en histoire géographie
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Masters internationaux
Présentation de la spécialité :
Ce master est orienté vers les partenariats avec trois universités étrangères, et délivre un double diplôme. Deux parcours sont proposés en M2 (le M1 pour les français se déroulant dans l’une des trois universités partenaires) : « Recherche », où les étudiants suivent les cours des spécialités 3 ou 5 ; « Professionnel », où les étudiants suivent des modules spécifiques « Géopolitique des mondes arabes et africain ».
Appréciation :
La présentation de cette formation à vocation internationale en tant que spécialité autonome ne s’impose pas. S’il faut souligner la qualité des liens avec les universités étrangères partenaires, on ne voit pas la légitimité profonde du parcours « Recherche » en tant que structure distincte. Par ailleurs, le parcours « professionnel », pour original qu’il soit, n’a pas d’assise suffisamment claire dans sa dimension professionnalisante.
Point fort : L’ouverture internationale, qui peut cependant être valorisée sans une spécialité propre.
Points faibles : La présence d’un parcours « Recherche » spécifique en M2 n’a pas de raison d’être, d’autant plus que
les formations sont mutualisées avec les spécialités 3 et 5. Le parcours appelé « professionnel » ne présente aucun aspect professionnalisant.
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de faire du parcours « professionel » une spécialité à part entière, non réservée aux masters internationaux.
Civilisations méditerranéennes antiques et médiévales
Présentation de la spécialité :
C’est une formation en humanités classiques, c’est un master recherche qui articule exigence historique et exigence d’une culture des époques antiques et médiévaleS.
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Appréciation :
Cette spécialité est classique, bien conçue, appuyée sur une excellente équipe d’enseignants-chercheurs.
Points forts : Articulation judicieuse entre les départements d’histoire et de lettres classiques. Construction qui permet aussi de viser les concours de lettres classiques.
Points faibles : Absence de philosophie antique. Le stage de S4 est facultatif.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement Il faudrait :
Introduire la philosophie antique au programme Rendre obligatoire un stage en S4
Savoirs, cultures et patrimoines techniques de la Méditerrannée
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est de former des spécialistes de la question des patrimoines techniques du bassin méditerranéen, des origines à nos jours, de manière à jouer un rôle d’expert en la matière.
Appréciation :
Le projet de cette spécialité est original. Cependant, rien n’explique comment sera gérée la diversité géographique, chronologique et thématique du champ de recherche envisagé ; ni les finalités professionnelles exactes. Il s’agit d’une spécialité « recherche », mais elle pourrait s’ouvrir aussi davantage à la professionnalisation
Points forts : Originalité du projet. Qualité ad hoc de l’équipe enseignante de l’Université Aix-Marseille.
Points faibles : Manque d’une réelle unité. Manque de perspectives professionnelles et professionnalisantes claires.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
Recommandations pour l’établissement Il faudrait :
Démontrer l’unité interdisciplinaire réelle de cette formation. Approfondir les objectifs professionnels en adaptant la formation à deux-ci. Introduire un stage.
Le monde moderne et contemporain : Méditerranée, Europe, Afrique
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est la formation à la recherche en histoire moderne et contemporaine.
Appréciation :
Cette spécialité est classique, bien conçue, appuyé sur une excellente équipe d’enseignants-chercheurs.
Points forts : Rigueur de la formation. Diversité des enseignements méthodologiques. Qualité de l’équipe enseignante.
Points faibles : Absence de stage. Faible éventail de finalités professionnelles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait revoir les perspectives professionnelles et, en fonction de cela, et mettre en place une politique cohérente de stages.
Métiers des archives, des biblithèques, de la documentation et des médias
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une spécialité professionnalisante, organisée en 2e année de master et préparant à des emplois dans le journalisme, les bibliothèques, les services de documentation, la production audiovisuelle ou numérique
Appréciation :
Cette proposition est originale et sans doute pertinente, mais le dossier présente peu d’éléments pour se forger un jugement clair.
Points forts : Originalité de la formation. Diversité thématique envisagée.
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Points faibles : Dossier trop lacunaire. Faiblesse des liens avec la recherche.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de préciser l’architecture du projet et formaliser les relations avec les professionnels d’une part, et la dimension « recherche » du projet d’autre part.
Langues, cultures et sociétés d’asie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est a un double objectif, elle est à la fois à finalité recherche (poursuite d’études en thèse) et à finalité professionnel (métiers de la coopération, de la diplomatie, du journalisme…), pour une spécialisation en histoire et sciences humaines (anthropologie, culture et civilisation) et langues.
Appréciation :
C’est une idée originale et qui peut faire l’objet d’une forte valorisation, à condition de montrer la cohérence interdisciplinaire et d’en approfondir les enjeux de professionnalisation.
Points forts : Positionnement original. Pluridisciplinarité autour d’une aire géographique porteuse.
Points faibles : Manque d’informations sur les contenus L’interdisciplinarité semble plus programmatique que réelle.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait veiller à une réelle convergence interdisciplinaire autour d’enjeux professionnels qui peuvent être réels.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003848
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères : aire culturelle asiatique
Présentation de la mention
Cette mention est le fruit d’une reconduction avec modifications et abrite quatre spécialités : « Recherche et enseignement en sinologie ou en japonologie (RE) », « Tourisme, langage, patrimoine (TLP) », « Langues, cultures et sociétés d’Asie (LCSA) », « Enseignement ». La maîtrise linguistique est visée dans toutes les spécialités, mais aussi celle des techniques de la traduction, des méthodes de recherche, ainsi que la connaissance approfondie de l’Asie, dans les domaines de la culture, de l’histoire, de la géographie, de la sociologie, de l’économie. Les objectifs professionnels sont donc variés : traduction et interprétariat, enseignement, recherche, tourisme, affaires, journalisme dans des domaines linguistiques très recherchés, car rarement enseignés en France : les langues d’Extrême-Orient et d’Inde. Le soutien de l’Université d’Aix-Marseille à ce master s’expliquerait donc, en bonne partie, par cette rareté, qui attire des étudiants venus de la région, mais aussi d’ailleurs. La mention est adossée à deux laboratoires : la jeune équipe LEO2T et l’EA IRSEA. Les étudiants sont ainsi invités à assister à des séminaires, colloques et journées d’études. La mention a des liens avec des organismes socio-professionnels, surtout du domaine public, majoritairement régionaux. Des liens sont aussi entretenus avec l’IEP d’Aix et avec les Universités de Paris, Lyon et Bordeaux. Il existe aussi des conventions avec des universités en Chine, à Taiwan, en Corée, au Japon, au Vietnam. Grâce aux quatre spécialités, la mutualisation en M1 est très forte. Les stages linguistiques sont conseillés et obligatoires en TLP.
Indicateurs
Effectifs constatés 42
Effectifs attendus 50
Taux de réussite 70%
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 83 ;3 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 80 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Ce master, dont les atouts sont en premier lieu la diversité linguistique et la rareté de son enseignement en France, vise, avec les quatre spécialités qui la constituent, des objectifs professionnels très variés. Le dossier ne fait pas mention si ces objectifs sont réellement atteints, ou s’ils ont des chances de l’être. Seule la filière traduction semble apporter de vraies possibilités de débouchés significatifs. Les relations avec le monde professionnel ne semblent pas assez développées. L’adossement à deux équipes de recherche, dont une jeune équipe, dirigée par le
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responsable de la mention, est un point positif qui peut apporter un contact intéressant des étudiants avec la recherche en action.
Les relations avec d’autres universités existent, ainsi qu’avec des universités étrangères, surtout chinoises et japonaises. La mutualisation des moyens est pratiquée en M1. Les stages linguistiques sont conseillés, ceux à caractère professionnel obligatoires. Ce master possède des atouts, à cause de la rareté de ce type de formation dans le panorama régional et national. Certains parcours, comme le coréen et le japonais, restent cependant fragiles de par la faiblesse de leurs effectifs. Nous regrettons que le dossier présenté reste en général assez vague, et que les renseignements donnés ne soient parfois pas tout à fait les mêmes selon les documents le constituant.
Points forts : Diversité linguistique et culturelle. Adossement à deux équipes de recherche. Ouverture à l’international.
Points faibles : Indétermination des débouchés professionnels (sauf la traduction littéraire). Relations avec le monde professionnel insuffisantes. Certains parcours sont fragiles, car ils ont très peu d’effectifs.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait bon de développer un réseau professionnel ciblé, à même d’offrir des opportunités professionnelles aux diplômés de cette mention. Il faudrait améliorer la visibilité de la mention, ce qui pourrait apporter une augmentation de ses effectifs.
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Appréciation par spécialité
Recherche et enseignement en sinologie ou en japonologie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des spécialistes de littérature chinoise et japonaise, ainsi que des traducteurs littéraires. Elle initie les étudiants à la méthodologie en recherche sur les langues et civilisations chinoises et japonnaises. Les débouchés sont les métiers de traducteur et d’enseignant-chercheur.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité entretient des relations avec des maisons d’édition spécialisées, qui utilisent les compétences en traduction de certains de ses diplômés. L’adossement à deux équipes de recherche est un point très positif.
Points forts : Liens avec le monde de l’édition. Adossement à deux équipes de recherche. Très bon niveau scientifique de cette formation.
Point faible : Risque de faibles effectifs en japonais.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait bon d’intensifier les efforts pour rendre plus visible et développer le parcours en langue et civilisation japonaises.
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Tourisme, langage, patrimoine
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des professionnels pour les agences de tourisme, des guides-interprètes, des gestionnaires de l’événementiel patrimonial. Les étudiants doivent faire un stage de quatre mois.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation est professionnalisante. Les réels débouchés restent cependant fort vagues. Cette formation bénéficie d’un conseil de perfectionnement. Des partenariats se développent avec, entre autres, des organismes régionaux.
Points forts : Des partenariats avec des organismes régionaux susceptibles d’employer les diplômés de cette
formation. L’existence d’un conseil de perfectionnement.
Point faible : Une interrogation sur les débouchés effectifs de ce genre de formation, en concurrence avec d’autres
plus généralistes. La déclinaison systématique de ce type de spécialité dans différentes mentions de l’Université (aire
culturelle romane, aire culturelle arabe…).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait bon de développer les liens avec des entreprises régionales. Un bilan serait à faire à mi-parcours sur les réels débouchés de cette formation.
Langues, cultures et sociétés d’Asie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité forme des étudiants dans différents domaines liés à l’aire asiatique, les langues, l’histoire, la géographie, la sociologie, l’anthroplogie. Cette pluridisciplinarité permet aux étudiants qui le désirent de se préparer ensuite aux concours administratifs.
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Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation pluridisciplinaire peut attirer des étudiants venus d’horizons différents compte tenu des évolutions géopolitiques. La formation de spécialistes de l’Asie dans des secteurs disciplinaires aussi variés que la géographie, la sociologie, les langues, l’histoire et les arts apparaît comme un défi stimulant. Elle peut compter sur un fort potentiel de recherche et de documentation, ainsi que sur des partenariats institutionnels et régionaux. En revanche, la qualité réelle de la professionnalisation reste à démontrer, surtout dans le cadre de la spécialité seule (les débouchés mentionnés exigent des compléments de formation).
Point fort : La pluridisciplinarité, qui peut constituer une base intéressante pour présenter des concours.
Point faible : Hétérogénéité des niveaux de langue des étudiants. Future insertion professionnelle mal cernée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait important de faire un bilan à mi-parcours des débouchés ouverts par cette formation.
Enseignement et formation en chinois
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003850
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Ergologie
Présentation de la mention
Depuis la création du département d’ergologie par l’Université d’Aix-Marseille 1, en Janvier 1999, le caractère le plus notable de cette formation de niveau master est certainement le maintien de la singularité, à un niveau international, de son développement et de sa conception d’une forme particulière de l’ergologie.
Sa perspective est définie par une démarche d’appréhension et d’analyse de l'activité humaine, axée à la fois sur une réflexion épistémologique et sur l’ancrage concret de la connaissance pluridisciplinaire des situations de travail. Des conventions de recherche, au-delà des sites régionaux, se sont en effet et depuis le début déployées sur le territoire national et la sphère internationale.
Le souhait de l’Université d’Aix-Marseille 1 est actuellement de faire évoluer cette offre de formation en une organisation à l’échelle de deux spécialités. Ainsi, en sus de la spécialité « d’Ergologie générale », une autre spécialité est en cours de constitution. Il s’agit d’une réponse à un appel à projet de coopération européenne soumise à un calendrier distinct de celui mise en place sur le territoire français (contrat quinquennal). Cette spécialité, mise en place avec l’Université de Porto, a été finalisée en novembre 2010 pour une ouverture en septembre 2011, c’est pour cette raison qu’elle n’est pas traitée dans le dossier en tant que spécialité.
Cette mention de master forme aux métiers de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, de chargés d’études, de consultants, de préventeurs, s’assistants RH, d’ergonomes etc., et ce dans différents secteurs professionnels tels que celui du service des entreprises, des hôpitaux, des laboratoires d’analyse, de marketing, de la fonction publique territoriale, des assurances, de l’action sociale, des secteurs associatif, de l’enseignement etc. Le recrutement est national et international, et l’insertion professionnelle des diplômés s’effectue au même niveau. Par ailleurs, environ 85 % des étudiants sont inscrits en formation initiale et 15 % en formation continue, les étudiants étrangers correspondant à environ 5 % des effectifs que ce soit en M1 ou en M2.
Indicateurs
Effectifs constatés M1 d’environ 20 étudiants M2 d’environ 30 étudiants
Effectifs attendus M1 30-40 M2 50-60
Taux de réussite 79 % sont diplômés
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
80 % ont un emploi et 20 % sont sans emploi (taux de réponse 73 %)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’originalité de cette formation, son niveau d’exigence se situent du côté de l’ouverture internationale, de l’intégration d’une formation continue, en apprentissage ou en alternance, de la pluridisciplinarité, de l’adossement recherche et des partenariats professionnels.
Le projet en cours, qui consiste en la création d’une nouvelle spécialité en co-habilitation avec l’Université de Porto, ne peut que contribuer à accroître le rayonnement international de cette mention de master.
Cependant, le dossier présente des faiblesses majeures, dans les effectifs étudiants et enseignants, ainsi que dans sa présentation.
Points forts : Pluridisciplinarité de la formation. Compromis intéressant, pour les stages, entre recherche et professionnalisation. Souci d’ouverture internationale en ce qui concerne l’accueil des étudiants et les échanges
académiques. 15 % d’étudiants en formation continue. Co-habilitation avec l’Université de Porto, pour la spécialité « Travail, ergologie et développement »,
dont l’ouverture est prévue en 2011.
Points faibles : Effectifs faibles, en particulier en M1. Département d’Ergologie sous doté en EC. Pas de conseil de perfectionnement. Informations insuffisantes sur le contenu des cours et leur répartition précise sur les 20 semaines pédagogiques.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Le caractère unique de cette formation au niveau national fait de cette mention de master un atout déterminant pour l’établissement en termes de visibilité et d’identité. Néanmoins, la dénomination « Ergologie » devrait être mieux justifiée, en particulier les aspects qui la distinguent de « l’Ergonomie » pourraient être développés de façon plus importante. Par ailleurs, un questionnement devrait à l’avenir être mené, afin de s’interroger sur les moyens que l’établissement se donne pour contribuer au développement de cette formation. En effet, soit il cherche à renforcer les effectifs étudiants en dotant le département d’ergologie de moyens humains et financiers supplémentaires, soit il décide d’intégrer les deux spécialités de cette mention de master au sein d’une autre mention de master existante dans l’établissement.
Il serait par ailleurs bien qu’un conseil de perfectionnement soit mis en place et que cette formation fasse l’objet, de la part de l’établissement, d’un soutien plus important dans la mise en place de procédures d’évaluation et de suivi de cohortes.
2
Appréciation par spécialité
Ergologie générale
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité possède une année de M2 professionnel et recherche dont la finalité première est de former des intervenants dans le champ des activités humaines et notamment dans le champ du travail. C’est une formation qui associe la professionnalisation et la recherche et qui peut déboucher aussi bien sur la préparation d’un doctorat (essentiellement en philosophie, économie, science de l’éducation) que sur des emplois de chargés d’études, de consultants, de chargés de mission facteur humain, de préventeurs, d’ergonomes, de formateurs, dans le domaine de la connaissance et de la gestion des activités humaines et notamment du travail (gestion des ressources humaines).
Les enseignements correspondent à 105 heures de CM, 75 heures de TD et un stage, en immersion complète dans un laboratoire de recherche ou dans le milieu professionnel, d’une durée de trois mois avec soutenance d’un mémoire.
Indicateurs :
Effectifs constatés 30
Effectifs attendus 35-50
Taux de réussite 79 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation est très originale et unique en son genre bénéficiant d’atouts majeurs tels qu’une grande pluridisciplinarité et une articulation recherche versus professionnalisation intéressante. Son attractivité est grande, en témoigne l’accueil chaque année d’étudiants de deuxième année du DEIS (diplôme d’état en ingénierie sociale) de deux instituts de formation en travail social (Institut méditerranéen de formation de Marseille et Institut d’études supérieures en travail social de Nice), ainsi que d’étudiants de l’Institut de formation des cadres de la santé d’Aix en Provence. Néanmoins, elle mériterait d’être renforcée entre termes d’effectifs.
Points forts : Taux de réussite d’environ 80 %. Pluridisciplinarité de la formation. Compromis intéressant, pour les stages, entre recherche et professionnalisation. Souci d’ouverture internationale, au niveau des étudiants accueillis et des échanges académiques. 15 % d’étudiants en formation continue.
Points faibles : Département d’ergologie sous doté en EC. Pas de conseil de perfectionnement. Informations insuffisantes sur le contenu des cours et les résultats des évaluations et du suivi des
cohortes effectués.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
3
4
Recommandations pour l’établissement
Il serait bien qu’un conseil de perfectionnement soit mis en place pour cette spécialité.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003852
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Anthropologie
Présentation de la mention
Le master mention « Anthropologie » de l’Université de Provence se compose de cinq spécialités : trois spécialités à finalité recherche (dont une spécialité faisant partie d’un master européen en cours de création), une spécialité à double finalité recherche et professionnelle et une spécialité à finalité professionnelle. L’étroite association entre la pédagogie et la recherche assure une pertinence et une cohérence adaptées à chaque projet pédagogique présenté au sein de ces spécialités. La création de deux nouvelles spécialités par rapport à la contractualisation antérieure, « Langues, cultures et sociétés d’Asie » et « Anthropologie des dynamiques sociales et du développement » (futur programme du master européen), correspond parfaitement aux ouvertures internationales attendues de cette discipline sur le plan régional et national.
Les cinq spécialités sont orientées sur l’étude anthropologique des sociétés contemporaines et de leurs transformations : mouvements migratoires, mutations urbaines, situations de conflit et de guerre, situations sanitaires et sociales, enjeux environnementaux et enjeux du développement durable, mais aussi des nouvelles formes de socialité nées du dynamisme des circulations humaines et culturelles. La lisibilité des objectifs scientifiques de chaque spécialité permet aux étudiants de faire un choix de spécialité raisonné en fonction d’acquis antérieurs, au sein de parcours clairement identifiés et bien articulés en aires culturelles et thématiques souvent novatrices dans le champ de l’anthropologie. L’expérience et la qualité des équipes de cette mention permettent de mettre en place une formation à la recherche de grande qualité, s’appuyant sur des associations d’équipes de recherche nationales et internationales, et désormais renforcée par la présence de cinq UMR du CNRS qui forment un ensemble unique en France dans le domaine de la recherche en anthropologie. L’accueil des étudiants de master, puis ensuite des doctorants, au sein de ces équipes est un atout important pour la croissance attendue des effectifs de la mention dans les années à venir.
L’ouverture européenne procurée par la spécialité (finalité recherche) « Anthropologie des dynamiques sociales et du développement » (programme européen), l’ouverture vers l’asie de la nouvelle spécialité « Langues, cultures et sociétés d’Asie », la consolidation des liens avec l’Afrique de l’Ouest via les spécialités « Santé » et « Dynamiques sociales et développement », élargissent les possibilités de recrutement de jeunes diplômés et contribuent au développement de projets en partenariat qui peuvent déboucher sur des emplois en anthropologie appliquée au développement.
Indicateurs
Effectifs constatés (2009-2010) 102 M1 = 74 M2 = 28
Effectifs attendus Stables
Taux de réussite (2008-2009) M1 = 60 % M2 = 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR 1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’ensemble du projet, organisé en spécialités et parcours thématiques et par aires culturelles, est très cohérent, bien équilibré entre apports théoriques et méthodologiques, bien positionné sur le plan des applications de la discipline (développement durable, santé, muséographie), riche en capacité d’accueil de doctorants, tant à Aix-Marseille que par le biais du réseau des universités européennes et non européennes qui sont associées à certaines spécialités.
On notera que la spécialité à finalité professionnelle « Anthropologie et métiers du développement durable », déjà en place et qui connaît un succès intéressant auprès des étudiants et des partenaires professionnels, pourrait souffrir de l’ouverture de deux nouvelles spécialités, y compris de la concurrence de la spécialité « Anthropologie de la santé », si les équipes pédagogiques de chaque spécialité ne se renforcent pas mutuellement.
Points forts : Expérience des équipes pédagogiques regroupées au sein de chaque spécialité. Richesse de l’adossement recherche de la mention : 5 UMR CNRS ; équipes de l’IRD, de l’INRA, d’autres
universités européennes et africaines. Diversité des aires culturelles et des thématiques de recherche.
Points faibles : La spécialité « Anthropologie de la santé » repose sur une équipe pédagogique de titulaires trop réduite. Le suivi des étudiants en emploi et non diplômés est relativement négligé.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de rééquilibrer les équipes entre les spécialités en incitant certains directeurs de recherche potentiels (listés dans la mention) à s’impliquer plus concrètement dans certaines spécialités dont les laboratoires d’adossement affichent des compétences fortes, et en consolidant l’anthropologie de la santé.
Il conviendrait également de mettre en place un suivi professionnel des étudiants diplômés en anthropologie.
2
Appréciation par spécialité
Anthropologie sociale et culturelle
Présentation de la spécialité :
La spécialité à finalité recherche « Anthropologie sociale et culturelle » est au cœur de la discipline et à la base des développements successifs de la mention. Les contenus, fortement adossés à l’environnement de recherche, sont bien identifiés, ouverts et articulés.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M1 : 83 M2 : 32
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité classique, et centrale, est fortement adossée à la recherche et prépare bien à la poursuite en doctorat. L’équipe pédagogique a progressivement mis en place la complémentarité et la diversification des thématiques qui font maintenant sa force incontestée sur le plan national.
Points forts : Richesse de l’adossement recherche et de la préparation à la recherche. Prise en compte de compétences transversales.
Points faibles : Prise en compte limitée de la professionalisation hors recherche. Absence de suivi professionnel des étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de veiller à renforcer la dimension de professionalisation et le suivi professionnel des étudiants.
3
Anthropologie des dynamiques sociales et du développement
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité recherche, en M2 uniquement, est présentée en création. Elle est construite autour d’un programme de formation commun à plusieurs universités européennes (Université de Provence ; Université libre de Bruxelles ; Katholieke Universiteit Leuven ; Uppsala Universitet ; Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense ; Université de Liège).
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus M1 : SO M2 : 3
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La spécialité est centrée sur l’analyse du changement social complexe et du développement et la spécificité du regard anthropologique sur les mutations sociales des pays du sud. Le cadre international de la collaboration ouvre de grandes possibilités, qui restent en partie à détailler plus précisément.
Points forts : Atouts d’un programme européen, notamment en termes de mobilité et d’ouverture. Positionnement scientifique sur des thèmes d’importance disciplinaire et générale croissante.
Point faible : Manque de précisions sur les conditions d’encadrement.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de mieux affirmer ce qui, dans les choix de cours et la façon d’aborder les thématiques, fonde la réelle différence de cette spécialité avec les autres spécialités de la mention.
4
Anthropologie de la santé
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2, à finalité large, recherche et professionnelle, vise à permettre aux étudiants de connaître et maîtriser les orientations théoriques, les grands champs thématiques et les méthodes en anthropologie sociale et culturelle appliquée à la santé et plus largement en anthropologie médicale, ainsi que les approches articulant sciences humaines et sociales et santé publique.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M1 : SO M2 : 15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité est bien ancrée à un environnement de recherche et de réseaux professionnels. Elle prend tout particulièrement appui sur les collaborations établies par l’équipe pédagogique dans le domaine de la recherche opérationnelle en anthropologie médicale (Europe et Afrique sub-saharienne). Les séminaires du laboratoire GReCSS, désormais intégré à l’UMR 8562 Centre Norbert Elias, sont le principal point d’appui de la formation à la recherche. Son ouverture en formation initiale et permanente aux professionnels de la santé (VAP), aux diplômés de sciences biologiques et médicales, de master médecine et pharmacie, paramédicaux, est très attractive sur le plan national et international et unique en France.
Points forts : Articulation SHS- santé publique. Ouverture à l’internationale. Ouverture professionnelle sur des emplois (coordonnateur de projets, formateur) valorisés dans les ONG,
les réseaux médicaux sociaux.
Point faible : Equipe pédagogique un peu faible en effectifs d’enseignants-chercheurs titulaires.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’associer plus d’enseignants-chercheurs aux modules de formation de cette spécialité et de mobiliser plus activement les directeurs de recherche en anthropologie de la santé qui figurent dans la liste des intervenants de la mention.
5
Langues, cultures et sociétés d’Asie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2, en création, mutualisée avec d’autres mentions de l’établissement, à finalité double, professionnelle et recherche, propose à ses étudiants d’acquérir des savoir-faire correspondant aux besoins très divers des administrations publiques et des entreprises régionales et nationales tournées vers l’international en général et l’Asie en particulier. L’approche par aire culturelle (Chine, Corée, Japon, Taiwan, Inde, Thailande, Viet-Nam, Indonésie, etc.) combine des apports disciplinaires en anthropologie, en histoire et en langues étrangères.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus M1 : SO M2 : 5
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
La spécialité offre une approche originale et attractive combinant une spécialisation disciplinaire en histoire et sciences humaines (anthropologie, culture et civilisation) et en langues par aire culturelle. Cette idée originale peut faire l’objet d’une forte valorisation, à condition de montrer la cohérence interdisciplinaire et d’en approfondir les enjeux de professionnalisation.
Point fort : Originalité du positionnement : pluridisciplinarité sur une aire culturelle porteuse.
Point faible : Manque d’affirmation de la spécificité anthropologique dans cet ensemble pluridisciplinaire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de veiller à préciser et garantir les conditions d’une réelle convergence interdisciplinaire autour d’enjeux professionnels qui peuvent être réels.
Anthropologie et métiers du développement durable
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à visée professionnelle couvre le M1 et le M2. Elle vise à former les étudiants à appliquer les compétences anthropologiques qui leur sont communiquées dans le cadre du programme d’enseignement à la compréhension de situations pluriculturelles hétérogènes, afin de promouvoir des interventions de développement culturellement appropriées et durables (tant sur le plan social qu’environnemental), c’est-à-dire acceptables et appropriables durablement par les populations ou les catégories sociales bénéficiaires (pays du sud).
6
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Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M1 : 25 M2 : 20
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité assure une formation équilibrée et progressive, qui prépare à la fois à la recherche et à l’expertise sur le terrain et a le grand intérêt de contribuer à professionnaliser les étudiants en anthropologie.
Points forts : Maîtrise professionnelle de l’équipe pédagogique dans chacun des secteurs d’application : niveaux
d’instrumentation de la discipline (enquêtes appliquées, intervention, évaluation, etc.), connaissance des secteurs et des institutions (ONG, bureaux d’études, agences de développement).
Exigences pratiques fortes et suivi d’un projet professionnel.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de veiller à renforcer l’implication des enseignants-chercheurs titulaires de l’établissement dans cette formation.
1
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003854
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Philosophie
Présentation de la mention
Formation par nature attachée à la rigueur des analyses et de l’argumentation, la mention « Philosophie » apporte aux étudiants une maîtrise des concepts et de l’organisation de textes, discours et pensées théoriques, et une capacité de recul critique pour évaluer leurs pertinence et conséquences pratiques. Elle prépare naturellement aux métiers de la recherche et de l’enseignement, mais, du fait de ses exigences intrinsèques et de la solide culture qu’elle apporte, elle peut constituer un atout non négligeable pour des débouchés tels que les concours administratifs, les carrières du journalisme, de la communication, ou bien du conseil et des ressources humaines.
Cette souplesse d’adaptation trouve une expression à la fois originale et riche de potentialités dans les six spécialités que l’Université de Provence propose et qui permettent un élargissement notable des horizons professionnels des étudiants. Quatre d’entre elles sont plus spécifiquement dédiées à la recherche (« Histoire de la philosophie », qui constitue en quelque sorte la « colonne vertébrale » de la mention, « Epistémologie et philosophie analytique », « Philosophie et histoire des sciences fondamentales (mathématiques et physique) » et « Esthétique et théorie des Arts ». Deux font le pari de la professionalisation : classiquement, « Enseignement et formation en philosophie » et, de manière plus originale et sans doute unique en France, « Argumentation et influence sociale ».
Ces spécialités, pour certaines privilégiant des approches pluridisciplinaires, sont adossées à deux équipes de recherche : le Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (CEPERC UMR 6059) et l’Institut d’histoire de la philosophie (IHP EA 3276).
Indicateurs
Effectifs constatés 109
Effectifs attendus 100
Taux de réussite 69 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La grande variété des enseignements proposés (susceptible d’élargir notablement les horizons professionnels des étudiants) s’appuie sur la cohérence et la qualité de la spécialité « Histoire de la philosophie », dont une grande partie des UE se trouve mutualisée avec la plupart des autres spécialités. Cette cohérence disciplinaire se retrouve
2
dans l’adossement à deux équipes de recherche reconnues et au rayonnement international, qui assurent la qualité scientifique de la formation.
Celle-ci connaît ainsi une bonne attractivité (le nombre d’inscrits est tout à fait satisfaisant pour la discipline et en fait l’un des principaux centres philosophiques en province) : 30 % des inscrits viennent de l’extérieur de la région (dont 10 % d’étrangers). Le niveau de l’apprentissage à la recherche et à l’enseignement est sanctionné par une forte réussite aux concours d’enseignements et par une remarquable insertion des post-doctorants dans des carrières de la recherche.
Le pari d’allier cohérence et variété apporte une originalité certaine aux spécialités proposées (peut-être en trop grand nombre cependant, au vu des effectifs et, pour une spécialité notamment, au vu des thématiques) et pourrait se révéler extrêmement fécond (notamment avec la spécialité à finalité professionnelle, très porteuse en ce qu’elle peut donner des outils pour le conseil en communication tout en gardant sa spécificité philosophique) si l’équipe de pilotage était structurée avec plus de cohésion : elle se donnerait les moyens alors d’opérer un suivi des étudiants, toujours riche d’enseignements, et de rechercher les meilleures voies d’ouverture de la formation à des partenariats avec des professionnels (pour les spécialités qui l’exigent) ou à des collaborations plus structurées avec d’autres équipes de recherche, voire entre les équipes de recherche qui portent la mention.
Points forts : L’adossement à la recherche, la qualité scientifique et la dimension internationale de la formation. L’originalité des offres. Le souci de se fonder sur la discipline pour ouvrir des perspectives professionnelles.
Points faibles : La structure et le fonctionnement du pilotage de la formation, qui comprend le manque de suivi des
étudiants. L’ouverture trop timide aux partenariats structurés avec d’autres équipes ou avec des professionnels. L’aspect composite de certaines spécialités.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
La création d’un conseil de perfectionnement au moins pour la spécialité à finalité professionnelle, devrait donner les moyens concrets de l’élaboration progressive d’un réseau plus structuré de professionnels (et, s’il est constitué pour la mention, des collaborations plus précises avec des équipes de recherche). Le fonctionnement de l’équipe de pilotage devrait être précisé et permettre à la fois un meilleur suivi des étudiants et une réflexion approfondie sur les débouchés professionnels. Enfin, les enseignements devraient refléter davantage de partenariats, au moins pédagogiques, entre les deux équipes de philosophie.
3
Appréciation par spécialité
Histoire de la philosophie
Présentation de la spécialité :
Noyau fondamental de la mention, la spécialité a pour objectif l’apprentissage des méthodes et des outils en histoire de la philosophie. Cela inclut, par nature, à la fois l’acquisition d’une solide culture (philosophique mais aussi dans les humanités) et les moyens d’une distance critique pour évaluer la pertinence théorique et pratique d’un discours selon les contextes. La spécialité insiste sur les bénéfices d’une lecture en version originale des textes étudiés et prépare de manière privilégiée aux réquisits méthodologiques de la recherche en philosophie : l’étudiant prépare un mémoire de recherche et assiste aux séminaires de l’équipe de recherche.
Indicateurs :
Effectifs constatés 55
Effectifs attendus 48
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Excellente formation à la recherche, par la recherche, la spécialité montre une cohérence notable des enseignements qui permettent une vision globale des aspects fondamentaux de la philosophie et donne les moyens aux étudiants d’orienter leurs intérêts : d’où son attractivité (puisqu’elle rassemble la grande majorité des étudiants du master de philosophie de l’établissement). Adossée à une équipe de rayonnement international, la mention permet ainsi des échanges de haut niveau.
Tronc commun de la plupart des spécialités, elle partage naturellement les points forts et points faibles de la mention.
Points forts : Adossement à la recherche. Cohérence des enseignements entre eux et avec les objectifs affichés. Ouverture internationale.
Point faible : Pilotage et suivi des étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandations pour l’établissement
Comme pour l’ensemble de la mention, le fonctionnement de l’équipe de pilotage devrait être précisé et permettre à la fois un meilleur suivi des étudiants et une réflexion approfondie sur les débouchés professionnels, et les enseignements devraient refléter davantage de partenariats, au moins pédagogiques, entre les deux équipes de philosophie.
Epistémologie et philosophie analytique
Présentation de la spécialité :
A partir d’un tronc commun (au semestre 1 du M1) à trois spécialités recherche de la mention, cette spécialité, qui partage les objectifs de toute formation philosophique en termes d’acquisition de méthodes et de connaissances, se propose de fournir aux étudiants un apport spécifique en épistémologie (philosophie des sciences) et en philosophie analytique (approche spécifique de la philosophie développée notamment dans les pays anglo-saxons).
Indicateurs :
Effectifs constatés 09
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
L’idée a son intérêt (notamment en philosophie analytique, puisqu’il s’agit aussi de favoriser l’insertion de futurs chercheurs dans le milieu académique), mais sa réalisation paraît plutôt compliquée que réellement pertinente. On s’attendrait à un effort d’approfondissement d’une langue vivante (en particulier l’anglais). L’intitulé de la spécialité, par ailleurs, manque de précision. De fait, la spécialité peut amener un étudiant à jouer le jeu en diversifiant sa formation, ou bien à suivre un parcours uniquement de « philosophie des sciences » ou bien seulement de « philosophie analytique ». La question se pose d’une construction de la spécialité en deux parcours spécifiques à partir de la spécialité « Histoire de la philosophie », ce qui aurait pour avantage, par ailleurs, de formaliser pédagogiquement, au sein d’une spécialité commune, les liens des deux équipes de recherche en philosophie.
Points forts : Adossement à la recherche. Originalité et pertinence des objectifs.
Points faibles : Mise en œuvre de ces objectifs en une spécialité composite. Une place plus large devrait être laissée aux langues vivantes (anglais notamment).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
5
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’envisager la possibilité de la transformation de cette spécialité en parcours de la spécialité « Histoire de la philosophie », ou, pour la composante « épistémologie », de la spécialité « Philosophie et histoire des sciences ».
Philosophie et histoire des sciences fondamentales mathématiques et physique
Présentation de la spécialité :
Ouverte à des étudiants venant des filières scientifiques comme aux étudiants de philosophie (avec mises à niveau de chacun dans les disciplines qui ne leur sont pas coutumières - philosophie des mathématiques, histoire des sciences), la spécialité a pour objectif de former des experts en philosophie des sciences, dotés d’une culture pointue sur les grandes thématiques de l’histoire des mathématiques et de la physique, tout en ménageant une ouverture sur d’autres champs scientifiques dans leur articulation avec des problématiques éthiques (théorie et pratique) : sciences économiques et sociale, bioéthique, sciences du vivant.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus NR
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Cette spécialité originale et manifestement pointue est une création. Elle prépare, à l’image du master « Histoire philosophie et médiations des sciences » à Bordeaux, de futurs chercheurs en histoire des sciences, et est également ouverte à des enseignants de mathématiques, physique, philosophie, désireux d’ouvrir de nouvelles perspectives sur leur discipline. Les enseignements proposent des approches par discipline (mathématiques et physique), par grandes thématiques (temps et espace) et par outils conceptuels (postulat, mesure, logique et démonstration). La spécialité est adossée à une équipe de recherche spécialisée sur ces thématiques et qui les élargit. La principale difficulté tient à la spécificité de ces enseignements, qui ne valorisent sans doute pas assez les débouchés possibles (journalisme scientifique, par exemple), tandis que la pluralité des approches devrait trouver des prolongements naturels dans des formalisations de collaborations pédagogiques entre équipes de recherche.
Points forts : Adossement à une équipe de recherche spécialisée dans ces questions. Place importante donnée aux langues vivantes en lien avec la discipline.
Points faibles : Valorisation trop discrète des débouchés professionnels possibles. Possibilité d’hyperspécialisation qui peut décourager.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
6
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de valoriser la spécialité en analysant plus nettement les débouchés professionnels (hors recherche) possibles et en adaptant des enseignements à ces objectifs, et de favoriser sa visibilité au niveau de la formation doctorale par la création d’une filière d’études doctorales « Epistémologie et histoire des sciences ».
Argumentation et influence sociale
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle présente des objectifs originaux pour une mention de philosophie et qui peuvent être très féconds. Il s’agit de former des professionnels du conseil, de la négociation, de la médiation ou de la concertation, en privilégiant une approche critique des arguments et contre-arguments. Cette formation passe par l’étude de l’argumentation formelle et des théories de l’engagement, de la démocratie participative, dans une approche pluridisciplinaire : philosophie (théorie de l’argumentation, philosophie morale et politique, éthique, etc.), psychologie sociale, linguistique, sociologie, etc. L’intérêt de la spécialité est que, sans rien renier des spécificités d’une approche globalement philosophique (et du recul critique qui lui est inhérent), elle croise des disciplines diverses mais adjacentes dans une démarche où la communication devient à la fois outil, fin et objet d’analyse. La spécialité accueille des étudiants en formation initiale et des professionnels en formation continue. Les étudiants préparent un bref rapport de stage et un mémoire de stage (qui peut avoir une composante théorique et/ou pratique).
Indicateurs :
Effectifs constatés 27
Effectifs attendus 27
Taux de réussite 33
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Naturellement pluridisciplinaire, cette formation institue un nouveau type de débouchés pour la philosophie (et en cela prend acte de la réalité du devenir des étudiants de philosophie) dont il conviendrait d’asseoir la pertinence par l’élaboration de partenariats plus clairs avec des professionnels. Le pari d’une spécialité professionnelle est bienvenu et pertinent puisque cette offre de formation ambitieuse et diversifiée répond à la complexité des interactions sociales et politiques et à leurs modalités concrètes en termes de situation de communication. Ce pari peut être très fécond.
Points forts : Originalité et pertinence du projet et des objectifs. Pluralité des approches et pluralité des origines disciplinaire et/ou professionnelle des étudiants.
Point faible : La part des professionnels dans la formation foit être considérablement accrue.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
7
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de tenir le pari de la professionnalisation en instituant des partenariats solides avec des professionnels et en établissant une politique des stages plus précise et plus suivie par l’équipe pédagogique. Un conseil de perfectionnement permettrait de commencer à œuvrer dans ce sens.
Esthétique et théorie des arts
Présentation de la spécialité :
Privilégiant des approches pluridisciplinaires autour des théories esthétiques, cette spécialité souligne les apports historiques de la philosophie tout en privilégiant et en éclairant ses méthodes d’analyse. Elle s’adresse à des étudiants ayant déjà une formation dans les métiers de la culture et qui trouveront dans ce diplôme des arguments pour une promotion ou une mobilité professionnelle, ou à des étudiants en formation initiale visant des métiers de la médiation culturelle ou du patrimoine culturel, ou la recherche en esthétique philosophique. Elle s’articule sur des partenariats avec d’autres départements ou composantes (arts plastiques, lettres, histoire de l’art et musicologie). Les étudiants suivent un enseignement fondé sur une recherche transversale et sont appelés à faire un stage et un mémoire de recherche.
Indicateurs :
Effectifs constatés 18
Effectifs attendus 18
Taux de réussite 60
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité se trouve à deux carrefours : 1. carrefour des disciplines dans une approche transversale (tout en restant axée sur les méthodes propres à l’esthétique philosophique) qui peut être féconde ; 2. carrefour entre les aspects recherche et les aspects professionnels (le mémoire et le stage en témoignent). Cette position fait sa richesse et sa fragilité. Sa richesse en ce que son originalité permet d’acquérir des outils pertinents pour les métiers du monde de l’art, sa fragilité en ce que ces ouvertures ne sont pas assez déployées ou formalisées.
Points forts : Originalité d’une formation tournée vers les métiers du patrimoine culturel. Ouverture à différents horizons de recrutement interne.
Points faibles : Ouverture à la professionalisation et politique des stages trop floue. Manque de cohérence entre les différents champs de spécialisation (cinéma, histoire de l’art,
littérature) et aspect composite de la spécialité (en particulier les enseignements en esthétique arrivent bien tardivement dans le cursus).
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
8
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de faire le pari de la professionnalisation en élaborant une politique de stage plus précise et en favorisant des partenariats avec les professionnels du monde de la culture. Il conviendrait également de veiller à une unité et une cohérence plus fortes entre les différents champs mobilisés (arts, philosophie, littérature).
Enseignement et formation en philosophie
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003878
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères : Aire culturelle slave
Présentation de la mention
Cette mention est une reconduction avec modifications. Elle comporte deux spécialités de M2, intitulées « Recherche » et « Traduction culturelle ».
Elle vise à approfondir la connaissance de la langue et de la culture russe, mais aussi slave en général. Elle propose une initiation des étudiants à la méthodologie de la recherche. Il s’agit d’une formation unique dans la région PACA, la seule aussi pour les étudiants de russe souhaitant se préparer aux métiers de la traduction. Le master s’appuie sur le laboratoire EA 4236 ECHANGES. Les étudiants doivent effectuer, dans les universités russes avec lesquelles l’université a des accords, des séjours longs au cours desquels ils enseignent le français. L’équipe pédagogique est constituée de 11 enseignants (4 PR, 7 MCF). 25 % des étudiants sont étrangers ou viennent de l’extérieur de la région.
Indicateurs
Effectifs constatés 9
Effectifs attendus 12
Taux de réussite 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Ce dossier, clair et agréable, montre les efforts faits par les slavistes de l’établissement pour faire vivre une mention de master malgré les effectifs très faibles. Il s’agit d’une formation unique dans la région. La campagne d’information en cours dans les lycées de la région devrait porter ses fruits.
Points forts : Caractère unique de ce master dans la région. Efforts faits pour augmenter les effectifs.
Point faible : Effectifs faibles.
1
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il apparaît souhaitable que l’établissement continue à soutenir cette mention pour que les efforts engagés en vue de l’augmentation de ses effectifs et de sa visibilité portent pleinement leurs fruits.
2
Appréciation par spécialité
Recherche
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité de M2, à finalité recherche, vise l’approfondissement de la connaissance des langues et de la culture slaves, ainsi que l’initiation à la méthodologie de la recherche. Le séjour à l’étranger qu’elle implique est un atout certain pour la formation des étudiants, ainsi que l’obligation qu’ils ont de suivre les activités (colloques, séminaires) du laboratoire ECHANGES.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation, qui a une structure traditionnelle solide, semble avoir un très bon niveau scientifique, avec un adossement « actif » à l’équipe de recherche. Elle a une bonne ouverture à l’international.
Points forts : Adossement réel à une équipe de recherche. Bonne ouverture à l’international.
Point faible : Effectifs faibles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour la mention dans son ensemble, le soutien continu de l’établissement apparaît déterminant pour l’avenir de cette spécialité.
3
4
Traduction culturelle
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité prépare aux métiers de la traduction et de l’édition, mais aussi à ceux qui utilisent la médiation culturelle. Il s’agit d’une formation de qualité, avec des stages et un travail d’étude et de recherche donnant lieu à un mémoire. Le séjour à l’étranger est un atout certain pour les étudiants. Ceux-ci doivent suivre les activités (colloques, séminaires) du laboratoire ECHANGES (rapports notés). Il existe un conseil de perfectionnement qui bénéficie de la présence de professionnels.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus NR
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation, qui semble avoir un très bon niveau scientifique, est ouverte à l’international. Elle a un adossement « actif » à l’équipe de recherche. L’existence d’un conseil de perfectionnement incluant divers professionnels est un élément positif. La place des professionnels dans l’enseignement paraît réduite aux enseignements de traduction éditoriale (trois responsables de maisons d’édition pour la littérature russe) mais le stage obligatoire de 4 à 6 mois dans les organismes culturels partenaires apporte une dimension professionnelle importante.
Points forts : Adossement réel à une équipe de recherche. Ouverture à l’international. Existence d’un conseil de perfectionnement incluant divers représentants du monde professionnel.
Points faibles : Effectifs faibles. Place apparemment réduite des professionnels dans l’enseignement.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Comme pour la mention dans son ensemble, le soutien continu de l’établissement apparaît déterminant pour renforcer cette spécialité. Il conviendrait par ailleurs de renforcer la place des professionnels dans cette formation pré-professionalisante.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003882
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues et cultures étrangères : aire interculturelle franco-allemande
Présentation de la mention
Le master « Aire interculturelle franco-allemande » (AIFA) offre deux spécialités : « Recherche » et « Métiers de l’enseignement et de la formation ». Le dossier, sérieusement construit et très clair, demande la reconduction, avec modifications, du master existant. Seule la spécialité « Recherche » sera étudiée ici.
La formation proposée est de grande qualité, les contenus des enseignements correspondent entièrement aux objectifs affichés. L’année passée à l’étranger participe également à la maîtrise de ces objectifs.
Il faut signaler qu’une dimension de finalité professionnelle est présente à l’intérieur de cette spécialité recherche. Elle est rendue possible par la mutualisation poussée avec d’autres mentions et par l’existence d’un stage obligatoire en entreprise. Cette ouverture sur le monde professionnel mérite d’être encouragée.
Indicateurs
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M1 : 15 M2 : 15
Taux de réussite 80 %
Résultat de l'évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponse) NR
Résultat de l'analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l'analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponse) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le master offre une formation de qualité, originale, solide, bien pensée, avec des objectifs bien définis. La double finalité (recherche et professionnelle) harmonieusement conçue à l’intérieur d’une même spécialité est rendue possible par la forte mutualisation, le stage obligatoire, l’expérience de vie en Allemagne et en France.
Seule la faiblesse actuelle des effectifs, mais qui ne saurait être en rien imputable à la mention puisqu’elle traduit, hélas, une certaine désaffection envers les études germanistiques, peut se révéler un handicap.
Les enseignements du master portent sur l’étude des relations et transferts culturels franco-allemands dans le domaine de la langue, de la littérature et de la civilisation, de l’histoire des idées et de la philosophie. L’accent est mis sur les lieux de mémoire franco-allemands de la région.
Le master assure une préparation au doctorat, aux métiers de l’enseignement, mais aussi au travail et aux emplois dans les organismes franco-allemands.
Il repose sur une collaboration très étroite avec les départements de lettres modernes, littérature comparée, histoire, philosophie et linguistique générale de l’université. Il s’agit d’une formation unique au niveau national.
Une réorientation est possible vers un master 2 « Métiers de la traduction » au sein de l’université ou ailleurs en France.
Le cursus prépare à la recherche et à la rédaction de la thèse. Il est adossé à l’EA 4236 ECHANGES. Il est indiqué que les étudiants interviennent régulièrement dans les réunions et les colloques organisés par l’EA mais l’on dispose de peu d’informations sur les formes que revêtent ces interventions.
Des contacts existent aussi avec l’équipe TELEMME (Aix-Marseille), le groupe de recherche de la culture de Weimar (Paris 4) et l’UMR Transferts culturels (Paris).
Un projet de collège doctoral franco-allemand est à l’étude.
Le master offre une ouverture sur le monde professionnel en organisant régulièrement des manifestations en coopération avec le Centre franco-allemand de Provence (invitations d’écrivains, lectures à l’université et dans les librairies d’Aix et de Marseille…). Cette ouverture s’opère également grâce, en particulier, au stage obligatoire dans divers milieux : secteurs des médias et de l’informatique, mais aussi tourisme, métiers de la culture et de la communication, métiers de la médiation interculturelle.
Les étudiants bénéficient d’une mobilité leur permettant d’acquérir un double diplôme français et allemand, ils passent en effet l'année de M2 à Tübingen. Le cursus est reconnu par l’Université franco-allemande.
Il s’agit d’un cursus intégré, co-financé par l’UFA (Université franco-allemande). La première année du master se déroule à Aix, la deuxième année à Tübingen. Il y a donc alternance entre enseignants germanophones et francophones. L’accès direct en M2 n'est pas possible. Il n’existe qu’un seul parcours à l’intérieur de la spécialité recherche.
Si le cursus du master recherche AIFA s’adresse principalement à des étudiants ayant étudié l’allemand et/ou le français, il intéresse également des historiens et philosophes désireux de travailler dans le domaine franco-allemand.
Il faut signaler et saluer le cas original de ce master recherche qui impose un stage professionnel à ses étudiants. D’une durée minimale d’un mois en France ou en Allemagne, il se situe en fin de M1 et est suivi d’un rapport de stage.
Le master propose un fort niveau de mutualisation avec des cours d’autres mentions. Il y a une co-habilitation de la formation et du diplôme avec l’Université de Tübingen. L’équipe pédagogique est composée d’enseignants français et allemands (6 PR, 1 PRAG, 1 maître de langue). Le pilotage est assuré par les enseignants-chercheurs de l’université ainsi que ceux de Tübingen.
Le master n’attire pas que des étudiants de la région, en particulier il recrute également des germanophones. Chaque promotion est constituée pour moitié d’étudiants germanophones et pour moitié d’étudiants francophones.
Les effectifs sont malheureusement très faibles. Il est attendu 15 étudiants en M1 et 15 en M2. Le taux de réussite est élevé, en 2009, sur 9 étudiants inscrits en M2, 7 ont été diplômés.
La mention procède à des tentatives régulières, mais un peu « artisanales », pour améliorer la formation. La taille de la formation permet, il est vrai, cette méthode empirique.
Une enquête sur le devenir professionnel des étudiants, menée entre 2004 et 2009, montre une insertion professionnelle dans les centres culturels, les organismes franco-allemands, les musées, ainsi que dans l’enseignement (pour 25 % des anciens).
Outre les enquêtes qui se déroulent sous l’égide de l’OVE, la spécialité est aussi constamment évaluée par l’Université franco-allemande et par le Ministère du Land Baden-Württemberg. Le cursus est ainsi passé de la phase préparatoire à la phase probatoire après l’évaluation par l’Université franco-allemande.
Points forts : Une mutualisation très poussée et efficace. Caractère international (franco-allemand) du cursus. Originalité de la formation.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Puisque le cursus va au-delà des métiers traditionnels de la formation des maîtres, il serait sans doute bon de faire appel à des professionnels pour assurer certains enseignements et renforcer encore les liens avec les milieux visés.
Compte tenu de la grande qualité et de l’originalité de la formation proposée, il faudrait sans doute mener une campagne de publicité bien pensée, voire des actions de prestige, afin de tenter d’attirer davantage d’étudiants en provenance d’autres régions françaises, voire de la francophonie.
Toujours pour lutter contre la faiblesse des effectifs, il faudrait sans doute trouver les moyens de développer l’enseignement à distance à destination de professionnels à la recherche d'une certification universitaire complémentaire.
Appréciation par spécialité
Recherche
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Recherche », hormis la spécialité enseignement, voir l’appréciation de la mention.
Enseignement et formation en Allemand
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
1
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003884
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Arts
Présentation de la mention
Le master « Arts », formation unique dans le Sud-Est de la France, porte sur différentes formes artistiques (arts plastiques, arts de la scène, musique). Il fait partie de l’Ecole doctorale 354 (langue, lettre, arts) et s’appuie sur un solide réseau de partenaires professionnels.
Cette formation s’articule en quatre spécialités proposant onze parcours (six recherche (R) et cinq professionnel (P)) :
« Arts du spectacle ». Parcours : « Arts de la scène » (R), « Dramaturgie et écritures scéniques » (P), « Cinéma, audiovisuel » (R), « Métiers du film documentaire » (P).
« Musique et musicologie ». Parcours : « Musique et musicologie » (R), « Métiers de la production et de la diffusion musicale » (P).
« Arts plastiques ». Parcours : « Arts plastiques » (R), « Sciences de l’art » (R), « Management d’images » (P).
« Médiation culturelle de l’art ». Parcours : « Médiation culturelle de l’art » (P), « Nouveaux espaces européens et méditerranéens de l’art » (R).
Ces spécialités ont un tronc commun important et l’orientation disciplinaire du parcours se fait essentiellement en M2.
Indicateurs
Effectifs constatés 256
Effectifs attendus 332
Taux de réussite 75 % (M1 (M1
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
12,8 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 12,8
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le master « Arts » occupe un espace pédagogique et scientifique bien défini dans le Sud-Est de la France : son caractère polyvalent englobant les arts dans leur totalité, constitue d’une part l’originalité, et d’autre part la particularité de cette formation qui prolonge la licence « Arts ». La transversalité est, par conséquent, le pilier de ce
2
master adossé au laboratoire du LESA EA 3274 ; le Laboratoire méditerranéen de sociologie (UMR 6127), Centre de recherche sur les pratiques de communication en arts, est également partenaire de la spécialité « Médiation culturelle de l’art ». Cette approche transversale dans laquelle s’inscrit ce master explique deux caractéristiques majeures de son organisation pédagogique et scientifique : la mutualisation des cours entre spécialités est fortement exploitée ; le parcours recherche n’a pas de réelle autonomie par rapport au parcours professionnel : la recherche est essentiellement présentée comme une théorisation de la création. Il manque la contextualisation historique qui est fondamentale dans la formation à la recherche.
Points forts : Solide ancrage local avec un large reseau d’organismes partenaires. Formation de bonne qualité technique et scientifique assurée par l’équipe pédagogique, renforcée par
de nombreux profesionnels intervenants. Attractivité en raison des retombées professionnelles concrètes.
Points faibles : Nombre excessif des parcours. La mutualisation est excessive et affaiblit la spécialisation disciplinaire. La distinction entre les multiples parcours recherche et professionnels n’est pas clairement visible.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le nombre élevé de onze parcours présente un double inconvénient : il risque de nuire à la lisibilité de l’offre, qui manque de clarté, et d’affaiblir la formation de l’étudiant qui peut s’égarer dans une approche globale au détriment d’une spécialisation solide. Il serait donc recommandé de réduire le nombre de parcours: seulement deux spécialités (« Arts du spectacle » et « Arts plastiques ») devraient proposer un double parcours (recherche et professionnel) ; « Musique et musicologie » ne devrait proposer qu’un parcours recherche, « Médiation culturelle » qu’un parcours professionnel, lequel pourrait par ailleurs inclure certains cours de l’actuel parcours professionnel en musique.
Il paraît également utile de réfléchir à l’espace à accorder à la recherche au sein de cette formation : la théorisation de l’objet artistique, qui a toute sa place aussi dans un parcours professionnel, constitue une introduction insuffisante aux métiers de la recherche. Il conviendrait donc de renforcer l’orientation recherche et de lui assurer une réelle autonomie par rapport au parcours professionnel.
3
Appréciation par spécialité
Arts du spectacle
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Arts du spectacle » a comme objectif de préparer des techniciens, des chercheurs, des critiques et des enseignants aux métiers liés à la scène : théâtre, cinéma, audiovisuel. Les cours du parcours professionnel visent à permettre aux étudiants d’acquérir des compétences pratiques, de la rédaction d’un scénario à la diffusion d’un spectacle. Le parcours recherche insiste sur les connaissances en histoire, esthétique et en méthodologie de la recherche.
Indicateurs :
Effectifs constatés 72
Effectifs attendus 61
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Cette formation propose une bonne articulation entre les diverses disciplines portant sur les arts de la scène. Les quatre parcours de la spécialité sont structurés autour de deux orientations majeures : le théâtre d’une part, et le cinéma et l’audiovisuel de l’autre.
Points forts : Cette spécialité s’appuie sur un bon nombre de partenariats professionnels. Les débouchés pour les diplômés issus des parcours professionnels sont évidents et concrets.
Point faible : Le parcours recherche n’est pas clairement détaché du parcours professionnel en arts de la scène.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Dans une ville à forte tradition lyrique comme Aix-en-Provence, l’absence de cours portant sur l’opéra au sein de cette spécialité paraît surprenante. Il serait par conséquent conseillé d’ouvrir cette spécialité à l’art lyrique. De plus, il est recommandé de concevoir des passerelles entre l’audiovisuel et les arts de la scène.
Le parcours recherche n’a pas une place évidente dans une spécialité dont le carcatère professionnalisant est dominant. Or, si l’établissement souhaitait maintenir cette orientation, il faudrait la renforcer par l’introduction de cours spécifiques dépassant la seule théorisation, insuffisante comme formation à la recherche.
4
Musique et musicologie
Présentation de la spécialité :
Cette formation propose, d’une part des cours pratiques destinés à de futurs professionnels (production et diffusion d’un spectacle musical) d’autres part des cours méthodologiques pour les futurs doctorants. La recherche, essentiellement structurée autour d’un mémoire, se consacre à la production contemporaine et à ses problématiques esthétiques.
Indicateurs :
Effectifs constatés 31
Effectifs attendus 30
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Ce type de master est en compétition avec de nombreuses formations similaires en France, qui apparaissent aujourd’hui plus attrayantes car elles affichent une offre pédagogique plus visible et/ou plus structurée. Plusieurs master, dont ceux de Paris IV et Evry, préparent à l’organisation d’événements musicaux ; et, au sein de l’Université d’Aix-Marseille 1, le parcours professionnel de cette spécialité paraît faire double emploi avec la spécialité « Médiation culturelle ». Le parcours recherche rivalise, en raison de sa spécialité en musique contemporaine, avec une formation analogue de l’Université de Nice. Dans une région où la tradition musicale est historiquement forte, il faut à tout prix garantir l’existence de cette spécialité qu’il conviendrait néanmoins de restructurer.
Points forts : Cette spécialité paraît avoir toute sa place dans un master portant sur les arts. Nombreux professionnels intervenants enrichissent l’équipe pédagogique.
Points faibles : Le parcours recherche propose une offre pédagogique faible. Exclusion de toute thématique hors musique contemporaine et musiques actuelles, ce qui réduit de
façon excessive le champ pédagogique et scientifique. Effectifs assez faibles.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Afin de rendre cette spécialité plus visible et donc plus attrayante, on ne peut qu’encourager certaines modifications. En ce qui concerne le parcours professionel, une mutualisation plus importante entre les spécialités « Musique » et « Médiation culturelle » serait, dans ce cas, pleinement justifiée. On pourrait même envisager que ce parcours intègre pleinement la spécialité « Médiation culturelle », où il aurait plus légitimement sa place.
Il faudrait aussi renforcer le parcours recherche avec l’ajout de nouvelles approches disciplinaires. Il est en particulier conseillé d’élargir l’offre à la recherche musicologique portant sur l’opéra et sur une palette historique plus large. D’éventuels cours portant sur l’art lyrique pourraient également enrichir l’offre de la spécialité « Arts de la scène ».
5
Arts plastiques
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité forme l’étudiant à la création et à la théorisation dans le domaine des arts plastiques. Une mixité entre recherche et professionnalisation structure toute la formation.
Indicateurs :
Effectifs constatés 142
Effectifs attendus 150
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Cette formation s’appuie sur un large réseau de partenaires professionnels, ce qui présente un triple avantage : cela enrichit la qualité de l’offre pédagogique, contribue à sa lisibilité régionale, favorise les débouchés des diplômés. Les trois parcours, qui ne sont par ailleurs pas assez clairement définis, risquent d’émietter l’offre qui y gagnerait, d’une part à se resserrer, d’autre part à renforcer le contenu disciplinaire.
Points forts : Large réseau de partenaires professionnels. Fort ancrage régional. Attractivité.
Points faibles : Emiettement en trois parcours, dont deux recherche. L’affichage des objectifs n’est pas clair, notamment entre les parcours recherche et professionnels.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Les deux parcours recherche devraient fusionner, ce qui permettrait à cette spécialité de s’organiser autour de deux seuls parcours, l’un recherche et l’autre professionnel, clairement visibles. Par ailleurs, les deux intitulés choisis pour désigner les parcours recherche restent actuellement assez vagues et n’aident pas à comprendre les enjeux et les contenus de cette offre.
6
Médiation culturelle de l’art
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité forme les étudiants aux métiers de la médiation culturelle dans le domaine des arts. Si l’enseignement et la recherche restent des débouchés pris en compte, cette formation vise en premier lieu le secteur touristique, florissant dans la région PACA.
Indicateurs :
Effectifs constatés 99
Effectifs attendus 99
Taux de réussite -
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) -
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) -
Appréciation :
Cette formation répond à une demande croissante dans une région où le tourisme est un secteur florissant. C’est ce lien étroit entre l’offre pédagogique et l’attente du milieu professionnel qui rend cette spécialité incontournable au sein des diplômes universitaires de la région.
En revanche, la nécessité d’un parcours recherche ne paraît pas justifiée.
Points forts : Offre pédagogique en lien avec le monde professionnel. Équipe constituée d’universitaires (1 PR, 2 MCF) et d’intervenants issus du milieu professionnel. Attractivité confirmée auprès des étudiants.
Points faibles : Le parcours recherche s’intègre artificiellement dans une spécialité professionnalisante : ses objectifs
ne sont pas clairs. Peu d’ouverture internationale.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait réfléchir à une éventuelle suppression du parcours recherche, lequel n’a pas une finalité clairement affichée, à la différence du parcours professionnel. Ce dernier pourrait, de son côté, recevoir le parcours professionnel de la spécialité « Musique et musicologie » ou, au moins, en mutualiser certains cours.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003886
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Langues étrangères appliquées
Présentation de la mention
La mention « Langues étrangères appliquées », présentée sous le sceau d’Aix-Marseille Université, est une mention à finalité professionnelle qui s’inscrit dans la continuité de l’offre de formation de l’Université d’Aix-Marseille 1 (DESS mis en place en 1992, puis master « Affaires internationales et information stratégique »). Elle a pour objectif de former des spécialistes de la pratique des affaires au niveau international, en développant des compétences et proposant des qualifications en langues et cultures, ainsi qu’en économie, droit, gestion, communication et sociologie des entreprises.
La mention ne comporte qu’une seule spécialité, intitulée « Langues étrangères appliquées aux affaires internationales ». La première année du master comporte un tronc commun constitué des langues et du domaine d’application, ainsi que d’une UE de découverte par parcours. La deuxième année comporte cinq parcours : « Management international » ; « PME export par apprentissage » ; « Evènementiel à l’international » ; « Master décentralisé » (M2 seulement, en partenariat avec l’Université de Saint-Domingue) ; « Management de projets humanitaires et de développement culturel ».
Indicateurs
Effectifs constatés En 2009-2010 : 90 en M2
Effectifs attendus M1 : 170 M2 : 110
Taux de réussite En 2009 : 60/78 en M2 (77 %)
Résultat de l'évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponse)
NR
Résultat de l'analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Promotion 2006 : 22 répondants (sur 23) ont un emploi
Résultat de l'analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponse)
NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Le master apparaît comme une formation à finalité professionnelle de très grande qualité. Néanmoins,le dossier gagnerait à préciser quelques aspects, comme par exemple les axes de recherche des enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique, l’origine géographique des étudiants, les raisons des abandons ou échecs en M1. On aimerait également disposer d’informations sur le parcours en partenariat international intitulé « Master décentralisé ».
L’objectif de la mention est explicitement professionnel. Il s’agit de donner à la fois une formation de haut niveau en langues étrangères et une formation solide dans la pratique des affaires au niveau international, dans la conception et le management de projets et d’événements. La formation met utilement l’accent sur les stratégies de développement international des petites et moyennes entreprises, sur les techniques modernes de veille concurrentielle internationale, sur la conception et le montage de projets et d’évènements.
La mention constitue la formation de master de la filière de Langues étrangères appliquées (LEA) de l’établissement. Au sein de celui-ci, au vu des effectifs, elle ne semble pas souffrir de la concurrence des mentions de management et de gestion qui sont présentés dans le dossier comme complémentaires et non comme concurrentes. A l’échelle régionale, elle apparaît comme la mention qui présente l’offre de formation la plus large pour des étudiants de LEA, tant par la diversité des parcours proposés que par celle des langues enseignées (outre l’anglais, obligatoire : allemand, arabe, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, russe).
L’adossement à la recherche apparaît faible et peu construit. Les membres enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique appartiennent à différentes unités de recherche mais aucun projet de recherche commun n’est mentionné. Cependant, puisque la finalité est ici clairement professionnelle, ce critère peut être relativisé, d’autant plus que l’accent semble dorénavant être mis sur la méthodologie de la recherche dans chaque enseignement magistral. Par ailleurs, en M1, puis en M2, les étudiants doivent rédiger un mémoire ou un projet de recherche dans chaque langue étudiée.
La question de la professionnalisation est traitée avec beaucoup d’attention, ainsi que le montrent la participation de professionnels à l’équipe d’enseignement, la politique des stages, l’insertion professionnelle des diplômés. Grâce à son implantation dans le tissu économique avant tout régional, mais aussi national voire international, dont témoignent de nombreux partenariats, la formation offre de bonnes opportunités d’emploi et les bons résultats affichés de l’insertion professionnelle témoignent de la qualité des liens établis avec ces entreprises. La création d’un parcours par apprentissage en master 2 a permis de renforcer les liens avec les milieux professionnels. On note que divers magazines nationaux spécialisés ont, dans leurs classements, reconnu la qualité de la formation. La constitution annoncée d’un conseil de perfectionnement devrait rapprocher encore la formation du milieu professionnel.
L’ouverture internationale est réelle et il existe de nombreuses possibilités d’échanges avec des universités étrangères. Les étudiants ont en particulier la possibilité d’effectuer les semestres 1 et 2 à l’Université de Passau (Allemagne).
Le master ne comporte qu’une seule spécialité, « Affaires internationales », au sein de laquelle coexistent cinq parcours : « Management international », « PME export », « Management de projets humanitaires et culturels », « Evènementiel à l’international » et un parcours « Master décentralisé » en partenariat avec l’Université de Saint-Domingue. L’année de M1 comporte un tronc commun constitué des langues et du domaine d’application et une UE de découverte par parcours. La spécialisation en parcours intervient en M2.
La politique des stages est forte, favorisant la formation pratique et l’insertion professionnelle. Un stage de deux mois au moins est obligatoire en M1, un autre, d’au moins quatre mois, en M2. Il s’agit à chaque fois de stages de participation, comportant une mission bien définie et validés par un enseignant du master. La pratique d’un stage à l’étranger est fortement encouragée et un tiers des étudiants de première année, une moitié de ceux de seconde année, effectuent leur stage à l’étranger. La qualité du stage de première année est un critère de sélection pour l’entrée en seconde année.
La mutualisation est réelle, avec des enseignements de langues mutualisés aussi bien en M1 qu’en M2, certains cours de M2 mutualisés entre les parcours « Management international » et « Management de projets humanitaires et de développement culturel » et, pour ce dernier parcours, plusieurs cours également mutualisés avec le Département
Communication de l’établissement. Il pourrait s’avérer utile de développer une mutualisation avec d’autres masters de gestion.
Il n’y a pas de co-habilitation en France, mais la formation a une convention de partenariat avec l’Université de Passau et avec celle de Saint-Domingue.
Les étudiants sont très majoritairement (95 %) titulaires d’une licence LEA, obtenue dans une université de la région PACA pour les deux tiers. Le nombre d'étudiants est en hausse régulière, les effectifs attendus étant de 170 en M1 et d’une centaine en M2. Si le taux de réussite en M1 demande à être amélioré, le taux de réussite en M2 est relativement satisfaisant : en 2009, 60 étudiants (sur 78 inscrits) ont obtenu leur M2. Quelques étudiants demandent, pour raisons personnelles, à effectuer leur M2 en deux ans.
L’insertion professionnelle est bonne. Une enquête de l’OVE, portant sur les seuls étudiants résidant en France, montre que les trois quarts des diplômés ont trouvé un travail en France. La quasi-totalité des diplômés trouvent un premier emploi en moins de neuf mois (certains en moins de trois mois), après la fin de leurs études, sans indication toutefois sur le type d’emploi et sur la durée de ce premier emploi. Un réseau des anciens permet de suivre l’insertion professionnelle des anciens étudiants du master.
L’équipe pédagogique de la mention a mis en place un dispositif d’évaluation continue qui, soit par des rencontres soit par des questionnaires, permet d’ajuster la formation, en prenant également en compte l’évolution du contexte économique. Outre les enquêtes menées depuis peu par l’OVE, un suivi des anciens étudiants est assuré par les responsables du master par le biais de divers réseaux sociaux.
Points forts : Grande attention portée aux objectifs de professionnalisation. Politique des stages fortement développée. Bonnes perspectives d’insertion professionnelle. Large éventail des langues offertes, outre l’anglais. Utilisation efficace du réseau d'anciens élèves.
Point faible : Faible adossement recherche (au-delà de l’appartenance des enseignants-chercheurs de l’équipe
pédagogique à des unités de recherche).
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Certains objectifs, et donc certains enseignements (langues, montage de projets de développement et de projets culturels par exemple), se retrouvant dans d’autres mentions de master de l’établissement, il conviendrait de veiller à ce qu’il y ait une mutualisation des compétences et non une concurrence entre mentions.
Il serait souhaitable, comme d’ailleurs pour les autres mentions de l’établissement qui offrent de nombreux débouchés, de trouver les moyens de développer un enseignement à distance, qui renforcerait encore les effectifs et aiderait à l’insertion professionnelle.
Bien qu’il s’agisse d’une mention à finalité clairement professionnelle, la formation par la recherche et à la recherche pourrait sans doute être renforcée, en cherchant à mieux prendre en compte et intégrer les thèmes de recherche des unités de recherche auxquelles appartiennent les enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique.
Appréciation par spécialité
Langues étrangères appliquées aux affaires internationales
Cette mention n’ayant qu’une spécialité « Langues étrangères appliquées aux affaires internationales », voir l’appréciation de la mention.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003888
Domaine : Arts, lettres et langues
Mention : Lettres
Présentation de la mention
Le master mention « Lettres » est le seul de ce type de l’Université d’Aix-Marseille 1. Il s’agit d’une demande de reconduction avec modification de l’architecture de la mention, qui passe à deux spécialités au lieu de quatre : « Enseignement, formation et recherche » (finalité recherche et professionnelle) et « Monde du livre » (finalité professionnelle). Cette transformation est destinée à renforcer la formation professionnelle, soit dans le secteur traditionnel de l’enseignement (par la « mastérisation » de la préparation du CAPES), soit dans le secteur plus nouveau du monde du livre.
La mention forme des enseignants, des chercheurs ou des professionnels à la connaissance de la littérature française et de l’expression française, à la confrontation entre littératures d’époques et/ou de champs culturels différents ou entre littérature et autres arts, et à la maîtrise d’outils d’analyse et d’instruments critiques de la production et de la réception des textes littéraires.
Elle repose sur une solide tradition de l’enseignement des lettres sur le plan académique et régional et sur des effectifs encore importants. Elle s’adosse, enfin, à trois laboratoires de recherche : le Centre interdisciplinaire d’études des littératures d’Aix-Marseille (CIELAM), le Laboratoire « Parole et langage » (LPL UMR 6057) et le Laboratoire d’informatique fondamentale (LIF UMR 6166).
Indicateurs
Effectifs constatés M1 87 + M2 75 toutes spécialités confondues 160
Effectifs attendus (hausse en M2, mais baisse en M1) 160
Taux de réussite 55 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) en cours
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Les données chiffrées ne sont pas suffisamment précises. Avec 55 % de réussite au diplôme, il faudrait s’inquiéter du taux de redoublement et du suivi des étudiants non-diplômés et diplômés. La question se pose notamment de savoir ce que font les 20 % qui ne se sont pas orientés vers l’enseignement.
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention se présente comme une formation traditionnelle de qualité, qui s’est adaptée aux évolutions en réorganisant ses enseignements et ses spécialités et en s’ouvrant à d’autres secteurs que l’enseignement et la
1
recherche, notamment grâce à la professionnalisation de la spécialité « Monde du livre » et à la présence de stages obligatoires, sauf en recherche.
Points forts : Solidité du cursus. Adossement à la recherche. Professionnalisation de la spécialité « Monde du livre ».
Points faibles : Taux de réussite à améliorer. Suivi insuffisant des étudiants diplômés et non-diplômés.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait peut-être revoir l’intitulé des spécialités, trop général ou vague.
2
Appréciation par spécialité
Enseignement, formation, recherche
Présentation de la spécialité :
La spécialité veut former des enseignants de français pour l’enseignement secondaire et des enseignants et des chercheurs pour l’enseignement supérieur et la recherche dans les domaines traditionnels de la littérature française et de la littérature comparée et de la linguistique française.
Indicateurs :
Effectifs constatés M1 : 87 + M2 : 60 en 2009-2010 147
Effectifs attendus 150
Taux de réussite 55 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 13 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 13 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 13 %
Le dossier indique que le taux de réponse (19 étudiants) est trop faible pour être significatif. Il fait apparaître, avec cette réserve, des débouchés à 80 % dans l’Education nationale – ce qui n’est pas étonnant – et, à deux ans, un taux de chômage quasi nul, même si les emplois ne correspondent pas forcément à un niveau Bac+5.
Appréciation :
Cette formation traditionnelle de qualité a su valoriser les liens entre enseignement et recherche et s’ouvrir à de nouveaux débouchés.
Points forts : Adossement à trois laboratoires de recherche et liens avec l’IUFM. Existence de passerelles entre les parcours recherche et professionnel. Effort d’ouverture vers de nouveaux débouchés.
Points faibles : Résultats insuffisants. Suivi des étudiants à développer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de chercher à améliorer le taux de réussite et de renforcer le suivi des étudiants.
3
Monde du livre
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Monde du livre », spécialité à finalité recherche dans le quadriennal précédent, est devenue une spécialité à finalité professionnelle dont l’objectif est de former des professionnels du monde du livre à travers la connaissance de l’histoire du livre, de l’édition et de la lecture, des problématiques actuelles (littéraires, économiques et juridiques) et des aspects techniques essentiels des trois principaux secteurs du monde du livre (éditions, bibliothèques et librairies).
Indicateurs :
Effectifs constatés (M2 : 2009-2010) 15
Effectifs attendus 20 M1 + 20 M2 40
Taux de réussite : très faibles effectifs 3/4 ; 5/7 reçus en 2007-2008 et 2008-2009
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Pas de spécialité professionnelle à l’époque de l’enquête.
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité intéressante et ambitieuse, adossée à une formation littéraire solide, cherchant à se renforcer dans tous les aspects professionnels du domaine visé. Mais les perspectives en terme d’emplois réels et les liens avec les organisations professionnelles n’apparaissent pas clairement. La mutualisation de certains enseignements avec la spécialité « Métiers des archives et des bibliothèques » de la mention « Histoire et humanités » offerte par l’établissement apparaît comme un élément positif, qui pourrait être renforcé en veillant à une réelle complémentarité de ces deux spécialités. Plutôt que de tout vouloir embrasser à travers le titre thématique « Monde du livre », qui conviendrait mieux à une spécialité à finalité recherche, il faudrait ainsi faire mieux apparaître dans l’intitulé la finalité professionnelle spécifique de la formation, en reliant la thématique et un type d’activité ou de métier (par exemple « Monde du livre et actions culturelles) davantage tourné vers la diffusion ou la médiation que vers la conservation.
Points forts : Accent mis sur les compétences interprofessionnelles et sur l’organisation d’actions de promotion du
livre et de l’édition. Présence d’un stage professionnel.
Points faibles : Fragilité des effectifs, malgré la progression. Place peut-être insuffisante dans les enseignements des mutations du livre et de la révolution
numérique. Incertitude sur les métiers réels visés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
5
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de rendre plus lisibles les orientations professionnelles dans l’intitulé et de revoir la complémentarité avec la spécialité « Métiers des archives et des bibliothèques » de la mention « Histoire et humanités ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA1200003890
Domaine : Arts, lettres, langues
Mention : Sciences du langage
Présentation de la mention
La mention « Sciences du langage » de l’Université d’Aix-Marseille 1 est la seule formation de master dans ce domaine au niveau régional. Elle a pour objectif de former à l’analyse des langues et du langage et à différents champs d’application de la linguistique, selon les spécialités préparées.
La mention se décline en cinq spécialités, dont deux à finalité recherche (R) et trois à finalité professionnelle (P) :
« Français langue étrangère et seconde » (FLES) (P) : deux parcours professionnels en M2 (« FLES » et « Coopération linguistique et éducative »).
« Didactique des langues » (R). « Interprète français-langue des signes française » (ILS) (P). Traitement automatique des langues (TAL) (P). « Théories linguistiques : terrain et expérimentation » (R) : deux parcours en M2, « Linguistique
expérimentale » et « Linguistique de contact et typologie ».
