Evaluation des masters de l'Université de Franche-Comté · Mention : Mathématiques et...

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Section des Formations et des diplômes Évaluation des masters de l'Université de Franche- Comté juin 2008

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Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Franche-Comté

juin 2008

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Franche-Comté

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20040491

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Mathématiques et applications

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master de mathématiques et applications de l’Université de Besançon propose deux spécialités (au lieu

d’une précédemment) avec un contenu à large spectre pour la spécialité Mathématiques approfondies (MA) et une formation aux probabilités et surtout à la statistique et à ses applications pour la spécialité Modélisation statistique (MS). Il s’appuie sur une solide UMR (53 chercheurs, 5 équipes de recherche dont les activités couvrent un large spectre des mathématiques : algèbre et théorie des nombres, analyse fonctionnelle, analyse numérique et calcul scientifique, équations aux dérivées partielles, probabilités et statistiques). Les objectifs ciblés sont tout à fait raisonnables (en particulier pour les étudiants désireux de devenir algébristes ou statisticiens), mais trop restreints vu le large champ de compétences du laboratoire de Besançon ; en particulier la formation en analyse en vue des applications aux EDP, systèmes dynamiques, calcul scientifique, n’est pas bien structurée (mal pensée en M1, elle arrive trop tard en M2). L’organisation pédagogique est trop rigide en M1. Le M1 mathématiques approfondies est très/trop orienté « préparation aux options A ou C de l’agrégation ». Le M1 statistique est très spécialisé et ne permet pas une réorientation en M2. Les effectifs attendus sont cohérents avec les effectifs actuels en MA (20/année/an), mais les prévisions de 15 à 20/année/an en MS sont nettement supérieurs au flux très erratique actuel (15 en M1 et un en M2 pour l’année 2006/2007 et 0 en M1 et 10 en M2 pour l’année 2005/2006). Les informations sur le devenir des étudiants sont très réduites.

Points forts :

• Le dossier est bien composé et assez complet.

• Les objectifs sont clairement présentés.

• L’environnement recherche est très bon.

• Le parcours « fondamental » conduisant à l’agrégation ou/et à une thèse a largement fait ses preuves dans l’habilitation précédente.

• La spécialité statistique est très bien organisée et répond à un besoin exprimé par les étudiants.

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Points faibles :

• Le M1 est trop rigide, tous les cours sont obligatoires (aucune option n’est prévue) et il n’y a pas de passerelle entre les deux spécialités pour entrer en M2.

• La formation en analyse est à améliorer.

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Avis par spécialité

Mathématiques approfondies

Appréciation : A

Cette spécialité vise à donner une formation théorique en mathématiques avec des spécialisations possibles en M2 dans l’un des thèmes de recherche de l’UMR 6623. Elle fournit un socle de connaissances nécessaires pour l’agrégation en M1 puis une diversification en M2 selon les spécialités du laboratoire. La part « options » est absente en S1 et S2. Les options apparaissent au S3 : 10 options, dont 8 sous forme de cours (5 fondamentaux et 3 généraux) ; le choix à effectuer dans chaque catégorie détermine le parcours « recherche ou professionnel ». Il y a deux UE spécialisées au S4 (dont un à choisir parmi 6 options) et un stage de longue durée.

Points forts :

• Les formations proposées correspondent à de véritables besoins et ont fait leurs preuves : initiation à la recherche pour des étudiants souhaitant poursuivre en thèse et préparation aux concours de l’enseignement en mathématiques (CAPES et agrégation).

• Bon flux d’étudiants.

• Très bonne équipe pédagogique.

Points faibles :

• On note l’absence d’options en M1.

• La formation en analyse est restreinte, trop exclusivement théorique, peu séduisante et n’utilise pas suffisamment les compétences locales avant le S4.

• Le parcours professionnel sous sa forme « cadre en entreprise » n’est pas crédible.

Recommandations :

• Offrir des cours en option au M1.

• Des changements mineurs dans la formation en analyse permettraient de préparer les options B et D de l’agrégation, et surtout d’ouvrir vers des débouchés plus appliqués, en cohérence avec le spectre du laboratoire.

Les remarques suivantes (qui portent plus sur le détail ‘technique’ des cours) pourraient aussi être prises en compte :

• Le cours de variables complexes est classique et bien adapté ; en revanche, deux parties sur trois de l’UE « équations différentielles » (Cauchy-Lipschitz, et systèmes linéaires) ont leur place en L3, et il serait judicieux de proposer plutôt un cours sur les systèmes dynamiques développant la partie 3 (Liapounov). Le cours de topologie et analyse devrait s’alléger en topologie générale et se renforcer en applications en analyse fonctionnelle en cohérence avec l’UE Fourier du S2.

• Il faudrait repenser profondément l’UE d’analyse de Fourier du S2 qui est incohérente (la théorie dans R^n doit avoir été vue en L3, ainsi que le b a ba sur les séries de Fourier ; la théorie de Baire n’a pas sa place dans cette UE ; en revanche, les espaces de Sobolev, les formulations variationnelles et aussi les distributions périodiques seront les bienvenues).

• Le cours général d’analyse du S3 est un fourre-tout invraisemblable de rappels de L2-L3 (Mac-Laurin !) qui n’est pas du niveau M2. Presque toutes les notions proposées devraient avoir été vues en L3 ou M1 (intégrales semi-convergentes, géométrie hilbertienne, réduction des endomorphismes !). Un cours utile pour des agrégatifs n’est pas nécessairement un bon cours de M2. Dans la mesure où ce cours est

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optionnel (et qu’une formation en analyse plus cohérente ayant été proposée en M1, on ne se sente pas obligé d’en faire une UE bouche-trous), il serait bon de proposer un cours bien ciblé sur un sujet avancé (comme l’excellent « cours fondamental d’analyse fonctionnelle » proposé aussi en S3) ; par exemple, en géométrie différentielle en théorie spectrale, en EDP, etc.

• Deux très bons cours sont proposés en S3 (analyse des EDP, et calcul scientifique). Cela paraît tardif pour acquérir une solide formation dans ces domaines (en particulier si on espère faire du « vrai » calcul). Il serait préférable qu’ils soient proposés en option en S1 ou qu’ils soient précédés de cours de même nature en S1.

Modélisation statistique

Appréciation : A

Cette spécialité du master « Mathématiques et applications » succède à un master professionnel. Elle a comme orientation principale la statistique industrielle et l’utilisation des outils mathématiques fondamentaux nécessaires à la pratique de la statistique. L’émergence de cette spécialité semble résulter d’une « demande » étudiante et sans doute aussi d’un besoin économique. Le contenu de la formation est cohérent avec les objectifs, mais on peut s’étonner toutefois de ne pas voir d’UE « base de données ».

Points forts :

• Ce type de formation correspond à un besoin économique et à une « demande » étudiante.

• Le périmètre de la formation est bien défini.

• L’équipe pédagogique est crédible.

• Les aspects professionnalisants sont bien affirmés.

Points faibles :

• Flux d’étudiants irrégulier.

• Devenir des étudiants peu renseigné.

• Le parcours recherche est peu visible.

• Absence d’options en M1.

Recommandations :

• La qualité du parcours pédagogique mis en place devrait garantir le succès de cette formation, même si le flux d’étudiants prévu est encore incertain. L’affichage de partenariats avec des acteurs socio-économiques pourrait attirer des étudiants dans cette formation. Il faudra assurer le suivi du devenir des diplômés.

• On recommande l’introduction d’une ou deux options en M1, afin de donner un peu de souplesse au cursus, une meilleure possibilité de réorientation vers un autre M2 ou une poursuite dans un autre établissement.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20041246

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sociologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La filière de sociologie proposée est bien insérée dans l’environnement. Deux des spécialités (politiques

sociales et criminologie) sont bien justifiées et mobilisent des équipes de qualité. La première spécialité est plus générale et pose sans doute des problèmes de débouchés.

Les objectifs scientifiques sont flous pour la première spécialité (socio-anthropologie des normes et des savoirs), plus précis et beaucoup plus convaincants pour les deux autres. La spécialité sur les normes et les savoirs est une formation de sociologie générale, avec des approfondissements en politiques culturelles, épistémologie ou en sociologie de la connaissance qui n’ont pour seule justification que de correspondre aux thématiques de publications de tel ou tel enseignant-chercheur, mais on ne voit pas clairement la cohérence.

L’ équipe pédagogique est de qualité.

L’adossement recherche est faible pour la première spécialité adossée à une seule équipe (EA), correcte pour la seconde (une EA et une UMR) et bonne pour la troisième (5 EA et une UMR).

Globalement, les effectifs sont raisonnables et les modalités de recrutement classiques (dossiers + entretiens), mais adaptées.

Compte tenu des objectifs fixés, les débouchés professionnels sont nettement plus clairs pour les spécialités criminologie et politiques sociales. Toutefois, les débouchés de la spécialité politiques sociales sont en concurrence avec d’autres formations professionnelles de la fonction publique du secteur social (ENSP, EN3S, notamment), mais l’argument consistant à compléter la carte de ce type de formation sur le secteur du grand-Est est recevable.

L’ouverture à l’internationale est correcte, en particulier dans l’option crimino avec la Suisse (proximité).

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Point fort :

• Les deux spécialités « politiques sociales » et « criminologie » sont originales ; elles ne sont pas redondantes avec d’autres filières locales, voire régionales ; elles proposent des débouchés crédibles, combinent formations initiale et continue et sont encadrées par des équipes de qualité.

Point faible :

• La première spécialité semble trop générale et peu intégrée, avec des débouchés presque exclusivement tournés vers les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche.

L’avis global est plutôt favorable malgré les réserves sur la première spécialité.

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Avis par spécialité

Socio-antropologie des savoirs et des normes

Appréciation : C

L’avis sur cette spécialité est réservé. Il s’agit d’une formation de sociologie générale en socio-anthropologie, qui se prolonge par quelques pistes de spécialisation dont la seule justification semble être le profil de spécialité des enseignants impliqués (connaissance, épistémologie, culture). Il n’y a pas de cohérence d’ensemble, l’adossement à la recherche est relativement faible (une EA) et les débouchés sont incertains (si ce n’est l’enseignement supérieur et la recherche mais avec un adossement faible à la recherche).

Point fort :

• Les procédures envisagées d’évaluation des enseignements, la possible ouverture sur l’international.

Point faible :

• Pas de cohérence de la spécialité ; faiblesse de l’adossement à la recherche.

Cette spécialité ne se justifie qu’en présence et référence aux deux autres (une formation de sociologie anthropologique généraliste), mais elle n’est pas suffisamment présentée dans ce sens.

Analyse et gestion des politiques sociales

Appréciation : A

C’est une spécialité de qualité menée par une équipe compétente et comprenent une bonne articulation avec les enjeux de professionnalisation.

Points forts :

• Bonne équipe pédagogique ; bon découpage des enseignements qui donne un ensemble cohérent ; bon équilibre avec les enjeux de professionnalisation et articulation avec les formations supérieures du secteur social.

Point faible :

• La concurrence sur ce secteur est cependant importante, mais les propositions faites par l’équipe sont à la mesure de cet enjeu.

Cette spécialité est de bonne qualité. Il serait peut-être utile de renforcer pour le parcours professionnel les apprentissages techniques (méthodologie de projet, ingénierie), et aussi d’approfondir certains secteurs de risques (pauvreté, exclusion, politiques de la ville, sécurité urbaine).

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Criminologie

Appréciation : A

Cette spécialité est prometteuse. Il faut suivre de près les promotions pour évaluer la capacité d’insertion professionnelle.

Point fort :

• La pluridisciplinarité et la compétence de l’équipe.

Point faible :

• La difficulté d’intégration d’enseignements très divers sur le même thème.

L’avis est favorable.

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Recommandations

• Un ajustement de la spécialité « Socio-antropologie des savoirs et des normes » devra être fait, de manière à en améliorer la cohérence, les finalités, et à préciser les débouchés possibles pour un nombre restreint d’étudiants (orientations vers les études doctorales).

• L’adossement à plusieurs équipes de recherche, dont au moins une UMR dans la grande région, si nécessaire est recommandé.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20041272

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Philosophie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis favorable

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention “Philosophie” se présente de façon classique comme une formation conduisant en premier lieu les

étudiants sur les voies de la recherche en philosophie. Les débouchés s’élargissent en direction des métiers de l’enseignement. La demande de renouvellement concerne une formation qui a déjà porté ses fruits et qui est simplement renovée (renforcement en langues vivantes, accent mis sur la méthodologie, possibilité de choisir des UE libres, création d’un nouveau parcours).

Le cursus est bien organisé, progressif et laisse travailler l’étudiant en S4. Les contenus au demeurant ne sont pas très précisément décrits. Le dossier manque aussi d’informations quant à la cohérence des parcours LMD. La question de la préparation aux concours de recrutement n’est pas évoquée dans le dossier. Les données chiffrées en matière d’heures/étudiants sont mal évaluées.

Deux parcours sont proposés : “Philosophie des pratiques” et “Philosophie et humanités” (ce nouveau parcours intégrant des enseignements d’histoire et de lettres classiques). Les thématiques mises en valeur sont en phase avec les axes de recherche de deux EA : le Laboratoire de recherches philosophiques sur les sciences de l’action (EA 2274) et l’Institut des sciences et techniques de l’Antiquité (EA 4001). L’équipe pédagogique apparaît riche et compétente. Pas d’ouverture internationale particulière.

Les flux sont tout juste suffisants et tendent à s’amenuiser. L’association avec l’histoire et les lettres classiques demanderait à être mieux justifiée, surtout s’il s’agit d’une piste d’avenir pour regagner des effectifs. Le dossier ne montre pas, par ailleurs, de véritable dynamique pour tenter de contrecarrer cette baisse.

Malgré tout, cette formation de qualité mérite d’être poursuivie.

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Points forts :

• Qualité de l’équipe pédagogique.

• Suivi des étudiants tout au long de leur scolarité.

• Bon adossement à la recherche.

• Cursus équilibrés.

Points faibles :

• Faiblesse des flux.

• Manque de justification du rapprochement avec Histoire et Lettres classiques dans un parcours.

• Dossier partiellement incomplet.

• Pas de prise en compte de la préparation aux concours de l’Education nationale dans le cursus.

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Avis par spécialité

Les intitulés “Philosophie des pratiques” et “Philosophie et humanités” sont attribués à des parcours et non à des spécialités. En l’absence de spécialité, le rapport est limité à la mention.

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Recommandations

• Il faudra engager, en cours de quadriennal, une réflexion sur de nouveaux débouchés pour les étudiants qui ne vont pas vers la recherche et les concours.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20041282

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Psychologie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master de psychologie de Besançon intègre quatre spécialités, parmi lesquelles deux sont des créations (une d’entre elles, Fonctions cognitives, intégrant un parcours professionnel et un parcours recherche, l’autre Vieillissement et Société, en cohabilitation avec d’autres structures universitaires, étant ouverte à des non psychologues). La deuxième nouveauté par rapport à l’ancien master réside dans le fait qu’un parcours recherche est également ouvert au sein des spécialités Psychopathologie et clinique de la famille et Psychologie du travail. Ce master conserve une sélection sur dossiers à l’entrée du M2, mais les modalités exactes de la sélection ne sont pas explicitées. Il s’adosse principalement à l’EA 3188 qui regroupe tous les EC de psychologie de l’UFC et offre un fort potentiel d’encadrement en PR. Il intégre de nombreux stages dans la formation.

Points forts :

• La variété de l’offre couvrant les grands champs de la psychologie.

• Le fort taux de PR et nombre d’EC.

• Le nombre de stages à effectuer.

Points faibles :

• Le dossier soumis présente de nombreux points obscurs et de nombreuses faiblesses.

• Concernant les effectifs attendus, une baisse est anticipée en licence (146 diplômés l’an passé), ayant comme conséquence une baisse en M1. Pourtant aucune baisse n’est anticipée en M2, alors que le recrutement semble être essentiellement local (80 attendus). De même, de 15 à 20 étudiants en formation continue sont prévus dans les spécialités alors que l’année précédente, ceux-ci étaient seulement 31. Ces estimations ne sont donc pas argumentées et rien n’est prévu pour stimuler le recrutement national.

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• Aucune précision n’est donnée sur les débouchés des diplômés sur les quatre années précédentes, il est seulement dit que ceux-ci sont bons, sans chiffrage ni détails. Des informations objectives auraient été préférables.

• Les trois spécialités formant des psychologues, pourtant fort différentes, ne sont pas différenciées en M1 et la spécialisation ne commence qu’en M2. Cela rend parfaitement incohérent le début des parcours de chacune des spécialités. Il faudrait revoir complètement le M1 et proposer des UE ayant un intérêt réel pour les M2 à venir (en introduisant des mutualisations là où elles s’imposent). Globalement, les UE sont trop monolithiques, souvent prises en charge par un seul EC, et de taille trop importantes eu égard à certains contenus (ex : sémiologie en 48h). Aucune place pour les options et une demande en présentiel trop importante. Ce master est en fait une maitrise et un DESS, mais pas un master en 2 années de formation reliées l’une à l’autre. Globalement, l’exigence de qualité du master n’est pas au rendez vous, certains contenus d’enseignement relèvent en fait du niveau licence.

• Pour ce qui concerne la spécialité Vieillissement et Société, qui ne conduit pas à un titre de psychologue et est largement ouverte en formation initiale comme en formation continue à des non psychologues, la question de son insertion dans un master de psychologie se pose. Rien ne permet de la justifier, d’autant que le responsable de cette spécialité n’est pas du tout un spécialiste du domaine, comme l’indiquent ses publications (aucune dans le domaine). Aucun membre de l’EA 3188 n’est en fait vraiment impliqué dans ce champ de recherche. Quant aux réels débouchés professionnels de cette spécialité, ils sont incertains.

• La formation à la recherche est jugée globalement faible dans ce master (pas d’enseignement d’anglais, pas d’enseignement de statistiques ou métholodologies, pas de TER en M1). La différenciation d’un parcours professionnel et d’un parcours recherche au sein de trois spécialités ne tient qu’à la différence entre stage en institution et stage en laboratoire. L’avis est globalement défavorable pour ces parcours recherche.

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Avis par spécialité

Psychopathologie et clinique de la famille

Appréciation : C

Spécialité avec parcours professionnel et parcours recherche (différence tenant dans la nature du stage) qui vise à former des psychologues cliniciens qui développent une lecture « familiale » du trouble psychique, dans une approche presque exclusivement psychodynamique.

Points forts :

• Les nombreux stages.

• Le fait que ce soit la seule formation de psychologie clinique du master.

Points faibles :

• Les choix théoriques et pratiques faits dans cette formation ne sont pas argumentés (comment se justifie la formation de trente psychologues par an dans le seul domaine de l’approche psychodynamique familiale ?).

• Le nombre d’heures d’enseignement est aussi excessif, comme par exemple l’UE sémiologie de 48h, sur un sujet qui devrait relever du L, ou l’UE Psychopathologie du couple et de la famille, à 96h, assurée par un seul EC.

• L’adéquation des contenus est discutable également (voir UE Bilan psychologique, où 96h sont consacrées aux seuls tests projectifs).

• L’absence totale de données chiffrées sur le devenir professionnel des diplômés durant le quadriennal est également fortement préjudiciable.

• Le lien formation-recherche est très peu présent, pas de mémoire en M1, ce qui affaiblit terriblement le parcours recherche (avis défavorable sur ce parcours).

Fonctions cognitives

Appréciation : B

Spécialité avec parcours professionnel et parcours recherche (différence tenant dans la nature du stage) qui vise à former des psychologues spécialisés pour le diagnostic de certains troubles en utilisant une grille de lecture basée sur la psychologie cognitive et neuropsychologie.

Points forts :

• La présence de nombreux professionnels.

• Les stages.

• La cohérence de la formation au niveau du M2.

• L’adossement recherche avec un responsable de spécialité reconnu dans son domaine.

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Points faibles :

• Une spécialité qui souffre d’une justification insuffisante quant à son intérêt du point de vue de la pratique (quels sont les besoins régionaux ou nationaux d’une telle spécialité ?).

• Une équipe pédagogique peu claire ; d’après fiches, repose pour l’essentiel sur 2 EC, manque de spécialistes en neuropsychologie.

• Le M1 n’est pas cohérent et formateur pour le M2.

• La dimension pratique de la formation n’est pas claire (quelles méthodes ? tests ?).

• Les liens avec le terrain semblent faibles, ce qui peut poser de sérieux problèmes pour l’insertion professionnelle.

• La formation recherche n’est pas suffisamment développée (avis défavorable pour ce parcours recherche : pas de mémoire en M1, pas d’enseignements spécifiques recherche, pas d’enseignements méthodologiques).

Intervention psychosociologique : travail et santé

Appréciation : A

Spécialité avec parcours professionnel et parcours recherche (différence tenant dans la nature du stage) qui vise à former des psychologues du travail avec une orientation vers la question de la santé et de la souffrance au travail, ainsi que la gestion des conflits.

Points forts :

• C’est la seule spécialité orientée vers le monde de l’entreprise, avec une orientation santé au travail qui pourrait davantage encore être mise en avant.

• Les contenus sont adaptés en M2

• Il y a de nombreux stages.

Points faibles :

• Comme pour les autres spécialités, il y a un problème de cohérence de formation avec le M1, la spécialisation commençant seulement en M2.

• Aucune donnée chiffrée sur le bilan de l’insertion des anciens diplômés.

• Une faiblesse dans les liens avec le domaine de l’entreprise, les milieux associatifs ou collectivités locales.

• Pas d’argumentation pour justifier l’augmentation du nombre prévu d’étudiants en M2 (sans données sur l’insertion, ce n’est pas raisonnable).

• La formation à la recherche est à nouveau très faible.

• Il n’y a pas de mémoire en M1.

• Il n’y a pas d’enseignements adaptés recherche.

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Vieillissement et Société

Appréciation : C

Spécialité professionnelle demandée en création, en cohabilitation avec l’Université de Bourgogne (sociologie), et l’IUT de Belfort, qui vise à former des spécialistes du vieillissement en privilégiant une approche culturelle plutôt que médico-sociale. La formation est pluridisciplinaire et fait appel à la sociologie, le droit, l’histoire et la psychologie. Elle ne permet pas délivrer un titre de psychologue.

Point fort :

• Une formation pluridisciplinaire qui répond certainement à des besoins sociétaux importants et qui pourrait permettre de faire émerger des nouveaux métiers.

Points faibles :

• Cette spécialité n’est pas du tout en cohérence avec les autres, et la question de sa présence dans un master de psychologie porté par Besançon se pose. Elle serait plutôt à présenter dans un master mettant en avant les Sciences humaines dans la prise en charge du Vieillissement.

• Par ailleurs, aucun membre de l’EA 3188 de Besançon n’est spécialiste du vieillissement et le responsable prévu de cette spécialité n’a aucune publication dans ce champ de recherche. Les compétences scientifiques pour ce qui concerne l’apport de la psychologie, ne sont donc pas présentes.

• Au-delà du fait que cette spécialité n’a pas sa place dans ce master de psychologie, le dossier comporte d’autres faiblesses : une absence d’éléments sur les débouchés réels en termes de métiers (plus à créer qu’existants, ce qui pose le problème des effectifs prévus, beaucoup trop importants a priori).

• Une formation trop théorique, non orientée vers la ou des pratiques (certainement parce que les métiers correspondants n’existent pas vraiment mais cela pose des problèmes pour un master professionnel) et une absence quasi totale de soutien recherche spécialisé pour cette spécialité.

Le projet apparaît donc fortement prématuré et demande à être davantage travaillé afin de pouvoir être déposé au sein d’un master généraliste de Sciences humaines.

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Recommandations

• Retravailler le M1 afin de définir des parcours de spécialité cohérents dès la premiere année et afin de respecter la structure du diplôme de master, à décliner sur deux années de formation.

• Justifier les prévisions des flux en M2 qui paraissent bien importants eu égard au recrutement possible.

• Introduire une véritable dimension de formation à la recherche, aucun des parcours recherche n’étant satisfaisant, absence d’enseignements statistiques, méthodologiques, absence de TER en M1. Avis défavorable pour l’ensemble de ces parcours recherche.

• Retravailler complètement la spécialité Psychopathologie et clinique de la famille, en ouvrant à des approches autres que celle psychodynamique, en réduisant le nombre d’heures présentielles, en améliorant les collaborations avec le milieu PUPH et associatif, en s’assurant du réel devenir professionnel des anciens diplômés, en introduisant une véritable perspective recherche si le parcours recherche doit être maintenu.

• Présenter la spécialité Vieillissement et Société en dehors d’un master de psychologie et la retravailler afin de la rendre vraiment professionnalisante en justifiant les débouchés possibles.

• Surveiller la formation professionnelle en création Fonctions cognitives (il n’est pas certain que dans son format actuel, elle corresponde à une véritable demande sur le terrain).

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20043469

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences pour l’ingénieur

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention de ce master a pour but de rassembler les compétences scientifiques en sciences pour l’ingénieur

au niveau de l’Université de Franche-Comté en s’appuyant sur une structure de recherche (FEMTO, UMR 6174).

La mention se décline en sept spécialités, Ingénierie thermique et énergie (ITE), Mécanique et ingénierie, Mécatronique et microsystèmes, Procédés et traitements de l’énergie électrique (PROTEE), Eco-conception, Systèmes automatisés de production dans les industries agro-alimentaires (SAPIAA), et Qualité et management des performances.

Ces sept spécialités avaient été habilitées au cours du contrat quadriennal précédent dans trois mentions différentes, SPI, STIC et SAPIAA. Elles sont maintenant regroupées sous une seule mention SPI.

D’une manière générale, la mention SPI a pour but de former des personnels d’encadrement ou d’expertise dans des fonctions de bureaux d’études ou de production.

Concernant le site de Besançon, sur les cinq spécialités, un rapprochement des spécialités ″Mécaniques et ingénierie″, ″Qualité de la performance″ et ″Eco-conception″ permettrait de construire une spécialité de master à champ large, cohérent et solide technologiquement et scientifiquement. La spécialité ″SAPIAA″ correspond à un besoin bien identifié et la spécialité ″Mécatronique et microsystèmes gagnerait à être mieux définie.

Concernant le site de Belfort, les spécialités ″ITE″ et ″PROTEE″ sont constituées d’équipes pédagogiques proches et répondent à des finalités fort différentes ; leur lisibité devrait être améliorée.

L’ouverture internationale mériterait d’être améliorée et amplifiée.

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Points forts :

• Une structure cohérente pour chaque spécialité.

• Une organisation pédagogique identique pour chaque spécialité.

• Un mélange de spécialités historiques et de spécialités émergentes.

• Une bonne équipe pédagogique.

Points faibles :

• Le dossier ne présente pas l’organisation générale de la mention.

• Chaque spécialité a son M1 spécifique et les passerelles ne sont prévues qu’au cas par cas.

• Il existe un risque que chaque spécialité évolue de manière autonome.

• L’insertion professionnelle est souvent insuffisamment démontrée.

• On note une érosion des effectifs pour certaines spécialités.

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Avis par spécialité

Eco-conception

Appréciation : B

Cette spécialité est récente, elle propose une formation pluridisciplinaire dont le but est de former des étudiants à la conception de produits ayant un impact le plus réduit possible sur l’environnement et la santé. Elle s’appuie sur l’expérience de l’IUP GMP et l’objectif de cette spécialité professionnelle est de former des spécialistes de l’éco-conception capables d’initier, de promouvoir et de développer une démarche d’éco-conception dans les bureaux d’études ou dans les unités de production.

L’ensemble du parcours est cohérent. Cependant, le choix de séparer les deux parcours ″Conception de produits manufacturés″ et ″Procédés de fabrications et sites industriels″ semble peu opportun compte tenu de l’effectif réduit en présence et de la tendance des industries à rapprocher ces deux notions.

Points forts :

• Thématique émergente s’appuyant sur un laboratoire reconnu.

• Spécialité incontournable dans les années à venir.

• Expériences acquises dans les années précédentes au sein de l’IUP GMP.

Points faibles :

• Le recrutement.

• L’articulation avec la ou les licences irriguant cette spécialité.

• Le risque de voir cette spécialité se tarir faute de licence bien adaptée.

Recommandation :

• Cette spécialité mériterait d’être repensée en rapprochant les trois spécialiés ″Mécaniques et ingénierie″, ″Qualité de la performance″ et ″Eco-conception″ pour concevoir une spécialité professionnelle à champ beaucoup plus large, cohérent, et solide technologiquement et scientifiquement.

Qualité et management des performances

Appréciation : B

Cette spécialité revêt un intérêt reconnu par le monde industriel. Elle se présente comme une formation transversale de support et suppose que les étudiants aient déjà une dominante métier (conception, production, achat..) ; or l’ouverture à cette spécialité est extrêmement large.

L’ensemble du parcours est cohérent. Cependant, la notion de qualité touchant à tous les métiers, pourquoi ne pas l’intégrer à l’ensemble des différentes spécialités plutôt que de la traiter comme une spécialité indépendante ?

L’attribution de neuf crédits ECTS pour l’anglais est peut-être élévée.

Une analyse succincte du devenir des diplômés laisse entrevoir une fraction importante de diplômés en recherche d’emploi, mais le suivi du devenir de ces diplomés est très léger.

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Plus qu’une spécialité autonome et indépendante, cette formation devrait contribuer à former tout ou partie des étudiants de la mention SPI à la qualité et plus particulièrement à la fonction d’animateur de qualité.

Points forts :

• L’équipe pédagogique présente une bonne proportion de professionnels.

• Il s’agit d’une spécialité transversale à compétence managériale.

• Les contenus pédagogiques sont clairement identifiés.

Points faibles :

• Il n’y a pas de laboratoire d’appui signalé.

• Cette spécialité doit être une formation en complément à un métier.

• La présentation succincte du suivi des diplômés laisse entrevoir des difficultés de placement.

Recommandations :

• Cette spécialité mériterait d’être repensée en rapprochant les trois spécialiés "Mécaniques et ingénierie", "Qualité de la performance" et "Eco-conception" pour concevoir une spécialité professionnelle à champ beaucoup plus large, cohérent, et solide technologiquement et scientifiquement.

• Il faut également améliorer le suivi du devenir des diplômés.

• Enfin, il est nécessaire de bien définir les prérequis pour suivre cette spécialité qui doit être un complément à la formation d’un métier.

Mécanique et ingénierie

Appréciation : B

Cette spécialité a pour objectif de mettre en place une formation à finalité professionnelle ou recherche répondant à des besoins scientifiques ou industriels de plus en plus recherchés dans les métiers de la conception et le développement de nouveaux produits. Elle s’appuie en grande partie sur les compétences du département scientifique de mécanique appliquée de l’institut FEMTO.

L’objectif est de former des étudiants à la résolution de problèmes en mécanique à l’aide de simulations numériques et méthodes numériques appliquées.

Pour une spécialité à voie recherche, l’insertion professionnelle reste à démontrer, les éléments fournis sur le suivi des débouchés des diplômés restant très succincts.

Points forts :

• Bonne équipe pédagogique.

• Equipe et environnement recherche solides.

• Programme cohérent.

• Bonne ouverture internationale.

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Points faibles :

• Effectifs en baisse.

• Insertion professionnelle à démontrer.

Recommandations :

• Cette spécialité mériterait d’être repensée en rapprochant les trois spécialiés ″Mécaniques et ingénierie″, ″Qualité de la performance″ et ″Eco-conception″ pour concevoir une spécialité professionnelle à champ beaucoup plus large, cohérent, et solide technologiquement et scientifiquement.

• Il faut également améliorer le suivi du devenir des diplômés.

Systèmes automatisés de production dans les industries agro-alimentaires

Appréciation : A

Cette spécialité résulte de la transformation de l’ancien IUP SAPIAA et s’incrit comme une formation pluridisciplinaire répondant à un besoin spécifique de l’industrie agro-alimentaire ; de plus, elle fonctionne par apprentissage.

L’objectif est de former des cadres pour la production agro-alimentaire. Les compétences acquises concernent à la fois le domaine de l’ingénierie des systèmes automatisés de production, et les domaines technologiques agro-alimentaires et des sciences des aliments. Cette spécialité professionnelle vise à former des cadres pour répondre à des domaines d’activité qui, en ordre décroissant, sont : production, maintenance et travaux neufs, recherche et développement.

Cette formation a su évoluer dans le système LMD en s’appuyant sur une solide expérience aquise en termes de professionalisation dans le cadre d’un ancien IUP.

Points forts :

• Construction de liens réels entre université et entreprise.

• Gage d’une professionalisation de qualité.

• Spécialité originale et bien structurée.

• Apprentissage en alternance.

Point faible :

• Effectif réduit.

Recommandation :

• Analyser avec plus de finesse les flux entrants en définissant bien les pré-requis et viser un objectif d’une vingtaine d’étudiants dans la spécialité.

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Mécatronique et microsystèmes

Appréciation : C

Cette spécialité a pour objectif de former des cadres pour l’industrie ou la recherche dans les domaines de la production, de la conception et des systèmes embarqués. Elle s’appuie sur les compétences du département AS2M (Automatique et systèmes micro-mécaniques) et MN2S (Micro-nano sciences et systèmes) et optique de l’institut FEMTO.

L’objectif de cette spécialité est mixte, recherche et professionnelle. La justification scientifique de cette spécialité est rédigée de manière très générale et ne laisse pas apparaître une réflexion profonde avec des professionnels pour définir un cahier des charges et préciser les débouchés de ce master.

Au niveau de l’équipe pédagogique, la dimension professionnelle reste très marginale et mériterait d’être mieux développée.

Le parcours recherche est très peu renseigné.

La description des flux sortants est bien trop succincte et incomplète pour se prononcer sur la qualité de l’insertion des diplômés.

Point fort :

• Spécialité régionale reconnue pour les systèmes embarqués.

Points faibles :

• Pas de proposition d’effectifs pour 2008-2012.

• Dossier de demande d’habilitation comportant beaucoup de lacunes.

Recommandations :

• Il conviendrait pour cette spécialité de produire un dossier plus complet et mieux structuré.

• Le M1 devrait être mutualisé pour l’ensemble de la spécialité.

Ingénierie thermique et énergie

Appréciation : A

Cette spécialité vise à former des cadres dans le domaine de l’énergie et de la thermique. Elle s’appuie en grande partie sur les compétences du département scientifique ENISYS (Energie et Ingénierie des Systèmes Multiphasiques) de l’institut FEMTO. L’objectif de cette spécialité est mixte, recherche et professionnelle, et vise à former des étudiants capables de concevoir, modéliser, optimiser et gérer des systèmes thermiques (industriels et liés à l’habitat) en tenant compte des contraintes législatives, économiques et environnementales. Pour l’aspect recherche, il s’agit de donner des compétences de haut niveau dans le domaine de la métrologie fine des systèmes thermofluides.

Le cursus est cohérent et le parcours professionnel est assuré par une bonne fraction d’intervenants professionnels.

La description des flux sortants sur les trois dernières années fait apparaître une baisse des effectifs en filière professionnelle et une augmentation en filière recherche. Le suivi des débouchés reste succinct et à démontrer.

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Points forts :

• Equipe pédagogique de bonne qualité.

• Maquette cohérente.

• Bon adossement à la recherche.

Point faible :

• Insertion professionnelle à démontrer.

Recommandation :

• Améliorer le suivi du devenir des diplômés.

Procédés et traitement de l’énergie électrique

Appréciation : A

Cette spécialité PROTEE offre une formation avancée dans le domaine de l’EEA ; un fort accent est plus particulièrement mis sur les thèmes suivants : l’énergie électrique en abordant la production, le transport et le stockage. Les aspects liés aux énergies renouvelables, dans un contexte de développement durable, sont aussi largement abordés ainsi que l’utilisation de l’énergie électrique dans les transports, en abordant le thème classique du transport ferroviaire, mais en élargissant aussi aux véhicules hybrides et électriques.

L’objectif de cette spécialité est mixte, recherche et professionnelle, et vise à former des cadres pour les débouchés suivants : chef de projet, ingénieur technico-commercial, responsable d’installation et de mise en route, ingénieur de recherche et de développement, ingénieur d’étude ou de conception dans les sociétés de service, responsable d’un laboratoire de test et de qualification.

Le flux d’étudiants est satisfaisant. Cependant, le suivi du devenir des diplômés reste à demontrer.

Points forts :

• Bonne équipe pédagogique.

• Bon adossement recherche.

• Maquette cohérente.

Points faibles :

• L’insertion professionnelle est décrite de manière très succincte.

• L’utilisation du sigle PROTEE masque un peu la thématique Génie électrique.

Recommandation :

• Il conviendrait de mettre en place un meilleur suivi des débouchés des étudiants.

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Recommandations

• Améliorer la structuration de la spécialité ″Mécatronique et microsystèmes″.

• Mieux positionner la spécialité ″Qualité et management des performances″.

• Améliorer le suivi professionnel des étudiants.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : Besançon

Établissement : Besançon

Demande n° 20051794

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences et technologies de l’information et de la communication

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Cette formation consiste en une spécialité de M2 à finalité recherche intitulée « Image, informatique, ingénierie ». Cette spécialité est co-habilitée entre l’Université de Bourgogne et l’Université de Franche-Comté.

Il s’agit ici de l’évolution d’un diplôme précédent intitulé « Instrumentalisation et informatique de l’image». Le changement d’intitulé : «Image, informatique, ingénierie » de ce M2 correspond à un élargissement thématique en phase avec un élargissement thématique des Ecoles doctorales et laboratoires concernés, et en cohérence avec le développement du pôle bourguignon STIC-SANTE. La formation, commune à Dijon et Besançon, s’appuie sur les laboratoires des universités correspondantes : LE2I (UMR CNRS 5158), ENESAD-Dijon pour l’Université de Bourgogne, Institut UTINAM (UMR CNRS 6213), FEMTO (UMR 6174), LIIS pour l’Université de Franche-Comté.

Les objectifs scientifiques de cette spécialité recherche sont très peu définis, hormis le fait qu’il s’agit de donner un flux d’entrants de doctorants aux cinq équipes d’accueil mentionnées.

C’est le thème Image qui est central et qui est décliné sous des angles scientifiques divers. Les débouchés professionnels sont naïvement mentionnés comme ceux d’enseignant-chercheur et de chercheur, ce qui est clairement une prise en compte insuffisante du devenir des étudiants, même pour une spécialité très recherche. De plus, le thème Image permettrait sûrement d’autres débouchés et augmenterait l’attractivité de la formation.

Le master respecte la transdisciplinarité de la mention Sciences, santé et technologies (en relation avec un pôle STIC-SANTE qui recouvre l’Université de Franche-Comté, celle de Bourgogne, plus des écoles d’ingénieurs de secteurs disciplinaires variés (ISIFC, ENSMM et ENESAD)). L’Image est ici aussi le thème fédérateur. Il s’agit d’un dossier de renouvellement, celui-ci est aussi adossé à un autre dossier d’Ecoles doctorales qui redéfinit certainement les contours pluridisciplinaires.

La spécialité offre cinq parcours-type et la possibilité de parcours “libres”. Tout parcours comporte un enseignement “fondamental” comprenant quatre modules choisis dans une liste de sept. L’enseignement optionnel varie selon les parcours et le semestre 4 est dédié au stage de recherche. Il est à signaler que les UE ont des

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équivalents ECTS entre 7, 6.5, 2.5 ,2 et 30, ce qui n’est pas très homogène. Le dossier précise l’offre des sept modules fondamentaux : Informatique, Electronique pour l’image, Informatique pour l’image, Concepts et méthodes de traitement du signal et de l’image, Ingénierie, Physique de l’imagerie médicale, Psychophysique de la vision et traitement d’image appliqué aux images médicales. Il y a donc une bonne transdisciplinarité. Aucune des UE n’a de pré-requis et leur contenu est susceptible de varier. Cela signifie-t-il que la formation s’adapte « dynamiquement » au flux des étudiants et à leurs souhaits ?

La formation ne présente aucun aspect professionnalisant. La formation à la recherche n’est pas nettement définie. Il existe un module communication et valorisation mais y a-t-il un séminaire ? Le stage se fait en laboratoire.

Les flux attendus sont de 40 étudiants prévus sur Dijon et Besançon (une quinzaine à Besançon) sur un volant de recrutement à partir des M1 des universités de Franche-Comté et de Bourgogne.L’éventail très large inclut les Mathématiques, la Physique, la Chimie, la Médecine, l’Electronique et l’optique, la Mécatronique et les étudiants des écoles d’ingénieurs ISIFC.

En ce qui concerne le bilan de l’insertion professionnelle, les chiffres sont incomplets. Depuis 2003-2004, il semble que 180 étudiants aient été inscrits, (34 admis sur Besançon), et sur 43 réponses obtenues des anciens, 14 sont en thèse et 29 sont ingénieurs dans l’industrie. Une analyse plus fine serait nécessaire concernant le manque de professionnalisation dans la formation.

L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire (sections 27, 61,63, 46, 43, 30, 34,60, 62), cela est en accord avec le contenu).

Point fort :

• La pluridisciplinarité affichée et qui s’appuie sur une volonté établie au sein des équipes d’accueil et des établissements.

Points faibles:

• Il n’y a aucun aspect professionnalisant dans la formation et très peu d’aspects formation à la recherche. Ces points doivent être plus mûrement réfléchis. La mise en place d’une telle spécialité dont l’unique objectif est d’alimenter des laboratoires d’accueil en doctorants, pose question.

• Les renseignements donnés sur les flux et sur le devenir des étudiants sont lacunaires (peut-être une conséquence du point précédent).

• Le contenu des modules (qui peut changer d’une année à l’autre) n’est pas toujours convaincant. Les contenus présentés (qui ne sont que des exemples) ne précisent pas assez la finalité recherche et semblent parfois bien légers.

• En terme d’organisation des enseignements, proposer sept modules dits fondamentaux et sans pré-requis permet de mieux mutualiser et d’élargir les possibilités de recrutement. Toutefois, en termes d’acquis, les niveaux de formation risquent d’être hétéroclites.

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Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Recommandations

• Les flux d’étudiants sur les années précédentes sont variables, mais peuvent assurer une fréquentation raisonnable pour un master à finalité recherche. Cependant, cinq parcours-type et la possibilité de parcours libres laissent augurer d’effectifs relativement faibles pour certains modules. Pourquoi ne pas uniformiser les valeurs ECTS des modules ?

• La volonté d’élargir le spectre de la pluridisciplinarité en intégrant des aspects “santé” et “sciences environnementales” plus importants est en accord avec le nouveau contour des écoles doctorales.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081279

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues étrangères appliquées

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Les objectifs de cette mention sont clairement énoncés pour les deux spécialités et bien différenciés selon les

spécialités.

Prolongation cohérente de la licence LEA, mention Affaires et Commerce. Modification/amélioration de la spécialité ADRE.

Le rapport avec le monde professionnel de la région est également clair. Bon positionnement dans le contexte local et international.

Les débouchés sont stables et variés. Il semble cependant que l’une des deux spécialités (« 2LCE ») risque de souffrir de difficultés de recrutement, indiquées dans le texte de présentation. Si le nombre de 25 étudiants attendus se confirme réellement, cela ne paraît pas rédhibitoire,mais ce nombre n’est-il pas optimiste compte tenu des derniers chiffres (9 diplômés à la dernière promotion) ?

On note une forte pluridisciplinarité et mutualisation avec d'autres masters d'orientation pro, qui tisse une cohérence utile. La dimension professionnalisante est très solide (aménagement, droit environnemental, technologies web, management interculturel, mondialisation/coopération), mais l'enseignement des langues est surtout technique, visant les compétences en traduction (spécialisée) et en interprétariat. Une ouverture vers/mutualisation avec Langues et cultures étrangères seraient bénéfiques et consoliderait la dimension multiculturelle des UE ouvertes à la spécialité Intelligence territoriale. Un tel regroupement fournirait les éléments professionalisants qui font défaut à la LCE et offrirait à la mention LEA une plus forte dimension multiculturelle et une plus grande polyvalence encore.

L’adossement recherche est difficilement évaluable : proportion PR/MC faible; fiches incomplètes (sans date, sans pagination) ou mal présentées (titres d'ouvrages/d'articles mal ou non signalés, nombre de publiants moyen et nombre de publications variables). On note néanmoins que la formation LADE s’appuie sur une unité de recherche dynamique, sur une EA et sur une Jeune équipe en gestation.