L’équipe pédagogique est très riche : 13 PR, 18 MCF, 1 DR, 2 CR, 1 PRAG, 3 professionnels (orthophonistes). La formation est en lien avec les formations de psychologie, langues, informatique et médecine de l’université. L’adossement à la recherche est assuré par l’articulation avec les projets de recherche de l’UMR »Parole et langage » et avec le Laboratoire d’informatique fondamentale (LIF) pour la spécialité TAL. L’offre de formation est structurée et correspond aux différents champs actuels de la linguistique.
Indicateurs
Effectifs constatés 100
Effectifs attendus 180
Taux de réussite 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Cette formation très attractive possède une expérience solide et des atouts scientifiques majeurs, notamment un très bon adossement à la recherche, et a le souci de s’adapter aux demandes de la société, en termes de
1
compétences (TAL) ou de métier (FLES, ILS). De nombreux cours mutualisés assurent un socle commun ; les procédures de recrutement et d’évaluation sont renseignées avec précision ; elles témoignent d’un souci d’exigence pour le diplôme, mais aussi d’ouverture, grâce au recrutement sur dossier d’étudiants provenant d’autres licences que SDL. La mention SDL accueille actuellement, toutes spécialités confondues, une centaine d’étudiants ; avec la nouvelle offre, une augmentation sensible est attendue.
Points forts : Originalité de la formation et cohérence des spécialités. Très bon adossement à la recherche. Bonne adaptation aux champs actuels d’application de la linguistique.
Points faibles : Intervention limitée des professionnels, sauf dans la spécialité ILS. Faible ouverture à l’international.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renforcer la part des professionnels dans l’ensemble des spécialités et des parcours, et de vérifier, dans certains cas, la réalité des débouchés professionnels.
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Appréciation par spécialité
Français langue étrangère et seconde (FLES)
Présentation de la spécialité :
La spécialité FLES a pour objectif de former des enseignants de « français langue étrangère et seconde » et des professionnels capables de mettre en œuvre des projets de coopération linguistique et éducative dans le cadre de la francophonie.
La formation comporte un tronc commun avec la spécialité « Didactique des langues » (DL) en M1 et deux parcours possibles en M2 : un parcours « FLES » et un parcours « coopération ». Les enseignements mutualisés avec la spécialité « DL » sont nombreux. Dans les deux parcours, un stage long a lieu à l’étranger au semestre 4.
Indicateurs :
Effectifs constatés M2 35
Effectifs attendus M2 35
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’un cursus traditionnel, qui répond à des besoins réels pour les enseignants de « français langue étrangère et seconde » et qui a su s’adapter à la demande en termes de coopération.
Points forts : Formation solide et expérimentée, avec de bons débouchés. Expérience professionnelle grâce au stage long. Complémentarité des deux parcours.
Points faibles : Lisibilité des stages et séjours à l’étranger à développer. Présence des professionnels insuffisante dans le parcours « coopération ».
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de préciser les objectifs et modalités des stages en fonction de la spécificité des deux parcours.
3
Didactique des langues (DL)
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Didactique des langues » s’adresse aux étudiants qui se destinent à la recherche et à l’enseignement dans le domaine des langues (pas uniquement en matière de français langue étrangère et seconde) et veulent se former dans les différents domaines de la didactique des langues, de la coopération linguistique, de la politique des langues et de la sociolinguistique. Elle est présentée comme la seule au sein de l’établissement pour la didactique, quelle que soit la langue.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M2 15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Pas de chiffres pour cette spécialité nouvelle, jusque là confondue avec FLES ?
Appréciation :
Il s’agit d’une spécialité récente, qui paraît assez attractive, notamment pour les étudiants étrangers et les étudiants de langue désirant se spécialiser en didactique. Cependant on peut s’interroger sur les débouchés professionnels réels de cette spécialité – en dehors de débouchés limités dans l’enseignement supérieur et la recherche–et se demander si elle ne constituerait pas plutôt un enseignement complémentaire indispensable à d’autres spécialités.
Points forts : Formation qui répond à un besoin transversal. Mutualisation des enseignements avec la spécialité FLES.
Points faibles : Effectifs fragiles. Insertion professionnelle à vérifier. Relations avec les mentions de langue à préciser et à développer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de préciser le positionnement de cette spécialité dans ses rapports avec les autres spécialités de la mention « Sciences du langage » et les autres mentions du domaine des langues, et de vérifier la réalité des débouchés professionnels.
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Interprète Français-langue des signes française (ILS)
Présentation de la spécialité :
Répondant à un besoin local, voire national, d’interprètes Français Langue des signes françaises (LSF), cette spécialité professionnelle vise à former de tels interprètes en les sensibilisant aux situations et aux enjeux relationnels de ce métier. La formation comporte deux stages obligatoires (observation et pratique).
Il s’agit de former aux théories de l’interprétariat appliquées à la LSF et de donner tous les éléments indispensables en linguistique, ainsi qu’en histoire, éducation et prise en charge administrative et législative, relatifs au contexte de ce métier.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette formation spécialisée, qui répond à un besoin réel, prend en compte toutes les dimensions d’une pratique professionnelle spécifique grâce à un dispositif pédagogique qui équilibre les apports théoriques et un apprentissage progressif et raisonné du métier.
Points forts : Cohérence des dispositifs pédagogique et préprofessionnel. Présence forte des professionnels, stage long et suivi des expériences. Formation correspondant à un besoin réel sur le plan local et national.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Traitement automatique des langues (TAL)
Présentation de la spécialité :
La spécialité TAL forme aux outils liés à l’ingénierie linguistique en vue de diverses applications, notamment dans le contexte international de manipulation de données multilingues et multimodales.
Indicateurs :
Effectifs constatés M1+M2 2009-2010 8
Effectifs attendus 15
Taux de réussite pour TAL + spé Recherche en linguistique 58 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) ?
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
5
Appréciation :
Même si elle n’est pas unique, cette spécialité apparaît comme une formation originale dans un champ d’application de la linguistique en plein développement, dont les enjeux sont aujourd’hui considérables.
Points forts : Solidité et cohérence de la formation théorique et pratique. Présence d’un stage long en entreprise.
Points faibles : Faiblesse des effectifs en 2009-2010. Suivi du devenir des étudiants à améliorer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de rendre la spécialité plus attractive en l’adossant davantage à la recherche et en développant les relations avec le milieu professionnel, notamment pour rendre les débouchés plus lisibles.
Théories linguistiques : terrain et expérimentation (TheLiTex)
Présentation de la spécialité :
La spécialité TheLiTex a pour objectif de former des linguistes orientés vers la recherche et l’enseignement supérieur. Elle se décline, après un tronc commun en M1, en deux parcours à finalité recherche en M2, « Linguistique expérimentale » et « Linguistique de contact et typologie ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 16
Effectifs attendus 16
Taux de réussite* 53 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
* Résultats confondus avec la spécialité TAL
Appréciation :
Il s’agit d’une formation solide et cohérente, appuyée sur une équipe pédagogique nombreuse et reconnue, qui prépare à la recherche en linguistique expérimentale et en linguistique de terrain et qui développe des compétences transversales certainement transposables dans des situations professionnelles variées. Néanmoins, la lisibilité des débouchés en termes de métiers ou de secteurs d’activité n’apparaît pas clairement.
Points forts : Bon adossement à la recherche locale. Bonne mutualisation des enseignements des deux parcours. Présence de stages obligatoires en laboratoire ou sur le terrain.
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Points faibles : Un certain manque de lisibilité de la spécificité des deux parcours. Incertitude sur la réalité des débouchés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de confirmer la réalité des débouchés pour chacun des deux parcours en fonction de leur spécificité.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003892
Domaine : Arts, lettres et langues
Mention : Traduction
Présentation de la mention
La mention « Traduction » d’Aix-Marseille Université présente un double objectif : Professionnel : former des traducteurs professionnels dans les domaines techniques et économiques et
dans le domaine de l’édition. Scientifique : former de futurs enseignants, des enseignants-chercheurs et des traducteurs en
traductologie.
La mention se décline en deux spécialités : « Traduction professionnelle-LEA » et « Littératures mondiales et interculturalité », qui appartenaient précédemment à deux mentions différentes – différence qui demeure assez nettement dans les intitulés choisis et dans les orientations affichées, et ce en dépit des efforts de construction d’un socle commun. D’un côté, une spécialité qui s’inscrit dans le champ professionnel des langues étrangères appliquées, de l’autre une spécialité qui essaie d’articuler traduction et interculturalité, déclinée non seulement sur le mode des aires culturelles, mais également sur celui des arts, avec un parcours recherche et un parcours professionnel.
Cette mention est unique dans la région, en raison de cette double spécialisation et de la diversité de l’offre de langues. Elle s’appuie sur trois laboratoires de recherche (CIEMAM, IREMAM et LERMA).
Indicateurs
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus M1 +M2 équilibre des effectifs sur les deux spécialités 80/85
Taux de réussite (selon la fche d’autoévaluation) 80/100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) *
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
* Des données précises manquent dans le dossier où les chiffres sont difficiles à utiliser pour le suivi des diplômés : le taux d’insertion varie sur les cinq dernières années de 45 % à 80 %, mais cela ne concerne que la spécialité « Traduction professionnelle ».
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La transformation de deux mentions en deux spécialités d’une seule mention centrée sur la traduction et la traductologie ne semble pas totalement aboutie. Les efforts de cohérence et de mutualisation semblent un peu artificiels : sensibiliser les étudiants littéraires aux questions liées à la profession de traducteur et, inversement, sensibiliser les étudiants en traduction professionnelle aux questions théoriques de traductologie relève davantage
1
d’un échange de moyens que de la création d’un véritable socle culturel et méthodologique commun, peut-être irréalisable, entre la traduction littéraire et la traduction technique et économique.
Points forts : Programme qui témoigne d’une réflexion solide sur les besoins théoriques et pratiques. Formation à la recherche en traductologie. Mutualisation de certains enseignements en M1.
Points faibles : Articulation non aboutie de deux spécialités qui ne sont pas sur le même plan, y compris par leurs
intitulés. Incertitude sur les débouchés professionnels et manque de suivi des étudiants diplômés. Partenariats internationaux et réseaux professionnels encore à construire. Recoupement d’objectifs avec d’autres mentions pour la traduction.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Compte tenu du champ disciplinaire de la mention, il faudrait préciser les mutualisations avec les enseignements d’autres mentions de lettres et langues de l’établissement et chercher à connaître de manière précise la réalité du bassin d’emploi pour ce type d’activité professionnelle.
Pour simplifier l’offre de formation de l’université et améliorer la lisibilité du diplôme pour les employeurs, il serait souhaitable d’envisager de regrouper dans une seule mention, comme celle-ci, mais plus étoffée, toute la formation aux métiers de la traduction, en proposant différentes spécialités, selon le domaine professionnel (technique et industriel, économique, informatique, littéraire ou plus largement culturel), elles-mêmes déclinées en plusieurs parcours selon les langues offertes, en favorisant au maximum les mutualisations avec les autres mentions.
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Appréciation par spécialité
Littératures mondiales et interculturalité
Présentation de la spécialité :
Bien que son intitulé ne l’indique pas clairement (l’intitulé « Littératures mondiales et interculturalité » fait en effet, plutôt référence aux domaines de la littérature comparée, de la culture et des arts), la spécialité relève du domaine de la traduction et se décline en deux parcours : un parcours à finalité recherche et un parcours à finalité professionnelle.
Le parcours recherche vise à former des chercheurs en traductologie en les initiant aux théories de la traduction et aux fondements de la traduction intersémiotique (littérature, arts, media). Dans le parcours professionnel, il s’agit de former des traducteurs littéraires et des traducteurs pour l’édition en les sensibilisant aux nouveaux outils techniques.
Indicateurs :
Effectifs constatés : 10 à 15 étudiants par niveau ? (chiffres donnés dans la fiche d’auto-
évaluation) 25 ?
Effectifs attendus 40
Taux de réussite (de 80 à 100% dans la fiche d’auto-évaluation) >80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité, qui pourrait offrir une réelle complémentarité à l’autre spécialité à travers les domaines visés qui répondent aux développements, notamment, des pratiques interculturelles, apparaît intéressante, mais semble encore hésiter entre l’interculturalité et la traductologie.
Points forts : Richesse des approches et des langues proposées. Equilibre entre aspects théoriques et pratiques.
Points faibles : Absence de précision sur les métiers réels dans le parcours professionnel et sur les débouchés pour le
parcours recherche. Originalité réelle de la formation mal affirmée par rapport à d’autres mentions. Aspects linguistiques de la traduction insuffisamment pris en compte au détriment des aspects culturels.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
3
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de revoir l’intitulé de cette spécialité, dont l’intitulé ne met pas en évidence le caractère professionnel dominant, à la différence de l’autre spécialité, en affichant explicitement le terme de traduction, par exemple « Traduction littéraire et interculturalité ».
Traduction professionnelle - LEA
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Traduction professionnelle – LEA » affiche clairement ses objectifs : il s’agit de former des traducteurs spécialisés dans le domaine économique et technique, de l’anglais (langue B) et d’une autre langue étrangère (langue C) vers le français (langue A), en renforçant les compétences linguistiques et culturelles dans les trois langues et en donnant les compétences techniques et traductionnelles nécessaires pour la traduction économique, la localisation et le multimédia et la traduction industrielle et technique. La dimension professionnelle est assurée par la présence de nombreux professionnels dans la formation et par le stage obligatoire en entreprise à l’étranger.
Indicateurs :
Effectifs constatés (effectifs limité à 20-25 par année) 45 ?
Effectifs attendus 45
Taux de réussite (donné dans la fiche d’auto-évaluation) >80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) en cours NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 55 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit d’une formation qui affiche des objectifs ambitieux, à la fois sur les plans théoriques et pratiques, dans les domaines visés de la traduction spécialisée, mais il semble difficile de combiner une formation approfondie et cohérente en même temps dans les trois domaines visés : industrie et technique ; informatique et multimedia ; économie.
Points forts : Stage en entreprise à l’étranger, place des professionnels dans la formation et importance des
enseignements de pré-professionnalisation. Cohérence pédagogique et volonté de s’adapter aux critères d’exigence européens. Utilisation des outils d’aide à la traduction, compétences en terminologie et en ingénierie multilingue.
Points faibles : Concurrence avec d’autres mentions pour la traduction. Formation spécialisée en traduction technique peut-être insuffisante dans la maquette par rapport aux
objectifs affichés. Suivi des étudiants diplômés et marché de l’emploi à renseigner de manière plus précise. Partenariats encore à constituer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
4
5
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait de renseigner de manière très précise les mutualisations d’enseignements et les spécificités de cette spécialité par rapport aux autres mentions de langue.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n : S3MA120003894
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Géographie
Présentation de la mention
Ce master (reconduction avec modifications) vise à valoriser les acquis, outils et méthodologies de la géographie, dans une double perspective recherche et professionnelle. Les orientations (outils d’analyse et de diagnostic des territoires, modalités d’interventions) prennent en charge les contextes macro-économiques et macro-territoriaux (mondialisation, urbanisation, développement) et l’évolution des métiers du diagnostic et de la gestion de territoires.
Les enseignements théoriques et méthodologiques tiennent une place importante dans la formation (ateliers de terrain, cartographie, géomatique, traitements d’images, traitements de données), en particulier durant le master 1. Les objectifs scientifiques sont bien articulés entre évolution de la discipline géographique et renouvellement des enjeux liés aux mutations et dynamiques contemporaines.
Ce master est adossé à cinq laboratoires (UMR-CNRS/IRD).
La dimension professionnelle de ce master vise, assez classiquement, la formation d’agents territoriaux, dans le cadre des collectivités ou des services décentralisés, mais également de la coopération décentralisée Nord-Sud. Cette formation intéresse également le secteur privé (bureaux d’études, milieu associatif,…) dans les champs de compétence de l’expertise socio-territoriale, de l’expertise environnementale ou des systèmes d’information géographique. Il y a un large réseau de partenaires professionnels (17 participent de façon récurrente et assidue) impliqués dans la formation (conventions de stage étudiant et interventions dans la formation).
Ce master , qui est le seul master de géographie du site, manifeste dans sa maquette la volonté de faire évoluer la discipline dans ses champs d’applications en diversifiant les échelles d’intervention (cf. les deux parcours de la spécialité MED) et en développant des liens avec d’autres composantes ou formations de l’établissement (département d’études du monde anglophone, pour l’organisation de cours thématiques de géographie en langue anglaise et d’histoire de la géographie anglo-saxonne ; mathématiques appliquées aux sciences sociales). Ce master est par ailleurs complémentaire aux deux autres masters de géographie de la région PACA : la spécialité SDS (Structures et dynamiques spatiales) est co-habilitée avec les universités d’Avignon et de Nice , en relation avec le laboratoire de recherche UMR ESPACE ; la spécialité « Mondialisation et développement » (MED), orientée vers les pays du Sud, unique en son genre dans le Grand Sud-Est, entretient des liens étroits avec les dynamiques scientifiques régionales. A l’échelle nationale, cette mention de master en géographie apparaît comme une formation complète et originale. Elle s’inscrit également dans une dimension internationale, qui se traduit dans le cursus intégré avec l’Ecole polytechnique de Milan, ainsi que dans l’organisation de stages professionnels ou de recherche dans de nombreux pays conventionnés dont la liste est fournie.
Ce master « Géographie » est composé de trois spécialités : SDS (Structures et dynamiques spatiales), MED (Mondialisation et développement) et Enseignement et formation. Pour les deux premières spécialités, les enseignements sont concentrés sur les semestres 1 et 3, afin de favoriser la mobilité et l’autonomie aux semestres 2 et 4 (séjours d’études, stages, enquêtes de terrain, traitements de l’information géographique, conception/rédaction de mémoires). Cependant, entre 60 et 90 heures sont indiquées au S2 et S4, sur lesquels il n’est fourni aucun renseignement quant à leur organisation pédagogique au regard de la situation des étudiants en stage ou en situation de recherche pour leur mémoire.
1
1- Spécialité SDS, « Structures et dynamiques spatiales » : Cette spécialité « multi-sites » s’inscrit dans un réseau scientifique et universitaire régional. Les enseignements ont lieu à Aix, Avignon et Nice. Ce dispositif fournit aux étudiants un large choix d’UE de géographie (une vingtaine), dont la mutualisation garantit un moindre coût à chacun des sites. Il existe également une mutualisation avec le master de mathématiques appliquées aux sciences sociales (MASS).
2- Spécialité MED, « Mondialisation et développement » : il s’agit de la seule spécialité de géographie humaine et développement de l’académie et de la région PACA, orientée vers les questions de développement durable, économique et humain. On en saisit bien les logiques de développement Nord-Sud (ouverture sur le bassin méditerranéen). L’adossement aux laboratoires est de qualité : TELEMME, IREMAM, LEST, LPED.
3- Spécialité « Enseignement et formation » : cette spécialité répond à la nouvelle règlementation relative aux concours de l’enseignement, qui impose l’obtention d’un master pour être autorisé à présenter ces concours de l’enseignement. Il existe un choix d’UE spécifique à cette spécialité et à « piocher » dans les offres des deux autres spécialités.
Indicateurs
Effectifs constatés M1 :50 M2 : 50
Effectifs attendus 60
Taux de réussite M1 :70 % M2 : entre 60 et 100 % selon les spécialités
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Résultats de l’évaluation des enseignements assurée par l’OVE de l’établissement non communiqués au responsable du master.
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Aucune donnée chiffrée fournie par l’Observatoire de la Vie étudiante, ce qui ne permet pas de renseigner de façon précise cet item. Constat que l’insertion professionnelle débute souvent à l'occasion du stage de M2 et est progressive.
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Réponses qualitatives qui signalent, et c’est en soi un bon indicateur, le suivi des relation avec les anciens étudiants
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention, dans son ensemble, constitue une illustration réussie de l’évolution de la discipline géographique et de ses interfaces professionnelles. Il apparaît cependant que le volet professionnel de ce tournant opérationnel manque encore d’une structuration équivalente à celle du volet recherche (voir, par exemple, la part réduite (5 à 10 %) des enseignements dispensés par des professionnels). La structuration de la mention fait apparaître :
Une progressivité dans la spécialisation des contenus. Un adossement de qualité aux laboratoires associés. Un manque d’informations sur le mode de pilotage et les règles de fonctionnement de cette formation,
en particulier pour ce qui concerne les relations avec les autres structures co-habilitées.
La formation gagnerait en visibilité, attractivité et insertion professionnelle en renforçant les contenus relatifs à la pré-professionnalisation dans les parcours professionnels.
2
Points forts : Fort adossement à une recherche de qualité : co-habilitation et mobilité des étudiants durant leur
cursus ; l’adossement aux laboratoires de recherche apparaît comme un point fort dans l’organisation et la dynamique des enseignements et des possibilités de stage. Incitation à la participation des étudiants aux séminaires des laboratoires.
Potentiel en EC et chercheurs important ; souci d’un encadrement pédagogique de qualité. Effort pour redéployer les enseignements géographiques vers des perspectives professionnelles plus
larges : rattachement de TD aux cours magistraux, formation de groupes de niveau pour une meilleure efficacité pédagogique.
En master 2, les enseignements des deux spécialités MED et SDS sont groupés sous forme de semaines intensives, afin de permettre le choix d’options croisées entre spécialités et de faciliter l’articulation avec les équipes des laboratoires ; organisation de masteriales pour former les étudiants à une culture de la mobilité.
Enseignements méthodologiques et techniques de la géographie (enquête, SIG, cartographie, analyse spatiale, systèmes multi-agents, modélisation graphique) : volumes horaires importants et susceptibles d’applications professionnelles larges. Les diplômés du master 2 de géographie disposent tous d’une bonne maîtrise de l’informatique (webmapping pour la communication scientifique et technique par exemple).
Points faibles : Le nombre d’étudiants. Manque d’informations sur le suivi des diplômés et l’évaluation des enseignements de la part de
l’établissement (OVE). Relativement peu d’intervenants professionnels dans la formation, même si la spécialité MED fait valoir
des éléments positifs (structures de stages, anciens étudiants en postes,…) . On peut s’étonner que l’équipe pédagogique ne comporte pas de PAST.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : Développer les mobilités à l’international pour les stages. Rendre obligatoire le stage de recherche dans la spécialité SDS. Augmenter les interventions des professionnels (PAST ou vacataires). Améliorer le service de suivi des formations de l’établissement.
3
Appréciation par spécialité
Structures et dynamiques spatiales (SDS)
Présentation de la spécialité :
La spécialité est diversement présentée dans le dossier principal comme une spécialité à finalité « recherche » ou « recherche et professionnelle » , ce qui paraît plus conforme à sa nature et aux métiers visés. Si, à l’évidence, l’orientation des enseignements permet une poursuite en doctorat, les enseignements de tronc commun alimentent le parcours professionnel.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 15 en M1 et 10 en M2 (sans compter les
effectifs inscrits dans les Universités d’Avigon et de Nice)
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Non renseigné
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non renseigné
Appréciation :
Il s’agit d’une bonne formation, de qualité, bien insérée dans les réseaux recherche, assurée par une équipe d’intervenants essentiellement académiques (une trentaine d’EC et chercheurs).
Points forts : Fort adossement à une recherche de qualité. Aspects théoriques, disciplinaires et méthodologiques. Fort lien avec les équipes de recherche.
Points faibles : Peu d’étudiants, en particulier en M1. Pilotage des stages à mieux structurer et à développer.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de développer la pratique des stages de recherche au sein d’un laboratoire, d’autant que la richesse de l’adossement pourrait le permettre, et de confirmer l’effectivité des poursuites d’étude en doctorat. Il faudrait améliorer le suivi des formations de l’établissement.
4
Mondialisation et développement (MED)
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 20 en M1 et 25 en M 2
Taux de réussite Non renseignés
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Les résultats par l’OVE non fournis
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Les résultats par l’OVE non fournis
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Les résultats par l’OVE non fournis
Appréciation :
Cette spécialité affirme son orientation vers une géographie à la fois humaniste et outillée techniquement (géomatique approfondie), applicable à l’analyse et à la gouvernance des territoires locaux, ainsi qu’à la définition de projets de développement. Les deux parcours déclinent leurs spécificités autour d’un tronc commun thématique, consacré aux encadrements territoriaux et aux formes de gestion sociale et concertée des ressources du milieu. Les aires d’étude et les destinations de stage privilégiées sont : la région PACA, la Méditerranée (Nord et Sud), l’Afrique Noire, l’Amérique latine, l’Inde.
Le parcours GEODEV (Géographie du développement) fournit des repères et des méthodes pour l’analyse de l’impact des dynamiques globales sur les équilibres territoriaux jusqu’aux échelles fines. Ce parcours a un double objectif « recherche » et « professionnel », dans le champ du développement durable. Le nouveau parcours DEVENTER (Développement rural, environnement et terroir) s’insère dans une double approche, combinant mondialisation et développement local, et sur les thématiques induites (qualité, terroir, indications géographiques, labellisation,…).
Cette spécialité forme de futurs géographes et agents de développement territorial, vivier important pour les collectivités locales et régionales et pour la coopération décentralisée Nord-Sud, également susceptible de déboucher sur un emploi dans le secteur privé (bureaux d’études, milieu associatif,…) dans les champs de compétence de l’expertise socio-territoriale, de l’expertise environnementale ou des systèmes d’information géographique.
Points forts : Cours réalisés en langue anglaise dans certaines UE du M2 du parcours GEODEV. Fort adossement à une recherche de qualité. Structuration pédagogique et articulation complémentaire des compétences.
Points faibles : Dimension professionnelle à renforcer (participation d’intervenants professionnels ; durée du stage ;
suivi de l’insertion). Pas de parcours international.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
5
6
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait : Augmenter les interventions des professionnels (poste de PAST ou vacataires). Développer l’interface internationale. Améliorer le suivi des formations de l’établissement. Finaliser la possibilité d’une formation en alternance pour le parcours DEVENTER.
Enseignement et formation en histoire géographie (EF)
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix Marseille 1 Demande n° S3MA120003896
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Action gérontologique et ingénierie sociale
Présentation de la mention
La mention « Action gérontologique et ingénierie sociale » (AGIS) s’inscrit dans la continuité de celle qui a été créée en 2008, qui faisait suite elle-même au DESS « AGIS » créé en 1995-1996. L’ingénierie sociale s’est peu à peu imposée comme pertinente pour apporter des réponses aux situations collectives complexes et mettre en place une action sociale territorialisée. Le master a comme spécificité, entre autres, une approche pluridisciplinaire et une appropriation de la notion de projet comme élément d’une démarche de professionnalisation. Il s’agit d’accompagner les parcours de vie des personnes qui « subissent, dans leur environnement, des limitations d’activités et des restrictions de participation », ceci du fait d’altérations physiques, mentales, psychiques, cognitives, sensorielles ou résultant d’un trouble de santé invalidant. La formation permet d’intégrer, par exemple, des fonctions de cadre responsables d’établissements et services médico-sociaux. La mention est ouverte à un public très diversifié : en formation initiale, à des étudiants de neurosciences, sociologie, psychologie, santé publique, droit, histoire, gestion, management des institutions ; en formation continue, à des professionnels des secteurs de la santé et du social, ainsi que de la gestion des entreprises.
La mention propose, pour le prochain quinquennal, d’ajouter à la spécialité existante « Action gérontologique », à l’intersection de la gérontologie sociale et de l’ingénierie de projet, une nouvelle spécialité « Vieillissement, handicap et parcours de vie », à l’intersection du vieillissement, des handicaps et de l’ingénierie de projet.
Indicateurs
Effectifs constatés 20 à 25/an pour le M2
Effectifs attendus 25 pour chacune des 2 spécialités du M2
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 25 à 30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
En dépit d’aspects positifs, dont ceux qui concernent les débouchés et les emplois dans un délai rapide après l’obtention du diplôme, cette mention interroge sur de nombreux points et reprend, d’ailleurs, certaines des questions qui se posaient déjà dans l’évaluation AERES faite en 2008.
Une question concerne d’abord les deux responsables de la mention : aucun des deux n’est titulaire d’une HDR. L’un est PAST, docteur en sociologie, directeur d’une équipe de recherche non labellisée de l’Institut de gérontologie sociale de Marseille, l’autre est MCF (69ème section, Neurosciences), responsable d’une équipe de l’UMR 6149. On ne comprend pas le lien entre ce dernier et les orientations d’un master tourné vers la gérontologie et l’ingénierie sociale, tout comme on ne comprend pas pourquoi la co-responsabilité d’une mention (et des deux spécialités envisagées de cette mention) repose sur les épaules d’un PAST qui est aussi le dirigeant de la seule structure partenaire (l’Institut de gérontologie sociale de Marseille).
La question se pose aussi en ce qui concerne les enseignants-chercheurs (EC) membres de l’équipe pédagogique. Dans un master d’ingénierie et de gérontologie sociale, on s’attendrait à trouver une majorité d’enseignants-chercheurs de sociologie (19ème section), mais aussi de psychologie sociale ou d’ergonomie (16ème section), ainsi que des EC des sections 1 à 4 du CNU, de santé publique (46) ou encore de physiologie (66) et de gériatrie (53), comme ceci est le cas dans les divers certificats de gérontologie sociale qui existent ailleurs. Or, sur 22 EC cités comme intervenants, un seul fait partie de la 19ème section, 17 sont dans la 69ème section et 2 relèvent de la médecine physique et de la réadaptation.
L’importance de la place occupée par les neurosciences dans ce master n’est jamais argumentée, ni au niveau de la gérontologie sociale, ni au niveau de l’ingénierie. Le master est adossé à deux UMR (l’UMR 6149, dont les thèmes de recherche sont la neurobiologie de la plasticité cérébrale, la neurobiologie des processus amnésiques et la perception et le contrôle du mouvement humain et l’UMR 6155, qui a pour objectif l’étude des bases neurales du traitement de l’information sous-tendant les comportements cognitifs). S’il s’agit d’unités de recherche tout à fait respectables, en quoi les problématiques centrales de ces laboratoires (par exemple la neurobiologie de la plasticité cérébrale) sont-elles fondatrices dans l’exercice de la fonction de direction d’établissement médico-social ? Même si l’objectif n’est pas de diriger les étudiants vers un doctorat, en quoi l’ingénierie sociale peut-elle se nourrir des conceptions issues des neurosciences ?
La participation d’un large réseau de professionnels aux enseignements et au suivi des étudiants en stage, avec la possibilité de stages dans toute la France ou à l’étranger, est un point très positif du master. Si la liste des professionnels qui interviennent dans le master est très dense, on s’interroge toutefois sur le fait que certains de ces professionnels assurent des cours de nature très variée, à la fois en droit et en psychologie. Pourquoi ne pas faire appel à des EC spécialistes de ces enseignements scientifiques ? Il ne figure, par exemple, aucun EC de droit spécialiste des questions managériales. Que dans un master à finalité professionnelle on réserve une large place aux professionnels compétents n’est pas contestable, mais que l’on fasse si peu de place aux EC spécialistes qui pourraient contribuer à construire un domaine dont la fiche AFOM souligne « la méconnaissance par la majorité des interlocuteurs se situant hors de ce domaine » l’est certainement (d’autant qu’il y a de multiples opportunités dans l’environnement d’Aix-Marseille). Les porteurs du projet ne s’étendent guère, de leur côté, sur ce qu’est réellement, pour eux, « le champ de la gérontologie sociale, mais également celui de l’ingénierie de projet dans les interactions avec le champ en émergence du suivi des populations handicapées tout au long de leur vie ». Ils ne s’étendent pas davantage sur l’approche humaniste à laquelle ils se réfèrent à plusieurs reprises et dont on ne perçoit pas bien la place au niveau du contenu des UE.
L’ouverture internationale, enfin, est l’un des objectifs du master et l’on ne peut que l’encourager, au niveau des intervenants comme des stagiaires, comme l’on ne peut qu’encourager les échanges qui en résultent et qui donnent lieu à des publications, des colloques, des séminaires communs…
Point fort : Bonne insertion professionnelle.
Points faibles : Adossement à la recherche peu compréhensible eu égard aux objectifs de la mention. Un dossier insuffisamment argumenté et étayé quant aux objectifs de formation et à la justification des
enseignements en relation avec la gérontologie et l’ingénierie sociale.
2
Trop peu d’universitaires spécialisés dans la gérontologie et l’ingénierie sociale dans l’équipe pédagogique.
Difficulté à apprécier les données chiffrées fournies dans le dossier, en référence à des enquêtes précises (données de l’OVE par exemple) qui pourraient étayer les affirmations des porteurs du master.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Cette formation devrait être revue dans sa conception globale, notamment au niveau des questionnements relatifs à la gouvernance du master, à la composition de l’équipe pédagogique, aux contenus des UE en relation avec les objectifs affichés.
3
Appréciation par spécialité
Action gérontologique
Présentation de la spécialité :
Il s’agit, ici, de former des professionnels qui auront pour vocation d’assurer la gestion d’établissements ou de services, la gestion de projets, la formation des personnels et qui sauront « apporter au domaine de la gérontologie des réponses aux situations collectives complexes et mettre en place une action sociale territorialisée ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 20 à 25/an pour le M2
Effectifs attendus 25
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 25 à 30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité est « rodée » en fait, depuis une quinzaine d’années, et spécialement efficace au niveau de la professionnalisation. L’équipe des EC universitaires est plus diversifiée que celle qui est présentée au niveau de la mention, bien qu’on trouve toujours six enseignants de la section 69 et toujours aussi peu de disciplines directement concernées par l’action gérontologique et l’ingénierie sociale. Sur 6 EC (sur 16 au total) représentant la sociologie et la psychologie, quatre sont ou PAST ou retraités. Il y a quasiment trois fois plus de professionnels, qui ont souvent la responsabilité d’une UE. La part des EC dans l’équipe pédagogique reste donc à étoffer. Au niveau du M2, un module est intitulé « Ingénierie sociale, méthodologie… ». Il regroupe plusieurs enseignements pour un volume de 40 heures. Combien d’heures sont réservées à la méthodologie du projet présentée comme centrale dans cette approche ? Comment les recherches des étudiants sont-elles encadrées et avec quels objectifs ? La maquette précise, que « concernant la recherche, il convient de souligner la production de l’équipe de recherche Vieillissement et champ social de l’IGS… ». Il ne s’agit pas d’une équipe de recherche labellisée et cela ne dit rien des axes de recherche privilégiés dans la spécialité. La spécialité ne propose toujours, par rapport à la précédente évaluation, qu’une UE consacrée aux fonctions de direction, de gestion et de management, alors qu’il s’agit théoriquement d’un de ses objectif majeurs. En réalité, la plupart des points faibles soulignés dans la précédente évaluation demeurent inchangés.
Points forts : Insertion professionnelle. Objectif d’ouverture internationale.
Points faibles : Adossement à la recherche, axes de recherche peu visibles. Lourdes responsabilités laissées aux professionnels dans les guidages d’UE. Formation réduite à une seule unité d’enseignement sur les fonctions de direction, la gestion et le
management. Pas de mutualisations inter-équipes (sociologie/psychologie).
4
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il conviendrait d’identifier précisément les laboratoires dont les axes de recherche pourraient directement être en
cohérence avec les objectifs de la formation, d’étoffer l’équipe pédagogique au niveau des EC, de développer l’UE concernant les fonctions de direction, la gestion et le management, de mettre en place une procédure d’évaluation plus « construite » (il est simplement indiqué que
« l’évaluation des enseignements par les étudiants fait l’objet d’une réunion en fin de formation » et que « les étudiants sont satisfaits », les mesures correctrices éventuelles étant semble-t-il discutées chaque année, lors d’une réunion de synthèse avec la promotion) et de fournir des informations plus détaillées sur cette évaluation des enseignements et les décisions qui en résultent.
Vieillissement, handicaps et parcours de vie
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Vieillissement, handicaps et parcours de vie », en création est à finalité professionnelle. Elle vise à former des étudiants à des compétences professionnelles nouvelles de plus en plus recherchées dans le secteur du handicap : ingénierie sociale, « case management », coordination, travail en réseau, etc., à un moment où la loi a introduit de profonds changements dans le champ du handicap (loi de février 2005). « Résolument ancrée du côté de l’offre de service pour faciliter les parcours de vie des personnes handicapées, elle est positionnée sur le versant de l’accompagnement des personnes plus que de la prise en charge de la santé, même si les liens avec cette dimension doivent être construits ».
Effectifs constatés SO(Nouvelle spécialité)
Effectifs attendus 25
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
NR
Appréciation :
Il s’agit de la création d’une spécialité nouvelle. On aimerait, d’abord, que les objectifs soient mieux justifiés et mieux étayés, par exemple à partir de travaux connus, de publications et de références scientifiques solides de l’équipe pédagogique qui se propose de prendre en charge cette spécialité. On aimerait ensuite en savoir davantage sur l’articulation de l’ingénierie sociale et du case management, sur les axes de recherche privilégiés… On aimerait aussi avoir plus d’informations sur la spécificité de cette spécialité. En quoi forme t-elle, par exemple, à un métier nouveau ? Les contenus des UE sont très disparates (psychologie de la personne handicapée, outils de compensation des handicaps : rééducation sensorimotrice, cognitive et comportementale, appareillage, aides techniques…, politiques publiques en faveur des personnes handicapées et âgées en France et à l'étranger (principes, contenus, organisation administrative), offres de services, insertion professionnelle), principes du management et de gestion des institutions pour handicapées et/ou âgées). Ainsi, l’on ne voit pas clairement si la formation cherche à former des
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« supers-techniciens » de terrain, des gestionnaires d’institutions et de services sociaux, des case-managers, des spécialistes de la remédiation cognitive et comportementale...
Point fort : Réseau de professionnels.
Points faibles : Spécialité mal justifiée. Contenus des UE trop disparates. Besoin d’un projet pédagogique plus clairement énoncé et structuré. Axes de recherche non visibles. Adossement peu compréhensible à des UMR de neuroscience.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Le projet de création de cette spécialité a encore besoin d’être mûri, étoffé et plus solidement justifié avant d’être représenté.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants
6
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titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003898
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Analyses sensorielles
Présentation de la mention
Cette mention permet d’acquérir des compétences techniques sur les méthodes d’analyse et de formulation des parfums et arômes, mais également des connaissances en neurophysiologie des modalités sensorielles. Parallèlement, les étudiants pourront aborder les aspects marketing et connaissance de l’entreprise. Habilitée depuis 2008, elle s’adresse essentiellement aux étudiants licenciés en « Chimie » ou en « Biologie » et a établi une convention avec l’Université Européenne des senteurs et saveurs (UESS).
Elle se décline en 2 spécialités :
La spécialité « Analyse sensorielle et marketing des produits senteurs et saveur » à finalité professionnelle, qui s’appuie sur le pôle de compétitivité « Parfums, arômes, senteurs, saveurs » (PASS) et dont la finalité est de former des experts capables d’intervenir dans les métiers associés aux saveurs-senteurs.
La spécialité transversale « Compétences complémentaires en informatique (CCI) » permettant aux diplômés des différentes mentions de l’université d’acquérir une double compétence en sciences et informatique.
Indicateurs
Effectifs constatés 15-20
Effectifs attendus 35 en M1 20 max. en M2
Taux de réussite Environ 90 % en M1 NR en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
SO*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO*
* SO : sans objet, la formation est trop récente pour procéder à des évaluations à 2 ans.
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Créée en 2008, la mention « Analyses sensorielles » s’appuie sur un paysage régional et un pôle de compétitivité (PASS) en plein essor. Elle a ainsi établi une convention avec l’UESS lui permettant de bénéficier des compétences et des réseaux d’entreprises de cette université privée. Les effectifs sont encore faibles mais en
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progression, ce qui témoigne de son attractivité nationale (il est à noter la très faible proportion d’étudiants locaux dans les promotions). Ses enseignements très spécifiques et pluridisciplinaires en font une formation originale, mais par conséquent très « tubulaire » et sans possibilité de mutualisations.
Par ailleurs, la potentielle mise en concurrence de la mention avec l’UESS ou d’autres masters de la région tels que « Formulation, analyse, qualité » (FOQUAL), de l’Université de Nice Sophia Antipolis, ou « Ingénierie des cosmétiques, arômes et parfums » (ICAP), de l’Université Montpellier 2, n’est pas discutée.
La mention est encore trop jeune pour pouvoir évaluer la cohérence des enseignements en regard de l’insertion des diplômés, mais son caractère professionnel est très présent grâce à la participation de 50 % d’enseignants-chercheurs appartenant à des laboratoires labellisés et de 50 % d’intervenants extérieurs. Le pôle de compétitivité PASS constitue un vivier très important d’entreprises locales du secteur « saveurs et senteurs », dont certaines ont signé un partenariat. Ces entreprises représentent les structures d’accueil privilégiées du stage de 6 mois programmé en deuxième année de master (M2), bien que leur taille et leur capacité d’accueil ne soient pas précisées. De même, les métiers visés par la mention sont très hétérogènes dans leur statut, leurs fonctions et leur niveau de responsabilité, ce qui nuit à la lisibilité de la mention.
Les efforts mis en place pour développer le pilotage de la mention, les évaluations ou encore l’ouverture internationale devraient être renforcés afin d’augmenter l’attractivité de la formation.
L’autoévalutation a soulevé l’essentiel des points négatifs du dossier. Il est dommage que ces données n’aient pas été discutées et n’aient pas amené de modifications dans le dossier. De même, beaucoup d’informations essentielles manquent dans le dossier principal et obligent à lire en détail les annexes et les fiches RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et ADD (Annexe descriptive au diplôme).
Points forts : La mention constitue une formation originale qui s’appuie sur un environnement (académique et
industriel) favorable. En accord avec ses objectifs, elle comprend une forte implication des professionnels du secteur. L’équilibre entre unités d’enseignement (UE) théoriques et UE techniques permet d’aborder de
nombreux aspects du domaine « saveurs et senteurs » et fait de la mention une formation pluridisciplinaire.
Points faibles : Les métiers visés par cette formation à vocation professionnelle ne sont pas clairement définis. En effet,
le dossier mentionne des débouchés à la fois au niveau technicien (niveau bac+3) et directeur de site (incompatible avec les enseignements déclinés).
Les entreprises susceptibles d’employer des diplômés semblent se limiter aux PME, sans aucune ouverture internationale.
La compétition avec d’autres formations (UESS ou autres masters) n’est pas discutée. La spécificité de la formation la rend très « tubulaire » et empêche toute mutualisation.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
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Recommandations pour l’établissement
Un recentrage des métiers visés et une meilleure évaluation de la concurrence éventuelle (rôle de l’UESS, autres masters du secteur) permettraient d’augmenter la lisibilité de la mention. L’insertion d’une UE orientée vers les aspects historiques et culturels des perceptions sensorielles pourrait, par exemple, la distinguer des formations existantes.
D’une manière générale, le potentiel de recrutement des diplômés devrait être évalué, voire élargi rapidement aux niveaux national et international afin d’ajuster le numerus clausus en fonction de l’offre d’emploi dans le secteur. De même, le suivi de l’insertion professionnelle des étudiants après la formation devrait être mis en place dès que possible pour renforcer la légitimité d’une telle formation.
Les formations non spécifiques au monde professionnel gagneraient à être effectuées en M1 (communication, marketing, gestion des entreprises) et à être mutualisées avec d’autres formations pour l’enrichissement mutuel des étudiants d’horizons différents.
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Appréciation par spécialité
Analyse sensorielle et marketing des produits senteurs saveurs
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité correspond à la seule spécialité disciplinaire de la mention (en excluant la spécialité transversale « Compétences complémentaires en informatique »). Elle correspond à l’ancienne spécialité « Arômes saveurs senteurs » et forme des experts capables d’intervenir à tous les niveaux des métiers associés aux saveurs et senteurs, allant de l’aspect scientifique et technique aux aspects marketing, distribution et commercialisation. Les diplômés ont pour fonction la mise en place, la formation des participants et l’analyse des résultats de testing.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15-20
Effectifs attendus 35 en M1 20 max. en M2
Taux de réussite 90 % en M1 NR en M2
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO*
Appréciation :
La spécialité, à finalité professionnelle, est complète et permet une approche pluridisciplinaire du secteur « saveurs et senteurs ». Elle a établi un partenariat avec l’UESS et bénéficie de la dynamique du pôle PASS. L’attractivité du programme est certaine, et le changement de nom clarifie l’objectif de la spécialité. Cependant, le manque de clarté quant aux débouchés nuit à la lisibilité de la spécialité et ne permet pas de situer la formation par rapport à l’UESS. En raison de son orientation recherche, l’adossement à la recherche est faible, mais les techniques enseignées le sont par des enseignants-chercheurs reconnus dans le domaine. L’acquisition de compétences transversales est réelle, bien qu’elle ne soit pas mise en valeur. Il manque par exemple une UE d’une aide à la recherche de stage ou d’emploi (rédaction de CV et aides à l’entretien d’embauche…). Un petit résumé de chaque UE permettrait de mieux apprécier ces compétences.
N.B : La spécialité étant la seule formation de la mention (hormis CCI), les points forts et faibles ainsi que les recommandations sont identiques à ceux indiqués dans la mention.
Points forts : La mention constitue une formation originale qui s’appuie sur un environnement (académique et
industriel) favorable. En accord avec ses objectifs, elle comprend une forte implication des professionnels du secteur. L’équilibre entre UE théoriques et UE techniques permet d’aborder de nombreux aspects du domaine
Saveurs et senteurs et fait de la mention une formation pluridisciplinaire.
Points faibles : Les métiers visés ne sont pas clairement définis. En effet, le dossier mentionne des débouchés à la fois
au niveau technicien (niveau bac+3) et directeur de site (incompatible avec les enseignements déclinés). Les entreprises susceptibles d’employer des diplômés semblent se limiter aux PME, sans aucune
ouverture internationale. La compétition avec d’autres formations (UESS ou autres masters) n’est pas discutée. La spécificité de la formation la rend très « tubulaire » et empêche toute mutualisation.
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Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Un recentrage des métiers visés et une meilleure évaluation de la concurrence éventuelle (rôle de l’UESS, autres masters du secteur) permettraient d’augmenter la lisibilité de la mention. L’insertion d’une UE orientée vers les aspects historiques et culturels des perceptions sensorielles pourrait, par exemple, la distinguer des formations existantes.
D’une manière générale, le potentiel de recrutement des diplômés devrait être évalué, voire élargi rapidement aux niveaux national et international afin d’ajuster le numerus clausus en fonction de l’offre d’emploi dans le secteur. De même, le suivi de l’insertion professionnelle des étudiants après la formation devrait être mis en place dès que possible pour renforcer la légitimité d’une telle formation.
Les formations non spécifiques au monde professionnel gagneraient à être effectuées en M1 (communication, marketing, gestion des entreprises) et à être mutualisées avec d’autres formations pour l’enrichissement mutuel des étudiants d’horizons différents.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
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Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003900
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Instrumentation
Présentation de la mention
Cette mention de master vise à dispenser un enseignement cohérent et lisible pour la formation de cadres scientifiques et techniques, couvrant les outils et les méthodes de l’instrumentation, de l’automatisation des procédés, de la métrologie, des réseaux, de l’instrumentation optique et des lasers, de la commercialisation dans le domaine scientifique, et de la gestion de projet à l’international.
Avec l’acquisition des compétences professionnelles nécessaires à une insertion dans les secteurs de l’industrie, les diplômés de la formation pourront postuler à des postes de cadre travaillant dans les industries de procédés, des sociétés de service associées, des sociétés de conception, de conseil, de prospection de marchés, de développement de produits de haute technologie, de commercialisation d’appareillages scientifiques et dans les laboratoires de métrologie ou des centres de recherche. Au-delà des compétences techniques, les diplômés auront également acquis de compétences transversales (communication, rigueur, esprit de synthèse, management…).
La mention est le fruit d’un processus de regroupement des spécialités de master de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) attachées à la thématique « instrumentation ». Elle s’inscrit donc dans une dynamique d’expansion et de collaboration inter-établissements Institut national supérieur des techniques nucléaires (INSTN, CEA), Ecole centrale de Marseille (ECM), et contribue à l’offre globale de formation de la nouvelle structure universitaire Aix-Marseille Université (AMU) en offrant la possibilité à un large panel d’étudiants de se spécialiser dans le domaine de l’instrumentation. Toute la formation supérieure en instrumentation de la région PACA est regroupée maintenant dans cette mention de master.
L’organisation de la mention est constituée en une première année de master (M1) généraliste suivie de six spécialités en deuxième année (M2) : « Commercialisation en instrumentation scientifique », « Ingénierie en instrumentation industrielle », « Instrumentation optique et lasers », « Instrumentation des moyens d’essai », « Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire », « Réseaux et télécommunications ». Une dernière spécialité « Compétences complémentaires en informatique », commune à plusieurs mentions, peut être suivie par les étudiants déjà diplômés de la mention « Instrumentation ». L’articulation entre le M1 et le M2 s’appuie sur des enseignements de spécialité au second semestre (les choix d’unités d’enseignement (UE) au semestre 2 du M1 sont déterminants pour le choix des parcours proposés en M2). Enfin, une passerelle existe avec la mention de master « Physique » (mutualisation d’une UE).
La mention s’appuie sur six unités mixtes de recherche (UMR) CNRS et bénéficie d’un adossement au milieu socio-économique remarquable.
Indicateurs
Effectifs constatés 150
Effectifs attendus 150
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 70 %
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Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La région PACA, avec son solide tissu socio-économique d’industries travaillant dans les milieux agressifs et extrêmes, est un espace très favorable au développement de cette formation. Les principaux établissements d’enseignement supérieur en sciences et techniques de la région sont partenaires (INSTN, ECM). Le travail de regroupement entre les trois universités d’Aix-Marseille a permis un nouvel affichage clair de cette formation, la rendant visible au niveau national, et permettant des partenariats avec des écoles d’ingénieurs hors PACA (l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs du Mans, l’Ecole des mines de Douai). Cependant, le positionnement par rapport à d’autres formations nationales du même domaine devrait être mieux explicité.
La mention s’appuie sur six unités mixtes de recherche CNRS (Laboratoire chimie Provence, Laboratoire lasers, plasmas et procédés photoniques, Institut matériaux microélectronique et nanosciences de Provence, Laboratoire d’astrophysique de Marseille, Laboratoire physique des interactions Ioniques et moléculaires, Institut Fresnel), sans que les activités de ces laboratoires soient focalisées sur la thématique de l’instrumentation. Ainsi, les enseignements sont plutôt en marge des activités de recherche de ces laboratoires. Ce n’est pas problématique puisque la formation est plutôt à vocation très professionnelle et que les compétences existent dans ces laboratoires. De plus, le souci de proposer dans ces formations de véritables enseignements professionnalisants est remarquable. En revanche, la poursuite en doctorat apparaît négligée car le dossier ne renseigne pas sur d’éventuelles écoles doctorales d’accueil.
L’adossement au milieu socio-économique est remarquable. Cette mention bénéficie d’un fort soutien du milieu industriel et économique local (pour les débouchés, le pilotage, les enseignements), formalisé par un conseil de perfectionnement qui examine les propositions d’offre de formation, vérifie son adéquation avec les besoins du marché de l’emploi, vérifie la performance des formations mises en place et les soutient. Ce soutien possède déjà un long historique.
Comme cela a été déjà souligné, les liens avec d’autres instituts sont nombreux et bien exploités, tant au niveau régional (co-habilitation avec l’INSTN pour les spécialités « Instrumentation des moyens d’essai » et « Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire », cette dernière est également co-habilitée avec l’Ecole Centrale de Marseille), que national avec d’autres établissements.
En revanche, l’ouverture internationale apparaît très réduite. Il est fait état d’un projet de convention avec deux établissements marocains, qui ont déjà coopéré dans le cadre d’une école doctorale franco-marocaine. Ces ouvertures sont à renforcer et à diversifier ; il conviendrait de s’appuyer sur les relations de recherche établies au sein des laboratoires partenaires de cette mention pour mener une politique internationale plus ambitieuse et ainsi, augmenter l’attractivité de la mention.
L’organisation de la mention est parfaitement lisible et logique. Deux stages obligatoires sont exigés dans le cursus : d’une durée de un à trois mois au niveau M1, et de quatre à six mois au niveau M2. Cette organisation est parfaitement conforme aux pratiques courantes. Après validation du sujet de stage par le corps enseignant, l’étudiant stagiaire est suivi par un tuteur universitaire qui lui rendra visite dans l’entreprise et par un responsable au sein de l’organisme d’accueil. L’évaluation du stage s’appuie sur trois notes : une note de stage, une note de soutenance et une note pour le rapport manuscrit. L’ensemble des acteurs de la formation est très fortement impliqué. Les étudiants bénéficient ainsi d’un solide support leur permettant d’acquérir une bonne expérience préprofessionnelle.
Plusieurs UE de M1 sont mutualisées entre parcours à l’intérieur de la mention ; en M2, plusieurs UE sont mutualisées entre trois spécialités. L’une des UE de M1 est mutualisée avec la mention « Physique ». Ces mutualisations sont pertinentes et adaptées, autant qu’on puisse en juger sur le document fourni. Par ailleurs, il existe une co-habilitation avec l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) et avec l’Ecole centrale de Marseille. Une convention est établie avec le CEA Cadarache. Des partenariats existent avec l’Ecole supérieure de métrologie (Ecole des mines de Douai), et avec l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs du mans.
L’équipe pédagogique affiche les compétences requises, et son organisation semble efficace. Plusieurs intervenants externes interviennent dans les enseignements, ce qui est indispensable pour une formation à finalités professionnelles. Cependant, le dossier se contente d’une simple énumération et manque de précision sur l’appartenance, le rôle et la nature de ces interventions extérieures (thèmes de recherche, laboratoire de rattachement, collaborations académiques et industrielles éventuelles).
Outre l’utilisation, certes pertinente et adaptée, des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) pour la formation en ligne dans la spécialité « Réseaux et télécommunications » d’une
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part, et pour les enseignements à distance avec l’Ecole supérieure de ingénieurs du Mans d’autre part, il n’existe pas de politique particulière de la mention en ce qui concerne les TICE.
Le pilotage de la mention tel que décrit dans le dossier est excellent, avec recours aux compétences du monde professionnel – les procédures de décision concernant l’évaluation des stages et l’attribution des diplômes sont très claires. Le rôle et le fonctionnement du conseil de perfectionnement sont décrits. Une procédure d’évaluation correcte des enseignements par les étudiants est en place, et le devenir des diplômés est suivi par enquête.
L’origine des étudiants est presque exclusivement locale en M1, avec quelques étudiants d’origine plus lointaine en M2. Une politique internationale plus ambitieuse permettrait d’attirer de bonnes candidatures étrangères. Selon les chiffres 2008/2009, le flux d’étudiants est de 56 en M1 et de 75 en M2 (ce qui fait en moyenne 13 étudiants par spécialité). Le taux de réussite globale (89 %) est satisfaisant.
Un dispositif d’évaluation des enseignements par les étudiants existe en M1 et sur la majorité des spécialités en M2. Les taux de satisfaction pendant et après la formation sont cohérents à environ 80 %. Le taux de satisfaction des entreprises est également évalué et est plutôt bon, supérieur à 80 %. En général, les mesures nécessaires sont prises pour prendre en compte ces retours d’enquête.
Le taux d’insertion professionnelle des diplômés est très bon : environ 85 % après 6 mois, 95 % après 18 mois et 100 % après 30 mois. Cependant, le dossier n’indique pas dans quels secteurs professionnels ont eu lieu ces embauches. Il n’y a pas d’analyse.
Le bilan prévisionnel pour le contrat quinquennal d’établissement à venir est renseigné par spécialité ; il manque toutefois, dans ce dossier, une analyse globale.
Le dossier est de très bonne qualité – clair, synthétique et bien rédigé - mais il manque quelques éléments, notamment les renseignements concernant les écoles doctorales, ainsi que l’analyse du devenir des diplômés.
En résumé, cette mention répond clairement au besoin de regrouper les formations universitaires d’Aix-Marseille au niveau master dans le domaine de l’instrumentation (besoin non couvert ailleurs), et de rendre cette offre de formation lisible. La formation est bien structurée et de bonne qualité (tant pour l’enseignement présentiel que pour les stages), et bénéficie d’un solide soutien du tissu industriel. Malgré l’absence (récurrente) de laboratoires locaux dont la thématique centrale correspond à l’instrumentation, les responsables de la mention ont eu le mérite rare de s’efforcer d’identifier des points d’accroche avec ces laboratoires. Les défauts identifiés dans la précédente évaluation ont été, au moins partiellement, tous corrigés.
Points forts : Il existe un remarquable ancrage et un solide soutien de cette mention par le tissu industriel et
économique local, ce qui est de bon augure pour les débouchés. Les domaines traités sont porteurs. La structuration et le pilotage sont excellents. Il y a un bon taux d’insertion professionnelle, ainsi qu’une très bonne ouverture à l’alternance
(apprentissage). La mention bénéficie d’une très bonne attractivité.
Points faibles : L’ouverture de l’enseignement à la formation à et par la recherche est assez faible. Cela ne constitue
pas un problème majeur, en raison de la finalité professionnelle de la mention. L’ouverture internationale est encore faible et il n’y a pas vraiment de stratégie globale cohérente pour
la renforcer. Le rattachement à la mention de la spécialité « Réseaux et télécommunications » est assez marginal.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Le dossier fait état d’une attractivité nationale. La spécificité nationale est sans doute avérée, mais l’attractivité devrait être attestée par des flux d’étudiants en provenance d’autres régions françaises (il est dommage que cette formation ne bénéficie pas à un nombre plus important d’étudiants). Il faudrait identifier les autres bassins d’emploi intéressés par ce type de formation au niveau national, et le cas échéant développer des liens avec d’autres régions (attirer des étudiants, en développant des partenariats, développer des liens avec le monde professionnel). Cette analyse (se situer au niveau national, pour la formation et l’emploi) mériterait d’être approfondie.
A fortiori, cette mention, par sa pertinence et son positionnement spécifique, pourrait avoir vocation à devenir un pole principal français de formation en instrumentation. Dans cette optique, il serait intéressant de conforter l’articulation avec les laboratoires d’appui dans un premier temps, puis de réfléchir à une stratégie d’ouverture internationale par le biais de partenariats à l’étranger.
Enfin, il conviendrait de réexaminer la cohérence de la spécialité « Réseaux et télécommunications » dans cette mention. Du point de vue des étudiants, quel est l’intérêt de suivre le tronc commun de M1 ? Ne vaudrait-il pas mieux rattacher cette spécialité à une autre mention ? Ce problème est identifié dans le dossier et sera étudié au cours de la période 2012-2015. Il faudrait apporter une réponse, à moyen terme, à ce problème.
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Appréciation par spécialité
Commercialisation en instrumentation scientifique (CIS)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle vise à dispenser l’enseignement d’une double compétence (scientifique et technique d’une part, commerciale d’autre part) dans le secteur de l’instrumentation scientifique, et de maîtriser les nouvelles technologies industrielles et de communication. L’enseignement scientifique porte sur les notions fondamentales dans les domaines de la physique, l’électronique, la physico-chimie et le biomédical.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 50 %
Appréciation :
Il s’agit d’une formation spécifique, sans doute bien adaptée au tissu économique local. Cependant, l’enseignement scientifique ne semble pas vraiment correspondre à celui annoncé dans les objectifs de la formation (contenu à caractère commercial très développé). Ainsi, il existe un problème d’adéquation besoins – objectifs de la formation.
La description des UE est un peu laconique et ne semble pas porter sur les aspects techniques autant que les objectifs de la spécialité l’indiquent. Les intervenants sont bien désignés, mais sans que leur domaine de compétences soit indiqué, ni quelles sont les UE dont ils ont la responsabilité.
L’adossement « recherche » se fait par trois laboratoires universitaires auxquels sont rattachés les intervenants académiques. Ce master étant à vocation professionnelle, il n’est pas fait mention explicite de l’aspect formation à et par la recherche.
Le stage est de nature « technico-commerciale », mais les entreprises accueillant les stagiaires ne sont pas connues.
En ce qui concerne les aspects professionnalisants et transversaux, le dossier ne donne pas d’information pertinente : seul un partenaire professionnel est identifié.
L’ouverture à l’international est renvoyée aux services centraux de l’université.
Rien dans le dossier n’indique l’existence de possibilité d’accès par la formation continue ou en alternance.
Points forts : Il y a un ancrage économique local clair, et la formation répond à des besoins. L’insertion professionnelle semble bonne (le taux de répondants à l’enquête n’est pas communiqué).
Points faibles : Il existe un déséquilibre entre le contenu des enseignements de caractère commercial / technique. Le dossier est trop sommaire – les descriptions sont peu claires et n’apportent pas suffisamment de
précisions pour informer les étudiants sur le contenu des unités d’enseignement et sur les entreprises susceptibles d’accueillir les stagiaires.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire d’étoffer les renseignements figurant dans le dossier afin de mieux informer les étudiants sur divers aspects : contenu de la formation, évaluation interne de la formation, débouchés et employabilité.
Ingénierie en instrumentation industrielle (3I)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle est organisée dans le cadre de la formation par apprentissage. Elle ambitionne de faire acquérir aux étudiants des connaissances scientifiques et techniques nécessaires dans le domaine de l’instrumentation industrielle, ainsi que la capacité à mettre en œuvre ces connaissances. Elle vise des débouchés dans les industries de procédés, les sociétés de service, les sociétés d’étude et de conception.
Indicateurs :
Effectifs constatés 20
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 86 %
Appréciation :
Il s’agit d’une excellente formation qui répond à ses objectifs à tous points de vue (pertinence, contenu, satisfaction des étudiants et des industriels…). La spécialité a un historique solide et stable. Elle possède par ailleurs de bons taux de satisfaction et d’insertion professionnelle, avec un fort ancrage dans le paysage économique local.
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante, et la spécialité est bien structurée. Les intervenants sont connus sans (pour autant) que l’on sache quelles sont leurs parts d’enseignement respectives. Plusieurs intervenants viennent du monde professionnel - c’est un point très positif pour cette formation, à vocation très professionnelle. Le dossier de spécialité n’informe cependant pas suffisamment sur l’organisation spécifique de ses stages.
Les enseignants « académiques » proviennent de deux laboratoires universitaires auxquels cette spécialité est adossée. Les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas explicites, mais en raison de la forte finalité professionnelle de la spécialité, cela n’est ni problématique ni choquant.
L’apprentissage et la formation continue sont les voies d’accès à cette formation. Un seul partenaire professionnel est directement identifié. Cette spécialité est à l’origine du conseil de perfectionnement de la mention.
Il n’existe, semble-t-il, aucune politique d’ouverture à l’international.
Points forts : Sur le plan technique, cette spécialité a une grande pertinence. L’articulation avec le monde industriel est remarquable et solide. La spécialité bénéficie d’un historique très fort, et d’un ancrage dans le tissu économique local très
marqué.
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Point faible : Manque d’ouverture à l’international.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Cette spécialité, cœur de la mention, pourrait revendiquer la position de fer de lance de la stratégie d’ouverture internationale de celle-ci (cf. recommandations au niveau de la mention). L’articulation avec le paysage socio-économique régional étant acquise, il serait utile de bâtir des partenariats à l’international pour attirer des étudiants de l’étranger, et pour y trouver de nouveaux points d’insertion professionnelle (stages, débouchés).
Instrumentation optique et lasers (IOL)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former les étudiants aux domaines des systèmes optiques complexes, de l’instrumentation optique, des lasers et de la micro-optique intégrée. Elle est également proposée dans la mention « Physique ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 5
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 75 %
Appréciation :
Cette spécialité est très pertinente et bien structurée. Elle est bien ancrée dans l’environnement régional et bénéficie d’un soutien de pôles de compétitivité et d’un groupement d’intérêt scientifique. Les thèmes sont porteurs. Le rapport est détaillé, informatif et bien construit.
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante et sont bien structurées, couvrant l’optique des systèmes complexes, la conception et l’utilisation de lasers, l’acquisition et le traitement de données, les détecteurs et le traitement du signal, les méthodes modernes d’expérimentation. La liste des intervenants, dont certains (mais peu) proviennent du monde industriel, est donné, sans pour autant qu’il soit indiqué quels sont les enseignements dont ils ont la responsabilité. Le dossier ne renseigne pas sur l’organisation spécifique des stages dans le cadre de la spécialité.
L’adossement « recherche » se fait sur le groupement d’intérêt scientifique Photonique et instrumentation avancée, avec le support du pôle de compétitivité Systèmes complexes d’optique et d’imagerie. Cet environnement donne l’occasion aux étudiants de bénéficier d’une proximité avec plusieurs projets de pointe.
Cet environnement scientifique et technologique important est renforcé par une articulation avec le pôle de compétitivité Photonique et systèmes complexes (de l’association POPSUD (105 entreprises)), permettant aux étudiants de bénéficier aussi des liens avec le monde industriel du domaine.
L’ouverture à l’international s’appuie, elle-aussi, sur l’environnement local très dynamique en photonique.
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Points forts : L’articulation avec le monde industriel local est excellente. L’ouverture internationale est très bonne. La spécialité répond à un besoin important. Les thèmes sont porteurs.
Point faible : Il y a un faible nombre d’intervenants du milieu professionnel.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Malgré le potentiel de cette spécialité, par sa pertinence, sa structuration et son environnement socio-économique, le flux d’étudiants est extrêmement faible. Il faudrait ainsi, identifier les causes d’une certaine désaffection récente des étudiants pour cette spécialité. Cette analyse devrait déboucher sur des pistes d’action permettant d’augmenter ce flux d’étudiants dans l’avenir, et pourrait notamment se focaliser sur l’implication directe des relations industrielles dans la spécialité, ainsi que sur une meilleure visibilité des laboratoires (potentiellement en évoluant vers une finalité indifférenciée comprenant la voie recherche).
Instrumentation des moyens d’essais
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité indifférenciée (professionnelle et recherche), vise à former les étudiants au domaine de l’instrumentation des moyens d’essai et l’instrumentation nucléaire. Elle est co-habilitée avec l’INSTN. Les débouchés professionnels sont identifiés dans les industries des secteurs énergie, nucléaire, aéronautique et spatial, milieux maritimes et off-shore, services essais et recherche et développement R&D des industries de procédés, ingénierie d’essai, conception de matériels et logiciels d’instrumentation, métrologie industrielle.
Indicateurs :
Effectifs constatés 30
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 70 %
Appréciation :
Pour ce qui concerne la finalité professionnelle, cette spécialité offre une bonne formation : débouchés, réponse à des besoins, qualité de la formation. C’est, de ce point de vue, une formation solide, avec de bons taux de satisfaction et d’insertion professionnelle. Elle bénéficie d’un excellent ancrage dans le paysage économique régional. Cependant, il s’agit d’une spécialité « indifférenciée » et la finalité « recherche » semble assez délaissée, sans réel contenu scientifique fondamental.
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante et sont bien structurées. Les parcours sont cohérents. Parmi les intervenants, il y a plusieurs industriels, ce qui rend compte d’un très bon adossement au milieu économique et industriel local. Toutefois, si les intervenants industriels sont bien identifiés, il n’est pas indiqué quels
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sont les enseignements dont ils ont la responsabilité. Le dossier « spécialité » ne fournit aucun élément d’information spécifique concernant les stages.
L’adossement à la recherche se fait grâce à deux laboratoires dont sont issus les intervenants académiques. Les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas indiquées. Il s’agit là d’un problème car cette spécialité prétend à une finalité « recherche » et non pas seulement professionnelle. Ce déséquilibre est renforcé par l’accent qui semble être mis sur l’aspect technique au détriment de l’aspect scientifique. Le contenu de formation sur la thématique « recherche » consiste en des enseignements d’épistémologie, d’éthique de la recherche et de veille scientifique – cela ne paraît pas suffisant.
Deux partenaires professionnels sont identifiés comme support de cette formation. Outre la formation initiale, il apparaît une très bonne ouverture aux formations continue et par alternance (formation continue, validation des acquis de l’expérience (VAE) et apprentissage).
L’ouverture internationale semble naissante.
Points forts : Cette spécialité a une réelle pertinence scientifique, avec une bonne articulation avec le monde
industriel local. L’ouverture de la formation est très bonne, avec plusieurs voies d’accès.
Points faibles : Le parcours « recherche » est insuffisant en général et ne permet pas aux étudiants de se préparer
correctement à poursuivre en doctorat. La stratégie de formation à et par la recherche pour le parcours « recherche » est absente.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait nécessaire d’étoffer le parcours « recherche » en proposant un véritable contenu scientifique fondamental ainsi qu’une formation explicite à et par la recherche. A défaut de répondre à cette exigence, ce parcours à finalité « recherche » ne répondrait pas à ses objectifs.
Réseaux et télécommunications (R&T)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle accessible par la voie de la formation continue et par la VAE, vise à former les étudiants au domaine de la conception et de l’administration des réseaux. Les débouchés concernent les administrateurs réseaux, les architectes réseaux, les chefs de projet et les services de maintenance des réseaux. Outre les compétences techniques dispensées, cette formation couvre également les aspects « projet » et « logistique ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 17
Effectifs attendus 20
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 100 %
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Appréciation :
Le contenu de cette formation est bien adapté aux débouchés visés. Cette spécialité est pertinente et relativement bien structurée, pouvant bénéficier du soutien d’un pôle de compétitivité mondial (Systèmes communicants sécurisés). Cependant, le positionnement au sein de l’offre de formation de l’université n’est pas clair – il serait probablement plus cohérent que cette spécialité soit incluse dans une mention à caractère informatique. Le problème est identifié dans le dossier - une réponse sera apportée au cours du prochain contrat d’établissement quinquennal.
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante, mais le contenu du M1 en relation avec les thèmes traités en M2 semble assez faible. La liste des intervenants est donnée sans pour autant que les indications sur les UE dont ils ont la responsabilité soient connues. Le stage est de type « ingénieur » et se fait en entreprise. La description des aspects professionnalisants et transversaux se limite à l’identification d’un partenaire professionnel et reste assez peu détaillée. Cependant, il apparaît que l’insertion professionnelle des étudiants issus de cette formation est bonne, ce qui semble montrer que la formation est en assez bonne adéquation avec les besoins des entreprises.
L’adossement « recherche » se fait par deux laboratoires universitaires auxquels sont rattachés les intervenants. Pour cette spécialité à forte finalité professionnelle, les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas indiquées.
Le dossier ne fait pas état de politique d’ouverture à l’international.
Points forts : La spécialité est pertinente et répond à un besoin socio-économique. La formation est attractive.
Points faibles : L’articulation de la spécialité (M2) avec le M1 de la mention « Instrumentation » n’est pas explicitée. Le
contenu en relation avec cette spécialité est assez faible. Le dossier est assez lacunaire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait améliorer la présentation de la spécialité afin surtout de mieux informer les étudiants des thématiques et des débouchés. Le positionnement de cette spécialité au sein de la mention « Instrumentation » représente un problème connu des rédacteurs du projet : à défaut de pouvoir la déplacer dans une autre mention, il serait nécessaire de mieux réfléchir à l’articulation entre les enseignements en M1 et ceux de cette spécialité, et peut-être regarder vers une possibilité d’autoriser les étudiants à suivre plutôt un M1 en informatique.
Ingénierie de projets internationaux en instrumentation nucléaire
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former des diplômés qui associeront des connaissances scientifiques et technologiques en instrumentation à des connaissances à caractère plus managérial en techniques de négociations technico-commerciales dans un environnement international. L’ampleur des horaires des enseignements et des crédits européens (CE / ECTS) consacrés aux aspects managériaux, culturels et linguistiques (24 CE / ECTS) mérite d’être remarquée.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Energie nucléaire ». Elle devrait être co-habilitée avec l’INSTN et l’ECM.
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Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 10-15
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité atypique est une restructuration, n’ayant pas de bilan, il est donc difficile de savoir si elle attirera un nombre suffisant d’étudiants, et s’ils trouveront des emplois correspondant à la formation suivie. Il s’agit cependant d’une expérience unique et à ce titre intéressante.
Point fort : Il s’agit d’une formation originale et a priori intéressante.
Point faible : Des incertitudes sur le devenir des étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait veiller à la présence d’un flux d’étudiants significatif et s’intéresser au devenir des diplômés.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
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Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003902
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Ingénierie de la production de bâtiment
Présentation de la mention
La mention de master « Ingénierie de la production de bâtiment » (IPB) a pour vocation de faire acquérir aux étudiants les connaissances nécessaires en vue de répondre aux problématiques de faisabilités technique, financière et architecturale d’un projet de construction. Le diplômé acquerra ainsi à la fois des compétences en conception et en construction des bâtiments. Cette mention de master, co-habilitée avec l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille (ENSA-M), se veut un « bi cursus » architecte – ingénieur. Elle propose un tronc commun d’enseignements en première année du master (M1). Lors de la seconde année (M2), l’étudiant peut choisir entre deux spécialités : « Gestion et management de projet » et « Modélisations numériques et simulations du projet ». La première dirigera principalement vers la conception, la production et la maintenance des patrimoines bâtis, la seconde orientera vers les métiers de la maîtrise d’ouvrage et de l’expertise du bâtiment.
Indicateurs
Effectifs constatés* NR**
Effectifs attendus* 10-15
Taux de réussite* NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
* effectifs et taux donnés pour le M1. Les données pour les M2 sont affichées dans les tableaux du bilan sur les spécialités. ** le M1 n’ayant été créé qu’en 2010-2011, certaines données statistiques manquent.
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
Cette mention de master co-habilitée avec l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille offre un « bi cursus » architecte – ingénieur. Les objectifs scientifiques sont divers, à la fois culturels, techniques, économiques et juridiques, et leur nécessaire complémentarité dans la pratique contemporaine de la conception d’édifices est un des enjeux les plus intéressants de cette formation. Il serait toutefois ambitieux de viser une double compétence ; on préférera évoquer l’acquisition d’une double culture essentielle, dans la mesure où elle permet la convergence de pensée et de pratiques de différents acteurs du domaine.
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La première année du master (M1) IPB, créée à la rentrée 2010-2011, est portée principalement par l’ENSA-M ; elle est construite sur la base du M1 « Architecture » de cette école. La seconde année du master (M2) se décline en deux spécialités dont les appréciations seront données plus loin. Cette mention apparaît principalement comme une année supplémentaire de spécialisation au niveau M2, après la formation d’architecte de l’ENSA-M et après la formation d’ingénieur en Génie civil de Polytech’Marseille. Le positionnement par rapport à l’offre de formation de l’établissement au niveau licence est difficile à cerner, et des interrogations quant aux modalités d’accueil d’étudiants de licences hors ENSA-M se posent. Un rapide bilan de fonctionnement du M1 devrait conduire à une définition plus précise de ses objectifs, de ses contenus (question de la pertinence de la dimension « Urbanisme » en M1 vis-à-vis des objectifs du master, par exemple) et de l’articulation générale M1-M2. Un rééquilibre des heures entre la première année (684 heures de cours) et la seconde année (240 heures) pourrait permettre notamment d’accentuer la spécialisation en M2 et d’augmenter la durée du stage de M1 (une seule semaine en M1, douze semaines minimum en M2).
La mention de master IPB s’appuie sur une équipe pédagogique aux compétences complémentaires ayant l’expérience de l’ingénierie du bâtiment. Toutefois, la représentativité disciplinaire des enseignants par rapport aux objectifs scientifiques est déséquilibrée (un seul juriste, deux enseignants « culture » (historien et plasticien), sur 39 intervenants). La majorité des enseignants sont académiques et issus de l’ENSA-M où ils réalisent leur recherche dans des laboratoires reconnus. S’il existe des liens étroits avec le monde professionnel, il est toutefois regrettable qu’un nombre réduit de professionnels extérieurs interviennent en M1 (5 % du volume horaire assuré par des intervenants professionnels extérieurs). En M2, cette part d’intervenants extérieurs monte à 25 % et pourrait être sensiblement augmentée.
La création de la première année du master étant récente, les données quant aux flux, taux de réussite et taux d’insertion ne sont pas disponibles. Il est toutefois possible de souligner que cette mention de master bénéficie d’une attractivité importante vis-à-vis d’étudiants du bassin méditerranéen et d’Amérique Latine.
Points forts : Cette formation bi-cursus mêle aspects scientifiques, techniques et artistiques. La mention est assurément porteuse sur le marché de l’emploi. Les métiers occupés par les diplômés sont conformes aux objectifs de formation. Il y a une volonté de créer un cursus complet sur deux ans.
Points faibles : La création du M1 ne fait pas apparaître un réel questionnement sur son positionnement par rapport aux
licences de l’établissement, et par rapport au public visé qui risque, dans la situation actuelle, d’être limité à l’ENSA-M.
Il y a un déséquilibre entre les deux spécialités proposées, qui ne sont pas réellement articulées. La durée des stages sur les deux années est de 13 semaines. Cela peut paraître insuffisant dans un
objectif de professionnalisation. La part d’intervenants professionnels extérieurs (5 % en M1, 25 % en M2) reste limitée malgré le souhait
des étudiants de voir se renforcer les échanges avec les acteurs de la construction.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Les premiers bilans de fonctionnement de l’année de M1 devront conduire à la définition plus précise du contenu des enseignements et des compétences à acquérir.
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Si la complémentarité entre ingénieurs et architectes est un objectif intéressant et bien rempli ici, la complémentarité entre compétences de simulation/modélisation (production d’outils) et compétences de gestion (exploitation des outils) pourrait être également davantage développée et serait une articulation possible des deux spécialités.
3
Il pourrait être utile de rééquilibrer le nombre d’heures d’enseignement entre première et seconde années. L’allègement horaire ainsi réalisé pour le M1 pourrait permettre de rallonger la durée du stage en entreprise.
Il pourrait être également envisagé de faire intervenir plus d’acteurs professionnels de la construction au sein de la formation.