On est surpris d’une si faible ouverture internationale pour des formations en LEA : peu d’accords ERASMUS (2 : un en Italie, un en Espagne). Est-ce suffisant ?

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Points forts :

• Une pluridisciplinarité qui réunit un haut niveau en langues et une compétence appliquée en fonction de la spécialisation (développement des entreprises ou des territoires). Haut taux de réussite (diplôme et insertion dans le monde du travail).

• Une bonne variété des parcours et un accent important mis sur les questions européennes, permettant probablement une variété intéressante de débouchés.

Points faibles :

• La rédaction du projet est médiocre et la présentation est difficile à suivre. La structuration des relations internationales est insuffisante (ou insuffisamment explicitée). Les problèmes de rédaction dans la présentation de la formation LADE rendent la perception des contenus parfois confuse. La variété des parcours dans la spécialité LADE n’est pas clarifiée par un schéma incompréhensible.

• Rapport langue/culture : l'enseignement des langues, essentiellement technique, gagnerait à être complété par une formation culturelle/interculturelle intrinsèque aux langues (surtout pour le parcours LADE). L'adossement à la recherche est à consolider. Les objectifs sont excellents (proposer un haut degré de formation pluridisciplinaire, à la fois en langues, informatique et commerce (international/aménagement), mais la formation visant une connaissance des mentalités et des cultures des pays européens partenaires s'avère minime par rapport aux enseignements spécialisés. Peu de cours de culture générale.

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Avis par spécialité

Commerce électronique

Appréciation : B

Cette formation professionnalisante répond à un domaine nouveau en plein développement qui offre des débouchés en augmentation. Ouverte largement aux diplômés de LEA mais aussi d’écoles de commerce, de multimédia et d’informatique et proposant un parcours bilingue aussi bien que trilingue dans l’objectif de répondre aux attentes d’étudiants d’autres filières ne maîtrisant pas une LV2, elle cherche également à répondre aux attentes des étudiants étrangers et à augmenter la mobilité entrante.

Au regard de cet horizon de recrutement très ouvert, la formation reste pointue voire étroite. Elle est cependant bien conçue et les compétences présentes sont bien mobilisées.

La formation est bien positionnée dans l’environnement local, favorable au développement du secteur multimédia (notamment NUMERICA, Pôle multimédia). Les effectifs sont faibles et en déclin. La prévision à la hausse basée sur la création du nouveau parcours bilingue est difficilement vérifiable et le bilan sur le devenir des étudiants n’est pas fourni. Cependant, dans la conjoncture régionale et nationale mais aussi internationale, de ce secteur professionnel, elle reste plausible. Il faut noter également un certain isolement qui rend le recrutement difficile.

L’adossement recherche est limité : certains enseignements sont pensés en liaison avec la recherche en diverses disciplines (11, 12, 14, 27, 71 dont hypermédia, informatique, communication), mais aucun Pr n’est présent dans l’équipe pédagogique et la production recherche est essentiellement de type communication et en ligne.

L’objet de cette spécialité est voué à se développer, mais ses petits effectifs la mettent plus en adéquation avec une option qu'avec une spécialité. Il restera en particulier à faire rapidement un bilan de la création d’un parcours bilingue à côté du parcours trilingue et vérifier que le nombre d’étudiants concernés augmente par rapport au niveau actuel.

Point forts :

• Bon ancrage dans l'environnement et bonne adéquation formation/insertion.

• Une expérience issue d’un DESS qui a commencé il y a huit ans. Une forte structuration de l’enseignement.

Points faibles :

• Petits effectifs qui peuvent mettre en péril la viabilité d'une promotion.

• Peu de formation culturelle.

• Adossement recherche fragile.

Langues appliquées et développement européen

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est d’allier des compétences en matière de langues et cultures à des connaissances en matière de développement international de l'entreprise ou du développement territorial ; former des cadres trilingues & multiculturels s'appuyant sur une région ouverte sur l'international et dotée d'entreprises dynamiques et exportatrices. Globalement, la structuration générale répond à cette visée : forte pluridisciplinarité et

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alternance cours/stages (de longue durée) qui ancrent les étudiants dans le monde du travail. Jusqu'à la moitié des modules sont également en mutualisation avec d'autres masters (Management, Intelligence territoriale).

L'enseignement des langues est surtout technique, visant les compétences en traduction (spécialisée) et en interprétariat. Une ouverture vers/mutualisation avec Langues et cultures étrangères (Médiations linguistiques et culturelles) seraient bénéfiques. Les cours de culture générale gagneraient à être développés.

Plus d'ouverture et de mutualisation paraît possible et souhaitable : par exemple ouvrir l’UE M2 "Politiques européennes comparatives" à des étudiants de Langues et cultures étrangères aussi bien qu'aux étudiants d'Intelligence territoriale, et proposer que les étudiants suivent des options sur l'interculturel en médiations linguistiques et culturelles (LCE).

Les flux d’étudiants sont stables au niveau local et en augmentation au niveau national. La formation paraît devoir être une formation attirante au-delà du réservoir de l’université même.

La formation LADE s’appuie sur une unité de recherche dynamique, sur une EA et sur une Jeune équipe en gestation.

Points forts :

• Pluridisciplinarité et taux de réussite, comme indiqué pour la mention.

• Bonne variété des parcours et un accent important mis sur les questions européennes, permettant probablement une variété intéressante de débouchés.

Points faibles :

• Les remarques faites sur la mention valent également ici : la rédaction du projet est médiocre et la présentation est difficile à suivre. La structuration des relations internationales est insuffisante (ou insuffisamment explicitée). Les problèmes de rédaction dans la présentation de la formation LADE rendent la perception des contenus parfois confuse. La variété des parcours dans la spécialité LADE n’est pas clarifiée par un schéma incompréhensible.

• Rapport langue/culture : l'enseignement des langues, essentiellement technique, gagnerait à être complété par une formation culturelle/interculturelle intrinsèque aux langues (surtout pour le parcours LADE). La formation visant une connaissance des mentalités et des cultures des pays européens partenaires s'avère minime par rapport aux enseignements spécialisés. Peu de cours de culture générale.

• Les flux étudiants sont à consolider en international.

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Recommandations

• Réécrire le projet dans une langue simple permettant de percevoir clairement tous les objectifs et les modalités de la formation.

• Considérer une fusion : une seule mention Langues avec 2 spécialités ou parcours : 1 spécialité LEA avec 2 options + une spécialité Langues et cultures étrangères. Cette ouverture ou mutualisation consoliderait la dimension multiculturelle des UE pour la spécialité Intelligence territoriale en particulier, élargirait encore la polyvalence et apporterait les éléments professionnalisants manquant à la LCE.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081282

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Histoire

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention est la suite logique de la licence Histoire et accueille des étudiants venant d’autres licences

LSHS voire d’économie et de gestion pour la spécialité sur l’histoire économique et la société industrielle. Ce master est solidement ancré dans une région où les identités, les mouvements migratoires et l’industrie ont été et sont des éléments clés de son histoire.

La mention est clairement construite et d’une grande lisibilité. Ses objectifs sont bien expliqués et les arguments sont tout à fait recevables. Les deux spécialités sont vraiment justifiées, tant par leur adossement à la recherche que par les caractères spécifiques de l’histoire de cette France de l’Est. Le schéma d’ensemble respecte totalement le dispositif LMD.

Points forts :

• L’équipe pédagogique comprend 22 enseignants-chercheurs appartenant aux sections 21 et 22 du CNU ; sur les 22 EC, 8 sont PR et 1 HDR. Le ratio permet un bon encadrement de la recherche.

• Une bonne formation à la recherche dès le master 1, une mutualisation totale de cette première année et une vraie spécialisation en master 2.

• Les deux spécialités sont très ancrées dans les laboratoires de recherche de l’Université de Franche-Comté et dans le tissu historique de la région.

Point faible :

• Cette mention demeure prioritairement pensée comme un master recherche alors qu’elle s’affiche comme un master global. La part consacrée à la professionnalisation est notoirement insuffisante. Il existe un écart important entre les intentions affichées et les moyens mobilisés. L’absence de professionnels de haut niveau dans les équipes pédagogiques (avec une petite exception, insuffisante

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dans la spécialité 2) en est un révélateur éclatant, de même que le non-encadrement universitaire des étudiants en stage professionnel.

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Avis par spécialité

Constructions indentitaires de l’Antiquité à nos jours

Appréciation : B

Les contenus sont parfaitement liés à l’intitulé de la spécialité et sont à la fois pluridisciplinaires et dans la longue durée, conformément aux objectifs.

Points forts :

• La thématique bien délimitée rend parfaitement lisible cette spécialité.

• La spécialité présente une formation pluridisciplinaire, sur la longue durée et s’inscrit dans un réseau d’équipes de recherche sur les mêmes thématiques via la MSH.

Point faible :

• Le M2 « à finalité professionnelle » ne mérite pas cette qualification, c’est un master qui donne la possibilité aux étudiants qui le désirent, de remplacer le travail de recherche classique par un stage de préparation à l’insertion professionnelle qui peut incontestablement leur ouvrir des portes ou les mener à une réflexion plus approfondie sur leur avenir professionnel. Mais il n’y a pas d’intervenants professionnels ni d’enseignements spécifiques.

Histoire des économies et des sociétés industrielles en Europe (1750-2000)

Appréciation : A

Une telle formation à la recherche dans ce domaine de l’histoire n’existe pratiquement pas hors de la région parisienne. Elle permet à des étudiants d’histoire ou issus d’autres cursus de se spécialiser dans la recherche en histoire économique qui manque cruellement de spécialistes en France.

Cette spécialité est originale en histoire et devrait attirer des étudiants. La cohabilitation entre 4 universités (Université de Franche-Comté, les Universités de Belfort-Montbéliard, de Haute-Alsace, de Neuchâtel) dont une université étrangère, permet de réunir les spécialistes d’histoire économique et industrielle.

Elle permet sans être « professionnalisante » stricto sensu, de favoriser l’orientation des étudiants vers les métiers du patrimoine industriel pour ceux qui ne s’orientent pas vers l’enseignement et la recherche.

Points forts:

• Le domaine de recherche.

• La cohabilitation et l’ouverture vers une université suisse

Points faibles :

• Une professionnalisation à renforcer ultérieurement, ce qui est possible vu le domaine de recherche. On peut penser que les collectivités, les industries de la région par exemple, peuvent être intéressées

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par un master pro dans ce secteur alliant l’histoire économique et industrielle et le patrimoine, voire d’autres secteurs professionnels.

• Le semestre 4 paraît trop chargé. Le maintien d’un module d’enseignement réduit excessivement le temps de recherche et peut gêner la mobilité des étudiants pour la recherche de stage professionnel. C’est un blocage pour le recrutement extérieur.

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Recommandations

• Il est souhaitable que le master s’ouvre nettement à l’international. Les thèmes de travail (crise identitaire, migrations, histoire industrielle en Europe) ne peuvent que faciliter cette approche internationale, il est d’autant plus surprenant que cela n’apparaisse pas dans le dossier excepté sous la forme d’un semestre à l’étranger de type Erasmus. On ne voit pas avec quelles universités étrangères ce master a des liens (en dehors de Neuchâtel).

• Plus que de master à « finalité professionnelle », il est préférable de parler de passerelles, quitte à développer dans le prochain quadriennal, une formation professionnalisante.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081284

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Mondes anciens et médiévaux , territoires et environnement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ):

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette mention a déjà été habilitée pour l’Université de Dijon qui la fait fonctionner depuis la rentrée 2007.

Les effectifs sont de 60 étudiants en M1 et de 30 en M2 pour toute la mention.

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Avis par spécialité

Archéologie, cultures, territoires, environnement

Appréciation : A

Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire qui se situe dans le champ des interrelations entre le passé, l’espace et l’anthropisation des milieux.

La spécialité permet une spécialisation pointue des étudiants dans un master recherche qui n’oublie pas cependant les débouchés professionnels. La cohabilitation permet de conjuguer les forces et spécialités des enseignants-chercheurs, des chercheurs, sans oublier les liens avec l’INRAP. Enfin l’ouverture internationale n’est pas oubliée.

Points forts :

• La cohabilitation avec l’Université de Bourgogne à replacer dans le cadre d’un PRES en devenir. Les liens sont étroits et se traduisent par un réel enseignement partagé.

• La mobilité étudiante dans le cadre Erasmus est fortement recommandée. Des liens ont été noués avec l’université de Padoue et celle de Ljubljana (Slovénie), des collaborations existent avec l’Allemagne et la Hongrie.

• Le dossier pédagogique est très bien expliqué. Les apprentissages obligatoires d’une formation en archéologie sont bien cernés. La maîtrise des outils techniques comme l’infographie, la géomatique, la quantification et la construction de bases de données est bien valorisée.

Points faibles :

• L’absence de tout suivi du devenir professionnel des étudiants.

• Le taux d’échec en M1 : ¼ de l’effectif, ce qui est excessif.

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Recommandations

• Il faudrait pouvoir assurer un suivi du devenir des étudiants ce qui n’est pas fait actuellement.

• La qualité du travail fourni en stage doit être plus encadrée et l’importance de celui-ci valorisée. Le problème de la difficulté à suivre le programme en un an comme prévu doit être analysé de plus près.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081298

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Neurosciences

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit d’un dossier où la spécialité et la mention sont confondues, dans une université où les forces en

recherche dans ce domaine sont relativement restreintes, mais où la demande étudiante existe. L’idée ici est d’adosser le M2 déjà existant à une nouvelle offre de M1. Il s’ensuit une offre de formation assez tubulaire qui va chercher de la modularité dans les autres mentions de master en sciences de la vie.

Ce qui est proposé ici pourrait se justifier en tant que spécialité dans une mention de master regroupant plusieurs spécialités, mais pour les raisons données plus haut, ne justifie pas une mention de master.

Certaines UE sont déjà empruntées à la mention de master Recherche « Biochimie » de la même université. Par ailleurs, les étudiants du master « Biochimie » peuvent à la fin de leur M1 accéder à une 2ème année de master telle que celle qui est proposée ici. Il est plus que fortement conseillé de réfléchir à un regroupement de ces deux mentions au sein d’un seul master. Ceci permettrait d’offrir plus de modularité en 1ère année et une réelle spécialisation en 2nd année, tout en créant une masse critique suffisante à la fois autour de l’enseignement et de la recherche.

Points forts :

• Une formation régionale unique, qui n’existe pas sur l’université de Bourgogne.

• Le large bassin de recrutement.

• La mise en place avec l’OVE d’une évaluation personnalisée des compétences.

• L’association effective avec Lausanne et l’université de Bourgogne pour l’enseignement et les stages.

• Un master 2 déjà existant et ayant un certain nombre d’étudiants.

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Points faibles :

• Un parcours tubulaire et très peu identifié en M1.

• Seulement 2 EA d’accueil locale pour 25 stages de M1 envisagés.

• Une seule spécialité.

• Le flux d’étudiant est insuffisant.

• L’adossement à la recherche est insuffisant.

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Avis par spécialité

Physiologie, neurosciences et comportement

Appréciation : C

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

Il faut repenser la structuration actuelle qui ne justifie pas l’individualisation d’un master. On pourrait émettre un avis favorable à la création d’une spécialité dans le cadre d’un master menton « Sciences de la vie et de la santé » et pas une mention de master, ce qui permettrait à l’UFC d’offrir une réelle formation en T. L’individualisation d’un M1 est peu pertinente. Si la nécessité d’une formation académique supplémentaire avant le M2 de spécialité se justifie, elle peut être proposée par le biais d’option, ce qui en pratique est déjà le cas puisque seuls 2 enseignements sont spécifiques en M1.

Points forts :

• Une formation régionale unique qui n’existe pas sur l’université de Bourgogne.

• Le large bassin de recrutement.

• La mise en place avec l’OVE d’une évaluation personnalisée des compétences.

• L’association effective avec Lausanne et l’université de Bourgogne pour l’enseignement et les stages.

Points faibles :

• Le faible effectif pour une mention de master.

• Un parcours tubulaire et très peu identifié en M1.

• Seulement 2 EA d’accueil locale pour 25 stages de M1 envisagés.

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Recommandations

• Demander la création d’une spécialité dans le cadre d’un master-mention « Sciences de la vie et de la santé » et pas une mention de master, ce qui permettrait à l’UFC d’offrir une réelle formation en T.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20081307

Domaine : Droit, économique, gestion

Mention : Droit privé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention considérée entend appréhender le droit privé dans toute sa complexité. Aussi, les quatre

spécialités la composant visent-elles à analyser les relations des personnes notamment dans leur nature, dans le temps et dans l'espace.

Les objectifs et débouchés professionnels de la mention ne sont pas identifiés en tant que tels. Il convient, pour s'en faire une idée précise, de se reporter aux dossiers propres à chaque spécialité.

La mention est organisée selon un schéma en « T » afin d'élargir les possibilités d'insertion professionnelle des étudiants. Le choix qui est fait en M1 est celui d'une forte mutualisation (environ 70 % des enseignements) puis d'une spécialisation claire en M2.

L'adossement à la recherche paraît en l'état satisfaisant. Toutefois, le nombre des chercheurs annoncés comme membres de l'EA 3225 est très éloigné de la réalité. En effet, cette équipe compte au plus une quarantaine d'enseignants-chercheurs dont moins de la moitié sont réellement actifs. Du reste, la faiblesse du niveau de publication d'une partie significative des effectifs de l'équipe pédagogique paraît préoccupante.

Points forts :

• Forte mutualisation en M1 permettant de tirer le meilleur bénéfice possible des ressources scientifiques et humaines disponibles.

• Bonne analyse des axes et des contenus.

2

Points faibles :

• Adossement à la recherche dont les termes ne sont guère explicités.

• Faiblesse de l'activité scientifique d'une partie significative des effectifs de l'équipe pédagogique.

Il est difficile d'imaginer qu'une Faculté de droit ne puisseoffrir à ses étudiants une mention généraliste du type de celle examinée. Le diplôme souffre cependant de quelques faiblesses inhérentes aux limites (ressources scientifiques et vivier d'étudiants limités ; faiblesse de l'ouverture internationale) dont souffrent les universités de taille modeste. Dans un contexte local difficile, les efforts des porteurs du projet doivent être soutenus avec une lucide exigence.

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Avis par spécialité

Juriste d'entreprise

Appréciation : A

Le Master Juriste d’entreprise constitue une spécialité de la mention Droit privé. Il a pour but de former des juristes d’entreprise aptes à rejoindre des cabinets d’avocats, d’experts-comptables (ou encore chez les conseils en propriété industrielle) ou des services juridiques de sociétés voire d’associations.

En outre, les docteurs peuvent intégrer directement l’école d’avocat voire la magistrature. Aussi, la Faculté de droit de Besançon encourage-t-elle la préparation, dans la suite du Master, de thèses « professionnalisantes ». Cette option ne peut naturellement intéresser qu'un nombre limité d'étudiants (8 actuellement).

Il s'agit donc d'une formation de généralistes en droit des affaires s’appuyant sur une culture générale en droit civil solidement pourvue en L et ouvrant la voie au D (thèses professionnelles).

L'organisation pédagogique se fonde sur une forte mutualisation en M1 puis sur une spécialisation en M2. L'enseignement en S 3 et S 4 privilégie les études de cas visant à mettre les étudiants en situation. Le but est ainsi de préparer les étudiants à surmonter les difficultés qu'ils pourront rencontrer dans l'exercice de leur profession et à les initier à la méthodologie de la recherche. Ayant acquis les principes régissant le raisonnement juridique, les étudiants seront en mesure d'aborder dans de bonnes conditions le stage (suivi d’un rapport) ou à la rédaction d’un mémoire sanctionnant la fin de leur scolarité en M.

Les domaines traditionnels du droit des affaires sont couverts de manière équilibrée (droits bancaire, fiscal, des sociétés, du fonds de commerce, des difficultés des entreprises, droit pénal des affaires, droit de la concurrence et de la consommation, techniques d’organisation du patrimoine, droit de la propriété intellectuelle). On peut également relever le souci de poursuivre de l’effort fourni en L en vue de doter les étudiants d'outils intellectuels leur permettant d'appréhender à travers le prisme d'une analyse juridique les relations financières et les relations avec les établissements bancaires.

L'implication des professionnels dans la formation est satisfaisante (ils représentent la moitié des effectifs de l'équipe pédagogique).

La faiblesse des effectifs est justifiée par le souci des responsables de la formation de ne retenir que la candidature des étudiants ayant obtenu des résultats honorables. On ne saurait les en blâmer.

Points forts :

• Diplôme correspondant aux besoins de la vie des affaires actuelle.

• Bonne implication des professionnels.

Points faibles :

• Incertitude quant à l'utilité d'un parcours recherche.

• Modestie des effectifs (même si l'on peut trouver une raison objective à cette situation).

L’idée de développer des thèses dites « professionnelles » est bonne. Il conviendrait toutefois d’organiser de manière plus visible un soutien spécifique à la rédaction du mémoire de MR (techniques de recherches, cours de problématiques fondamentales).

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Juriste d'affaires européen

Appréciation : A

L’originalité du diplôme réside dans l’alliance droit international, droit européen, droits étrangers et langues, matières dispensées à des étudiants possédant les bases de droit des affaires. Les porteurs du projet soulignent également qu'une autre spécificité de ce diplôme tient à la place particulièrement importante qui est réservée à l'enseignement des langues. Il s'agit en effet d'amener les étudiants à acquérir la pratique de deux (voire trois) langues. L'objectif est ici de favoriser l’accès à des concepts juridiques étrangers qui sans une bonne connaissance linguistique resteraient pour le moins éthérés. L'ouverture internationale de la formation est en outre assurée au moyen de la présence de nombreux enseignants-chercheurs et professionnels étrangers au sein de l'équipe pédagogiques.

Le Master spécialité « juriste d’affaires européen » a jusqu'à présent eu une finalité essentiellement professionnelle. Les porteurs du projet indiquent leur intention d'offrir aux étudiants la possibilité de s'engager dans un parcours recherche. La création du master recherche ne donne cependant lieu à aucune précision véritable sur la teneur de la formation à la recherche (il est simplement fait mention d’un atelier professionnel ouvert sur la recherche méthodologique). De même, est évoquée la perspective de thèses en co-tutelle. Cependant, la volonté d'inscrire la spécialité non seulement dans le registre des formations professionnelles, mais aussi dans celui des diplômes préparant à la recherche par la recherche, semble, en l'état, plus tenir de la déclaration de principe.