Appréciation par spécialité
Gestion et management de projet
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Gestion et management de projet » (GMP) a pour vocation de former des cadres ayant les compétences pour exercer les métiers de la production de bâtiment, tant en bureaux d’études qu’en entreprises de construction. Cette spécialité permet aux diplômés de se positionner en tant que personne « interface » assimilant dans une même démarche les aspects scientifico-techniques et artistiques.
Indicateurs :
Effectifs constatés 26
Effectifs attendus 20-25
Taux de réussite 85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité GMP est une formation en très bonne adéquation avec la demande actuelle du secteur de la construction. Après une année de spécialisation, certains objectifs professionnels de cette spécialité peuvent toutefois paraître difficiles à atteindre (la conception d’édifices dans le cas d’étudiants n’ayant pas suivi la licence de l’ENSA-M, les études de faisabilité technique pour les étudiants non ingénieurs). Dans le même ordre d’idées, les enseignements proposés dans cette spécialité ne permettront pas de préparer suffisamment les étudiants aux métiers de la gestion des patrimoines construits. Malgré tout, le spectre des métiers offerts à la suite de cette spécialisation est large, et le taux important d’insertion professionnelle est un indicateur de la pertinence de la formation. Les flux d’étudiants sont maîtrisés (50 % d’élèves-architectes, 30 % d’élèves-ingénieurs, 20 % d’élèves issus d’autres filières universitaires) avec un effectif maximum de 25. En relation avec les services de formation continue de l’ENSA-M et d’Aix-Marseille Université (AMU), un dispositif d’accueil de candidats en formation continue est prévu.
Points forts : Il existe une réelle cohérence avec les besoins sur le marché de l’emploi. Ce type de formation amène à une polyvalence des compétences. Cette formation est mature, connue et reconnue.
Point faible : Il subsiste quelques ambiguïtés dans les compétences promises aux étudiants à la sortie de cette
formation ; l’ingénieur ne deviendra pas directement architecte et vice versa.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
Il faudrait être plus clair dans la rédaction des compétences promises à la sortie du master.
Il devrait être possible d’augmenter le nombre d’heures dédiées à la spécialisation (144 heures actuellement). Cela permettrait de compenser un certain déséquilibre en défaveur de l’ingénierie civile que l’on peut constater quand on combine le programme de M1 avec celui de cette spécialité.
La durée du stage de M2 pourrait être augmentée (une durée de seize semaines constituerait un minimum). Cette période de formation en entreprise est essentielle aux étudiants pour assimiler et mettre à l’épreuve les nouveaux savoirs qu’ils doivent acquérir par le biais du master. L’ingénieur ne pourra devenir, ou tout au moins, se rapprocher du métier d’architecte qu’à l’issue d’une longue période d’apprentissage. La réciproque est vraie pour l’architecte souhaitant saisir les compétences de l’ingénieur.
Modélisations numériques et simulations du projet
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Modélisations numériques et simulations du projet » a pour vocation de former les diplômés aux métiers de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et d’ingénieurs spécialistes en simulations numériques. Le diplômé sera à même de maîtriser les outils informatiques utilisés en projet d’architecture, tant dans un objectif de visualisation que dans une volonté de simulation des opérations techniques sur un patrimoine.
Cette spécialité est une ancienne option du master « Compétence complémentaire en informatique ». Les étudiants ayant suivi cette spécialité auront moins d’intérêt à s’inscrire dans la spécialité transversale « Compétences complémentaires en informatique » proposée à de nombreuses mentions de master de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 6-10
Effectifs attendus 8-12
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité « Modélisations numériques et simulations du projet » doit trouver sa place au sein de la mention globale. Les compétences acquises à l’issue de cette spécialité sont à définir ; au travers d’intitulés de cours imprécis, elles semblent relever fortement de l’informatique ou, plus précisément, de l’utilisation d’outils informatiques. Il n’apparaît pas clairement quels sont les objectifs des simulations. Quels phénomènes modélise-t-on ? Avec quels objectifs visés ? Est-il pertinent de se limiter, en termes de performances, aux seules performances énergétiques ?
Ces compétences théoriquement acquises ne montrent pas explicitement de liens avec les futures missions exercées. En effet, sur les neuf activités listées dans la fiche du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), une seule concerne la modélisation/simulation. Cet écart entre unités d’enseignement (UE) et compétences visées est flagrant quant à la mission d’expertise que pourraient exercer les futurs diplômés ; le dossier n’exprime pas comment, une fois le bâtiment modélisé, les étudiants seront à même de réaliser des diagnostics (technologique, structurel, esthétique…).
Points forts : Il existe un réel potentiel pour une spécialisation à la simulation/modélisation du bâtiment. Le taux d’abandon est faible et le taux de réussite est élevé.
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Points faibles : Le décalage entre l’intitulé des cours et le contenu des UE d’un côté, et les activités attendues de
l’autre, semble très important. Le nombre d’intervenants professionnels est modeste pour une spécialité à visée appliquée. L’approche diagnostic apparaît trop limitée, compte tenu des objectifs visés par la formation.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait pouvoir établir plus clairement les liens entre contenu de la formation, objectifs et compétences professionnelles associés à cette spécialité.
Il serait souhaitable d’affiner les compétences à acquérir en termes de diagnostics possibles grâce à la modélisation : expertise en thermique isolation/ventilation du bâtiment, en consommation/production énergétique, en gestion des flux (dans les gares…), ou en visualisation/esthétique (des débouchés sont certainement possibles comme « perspectiviste », une production des agences d’architecture qui est de plus en plus externalisée).
La durée du stage de M2 pourrait être augmentée au même titre que la première spécialité. Une durée de seize semaines constituerait un minimum.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
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Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003904
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques et applications
Présentation de la mention
C’est l’unique mention de master de mathématiques de l’ensemble universitaire d’Aix-Marseille. Son objectif est de former des étudiants en mathématiques à un haut niveau pour les préparer à un doctorat, à l’enseignement (secondaire ou supérieur) ou à un métier en ingénierie mathématique. Elle propose cinq spécialités :
« Mathématiques générales » (MG) formant aux métiers de la recherche et de l’enseignement (avec trois parcours) ;
« Ingénierie mathématique et modélisation » (IMM) à finalité « recherche » et professionnelle (avec quatre parcours) ;
« Enseignement et formation en mathématiques » (EFM) formant aux métiers de l’enseignement ;
« Mathématiques appliquées et sciences sociales » (MASS) à finalité « recherche » et professionnelle (avec deux parcours) ;
« Compétences complémentaires en informatique » (CCI) qui est une spécialité transversale à l’offre de formation master d’Aix-Marseille Université (AMU) et qui est à finalité professionnelle.
Cette mention proposée par la nouvelle structure unifiée Aix-Marseille Université (AMU) est co-habilitée avec l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse et l’Ecole centrale de Marseille. Elle comporte quatre sites d’enseignement : Marseille Centre, Marseille Nord, Marseille Sud et Avignon, et s’appuie sur des laboratoires de haut niveau reconnu (Institut de mathématiques de Luminy, Laboratoire analyse topologie probabilité, Laboratoire analyse non linéaire et géométrie, apprentissage didactique enseignement formation, Laboratoire d’informatique fondamentale).
Indicateurs
Effectifs constatés M1 Marseille/ M1 Avignon/ CAPES/ M2 60 /10 /50 /NR
Effectifs attendus (M1 et M2 confondus) 250
Taux de réussite M1 : 50 %/M2 : 80 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
25 à 30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
La mention « Mathématiques et applications » propose une formation de haut niveau en mathématiques et mathématiques appliquées : mathématiques fondamentales, mathématiques discrètes, calcul scientifique et numérique, ingénierie mathématique, probabilités, statistiques, mathématiques appliquées aux sciences sociales, à la finance, à l’environnement et à l’informatique… Les intitulés et la lisibilité des spécialités et des parcours proposés sont clairs.
L’offre de formation est tout à fait cohérente avec les compétences annoncées. Elle regroupe l’ensemble de l’offre de formation de niveau master en mathématiques de la future université unique d’Aix-Marseille. Plusieurs unités d’enseignement (UE) de la spécialité IMM sont mutualisées avec l’Ecole centrale de Marseille. Certains parcours des spécialités IMM et EFM sont dupliqués à Avignon.
Elle sera présente sur quatre sites : Marseille Centre (Saint-Charles, IUFM Canebière), Marseille Nord (Château-Gombert), Marseille Sud (Luminy) et Avignon. En intégrant en une mention unique, en partenariat avec l’Université d’Avignon et l’Ecole centrale de Marseille, les trois grandes orientations classiques : mathématiques fondamentales, mathématiques appliquées et MASS, la mention « Mathématiques et applications » correspond à un modèle standard au niveau national, voire international.
La mention bénéficie d’un important adossement à la recherche, solide et reconnu : Institut de Mathématiques de Luminy, Laboratoire analyse topologie probabilité, Laboratoire analyse non linéaire et géométrie, Apprentissage didactique enseignement formation, Laboratoire d’informatique fondamentale.
L’adossement aux milieux socio-professionnels apparaît seulement dans les spécialités.
Il existe quelques accords bilatéraux internationaux pour l’accueil d’étudiants étrangers en deuxième année de master (M2) et d’autres sont envisagés ; c’est certainement encore insuffisant pour une université qui accueille un grand nombre d’étudiants étrangers.
La mention apparaît dans le dossier comme une juxtaposition de cinq spécialités, chacune ayant son propre comité de pilotage. Il n’y a pas de politique de stages unifiée, mais les stages proposés en M2 sont assez classiques. Les spécialités MG, IMM et EFM ont un important tronc commun au premier semestre et des cours mutualisés au second. La spécialité MASS paraît autonome dès la première année. La formation CCI est destinée à des étudiants déjà diplômés de la mention et se fait en un an après le M2.
En première année de master (M1), les effectifs sont de l’ordre de 60 étudiants avec un taux de réussite de 50 %. La préparation au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES) compte environ 50 étudiants avec un taux de réussite au concours de l’ordre de 35 %. En M2, quelques chiffres sont donnés par parcours de chaque spécialité, mais la synthèse globale n’est pas faite.
La mention offre des formations de qualité, mais la notion de mention fait défaut. Dans le dossier, la partie dédiée à la mention n’est pas suffisamment renseignée et renvoie aux parties correspondantes du dossier des spécialités.
La fiche d’auto-évalutation est pertinente, mais les modalités de sa réalisation ne sont pas décrites.
Points forts : L’adossement à la recherche est reconnu excellent. La co-habilitation avec l’Ecole centrale de Marseille renforce la visibilité de la formation auprès des
élèves ingénieurs, et leur donne l’opportunité d’une formation par la recherche en mathématiques et applications.
Points faibles : La mention n’a pratiquement aucune réalité et n’offre pas d’unité. La différenciation des spécialités dès le premier semestre du M1 est prématurée, et la procédure de
réorientation peut s’avérer très limitée entre certaines spécialités. Le dossier est incomplet sur certains parcours dont il manque des annexes.
2
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il est clair que le regroupement, au sein d’une mention unique, de toute l’offre de formation en mathématiques et applications de la future unique université d’Aix-Marseille, est un défi de taille. S’il est réussi, en partenariat avec les écoles d’ingénieurs, en particulier l’Ecole centrale de Marseille, la mention « Mathématiques et applications » deviendra l’une des plus attractives, nationalement voire internationalement, par son offre très diversifiée et par la qualité de son adossement à la recherche. Cela devrait passer par la création d’une vraie mention, avec un pilotage unique, une politique commune, une mutualisation accrue et des passerelles entre les diverses spécialités.
De plus, il serait utile que l’université dispose d’une évaluation systématique de la formation par les étudiants et les diplômés pour promouvoir son attractivité. Les évaluations disponibles sur le site de l’Observatoire de la vie étudiante sont globales et ne permettent pas de tirer des conclusions sur une formation en particulier.
Comme il a été noté plus haut, la co-habilitation avec l’Ecole centrale de Marseille est un point très positif, mais il serait bon d’en préciser la nature, par exemple les conditions d’obtention du diplôme de master pour les élèves ingénieurs (quelle plus-value est exigée d’eux par rapport aux formations de leur diplôme d’ingénieur ?).
3
Appréciation par spécialité
Mathématiques générales
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Mathématiques générales » prépare à un doctorat en mathématiques ou en informatique théorique ou encore au concours de l’agrégation de mathématiques. Elle propose trois parcours : « Mathématiques fondamentales » qui est une formation classique en mathématiques pures tournée vers la recherche, « Mathématiques discrètes et fondements de l’informatique », tournée vers la recherche et enfin « Agrégation ». Le M1 est commun aux trois parcours, mais la différentiation apparaît par certains choix d’unités d’enseignement (UE) dès le semestre 2.
Indicateurs :
Effectifs constatés NR
Effectifs attendus 40
Taux de réussite NR
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Les objectifs, notamment scientifiques, de cette spécialité sont clairs et pleinement justifiés. Son adossement à la recherche est très solide. Les intervenants sont des enseignants-chercheurs appartenant à des laboratoires de haut niveau, l’Institut mathématique de Luminy (IML) et le Laboratoire d’analyse, topologie et probabilités (LATP). La formation s’appuie également sur des chercheurs issus du Laboratoire d’informatique fondamentale (d’ailleurs, certaines UE sont mutualisées avec la spécialité « Informatique fondamentale ») et de l’INRIA Sophia Antipolis. Les parcours « Mathématiques fondamentales » et « Agrégation » sont classiques. Le parcours « Mathématiques discrètes et fondements de l’informatique », qui fait intervenir des mathématiciens et des informaticiens théoriciens, est plus original et très intéressant.
Il y a un manque d’information dans le dossier (analyses chiffrées, certains aspects pédagogiques) qui rend difficile l’appréciation de l’intérêt ou de l’attractivité (locale, régionale, nationale, internationale) de la formation et de son impact sur les deux structures de recherche d’adossement (LATP et IML) à travers les doctorants issus de cette spécialité.
Points forts : L’adossement à la recherche est très bon. La préparation au concours de l’agrégation élargit le spectre des débouchés et devrait être un facteur
positif d’attractivité.
Point faible : Un déficit d’information du dossier.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
4
Recommandations pour l’établissement
La qualité de la formation s’apprécie certes par les connaissances et les compétences qu’elle offre et met en jeu, y compris l’adossement à la recherche (c’est ici de très bon niveau), mais la qualité concerne également la transparence sur les informations et l’objectivité des analyses pour une meilleure adéquation entre les contenus proposés et les compétences promises. Il aurait été souhaitable que le dossier soit plus informatif et complet, en particulier quant à l’évaluation de la formation par les étudiants et le suivi des diplômés.
Ingénierie mathématique et modélisation
Présentation de la spécialité :
En partenariat avec l’Ecole centrale de Marseille (co-habilitation), la spécialité « Ingénierie mathématique et modélisation » vise à former des spécialistes, chercheurs et/ou professionnels en mathématiques appliquées : analyse numérique, probabilités, calcul scientifique, modélisation. Elle est structurée en quatre parcours :
« Equations aux dérivées partielles et calcul scientifique » ;
« Probabilités et statistiques » ;
« Mathématiques, informatique, statistiques et sciences de la santé » ;
« Ingénierie mathématique, statistiques et actuariat ».
Indicateurs :
Effectifs constatés environ 44
Effectifs attendus 65
Taux de réussite 70 à 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La spécialité « Ingénierie mathématique et modélisation » est élaborée en partenariat avec l’Ecole centrale de Marseille, et couvre un spectre relativement large de compétences. Elle offre ainsi une double orientation, « recherche » et « professionnelle ». Ses quatre parcours sont structurés de façons différentes, ce qui nuit à la cohérence interne de la spécialité.
Les objectifs, notamment scientifiques de chaque parcours, sont clairs et pleinement justifiés. Son adossement « recherche » est très solide.
Le dossier ne renseigne pas suffisamment sur certaines analyses chiffrées et certaines modalités de fonctionnement, ce qui rend difficile l’appréciation de l’intérêt ou de l’attractivité (locale, régionale, nationale, internationale) de la formation et de son impact sur les deux structures de recherche d’adossement (LATP et IML) à travers les doctorants issus de cette spécialité.
Points forts : La co-habilitation avec l’Ecole centrale de Marseille facilite la double finalité (recherche et
professionnelle) et contribue à améliorer la visibilité de la formation. L’adossement à la recherche est très bon. Le spectre de l’adossement est relativement large, ce qui offre des perspectives et des débouchés
variés.
5
Points faibles : La spécialité n’offre pas une structure unifiée pour ses différents parcours (par exemple, les modalités
de stages et la place des UE de langues sont différentes). Les interventions de professionnels apparaissent limitées.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Une structure unifiée faciliterait la lisibilité de la spécialité et permettrait de mieux mettre en évidence les points forts globalement, ce qui profiterait à l’ensemble des parcours.
Un pilotage et un conseil de perfectionnement communs, avec la participation de professionnels, donneraient plus de cohésion à cette spécialité.
Le partenariat avec l’Ecole centrale de Marseille devrait être plus développé.
Il serait souhaitable pour permettre de mieux évaluer la qualité de la formation de disposer d’un bilan précis du devenir à moyen terme des diplômés.
Mathématiques appliquées et sciences sociales
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Mathématiques appliquées et sciences sociales », qui fait suite à la licence du même nom, propose une formation pluridisciplinaire à dominante mathématiques appliquées. Sa finalité est avant tout professionnelle, mais elle peut aussi mener à une thèse de doctorat en statistique appliquée et dans des domaines des sciences humaines. Elle comporte deux parcours :
« Gestion sociale des risques et de l’environnement », orienté vers les sciences humaines et l’aide à la gestion collective des risques.
« Analyse des populations : exploration, modélisation, prévision» , orienté vers les sciences sociales et l’analyse de données s’y rapportant.
Indicateurs :
Effectifs constatés 19
Effectifs attendus 26
Taux de réussite 90 à 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 10/15
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) informel
Appréciation :
La spécialité « Mathématiques appliquées et sciences sociales » propose une véritable formation pluridisciplinaire. Elle bénéficie de l’appui d’une large équipe pédagogique issue de six laboratoires de recherche reconnus. Résultant de la transformation d’une mention avec deux spécialités, elle a gardé une équipe de pilotage structurée et active. Même si la possibilité de suivre des UE à l’extérieur de la spécialité existe, cette spécialité est essentiellement autonome au sein de la mention, et cela dès le M1. Ce M1 est constitué d’un tronc commun et
6
d’options. En M2, il y a deux UE communes ; sinon, les deux parcours sont différenciés et proposent de nombreuses options. En ce qui concerne les débouchés professionnels, la spécialité peut se trouver en concurrence avec d’autres formations plus classiques pour statisticien (par exemple d’autres spécialités de la mention).
Points forts : La pluridisciplinarité allie les outils mathématiques, informatiques et en sciences sociales et humaines. Il existe un réel adossement pluridisciplinaire et reconnu.
Points faibles : Cette spécialité est un peu isolée au sein de la mention. Elle a une structure tubulaire. L’insertion professionnelle des diplômés n’est pas établie de manière probante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Les thématiques porteuses de la spécialité et le potentiel important de l’équipe pédagogique devraient être d’avantage valorisés par une politique plus active pour améliorer l’attractivité de la formation.
Dans la mesure du possible, les passerelles et les mutualisations avec les parcours « Probabilités et statistiques », « Mathématiques, informatique, statistiques et sciences de la santé » et « Ingénierie mathématique, statistiques et actuariat » de la spécialité « Ingénierie mathématique et modélisation » devraient être développées.
Enseignement et formation en mathématiques
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
7
8
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003906
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Microbiologie, biologie végétale et biotechnologie
Présentation de la mention
La mention « Microbiologie, biologie végétale et biotechnologie » (MBVB) propose un ensemble de formations scientifiques à visées recherche (R) et professionnelle (P) dans le domaine de la microbiologie, de la biologie végétale et des biotechnologies. Elle amène les étudiants vers des métiers de chercheurs ou d’ingénieurs spécialistes des disciplines concernées. Ces domaines de la biologie étant fortement développés dans la région marseillaise, la mention s’appuie efficacement sur les laboratoires de recherche et les entreprises régionales.
La premiere année de master (M1) se décline en quatre parcours (« Microbiologie », « Biologie végétale », « Mixte – Microbiologie et biologie végétale » et « Enseignement et formation en biotechnologie ») et ouvre en deuxième année de master (M2), sur cinq spécialités : « Microbiologie et biotechnologie », « Biologie végétale et biotechnologie », M2 « Biotechnologies pour le développement durable » (BIODEV), « Enseignement et formation en biotechnologies », et « Compétences complémentaires en informatique » destinée aux étudiants déjà diplômés de ce master. Les trois premières se déclinent chacune en deux parcours, respectivement R et P (appelé dans le dossier évalué parcours « industrie », ou I).
Indicateurs
NR : non renseigné, EF : Enseignement et Formation
Effectifs constatés 82
Effectifs attendus 110-130 dont 14 EF
Taux de réussite 74 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
les pourcentages de satisfaction et de réponses ne sont pas renseignés
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Renseigné sous forme de tableaux desquels il est très difficile, vu le
choix de la présentation, d’en extraire des données chifrées (NR)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Pourcentages de satisfaction (NR)
1
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’appui de la mention MBVB, d’une part sur le secteur des microbiologies, dont les laboratoires de recherche de Marseille ont été labellisés « pôle de référence de microbiologie », et d’autre part sur les biotechnologies, avec le pôle de compétitivité Capénergie au CEA Cadarache, lui confère indiscutablement une crédibilité forte. Cependant, la maquette présentée pour cette évaluation, ainsi que la qualité des informations fournies dans le dossier, constituent des points faibles importants. Pour le dernier quadriennal, la mention était composée, hormis la spécialité BIODEV, de deux M2R (en « Microbiologie » et « Biologie végétale ») et d’un M2P en création (« Biotechnologie végétale et microbiologie » - BIOVEM). Le bilan des effectifs observés ces deux premières années semble inquiétant : 6 étudiants la première année, 0 la deuxième pour BIOVEM (pour deux parcours – on ne sait pas quels parcours ont suivi les étudiants), 23 puis 15 étudiants pour les M2R, le nombre d’étudiants dans chacun des M2R n’étant pas renseigné (il est juste précisé que la majorité des étudiants suivaient le M2R de microbiologie). Les effectifs du M1 sont également en baisse depuis 3 ans. Aucune analyse de ces problèmes d’effectifs n’est donnée. Pour ce quadriennal, les responsables proposent un regroupement des spécialités R et P par discipline, sans qu’aucune justification convaincante de cette nouvelle organisation ne soit donnée alors qu’elle soulève de nombreuses questions, en particulier sur les effectifs attendus dans la spécialité « Biologie végétale et biotechnologie ». De plus, l’analyse du dossier ne montre pas une réorganisation profonde des enseignements mais juste une réorganisation des parcours. L’enseignement des deux parcours « industrie » est le même dans les deux spécialités, hormis une unité d’enseignement (UE), « Amélioration des plantes », proposée spécifiquement pour la spécialité « Biologie végétale et biotechnologie ».
Les flux attendus (hormis ceux des étudiants de la filière enseignement) sont optimistes par rapport au nombre d’étudiants inscrits ces deux dernières années, sans qu’il soit précisé sur quoi sont basées ces estimations. Au-delà des effectifs, le bilan du fonctionnement est particulièrement difficile à analyser. En effet, les indicateurs sont, pour la plupart, donnés globalement ou non chiffrés ou encore sous la forme de tableaux peu lisibles. Pour autant, l’analyse à deux ans du devenir des étudiants diplômés et le taux de réussite semblent corrects.
En M1, tous les parcours scientifiques comportent un stage en laboratoire (6 semaines) et partagent de nombreuses UE obligatoires. La liste des UE optionnelles n’est disponible que dans le tableau des modalités de contrôle des connaissances, mais il n’est pas précisé si les mêmes UE au choix sont proposées aux différents parcours. A la lecture du dossier, le partage en trois parcours n’est pas justifié.
La responsable de la mention est également responsable de l’ensemble des parcours du M1 et de la spécialité enseignement. L’équipe pédagogique est étoffée, pluridisciplinaire et en accord avec les objectifs de la mention. Des intervenants des milieux socioprofessionnels sont cités, mais leur part réelle dans l’enseignement n’est pas indiquée. Les modalités de pilotage de la mention sont peu renseignées. Il n’est pas précisé l’existence d’un comité de pilotage, et le comité de perfectionnement est juste mentionné.
Les modalités de l’autoévaluation ne sont pas renseignées et aucune utilisation de cette évaluation n’est indiquée.
Points forts : La mention présente un très bon adossement à des sites de recherche reconnus dans les disciplines
concernées. L’enseignement est dispensé par des experts du domaine. Il y a une bonne adéquation entre les objectifs professionnels de la formation et le bassin d’emploi
régional. Une personnalisation de la formation par l’étudiant est possible dès le M1 à travers le choix d’UE
optionnelles.
2
Points faibles : La structure du master est très peu lisible, en particulier, la stratégie de regroupement des spécialités R
et P n’est pas argumentée de façon convaincante. Les effectifs en M1 et M2 sont en baisse depuis trois ans (perte de plus du tiers des effectifs). Au regard du nombre de parcours proposés en M1, ces effectifs sont très faibles ; aucune indication
n’est fournie sur le nombre minimum d’étudiants incrits pour ouvrir une UE. L’enseignement de l’anglais est uniquement prévu dans les parcours professionnalisants des spécialités
« Microbiologie et biotechnologie » et « Biologie végétale et biotechnologie ». Pour le M1, une UE d’anglais est mentionnée mais elle n’apparaît pas dans les fiches descriptives des UE.
L’ouverture à l’internationnal est limitée à la spécialité BIODEV. La plupart des points faibles soulignés lors de la précédente évaluation n’ont pas été pris en compte ;
ceci concerne notamment la lisibilité du dossier et la précision des renseignements donnés, en particulier au niveau du chiffrage des indicateurs.
La qualité rédactionnelle du dossier n’est pas satisfaisante : 21 pages (non paginées) pour la mention, dont trois pages de modalités de contrôle des connaissances ; de nombreux paragraphes sont retrouvés à l’identique dans différentes parties du dossier.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Compte tenu du nombre d’étudiants concernés par cette formation et de sa structure, il pourrait être opportun de se limiter à deux parcours en M1 (« Enseignement et formation » et « Scientifique ») et de rassembler les spécialités « Microbiologie et biotechnologie » et « Biologie végétale et biotechnologie », ce qui permettrait par ailleurs aux étudiants du parcours recherche de réaliser une formation aux interfaces.
Il serait important de s’interroger sur le manque d’attractivité des parcours à finalité professionnelle observé lors du précédent contrat quadriennal afin de trouver des solutions. Dans tous les cas, il serait souhaitable d’améliorer la médiatisation de la formation afin d’attirer un nombre plus important d’étudiants en M1.
Un effort dans la rédaction du dossier et dans la précision des informations aurait permis de valoriser la formation (il serait également souhaitable, à l’avenir, de classer les fiches UE par niveau, puis, par parcours et spécialité et de paginer l’ensemble dossier et annexes).
Un renforcement de la pratique de l’anglais serait souhaitable, en particulier en M1 et dans les parcours à finalité recherche. Des enseignements pourraient être dispensés en anglais, ce qui permettrait, à terme, une ouverture à l’international qui dépasserait la seule spécialité BIODEV.
3
Appréciation par spécialité
Microbiologie et biotechnologie
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Microbiologie et biotechnologie » a pour objectifs de former des chercheurs (parcours R) ou des ingénieurs (parcours « industrie » - I) dans ces domaines. Elle présente une dimension raisonnable (20 étudiants attendus), bien que les deux parcours présentent des effectifs largement déséquilibrés (15 et 5 pour R et I respectivement). Au premier semestre, la formation du parcours R est basée essentiellement sur des ateliers bibliographiques alors que la formation du parcours R repose également sur des enseignements transversaux. Le deuxième semestre est consacré aux stages (en laboratoire pour le parcours R et dans une entreprise pour le parcours I).
Indicateurs :
Effectifs constatés NR*
Effectifs attendus 20
Taux de réussite >95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR précisément (NR)*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Seuls les indicateurs globaux de la mention sont disponibles ou, en ce qui concerne le nombre d’inscrits, des données globalisées avec la spécialité « Biologie végétale et biotechnologie ».
Appréciation :
Il s’agit en fait d’un rapprochement du M2R de « Microbiologie » avec le M2P BIOVEM (M2P maintenant affiché dans deux spécialités en tant que parcours de type I). Ces deux parcours sont totalement séparés puisque seule l’UE au choix peut éventuellement les rassembler. En revanche, les deux parcours « industrie » des spécialités de microbiologie et de biologie végétale sont quasiment identiques (seule une UE optionnelle est proposée en plus dans la spécialité végétale). Il est donc difficile de comprendre la logique de cette nouvelle organisation.
La partie bilan spécifique de la spécialité est incomplète : seules les données globales sur la mention sont disponibles. On ne connaît pas non plus le parcours choisi par les 6 étudiants qui ont suivi la spécialité BIOVEM ces deux dernières années, ni leur origine et leur devenir. Il n’est pas non plus précisé si le contenu de la formation a évolué.
Alors que le parcours recherche s’appuie sur un nombre important d’équipes reconnues, le nombre d’entreprises associées est limité. De plus, des industriels participent à des enseignements mais, dans la plupart des cas, on ne connaît pas la nature de leur participation.
Points forts : L’adossement aux laboratoires de recherche pour la partie théorique de l’enseignement est bon. Le programme est riche et dispensé par des experts du domaine. La capacité d’accueil dans les équipes de recherche est importante.
4
Points faibles : Le nombre d’UE optionnelles proposées est trop élevé au regard des effectifs, ce qui nuit à la lisibilité
de la formation. En dehors des chercheurs et enseignants-chercheurs, la fonction des intervenants des milieux
socioprofessionnels et leur part réelle dans l’enseignement ne sont pas détaillées. Seules 4 entreprises sont citées comme partenaires potentiels de la formation (dont une au Pays-Bas), le
Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est également cité dans cette catégorie. Aucune indication n’est fournie sur les modalités de ces partenariats.
La partie du dossier consacrée à cette spécialité est peu développée (trois pages dont une dédiée à une simple liste des intervenants).
Quasiment aucune indication précise et chiffrée n’est donnée sur la nature des flux et l’insertion professionnelle (en particulier pour le parcours I).
6 UE (appelées microbiologie 1 à 6) correspondent, dans les fiches UE, à des descriptifs identiques. Ces UE n’ont pas de responsable sur le long terme (un responsable est nommé chaque année).
Il n’y a pas d’enseignement de l’anglais pour les parcours R. L’ouverture à l’international est inexisante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable, comme cela a été discuté dans la partie mention, de reconsidérer le découpage en spécialité, d’augmenter la part de l’anglais dans la formation et de travailler sur la médiatisation de la formation afin d’augmenter sa visibilité.
L’appartenance des différents intervenants dans le tableau de l’équipe pédagogique, ainsi que leur niveau de participation à la formation devraient être précisés.
Le nombre d’UE optionnelles proposées dans le parcours recherche devrait être réduit. Un responsable de la coordination de l’ensemble de ces ateliers bibliographiques pourrait être nommé.
Il serait indispensable, afin d’évaluer la formation, de pouvoir se baser sur des indicateurs précis, détaillant chacun des parcours et/ou spécialités.
Biologie végétale et biotechnologie
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Biologie végétale et biotechnologie » a pour objectif de former des chercheurs en biologie végétale (pour le parcours R) et des ingénieurs en biotechnologie végétale (pour le parcours « industrie »). Au premier semestre, la formation du parcours R est basée sur des ateliers bibliographiques alors que la formation du parcours P repose également sur des enseignements scientifiques plus théoriques, mais aussi transversaux, alors que le deuxième semestre est consacré aux stages (en laboratoire pour le parcours R et dans une entreprise pour le parcours P).
5
Indicateurs :
Effectifs constatés NR*
Effectifs attendus 10
Taux de réussite NR*
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) non précisément renseigné (NR)*
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR*
* Seuls les indicateurs globaux de la mention sont disponibles ou, en ce qui concerne le nombre d’inscrits, des données globalisées avec la spécialité « Microbiologie ».
Appréciation :
Cette formation est le pendant exact de la spécialité précédemment décrite, tant au niveau de la structure de la formation que du contenu des enseignements ; la seule différence réside dans les thématiques abordées dans les UE de bibliographie pour le parcours R, et dans la proposition d’une UE à choix restreint supplémentaire pour le parcours « industrie ». Les effectifs du précédent quadriennal ne sont pas détaillés, il est juste mentionné qu’ils sont beaucoup plus faibles que ceux observés pour la spécialité « Microbiologie ». Aucun bilan n’est donné non plus sur le devenir ou sur le taux d’étudiants diplômés.
L’ensemble de l’équipe pédagogique de la spécialité appartient également à celle de la spécialité précédente. Parmi les laboratoires cités pour l’adossement à la mention, trois sur cinq sont également rattachés à la spécialité microbiologie. En revanche, il existe un bon ensemble d’entreprises associées, même si la nature du partenariat n’est pas décrite.
Points forts : L’adossement à la recherche, et plus particulièrement au CEA de Cadarache, dont plusieurs chercheurs
et ingénieurs interviennent dans la formation, est très bon. Le nombre et la nature des entreprises associées à la spécialité est satisfaisant.
Points faibles : Les effectifs attendus (qui semblent surestimés) sont particulièrement faibles pour la création de deux
parcours. Il n’y a quasiment pas de données chiffrées dans le bilan de la formation. Cette spécialité présente trop de recoupements avec la précédente pour être justifiée. 4 UE (appelées biologie végétale 1 à 4) correspondent, dans les fiches UE, à des descriptifs identiques –
ce sont également les mêmes que ceux des UE microbiologie 1 à 6 de la spécialité microbiologie). Ces UE n’ont pas de responsable sur la durée (un responsable est nommé chaque année).
Il n’y a pas d’enseignement de l’anglais pour les parcours R. L’ouverture à l’international est inexistante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Les recommandations pour la spécialité « Biologie végétale et biotechnologie » sont identiques à celles de la spécialité « Microbiologie et biotechnologie ».
6
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Il serait souhaitable, comme cela a été discuté dans la partie mention, de reconsidérer le découpage en spécialité, d’augmenter la part de l’anglais dans la formation et de travailler sur la médiatisation de la formation afin d’augmenter sa visibilité.
L’appartenance des différents intervenants dans le tableau de l’équipe pédagogique, ainsi que leur niveau de participation à la formation auraient mérité d’être précisés.
Le nombre d’UE optionnelles proposées dans le parcours « recherche » devrait être réduit, un responsable de la coordination de l’ensemble de ces ateliers bibliographiques pourrait être nommé.
Il est indispensable, afin d’évaluer la formation, de pouvoir se baser sur des indicateurs précis, détaillant chacun des parcours et/ou spécialités.
Biotechnologie pour le développement durable
Présentation de la spécialité :
Cette formation originale est née d’une mise en commun de savoir-faire en biotechnologies pour le développement durable, portée par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Marseille d’une part, et des universités ou instituts de recherche de pays en émergence d’autre part, et s’inscrit dans le cadre d’une chaire UNESCO intercontinentale créée en juin 2002. Sept universités collaborent actuellement à cette formation et co-délivrent le diplôme de la spécialité BIODEV, deux autres pays devant les rejoindre. Cette formation est ouverte aux M1 de la mention, mais elle est essentiellement suivi par des étudiants étrangers. La spécialité est à finalité recherche et professionnelle, sans qu’il soit indiqué de parcours spécifique à chacune de ces orientations.
Indicateurs :
Effectifs constatés 15 à 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite /*
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses)
Non chiffré (NR)
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses)
Donné uniquement pour les étudants diplômés :
55 % en doctorat, 35 % en entreprise, 7 % d’abandon, 3 % de réorientation (NR)
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses)
Non chiffré (NR)
*l’année 2008-2009 n’est pas détaillée.
Appréciation :
La qualité du dossier est perfectible et celui-ci aurait mérité d’être plus précisément renseigné.
La spécialité BIODEV est une formation originale qui occupe un place particulière dans la mention et lui confère clairement une plus-value, tant par la thématique scientifique développée que par son aspect international. Dans le cadre du nouveau contrat quadriennal, la spécialité présente un affichage R et P alors qu’elle était uniquement affichée R lors du précédent quadriennal. Cette évolution de l’affichage avait été suggérée lors de la précédente évaluation, et se justifiait par le nombre relativement restreint d’étudiants poursuivant leur cursus en doctorat (environ 50 %). Cependant, le double affichage est proposé sans qu’aucun effort identifiable n’ait été réalisé pour professionnaliser la formation.
Le bilan, largement incomplet et mal renseigné, est très difficile à évaluer. On peut cependant s’interroger sur la forte diminution des effectifs constatée cette année. Par ailleurs, le nombre de diplômés pour 2008-2009 n’est pas renseigné.
L’insertion professionnelle semble correcte, mais le taux de réponse n’est pas précisé, rendant difficile son appréciation.
Les enseignements sont pour la plupart dispensés à distance (via Internet). Les modalités d’enseignement et d’évaluation de ces enseignements sont trop succinctes. Rien n’est précisé non plus sur la façon dont sont validés les terrains de stage ni comment se fait leur suivi.
Points forts : La spécialité est internationale et soutenue par l’UNESCO. La thématique enseignée est en plein développement. Il est possible de suivre cette spécialité sous la forme d’une formation continue.
Points faibles : 90 % des étudiants qui suivent ce cursus sont des étudiants étrangers, les effectifs étant en moyenne de
20 étudiants, seuls deux étudiants français suivent cette spécialité. L’origine de ces étudiants n’est pas indiquée précisément. Quasiment aucune donnée chiffrée n’est détaillée pour l’année 2008-2009.
Bien que les effectifs soient passés de 23 à 15 cette année, cette baisse n’est pas analysée. L’équipe pédagogique est peu nombreuse (15 personnes) et insuffisamment renseignée (on ne connaît
pas le statut de 5 des enseignants). La pratique de l’anglais n’est pas précisée, il est seulement indiqué que les enseignements théoriques
sont disponibles en français et en anglais. Le dossier est très court (trois pages dont une page de présentation de laboratoires associés) et
insuffisamment renseigné, par exemple origine, taux de réussite et devenir des étudiants. Les renseignements trouvés dans les parties dédiées à la mention et la spécialité sont parfois différents. Les modalités des soutenances orales ne sont pas indiquées (Web conférences ?). Il est indiqué qu’une salle informatique est disponible pour les étudiants à Marseille, mais qu’en est-il
des autres pays ?
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait souhaitable de préciser les modalités d’enseignement (aussi bien en formation initiale que continue), de chiffrer precisément tous les indicateurs et les commenter quand un problème apparaît, comme par exemple une baisse importante des effectifs.
Il serait intéressant de favoriser l’enseignement en anglais.
La spécialité pourrait être affichée en « indifférencié » ou, si elle est maintenue en double affichage, introduire des enseignements professionnalisants et transversaux si l’intitulé professionnel est maintenu.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
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Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
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Enseignement et formation en biotechnologies
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003908
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Microélectronique et nanoélectronique
Présentation de la mention
Cette mention de master vise à dispenser un enseignement cohérent et d’une excellente lisibilité dans trois domaines clé de l’industrie des semi-conducteurs : physique des matériaux, dispositifs submicroniques et nanométriques ; architectures de circuits ; systèmes intégrés et objets nomades communicants. La transversalité de la formation est appréciable, couvrant les outils d’élaboration, de caractérisation, de conception, de test ou de simulation des nanomatériaux, des dispositifs, des circuits et systèmes.
Les diplômés de la formation pourront postuler à des postes de cadres hautement qualifiés travaillant dans un secteur industriel de la microélectronique ou des technologies de l’information et de la communication (fonctions d’ingénieur recherche et développement (R&D) ou de production). Naturellement pour une mention à finalité « recherche », il est également possible de s’orienter vers la préparation d’un doctorat dans les domaines de la physique, de la micro nanoélectronique et de ses applications. Les débouchés professionnels de cette formation sont clairement explicités.
La mention s’insère naturellement dans l’offre globale de formation d’Aix-Marseille Université (AMU) et y contribue utilement en offrant la possibilité à un large panel d’étudiants de se spécialiser dans le domaine de la micro nanoélectronique. L’origine des étudiants est assez diverse, montrant qu’un effort a été fait pour rendre la formation accessible : licences de « Physique » (option « Physique appliquée »), « Electronique, électrotechnique, automatique » (EEA), « Sciences et techniques », « Sciences pour l’ingénieur » (option électronique) ; ou élèves ingénieurs (option « Physique » ou « Electronique »). La mutualisation des enseignements est importante en première année (M1) avec la mention « Physique ». La mention « Microélectronique et nanoélectronique » (MINELEC) est complémentaire de cette mention « Physique » et des écoles d’ingénieurs de l’université.
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), dotée d’un pôle de compétitivité mondial (Solutions communicantes sécurisées), du pôle du Centre national de formation en microélectronique (CNFM) et d’un solide tissu socio-économique dans le domaine, est un terrain très favorable pour la réussite de cette mention de master. Cette formation, pourtant récente, a très vite trouvé une reconnaissance nationale à côté des quelques autres masters du même domaine. Les principaux établissements de la région sont partenaires (l’Ecole centrale de Marseille, l’Institut supérieur d’électronique et du numérique à Toulon, l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne à Gardanne), à l’exception des établissements niçois. Cette formation fait également appel à de nombreux intervenants extérieurs à la région, venant par exemple de Grenoble, Louvain, Toulouse, Lyon ou Bordeaux.
La mention bénéficie d’un fort potentiel « recherche » local et s’appuie sur quatre unités mixtes de recherche CNRS (l’Institut matériaux, microélectronique et nano sciences de Provence, le Laboratoire physique des interfaces et interactions Ioniques et moléculaires, l’Institut Fresnel et le Laboratoire lasers plasma et procédés photoniques), une unité propre de recherche CNRS (Centre Interdisciplinaire de nano sciences de Marseille) et le Centre de Microélectronique de Provence – Georges Charpak. Les enseignements sont en phase avec les activités de recherche de ces laboratoires, dont certains ont un rayonnement international important. En revanche, rien n’est dit quant aux écoles doctorales disponibles pour accueillir les étudiants diplômés poursuivant en doctorat.
Quelques sociétés interviennent dans les enseignements par le biais de séminaires (ST Microelectronics, Atmel dont le site à Rousset appartient aujourd’hui à LFoundry, GEMALTO, Inside Contactless, Ion Beam Service, CEA-LETI), et proposent également des stages aux étudiants. Ces collaborations pourraient être renforcées par des conventions
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avec les partenaires « historiques », et s’étendre géographiquement vers les acteurs socio-économiques de la Côte d’Azur (dont les liens sont assurés dans le cadre du Pôle de compétitivité) et de la région Rhône-Alpes.
Le dossier fait état d’un accueil de quelques étudiants tunisiens (en passe d’approbation institutionnelle dans le cadre d’un programme TEMPUS), ainsi que d’une filière au Maroc par le biais de l’antenne d’un établissement partenaire. Ces ouvertures internationales sont à renforcer et à diversifier pour autant que la maîtrise de l’ingénierie de la formation soit assurée. Une politique internationale plus ouverte et plus ambitieuse encore pourrait s’appuyer sur les relations « recherche » établies à l’étranger par les laboratoires partenaires de cette mention.
Indicateurs
Effectifs constatés 70
Effectifs attendus 70
Taux de réussite 91 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR*
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) Très faible
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
*En cours, non connu au moment de la rédaction du dossier.
Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’organisation de la mention est parfaitement lisible et logique. Elle est constituée d’une première année (M1) généraliste (avec des systèmes d’options pour le deuxième semestre) suivi de trois spécialités « recherche » en deuxième année (M2) : « Microélectronique » (dont deux parcours thématiques : « Conception de circuits innovants » et « Systèmes et objets communicants »), « Dispositifs de la nanoélectronique », « Micro capteurs et systèmes de détection ». Ces trois spécialités sont parfaitement adaptées à ce socle commun. Elles partagent en M2 un enseignement transversal commun et obligatoire, quelques modules optionnels (ouverts aux étudiants dans deux ou trois spécialités) ainsi que des séminaires ouverts à tous les étudiants. On notera la possibilité donnée à certains étudiants du M1 de la mention « Physique » d’intégrer la spécialité « Dispositifs de la nanoélectronique ». L’articulation entre le M1 et le M2 s’appuie sur des enseignements de spécialité au second semestre. Enfin, une passerelle existe avec la mention « Physique », le M1 étant fortement (voire totalement) mutualisé entre les deux mentions. La coloration de ce M1 étant plutôt « physique et composants », la spécialité M2 « Dispositifs de la nanoélectronique » semble ainsi favorisée.
Une bonne politique de stage est mise en place avec une incitation à effectuer des stages à l’extérieur de l’aire marseillaise. Deux stages obligatoires sont exigés dans le cursus : l’un d’une durée de deux mois au niveau M1, l’autre de quatre à six mois au niveau M2. Cette organisation est parfaitement conforme aux pratiques standards : une procédure de validation du sujet par le corps enseignant, un système de suivi du stagiaire qui consiste en la désignation d’un tuteur de stage dans le corps enseignant en plus du responsable au sein de l’organisme d’accueil. L’évaluation du stage s’appuie sur trois notes : une note de stage, une note de soutenance et une note de rapport manuscrit. L’organisation comporte également une visite au stagiaire par le tuteur universitaire ; cependant, aucune indication n’est donnée sur la façon dont cela s’effectue lorsque le stage se passe à l’étranger. Il aurait été intéressant d’indiquer rapidement dans quels domaines ou laboratoires les étudiants se répartissent en stage.
Toutes les unités d’enseignement (UE) du premier semestre du M1 sont mutualisées avec la mention « Physique ». Sachant que les UE du deuxième semestre sont plutôt de discipline « physique », cela soulève une inquiétude concernant l’articulation entre le M1 et les spécialités de M2 « Microélectronique », « Micro capteurs et systèmes de détection ». En revanche, il faut noter la pertinence de la mutualisation de certaines UE entre les spécialités « recherche » en M2. De plus la spécialité de M2 « Microélectronique » mutualise quelques unes de ses UE avec des enseignements de l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne (ENSM-SE à Gardanne). Par ailleurs, il existe une co-habilitation avec ce dernier établissement ainsi qu’avec l’Ecole centrale de Marseille (ECM) d’une part, et une convention est établie avec l’Institut supérieur d’électronique et du numérique à Toulon (ISEN) d’autre part. Cependant, la lecture de la fiche de spécialité n’en laisse rien apparaître.
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L’équipe pédagogique formée d’enseignants-chercheurs des laboratoires d’appui répond bien aux exigences requises (abstraction faite des fonctions de co-responsabilité de parcours qui ne semblent pas justifiées). Le rôle des correspondants dans les deux autres établissements n’est pas vraiment explicité. Quelques intervenants externes interviennent dans les enseignements mais cela pourrait être renforcé. Il n’y a pas d’intervenant industriel dans l’équipe pédagogique, bien qu’ils enseignent dans la formation. Il n’existe pas de politique particulière en ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE), même si les outils mis à disposition par les services centraux de l’université sont exploités.
La description du pilotage de la formation est défaillante (même si ses objectifs sont clairement affichés). Il n’est rien dit sur l’existence et le fonctionnement d’un conseil de perfectionnement, ainsi que des jurys de mention et d’admission. Seul le jury de soutenance de stage est mentionné. En revanche, une procédure d’évaluation correcte des enseignements par les étudiants a été mise en place depuis la dernière évaluation, ainsi que le suivi du devenir des diplômés. Pour les spécialités existantes en 2006-2009, un bilan du devenir des étudiants est dressé. On note une bonne poursuite de ceux-ci en doctorat, que ce soit en laboratoire académique ou industriel.
Selon les chiffres 2009/2010, l’origine des étudiants est pour 72 % locale et régionale (Universités Aix-Marseille 1 et 3, ENSM–SE à Gardanne, ECM, ISEN-Toulon), 16 % extérieure nationale, 12 % étrangère. L’accroissement du flux d’étudiants entre M1 et M2 est très important. Il y a quasiment dix fois plus d’étudiants en M2 qu’en M1, ces étudiants provenant donc de l’extérieur. Le dossier fait état d’environ 50 % de candidatures étrangères individuelles. Une politique internationale plus volontariste et discriminante permettrait d’améliorer la qualité de ces candidatures.
Les flux d’étudiants des spécialités sont corrects, cependant, les effectifs du M1 sont en chute libre, la différence des chiffres entre M1 et M2 s’expliquant partiellement par l’intégration d’élèves ingénieurs en M2. Selon les chiffres 2008/2009, les effectifs étudiants sont de 7 en M1, 38 en M2 spécialité « Microélectronique », 17 en M2 spécialité « Dispositifs de la nanoélectronique », 9 en M2 spécialité « Micro capteurs et systèmes de détection ». Le taux de réussite globale est élevé : de 91 % en M2 à 100 % en M1, mais pour ces derniers, sur une promotion aussi faible (7) cela n’est pas représentatif.
Les procédures d’auto-évaluation viennent d’être mises en place (2008) et les résultats ne sont pas encore connus.
Pour la spécialité « Dispositifs de la nanoélectronique », le dossier fait état de données précises concernant le devenir des diplômés pour la promotion 2008-2009 : 13 étudiants diplômés sur 17 sont inscrits en doctorat (que ce soit en milieux industriel ou académique), un étudiant est inscrit en master (école de commerce), un est embauché et un est en recherche d’emploi. Le taux de poursuite en doctorat pour les spécialités « recherche » est naturellement très élevé. L’effort d’analyse devra être poursuivi et étendu dans sa précision aux autres spécialités.
Les flux attendus pour la prochaine période devraient être en légère augmentation avec l’espoir d’atteindre 60 étudiants diplômés. L’effectif prévisionnel de douze étudiants en M1 grâce aux mutualisations avec la mention « Physique » est certainement réaliste mais reste tout de même bien modeste.
La partie « mention » du dossier d’auto-évaluation est de très bonne qualité : claire, synthétique, pertinente et bien rédigée. Cependant, il manque quelques éléments, notamment au niveau du pilotage de la formation. Les fiches de spécialité sont par contre beaucoup moins bien renseignées.
Points forts : La formation est pertinente, avec une lisibilité très claire et une reconnaissance nationale. Elle bénéficie d’un très bon adossement recherche et industriel, sachant exploiter positivement les
interactions existant avec le monde socio-économique et plus particulièrement le tissu industriel de la région.
La mention est bien organisée, avec des contours de spécialité clairs et lisibles. L’équipe pédagogique est bien représentative des compétences exigées et des forces « recherche »
disponibles. Les spécialités de M2 bénéficient d’une bonne attractivité (ouverture à des étudiants de formations
diverses).
Points faibles : Les fiches de spécialités sont rédigées de façon relativement sommaire. Le rattachement de la spécialité « Dispositifs de la nanoélectronique » à la mention « Physique » ne
semble pas pertinent.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
La pertinence et la qualité de cette formation sont indéniables. Elle pourrait afficher des objectifs encore plus ambitieux. En particulier, étant donné la proximité des thématiques aux préoccupations industrielles locales, il serait utile de mener une réflexion pour élargir le champ professionnel des spécialités « recherche » vers des spécialités indifférenciées. Dans cette optique et pour renforcer la participation industrielle, il serait certainement judicieux d’établir un cadre plus formel (par exemple des conventions pluriannuelles) avec les partenaires industriels existants (accueil d’étudiants en stage, conseil de perfectionnement, interventions pédagogiques contractualisées).
Dans le même esprit mais en élargissant le champ de réflexion, il faudrait renforcer un recrutement de qualité à l’international en s’appuyant notamment sur les relations des unités de recherche auxquelles la mention est adossée.
Enfin, le pilotage de la formation serait à clarifier en explicitant le fonctionnement des jurys d’admission et de validation. Cette formation, d’un excellent niveau et bien structurée comporte trop de « sous responsables ».
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Appréciation par spécialité
Microélectronique
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former les étudiants au domaine de la microélectronique couplé aux sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC). Deux parcours thématiques, de 200 heures chacun et avec une latitude de choix d’UE très importante, vise la conception de circuits intégrés analogiques, numériques et mixtes et « system-on-chips » d’une part, et les architectures radiofréquences et objets communicants d’autre part.
Indicateurs :
Effectifs constatés 30
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 92 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante. La formation est riche avec un contenu varié. En contrepartie, le nombre élevé de modules électifs nuit à la lisibilité et devrait faire l’objet d’un resserrement de l’offre ou de mutualisations plus importantes. Ainsi, la structuration du tronc commun semble mal focalisée, et son offre sur-dimensionnée pour le flux d’étudiants attendu (quatre UE à valider parmi douze). Les intervenants sont majoritairement des universitaires avec quelques industriels. Il n’est toutefois pas donné d’indication sur les UE dont ils ont la responsabilité. Par ailleurs, aucun élément spécifique à la spécialité concernant les stages n’est fourni.
Les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas indiquées. Il figure seulement une énumération des laboratoires universitaires (reconnus internationalement) auxquels sont rattachés les intervenants. Il aurait tout de même été intéressant d’informer sur le devenir des étudiants.
Quelques partenaires industriels participent aux enseignements, tant dans certains modules de cours que par des séminaires de spécialité. Ces séminaires assurent ainsi une « sensibilisation », mais même s’il s’agit d’une spécialité « recherche », l’apprentissage d’un réel savoir-faire professionnel n’est pas vraiment introduit.
On ne sait rien d’un accès possible à la spécialité par la voie de la formation continue ou par alternance.
Points forts : Les thématiques de la spécialité sont pertinentes et bien ciblées. L’adossement à la recherche est excellent, avec une bonne articulation avec les laboratoires de
recherche.
Points faibles : La formation à et par la recherche n’est pas assez explicite. Il y a trop d’unités d’enseignement de tronc commun de nature élective.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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Recommandations pour l’établissement
La structuration du tronc commun semble peu focalisée et surdimensionnée pour le flux d’étudiants attendu. Il faudrait rationaliser les enseignements pour donner une meilleure lisibilité et une meilleure pertinence.
La formation à et par la recherche semble être considérée comme implicite. Il serait intéressant de rajouter au tronc commun une activité portant sur les techniques méthodologiques de la recherche. Enfin, connaissant la proximité de la thématique avec les préoccupations industrielles locales, il serait utile de mener une réflexion pour élargir le champ professionnel de cette spécialité vers une finalité indifférenciée.
Le dossier gagnerait à être parfois mieux détaillé.
Dispositifs de la nanoélectronique
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former les étudiants au domaine de la micro et nanoélectronique, avec une forte orientation sur les dispositifs intégrés. Cette formation couvre les outils d’élaboration, de caractérisation et de simulation des nanomatériaux et des composants ultimes.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Physique » où elle ne semble pas avoir sa place. Il serait plus logique d’utiliser la passerelle permettant de passer directement du M1 de la mention « Physique » vers cette spécialité de la mention « Micro et nanoélectronique ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 12
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante. 180 heures sont dispensées parmi un grand choix d’UE par des intervenants académiques. Cependant, la structuration du tronc commun semble peu focalisée et l’offre surdimensionnée pour le flux d’étudiants attendu (six UE à valider parmi quinze). Les intervenants sont connus mais les informations sur les UE dont ils ont la responsabilité ne sont pas données. Le dossier « spécialité » ne renseigne pas spécifiquement sur l’organisation de ses stages.
Les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas indiquées. Les laboratoires (par ailleurs reconnus internationalement) auxquels s’adosse la formation et dont les enseignants universitaires sont issus ne sont connus que par une liste.
Si globalement il est dit que les étudiants poursuivent majoritairement en doctorat, il manque des informations plus précises concernant le suivi du devenir des étudiants.
Des intervenants industriels participent aux enseignements par des cours, mais aussi par des séminaires dans cette spécialité « recherche ». Bien que cette spécialité soit à finalité « recherche », les séminaires ne peuvent apporter qu’une sensibilisation qui ne peut remplacer l’apprentissage d’un réel savoir-faire professionnel.
Il n’y a rien dans le dossier quant à l’organisation d’une éventuelle formation continue ou par alternance.
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Points forts : Les thématiques de la spécialité sont pertinentes et bien ciblées. L’adossement à la recherche est excellent, avec une bonne articulation avec les laboratoires de
recherche.
Points faibles : La formation à et par la recherche apparaît implicite. L’offre d’UE de tronc commun de nature élective est trop importante.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Le tronc commun de cette spécialité offre trop d’unités d’enseignement au choix, ce qui nuit à la lisibilité et paraît disproportionné devant les effectifs étudiants attendus. Il faudrait rationaliser ces enseignements pour en donner une meilleure lisibilité et les rendre plus pertinents.
Il faudrait expliciter la formation à et par la recherche en rajoutant au tronc commun une activité portant sur les techniques méthodologiques de la recherche.
Cette formation ayant un intérêt professionnel évident, il serait utile de mener une réflexion pour élargir le champ de cette spécialité vers une finalité indifférenciée.
Enfin, il serait sans doute possible de mettre en place un rapprochement éventuel entre cette spécialité et le parcours « Matériaux et nano sciences » de la mention « Matériaux ».
Le dossier gagnerait à être mieux détaillé.
Microcapteurs et systèmes de détection
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité en création, propose de former les étudiants aux aspects théoriques et pratiques de la conception d’un système complet (physique des capteurs, nouvelles technologies, conception des systèmes embarqués et l’instrumentation, traitement des données).
Indicateurs :
Effectifs constatés 9
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 67 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
7
Appréciation :
C’est une formation solide, une spécialité en création répondant à un besoin. Le dossier pourrait être amélioré, en commençant par le titre qui n’est pas très adapté.
Le contenu des unités d’enseignement est pertinent, et celles-ci sont décrites de façon satisfaisante. La structuration des UE est bonne, consistant en cinq UE obligatoires (dont un projet) et un choix de trois UE parmi sept sur différentes technologies « capteurs ». Les intervenants ont les qualifications requises pour enseigner dans ces UE globalement, mais il n’y a pas d’indication quant aux UE dont ils ont la responsabilité. On pourrait souhaiter une homogénéisation des volumes horaires des UE (hors « conception, technologie… »). Il y a peu d’information concernant l’organisation spécifique des stages dans ce dossier de spécialité. Pourquoi faudrait-il restreindre la nature du stage uniquement à un laboratoire de recherche ?
Les modalités de formation à et par la recherche ne sont pas renseignées. L’adossement « recherche » apparaît au travers d’une énumération des laboratoires universitaires (reconnus internationalement) auxquels sont rattachés les intervenants.
Des partenaires industriels participent aux enseignements, dans certains modules d’enseignement ainsi que par des séminaires de spécialité.
Il n’est rien dit sur d’éventuelles possibilités de formation continue ou de formation par alternance.
Points forts : C’est une formation solide qui bénéficie d’une bonne lisibilité. Il s’agit d’une spécialité qui veut répondre à un besoin d’actualité et en développement.
Points faibles : Le dossier est trop faible pour argumenter correctement la nécessité d’une création. La formation à et par la recherche n’est pas explicite.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il aurait été intéressant de mener une « étude de marché », et en particulier de connaître les flux d’étudiants dans d’autres universités proposant une telle spécialité. Cette même analyse aurait permis de savoir comment et où les étudiants s’insèrent, si le tissu industriel local est demandeur de ce genre de formation et combien d’étudiants formés dans ce domaine intéressent les laboratoires de recherche.
Il serait intéressant de développer un module de formation à et par la recherche en ajoutant au tronc commun une activité portant sur les techniques méthodologiques de la recherche.
Une spécialité professionnelle ou du moins indifférenciée serait potentiellement plus appropriée.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
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Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence - Aix-Marseille 1 Demande n° S3MA120003910
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique
Présentation de la mention
La physique est un domaine extrêmement vaste, cette mention essaie d’en rassembler tous les aspects par une grande diversité de spécialités.
La mention de master « Physique » d’Aix-Marseille Université (AMU), présentée par l’Université de Provence – Aix-Marseille 1, se décline en treize spécialités dont huit à finalité « recherche » :
« Physique théorique et mathématique, physique des particules et astroparticules » ; « Rayonnement, énergie, spectroscopies » ; « Astrophysique » ; « Matériaux avancés pour les nanosciences et l’énergie » (MANE), mutualisée avec la mention
« Matériaux » ; « Optique et photonique, signal et image » ; « Dispositifs de la nanoélectronique », mutualisée avec la mention « Micro et nanoélectronique »
(MINELEC) ; « Mécanique des fluides et physique non linéaire », mutualisée avec la mention « Mécanique physique et
ingénierie » ; « Physique-Biologie » (ouverture à la rentrée 2010).
Trois spécialités sont à finalités « recherche » et professionnelle ou indifférenciée :
« Sciences de la fusion », mutualisée avec la mention « Energie nucléaire » ; « Physique médicale » ; « Enseignement, formation en physique-chimie », mutualisée avec la mention « Chimie » (et non
expertisée ici).
Une spécialité est à finalité professionnelle :
« Instrumentation, optique et laser », mutualisée avec la mention « Instrumentation ».
Enfin, on retrouve une spécialité transversale à de nombreuses mentions proposées par Aix-Marseille Université :
« Compétences complémentaires en informatique » (CCI) qui se positionne en complément de formation pour des étudiants déjà diplômés de la mention.
La mention s’insère naturellement dans l’offre globale de formation de l’AMU et y contribue utilement en offrant la possibilité à un large panel d’étudiants de se former aux aspects tant fondamentaux qu’appliqués de la physique. Des passerelles existent vers les mentions de master connexes à la physique (« Instrumentation », « Micro et nanoélectronique », « Mécanique physique et ingénierie », « Matériaux », « Energie nucléaire »).
Cette mention de master s’appuie sur un nombre important (onze) d’unités mixtes de recherche CNRS ainsi que sur deux unités propres de recherche CNRS. Elle affiche, dans ses spécialités, des partenariats de nature variable principalement avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’Ecole centrale de Marseille (ECM).
1
Indicateurs
Effectifs constatés 113 (M1+M2)
Effectifs attendus 160
Taux de réussite ~85 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) ~30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Bilan de l’évaluation Appréciation globale :
La mention de master « Physique » est une formation pluridisciplinaire ouvrant vers les aspects « recherche » et industriels où la physique est sous-jacente. Elle déborde sur les mentions « Matériaux », « Energie nucléaire », « Micro et nanoélectronique », « Instrumentation » et « Mécanique physique et ingénierie ».
L’organisation de la mention est difficilement lisible, étant constituée d’une première année de master (M1) généraliste menée sur deux sites où se déclinent des spécificités vaguement organisées en parcours. Il existe un nombre important de spécialités en deuxième année (M2) assez diverses mais comportant pour certaines des recoupements qui pourraient être beaucoup mieux exploités pour gagner en lisibilité. En traitant à part les spécialités CCI et « Enseignement, formation en physique-chimie », ce sont cinq spécialités sur onze qui sont communes à une autre mention (où d’ailleurs elles sont parfois mieux décrites).
Le pilotage de la formation est défaillant, il n’existe pas de conseil de perfectionnement, pas plus que de jurys de mention ou d’admission. Ce problème rejaillit sur la qualité du dossier qui est très inhomogène et sans vue d’ensemble.
Environ 75 % des étudiants diplômés sont inscrits en doctorat. Il aurait été intéressant de connaître le devenir de ceux-ci après la thèse, mais également des autres étudiants diplômés, en particulier leur taux d’insertion tant dans le monde académique que professionnel.
Points forts : Cette formation est pertinente et contient plusieurs bonnes spécialités. L’adossement aux laboratoires de recherche est très bon.
Points faibles : Le pilotage de la formation n’est pas clair, voire absent. Le dossier est présenté sans cohérence. La structure de l’offre de formation est trop complexe et parfois trop « tubulaire ». Le nombre d’étudiants est bien trop faible en regard du nombre de spécialités proposées.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : C
2
Recommandations pour l’établissement
La physique est certes sous-jacente à un grand nombre de sciences, mais pourquoi la mention « Physique » fait-elle apparaître des spécialités qui relèvent directement d’autres mentions (MANE, « Matériaux », « Energie nucléaire », « Instrumentation », « Mécanique physique et ingénierie »… par exemple).
Un resserrement de l’offre permettrait de gagner en clarté, et permettrait surtout un pilotage beaucoup plus efficace.
Il serait souhaitable que cette mention se dote d’un véritable pilotage au sens « mention » du terme et non comme étant une somme disjointe de spécialités.
Ne pourrait-on pas envisager l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) pour les enseignements multi-sites ?
3
Appréciation par spécialité
Physique théorique et mathématique, physique des particules et astroparticules.
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à fournir une base solide de connaissances et de savoir-faire en physique fondamentale avec quatre axes thématiques (physique théorique, physique des particules, astrophysique et physique mathématique), ainsi qu’une introduction aux méthodes de travail dans ce domaine. Les débouchés se situent principalement dans le domaine de la recherche scientifique, quelle soit fondamentale ou appliquée. Une bonne partie des étudiants diplômés poursuivent effectivement en doctorat, 30 % trouvent un emploi dans l’industrie.
Indicateurs :
Effectifs constatés inscrits <12>
Effectifs attendus 15
Taux de réussite sur les présents à l’examen 95 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Les unités d’enseignement (UE) sont spécialisées avec un contenu équilibré ; l’aspect pluridisciplinaire se fait par une UE d’ouverture et un projet informatique. La charge de travail est correcte et constante au cours de l’année et se termine par un stage de trois mois, ce qui est un peu court.
L’équipe pédagogique exerce une certaine sélectivité à l’inscription en M2 pour les étudiants ne sortant pas du M1 « Physique » (en moyenne 12 inscrits pour 40 candidats).
L’équipe pédagogique s’appuie principalement sur les deux laboratoires de physique du site. Ouvrir cette équipe à des enseignants-chercheurs d’autres sections de spécialistes du Conseil national des universités (CNU), par exemple la 34ème (astrophysique) renforcerait la couverture thématique et permettrait d’éviter d’avoir à créer une spécialité « Astrophysique » (voir le rapport sur cette spécialité).
Points forts : Une excellente formation de physique fondamentale avec des axes thématiques pertinents. Un bon taux de poursuites en doctorat suivi d’une bonne insertion professionnelle.
Point faible : La sélectivité conduit à un faible flux d’étudiants
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
4
Recommandations pour l’établissement
L’ouverture de l’équipe pédagogique vers l’astrophysique permettrait une meilleure gestion globale de la discipline « Astrophysique ».
Le nombre trop faible d’étudiants risque d’être fragilisant à terme. Il faudrait améliorer l’attractivité de la spécialité en l’ouvrant par exemple vers l’international.
Serait-il possible d’allonger un peu la durée du stage ?
Rayonnement, énergie, spectroscopies
Présentation de la spécialité :
Il s’agit d’une formation de haut niveau qui concerne les interactions entre la matière des milieux dilués ou denses et le rayonnement dans tous les domaines de longueur d’onde. D’autres objectifs existent également telle l’ouverture vers les technologies liées à l’énergie durable, ou les interactions des rayonnements intenses avec les matériaux.
75 % des étudiants diplômés poursuivent en doctorat.
Indicateurs :
Effectifs constatés 12
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 91 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
La formation est solide, adossée principalement au laboratoire Physique des interactions ioniques et moléculaires, mais par ses diplômés, elle alimente aussi, grâce à sa large ouverture, de grands laboratoires nationaux, tel le CEA pour le domaine nucléaire. On note cependant une réorientation importante des étudiants issus du M2 vers d’autres domaines qui peuvent être connexes. On note aussi une ouverture vers le pôle de compétitivité Energie durable, ce qui permet d’espérer un recrutement accru des diplômés par le secteur privé.
Points forts : Une solide formation « recherche ». Une bonne insertion régionale des diplômés de la formation, voire nationale à un degré moindre. Une ouverture en bonne voie vers le milieu professionnel.
Point faible : Un faible flux d’étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
5
Recommandations pour l’établissement
Serait-il possible d’utiliser plus ambitieusement la formation continue et/ou par alternance en relation avec le pôle de compétitivité Energie durable, ce qui permettrait l’évolution future vers une mention de master de type indifférencié ?
Une meilleure communication vers l’extérieur devrait amener plus d’étudiants dans cette spécialité.
Beaucoup d’étudiants se réorientent vers une autre spécialité de M2 à l’issue de leur cursus, il serait intéressant de faire une analyse de ces choix surprenants.
Astrophysique
Présentation de la spécialité :
Cette nouvelle spécialité vise à offrir une formation complète autour de l’astrophysique, et propose deux axes : « optique et techniques spatiales » d’une part, et « astrophysique et cosmologie » d’autre part.
Indicateurs :
Effectifs constatés SO
Effectifs attendus 12
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
432 heures d’enseignement sont décrites dans le dossier (en « cherchant » dans les annexes), ce qui est beaucoup, la moyenne étant plutôt de l’ordre de 250 heures pour une spécialité de M2 « recherche » (M2R). Les unités d’enseignement (UE) sont très fragmentées, ce qui induit l’impression d’un catalogue descriptif et superficiel. Le poids du stage (30 %) est trop faible.
Pourquoi se séparer de la physique, fondement de l’astrophysique ? Dans l’équipe pédagogique on ne note qu’un seul enseignant-chercheur hors 34ème section.
La formation ne repose que sur un seul laboratoire, le Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM) de 50 chercheurs, et il n’y a aucune spécificité dans l’enseignement pour faciliter l’exportation ailleurs en France des étudiants formés à l’AMU. L’absence de physique fondamentale restreint le devenir « recherche » des étudiants au seul LAM.
Point fort : Un bon adossement « recherche ».
Points faibles : Aucune structuration des enseignements. Un manque d’ouverture en termes de laboratoires d’accueil pour les poursuites en doctorat.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
6
Recommandations pour l’établissement
La création de cette spécialité semble être motivée par un souci de visibilité nationale ; il paraît assez inquiétant de voir le montage d’une spécialité calée sur les thématiques d’un seul laboratoire de recherche.
La spécialité « Astrophysique » devrait plutôt être conçue comme une mise en commun d’enseignements issus des autres spécialités plus théoriques de la mention avec l’ajout d’une ou plusieurs UE plus spécifiques. Pourquoi ne pas créer une UE « virtuelle » somme d’UE déjà présentes dans la mention ? Les autres formations d’astrophysique en France devraient suffire à alimenter le LAM, qui n’a pas une spécificité « recherche » particulière justifiant un parcours particulier.
Matériaux avancés pour les nanosciences et l'énergie (MANE)
Cette spécialité est commune aux mentions « Physique » et « Matériaux » d’Aix-Marseille Université.
Cette spécialité ne semble pas avoir sa place dans la mention « Physique ». Il serait plus logique d’utiliser la passerelle permettant de passer directement du M1 de la mention « Physique » vers le M2 de la spécialité MANE de la mention « Matériaux ».
Optique, photonique, signal et image
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité a pour vocation d’offrir aux étudiants une formation de haut niveau en optique, photonique, traitement du signal et des images, pour alimenter la recherche académique ou industrielle. Cette formation a été pensée globalement sur le site d’Aix-Marseille entre l’AMU et l’Ecole centrale de Marseille (ECM) dans le cadre d’une co-habilitation. Une ouverture internationale intéressante voit le jour avec la création d’un parcours Erasmus Mundus « Ingénierie photonique, nanophotonique et biophotonique » avec les universités de Karlsruhe (Allemagne) et de Barcelone (Espagne).
Indicateurs :
Effectifs constatés 14
Effectifs attendus 24
Taux de réussite 90 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Deux options sont proposées sous une spécialité unique, cependant ces options sont disjointes tant en contenu qu’en termes de pilotage (équipes pédagogiques différentes). Le parcours « Optique photonique » est bien organisé avec une bonne répartition des intervenants académiques et industriels. Le contenu du parcours « Image et signal » est proche de celui de la spécialité « Imagerie numérique » de la mention « Images et systèmes ».
Le coût de cette formation semble fortement supporté par l’Ecole centrale de Marseille (parcours « Image et signal »).
Points forts : Une bonne formation adossée à l’ECM. Une bonne insertion professionnelle des étudiants.
7
Point faible : Une absence de tronc commun et de mutualisation entre les parcours. Un dossier difficile à lire.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait repenser la rédaction du dossier de cette spécialité en appliquant effectivement les objectifs affichés.
Il pourrait y avoir un rapprochement entre cette spécialité et la spécialité « recherche » « Image numérique » de la mention « Images et systèmes ».
Sciences de la fusion
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité vise à former les étudiants au domaine des sciences de la fusion. Son existence est motivée par le besoin de formation de scientifiques et d’ingénieurs de haut niveau à l’exploitation d’équipements de fusion thermonucléaire : le laser Mégajoule à Bordeaux et le Tokamak ITER en construction à Cadarache.
Elle s’insère dans une structuration d’enseignements répartis sur quatre sites au niveau national (Île-de-France, Aix-Marseille, Bordeaux, Nancy) habilités conjointement pour la spécialité « Sciences de la fusion ». A Aix-Marseille Université, deux des trois parcours organisés nationalement sont proposés : « Fusion par confinement magnétique » (FCM) à finalité « recherche » et « Physique et technologie de la fusion » (PTF) à finalité « recherche » ou professionnelle.
L’objectif, qui affiche une vocation internationale est ambitieux mais crédible. La déclinaison de la spécialité en deux parcours « recherche » et « recherche/professionnel » est parfaitement cohérente et lisible en termes de débouchés. La moitié des étudiants ayant suivi cette formation (ceux ayant répondu à l’enquête) sont soit en doctorat, soit en emploi en entreprise.
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Energie nucléaire ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 12
Effectifs attendus 16
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 50 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Le contenu des UE est bien adapté aux sciences de la fusion. Toutefois, le nombre d’UE ainsi que le volume horaire sont important, ce qui conduit à des redondances, par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les autres UE. Il n’y a pas de raison, considérant les contenus, d’avoir une disparité aussi grande dans l’attribution des crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours « recherche »).
8
Il apparaît une bonne répartition des intervenants entre académiques et professionnels.
Les étudiants trouvent leur stage en milieu industriel régional ou pour certains à l’étranger.
Le nombre de laboratoires d’accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le plus souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours « recherche » alimentent vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière directe dans les sciences de la fusion.
Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master poursuivant en doctorat. Où vont-ils après la thèse ?
Point fort : Une spécialité en bonne adéquation avec le tissu industriel local (surtout pour le parcours
professionnel).
Points faibles : Des objectifs trop ambitieux par rapport au seul environnement régional. Un faible nombre d’étudiants. Le contenu des UE est à harmoniser. Un dossier incomplet et rédigé « rapidement ».
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il serait utile de conventionner les partenariats industriels, et d’améliorer l’attractivité de la formation pour augmenter l’effectif étudiants.
Dispositifs de la nanoélectronique
Cette spécialité est commune aux mentions « Physique » et « Micro et nanoélectronique » (MINELEC) de l’ensemble Aix-Marseille Université.
Cette spécialité ne semble pas avoir sa place dans la mention « Physique ». Il serait plus logique d’utiliser la passerelle permettant de passer directement du M1 de la mention « Physique » vers la spécialité éponyme de la mention MINELEC.
Mécanique des fluides et physique non-linéaire
Présentation de la spécialité :
L’objectif de cette spécialité est de transmettre aux étudiants des compétences de haut niveau dans les domaines contemporains de la mécanique des fluides à la pointe de la recherche internationale. Les métiers visés sont ceux de chercheur ou d’enseignant-chercheur ou d’ingénieur en recherche et développement (R&D) dans les entreprises. Outre les phénomènes caractéristiques de la mécanique des fluides, des méthodes d’étude avancées au plan mathématique telles que les développements asymptotiques sont également enseignées, thématique exigeante mais aussi génératrice d’excellence.
Dans le cadre de la co-habilitation avec l’Ecole centrale de Marseille, plusieurs unités d’enseignement sont mutualisées avec des parcours de troisième année de l’Ecole centrale de Marseille. De même, dans le cadre d’un partenariat, certains enseignements sont mutualisés avec la troisième année de la filière « Mécanique-énergétique » de l’Ecole polytechnique universitaire de Marseille.
9
Cette spécialité est également proposée dans la mention « Mécanique physique et ingénierie ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 7
Effectifs attendus 10
Taux de réussite 75 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Il s’agit clairement d’une spécialité à finalité « recherche » qui vise l’excellence et se donne les moyens de son ambition.
Une équipe pédagogique issue de laboratoires en pointe sur ces domaines assure des enseignements de haut niveau en accord avec les objectifs de la spécialité et du master. La seule inquiétude provient du faible nombre de diplômés (cinq par an environ). Il s’agit toutefois d’une difficulté commune à toutes les formations de ce type.
Points forts : Un excellent adossement « recherche ». Une équipe pédagogique impliquée issue de cet excellent adossement « recherche ». Un excellent programme.
Points faibles : De faibles effectifs d’étudiants qui pourraient fragiliser la formation. Quelques difficultés dans la gestion des emplois du temps « étudiant » avec l’Ecole centrale de
Marseille.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
La co-habilitation avec l’Ecole centrale de Marseille devrait être redéfinie, ce qui pourrait permettre d’augmenter le flux étudiant qui est très faible actuellement.
Il serait intéressant de développer l’internationalisation de cette spécialité également dans le but d’accroître le flux d’étudiants.
Physique-biologie
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité ouverte en 2010 n’est pas vraiment une « spécialité » puisqu’elle vise à former les étudiants à un domaine assez vaste relevant de la physique et de la biologie (imagerie biomédicale, approche physique de la cellule, bionique et cybernétique). Si la description des objectifs est vague, celle des débouchés l’est encore plus puisque tout type de métiers académique et industriel confondus semble pouvoir accueillir les diplômés de cette formation.
10
Indicateurs :
Effectifs constatés 6
Effectifs attendus 10
Taux de réussite SO
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) SO
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) SO
Appréciation :
Cette spécialité ne s’appuie pas sur le M1 de la mention « Physique ». La description des deux premiers semestres est d’ailleurs absente du dossier. Le contenu des UE de la deuxième année (M2) est un catalogue qui, pour être intéressant, ne peut conduire qu’à un enseignement superficiel malgré les 300 heures de formation, étant donné l’étendue des domaines couverts et les compétences requises.
Les objectifs restent globalement flous.
Points forts : L’adossement aux laboratoires de recherche est prometteur. La cohabitation physique/biologie est prometteuse.
Points faibles : Un manque d’appui sur le M1 « Physique ». Une lisibilité faible, la pertinence et le positionnement sont obscurs. Un flux extrêmement faible d’étudiants.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Le dialogue difficile entre biologistes et physiciens transparaît un peu trop dans ce dossier. Les biologistes ne devraient pas réclamer une formation exhaustive et donc superficielle, les physiciens devraient apprendre à extraire l’essentiel requis par les biologistes en restant réalistes. Ce rôle est échu au responsable de la spécialité mais aussi au responsable de la mention. Une analyse de marché en termes de débouchés serait bien utile.
Physique médicale
Présentation de la spécialité :
C’est une nouvelle spécialité qui aura pour but de former des scientifiques à la maîtrise des rayonnements ionisants en milieu hospitalier. Le master indifférencié permet, à l’issue de la formation, de présenter le concours de physicien des hôpitaux (Diplôme de qualification en physique radiologique et médicale, DQPRM) ou bien de poursuivre en doctorat sur des thèmes en relation avec les rayonnements et l’imagerie médicale.
11
Indicateurs :
Effectifs constatés S0
Effectifs attendus 20
Taux de réussite S0
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) S0
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) S0
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) S0
Appréciation :
La formation de base en M1 garantit une culture large en physique. Les UE proposées en M2 s’appuient correctement sur le M1 de la mention « Physique » et sont bien équilibrées. Leur contenu est dicté en partie par le DQPRM, mais ne ferme pas la voie vers la recherche. L’équipe pédagogique comprend à parts égales des enseignants et des professionnels répartis dans le milieu médical. Le stage de six mois se fera en milieu hospitalier ou en laboratoire de recherche.
Points forts : Le besoin de physiciens médicaux (DQPRM) est en augmentation. L’adossement au milieu médical et recherche local est bon.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A+
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait mettre en place le système d’évaluation afin de vérifier que la spécialité répond bien à son objectif principal (DQPRM). Ce genre de formation existant dans d’autres universités, il conviendrait aussi s’assurer que le flux d’étudiants est correct. Il faudrait sans doute développer la formation continue et par alternance.
Instrumentation optique et lasers (IOL)
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité à finalité professionnelle vise à former les étudiants aux domaines des systèmes optiques complexes, de l’instrumentation optique, des lasers et de la micro-optique intégrée. Elle est également proposée dans la mention « Instrumentation ».
Indicateurs :
Effectifs constatés 5
Effectifs attendus 15
Taux de réussite 100 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) 75 %
12
Appréciation :
Cette spécialité est très pertinente et bien structurée. Elle est bien ancrée dans l’environnement régional et bénéficie d’un soutien de pôles de compétitivité et d’un groupement d’intérêt scientifique. Les thèmes sont porteurs. Le rapport est détaillé, informatif et bien construit.
Les unités d’enseignement sont décrites de façon satisfaisante et sont bien structurées, couvrant l’optique des systèmes complexes, la conception et l’utilisation de lasers, l’acquisition et le traitement de données, les détecteurs et le traitement du signal, les méthodes modernes d’expérimentation. La liste des intervenants, dont certains (mais peu) proviennent du monde industriel, est donné, sans pour autant qu’il soit indiqué quels sont les enseignements dont ils ont la responsabilité. Le dossier ne renseigne pas sur l’organisation spécifique des stages dans le cadre de la spécialité.
L’adossement « recherche » se fait sur le groupement d’intérêt scientifique Photonique et instrumentation avancée, avec le support du pôle de compétitivité Systèmes complexes d’optique et d’imagerie. Cet environnement donne l’occasion aux étudiants de bénéficier d’une proximité avec plusieurs projets de pointe.
Cet environnement scientifique et technologique important est renforcé par une articulation avec le pôle de compétitivité Photonique et systèmes complexes (de l’association POPSUD (105 entreprises)), permettant aux étudiants de bénéficier aussi des liens avec le monde industriel du domaine.
L’ouverture à l’international s’appuie, elle-aussi, sur l’environnement local très dynamique en photonique.
Points forts : L’articulation avec le monde industriel local est excellente. L’ouverture internationale est très bonne. La spécialité répond à un besoin important. Les thèmes sont porteurs.
Point faible : Il y a un faible nombre d’intervenants du milieu professionnel.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Malgré le potentiel de cette spécialité, par sa pertinence, sa structuration et son environnement socio-économique, le flux d’étudiants est extrêmement faible. Il faudrait ainsi, identifier les causes d’une certaine désaffection récente des étudiants pour cette spécialité. Cette analyse devrait déboucher sur des pistes d’action permettant d’augmenter ce flux d’étudiants dans l’avenir, et pourrait notamment se focaliser sur l’implication directe des relations industrielles dans la spécialité, ainsi que sur une meilleure visibilité des laboratoires (potentiellement en évoluant vers une finalité indifférenciée comprenant la voie recherche).
Enseignement, formation en physique-chimie
Cette spécialité sera évaluée a posteriori.
13
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
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15
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Evaluation des diplômes Masters – Vague B
ACADEMIE : AIX-MARSEILLE
Etablissement : Université de Provence – Aix Marseille 1 Demande n° S3MA120003912
Domaine : Sciences technologies santé
Mention : Sciences, arts et techniques de l’image et du son
Présentation de la mention
En place depuis 2003-2004, la mention « Sciences, arts et techniques de l’image et du son » (SATIS), dont le titre affiche à la fois l’objectif professionnalisant et la double orientation (formation générale et savoir-faire technique), est unique en son genre dans le secteur géographique et correspond à un bassin d’emploi parfaitement identifié. L’université demande la reconduction de trois spécialités, la modification d’une quatrième et la création d’une nouvelle. Elle forme des spécialistes de la réalisation et de la production audio-visuelle. La caractéristique la plus frappante de ce master est l’éclatement en spécialités, quatre existantes (« Ingéniérie des métiers de la production audio-visuelle, film, vidéo, multimédia » –« Ingéniérie prise de vues, supports argentiques et numériques » –« Ingéniérie de la création et de la réalisation sonore pour le film, la vidéo et le multimédia » –« ingéniérie des systèmes de post-production de l’image, film, vidéo et multimédia »), une cinquième création demandée (« Musique pour l’image »), et une sixième déjà en place, mais appelée à s’étendre, intitulée « compétences complémentaires en informatique », en réalité une structure transversale qui dépasse la mention et s’adresse à l’ensemble des masters.
Indicateurs
Effectifs constatés 2009 _2010 M1+M2 31+32
Effectifs attendus NR
Taux de réussite M1 -M2 97 % - 82 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) 25/30 %
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) 100 %
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
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Bilan de l’évaluation
Appréciation globale :
L’inscription dans le contexte de site, dans le contexte local et régional est parfaitement maîtrisée, et la couverture du territoire du Grand Sud-Est est assurée, en sachant que la région PACA est le deuxième pôle régional dans ce secteur, avec 400 structures de production, 250 sociétés prestataires de services et 30 % des films tournés localement. Le master SATIS est unique en son genre, aussi bien dans l’université que dans l’académie. Son vivier est, à 95 %, la licence SATIS offerte par le même établissement. Il complète une offre qui comporte cinq autres structures similaires réparties sur l’ensemble du pays.
Le master SATIS propose un cursus professionnalisant, avec une formation transversale pluridisciplinaire, basé sur l’identification précise des métiers visés (définition, tâches, contraintes), une implication forte des professionnels (13 enseignants-chercheurs, 16 intervenants professionnels dont 3 PAST) et une répartition équilibrée entre les enseignements généralistes d’une part, et la pratique de l’autre (nombreux TP). La formation couvre en effet une culture générale adaptée (culture générale, cinéma, droit du travail et de l’audio-visuel, anglais) et offre des éléments de connaissance scientifique appliquée (mathématiques appliquées au traitement de l’image et du son, optique, chimie, physique ondulatoire). La variété des parcours est contrebalancée par la mutualisation des cours. L’organisation pédagogique est cohérente. On note l’omniprésence des TICE, des outils appropriés à la technicité de la formation (Wifi, WebTV, équipements audio-visuels). La politique des stages est bien construite, appuyée sur celle de la licence et placée dans sa continuité, avec une orientation nettement professionnelle. Le taux de réussite affiché est important (97 % en M1), même s’il n’est pas vraiment significatif au vu de la faiblesse en effectifs des promotions ; mais les précisions chiffrées manquent sur la proportion par rapport au nombre d’inscrits.
L’adossement recherche, élément essentiel pour la crédibilité d’un master, est satisfaisant (quatre unités : une unité mixte de recherche, une équipe d’accueil, une UPR et une jeune équipe), et la création d’une unité de recherche (demandée pour le quadriennal), intitulée « ASTRAM », est prévue ; il n’y a pas de lien explicite avec une école doctorale. Cependant, le parcours recherche est très rarement choisi par les étudiants, comme cela semble normal pour une formation dont l’horizon est l’insertion rapide dans la vie active avec un bagage généraliste suffisant pour une adaptabilité maximale.
L’architecture laisse apparaître une disparité entre la « sixième spécialité » et les autres : ubiquiste et intégrée aux enseignements d’autres mentions de l’université (il s’agit des compétences en informatique). Pour le reste, les différentes spécialités se distinguent peu au regard de leurs caractéristiques et de leurs points forts et faibles.
Points forts : L’adéquation avec les débouchés et l’emploi, grâce à l’intervention de nombreux professionnels du
secteur, à une connaissance évidente du milieu et des perspectives, ce qui donne des chiffres impressionnants pour les taux de réussite.
Une forte spécificité locale et régionale. Un équilibre dans la formation entre l’apprentissage pratique et les connaissances générales, tant en
sciences humaines et sociales qu’en sciences, qui garantit une adaptabilité indispensable dans un domaine en rapide et constante évolution.
Un positionnement géographique parfaitement ciblé qui empêche une solution de continuité dans la couverture nationale et correspond à un secteur placé au deuxième ou troisième rang national en termes d’activité.
Points faibles : La grande dispersion des spécialités, ouvertes pour des publics de l’ordre de 10 étudiants et qui sont
parfois loin d’atteindre cet effectif. La répétition des structures d’une spécialité à l’autre est frappante.
Un recrutement endogène des étudiants, avec une incertitude dans le dossier sur l’attractivité nationale autant qu’internationale (origine des étudiants : départements limitrophes ? nationale ?). Les éléments fournis ne permettent pas de juger. En découle : une difficulté à percevoir la stratégie internationale et le flou qui règne dans la présentation des échanges (avec deux établissements, le Bauhaus de Weimar et l’UQAM).
Enfin et surtout, une préoccupation récurrente, pour chaque spécialité, au sujet de l’évolution des effectifs, en baisse régulière sur les trois dernières années. L’érosion du nombre de candidatures, tant
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en M1 qu’en M2 est significative, alors que les flux attendus sont présentés en hausse et qu’une nouvelle spécialité est ouverte.
Notation
Note de la mention (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Un resserrement des spécialités serait à envisager, ou alors une transformation en parcours. Il serait souhaitable d’intensifier le développement des procédures d’évaluation et de suivi, entre autres dans le cadre de l’OVE (Observatoire de la vie étudiante), avec en particulier un suivi annuel de l’insertion des diplômés.
Un dispositif d’aide à l’insertion professionnelle serait à prévoir, si toutefois les effectifs sont en augmentation selon les prévisions affichées.
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Appréciation par spécialité
Ingéniérie des métiers de la production audio-visuelle, film, vidéo, multimédia
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité offre une forte spécificité et un bon adossement recherche, mais le nombre très faible de candidats, d’inscrits et de diplômés (un en 2007, 2 en 2008) doit faire réfléchir à une modification en parcours.
Cette spécialité est complémentaire des quatre autres, avec lesquelles elle partage nombre d’enseignements et de TP. L’équipe pédagogique est étoffée et spécialisée (les trois PAST y interviennent). Elle est adossée à l’UMR et l’EA, mais l’initiation à la recherche se réduit à un mémoire sur deux ans. On constate un manque de précisions du dossier portant sur les résultats obtenus par les différents dispositifs d’évaluation interne des formations, qui ne permet pas une analyse détaillée des progrès éventuellement réalisés par la formation et les diverses spécialités.
Points forts : Bonne visibilité et efficacité dans la professionnalisation. Bon adossement à la recherche. Equipe pédagogique étoffée et spécialisée.
Points faibles : Très grande faiblesse des effectifs. Absence de conseil de perfectionnement. Ouverture internationale non argumentée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait renforcer le nombre d’étudiants, prendre en compte l’évaluation et le suivi de l’insertion professionnelle.
Ingéniérie prise de vues, supports argentiques et numériques
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité montre une baisse du nombre des inscrits (10 en 2007, 12 en 2008, 9 en 2009). Cette spécialité est complémentaire des quatre autres, avec lesquelles elle partage nombre d’enseignements et de TP. L’équipe pédagogique est étoffée et spécialisée (les trois PAST y interviennent). Elle est adossée à l’UMR et l’EA, mais l’initiation à la recherche se réduit à un mémoire sur deux ans. On constate un manque de précision du dossier portant sur les résultats obtenus par les différents dispositifs d’évaluation interne des formations, qui ne permet pas une analyse détaillée des progrès éventuellement réalisés par la formation et les diverses spécialités.
Points forts : Bonne visibilité et efficacité dans la professionnalisation. Bon adossement à la recherche.
4
Equipe pédagogique étoffée et spécialisée.
Points faibles : Faiblesse des effectifs. Absence de conseil de perfectionnement. Ouverture internationale non argumentée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait stabiliser le nombre de candidats, prendre en compte l’évaluation et le suivi de l’insertion professionnelle.
Ingéniérie de la création et de la réalisation sonore pour le film, la vidéo et le multimédia
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité connaît la même évolution en matière d’effectifs que le reste de la mention (7 en 2007, 13 en 2008, 9 en 2009). Elle est complémentaire des quatre autres spécialités, avec lesquelles elle partage nombre d’enseignements et de TP. L’équipe pédagogique est étoffée et spécialisée (les trois PAST y interviennent). Elle est adossée à l’UMR et l’EA, mais l’initiation à la recherche se réduit à un mémoire sur deux ans. On constate un manque de précisions du dossier portant sur les résultats obtenus par les différents dispositifs d’évaluation interne des formations, qui ne permet pas une analyse détaillée des progrès éventuellement réalisés par la formation et les diverses spécialités.
Points forts : Bonne visibilité et efficacité dans la professionnalisation. Bon adossement à la recherche. Equipe pédagogique étoffée et spécialisée.
Points faibles : Faiblesse des effectifs. Absence de conseil de perfectionnement. Ouverture internationale non argumentée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait stabiliser le nombre de candidats, prendre en compte l’évaluation et le suivi de l’insertion professionnelle.
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Ingéniérie des systèmes de post-production de l’image, film, vidéo et multimédia
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité est plus fréquentée que les autres, mais suit le même mouvement d’érosion (16 en 2007, 13 en 2008, 10 en 2009). Elle est complémentaire des quatre autres, avec qui elle partage nombre d’enseignements et de TP. L’équipe pédagogique est étoffée et spécialisée (les trois PAST y interviennent). Elle est adossée à l’UMR et l’EA, mais l’initiation à la recherche se réduit à un mémoire sur deux ans. On constate un manque de précisions du dossier portant sur les résultats obtenus par les différents dispositifs d’évaluation interne des formations, qui ne permet pas une analyse détaillée des progrès éventuellement réalisés par la formation et les diverses spécialités.
Points forts : Bonne visibilité et efficacité dans la professionnalisation. Bon adossement à la recherche. Equipe pédagogique étoffée et spécialisée.
Points faibles : Faiblesse des effectifs. Absence de conseil de perfectionnement. Ouverture internationale non argumentée.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : B
Musique pour l’image
Présentation de la spécialité :
Cette spécialité correspond à une demande de création dans le cadre d’un projet de regroupement du Centre de formation des musiciens intervenants et du Cefedem–Sud (Ministère de la Culture) inscrit dans le contrat Etat/Région 2007-2013. Cette demande a déjà été présentée dans le rapport AERES précédent ; elle a permis d’identifier un ensemble de métiers consacrés à la composition, interprétation, improvisation musicale pour l’image, au design sonore. Elle correspond à une augmentation de l’offre de formation sans équivalent en France, avec identification des métiers et d’un secteur d’emploi lié à l’image scientifique, très peu pourvu.
Points forts : Bonne visibilité et efficacité dans la professionnalisation. Bon adossement à la recherche. Equipe pédagogique étoffée et spécialisée.
Points faibles : Faiblesse des effectifs. Absence de conseil de perfectionnement. Ouverture internationale non argumentée. La recommandation AERES indiquant de rendre lisible cette spécialité de manière à la distinguer de
« Ingénierie de la création et de la réalisation sonore, pour le film, la vidéo et le multimédia » ne semble pas avoir été prise en compte.
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Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : C
Recommandations pour l’établissement
Il faudrait concourir résolument à la lisibilité de la spécialité par une politique nationale et internationale volontariste. L’évaluation et le suivi de l’insertion professionnelle seraient à prendre en compte par les équipes pédagogiques.
Compétences complémentaires en informatique
Présentation de la spécialité :
La spécialité « Compétences complémentaires en informatique » (CCI) propose une formation en informatique à finalité professionnelle, en complément d’une formation disciplinaire de niveau M2 déjà validée. La formation s’articule autour de la programmation, la gestion de bases de données et l’Internet. L’objectif est d’acquérir les compétences techniques nécessaires à la maîtrise des outils logiciels dans différents secteurs d’activités. Elle est proposée comme spécialité transversale aux différentes mentions du domaine « Sciences, technologies, santé » (à l’exception toutefois de la mention « Informatique ») et à quelques autres mentions de l’AMU.
Indicateurs :
Effectifs constatés 23
Effectifs attendus 30
Taux de réussite 73 %
Résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans du devenir des étudiants diplômés ou non (taux de réponses) NR
Résultat de l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants (taux de réponses) NR
Appréciation :
Cette spécialité apporte des compétences de base et avancées pour la maîtrise de l’outil informatique dans un cadre professionnel, non nécessairement spécialisé, à savoir la gestion de bases de données, la programmation et le développement logiciel et Web. Elle vient en supplément d’une compétence disciplinaire déjà acquise dans le cadre d’un master afin de faciliter l’insertion professionnelle. L’analyse à deux ans du devenir des anciens étudiants montre des résultats très satisfaisants. La corrélation entre la profession et le master disciplinaire d’origine n’est toutefois pas spécifiée. Un flux intéressant de nouveaux entrants potentiels est évoqué dans les prévisions : les étudiants titulaires d’un master « Enseignement » qui auraient échoué au concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).
Points forts : Ce modèle d’offre de formation a été adopté par plusieurs universités françaises, ce qui lui donne une
visibilité nationale. Le nombre annuel de candidatures (130-150) et d’inscrits (30) semble confirmer son attractivité. Cette formation répond à un besoin de formation complémentaire en informatique pour des diplômés
d’autres disciplines qui peuvent trouver ainsi un emploi lié à l’informatique. L’exigence préalable de l’obtention d’un diplôme de master disciplinaire est cohérente avec l’objectif
de la formation.
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Points faibles : L’objectif (scientifique et professionnel) de double compétence affiché par la spécialité apparaît
ambitieux ; il s’agit plutôt de compétence complémentaire. L’évaluation de la formation par les étudiants est un peu sommaire. L’articulation et le positionnement par rapport à la spécialité de même nom CCI proposée dans des
mentions du domaine « Droit, économie, gestion » ne sont pas précisés.
Notation
Note de la spécialité (A+, A, B ou C) : A
Recommandations pour l’établissement
Les objectifs professionnels de cette spécialité mériteraient d’être définis plus explicitement et, si possible, en prenant en compte la formation d’origine. De plus, il serait très utile de préciser les critères de sélection des candidats et les profils des admis à suivre cette formation.
Il faudrait lever l’ambigüité concernant l’appellation des deux propositions de spécialité CCI aux contenus et aux applications différentes, l’une destinée plutôt au domaine « Sciences, technologies, santé », l’autre au domaine « Droit, économie, gestion ».
Observations du président
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Mention : Master « Aire culturelle anglophone » Le rapport AERES met en valeur les points forts de la Spécialité Recherche du Master « Aire culturelle anglophone ». Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Pilotage L’équipe de direction est composée d’un responsable de mention (S. Mathé, PRCE1), un responsable par spécialité (S. Mathé pour la spécialité Recherche et C. Davison‐Pégon, PR2 pour la spécialité EF) et un responsable pour l’année de M1 (J. Moulin, PR1). Le Conseil du Master, chargé de la politique générale et des orientations de la formation, ainsi que de l’examen des candidatures qui ne sont pas de droit, rassemble l’équipe de direction, le directeur du LERMA (G. Hugues, PR1) et les responsables de parcours (J. Viviès, PRCE1 et G. Teulié, PR2 pour le parcours Littérature et civilisation; M. De Mattia‐Viviès, PR2 pour le parcours Linguistique et phonétique; C. Davison‐Pégon pour le parcours Traduction littéraire et traductologie). L’équipe pédagogique pour les 2 niveaux comprend un total de 11 PR et 13 MCF : elle se réunit 4 à 5 fois par an (hors préparation d’un nouveau quadriennal) pour définir les objectifs, prendre les décisions relatives au fonctionnement de la formation et à l’attribution des cours, et siéger en jury par niveau pour chacune des sessions. Le webmestre tient le site du Master à jour, sous la direction du responsable de la mention.
II. Taux de réussite en M1 et en M2 Les indicateurs mentionnés dans le rapport apparaissent faussés par rapport aux données réelles dans la mesure où les statistiques fournies sont annuelles et ne prennent pas en compte le nombre non négligeable d’étudiants qui choisissent de faire leur année de M1 ou de M2 en 2 ans (ceci concerne 30% des étudiants de M1 et 20% des étudiants de M2) pour des raisons de mobilité à l’international ou de travail salarié. Le taux d’échec d’étudiants ayant véritablement suivi la formation est de fait très réduit. D’autre part, l’année 2009‐2010 a été une année particulière, dû à la transition avec la mastérisation, ce qui peut expliquer la disparité entre le nombre d’inscriptions en cours, le nombre d’inscriptions premières et le nombre de présents à l’examen. Quant au taux d’abandon, calculé d’après l’écart entre le nombre d’étudiants inscrits administrativement et celui des étudiants qui valident effectivement leur Master, il reste difficile à interpréter par manque d’information sur ces « faux » étudiants.
III. Adossement au LERMA (EA 853) Une meilleure intégration au LERMA des étudiants de M2 est prévue pour le prochain quadriennal. Les étudiants étaient jusqu’ici fortement incités à participer aux travaux du LERMA (colloques, séminaires, journées d’étude, conférences…) sans que cette participation donne lieu à évaluation. Dans l’optique d’un renforcement de la professionnalisation, un « stage » sera dorénavant intégré à l’UE Techniques de la Recherche (cf. point 6) qui, pour les futurs doctorants, se déroulera au sein du LERMA sous la forme d’une systématisation de l’activité d’observation : cette participation obligatoire aux activités de recherche du LERMA (par exemple au séminaire XVII‐XVIII, lequel est explicitement conçu comme « formation à la recherche par la recherche associant systématiquement étudiants de Master, doctorants, jeunes chercheurs et chercheurs confirmés ») sera suivie d’un rapport (travail de résumé ou d’analyse de communications, synthèse d’un atelier…) dont la note sera prise en compte dans l’UE Techniques de la Recherche. Il est prévu, d’autre part, une séance de rencontre entre les doctorants du LERMA et les étudiants de M2 souhaitant poursuivre en thèse, en vue d’une sensibilisation aux modalités et à la finalité du doctorat.
IV. Parcours Traduction littéraire et traductologie A la différence du Master « Métiers de la traduction pour LEA », la spécificité de ce parcours est de former à la traduction littéraire ; et contrairement au Master « Littératures mondiales », ce parcours offre une spécialisation anglophone stricte. Cela dit, un certain nombre de cours sont mutualisés avec le Master « Littératures mondiales » et l’équipe du Master « Aire culturelle anglophone » est activement impliquée dans la co‐direction de mémoires au sein de ce Master. Les relations particulières avec le Master « Littératures mondiales », qui a déjà noué dans le passé des liens solides avec divers ateliers
de traduction, en particulier à Arles, peuvent favoriser, outre les synergies pédagogiques évoquées plus haut, des synergies professionnalisantes dynamiques.
V. Devenir professionnel des étudiants S’agissant d’un Master Recherche, les finalités premières de cette formation sont l’enseignement et la recherche, la formation étant conçue comme une double propédeutique à l’agrégation et au doctorat. Pour les étudiants issus du parcours Traduction, l’accent sera mis sur la prise de contact avec les milieux professionnels à travers l’intervention de traducteurs (contact a été pris avec Noël Mauberret, traducteur de Jack London aux éditions Phébus) et la recherche de stages auprès d’éditeurs comme les éditions Phébus ou Actes Sud (donnant lieu à rapport validé au sein de l’UE Techniques de la Recherche).
VI. Professionnalisation Suivant les suggestions de l’AERES, la dimension professionnalisante de ce Master Recherche sera optimisée de la façon suivante : l’UE Techniques de la Recherche (Sem. 4) comprendra désormais 2 volets : 1) une formation aux techniques de la recherche ; 2) un « stage » qui pourra être effectué au LERMA (futurs doctorants), aux Presses de l’Université de Provence, à la Bibliothèque Universitaire, à la future médiathèque ou à la Cité du Livre (étudiants qui s’intéressent aux métiers du livre), ou chez des éditeurs (étudiants du parcours Traduction), ou sous la forme de tutorat pour les futurs enseignants. Dans cette même optique, le projet de création d’une UE professionnalisante de Digital Humanities (Humanités numériques : édition électronique, plates‐formes de diffusion, outils bibliographiques type revues.org, encodage des textes, transmission de la culture sur support numérique…) est actuellement à l’étude. Cette UE serait intégrée au semestre 4 et vaudrait 6 crédits (le mémoire passerait de 24 à 18 crédits). S’appuyant sur les ressources et compétences locales, notamment la présence de l’UMS CLE0 (Centre pour l'édition électronique ouverte) à l’UP, et sur un partenariat interdisciplinaire entre chercheurs et ingénieurs, cette UE nous permettrait de lier de façon originale la recherche sur la langue et la culture anglophones avec l’ingénierie de la diffusion, tout en respectant la finalité d’un Master Recherche. Ce positionnement sur ce créneau d’avenir permettrait aux étudiants d’acquérir un minimum de compétences techniques dans le domaine du numérique mais aussi un bagage conceptuel sur les nouveaux enjeux de la diffusion de la science en études anglophones. Cette compétence donnerait à la formation une valeur ajoutée, que les étudiants poursuivent ou non en doctorat. La mise en place conceptuelle de cette UE sera assurée par Anne Page (PR IUF), en concertation avec les partenaires intervenants technologiques comme les ingénieurs du CLEO et les collègues d’informatique.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, lettres, Langues Mention : Master “ Aire Culturelle Asiatique ”
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master “Aire Culturelle Asiatique” Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I ‐ Spécialité « Tourisme Langue et patrimoine »
1) Réponse à la critique sur la légitimité d’étendre la formation à d’autres langues en dehors du champ asiatique :
A l’ère des regroupements sur lesquels l’université insiste depuis des années, il a semblé pertinent et cohérent d’envisager que la filière TLP soit une filière commune aux langues des aires culturelles arabe, asiatique et romane. Ceci autorise en effet, en mutualisant les moyens, de pouvoir mettre en place des enseignements de qualité (complémentaires de ceux de langue et de culture dispensés par les différents départements) nécessitant l’intervention de spécialistes hors université tels que conservateurs de musée, muséologues, architectes, gestionnaires de projets patrimoniaux et culturels, historiens de l’art, responsables hôtellerie et structures d’accueil.
Sans cette mutualisation, permettant une économie substantielle de moyens, il serait impossible de pouvoir garantir la
richesse et la solidité méthodologique de la filière‐formation TLP.
Par ailleurs, ce qui distinguera le TLP‐Asie mutualisé par rapport aux filières généralistes existant (pour la sphère Europe) dans le domaine tourisme‐patrimoine, ce sera la spécialisation dans une aire asiatique pour laquelle l’apprenant aura développé des compétences linguistiques et culturelles de haut niveau ainsi qu’une excellente culture générale.
2) Réponse à la critique sur l’incertitude des débouchés :
La spécialité TLP a été proposée précisément pour diversifier les débouchés de la mention « Aire culturelle asiatique », dans la mesure où certains étudiants ne souhaitant pas faire de carrière littéraire se voyaient obligés de quitter l’université pour aller chercher d’autres formations professionnelles dans divers établissements extérieurs. Le réservoir d’emplois induits par le développement du tourisme et du patrimoine est déjà un fait avéré de longue date pour ce qui concerne l’Europe et l’Occident en général. Il est difficile de penser que la sphère asiatique ne relèvera pas de cette même dynamique bien qu’il soit difficile de quantifier immédiatement cette source d’emplois.
A l’ère de la globalisation, les touristes asiatiques étant de plus en plus nombreux, il est légitime de penser que ces flux vont générer de nouvelles opportunités économiques. Par ailleurs, le tourisme intra‐Asie se développant rapidement également, un transfert de compétences est tout à fait envisageable qui peut se décliner de deux façons : la formation d’étudiants européens pour l’Asie et, la formation d’étudiants asiatiques pour l’Europe.
3) La coopération avec les entreprises locales ou autres institutions
Outre les institutions régionales avec lesquelles nous avons déjà développé des coopérations, des contacts ont été également pris avec des musées, des agences de voyage locales et avec des institutions étrangères développant pareilles formations, notamment, l’Université Hoa Sen de HCM, Vietnam qui s’est engagée à un échange d’étudiants de niveau Master dans le cadre du stage, l’Université des Sciences sociales et humaines (Université nationale de Hanoi) qui a aussi un département de tourisme bilingue avec lequel une collaboration a été établie et par ailleurs, avec la Faculté d’Architecture de Bangkok (Thaïlande) et son master bilingue de Tourisme culturel. Des contacts sont en cours qui permettront de nouvelles collaborations avec des entreprises régionales telles qu’hôtels, grands restaurants, syndicats d’initiative…
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II ‐ Spécialité « Langues, cultures et sociétés d’Asie »
1) Réponse à la critique émise au sujet des débouchés professionnels
Outre sa vocation à la recherche et donc à la continuation en doctorat, la filière ouvre à d’autres sphères professionalisantes telles que : chargés de développement internationaux dans les entreprises étrangères, chargés de relations dans les missions économiques et les chambres de commerce internationales, conseillers extérieurs, chargés de relations publiques et communication des entreprises françaises à l’étranger, chargés d’implantation de filiales en Asie, journalistes de presse spécialisée.
2) Réponse à la critique portant sur l’hétérogénéité des niveaux de langues
L’une des richesses de l’université de Provence est de proposer une vaste palette de langues étrangères. L’hétérogénéité des niveaux de langue correspond à celle des demandes de formation. Des spécialistes de telle ou telle discipline peuvent avoir besoin de se former à telle langue et à telle culture du pays cible ; des spécialistes d’une langue peuvent avoir besoin de se former à une discipline dans le cadre d’un travail de recherche ou d’un projet professionnel. L’important réseau d’universités partenaires dans les pays cibles et la mobilité fortement valorisée au sein de la formation peuvent permettre aux étudiants concernés une remise à niveau linguistique.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, lettres, Langues Mention : Master “ Aire Culturelle Arabe, Musulmane et Sémitique ”
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master “Aire Culturelle Arabe, Musulmane et Sémitique”. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Indicateurs
‐ Effectifs constatés 40, attendus 60. Les effectifs attendus sont prévus pour les 3 spécialités, seules 2 étant actuellement ouvertes, l’ouverture de la troisième spécialité devrait amener une coïncidence entre effectifs attendus et constatés. ‐ Le taux de réussite de 51 % Il est trop faible. L’équipe pédagogique y remédie par une ouverture du recrutement à d’autres publics et un meilleur suivi des étudiants. ‐ Le recrutement d’autres publics L’équipe tient à ouvrir le Master au‐delà des seuls étudiants issus de la L3 d’arabe en communiquant au niveau régional, national et international sur la diversité des langues et cultures étudiées, sa forte interdisciplinarité et son ouverture vers l’étranger. L’équipe a créé un blog pour les étudiants de Master et de Doctorat (http://blog.univ‐provence.fr/blog/mondes‐arabe‐musulman‐et‐smitique/). Les rubriques du blog présentent les champs de recherche, les colloques, les postes, etc. Il est en liaison avec le site internet du laboratoire d’accueil des étudiants du Master, l’UMR IREMAM (http://iremam.univ‐provence.fr/). Pour professionnaliser le recrutement, l’équipe a mis en place une procédure de candidature clairement affichée sur le site du Master (http://gsite.univ‐provence.fr/gsite/document.php?pagendx=5718&project=dept‐moyenorient). Les candidats, y compris les étudiants de la L3 d’arabe, doivent remplir un dossier de pré‐inscription et le renvoyer avant le 1er juin. Les candidats sont convoqués à un entretien avec l’équipe pédagogique afin de préciser leur projet professionnel et de les orienter vers la spécialité du Master adaptée à celui‐ci, voire de les réorienter vers d’autres formations. Depuis deux ans, l’équipe participe au Salon des Masters de Marseille pour faire connaître le Master à d’autres publics (http://blog.univ‐provence.fr/blog/mondes‐arabe‐musulman‐et‐smitique/formations/2011/02/18/master‐mondes‐arabe‐musulman‐et‐hamito‐s‐mitique‐pr‐sent‐au‐2e‐salon‐des‐masters‐marseille). Cette année, début avril, avant la fin des cours, l’équipe a organisé deux réunions d’information pour les futurs candidats dont une dans les locaux de l’UMR IREMAM afin de permettre une plus grande présence des chercheurs du laboratoire. Cette politique de communication s’est heurtée à deux obstacles amenés à disparaître à l’avenir : la mise en place en septembre 2010 d’un nouveau site Internet de l’Université où il a longtemps été très difficile de trouver des informations sur le Master, la mise en place du partenariat avec l’IUFM qui n’en est qu’à ses débuts (par exemple, le Master MAMHS n’a pas été invité au Forum des métiers de l’enseignement et de la formation ‐ http://www.aix‐mrs.iufm.fr/index‐fenetre‐mmiam.php?quoi=cult_33). ‐ Le suivi des étudiants Chaque étudiant(e), à son entrée dans le Master, signe un contrat pédagogique avec un responsable du Master et un référent pédagogique. Ce dernier précise le parcours individualisé par le choix des UE en cohérence avec le projet professionnel de l’étudiant(e) ‐ http://gsite.univ‐provence.fr/gsite/Local/dept‐moyenorient/dir/masterarabe/contratpadaM1.pdf. Outre les modules de remise à niveau en arabe et en français écrit pour les étudiants étrangers, en plus de l’UE de méthodologie, l’équipe va mettre en place dès l’an prochain un comité de suivi des mémoires. Chaque étudiant(e) présentera l’avancée de sa rédaction devant l’équipe pédagogique et la promotion dans le but d’un enrichissement réciproque.
II. Points faibles et recommandations
‐ Recherche La maquette n’a pas fait ressortir la forte implication des chercheurs (et non enseignants) et de la direction de l’IREMAM, en particulier, elle ne fait pas figurer tous ceux qui interviennent, mais seulement ceux qui sont responsables d’une UE en tant que telle. C’est une erreur. Les interventions des chercheurs dans différentes UE spécifiques du Master sont nombreuses et montrent leur forte participation au Master, à tel point que, pour leur permettre de formaliser ces interventions, l’équipe a dû créer deux UE cadres : Thématique IREMAM 1 et Thématique IREMAM 2. Ce cadre souple permet d’intégrer chaque année des chercheurs différents sur des thématiques renouvelées en fonction des axes de recherche du laboratoire. La direction de l’IREMAM a fortement œuvré auprès des chercheurs pour adapter pédagogiquement leurs interventions au niveau du Master, les distinguant ainsi de celles qu’ils effectuent en Doctorat. Pour valoriser l’implication des étudiants du Master au sein de l’IREMAM, l’équipe a créé une UE spécifique de 6 crédits « Activité de Recherche ». Elle est évaluée par le directeur de mémoire lors du comité de suivi et au moment de la soutenance. Elle permet de tenir compte de l’activité de l’étudiant à l’IREMAM : participation aux colloques et tables rondes, stage à l’étranger, travail de terrain, etc… ‐ MEF Lors de la rédaction de la maquette, l’équipe ne disposait pas encore des informations complètes sur les UE spécifiques de l’IUFM. La collaboration entre le Master et l’IUFM qui s’est mise en place cette année a permis de combler ce manque qui découle de la rapidité de la mise en place de la spécialité MEF. Elle a permis de trouver des lieux de stage profitables aux étudiant(e)s de cette spécialité. Elle devrait permettre, par exemple en permettant au Master MAMHS de participer au Forum des métiers de l’enseignement et de la formation, de tisser des liens avec les organismes professionnels de la Région PACA dans ce domaine. ‐ TLP Bien que l’ouverture de la spécialité ne soit prévue qu’en 2012, l’équipe a pratiquement constitué le Conseil de perfectionnement avec des professionnels du patrimoine, de la coopération décentralisée et du tourisme culturel. Il devrait se réunir une première fois en octobre 2011 pour préciser le contenu professionnel des enseignements et pour lister les lieux de stage et les embauches possibles. Pour tisser les liens avec le monde arabe dans cette spécialité, deux missions ont été effectuée par l’équipe pédagogique : une à Beyrouth du 23 au 25 novembre 2010 dans le cadre d’un séminaire régional « tourisme culturel et patrimoine » organisé par l’Agence Universitaire de la Francophonie, une seconde au Maroc du 23 au 28 avril 2011 pour trouver des organismes d’accueil pour les futurs stages, voire embauches, des étudiant(e)s. Avec la Région PACA, l’IREMAM et l’IFPO ont obtenu un financement dans le cadre de la coopération décentralisée avec les gouvernorats de Lattaquié et Alep pour des échanges d’enseignants et d’étudiant(e)s en 2011, en particulier pour explorer les échanges avec les organismes syriens.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Mention : Master « Aire Culturelle Romane »
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master Aire Culturelle Romane. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
Les responsables du master ACR et des spécialités concernés par l’évaluation de l’AERES (Recherche et TLP) ont pris connaissance avec satisfaction du rapport de l’AERES, et de la notation proposée : (deux « A », pour la mention et pour la spécialité Recherche. Quant au « B » proposé pour TLP, la notation a paru logique pour une spécialité qui n’est pas encore créée, et qui implique la participation de professionnels et d’universités partenaires, difficile à évaluer sur le papier. L’adossement aux deux équipes de recherche (CAER et TELEMME) se fera à travers le suivi, par les étudiants de M2, de deux séminaires ou colloques (au minimum) organisés par ces équipes. Le premier sera évalué par le directeur de mémoire de l’étudiant, dans le cadre de l’UE de S3 : « Théories et méthodologie des champs disciplinaires et culture spécifique ». Le second sera évalué au S4 lors de la soutenance du mémoire encadré. Les co‐habilitations en cours avec les deux universités étrangères, pour la spécialité Tourisme Langues & Patrimoine (TLP), concernent la ‘Universitat de les Illes Balears’ (Espagne) et l’‘Università Tor Vergata’, Roma 2 (Italie). L’objectif est la mise en place d’un cursus intégré, avec de cohortes mixtes bi‐nationales, formées d’étudiants aixois et d’étudiants de l’une des deux universités partenaires (selon le parcours), sélectionnés à la fin du M1 et suivant en M2 des formations communes, à Aix en S3, et à Rome (parcours italien) ou Palma de Majorque (parcours espagnol) en S4. Des co‐habilitations avec une université portugaise, puis postérieurement avec la Roumanie, sont envisagées, en fonctions des effectifs de la spécialité dans ces deux parcours. Pour les spécialités Recherche et TLP, les faibles effectifs dans certains parcours (Roumain) devraient évoluer positivement grâce à la première promotion de diplômés de la Licence LCE de roumain créée en 2010 et à la participation du roumain à la spécialité Trilangue de la mention de Licence LCE qui sera créée en 2012. Toutefois, l’instauration d’un numerus clausus en TLP (20 à 25 étudiants par année) est nécessaire pour garantir au mieux l’insertion de nos étudiants dans le monde professionnel. Pour la spécialité TLP uniquement, à caractère professionnalisant, la participation plus importante de professionnels devrait être effective, car les trois partenaires signalés dans le dossier (Chambre de Commerce Italienne ; Fédération des Voyagistes Français ; Centre Interrégional de Conservation et Restauration du Patrimoine) sont d’abord des relais vers des entreprises affiliées à ces organismes.
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Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Mention : Master « Arts » Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Arts. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
Avertissement Les réponses des responsables de spécialité sont faites au regard de la maquette qui a été expertisée par l’université de Provence en juin dernier. Les points qui sont soulignés dans le présent document répondent aux différentes interrogations de l’AERES. Au regard des contraintes éditoriales, ces réponses se veulent aussi brèves que possible et prennent tout leur sens via le document maître de la Maquette.
En préambule, nous relevons une erreur factuelle dans les annotations du rapport de l’AERES : Le rapport AERES signale que la spécialité Médiation culturelle de l’art offre des perspectives de débouchés dans le tourisme. Si de fait, le tourisme est une issue, la Médiation culturelle de l’art offre surtout des débouchés auprès des structures culturelles (institutions ou associations) qui ont le souci de la médiation des œuvres à destination des publics.
I. Réponse à la demande de l’AERES pour la Mention Arts L’évaluation du Master Arts induit une reconnaissance de la pertinence des formations qui s’y tiennent. Les observations qui sont portées sur le Master Arts invitent toutefois à préciser certains enjeux afin de gommer toutes ambiguïtés sur les dispositifs mis en place dans la formation. Afin de saisir la pertinence de cette architecture, il doit être précisé que les œuvres contemporaines qui sont l’objet de nos disciplines sont essentiellement, sans l’être exclusivement, des œuvres qui ne participent plus d’aucun Genre, qui recourent et croisent toutes les techniques, sans limites, et qui s’inscrivent à la marge des espaces de réception qui leur étaient dévolues. D’un mot qui devrait faire l’objet d’un exposé, elles sont nommées « hybrides », « post‐modernes », « post‐conceptuelles » et entretiennent avec la pensée philosophique d’Adorno l’idée qu’elles procèdent d’un « éclatement » des représentations traditionnelles. Ces œuvres imposent donc des approches plurielles, mettant en relation des espaces cognitifs et des compétences épistémologiques pris aux différents champs disciplinaires des spécialités du Master Arts afin d’en saisir les principes structurants et de faire jouer les réseaux sémantiques qui les innervent. La mise en place de la Transversalité au sein du Master Arts obéit ainsi à une logique qui est rattrapée par un déterminisme. Concernant ce dernier point, il nous est impossible d’échapper aujourd’hui à la « mutualisation des pertes » aura écrit Gramsci (réformes à moyens constants, pénuries de postes, sous encadrement…)… Pour une part, la transversalité est donc une réponse économique à une politique scientifique de solidarité. Cela étant, la Transversalité mise en place dans le Master Arts est également une posture philosophique liée à la nature des œuvres étudiées qui imposent le décloisonnement et la mutualisation dans les dispositifs de formation dans le respect des champs disciplinaires. Les parcours de formation ont ainsi été pensés, autant que possible, sous le format du Y (tronc commun, puis spécialisation). Au terme du Master 1 des commissions pédagogiques, en accord avec l’étudiant qui s’engage dans une poursuite d’études, sur la base d’un entretien et d’un projet (professionnel ou recherche) visé par un directeur de suivi des études, orientent l’étudiant (75% de réussite au terme du Master 1). Cette orientation vient ainsi redoubler l’entretien à l’entrée en Master 1 où le dossier de l’étudiant a été expertisé. Pour autant que cette synthèse argumentative peut être entendue, elle permet de se représenter très explicitement que : Diminuer le nombre de parcours reviendrait à entreprendre de réduire les espaces cognitifs qui sont aujourd’hui constitutifs des esthétiques de l’œuvre telle qu’elle a été définie. Ce qui se traduirait par un affaiblissement de la formation des étudiants qui, loin de s’égarer dans une offre de formation plurielle, se méprendraient et perdraient leur sens critique vis‐à vis des œuvres, faute d’une formation aussi exhaustive que possible.
Enfin, qu’il s’agisse des parcours recherche ou des parcours professionnels, les commissions pédagogiques, les modules de suivis de projet ou de recherche mis en place, ainsi que la relation pédagogique individualisée entre l’étudiant et son directeur… sont en l’état un moyen d’écarter le spectre de la désorientation.
II. Réponse de la spécialité Arts du spectacle, parcours « Arts de la scène » (R) et «Dramaturgie et écritures scéniques» (P), mention Master Arts.
L’évaluation de la spécialité Arts du spectacle conforte l’équipe pédagogique dans le tressage pertinent de la formation offerte aux étudiants, entre parcours professionnel et parcours recherche. Cela étant, aux observations qui sont formulées et aux souhaits qui sont exprimés, les mesures suivantes sont envisagées pour améliorer la lisibilité et l’autonomie du Parcours recherche : L’identification disciplinaire du parcours recherche en Master 1 et 2 sera renforcée par : ‐ la mise en place d’un module « espaces sonores et scéniques 1 et 2 », au semestre 1 du M1 et Semestre 3 du M2. Module pour les étudiants du parcours recherche en Arts de la scène qu’ils suivront dans l’offre de formation de la spécialité Musique et musicologie, parcours recherche. Ce module questionnera la diversité du musical sur la scène (opéra, théâtre musical, performances, installation…). Il est ouvert à moyens constants. ‐ Le module « Espaces sonores et scéniques » viendra se juxtaposer au module THE Q1‐2 « Projet tutoré dramaturgie » que suivaient jusqu’alors les étudiants inscrits en Master Recherche dans la filière du parcours professionnel. Il n’y a donc plus de mutualisation entre pro et recherche à cet endroit, et un module spécifique « espaces sonores et scéniques » vient renforcer l’identité du Parcours Recherche. ‐ Ouverture du module « Scènes européennes et méditerranéennes », au semestre 3 du M2 parcours Arts de la scène. Ce module questionnera l’histoire des formes théâtrales majeures du XXème siècle de part et d’autre de la Méditerranée. ‐ Enfin, depuis le recrutement d’un Maître de conférences Arts et Multi‐média à la rentrée 2010‐2011 (il n’était pas possible d’en faire état dans le quadriennal au moment de sa livraison au CEVU), un séminaire (THE R2‐1) intitulé « Le film de théâtre » a été mis en place en Master recherche.
III. Réponse de la spécialité Médiation culturelle de l’art, parcours « Médiation culturelle de l’art» (P) et « nouveaux territoires européens et méditerranéen de l’art » (R), mention Master Arts.
L’évaluation de la spécialité Médiation culturelle de l’art, composée en l’état d’un parcours recherche et d’un parcours professionnel, pour autant qu’elle est encourageante et positive pour le Master « pro », n’en demeure pas moins surprenante quand les observations produites sur le parcours recherche suggèrent la suppression de celui‐ci. Le parcours recherche « Les nouveaux territoires européens et méditerranéens de l’art » est une réorientation thématique du parcours recherche qui existe depuis la fondation de la Médiation culturelle de l’art à l’Université de Provence. Il est nécessaire d’en préciser et d’en rappeler les enjeux, les visées, et l’originalité au regard d’une situation géographique, stratégique pour l’université de Provence, entre Europe et Méditerranée. 1/ Le redéploiement d’un poste de MCF à destination de la Médiation culturelle qui a permis un recrutement à la rentrée 2010‐2011 a clairement été fléché « Recherche ». Ce recrutement est intervenu 1 an après la création d’un poste de PR mutualisé entre « Théâtre » et « Médiation ». Soit deux postes d’enseignants‐chercheurs en moins d’un an. 2/ Ce parcours est aujourd’hui articulé à des enjeux internationaux. Une convention signée avec l’UFA permet de proposer ce parcours en cursus intégré avec l’université d’Hildesheim. L’abandonner reviendrait à annuler cette bi‐diplomation. Un accord pour un diplôme bi‐national avec l’université Saint Joseph au Liban fondé sur ce parcours est en bonne voie et devrait intervenir en 2012. 3/ Si l’on en juge par l’attraction qu’exerce la Médiation culturelle de l’art auprès des candidats à l’entrée en Master (plus de 300 dossiers et demandes) pour une capacité d’accueil de moins de 50 en M1 et 50 en M2 (parcours professionnel), l’architecture en Y (tronc commun en M1 exclusivement) de l’offre de formation garantit des étudiants à même d’être orientés vers le parcours Recherche. 4/ Le parcours Recherche crée une dynamique de colloques internationaux (l’un s’est tenu sur « l’interculturalité » en octobre dernier, en partenariat avec le Ministère de la culture et de la communication), de séminaires et journées d’études et permet les poursuites d’études en doctorat. Il encourage les co‐tutelles de thèse, notamment avec l’université d’Hildesheim (cursus intégré franco‐allemand) où la médiation culturelle est également offerte (une étudiante allemande en cours d’inscription). 5/ Le parcours Recherche s’articule au Laboratoire d’Etudes en Sciences de l’Art (LESA EA3274). Laboratoire qui est rattaché à la 18ème section du CNU. C’est précisément dans cet espace dévolu aux arts, qui articule théorie et pratique, qu’il s’agit de penser et d’ancrer la médiation des œuvres tant pour le parcours professionnel que pour le parcours Recherche. 6/ Pour partie, quelques‐uns des enseignements du parcours recherche seront assurés par des Professeurs invités enseignant dans les masters bi‐Nationaux.
7/ Au regard de ces enjeux et de ces objectifs, les modifications du parcours recherche en Master II pour se prendre en compte les recommandations de l’AERES et les répercussions de ces modifications sur le parcours professionnel sont présentés en annexe. Pour résumer, on peut dire que ces modifications aboutissent aux résultats suivants : ‐ Il n’y a plus de tronc commun entre le parcours professionnel et le parcours recherche en Master II. ‐ Le volume horaire du parcours recherche en Master II est diminué de façon considérable. Idem pour le parcours professionnel dans une proportion moindre. Pour autant, la filière est toujours sous‐encadrée. ‐ Les masters bi‐nationaux permettent la mise en place d’enseignements assurés par des professeurs invités, en plus d’une ouverture à l’international.
IV. Réponse de la spécialité Musique et musicologie, parcours Recherche et parcours Professionnel « Production et réalisations musicales » (M2), mention Master Arts.
Cette réponse s’effectuera en deux temps en prenant soin de distinguer en M2 le parcours Recherche de la création souhaitée d’un parcours Professionnel « Production et réalisations musicales ». La structure de la spécialité est donc « en Y » : M1 recherche et ensuite M2 (avec choix : recherche ou professionnel) 1/ Master Recherche (M1 & M2) Le parcours recherche se propose d’aborder les pratiques de la musique dans les perspectives les plus actuelles de la musicologie : sciences du langage musical (sémiotique, sémantique, rhétorique, stylistique, poétique, esthétique, philologie, herméneutique…) ; pragmatique compositionnelle, sciences de la production et de la réception ; relations de la musique comme pratique aux sciences sociales et humaines (sociologie, praxéologie, utopies, idéologies…). La formation propose une liaison entre musicologie, sciences du langage musical et sciences humaines (sociologie, esthétique, philosophie) qui est un axe de recherche tout à fait original sur un plan régional comme sur un plan national. Dans la perspective d’un futur renforcement de la formation et de son cadrage a été mis au concours, cette année, un poste de Professeur des Universités (profil Sciences du langage musical). Le recrutement effectif pour la rentrée 2011/2012 devrait voir l’encadrement de cette formation acquérir davantage de cohérence et proposer de nouvelles perspectives de formation et de recherche. Cette orientation créée au milieu des années 70 développe un axe de recherche tout à fait innovant (les sciences du langage musical) sur un plan national comme international qui, a, par ailleurs fait l’objet d’un rapport tout à fait positif de la part du comité de l’AERES qui a évalué le LESA (Laboratoire en Sciences de l’art). Nous restons sensibles aux suggestions de l’AERES tout en souhaitant préciser que ce Master a été mis en place en 2004, lors de la réforme LMD à moyens constants. La marge de manœuvre concernant d’éventuelles modifications nécessaires est donc tout à fait étroite. Parmi les recommandations de l’AERES figure une invitation à développer la recherche vers les problématiques de l’opéra. Nous souhaiterions apporter ici quelques précisions : a ‐ Nos options de recherche ne contredisent pas, loin s’en faut, l’accueil de sujets de recherche portant sur l’opéra. Plusieurs mémoires de recherche ont déjà soutenu une telle thématique. B ‐ Nos options de recherche n’impliquent aucune « centration » sur une thématique en particulier même si, par ailleurs, le territoire régional est tout à fait bien doté en matière de diffusion de l’art lyrique. c ‐ Enfin, la dimension de l’opéra incluant des problématiques croisées entre littérature et musique, il est important de ne pas faire de doublon avec les préoccupations du département de Littérature comparée. Par ailleurs la dimension opéra trop développée risque d’occulter les liens musique, arts plastiques et arts de la scène qui forment l’essentiel des préoccupations du LESA. L’approche de l’opéra mériterait d’être reliée au développement général de la recherche sur les œuvres pluri‐artistiques (impliquant la coopération de multiples formes artistiques), de même, d’ailleurs, que sur les œuvres musicales de circonstance du Moyen Age tardif et de la première Renaissance. Cet élargissement s’incluant bien, par conséquent, dans le programme général de la formation proposée pour l’ensemble du master Arts. Le futur déplacement du Pôle Arts sur Marseille ne pourra que nous rapprocher de ce type de recherche plaçant la coopération pluri‐artistique au centre de ses questionnements. Pour cela nous proposons de mettre en place dans le prochain quadriennal 2012/2015 plusieurs renforcements thématiques qui ne devraient pas augmenter le nombre d’heures de formation. a ‐ Renforcement de l’initiation à la constitution et à la gestion des ressources documentaires (corpus et outils, nouveaux modes d’acquisition et de gestion des connaissances). b ‐ Renforcement de la formation sur les corpus et outils pour l’étude des œuvres pluri artistiques. Ce second point se concrétisera par la création de deux modules de formation en Master 1 et en Master 2 : « Espaces sonores et scéniques » ouverts à l’ensemble des étudiants du Master Art. Ce module proposera une réflexion, du point de vue musical
et musicologique, sur les œuvres pluri‐artistiques impliquant du son ou du musical (performances, musiques du son et du geste, opéra, théâtre musical…). 2/ Master Professionnel Production et réalisations musicales (M2) Le parcours professionnel s’adresse à des musiciens engagés dans un projet de production musicale (constitution d’un programme d’œuvres à créer ou à interpréter) ou d’un projet de réalisation musicale (programmation musicale dans le cadre d’un établissement culturel ou d’une manifestation). Il répond en cela à un besoin exprimé par des musiciens qui ont choisi une orientation artistique et qui, aujourd’hui, ne trouvent pas en dehors de l’université de réponse en termes d’enseignement et d’accompagnement de leur démarche professionnelle émergente. Cette formation requiert une solide compétence musicale d’un point de vue technique et artistique pour produire une œuvre, une solide compétence musicologique pour concevoir une programmation maîtrisant la diversité des esthétiques musicales et enfin une solide compétence administrative et managériale pour assurer le développement a minima et, de façon autonome, de ces activités sur le terrain culturel. Elle s’inscrit dans un environnement régional particulièrement riche en potentiel artistique (première région de France en groupes musicaux), en manifestations et équipements culturels (première région de France en manifestations artistiques évènementielles) et au sein même de l’université d’un terrain d’expérimentation complémentaire de prédilection : le festival Architectures Contemporaines (festival universitaire de jeunes créations musicales). En visant le travail sur la production musicale proprement dite ou la conception et la diffusion d’une programmation musicale, ce parcours se distingue clairement de la formation développée dans le parcours de licence musique portant sur l’action musicale : initiation à la conduite de projet musicaux ou au développement culturel. Il se distingue également du parcours de la médiation culturelle qui n’envisage pas son intervention sur ce niveau de conception artistique mais sur la médiation de l’art. Enfin ce parcours se distingue également d’autres parcours en France pouvant apparaître similaires comme les parcours cités de Paris IV et Evry qui s’inscrivent malgré leurs spécialités en musique comme des parcours de mise en œuvre et conduite de projets culturels et ne présentent pas une spécialisation aussi accentuée sur la production et la réalisation musicale qui semble être une démarche de formation sous cette forme inédite à ce jour. Néanmoins il existe dans les métiers respectifs de la médiation culturelle de l’art et la production ou la direction artistique musicale et son management, des points de convergence dans la nature même de l’activité. Aussi, soucieux de répondre aux recommandations de l'AERES et d’envisager tous les rapprochements utiles, il est possible d’envisager la mise en commun de certains modules de formation entre le parcours de formation du master professionnel musique et celui de la médiation culturelle.
V. Réponse de la spécialité Arts plastiques, parcours recherche « Arts plastiques » et « sciences de l’art » et parcours professionnel « création et gestion de l’image numérique ».
• Les enseignants, chercheurs et professionnels intervenant dans les formations Master dispensées au sein du département des Arts plastiques et des Sciences de l’art prennent acte de l’évaluation et des conseils exprimés par les experts de l’AERES. Ils conviennent qu’il leur faut donner plus de lisibilité aux parcours pour clarifier leur offre. • S’agissant des « risques d’émiettement » que peuvent entraîner les 3 parcours Arts plastiques (R), Sciences de l’art (R) et Création et gestion de l’image numérique (P) – et non pas « Management d’image », comme rapporté –, les responsables des formations souhaitent cependant réaffirmer la complémentarité et les spécificités fécondes des orientations théoriques, plastiques et professionnelles de notre spécialité. Depuis sa création, le parcours recherche Arts plastiques du master Arts s’inscrit dans le prolongement de la Licence d’Arts plastiques, ce pourquoi il accueille le plus grand nombre d’étudiants issus de cette formation. Il est important que l’orientation des étudiants de cette Licence trouve son prolongement dans une offre de recherche reposant sur la mixité et l’interdépendance des enseignements liés au développement de la création artistique d'une part (développement de la pensée visuelle), et des enseignements théoriques d'autre part (histoire de l’art et esthétique essentiellement). Articulés dans notre formation, ces aspects pratiques et théoriques construisent ensemble un type de culture, un esprit de recherche et une créativité appréciés chez nos étudiants dans de nombreux domaines professionnels et dans la recherche proprement dite. Outre la redéfinition de certains enseignements, la modification majeure que nous envisageons porte sur la constitution d’un seul parcours recherche au lieu de deux. Pour plus de lisibilité, celui‐ci s’intitulerait « Pratique et théorie des Arts plastiques » ; il comporterait un tronc commun en M1 et deux options en M2 (A : Arts plastiques, et B : Sciences de l’art). La fusion complète des 2 parcours actuels Arts plastiques et Sciences de l’art n’est en effet pas souhaitable, cette dernière formation étant très spécifique et ne s’adressant qu’à un nombre limité d’étudiants qui s’engagent sur la voie de la recherche strictement théorique.
• La fusion du parcours recherche Arts plastiques avec le parcours professionnel Création et gestion de l’image numérique n’a pas lieu d'être, car elle créerait un amalgame artificiel entre la recherche plastique/théorique et le traitement professionnel de l’image numérique. • Cette offre nouvelle de 2 parcours Arts plastiques au lieu de 3 permet de ne pas sacrifier la spécificité des orientations de notre formation, fondée sur la complémentarité et l’équilibre entre création plastique, la théorie de l’art et professionnalisation.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Mention : Master Lettres
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master Lettres. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I ‐ Approche générale du master mention « Lettres »
La spécialité « Enseignement, formation, recherche » existe depuis la rentrée 2010, en application de la réforme de la mastérisation du CAPES. Nous pensions que les étudiants déserteraient la filière « Recherche » au profit d’« Enseignement ». Ce n’est pas ce qui s’est produit, ils ont majoritairement choisi le parcours « Dominante recherche ». Cette réaction nous conduit à envisager une modification de l’architecture initialement prévue, ce qui améliorerait la lisibilité de l’ensemble et harmoniserait avec la pratique des autres filières. Nous proposons donc, pour clarifier la situation et répondre au mieux aux attentes des étudiants, une architecture en trois spécialités (et non plus deux) :
1. Monde du livre 2. Recherche qui se subdiviserait en trois parcours clairement identifiés, revus et approuvés par le CEVU,
entérinés par le SDH : a. Recherche en littérature française b. Recherche en littérature comparée c. Recherche en linguistique française
3. Enseignement et formation destiné aux étudiants se dirigeant vers la préparation du CAPES de Lettres Modernes.
Cette séparation en deux parcours distincts de la « recherche » et de l’« enseignement‐formation » ne les rendra pas étanches l’un à l’autre : des passerelles existeront et des enseignements seront communs aux deux spécialités notamment pour qu’une initiation à la recherche fasse partie intégrante de la formation des futurs enseignants. Conscients du problème posé par le taux d’échec, nous nous efforçons de le réduire, en améliorant le suivi individuel des étudiants, mais nous ne maîtrisons pas tous les paramètres : faible attractivité du métier d’enseignant ; bourses trop rares ; de nombreux étudiants travaillent, à temps partiel ou à temps plein : ils manquent donc de temps, d’où un taux de « défaillance » et de redoublement élevé.
II ‐ Spécialité « Monde du livre »
Cette spécialité, élaborée en étroite collaboration avec des professionnels du livre au fait des besoins qui sont les leurs, et, de ce fait, dans la perspective d’une vraie spécificité parmi les offres de formation en lettres au niveau des masters, a pour axe principal la diffusion du livre, dans sa dimension interprofessionnelle et dans sa dimension numérique, ce qui la pose, non pas en concurrence avec la spécialité « Métiers des archives et des bibliothèques » de la mention « Histoire et humanités », mais en complémentarité. En effet, les débouchés du master « Métiers des archives et des bibliothèques » sont les archives, le livre dans sa dimension patrimoniale, tandis que notre « monde du livre » amène vers le livre vivant, celui qui s’écrit, se fabrique aujourd’hui, est diffusé, vanté, vendu. Cet axe a été choisi sur les conseils des professionnels du Conseil de perfectionnement : l’économie éditoriale contemporaine, l’évolution du lectorat, les supports numériques nécessitent de nouvelles compétences en termes de diffusion et valorisation du livre pour les éditeurs, libraires, bibliothécaires. Elle est de surcroît pleinement à sa place au sein d’un département de Lettres comme l’un des débouchés naturels et fort prisé de la Licence de Lettres Modernes. Par ailleurs, « Métiers des archives et des bibliothèques » demande prioritairement une formation initiale en Histoire : ce ne sont donc pas les mêmes étudiants qui sont visés. « La fragilité des effectifs » est pointée dans le rapport. Les chiffres ont considérablement évolué depuis le démarrage de ce master : le nombre maximum prévu de 20 étudiants par année, sélectionnés sur des candidatures beaucoup plus nombreuses venant de la France entière, est
désormais atteint chaque année et le taux d’abandon est très faible dans une formation qui encadre pédagogiquement les étudiants de manière très serrée. Est également soulignée par le rapport « la place peut‐être insuffisante dans les enseignements des mutations du livre et de la révolution numérique ». Un cours, « Mutations du livre numérique », entièrement assuré par des spécialistes professionnels du numérique a débuté à la rentrée 2011. Deux professionnels du CLEO (Centre pour l’édition électronique ouverte‐ Aix‐Marseille I) participent dès cette année aux enseignements. Par ailleurs, un MCF spécialisé dans le domaine « Monde du livre » va être recruté afin de renforcer l’équipe en place. Des contacts sont d’ores et déjà pris avec le CLEO, à Marseille, pour renforcer la dimension numérique des enseignements. Le nombre de stages proposés au sein de cet organisme va croissant et son directeur interviendra davantage dans la formation, mais également dans notre comité de perfectionnement afin de renforcer le tissu des partenariats déjà mis en place, et qui ne concernent pas seulement la diffusion numérique, mais divers acteurs du livre. Notre prochain comité de perfectionnement sera saisi de la question de la place à donner au numérique. Les métiers visés sont ceux de l’édition, de la librairie et des bibliothèques, ainsi que l’interprofession dans le domaine du livre. Un suivi de la concertation avec les professionnels, dans le cadre du conseil de perfectionnement est prévu. Les premiers étudiants diplômés de cette formation dans sa nouvelle forme le seront en juin 2011. Dès à présent, les étudiants actuels de M2 ont trouvé des stages en lien avec les objectifs de la formation dans toute la France ou à l’étranger (Allemagne et Israël).
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Mention : Master Négociation Internationale et Interculturelle
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master Négociation Internationale et Interculturelle. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Pertinence de la dimension recherche
Il faut reconnaître que la finalité recherche demandée pour l’habilitation 2008‐2011 n’a pas encore été choisie par les étudiants. Avec les réformes en cours dans les Masters Recherche et enseignements, aucune publicité n’a été faite sur ce parcours. Il nous paraît pourtant important de la conserver pour maintenir l’attractivité du master pour les étudiants, ainsi que pour les enseignants des aires culturelles du Master qui voient ainsi leurs interventions potentiellement valorisables pour leur activité de recherche.
II. Accueil des étudiants étrangers
Le Master privilégie l’accueil d’étudiants originaires des aires culturelles qui le composent et de toutes nationalités. C’est ce qui fait la richesse de ce Master et c’est un facteur essentiel pour le développement d’une sensibilité interculturelle chez nos étudiants. Pour ces étudiants, le niveau C1 en français est exigé. Dans certains cas, ceux natifs d’une aire culturelle suivent des cours de FLE à la place de la langue étudiée lorsque celle ci est leur langue maternelle. En mettant l’accent sur le développement des compétences interculturelles, la possession ou l’acquisition d’un niveau satisfaisant dans trois langues, dont le français et l’anglais, est un pré‐requis pour ce master. L’organisation de séminaires en anglais concerne les interventions ponctuelles de conférenciers étrangers.
III. Développement des liens avec les universités et entreprises étrangères
Les liens avec les entreprises ou organismes à l’étranger se nouent ponctuellement lors de la recherche de stages et par la signature de conventions de stages. Ils résultent aussi des diverses missions effectuées par les membres de l’équipe dans les pays concernés. En 2010‐2011, c’est plus de 60 % des étudiants qui ont choisi de faire leur stage à l’étranger. Concernant les liens avec les universités étrangères, ils sont gérés par les départements de langues et par la Direction des Relations Internationales de l’Université. De nombreuses conventions existent. Certaines permettent une validation totale des études qui y sont effectuées pour l’obtention de tout ou partie du Master. Lorsque ce n’est pas le cas, les étudiants ont la possibilité de s’inscrire dans le Diplôme d’Université « Césure » qui vient d’être créé.
IV. Développement de la formation à distance
Même si le numerus clausus est avant tout motivé par les capacités d’accueil, on se doit de tenir compte de la capacité d’absorption du « marché » pour des profils formés dans ce master. La mise en place d’une option pour un master à distance est alors destinée à accueillir un nouveau public qui souhaite se former dans le cadre de la formation tout au long de la vie, en particulier pour les parcours post‐VAE. Cette option est en cours de développement. Deux modules en M1 et deux modules en M2 sont déjà accessibles à distance. L’année 2011‐2012 sera l’année test pour le développement des autres modules sur la plateforme pédagogique Moodle. Pour suivre les recommandations de l’AERES, nous avons décidé d’ouvrir cette option du Master à la rentrée 2012.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Arts, Lettres et Langues Master Traduction Le rapport AERES met en valeur les points forts du master Traduction. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Sur la mention dans son ensemble
Il faut rappeler que le master Traduction est né dans le quadriennal précédent de la demande de l'AERES de regrouper les formations en traduction, qui devaient être au nombre de 3: le master de traduction LEA, le master "Littératures mondiales et interculturalité" (LMI) et le master de traduction européenne qui était alors à l'état de projet et qui n'a jamais vu le jour. Durant le présent quadriennal ce regroupement est resté formel, les deux spécialités demeurant distinctes. Cependant un porteur de la mention a été nommé, qui a travaillé, l'an dernier, avec les responsables des spécialités à mettre au point un projet pour le prochain quadriennal qui rapproche réellement ces deux spécialités réunies dans la même mention. Le rapport de l’AERES relève, à juste titre, que « la transformation de deux mentions en deux spécialités d’une seule mention centrée sur la traduction et la traductologie ne semble pas totalement aboutie ». Nous sommes en train de travailler à ce rapprochement qui trouvera malgré tout ses limites :
- La spécialité LEA a une orientation purement professionnalisante, vers la traduction technique et économique ; elle est liée par le cahier des charges imposé par le label « European Master in Translation » délivré par la Direction de la Traduction de l’Union européenne, qui laisse très peu de place à une formation théorique en traductologie. Inversement, la spécialité LMI, orientée vers la traduction littéraire et la traductologie, a une double orientation « recherche » et « professionnelle », sous la forme d’un « parcours en Y » (M1 commun et deux parcours en M2), qui répond au double besoin des futurs chercheurs en traductologie d’avoir une pratique de la traduction et des futurs traducteurs littéraires d’avoir une formation théorique et critique.
- Cette séparation correspond à la réalité de la profession de traducteur, clairement divisée en traducteurs techniques et traducteurs littéraires (avec des pratiques, réseaux et organisations professionnelles distinctes).
Il n’en demeure pas moins que ces deux formes de traduction font appel à des compétences et connaissances communes, notamment linguistiques. De fait, la plupart des enseignements mutualisés entre les deux spécialités sont des enseignements de langue, en M1 comme en M2, et en particulier dans les langues dites « C » dans la spécialité Traduction Professionnelle LEA (i.e. langues étrangères autres que l’anglais).
Comme le relève l’AERES, ces enseignements de langue sont pour partie communs à d’autres mentions de master LLC de l’établissement. Il conviendra donc, pour clarifier les choses et pour répondre à la demande de l’AERES, d’établir une liste complète de ces enseignements et, pour chacun d’eux, les mentions et spécialités de master pour lesquels ils sont ouverts. Cette liste sera établie dans les semaines à venir. On verra alors que la mutualisation entre les différentes mentions est beaucoup plus importante que ne le montre la juxtaposition des diverses maquettes.
On pourrait faire une objection pédagogique à cette mutualisation : comment former, dans un même cours de langue, à la traduction technique et économique et à la traduction littéraire ? Ne faudrait‐il pas des cours spécifiques ? On se heurte ici à un problème d’effectifs. Dès lors que chacune des deux spécialités offre une large palette de langues (8 langues C pour la spécialité Trad Pro LEA,
plus encore pour la spécialité LMI qui autorise le choix de toute langue pour laquelle des cours de traduction de niveau master sont dispensés à UP), pour des effectifs cumulés de l’ordre de 40 étudiants en M1 et un peu moins en M2, la majorité de ces langues (seules font exception l’allemand, l’espagnol et l’italien) ont des effectifs très restreints (moins de 5 étudiants) qui ne permettent pas l’ouverture d’enseignements spécifiques. La solution consiste alors à recourir à une pédagogie différenciée au sein de cours communs, ce qui est relativement aisé à réaliser dans des cours aux effectifs restreints.
Sur les autres points faibles de la mention, les réponses seront apportées dans le détail de chaque
spécialité. II. Spécialité « Littérature mondiale et interculturalité »
L’AERES critique à juste titre l’intitulé peu explicite de la spécialité, surtout compte tenu de son insertion dans cette mention traduction. On propose de le changer en : « Traduction littéraire et Transferts interculturels».
Ce nouvel intitulé fait justice au fort ancrage comparatiste et culturel de la spécialité, ainsi qu’à sa double dimension théorique et pratique (en faisant apparaître le mot « traduction » qui manquait jusque là). L’AERES note que la spécialité « semble encore hésiter entre l’interculturalité et la traductologie » : il ne s’agit pas d’une hésitation mais d’une complémentarité. La traductologie est le domaine des études sur la traduction. L’interculturalité est l’un des objets étudiés par la traductologie. La traductologie s’intéresse à plusieurs objets (histoire des formes, théories et pratiques de la traduction, interculturalité : rapport entre deux ou plusieurs cultures à travers la traduction). Il convient de souligner la qualité scientifique de l’équipe de comparatistes en charge de cette spécialité : équipe « Transpositions » du CIELAM, dont la production scientifique est notée A+ par l’AERES. Points faibles :
- Absence de précision sur les métiers réels dans le parcours professionnel et sur les débouchés pour le parcours recherche.
Réponse : Compte tenu de la spécificité du métier de traducteur littéraire (peu de traducteurs littéraires à temps plein, pas de cadre législatif hormis le droit de la propriété intellectuelle et le code des usages signé par le Syndicat national de l’édition et l’Association des Traducteurs Littéraires de France), le but de la spécialité professionnelle LMI est de fournir une formation diplômante qui puisse être à la fois concurrentielle avec les traducteurs littéraires non diplômés et permettre l’insertion professionnelle dans des domaines annexes (métiers de l’édition et de la communication interculturelle). Les stages professionnels suivis par les étudiants du parcours professionnels en S4 en témoignent puisqu’ils couvrent tout la chaine de métiers dans laquelle s’insère la traduction littéraire (édition, lectorat, traduction éditoriale).
D’autre part, la poursuite d’études en thèse et l’enseignement et la recherche sont le débouché naturel pour le parcours recherche.
Cette spécialité attire en outre de nombreux étudiants étrangers qui à l’issue de leur diplôme s’insèrent dans les métiers correspondant dans leurs pays d’origine, d’où la difficulté de parvenir à un suivi précis du devenir des diplômés.
En complément des enquêtes OVE à trente mois sur le devenir des étudiants de la spécialité, la spécialité lancera une enquête sur le devenir des anciens diplômés et créera une association d’anciens étudiants sur le modèle de la spécialité Traduction Professionnelle LEA.
- Partenariats internationaux et réseaux professionnels encore à construire : Réponse : Les partenariats de formation existent avec des universités brésiliennes et italiennes. Il faudra les développer en particulier dans les autres aires linguistiques couvertes par la spécialité. Le réseau professionnel est en construction à travers notamment la mise en place du Conseil de perfectionnement commun aux deux spécialités, qui fait appel à des professionnels régionaux de
l’édition et de la traduction (Collège International des traducteurs littéraires d’Arles, éditions Philippe Picquier…).
« Originalité réelle de la formation mal affirmée par rapport à d’autres mentions » et « Aspects linguistiques de la traduction insuffisamment pris en compte au détriment des aspects culturels ».
Réponse : l’originalité de la spécialité tient justement à son ancrage dans les domaines de la littérature comparée et des théories de l’interculturalité, par rapport aux parcours orientés vers la traduction d’autres mentions de l’établissement qui envisagent davantage la traduction à travers ses aspects linguistiques. Ce qui ne signifie pas que cette spécialité ignore la formation linguistique, puisqu’elle y consacre 40% du M1 (4 UE sur 10) et 40% du S3 (2 UE sur 5), outre les mémoires de traduction littéraire de S2 et S4 qui en relèvent également indirectement.
III. Spécialité « Traduction professionnelle »
Nous remercions les experts pour leur lecture attentive et juste de notre dossier, ainsi que leurs remarques très pertinentes qui nous permettent de revenir sur certains points pour les préciser. L’appréciation des experts met en question la faisabilité du programme dans les trois domaines visés. Les remarques ci‐dessous visent à lever toute ambiguïté concernant la définition des domaines de spécialisation et la façon dont nous envisageons leur interaction, ainsi qu’à resituer notre programme dans la filière LEA de l’Université de Provence. Dans la seconde partie de notre réponse, nous apportons les pièces justificatives permettant de répondre aux autres points relevés par les experts. Précision préalable sur le nombre d’inscrits en 2010‐11 : 21 en Master 1 et 16 en Master 2 = 37
1/ Mise en œuvre du programme dans les trois domaines visés 1. Une formation axée sur la traduction technique La spécialité Traduction professionnelle vise à former avant tout des traducteurs techniques dans deux domaines de spécialisation relevant de la traduction technique : Industries & Techniques et Localisation. Ces deux enseignements, d’ores et déjà en place dans la maquette actuelle, sont assurés par des traducteurs professionnels recrutés sur appel d’offre et spécialistes de ces domaines. Nous avons souhaité améliorer la visibilité de l’offre de formation en les plaçant, sous deux intitulés distincts, dans la même UE. Sont enseignés dans le cadre du Master : ‐ Industries & Techniques : traduction dans les domaines aéronautique et énergies. Forte adéquation avec le bassin d’emploi régional où sont implantées des entreprises à dimension internationale, comme Eurocopter et Iter. ‐ Localisation : la localisation informatique (interfaces logicielles, aides en ligne, documentations techniques) et la localisation multimédia (sites Web, CD‐ROM et modules de formation en ligne) s’inscrivent dans le cadre de l’évolution des marchés et de la demande (webcasts et podcasts, blogs d’experts, applications Internet pour téléphones mobiles). 2. Place et fonction de la traduction économique Nous avons également choisi d’adjoindre la traduction économique à ces deux domaines. Ce choix appelle plus de précisions : ‐ Il est en totale adéquation avec le domaine d’application de la licence LEA de l’Université de Provence (cours d’économie, de droit et de gestion) dont est issue la majorité de nos étudiants. Le « parcours traduction » de la licence LEA comporte, en outre, un important volume horaire en traduction économique (52h), en sus des cours théoriques du tronc commun ; ‐ Il répond au désir de mobiliser ces connaissances et compétences préalables en les appliquant aux domaines visés (énergies et industrie aéronautique), afin que nos futurs diplômés soient capables de traduire : 1/ des documents techniques (manuels de montage, fiches techniques, brevets, etc.), 2/ des documents élaborés par le service communication de l’entreprise et des documents marketing élaborés par le service commercial,
3/ des textes économiques généralistes consacrés à ces domaines et permettant de cerner l’importance et l’évolution de ces secteurs‐clés pour l’économie régionale et nationale. En effet, un volume important de ces documents est sous‐traité à des agences de traduction qui font appel à traducteurs indépendants (au rang desquels nos anciens étudiants). Les cours de traduction économique visent donc à former des traducteurs professionnels capables de comprendre et de traduire des documents afférents à la conception, à la production et à la commercialisation d’un produit. Nous n’avons pas pour ambition de former des spécialistes de la traduction économique et financière. Enfin, l’expérience de ces trois dernières années nous permet d’affirmer que ce programme est cohérent en regard des compétences et connaissances de nos étudiants, de leur charge de travail hebdomadaire, de la répartition annuelle des cours et des séminaires, et des attentes du marché.