L'organisation de la formation est conçue selon des modalités clasiques (3 semestres d’études + 1 semestre stage ou mémoire). On relève une mutualisation forte en M1 (semestres 1 et 2), plus limitée en M2 (seulement pour atelier projet professionnel : CV, entretien d’embauche, recherche méthodologique).

La professionnalisation est assurée par l'implication dans l’enseignement de membres des institutions européennes autant que par le développement d'une politique de stages appelés à se dérouler en dehors de la région.

Les flux et la structure des effectifs étudiants attestent d'une certaine attractivité de la formation.

La spécialité est placée sous la responsabilité de collègues ayant peu publié au cours des dernières années sur les domaines faisant l'objet de la formation. L'équipe pédagogique bénéficie cependant du renfort d'enseignants dont la notoriété est établie, mais dont la présence reste en raison de leur qualité d'intervenants extérieurs, par définition contingente.

Points forts :

• Appui important de membres d’institutions européennes et d'intervenants extérieurs.

• Attractivité de la formation.

• Partenariat avec des universités étrangères.

• Place faite à l'enseignement des langues.

Points faibles :

• Adossement incertain à la recherche.

• Flou entourant la dimension recherche de la formation et de ses objectifs scientifiques.

Droit privé général

Appréciation : B

La spécialité « Droit privé général » se donne pour objectif de renforcer la culture juridique générale en droit privé des étudiants en droit. La généralité de la formation est conçue ici comme un levier propre à favoriser l’intégration professionnelle. Loin de se cantonner à une ambition de nature théorique, elle vise également à la préparation des examens et concours autant qu’à une intégration directe en entreprise ou cabinet. Le dossier indique,

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enfin, que cette spécialité doit former aux métiers de la recherche en constituant la première année d’études doctorales. Elle constitue, à ce titre, un élément clé du dispositif de recrutement de futurs enseignants chercheurs.

En résumé, cette spécialité poursuit un double objectif : encourager les vocations pour l’enseignement supérieur et favoriser l'intégration professionnelle des étudiants qui choisiraient de ne pas poursuivre leur cursus au-delà du M2.

L'enseignement est axé sur l'acquisition de connaissances fondamentales.

On relève des flux modestes et issus pour l'essentiel de recrutements locaux. Le dossier fait état d'un adossement à la recherche dont les modalités ne sont pas clairement explicitées ce qui est regrettable s'agissant d'un master dont l'une des ambitions est d'initier les étudiants aux métiers de la recherche.

Point fort :

• Contenus des enseignements.

Points faibles :

• Potentiel de recherche reposant pour l'essentiel sur le responsable de la spécialité.

• Faible attractivité de la formation.

• L'adossement à la recherche doit être précisé.

Il est permis de s’interroger sur les véritables besoins d’une telle formation au regard du faible nombre d’inscrits et de l’adéquation des moyens au regard de l’ambition affichée en MR. L'utilité du parcours professionnel est, en ce sens, moins problématique.Concurrencé par certaines des autres spécialités proposées par la Faculté de Besançon, ce master généraliste s'avère, hélas, moins attractif. À cet égard, la question de sa pérennité paraît posée. Ne faudrait-il pas prévoir de le fondre au sein de l’une des autres spécialités ?

Contentieux Appréciation : B

Il s'agit d'une spécialité orientée vers l’insertion professionnelle des étudiants, le master « contentieux » propose d’abord d’un parcours « professionnel », renforcé au cours de la seconde année du master. La formation vise à donner à l’étudiant une approche pratique par l’étude de dossiers et à aiguiser son sens de l’analyse et de l’argumentation.

Le master est organisé en partenariat avec les professionnels du secteur dont l'implication dans la formation est visible. Ce partenariat se concrétise au quatrième semestre, par un stage que les étudiants doivent obligatoirement effectuer chez ces professionnels.

Le master « contentieux » entend également préparer les étudiants aux concours d'accès aux professions judiciaires et para-judiciaires, aux examens d'accès aux Centres régionaux de formation à la profession d'avocat, ainsi qu'aux concours de la police nationale. Dans cette perspective, les porteurs du projet justifient que l'on propose aux étudiants un parcours « recherche », permettant à ceux qui le souhaitent de ne pas effectuer de stage au quatrième semestre, mais de rédiger un mémoire.

Le M2 couvre l'essentiel des matières en lien avec le contentieux : droit pénal, procédure administrative, contentieux des étrangers, contentieux commercial, social, bancaire, juge de l’exécution, exécution contre personnes publiques, saisies immobilières, modes alternatifs de règlement des litiges, principes directeurs du procès.

Comme cela a été indiqué précédemment, l'implication des professionnels dans la formation est satisfaisante. On note cependant une déperdition importante d'effectifs entre le M1 et le M2.

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Par ailleurs, comme pour les autres spécialités bisontines, les modalités d'adossement à la recherche ne sont pas réellement explicitées tandis que l'équipe pédagogique ne compte que peu d'enseignants ayant significativement publié sur les sujets constituant le cœur de la formation.

Points forts :

• Un M2 couvrant l'essentiel des matières liés aux contentieux.

• Implication de professionnels dans l'équipe pédagogique.

Point faible :

• Un adossement à la recherche incertain.

Compte tenu de la proximité des objectifs poursuivis, on peut se demander s'il ne serait pas utile de prévoir un regroupement entre cette spécialité et la spécialité « droit privé général » ?

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20081308

Domaine : Droit, économique, gestion

Mention : Droit public

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’objectif du master mention « Droit public » est de former des spécialistes de droit public interne et de les

préparer soit aux métiers de la fonction publique étatique, territoriale ou hospitalière et à toutes les professions juridiques requérant une formation dans les principaux domaines d’intervention des administrations publiques, soit à la recherche.

Les objectifs scientifiques tels qu'exposés sommairement dans le dossier paraissent secondaires comme l’illustre le caractère « bancal » du M2 parcours recherche où les matières professionnalisantes dominent, mais un effort est tout de même fait sur la formation à la recherche personnelle.

Dans cette perspective, la formation est conçue de manière cohérente (dans sa variante profesionnelle) en vue de former des juristes de droit public généralistes capables d'être employés par des collectivités territoriales. Le parcours « recherche » est, en revanche, plus problématique, dans la mesure où l'on peut légitimement s'interroger sur les ressources scientifiques dont disposent effectivement l'Université de Besançon pour développer une formation pérenne de ce type.

L’équipe pédagogique est limitée. Elle ne compte qu'un professeur en activité, le second (ou plutôt la seconde) ayant quitté Besançon depuis la constitution du dossier. À la lecture de ce dossier, la responsable de la mention semble n'avoir rien publié depuis 2002.

L’adossement de la mention au CRJFC n'est pas explicité et les liens entre les lignes de force du diplôme et les thématiques du centre le sont moins encore.

Points forts :

• Parcours professionnel généraliste et relativement cohérent.

• Parcours professionnel centré sur des enseignements de droit administratif.

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Points faibles :

• Parcours recherche.

• Manque d’enseignements « fondamentaux » en M2.

Il est difficile d'imaginer qu'une Faculté de droit ne puisse proposer à ses étudiants une mention généraliste du type de celle examinée. Toutefois, le diplôme considéré souffre de quelques faiblesses inhérentes aux limites (ressources scientifiques et vivier d'étudiants limités ; faiblesse de l'ouverture internationale) qui affectent les universités de taille modeste. Dans un contexte local difficile, les efforts des porteurs du projets n'en sont que plus méritoires.

La pérennité de cette mention dépendra de son attractivité. Celle-ci est probablement conditionnée par la capacité des responsables du Master à faire évoluer l'offre de formation soit en renforçant le parcours recherche soit, ce qui paraît plus raisonnable, en l'abandonnant ce qui permettrait de concentrer l'essentiel des forces limitées dont dispose la Faculté sur la promotion d'un parcours professionnel efficace et visible.

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Avis par spécialité

Administration publique

Appréciation : B

Points forts :

• Parcours professionnel généraliste et relativement cohérent.

• Parcours professionnel centré sur des enseignements de droit administratif.

Points faibles :

• Parcours recherche.

• Manque d’enseignements « fondamentaux » en M2.

Il faudrait renforcer le parcours recherche et à défaut le supprimer.

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Recommandation

• Renforcer le parcours recherche ou à défaut le supprimer.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20081309

Domaine : Droit, économique, gestion

Mention : Administration économique et sociale

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s’agit d’une demande de création qui viendrait prolonger la licence pluridisciplinaire d’AES et notamment l’un de ses trois parcours (« études politiques »). Cohérence avec une des EA d’adossement où il existe un laboratoire « études politiques ». Le Master viendrait de plus combler un manque puisqu’il existait avant le quadriennal une maîtrise d’AES. Son absence a conduit les étudiants de la Région à migrer vers d’autres universités de l’Est.

La part du tronc commune est : en M1, 2 UE communes au semestre 3 du M2 ainsi que deux UE spécifiques selon l’option, puis au semestre 4, un stage pour l’option professionnelle, et la réalisation d’un mémoire de recherche pour l’option recherche. C’est une excellente conception qui permet à la fois de rentabiliser les enseignements et de faire réfléchir les étudiants à la recherche et aux débouchés professionnels.

Les objectifs scientifiques sont de donner aux étudiants les outils de compréhension des modes d’organisation et de gestion publique. Comprendre la vie politique à partir de disciplines différentes (droit, sociologie principalement, mais aussi histoire, économie et géographie).

Les effectifs attendus et les modalités de recrutements sont :

• Master 1 : passage progressif de 30 (+ 5 en formation continue) à 35-45 en fin de quadriennal.

• Master 2 finalité professionnelle : passage progressif de 20 (+ 5 en formation continue) à 20-25 (+ 5 à 10).

• Master 2 finalité recherche : passage progressif de 10 à 15.

• Admission en M1 des étudiants titulaires d’une licence d’AES, de droit, d’économie, de sociologie, de géographie, d’histoire et de philosophie. Examen de dossier pour les étudiants sollicitant une entrée directe en M2 (attention à la pluridisciplinarité de la formation, adéquation au projet professionnel ou de recherche).

2

L’équipe pédagogique est composée de : 4 PR, 17 MDC (dont 3 HDR), 1 PRCE, 1 PRAG, soit 7 HDR.

L’adossement recherche repose sur deux EA : CRJUFC (juristes, historiens du droit, politistes) et LASA (sociologies, anthropologies, démographes). Le CRJUFC a un laboratoire « études politiques » dont la spécialité (élus municipaux, revisions constitutionnelles, histoire constitutionnelle) est en accord avec la thématique du master.

Les objectifs professionnels sont : concours de la fonction publique, métiers de conseil, emplois en collectivités territoriales, journalisme pour finalité professionnelle ainsi que les métiers de la recherche et les autres débouchés mentionnés supra, pour la finalité recherche.

Il existe un souci visible, dans l’enseignement des langues, de préparer les étudiants à travailler à l’international.

Points forts :

• Pluridisciplinarité du programme et de l’équipe enseignante, avec prolongation de la licence AES et notamment du parcours « études politiques » de l’Université de Franche Comté.

• Choix d’une filière autour de la vie politique et des politiques publiques, formations pourvoyeuses d’emplois.

• Equipe dynamique (des HDR en cours et des enseignants qui sont quasiment tous des « publiants ») ayant des objectifs ambitieux.

• Adossement sur deux EA dont l’une a une équipe « études politiques ».

• Souci fort de l’accompagnement pédagogique des étudiants et d’un enseignement des langues adapté aux besoins.

Points faibles :

• Absence de HDR en 4ème section.

• Absence d’enseignements faits par des professionnels.

L’avis est favorable. Il s’agit d’une offre bien positionnée au regard du contexte et ambitieuse, portée par une équipe dynamique et publiante. Elle est crédible du point de vue des diplômes puisqu’il s’agit d’un secteur où existent des emplois.

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Avis par spécialité

Vie politique et action publique

Appréciation : A

Compte-tenu qu’il n’existe qu’une spécialité (avec deux options, pro et recherche), les recommandations pour le master en général, valent aussi pour cette spécialité qui apparaît donc pertinente dans la région, ajustée sur des emplois potentiels et portée par une équipe dynamique et publiante.

L’offre du point de vue des contenus est riche et tire le maximum de partie de la pluridisciplinarité. Cette offre est même parfois innovante (cours genre et politique). Le souci pédagogique d’enseignants habitués à la filière AES est constant.

L’option professionnelle est assurée par des enseignants-chercheurs et elle gagnerait à être musclée par des enseignements donnés par des professionnels.

Le nombre d’étudiants prévus dans chacune des filières est raisonnable. Reste que les débouchés recherche sont peut-être surestimés : des réorientations vers des thèses de droit paraissent un peu optimistes.

Points forts :

• Grand souci de l’encadrement pédagogique des étudiants.

• Dynamisme de l’équipe, publiante et avec des HDR en cours.

• Richesse et pertinence des contenus.

• Choix d’une spécialité où des emplois existent.

Points faibles :

• Absence d’enseignements par des professionnels.

• Pas d’enseignants chercheurs titulaires de la HDR en 04.

L’avis donné pour le Master, vaut par définition pour la spécialité. Il est donc favorable.

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Recommandations

• Prévoir soit d’établir des coopérations avec un enseignant HDR en 04 de manière à ce que les thèses puissent être encadrées dans cette discipline soit que l’enseignante-chercheuse responsable du parcours, qui est une « publiante », passe rapidement sa HDR.

• On pourrait également souhaiter renforcer la filière professionnelle, notamment par des enseignements donnés par des professionnels et travailler à mettre en place des synergies au niveau local (partenariat avec associations d’élus, des associations locales, rencontre avec les collectivités territoriales).

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20081311

Domaine : Droit, économique, gestion

Mention : Economie appliquée

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Les deux spécialités du master sont issues d’une réorganisation de l’offre de formation. Il apparaît toutefois un

maintien d’une tubularité fondée sur la distinction entre les équipes de recherche. Le CRESE d’un côté est le support de la spécialité Economie de la firme et des marchés. Il s’agit d’une équipe de taille relativement modeste, mais composée de chercheurs d’un très bon niveau. D’un autre côté le LIBRE n’a pas obtenu son renouvellement en tant que jeune équipe et ne peut dès lors plus constituer le soutien de la seconde spécialité Ingénierie de la banque pour les entreprises. La tubularité s’exprime par des cursus pédagogiques complétement différenciés dès le M1.

La présentation des deux spécialités est faite de manière complétement distincte sans aucun rapprochement ni des équipes pédagogiques, ni des enseignements diamétralement opposés. Dans la première spécialité, il s’agit d’enseignements d’informatiques et d’économie. Dans la seconde, on est beaucoup plus proche d’une formation de type gestion bancaire.

Il semble donc, au-delà d’un appui recherche défaillant pour la seconde spécialité, que le caractère tubulaire des deux spécialités suggère le découpage de la mention.

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Avis par spécialité

Economie de la firme et des marchés

Appréciation : B

L’objectif est à la fois de former des « experts économistes » et des spécialistes « d’E-achat et marchés »(deux parcours). La cohérence de ces deux parcours au sein d’une même spécialité n’est pas très évidente. Le parcours « experts économistes » est légitimé par l’adossement à une équipe de recherche d’excellent niveau.

Certes les flux de participants sont relativement restreints voire en décroissance (de 40 à 30 pour le M1 et une vingtaine pour les deux parcours en M2), mais les débouchés sont effectivement en accords avec les objectifs de la formation.

Un certain manque de différenciation des enseignements des deux parcours pendant le M1 est la contrepartie d’une volonté de mutualisation.

Une interaction plus forte avec les gestionnaires de l’IAE pour le parcours « E-achat et marchés » pourrait être intéressante.

Points forts :

• Adossement à une équipe de recherche reconnue et de qualité.

• Les débouchés sont avérés même s’ils restent probablement limités.

• Solidité du parcours « experts économistes » tant pour le parcours professionnel que recherche.

• Originalité du parcours E-achat et marchés avec un adossement fort sur les axes de recherche du CRESE.

• Le développement de ce dernier parcours en apprentissage.

Points faibles :

• Flux relativement limités.

• Coexistence au sein de la mention avec une spécialité qui n’a rien à voir.

• Le recrutement est essentiellement régional.

• Le choix d’un dédoublement des enseignements après 12 heures de cours en une orientation recherche et une orientation professionnelle peut être considéré comme un choix risqué et qui engendre une complexité significative de la gestion du programme.

Ingénierie de la banque pour les entreprises Appréciation : C

L’objectif est de former des spécialistes de la banque tournés vers les entreprises. Cette spécialité repose sur une unité de recherche qui ne sera plus reconnue. L’équipe pédagogique est également très faible sur le plan quantitatif. Cette spécialité s’articule mal avec la précédente au sein de la mention et n’a d’ailleurs aucun point commun. Elle doublonne de plus la spécialité Management administratif et financier de l’IAE qui a un parcours Banque en apprentissage. L’avis est donc défavorable quant à l’existence de cette spécialité au sein de la mention Economie Appliquée.

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Point fort :

• Bonne implantation dans le tissu économique régional annoncé par les porteurs du projet.

Points faibles :

• Intitulé peu explicite sur les objectifs de la formation.

• Equipe de recherche qui n’est plus reconnue.

• Pas de relation avec les gestionnaires du site alors que les objectifs de la formation sont essentiellement associés à cette discipline.

• Déséquilibre une mention, au sein de laquelle la spécialité est en doublon avec d’autres de même nature.

• Pas de progression du programme pédagogique qui est en fait un patchwork d’enseignements d’économie, de droit et de finance qui font l’impasse sur des dimensions très importantes de la formation de cadres bancaires susceptibles de constituer le cœur des débouchés de la formation.

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Recommandations

Il semblerait souhaitable d’abandonner complétement la spécialité Ingénierie de la banque pour les entreprises au sein de cette mention et voir éventuellement si un rapprochement avec l’équipe pédagogique de l’iae peut être envisagé. Dans ce sens le dédoublement des parcours de la première spécialité en retrouvant une spécialité Expert économiste (P+R) et une spécialité E-achat et marchés peut se révéler pertinent dans l’hypothèse de l’apprentissage pour cette dernière spécialisation professionnelle.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : : Besançon

Demande n° 20081313

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sciences et techniques des activités physiques

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’UFR STAPS de Besançon est la composante de rattachement de trois spécialités liées à la mention STAPS, mais ancrées chacune sur des domaines différents : Sciences, Technologies, Santé ; Sciences Humaines et Sociales ; Arts, lettres, Langues. La spécialité évaluée dans le présent rapport s’intitule « Sports, Loisirs, Développement Territorial » (SLDT) et s’appuie sur le domaine « Sciences Humaines et Sociales ». L’avis global porte donc uniquement sur l’offre de formation provenant de la spécialité. Elle vise à « … développer des compétences de pilotage de projets dans les domaines de la recherche et du management des sports et des loisirs dans une optique de développement des territoires ». L’offre de formation repose sur une association entre l’UFR STAPS de Besançon (UFR de rattachement) et l’UFR Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société (SLHS). Cette proposition se base sur une demande de renouvellement (dans le prolongement du master SHS-Sports et Sociétés : 2004/2008) avec des modifications annoncées qui portent sur quelques UE. Si l’utilité professionnelle de cette offre semble significative (eu égard au taux d’inscription et de professionnalisation), l’avis est favorable sous conditions :

• D’une plus grande précision dans la description de la formation à la recherche ;

• D’un positionnement clair vis-à-vis des partenaires régionaux : pourquoi ne pas envisager de manière plus précise une cohabilitation afin de renforcer mutuellement les spécialités dans le cadre d’un PRES annoncé ?

• De façon similaire aux remarques apportées aux deux autres offres, l’avis favorable reste conditionné à une réflexion sur la mutualisation des moyens avec les porteurs de projet des autres offres de formation de l’UFR STAPS de Besançon.

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Avis par spécialité

Sports, loisirs , développement territorial (SLDT)

Appréciation : B

Points forts :

• L’insertion professionnelle semble correcte : le bilan du devenir des étudiants, clairement détaillé, laisse apparaître un taux d’insertion significatif.

• Les flux et le taux de réussite sont bons.

• Proposant un master mixte (P et R), l’organisation pédagogique en T est cohérente (en particulier, les contenus proposés sont pertinents par rapport aux perspectives professionnelles).

Points faibles :

• La formation à la recherche n’est pas très bien explicitée dans le dossier (e.g., les objectifs scientifiques spécifiques ne sont pas clairement définis ; aucune liste de doctorants n’est proposée ; aucune programmation de séminaires n’est incluse dans le document ; les axes de recherche issus des laboratoires d’appui ne sont pas présentés). En conséquence les options « Recherche » et « Professionnelle » sont faiblement différenciées.

• Le positionnement vis-à-vis des offres de formation voisines (e.g. Dijon, Strasbourg, Lyon…) n’est pas réellement approfondi. Le fait d’envisager « le sport comme loisir pour tout public » est-il un critère suffisamment discriminant permettant de se différencier d’une formation en management (Dijon) ou d’une formation en marketing (Strasbourg) ?

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Recommandations

• Préciser les spécificités de cette spécialité vis-a-vis des offres de formation des universités voisines.

• Détailler la formation à la recherche.

• Préciser les relations, les synergies et les mutualisations potentielles entre les trois spécialités proposées par la composante STAPS de Besançon.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081314

Domaine : Sciences, technologie, santé

Mention : Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’UFR STAPS de Besançon est la composante de rattachement de trois spécialités liées à la mention STAPS mais basées chacune sur des domaines différents : Sciences, Technologies, Santé ; Sciences Humaines et Sociales ; Arts, lettres, Langues. La spécialité évaluée dans le présent rapport s’intitule « Sport, Performance, Activités Physiques Adaptées Santé » (SPAPAS), et s’appuie sur le domaine « Sciences, Technologies, Santé ». L’avis global porte donc uniquement sur l’offre de formation provenant de la spécialité. Elle se donne pour objet « … de former des professionnels capables de concevoir et valider des programmes d’intervention en AP pour la santé (secteur Activités Physiques Adaptées) … des professionnels capables de concevoir et valider des programmes d’entraînement sportif et d’optimisation de la performance (secteur Entraînement Sportif) … autorise la poursuite naturelle d’étude en doctorat (option Recherche) ». L’offre de formation repose principalement sur les forces propres de l’UFR STAPS de Besançon, même si une cohabilitation est envisagée avec l’université de Bourgogne à mi-parcours du contrat. Cette proposition (offre de formation en T, seule la nature du stage différencie les 2 options R et P) se base sur une demande de renouvellement avec modifications : la spécialité remplace les deux spécialités du précédent contrat : « Sport Performance et Qualité de Vie » et « Exercice, Sport, Santé, Handicap ». L’avis, globalement favorable, reste conditionné par une réflexion sur la mutualisation des moyens avec les porteurs de projet des autres offres de formation de l’UFR STAPS de Besançon et avec les autres partenaires régionaux potentiels.