2/ Autres points soulevés par les experts 1. Concurrence avec d’autres mentions pour la traduction Notre formation (créée sous la forme d’une Maîtrise en 1981, puis d’un DESS en 2002 et d’un Master en 2003) est membre de l’AFFUMT (Association des Formations françaises aux Métiers de la Traduction). Cette spécialité propose une formation spécifique en traduction technique et n’est en concurrence avec aucun master existant, tant à l’Université de Provence, qu’à l’échelle régionale et euro‐régionale. Le taux d’insertion professionnelle de nos diplômés démontre l’utilité de cette formation et son adéquation au monde professionnel. 2. Formation spécifique en traduction technique dans la maquette peut‐être insuffisante par‐rapport aux objectifs affichés Nous nous sommes efforcés, autant que faire se peut, de satisfaire aux exigences de notre Université en conservant peu ou prou le volume horaire annuel de la précédente offre de formation et en fonctionnant à coûts constants. Toutefois, au vu de la remarque des experts, nous proposons de faire passer le volume initialement prévu en traduction Industries et Techniques (40h) en M2 à 60h, ce qui permettra de conserver les trois séminaires actuellement enseignés par des intervenants professionnels (fondamentaux de la mécanique, aéronautique et énergies). Le volume horaire hebdomadaire de cours en présentiel nous semble répondre aux attentes du Ministère : Master 1 (20h au S1 et 17h au S2), Master 2 (moyenne de 20h sur les 20 semaines de cours) Il est important de souligner que la préparation de chaque cours exige de la part des étudiant un investissement personnel conséquent. 3. Suivi des étudiants diplômés et marché de l’emploi à renseigner de manière plus précise En ce qui concerne le suivi des étudiants diplômés, nous invitons les experts à consulter la note de synthèse réalisée en novembre 2010 par l’Observatoire de la vie étudiante au sujet de l’insertion professionnelle des diplômés du Master Métiers de la Traduction. Cf. Annexe 1 : Suivi de l’insertion professionnelles des diplômés du Master ‘Métiers de la Traduction’ En ce qui concerne le marché de l’emploi, nous joignons l’enquête publiée en juin 2010 par la Société Française des Traducteurs, qui nous semble proposer des indicateurs fiables sur le chiffre d’affaires réalisé par les traducteurs dans les domaines visés (page 12). Cf. Annexe 2 : Enquête Tarifs 2009. Commission statistique et étude de marché 4. Partenariats encore à constituer Les projets de partenariats annoncés dans notre candidature se sont concrétisés au cours de l’année. Cf. pièces justificatives apportées en annexe. 4.1. Monde professionnel et académique 4.1.1. Partenariat avec la Société Française des Traducteurs
Cf. Annexe 3 : Convention de partenariat entre la SFT et le ‘Master Métiers de la Traduction’ 4.1.2. Adhésion à l’AFFUMT Cf. Annexe 4 : Attestation d’adhésion à Association des Formations françaises aux Métiers de la Traduction 4.1.3. Participation au réseau LLP Erasmus OPTIMALE OPTIMALE est un réseau académique Erasmus financé par le Direction Générale Éducation et Culture de l’Union européenne. Ce projet associe 64 universités européennes, 1 représentant du monde professionnel et 5 universités des pays tiers pendant trois ans, d’octobre 2010 à septembre 2013. OPTIMALE vise à renforcer l’innovation et l’assurance qualité dans la formation des traducteurs professionnels. Il complète ainsi le travail entrepris par le réseau EMT (European Master’s in Translation) créé en 2099 par la Direction Générale de la Traduction de la Commission européenne. http://www.translator‐training.eu/ (Le Master ‘Métiers de la Traduction’ est le N° 41 dans la liste des partenaires). 4.1.4. Partenariat avec le Master de traduction et de terminologie de l’Université Laval (Canada) effectif dès la rentrée 2011. Cf. Annexe 5 : Protocole d’échange étudiants + programmes de Master 1 des deux formations 4.1.5. Réseautage professionnel La mise en place de contacts auprès des experts et sources d’information fiables fait partie intégrante de la formation en Master 2. A titre d’exemple nous joignons le programme des activités auxquelles ont participé nos étudiants de M2 cette année. Cf. Annexe 6 : Programme des activités professionnalisantes 2010‐11 4.2. Monde de l’entreprise 4.2.1. Partenariat avec l’entreprise Eurocopter‐EADS Cf. Annexe 7 : « Un problème de traduction ? Pas Chez Eurocopter ! » : compte‐rendu de la visite/séminaire des Masters 2 sur le site Eurocopter, le 21 janvier 2011, dans la brochure interne Supports and Services Highlights. Cf. Annexe 8 : proposition de stage chez Eurocopter à partir du 1er octobre 2011
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Sociales et Humaines Mention : Master Anthropologie
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master d’Anthropologie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
SPÉCIALITÉ « LANGUES, CULTURES ET SOCIÉTÉS D’ASIE »
Le rapport de l’AERES adressé à la mention « Anthropologie » concernant la spécialité « Langues, cultures et sociétés d’Asie » évoque comme point faible un « Manque d’affirmation de la spécificité anthropologique dans cet ensemble pluridisciplinaire ». Par ailleurs, la rubrique « Appréciations » demande de « Montrer la cohérence interdisciplinaire et approfondir les enjeux de professionnalisation ». Cette réponse porte sur les seuls points adressés à la mention Anthropologie puisque l’AERES n’a pas transmis les mêmes critiques aux deux autres volets de cette spécialité commune à trois départements : histoire, anthropologie et langues asiatiques.
Relevons d’abord que la spécialité Asie est demandée en création pour 2012, et l’on ne peut donc pas
préjuger de son audience et de ses débouchés professionnels concrets. Nous avions d’ailleurs établi un programme dont la vocation première visait la recherche et donc la continuation en doctorat. Nous avons néanmoins beaucoup réfléchi aux débouchés professionnels immédiatement accessibles en fin de Master tels que : chargés de développement internationaux dans les entreprises étrangères, chargés de relations dans les missions économiques et les chambres de commerce internationales, conseillers extérieurs, chargés de relations publiques et communication des entreprises françaises à l’étranger, chargés d’implantation de filiales en Asie, journalistes de presse spécialisée.
En lien à ces débouchés potentiels, viennent s’adjoindre la spécificité et donc l’apport de l’anthropologie à cette spécialité de Master. Il apparaît en effet que les cours proposés par l’anthropologie concernant directement l’Asie Orientale sont plutôt limités (1,5 module), mais des cours plus généraux sont aussi proposés aux étudiants désireux de se former aux tendances de la discipline les plus explicitement tournées vers la modernité (comme « anthropologie de l’entreprise », « anthropologie économique », « anthropologie politique »).
Pour répondre aux remarques de l’AERES, on peut envisager la possibilité d’ouvrir un ou deux cours du Master Professionnel d’Anthropologie du développement durable aux étudiants de cette spécialité commune. Ceci aurait pour effet d’ouvrir comme débouchés complémentaires les professions de l’humanitaire et du développement qui présentent une demande très forte pour l’Asie.
L’assise disciplinaire de l’anthropologie offre ainsi aux étudiants des outils méthodologiques et conceptuels pour effectuer un terrain d’observation analytique à la fois distancié (recherche en relation avec les personnes du lieu, cours spécialisés) et impliqué (utilisation des langues vernaculaires en lien à la connaissance des pratiques locales, approche appliquée de l’anthropologie du développement).
Concernant les offres d’enseignement propres à chacun des départements concernés par la spécialité
commune, nous avons déjà commencé à réfléchir à la meilleure façon de les organiser pour que certaines d’entre elles se combinent en vue d’offrir aux étudiants un enseignement cohérent dans lequel les cours seront complémentaires les uns des autres. Cette réflexion doit être approfondie, certes, mais il reste que les étudiants s’inscriront dans un département donné marqué par une discipline dominante, ce dont il faut aussi tenir compte.
Le processus en cours de fusion des deux laboratoires asiatisants d’UP (IRSEA et LEO2T) – processus voulu de part et autre, et non imposé – ne pourra que favoriser la mise au point d’une spécialité cohérente, homogène et équilibrée, d’autant que les membres de ces labos partagent une longue expérience de travail en commun.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master “Education et Formation”
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master Education et Formation. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Recherche en Education et en Formation
Les taux de réussite chaque année varient de 55 à 60 % car les étudiants sont pour les ¾ des adultes salariés (enseignants ou formateurs…) qui ont besoin d’une 2ème année pour finir leur diplôme de MR2 (ou qui abandonnent avant, en raison des charges professionnelles) Parmi les diplômés MR2 environ 70 % d’entre eux continuent en thèse, soit environ 20 par an (tout en étant salariés pour 65 % d’entre eux, demandeurs d’emploi (35 %) et allocataires 10 % d’entre eux). Les 30 % autres diplômés MR2 trouvent tous un travail à 6 mois (en général dans les métiers de l’enseignement et de la formation d’adultes). L’enquête O.V.E. ne différencie pas malheureusement jusqu’à présent les 4 spécialités (d’où son faible pourcentage). Hors, la poursuite d’étude concerne surtout les MR2 (les 5 % MP2 qui poursuivent leurs études, vers une thèse, sont encouragés en Sciences de l’Education à refaire un MR2, pour consolider certains acquis théoriques et méthodologiques et approfondir leur projet de thèse (thèse qu’ensuite, le laboratoire encouragera à soutenir en 3 ans, 4 ans maximum, pour correspondre aux nouveaux standards internationaux). En résumé, comme on l’a vu, la poursuite d’études est de 70 % pour les diplômés MR2, et de 5 % pour les diplômés MP2).
II. Responsable de Formation et intervenants en organisation :
Pour le prochain quadriennal, deux spécialités précédentes, Responsable de Formation et intervenants en organisation (évaluation/coaching) ont été regroupées, pour faciliter les regroupements d’enseignements de tronc commun. Dans le précédent quadriennal, le taux de réussite à ces deux spécialités avoisinait 70 % (80 % certaines années) pour chacun de ces parcours, avec un assez bon taux de réponse des étudiants aux enquêtes O.V.E. ou Sciences de l’Education (70 %) ; une majorité d’étudiants se compose d’adultes déjà professionnalisés en amont de la formation, avec ensuite à nouveau un très bon taux d’insertion (90 %) et en général, de satisfaction de la formation.
III. Encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social
Master 1
D’une part, environ 60 étudiants par an suivent le Master 1 dans le cadre d’un partenariat entre le Département des Sciences de l’Education de l’Université de Provence et l’Institut de Formation des Cadres de Santé du Syndicat Hospitalier des Pays d’Aix (capacité d’accueil : 65 étudiants). A l’issue de leur formation tous les diplômés (sauf exception) ont un poste de cadre dans leur institution d’origine ou une autre institution après avoir passé le concours professionnel sur titre. Un questionnaire d’évaluation de la formation est renseigné par les étudiants en fin de formation. Un an après l’obtention du diplôme un autre questionnaire est adressé suivi d’une journée de rencontre autour de problématiques professionnelles rencontrées. Les étudiants “apprécient la complémentarité des approches I.F.C.S. et Université. Le partenariat avec l’U.F.R. est jugé satisfaisant, complémentaire, source d’ouverture et d’enrichissement. L’approche théorique complexe s’éclaire peu à peu autour des régulations du travail de recherche”. D’autre part ce parcours est ouvert dans le cadre du Master 1 Education et Formation. Chaque année une dizaine d’étudiants s’inscrivent dans ce parcours. Plus de la moitié d’entre eux poursuit en M2 soit l’année suivante ou dans les 2 à 4 ans après.
Master 2 1. Parcours : “Education, Formation et encadrement dans le secteur sanitaire et le travail social” Bilan
Master 2 EFESTS 2007/2008 2008/2009 2009/2010 Total
Candidatures 36 40 42 118
Inscrits (IA) 31 36 38 105
Diplômés 24 28 33 85 soit 80 %
A ce jour, tous les étudiants ont obtenu un emploi dans le secteur de la formation ou de l’encadrement dans les institutions sanitaires et le travail social, dans l’année qui a suivi l’obtention du master. 1 étudiante de la promotion 2009/2010 signale ne pas avoir d’emploi dans le secteur d’activité du Master.
Emplois/débouchés 2007/2008 2008/2009 2009/2010
Cadres de proximité dans les structures hospitalières 3 4 6
Cadres de proximité dans le secteur social 3 4 4
Formateurs en formation initiale en soins infirmiers 3 4 2
Formateurs en Institut de travail social 2 3 2
Formateurs dans le secteur de la formation continue 5 4 7
Postes de responsabilité au sein de leur entreprise, dans l’encadrement de projets et responsable qualité
4 5 9
Autres 1 2 3
Poursuite d’étude 2 2 0
24 28 33
Evolution de cette spécialité La France a engagé une réforme de la formation des professionnels de santé paramédicaux qualifiée "réingénierie des diplômes". Dans le cadre de l’universitarisation des métiers de santé non médicaux et des métiers du travail social, il est recommandé que les cadres formateurs aient un niveau master. Afin de s’ajuster au plus près de la demande professionnelle, il apparaît pertinent de différencier notamment en 2ème année de Master un parcours orienté vers les métiers de la formation, d’un autre orienté vers les métiers de l’encadrement du secteur sanitaire et social. Le rapport de la Mission Cadres Hospitaliers, présenté par Chantal de Singly, recommande la mise en place de formations universitaires et professionnelles pour les cadres de santé et les cadres socio‐éducatifs.
2. Parcours : “Education et promotion à la santé” Au regard du nombre de candidature dans ce parcours depuis 2007/2008 (4 à 7 par an) ce parcours n’a pas ouvert. Compte tenu de l’importance d’offrir une formation en “Education thérapeutique” dans une approche pluridisciplinaire, nous avons proposé une modification de ce parcours.
IV. Ingénierie de formation par la pédagogie de l’alternance, accompagnement en sécurité routière, gestion des risques et développement durable
Depuis 2002, la sécurité routière est au centre des priorités gouvernementales française, européenne et mondiale. En 2005, les Nations Unies avaient pour thème de réflexion “L’amélioration de la sécurité routière mondiale”. En réponse à une commande de la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière du Ministère des Transports, le Département des Sciences de l’Education a créé une licence dédiée à cette problématique en 2003, formation novatrice et unique en France. Cette formation propose de travailler sur la construction de compétences nécessaires à la posture des enseignants de la conduite. Des formateurs réflexifs ayant un regard distancié sur leurs pratiques afin de favoriser les changements dans la gestion des risques routiers. Dans le prolongement, le Master créé en 2007, vise l’acquisition de postures d’accompagnement au management des risques dans les organisations. Les étudiants travaillent sur les problématiques d’accompagnement, d’évaluation, d’auto‐évaluation, de formation par alternance et de retour d’expérience. Nous suivons les recommandations des rapports DAN, GADGET ET MERIT. La sécurité routière vise à réduire la mortalité sur les routes en agissant sur les comportements. Beaucoup de travaux interrogent l’acte de conduite sans prendre en compte ce qui se joue pour le conducteur. Nous posons la compréhension des représentations du risque comme piste de recherche en lien avec les dispositifs de formation inscrits dans le continuum éducatif. Travailler sur les représentations c’est‐à‐dire travailler sur le comment des
individus ont construit des guides de conduite, des grilles d’interprétation de la réalité. A partir de ce constat, le professionnel sera capable de créer des formations visant le changement de comportement. Ces formations servent de cadre à des recherches‐actions.
Effectif :
Depuis sa création 57 étudiants ont suivi le Parcours de Master “Accompagnement en sécurité routière et gestion des risques”. Dans le cadre d’une recherche portant sur les activités innovantes, un bilan de la formation a été effectué en 2005, par le laboratoire “Organisation et Efficacité de la Production” (O.E.P.) de l’Université PARIS‐EST (disponible sur le site de la D.S.C.R. du Ministère des Transports).
Evolutions de la spécialité :
En France il y a 11500 auto‐écoles et entre 25000 et 30000 enseignants ; cet effectif permet d’envisager des perspectives de développement pour ce diplôme qui constitue une ouverture professionnelle nouvelle pour les enseignants de la conduite qui jusqu’à ce jour n’avaient pas de possibilité d’évolution professionnelle. La route est la première cause de mortalité dans les entreprises. Ces dernières ont l’obligation réglementaire de produire un “document unique” qui doit recenser les risques et proposer des moyens de remédiation. Peu d’entreprises arrivent à satisfaire cette exigence. Il existe donc un besoin important de professionnels sachant accompagner la gestion des risques. Le métier de préventeur des risques et l’ingénierie de formation sont peu développés.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master Ergologie
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master Ergologie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
Cette note répond en fait à deux avis : l’un qui concerne la mention « Ergologie » et la spécialité « Ergologie générale » (EG), l’autre qui concerne la spécialité « Ergologie, travail et développement » (ETD) organisée avec l’Université de Porto. Les temporalités différentes du quadriennal et de la CPU nous avaient conduits à déposer deux dossiers séparés, l’un dans le cadre du quadriennal (mention et spécialité EG), l’autre « au fil de l’eau » pour une ouverture éventuelle en 2011 (spécialité ETD). Dans la mesure où l’Université de Porto souhaite ouvrir la spécialité ETD en 2012, nous profitons de l’occasion de cette réponse pour reconstituer la maquette de la mention qui comporte dorénavant deux spécialités, ce qui répond à l’avis justifiant le refus d’habilitation de la spécialité ETD (« Il est impossible de saisir ce qui relève de la spécialité et ce qui relève de la mention »)1. Nous le faisons d’autant plus que, concernant la mention, l’AERES donne une appréciation favorable sur le projet de création de cette spécialité avec l’Université de Porto. La nouvelle maquette sera transmise à la DGESIP. Les remarques de l’AERES sur la mention « Ergologie » portent sur quatre points auxquels nous souhaitons apporter les réponses suivantes.
I. Le niveau des effectifs étudiants, notamment en M1.
Le nombre d’étudiants s’inscrivant en M1 est effectivement moins important qu’en M2. Cela est notamment dû au fait que traditionnellement et par choix pédagogique et scientifique, la mention accueille de nombreux étudiants de formation continue. Or, ces derniers ont des difficultés à obtenir un congé de formation et à trouver un financement pour une durée de deux ans compte tenu des pratiques actuelles concernant les « congés formation ». D’autre part, le flux d’étudiants de formation initiale en M1 a été limité par le fait que cette mention, de caractère pluridisciplinaire, n’est pas le prolongement direct d’une filière disciplinaire et que nous ne disposons pas d’un « vivier » naturel. Jusqu’à présent, nous considérions que cette situation permettait un équilibre satisfaisant entre FI et FC en M2, mais elle pourrait évoluer dans le sens demandé par l’AERES par une communication donnant une meilleure visibilité à la mention dans l’Université. Il nous paraît en tout état de cause essentiel de conserver cette première année dans la mesure où elle accueille des étudiants de formation initiale dont les connaissances disciplinaires sont importantes en seconde année. En général, les étudiants qui « quittent » leur discipline d’origine après la licence pour s’engager dans une formation pluridisciplinaire font preuve d’une motivation appréciable, qu’on risque de ne pas retrouver chez les étudiants de formation initiale qui demandent à rentrer directement en M2 souvent par défaut (ils ne sont pas acceptés en M2 dans leur master d’origine).
II. La nécessité d’un Conseil de perfectionnement
Nous avions décidé avec l’Université de Porto de constituer un Conseil de perfectionnement pour la spécialité ETD. A la demande de l’AERES, nous élargissons ce Conseil à l’ensemble de la mention. Il sera en état de fonctionner dès la rentrée 2012 : nous avons déjà reçu des accords formels tant d’universitaires et chercheurs extérieurs à l’équipe d’ergologie (professeur de sociologie, directrice de laboratoire (Lest), chargé de mission à l’Anact, professeur de sciences économiques spécialiste du développement) que de professionnels (directeur de Cidecos, directeur de l’Observatoire régional des métiers). Ce Conseil de perfectionnement sera finalisé avec les collègues de l’Université de Porto en juin prochain.
1 En termes de coûts en HETD d’enseignants, nous avons un « tronc commun » de 655h, 413h spécifiques à la spécialité EG, et 406h spécifiques à la spécialité ETD.
III. Une insuffisance d’informations sur le contenu des cours
La maquette de la mention donne pour chaque cours un « programme » en quelques lignes qui explicite leur contenu.
IV. La sous‐dotation en EC du département d’Ergologie
Nous ne pouvons que souhaiter que notre établissement trouve les moyens d’améliorer cette situation et conforte ainsi ce master qui reste unique à ce jour dans l’université française. Pour notre part, outre le fait que nous demandons la transformation du poste d’ATER en poste de MC, nous nous appuyons sur les relations que nous avons nouées avec :
- le département de sociologie et avec le Lest, dont plusieurs membres nous apportent leur collaboration en dispensant des cours au sein du master.
- de nombreux professionnels qui acceptent d’assurer des enseignements dans le master (directeurs de sociétés de consultants, inspecteurs et médecins du travail notamment).
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master “Etudes Européennes ”
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master Etudes Européennes. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. « Une sous représentation de la dimension recherche, ce qui affaiblit la légitimité de l’existence des
deux parcours ». L’ouverture récente du parcours recherche répond à une demande spécifique de formation tout au long de la vie exprimée par des anciens diplômés d’Etudes européennes et des praticiens des programmes et politiques européennes. Cette demande comporte le besoin d’un retour sur expérience par la voie de la recherche, soit en vue d’une promotion professionnelle, soit en vue d’un exercice d’introspection intellectuelle. Sur ce modèle, une thèse a été soutenue, une autre est en cours. Il est exprimé aussi par quelques étudiants en formation initiale qui souhaitent s’engager dans cette voie. Les Etudes européennes ne correspondant pas à une section reconnue par les Ecoles doctorales, les modalités opérationnelles sont les suivantes :
a) pour un projet d’histoire, l’étudiant peut être dirigé en M2 par l’équipe du master et le laboratoire TELEMME et suivi ensuite dans le cadre de l’Ecole doctorale (ED 355)
b) pour un projet relevant d’un autre domaine (géographie, sociologie, littérature, sciences de l’éducation, histoire de l’Art ; domaines pour lesquels nous avons eu des sollicitations), la codirection du mémoire et le jury de M2 réunissent un enseignant chercheur habilité du Master EE et un enseignant chercheur du domaine concerné. Le cas s’est produit avec un mémoire de M2 dont la titulaire est actuellement inscrite en doctorat de Sciences de l’éducation (ED 356).
Dans tous les cas, le parcours recherche ne se réalise pas au détriment d’autres masters recherche. Le parcours de M2 recherche (le M1 est commun avec le parcours professionnel) s’accompagne au S3 d’un séminaire de méthodologie et sources de la recherche sur l’Union européenne et en S4 d’une participation pleine et entière aux activités du laboratoire concerné par la thématique de recherche, outre la réalisation du mémoire. Dans tous les cas, l’objectif visé est modeste : entre deux et cinq participants aux parcours recherche sur des cohortes de 25 en moyenne.
II. « La faiblesse de l’enseignement des langues ». Nous souscrivons totalement à la remarque de l’AERES concernant la nécessité de l’enseignement d’une troisième langue,
outre l’anglais, dans le cadre du Master d’Etudes Européennes. C’est pourquoi l’UE 5 du M1 comporte une option qui précise explicitement qu’il s’agit de l’apprentissage ou de l’approfondissement d’une troisième langue. La dénomination de cette troisième langue n’est pas précisée car le Master d’Etudes Européennes prend appui sur la très riche offre de formation en langues de l’Université de Provence. Le principe est que l’étudiant s’initie ou se renforce dans la langue du pays où il va faire sa mobilité de M1 (S2) et/ou son stage professionnel de M2 (S4).
1
III. « Il serait aussi souhaitable de créer des liens avec une université scandinave ou balte ».
Nous souscrivons pleinement à la recommandation de l’AERES, c’est pourquoi nous avons noué depuis 15 ans une relation privilégiée avec l’Université de Turku (Finlande) où nous envoyons tous les ans deux étudiants. Nous mettrons tout en œuvre afin de compléter notre dispositif d’échange par un accord avec un pays balte (vraisemblablement l’Estonie avec laquelle nous avons une coopération scientifique).
IV. « Le dispositif d’autoévaluation à améliorer »
Outre une évaluation annuelle par les étudiants de chaque enseignement offert dans le cadre du Master d’Etudes Européennes, l’évaluation majeure est réalisée par le Conseil de Perfectionnement du Master d’Etudes Européennes qui réunit des personnalités extérieures dont certaines très qualifiées en matière d’Union européenne (cf. document annexe). Compte tenu de la présence d’anciens diplômés aux parcours brillants et diversifiés, le Conseil de perfectionnement est un dispositif d’évaluation extérieure et d’autoévaluation particulièrement significatif dont nous entendons encore renforcer le rôle d’évaluateur lors de notre prochaine session de septembre 2011.
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3
Annexe : Composition du Conseil de perfectionnement du MEE
Nom de l’entreprise Contact Fonctions Observations
Conseil constitutionnel Jacques Barrot Membre du Conseil
constitutionnel
Président du conseil de perfectionnement. Ancien commissaire européen, ancien ministre
APETRA Baron Michel Vanden
Abeele Président du conseil
d’administration Président honoraire du conseil de perfectionnement
Rectorat Aix‐Marseille Relations internationales
Christian Melka Directeur
CNRS – Aix‐Marseille Université Alain Chouraqui Directeur de recherche
Université Paul Cézanne Rostane Medhi Professeur Chaire Jean Monnet
Conseil régional PACA Bernard Morel Conseiller régional
Mairie d’Aix‐en‐Provence Christian Louit Conseiller municipal
Centre d’études et de recherches européennes Robert Schuman
Charles Barthel Directeur
Université de Madison‐Wisconsin
Gilles Bousquet Doyen des relations
internationales
Université de Yaoundé Daniel Abwa Doyen de la Faculté
Confédération européenne des syndicats
Michel Marti Ancien membre du Conseil d’administration d’Arcelor‐Mittal
Manipal Centre for European Studies
Neeta Inamdar Professeur
Universita di Padova Antonio Varsori Professeur Chaire Jean Monnet
Marseille 2013 Isabelle Coustet Chargée de mission
Marseille Innovation Christian Rey Directeur
Chambre régionale de Commerce et d’industrie
Hervé Graulier Responsable Cellule Europe Diplômée du Master
ADCEI Jean‐Claude Sitbon Directeur
Représentation de la Commission européenne
Blandine Pellistrandi Chef de la représentation
Université de Provence Jean‐Paul Caverni Président
Université de Provence Jean Vivies Vice‐pdt RI
École des Beaux‐arts d’Aix‐en‐Provence
Julie Karsenty Chargée de mission Relations internationales
Diplômée du Master
Région PACA Représentation à Bruxelles
Aurélie Kisylyczko Chargée de mission Diplômée du Master
Région Midi‐Pyrénées. Représentation à Bruxelles
Yannick Proto Directeur Diplômé du Master
Préfecture de région Laurence Costa Chargée de mission Diplômée du Master
Université de Montpellier Mar Roig Ripoll Responsable pôle RI Diplômée du Master
Initiative Europe Conseil Ugo Van Hulsen Directeur Diplômé du Master
Université de Provence Master Études Européennes
Philippe Mioche Directeur
Université de Provence Master Études Européennes
Olivier Lambert Directeur Adjoint
CNFPT André Cavalléra Chargé de mission
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master Géographie
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master Géographie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Remarque sur le calendrier des enseignements : Page 1 (bas de page)
Presque tous les enseignements sont bel et bien concentrés au semestre1 (jusqu’à début janvier) afin de libérer les étudiants au semestre2 pour leurs stages. Cependant certaines UE dont les enseignements ont lieu au semestre 1 (méthodologie y compris exposés d’avancement du travail de recherche, géomatique) sont comptabilisées aux semestres 2 et 4 afin de laisser aux étudiants un temps de travail personnel et de maturation et leur permettre de rendre un dossier de travail conséquent au mois de mai. De ce fait, formellement, leurs heures d’enseignement doivent être « comptabilisées » aux semestres 2 et 4 sur la maquette. Seuls les cours d’anglais pour géographes de master1 ont lieu, sous forme de stage concentré, au semestre2, au retour des étudiants de leurs stages (fin mai).
II. Remarque sur le volet professionnel qui « manque de structuration équivalente au volet recherche »
Page 2 (bas de page)
La mise en ouvre d’une finalité professionnelle, bien validée par l’AERES dans la maquette 2008 et susceptible d’attirer des étudiants (cf. remarques sur les effectifs) a été freinée par une erreur dans l’arrêté d’habilitation ministériel. Celui‐ci a omis la finalité professionnelle de la spécialité MED. Tant que cette erreur n’a pas été rectifiée, nous n’avons donc pas pu proposer de diplôme « pro » aux étudiants susceptibles de candidater au master. Il était aussi difficile de promouvoir auprès de professionnels s une finalité sans reconnaissance officielle. Il a fallu près de deux ans de courriers (y compris une lettre officielle de la présidence envoyée au ministère en mars 2010) pour rectifier cette omission et que notre finalité « pro » soit officialisée (chose faite depuis mars 2011 seulement). Ainsi, pour la dernière année de sa maquette seulement, notre master pourra attribuer des diplômes « pro ». La structuration d’un volet « pro » pourra donc vraiment commencer dans le cadre du prochain quadriennal.
III. Remarque sur spécialité MED « pas de parcours international » Page 5 (bas de page)
Le parcours GEODEV est largement orienté vers l’international mais nous souhaitons que tous les étudiants gardent une culture de la situation française (notamment en matière de géographie du développement local). Cependant, plus de la moitié des étudiants de MED effectuent des stages à l’international dans le cadre des nombreux partenariats et conventions validées par notre SRI, et présentes en annexe à la maquette du master (Allemagne, USA, Québec, Italie, Grèce, Bénin, Congo, Sénégal etc.). L’effort demandé à l’équipe pédagogique pour officialiser tous les liens qui dans le passé demeuraient informels entre notre UFR et des structures internationales sera poursuivi.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master Archéologie et Histoire de l’Art
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master « Archéologie et Histoire de l’Art». Il appelle toutefois un
certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
1/ Dès la présentation de la mention, on pourrait mentionner l’importance de la mobilité internationale pour nos étudiants de M 1 et M 2, dans le cadre des échanges Erasmus ou de l’accueil au sein des grandes institutions archéologiques françaises à l’étranger, en particulier l’École française d’Athènes et l’École française de Rome (mentionné de façon discrète en p. 2), ou encore dans le cadre de programmes universitaires internationaux.
2/ On peut ajouter que notre master recherche ouvre largement vers une poursuite des études en 3e cycle au sein de l’École Doctorale « Espace, Cultures, Sociétés », qui a reçu une appréciation très favorable de la part de l’AERES.
3/ Dans le bilan de l’évaluation, l’accent est mis sur la qualité de la mention, mais note qu’elle est « trop émiettée et un peu écartelée entre formation recherche et objectifs implicitement plus professionnalisants ». Ces remarques revenant, sous une forme ou une autre, à propos de plusieurs spécialités, il est préférable d’y répondre dans l’ensemble. L’impression d’émiettement dépend en grande partie du fait que, dans chaque spécialité, la formation est adossée à des laboratoires de recherche aux caractéristiques bien affirmées : il paraît important que nos étudiants puissent être en partie intégrés dès le master dans les activités scientifiques de ces équipes. Les séminaires jouent, de ce point de vue, un rôle essentiel, mais il serait possible de renforcer ces liens au cours du premier semestre pour les étudiants de master 2, pour répondre au souhait exprimé par l’AERES sur le renforcement des stages à ce moment du cursus. 4/ Au‐delà de ces remarques générales, on ajoutera quelques précisions concernant les spécialités, afin de répondre aux recommandations de l’AERES. Pour la nouvelle spécialité « Archéologie opérationnelle, terrestre et maritime », nous pourrons demander aux intervenants (en particulier aux professionnels extérieurs) de tenir compte, dans leur enseignement, du fait qu’une partie des étudiants présenteront les concours de la fonction publique nationale ou territoriale ; d’autre part, la formation spécifique à l’archéologie maritime et fluviale s’appuiera sur l’équipe qui, au CCJ, travaille dans ce domaine. Pour la spécialité sur l’Art et l’archéologie du Moyen Âge, le nombre d’inscrits a varié au cours des trois dernières années (comme dans d’autres spécialités), mais il est fortement en hausse pour l’année 2010‐2011.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master Histoire et Humanités
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master « Histoire et Humanités ». Il appelle toutefois un certain
nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Remarques générales sur la mention
1/ Les rapporteurs dénoncent « le nombre excessif de spécialités ».
Une relecture attentive des observations spécialité par spécialité permet de nuancer cette remarque : seule la spécialité Masters internationaux est explicitement visée p. 1 et 3.
On notera d’abord que cette injonction de réduction paraît contradictoire avec la suggestion de créer une spécialité supplémentaire p. 3 (ce qui rétablirait le nombre de spécialités à 7). Ramener la spécialité Masters internationaux, qui s’appuie sur deux cursus intégrés avec les universités de Tübingen et d’Alicante, au niveau de parcours, ne permettrait pas de développer leur visibilité et nuirait au développement d’autres partenariats du même ordre. Nous souhaitons donc le maintien de cette spécialité en tant que telle, tout en effectuant des réaménagements internes sur un des deux parcours de cette spécialité (cf infra).
De façon plus générale, il ne nous semble pas « excessif » qu’une université comme celle d’Aix‐Marseille puisse proposer un éventail de spécialités diversifié allant des masters « classiques » de type recherche ou métiers de l’enseignement à des masters découlant des spécificités de l’enseignement et de la recherche locale, dans la mesure où un très grand effort a été fait pour mutualiser autant que faire se peut les enseignements ; on notera d’ailleurs que la « diversité de l’offre » est saluée par le rapport. 2/ Les rapporteurs signalent qu’il y a « peu de professionnels dans l’équipe » et que les relations avec les professionnels sont « non formalisées ».
Il est difficile de savoir si ce reproche concerne l’ensemble de la mention ou certaines spécialités. De façon générale, on peut s’étonner que pour une mention où de nombreuses spécialités préparent
à la recherche et à l’enseignement, les enseignants‐chercheurs et les chercheurs semblent ne pas être considérés comme des professionnels. C’est particulièrement les cas des spécialités Recherche (5 et 7).
Par ailleurs, dans les spécialités strictement « professionnelles », les professionnels extérieurs à l’université sont très présents : pour la spécialité Métiers des archives, des bibliothèques et des médias, une cinquantaine de professionnels interviennent déjà dans la formation (cf infra). Cette spécialité, classée C, est l’objet d’un important travail de réaménagement afin de débuter en M1 ; ce travail confirmera encore davantage la place des professionnels.
En ce qui concerne les spécialités Recherche et Professionnalisation, des réponses seront fournies par chacune de ces spécialités et des compléments d’information et des ajustements seront proposés lors du travail d’amélioration de la maquette. 3/ Le rapport dénonce le « manque de pilotage de la mention » et le « peu de suivi des étudiants ».
Il est difficile de répondre à cette observation : s’agit‐il du pilotage de la mention actuelle, qui serait jugée sur la seule base de l’absence dans les indicateurs de « l’évaluation des enseignements » et du « résultat de l’analyse de la formation » (p. 2) ? L’OVE a fourni un remarquable travail qui permet de combler ces absences, mais au moment de rédiger la maquette nous n’avions encore que les résultats de l’enquête sur les diplômés de 2006 et non ceux des diplômés 2007. Ou s’agit‐il de mettre en place un conseil de perfectionnement dans la mention future ? Dans ce dernier cas, rappelons que seules 3 spécialités professionnalisantes (Métiers de l’enseignement et de la formation, Métiers des archives, de la documentation et des médias, Savoirs, cultures et patrimoines techniques) doivent être dotées de conseils de perfectionnement, le reste des spécialités étant « piloté » chacune par l’équipe pédagogique.
Compte tenu de la remarque de l’Aeres, nous introduirons toutefois dans la maquette réformée un Conseil de perfectionnement de la mention
II. Spécialité 2 « Masters internationaux ».
Nous sommes étonnés que cette formation à vocation internationale ait été jugée comme ne s’imposant pas en tant que spécialité autonome.
Ce projet a été conçu afin de donner plus de visibilité aux trois cursus intégrés existant au sein du département d’histoire de notre université. La dernière évaluation de l’AERES relative au quadriennal en cours ayant attribué la note de A auxdits masters, il nous a semblé que nous devions améliorer notre offre de formation dans ce domaine en valorisant davantage encore notre ouverture à l’international.
Plusieurs atouts nous ont incités à travailler dans ce sens: la qualité des liens noués avec les universités étrangères partenaires, soulignée d’ailleurs par les experts de l’AERES et qui s’appuie sur une expérience de vingt ans pour le plus ancien des trois cursus, le TübAix avec l’université allemande de Tübingen; l’existence d’un secrétariat administratif propre à ces cursus dont le travail ces dernières années a renforcé notre volonté de mettre en œuvre une coopération tripartite entre nos formations respectives; la collaboration active que nous a toujours offerte la Division des Relations Internationales de l’Université de Provence dont le soutien a été sans faille; les perspectives ouvertes enfin par la mise en place d’un collège doctoral franco‐allemand entre notre Université et l’Université de Tübingen.
Le projet de créer une spécialité intitulée Masters Internationaux ne constitue donc pas une création ex‐nihilo. Nous sommes partis de l’existant, et avons dû respecter en particulier des contraintes imposées par les conventions qui régissent chacun de nos cursus et reflètent des systèmes d’enseignement différents et des cultures diverses. Il a fallu tenir compte dans le projet élaboré des disparités entre les trois formations au niveau de la mobilité étudiante, qui n’intervient pas toujours au même moment dans leur scolarité. Il n’a donc pas été aisé d’harmoniser d’une part les spécificités de chacun de ces cursus, d’autre part de les intégrer au sein d’une architecture générale correspondant au Master mention Histoire et Humanités de l’Université de Provence. En témoigne par exemple notre volonté de mutualiser une grande partie des enseignements du parcours 1 de la filière Masters Internationaux avec ceux des spécialités 3 (Civilisations méditerranéennes antiques et médiévales) et 5 (Le monde moderne et contemporain: Méditerranée, Europe, Afrique). Cette mutualisation a été interprétée comme nuisant à la lisibilité de notre projet et comme une volonté de créer une structure distincte par rapport aux spécialités Recherche 3 et 5, alors que, de notre point de vue, il s’agissait simplement de respecter le cadre fixé par les conventions nous liant à nos partenaires. Comme ces conventions le stipulent, le diplôme délivré par l’Université de Provence aux étudiants des cursus intégrés d’histoire inscrits en second cycle correspond en effet à un master Recherche. Nous avons donc voulu nous conformer à cette exigence en maintenant une option Recherche dans notre projet, option qui s’aligne globalement sur l’organisation des enseignements élaborés par les spécialités 3 et 5.
Deux principes ont inspiré le projet qui a été soumis à l’expertise de l’AERES: donner plus de visibilité à nos cursus intégrés, on l’a dit ; offrir à nos étudiants de nouvelles perspectives sur le plan professionnel. Même si l’option Recherche que nous souhaitons maintenir constitue un axe fort de nos objectifs, nous avons tenu compte cependant des avis exprimés par nos étudiants et avons interprété le départ de certains d’entre eux vers d’autres formations, au‐delà de la licence 3, comme une carence à corriger. Nos statistiques montrent que les étudiants des cursus intégrés ont des résultats supérieurs à la moyenne, ils font preuve de mobilité et ils ont des projets professionnels ambitieux. Ces réalités nous ont donc incités à introduire aux côtés du parcours Recherche un parcours professionnalisant. Notre intention en proposant la création de ce parcours est de former des experts dont les compétences pourraient être utilisées notamment par des institutions publiques ou non gouvernementales. Comme l’indique le contenu des enseignements qui seraient dispensés dans le cadre de ce parcours, sa philosophie consiste à proposer aux étudiants de se spécialiser sur une aire culturelle (mondes arabo‐musulmans ou mondes africains) afin de préparer au mieux leur intégration dans le monde du travail.
C’est pourquoi nous souhaitons maintenir ce projet de spécialité masters internationaux, point fort de l’Université Aix‐Marseille. Nous nous engageons par ailleurs à retravailler la maquette concernant le parcours professionnalisant Géopolitique en tenant compte des remarques de l’AERES et en donnant de fait une dimension plus professionnelle à ce parcours, sous réserve de financements appropriés.
III. Spécialité 3 « Civilisations méditerranéennes antiques et médiévales »
Les responsables de la spécialité « Civilisations méditerranéennes antiques et médiévales » ont bien pris note des recommandations adressées par le comité AERES et s’efforceront d’en tenir compte. L’intégration
de la philosophie antique dans le cursus a été envisagée dès la formalisation du projet au printemps 2010, elle doit se faire en partenariat avec les collègues philosophes de l’Université de Provence.
IV. Spécialité 4 « Savoirs, Cultures et patrimoines techniques de la Méditerranée »
La spécialité de master « Savoirs, Cultures et patrimoines techniques de la Méditerranée » vise à former des spécialistes des univers et des systèmes techniques développés en Méditerranée occidentale et orientale, depuis la très haute antiquité de l’homme jusqu’à l’époque contemporaine.
Nous avons pris acte des observations de l’AERES et souhaitons apporter un certain nombre de complément d’informations. 1/ Sur l’unité interdisciplinaire de la formation :
Le master se veut délibérément diachronique et pluridisciplinaire. En effet, durant ses deux années de master, l’étudiant apprendra à manier et à traiter des objets et des données techniques issus de disciplines différentes (sources écrites et iconographiques, artefacts et écofacts archéologiques, archives orales, données ethnographiques, paléoenvironnementales). De ce fait il sera initié et il devra mettre en pratique différentes méthodologies de traitement de l’information scientifique issues de l’histoire, comme de l’archéologie ou de l’anthropologie. L’implication de différents départements (Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie, Anthropologie, Sciences de l’Antiquité) dans cette spécialité de master est le meilleur garant de cette pratique pluri et interdisciplinaire.
L’unité interdisciplinaire d’ensemble est assurée par le concept de chaîne opératoire technique qui est un concept transversal sur le plan temporel comme spatial et qui transcende les découpages géographiques, thématiques et chronologiques. Ce concept a été défini par les anthropologues, repris et mis en œuvre par les archéologues depuis les écrits fondateurs du préhistorien A. Leroi‐Gourhan, et adopté également par les historiens des techniques dont Aix‐en‐Provence est en France l’un des berceaux (M.‐C. Amouretti, G. Comet, J.‐P. Brun, collège de France). 2/ Sur l’approfondissement des objectifs professionnels en adaptant la formation à ceux‐ci
La formation prépare à deux débouchés principaux bien caractérisés : le monde de la recherche et de l’enseignement supérieur (première étape vers le doctorat) ; les métiers de l’ingénierie culturelle et du patrimoine, à l’échelle locale, régionale ou nationale.
Dans ce dernier cas, outre les débouchés traditionnels tels les concours de la conservation du patrimoine, le master a vocation à s’adosser particulièrement aux Chambres de Commerce de d’Industrie, aux Musées d’histoire industrielle ou d’histoire des techniques parce qu’il formera des consultants et experts en valorisation du patrimoine technique. Ceux‐ci pourront être également précieux pour les entreprises privées ou auprès des collectivités (mairies, départements, régions). 3/ Sur la nécessité d’introduire un stage :
L’étudiant est mis en contact avec les milieux professionnels, d’abord lors des séminaires de spécialité (en S1 4 et S3 2) où l’intervention de professionnels du patrimoine technique est programmée et ensuite par le suivi obligatoire de deux stages prévus dès l’origine dans la maquette transmise au ministère par l’université d’Aix‐Marseille I :
- Le premier d’une durée de 3 semaines en M1, S2 valant 9 crédits est un stage consacré à la pratique et à la méthodologie de la recherche en archives écrites, ou non écrites, telles les archives audio‐visuelles, très importantes en histoire des techniques où la transmission des savoirs et des savoir‐faire se fait oralement, ces fonds étant généralement négligés dans les services d’archives fautes de spécialistes. Ce stage fait l’objet d’un rapport de stage présenté et validé devant un jury mixte avec le partenaire professionnel. - Le second d’une durée de 4 semaines en M2 S3 valant 12 crédits pour apprendre à construire et à traiter les dossiers administratifs de valorisation du patrimoine technique. Ce stage débouche sur la présentation d’un projet de valorisation d’un patrimoine technique validé devant un jury mixte avec le partenaire professionnel.
V. Spécialité 5 « Le monde moderne et contemporain : Méditerranée, Europe, Afrique »
Nous avons pris note de l’évaluation (A), des observations et des recommandations du comité de l’AERES. Cette spécialité étant indiquée « Recherche » et non « Recherche et professionnalisation », nous nous étonnons toutefois du reproche fait par le comité de ne pas avoir assez diversifié les perspectives
professionnelles, et du reproche concernant l’absence de stages, peu pertinents dans un master Recherche en Histoire.
VI. Spécialité 6 « Métiers des archives, des Bibliothèques et des médias »
Nous tenons à souligner que la spécialité de master « Métiers des archives, des Bibliothèques et des Médias » a été évaluée très bien évaluée par le CEVU de l’université de Provence au printemps 2010 ; un tel écart d’appréciation entre les instances universitaires et le comité AERES les étonne. Nous voulons apporter ici des compléments d’information insuffisamment soulignés dans le dossier.
1. Les professionnels sont d’ores et déjà au cœur de la formation
Parcours « Bibliothèques » Vingt‐cinq professionnels du livre et des bibliothèques interviennent chaque année dans le cadre du parcours « Bibliothèques ». Ils sont coordonnés depuis 2009 par le directeur du CRFCB (Centre régional de formation aux carrières des bibliothèques) de la région PACA‐Corse. Il s’agit d’une équipe mise en place pour l’essentiel dans les premières années d’existence du master (2005‐2006) et qui a pu adapter dans la durée ses interventions aux enjeux intellectuels et professionnels de la formation. Ces intervenants viennent d’institutions qui couvrent la diversité des conditions professionnelles des métiers des bibliothèques (bibliothèques universitaires/de lecture publique, fonction publique d’Etat/fonction publique territoriale, centres de documentation) : - Service commun de documentation de l’Université de Provence - SCD de l’Université de la Méditerranée - SCD de l’Université Paul‐Cézanne - Bibliothèque Méjanes, Aix‐en‐Provence - BMVR, Marseille - Centre de conservation du livre, Arles - Service juridique de la Bibliothèque nationale de France, Paris - Service « Livre et lecture » de la DRAC PACA - CEREQ (Centre d’études et de recherche sur l’emploi et les qualifications, Marseille)
Le fonctionnement du parcours « Bibliothèques » s’est enrichi depuis deux ans de collaborations étroites avec le CRFCB (pour la préparation aux épreuves techniques des concours) et avec le master « Mondes du livre » de l’université de Provence, dans les UE « Droit des biens culturels » et « Histoire du livre ». Ces collaborations ont permis d’élargir le vivier des professionnels et de mutualiser certaines interventions (avocats spécialistes de la propriété intellectuelle par exemple).
Parcours « Archives » Vingt‐trois archivistes paléographes assurent la formation professionnelle au sein du parcours. Ces intervenants professionnels sont coordonnés depuis l’origine par le directeur puis la directrice des Archives départementales des Bouches‐du‐Rhône. De même que pour le parcours 1, l’équipe s’est constituée dès les premières années du master (2005‐2006) et a évolué de façon à prendre en compte les réalités du métier ainsi que le potentiel local et national de formation.
Depuis 2005, les services qui collaborent pour faire vivre l’enseignement au sein de ce master sont essentiellement : - les Archives de France, - les Archives Nationales d’Outre Mer, - les Archives de la Région PACA, - les Archives départementales des Bouches‐du‐Rhône, - les Archives départementales du Gard, - les Archives départementales du Var, - les Archives départementales du Vaucluse - les Archives communales de Marseille - les Archives communales d’Aix‐en‐Provence, - les Archives communales d’Avignon - les Archives communales de Martigues
En janvier 2010, dans la perspective de la fusion, l’Université de Provence a créé un service
d’Archives. L’Archiviste de l’Université est étroitement associée au master, sa participation à la formation figurant sur sa fiche de poste à hauteur du quart de son activité. Le parcours Archives bénéficie en outre depuis 2010‐2011 des interventions régulières d’un ingénieur de recherche archiviste paléographe et docteur en histoire.
Les cours communs de Droit et management des biens culturels ainsi que de Conservation préventive
et restauration sont également assurés à 100% par des professionnels.
Un conseil de perfectionnement est en place depuis 2010, il réunit l’ensemble des intervenants professionnels et universitaires et garantit une évolution collégiale du parcours.
La reconnaissance du parcours par les professionnels se manifeste en outre par la désignation du
master professionnel comme bénéficiaire de subventions au titre de la taxe d’apprentissage (2011 Entreprises EURODOC Services, Paris et SYSELOG, Guyancourt).
Parcours « Médias » Parmi les partenaires professionnels impliqués et coordonnés par une ingénieure de recherche CNRS,
responsable de la phonothèque de la MMSH) et une documentaliste de l’Ina‐Méditerranée : - Les phonothèques régionales d'Anost (Bourgogne), Dastum (Rennes), Corte (Corse), Parthenay (Poitou‐Charentes), Pigna (Corse), MMSH. - Le Centre pour l’édition électronique ouverte (CLEO) à Marseille. - L’INA‐Méditerranée (Marseille) - Le Centre pour la Communication audiovisuelle de Marseille (CMCA) - Le centre de documentation de France 3 Méditerranée. - Le centre de documentation de la « Provence » - Le FID (Archives du Festival international du documentaire) - La Cinémathèque de Marseille - L’ARCADE, agence régionale pour le spectacle vivant (Aix‐en‐Provence) - Le département archives audiovisuelles dans les archives départementales des Alpes Maritimes, de l'Aude, des Bouches‐du‐Rhône, du Cantal, du Maine et Loire, du Tarn - Le Département de la musique et de la parole du Mucem (Paris/Marseille) - Le Musée ethnologique de Salagon (Mane) - Le volet « Gestion de projets‐valorisation audiovisuelle » de la COPEAM (Conférence permanente de l’audiovisuel en Méditerranée. Rome) dans le cadre du programme « MEDMEM », financé par l’Union européenne (Euromed Heritage IV)
Les professionnels ont déterminé 5 objectifs principaux pour ce parcours nouveau, ouvert à partir de
2012. Dans le cadre d’un partenariat, financé par l’Union européenne avec la COPEAM (Conférence Permanente de l’Audiovisuel en Méditerranée), une connaissance des institutions d’archivages en Méditerranée sera privilégiée. - Connaissance de l’organisation des collections audiovisuelles en France : répartition des missions entre CNC, BNF, INA ; les collections privées (Pathé‐Gaumont, A. Kahn, L. Lumière) ; L’INA et son évolution de ses missions depuis 1975. - Connaissance des métiers de l’archivage audiovisuel : la collecte et la sauvegarde des matériels, les techniques documentaires et les bases de données, le traitement juridique des archives (institutions, chaînes TV ou radios) - Apprentissage de la valorisation et l’exploitation des collections d’archives : usages professionnels broadcast, le secteur pédagogique et culturel, le site web de l’Ina, les partenariats euro‐méditerranéens. - Connaissance des métiers liés aux sources orales et à leur archivage dans les sciences humaines et sociales (Valorisation du patrimoine oral) - Les nouveaux métiers du web pour l’édition documentaire, la numérisation des données et la veille d’informations. Le passage des télévisions et radios sur le numérique et les besoins de valorisation documentaire.
2. Cohérence des métiers proposés, en liaison avec l’implication des professionnels La spécialité de master « Métiers des Archives, des Bibliothèques et des Médias » ne conduit pas au journalisme, comme indiqué dans le rapport AERES, mais est destinée à la formation aux métiers de l’archivage ( collecte, analyse, classement, conservation et communication de fonds papier, sonores, audiovisuels, valorisation de ces fonds), des bibliothèques (bibliothèques universitaires ou de lecture publique, Inathèque –
chargée du Dépôt Légal de la radio et de la télévision depuis la Loi de 1992), des médias (gestion des collections audiovisuelles ou sonores en France, techniques de collecte et de l’information des documents audiovisuels, valorisation et exploitation des matériels).
3. Architecture de la spécialité et cursus Les responsables de la formation sont en train de rédiger une maquette qui permettra l’ouverture de cette spécialité professionnelle dès le M1. Cela garantira la visibilité de la formation dès le premier semestre de Master et renforcera le volume des enseignements professionnalisants par deux modules obligatoires de 12 crédits chacun au premier et au second semestre du master 1. Des mutualisations avec les spécialités recherche (méthodologie disciplinaire et cours spécialisés des spécialités 3 et 5) seront mises en place qui permettront une initiation poussée à la recherche des étudiants inscrits dans la spécialité.
VII. Spécialité 7 « Langues, cultures et sociétés d’Asie »
Le rapport de l’AERES évoque comme points faibles de cette spécialité « le manque d’informations sur les contenus » et « l’interdisciplinarité (…) plus programmatique que réelle »
Par ailleurs, la rubrique appréciations demande d’ « approfondir les enjeux de professionnalisation ».
Cette réponse, intégrée comme composante de celle de la Mention Histoire, porte sur ces seuls points. En effet l’AERES n’a pas transmis les mêmes critiques aux deux autres volets de cette spécialité présentée dans trois masters: histoire, anthropologie et langues asiatiques (le porteur de projet relevant de ce dernier département).
Relevons d’abord que la spécialité est une création. On ne peut donc pas préjuger de son audience et de ses débouchés professionnels concrets, sujet sur lequel nous avons cependant beaucoup réfléchi.
S’agissant de l’interdisciplinarité, elle constitue une longue tradition parmi les spécialistes de l’Asie à l’université de Provence.
- Au niveau Licence, dès la première année, et de manière plus soutenue en troisième, les étudiants d’une discipline s’inscrivent fréquemment en Mineure dans une autre, ce qui permet une spécialisation asiatique précoce pour les étudiants les plus motivés. Parmi les nombreux exemples : initiation à l’histoire des civilisations d’Asie du Sud et de l’Est au travers de l’UE Mondes asiatiques (HIS L14), suivie par de nombreux linguistes ; initiation à l’anthropologie de l’Asie du Sud‐Est (cours dans lequel interviennent aussi des sociologues), essentielle pour les historiens ; apprentissage du chinois, du japonais, du vietnamien, de l’hindi ou du coréen, pour presque tous les étudiants envisageant un master sur l’Asie, quelle qu’en soit la discipline. - Les collaborations sont plus directes encore au niveau master. Ce type de collaboration est appelé à se développer avec l’anthropologie, dont le secteur Asie vient de se renforcer avec la nomination comme maître de conférences d’un spécialiste de l’Asie du Sud‐Est. Les participations croisées aux jurys de M1 et de M2 sont monnaie courante. Au sein du Master de Négociations Internationales, les synergies sont également nombreuses, et bien rodée. La formation est orientée « langues et civilisations », et comprend une large composante asiatique (autour du chinois). Cette longue fréquentation au niveau de l’enseignement se redouble d’une association à celui de la recherche. Dès les années 1990, l’ancien Institut d’Histoire des Pays d’Outre‐mer (IHPOM) dialoguait avec l’Institut de Recherche sur le Sud‐Est Asiatique (IRSEA), et certains chercheurs d’un laboratoire étaient associés à l’autre. Aujourd’hui, la totalité des enseignants‐chercheurs se retrouvent au sein des deux laboratoires asiatiques de l’université de Provence : l’IRSEA et la Jeune Equipe LEO2T, orientée principalement vers la traduction des textes d’Asie. Diverses manifestations scientifiques ont souligné ces collaborations. - Ainsi, en 2007, le colloque Vietnam, le moment moderniste, dont les actes sont introduits par Michel Vovelle, a‐t‐il regroupé autour d’historiens des linguistes et sociologues. - L’IRSEA, au travers d’anthropologues et d’historiens, a organisé avec les Archives Nationales d’Outre‐mer (ANOM) une exposition sur la population Hmong.
Aujourd’hui l’IRSEA et le LEO2T sont engagés dans un processus de fusion, qui devrait aboutir à la
création d’un Institut d’Etudes Asiatiques en 2012. Les collaborations jusqu’à présent informelles s’y intensifieront, soit à l’intérieur des thématiques existantes, soit autour de nouveaux projets.
Il devrait donc apparaître clairement que l’ambition interdisciplinaire, au cœur de la spécialité
Langues, cultures et sociétés d’Asie, est tout sauf l’énonciation de bonnes intentions. C’est la suite logique, et la formalisation du rapprochement décrit plus haut. Que devrait‐il ajouter à ce qui existe déjà ? Tout d’abord, ce nouvel affichage, sans équivalent dans le grand Sud‐Est (français), et bien peu au‐delà, devrait nous assurer une visibilité bien plus grande, et attirer de nouveaux étudiants, français et étrangers. Un autre avantage attendu de cette nouvelle spécialité tient à la mutualisation accentuée de nos ressources, de nos cours en particulier. C’est bien la constitution d’un des deux ou trois plus grands pôles français de recherche sur l’Asie orientale que nous visons.
Les débouchés professionnels sont nombreux, s’agissant d’une partie du monde de plus en plus importante, et où le nombre d’expatriés français a décuplé au cours des trente dernières années. On songe bien sûr aux métiers du tourisme, mas aussi à certaines administrations, au premier rang desquelles les Affaires Etrangères (concours du Cadre d’Orient), et à l’enseignement, où l’Asie (langues et civilisations) constitue une voie d’accès originale et en développement. Les administrations et entreprises, publiques et privées, auront besoin d’un nombre croissant d’intervenants compétents sur l’Asie, et cela concerne particulièrement la région PACA, amenée par son histoire, sa géographie et son immigration à regarder vers l’Orient –proche et lointain‐. Le journalisme, la gestion du patrimoine et de la culture constituent des débouchés plus secondaires, mais nullement négligeables.
Concernant les contenus :
Notre parti‐pris réaliste se lit dans la mobilisation, pour ce projet de spécialité, de ressources déjà existantes : enseignants, cours mentionnés, tout ceci existe déjà. La seule création annoncée est le séminaire commun de premier semestre, qui insufflera de la cohérence à la formation d’étudiants fortement ancrés dans leur discipline, surtout en M1.
Il faudrait enfin insister sur la riche palette de cours que nous pouvons dès à présent offrir. Trois en histoire, (« civilisations chinoise, japonaise, indienne et sud‐est asiatique »; « violences », « économies coloniales ») portent spécifiquement sur l’Asie. En anthropologie, on trouve le cours spécialisé « Anthropologie de l’Asie du Sud Est », qui fait suite au cours d’initiation « Anthropologie de l’Asie et du Pacifique ». En langues, plusieurs formations de niveau L3/Master portent sur l’espace chinois, sur l’évolution sociale de la Chine contemporaine, sur sa géopolitique, son histoire (deux niveaux), sur Taiwan, sur l’émigration chinoise outre‐mer, sur « Vivre dans la Chine d'aujourd'hui “ et, à mi‐chemin entre langue et civilisation, sur le chinois des médias. Sur le Japon, on trouve des cours sur l’histoire (deux niveaux), les arts, les religions (deux niveaux), la culture populaire (deux niveaux) et la société contemporaine. Tout ceci sera complété et solidement lié par le séminaire de premier semestre commun aux deux années de master, dans lesquels interviendront tous les enseignants concernés. La formation spécifique des historiens ne sera pas négligée, puisqu’ils participeront également aux séminaires méthodologiques de leur discipline.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Sociales et Humaines Mention : Master Philosophie
Le rapport de l’AERES met en valeur les points forts du master de Philosophie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Réponse générale sur la mention 1. Remarque sur la confusion factuelle entre « mutualisation » et « tronc commun » : A plusieurs reprises le rapport d’évaluation souligne – et il le fait d’ailleurs dans un sens positif – que les UE d’« Histoire de la philosophie » sont le tronc commun des spécialités. C’est inexact. Les UE d’« Histoire de la philosophie » de la spécialité « Histoire de la philosophie » sont effectivement mutualisées avec les autres spécialités principalement au semestre 1 du M1, mais elles sont loin d’être les seules UE mutualisées, et un grand nombre d’UE qui ne sont pas d’histoire de la philosophie, comme le montre à l’évidence la maquette, sont également mutualisées. C’est l’ensemble des UE mutualisées au semestre 1 du M1 qui constitue le tronc commun de la formation de la mention et non les seules UE d’« Histoire de la philosophie ». 2. Remarque sur les rubriques non renseignées Certaines rubriques n’ont pas été renseignées au niveau de la filière car elles ne pouvaient l’être que par la direction de l’établissement. Ainsi les rubriques relatives au résultat de l’évaluation des enseignements par les étudiants ne pouvaient faire l’objet de commentaires spécifiques, les résultats de cette évaluation par l’OVE étant en cours d’exploitation alors. 3. Réponses aux points faibles relevés par le rapport :
3.1. Pilotage de la formation
a) Nous acceptons tout à fait l’observation sur l’absence de Conseil de perfectionnement structuré. Un conseil de perfectionnement sera mis en place dès l’année académique prochaine (2011‐2012) pour la spécialité professionnalisante « Argumentation et influence sociale » dans lequel siègeront outre le ou les responsables de la spécialité et les enseignants‐chercheurs de la spécialité, des représentants des enseignants‐chercheurs de la mention, des partenaires professionnels et des représentants des étudiants et du personnel administratif. Nous envisagerons également la possibilité d’une mise en place d’un Conseil de perfectionnement pour l’ensemble de la mention.
b) Structure et fonctionnement de l’équipe de pilotage. Nous acceptons également l’observation sur le fait que la structure et le fonctionnement de l’équipe de pilotage n’étaient pas développés dans notre demande d’habilitation. Il s’agit d’une faiblesse dans la présentation. La mention « Philosophie » a en effet un Comité de pilotage dont nous avons à tort négligé de développer les objectifs, les fonctions, la structure et le fonctionnement parce qu’ils nous semblaient correspondre pour l’essentiel aux objectifs et aux fonctions de tout comité de pilotage, analyse des informations et des indicateurs, de planification de la formation et finalement de décision par rapports aux projets, aux objectifs et aux réalités constatées. Il est composé du responsable de la mention, de l’ensemble des responsables des spécialités de la mention et y siège comme invité permanent le directeur du département en exercice ; pour la spécialité professionnalisante « Argumentation et influence sociale » le comité s’élargit à des professionnels. Il se réunit au moins une fois par an. Sous la forme d’une « Commission Master philosophie » qui en est une des composantes, il examine les demandes d’inscription en Master et leur adéquation avec les objectifs et les compétences de la formation ainsi que les orientations vers les spécialités en fonction des projets professionnels des étudiants. Il établit le cas échéant les règles spécifiques à l’inscription en Master dans cette mention dans le cadre des règles générales de l’Université. Outre la réunion annuelle, le comité de pilotage se réunit autant de fois que nécessaire pour faire le point de l’état d’avancement des travaux des étudiants et donc sur la planification générale du projet de formation de la mention, c’est ce qui explique le taux de réussite de 80%. Le comité de pilotage réfléchit également sur les retours qui lui parviennent de la part des étudiants sur la formation durant la formation et après la formation pour rendre année après année la formation la plus adéquate possible à un devenir professionnel pour les étudiants qui la suivent.
Nous sommes très attentifs aux observations de l’AERES relatives au suivi des étudiants et nos efforts les plus importants porteront sur l’optimisation des moyens que mettra à notre disposition l’université, en vue, d’une part d’accroître le taux de réussite de cette mention et d’autre part d’affiner les informations que nous possédons sur les débouchés professionnels constatés, qui ont été inventoriés avec une assez grande précision cependant dans les rubriques « Débouchés professionnels et poursuite des études » et « métiers visés et constatés » de la Demande d’habilitation.
3.2. Partenariats structurés entre les deux Unités de recherche, avec d’autres équipes, ou avec des professionnels
L’existence d’un tronc commun au semestre 1 du M1 fait apparaître clairement à tout lecteur attentif la synergie des deux Unités de recherche dans leur implication au niveau des enseignements du Master. Les méthodologies spécifiques de chacune des deux Unités de recherche, parfaitement identifiables, complémentaires quant à leurs objets pour ce qui est de la formation à et par la recherche accroît et potentialise cette synergie. Sur le plan de la synergie des Unités de recherche avec la formation des spécialités de la mention « Philosophie », on pourra noter que la direction des mémoires de recherche des spécialités à finalité recherche est assurée en fonction de leurs compétences et des projets professionnels des étudiants concernés par des Directeurs de recherche dans toutes les spécialités même lorsque, à titre personnel, ces Directeurs de recherche sont, quant à eux, rattachés à une Unité de recherche qui ne paraît pas directement être celle de la spécialité dans laquelle l’étudiant suit sa formation. Pour ce qui est de partenariats plus élargis, nous retenons comme très incitative cette indication de l’AERES et nous proposerons la mise en place de Masters internationaux conjoints. Un projet de Master Mundus (avec une dizaine d’universités dont l’Université Complutense de Madrid et la Humbold Univesität de Berlin) est d’ailleurs en cours d’examen par la communauté européenne. 3.3. Réflexion sur le débouché professionnel et observations sur le suivi des étudiants. Cette réflexion est le souci constant de la mention, c’est la raison pour laquelle, bien qu’il n’existe pas au niveau du Master d’association structurée d’anciens étudiants nous avons eu à cœur d’indiquer spécialité par spécialité les insertions professionnelles constatées des étudiants dont nous connaissions le devenir. Sur des nombres d’étudiants du type de ceux d’un Master de philosophie de province, le ratio de réponses obtenues par le remarquable travail de l’Observatoire de la vie étudiante joint à l’analyse empirique des responsables de spécialité ne permet pas une meilleure approximation que celle que nous avons donnée dans les documents fournis à l’AERES. Il est entendu que des efforts importants continueront d’être faits pour accroître et améliorer le niveau de ces informations qui nous sont aussi utiles que précieuses pour le pilotage de la mention.
3.4. Aspects composite de certaines spécialités. La réponse à ce point se trouvera dans les réponses spécifiques des spécialités concernées.
II. Réponses à l’évaluation des spécialités
A‐ Spécialité : « histoire de la philosophie »
1. Sur la reconduction dans le quadriennal 2012‐2015 d’une spécialité spécifique avec l’intitulé « Histoire de la philosophie »
L’intitulé « Histoire de la philosophie » de cette spécialité lui donne une visibilité et une lisibilité nationale et internationale, comme le reconnaît le rapport d’évaluation de l’AERES. Une modification éventuelle de l’intitulé qui diluerait la spécialité par regroupement avec d’autres spécialités aurait des effets catastrophiques sur le recrutement. L’intégration d’autres spécialités de la mention à la spécialité « Histoire de la philosophie » – comme l’envisage, à titre d’hypothèse, le rapport de l’AERES notamment pour la composante « Philosophie analytique » de la spécialité « Epistémologie et philosophie analytique » – serait contre‐productive pour la reconnaissance de la spécificité de ces spécialités et nuirait à la visibilité et à la lisibilité de la spécialité « Histoire de la philosophie ».
2. Remarque sur la notation de l’AERES des UE d’Histoire de la philosophie comme tronc commun de la plupart des spécialités : Voir supra la remarque générale à ce propos dans la réponse à l’évaluation par l’AERES de la mention dans son ensemble.
3. Dans les points forts relevés, n’est pas rappelé l’excellent taux d’insertion professionnel des étudiants issus de cette spécialité.
4. Points faibles. Les points faibles relevés par le rapport de l’AERES (Pilotage et suivi des étudiants, synergie des unités de recherche avec la formation pédagogique de la spécialité et de la mention) sont partagés avec la mention dans son ensemble. La réponse à ces points faibles de la spécialité se trouve dans la réponse globale au niveau de la mention.
B‐ Spécialité : « épistémologie et philosophie analytique »
1. Erreur factuelle - Suivi des étudiants Pour ce qui est de l’analyse à 2 ans, et plus généralement de l’attention portée au devenir des étudiants, nous avons bel et bien fourni les informations requises. Pour la période de référence, le taux de réponses était de 100 % et nous avons même donné un certain nombre de détails concernant la situation professionnelle des diplômés, dont tous avaient trouvé entre‐temps un emploi. Sur l’évaluation des enseignements par les étudiants et « l’analyse à 2 ans de la formation par les sortants » voir supra les observations au niveau de la Mention.
2. Pour en venir à présent au fond : - Synergie A juste titre, le rapport d’évaluation insiste sur la nécessité d’un renforcement du partenariat entre les deux spécialités « Epistémologie et philosophie analytique » et « Histoire de la philosophie », alors même qu’est actuellement en discussion entre les enseignants‐chercheurs du département, dans la perspective prochaine de la “ fusion ” des Universités d’Aix‐Marseille, l’idée d’un projet de rapprochement entre les deux équipes auxquelles ces spécialités concernées sont adossées. Rappelons que la collaboration entre les deux spécialités est depuis longtemps acquise et que plusieurs enseignants‐chercheurs rattachés à l’unité de recherche « Institut d’histoire de la philosophie » participent aux enseignements et à l’encadrement des mémoires de la spécialité. Voir ci‐dessus ce qui a été dit sur les synergies au niveau de la mention. - Langues vivantes L’observation qui nous est faite sur ce point nous surprend d’autant plus que la maquette indique bien que tous les étudiants de la spécialité sont appelés à valider une UE d’anglais langue disciplinaire au titre du semestre 1. On peut évidemment imaginer d’aller plus loin. Par exemple on envisagera la possibilité que l’un ou l’autre des cours de M2 (par exemple) consiste en un séminaire consacré à l’étude et à la discussion en anglais de textes de philosophie analytique dans cette même langue sur le modèle du séminaire de l’Unité de recherche « Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives » ouvert aux étudiants de Master en vue de la traduction de textes inédits de K. Gödel en langue allemande dans le cadre de l’ANR « Gödel philosophe : de la logique à l’épistémologie ». - Une spécialité « composite » Les spécialités « Epistémologie » et « Philosophie analytique » constituaient à l’origine deux formations distinctes que l’on nous a demandées expressément, voici à peine quatre ans, à l’occasion du précédent quadriennal, de réunir dans une même spécialité. Nous avons bien volontiers accepté cette proposition, d’autant plus facilement que les deux formations sont à l’évidence largement complémentaires, ne serait‐ce qu’en raison des liens qui se sont historiquement tissés tout au long du vingtième
siècle, entre la philosophie de la connaissance (et des sciences) réellement vivante et la philosophie de
tradition analytique. Le rapprochement s’est opéré sans heurt, et nous nous interrogeons du même coup sur les raisons qui motivent aujourd’hui la suggestion d’y mettre fin. En dépit des inquiétudes exprimées par l’AERES, il ne nous semble pas que les étudiants trouvent illisibles la structure et l’intitulé de la spécialité, dont, bien au contraire, la complémentarité des termes va quasiment de soi aux yeux de quiconque est un tant soit peu familier de l’état de la recherche philosophique contemporaine. L’évaluation évoque d’autre part le risque que certains étudiants puissent profiter de la structure ouverte de la spécialité pour ne suivre en réalité qu’une seule de ses composantes. Le risque existe effectivement en théorie plus qu’en pratique. Pour le conjurer tout à fait, nous sommes prêts à envisager que, désormais, toute inscription dans la spécialité s’accompagne de l’obligation de respecter une proportion d’au moins 1/3‐2/3 entre les deux versants de cette dernière. Les recommandations de l’AERES
Le rapport d’évaluation formule pour finir deux recommandations difficilement compatibles entre elles. D’un côté « la question se pose d'une construction de la spécialité en deux parcours spécifiques à partir de la spécialité “Histoire de la philosophie” (…) ». Une telle hypothèse n’est pas forcément inconcevable s’agissant du pôle « Philosophie analytique », encore qu’il y aurait beaucoup à dire sur ce point. Mais elle nous semble en revanche, pour des raisons évidentes, tout à fait inappropriée en ce qui concerne le pôle « Epistémologie ». De surcroît, le risque est de brouiller la lisibilité de la spécialité « Histoire de la philosophie ». Sans doute est‐ce la raison pour laquelle, quelques lignes plus loin, le rapporteur suggère finalement une autre voie et propose de redistribuer les deux pôles de la spécialité vers l’histoire de la philosophie d’une part, vers la nouvelle spécialité « Philosophie et histoire des sciences » d’autre part. Cette seconde recommandation ne nous paraît guère plus acceptable que la première, en particulier pour ce qui est de l’épistémologie. La formation en épistémologie délivrée au sein de la spécialité existante et celle qu’envisage de délivrer la nouvelle spécialité « Philosophie et histoire des sciences » ne sont pas destinées au même type de public, et ne seront pas assurées dans les mêmes lieux. L’absorption de la composante « Epistémologie » de la spécialité existante par la nouvelle formation reviendrait du même coup à rayer de la carte des spécialités Master proposés au sein du département de philosophie d’Aix‐en‐Provence tout enseignement spécifiquement philosophique en épistémologie, ce qui serait tout de même pour le moins paradoxal. C‐ Spécialité : « philosophie et histoire des sciences fondamentales (mathématiques et physique) » L’évaluation de la spécialité « Philosophie et histoire des sciences fondamentales (mathématiques et physique) », spécialité demandée en création, omet d’importants éléments et contient plusieurs inexactitudes matérielles. 1. Il n’est pas mentionné que la spécialité est adossée à deux UMR : le Centre d’épistémologie et d’ergologie comparatives (CEPERC) et le Centre de Physique Théorique (CPT), UMR 6207, alors qu’il s’agit là du caractère le plus spécifique de cette spécialité. C’est vraisemblablement cette omission qui explique le reproche adressé à ce projet de spécialité, à savoir l’absence « de prolongements naturels dans des formalisations de collaborations pédagogiques entre équipes de recherche ». Précisons que cet adossement au CPT n’est qu’un premier pas. Le séminaire d’histoire et philosophie des mathématiques, assuré par le CEPERC au sein de la Fédération de Recherche des Unités de Mathématiques de Marseille (FRUMAM, FR 2291), a vocation d’adosser, dans le futur, la spécialité sur des laboratoires de recherche en mathématique. 2. On s’interroge sur la nature des éléments qui amènent le rapporteur à conclure son appréciation par une « Possibilité d’hyperspécialisation qui peut décourager ». La spécialité a au contraire une vocation généraliste et pluridisciplinaire (UE de logique, d’histoire de la philosophie, d’histoire des mathématiques, d’histoire de la physique, d’épistémologie générale, etc.) 3. Notre spécialité n’est pas « à l’image du master “Histoire philosophie et médiations des sciences“ ». S’il fallait à tout prix la rapprocher d’un master existant, alors c’est au LOPHISS de Paris 7 qu’il faudrait songer. 4. Enfin la recommandation pour l’établissement suggérant d’intégrer la composante « Epistémologie » de la spécialité « Epistémologie et philosophie analytique » dans la spécialité « Histoire et philosophie des sciences fondamentales » est inacceptable puisque cette dernière est destinée aussi bien aux étudiants de sciences que de philosophie, tandis que la première est réservée aux étudiants de philosophie possédant déjà une solide formation en philosophie. D‐ Spécialité : « argumentation et influence sociale »
La spécialité prend acte du rapport globalement positif de l’évaluation de l’AERES. Elle prend également acte des points faibles relevés et tentera d’y remédier 1. Sur la question du Conseil de perfectionnement : un conseil de perfectionnement sera constitué en 2011‐2012, cf. ci‐dessus réponse au niveau de la mention. 2. Sur la question de l’intervention des professionnels et celle des stages. La spécialité prend acte de ces deux points faibles et tentera d’y remédier. Le nouveau responsable de la spécialité a d’ores et déjà commencé à développer une politique des stages plus précise et la développera encore davantage durant le quadriennal à venir. Une chargée de cours (en lien serré avec la spécialité) sera recrutée à la rentrée prochaine sur cette mission précise. Elle tentera d’accroître l’intervention de professionnels dans la formation tout en notant que l’intervention accrue de professionnels dans la formation accroît également le coût de la formation pour l’Université.
E‐ Spécialité : « esthétique et théorie des arts »
Cette spécialité a été entièrement reconstruite à l’occasion du précédent quadriennal et le nombre d’inscrits a été multiplié par 6 (16 étudiants validés cette année), ce qui ne représente certes pas des effectifs pléthoriques mais est le signe que cette spécialité occupe une place désormais identifiable dans le paysage académique. Nous avons compté cette année deux étudiantes belges et une allemande, et nous recevons régulièrement des demandes de l’étranger (Italie, Grèce, Iran, Suisse). Par ailleurs, la spécialité attire un public fidèle de doctorants, d’étudiants Erasmus et d’auditeurs libres (de l’ordre d’une douzaine sur les deux années). Il est donc un peu paradoxal d’être rétrogradé de « A » en « B ». Remarques Comme dans les autres spécialités Recherche, cette spécialité comporte un double mémoire obligatoire, en fin de M1 et de M2. Le stage n’est pas obligatoire. Chaque étudiant a le choix entre un séminaire « Recherche et formation professionnelle en sciences de l’art » (département d’Arts plastiques), un séminaire de littérature comparée (département de Lettres modernes) ou un stage réalisé dans une institution à vocation culturelle (compagnie de théâtre ou de danse, DRAC, associations, etc.). Celui‐ci est validé par un mémoire de stage (d’environ 25 pages). D’un point de vue quantitatif, la solution du stage a été largement plébiscitée par les étudiants qui la choisissent par une large majorité. Il est surprenant de décrire cette spécialité comme « une formation tournée vers les métiers du patrimoine culturel » alors qu’aucune indication de la maquette ne permet de tirer cette conclusion. Cela peut laisser supposer de manière erronée qu’il s’agit d’une spécialité à finalité professionnelle, préparant par exemple le concours de Conservateur du patrimoine. Rien de comparable ici : la spécialité est clairement identifié Recherche et elle revendique sans ambiguïté son appartenance à la philosophie. Son objet central est en effet l’esthétique philosophique qui met en œuvre un questionnement et des méthodes philosophiques pour aborder les problèmes que posent les arts, par exemple : les définitions de l’art, l’ontologie des œuvres, la place de la cognition et des émotions, les relations entre l’esthétique, l’éthique et la métaphysique, les théories de la dépiction ou de la simulation, etc. En termes de débouchés, l’orientation du master vise les métiers de la médiation culturelle (secteur des expositions et en particulier rédaction des catalogues), de l’édition d’art et de la critique. Nous n’avons pas l’ambition de rivaliser avec les formations spécialisées mais de valoriser le caractère spécifique de la dimension philosophique qui constitue aujourd’hui un atout apprécié dans ces professions. Points faibles 1. Le rapport d’évaluation souligne deux insuffisances plus ou moins corrélées : ouverture à la professionnalisation et politique des stages trop floues (a) Cette spécialité est une spécialité recherche qui n’a pas l’ambition d’être une « spécialité à finalité professionnelle ». Cela ne signifie pas pour autant que nous nous désintéressions des débouchés. Le bilan des deux dernières années fait apparaître qu’il y a eu trois sortes de publics étudiants : (1) des agrégé(e)s de philosophie en poste dans le secondaire, titulaires d’un ancien DEA et qui souhaitent l’obtention d’un master pour valoriser leur diplôme ou poursuivre en thèse ; (2) des étudiants issus de L3 Art et culture et qui poursuivent tout naturellement leur cursus esthétique ; (3) enfin des candidats extérieurs qui ont parfois commencé une carrière et font une pause pour renforcer leur potentiel théorique. (b) Stages La possibilité d’effectuer un stage résulte d’une suggestion du rapporteur du précédent quadriennal. Nous l’avons introduite à titre expérimental, parce qu’elle nous a semblé enrichissante, et le résultat s’est révélé concluant. Il ne s’agit pas d’une phase préparatoire à une embauche mais d’une expérience concrète permettant de découvrir un environnement pratique. L’objectif attendu est de stimuler un effet en retour sur les compétences théoriques. 2. Manque de cohérence (a) On comprend mal ce que recouvre le reproche de « manque de cohérence ». Les cours à prendre dans les autres départements (Histoire de l’Art, Arts du spectacle, Musicologie, Lettres modernes) offrent plusieurs possibilités de choix, ce qui put être considérée plus comme une richesse que comme une dispersion. Mais du point de vue d’un étudiant donné, une seule possibilité est réalisée, selon sa dominante (musique, littérature, arts visuels), comme c’est aussi le cas en L3. Il n’en résulte donc aucun brouillage car l’objectif n’est pas de butiner d’un art à l’autre. (b) Les enseignements d’esthétique arrivent‐ils trop tard dans le cursus ? Il existe un cours d’initiation à l’esthétique obligatoire pour tous les étudiants de philosophie (en L2 semestre 1) puis un parcours spécifique de 21 ECTS (9 en L2 + 2 fois 6 en L3), ce qui représente en tout 24 ECTS, ce qui semble une quantité raisonnable. En Master, les cours d’esthétique comprennent également 21 ECTS (6 en M1, 6 + 9 en M2), soit plus du quart du contingent ECTS hors mémoires. Par ailleurs, comme cela a été rappelé dans les réponses des autres spécialités, nous tenons à l’existence d’un tronc commun de
premier semestre pour éviter que la spécialisation de la formation nécessaire tant au plan pédagogique qu’à celui des débouchés professionnels ne se départisse d’une formation authentique dans le champ disciplinaire de la philosophie.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Master Psychologie
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master de Psychologie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Réponse au bilan de l’évaluation de la mention
Réponse à l’appréciation globale Pour la deuxième année consécutive, l’Université de Provence est l’un des trois établissements français classés par le Center for higher education development (CHED, Excellence ranking in Europe) pour la psychologie. Cette reconnaissance tient à la qualité de l’offre de formation proposée par toutes les spécialités composant la mention, ainsi que des laboratoires de recherche sur lesquelles elles sont adossées. Les évaluations conduites par l’Observatoire de la Vie Étudiante indiquent d’ailleurs une forte cohérence inter‐spécialités des différents indicateurs (type d’emploi, type de contrat de travail, salaire, correspondance entre l’emploi occupé et le domaine et le niveau de formation1). Les notes qui viennent d’être attribuées aux différentes spécialités ne sont corrélées ni avec les indicateurs de l’Observatoire de la Vie Étudiante (OVE), ni avec les évaluations AERES 2008. Il semble donc nécessaire de rappeler, développer, ou compléter certaines informations produites dans la maquette initiale. Nous avons élaboré collectivement des réponses argumentées ci‐dessous. L’équipe de formation du master reste très attachée au maintien de toutes les spécialités dans le but d'offrir une offre de formation multidisciplinaire cohérente. Il est prévu d’en accroître la visibilité tant localement (UE de licence par ex.) que nationalement et internationalement (renforcement de la politique d’information et de collaborations de formation et de recherche). Indicateurs Nous rappelons ici l’information concernant les effectifs, dits « NR » dans ce rapport. Une cinquantaine d’étudiants est attendue en M1 et M2 des spécialités cliniques (PCP et PPC), les autres spécialités ayant affiché une capacité d’accueil d’une vingtaine d’étudiants par niveau. L’effectif total de la mention a été revu à la baisse pour améliorer les conditions d’études exigeantes (master Pro et R) et l’insertion professionnelle des diplômés.
Réponse aux points faibles et aux recommandations 1/ La mutualisation des enseignements. Les mutualisations ont été accrues en M1 par rapport au quadriennal précédent, suivant de grands secteurs disciplinaires (clinique, cognitive, développement et différentielle, sociale) qui composent les départements de l’UFR « psychologie, sciences de l’éducation ». Elles se réduisent progressivement du 1er au 4ème semestre de Master pour renforcer les spécialisations. Les cadres conceptuels et méthodologiques s’inscrivent ainsi dans des courants scientifiques différents pour que les futurs psychologues répartis en dix spécialités puissent répondre à des demandes sociétales diversifiées, complémentaires. 2/ Le renforcement de la finalité recherche La double finalité a été proposée lors du quadriennal précédent, mais comme indiqué dans la demande d’habilitation (p.9) cette formule « innovante » pose une double exigence liée au titre professionnel de psychologue et à la poursuite d’études en doctorat. Pour y parvenir, une nouvelle organisation de la formation, a été mise en place. La conception « M1 puis M2 Pro et R » a été abandonnée au profit d’une meilleure répartition entre UE, TER et stage sur les deux années. Cela est rendu possible par la sélection en M1. Il est à noter que la finalité recherche vise à donner aux étudiants des compétences permettant de conduire des recherches finalisées, outre les possibilités de poursuite d’études doctorales. Celles‐ci sont effectivement à amplifier mais les solutions dépassent le master : elles impliquent une initiation à la recherche en L (renforcée pour le prochain quadriennal), des financements en D, sans compter que les débouchés du doctorat sont moins
assurés qu’avec le master.
1 ces données détaillées sont disponibles sur le site de l’université
3/ Les procédures d’évaluation Outre les évaluations conduites par les équipes de chaque spécialité, l’OVE a conduit pour la 4ème année consécutive des évaluations de la formation auprès de diplômés trois ans auparavant (cf. p. 19 de la demande d’habilitation). La dernière enquête (fin 2010) montre toujours une bonne insertion professionnelle (en termes de taux d’insertion (86,8) ; de type de contrat (66,7% CDI) et de statut (66,2% de cadres). La correspondance entre l’emploi occupé et la formation est jugée satisfaisante tant en ce qui concerne le domaine (84%) que le niveau (87%). Par ailleurs nous participons actuellement à l’évaluation de la formation et des enseignements par les étudiants de M1 menée par l’OVE. 4/ Les TICE Toutes les spécialités ont un site internet et utilisent deux plateformes, l’Environnement Numérique de Travail de l’Université et Moodle. L’utilisation des TICE dépend des spécialisations ; les bases de type EBSCO HOST font l’objet de présentations pour toutes les spécialités ; les procédures de recueil (ex PsyLab) et de traitement (ex Tropes ; Outil Stat) sont apprises dans les spécialités utilisant des méthodes quantitatives ; la présentation des travaux se fait à l’aide de PowerPoint. Il est prévu d’enrichir la testothèque par l’acquisition de procédures d’évaluation psychologiques informatisées. Les indications données dans la demande d’habilitation ne reflètent donc pas la diversité des TICE utilisées dans les différentes spécialités. 5/ Partenariats internationaux La dimension internationale est avérée par le classement du CHED (voir plus haut) et la venue d’un nombre conséquent d’étudiants étrangers ((ex. 38 en 2009‐2010 originaires d’Europe, d’Afrique, et d’Amérique du Sud). L’équipe de formation partage l’avis selon lequel la mobilité étudiante et enseignante doit être encouragée. La récente nomination d’un référent relations internationales au niveau de l’UFR va permettre de développer ces aspects, pour établir de nouvelles conventions de partenariats et conforter les existantes (ex. Erasmus, CREPUQ). Des conventions de recherche sont d’ores et déjà en cours de signature et devraient avoir des retombées sur la formation master. 6/ Conseil de perfectionnement et de comités de pilotage. Un conseil de perfectionnement va être mis en place et son rôle sera déterminant pour développer les points qui viennent d’être mentionnés. Ce conseil sera composé de l’actuelle équipe pédagogique du Master, du référent « relations internationales » de l’UFR, des directeurs de Laboratoire, de représentants étudiants et de représentants d’associations ou syndicats professionnels. Par ailleurs, chaque spécialité mettra en place un comité de pilotage composé de la même manière. II. Spécialité Psychologie clinique et Psychopathologie
1/ Indicateurs : Le résultat demandé de l’analyse du devenir des étudiants diplômés a été fourni dans le document initial. Nous le complétons ici. Concernant le devenir de nos étudiants diplômés (résultats OVE avril 2011 portant sur les étudiants de master 2007) : 92% avaient un emploi au 01/12/2009 (2 ans plus tard), 6% étaient en recherche d’emploi et 2% avaient repris des études. L’insertion professionnelle est à 65% en CDI, 20% en CDD, 12% en activité libérale ; 59% avaient un travail à temps partiel et 41% à temps plein ; 53% dans le secteur associatif, 30% dans le secteur public, 11% dans le secteur libéral et 6% dans le secteur privé. Les résultats de l’analyse de l’OVE à 2 ans montrent que les sortants évaluent très positivement la formation (93% sont plutôt satisfaits du lien entre le niveau de formation du master et l’emploi occupé, et, à 94%, du lien entre le domaine de formation du master et l’emploi occupé satisfaisant). 2/ Réponse aux points faibles :
La dimension recherche semble peu développée. Après des changements de laboratoire de plusieurs enseignants chercheurs, en vue d’un regroupement de la psychologie clinique à Aix‐Marseille, cette spécialité de master est maintenant principalement adossée au laboratoire LPCP (Laboratoire Psychologie Clinique et Psychanalyse) et secondairement au Centre de Recherche Psyclé (Psychologie de la Connaissance, du Langage et de l'Émotion), ce qui permet de lui donner plus de visibilité à la recherche en psychopathologie. Cette spécialité préparant à la fois à la recherche et à la professionnalisation, des UE spécifiques à la recherche font partie de la formation. En M1, une UE TER est centrée sur le mémoire de recherche : comprenant une initiation à la recherche en psychologie clinique, l’apprentissage de méthodes qualitatives et quantitatives, et un séminaire de recherche. En M2 des enseignements importants portent sur la méthodologie de la recherche : pratique des recherches qualitatives et quantitatives, analyse pragmatique, recherche et
intersubjectivité, épistémologie de la recherche. Un autre enseignement porte sur la présentation des travaux oraux et la rédaction d’articles. Le nombre d’étudiants poursuivant en thèse est conséquent : pendant le dernier quadriennal, 24 étudiants se sont inscrits en thèse et 11 thèses ont été soutenues en psychologie clinique et psychopathologie. La plupart assurent cette recherche tout en exerçant en tant que psychologue. Deux d’entre eux ont été recrutés comme MCF.
Pas de conseil de perfectionnement au niveau de la spécialité. Cette spécialité possède depuis longtemps un Conseil de Perfectionnement, qui n’a pas été évoqué dans le projet. Il se réunit régulièrement en groupe de travail constitué d’enseignants et de professionnels psychologues intervenant en institution afin de travailler sur des questions pédagogiques. Nous avons aussi institutionnalisé des réunions de travail et de réflexion avec l’ensemble des psychologues responsables des lieux de stages. La constitution du Conseil de Perfectionnement est la suivante : 4 EC intervenant dans la formation, 1 professionnel psychologue, le directeur du LPCP, 2 étudiants (1M1 ; 1M2).
Une ouverture internationale insuffisante. Du point de vue des relations internationales, des collaborations ont été développées, débouchant sur des communications en colloques internationaux et l’organisation de colloques ou workshop internationaux. On peut citer par exemple des collaborations avec : ‐ l’Inter‐University Centre of Dubrovnik, Croatie (recherches sur les psychoses) ; ‐ l’univ Kapodistrian d’Athènes, Grèce (recherches sur le fonctionnement psychique des groupes, avec co‐organisation d’un colloque international à Athènes en avril 2008) ; ‐ l’association EATGA (The European Association for Transcultural Group Analysis) Kurt Husemann, (AETGA, Berlin) : recherches sur la dimension interculturelle dans les groupes avec un workshop sur ce thème (Marsala, Sicile, mars 2008 et un workshop à Aix‐en‐Provence en mars 2009. ‐ le Laboratoire de Psychologie Clinique et Pathologique de l’Université Mohammed Vagadal. Rabat, (Maroc), collaborations sur les effets psychologiques de la reconstruction mammaire après une mastectomie consécutive d’un cancer du sein. Des efforts sont encore à faire, dans les relations internationales du point de vue de l’enseignement, en particulier dans le développement de collaborations Erasmus. 3/ Réponse aux recommandations Quels professionnels et quels EC interviennent dans les enseignements, dans quelles UE et pour combien de temps. La répartition, le volume et le contenu des enseignements assurés par les EC et par les professionnels ont été fournis précisément dans une annexe à la maquette (doc xls). Nous en rappelons les axes importants. Les EC interviennent plus particulièrement dans les enseignements fondamentaux et dans les CM proposés dans le M1 et M2 (65 % en M1 et 50 % en M2 de l’ensemble des enseignements), en particulier : dans le tronc commun proposé en collaboration avec la spécialité psychologie clinique et psychanalyse, dans l’enseignement de la psychopathologie clinique de l’enfant, l’adolescent et l’adulte ainsi que la gérontologie, et l’approche des grandes structures psychiques (névroses, psychoses, états limites, autisme dans une approche pluriréférentielle et intégrative), dans l’accompagnement des mémoires de recherche (en M1 et M2), dans la supervisions des stages de M1 et M2, dans les enseignements portant sur le groupe (cours), les entretiens, la psychosomatique, et la formation à la recherche dans une double approche qualitative et quantitative.
III. Psychanalyse et psychopathologie clinique
Comme indiqué dans la partie générale, il est prévu de mettre en place un comité de pilotage (2 EC titulaires
PR ; 2 EC titulaires MCF ; 1 CC ; 2 professionnels ; 2 Doctorants ; 1 Post‐doc)
Concernant l’ouverture internationale des conventions sont en cours de signature (L’Université Pantheion d’Athènes ; Campinas au Brésil ; L’Université Ben Gourion en Israël ; L’Université Al Qods en Palestine ; Hospital of psychiatry of Khanh Hoa Province, Vietnam)
IV Psychologie et neuropsychologie des perturbations cognitives Cette spécialité a été qualifiée de « majoritairement tournée vers la recherche ». Cependant la formation à la pratique de psychologue est mise en place dès la première année (stage de 120h, suivi de stage de 26h). Elle se poursuit en M2 sous la forme de stages perlés et d’un stage long en immersion totale. L’encadrement sur le lieu de stage est assuré par un psychologue. Les principes généraux de prise en compte des deux volets de la formation, se traduisent par un emploi du temps partiellement individualisé, dans le sens où, en dehors des
jours consacrés à l’enseignement, la répartition des autres activités (stages perlés, stage long, TER) est élaborée selon les besoins. Ceci d’autant plus que la formation accueille chaque année des étudiants relevant de la Formation Continue (de 1 à 5). Le lien entre les professionnels et les universitaires, pour l’instant essentiellement assuré par la responsable de la spécialité, pourrait être renforcé si un PAST était recruté.
V. Ergonomie : facteurs humains et ingénierie des systèmes d’information
Les points forts mis en avant par le comité pour cette spécialité constituent des axes qui resteront prioritaires (ouverture vers l’international, synthèse entre les spécialités professionnelle et recherche, contribution importante de professionnels à cette formation, etc.). L’évaluation des enseignements et de la formation est réalisée, complémentairement à celle de l’OVE, sur la base de séances collectives de régulation et de questionnaires anonymes complétés par les étudiants. Les résultats sont exploités par le conseil de perfectionnement de la spécialité. En outre, des offres d’emplois sont diffusées très fréquemment via la mailing‐list « ergoihm » mise en place par un ancien étudiant de la spécialité. Cette liste sert également de forum de discussion, et l’équipe pédagogique assure un suivi des diplômés pour analyser l’évolution de leur activité professionnelle.
VI. Psychologie clinique du développement : enfance, adolescence, vieillissement
1/ Indicateurs Comme indiqué dans la partie générale (mention), les effectifs attendus sont de 20 M1 et 20 M2. Les évaluations des enseignements mises en place par l’OVE permettent de recueillir les réponses de 80% de diplômés environ. Elles sont complétées, chaque fin d’année, en demandant aux étudiants de rendre un texte libre anonyme individualisé, et de faire un retour collectivement avec le responsable de la spécialité. Les données exploitées par le conseil de master qui regroupe les enseignants chercheurs, des professionnels de terrain, et de deux étudiants délégués. Les résultats de ces enquêtes attestent de la très bonne insertion professionnelle (ex. des diplômés 2007, 11/12 répondants sont en situation AVEC emploi ; source OVE, voir annexe). De même, l’évaluation de la formation est très positive (ex. « diplômés 2006 », source OVE : adéquation entre leur spécialité de master et l’emploi occupé : note=3.73/4 ; adéquation entre leur niveau de formation et l’emploi occupé : note=3.83/4). 2/ Points faibles
« Spécialiser de futurs professionnels sur la vie entière. Certaines populations n’ont‐elles pas besoin d’une formation justement très spécialisée ? » Les populations mentionnées dans la remarque nécessitent bien sûr une formation spécifique : elle est dispensée dans chacune des UE spécialisées qui jalonnent le parcours de formation des étudiants en M1 et M2 (spécificités des tableaux cliniques, des outils d’évaluations, des formes de bilans psychologiques, et des prises en charge). Mais au‐delà de ces aspects spécifiques qui nous amènent à donner un contenu très spécialisé et progressif sur les deux années de master, nous considérons que la prise en charge psychologique et plus globalement le projet de vie de la personne (soins, éducations, rééducations) doivent être pensés sur la vie entière, reconsidérés à chaque étape du développement, et réajustés en fonction d’une part des connaissances sur l’évolution du trouble, et d’autre part de la trajectoire individuelle de la personne. Singulièrement dans les situations de handicaps et de troubles sévères du développement, parce que les difficultés de l’enfant sont présentes dès le plus jeune âge et se prolongent tout au long de la vie, il est indispensable que le psychologue contribue à l’élaboration d’un projet individualisé tenant compte des contextes et des événements marquants de l’anamnèse tout autant que des perspectives d’avenir. C’est à cette approche, centrée sur la compréhension de la dynamique des trajectoires individuelles, que sont formés nos étudiants. Elle est étayée sur un paradigme dont la reconnaissance internationale est incontestée : celui de la psychopathologie développementale (cf. notamment les travaux de Sroufe, Rutter, Cohen, Cicchetti, Sparrow, Dawson, Toth, Mundy, Sigman, et le manuel de référence de Dante Cicchetti et Donald Cohen (2006) ‘Developmental Psychopathology’, John Wiley & Son). Chaque étape critique du développement (d’où notre intitulé de spécialité ‘Enfance, Adolescence, Vieillissement’) est analysée pour mieux considérer la situation rencontrée et intégrer les indices de changement, les marqueurs développementaux, la dynamique familiale.
Justification de cette « demande du terrain »
Les professionnels de terrain qui représentent le bassin de l’emploi en région PACA nous sollicitent de plus en plus pour accueillir des stagiaires et recruter de jeunes psychologues issus de notre formation. Ces derniers sont connus et reconnus pour leur capacité à appréhender certaines populations pour lesquelles les demandes sont croissantes (autisme, retards mentaux, troubles des apprentissages, hyperactivité et déficits attentionnels, maladie d’Alzheimer), avec les paradigmes, outils, méthodes, thérapies et interventions propres à la psychologie du développement typique et atypique. Les Centres pour l’autisme, pour les troubles des apprentissages, ou les démences liées à l’âge, qui ont vu le jour ces dernières années au décours des différents plans et directives ministériels (Plan Autisme, Plan Alzheimer…), recherchent des psychologues sortant de notre formation. L’ARI en région PACA (Association Régionale pour l’Intégration des personnes en situation de handicap qui emploie des psychologues en nombre dans leurs 25 établissements de type CAMSP, CMPP, ITEP, SESSAD, IME, hôpitaux de jour, ESAT) affiche clairement dans ses offres d’emploi le souhait de recruter des psychologues issus de notre spécialité.
« Certains aspects effleurés (comme dans l’UE conceptuelle « EAV – développement » du S2 : 15H pour la déficience intellectuelle, l’autisme, la maladie d’Alzheimer...) ».
Le volume de cette UE du semestre 2 de M1 n’est pas de 15H (cf. Annexe descriptive du master ; tableau ‘Architecture et contenus de la spécialité’) mais 3x15H/étudiant, donc 45H au total, avec 15H pour « Handicaps et troubles du développement », 15H pour « Troubles du développement social et émotionnel », 15H pour « Pathologies du vieillissement ». Cette UE conceptuelle de M1 complète les UE transversales et conceptuelles EAV du semestre 1 en abordant les tableaux cliniques, modèles explicatifs et concepts‐clés ; et connaît un prolongement en M2 (cf. tableau précité = UE ‘Psychologie et Psychopathologie Développementales’ : 120H) avec une reprise des pathologies mais cette fois‐ci sous l’angle des prises en charge et interventions psychologiques aux différentes étapes de la vie pour ces personnes en situation de handicap. A ces contenus s’ajoutent l’UE de ‘Méthodologie professionnelle’ portant sur les bilans psychologiques, pratiques cliniques, études de cas (80H en M2), et l’UE ‘Approfondissements’ au semestre 4 du M2 (80H).
« Champ d’application trop étendu … Risque de laisser de côté ‘des pratiques professionnelles innovantes’».
Notre équipe de formation ne peut, ni ne veut, prétendre à l’exhaustivité. Cependant le risque évoqué nous paraît improbable car la spécialité est adossée à deux laboratoires de recherche et les intervenants ont à cœur de maintenir actualisées les connaissances qu’ils transmettent. Les étudiants sont formés à la recherche documentaire et il est attendu de chaque rapport de stage et mémoire de recherche qu’il soit étayé sur une recension de la littérature internationale la plus récente concernant les problématiques posées.
« Pas d’enseignement des méthodologies ‘Life Span’ ». S’il est question de la méthodologie liée au recueil, à l’analyse, et à l’interprétation des données life span, celle‐ci n’est pas enseignée en tant que telle dans le Master car elle l’est largement en Licence. Cependant, toute présentation des données issues des grandes recherches sur le cycle de vie (Schaie, Baltes, Bandtstadter, etc) dans les cours sur le vieillissement est l’occasion de rappeler celles‐ci. Par ailleurs, l’approche life span est abordée dans les méthodologies de l’intervention pour montrer les spécificités et différences fondamentales des remédiations en fonction du public visé.
« Pas de conseil de perfectionnement ». Depuis 2002 nous avons un « conseil de master » qui réunit enseignants chercheurs, professionnels de terrain, (deux psychologues, l’une en CMPP pour le secteur ‘enfance’ et l’autre en service de gérontologie pour le secteur ‘vieillissement’ et un médecin, pédopsychiatre pour le secteur ‘enfance, adolescence’) et deux délégués étudiants, en M1 comme en M2.
« Ouverture internationale, mobilité des étudiants ... ». Nous avons chaque année de 10 à 20 dossiers de demandes d’étudiants étrangers pour entrer en M1 ou M2. Certains jeunes psychologues de notre spécialité sont partis travailler au Canada, d’autres sont partis en post‐doctorat à l’étranger (Japon, Canada, USA, Angleterre) ou font une thèse dans leur pays d’origine mais en co‐tutelle (Liban, Afrique). Le comité de pilotage va accentuer ses efforts pour institutionnaliser les relations internationales, en lien avec les laboratoires d’appui.
« Peu de candidats intéressés par un parcours ‘recherche’ ». Notre offre de formation a dû, suite à la disparition du M2‐Recherche, intégrer dans ce master à double finalité, des apports significatifs pour les candidats voulant poursuivre en thèse, tout en équilibrant la part dévolue à la formation « recherche » et « professionnelle ». Les actuels étudiants de M1 et M2 sont tous très concernés par la recherche durant le master, même si la poursuite en thèse à l’issue des deux années de master, ne concerne qu’un quart de l’effectif. Ce chiffre paraît raisonnable compte‐tenu des difficultés pour réaliser une thèse avec un financement, et trouver ensuite des débouchés dans les métiers de l’enseignement et de la recherche.
« En quoi notre spécialité se démarque vraiment de la spécialité « Psychologie clinique et psychopathologie » : l'offre de formation concernant les masters en Psychologie à l’Université de Provence a été longuement préparée collectivement au niveau de la mention et avec des échanges nourris entre tous les responsables des spécialités de masters. Basée sur une architecture commune, cette offre de formation a pour objectif d’assurer la plus grande cohérence et d’éviter tout chevauchement entre les contenus de formation. A ce titre, la formation dispensée en « Psychologie clinique du développement » ne présente pas de superposition avec d’autres spécialités, notamment de « Psychologie clinique et psychopathologie », ni de confusions : les réponses ci‐dessus, concernant nos champs théoriques de référence, paradigmes, outils et interventions psychologiques nous individualisent vraiment. D’ailleurs, lors de l’expertise précédente en 2000 (Note A), nous avions été interrogés sur la Clinique représentée par notre spécialité et avions apporté une réponse, que nous nous permettons de joindre en annexe, car elle montrait déjà, et montre toujours, les raisons du choix du terme ‘clinique’ pour notre formation.
VII. Psychologie de l’orientation, de l’insertion et du conseil
1/ Réponses à la rubrique « Données générales » Conçue en 2003 dans l’hypothèse d’une modification du DECOP, cette spécialité a été encouragée par l’université, habilitée sans aucune réserve dès sa création, et reçue l’évaluation A en 2008. Par ailleurs elle donne entière satisfaction d’après les enquêtes de l’OVE, tant en termes de parcours professionnels que de la pertinence de la formation (83% ont obtenu un emploi en moins de 3 mois, 75% ont un emploi de cadre, 75% satisfaits du domaine de formation, 100% satisfaits du niveau de formation ; source OVE enquête 2011). Ces premiers éléments ne concordent donc pas avec «l’impression que produit la maquette ». 2/ Réponses à la rubrique « appréciations »
Le projet pédagogique en termes de compétences que de connaissances ». Cette spécialité s’inscrit dans un contexte social où l’orientation tout au long de la vie prend une place croissante (ex. loi n°2009‐1437, 24/11/2009 ; rapport du Centre européen pour le développement de la formation professionnelle, 2008). Il importe donc de former des personnes compétentes dans ce domaine où la France manque de professionnels qualifiés (Rapport Sultana, 2004).
L’objectif de cette spécialité est de former des psychologues aptes à exercer dans le champ de l’insertion sociale, professionnelle et/ou de l’orientation, auprès de différents publics, dont notamment :
‐ Personnes en recherche d’emploi ou en phase de transition professionnelle ‐ Personnes porteuses de handicap ‐ Public migrant ‐ Population pénitentiaire
Les dispositifs au sein desquels ils sont amenés à intervenir varient selon le public rencontré : ‐ Bilan de compétences salariés, approfondis, OFII ‐ Cible emploi ‐ Chantiers d’insertion ‐ Suivi SEDOP ‐ Point écoute jeune
En regard de ces dispositifs auxquels la formation prépare, nous avons pour objectif de dispenser les connaissances dans les domaines suivants:
Théories relatives à l’orientation (construction du projet, des transitions psycho‐sociales, modèles développementaux de l’orientation tout au long de la vie, modèle socio‐cognitif de l’orientation).
Théories relatives à l’insertion sociale et professionnelle
Caractéristiques psychologiques des publics spécifiques (porteurs de handicaps, migrants, population carcérale)
Pratiques et dispositifs d’aide à l’orientation et à l’insertion
Déontologie Il est aussi attendu que les étudiants acquièrent les compétences suivantes:
L’évaluation de la situation du bénéficiaire
L’accompagnement
La conception et l’évaluation de dispositifs adaptés aux spécificités du public
La conduite d’entretiens
La conception et l’animation de formations
La restitution au bénéficiaire et au prestataire des activités effectuées
L’élaboration d’une recherche en orientation et insertion
Une équipe pédagogique spécialisée dans le domaine de l’orientation (EC et professionnels) Exercer dans le domaine de l’orientation et de l’insertion nécessite de posséder une base de connaissances solides en psychologie développementale et différentielle, ce qui explique le profil des EC intervenant dans cette spécialité. La psychologie de l’orientation relève en effet de deux grandes approches : une perspective diachronique traitant de la construction de projets (dans la lignée du groupe international Life Designing, Savickas et al. 2010), et une approche diachronique centrée sur le counseling (dont les pratiques visant à une meilleure connaissance de soi sont adossées aux modèles et méthodes différentielles). L’Université de Provence a par ailleurs soutenu le développement d’un secteur dédié à l’orientation avec la création relativement récente de plusieurs postes dans ce domaine : MCF de psychologie de l’orientation (2001), directeur de CIO (2002), professeur de psychologie de l’orientation (2004). L’équipe pédagogique développe ses recherches au sein du programme « Différences individuelles : émotion, cognition et orientation» du Centre Psyclé (EA 3273), et au sein du LPC (UMR 6146 CNRS). Quatre chercheurs du CEREQ interviennent substantiellement dans la formation. Les professionnels sont fortement associés à la formation : assurant environ 40% des enseignements, ils sont représentatifs des lieux d’exercice (ex. Pôle Emploi et prestataires, organismes de bilan et de formation, associations d’insertion, structures liées au handicap, administration pénitentiaire, Cité des Métiers). Ils sont impliqués dans l’encadrement et l’évaluation des stages. Il est à noter que les diplômés de la spécialité se sont constitués en association (Réseau National des Psychologues de l’Orientation) pour promouvoir la psychologie dans les structures chargées d’orientation et d’insertion.
Les effectifs étudiants Le nombre de candidatures n’a cessé d’augmenter depuis la création de la spécialité : d’une trentaine en 2005 à une soixantaine en 2010. Cette augmentation s’explique, entre autres, par la mise en place d’un site internet et l’avancement de la date de sélection. La visibilité nationale est bonne vu le taux important d’étudiants venant d’autres universités. Les personnes intéressées par cette spécialité sont aussi des professionnels du champ de l’orientation et de l’insertion qui souhaitent compléter leur formation : environ 1/3 de chaque promotion est composée d’étudiants en formation continue. En outre, on observe d’année en année une progression de futurs candidats à une VAE (9 en 2009‐10). C'est clairement le niveau d’exigence élevé en termes de prérequis qui explique la sélectivité de cette formation qui, cette année, a retenu 13 étudiants.
Conseil de perfectionnement de la spécialité La régulation de la formation s’opère actuellement au sein de l’équipe pédagogique de la spécialité (déroulement de la sélection et de la formation, recevabilité des demandes de VAE, ajustement de la formation en fonction de l’évaluation des étudiants, problématiques professionnelles). L’adéquation de la formation au terrain s’appuie sur les évaluations données par les psychologues tuteurs de stage (fiche d’évaluation de leur stagiaire et réunion annuelle). Pour le prochain quadriennal, le suivi de la formation s’appuiera sur un comité de pilotage composé des EC intervenant dans la formation, des directeurs de laboratoires d’appui, du psychologue chargé de la régulation des pratiques, de deux professionnels (un dans le champ de l’orientation, l’autre dans le champ de l’insertion), et deux délégués étudiants.
Poursuites d’études La notion de poursuite d'étude est pertinente pour le devenir des étudiants de filières courtes, ce qui n'est pas le cas des étudiants en fin de Master. Leur qualification permet une insertion professionnelle rapide, sur des emplois qui les satisfont, incitant peu à l’inscription en doctorat dont l’obtention ne leur paraît pas offrir de bien meilleures perspectives de carrière. De nouvelles dispositions mises en place avec le futur quadriennal ont pour objectif d’attirer davantage les étudiants de cette spécialité vers la poursuite d’étude en doctorat. Ainsi, le travail d’étude et de recherche s’effectuera sur les deux années de formation et nous avons veillé à libérer du temps, notamment au second semestre de la deuxième année, pour que les étudiants se consacrent à leur mémoire et soient dans les meilleures conditions pour concourir à des allocations (MESR, Région, CIFRE). La présence des directeurs de laboratoire au comité de pilotage marque la volonté de promouvoir la recherche, et le programme inclura la participation des étudiants de M2 aux séminaires de laboratoire. 3/Réponse à la rubrique recommandations
Du point de vue du montage pédagogique, l’architecture du master mention psychologie suit le principe d’une spécialisation progressive, ayant pour corollaire la mutualisation, dont les mérites sont soulignés par l’évaluation de l’AERES. La mutualisation est ici opérée en M1 au sein du département de psychologie développementale et différentielle et avec le CeFoCOP ; elle se prolonge en M2 avec le CeFoCOP. Opérationnelle depuis la création de la spécialité, elle est importante : 141h/225 en M1 semestre 1, 102/139 en M1S2, 81/186 en M2S1, le M2S2 étant spécifique.
En ce qui concerne les effectifs nécessaires au maintien d’une spécialité, l’attractivité de la formation sera renforcée dans le prochain quadriennal, auprès des étudiants aixois, par une introduction à la psychologie de l’orientation en Licence (UE optionnelle, Travail Individuel Supervisé et Stage), et au niveau national par des efforts de communication. Un accroissement des effectifs permettra d’envisager un système d’options plus
diversifiées en M1 pour marquer davantage la spécificité vis‐à‐vis de la spécialité EAV, spécificité qui est d’ores et déjà présente dans les thématiques abordées en TER (séminaire commun avec le DECOP) et les stages. Les compléments d’information apportés dans la présente réponse, et les indicateurs qui n’avaient pas été portés dans la maquette attestent du bien fondé de maintenir cette spécialité, qui satisfait aux besoins du marché de l’emploi. L’ouverture de masters spécialisés dans le champ de l’orientation et de l’insertion dans d’autres universités, ces dernières années, atteste de ces besoins. L’équipe de formation de l’Université de Provence peut y répondre, forte de son implication pédagogique depuis deux décennies et de ses activités de recherches reconnues dans ce domaine. Psychologie sociale du travail et des organisations.
VIII. Psychologie sociale du travail et des organisations
Au-delà de la note A+ attribuée par le comité, les points forts mis en avant nous paraissent constituer autant d'axes importants pour structurer notre action présente et future : - Intensifier les échanges internationaux par un élargissement à d'autres pays et d'autres échanges, dont certains déjà programmés pour la rentrée prochaine. - Amplifier la visibilité de nos activités et de nos productions, non seulement en matière d'ouverture internationale, mais également en matière de productions scientifiques et pédagogiques. - Renforcer la dimension recherche scientifique, en particulier au niveau des mémoires de recherche.
IX. Psychologie sociale de la santé
Trois points ont particulièrement retenu notre attention et font d’ors et déjà l’objet d’un travail au sein de notre spécialité. 1/ le développement de la formation au niveau international, qui sera renforcé dans le cadre notamment de ERASMUS et MED‐CAP. Des programmes de coopération sont déjà en cours avec différentes universités (Genève, Panteion d’Athènes, Lisbonne) et seront davantage développés au cours du prochain quadriennal.
2/ la mise en place du conseil de perfectionnement. Il comprendra les quatre membres de l’équipe pédagogique de la spécialité, le responsable de l’association des professionnels issus de notre spécialité et trois professionnels issus des champs d’insertions professionnelles des diplômés du master (prévention, prise en charge, intervention).
3/ notre positionnement (« spécificité par rapport aux modèles de la psychologie de la santé ») et notre montage pédagogique. Notre spécialité propose un ensemble de savoirs dans le domaine de la santé et de la maladie s'appuyant à la fois sur les outils théoriques et méthodologiques de la psychologie (Psychologie Sociale, Psychologie de la Santé, Psychologie Clinique) et sur les approches des sciences sociales (Epidémiologie, Sociologie, Anthropologie). Notre montage pédagogique tient compte de cet objectif d’ouverture disciplinaire et méthodologique (intervenants universitaires et professionnels de ces différents champs). La visibilité de ce positionnement spécifique dans le champ de la psychologie de la santé au niveau national et international est renforcée par le rôle actif des deux responsables de la formation au sein de l’Association Francophone de Psychologie de la Santé (AFPSA).
X. Psychologie sociale de la communication et du marketing
1/ le développement des axes de recherche en psychologie du consommateur, sur les 2 premières promotions, 4 de nos étudiants se sont engagés en thèse, dont 3 financées, soulignant la qualité des projets de recherche développés dans notre spécialité. Par ailleurs, l'un de nous a obtenu en 2009 le prix Syntec (Syndicat professionnel du Conseil en Management) de la meilleure recherche en Marketing. Nous développons en outre une étroite collaboration avec l'IAE de Paris I dans le cadre de la création d'une chaire d'excellence avec le groupe L.V.M.H. (3 publications en collaboration avec l'équipe marketing du GREGOR) de Paris I. Enfin, deux professeurs de notre formation vont prochainement s'associer au CERGAM (Centre d'Etude et de Recherche en Gestion d'Aix‐Marseille) dans le contexte de la fusion (Aix‐Marseille Université). 2/ Concernant la visibilité de la spécialité, il faut rappeler, comme le font les experts, que le recrutement est à la fois local, national et international, gage de notoriété. D’autre part, c’est à l'heure actuelle la seule formation en France en psychologie du consommateur : cela nous a permis de développer un partenariat privilégié avec les principaux instituts et cabinets d'étude dans le champ de la communication et du marketing (TNS Sofrès, LH2, Publicis, etc.). Afin de mieux faire connaître notre formation, nous nous sommes par ailleurs engagés dans : ‐ Le référencement de notre spécialité auprès de l'Association Française de Marketing
‐ Une refonte complète de notre site internet affichant le partenariat avec les entreprises ainsi que l'insertion professionnelle de nos étudiants ‐ La création d'une association des anciens diplômés dont nous venons de déposer les statuts. ‐ La participation au prochain Salon des Etudes Marketing et Opinion (Semo 2.0) qui se tiendra à Paris en Novembre 2011. Ces initiatives accroîtront l’affirmation de l'ancrage de notre formation dans la recherche, ainsi que le développement de la recherche pluridisciplinaire (LPS, CERGAM et GREGOR)
XI. Psychologie sociale de l’environnement
1/ Réponses à la rubrique « Appréciation » :
« Choix pédagogiques et répartition des volumes des enseignements » Les experts s’interrogent à la fois sur le contenu précis des enseignements, sur le faible volume horaire apparent des enseignements théoriques et regrettent que le dossier ne renseigne pas sur la répartition des volumes des enseignements. Il semble que certaines informations ont dû être insuffisamment mises en valeur car la plupart de ces éléments figuraient dans le dossier. Les options pédagogiques de la spécialité sont principalement guidées par les objectifs poursuivis par la formation en termes de connaissances et de compétences qui reposent eux‐mêmes à la fois sur les demandes émanant du milieu professionnel et de la recherche (rôle du conseil de perfectionnement), de l’évaluation de la formation effectuée chaque année par les étudiants et par les indicateurs d’emplois et de devenir des étudiants sortants. Ces objectifs se déclinent en quatre grands volets relativement équilibrés en termes de volume d’enseignements :
Connaissances et compétences théoriques : 29% du volume horaire en M1 et 25% en M2, soit 32% du volume total de la spécialité. Au niveau M1, l’enseignement est surtout consacré à un approfondissement de théories générales et communes aux diverses spécialités et applications de la psychologie sociale (représentations sociales, dissonance et engagement, attribution causale, processus sociaux de jugements et de décisions). Au niveau M2, ces théories sont reprises et approfondies en les inscrivant dans le champ de l’environnement et sont associées à des apports théoriques pluridisciplinaires.
Connaissances et compétences méthodologiques : 27% de volume horaire en M1 et 25% en M2, soit 26% du volume total de la spécialité. L’apprentissage et l’application des outils de la psychologie sociale (enquêtes, observations, évaluation, expérimentation, recherche‐action) font l’objet d’un enseignement généraliste au niveau M1 et spécifiquement appliqué au domaine de l’environnement en M2.
Expérience professionnelle et expérience scientifique : 20% du volume horaire en M1 (+ 105h de stage professionnel et la réalisation d’une recherche attestée par la rédaction d’un mémoire) et 24% en M2 (+ 450h de stage professionnel et la réalisation d’une recherche appliquée en psychologie sociale de l’environnement), soit 22% du volume total de la spécialité.
Maîtrise de l’environnement professionnel et compétences transverses : 14% du volume horaire en M1 et 26% en M2, soit 20% du volume total de la spécialité. Ce volet comprend des apports concernant à la fois la déontologie et l’éthique professionnelle et scientifique en psychologie, l’organisation et la gestion du travail d’équipe (projets tutorés), la valorisation de ses compétences en milieu professionnel (CV, bilan, projet professionnel) ainsi que l’anglais et les statistiques spécialisées en psychologie.
«Volumes et contenus des enseignements assurés par les professionnels » Sur l’ensemble de la spécialité, et comme il l’est indiqué dans le dossier, 32% des enseignements sont assurés par des professionnels (12% en M1 et 52% en M2). La partie essentielle de ces enseignements est assurée par des acteurs de l'environnement de différents bureaux d'étude ou collectivités publiques et territoriales. Par ailleurs, plusieurs professionnels de l'insertion et de l'accompagnement professionnel interviennent (psychologues du travail) pour former et accompagner les étudiants dans leurs rôles et fonctions de futurs psychologues en milieu professionnel. 2/Réponses à la rubrique « Points faibles » :
« Faible visibilité de la spécialité » La communication sur cette spécialité récente doit effectivement être renforcée. Depuis la remise du rapport quadriennal plusieurs actions ont été entreprises (envoi d’affiches et de plaquettes à la totalité des UFR de Psychologie des universités francophones). Par ailleurs, le développement et le référencement d'un site web dédié est en cours. Cet effort commence à porter ses fruits : 40% de l’actuelle promotion est constitué d’étudiants provenant d’Universités autres que les Universités de Nîmes et d’Aix‐en‐Provence. Il devra être poursuivi et amplifié (notamment par l’amplification des référencements auprès des principaux sites étudiants, d’orientation universitaire et d’organisations professionnelles) d’autant que cette spécialité est désormais la seule de ce genre à être proposée en France.
« Insuffisance de l’ouverture à l’international. Si des efforts restent encore à faire, beaucoup d’éléments présentés attestent d’un important travail d’ouverture internationale. Ainsi, la spécialité a accueilli deux étudiants de l’Université des Sciences Sociales de Hanoï (Vietnam), sous convention avec l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle a par ailleurs bénéficiée d’une convention Erasmus de mobilité étudiante et enseignante avec l’Université Charles de Prague (République Tchèque). Une convention avec la filière francophone de psychologie, l’Université de Toulouse‐Le Mirail, l’INETOP et l’Université de Nîmes, propose l’ouverture d’un Master professionnel Franco‐Vietnamien de Psychologie du Travail, de l’Orientation et de l’Environnement en 2011‐2012 dont la gestion est en partie assurée par une diplômée de la spécialité. Enfin, une convention pluriannuelle d’échanges d’étudiants a été signée en 2010 entre l’Université de Nîmes (Master de Psychologie Sociale de l’Environnement) et l’Université de Liège en Belgique (Institut de Psychologie).
« Absence d’axes prioritaires de recherche autour desquels se structure cette spécialité »
La spécialité est adossée au Laboratoire de Psychologie Sociale de l’Université de Provence (LPS, EA 849) dont les trois professeurs d’université nîmois impliqués sont tous membres titulaires depuis fin 2010. Dans le nouveau contrat quinquennal du LPS qui prendra effet au 1er janvier, l’un des deux axes de recherche ("problématiques sociétales et applications"), comporte un champ consacré à la psychologie de l'environnement en relation avec la spécialité. Dans ce cadre, les enseignants‐chercheurs nîmois ont développé des recherches relatives à l’environnement, particulièrement centrées sur la thématique des risques environnementaux, labellisée par ailleurs comme thématique scientifique prioritaire de l’Université de Nîmes par la Direction Générale pour l’Enseignement Supérieur et l’Insertion Professionnelle (DGESIP). En étudiant à la fois les représentations et les mémoires sociales du risque, les stratégies d’adaptation des individus, et les processus de réorganisation sociale post‐événementiels, l’objectif est de promouvoir des préconisations et des outils d’actions visant à la mise en œuvre de comportements de prévention et de protection adaptés. Ces travaux sont développés dans le cadre de plusieurs partenariats à contrats de recherche auxquels les étudiants du Master sont associés aussi bien d’un point de vue pédagogique (fonctionnement de la recherche) que thématique (problématiques de mémoires de recherche). Il existe donc une cohérence et une synergie fortes entre les axes de recherche développés à Nîmes dans le cadre du LPS et les objectifs pédagogiques et scientifiques de la spécialité.
3/ Réponses aux recommandations : La politique de promotion de cette spécialité sera intensifiée via des programmes de communications dans les centres d’orientation et d’information, dans les universités françaises et étrangères et via les réseaux nationaux (ARPEnv) et internationaux (IAPS) dans lesquels sont déjà intégrés les enseignants‐chercheurs de la spécialité. L’apport du conseil de perfectionnement sera amplifié par l’intégration en son sein, aux côtés des trois professionnels déjà présents, d’acteurs pertinents du monde de la recherche et d’ex-étudiants de la spécialité.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master Sciences du Langage
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master Sciences du Langage. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
Nous avons pris connaissance de l’évaluation de la mention Sciences du Langage 2012‐2017, notée A à notre grande satisfaction. Cependant, nous souhaitons apporter quelques clarifications aux remarques formulées. A propos du manque de « professionnels » dans la Mention, cela est peut‐être vrai pour la spécialité Recherche, car il s’avère que dans le cadre d’un Master « Recherche », les professionnels sont en effet les enseignants‐chercheurs eux‐mêmes, sans compter les nombreux intervenants (chercheurs, ingénieurs, praticiens) et la présence régulière d’invités (français ou non) spécialistes des différents domaines. Autrement, l’intervention de professionnels est régulièrement prévue pour les autres spécialités, surtout pour TAL et ILS. Par ailleurs, en ce qui concerne la remarque sur le manque d’internationalisation, le Master fait partie de l'Erasmus Mundus Action 2 « Multilingualism and Multiculturalism » qui concerne des mobilités vers et depuis les pays industrialisés d'Asie du Sud‐Est (The HongKong Polytechnic University, National Taiwan University, Macau University, Nanyang Technological University ‐ Singapour), pour des durées d'un semestre à un an. En outre, le Master accueille chaque année des étudiants étrangers et encourage la participation des étudiants aux autres programmes de mobilité (CREPUQ, Erasmus classique,...). A titre d’exemple, cette année, selon les spécialités, nous recevons de 20 à 30% d’étudiants étrangers. Concernant les indicateurs non renseignés (tableau 1), ils ont été intégrés dans le bilan rendu à l’AERES en même temps que la nouvelle maquette. Concernant la spécialité TheLiTex, l’équipe pédagogique s’est réunie afin d’apporter des éléments de réponse aux interrogations de l’AERES sur deux points : la lisibilité des deux parcours, et les débouchés de la formation.
Nous avons précisé, dans le document présentant la maquette, la place spécifique des deux parcours dans la carte régionale et nationale des formations, en insistant sur leur caractère original et unique. Nous avons également mieux explicité les objectifs fondamentaux de la spécialité TheLiTex en distinguant plus clairement les deux parcours (« Linguistique de contact et typologie » et « Linguistique expérimentale »).
Quant aux débouchés, nous avons pris soin de différencier les métiers de la recherche et de l’enseignement directement accessibles à l’issue de notre formation, de parcours professionnels dans lesquels les compétences acquises seront pertinentes et appréciées. En outre, en ce qui concerne la spécialité TAL, nous prenons note de la remarque concernant la faiblesse des effectifs et nous tenons à préciser deux points. D'une part, dans le nouveau quadriennal les modifications substantielles ainsi que le rapprochement avec l'UFR Sciences aideront à réduire ce problème. D'autre part, il s'agit d'une spécialité aux débouchés réels mais très spécialisée et pour laquelle les effectifs par année resteront inférieurs à la vingtaine (ce qui est également le cas pour les autres formations TAL en France). Enfin, en ce qui concerne le suivi des étudiants, nous chercherons à mieux prendre en compte dans notre réflexion en équipe pédagogique les résultats des enquêtes menées par l'Observatoire de la Vie Etudiante.
En ce qui concerne la spécialité FLES, nous pensons que les remarques de l’Aeres doivent être prises en compte car elles montrent une visibilité insuffisante de l’aspect professionnel ; nous proposerons en conséquence quelques modifications d’UE de la maquette initiale pour aller dans ce sens. En effet, l’originalité de la spécialité FLES (enseignement et coopération) réside justement dans son fort ancrage international et professionnel. La formation en M1 est tournée vers cette ouverture interculturelle, plurilingue et francophone indispensable à la mobilité de la 2e année. Les deux parcours de la spécialité FLES disposent d’un fort encadrement professionnel, qui n’apparaît pas dans la maquette de formation. On peut estimer l’apport professionnel à au moins 50%.
La spécialité Didactique des langues est nouvelle et doit donc être consolidée au long du prochain quadriennal. Une raison justifie cette création : la didactique des langues (formation et recherche) est essentiellement portée par la filière FLE au plan national, or les besoins de spécialistes dans ce domaine sont réels aussi bien à l’université dans le cadre de la recherche et dans celui de la mastérisation de la formation des enseignants de langues, mais également pour
l’international dans le cadre de la francophonie et de la formation des enseignants‐chercheurs francophones. Cette spécialité a manqué jusqu’ici à l’université de Provence ce qui explique les effectifs faibles pour ce lancement (contrairement aux universités repérées par exemple pour la recherche en FLE Paris III, Grenoble III, Strasbourg, Lyon II, etc.). La spécialité Didactique des langues a donc une carte à jouer au niveau national, tout en sachant qu’il s’agit de trouver un positionnement recherche visible et spécifique au pôle régional Aix‐Marseille/Provence. Au niveau régional, la mise en place d’un pôle langues au sein de l’université unique, AMU, qui va fédérer l’ensemble de l’offre de formation et de recherche en langues, devrait faciliter le dialogue entre la filière FLES porteuse de la didactique des langues et les filières de langues. Cette nouvelle dynamique est à construire.
La spécificité de la recherche en didactique des langues que nous souhaitons développer tournera autour des axes uivants, déjà intégrés dans le Laboratoire Parole et Langage (LPL) : s
‐ un axe « plurilinguisme », qui est un des aspects local majeur développé avec les collègues didacticiens et sociolinguistes réunis au sein de l’équipe 1 (LUCA : Langues, Usages, Cognition et Apprentissage). Ces recherches pourront également accueillir des étudiants issus du parcours coopération et FLES. Nous observons que les étudiants étrangers sensibilisés à la francophonie, sont intéressés par l’axe plurilinguisme. Enfin, le FLES mène de nombreuses echerches sur cette question en particulier dans le cadre des enfants nouvellement arrivés en France ; nous avons rganisé cette année des journées recherche sur cette question avec la participation des étudiants M1 et M2 ;
ro‐ un axe « évaluation / acquisition » : cet axe figure clairement dans le programme du groupe didactique (Paradiso) de l’équipe 1 ; nous proposons en effet en M1 une UE sur la question de l’évaluation ainsi que sur acquisition. Notre objectif vise à comparer l’échelle du CECR, à partir des résultats d’évaluation du DELF aux echerches en cours sur l’acquisition ; l’r‐ un axe « interactions langagières et multimodalité » : cette thématique est au cœur de l’équipe 3 (Co‐construction du sens : Intégration, Interface, Interaction). Deux collègues didacticiennes s’intéressent tout particulièrement aux interactions didactiques multimodales (aspects verbaux, vocaux et gestuels). Cet axe de recherche bénéficie de l’apport pluridisciplinaire de l’équipe 3 où de nombreux chercheurs travaillent, depuis plusieurs années, sur la transcription et l’annotation de corpus oraux et multimodaux ainsi que sur le développement d’outils d’aide à l’annotation automatisée. Certains travaillent également à partir de données plus contrôlées comme des tests de erception ou des productions orientées tâche s’inscrivant dans une démarche expérimentale très bien instrumentée le LPL dispose d’un plateau expérimental efficace et novateur). p(‐ La spécialité recherche en Didactique des langues ne peut donc pas se confondre avec les autres spécialités recherche de la mention sciences du langage ou celles des langues. Elle doit bien entendu trouver une place visible localement, nationalement et internationalement.
Sur les 7 étudiants inscrits pour l’année 2010‐2011, 4 sont des étudiants internationaux (Liban, Portugal, Syrie, Lybie). ous pouvons dire que cette formation attire : N
‐ les enseignants locaux à la recherche d’une formation continuée (2 étudiants) ; ‐ les étudiants internationaux, qui enseignent en tant qu’assistants dans leur pays, à la recherche d’une ormation recherche leur permettant de poursuivre en doctorat avec une bourse de leur gouvernement (2 étudiantes) ; e cas de figure est exemplaire de notre rôle formation/recherche pour la francophonie ; fc‐ les étudiants qui souhaitent faire une thèse et enseigner à l’université (1 étudiante) ; les postes de didacticiens des langues ne sont pas négligeables, aussi bien en FLE qu’en langues voire même en sciences de l’éducation (double CNU par exemple) ; Cette spécialité pourrait avoir un rôle significatif à jouer dans le nouveau paysage local (université unique, pôle langues), mais également au niveau des besoins d’encadrement et de recherche en didactique des langues. Les études sur les questions d’acquisition des langues, de sociodidactique, d’évaluation ou encore sur les interactions didactiques trouvent largement leur place au sein des thématiques de recherche du Laboratoire Parole et Langage et peuvent attirer des étudiants en doctorat dans ce laboratoire qui offre des conditions de travail optimisées (salle de travail pour doctorants, séminaire doctoral, soutient logistique, scientifique et financier).
La spécialité FLES est originale dans son fonctionnement puisqu’elle se fait à distance avec obligation de stage professionnel en responsabilité. C’est une spécialité fortement tournée vers l’international avec 4/5 de stages à l’international. Les deux parcours suivent un format identique d’alternance entre les pratiques et la théorie tout au long de la formation à distance.
I. le parcours FLES
En ce qui concerne les stages et l’environnement professionnel (les stages en responsabilité ont en moyenne 12 heures / semaine pendant 5 à 8 mois), les stagiaires sont accompagnés par un tuteur professionnel. Ils bénéficient également de formations complémentaires spécifiques (formation à la certification, regroupement de stagiaires dans le cadre des projets organisés par les attachés linguistiques et culturels, regroupements dans le cadre des formations en Grande Bretagne pour le PGCE et PGDE). A titre d’exemple, voici quelques stages qui ont été suivis en 2011 : 4 étudiants en formation à Glasgow et Londres (PGCE et PGDE) ; 2 étudiant en Allemagne (Comenius, Berlin) ; 1 étudiante en Ethiopie, 1 au Pérou, 1 à Taïwan, 1 en Inde, 1 en Roumanie (MAEE).
Enfin, nous avons développé en 2010 plusieurs partenariats : université de Glasgow (PGDE) et l’université de Cumbria, Londres (PGCE) ; Turquie (Galatasaray); Roumanie (Alba Iulia, Erasmus); Colombie (université Santander).
II. Le parcours coopération
a une place originale en FLES : nous formons des spécialistes de la diffusion du français et de la conception de programmes de coopération. Le stage professionnel (durée de 156 heures) est effectué auprès d’Alliances françaises et de SCAC principalement à l’étranger, ou d’organisations basées en France tels le CIEP, l’OIF, la DGLFLF. Un forum regroupe tous les anciens de la promotion dont beaucoup exercent dans cette spécialité (échange entre les nouvelles recrues et les anciens qui proposent à leur tour des stages de coopération). A titre d’exemples, voici quelques stages qui ont été suivis cette année : SCAC de Tunis, Alliance française d’Agadir, SCAC du Vanuatu, Institut français de Rome, une ONG pour la diffusion du français au Burkina‐Faso ; Direction du français à la Direction de la Mondialisation, MAEE, DGLFLF. A noter que la plupart des étudiants exercent déjà à l’international tout en suivant la formation. Pour l’aspect professionnel, 3 intervenants professionnels viennent dans le cadre de l’ingénierie de projet et de la connaissance de la francophonie. Dans la nouvelle maquette nous avons défini une UE sur l’ingénierie de projets (internationaux) qui sera assurée en majorité par des professionnels.
En conclusion
L’originalité de la spécialité FLES (enseignement et coopération) réside justement dans son fort ancrage international et professionnel. La formation en M1 est tournée vers cette ouverture interculturelle, plurilingue et francophone indispensable à la mobilité de la 2e année. Les deux parcours de la spécialité FLES disposent d’un fort encadrement professionnel, qui n’apparaît pas dans la maquette de formation. On peut estimer l’apport professionnel pour la spécialité FLES à 50%, voire plus.
La formation est évaluée par les enseignants individuellement et collectivement à la fin du M1 et du M2. Notre sondage empirique nous permet de dire que nos étudiants trouvent à 60‐80% un emploi dans le cadre des métiers du FLES.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences Humaines et Sociales Mention : Master de sociologie
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master de Sociologie. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Master 2 Recherche : Sociologie des mutations contemporaines
. Les objectifs scientifiques du M2R feront l’objet d’un argumentaire spécifique, associé d’exemples précis, dans la présentation des du Master et es cours (plaquettes et site du département). On explicitera comment ces objectifs s’inscrivent dans l’intitulé de la spécialité et dans les différents enseignements thématiques, qui sont des domaines de recherche des enseignants : famille, genre, travail, école, formation, etc. Il s’agit là des champs dans lesquels les « mutations contemporaines » peuvent s’observer et s’analyser sociologiquement. Ces objectifs sont simultanément inscrits dans le type d’approche que nous privilégions et qui se décline en deux registres principaux : 1) l’attention portée à la genèse et aux articulations des mutations observables dans chacune de ces institutions ; 2) la réflexion épistémologique sur les différentes manières d’aborder un terrain, d’en exploiter les données, autrement dit sur la méthodologie au sens plein (aspect souligné par nos évaluateurs au titre des points forts).
. Seront ainsi indiquées aux candidats étudiants des orientations de recherche suffisamment nettes et originales pour les attirer dans notre Master recherche, y compris en provenance d’autres zones géographiques. La question de l’attractivité et celle des taux de réussite sont au centre des réflexions actuelles du département dans son ensemble. Nous avons commencé cette année à titre expérimental à introduire des sondages réguliers dès la L2 pour connaître les projets des étudiants, repérer les plus prometteurs et aider ceux qui rencontrent des difficultés, afin de les encourager dans la voie de la poursuite en L3 mais aussi au‐delà. Les parcours à choisir en S4, sur des thématiques anticipant bien celles du master, devraient les aider dans ce sens. Ce sondage est réitéré en L3 avec les mêmes objectifs. Ce type de sondage, qui est également l’occasion d’une évaluation des enseignements, sera affiné et systématisé
. La valorisation et l’accompagnement de la recherche feront l’objet d’un module identifiable au sein des enseignements de méthodologie, qui mettent déjà l’accent sur la construction d’objets et de projets de recherche sociologiques. On pourra notamment faire travailler un des dossiers demandés à la manière d’un article de revue ; de même, les exposés qui ont lieu dans le cadre des enseignements de méthodologie pourront être pensés sur le mode de la communication à un colloque. Les étudiants seront en outre largement incités à participer au monde de la recherche (séminaires et colloques), grâce au futur stage en laboratoire et aux informations qui leurs seront systématiquement dispensées par nos laboratoires de référence, via les enseignants qui y sont rattachés.
II. Master professionnel : Expertise sociologique de l’action publique dans l’espace euro‐ méditerranéen
. L'espace euro‐méditerranéen apparaît comme un laboratoire où sont mises en place des politiques publiques dans de nombreux domaines : dans le domaine de la migration, de la politique de la ville, environnemental, ou encore portant sur les cadres mondialisés de l'enseignement supérieur. Les enseignements assurés se déploient autour d'une réflexion originale et approfondie concernant la constitution d'indicateurs pertinents afin d’apprécier dans l’analyse l'efficacité des politiques publiques. . Les partenariats avec le monde professionnel se traduisent actuellement par une demande croissante d'expertise sociologique dans le domaine culturel. Dans un contexte où Marseille‐Provence a été sélectionnée pour être Capitale Européenne de la Culture en 2013, cette demande témoigne d'une visibilité accrue de notre master au niveau des connaissances et compétences qui y sont développées. Ils se traduisent également par l’ouverture d’UE prises en charge par les professionnels : "Institutions et politiques publiques européennes » et "Techniques professionnelles". De même, la composition des jurys de soutenance mobilise un professionnel (tuteur du stagiaire) et deux enseignants‐chercheurs. . Enfin et à l'actif de notre master, des collaborations fructueuses viennent d'être engagées avec l'Observatoire Régional de la Délinquance qui vient d’être créé à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, avec le soutien de la Région Paca.
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III. Mention Master : question de la différenciation des deux spécialités
Nous avons fait le choix de renforcer l’enseignement en méthodologie du Master professionnel (3UC), tout en apportant à ce dernier un enseignement à la méthodologie qui lui soit spécifique (3UC). De même il nous semblait important de continuer d’offrir à l’ensemble de nos étudiants de master des occasions d’échange à travers les enseignements optionnels, formule qui a donné satisfaction dans les années passées. Le renforcement des partenariats professionnels et la spécialisation (recherche et professionnelle) des stages qui sont offerts en Master seront de nature à préciser la personnalité de chaque spécialité.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master « Action Gérontologique et Ingénierie Sociale » (AGIS)
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master « Action Gérontologique et Ingénierie Sociale ». Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Appréciation générale et commentaires spécifiques sur l’ensemble de la mention
1/ Gouvernance du master par un PAST et un MCF
Le professeur Philippe Pitaud a été sollicité par l’université lors de la création du DESS AGIS 1995 (devenu master en 2008). Tous les étudiants formés depuis sont en poste sur le territoire national, dans les DOM‐TOM, au Québec et en Belgique. La demande dépasse largement les capacités d’accueil (57 candidatures pour la spécialité « Action Gérontologique » à la rentrée 2010‐2011 pour 25 places). En effet, les responsables de l'action gérontologique ont très vite reconnu et soutenu cette formation, notamment en y envoyant des professionnels en formation continue. L’organisation de la formation avec un PAST, validée par l’Université depuis 18 ans, a donc fait ses preuves. Le rapprochement effectué en direction des Neurosciences à la création du master (et donc du M1) a conduit au partage de responsabilité avec Y Zennou‐Azogui, directrice du Département de Neurosciences (22 enseignants‐chercheurs), responsable d’une équipe de recherche dans l’UMR 6149 (6 chercheurs, 2 post‐doctorants, 2 doctorants) et qui soutiendra son HDR au cours de l’année à venir. Les résultats antérieurs, les orientations choisies et les évolutions de la mention (nouvelle spécialité Vieillissement, handicaps et parcours de vie en réponse à une forte demande du monde professionnel) montrent un pilotage efficace. Cette gouvernance repose depuis longtemps sur une équipe pédagogique présente, sérieuse, engagée et motivée composée à la fois d’enseignants‐chercheurs et de professionnels.
2/ Dirigeant de la seule structure partenaire : Philippe Pitaud
Depuis la création de la mention AGIS, l’Institut de Gérontologie Sociale est conventionné avec l’Université de Provence, co‐fondatrice du DESS AGIS. La maquette mentionne clairement le nouveau partenariat mis en place avec le SAMSAH TC‐CL13. Ce service d’accompagnement médico‐Social pour adultes handicapés, traumatisés crâniens et cérébro‐lésés est dirigé par Brigitte Dherbey, membre de l’équipe pédagogique. Soulignons enfin que des contacts pris avec d’autres partenaires, notamment l’UNAF‐TC (Union Nationale des Associations des Familles de Traumatisés crâniens et Cérébro‐lésés), devraient être formalisés dans les prochains mois. 3/ Le rapport regrette que « l’importance de la place occupée par les neurosciences dans ce master n’est jamais argumentée ». Il s’interroge sur le lien entre le co‐responsable de la mention (MCF en Neurosciences) et les orientations d’un master tourné vers la gérontologie et l’ingénierie sociale. Le rapport relève « un adossement à la recherche peu compréhensible eu égard aux objectifs de la mention et demande en quoi l’ingénierie sociale peut‐elle se nourrir des conceptions issues des neurosciences » Toutes ces remarques interrogent sur les relations fortes entre les Neurosciences et les objectifs de la mention. Les Neurosciences sont à la croisée de plusieurs disciplines telles que la biologie, la médecine, ou encore la psychologie. Au‐delà de leur objectif fondamental visant à comprendre les fonctions sensorimotrices et cognitives qui supportent l’apprentissage, la perception, la mémoire, le langage, l’attention et les comportements, les Neurosciences cherchent à connaître, prédire et apporter des réponses aux modifications naturelles (i.e. au cours de la vie) ou pathologiques qui touchent le système nerveux. Phénomène sociétal majeur, le vieillissement s’accompagne d’altérations sensorielles, motrices, cognitives, et émotionnelles. Bien qu’hétérogènes entre les individus, ces modifications affectent aussi bien l’audition, la vision, l’équilibration posturale que la mémoire, l’attention ou encore le comportement alimentaire et le sommeil. Le vieillissement est par ailleurs associé à des pathologies spécifiques extrêmement graves comme les maladies neurodégénératives type Alzheimer ou Parkinson. Les chercheurs en Neurosciences sont donc des acteurs
incontournables pour approfondir la connaissance de ces pathologies, définir des outils de prévention et des stratégies thérapeutiques, et contribuer à favoriser le bien‐vieillir. Quelques laboratoires de Neurosciences commencent enfin à appréhender la physiopathologie des handicaps sensoriels, moteurs ou cognitifs visibles ou invisibles. Que ce soit dans le domaine du vieillissement ou dans celui du handicap, la dernière décennie est marquée plus particulièrement par l’importance croissante des publics présentant des troubles cognitifs qu’ils soient développementaux (autisme, troubles « dys »), acquis évolutifs (e.g. maladie d’Alzheimer) ou non (e.g. lésions cérébrales suite à un traumatisme crânien ou un AVC). C’est une priorité à 20 ans en Europe1 et dans l’ensemble des pays développés2 ou en développement3. Face à ce défi, la France doit mettre en place de nouveaux dispositifs basés sur les notions de coordination et d’accompagnement des situations individuelles complexes4. De même, les services et établissements médico‐sociaux existants auront à s’adapter. Qu’ils dirigent un établissement, qu’ils coordonnent les dispositifs locaux de gestion des parcours de vie des personnes atteintes de troubles sensorimoteurs ou cognitifs, les futurs professionnels acteurs de ces changements doivent connaître et comprendre la personne âgée et/ou handicapée, non seulement dans ses aspects affectifs, psychologiques et sociaux, mais aussi cognitifs et cérébraux. Enfin, à propos de l’adossement à la recherche, nous avions omis de mentionner tous les laboratoires concernés. Ainsi à l’UMR 6149 (Neurobiologie Intégratives et Adaptatives) et à l’UMR 6155 (Laboratoire de Neurobiologie de la Cognition), s’ajoutent l’UMR 6146 (Laboratoire de Psychologie Cognitive), le LPED (Laboratoire Populations, Environnement, développement UMR 151) et le Laboratoire Plasticité et Physio‐Pathologie de la Motricité (UMR 6196). Par ailleurs, les enseignants chercheurs qui ont accepté de rejoindre l’équipe pédagogique depuis le retour de notre évaluation vont nous permettre d’élargir l’adossement du master AGIS à d’autres laboratoires : le Laboratoire de Psychologie Sociale « Influence, représentations et Pratiques Sociales (EA 849), Le Laboratoire Parole et langage (UMR 6057), le Centre de recherche en Psychologie de la connaissance, du langage et de l’émotion (PSYCLE, EA 3273) et le Laboratoire d’Economie et de Sociologie du travail (LEST, UMR 6123). 4/ Composition de l’équipe pédagogique : « Dans un master d’ingénierie et de gérontologie sociale, on s’attendrait à trouver une majorité d’enseignants‐chercheurs de sociologie (19ème section), mais aussi de psychologie sociale ou d’ergonomie (16), ainsi que des EC des section 1 à 4 du CNU, de santé publique (46) ou encore de physiologie (66) et de gériatrie (53) » Pour poursuivre l’ouverture de la mention vers d’autres disciplines et ainsi étoffer le nombre d’universitaires de l’équipe pédagogique, nous avons sollicité des enseignants‐chercheurs de l’UFR de Psychologie de l’Université d’Aix‐Marseille qui ont accepté d’apporter leurs compétences dans les domaines de la psychologie sociale (Marc Souville, Laboratoire de Psychologie Sociale « Influence, représentations et Pratiques Sociales, EA 849) et cognitive (Mireille Bastien, Laboratoire Parole et langage, UMR 6057 ; Fabrice Guillaume, Laboratoire de Psychologie cognitive, UMR6146) ainsi qu’en ergonomie cognitive (Edith Galy‐Marié, PSYCLE, EA 3273). Anne‐Marie Arborio (LEST, Laboratoire d’Economie et de Sociologie du travail, UMR 6123) viendra, quant à elle, enrichir l’enseignement de sociologie. En ce qui concerne le domaine de la Santé, nous souhaitons souligner le rapprochement que nous avons effectué en direction des Professeurs Delarque et Viton du Pôle de Médecine Physique et de Réadaptation (CHU de la Timone). Ces
1 « Les maladies neurodégénératives comme celles d’Alzheimer et de Parkinson représentent l’un des plus grands défis de l’Europe en matière de santé mentale », affirme le Parlement européen » Environ 7.3 millions de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer et de troubles connexes en Europe, un chiffre qui devrait doubler d’ici 2020. www.senioractu.com , 13 novembre 2009. www.europarl.europa.eu, 12 novembre 2009 2 « Les troubles cognitifs, y compris la maladie d'Alzheimer et les autres types de maladies cérébrales dégénératives, touchent aujourd'hui, au Canada, une personne sur quatre âgée de plus de 65 ans. Ce nombre s'accroît considérablement pour les personnes âgées de 85 ans et plus, pour atteindre deux personnes sur trois. Avec le vieillissement de la population, il est prévu que le nombre de cas doublera d'ici 30 ans, ce qui portera les troubles cognitifs à un taux épidémique. » Instituts de recherche en santé du Canada – Mars 2010 ‐ (http://www.cihr‐irsc.gc.ca/f/26988.html) 3 Une étude réalisée par le groupe d’épidémiologie de la démence 10/66 (un programme d’Alzheimer’s Disease International coordonné par Martin Prince, du King’s College de Londres) auprès de quinze mille personnes dans sept pays en développement où les poupulations vieillissent, a montré que dans tous les pays, sauf en Chine rurale, la démence est le facteur qui contribue de façon la plus importante à la dépendance (34% de la prévalence attribuable), largement devant le handicap physique (9%). Sousa RM et al. The contribution of chronic diseases to the prevalence of dependence among older people in Latin America, China and India: a 10/66 Dementia Research Group population‐based survey. BMC Geriatr 2010. 4 Ainsi par exemple, en 2009 l’expérience des MAIA (Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer) mise en place par la NSA. C
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deux praticiens hospitaliers co‐dirigent le parcours « Santé publique et Ingénierie des systèmes de Santé » du master« Handicap et Santé » (Université de la Méditerranée). Une participation de leur équipe pédagogique voire une mutualisation de certains enseignements, est prévue, notamment pour la spécialité « Vieillissement, handicap et parcours de vie ». Pour ce qui est de la physiologie, notons la double qualification de J.M. Aimonetti en 69ème et 66ème section et les compétences du Professeur Franck Vidal qui, bien que qualifié en 69ème section est un médecin spécialiste de physiologie générale. Le Pr. Vidal effectue des enseignements sur le vieillissement des grandes fonctions. La gériatrie, quant à elle, est représentée par deux médecins gériatres, le Dr. Fondarai et le Dr. Tosti (chef de service du Pôle gérontologique, St Maure, C.O.S.). 5/ « On s’interroge toutefois sur le fait que certains de ces professionnels assurent des cours de nature très variée, à la fois en droit et en psychologie. Pourquoi ne pas faire appel à des EC spécialistes de ces enseignements scientifiques ? Il ne figure, par exemple, aucun EC de droit spécialiste des questions managériales ». Le rapport fait certainement référence à Jean‐Jacques Amyot, psychosociologue, directeur de l’OAREIL (Office Aquitain de Recherche, d’Information et de Liaison sur les personnes âgées, rattaché à Université de Bordeaux). Cet auteur reconnu dans le champ de la gérontologie a publié de nombreux ouvrages de référence dont « Droit au choix, droit au risque ». Il enseigne les aspects éthiques liés aux situations de risque comme la souffrance psychologique et le droit des personnes âgées à choisir leur mode de vie. Par ailleurs, plutôt que des universitaires du droit et du management qui apporteraient une contribution théorique, il nous paraît crucial de recruter des cadres professionnels confrontés aux aspects pratiques et opérationnels dans les établissements et services pour personnes âgées, des experts qui intègrent pleinement la dimension humaine, voire humaniste. 6/« Les porteurs du projet ne s’étendent guère, de leur côté, sur ce qu’est réellement, pour eux, « le champ de la gérontologie sociale, mais également celui de l’ingénierie de projet dans les interactions avec le champ en émergence du suivi des populations handicapées tout au long de leur vie ». Dès l’origine, le DESS‐AGIS puis le Master‐AGIS ont été ancrés dans une double filiation :
- la Gérontologie Sociale fondée sur une approche pluridisciplinaire du vieillissement de la personne dans sa globalité, - l’Ingénierie Sociale, centrée sur le développement de réponses partant des attentes des personnes (création ou adaptation des services ou établissement) tout en considérant les contraintes socio‐économiques. Ces réponses sont territorialisées et inscrites dans un processus permanent d’évaluation.