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Avis par spécialité

Sport, Performance, Activités Physiques Adaptées Santé (SPAPAS)

Appréciation : B

Points forts :

• L’adossement à la recherche est de qualité. Le dossier fait état de sept laboratoires labellisés (deux UMR, une unité INSERM, trois EA et une unité localisée à Lausanne).

• L’équipe pédagogique est cohérente, représentant toutes les facettes de l’offre de formation (MCF-HDR, PR, PU-PH, professionnels du milieu sportif, professionnels de la santé).

• L’organisation pédagogique est rationnelle et la répartition tronc commun/option est pertinente.

• Le niveau de professionnalisation constitue également un argument favorable: 32 professionnels sont impliqués dans l’équipe pédagogique. Ce soutien garantit les mises en stage en entreprise (centres de rééducation, IME, pôles espoirs…) et permet d’envisager une insertion significative des étudiants qui choisissent l’option professionnelle.

Points faibles :

• La faiblesse principale du dossier porte sur un manque de précision concernant les synergies développées par les porteurs des trois offres de formation master des STAPS de Besançon. Il semble en effet parfois difficile de s’y retrouver. Il serait intéressant de connaître les relations et les possibilités de mutualisations entre ces trois offres de formation. Serait-il possible d’envisager une fusion entre spécialités ?

• De façon similaire, le dossier n’est pas assez précis sur les collaborations avec l’Université de Dijon : pourquoi attendre le mi-parcours pour envisager une cohabilitation ?

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Recommandations

• Préciser les relations, les synergies et les mutualisations potentielles entre les trois spécialités proposées par la composante STAPS de Besançon.

• Préciser les relations avec l’Université de Bourgogne.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081315

Domaine : Arts, lettres et langues

Mention : STAPS

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le renouvellement de cette mention repose sur une co-habilitation partielle (M2) avec l’Université de Bourgogne, dans le cadre d’un PRES signé en 2007).

Master comportant une seule spécialité : Sport, langage et intervention, qui mêle trois disciplines distinctes : Staps, sciences du langage et, sur un mode plus mineur, les sciences de l’éducation. Cette articulation STAPS - sciences du langage repose sur la mobilisation de plusieurs équipes de recherche et d’une équipe pédagogique appartenant à trois sections du CNU : 7ème, 71ème, 74ème (plus des intervenants étrangers et des professionnels). Il correspond selon l'équipe à : « une rationalisation de la carte de formation en mettant en convergence les complémentarités des ressources humaines, tout en ménageant les identités de chaque équipe d’enseignants et de chercheurs ». Un tel master vise la « Recherche en Formation des Formateurs ».

Le dossier est très soigné au niveau des débouchés professionnels escomptés (nombreuses pages sur débouchés, professionnalisation, compétences). Le master mène aux métiers de la recherche, mais aussi à ceux de la formation et de l’éducation au sens large. Il s’agit de former à la « conception et validation de programmes d’intervention en activités physiques et sportives dans les domaines éducatifs, scolaire, péri éducatif et socioculturel ». Si la spécialité prépare à beaucoup d’emplois, on ne voit pas toujours les rapports avec les sciences du langage.

Les flux d'étudiants sont un sujet de préoccupation, car ils sont en baisse constante, avec un nombre d’inscriptions pédagogiques passant de trente-et-un en M1 et huit en M2 en 2004/2005, à vingt et treize en 2005/2006 et enfin neuf et huit en 2006/2007. Le nombre de diplômes délivrés est faible ; en 2007 un seul diplômé en M1 et cinq en M2. Ainsi se justifie la demande d'une co-habilitation partielle, pour faire synergie.

Le M1 de Besançon est de type « tronc commun ». 90 % des enseignements en M1 sont assurés par STAPS, 10 % par Sciences du langage. Ce diplôme s’inscrit dans la continuité de la filière EM (Education et Motricité) en proposant une formation à l’intervention à partir des APS, aux étudiants de la filière EM. Il existe une grande unité des contenus pédagogiques, facilitée par le petit nombre d’intervenants, autour de la notion d'intervention et des notions (au plan scientifique) de motricité et d'acquisition. Le M2 propose un tronc commun et des parcours recherche ou professionnalisant (architecture en T). De la sorte, l’articulation recherche-professionnalisation revendiquée à plusieurs reprises est mise en œuvre.

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Les parcours ont chacun un nom (Parcours dit « dominante professionnelle » : « Pratiques professionnelles et métiers de l’intervention » Parcours dit « dominante recherche » : « Recherche en intervention en milieu éducatif »), ce qui tend à les rapprocher des spécialités, même s’il n’y en a officiellement qu’une, Sport, Langages et Intervention (SpLI).

L’ouverture internationale est réelle puisque le S3 est intégré dans le Master Européen d’Éducation Physique de Lisbonne.

L’adossement à la recherche est assuré par le LASELDI (Laboratoire de Sémiolinguistique, Didactique, Informatique : EA 2281, qui abrite une revue qui fait autorité : Semen). Parmi les axes de recherche du LASELDI, c’est le programme de l’axe 3 qui est présenté comme étant la base scientifique du master : il concerne « la description et l'analyse des interactions langagières lors d’apprentissages en milieu éducatif ». Ce laboratoire a un rôle important voire central, à jouer en termes de sémiotique des interactions langagières (verbales et non verbales).

L’existence de trois mentions STAPS, dans la même université, celle-ci en ALL, l’autre en SHS (Sport, Loisir et développement territorial) et la troisième en STS (Sport, performance, activités physiques adaptées, santé) est, pour le moins, surprenante et difficile à comprendre de l'extérieur. On attendrait un regroupement des forces bisontines en STAPS, appuyées par des équipes reconnues, afin de proposer une mention STAPS avec deux (ou trois) spécialités dans le cadre du PRES avec l’UB (Dijon) réellement co-habilitées dans un même domaine.

Comme tout master réellement pluridisiciplinaire, la lisibilité n'est pas parfaite et l'évaluation délicate ; cependant cela ne devient un vrai problème que si cette formation n'est pas non plus lisible pour les étudiants potentiels.

Points forts :

• L’articulation entre les domaines disciplinaires autour de la thématique-problématique de l’intervention est particulièrement intéressante et argumentée.

• « Parcours unique en France », selon l’expression des auteurs (ce qui est vérifiable et a été vérifié).

• Les perspectives d’insertion professionnelle semblent réelles.

• L’ouverture internationale est importante, comme en témoignent notamment les interventions de nombreux enseignants étrangers dans le M2, la fiche d’évaluation du degré d’internationalisation du diplôme de l’Université de Franche-Comté et la création d’un Erasmus Mundus dès 2008.

Points faibles :

• La diminution continue des recrutements.

• Les faibles taux de réussite du master ne sont pas analysés.

• Trois des quatre autres laboratoires d’appui ne sont que mentionnés dans un tableau du dossier, sans autre précision.

• Les relations avec les EC STAPS des autres mentions de Besançon n’apparaissent à aucun moment.

• Un faible niveau de publication

Pourquoi les historiens, sociologues, psychosociologues ou collègues STAPS de science du comportement de Besançon ne pourraient-ils pas collaborer dans les sciences de l’intervention alors que les sociologues et historiens de Dijon apparaissent dans l’équipe pédagogique ?

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Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Recommandations

• Assurer une meilleure lisibilité et hiérarchisation des intitulés : le nom de la mention (repris de la liste « officielle ») ne rend pas compte de l’originalité de la formation. Et surtout, ne permet pas de comprendre pourquoi il est dirigé par une linguiste. Il faut donc mettre en avant le nom de la spécialité.

• Expliciter l’apport (effectif ou attendu) des trois équipes de recherche qui sont juste mentionnées.

• Il apparaît indispensable de mettre en place une politique de recrutement qui assure un effectif suffisant et de savoir ce que les responsables comptent faire en la matière.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081317

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Sciences du langage

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master comporte trois spécialités nettement identifiables, qui correspondent aux potentiels des Sciences du

Langage dans l’Université de Franche Comté et qui comportent chacune un parcours professionnel. Si les finalités sont clairement exposées, les perspectives en termes de débouchés restent à préciser. Les contenus sont fortement orientés vers la sémiotique du texte, ce qui est une originalité de ce master. On peut cependant regretter la place un peu faible faite aux fondamentaux de la linguistique. Le fait d’imposer un stage dans un laboratoire de recherche aux étudiants inscrits en recherche est une excellente initiative. L’obtention du label européen Erasmus Mundus (spécialité TAL) permet un cursus européen et apporte des possibilités de mobilité aux étudiants.

Avis favorable étant donné la cohérence générale et la qualité de la formation.

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Avis par spécialité

Appropriation du français, langue non maternelle et dispositifs d’enseignement par apprentissage

Appréciation : B

Avis favorable étant donné la qualité de cette spécialité bien structurée, qui a visiblement trouvé son public.

Points forts :

• L’utilisation de dispositifs de formation variés, parfois combinés (présentiel, à distance, mixte).

• La présence d’un stage dans des équipes de recherche.

• Equipe pédagogique de qualité.

• Bon équilibre entre CM et TD.

Points faibles :

• Les objectifs de formation ne sont pas toujours suffisamment explicites.

• Le positionnement de la spécialité par rapport à d’autres formations en FLE devrait être plus précis.

• La lisibilité de l’offre pâtit d’intitulés parfois trop complexes ou trop longs.

• Absence de professionnels dans le parcours P1.

• Le lien avec le monde professionnel n’est pas identifié et l’absence du devenir des étudiants reflète cette insuffisance d’ancrage professionnel. Même si 50 % des étudiants sont étrangers, il aurait été pertinent de connaître leur intégration professionnelle dans leur pays d’origine.

• Pas d’informations réelles sur l’organisation de l’enseignement mixte ou à distance.

Recommandations :

• Améliorer la lisibilité de l’offre.

• Expliciter l’originalité de la formation par rapport aux offres FLE existantes.

• Mettre en place un suivi des étudiants en lien avec celui qui est développé par l’Université de Franche Comté.

• Mettre en évidence les partenariats professionnels qu’ils soient nationaux ou internationaux.

• Mieux cibler les débouchés, notamment pour les parcours professionnels.

• Préciser l’ancrage scientifique pour le parcours recherche.

Discours, textes, communication, documentation

Appréciation : B

Avis favorable étant donné l’effort de réflexion et de réorganisation entrepris, qu’il conviendra de poursuivre durant ce quadriennal.

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Points forts :

• Fort accompagnement pédagogique des étudiants, surtout pour l’orientation recherche.

• Un travail de réflexion a été engagé sur le fonctionnement de la spécialité et, la réorganisation proposée paraît pertinente.

• La diversité des contenus ne s’effectue pas au détriment de la cohérence de la formation qui reste lisible.

Points faibles :

• Les parcours de la spécialité, s’il y en a (?) ne sont pas clairement identifiés.

• Absence de partenariat avec le monde professionnel.

• La différence entre visée professionnelle et visée recherche reste encore insuffisante, reposant essentiellement sur la nature des stages.

Recommandations :

• Si la formation ouvre des perspectives intéressantes et présente un contenu pertinent et prometteur, l’ancrage professionnel ne paraît pas assez développé. Il conviendrait de mettre en place un réel partenariat avec le monde professionnel riche dans le domaine ; on peut penser par exemple aux métiers ayant trait à la mise en ligne des revues scientifiques.

• La mise en place d’un suivi du devenir des étudiants doit devenir une priorité pour les responsables, en coordination avec le dispositif mis en place par l’Université de Franche-Comté.

Traitement automatique des langues (TAL)

Appréciation : A

Avis très favorable étant donné la grande qualité de cette formation ouverte à l’international, et qui a su trouver des formules souples pour permettre les passerelles et favoriser la mobilité des étudiants. L’intégration des étudiants dans le monde professionnel renforce cet avis.

Points forts :

• Les fondamentaux des Sciences du Langage n’ont pas été sacrifiés et l’adossement à la recherche est très présent.

• Equipe pédagogique nationale et internationale de qualité.

• Cursus très pertinent qui permet de former des étudiants trilingues et bilingues en traitement automatique des langues et à ses applications dans les industries des langues.

• Bourses attribuées aux étudiants qui leur permettent d’avoir un cursus européen.

• Forte intégration des étudiants dans le domaine professionnel.

Point faible :

• La formation ne fait pas suffisamment apparaître les orientations professionnelles et scientifiques qui ont été privilégiées.

Recommandations :

• Les directions de travail pour l’avenir pourraient être d’effectuer des choix plus clairs dans l’ensemble des débouchés proposés en fonction des orientations scientifiques privilégiées et des outils de suivi mis en place.

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• Il conviendrait de se donner les moyens de fournir des données statistiques permettant de mieux comprendre les débouchés du diplôme (en coordination avec le projet mis en place par l’Université de Franche Comté).

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Recommandations :

• Mettre en place un dispositif de suivi des étudiants, en lien avec ce qui est proposé sur ce plan par l’Université de Franche Comté.

• Améliorer la lisibilité pour les étudiants (intitulés des formations) et au plan scientifique, en mettant plus clairement en avant les axes essentiels.

• Développer un partenariat professionnel véritablement identifié et actif dans la spécialité DTCD.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081318

Domaine : Arts, Lettres, Langues

Mention : Lettres et Arts

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis favorable

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La spécialité “Lettres et Arts” rassemble les trois filières de lettres classiques, lettres modernes et théâtre,

présentées comme complémentaires. Les objectifs de la formation restent traditionnels : doter les étudiants d’une solide culture littéraire leur permettant de poursuivre une recherche doctorale, se présenter aux concours de l’enseignement ou envisager des débouchés dans les métiers de la culture et du spectacle. Chaque spécialité se partage, au niveau du M2, en deux parcours recherche et professionnel.

Les cursus sont bien construits et ouverts, associant des UE mutualisées, des UE disciplinaires, des UE transversales et de la méthodologie. Un TER est rédigé en fin de M1, et en S4 le partage se fait entre la voie recherche (un mémoire de recherche) et la voie professionnalisante (un stage et un rapport). Le stage n’est sans doute pas suffisant pour garantir une vraie voie professionnelle. Des UE optionnelles devraient marquer mieux la différence entre les deux types de parcours. La formation littéraire, en outre, devrait être renforcée en M1 car elle tient une place importante dans les concours de l’Education nationale.

L’équipe pédagogique est nombreuse et de qualité et l’adossement à la recherche passe par plusieurs EA (Le Centre Jacques-Petit EA 3187, mais aussi les EA 3224, 4011, 2281, 3189, 2273). On ne voit guère, par contre, quel rôle précis jouent les intervenants extérieurs.

Moyennant quelques réserves, ces formations méritent d’être maintenues.

Points forts :

• Formation équilibrée et clairement définie.

• L’association des spécialités se justifie.

• Bon adossement à la recherche.

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Points faibles :

• La part de la littérature devrait être renforcée dans le M1 commun afin d’offrir de meilleures chances aux futurs candidats aux concours de l’enseignement.

• Les parcours recherche et professionnel restent trop proches, et la professionnalisation est trop faible.

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Avis par spécialité

Savoirs littéraires et sciences du texte

Appréciation : A

La spécialité “Savoirs littéraires et sciences du texte” est une formation littéraire généraliste, mais aussi plus particulièrement orientée vers l’analyse des documents et des corpus au moyen des technologies les plus modernes. La formation est donc spécifique dans le domaine avec une orientation patrimoniale adossée aux équipes de recherche : initiation aux techniques de numérisation et de conservation documentaire.

Outre les débouchés classiques du côté de l’enseignement et de la recherche, une voie professionnalisante est donc ouverte en direction des métiers de la conservation du patrimoine, de l’archivage, de l’édition. Les UE disciplinaires sont clairement orientées vers les objectifs pédagogiques, scientifiques et professionnels annoncés. L’équilibre est par ailleurs assuré entre la spécialisation et l’ouverture disciplinaire. Le nombre des étudiants se dirigeant ensuite vers l’IUFM justifie pleinement l’existence d’UE de préprofessionnalisation. Enfin, la cohérence des parcours LMD est bien assurée.

La dimension professionnelle est malheureusement réduite à un stage de 12 semaines, choisi par l’étudiant en fonction de ses projets et validé par un rapport. Les milieux visés relèvent du secteur privé (librairies, maisons d’édition) ou public (bibliothèques, archives, musées). On pourrait imaginer un dispositif plus efficace fondé sur des choix d’options différentes en fonction des parcours et ouvrir davantage de cours à des enseignants extérieurs issus du monde professionnel.

L’équipe enseignante est assez réduite mais compétente, et anime trois EA : 3187, 3224, 4011.

La richesse et la variété de l’offre disciplinaire, la pluralité des choix offerts aux étudiants représentent de vrais atouts, mais il faudra trouver les moyens de renforcer le parcours professionnalisant.

La formation peut donc se poursuivre.

Points forts :

• Richesses des programmes, avec des UE mutualisées communes avec les autres spécialités, et des échanges possibles en fonction du projet de chaque étudiant.

• Encadrement méthodologique soutenu et suivi en langue étrangère.

• Bon encadrement à la recherche, avec un stage possible dans l’une des équipes de recherche.

Point faible :

• La visée professionnelle manque d’appuis précis dans l’environnement social – la professionnalisation se limite à un stage.

Avis favorable.

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Théâtres et cultures du monde

Appréciation : B

La spécialité “Théâtres et cultures du monde” représente une formation en arts du spectacle très ouverte sur les cultures du monde (Asie, Afrique, Amérique latine) et la dimension patrimoniale. Les objectifs scientifiques sont donc intéressants, mais définis de façon assez sommaire. La formation allie la recherche théorique et les approches pratiques et technologiques (enquêtes de terrain, collectage, archivage, conservation du patrimoine, traduction).

Les objectifs professionnels s’inscrivent dans le champ de l’éducation, de l’animation, de l’administration culturelle et patrimoniale, mais restent un peu vague.

L’organisation générale des cursus est conforme au modèle de la mention. Le M1 présente des enseignements en arts de la scène au travers de différentes cultures, avec possibilité de s’initier à des langues d’Extrême-Orient. Le M2, par contre, ne contient pas assez d’enseignements spécifiques dans le parcours recherche, et la professionnalisation est réduite à un stage dans le parcours professionnalisant. Il paraît nécessaire de créer des UE spécifiques pour renforcer la spécificité recherche et des enseignements véritablement professionnalisants pour créer une véritable voie professionnalisante, à côté des enseignements pratiques figurant déjà dans le cursus.

On regrette en outre l’insuffisance des partenariats, l’absence d’intervenants professionnels et d’appui sur une structure théâtrale. Par contre, de nombreuses conventions ont été signées avec des universités étrangères, et des stages sont possibles en Europe et au-delà (Brésil, Inde, Taiwan, Chine).

L’adossement à la recherche est le même que pour l’ensemble de la mention (avec notamment l’EA 3187, axes Littératures et arts du spectacle) avec un stage recherche possible dans le parcours recherche; mais l’encadrement qualifié semble réduit dans cette spécialité. Les flux sont restreints et se dirigent apparemment vers les concours de l’enseignement ou de la fonction publique, plus que vers les carrières théâtrales, ce qui devrait susciter une réflexion de fond.

Cette spécialité, intéressante en soi, doit être réaménagée dans le sens d’une plus grande efficacité.

Points forts :

• Originalité et attractivité de l’approche multiculturelle du théâtre.

• Enseignements alliant l’étude des textes et les pratiques scéniques, la théorie et la pratique.

• L’ouverture internationale est riche.

Points faibles :

• Insuffisance des enseignements spécifiques en M2.

• Manque de liens avec des partenaires extérieurs, dont les milieux du théâtre.

• Données imprécises quant au devenir des étudiants.

Sciences de l’Antiquité : critique des textes et représentations du monde

Appréciation : A

La spécialité “Sciences de l’Antiquité : critique des textes et représentations du monde” se présente comme une formation traditionnelle en lettres classiques. La filière conduit pour l’essentiel les étudiants vers les concours de l’Education nationale et la recherche. A côté des aspects généraux de la formation (analyse des textes et des représentations qu’ils traduisent, étude des conditions historiques et sociales de leur production et de leur représentation), on note une spécificité dans l’importance accordée à l’édition des textes anciens, à la constitution

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et l’utilisation de bases de données. Mis à part un stage, le parcours recherche n’a pas de contenu propre. Des UE de préprofessionnalisation, par contre, mènent utilement aux concours (CAPE, CAPES, Agrégations).

Les effectifs sont réduits, mais la formation est aussi associée avec l’histoire et la philosophie (voir parcours “Humanités” en philosophie) et communique avec les autres spécialités de la mention. On note avec satisfaction un effort pour sortir du cloisonnement disciplinaire, mais les débouchés réels restent surtout les concours de l’enseignement et il n’est guère possible d’aller plus loin dans cette diversification. La cohérence LMD est au demeurant bien assurée.

Le cursus est organisé à l’instar du reste de la mention (des UE sont mutualisées sur toute la mention). La formation à la recherche est assurée par un lien étroit avec les équipes de recherche (EA 3187, 3224, 4011). L’EA 4011 présente 3 axes qui constituent le cadre des travaux de recherche des étudiants. Un stage est possible dans l’une de ces unités de recherche. Des professionnels de l’EA 4011 apportent un encadrement méthodologique aux étudiants en matière de nouvelles technologies.

Malgré la minceur des effectifs, la formation mérite d’être maintenue.

Points forts :

• Formation traditionnelle de lettres classiques, indispensable dans une université comptant une filière de ce type.

• Un effort d’ouverture en direction des autres disciplines de la mention, et des disciplines extérieures (histoire, philosophie).

Points faibles :

• Les effectifs sont très faibles, ce qui est courant en lettres classiques.

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Recommandations

• Approfondir la réflexion sur les débouchés et rendre la formation plus efficace, donc moins générale : accentuer la professionnalisation dans les parcours professionnels.

• ne pas oublier les débouchés des concours dans les parcours recherches.

• La spécialité “Théâtres et cultures du monde” demande à être redessinée, car elle manque de contenu spécifique dans les deux parcours.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081319

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Histoire de l’art

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis favorable

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention “Histoire de l’art” se propose de former les étudiants à la recherche en histoire de l’art. La

formation est classique : après un tronc commun en M1, la spécialisation s’affirme progressivement avec deux parcours possibles en M2 : “Art et identités de l’époque médiévale et moderne” et “Anthropologie culturelle et sémiotique de l’art.” En M2, une bifurcation est prévue vers une voie professionnalisante : un mémoire de recherche et un stage pratique (ou expérience sur le terrain) sont prévus dans les parcours recherche, un long stage pratique en entreprise ou institution culturelle dans les parcours professionnalisants. C’est sans doute trop peu pour assurer l’efficacité de vrais parcours professionnels. Sont visés toutefois les métiers de la culture, de l’art, du journalisme, de l’édition et du multimédia.

La formation est riche et bien organisée, à la fois théorique et pratique. L’initiation à la recherche en histoire de l’art est ouverte en direction des sciences humaines, avec une orientation privilégiée sur les processus de circulation des hommes et des modèles culturels et artistiques, autour des notions de transmission, réception, résistance et bouleversements. Du côté pratique, sont valorisées des compétences en matière de dessin et d’informatique, et un relevé sur le terrain est prévu. Des passerelles sont par ailleurs prévues en direction d’autres masters du secteur SHS.

Deux laboratoires assurent l’adossement à la recherche, l’EA 2273 et l’UMR 6565, mais seul un petit nombre d’enseignants intervient dans le master et le rôle que peuvent jouer les structures de recherche dans la formation n’est pas précisé. Des liens existent également avec la DRAC de Franche-Comté et l’UMR 5594 de Dijon. En dehors de la recherche et de l’enseignement (CAPES de documentaliste), les débouchés professionnels restent incertains.

Les effectifs sont minces et tendent à baisser, malgré l’apport de quelques étudiants étrangers. L’ouverture internationale est réduite.

Seul master en Histoire de l’art dans le contexte régional, cette formation mérite d’être maintenue malgré quelques réserves.

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Points forts :

• Objectifs clairement définis.

• Parcours bien conçus.

• Attention apportée à la professionnalisation dans tous les parcours.

Points faibles

• Le dispositif identifie mention et spécialité, avec deux parcours dont la bifurcation professionnalisante demande à être renforcée.

• Des effectifs fragiles.

• L’ouverture internationale est restreinte.

• Peu de débouchés professionnels réels.

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Avis par spécialité

Les grandes mutations culturelles et artistiques Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Recommandations

• Il faudrait renforcer la professionnalisation en resserrant les partenariats avec les institutions et les entreprises, car les débouchés professionnels, définis de façon trop générale, restent incertains.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081320

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Géographie et aménagement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis très favorable malgré quelques faiblesses qui apparaissent pour la 2è spécialité.

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Master qui reprend une formation antérieure positivement restructurée et adaptée à l’aménagement et au

développement des territoires en mutation et en tension.

Les enseignements proposés sont tout à fait pertinents avec les visées professionnelles annoncées.

Le vivier d’étudiants semble à la fois étoffé et diversifié.

Les enseignements du tronc commun offrent une formation solide et assez complète.

Points forts :

• L’encadrement repose sur des enseignants de spécialités différentes ainsi que sur des intervenants professionnels.

• Le positionnement de ce master semble tout à fait pertinent et peut largement profiter au milieu professionnel de l’aménagement au sens large.

Point faible :

• Les recherches menées par l’équipe pédagogique restent assez peu nombreuses pour nourrir efficacement la spécialité « Aménagement et gouvernance dans les pays des Suds ».

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Avis par spécialité

Intelligence territoriale, information spatiale et aménagement

Appréciation : A

Avis très favorable.

Points forts :

• Professionnalisation réelle reposant à la fois sur une équipe pédagogique solide et sur un encadrement de professionnels.

• Possibilité de sortie vers des études doctorales.

Points faibles :

• Les liens annoncés avec d’autres écoles ou instituts restent à confirmer.

Aménagement et gouvernance dans les pays des suds

Appréciation : A

Avis favorable.

Points forts :

• Formation permettant d’acquérir les démarches et les outils d’analyse nécessaires à la compréhension et à l’aménagement des pays des Suds.

• Equipe pédagogique sérieuse.

• L’enseignement à distance semble bien adapté à ce type de spécialité.

Points faibles :

• Les partenariats avec les milieux professionnels ou d’autres établissements de formation restent limités.

• Les recherches sur les pays des Suds menées par les enseignants-chercheurs sont encore peu nombreuses.

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Recommandations

• Formaliser davantage les liens avec les milieux professionnels améliorerait encore la qualité de l’offre de formation.

• Ouvrir davantage l’aire des pays des Suds en développant les recherches des enseignants et en nouant plus de liens avec des chercheurs des établissements et des organismes spécialisés.

• Veiller à l’organisation de la formation à distance et à son bon fonctionnement.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081351

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Biochimie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit d’une demande d’habilitation du M1 mention « Biochimie », spécialité « Biochimie, biologie cellulaire

et moléculaire : cancer, nutrition, plantes » et d’une co-habilitation M2 avec l’université de Bourgogne même intitulé de mention et même spécialité. Un dossier complet de M2 est présenté par l’UB. Ce master vise à former à la recherche et par la recherche des spécialistes de biochimie, biologie cellulaire et moléculaire. L’association de deux universités géographiquement proches pour une même mention permet un bon maillage en termes de laboratoires d’accueil, de qualité des enseignements et du choix d’UE optionnelles. Toutefois, l’UFC présente d’autres propositions de master sur le même site et qui sont, dans la même logique, très monothématique. Si elle s’appliquait à l’époque des maîtrises et des DEA, elle ne peut plus fonctionner dans le système actuel, même s’il existe de la qualité par ailleurs. Il semblerait donc judicieux de se rapprocher d’autres offres de mention de master, par exemple le master « Neurosciences », avec lesquelles sont déjà partagées plusieurs UE optionnelles, pour présenter un dossier unique de mention de master présentant plusieurs spécialités.

Points forts :

• L’adéquation des équipes d’accueil avec les trois spécialisations de M2.

• L’association entre 2 universités proches pour cette mention de master.

• Le bon adossement à la recherche résultant notamment de cette association, essentiellement sur les EA de l’IFR 133 « Ingénierie et biologie cellulaire et tissulaire » pour la partie M1 à Besançon. Pour le M2, un très bon adossement avec de nombreuses unités de l’Université de Bourgogne associées aux EPST (INSERM, CNRS, INRA), qui vont héberger les stages longs.

• L’ouverture sur plusieurs laboratoires en Suisse.

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Points faibles :

• Les flux d’étudiants avec la mise en place d’une autre spécialité de master en M1 à l’UFC.

• Les modalités de sélection entre M1 et M2 ne sont pas précisées.

• La faible professionnalisation du cursus.

• Une seule spécialité pour une mention de master.

• La difficulté de permettre aux étudiants de réellement personnaliser leur formation par un très large choix d’UE optionnelles.

• L’adossement à la recherche peut être un peu limité pour le M1.

Avis par spécialité

Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire : cancer, nutrition, plantes

Appréciation : B

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention. Un avis favorable devrait être conditionné à la création d’une seule mention « SVS ». L’objectif de la spécialité est de préparer les étudiants pour un doctorat dans l’un des laboratoires de l’ED « HES » de Franche Comté ou DE2I de Bourgogne. Le M1 fait suite à la Licence locale qui possède un parcours dédié à la poursuite d’étude dans cette formation de master. La mutualisation du M2 avec l’université de Bourgogne permet de maintenir un vivier local d’étudiants sans multiplier les formations. Quelques modules plus professionnalisants seraient intéressants à intégrer pour les étudiants ne poursuivant pas en M2.

Points forts :

• La mutualisation du M2 avec Dijon.

• L’adéquation des équipes d’accueil avec les trois spécialisations de M2.

• Les contenus sont en adéquation avec les compétences visées.

• Le bon adossement à la recherche via 4 EA et une UMR INSERM sur Besançon. Une dizaine d’UMR (CNRS, INSERM, INRA) et plusieurs EA sur Dijon.

• La grande diversité et qualité des laboratoires d’accueil en M2 sur Besançon et Dijon. L’accueil est possible par les universités de Lausanne et de Genève. Le stage intégré en laboratoire dès le M1.

• Le bon niveau scientifique des intervenants tous publiants dans leurs spécialités. 90 % des étudiants de M2 ont poursuivi en doctorat, les autres étant des internes en médecine.

Points faibles :

• Un parcours tubulaire en M1 avec très peu d’options.

• Le faible flux d’étudiants prévisible avec la mise en place d’une autre spécialité de master en M1 à l’UFC.

• Un flux constant, annoncé à 35 étudiants en M1 et 35 en M2 (dont 10 sur Besançon). Avec l’ouverture d’une autre mention de master, ces flux sont probablement surestimés. La faible professionnalisation du cursus.

• Le dossier ne mentionne pas les liens pédagogiques avec d'autres écoles et instituts impliqués dans la formation.

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Recommandations

• La création d’une seule mention « SVS » à l’UFC avec deux spécialités : « Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire » et « Neurosciences », ce qui ne demande pas de remaniement dans la maquette, de nombreux enseignements étant déjà mutualisés.

• Prévoir quelques modules professionnalisants pour les étudiants ne poursuivant pas en M2.

• Les liens mentionnés avec les masters professionnels sont à préciser.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081353

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences environnementales

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master mention Sciences environnementales (Terre, environnement, biologie santé et écologie) est une

formation qui couvre trois voies fondamentales d'accès au monde du travail : la recherche, l'enseignement et les métiers de l'environnement dans le secteur privé. Trois spécialitées sur cinq affichent une volonté de formation clairement professionnalisante.

Ce master, soutenu principalement par l'UMR Chronoenvironnement, s'appuie sur des équipes pédagogiques importantes et suffisamment diversifiées dans la majorité des disciplines. L'intégration des professionnels dans les équipes pédagogiques et le lien étroit qui existe entre la formation master et le monde de l'entreprise sont clairs. Le master bénéficie de la prédilection traditionnelle de l'Université de Franche-Comté pour les domaines appliqués (eaux, géologie,etc) et des réseaux construits au fil du temps (anciens étudiants, entreprises partenaires, etc). Il est de ce fait parfaitement intégré au contexte socio-économique régional.

Sur le plan international, il existe une volonté de favoriser la mobilité des étudiants et leur apprentissage de langues étrangères.

Il s’agit d’un projet de qualité, affichant un investissement important pour le suivi et l'encadrement des étudiants dans le cadre de parcours personnalisés et diversifiés, bien ancrés dans la réalité du monde du travail. Cependant, bien que le schéma annoncé fasse référence à une organisation en T, l'analyse du dossier montre plutôt une juxtaposition de cinq "filières" sans réelle communication, si ce n'est une certaine mutualisation d'UE en M1. La présentation générale de la mention est perfectible et on ne découvre son organisation générale qu'en procédant à l'analyse détaillée des cinq spécialités. Les spécialités ont globalement de bons taux de débouchés professionnels pour les étudiants, mais qui sont le plus souvent insuffisamment détaillés.

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Points forts :

• Caractère professionnalisant de la majorité des spécialités (4 sur 5), avec un placement des étudiants bon à très bon dans les spécialités tournées vers le secteur professionnel.

• Formation à l'autonomie des étudiants, nombreux types de stages, travaux personnels, incitation à la mobilité et à l'apprentissage de langues.

• Diversité des spécialités.

• Compétence scientifique de l'UMR 6565, principal support de la mention.

Points faibles :

• Les attendus dans certaines spécialités restent flous (M2 - SVT notamment).

• Le dossier manque de précisions sur le devenir des étudiants (ce point est essentiel dans des formations à vocation professionnalisante).

• Rémanence des fonctionnements pré LMD du type DESS et IUP.

• Mauvaise qualité générale de la présentation du dossier.

• Redondances entre le site bisontin et Montbéliard.

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Avis par spécialité

Qualité des eaux des sols et traitements (QUEST)

Appréciation : A

Cette spécialité, issue d'un DESS, est attractive et bien ciblée, avec une bonne expérience pédagogique et de solides débouchés pour les étudiants diplômés. Il s’agit d’un bon dossier de formation à vocation professionnalisante, même si l’organistaion pédagogique est perfectible. Les compétences de l’équipe pédagogique sont bonnes.

Points forts :

• La multidisciplinarité de cette formation professionnalisante.

• Le positionnement national par rapport aux autres formation aux métiers de l'eau en France.

• La bonne lisibilité de la spécialité dans le contexte économique régional et l'ancrage dans le temps de la spécialité (gage de compétence), avec la constitution d'un réseau d'anciens étudiants en poste permettant le pilotage et l'orientation des nouveaux étudiants.

• La participation active - y compris dans l'équipe pédagogique - des professionnels.

• Les stages, écoles de terrain, cas d'études, qui ancrent les étudiants dans les problématiques appliquées.

Points faibles :

• Rayonnement relativement limité en ce qui concene les débouchés.

• L'articulation M1/M2 est encore trop proche d'un système maitrise / DESS.

Vie, Terre, environnement, santé société (VTESS)

Appréciation : B

Il s’agit d’une spécialité recherche du master qui accueille des étudiants en provenance des parcours Ecosystèmes et environnement, Biologie environnementale, ainsi que quelques étudiants du parcours Géologie appliquée. Elle répond au besoin de formation à la recherche et est soutenue par des organismes de recherche reconnus (CNRS, INRA, AFSSA, etc.). Le dossier manque de précision concernant le devenir des étudiants, les domaines d'embauche et les organismes où elle s'effectue.

Points forts :

• Pluridisciplinarité et formation à l'analyse de problèmes scientifiques variés.

• Stages de recherche encouragés à l'étranger (mais la nature et le nombre des stages restent inconnus).

• Bonne intégration aux structures de recherche locale.

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Points faibles :

• Assez peu de lisibilité quant aux domaines de recherche auxquels la formation se destine (rien de vraiment spécifique).

• Le devenir des étudiants, et en particulier la poursuite en thèse, est insuffisamment détaillé : il est en conséquence difficile d'évaluer la pertinence de la formation.

• Les flux en provenance des différents parcours ne sont pas détaillés.

Géologie appliquée

Appréciation : A

Il s’agit d’une spécialité originale par la présence d'une formation par alternance (apprentissage) qui garantit potentiellement de bons niveaux de placement pour les étudiants et semble présenter un bon succès pédagogique et professionnel. Ce volet aurait dû faire l'objet d'une présentation analytique plus détaillée.

Points forts :

• Ciblage professionnel de la formation.

• Formation professionnalisante fonctionnant sur un système de recrutement d'apprentis (formation par alternance) assurant un taux de placement optimal.

• Grande diversité des intervenants.

• Bonne implantation dans le tissu socio-économique.

Points faibles :

• Relatif isolement de la spécialité.

• Manque d'information détaillée sur l'organigramme fonctionnel des semestres.

• Manque d'information détaillée sur le devenir professionnel des étudiants (important pour une telle formation).

Sciences de la vie et de la Terre pour l'enseignement

Appréciation : B

La spécialité est dédiée à la formation et à la préparation aux concours du secondaire. Le M1 est une formation des maîtres "classique" et le M2 s’adresse aux candidats (dont certains seraient déjà certifiés ?) préparant l'agrégation ou se réorientant vers la recherche.

Même si la démarche est bonne, il conviendrait cependant d'avoir une estimation de la demande (nombre d'étudiants se déclarant intéressés par une poursuite en M2, dont certains sont déjà engagés dans la fonction publique - certifiés).

Par ailleurs, les attendus du M2 sont à clarifier : s’agit-il d’une véritable préparation à l'agrégation ? Quels sont les secteurs préparés ? S’agit-il d’une remise à niveau pour une réorientation vers la recherche ?

Enfin la réussite aux concours (CAPES, CAFEP, Agrégation) n'est pas indiquée ; or, cette précision aiderait à se faire une idée de la formation et à estimer un flux étudiant futur dans le cadre d'un M2.

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Points forts :

• Formation des maîtres couvrant bien les aspects des programmes des concours de la fonction publique.

• Equipe pédagogique conséquente.

• Prise en considération de la réorientation des étudiants vers un cursus "normal" en cas d'échec aux concours.

Points faibles :

• Pas d'information détaillée sur l'organisation de la spécialité, ni sur les flux d'étudiants et leur devenir. En particulier ceux qui doivent se réorienter suite à un échec.

• Proposition de M2 louable, mais peu argumentée : s'agit-il uniquement d'une année de validation et de réorientation/mise à niveau pour aller vers la recherche ? S'agit-il de préparer également à l'agrégation (il semble que ce soit le cas à la lecture des fiches UE - semestre 3 notamment) ?

Gestion durable de l'environnement pour les territoires et les entreprises

Appréciation : A

Il s’agit d’une formation généraliste en environnement de bonne qualité, bien ancrée dans les domaines de compétence de l'établissement et bien articulée avec le monde de l'entreprise et du travail. La spécialité vise à former des cadres dans les métiers d'intervention et d'ingénierie de l'environnement. Elle fait suite à un IUP devenu master et est à l'état de projet.

Cette spécialité présente un intérêt certain en termes de ciblage professionnel, mais doit être mieux intégrée dans le dispositif général du master afin d'éviter des redondances nuisibles à la lisibilité du dispositif général. Un des principaux écueils à surmonter est la localisation sur le site de Montbéliard qui induit un isolement géographique par rapport au reste du master et favorise la redondance. Il faut clairement justifier la spécificité de cette spécialité par rapport au parcours M1 du site de Besançon et travailler à intégrer globalement l'ensemble.

Points forts :

• Formation fortement professionnalisante étroitement liée au monde de l'entreprise (participation active).

• Ouverture très large aux étudiants, aux professionnels (formation continue, contrat de professionnalisation) et aux apprentis.

• Stages, projets tutorés, suivi personnalisé des étudiants.

• Contenu pertinent des UE.

Points faibles :

• Manque de clarté du dossier sur l'organigramme de la formation (UE, options).

• Le caractère en partie recherche de cette spécialité est évoqué, mais non documenté.

• Positionnement insuffisamment argumenté par rapport aux autres spécialités et au parcours M1.

• Suivi des étudiants non précisé.

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Recommandation :

• Il faut clarifier la spécificité de la spécialité Gestion durable de l'environnement pour les territoires et les entreprises par rapport au parcours M1 du site de Besançon et travailler à mieux intégrer cette spécialité dans l’ensemble du master.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besancon

Demande n° 20081354

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Molécules, ondes, systèmes et surfaces

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Les objectifs scientifiques de cette formation relèvent du domaine de la physique et de la chimie. Ils sont bien identifiés autour d’axes prioritaires d’instituts de recherche sur la physico-chimie des matériaux et des surfaces, la photonique et le temps-fréquence.

Ce master propose trois spécialités : « Réactivité moléculaire et matériaux » (RMM), à finalité recherche (laboratoire académique ou entreprise) ; « Formulation et traitements des surfaces » (FTS), à finalité professionnelle, et « Physique, information, communication et systèmes » (PICS), à double finalité recherche et professionnelle. Les objectifs sont clairs en particulier pour les spécialités (PICS) et (FTS). Les spécialités RMM et PICS ont été profondément remaniées dans cette nouvelle demande.

Les objectifs professionnels de ce master avec ses trois spécialités sont de fournir des cadres aux départements R et D d’entreprises publiques ou privées et de permettre à des étudiants de poursuivre en thèse.

L’adossement recherche se fait sur trois laboratories importants : l'institut FEMTO-ST (UMR CNRS 6174), 130 chercheurs, l’Institut UTINAM (UMR CNRS 6213), 63 chercheurs et le LMN (UMR CEA 4), 9 chercheurs.

L’organisation des cours est classique avec un S1 composé uniquement d’UE théoriques, un S2 avec une UE qui est un stage, un S3 composé dans la majorité des cas d’UE théoriques et un S4 dédié à un stage en laboratoire ou industriel.

Le contenu des enseignements est relativement classique, à très forte connotation chimie dans la spécialité RMM et optique dans la spécialité PICS. Il est étonnant que dans la spécialité FTS (traitement des Surfaces), aucun cours de spectroscopie des surfaces (XPS, UPS et AES) ne soit dispensé.

Le nombre d’inscrits dans l’ancienne mouture de ce master était de 28 (M1)/24(M2) en 2004-2005, 20(M1)/22(M2) en 2005-2006 et 34(M1)/14(M2) en 2006-2007. Environ 80 % des effectifs viennent de la spécialité FTS existante. Les chiffres donnés par les responsables du projet visent à passer à 45 étudiants par an au niveau du seul M2 et à plus de 75 sur le M1. Ceci représente une augmentation de 300 % sur le chiffre 2007 et on peut s’interroger sur la tenue de cet objectif. Le bassin d’emploi étant ce qu’il est, c’est la poursuite en thèse de ces étudiants qu’il

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faudra probablement promouvoir, dans la mesure des capacités d’accueil des laboratoires… Les porteurs du projet estiment que les effectifs en L3 Physique-Chimie à l’UFC, qui sont de l’ordre de 100 étudiants par an, démontrent cette possibilité : cela supposerait qu’un étudiant sur deux en L3 se retrouve dans ce master. Les étudiants de L3 de l’UFC seront admis automatiquement dans ce master, les extérieurs passant devant une commission d’admission.

Il est difficile de disposer de chiffres concernant les débouchés. La spécialité FTS quant à elle (axée principalement sur l’industrie), présente des chiffres d’insertion professionnelle mitigés (66 % de CDI après deux ans, 6 % de CDD après deux ans). Il n’est pas fait mention dans le document du nombre d’étudiants ayant obtenu une thèse….. Dans la mesure où la spécialité RMM est une émanation directe d’une ancienne mention Physique-Chimie, les porteurs du projet auraient pu donner les chiffres concernant cette dernière .