Sur cette double fondation, nous avons construit une démarche de formation/professionnalisation originale. Les résultats obtenus en matière d’accès à l’emploi sont un bon marqueur de la pertinence de notre démarche. 7/ Le rapport indique : « Ils ne s’étendent pas davantage sur l’approche humaniste à laquelle ils se réfèrent à plusieurs reprises et dont on ne perçoit pas bien la place au niveau du contenu des UE ». Le texte ci‐dessous éclaire l’approche philosophique et humaniste mise en œuvre par l’équipe pédagogique:. « Chaque homme, chaque femme est une totalité bio‐psycho‐sociologique » (OPPENHEIMER ‐ 1982). La vieillesse (d’abord confinée au corps humain, aujourd’hui englobant toutes les dimensions de l’être humain) est devenue en elle‐même, un phénomène social total au sens où MAUSS (1969) l’entend par l’échange‐don avec ses multiples implications. La démarche de formation est avant tout un processus d’acquisition de connaissances et il n’y a de science que par une école permanente, garante de la Connaissance (BACHELARD ‐ 1947) méthode générale pour la résolution directe ou indirecte des tensions entre l’homme et la société (CANGUILHEM‐1971). Cette démarche de connaissance contribue à l’édification d’une formation professionnalisée de qualité attestant de l’acquisition d’un savoir sur la vieillesse et le vieillissement dans un objectif transdisciplinaire. L’Université de Provence s’est donnée pour objectif de relever ce défi en se positionnant au croisement de la Gérontologie Sociale et de l’Ingénierie Sociale, au niveau de la construction et de la conduite de projets d’intervention. “Les pratiques sociales sont avant tout des idéologies en acte” (GODELIER). Aussi, les contenus transmis et les modes opératoires choisis aident à revisiter et à réviser les pratiques comme les constructions de pensée qui les sous‐tendent. Toute action pose la question du sens qu’elle porte en elle‐même mais aussi du sens qu’elle donne aux pratiques de ceux qui “actent” et de ceux qui sont les bénéficiaires de cette action. Ainsi, la question du sens donné au faire, à l’agir, au savoir‐faire comme au savoir‐être est au cœur de la formation dispensée dans cette Mention et ses spécialités. La confrontation à autrui nécessite souvent une interprétation de la réalité des autres. « L’interprétation est le travail de la pensée qui consiste à déchiffrer le sens caché dans le sens apparent, à déployer les niveaux de signification impliqués » (P Ricoeur – 1969). La question éthique de ce que l’on fait avec un sens est donc transversale dans la formation comme
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notre volonté de l’inscrire dans une perspective humaniste (agir pour une bonne qualité de vie des personnes). Notre démarche rejoint celle des pouvoirs publics dans la recherche des bonnes pratiques professionnelles dans le secteur Gérontologique et de la bien‐traitance qui doit en découler. 8/ Manque d’universitaires spécialisés dans la gérontologie et en ingénierie sociale. En France, il n’y a pas de chaire de Gérontologie, pas plus de chaire d’Ingénierie Sociale. Ces disciplines ne sont pas représentées dans le milieu académique. Pour la gérontologie, des universitaires ont choisi dans leur domaine de spécialité (psychologie, sociologie, neurosciences) de s’intéresser au vieillissement, dont l’approche par essence se doit d’être pluridisciplinaire. Ces universitaires issus de différentes disciplines composent avec les professionnels l’équipe pédagogique. Ainsi, et hormis P Pitaud, gérontologue social, titulaire d’une thèse en Sociologie de la Santé, nous avons fait appel à des spécialistes du vieillissement et/ou des pathologies qui lui sont associées : ‐ Patrick Lemaire (Professeur, UMR 6146, Psychologie cognitive), membre de l’Institut Universitaire de France, spécialiste internationalement reconnu du vieillissement cognitif chez les sujets sains et chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, ‐ André Nieoullon (Professeur, IBDLM, Institut de biologie de Développement de Marseille Luminy) responsable du Collège Doctoral du Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur Aix‐Marseille Université, Président de la Société Française des Neurosciences, lauréat en 2009 du prestigieux prix de la Fondation pour la recherche biomédicale de l’Académie des Science pour l’ensemble de ses travaux sur la physiopathologie des noyaux gris centraux, impliqués dans la maladie de Parkinson, maladie fréquemment associée au vieillissement, ‐ Béatrice Alescio‐Lautier (CNRS) et Véronique Paban (équipe Neuroplasticité du vieillissement cognitif et des pathologies associées ; UMR 6149) dont la recherche est axée sur le vieillissement cognitif. La première a breveté un logiciel de remédiation cognitive destiné à limiter les troubles mnésiques chez la personne âgée récompensé du Trophée National de l’Innovation (INPI) en 2008. La deuxième travaille sur un modèle animal de pathologie de type Alzheimer, ‐ Michel Lacour (DR CNRS), spécialiste international du système vestibulaire, s’intéresse au vieillissement sensorimoteur (posture et locomotion), ‐ C Xerri (DR CNRS) et Y Zennou‐Azogui (MCF), spécialistes de la plasticité cérébrale au cours de la vie et à la suite d’atteintes cérébrales comme les accidents vasculaires cérébraux dont l’incidence augmente vertigineusement avec l’âge. En ce qui concerne l’ingénierie sociale, l’absence d’universitaires spécialistes est compensée par la forte implication de professionnels. Certains ont même contribué à créer le master AGIS et avec lui, le métier d’ingénieur social en gérontologie inexistant en France avant l’ouverture du DESS en 1996, transformé en master AGIS en 2008. 9/ Difficulté à apprécier les données chiffrées fournies dans le dossier, en référence à des enquêtes précises (données de l’OVE par exemple) qui pourraient étayer les affirmations des porteurs de master. Nous rappelons le taux exceptionnel et continu d’insertion professionnelle du master AGIS (70% à 6 mois et 100% à 1 an). Les chiffres sont connus grâce à une enquête biannuelle réalisée par nos soins depuis la première promotion et délivrées à l’OVE depuis sa création. Ainsi, depuis 1996, plus de 500 étudiants titulaires du DESS puis du master ont trouvé ou retrouvé une insertion professionnelle comme coordonateurs gérontologiques (CLIC, ESA), chargés de mission APA (Conseil Général), CCAS, association et fondations, directeurs MDPH, directeurs et directeurs‐adjoints d’EHPAD et de services à domicile, consultants en Ingénierie Sociale, formateurs en gérontologie (GRETA …). Ce taux de placement exceptionnel est dû à la qualité reconnue des étudiants par de grandes structures régionales, nationales voire internationales (point 4.2 de la maquette) et à un réseau animé notamment par l’association AGIS (composée d’anciens étudiants) qui contribue largement à diffuser les offres d’emplois vacants (point 2.3). 10/ Cette formation devrait être revue dans sa conception globale, notamment au niveau des questionnements relatifs….aux contenus des UE en relation avec les objectifs affichés. La finalité du master est de former des personnes qui s'inscriront dans le développement et la mise en œuvre des politiques publiques en matière d’autonomie, à l'approche humaine et sociale de la personne âgée et/ou handicapée considérée d’abord et avant tout comme acteur et auteur de sa vie et comme citoyen participant, à une réflexion spécifique pluridisciplinaire. Pour les deux spécialités de la mention, il s’agit de former des professionnels qui, avec une connaissance de la personne âgée et/ou handicapée d’un point de vue social, psychologique, biologique et cognitif, sont formés à l’ingénierie sociale (spécialité « Action gérontologique ») ou au case managing (spécialité « Vieillissement, handicaps et parcours de vie ») afin de répondre à la fois à la demande émergente en matière de coordination des parcours de ces personnes et au besoin d’adaptation des établissements et services existants pour l’accueil de personnes âgées et/ou handicapées, principalement celles présentant des troubles cognitifs (cf. ci‐dessus). Les contenus des U.E.
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ont été structurés à partir de ces objectifs. Afin d’éclairer la cohérence entre les objectifs du master et le contenu pédagogique, nous détaillerons dans la maquette modifiée chacune des U.E. proposées.
II. Appréciation générale et commentaires spécifiques pour la spécialité « Action gérontologique » (en dehors des points explicités au niveau de la mention)
1/ Lourdes responsabilités des professionnels dans les guidages d’UE. La responsabilité de certaines U.E. a été donnée à des professionnels dont les compétences, le sérieux, la présence et l’implication sont avérés depuis plusieurs années. Leur travail bénéficie d’un accompagnement/encadrement étroit par les responsables de la formation. Une co‐responsabilité professionnel‐universitaire sera présentée dans la maquette modifiée que nous souhaitons soumettre. 2/ Formation réduite à une seule unité d’enseignement sur les fonctions de direction, la gestion et le management. Le master AGIS est le seul diplôme universitaire de niveau 1 classé au CNCP préparant des professionnels de la Gérontologie à l’exercice de l’Ingénierie Sociale. Il a vocation à former notamment des directeurs d’établissements et de services qui ont la particularité d’être en capacité de conduire les adaptations humaines des structures qu’ils dirigent. Bien que nous ayons une U.E. dévolue aux questions de direction, gestion et management, cet enseignement pourrait cependant être conforté par un apport supplémentaire dans ces domaines. 3/ Manque « de mutualisation inter‐équipes (sociologie/psychologie) ». Le master 1 comporte la moitié d’une U.E. (Sociologie et Système de Santé, 9 crédits) mutualisée avec le master Pathologie Humaine, spécialité professionnelle SENS (Société, Environnement et Enjeux Sanitaires, Responsable C Barthélémy), formation proposée par le DENTES (Département Environnement, Technologies et Sociétés). La prochaine maquette fera apparaître la contribution de P Baudot, MCF, démographe au LPDE (UMR 151, section 19). Par ailleurs, ainsi que nous l’avons précédemment indiqué, les discussions que nous avons menées récemment avec l’UFR de Psychologie et plus particulièrement avec les responsables du master de Psychologie spécialité « Psychologie et Neuropsychologie des Perturbations Cognitives » nous ont amenés à prévoir l’intervention de l’équipe pédagogique de ce master au master AGIS, voire la mutualisation de certains enseignements, si l’organisation des formations le permet. 4/ Mettre en place une procédure d’évaluation plus construite. Pour les deux spécialités proposées, nous mettrons en place un conseil de perfectionnement chargé de faire le bilan de l’année écoulée, prévoir l’évolution de l’enseignement et enfin d’analyser les performances de la formation, à partir des indicateurs pédagogiques et professionnels. Le conseil de perfectionnement discutera également des orientations académiques et professionnelles de la mention avec pour objectif de maintenir l’adéquation de la formation aux besoins actuels et futurs du secteur d’emploi. Il sera composé de représentants du monde professionnel et universitaire, de représentants étudiants ainsi que des responsables du master. Ce conseil se réunira une fois par an à la suite de la réunion de synthèse effectuée en fin d’année avec les promotions de M1 et M2.
III. Appréciation générale et commentaires spécifiques sur la spécialité « Vieillissement, handicaps et parcours de vie » (en dehors des points explicités au niveau de la mention ou de la spécialité « Action gérontologique »)
1/ Projet pédagogique mieux énoncé et structuré. En quoi la spécialité forme à un métier nouveau ? Un nombre croissant de personnes connaissent des situations de grande fragilité du fait de difficultés conjuguées résultant le plus souvent de troubles cognitifs et qui engendrent des limitations d’activité et des restrictions de participation dans l’environnement qui est le leur. Ces personnes accèdent difficilement aux services dont elles ont besoin (santé, vie sociale, activités, hébergement, aide aux actes de la vie quotidienne, soutien des aidants…) et/ou connaissent des ruptures ou des inadaptations de prises en charge. Parallèlement, les structures et professionnels sociaux et médico‐sociaux sont souvent démunis pour répondre aux demandes et aux attentes de ces personnes (services non organisés pour ces personnes et non coordonnés entre eux).
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Les institutions publiques, s’appuyant sur ces constats, identiques dans la plupart des pays développés, promeuvent des réponses (adaptations des structures existantes, création de services à domicile pour les personnes adultes handicapées, coordination territoriales, expérimentation de plateformes locales, mise en place de MAIA pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer…etc.) et favorisent de nouvelles modalités d’accompagnement avec l’introduction du « case management ». La nouvelle spécialité en demande de création vise à mobiliser les ressources de l’Université pour qu’elle apporte une contribution à ce défi comme elle l’a fait en 1996 lors de la création d’AGIS. Les objectifs de cette nouvelle spécialité sont donc de former des professionnels à la connaissance et à la compréhension des handicaps à tous les âges de la vie, plus spécifiquement des handicaps cognitifs, aux techniques et compétences requises pour développer des pratiques de « case management » et à l’ingénierie sociale pour participer localement à l’adaptation de l’offre existante et à sa coordination. Le gestionnaire de cas (case manager) est le référent de la personne et l’interface entre elle et les services et professionnels dont elle a besoin. Après une évaluation multidimensionnelle de la situation, le gestionnaire de cas propose à la personne, en fonction de son projet de vie, un plan personnalisé de soutien et d’aide. Il mobilise ensuite les différents acteurs nécessaires à la mise en œuvre de ce plan, coordonne leurs interventions et assure un suivi. Ces techniciens doivent tout à la fois comprendre les troubles ou problèmes de santé à l’origine des difficultés des personnes (le positionnement en Neurosciences y contribue), connaître l’ensemble des possibilités d’aide et de soutien et utiliser des outils l’évaluation des situations, l’élaboration du plan personnalisé, l’animation de partenariat, le suivi de la file active, … d’où le recours à des professionnels spécialisés. Ainsi, les métiers auxquels la spécialité prépare sont ceux de coordonnateur gestionnaire de situations complexes, développeurs de projets, responsables de dispositifs locaux de coordination ou responsables de structures (établissements et services) en phase d’adaptation. Il s’agit aussi d’initier, en lien avec d’autres équipes en France et à l’étranger, des travaux de recherche dans un domaine peu exploré. 2/ Disparité des U.E. Nous proposons de concentrer les thématiques abordées dans certaines U.E. Ainsi, la « Connaissance de la personne handicapée » sera plus axée sur les handicaps acquis (AVC, Trauma) ou évolutifs (maladie d’Alzheimer) avec une attention particulière sur les troubles cognitifs. La « Rééducation, remédiation, réadaptation » accordera une place spécifique à la remédiation cognitive. L’objectif est ici de comprendre la nature et la pertinence des prises en charge qui peuvent être proposées aux personnes et non de former des praticiens de ces techniques. Conclusions et perspectives Le rapport souligne en points forts une bonne insertion professionnelle pour la spécialité déjà existante (Action gérontologique) et l’existence d’un réseau de professionnels. Les principaux points faibles soulevés renvoient à la gouvernance du master, à la composition de l’équipe pédagogique qui présente un nombre important de professionnels et peu d’enseignants‐chercheurs dans certaines disciplines ainsi que l’adossement à la recherche. Au delà des réponses que nous avons spécifiquement apportées ci‐dessus, nous voudrions souligner que nous avons effectué au cours du quadriennal précédent, lors du passage DESS/master, un rattachement administratif à l’UFR SVTE au sein du département de Neurosciences. Ce rapprochement du master, par essence interdisciplinaire, aux Neurosciences s’est assorti d’un partage de la codirection de la mention avec la directrice de ce Département. Nous nous sommes également rapprochés d’autres disciplines comme la sociologie avec qui nous avons mutualisé des enseignements. Dans le cadre de la demande de création de la nouvelle spécialité (Vieillissement, handicaps et parcours de vie) des enseignements, voire la mutualisation de certains d’entre eux, sont prévus, notamment avec la Psychologie et la Santé. Nous poursuivons donc l’effort d’ouverture que nous avons déjà initié. Par ailleurs, et pour satisfaire aux demandes réaffirmées de l’AERES, Mr Pitaud (PAST depuis 1996) sollicitera la création d’un poste de Professeur à l’Université Aix‐Marseille, le premier du genre dans le domaine de la Gérontologie Sociale. Dans le cadre de la demande de création de la spécialité « Vieillissement, handicaps et parcours de vie », nous voudrions tout d’abord rappeler que le métier d’ingénieur social en gérontologie n’existait pas avant la création du DESS AGIS (1996). Depuis, notre master est le seul en France, à former des ingénieurs sociaux dans le domaine du vieillissement. Si le métier d’ingénieur social commence à avoir une véritable place dans le champ de la gérontologie, celui de case manager que notre demande de création se propose de former est en émergence. Cette proposition vise à anticiper un besoin pour lequel il n’existe pas encore réellement d’offre de formation5. Ce besoin émerge à la fois dans le champ du vieillissement (MAIA6) et dans celui du handicap7.
5 Une formation est expérimentée à Paris Descartes sous forme d’un DU.
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La loi du 15 février 2005 « Pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » affirme la volonté de « favoriser l'autonomie des personnes à travers des projets individuels de vie ». Les professionnels ont donc désormais pour mission d’accompagner les parcours de vie des personnes qui « subissent, dans leur environnement, des limitations d’activités et des restrictions de participation » et ce à tous les âges de la vie. La loi définit aussi le handicap en référence à la CIF8 et reconnaît pour la première fois que les altérations des fonctions cognitives peuvent générer des situations de handicap. Cette loi cadre apparaît surtout nécessaire au regard du besoin émergeant. Dans ce contexte, la création d’une spécialité qui formerait des professionnels qui veilleront à la mise en place des dispositifs de coordination que les politiques publiques engagent pour répondre aux difficultés des personnes nous paraît cruciale et novatrice. Il nous semble donc important que l’université s’inscrive dans cette démarche d’anticipation, comme il nous paraît important qu’elle continue d’accompagner la formation d’ingénieurs sociaux en gérontologie.
6 « Les objectifs principaux et les concepts autour des points clés d’un dispositif MAIA ont été décrits (…) : définition de la notion d’intégration par la concertation support du partenariat et de la co‐responsabilité des acteurs, l’approche des cas complexes et du rôle du gestionnaire de cas, l’enjeu de la porte d’entrée unique dans la Maia, de l’outil d’évaluation multidimensionnelle. » 26/02/2009 – Lancement national de l’expérimentation Maison pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer – Caisse Nationale Solidarité Autonomie (CNSA). 7 Cf. la journée d’étude organisée par EBIS (European Brain Injury Society) le 10 décembre 2010 à Bruxelles intitulée « Coordination au long cours de la réinsertion familiale, sociale et professionnelle d'un traumatisé crânien » axée sur le « case management » auprès des personnes traumatisées crâniennes. 8
CIF : Classification Internationale du Fonctionnement de la santé et du handicap – OMS ‐
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Analyses Sensorielles
Spécialité : « Analyse sensorielle et Marketing des produits senteurs et saveurs ».
Le rapport AERES met en valeur les points forts du master d’Analyses Sensorielles. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Un recentrage des métiers visés et une meilleure évaluation de la concurrence
Un recentrage des métiers : Nous nous sommes appuyés sur l’enquête conduite par l’AGEFOS auprès de
59 entreprises des filières «Arômes Saveurs Senteurs » pour décliner le nombre de métiers concernés. Toutefois tous les débouchés professionnels insérés dans la maquette, ne nécessitent pas un niveau Bac + 5. Nous avons donc revu cette liste en la recentrant sur des débouchés nécessitant un niveau Master (Bac +5). Nous insérerons dans la maquette la liste des métiers ci‐après, pouvant être exercés après l’obtention du MASTER ANSENS :
Les métiers du Master ANSENS dans le Pôle P.A.S.S.
Pôle administratif : 5. Pôle production
Directeur technique Responsable formulation
3‐Pôle commercial marketing : Responsable industrialisation
Chef de produit 6. Pôle qualité
4 Pôle Maintenance : Responsable assurance qualité
Responsable Sécurité Gestion des Risques Responsable laboratoire
7. Pôle recherche et développement :
Responsable produit
Responsable Formulation
Chef de projet
Responsable analyses
Directeur R et D
Responsable de Laboratoire
Une meilleure évaluation de la concurrence : Les différentes formations susceptibles d’être en
concurrence avec le Master ANSENS, ont été en partie explicitées dans la maquette (Master FOQUAL et Master AGROSCIENCES) à la page 5 de la demande d’habilitation. Toutefois nous n’avons pas discuté la concurrence des formations délivrées par l’UESS. En effet celle‐ci délivre soit des formations professionnelles (définies dans le plan de formation de l’entreprise ou les dispositifs CIF ou DIF) et qui sont des formations de durée courte non ouvertes à la formation initiale, et donc n’induisant pas de concurrence avec le Master, soit des formations diplômantes en partenariat pour certaines, avec l’Université de Provence, dont aucune n’est en concurrence avec le MASTER :
Le DU « Analyses sensorielles » entre dans le cadre de la formation continue des salariés (plan de formation, période de professionnalisation), et n’est pas ouvert en formation initiale.
La licence professionnelle VACOPAM est ouverte en formation initiale et permet de se former aux méthodologies de l’analyse sensorielle pour occuper des postes de niveau Bac+3, technicien supérieur. Elle est orientée sur les plantes aromatiques méditerranéennes et a donc un périmètre de connaissance moins large que le master Professionnel Ansens. Par ailleurs les neurosciences (analyse des saveurs et des senteurs), la microbiologie et les biotechnologies n’y sont pas dispensées.
Le Master FOQUAL s’effectue en alternance et s’appuie sur trois types d’enseignements disciplinaires, essentiellement sur la formulation des produits (rhéologie, génie de la formulation, galénique) et la qualité (démarche qualité, norme ISO 9001, métrologie, techniques d’extraction, spectroscopie). En aucune manière ne sont abordés les aspects neurosciences, physiologie des saveurs et des senteurs microbiologie,
biotechnologies. Les secteurs d’activité dans lesquels exercent les anciens étudiants du Master FOQUAL sont en majorité les secteurs « pharmacie et vétérinaires » 25 % seulement intégrant le secteur « des Arômes et Parfums ». Tous ces éléments militent pour une absence de concurrence entre les 2 Masters. Pour encore mieux distinguer ces formations, l’aspect historique et culturel des perceptions sensorielles pourra être abordé en introduction de l’unité d’enseignement de M1 traitant de l’olfaction et de la gustation intitulée « Mécanismes cognitifs et moléculaires des perceptions olfactive et gustative ».
Le Master AGROSCIENCES dispensé par l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse est une formation ayant vocation à fournir des cadres en charge de l’ensemble des problèmes liés aux productions végétales. Il ne fait pas appel aux connaissances physiologiques des modalités sensorielles humaines et est centré sur la problématique des productions végétales. De ce fait le Master n’entre pas en concurrence avec le Master ANSENS.
II. Le potentiel de recrutement des diplômés
Il devrait être effectué voire élargi rapidement au niveau national et international afin d’ajuster le numerus clausus en fonction de l’offre d’emploi dans le secteur et le suivi de l’insertion professionnelle devrait être mis en place dès que possible pour renforcer la légitimité d’une telle formation : En effet l’élargissement des lieux de stage au niveau national voire international semble
incontournable. D’ailleurs d’ores et déjà certains étudiants de la seconde promotion (2010‐2011) effectuent leur stage en dehors de la région PACA. En effet sur 10 étudiants de M2, 5 sont en stage sur le territoire national (siège de RENAULT à Paris, Société Champagne MUMM à Paris, Entreprise d’Analyses Sensorielles en Bretagne) ou en stage international (Développement des fragrances dans l’entreprise HOTELSUITE ORIENT à Shanghai, Chine) Le suivi de l’insertion professionnelle sera mis en place dès l’année 2011‐2012 à travers les enquêtes
menées par l’Observatoire de la vie Etudiante, et à travers notre propre enquête. D’ores et déjà nous avons des données sur les diplômés de 2010 dont 30% sont déjà en contrat de travail durable.
III. Les formations non spécifiques au monde professionnel
Elles gagneraient à être effectuées en M1 et à être mutualisées avec d’autres formations pour l’enrichissement mutuel des étudiants arrivant d’horizons différents. La majorité des étudiants intégrant le Master ANSENS ne sont issus ni de la région PACA ni à fortiori de
l’Université de Provence. Leur origine étant différente et leur cursus d’études également, il est important que la première année soit une année d’homogénéisation des connaissances sur des enseignements spécifiques disciplinaires afin que les bases nécessaires et indispensables à la réalisation du stage (parfois en fin de première année durant les vacances), et de fait au cours du M2, soit acquises pour l’ensemble des étudiants. Dans ces conditions, il est donc difficile voire impossible d’établir une année de M1 constituée d’enseignements non spécifiques. Par ailleurs il est plus confortable pour l’étudiant d’avoir des enseignements dispensés en M1, sur un
seul site géographique, plutôt que des enseignements dispensés sur plusieurs sites (Aixois et Marseillais) comme cela pourrait se faire si nous devions mutualiser certains enseignements de M1 . De plus comme les enseignements de M2 se situent avec notre partenaire (UESS) à Forcalquier, nécessitant le déplacement des étudiants et leur implantation sur place (avec l’aide de l’UESS), il nous parait également difficile de mutualiser certains enseignements en induisant des déplacements hors Forcalquier. L’enrichissement des étudiants se produit notamment par le fait qu’ils arrivent de parcours d’étude, de milieux socio‐professionnels et de régions différentes.
IV. Autoévaluation et démarche Qualité :
Une auto‐évaluation a été réalisée au cours du premier semestre 2011. Une enquête menée auprès des étudiants de Master 1 et de Master 2 a donné lieu à des modifications de structures d’enseignement notamment liées à l’insertion de modules de tests d’analyses dès la première année de Master ainsi que des bases des normes de qualité des produits. . De la même façon un conseil de perfectionnement réuni pour la première fois en Mars 2011, co‐présidé par le Directeur de l’UESS et un industriel de la région, a analysé les besoins des entreprises participantes et validé les modifications de structures d’enseignement proposées.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Instrumentation
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Instrumentation. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Précisions générales sur la mention Instrumentation
D’une manière générale l’évaluation de l’AERES, concernant la mention de master Instrumentation, reflète de façon conforme et pertinente les caractéristiques de la formation en faisant ressortir ses qualités autour du regroupement des spécialités attachées à la thématique instrumentation en région PACA. Elle met avant quelques points faibles et pistes d’amélioration. Certains de ces points soulèvent des questions auxquelles des éléments d’explication ou de précision, par rapport au dossier d’habilitation, sont donnés dans la présente réponse. Cette réponse suit la structure du rapport d’évaluation et se décompose en une réponse à l’échelle de la mention, accompagnée d’une réponse par spécialité, sauf pour la spécialité Ingénierie en Instrumentation Industrielle, évaluée A+, pour laquelle l’évaluation de l’AERES n’amène pas de réponse formelle. Sur le plan de l’insertion professionnelle, relevée comme très bonne, le dossier ne développe pas d’analyse des secteurs professionnels par soucis en particulier de synthèse. Les données sont généralement connues des responsables de spécialité et recueillis lors des enquêtes auprès des anciens diplômés. Globalement, les secteurs concernés sont en adéquation avec les débouchés visés et décrits dans le dossier. L’analyse du bilan prévisionnel de la période contractuelle à venir est difficile à effectuer, 2 ans à l’avance, dans une phase de construction d’une université unique, et sera affinée au cours de l’année 2011‐2012. Concernant les écoles doctorales en lien avec la mention, et plus particulièrement la spécialité R&P IME, l’école doctorale principale est l’ED 352 Physique et Sciences de la Matière (et plus précisément dans la spécialité Instrumentation), dans laquelle certains diplômés sont actuellement inscrits en thèse. L’un des points faibles indiqués est l’ouverture à la formation à et par la recherche. Il est à noter que cette mention ne comportait que des spécialités professionnelles jusqu’en 2008, et que suite aux précédentes recommandations de l’AERES, il a été décidé de transformer la spécialité Instrumentation des Moyens d’Essai en spécialité indifférenciée R&P. Le parcours recherche de cette spécialité a été conçu, et ouvert, l’année suivante, c'est‐à‐dire en 2009‐2010, en s’appuyant fortement sur le parcours existant pour des raisons, d’une part de coût/mutualisation, et d’autre part afin de préserver la capacité d’insertion à Bac + 5, pour les diplômés ne se positionnant finalement pas sur une thèse (ce qui apparaissait aux responsables de cette formation comme l’un des objectifs d’une spécialité indifférenciée). Même si ce point ne pose pas de problème en raison de la finalité professionnalisante globale de la mention, une analyse plus fine sur ce point est développée dans la réponse concernant la spécialité IME ci‐après. Le second point faible concerne l’ouverture internationale encore faible et la stratégie associée. Conscients de cet aspect important à développer pour la mention, ses responsables ont entrepris un certains nombres d’actions afin d’augmenter la visibilité internationale de ce master. On peut citer tout d’abord la co‐organisation de la conférence internationale biennale ANIMMA (Advancements for Nuclear Instrumentation, Measurement Methods and their Applications) dont la première édition a eu lieu en 2009, à Marseille, la seconde en 2011 en Belgique, et la troisième étant prévue à nouveau à Marseille en 2013. La filière instrumentation co‐organise également l’Ecole Franco‐Marocaine de la Mesure et de l’Instrumentation Nucléaires (Rabat 2010, Marseille 2011). Ces manifestations permettent de tisser des liens initiaux pouvant ensuite donner lieu à des liens formels, comme par exemple une convention de partenariat avec le centre marocain nucléaire (CNESTEN), une convention cadre avec la Faculté des Sciences de Rabat (Université Mohamed V), et l’accueil de professeurs étrangers invités par l’Université. Sur le plan de la conception de formation, la spécialité Ingénierie de Projets Internationaux en Instrumentation Nucléaire a été justement construite pour offrir à la mention une visibilité et une attractivité internationale. A ce stade, ces actions sont des premiers pas dans ce domaine qui devront être complétés par une ouverture vers d’autres pays européens en s’appuyant, par exemple, sur le rayonnement international des laboratoires d’adossement de la mention. Ces évolutions se feront dans le cadre d’une stratégie compatible avec les objectifs et les moyens de cette formation.
Le dernier point faible est lié au rattachement assez marginal de la spécialité Réseaux et Télécommunications à la mention Instrumentation. Comme cela est rappelé dans le rapport d’évaluation, ce point a été bien identifié par les responsables de la mention et des spécialités, après l’avoir longuement étudié et discuté intra et extra mention. Il s’avère que le seul moyen, aujourd’hui, de préserver l’existence de cette spécialité, qui est en cohérence avec la mention sur le plan des objectifs de professionnalisation, de la reconnaissance du milieu industriel et de ses performances en terme d’insertion (à défaut d’une adéquation thématique parfaite), est de l’intégrer à la mention Instrumentation. La visibilité et le positionnement de cette spécialité devront être étudiés durant la prochaine période contractuelle par Aix‐Marseille Université. Un argumentaire plus détaillé est également donné dans la réponse de la spécialité RT ci‐après. En conclusion, il est clair que les responsables et le conseil de perfectionnement industriels de cette mention resteront vigilants sur la qualité de sa formation à et par la recherche, sur sa visibilité et son attractivité, à l’échelle nationale et internationale, et sur la cohérence thématique de ses spécialités avec comme souci constant l’amélioration continue de ce dispositif de service public.
II. Spécialité CIS :
L’objectif principal de la spécialité « Commercialisation en Instrumentation Scientifique » est de former des technico‐commerciaux de haut niveau, capables de s’intégrer aussi bien dans le tissu économique local, qu’européen et au‐delà. Certains de nos diplômés travaillent actuellement dans des entreprises situées au Canada, en Australie ou au Sénégal. Pour ce faire, la formation est basée sur deux axes équitablement répartis (en crédits et en nombre d’heures) : le renforcement des connaissances scientifiques en instrumentation (traitement du signal, électronique, outils de programmation, architecture numérique,…), et la diffusion d’un ensemble de pratiques et de connaissances liées à la culture d’entreprise. Ces dernières relèvent aussi bien de la prospection (marketing Business to Business) et de l’intelligence économique, que de méthodologies très concrètes (force de vente, conduite de réunion,…). Nous ne comprenons pas vraiment ce « problème d’adéquation besoins‐objectifs de la formation » ni ce « déséquilibre entre le contenu des enseignements de caractère commercial/technique », dont il est fait mention dans l’avis AERES. Dans un souci de lisibilité pour l’étudiant, la plaquette de présentation de notre spécialité fait mention de quelques entreprises ayant accueilli et embauché quelques‐uns de nos stagiaires : Philips Medical, Française d’Instrumentation, Hewlett Packard, Eurocopter, Oldham, Saint Gobain, Sysma, Vegatec,… Ces entreprises sont aussi bien des sociétés internationales que des PME implantées dans la région PACA, ce qui montre bien l’aspect d’ouverture de notre formation. Par ailleurs, les services centraux des relations internationales de l’université sont très efficaces pour aider nos étudiants à trouver des stages à l’étranger, et accomplir des démarches de demande de bourses leur permettant d’effectuer ces stages.
III. Spécialité IOL :
1. Intervenants professionnels dans la formation.
Nous sommes parfaitement conscients que le nombre d’intervenant professionnel est faible. Nous allons tout mettre en œuvre pour corriger ce problème. L’implication des industriels dans la formation est néanmoins plus importante qu’il n’y parait. Les maitres de stages qui sont des industriels, sont directement impliqués dans la formation et dans l’évaluation des étudiants. Nous comptons beaucoup sur leurs retours pour améliorer notre offre de formation de façon très réactive et nous avons mis en place des procédures pour faciliter les échanges. Les retours sont d’ailleurs très bons, et pour preuve, nous sommes sollicités par les entreprises pour offrir des stages à des étudiants auxquelles nous ne pouvons malheureusement pas répondre parce que nous n’avons pas assez d’étudiants. D’autre part, par les différents organes de diffusion de l’association POPSud, les industriels sont également bien informés de notre offre de formation. Mais bien entendu cela ne suffit pas, le problème principal ne venant pas à notre avis de notre implication dans le monde socio‐économique local qui a intégré l’existence de notre formation mais du « vivier » d’étudiants, totalement insuffisant.
2. Faibles flux étudiants Nous sommes parfaitement conscients que le flux d’étudiants est faible et nous sommes les premiers à le regretter. Une précision factuelle cependant, le flux d’étudiants NE diminue PAS, il est globalement stationnaire, il s’agit de petit nombre, donnant lieu à des fluctuations statistiques importantes. Il n’y a donc pas de récentes désaffections des étudiants pour la spécialité mais un problème récurrent de faibles flux d’étudiants. Ces faibles flux sont bien entendu
essentiellement dus au faible vivier d’étudiants en M1 et avant en licence. La spécialité IOL fait partie de deux mentions (physique et instrumentation) pour, en autre, bénéficier des flux entrants et disjoints à la sortie du M1 de ces deux mentions. Nous allons faire de la publicité de notre formation au niveau national pour continuer à recruter sur une base plus large. Via notre site WEB, nous sommes régulièrement sollicités par des étudiants venant d’autres régions mais l’obstacle économique les empêchent souvent d’aller jusqu’au bout de leur démarche. Enfin nous sommes en train de mettre en place une amicale des anciens étudiants IOL, à l’image des écoles d’ingénieur, pour bénéficier de ce levier de diffusion très efficace.
3. Ouverture sur la recherche Nous prenons bonne note de cette recommandation qui correspond également à un de nos objectifs et à un souhait de certains étudiants. Nous nous heurtons pour le moment au problème des faibles effectifs étudiants qui ne nous permet pas de diversifier notre formation.
4. Précision sur l’organisation des stages en entreprises Il s’agit d’un oubli dans le document. Toutes les informations sur l’organisation des stages sont données sur les pages WEB du site de la formation http://sites.univ‐provence.fr/m2iol/stage.htm
IV. Spécialité IME :
Dans l’évaluation, cette spécialité est reconnue comme bonne et solide sur le plan de son parcours professionnel aussi bien pour les objectifs (débouchés, partenariats industriels, …) que pour la qualité de la formation (insertion, satisfaction, …). Cette spécialité étant indifférenciée, l’accent est mis sur le parcours recherche qui apparaît comme « délaissé », ainsi que la formation à et par la recherche, ce qui constitue le point faible essentiel relevé. Les éléments de réponse, ci‐dessous, vont donc se concentrer sur l’analyse de ce point, l’apport de précisions sur l’existant et les évolutions envisageables. Cette spécialité, initialement professionnelle, a été créée en 2004, en convention d’association avec l’INSTN, puis en co‐habilitation en 2008 avec ce même établissement. Un parcours recherche, au sein de cette spécialité, devenue R&P, a été conçu en 2008‐2009 pour être ouvert en 2009‐2010. Cette évaluation a donc été faite sur un parcours de formation ayant seulement une année d’existence. Sa conception s’est construite, en s’appuyant fortement, sur le parcours existant, pour des raisons, d’une part de coût, et d’autre part afin de préserver la capacité d’insertion à Bac + 5, pour les diplômés ne se positionnant finalement pas sur une thèse. Cette démarche apparaissait nécessaire aux responsables de cette formation comme l’un des objectifs affiché d’une spécialité indifférenciée. Pour ce faire, le parcours Recherche se distingue du parcours professionnel par 5 volets :
1 : une UE « d’adaptation » de 112h comportant des modules scientifiques spécifiques, à ce parcours recherche, savoir : Physique Nucléaire, Magnéto‐Hydro‐Dynamique, Physique statistique, Thermo‐Hydraulique et Matériaux
2 : une UE Instrumentation et R&D dont un projet tutoré de recherche, de 130h, propre au parcours et encadré individuellement par des enseignants‐chercheurs d’un des laboratoires d’adossement. L’encadrant donne à traiter, à l’étudiant, un sujet de recherche scientifique orienté « instrumentation et mesure ». Ce projet consiste en une recherche bibliographique internationale (donc en anglais), des réunions/discussions périodiques avec l’enseignant‐chercheur encadrant, des activités en lien avec le sujet dans le laboratoire (modélisations, expérimentations, …), et enfin la rédaction d’un rapport scientifique de synthèse et une présentation orale avec un support par affiche « façon congrès » ou un support de type présentation numérique devant un jury constitué de l’ensemble de l’équipe d’encadrement des projets.
3 : une UE de Méthodologie de la Recherche de 90h comportant des enseignements spécifiquement développés pour le parcours recherche : Epistémologie, Introduction à la démarche Qualité en projet, Ethique de l'ingénieur, Veille scientifique, Organisation et présentation du rapport scientifique.
4 : un stage obligatoire en laboratoire de recherche, contrairement au parcours professionnel pour lequel il est obligatoirement en entreprise.
5 : participation à des séminaires ou conférences (par exemple matériaux et instrumentation en milieu extrêmes, novembre 2009) et à l’école de printemps Franco‐Marocaine citée plus haut. Les spécificités de formation à et par la recherche sont donc bien présentes dans ce parcours. Seul le volet n° 3 a été relevé comme absent, par l’expert, peut‐être par manque de lisibilité dans le dossier, et du fait de la complexité la structure de cette spécialité. Des enseignements fondamentaux sont présents dans l’UE d’adaptation. D’autre part, ce parcours s’appuie sur de nombreux enseignements scientifiques prodigués par des chercheurs du CEA, notamment, dans l’UE Détection et Instrumentation Nucléaires, dans le cadre de la convention INSTN. Ces enseignements, certes mutualisés avec le parcours professionnels, sont construits autour des recherches, notamment, celles menées au CEA, et comportent des aspects fondamentaux indéniables. Dans l’optique d’un parcours Recherche au sein d’une spécialité indifférenciée, préservant des compétences techniques qui sont nécessaires pour une insertion rapide et qui sont importantes pour effectuer une thèse en
instrumentation (dont la composante technologique est conséquente), cette structure était celle qui apparaissait la plus satisfaisante avec les moyens allouables compte tenu d’un effectif de démarrage faible : 4 étudiants. Compte tenu de la jeunesse de ce parcours, un retour d’expérience sur quelques années sera nécessaire pour jauger de l’efficacité sur les deux plans : insertion et préparation à la recherche. Les responsables de la spécialité étudieront les possibilités de renforcement des enseignements scientifiques fondamentaux en modifiant la maquette d’habilitation afin de répondre aux objectifs de formation à finalité « recherche », tout en conservant un socle commun significatif avec le parcours professionnel, pour éviter d’obtenir deux spécialités disjointes qui ne justifieraient plus l’existence d’une spécialité indifférenciée R&P.
V. Spécialité RT :
La spécialité Réseaux et Télécoms nécessite l’intervention de trois départements : Physique, Informatique et Mathématiques et est donc transversale par nature. En effet, les Réseaux Informatiques s’appuient fortement sur les réseaux de télécommunications et leur rapide développement est dû à l’innovation dans ce domaine (GSM, ADSL, TNT, WIFI…). Les télécommunications représentent la ‘couche’ physique des réseaux informatiques. La Cryptographie et la Qualité de Service sont aujourd’hui deux disciplines de recherche ‘phare’ des réseaux informatiques. Ces deux disciplines relèvent des mathématiques. La couche informatique est la plus évidente pour tous. De nombreux étudiants titulaires d’un diplôme d’ingénieur Télécom postulent pour intégrer directement le M2. Ceci montre bien que le potentiel d’emploi est situé dans le domaine des réseaux. Ce master a donc évolué pour devenir à caractère informatique (les codes inscrits dans la fiche RNCP relèvent d’ailleurs tous de la rubrique Informatique), le rapprochement, avec le master dépendant de ce domaine, a donc été envisagé. Malheureusement, il n’a pas été possible de définir un tronc commun de volume suffisant entre la spécialité R&T et les autres spécialités du master Informatique, pour pouvoir délivrer un diplôme de Master Informatique à un étudiant issu de la spécialité R&T. En effet, on remarque que la formation R&T fait appel à un grand nombre d’UEs de différents domaines ne figurant pas dans le master Informatique : enseignement du JAVA, langage utilisé dans les réseaux, administration sous deux OS (windows + UNIX), Commutation, Cryptographie…. Et indispensables pour assurer une bonne formation à de futurs ingénieurs administrateurs et architectes de gros réseaux informatiques. Inversement, pour les mêmes raisons, des étudiants issus du M1 Informatique d’Aix‐Marseille Universités ne disposent pas des pré‐requis nécessaires pour accéder au M2 Réseaux et Télécoms, dont les disciplines sont définies en partenariat avec les entreprises privées qui recrutent les étudiants. En effet, les UE de Cryptographie, de Commutation, d’Ondes et Antennes, d’Optoélectronique, de Traitement du signal et modulation, ne figurent pas dans le Master Informatique. Des étudiants issus d’autres M1 Informatique comportant ces disciplines posséderont les pré‐requis. Il y a peu de points communs avec la Mention Instrumentation qui n’a pas les mêmes contenus d’enseignement pour des UE d’intitulés identiques, parce que les objectifs et applications professionnelles sont différents. La spécialité Réseaux et Télécommunications perd à présent de visibilité dans ce contexte. La Spécialité R&T, devrait donc idéalement être considérée comme un tube. Elle ne peut être rattachée sans difficultés à aucun master (Physique, Mathématiques ou Informatique), la définition d’un véritable tronc commun étant impossible. La remarque concernant la formation à et par la recherche ne concerne pas cette spécialité à vocation professionnelle : en effet, sur les 8 années de fonctionnement depuis le passage au schéma LMD, seul un étudiant a manifesté son intérêt à s’inscrire en thèse, après 3 années d’expérience professionnelle. Notons que les évaluations sur le M1 et M2 se font principalement (environ 50% hors stage) sur des projets, TPs et rapports techniques. De nombreux étudiants de toute nationalité postulent régulièrement à ce Master. Le bassin d’emploi national est suffisant pour absorber l’ensemble de la promotion. Il est étonnant que le dossier ait été perçu incomplet ou succinct sur certains points.
VI. Spécialité IP2IN :
Cette spécialité est née d’une restructuration de la mention Instrumentation avec la volonté d’une ouverture à l’international sur la thématique de l’ingénierie de projets en instrumentation nucléaire. Cette spécialité est partagée avec la mention « Energie Nucléaire ». Cette spécialité sera co‐habilitée avec l’INSTN et l’Ecoles Centrale Marseille. L’ouverture de cette spécialité est prévue à la rentrée 2012‐2013.
Du fait de ses objectifs et sa structure complant les enseignements scientifiques et techniques, de management de projet et de négociation internationale, la spécialité a été jugée originale et intéressante. Par contre, un point faible a été naturellement relevé, que compte tenu de l’absence de bilan, une incertitude sur le flux d’étudiant et leur devenir. Les responsables de la formation s’attacheront à préparer au mieux durant l’année 2011‐2012, la phase de recrutement des candidats et la publicité associée. Ils amplifieront le partenariat industriel pour la formation, l’accueil en stage, la confirmation des besoins d’emploi dans ce secteur ainsi que l’information auprès des entreprises, branches professionnelles et associations internationales concernées.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Ingénierie de la Production de Bâtiment
Lu
e rapport AERES met en valeur les points forts du Master Ingénierie de la Production de Bâtiment. Il appelle toutefois n certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Remarques générales sur la mention
Cette formation est co‐habilitée avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille qui en le porteur. (ENSA‐Marseille)
1/ Bi‐cursus « Architecte‐ingénieur » Si nous reconnaissons à cette formation un caractère d’hybridation ou de croisement des cultures de l’architecte et de l’ingénieur, il ne s’agit en aucun cas d’une filière conduisant à une double formation d’architecte‐ingénieur ou d’ingénieur‐architecte. Le parcours Master IPB ne donnant pas accès à la « maitrise d’œuvre » (diplôme d’architecte) ni au titre d’ingénieur, nous rappelons que, depuis la création de cette formation en 2001, l’objectif est former des « directeurs de projets » dans le domaine du bâtiment ayant des compétences croisées d'architecte et d'ingénieur, une véritable « culture partagée » au service de la production architecturale et de la gestion d'édifices construits. Les porteurs de ce projet de renouvellement de mention de master avec modification, ont proposé un schéma de formation avec un M1 « tronc commun » débouchant sur deux spécialités, une en « Gestion et management de projet » et une autre en « Modélisation numérique et simulation de projet ». Si la première spécialité existe depuis 2001 (sous le nom générique de la mention), la seconde est issue d’une option du Master « Compétence Complémentaire en Informatique », proposée historiquement par la Faculté de Luminy, et à laquelle l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA‐Marseille) était associée depuis 2002 à travers l’Unité d’Enseignement (UE) optionnel intitulée « Modélisation en architecture et urbanisme ». Ce schéma a été complété par Aix‐Marseille Université qui souhaite proposer une spécialité transversale « Compétence Complémentaire en Informatique » à tous les masters en sciences. Elle devient de fait la troisième spécialité de la mention IPB et est portée par Aix‐Marseille Université. 2/ Les débouchés professionnels
Les candidats qui suivront la première spécialité, et en fonction de la coloration de leur formation initiale, pourront orienter leur carrière professionnelle vers les métiers de la maîtrise d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre de conception ou d’exécution, de l’ingénierie de projet, de l’ordonnancement/pilotage/coordination, de la réalisation de travaux ou de la gestion technique de patrimoine construit ;
les candidats qui suivront la seconde spécialité s’orienteront vers les métiers de la production d’images et de modèles au service de l’architecture de l’urbanisme et du patrimoine et plus largement les espaces de création associés au design, au cinéma ou à l'industrie.
L’appréciation globale (page 2) revient sur le M1 du cycle Master en Architecture porté par l’ENSA‐Marseille. Les experts interrogent les porteurs de projet sur les possibilités d’accès au M2 pour des candidats hors ENSA‐M. Cette question pose le problème des parcours différenciés de nos candidats selon qu’ils soient issus d’une école d’architecture ou d’une filière scientifique de sensibilité « bâtiment » ou « génie civil ».
‐ Il est ici important de rappeler que l’évaluation du M1 « Master en Architecture » relève d’une autre procédure d’évaluation de l’ensemble du cursus qui conduit au diplôme d’Architecte d’Etat. Cette évaluation menée en 2010 par le Ministère de la Culture et de la Communication et le CNESER sera transmise à l’AERES, selon un calendrier arrêté, le 15 octobre 2011. Comme l’ont souligné les experts, l’ENSA‐Marseille et Aix‐Marseille Université, s’engagent dans la mise en place d’un parcours de formation de spécialisation sur deux ans. Le choix vers lequel s’orientent l’ENSA‐Marseille et Aix‐Marseille Université est une structure des enseignements accessible aux élèves issus des écoles d’architecture ainsi qu’à ceux
issus d’une autre filière. Le schéma suivant illustre les différents parcours possibles en fonction des filières d’origine des candidats. Cette offre permettra de lever l’ambiguïté soulignée par les experts sur l’origine limitée à l’ENSA‐Marseille des élèves du master de spécialisation.
Les accès à la mention IPB – Schéma de principe
Pour tenir compte de cette remarque, les porteurs du projet, proposent de renforcer fortement les enseignements de sciences et techniques pour l’Architecture ainsi que les sciences de la construction (matériaux, RdM, etc.). Cette modification permet de distinguer l’offre de formation du M1 IPB du M1 Architecture. Le M1 IPB de tronc commun (Architecture & Ingénierie) proposé sera construit à partir d’enseignements proposés par l’ENSA‐Marseille et Polytech’Marseille. Un socle des enseignements qui relèvent de la culture architecturale et des sciences et techniques pour l’architecture, en ce qui concerne l’ENSA‐Marseille, et qui relèvent des matériaux, procédés constructifs et sciences de l’organisation pour Polytech’Marseille. Ce M1 se structurera selon les poids horaires, le nombre d’UE (entre 4 et 8) et la ventilation des crédits ECTS par module de 3, 6 ou 9 crédits correspondant aux préconisations émises par les Présidents de l’Université de Provence, de l’Université de la Méditerranée et de l’Université Paul Cézanne le 29 mars 2010 dans leur lettre de cadrage.
‐ Pour l’année de M2, le second semestre sera réservé au stage en entreprise. Comme le recommandent les experts, la période de stage passera de 12 à 16 semaines ; pour cela, les heures d’enseignement en premier semestre seront rééquilibrées. Les experts relèvent avec justesse le nombre important d’intervenants titulaires issus de l’ENSA‐Marseille de même que le ratio trop important d’heures portées par des enseignants titulaires (95% en M1 et 75% en M2) par rapports aux intervenants extérieurs (5% en M1 et 25% en M2). La prise en compte des remarques précédentes rééquilibrera ce ratio. Une lecture détaillée des deux spécialités montre cependant que la première spécialité respecte un ratio plus proche de 60/40. La seconde spécialité doit effectivement travailler à une plus grande implication du secteur professionnel. Ce critère sera également respecté dans le M1 « Architecture & Ingénierie ».
Si les porteurs du projet attachent une grande importance aux interventions d’acteurs du milieu professionnel, ils reconnaissent qu’un travail est nécessaire sur la construction du budget de la formation (ressources affectées, taxe d’apprentissage et financement via la formation continue). Les experts soulignent la forte attractivité de cette mention vis‐à‐vis des candidats d’Amérique latine (Equateur, Chili, Pérou et Venezuela), du bassin méditerranéen (Algérie, Tunisie, Maroc et Liban) de l’Europe de l’Est (Bulgarie, pays des Balkans et Ukraine) ainsi que depuis deux ans des candidats d’Asie (Chine, Vietnam et Japon). L’importance du développement de la francophonie dans ces différents pays, l’attractivité du système d’enseignement supérieur français et la reconnaissance de l’ENSA‐Marseille, de l’Université de Provence et de son Ecole d’Ingénieurs Polytech’Marseille, expliquent ces candidatures internationales. Le suivi des diplômés montre que le rayonnement à l’international de notre formation leur permet de saisir des opportunités d’emploi à l’étranger auprès d’entreprises, françaises ou étrangères, du secteur de la construction. Le suivi des étudiants diplômés conduit par les responsables de la mention permet de construire un réseau d’anciens qui contribue largement à la reconnaissance de la formation et de ses jeunes diplômés. Il est cependant important de noter qu’à ce jour, ce travail récurrent de suivi est uniquement porté par les responsables pédagogiques de la mention. Avec plus de 200 anciens élèves depuis 2001, cette tâche devient de plus en plus lourde et mériterait une prise en charge reconnue au niveau des deux établissements.
II. Remarques sur la spécialité « Gestion et Management de projet »
Les experts ont souligné les aspects positifs de cette spécialité du point de vue de sa reconnaissance par le secteur professionnel, de l’employabilité des diplômés, des flux d’étudiants constatés et des dispositifs mis en place pour accueillir les candidats en formation continue ou qui souhaitent s’inscrire dans une démarche de VAE. Elle a obtenue la note « A ». Les experts soulèvent néanmoins la question des compétences acquises par les diplômés ayant suivi ce cursus de formation. Pour apporter un complément de réponse à ces interrogations sur la largeur du spectre des compétences acquises, il est indispensable de rappeler que les candidats ont une formation initiale fortement « teintée » à l’entrée de ce Master. Les métiers du génie civil, de la construction, de l’aménagement et de l’architecture, pour ne citer que les principales filières de recrutement de ce master, ont tous des spécificités. Il est donc tout à fait logique de penser, comme l’attestent les parcours de nos diplômés depuis dix ans, qu’en fonction de leur formation d’origine, les jeunes diplômés vont, parmi les connaissances acquises, développer des compétences dans le prolongement naturel de leur métier initial mais en élargissant le spectre de leurs débouchés. Après leur diplôme ils pourront donc s’orienter vers les métiers de la conception technique, de l’ingénierie, de la production ou de la gestion d’édifices construits. Notre volonté est très clairement de favoriser le développement de parcours transversaux des élèves issus de la filière architecture vers les métiers de l’ingénierie et de la production et des élèves issus de filières génie civil et bâtiment vers les métiers de bureaux d’études. Pour être très clair et pour lever toute ambiguïté, le parcours de cette mention ne permettra pas à un ingénieur de devenir architecte et inversement. Par contre, ce parcours permet aux uns et aux autres de comprendre les enjeux d’une collaboration étroite entre acteurs de la construction et de trouver une place parmi les métiers de la construction et de la gestion d’édifice (depuis la maîtrise d’ouvrage jusqu’à l’exécution) ou à l’interface de ces derniers. Pour information, depuis le dépôt de notre dossier d’évaluation en avril 2010, un cursus double diplôme « ingénieur‐architecte et architecte‐ingénieur » a été mis en place à la rentrée 2010 entre l’ENSA‐Marseille et Polytech’Marseille. Ce double cursus offre la possibilité à un élève ingénieur de suivre des cours supplémentaires à l’ENSA‐Marseille durant son cycle de formation d’ingénieur. Il pourra ensuite intégrer directement le cycle Master en Architecture à l’ENSA‐Marseille et devenir ingénieur‐architecte après une formation de 5+2 ans. Un parcours symétrique permet à un élève architecte de devenir architecte‐ingénieur. Un effort d’information et de communication sera fait pour distinguer ces deux parcours, qui sont de fait différenciés par le niveau de recrutement (L1 pour le cursus double diplôme et M1 pour le master IPB).
III. Remarques sur la spécialité « Modélisation Numériques et Simulations de projet »
Cette spécialité amène de nombreuses interrogations de la part des experts. Ces interrogations et la note « C » attribuée à cette spécialité nous amènent à la retirer de ce dossier de demande de renouvellement. Cette spécialité fera l’objet d’une reformulation ultérieure et sera représentée lors d’une prochaine évaluation sous une forme encore non arrêtée (spécialité de Master ou autre formation de spécialisation propre aux écoles nationales supérieures d’architecture).
IV. Remarques sur la spécialité « compétences Complémentaires en Informatique » Cette spécialité transverse s’appuie sur l’ensemble des mentions scientifiques de masters d’Aix‐Marseille Université, à ce titre elle est rattachée à la mention IPB. Elle est essentiellement portée par l’Université et a fait l’objet d’une évaluation propre. L’ENSA‐Marseille pourrait apporter une UE de 60 heures intitulée "Multimédia et communication numérique du projet architectural" (partagée avec l’option MNSP). Cette UE permettra de mettre en pratique les connaissances en informatique fondamentale acquises sur le territoire du projet architectural. Les étudiants attendus dans cette l’option voudront faire valoir, dans le domaine de l’architecture, une maîtrise reconnue des outils de l’informatique (langages, traitement de données, construction de modèles, etc.). Conclusion Générale En conclusion, l’équipe pédagogique (ENSA‐Marseille & Aix‐Marseille Université), en charge de la mention Ingénierie de la Production de Bâtiment, s’engage à poursuivre ses efforts pour structurer ses enseignements sur deux années pour ce qui concerne l’accès à la formation des candidats hors écoles nationales supérieures d’architecture et filières ingénieurs (bâtiment et génie‐civil). Ce projet s’inscrit dans le schéma général de l’ENSA‐Marseille qui souhaite bâtir une offre de formations de spécialisations en complémentarité avec son offre initiale, le diplôme d’architecte d’Etat et son prolongement vers la qualification professionnelle d’exercice dite HMONP. Le partenariat entre l’ENSA‐Marseille et Aix‐Marseille Université sera développé tant au niveau des filières de recrutement des candidats qu’au niveau des équipes pédagogiques. En accord avec les recommandations de l’AERES, les liens avec le monde professionnel ainsi que le suivi de l’insertion des jeunes diplômés seront également renforcés. Le prochain quadriennal 2012‐2015 permettra à l’équipe pédagogique constituée autour de cette mention de aster de mettre en œuvre ces recommandations et de poursuivre le travail engagé depuis plus de dix ans sur
es territoires de croisement de l’architecture et de l’ingénierie. ml
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Mathématiques et Applications
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Mathématiques et Applications. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Réponses sur l'évaluation globale de la mention
1/ “Unité de la mention, aucune réalité de la mention, différentiation des spécialités dès le M1”: La mention de master “Mathématiques et Applications” trouve son unité dans le fait de regrouper toutes les formations de niveau master en mathématiques et ses applications sur l'académie d'Aix‐Marseille. Cela donne une grande lisibilité et offre un large choix d'orientation aux étudiants. Ainsi, la variété du public visé, des matières enseignées et des objectifs (recherche, professionnel, enseignement …) entraine une nécessaire diversité dans les UE proposées en première année, tout en mutualisant au maximum les enseignements lorsque cela est pédagogiquement souhaitable. Toutes les UE des différentes spécialités en M1, ou des différents parcours d'une même spécialité en M2 sont potentiellement mutualisées: les étudiants inscrits dans une spécialité (M1) ou parcours (M2) pourront, après avis de l'équipe pédagogique, suivre une ou plusieurs UE d'une autre spécialité ou parcours. Par exemple les étudiants du parcours agrégation pourront (et probablement devront) suivre des cours des parcours MathsFonda ou MDFI, ou de la spécialité IMM. D'un point de vue global, l'ensemble de la formation est présentée sur son site WEB (http://master‐math.univ‐mrs.fr) ce qui lui confère une grande lisibilité et une attractivité internationale. 2/ “Pas de politique de stages unifiée”: L'offre de formation étant très diversifiée, la nature des stages doit être adaptée à chaque à la spécificité de chaque parcours. Par exemple nous proposons aux étudiants des stages en entreprise dans les parcours à finalité professionnelle, des stages de recherche en laboratoire (dans des universités française ou à l'étranger) dans les parcours recherche et des stages en établissements scolaires, ou à l'IREM pour ceux qui se destinent à l'enseignement ou à la didactique. 3/ “Dossier incomplet pour certains parcours, annexes”: D'autres annexes seront jointes au dossier pour compléter la description de certains parcours. Actuellement, on accède directement à la description détaillée de la formation complète de chaque spécialités et parcours sur le site web du master (http://master‐math.univ‐mrs.fr). On trouve par exemple des archives d'années précédentes, programmes détaillés des enseignements, offres de stages etc … 4/ “Evaluation et conseil de perfectionnement”: Nous avons commencé cette année à effectuer une évaluation spécifique, par les étudiants, du parcours CAPES de la spécialité EFM. Cette évaluation a été suivie de riches débats au sein de l'équipe pédagogique qui ont débouché sur une réelle amélioration de cette formation. Forts de cette expérience, nous envisageons de mettre en place une évaluation par les étudiants de toutes les spécialités du M1. Les questionnaires seront élaborés en collaboration avec les services compétents de l'Université (Observatoire de la Vie Etudiante). Un conseil de perfectionnement existe déjà dans la spécialité GSI du master actuel. L'existence de tels conseils de perfectionnement sera étendue à tous les parcours professionnels. 5/ “Accords internationaux insuffisants”: Un des points forts du projet LABEX “Archimed” était la mise en place de bourses de master et de doctorat pour attirer les étudiants étranges. Malheureusement ce projet a été refusé. La politique d'attraction des étudiants étrangers repose encore pour l'instant sur des efforts individuels de chaque spécialité et par exemple sur des contrats ANR. Un des aspects fondamentaux étant l'obtention des financements des études pour les étudiants étrangers, une réflexion globale au niveau des laboratoires est en cours.
II. Réponses par spécialités 1/ Spécialité IMM “Interventions de professionnels limitées” Dans la spécialité IMM, certains parcours sont à vocation “recherche” et d'autres “professionnelle”. Dans les parcours recherche, l'intervention des “professionnels” est effectivement rare. Mais dans les parcours professionnels l'implication des acteurs du monde du travail est réellement présente, comme c'est le cas actuellement dans les spécialités MINT (qui devient IMSA) et GSI (qui devient MI3S). Notons par exemple un partenariat entre MINT (IMSA) et AXA, où certains étudiants sont en contrat de professionnalisation chez AXA). 2/ Spécialité MASS
"Débouchés" La spécialité "Mathématique Appliquées et Sciences Sociales" répond principalement aux besoins de former au niveau bac+5 des experts avec un haut niveau en statistique et informatique sachant recueillir, traiter, analyser des données d'enquêtes et interpréter les résultats statistiques dans le contexte d'étude. Sa spécialisation dans le domaine de l'enquête permet d'acquérir des compétences très recherchées dans le monde professionnel (Centres hospitaliers, Caisses de retraites, Caisses d'allocations familiales, Mutuelles, Compagnies d'assurances, Collectivités territoriales, ONG, Instituts nationaux et européens,) notamment dans les différents observatoires régionaux ou nationaux (Observatoires régionaux de la santé, Observatoires de la vie étudiante, Maison de l'emploi du développement de la formation et de l'insertion, Institut de Veille sanitaire, Cellule interrégionale d'épidémiologie) ou encore dans les directions régionales du travail et de la formation professionnelle. Depuis la création du Master MASS lors du quadriennal 2004‐07, nous avons constaté une très bonne insertion professionnelle des cinq promotions de diplômés (70 étudiants). A la sortie du diplôme, la plupart obtiennent des CDD en tant que chargé d'études statistiques dans les observatoires régionaux ou nationaux (observatoire de la santé, observatoire de la vie étudiante ...), dans les centres hospitaliers, les instituts de sondage, mais aussi dans les banques et les organismes de crédit. Au bout de deux ans généralement la plupart obtiennent des CDI notamment s'ils acceptent la mobilité. Deux anciens diplômés ont un emploi au Québec à Institut national de santé publique.
Le point faible “isolée dans la mention”: Une UE passerelle est prévue avec les autres spécialités de la mention en M1 pour les étudiants souhaitant une formation renforcée en statistique et l'abandon des sciences sociales. Ces étudiants pourront se réorienter par exemple vers le parcours MISS de la spécialité IMM. Depuis 2004 le Master MASS était une mention du master “sciences et technologies”. Cependant le nombre relativement modeste (pour une “mention”) d'étudiants suivant cette formation nous a conduit à l'incorporer à la mention “mathématiques et applications” pour le prochain quadriennal. Nous avons aussi été attentifs à préserver sa spécificité et sa lisibilité “MASS” en lui réservant un statut de spécialité propre. Cela a le double mérite de préserver l'existence de cette formation et de ses enseignements spécifiques, et de renforcer la cohérence de la mention de master : “Mathématiques et applications”.
“Structure tubulaire de la spécialité”: Après le M1 MASS, outre l'UE passerelle mentionnée dans le point précédent, il est possible d'accéder à de nombreux masters ainsi qu'aux grandes écoles, par une candidature sur dossier: ENSAE (deux étudiantes ont intégré cette école en 2008 et ont brillamment réussi), ENSAI, ISUP et l'ISFA.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Microbiologie, Biologie végétale et Biotechnologies
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Microbiologie, Biologie végétale et Biotechnologies. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Appréciation globale sur la mention :
1 ‐ Précisions sur les effectifs par spécialité de M2 et sur la baisse des effectifs en M1. Sur les quatre dernières années 165 étudiants ont suivi le M1 avec des effectifs de 46, 37, 32 et 50, respectivement. Il ne s’agit pas d’une baisse, mais plutôt de fluctuations dont il est difficile d’analyser les causes. Ces fluctuations avaient déjà été constatées lors du quadriennal précédent. Pour les spécialités de M2, 21 étudiants ont suivi la spécialité Biologie Végétale, 69 la spécialité Microbiologie, 108 dont 87 étrangers la spécialité BIODEV, 6 la spécialité BIOVEM (ouverte une seule année) et, en 2010‐2011 pour sa première année d’habilitation, 7 la spécialité Education et Formation. En 2010/2011, les effectifs sont en hausse de 56% en M1 et de 32% en M2, par rapport à 2009/2010.
2 ‐ Flux attendus : façon dont ils sont estimés. Ces données sont fournies au paragraphe 4.7.3 : 50‐60 en M1, ce qui correspond au flux actuel moyen augmenté du flux prévu pour le nouveau parcours E et F. Le même calcul a été réalisé pour le M2. Par ailleurs, l’évaluateur aurait aimé avoir plus de détails chiffrés sur le bilan de fonctionnement. Notamment il signale que « les modalités de l’autoévaluation ne sont pas renseignés et aucune utilisation de cette évaluation n’est indiquée ». L’évaluation des enseignements et le suivi du devenir des étudiants ont été réalisés à l’initiative de, et par l’équipe de mention. Les modalités de l’autoévaluation et son utilisation sont décrits au paragraphe 2.4, 2.5 et 5.6.2 du dossier. L’autoévaluation des enseignements est réalisée semestriellement à travers un questionnaire anonyme. Chaque UE est évaluée. Les remarques des étudiants sont analysées en comité de perfectionnement de la mention. En moyenne le taux de réponse est supérieur à 50%. Le pourcentage de satisfaction est très bon et les remarques constructives. A titre d’exemple, des ajustements par rapport à l’enseignement de la Bioinformatique, sollicités par les étudiants, ont été effectués durant le quadriennal. Le suivi du devenir des étudiants à 2 ans est réalisé par enquête, comme décrit au paragraphe 2.5. A titre d’exemple les données du suivi de la cohorte de M1 2007/2008 sont fournies dans le paragraphe 2.6. Quelques précisions supplémentaires : le taux de suivi est en moyenne de 90%. 18 mois après l’obtention du M1, la majorité des étudiants (75 % pour la cohorte 2007/2008) font une thèse ou sont entrés dans la vie active. Pour des raisons de concision du dossier, il n’était pas possible de fournir l’intégralité des données récoltées. L’exemple du suivi de la cohorte de M1 2007‐2008 est représentative des données du suivi des différentes cohortes.
3 ‐ Existence d’un comité de pilotage. L’information sur la composition du comité de pilotage de la mention a été oubliée dans le dossier. Ce comité est composé des responsables de mention, spécialités et correspondants des composantes impliquées dans la formation tels que décrit dans le tableau du paragraphe 5.5, de trois professionnels et des délégués étudiants de M1 et des spécialités de M2. Le comité de perfectionnement comprend en plus les responsables d’UE. Il peut être restreint à une année ou à une spécialité suivant l’ordre du jour. Pour la spécialité BIODEV, un comité de pilotage spécifique associe les partenaires étrangers (cf réponse à l’évaluation de la spécialité).
II. Réponse aux « points faibles » : Point faible 1 La structure du master est très peu lisible, en particulier, la stratégie de regroupement des spécialités R et P n’est pas argumentée de façon convaincante.
Un tableau synthétique de la structure du master est fourni à la page 10. Ce tableau met notamment en lumière le décloisonnement partiel des spécialités recherche et professionnelle en M2. Ce décloisonnement devait permettre à chaque étudiant de se constituer un parcours personnalisé (sans accroissement du coût global de formation). L’objectif était de faciliter les échanges entre les différents étudiants dans le cadre des 2 UE partagées et de permettre à chacun, dans le cadre de l’UE optionnelle, de pouvoir bénéficier d’un enseignement avec participation de chercheurs et/ou de professionnels. Les parcours « Industrie » des spécialités correspondaient à une volonté de former des étudiants aux nouvelles technologies des bioénergies et bioremédiation. Les parcours « industrie » correspondaient à l’évolution d’une spécialité professionnelle récente (BIOVEM) demandant du temps avant d’être reconnue. Par ailleurs ces parcours étaient adossés à un projet LABEX « Biotechfuel » regroupant les unités de recherche impliquées dans l’ensemble du Master et au delà sur Aix Marseille Université. Conscient que la spécialité pro BIOVEM du quadriennal actuel n’a pas connu l’essor escompté, l’équipe de mention propose d’abandonner les parcours « industrie » dans les spécialités « Microbiologie et biotechnologie » et « Biologie végétale et biotechnologie » qui redeviennent donc des spécialités recherche. Point faible 2 Les effectifs en M1 et en M2 sont en baisse depuis trois ans (perte de plus du tiers des effectifs). Les effectifs sont en hausse cette année. Cf « Appréciation globale de la mention » Point faible 3 Au regard du nombre de parcours proposé en M1, ces effectifs sont très faibles ; aucune indication n’est fournie sur le nombre minimum d’étudiants inscrits pour ouvrir une UE. Comme décrit dans le paragraphe 5.1.2, les 3 parcours de M1 « microbiologie », « biologie végétale » et « mixte » partagent 6 unités communes sur 9 au S1. Ces parcours ne sont définis que par la nature des 2 unités de spécialité de S1. Ils apportent une lisibilité au parcours universitaire de l’étudiant. Cette définition en parcours n’apporte aucune contrainte au niveau des effectifs. En théorie, une unité optionnelle n’est ouverte que lorsque qu’au moins trois étudiants ont réalisé une inscription pédagogique ; dans la réalité, les unités optionnelles de M1 n’ont jamais compris moins de sept étudiants ces dernières années. Dans l’appréciation globale, l’évaluateur précise que « la liste des unités optionnelles de M1 n’est disponible que dans le tableau des modalités de contrôle des connaissances et qu’il n’est pas précisé si les mêmes UE au choix sont proposées aux différents parcours. Toutes ces informations sont disponibles dans le tableau du paragraphe 6.2. Point faible 4 L’enseignement de l’anglais est uniquement prévu dans les parcours professionnalisant des spécialités « Microbiologie et biotechnologie » et « biologie végétale ». Pour le M1, une UE d’anglais est mentionnée mais elle n’apparait pas dans les fiches descriptives des UE. En M1 : une unité d’anglais optionnelle est proposée. Comme il est précisé au paragraphe 6.5 cette UE est suivie plus 50 % des étudiants. Sa fiche descriptive a été oubliée dans le dossier. En M2 « microbiologie et biotechnologie » et « biologie végétale et biotechnologie », l’anglais est présent dans toutes les UE du premier semestre puisque les étudiants travaillent sur des articles scientifiques. Par ailleurs, ils bénéficient dans leur laboratoire d’accueil de séminaires scientifiques en anglais et d’un environnement où la présence de nombreux anglo‐saxons conduit à la pratique quotidienne de cette langue. Les enseignements de la spécialité BIODEV sont disponibles en français et en anglais. Point faible 5 L’ouverture internationale est limitée à la spécialité BIODEV. Des stages à l’étranger sont également possibles dans les spécialités « microbiologie et biotechnologie » et « biologie végétale et biotechnologie ». Point faible 6 La plupart des points faibles soulignés lors de la précédente évaluation n’ont pas été pris en compte ; ceci concerne notamment la lisibilité du dossier et la précision des renseignements donnés, en particulier au niveau du chiffrage des indicateurs Cf réponses dans les rubriques précédentes
Point faible 7 La qualité rédactionnelle du dossier n’est pas satisfaisante : 21 pages (non paginées) pour la mention dont trois pages de modalités de contrôle des connaissances. La trame de la maquette a été fixée pour les trois universités et est commune à toutes les filières de l’offre de formation. La pagination est visible en bas de page sur le document informatique mais peut être tronquée suivant le format d’impression. De nombreux paragraphes sont retrouvés à l’identique dans différentes parties du dossier. En général, lorsqu’une information était pertinente dans une rubrique et qu’elle avait déjà été donnée, il était fait renvoi à cette première information. Seuls les paragraphes 7.11.5 dans les parties de description des spécialités « microbiologie et biotechnologie » et « biologie végétale et biotechnologie » sont identiques.
III. Réponse à la rubrique recommandations : Les réponses aux recommandations ont été fournies soit dans les réponses à l’appréciation globale, soit dans les réponses aux points faibles. En conclusion : Nous suivons la recommandation d’abandon des parcours « Industrie » des M2 « Microbiologie et biotechnologie » et « Biologie végétale et biotechnologie ». Les deux spécialités R concernées seront intitulées : « Microbiologie » et « Biologie et biotechnologie végétale ». La maquette modifiée en ce sens et contenant les différentes informations supplémentaires demandées par l’évaluateur sera envoyée au ministère.
3, place Victor Hugo
13331 MARSEILLE CEDEX 3
Secrétariat de la DEVU
Fiche Argumentaire retour avis AERES pour les masters [M2
MBVB spécialité R et P BIODEV]
Réponse à la rubrique « Appréciation » :
La spécialité présente un affichage R et P alors qu’elle était uniquement affichée R lors du précédent quadriennal. Cette évolution de l’affichage avait été suggérée lors de la précédente évaluation, et se justifiait par le nombre relativement restreint d’étudiants poursuivant leur cursus en doctorat (environ 50%). Cependant, le double affichage est proposé sans qu’aucun effort identifiable n’ait été réalisé pour professionnaliser la formation. Le pourcentage des étudiants qui trouvent directement un emploi dans l’industrie (hors thèse CIFRE) après le parcours BIODEV est de 30 à 40 % selon les promotions (42% en moyenne sur les 6 premières années du parcours BIODEV-MBVB). Le bilan largement incomplet et mal renseigné, est très difficile à évaluer. On peut cependant s’interroger sur la forte diminution des effectifs constatés cette année. Par ailleurs, le nombre de diplômés pour 2008/2009 n’est pas renseigné. Quelques imprécisions concernant le nombre d’étudiants étrangers ayant suivi la formation ces quatre dernières années a conduit à des chiffres erronés sur cette
spécialité. Les chiffres exacts sont 27 (dont 24 étrangers), 30 (27), 24 (14) et 27 (22). Il n’y a donc pas de baisse d’effectif. Suivant les années, une partie plus ou moins importante des étudiants étrangers ne valide que le semestre théorique (S3) du parcours, mais ne peuvent soutenir leur mémoire de stage à temps pour l’obtention du diplôme de Master dans l’année universitaire. Nous retrouvons donc ces étudiants surnuméraires l’année suivante, ce qui entraine des fluctuations dans le taux de réussite d’une année à l’autre. Au final 93% des étudiants s’étant inscrit dans cette formation sont diplômés. L’insertion professionnelle semble correcte, mais le taux de réponse n’est pas précisé, rendant difficile son appréciation. Le suivi du devenir des étudiants étrangers est globalement facilité par la remise officielle des diplômes français de Master organisée dans chaque pays pour les promotions BIODEV : les lauréats viennent chercher en général leur double diplôme (master français et diplôme de leur formation d’origine). A cette occasion, des informations sur le devenir des étudiants sont obtenus sur plus de 60% d’entre eux. Les enseignements sont pour la plupart dispensés à distance. Les modalités d’enseignement et d’évaluation de ces enseignements sont trop succinctes. Rien n’est précisé non plus sur la façon dont sont validés les terrains de stage ni comment se fait le suivi. Modalités d’enseignement à distance La maquette et le fonctionnement de la spécialité de Master BIODEV a été construite avec nos participants étrangers. Nous avons par site participant un correspondant BIODEV qui gère localement le bon fonctionnement de cette spécialité. C’est de façon très générale un enseignant représentatif de l’Institution avec laquelle les Universités ont passé un accord inter-universitaire et un avenant spécifique au parcours BIODEV permettant une équivalence d’unités d’enseignement, une validation réciproque du diplôme accordé, et une minoration des droits de double inscription dans le second établissement d’inscription au Master. Le correspondant est chargé de piloter le bon déroulement de l’enseignement sur son site (constitution et transmission des dossiers d’inscription, login des étudiants, accès au serveur, suivi des sessions de travaux dirigés en ligne, sélection des partenaires et sujets de stage, suivi de leur bon déroulement, puis organisation des sessions d’examen sur table dans leur lieu d’examen pour les unités théoriques du premier semestre, envoi des copies papier imposées par la législation française pour corrections et stockage pendant 5 ans, organisation locale des séances de soutenance en vidéoconférence avec constitution locale de la moitié du jury par des enseignants et discussion des notes après les soutenances). Un autre rôle de ce correspondant local est le co-pilotage de 4 des cinq unités théoriques proposées dans ce parcours. Tous les cours sont fournis à tous les étudiants en anglais et en français. Tous les travaux dirigés sont réalisés à partir d’un dossier de publications internationales ciblées, et ont lieu en ligne avec les enseignants, intégralement en anglais. Les épreuves d’examen sont proposées en français et en anglais. L’étudiant choisit sa langue d’examen, qui comporte dans tous les cas un résumé de publication, à rédiger obligatoirement en anglais. Les copies sont transmises à Marseille par les correspondants BIODEV pour corrections et stockage aux frais de leur institution. L’unité « Travaux bibliographiques » est évaluée par un mémoire écrit et une soutenance en vidéoconférence devant jury mixte. Le stage est évalué de la même façon. Les mémoires et soutenances ont lieu en anglais ou en français au choix des étudiants. En moyenne, le tiers à la moitié de la promotion est non-francophone tous les ans. Evaluation des enseignements Chaque unité d’enseignement du premier semestre fait l’objet d’un examen écrit sur table, à l’exception du mémoire de travaux bibliographiques et du mémoire de
stage qui font en outre l’objet d’une soutenance orale devant un jury mixte pour chaque pays participant. L’harmonisation des notes des soutenances orales entre les jurys de chaque pays est réalisée par les membres permanents constituant le jury localisé à Marseille. Tous les étudiants du parcours français soutiennent leur mémoire de fin de stage en même temps et devant le même jury que les étudiants des autres spécialités de M2 du master MBVB. Validation des terrains de stage Les lieux et sujets de stage sont co-validés pour chaque site participant à la spécialité BIODEV par la Commission pédagogique de Marseille et par les correspondants BIODEV de chaque pays ou site participant. Les stages des étudiants étrangers se déroulent en général dans leur pays d’origine. Des bourses de Master d’origine diverses (Région PACA, Ville de Marseille, AVERROES, PRAME, Ambassade de France, bourses des Pays participants) permettent tous les ans à quelques étudiants étrangers (3 à 5 en moyenne) le déroulement de leur stage en France (mobilité Sud-Nord), ou à des étudiants français le déroulement de leur stage dans un pays du sud. La contribution des pays du pud participant au Master est en général le paiement des billets d’avion pour les étudiants concernés. Suivi de l’avancement des stages Le suivi de l’avancement des stages est réalisé comme la validation des terrains de stage. Réponse à la rubrique « points faibles » : Point faible 1
• 90% des étudiants qui suivent ce cursus sont des étudiants étrangers, les effectifs étant en moyenne de 20 étudiants, seuls deux étudiants français suivent cette spécialité. L’origine de ces étudiants n’est pas indiquée précisément. Quasiment aucune donnée chiffrée n’est détaillée pour l’année 2008-2009. Nous avons fixé comme règle le recrutement d’environ 6 étudiants par pays participant. Ces 4 dernières années, le nombre d’étudiants français à été de 3, 3, 10 et 5, respectivement. L’origine des étudiants réalisant leur parcours français est pour moitié une origine du Master M1 MBVB de Marseille, et pour moitié d’autres Masters M1 de Marseille ou d’autres villes françaises. Il y a également quelques double-inscription d’étudiants de 3ème année de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs de Luminy qui souhaitent obtenir un diplôme de Master au lieu d’une équivalence de grade pour poursuivre en thèse. Les étudiants étrangers sont en général issus d’une école d’ingénieurs de leur pays (inscription en dernière année d’études ou inscription en Master après l’obtention de leur diplôme d’ingénieur) ou sont double-inscrits en dernière année de leur formation de Master en Faculté des Sciences dans leur pays d’origine et en spécialité BIODEV. Point faible 2
• Bien que les effectifs soient passés de 23 à 15 cette année, cette baisse n’est pas analysée. Il n’y a pas de baisse d’effectif (cf réponse à la rubrique appréciation).