L’ouverture internationale est forte et se fixe comme but qu’une partie du cursus se fasse à l’étranger que ce soit par le biais de stage ou pour une partie de la formation théorique. De plus, une demande de master européen sur l’axe prioritaire de l’établissement ‘Temps-Fréquence’ est en cours.

En conclusion, le master mention “Molécules ondes, systèmes et surfaces” (MOSS) de l’Université de Franche-Comté (UFC) propose une restructuration significative du master mention ‘Physique et chimie’ constitué des spécialités (“Physique”, “Chimie” et “Formulation, analyse et simulations”) et du master mention “Sciences technologiques de l’information et de la communication” constitué de la spécialité “Electronique et optique”. La motivation de ce renouvellement avec modification est l’affichage d’une mention unique constituée de trois spécialités lisibles pour les étudiants et s’appuyant sur les compétences de deux instituts associés au CNRS et reconnus internationalement. Même si le dossier manque un peu de maturité, l’offre de formation est d’une grande qualité, cohérente dans son ensemble et très ambitieuse. Néanmoins, au-delà de ces ambitions, le dossier n’indique pas vraiment les actions qui seront menées pour attirer les étudiants vers ce master, qu’ils proviennent des licences de l’établissement ou autres. Par ailleurs, il est étonnant que les Ecoles doctorales de l’établissement associées à ce master ne soient pas évoquées. Un accent particulier a été mis pour qu’un grand nombre d’UE soit mutualisé entre les spécialités et même des masters de mentions différentes de l’établissement. Même si la spécialité FTS semble tubulaire, la possibilité de changer d’orientation est réelle. Pour les deux autres spécialités, les possibilités de réorientations des étudiants sont bien circonstanciées. En conclusion, cette nouvelle mention présente des atouts qui méritent d’être soutenus.

Points forts :

• Adossement à la recherche.

• Capacité d’accueil en thèse appréciable.

• Participation au Pôle nord-est du réseau de Chimie théorique.

• Master européen Temps-Fréquence.

• Contrats ERASMUS-SOCRATES établis avec un nombre significatif d’universités européennes.

• Bourses DYNASTAGES donnant une bonne possibilité d’effectuer des stages à l’étranger.

• Equipe pédagogique bien structurée.

Points faibles :

• Les UE transversales n’apparaissent pas communes (chaque spécialité propose des fiches UE d’accompagnement).

• Exceptées quelques UE, les modalités de contrôle ne sont pas détaillées.

• Les écoles doctorales de l’établissement sont absentes du dossier.

• L’insertion professionnelle des étudiants est incertaine.

• Peu de recouvrement thématique entre les trois spécialités, du moins entre PICS et RMM/FTS.

• Prévisions d’effectifs non-réalistes.

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Avis par spécialité

Réactivité moléculaire et matériaux (RMM)

Appréciation : B

L’objectif pédagogique clairement établi est d’offrir une formation solide en physique et chimie moléculaire et des matériaux. Les objectifs scientifiques spécifiques tels que les interactions molécule-surface, la physico-chimie des interfaces sont bien renseignés dans ce dossier.

Il semble clair que le principal débouché de la spécialité RMM est une entrée en formation doctorale. Dans la description de la spécialité, des débouchés vers une insertion professionnelle sont aussi proposés sans vraiment d’argument, si ce n’est la possibilité pour les étudiants d’effectuer leur stage du quatrième semestre dans des entreprises. Par ailleurs, les écoles doctorales ne sont pas renseignées.

L’organisation et le contenu des cours offrent la possibilité aux étudiants de changer de spécialité dès la fin du S1, mais aussi en S2. Pour les deux premiers semestres (en particulier le premier), la forte mutualisation des UE avec les spécialités FST et PICS permettront aux étudiants de choisir un parcours personnalisé. Les enseignements communs concernent les seules UE transversales (Anglais et Outils scientifiques) ; pour le reste tout est optionnel.

Les aspects formation à la recherche locaux sont solides avec, en plus, une participation au Pôle nord-est du réseau de Chimie Théorique (dont les modules spécifiques ne sont malheureusement pas renseignés).

L’équipe pédagogique est mal identifiée, une liste d’enseignants est fournie sans préciser qui fait partie de cette équipe. Pour une spécialité dont le principal débouché est une entrée en formation doctorale, le nombre de chargés de recherche intervenant dans la spécialité est faible (environ 7,5 %).

Les flux de l’ensemble de la mention sont renseignés, mais pas détaillés spécialité par spécialité. Des flux de 20 à 25 et de 10 à 15 sont attendus respectivement en M1 et M2.

Points forts :

• Adossement à la recherche.

• Formation de haut niveau.

• Participation au Pôle nord est du réseau de Chimie théorique.

• Forte mutualisation des UE dans les semestres S1 et S2.

Points faibles :

• Les bilans des parcours chimie et physique de l’ancienne mention ne sont pas indiqués.

• Les écoles doctorales sont non-renseignées.

• L’équipe pédagogique est mal identifiée.

• Pas d’objectif clair pour le niveau à atteindre en anglais.

• Le mode de recrutement n’est pas précisé pour les étudiants de l’établissement.

En conclusion, la spécialité RMM est, sans aucun doute, une formation solide en physique fondamentale et en chimie s’appuyant sur des équipes de recherche de qualité et reconnues. La forte mutualisation des UE au cours des semestres S1 et S2 devrait permettre l’ouverture de la plupart des UE proposées avec un effectif raisonnable. Il faut espérer que l’équipe pédagogique de la spécialité saura dynamiser la formation pour la rendre lisible vis-à-vis des étudiants.

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Formulation et traitement des surfaces

Appréciation : A

L’objectif de cette spécialité est la formation d’étudiants capables d’optimiser l’élaboration de produits formulés pour le traitement des surfaces ainsi que leur caractérisation. Un accent particulier est mis sur l’originalité de cette spécialité dans le paysage des offres de formation au niveau master en France.

Cette spécialité à finalité professionnelle s’appuie sur l’un des groupes de l’institut UTINAM qui n’est pas renseigné. L’équipe pédagogique est bien identifiée.

Les cours et leurs contenus sont classiques pour un master avec un bon équilibre entre la formation théorique et les stages en entreprise. Le premier semestre est totalement mutualisé avec la spécialité RMM, alors que les semestres S2 et S3 sont spécifiques à la spécialité FTS, hormis les UE transversales. Les aspects professionnalisants sont bien détaillés et se font au travers d’UE avec l’intervention de professionnels et de stages industriels.

Un flux d’une vingtaine étudiants environ est attendu à partir de la rentrée 2009. Le bilan renseigné montre qu’il faut environ un an à un diplômé pour obtenir un emploi et que le pourcentage moyen de CDI signés deux ans après l’obtention du diplôme est de 66 %.

Points forts :

• Originalité de la formation au niveau national.

• Possibilité de pratiquer « le contrat de professionnalisation ».

• Volonté de mettre en place une formation par apprentissage.

• Le déroulement des stages, leurs suivis et leurs évaluations.

• Deux à trois étudiants de chaque promotion font une partie de leur cursus à l’étranger.

Point faible :

• L’accompagnement des étudiants pour trouver un stage n’est pas renseigné.

En conclusion, cette spécialité dont l’originalité est bien mise en valeur est une formation pérenne qui ne pose pas de problème particulier.

Physique, information, communication et systèmes

Appréciation : A

Les objectifs pédagogiques scientifiques de cette spécialité sont clairement identifiés. Cette formation est pluridisciplinaire en physique fondamentale et physique appliquée. Les objectifs sont bien développés et bien justifiés. Cette spécialité propose trois parcours. Le parcours « Photonique » qui permettra d'acquérir, d’une part, une formation solide en physique générale liée à l’optique et, d’autre part, dans de nombreux domaines d’application de l’optique moderne. Le parcours « Temps-Fréquence » est issu d'une tradition historique d'activité industrielle, technologique et scientifique à Besançon et dans la région Franche-Comté (le LPMO est un laboratoire créé par le prix Nobel Alfred Kastler) dans le domaine de la métrologie du Temps. Le parcours « Micro et nanotechnologies » se justifie de par la tradition reconnue nationalement et internationalement dans le domaine des microtechniques (rayonnement du salon Micronora de Besançon, Institut des microtechniques, moyens technologiques de la centrale MIMENTO de FEMTO-ST).

Les débouchés sont clairement établis et sont doubles : insertion professionnelle et stage doctoral. Alors que des lettres de soutien d’industriels accompagnent le dossier, les écoles doctorales ne sont pas renseignées.

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L’adossement à la recherche se fait principalement en appui à l’institut FEMTO-ST. Les reconnaissances tant nationales qu’internationales des équipes de recherche impliquées dans cette spécialité sont très bien détaillées.

Les aspects professionalisants se font au travers d’UE spécifiques avec l’intervention de professionnels et de stages industriels.

Même si les objectifs scientifiques et pédagogiques des trois parcours de la spécialité sont bien détaillés, l’organisation pédagogique de chacun est absente. L’organisation est présentée comme celle d’un parcours unique qui est acceptable et classique.

Le contenu est en cohérence avec les recherches d’excellence en physique de l’établissement. Le rapport du tronc commun aux options est convenable avec 50 % d’UE en tronc commun sur les trois premiers semestres (80 % pour les semestres S1 et S2 et 20 % pour le semestre S3).

L’équipe pédagogique est mal identifiée ; une liste d’enseignants est fournie sans préciser qui fait partie de l’équipe pédagogique.

Les flux de l’ensemble de la mention Physique et chimie sont renseignés, mais pas détaillés spécialité par spécialité. En particulier, ceux du master ELO ne sont pas indiqués. Les flux de 25 à 30 et de 15 à 20 sont attendus respectivement en M1 et M2.

Les bilans du devenir des étudiants des masters ELO et Physique chimie (spécialité Physique) ne sont pas renseignés.

L’objectif de cette spécialité PICS est de réunir deux spécialités : l’une, relevant du domaine de la physique appliquée (master ELO) et l’autre, du domaine de la physique fondamentale (master Physique chimie, spécialité Physique). Cette spécialité PICS souhaite recruter des étudiants issus de licences Physique-chimie et EEA. Dans cette entreprise audacieuse, une part trop importante de remise à niveau dans les enseignements est à craindre, limitant les objectifs pédagogiques initiaux. Néanmoins, cette spécialité mérite d’être soutenue pour redonner de la vigueur aux formations de physique de niveau master de l’établissement.

Points forts :

• Excellent adossement à la recherche.

• Formation de haut niveau.

• Une forte mutualisation des UE avec les spécialités de la mention et une autre mention de l’établissement (seulement 25 % des UE sont spécifiques à la mention).

Points faibles :

• Les bilans de cette spécialité physique et celle du master ELO ne sont pas renseignés.

• Les écoles doctorales ne sont pas renseignées.

• L’équipe pédagogique est mal identifiée.

• L’accompagnement des étudiants pour trouver un stage n’est pas indiqué.

• Le mode de recrutement (identique à celui de la spécialité RMM) n’est pas clair pour les étudiants de l’établissement.

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Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081355

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Informatique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’objectif pédagogique est la maîtrise des aspects technologiques aussi bien que conceptuels en informatique

pour les étudiants, futurs chercheurs et futurs ingénieurs, via une offre de spécialisations variée. Les débouchés sont assurés dans l’industrie, et le potentiel d’accueil de doctorants est suffisant. Les spécialités proposées sont cohérentes avec les besoins industriels et la demande est extrêmement forte pour des étudiants de ce niveau en informatique. L’assise générale de la mention est suffisamment généraliste pour ne pas limiter les diplômés dans leur recherche d’emploi.

En présentiel, l’effectif attendu est de 45 étudiants en première année et du double en deuxième année. Le flux principal est en provenance de la licence de l’UFC complété par un recrutement en mobilité (principalement internationale) en deuxième année. En enseignement à distance, l’effectif attendu varie entre 60 et 100. Ces prévisions sont cohérentes avec les flux de ces dernières années. Ils sont peut-être un peu optimistes en ce qui concerne la deuxième année. Il faudra faire attention à ne pas construire des filières accueillant trop peu d’étudiants. Les modalités de recrutement sont classiques (de droit pour les titulaires de licence d’informatique, sur dossier pour les autres).

Il s’agit ici d’une intégration des anciens IUP, DESS et DEA du quadriennal précédent. Le positionnement régional est bien argumenté et cohérent. Le master s’intègre parfaitement avec la licence informatique de l’UFC, mais ne devrait pas poser de problème particulier aux étudiants venant d’autres licences d’informatique.

L’organisation de la mention est en T avec une distinction recherche/professionnel par le stage, sauf pour la spécialité AHPM qui est purement recherche. Une première année est en tronc commun et il y a quatre spécialités en deuxième année. En parallèle, il y est proposé une spécialité en formation à distance. Des passerelles sont possibles entre la formation en présentiel et la formation à distance entre les deux années. Il y a une UE optionnelle sur dix en première année et pour la plupart des spécialités, une UE optionnelle sur six ou sept en deuxième année. La spécialité en formation à distance est composée de modules tous obligatoires. Il y a donc assez peu d’options.

Le dossier indique une ouverture au recrutement à l’international et la possibilité de stages à l’étranger.

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L’adossement recherche concerne trois laboratoires : LIFC, SeT, LIMA, soit 139 chercheurs. L’équipe pédagogique est principalement composée d’enseignants-chercheurs issus de ces laboratoires (principalement le LIFC). Le manque d’implication des industriels dans la formation est regrettable. Ils n’interviennent que pour des conférences courtes ou des suivis de projets. Un seul cours est assuré par un industriel.

L’UFC se trouve sur deux sites (Belfort et Montbéliard), ce qui conditionne à enseigner une spécialité dans un seul site et à avoir peu de mutualisation entre des spécialités enseignées sur des sites différents. Un effort certain de restructuration a été effectué pour améliorer la lisibilité de l’offre en proposant une mention informatique comme dans les autres universités régionales et en restructurant les spécialités. En particulier, il y a la proposition de création d’une spécialité recherche co-habilitée avec l’UHA et l’UTBM.

Points forts :

• L’adossement à la recherche.

• Le contenu des enseignements et les choix de spécialités.

• La présence d’une spécialité en formation à distance.

• Le positionnement dans le contexte régional.

Points faibles :

• Les parcours sont un peu trop figés, il y a peu de cours optionnels.

• Trop peu de cours sont assurés par des industriels. Les liens avec les entreprises pourraient être renforcés.

• La dispersion géographique des sites d’enseignements met des contraintes fortes sur l’organisation de la mention (difficultés de mutualisation en particulier).

• Il y a un risque de trop faibles flux sur certains sites qui peut amener à orienter des étudiants vers des spécialités qu’ils ne mettent pas en priorité.

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Avis par spécialité

Algorithmes hautes performances et modélisation

Appréciation : B

Cette spécialité est co-habilitatée avec l’Université de Haute Alsace et l’Université technologique de Belfort-Montbéliard.

L’objectif est ici de délivrer des connaissances approfondies sur les méthodes et outils utilisés dans le domaine de l’algorithmique avancée : algorithmique répartie, algorithmique géométrique et optimisation. C’est une spécialité recherche uniquement qui mène à la préparation d’un doctorat et aux métiers de la recherche. Les laboratoires d’accueil semblent avoir la capacité d’accueil nécessaire. Un autre objectif est de regrouper dans une spécialité régionale les aspects les plus fondamentaux en informatique des divers établissements.

L’organisation est à 80 % en tronc commun, avec une option parmi trois possibilités menant chacune à un stage dans une équipe de l’un des trois laboratoires partenaires. Les contenus sont très proches de la recherche. Les cours sont assurés à parts sensiblement égales (avec un point un peu plus important de l’UFC) par les trois établissements partenaires, quasi-intégralement par des enseignants-chercheurs, ce qui est normal pour une spécialité recherche.

Les flux proviennent de la première année de la mention informatique de l’UFC, de l’UHA, d’autres universités (éventuellement étrangères) et de la quatrième année de l’UTBM en parallèle avec la cinquième année. Le flux attendu est de 15 la première année et de 25 les années suivantes.

Point fort :

• Il s’agit d’une collaboration entre trois établissements : l’expérience mérite d’être tentée, car elle permet de maintenir un enseignement plus fondamental qui peut intéresser suffisamment d’étudiants.

Point faible :

• Comme cette spécialité est une création, il faut faire attention à son attractivité pour maintenir un flux suffisant d’étudiants. Le fait qu’elle soit purement recherche peut nuire à cette attractivité. Il faudrait maintenir un certain niveau de professionnalisation, même pour une spécialité recherche.

Informatique avancée et applications

Appréciation : A

L’objectif de cette spécialité est de former des cadres de niveau Bac+5 qui soient à même de répondre aux défis futurs des sciences informatiques et aux besoins des entreprises dans le domaine du génie logiciel et dans celui des systèmes distribués.

Cette spécialité est en formation à distance pendant les deux années. Une passerelle existe avec la formation en présentiel en fin de première année (dans les 2 sens). L’organisation est la suivante : quatre UE obligatoires par semestre sauf au quatrième semestre (deux UE obligatoires et stage). Les étudiants, souvent salariés, peuvent suivre la formation à leur rythme et donc s’inscrire à une seule UE à la fois. Il n’y a pas d’option.

Le contenu dénote d’une formation solide, complète et cohérente. 60 à 100 étudiants sont attendus. L’équipe pédagogique est entièrement issue du LIFC (17 enseignants-chercheurs, 2 PRAG et 2 PAST).

Il n’y a pas d’information dans le dossier sur l’insertion professionnelle.

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Points forts :

• Originalité de l’enseignement à distance.

• Flux de bon niveau.

• Formation solide, complète et cohérente

Points faibles :

• Il s’agit d’une spécialité monolithique, sans options. Il faudrait étudier si les flux permettraient d’offrir plus de possibilité de personnalisation aux étudiants.

• Absence de suivi des étudiants et de leur devenir professionnel.

Réseaux et informatique mobiles

Appréciation : B

L’objectif de cette spécialité est de former les étudiants de manière à ce qu’ils soient rapidement opérationnels dans les entreprises dans les aspects liés aux réseaux, à la mobilité en introduisant les principes des services contextualisés, tout en leur assurant un bagage fondamental suffisant qui leur permettra soit d’évoluer dans un contexte professionnel très changeant en termes de technologies, soit de pouvoir entamer un travail de recherche. Les objectifs professionnels sont clairs : besoin croissant de mobilité dans les entreprises et domaine de recherche très actif. Cette spécialité est géographiquement localisée à Montbéliard.

Les points particuliers de l’organisation sont un choix d’option parmi deux au troisième semestre pour une coloration plus recherche ou professionnelle, peu (pas ?) d’interventions d’industriels et une UE optionnelle de Fondement et méthodologie de la recherche.

Les flux attendus sont de 15 à 20 étudiants. Il n’y pas d’information dans le dossier sur l’insertion professionnelle.

En termes d’adossement à la recherche, il y a un lien fort avec les thématiques de recherche locales à Montbéliard. L’équipe pédagogique est intégralement composée d’enseignants-chercheurs : il y donc un manque criant d’industriels intervenant dans la formation.

Point fort :

• L’originalité thématique en lien avec la recherche locale.

Points faibles :

• Le faible flux attendu en deuxième année.

• La spécificité géographique limite les possibilités de mutualisation avec d’autres spécialités en deuxième année.

• Peu d’industriels.

• Pas de bilan de l’insertion professionnelle.

5

Sécurité et sûreté du logiciel

Appréciation : A

Cette spécialité vise à former des cadres de l’informatique spécialisés dans la conception, le développement, le déploiement, la maintenance, la validation, la vérification et la certification de logiciel. Elle se positionne dans le domaine du Génie logiciel, en mettant l’accent sur les enjeux essentiels de la sécurité et de la sûreté du code produit et maintenu. La thématique proposée est très importante, tant industriellement qu’en recherche. Elle est centrale en informatique.

Le contenu pédagogique est pertinent aussi bien pour l’industrie que pour la recherche. C’est un thème d’actualité. Il y a une bonne cohérence de l’ensemble des cours avec une option à deux choix en deuxième année pour une coloration plus recherche ou professionnelle et le partage de certaines UE de la deuxième année avec les systèmes distribués et réseaux (4 sur 7).

Un flux de 25 étudiants est attendus. Il n’y a pas d’information dans le dossier sur l’insertion professionnelle.

Le thème scientifique est présent au LIFC. Les cours sont intégralement assurés par des enseignants-chercheurs. Les professionnels interviennent dans les conférences.

Points forts :

• Thématique importante avec un contenu ciblé et cohérent.

• Débouchés clairs.

Point faible :

• Absence de bilan sur l’insertion professionnelle des étudiants.

Systèmes distribués et réseaux

Appréciation : A

L’objectif est de former des cadres de l’informatique spécialisés dans les aspects liés à la distribution, l’interconnexion des ordinateurs et l’administration des systèmes ou des réseaux. Dans ce domaine, le développement rapide des technologies liées à Internet et les besoins des entreprises assurent une bonne insertion professionnelle.

Le contenu pédagogique est pertinent aussi bien pour l’industrie que pour la recherche. C’est un thème d’actualité. Il y a une bonne cohérence de l’ensemble des cours avec une option à deux choix en deuxième année pour une coloration plus recherche ou professionnelle Certaines UE de la deuxième année sont partagées avec la spécialité Sécurité et sûreté du logiciel (4 sur 7).

Un flux de 25 étudiants est attendu. Il n’y a pas d’information dans le dossier sur l’insertion professionnelle.

Le thème scientifique est présent au LIFC. Les cours sont intégralement assurés par des enseignants-chercheurs, les professionnels intervenant dans des conférences.

Points forts :

• Thématique importante avec un contenu ciblé et cohérent.

• Débouchés clairs.

Point faible :

• Absence de bilan sur l’insertion professionnelle des étudiants.

6

Recommandations

C’est une formation cohérente correspondant à ce qu’on peut attendre d’un master Informatique. Les différentes spécialités permettent aux étudiants de personnaliser leur formation. L’enseignement propose de nombreux travaux pratiques indispensables dans une discipline technologique. Il faut continuer les efforts de structuration et d’augmentation de l’attractivité.