Point faible 3
• L’équipe pédagogique est peu nombreuse (15 personnes) et insuffisamment renseignée (on ne connait pas le statut de 5 des enseignants. Le tableau de l’équipe pédagogique fournie dans le dossier était incomplet, notamment en ce qui concerne les correspondants étrangers. Cette équipe est composée de 27 membres. Vous trouverez ci-dessous le tableau complet.
NOM STATUT EQUIPE PEDAGOGIQUE FRANCAISE AURIA Richard Directeur de Recherche IRD BARRAS Frédéric Professeur Université de la Méditerranée CAYOL Jean-Luc Maître de Conférences Université de
Provence DUPONT Joëlle Maître de Conférences Museum d’Histoire
Naturelle ERAUSO Gaël Professeur Université de la Méditerranée GIMBERT Isabelle Maître de Conférences Université de
Provence LABAT Marc Directeur de Recherche IRD LESAGE-MESSEN Chargé de Recherche INRA OLLIVIER Bernard Directeur de Recherche IRD POSTEC Anne Maître de Conférences Université de
Provence RECORD Eric Chargé de Recherche INRA ROBAGLIA Christophe Professeur Université de la Méditerranée SIGOILLOT Jean-Claude Professeur Université de Provence TARDIF Chantal Professeur Université de Provence THOLOZAN Jean-Luc Professeur Université de Provence EQUIPE PEDAGOGIQUE DES PAYS PARTICIPANTS
SOCCOL Carlos Professeur Université Fédérale du Paranà – HDR Université de Provence
THOMAS-SOCCOL Vanete Professeur Université Fédérale du Paranà FANG Guigan Professeur Académie Chinoise des Forêts
Nankin GUO Lin Professeur Académie Chinoise des Sciences
Pékin RAVELOSON Elisé Professeur Ecole Nationale Supérieure
d’Agronomie d’Antananarivo ISMAILI-ALAOUI Mustapha Professeur institut Agronomique et
Vétérinaire Hassan II Rabat VINIEGRA Gustavo Professeur Université Nationale Autonome
de Mexico REVAH Sergio Professeur Université Nationale Autonome
de Mexico MBENGUE Malick Maître de Conférence Université Cheikh
Anta Diop de Dakar HAMDI Moktar Professeur Institut National des Sciences
Appliquées et de Technologie de Tunis SAYADI Sami Professeur Centre de Biotechnologie de Sfax TO Kim Anh Professeur Université d’Hanoi
Point faible 4
• La pratique de l’anglais n’est pas précisée. Il est seulement indiqué que les enseignements théoriques sont disponibles en français et en anglais. L’anglais est très largement pratiqué par tous les étudiants au cours de la formation. Cf réponse à la rubrique « appréciation ».
Point faible 5
• Le dossier est très court (trois pages dont une page de présentation de laboratoires associés) et insuffisamment renseigné, par exemple origine, taux de réussite et devenir des étudiants. Une demande de concision et de taille maximum de dossier a été formulée par l’université. Il n’était alors pas possible de fournir toutes les informations demandées par l’évaluateur. Point faible 6
• Les renseignements trouvés dans les parties dédiées à la mention et la spécialité sont parfois différentes. L’équipe de mention ne comprend pas ce commentaire. Les informations sont concordantes. Peut-être l’évaluateur a-t-il confondu la liste des établissements partenaires (universités) donnée dans la partie « mention » avec la liste des laboratoires partenaires (équipes d’accueil des stagiaires).
Point faible 7
• Les modalités des soutenances orales ne sont pas indiquées Cf réponse à la rubrique appréciation de la spécialité.
Point faible 8
• IL est indiqué qu’une salle informatique est disponible pour les étudiants à Marseille, mais qu’en est-il des autres pays ? L’UNESCO nous a fourni au démarrage de la Chaire UnitWin BIODEV en 2004 des moyens financiers qui ont été intégralement reversés aux pays du sud participant au master afin de développer et d’équiper leurs locaux permettant la réalisation de ce parcours de télé-enseignement. Notre Chaire UNESCO est reconnue tous les ans lors de la réunion d’automne à Paris comme une chaire très dynamique, et nous bénéficions donc tous les ans de la reconduction du Label pour notre formation, mais sans financements supplémentaires. Une partie des institutions des pays participants héberge ou a des contacts très étroits avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) : les étudiants ont libre accès en général au matériel dédié aux multimédias dans ces Agences. Ce sont également elles qui nous permettent d’organiser dans leurs locaux une partie des soutenances des étudiants en vidéoconférences. Outre ces facilités d’accès à l’informatique, les laboratoires d’accueil possèdent également tous des équipements informatiques permettant le travail régulier des étudiants, et pour une grande majorité également un équipement de vidéoconférence pour les soutenances. Réponse éventuelle aux recommandations: Indiquez en particulier si vous en acceptez les termes.
Il serait souhaitable de préciser les modalités d’enseignement (aussi bien en formation initiale que continue), de chiffrer précisément tous les indicateurs et les commenter quand un problème apparait, comme par exemple une baisse importante des effectifs. Pour les modalités d’enseignement et les indicateurs, se référer aux commentaires déjà fait. Une précision pour les modalités d’enseignement en formation continue : la partie théorique se déroule de la même façon en formation continue qu’en formation initiale. Le stage peut porter sur deux années universitaires consécutives quand les contraintes d’emploi ne permettent pas de réaliser la totalité du parcours de M2 sur une seule année universitaire.
La spécialité pourrait être affichée en « indifférencié » ou si elle est maintenue en double affichage, introduire des enseignements professionnalisants et transversaux si l’intitulé professionnel est maintenu. Les résultats récurrents depuis l’ouverture vers le monde professionnel et la formation continue en 2006 nous fournissent un pourcentage de 53% des étudiants diplômés qui poursuivent vers une thèse, et 42 % des étudiants diplômés qui trouvent un contrat de travail dans l’industrie. Il serait probablement intéressant pour ce parcours de conserver son double label « Recherche » et « Professionnel ». Votre avis commenté sur la pertinence de l’expertise : (cet avis ne sera normalement pas communiqué, et en aucun cas sans votre accord)
Afin d'améliorer la qualité de l'évaluation il serait souhaitable d'avoir des rencontres avec les enseignants et les étudiants, de fournir une analyse de pertinence pédagogique et de prendre connaissance des contextes universitaires plutôt que de travailler uniquement sur document.
3, place Victor Hugo
13331 MARSEILLE CEDEX 3
Secrétariat de la DEVU
Fiche Argumentaire retour avis AERES pour les masters [M2
MBVB spécialité R et P Microbiologie et Biotechnologie]
Réponse à la rubrique « Appréciation » :
La partie bilan spécifique de la spécialité est incomplète ; seules les données globales sur la mention sont disponibles. Ces quatre dernières années, les effectifs dans la spécialité Microbiologie R ont été de 22, 17, 14 et 16. Devenir des étudiants ayant suivi la spécialité pro BIOVEM : Sur les 6 étudiants ayant suivi cette spécialité, l’un d’entre eux a poursuivi par une thèse à l’étranger, 2 ont enchainé après leur stage par un CDD. 3 n’ont pas répondu à l’enquête. Alors que le parcours recherche s’appuie sur un nombre important d’équipes reconnues, le nombre d’entreprises associées est limité. Nous proposons de restreindre la spécialité à une spécialité recherche (cf réponse au point faible 1 de la mention) Réponse à la rubrique « points faibles » : Point faible 1
• Le nombre d’unités optionnelles proposées est trop élevé au regard des effectifs, ce qui nuit à la lisibilité de la formation. La cohorte d’étudiants est de 14 à 22 sur les quatre dernières années, chaque étudiant doit suivre 4 ateliers sur 6, ce qui fait 9 à 15 étudiants par atelier bibliographique. Lorsque l’effectif étudiant est réduit, seuls 5 ateliers sont ouverts.
Point faible 2 et 3
• En dehors des chercheurs et enseignants chercheurs, la fonction des intervenants des milieux socioprofessionnels et leur part réelle dans l’enseignement ne sont pas détaillés • Seules 4 entreprises sont citées comme partenaires potentiels de la formation (dont une au Pays Bas), le CEA est également cité dans cette catégorie. Aucune indication n’est fournie sur les modalités de ces partenariats. La création du parcours industrie est abandonnée (Cf réponse au point faible 1 de la mention)
Point faible 4
• La partie du dossier consacrée à cette spécialité est peu développée. Pour des raisons de concision et de taille maximum du dossier, il n’a pas été possible d’apporter plus de détails. Des détails supplémentaires sont donnés en réponse aux questions de l’évaluateur.
Point faible 5
• Quasiment aucune indication précise et chiffrée n’est donnée sur la nature des flux et l’insertion professionnelle (en particulier pour le parcours I). Cf réponse à l’appréciation générale de la spécialité et de la mention
Point faible 6
• 6 UE (appelées microbiologie 1 à 6) correspondent, dans les fiches UE, à des descriptifs identiques. Ces UE n’ont pas de responsable sur le long terme (un responsable est nommé chaque année). Comme il est indiqué dans les fiches descriptives, ces unités correspondent à des ateliers dont les thèmes peuvent changer d’une année sur l’autre. Quelques exemples pour cette année : « Sécrétion des facteurs de virulence chez les bactéries à gram négatif », « Bactéries et antibiotiques, un nouveau défi responsable », « Mécanismes de transport d’ADN entre compartiments bactéries », « les petits ARN régulateurs chez les bactéries et les plantes » …. Le responsable de l’UE est un spécialiste du thème traité. Il anime l’atelier et coordonne les différents intervenants (chercheurs ou enseignants-chercheurs). Le responsable de la spécialité (Frédéric Barras) est bien sûr responsable de la coordination de l’ensemble de ces ateliers.
Point faible 7
• Il n’y a pas d’enseignement de l’anglais dans le parcours R. L’anglais tient une part importante dans cette spécialité (Cf réponse au point faible 4 de la mention).
Point faible 8
• L’ouverture internationale est inexistante. Cf réponse au point faible 5 de la mention.
Réponse éventuelle aux recommandations:
•L’appartenance des différents intervenants dans le tableau de l’équipe pédagogique, ainsi que leur niveau de participation à la formation devraient être précisés.
L’appartenance des différents intervenants est donnée dans les tableaux des équipes pédagogiques ; les équipes pédagogiques des différentes UE sont décrites dans l’annexe 1 Les autres recommandations ont déjà fait l’objet d’une réponse au niveau de la réponse à l’évaluation de la mention ou de la spécialité Votre avis commenté sur la pertinence de l’expertise : (cet avis ne sera normalement pas communiqué, et en aucun cas sans votre accord)
Afin d'améliorer la qualité de l'évaluation il serait souhaitable d'avoir des rencontres avec les enseignants et les étudiants, de fournir une analyse de pertinence pédagogique et de prendre connaissance des contextes universitaires plutôt que de travailler uniquement sur document.
3, place Victor Hugo
13331 MARSEILLE CEDEX 3
Secrétariat de la DEVU
Fiche Argumentaire retour avis AERES pour les masters [M2
MBVB spécialité R et P Biologie Végétale et Biotechnologie]
Réponse à la rubrique « Appréciation » :
Les effectifs du précédent quadriennal ne sont pas détaillés. Aucun bilan n’est donné sur le devenir ou sur le taux d’étudiants diplômés. Les effectifs des quatre dernières années sont 6, 5, 3 et 7. Le taux de réussite est de 100%. Sur les 5 étudiants de 2008, la cohorte utilisée en exemple pour le suivi des étudiants, 4 ont poursuivi par une thèse. L’ensemble de l’équipe pédagogique de la spécialité appartient également à celle de la spécialité précédente. Le partage du parcours industrie et la présence d’une unité optionnelle transversale a amené à la confusion des équipes pédagogiques. Dans le cas de l’abandon du parcours « industrie » et l’individualisation des deux spécialités, les équipes pédagogiques seront nettement différenciées. Parmi les laboratoires cités pour l’adossement à la mention, trois sur cinq sont également rattachés à la spécialité microbiologie. Ces trois laboratoires accueillent des équipes de microbiologistes et des équipes de végétalistes.
Réponse à la rubrique « points faibles » : Point faible 1
• Les effectifs attendus (qui semblent surestimés) sont particulièrement faibles pour la création de deux parcours. Le parcours « industrie » est abandonné. Les effectifs attendus en parcours « recherche » sont conformes aux effectifs actuels (Cf réponse à l’appréciation générale).
Point faible 2
Il n’y a quasiment pas de données chiffrées dans le bilan de formation. Cf réponses dans les autres rubriques de cette réponse. Point faible 3
Cette spécialité présente trop de recoupement avec la précédente pour être justifiée. Du fait de l’abandon prévu du parcours « industrie » cette spécialité ne présentera plus de recoupement avec la spécialité « microbiologie et biotechnologie » et sera parfaitement individualisée. Les ateliers spécifiques sont déjà en place. Quelques exemples : « Mécanismes moléculaires associés à l’évolution des plantes », « Interactions Plantes/Virus », « Biotechnologies végétales, « Interactions chloroplaste-noyau dans la régulation génétique et métabolique des plantes »… Point faible 4
4 UE (appelées biologie végétale 1 à 4) correspondent, dans les fiches UE, à des descriptions identiques-ce sont également les même que ceux des UE microbiologie 1 à 6 de la spécialité microbiologie). Ces UE n’ont pas de responsable sur la durée (un responsable est nommé chaque année). Les UE de M2R « Biologie végétale et biotechnologie » 1 à 4 correspondent à des ateliers organisés à tour de rôle par les équipes de recherche participantes au master cf point 3. Les thèmes de ces ateliers sont des thèmes de biologie végétale et non des thèmes de microbiologie. Il semble à l’équipe pédagogique qu’il s’agit d’une bonne formule pour intégrer les étudiants aux réflexions scientifiques des futures équipes d’accueil. Le responsable de la coordination de l’ensemble de ces ateliers est Christophe Robaglia, responsable de la spécialité.
Points faibles 5 et 6
Il n’y a pas d’enseignement de l’anglais dans les parcours R. L’ouverture à l’international est inexistante. Les enseignements utilisent tous des articles scientifiques anglais comme support. Plusieurs ateliers font intervenir des chercheurs étrangers qui font leur séminaire en anglais. Les étudiants effectuent leur recherche dans des laboratoires de renommée internationale, dans lesquels se trouvent des chercheurs de tous horizons et bénéficient des séminaires des instituts. Les stages à l’étranger sont possibles. Le commentaire sur l’enseignement de l’anglais et l’ouverture à l’international est sans objet. Réponse éventuelle aux recommandations :
Les réponses sont contenues dans les réponses précédentes.
Votre avis commenté sur la pertinence de l’expertise : (cet avis ne sera normalement pas communiqué, et en aucun cas sans votre accord)
Afin d'améliorer la qualité de l'évaluation il serait souhaitable d'avoir des rencontres avec les enseignants et les étudiants, de fournir une analyse de pertinence pédagogique et de prendre connaissance des contextes universitaires plutôt que de travailler uniquement sur document.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Micro‐Nanoélectronique
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Micro‐Nanoélectronique. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
Remarque préliminaire sur la rédaction du dossier : lors de la rédaction du dossier, nous avons volontairement privilégié les rubriques concernant la mention car les fiches de spécialité reprenaient pour l’essentiel les mêmes rubriques ; nous n’avons donc pas jugé nécessaire de dupliquer systématiquement les informations. Visiblement, cela n’a pas été judicieux car les spécialités semblent avoir été évaluées de façon disjointe. Nous invitons donc les futurs lecteurs du dossier de formation à considérer la partie « mention » comme indissociable des fiches de spécialités.
I. Concernant le M1 :
Seules deux unités d’enseignement sur sept (en dehors du stage compté comme une UE) sont en réalité mutualisées avec le master de physique, le M1 est donc essentiellement un parcours propre à la mention. Même si la première année est plutôt orientée "Physiques des Composants", les enseignements sont adaptés afin d’accueillir des étudiants venant d’horizon plus large que la seule licence de physique. Il n’y a donc pas de problème quant à l’articulation du M1 avec les différents M2, notamment la spécialité recherche « microélectronique » ou la voie professionnelle. Les étudiants issus du M1 démontrent d’ailleurs d’excellents résultats et classement de sortie dans ces deux spécialités. Ceci étant dit, cette remarque nous incite à relancer notre réflexion quant à l’intérêt de programmer au niveau M1 un cours nettement plus orienté « électronique et conception de circuits intégrés ». Par ailleurs, les effectifs du M1 ne sont pas en chute libre mais fluctuent de façon importante d’une année sur l’autre. En effet, contrairement au M1 physique par exemple, aucune licence ne lui est dédiée. L’origine des étudiants de M1 est donc majoritairement extérieure à l’aire marseillaise, ce qui a tendance à rendre le recrutement plus difficile. Pour l’année en cours 2011‐2011, les effectifs du M1 ont nettement progressé pour atteindre de nouveau 12 étudiants.
II. Ecoles doctorales :
Les deux principales Ecoles doctorales disponibles pour accueillir les étudiants diplômés poursuivant en doctorant sont, sur Marseille, les ED352 (Physique) et ED353 (Sciences pour l’Ingénieur). Mais comme indiqué dans le dossier, l’essaimage national des étudiants diplômés continue à progresser d’année en année ; la majorité de ces étudiants continue dorénavant en thèse à l’extérieur de l’aire marseillaise.
III. Stages :
Lorsque les stages sont effectués à l’étranger, la visite au stagiaire par le tuteur universitaire n’est malheureusement pas systématique pour une raison évidente de budget et de non prise en charge de la mission ; ni la mention ni les spécialités n’ont le financement nécessaire pour cela. Une visite à l’étranger peut néanmoins intervenir si un enseignant‐chercheur combine ce déplacement avec une mission « recherche » par exemple.
IV. Equipe pédagogique :
La formation MINELEC ayant une dimension régionale (Marseille, Toulon, Gardanne) et faisant intervenir trois écoles d’ingénieur en plus d’Aix‐Marseille Université, le rôle des « correspondants d’établissements » est essentiel pour la bonne marche quotidienne de la formation. Nous n’avons pas jugé nécessaire de détailler ce rôle car il est assez intuitif (tout comme le fonctionnement des différents jurys), chaque correspondant d’établissement jouant le rôle d’interface entre la formation et les étudiants pour tous les aspects pratiques de la vie du master: modifications d’emplois du temps, canal de communication (diffusion des offres de stage spécifiques au master), gestion des salles et des intervenants, etc. En ce qui concerne les coresponsabilités de parcours, là encore, ces fonctions sont justifiées
par le caractère composite des enseignements et de l’implication des différents établissements partenaires (notamment les écoles d’ingénieurs) qui proposent des UE très spécialisées ; une coordination pédagogique s’avère indispensable et nous l’avons formalisée en proposant une coresponsabilité des parcours, ce que nous maintenons dans notre réponse.
V. Rattachement de la spécialité « Dispositifs de la Nanoélectronique » à la mention « Physique » :
Ce rattachement avait été proposé lors de la précédente évaluation pour souligner le caractère fort de la passerelle au niveau M2 entre les deux mentions. A la vue du bilan sur les quatre dernières années, un tel rattachement est resté lettre morte puisqu’aucun étudiant de la mention « Physique » n’a souhaité suivre cette spécialité dans le cadre du master de physique. Nous sommes donc totalement d’accord avec la recommandation des experts et souhaitons que ce M2R ne soit plus dorénavant partagé avec la mention « Physique ».
Réponses concernant la spécialité recherche « Microélectronique »
Depuis l’origine de la formation, nous avons toujours manifesté un grand attachement à l’esprit de la réforme du master qui est de proposer une formation « à la carte » pour les étudiants de M2 avec un parcours le plus individualisé possible. D’où la liste relativement conséquente des UE proposées à chaque rentrée aux étudiants de la spécialité. Toutefois, ceci est contrebalancé en pratique par l’origine des étudiants en fonction de leur établissement (écoles), les contraintes d’emplois du temps limitant de fait la nature élective du choix de certains modules. De plus, toutes les UE proposées ne sont pas systématiquement ouvertes, elles dépendent bien entendu du nombre d’étudiants ayant choisi de suivre l’UE, l’effectif seuil minium étant fixé à 4 étudiants.
Afin de ne pas alourdir le dossier, nous n’avons pas jugé nécessaire de décrire chaque laboratoire auquel la formation et la spécialité sont adossées. Nous invitons les lecteurs à consulter les sites web des laboratoires concernés.
Idem pour la continuation des étudiants en thèse, nous n’avons pas voulu mettre la liste exhaustive des sujets de thèse et laboratoire d’accueil pour l’ensemble des étudiants continuant en thèse à l’issu de ce M2 mais cette information est parfaitement disponible. Nous pensons la rendre accessible très prochainement sur le site internet de la formation.
Nous n’avons pas explicité dans le dossier les modalités de formation à et par la recherche, tout simplement parce que cette formation par la recherche est sous-jacente à l’ensemble des actions pédagogiques de la spécialité et nous semble tout à fait évidente : séminaires quasi-hebdomadaires communs master-laboratoire pour les étudiants de M2, mini-projets de recherche effectués dans les laboratoires, stage recherche de 4 à 6 mois, contenu réactualisé au meilleur niveau des enseignements, publications scientifiques utilisées dans de nombreux cours et examens, utilisation d’outils et de plateformes informatiques au sein des laboratoires, etc. Depuis la rédaction du dossier, nous avons toutefois identifié un point qui pourrait être amélioré et faire l’objet d’un module d’une dizaine d’heures commun aux trois spécialités recherche : celui concernant les aspects recherche bibliographique, Web of Science et accès en ligne aux publications, thèses, etc.
La spécialité peut être suivie au titre de la formation continue ou en alternance. Nous n’avons rien indiqué sur ces points car ce sont des modalités communes à tous les masters d’Aix-Marseille Université directement gérées par les services compétents.
Réponses concernant la spécialité recherche « Dispositifs de la Nanoélectronique »
Nous nous rangeons complètement à l’avis des experts en ce qui concerne l’abandon du rattachement de la spécialité à la mention « Physique ». Nous privilégierions à l’avenir la passerelle en fin de M1 pour les étudiants manifestant le souhait de passer d’une mention à l’autre.
Depuis l’origine de la formation, nous avons toujours manifesté un grand attachement à l’esprit de la réforme du master qui est de proposer une formation « à la carte » pour les étudiants de M2. D’où la liste relativement conséquente des UE proposées à chaque rentrée aux étudiants de la spécialité. Ceci étant dit, toutes les UE proposées ne sont pas systématiquement ouvertes (elles dépendent bien entendu du nombre d’étudiants ayant choisi de suivre l’UE, l’effectif seuil minium étant fixé à 4 étudiants) et de très nombreux étudiants (une large majorité chaque année) ont choisi de suivre jusqu’à présent plus de 10 UE, le jury ne conservant au final que les 10 meilleures notes pour la partie théorique. Nous souhaitons conserver ce système dans l’avenir (sur la base cette fois de 8 UE) car la motivation et l’intérêt des étudiants pour ce système très ouvert constitue une extraordinaire force motrice pour la spécialité.
Afin de ne pas alourdir le dossier, nous n’avons pas jugé nécessaire de décrire chaque laboratoire auquel la formation et la spécialité sont adossées. Nous invitons les lecteurs à consulter les sites web des laboratoires concernés.
Idem pour la continuation des étudiants en thèse, nous n’avons pas voulu mettre la liste exhaustive des sujets de thèse et laboratoire d’accueil pour l’ensemble des étudiants continuant en thèse à l’issu de ce M2 mais cette information est parfaitement disponible. Nous pensons la rendre accessible très prochainement sur le site internet de la formation.
En ce qui concerne les stages et bien que ce point n’ait pas été détaillé dans le dossier, nous attachons une importance capitale au stage M2 Recherche du semestre 4. Les étudiants sont informés sur l’importance de ce stage dès la rentrée ; puis nous organisons (responsable de spécialité) une réunion spécifique environ 2 mois après la rentrée sur ces stages et mettons en place un suivi hebdomadaire pour les étudiants de la spécialité (distribution des offres de stage, point sur l’avancée de leur démarche, rédaction et correction des CV et lettres, etc.). Au final, la plupart des étudiants signent leur convention de stage avant le mois de janvier de l’année en cours.
Nous n’avons pas explicité dans le dossier les modalités de formation à et par la recherche, tout simplement parce que cette formation par la recherche est sous-jacente à l’ensemble des actions pédagogiques de la spécialité et nous semble tout à fait évidente : séminaires quasi-hebdomadaires communs master-laboratoire pour les étudiants de M2, mini-projets de recherche effectués dans les laboratoires, stage recherche de 4 à 6 mois, contenu réactualisé au meilleur niveau des enseignements, publications scientifiques utilisées dans de nombreux cours et examens, utilisation d’outils et de plateformes informatiques au sein des laboratoires, etc. Depuis la rédaction du dossier, nous avons toutefois identifié un point qui pourrait être amélioré et faire l’objet d’un module d’une dizaine d’heures commun aux trois spécialités recherche : celui concernant les aspects recherche bibliographique, Web of Science et accès en ligne aux publications, thèses, etc.
La spécialité peut être suivie au titre de la formation continue ou en alternance. Nous n’avons rien indiqué sur ces points car ce sont des modalités communes à tous les masters d’Aix-Marseille Université directement gérées par les services compétents.
Réponses concernant le projet de spécialité recherche « Micro-capteurs et Systèmes de détection »
Nous nous rangeons à l’avis des rapporteurs concernant l’intitulé de cette spécialité qui est jugé mal adapté. Nous proposons comme nouvel intitulé « Dispositifs et Systèmes Intégrés de Détection » (DSID) car la formation est centrée sur les deux thématiques-clés « dispositifs de détection » et « systèmes intégrés ». En revanche, nous ne souhaitons pas suivre la recommandation de demander une spécialité indifférenciée car toute notre démarche est articulée autour d’une orientation « recherche » très forte pour cette spécialité, que ce soit au niveau du contenu des UE, des laboratoires d’adossement et des problématiques abordées au travers des séminaires et des projets de recherche.
Nous nous rangeons complètement à l’avis des experts en ce qui concerne l’harmonisation des UE au niveau des volumes horaires étudiants ; tous les modules de 3 crédits seront standardisés à 20h ; le module « Conception, technologie et fiabilité des microcapteurs et microsystèmes » (6 crédits) sera harmonisé à 40h.
Le stage n’est absolument pas restreint à un stage de laboratoire, il s’agit d’une erreur dans le dossier ; les étudiants ayant bien entendu la possibilité d’effectuer leur stage M2R dans un laboratoire académique ou industriel, dans un grand groupe, PME ou centre de recherche public/privé.
La spécialité peut être suivie au titre de la formation continue ou en alternance. Nous n’avons rien indiqué sur ces points car ce sont des modalités communes à tous les masters d’Aix-Marseille Université directement gérées par les services compétents.
A l’instar des deux autres spécialités recherche actuellement habilitées, nous n’avons pas explicité dans le dossier concernant cette nouvelle spécialité les modalités de formation à et par la recherche, tout simplement parce que cette formation par la recherche est sous-jacente à l’ensemble des actions pédagogiques de la spécialité et nous semble tout à fait évidente : séminaires quasi-hebdomadaires communs master-laboratoire pour les étudiants de M2, mini-projets de recherche effectués dans les laboratoires, stage recherche de 4 à 6 mois, contenu réactualisé au meilleur niveau des enseignements, publications scientifiques utilisées dans de nombreux cours et examens, utilisation d’outils et de plateformes informatiques au sein des laboratoires, etc. Depuis la rédaction du dossier, nous avons toutefois identifié un point qui pourrait être amélioré et faire l’objet d’un module d’une dizaine d’heures commun aux trois spécialités recherche : celui concernant les aspects recherche bibliographique, Web of Science et accès en ligne aux publications, thèses, etc.
Point central du rapport des experts, le dossier a été jugé trop faible pour argumenter correctement de la nécessité d’une création. Pourtant, cette spécialité est par ailleurs jugée comme une « formation solide répondant à un besoin ». Nous souhaitons donc apporter ici très brièvement quelques éléments concernant « l’étude de marché » que nous avons bien entendu réalisée en amont de cette demande de création et qui justifie pleinement, à nos yeux, la pertinence d’une telle spécialité recherche dans le paysage local, régional et national.
o Au niveau des entreprises partenaires, nous avons été sollicités depuis plusieurs années par des acteurs locaux et régionaux, qu’ils soient fabricants, utilisateurs ou concepteurs des dispositifs et systèmes se trouvant au centre de notre spécialité. Citons les principales avec qui les enseignants-chercheurs et les laboratoires d’adossement (principalement l’IM2NP-CNRS) impliqués dans la spécialité ont des liens étroits au niveau de la recherche : SERES, IBS, VEGATEC, MADE, CEA Cadarache, CESIGMA, SENSeOR. Cette liste est loin d’être exhaustive en ce qui concerne le bassin industriel notamment régional. En 2009, le pôle mondial « Solutions Communicantes Sécurisées » (SCS) et l’association régionale ARCSIS ont d’ailleurs organisé une JOURNEE THEMATIQUE CAPTEURS. Une cinquantaine de sociétés et PME, la plupart régionales, étaient présentes. Nous pensons qu’un tel potentiel de sociétés est un atout considérable pour cette nouvelle formation en termes de stages recherche, de placement des étudiants et des partenariats laboratoire-industrie pour la poursuite des études au niveau doctorat (CIFRE, bourses régions, ANR, etc.).
o En ce qui concerne le paysage académique national, la spécialité DSID trouvera naturellement sa place au côté des principales formations de niveau M2 dans le domaine, à savoir principalement :
Capteurs, Mesures et Instrumentation ; ESPCI ParisTech et UPMC Paris INgénierie Acoustique et Nouvelles TEchnologies des Capteurs (INANTEC) ; Institut des
Sciences et Techniques de Valenciennes Capteurs, Systèmes Electroniques et Robotique ; Université de Versailles Instrumentation Physique Optique et Microcapteurs ; Université du Maine, Le Mans Capteurs Optiques et Instrumentation ; ENSIM, Université du Maine, Le Mans Electronique, systèmes, capteurs, images ; ENSICAEN, Université de Caen capteurs et systèmes associés ; Université de Montpellier
Développement instrumental pour les micro- et nanotechnologies ; Université Claude Bernard Lyon
Physique Subatomique, PS1 : Détection des rayonnements ionisants ; Université de Nantes Capteurs - Optique Laser - Physique des matériaux et des Milieux complexes ; Université de
Brest Nous avons étudié de près les architectures des offres de formation ainsi que les effectifs étudiants de ces masters ; la spécialité DSID devrait se situer à un niveau d’effectif tout à fait comparable.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Physique
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Physique. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
I. Réponse globale de la mention
Le Master Physique par la diversité de ses enseignements et de ses spécialités reproduit la richesse de la recherche scientifique des laboratoires de Physique de l’aire Aix‐Marseille, tous classés A et A+ par l’AERES. 1. «L’organisation de la mention est difficilement lisible, étant constituée d’une première année de master (M1) généraliste menée sur deux sites où se déclinent des spécificités vaguement organisées en parcours»
Erreur factuelle : La mention est organisée sur deux années, avec un premier semestre très généraliste, puis un second de découverte, qui permet la préparation progressive à une spécialisation qui ne s’établit pleinement qu’en seconde année de master. Les UEs à choix du second semestre ont été regroupées en bouquets mis en place pour faciliter la lecture par les étudiants des différents champs disciplinaires. En pratique, l’étudiant est incité à choisir deux UEs dans l’un des bouquets pour acquérir une spécialisation, et la troisième UE, au choix, dans n’importe lequel de ces bouquets. Il n’y a donc pas de parcours mais une acquisition de connaissances plus disciplinaires en préparation à la seconde année de master. Ce terme maladroitement utilisé dans la maquette sera supprimé.
Problème de fond : Nous sommes conscients que l’existence de deux sites d’enseignement ne simplifie pas la lecture du master Physique mais la dispersion géographique d’AMU fait que les laboratoires de physique sont répartis sur deux sites L’Etoile et Luminy aux portes de Marseille. L’équipe de direction a donc pris la décision de ne conserver qu’un seul M1 Physique pour Aix‐Marseille Université (AMU). Le S1 sera enseigné sur un seul site et les enseignements de S2 seront dispensés sur les 2 sites suivant les bouquets. En aucun cas les enseignements ne seront doublonnés, ce qui renforcera le sentiment d’appartenance des étudiants à une même promotion. 2. « Il existe un nombre important de spécialités en deuxième année (M2) assez diverses mais comportant pour certaines des recoupements qui pourraient être beaucoup mieux exploités pour gagner en lisibilité » Des mutualisations d’UEs entre spécialités existent déjà. Néanmoins, pour accroître la cohérence de la mention, toutes les UEs qui pourraient être mutualisées entre différentes spécialités, actuellement en cours d’identification par l’équipe pédagogique, le seront sous réserve de compatibilité d’emploi du temps et de sites d’enseignement. Réduire le nombre de spécialités devrait permettre de rendre le master plus lisible. Dans le cadre d’AMU, une réflexion sur la rationalisation des programmes pédagogiques est menée pour affiner l’offre des spécialités de seconde année, à partir des trois grands domaines suivants : ‐ Rayonnement et Milieu Dilués ‐ Matière Condensée ‐ Physique Théorique, Particules Elémentaires et Astrophysique. L’étudiant composera sa spécialisation à partir d’UE choisies dans ces domaines.
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Par ailleurs, la décision a été prise de supprimer la spécialité Physique‐Biologie au profit de la spécialité Physique Médicale. De plus, en accord avec les recommandations de l’AERES, la spécialité Astrophysique sera fusionnée avec la spécialité Physique Théorique et Mathématique, Physique des Particules et Astroparticules. Un nouveau nom sera trouvé pour cette spécialité. Enfin, l’équipe pédagogique encourage le regroupement de la spécialité « Instrumentation, Optique et Laser » avec la spécialité « Optique et Photonique, Signal et Image ». 3. « Cinq spécialités sur onze qui sont communes à une autre mention (où d’ailleurs elles sont parfois mieux décrites) » La spécialité « Dispositifs de la Nanoélectronique » n’apparaitra plus dans le Master Physique. Les quatre autres spécialités (Matériaux Avancés pour les Nanosciences et l’Energie, Mécanique des Fluides et Physique Non‐Linéaire, Instrumentation Optique et Laser, Sciences de la Fusion) revendiquent leur ancrage organique avec la mention Physique et ne sauraient supporter de lui être détaché, comme détaillé dans chacune des réponses individuelles de ces spécialités. En particulier, la spécialité MANE est une spécialité Recherche en Physique de la Matière Condensée. Son appartenance à la mention Physique est une nécessité impérieuse. En définitive, il n’y aura plus que sept ou huit spécialités à l’affichage de la mention Physique. Trois d’entre elles seront également à l’affichage d’une autre mention. 4. « Le pilotage de la formation est défaillant, il n’existe pas de conseil de perfectionnement, pas plus que de jurys de mention ou d’admission. Ce problème rejaillit sur la qualité du dossier qui est très inhomogène et sans vue d’ensemble. » Cette remarque est en partie justifiée : Il existe un jury d’admission en première année, ainsi que des jurys d’admission en deuxième année, par spécialité. La mise en place d’un jury de mention commun sera un des objectifs que nous atteindrons dans le cadre de l’AMU. De plus, la mise en place d’un Conseil de Perfectionnement sera reconsidérée dans le cadre d’AMU, et érigée en concertation avec les pôles de compétitivité (SCS, Capenergies, Photonique). Afin d’accroître la lisibilité et la cohérence du master, un autre objectif sera de disposer d’un site web unique pour la mention (M1 et spécialités) Pour garantir le pilotage du Master mention Physique, un responsable de la mention sera nommé par AMU. Le responsable aura autorité sur les responsables d’années ou de spécialités.
II. Réponse spécialité « Physique Théorique et Mathématique, Physique des Particules et Astroparticules » 1. L'ouverture vers l'astrophysique : l’intégration de l’astrophysique dans la spécialité P3TMA sera privilégiée et la reconfiguration de la maquette et de l’intitulé de la spécialité est en discussion entre les porteurs des spécialités (cf réponse de la spécialité Astrophysique). 2. L'amélioration de l'attractivité de la spécialité et ouverture vers l'international pour attirer plus d'étudiants: l’une des solutions envisagées est le passage à un enseignement en anglais dès la rentrée 2012, qui permettra d'augmenter l'attractivité de la spécialité aux niveaux européen et international, et à terme obtenir une labellisation. 3. L'allongement de la durée du stage de fin d'année: elle est tout à fait envisageable et permettra une harmonisation avec les autres spécialités Recherche, mais pas au delà de 4 mois à cause du calendrier d'attribution des bourses de thèse par les écoles doctorales (début juillet).
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4. Concernant le seul point faible (la sélectivité conduit à un faible flux d'étudiants, 12 en moyenne sur les 4 dernières années) voici notre réponse: la sélection à l'entrée du M2 P3TMA est motivée par le haut niveau de cette spécialité qui nécessite une formation solide de la part des étudiants candidats. En effet, l'expérience nous a montré que les étudiants avec un cursus moyen, éprouvent ou rencontrent énormément de difficultés à suivre ce M2‐recherche exigeant et nous voulons éviter que certains d'entre eux abandonnent en cours d'année en raison de lacunes décelables lors du dossier d’admission. Cependant nous retenons chaque année une vingtaine d'étudiants sur une quarantaine de candidats. L'intégration de l'astrophysique et le passage à un enseignement en anglais permettront certainement d’accroitre l’effectif.
III. Réponse spécialité « Rayonnement, Energie, Spectroscopies » 1. Utilisation de la formation continue et/ou par alternance en relation avec le pôle Capenergies, pour évoluer vers un master indifférencié. Cette évolution fait partie de nos priorités. Elle s’appuiera sur le fait que plusieurs enseignants participent aux instances du pôle de compétitivité Capenergies. Les interventions de membres du pôle concernent des cours et TD, ainsi que des ateliers de physique expérimentale. Nous fournissons un co‐encadrement universitaire pour les stagiaires qui sont en entreprise dans une PME/PMI. L'utilisation de la formation continue et/ou par alternance est à l'étude avec le service commun de formation continue et d'éducation permanente de l'Université de Provence. 2. Meilleure ouverture vers l'extérieur : Nous travaillons actuellement pour l'optimisation de l'accès au site WEB du M2 dans le cadre du nouveau site Web du Master et de l'Université en préparation (Aix‐Marseille Université démarre en janvier 2012). Concernant l’ouverture à l’international, nous privilégions les relations existantes avec des laboratoires partenaires avec lesquels nous avons des échanges réguliers d'étudiants, en Europe (FZJ Jülich, Allemagne, l'université technique de Sofia, Bulgarie, l'Imperial College à Londres, Angleterre), et internationaux (Algérie: université de Ouargla, Canada: département de physique de l'université de Montréal, Tunisie: ENSET.) 3. Analyse des débouchés Pour les étudiants terminant une thèse de doctorat, nous observons une bonne insertion des docteurs issus de notre spécialité, soit dans des organismes de recherche (C.N.R.S., C.E.A), soit sur des postes d'enseignants‐chercheurs de l'université (30% des thèses). Par ailleurs, on peut observer des recrutements réguliers dans les secteurs de l'industrie et des services, tant dans des entreprises de la région PACA que dans celles du reste de la France, pour des étudiants ayant poursuivi leur formation en thèse, comme pour ceux recherchant un emploi au niveau M2. Pour les étudiants ne poursuivant pas en thèse ou avec un emploi après le M2, nous observons des poursuites d'étude en école d'ingénieur, préparation capes‐agrégation, autre M2 recherche ou professionnel. Un des objectifs sera de diminuer la part de cette réorientation en renforçant les liens de la spécialité avec le tissus industriel et d’entreprises (cf point 1) pour accroître ce type de débouché et compenser le nombre restreint d’allocations de recherche.
IV. Réponse spécialité « Astrophysique»
1. Nous sommes conscients que la spécialité initialement proposée comprend beaucoup d’heures d’enseignement bien qu’une partie conséquence soit de nature pratique et applicative (TD, TP, projets, observations, informatique). Nous allons réduire le nombre d’heures de façon à rentrer dans la norme.
2. L'offre d'enseignement est étendue plutôt que fragmentée, dans le but d'ouvrir le plus largement possible notre formation et d'offrir une culture astrophysique diversifiée aux étudiants, depuis la formation planétaire jusqu'à la cosmologie en passant par l'instrumentation astrophysique avec l'objectif de multiplier les débouchés. Nous allons néanmoins reprendre la maquette pour donner plus de cohérence au tout.
3. Nous ne nous séparons pas de la Physique, fondement de l'astrophysique. C’est pourquoi nous proposons de nous intégrer dans une mention de physique.
4. Il est exact que la formation repose essentiellement sur un seul laboratoire. L'astrophysique à Marseille est en effet essentiellement structurée autour d'un laboratoire unique, le LAM. Nous avons réussi la restructuration en créant ce nouveau laboratoire issu de la fusion de deux laboratoires (l'observatoire et le LAS). La formation que nous proposons intéresse néanmoins d'autres laboratoires à Marseille. En effet, le CPPM, le CPT et le PIIM affichent
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La difficulté principale à laquelle nous faisons face est le manque de visibilité de l'enseignement de l'astrophysique à Marseille alors que la recherche en astrophysique est très visible sur le plan national et international et que le LAM sur lequel s'adosse une partie des enseignements est classé A+ par l'AERES. Nous proposons d’intégrer l’astrophysique à la spécialité "Physique Théorique et Mathématique, Physique des Particules et Astroparticules (PTMPPA)" comme l'AERES nous le recommande et le recommande également à la spécialité PTMPPA. Nous avons d'ailleurs créé pour le précédent quadriennal un parcours de cosmologie commun entre la spécialité PTMPPA et la spécialité "astrophysique, énergie et rayonnement (AER) Dans ce contexte, nous proposons :
de trouver une nouvelle appellation pour la spécialité PTMPPA .
D’inclure dans le parcours astrophysique de la spécialité, la physique des origines, incluant toute l'astrophysique actuellement présente dans la spécialité PTMPPA, à savoir la cosmologie (qui est une des deux thématiques majeures du LAM) et les astroparticules, ainsi que la formation stellaire et planétaire (l'autre thématique majeure du LAM), afin qu'aucun aspect de l'astrophysique ne se retrouve en dehors du parcours astrophysique de la spécialité.
De créer un tronc commun de la spécialité à la fois généraliste et ouvert sur les 4 parcours de la spécialité (physique théorique, physique des particules, astrophysique et physique mathématique).
V. Réponse spécialité « Matériaux Avancés pour les Nanosciences et l’Energie » En France les formations « Science des Matériaux » appartiennent classiquement à deux grandes catégories déterminées par le cursus des étudiants qu’elles accueillent : des formations type « Physique de la Matière Condensée » et des formations type « Chimie des Matériaux ». Le Master Recherche « Science des Matériaux » d’Aix‐Marseille Université – MANE depuis 2008 ‐ a toujours appartenu à la première catégorie non pas pour des raisons de coteries disciplinaires mais pour pouvoir accueillir des étudiants avec un solide bagage en mécanique quantique, physique statistique et physique des solides. Ce bagage est une nécessité impérieuse pour obéir aux objectifs que nous nous fixons : « doter les étudiants des concepts et outils nécessaires à la compréhension, la modélisation et l'analyse expérimentale des propriétés macroscopiques de matériaux réalistes à partir de leur description à l'échelle de l'atome ». Répondre à ces objectifs a nécessité la mise en place d'un tronc commun qui constitue l'essentiel des enseignements, et se caractérise par un corpus de cours fondamentaux de physique de la matière condensée (structure électronique, physique statistique, mécanique, physique des surfaces, ...). Ainsi les étudiants accueillis dans le master MANE sont – dans leur très grande majorité – des physiciens. Néanmoins, conscients que la science des matériaux est aussi une discipline liée à la chimie, il nous a paru intéressant de demander pour le futur quadriennal l’association de la spécialité à la mention « Matériaux ». C’est cet équilibre « Majeure : physique – Mineure : Chimie » que nous souhaitons conserver. Le remettre en cause couperait brutalement la formation de son vivier naturel. Dans la logique de ce qui précède, il va de soi que la spécificité de la spécialité MANE est sans la moindre ambiguïté une spécialité Recherche, à la différence de formations professionalisantes comme la spécialité MTA. Les deux parcours (nanosciences et énergie) ont ainsi été conçus pour permettre aux étudiants d'illustrer les concepts fondamentaux acquis lors du tronc commun. Ceci se traduit par une dotation horaire faible (60h), sans commune mesure avec celle du MTA (270h), des objectifs et un contenu différents, ce qui exclut de fait toute mutualisation. En outre, sur les conseils de l'équipe pédagogique et grâce à une organisation des enseignements adaptée, la majorité des étudiants suit les deux parcours, ce qui justifie leur maintien en dépit d'un effectif encore limité.
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VI. Réponse spécialité « Optique et Photonique, Signal et Image»
Dans le rapport d'évaluation de l’AERES sur la spécialité recherche « Optique et Photonique, Signal et Image » du master mention « Physique », l’AERES recommande la mise en place d’un tronc commun aux deux options (Optique et Photonique, Signal et Image). La spécialité « Optique et Photonique, Signal et Image » du master « Physique » est historiquement adossée principalement à l’Institut Fresnel et au LAM. L’équipe pédagogique est composée d’enseignants‐chercheurs ou chercheurs ayant la double culture photonique et signal/image. En particulier les travaux de recherche des intervenants en signal et image sont en partie valorisés dans des revues spécialisées en optique. Les expériences passées nous ont conduits à favoriser des cours différenciés entre les deux options pour s’adapter à des étudiants d’origines diverses. Les enseignements réalisés favorisent cependant cette culture commune qui se traduit par exemple par la réalisation de stages de master de nombreux étudiants ayant choisi l’option signal et image dans des équipes de recherche d’optique, et par une intégration nationale de nos étudiants en doctorat dans plusieurs laboratoires hors de la région PACA pour lesquels cette ouverture du signal et image vers l’optique et l’électromagnétisme, ou de l’optique vers le signal, est nécessaire. Dans le rapport d'évaluation lié à la spécialité recherche « Sciences de l’Information et des Systèmes », rattachée aux mentions du master « Informatique » et du master « Image et Systèmes », l’AERES mentionne le cloisonnement entre le parcours « Image » de la spécialité SIS et l’option « Signal et Image » de la spécialité recherche « Optique et Photonique, Signal et Image » de la mention « Physique ». D’autre part dans le rapport d’évaluation de la spécialité recherche « Optique et Photonique, Signal et Image » de la mention « Physique », l’AERES conseille d’être vigilant quant aux éventuels recouvrements qu’il peut y avoir entre l’option signal et image et le parcours « Image » de la spécialité SIS Lors de la mise en place des mentions de master, des contacts ont été établis entre le LSIS (laboratoire d’adossement de la spécialité SIS) et l’Institut Fresnel (un des laboratoires d’adossement de la spécialité OPSI). Il en est ressorti que la spécialité OPSI focalise son option signal et image sur les aspects analyses et les inter‐relations avec la physique, tandis que la spécialité SIS offre une formation beaucoup plus centrée sur l’image tout en ayant une forte orientation informatique ; elle intègre notamment les aspects synthèse, modélisation géométrique et analyse de données. Par ailleurs, les écoles doctorales ne sont pas dans les mêmes domaines scientifiques : ED « Mathématiques et Informatique » pour le LSIS et ED « Physique & Sciences de la matière » pour l’Institut Fresnel. Toutefois à partir de 2012, la structure de la spécialité SIS permettra à un étudiant de choisir des UE optionnelles dans d’autres mentions de master. En outre, une synergie dans le domaine du traitement d’image et du signal entre les chercheurs de ces deux unités de recherche pourra être créée par la participation de l'Institut Fresnel dans l’Institut Carnot STAR nouvelle habilitation, et la réflexion du rapprochement de l’option « Signal et Image » de la spécialité OPSI et du parcours « Image » de la spécialité SIS, pourrait ainsi être de nouveau envisagée. Par ailleurs, un rapprochement avec la spécialité IOL sera également étudié.
VII. Réponse spécialité « Sciences de la fusion»
1. « [...], le nombre d'UE ainsi que le volume horaire sont importants, ce qui conduit à des redondances, par exemple entre FCM3, FCM4 et TC1. Les contenus de TC1 et TC2 seraient à harmoniser avec les autres UE. »
Les sciences de la fusion regroupent un ensemble de nombreux aspects physiques et technologiques justifiant un volume horaire important. Les deux UE communes aux trois parcours (TC1 et TC2) ont été conçues pour présenter ‐‐ au début de la formation ‐‐ une vision globale de cet ensemble pour chacune des deux voies principales d’accès à la fusion : confinement magnétique ou inertiel. Leur intérêt est double :
1. Pour les étudiants poursuivant dans le parcours concerné (p.ex. pour le module TC1 le parcours FCM), de donner un aperçu des différents aspects qui vont être approfondis dans les modules spécialisés (p.ex. FCM3, FCM4, ...). D'un point de vue pédagogique, cette approche « en étapes » s'est révélée très bénéfique.
2. Pour les étudiants poursuivant dans l'autre parcours (p.ex. pour le module TC2 le parcours FCM), de transmettre les connaissances de base pour cette autre thématique qui fait partie des sciences de la fusion mais qui ne sera pas développée par la suite.
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Il n'y a donc pas de redondance, ni à l'intérieur d'une thématique (à cause de la différence de niveau entre la présentation globale p.ex. au TC1 et le traitement détaillé p.ex. aux FCM3 et FCM4), ni entre les deux thématiques (p.ex. fusion inertielle au TC2, fusion magnétique aux FCM3, FCM4).
« Il n'y a pas de raison, considérant les contenus, d'avoir une disparité aussi grande dans l'attribution des
crédits européens (CE/ECTS) entre deux UE (de 3 ou 6 en parcours « recherche »).
Le parcours « recherche » (FCM) regroupe 9 UE dont 6 ont un volume horaire de 30h, 2 un volume de 40h et 1 un volume de 60h. La lettre de cadrage du 29 mars 2010, signée par les présidents des trois universités d’Aix‐Marseille, indique que « chaque UE [délivre] un nombre de crédits qui sera un multiple de 3 (3, 6, 9). » Pour suivre cette directive, nous avons attribué 3 crédits ECTS aux modules de 30h et 6 crédits ECTS au module de 60h. Concernant les deux modules à 40h, non seulement le volume horaire plus élevé par rapport aux modules de 30h mais aussi le rôle essentiel des contenus de ces modules au sein de la spécialité justifient l'attribution de 6 ECTS. Le contenu des modules ainsi que leurs volumes horaires et la répartition des crédits ECTS sont identiques au niveau national pour les 11 établissements d'enseignement supérieur proposant cette spécialité. Ils correspondent un consensus obtenu par les représentants de ces établissements au comité directeur de la fédération « Formation aux Sciences de la Fusion ». L’attribution des ECTS prend en compte au mieux ces deux contraintes.
« Le nombre de laboratoires d'accueil est important avec des thèmes de recherche très variés, mais le plus
souvent marginaux par rapport aux sciences de la fusion. Les étudiants du parcours « recherche » alimentent vraisemblablement des laboratoires qui ne sont pas impliqués de manière directe dans les sciences de la fusion. »
Il y a un malentendu probablement à cause de la présentation des laboratoires dans le dossier qui n'est malheureusement pas claire. En fait, le laboratoire PIIM est le plus grand laboratoire de physique des plasmas chauds magnétisés en France (47 chercheurs et enseignants‐chercheurs) dont 6 équipes sur 7 sont fortement impliquées dans la recherche sur la fusion. Ce laboratoire accueille actuellement 5 thésards diplômés de cette spécialité (3 l'ont suivi à Marseille, 1 à Nancy et 1 en Ile de France), travaillant sur des sujets directement liés à la fusion magnétique. Le laboratoire PIIM est membre fondateur du France – Japan Magnetic Fusion Laboratory, LIA 336 CNRS qui regroupe le laboratoire PIIM avec des laboratoires des universités d’Osaka et Kyushu ainsi que le National Institut for Fusion Science (NIFS) au Japon. Dans ce cadre, un étudiant de la spécialité a pu réaliser son stage au NIFS. Dans la région, l'Institut des Recherches sur la Fusion Magnétique (IRFM) du CEA Cadarache accueille également des thésards issus de cette spécialité. Un diplômé est actuellement en thèse au CPT. Le laboratoire PIIM, le CPT, le laboratoire M2P2 ainsi que l’IRFM font partie de la fédération nationale sur les recherches en fusion magnétique. Nous allons clarifier la présentation des laboratoires pour distinguer entre ceux qui sont fortement impliqués dans les sciences de la fusion, et ceux qui ont uniquement une équipe développant une activité en relation avec la fusion.
« Il aurait été intéressant de savoir ce que deviennent les diplômés de cette spécialité de master
poursuivant en doctorat. Où vont‐ils après la thèse ? »
Cette spécialité a ouvert aux universités d'Aix‐Marseille en septembre 2007 et les premiers diplômes ont été attribués en septembre 2008. Les diplômés de cette première promotion qui ont poursuivi en doctorant termineront leurs thèses fin 2011. Par conséquent, nous n'avons pas encore de statistiques sur leur devenir après la thèse.
« Un dossier incomplet rédigé ‘rapidement'. »
Pour le dossier d'habilitation modifié que le porteur de la mention fera remonter en juin, nous allons compléter les informations concernant la place de la spécialité dans la mention, les origines constatées des étudiants et l'attractivité, les résultats connus de l'évaluation des enseignements par les étudiants, la prise en compte de cette évaluation et les prévisions pour la prochaine période.
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VIII. Réponse spécialité « Mécanique des Fluides et Physique Non‐Linéaire» Dans son évaluation, l’AERES relève principalement le faible nombre d’étudiants, en reconnaissant toutefois que cette difficulté est « commune à toutes les formations de ce type ». Elle note également des difficultés de gestion d’emploi du temps avec l’Ecole Centrale Marseille (ECM). Les recommandations concernent une redéfinition de la co‐habilitation avec l’ECM, ainsi que l’internationalisation de cette spécialité. Concernant la redéfinition de la co‐habilitation avec l’ECM, il serait effectivement intéressant d’établir un système d’équivalences plus symétrique entre les cours de 3e année de l’ECM et ceux dispensés dans le cadre de la spécialité. Actuellement, trois cours du parcours « Fluides : Énergie, Transport, Environnement, Santé » de l’ECM sont mutualisés avec le M2 et peuvent être comptabilisés pour le diplôme. A l’inverse, aucun cours du M2 dispensé en dehors de l’ECM ne peut être comptabilisé pour le diplôme d’ingénieur de l’ECM. Ceci induit une surcharge de travail pour les étudiants poursuivant les deux formations en parallèle, et crée les difficultés de gestion d’emplois du temps mentionnées dans le rapport de l’AERES. Des discussions avec l’ECM sur ce point sont prévues. Concernant l’internationalisation de la spécialité, diverses mesures ont déjà été prises au cours de l’habilitation 2008‐2012 :
Accueil de deux étudiants issus d’écoles d’ingénieurs renommées de Tunisie, avec mise à disposition d’une allocation pour chacun.
Accueil d’un étudiant allemand, dans le cadre d’un accord ERASMUS entre la TU Berlin et l’Université de la Méditerranée.
Accueil d’un étudiant chinois anglophone.
Le site web du M2 est rédigé en français et anglais, et une partie des enseignements et de la documentation est proposée en anglais.
Cette ouverture vers l’international se poursuivra dans les prochaines années :
Une collaboration plus étroite avec l’Ecole Polytechnique de Tunisie est en cours de mise en place pour la rentrée 2011/2012 afin de permettre aux étudiants tunisiens de suivre le M2 en parallèle avec leur dernière année d’école d’ingénieurs. Dans le futur, une demande de co‐habilitation officielle est envisagée.
Le dispositif des allocations sur dossier pour attirer les bons étudiants étrangers est maintenu. L’Ecole Centrale Marseille se joint à cette action en ajoutant, dès la rentrée 2011, cinq allocations supplémentaires (toutes spécialités confondues) pour des étudiants étrangers méritants inscrits en M2 recherche.
La documentation et les notes de cours seront progressivement toutes proposées en anglais. Dans les recommandations générales, une question est posée sur la pertinence de la présence de la spécialité MFPNL dans la mention « Physique », sachant qu’elle est présente aussi dans la mention « Mécanique, Physique et Ingénierie ». L’appartenance à la mention « Physique » découle naturellement de l’investissement pédagogique de ses membres et de leurs proches collègues en M1 de cette mention, ainsi qu’en Licence de Physique. Elle en est notamment le prolongement logique dans le cadre d’une orientation pédagogique tournée vers les étudiants en Physique désireux de se former aux problématiques des milieux continus macroscopiques. Ce lien organique va ainsi plus loin qu’une passerelle et est souligné par les termes « Physique Non‐Linéaire » dans l’intitulé de la spécialité. Il constitue notamment, pour un coût d’enseignement égal, un élément de clarté et de visibilité pour l’orientation des étudiants. D’autre part, la spécialité accueille des étudiants de la mention « Physique Théorique et Mathématique, Physique des Particules et Astroparticules » intéressés par ses cours, ce qui témoigne de la synergie pédagogique entre spécialités. La spécialité MFPNL est ouverte à institutionnaliser et à étendre cette mutualisation aux autres spécialités de la mention pour concrétiser la cohérence pédagogique de l’ensemble.
IX. Réponse spécialité « physique‐biologie » La Spécialité de M2 physique‐biologie s’appuie actuellement sur le tronc commun du M1 physique, dans lequel les étudiants sont invités à choisir les cours « interface physique et biologie » (6 ECTS) et « anatomie et physiopathologie » (6 ECTS) au S1, puis « automatique et systèmes biologiques » (3 ETCS) et « neurophysiologie » (3 ECTS) au S2. De plus, nous leur proposons des travaux pratiques orientés projets (3 ETCS) au S2, qui ont la particularité de les faire évoluer obligatoirement dans deux laboratoires de physique et de biologie pour la conduite d’un projet tutoré (voir http://master‐physbio.in2p3.fr).
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Cette spécialité est destinée aux étudiants physiciens qui souhaitent acquérir une formation recherche en physique, mais dans le but d’effectuer une thèse dans un laboratoire de biologie. C’est pourquoi l’enseignement est focalisé en M1 sur la dispense d’une formation de base solide en physique, puis ouvre en M2 vers les différentes disciplines de la biologie, ouverture nécessairement conçue comme un ensemble d’enseignements de détermination. Dans ce sens, il ne s’agit absolument pas de spécialiser nos étudiants dans l’une ou l’autre des disciplines de la biologie (cette spécialisation interviendra lors de leur travail de thèse dans la thématique qu’ils auront choisie), mais plutôt de leur offrir un large aperçu et une bonne culture générale des différentes approches expérimentales de la biologie et des outils issus de la physique qui sont développés pour mener ces approches. Nous n’avons que très peu de recul sur la spécialité physique‐biologie et le devenir de ses étudiants puisque la première promotion de cette spécialité effectue actuellement son stage de M2. Ils ne sont que quatre, et ont choisi pour leur stage de M2 des thèmes aussi divers que l’application de lasers en ophtalmologie (LP3), la tomodensitométrie spectrale pour le suivi de l’angiogenèse de glioblastomes (IBDML et CPPM), la détermination de l’activité neuronale par imagerie optique en lumière polarisée (INCM et Institut Fresnel) et l’identification de protéines impliquées dans la fermeture stomatique (CEA‐Cadarache), ce qui montre finalement la pertinence d’une telle ouverture dans les matières enseignées en M2. Cela dit, la faiblesse de l’effectif actuel et l’ouverture en 2012 de la spécialité de M2 physique médicale dont l’objectif est la préparation au concours du DQPRM est probablement propre à accueillir une partie des étudiants qui se destinaient à la spécialité physique‐biologie comme à d’autres spécialités plus fondamentales, compte tenu de l’attrait que la profession de physicien médical et son niveau de rémunération exerce actuellement auprès des étudiants en physique. Au delà de l’évaluation très négative de l’AERES, c’est cet élément nouveau qui nous porte à remettre en question l’avenir de la spécialité physique‐biologie à Marseille.
X. Réponse spécialité « Instrumentation, Optique et Laser»
1. Intervenants professionnels dans la formation.
Nous sommes parfaitement conscients que le nombre d’intervenants professionnels est faible. Nous allons tout mettre en œuvre pour corriger ce problème en renforçant notamment les liens du master avec le Pôle de Compétitivité Photonique. L’implication des industriels dans la formation est néanmoins plus importante qu’il n’y parait. Les maitres de stages qui sont des industriels, sont directement impliqués dans la formation et dans l’évaluation des étudiants. Nous comptons beaucoup sur leurs retours pour améliorer notre offre de formation de façon très réactive et nous avons mis en place des procédures pour faciliter les échanges. Les retours sont d’ailleurs très bons, et pour preuve, nous sommes sollicités par les entreprises pour offrir des stages à des étudiants auxquelles nous ne pouvons malheureusement pas répondre parce que nous n’avons pas assez d’étudiants. D’autre part, par les différents organes de diffusion de l’association POPSud, les industriels sont également bien informés de notre offre de formation.
2. Faibles flux étudiants
Nous sommes parfaitement conscients que le flux d’étudiants est faible Nous allons faire de la publicité de notre formation au niveau national pour continuer à recruter sur une base plus large. Via notre site WEB, nous sommes régulièrement sollicités par des étudiants venant d’autres régions mais l’obstacle économique les empêchent souvent d’aller jusqu’au bout de leur démarche. Enfin nous sommes en train de mettre en place une amicale des anciens étudiants IOL, à l’image des écoles d’ingénieur, pour bénéficier de ce levier de diffusion très efficace.
3. Ouverture sur la recherche
L’ouverture de cette spécialité vers la recherche se fera à travers son rapprochement avec la Spécialité « Optique et Photonique, Signal et Image » et la mise en place d’une spécialité unique alliant parcours Recherche et parcours Professionnel.
4. Précision sur l’organisation des stages en entreprises
En effet, il s’agit d’un oubli et l’organisation des stages sera précisée dans la maquette qui sera adressée fin juin.
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master Sciences Arts et Techniques de l’Image et du Son
Le rapport AERES met en valeur les points forts du Master Sciences Arts et Techniques de l’Image et du Son. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES. Cette réponse comporte deux documents : un pour l’ensemble du Master et des spécialités (qui ont toutes les mêmes appréciations et recommandations), à l’exception de la spécialité « Musique pour l’image », qui fait l’objet d’un document à part.
Le rapport contient deux erreurs factuelles : la composante n’a jamais demandé ni voté la demande de la sixième spécialité qui lui est attribuée. D’autre part, elle ne demande pas, car elle l’a déjà obtenue lors du précédent quadriennal, la création de la spécialité de Master « Musique pour l’Image ».
Ces erreurs factuelles affectent profondément la lecture du projet par l’expert et le résultat de son analyse.
I. La « dispersion et l’éclatement des spécialités » :
Nous sommes d’accord pour resserrer (voir recommandations générales et infra) nos cinq spécialités à quatre, selon une logique professionnalisante. Car l’existence de ces spécialités regroupées par une pédagogie de projets mutualisés répond de façon précise aux familles d’emplois du secteur professionnel concerné. Une lecture parallèle des fiches RNCP et de la maquette le démontre à coup sûr : à chaque spécialité correspond une certification et des métiers identifiés dans les conventions collectives, repris dans les documents du Centre national de la Cinématographie et/ou des organisations professionnelles et syndicats du secteur. Ce découpage entraine des suppléments au diplôme (niveau et fonction de la qualification, notamment) pour lesquels les étudiants sont extrêmement vigilants car ils savent que leur employabilité se joue sur ce point.
II. Les effectifs
Il faut tenir compte de deux éléments liés aux habilitations du précédent quadriennal et au calendrier de leurs applications. (La décision de création d’une spécialité ne peut être automatiquement suivie d’un recrutement immédiat au niveau des flux annoncés et doit être envisagée comme une montée en charge progressive car contrôlée). La transformation de la spécialité « ingénierie de la conception et de la réalisation » en « ingénierie des métiers de la production », qui correspond à une famille de métiers porteurs et identifiés à imposé en 2007‐2008 le passage des étudiants de L3 (qui se destinaient à l’ancienne spécialité), en « montage » (d’où le gonflement des effectifs de cette spécialité à 16 en M1). Par contre l’ouverture de la nouvelle spécialité requérant un passage (mise à niveau) par la L3, son effectif en M1 ne pouvait être que quasi‐nul (une seule étudiante, au titre de la formation continue). La progression des effectifs peut ensuite être observée, notamment en 2010‐2011 (voir tableau complété) avec l’arrivée des effectifs formés en L3, pour atteindre le niveau attendu et désormais stabilisé sur l’ensemble du cursus (voir annexe 1).
Concernant la spécialité « musique pour l’image » : sa création avait pour corollaire l’arrivée d’un nouvel enseignant‐chercheur. Tenant compte du calendrier des campagnes de postes, elle a été ouverte concrètement en 2009‐2010 par la création d’un parcours d’orientation en L3. Il est donc logique que l’effectif de cette spécialité ne soit visible en M1 qu’à partir de 2010‐2011, année de nomination d’un nouveau MCF dont les compétences ont permis de développer cette spécialité (poste créé en ce sens par l’Université). Les effectifs de cette spécialité correspondent donc à sa montée en charge, qui vise non pas « à faire du chiffre », mais à assurer une réelle insertion professionnelle à ces étudiants.
Globalement, les effectifs annoncés (en fonction des capacités matérielles réelles) de 10 par spécialité + 5 en « Musique pour l’image », soit 45 en M1 (voir annexe 1), sont quasiment atteints, le prochain quadriennal devant les voir stabilisés.
III. Le suivi de l’insertion des étudiants, le « recrutement endogène », et le Conseil de Perfectionnement
Nous sommes dans l’obligation d’attendre les résultats des enquêtes de l’OVE. Les derniers résultats dont nous disposons, au 14/04/2011, concernent l’année 2006‐2007. Nous souhaiterions avoir les moyens au sein de SATIS d’organiser un suivi des diplômés (d’autant que nous avons de nombreux contacts avec eux), qui tienne compte des spécificités du secteur, structuré pour des raisons économiques sur l’organisation intermittente du travail.
Le recrutement en Master n’est pas « endogène » (voir annexe 2). Il fait clairement apparaître un recrutement important hors Région PACA. Quant au Conseil de Perfectionnement, il existe, et les différents p.v. de 2006 à 2010 ont été envoyés à l’Université et apparemment n’ont pas été en possession de l’expert (voir annexe 3).
IV. L’ouverture internationale
La maquette soumise par l’Université en vue de la demande ne comportait pas de chapitres à cet usage, mais un simple tableau de renseignement. En dehors des conventions citées, deux autres accords ERASMUS ont été signés depuis : avec l’Université des Beaux‐Arts de Lisbonne et avec le Conservatoire Supérieur de Musique de Como (Italie). D’autres partenariats internationaux sont en cours, suite à des contacts/déplacements liés à un projet de l’équipe de Recherche : avec l’Académie Libanaise des Beaux‐Arts (Université Balamand, Beyrouth), l’Académie Ligurienne des Beaux‐Arts (Université de Gênes), Université Mimar Sinan, Istambul (faculté de Cinéma), École de Cinéma et d’Audiovisuel de Marrakech (Université Cadi Ayyad Marrakech). On notera le réseau méditerranéen qui se place. Par ailleurs, à travers la collaboration étroite avec le Festival International du Film d’Aubagne dédié à la création musicale et sonore pour le cinéma, de très nombreux contacts sont en cours avec des Universités et européennes ayant développé un enseignement de musique pour l’image et/ou de design sonore pour l’image (Helsinki, Cologne, Anvers, Amsterdam, Prague, Londres).
Mention portée par l’Université de Provence au nom d’Aix‐Marseille Université Domaine : Sciences et Technologies Mention : Master SATIS Spécialité : « Musique pour l’Image »
Le rapport AERES met en valeur les points forts de la Licence Lettres. Il appelle toutefois un certain nombre de précisions en liaison avec les points faibles relevés par l’AERES.
L’évaluation de l’AERES comporte une erreur factuelle : la création de cette spécialité du Master SATIS n’est pas demandée. C’est son renouvellement qui est sollicité.
Cette erreur affecte l’évaluation sur la question des effectifs. Sur ce point et sur le Conseil de perfectionnement des explications sont fournies dans la réponse globale sur l’évaluation du Master SATIS.
Les points clés de la compréhension de cette spécialité concernent sa montée en charge progressive dans le quadriennal qui s’achève, et les différences avec la spécialité « Ingénierie de la création et de la réalisation sonore, pour le film, la vidéo et le multimédia » en termes de métiers.
Il importe de rappeler les raisons qui ont présidées à cette création et qui tiennent pour l’essentiel à un environnement et à un soutien professionnel favorables. Le partenariat avec le CEFEDEM-Sud, école de formation des professeurs de Conservatoires de Musique a été rappelé dans le rapport. Il s’est établi et renforcé comme en témoigne les éléments du cursus détaillé infra, élaboré depuis l’arrivée d’un nouveau MCF responsable de la spécialité. Un accord est d’autre part en cours avec le Centre Régional de Création Musicale (Groupe de Musique Expérimentale de Marseille – GMEM) pour le développement de projets permettant d’accueillir les étudiants (paysages sonores, compositions pour le domaine muséographique). Un autre partenariat
doit être enfin souligné : celui avec le Festival International du Film d’Aubagne, consacré à la création musicale et sonore pour le Cinéma. Classé par le Centre National de la Cinématographie (CNC) dans la liste des 20 premiers festivals de Cinéma en France, cet événement est le seul sur le territoire national à proposer des actions de formation en lien avec le Département SATIS (master-class de musique pour l’image, sous la direction d’un compositeur professionnel, à laquelle nos étudiants ont accès), un accueil de compositeurs et de réalisateurs professionnels, une diffusion de films en avant-première, des rencontres étudiants-professionnels (écoles venues de l’Europe entière). Cette manifestation annuelle constitue donc une plateforme de première importance pour l’insertion professionnelle des étudiants. Elle leur permet d’accéder aux dispositifs d’aide à la création musicale pour le film mis en place par le CNC et la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique) au plan national (voir annexe 4). Ce festival, toujours en partenariat avec le département SATIS, sera le lieu d’accueil d’un atelier Euro-méditerranéeen de réalisation de premiers films et de premières musiques de film qui permettra au Master SATIS d’accueillir des projets en résidence et d’y associer les étudiants de la spécialité. De nombreux contacts ont ainsi été établis avec des établissements d’enseignements supérieurs européens possédant une formation en musique pour l’image. L’un d’eux a débouché sur un accord Erasmus : Conservatoire Supérieur de Como (Italie).
Outre le métier de compositeur de musique pour la production audiovisuelle, la spécialité musique pour l’image vise à former les étudiants à divers métiers connexes, moins connus du grand public mais jouant un rôle très important dans la chaîne de production : orchestrateur, monteur musique et réalisateur en informatique musicale. Ces métiers, totalement différent de ceux du Master Ingénierie de la création et de la réalisation sonore, pour le film, la vidéo et le multimédia nécessitent une double compétence de musicien et de scientifique. Les étudiants doivent non seulement disposer d’une vaste culture musicale et d’une bonne pratique de l’écriture et de l’orchestration, mais aussi disposer des connaissances suffisantes en acoustique, en informatique et traitement du signal pour maîtriser les concepts et les outils de la chaine de production audionumérique. Pour
cela l’entrée en Master dans la spécialité musique pour l’image, nécessite les pré-requis suivants, qui font partie des enseignements dispensés en Licence 3 :
Avoir une bonne connaissance des œuvres des principaux compositeurs de musique de film des courants musicaux auxquels elles appartiennent.
Maîtriser les logiciels Logic et/ou Pro Tools, ainsi que les outils de synchronisation image/musique associés. Maîtriser un outil d’édition de partition (Final ou Sibelius). Etre à l’aise avec la lecture et l’écriture de partitions. Avoir quelques notions d’instrumentation. Avoir pratiqué l’arrangement des musiques actuelles. Connaître les fondements du solfège de l’objet sonore et avoir été initié à la composition électroacoustique. Pratiquer le piano, en plus de son instrument principal.
Résumé (voir maquette détaillée en annexe 5) des enseignements, par semestre, dispensés dans le cadre du master pour la spécialité musique pour l’image :
Semestre 1
Présentation des instruments de l’orchestre Organologie et physique des instruments de l’orchestre Les fonctions descriptives de la musique de film Mécanismes de composition et d'arrangement des musiques actuelles Enregistrement des musiques actuelles Initiation au mixage pour les musiques actuelles Introduction à l’orchestre MIDI Théorie de l’instrumentation pour l’orchestre de chambre Composition de musique de chambre pour l’image Initiation à l’informatique musicale Perception du temps dans l’image Atelier d’écrire musicale à partir d’un scénario Création de musique pour l’une des « fictions pellicule »
Semestre 2
Édition de partition et montage à l’image d’une composition de musique de chambre L’environnement de studio et l’enregistrement d’orchestre de chambre à l’image Perfectionnement en informatique musicale
Création de musique pour l’un des documentaires Réalisations d’intentions musicales à partir de sons du réel Ecriture musicale pour le documentaire
Semestre 3
Découpage technique et mise en production de la musique de film pour orchestre Design sonore et création musicale pour le jeu vidéo Conférence : le compositeur et l’orchestrateur pour la musique de film Conférence : le designer sonore dans les médias interactifs Orchestration L’espace dans les musiques instrumentales classiques L’espace dans les musiques actuelles et les musiques électroacoustiques Perfectionnement en informatique musicale : interaction et synthèse d’image Les outils de création musicale pour le jeu vidéo Mixage musique multi canal
Semestre 4
Réalisation cinéma expérimental Mixage multi canal du ciné-concert
Pendant les deux ans de Master, les étudiants se doivent de participer à la « master class de musique à l’image » ou à l’atelier de soundpainting à l’image qui ont lieu chaque année dans le cadre du Festival International du film d’Aubagne. Enfin, outre les stages obligatoires, ils doivent réaliser des projets personnels facilitant l’insertion professionnelle (participation à des enregistrements ou à du mixage musical, participation à des projets d’informatique musicale, réalisations personnelles pour un compositeur « tuteur », etc).
Nous souhaitons maintenir la spécialité et la développer, tout en tenant le plus grand compte de la double remarque de l’AERES sur le resserrement souhaitable des spécialités et la distinction entre « musique pour l’image » et « son pour l’image ». Il est vrai que le socle des connaissances théoriques est en grande partie identique aux deux spécialités. C’est pourquoi nous réfléchissons à un rapprochement des deux spécialités qui pourrait s’intituler : « ingénierie de la création sonore pour l’image », et ouvrir sur 2 parcours « Ingénierie de la réalisation sonore pour le cinéma et l’audiovisuel » et « Musique pour l’image ».
D’une capacité de 15 étudiants (10 se destinant à la mention « réalisation sonore » 5 à la mention « Musique pour l’image », cette spécialité permettrait de maintenir l’effectif attendu, de rationaliser les enseignements théoriques et de distinguer, en termes de débouchés et de métiers, les deux mentions. Il est donc judicieux de mettre en commun les enseignements ci-dessous, ce qui permettait de bénéficier ainsi d’effets d’échelle favorables aux deux spécialités, tout en conservant l’effet d’attractivité propre à cette spécialité unique en son genre.
Semestre 1
Formats audionumériques Système de diffusion multicanal Perception sonore et réalisation audiovisuelle Interaction Image et Son
Semestre 2
Création sonore à l’image Théorie du Mastering
Semestre 3
Analyse de scène auditive
Les technologies de spatialisation sonore Mixage dans la post‐production télévisuelle