7

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081358

Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Information et communication

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Il s'agit d'une formation mélangeant compétences techniques informatiques, et savoirs sur la communication. Ce master Produits et services multimédia comporte en M2 les trois parcours suivants, avec à chaque fois des effectifs raisonnables :

• Art numérique (de 20 et 25 étudiants).

• Intégration multimédia, (idem).

• Musique et son pour le multimédia (de 10 à 15 étudiants).

Les objectifs professionnels sont tout à fait clairs. Ils consistent à former des spécialistes dans le domaine de la conception et de la réalisation des produits multimédias. La spécialité permet aux étudiants de déboucher sur des métiers comme responsable de conception, directeur technique, web master… Le master répond aux besoins régionaux.

Le master est cohérent, bien intégré dans son environnement social et économique. Les liens entre le monde professionnel et universitaire sont avérés. Plusieurs cadres d’entreprises publiques et privées interviennent dans la formation. La collaboration avec plusieurs entreprises partenaires permet aux étudiants de trouver assez facilement des stages. L’équipement informatique semble en pleine adéquation avec les besoins d’une telle formation.

Les débouchés sont excellents. D’après le dossier, 100% des étudiants de la promotion 2006-2007 ont trouvé un travail dans le domaine du multimédia.

La spécialité est adossée à deux laboratoires de recherches (LASELDI EA 2281 et LIFC EA 2282) qui permettent ainsi un travail pluridisciplinaire sur le thème du multimédia.

Des cours sont prévus dans la formation pour initier à la recherche. Ainsi les étudiants peuvent choisir de faire le stage dans un laboratoire de recherche. Cependant, le dossier ne montre pas le type de sujet proposé par les laboratoires et sur quels critères les étudiants choisissent le stage en entreprise privée ou en laboratoire de recherche.

2

L’équipe pédagogique, composée de huit enseignants, est compétente et assez cohérente. Toutefois, certains enseignants n’ont pas de publications récentes sur le sujet enseigné, ce qui peut être préjudiciable compte tenu du fait que le domaine du multimédia connaît des évolutions permanentes.

3

Avis par spécialité

Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

4

Recommandations

• L’organisation du tronc commun est cohérente, en revanche les étudiants n’ont pas de choix, car tous les cours sont obligatoires. Il pourrait être opportun de proposer aux étudiants plusieurs choix d’UE.

• Les contenus des cours sont intéressants et bien décrits dans les annexes, ils répondent aux objectifs fixés par la spécialité. Il semble toutefois que des cours manquent un peu à cette formation comme : travail collaboratif et multimédia, multimédia mobile, ou encore usages du multimédia.

• L’intitulé du parcours Art numérique serait peut-être à revoir, car les contenus des cours ne correspondent pas parfaitement à cet intitulé.

• Une réflexion sur l’utilisation de l’enseignement à distance pourrait permettre à cette spécialité de s’ouvrir à des étudiants étrangers.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081461

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Ingénierie pour la santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master est comporte de 3 spécialités :

• Relation hôte-greffon (RHG), orientation recherche.

• Ingénierie cellulaire et tissulaire (ICT), orientation professionnelle.

• Systèmes biologiques analytiques et santé (SBAS), orientation recherche.

La spécialité « RHG » est de loin la plus solide et la mieux structurée. Elle s’adresse principalement aux médecins et pharmaciens, avec une petite ouverture aux scientifiques, et répond à un besoin bien identifié, sans réel équivalent en France.

Elle rend compte de 65% des effectifs étudiants, qui restent globalement très faibles : 20-25 en tout pour les 3 spécialités, dont seulement 5 pour chacune des spécialités « ICT » et « SBAS », alors que l’organisation des enseignements mobilise 4 universités (participation de Paris 11, Tours et Dijon), donc logistique plutôt lourde. Par ailleurs, on voit mal la justification de l’annonce d’une augmentation substantielle dans l’avenir compte tenu du contexte général.

La qualité de « RHG » est incontestable, les deux autres spécialités, dont les effectifs sont très faibles, présenteraient un intérêt plus cohérent si elles étaient fusionnées dans un ensemble unique, ce qui permettrait d’offrir une diversification des connaissances pour les étudiants tout en autorisant une économie de moyens d’enseignements.

2

On notera par ailleurs que la spécialité « ICT » doit se confronter à des enseignements hexagonaux offerts en particulier par des écoles d’ingénieurs.

Enfin, le rattachement de la spécialité « SBAS » au master apparaît comme assez artificiel, compte tenu des bases solides en biochimie qu’elle présuppose, ce qui n’est pas le cas pour les autres.

Globalement donc, l’avis est favorable pour la spécialité « RHG », qui bénéficie de compétences claires dans cette spécialité peu ou pas représentée, beaucoup plus réservé pour les deux autres, le caractère artificiel de la réunion étant patent.

3

Avis par spécialité

Ingénierie cellulaire et tissulaire

Appréciation : C

Cette spécialité pourrait être intéressante sur le principe, mais elle ne peut entrer en compétition avec d’autres formations du même type.

Points faibles :

• L’adossement à la recherche insuffisant.

• La réunion artificielle au sein du master avec « RHG » et « SBAS ».

• Les effectifs trop faibles, ne justifiant pas la création d’une spécialité.

Relation hôte-greffon

Appréciation : B

Points forts :

• Une formation originale et de qualité.

• Le bon adossement à la recherche.

• Elle répond à un besoin bien identifié chez les médecins.

Point faible :

• La dispersion géographique de l’équipe enseignante est un peu trop grande.

Systèmes biologiques, analytiques et santé

Appréciation : C

Points faibles :

• Le rattachement artificiel à ce master.

• L’adossement à la recherche est très insuffisant.

• Les effectifs sont trop faibles

4

Recommandations

• Repenser l’intégration des spécialités « ICT » et « SBAS », le maintien en l’état de ces spécialités, pour les raisons indiquées ci-dessus n’est pas justifié. En revanche, élargir la base de formation dans un master unifié et sans spécialités individualisées, mais qui reprendrait au moins certains aspects des enseignements d’« ICT » et de « SBAS » pourrait s’avérer intéressante.

• Augmenter la base de recrutement en Sciences.

• Augmenter la masse critique de chercheurs et industriels rattachés au master.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : BESANCON

Demande n° 20081463

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Langues et cultures étrangères

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’ambition de cette formation à la recherche et la médiation culturelle est de produire des diplômés

généralistes polyvalents. Il s’agit également de proposer une « teinte professionnalisante » nouvelle. La spécificité revendiquée est là : c’est un master en langues qui est appelé à avoir une place à côté des masters plus professionnalisants type LEA.

Le dossier marque une inflexion par rapport à la formation précédente et il s’agit de tirer les leçons des échecs constatés, vers une stabilisation des effectifs. Le tronc commun fort, avec relativement peu d’options, va dans le sens du renforcement disciplinaire affiché.

Cependant, la bifurcation finale recherche/professionnelle (avec pour visée les milieux des industries de la culture et du patrimoine) est tardive (S10) et paraît difficilement conciliable. Le cursus reste insuffisamment transversal, même dans l’optique du nombre attendu d’étudiants, et les objectifs scientifiques cohérents mais restreints. La cohérence (sous-)disciplinaire et thématique se fait clairement aux dépens de la formation professionnalisante : peu d'interdisciplinarité, pas d'économie, gestion, droit, que la maquette dit réserver aux filières LEA dans l’offre globale de formation. L'enseignement disciplinaire (auquel on a ajouté des études sur l'image) a été renforcé par rapport à l'ancienne maquette, mais reste léger en ce qui concerne l'orientation recherche (ainsi que dans la visée des concours). La mention n’est pas structurée en sous-ensembles ; une seule spécialité, co-extensive à la mention elle-même. La cohérence LM est bonne, mais moins sûre avec D.

Pour la branche professionnalisante, les analyses de l’environnement sont insuffisantes : les indicateurs sur les acteurs professionnels/institutions culturelles local au niveau régional et européen ne sont pas fournis.

Une certaine confusion dans le dossier rend l’analyse des effectifs difficile (hausse en M2, mais peu de poursuite de M1 en M2 ?). La nouvelle spécialité professionnelle est censée corriger ces abandons : le dossier ne donne cependant pas de projection précise.

Le réseau d’ouverture internationale est inégal : très bonne pour le monde anglophone (nombre de possibilités de séjours à l’étranger), faible pour l’Italie et l’Espagne (une seule université mentionnée pour chacun de ces pays) et on se demande s’il existe des accords avec l’Allemagne.

2

L’adossement recherche est revendiqué comme la force de ce master, en synergie avec l’un des axes de l’EA. Les fiches Enseignants sont cependant peu actualisées et le dossier mal présenté. Peu de rayonnement PR. Malgré quelques chercheurs très actifs, il y a globalement peu de publiants et peu de publications.

L’équipe pédagogique est bonne, avec une proportion MCF cependant excessive (8 PR sur 30 enseignants). On regrette le peu d'indicateurs concernant les intervenants professionnels.

Point forts :

• Un existant qui rapproche quatre langues dans un projet commun susceptible de s'intégrer à une mention interdisciplinaire plus large, à côté des masters plus professionnalisants type LEA par exemple.

• Cohérence des parcours, fort contenu disciplinaire, adossement à la recherche.

• L’accent mis sur l’interculturalité est intéressant, le renforcement disciplinaire est bienvenu et permettra sans doute de stabiliser les effectifs à un niveau satisfaisant.

Points faibles :

• Une mention coquille vide, sans sous-ensembles autre qu'une seule spécialité co-extensive. La polyvalence visée est peu réaliste. La formation est à la fois trop large et trop étroite ; l'orientation P contient trop peu d'éléments professionnalisants permettant un débouché immédiat et l'orientation R semble insuffisante pour mener à un doctorat ou à l'agrégation.

• Les partenariats en vue des débouchés professionnels envisagés ne semblent pas avoir été étudiés avec précision (il est question d’accords envisagés, mais cela reste vague). On se demande si une véritable étude a été faite pour savoir si une telle formation offrirait effectivement ce type de débouchés.

• L’ouverture internationale est grande en direction des pays de langue anglaise, plus modeste pour les autres pays.

3

Avis par spécialité

Médiations linguistiques et culturelles

Appréciation : B

L’avis sur la spécialité n’est pas différent de l’avis global sur la mention. Les objectifs de la spécialité sont identiques à la mention, mais davantage appropriés à une spécialité voire à une option. A vrai dire, une confusion certaine entre « spécialité » et « option » dessert le dossier dans son ensemble.

La spécialité vise une formation généraliste axée sur les industries culturelles y compris l'enseignement, mais aucun indicateur n’est fourni sur les entreprises ou institutions culturelles de la région susceptibles d’accueillir des stagiaires ou des diplômes. Aucune étude des débouchés stables n’est jointe.

Qu’il soit monolingue ou bilingue, le parcours débouche sur une structure en T, avec bifurcation formation professionnelle ou recherche à la fin du cursus, qui reste peu préparée en amont. Les travaux requis au dernier semestre paraissent légers et la formation en langues, cultures, synthèse, analyse du discours trop étroite pour les débouchés visés. Le refus d'inclure de la gestion (laissée à la formation LEA) apparaît contre-productif.

Pour l’aspect professionnalisant, le stage unique, court, et tardif, paraît insuffisant. Aucun indicateur sur les intervenants professionnels.

Pour l’aspect recherche, la bifurcation semble également insuffisamment préparée : aucune formation supplémentaire, même sous forme d'option, par rapport à ceux qui s'orientent vers P.

Les informations concernant les flux sont peu claires. La prévision à la hausse n'est pas justifiée au-delà de l'attirance d'une « teinte professionnalisante » qui reste légère. Le bilan du devenir des étudiants n’est pas fourni.

La présentation de l’adossement recherche pâtit des fiches Enseignants peu actualisées et d’un dossier mal présenté (confusion articles/ouvrages, noms de directeurs omis, titres présentés 2 fois, manque d'ordre alphabétique, références incomplètes). Faible en taux de publiants et de publications.

Points forts :

• Identiques à ceux de la mention.

Points faibles :

En dehors de ceux qui sont identiques à ceux de la mention.

• La confusion certaine entre termes "spécialité et "option" brouille la logique du projet et le statut de la spécialité au sein de la mention en particulier.

• Un rassemblement avec LEA serait à envisager.

4

Recommandations

• Mieux préparer la bifurcation ; avancer (et multiplier) les stages et les mêler à des cours spécialisés, OU garder la bifurcation pour le dernier semestre mais introduire un stage en S9 à tous pour permettre une diversité d'expérience, une orientation et passerelle optimales (ainsi que des options ciblées plus précisément Recherche).

• La dynamique professionnalisante insuffisante pourrait être corrigée grâce à une transversalité plus forte ; s'ouvrir à d'autres disciplines (économie, gestion, droit) pour augmenter les débouchés.

• Cette spécialité et la mention qui l'englobe, ont vocation à s'intégrer dans une mention pluridisciplinaire, à transversalité plus forte et réellement professionnalisante. Telle quelle, il n’est pas certain que cette mention ait vocation à perdurer.

• Négocier des accords réguliers et suivis avec des partenaires professionnels permettant aux étudiants engagés dans ce master d’expérimenter la réalité de ces milieux professionnels.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n°20081470

Domaine : Droit, économique, gestion

Mention : Management

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Cette demande d’habilitation se fait dans un contexte de forte tertiarisationet et d’une adéquation de l’offre

aux demandes des professionnels du bassin franc comtois.

Points forts :

• Mutualisation de certains enseignements.

• Délocalisation sur Belfort.

• Volonté de désenclaver la région, de s’ouvrir à l’international et de proposer une offre plus proche des demandes professionnelles (ex. ciblage de parcours sur la spécialité MAF).

• Equipe de recherche reconnue : clarifiation de l’offre avec accès à l’apprentissage (pour la spécialité Management Administratif et Financier).

• Renforcement du stage en première année de M1.

Points faibles :

• Pas de présentation de la spécialité e-achat et marché.

• Manque de suivi des étudiants.

2

Avis par spécialité

Administration des entreprises

Appréciation : A

Le Master Administration des Entreprises (MAE) est une formation qui offre une double compétence en gestion aux étudiants et salariés dont le parcours antérieur ne relève pas de la gestion. Ce master a pour objectif de former des cadres de haut niveau capables de comprendre l’entreprise dans sa globalité et d’y exercer des responsabilités.

Il accueille en formation initiale des étudiants issus d’écoles d’ingénieurs ou titulaires de master 1 dans le domaine des sciences, du droit, des lettres, des sciences humaines, de la médecine… Dans le cadre de la formation continue, il accueille des salariés ou chercheurs d’emploi qui souhaitent augmenter leurs savoirs et leurs pratiques en gestion et management.

Lors du prochain quadriennal, il est proposé d’ouvrir pour le MAE deux parcours distincts :

• Un parcours « management des entreprises » qui dans l’esprit reste proche du master CAAE actuel, mais renforce les aspects de management et donne des grilles de lecture indispensables à ceux qui souhaitent exercer des responsabilités dans les entreprises et encadrer des équipes.

• Un parcours « entrepreneuriat et innovation » qui en plus du tronc commun propose un ensemble de connaissances et d’outils utiles au montage et à l’évaluation de projets de création, de reprise ou d’innovation.

Points forts :

• Existence d’une UE transversale, UE 5 Anglais des Affaires qui traduit la volonté de la formation de renforcer le niveau de langue des étudiants.

• Dossier très bien présenté, très clair qui correspond à des attentes et à un positionnement très anciens.

L’avis est très favorable, les deux parcours envisagés nous semblent totalement justifiés et permettent un renouvellement intéressant de la spécialité.

Contrôle, comptabilité, audit

Appréciation : B

Cette spécialité vise à former des étudiants spécialisés dans les domaines de l'expertise comptable, de l’audit et du contrôle avec une compréhension des impacts en matière de gouvernance des organisations. Les débouchés ne se caractérisent pas par les types d’organisations concernées (petites ou grandes entreprises, éventuellement collectivités locales), mais par la nature des fonctions à remplir. A court terme, les postes visés sont variés : chef comptable, responsable de la consolidation des comptes, contrôleur de gestion, auditeur junior. A moyen terme, les postes et professions visés peuvent être expert comptable, commissaire aux comptes, directeur financier ou directeur du contrôle de gestion, etc.

Point fort :

• Le parcours professionnel est bien pensé.

3

Points faibles :

• Une baisse du nombre d’étudiants sur 4 ans, d’autant plus sensible que l’effectif total est faible.

• Problème quant au parcours recherche.

• Pas d’ouverture de ce parcours en 2007-2008, un étudiant en 2006.

• Centre de recherche non habilité pour l’instant.

Il semble difficile de maintenir actuellement le parcours Recherche dans la spécialité. Un avis favorable n’est donné que sur le parcours professionnel.

Management administratif et financier

Appréciation : A

La spécialité est ouverte au CTU (Centre de Télé-enseignement Universitaire).

La formation permet d’acquérir de solides connaissances en comptabilité, gestion comptable, environnement juridique et fiscal, et en finance.

La formation est ouverte en formation initiale, continue et apprentissage. Elle bénéficie d’un partenariat depuis l’origine du projet d’apprentissage avec le CFPB.

Cette spécialité de M2 vise à former des étudiants spécialisés dans les domaines de la comptabilité et de la finance. Deux parcours sont proposés :

• Banque : Chargé d’Affaires et Gestionnaire de Patrimoine par alternance (ancien parcours Finance Banque).

• Responsable Administratif et Financier d’Entreprise.

Points forts :

• Le repositionnement de la spécialité est tout à fait justifié et solidement présenté.

• Présence obligatoire de l’anglais et possibilité de stage à l’étranger.

• Solide équipe pédagogique.

• Le diplôme correspond bien à des attentes du milieu professionnel.

• Contenu de la formation en adéquation avec les métiers visés.

L’avis est favorable.

Management des relations humaines

Appréciation : A

La vocation du Master, dont la spécialité est le management des relations humaines, est de former de futurs gestionnaires, managers et professionnels de la fonction Ressources Humaines porteurs de compétences à la fois managériales, relationnelles et de négociation.

4

Points forts :

• Bonne équipe pédagogique.

• Bon ciblage de la spécialité et des deux parcours par rapport aux attentes des entreprises.

• Bon partenariat avec les professionnels.

• Stages en entreprise importants.

• Bonne lisibilité.

Marketing et management international

Appréciation : A

Cette spécialité a vocation à former des managers directement opérationnels dans les entreprises afin de les aider dans leur projet d’internationalisation. Elle s’adresse à des étudiants qui disposent déjà d’une formation générale à la gestion et qui ont un bon niveau d’anglais. L’accent est placé sur les dimensions marketing et stratégique, sans négliger les autres aspects d’une démarche d’internationalisation. Les étudiants titulaires de ce Master pourront donc intervenir comme cadres (en interne) ou comme consultants (en externe) afin d’accompagner les entreprises dans leurs projets d’internationalisation. Leurs missions pourront aller de l’étude de marché dans un pays tiers jusqu’à la création d’un réseau de distribution, en passant par la recherche de partenaires et la supervision de projets internationaux transversaux. Cette formation a pout but d’aider les entreprises de la Région Franche-Comté à renforcer leur position sur les marchés étrangers.

Points forts :

• Place importante accordée aux langues.

• Bonne équipe pédagogique.

• Qualité du contenu de la formation.

Point faible :

• Les conditions de validation des UE ne sont pas indiquées.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : BESANCON

Établissement : Besançon

Demande n° 20081474

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Santé

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce type de formation a été conçu la plupart du temps comme une spécialité M2 d’une mention « Santé

publique » et non d’une mention/spécialité unique. Si le positionnement du master dans le cadre disciplinaire de la santé publique est bien précisé, il est fait référence à un audit réalisé par un cabinet conseil dans le but de définir un référentiel mais dont le rapport d’audit est non communiqué. Le master est un master spécialisé dès le M1 sans qu’il soit précisé de liens du M1 avec d’autres spécialités, en particulier au sein de la santé publique. Il est précisé en page10 du dossier : « Ce diplôme prépare à l’exercice d’une fonction plus qu’à un métier dans le domaine de la santé. ». La justification du M1 dans la demande de création n’est pas donnée. L’hypothèse d’un M2 spécialisé seul serait plus compatible avec les arguments avancés (« exercice d’une fonction »). L’intégration du M1 dans la demande est probablement liée à l’origine potentielle des étudiants en provenance de secteurs conduisant pour la plupart à un niveau licence. Aucune autre donnée n’est fournie pour comprendre l’environnement universitaire en santé publique dans la région concernée qui justifierait une suite M1-M2 spécialisée. L’avis général est favorable. Toutefois, il manque des éléments pour comprendre comment s’articule cette mention qui ne comporte qu’une seule spécialité dans l’environnement disciplinaire de la santé publique. Est-ce la seule mention ?

Points forts :

• Le travail est basé sur un référentiel Métier partagé.

• Le nombre de places est limité à 25 étudiants par an. De larges modalités de recrutement depuis les circuits de formation initiale, mais l’essentiel du recrutement visé est celui de la formation continue.

• L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire et cohérente par rapport à l’organisation proposée.

• De nombreux enseignants sont d’origine étrangère.

• Les contenus sont cohérents par rapport aux objectifs professionnels. Les volumes par UE sont très importants.

• Le dossier fournit une liste détaillée des structures de recherche pour l’adossement à la recherche.

2

Points faibles :

• L’environnement disciplinaire n’est pas décrit et ne permet pas de justifier le positionnement tubulaire M1-M2 proposé.

• Le dossier ne précise pas la répartition des effectifs entre M1 et M2.

• Le dossier ne mentionne pas les flux d’étudiants de ou vers l’étranger.

• Le référentiel Métier défini par le cabinet Conseil, n’est pas joint au dossier.

3

Avis par spécialité

Les fonctions de coordination dans le système de santé

Appréciation : A

Cette demande de création est présentée comme une spécialité de la mention « Sciences de la vie et de la santé ». Elle émane de la fédération des réseaux de santé de Franche Comté qui a constitué un comité de pilotage, lequel a fait appel à un cabinet conseil pour « définir les activités et les compétences actuelles liées à la fonction de coordination des réseaux de santé ». L’objectif est de préparer à une fonction nouvelle, plutôt qu’à un métier, et nécessairement transversale de coordination sachant « qu’il n’existe pas de formation actuelle pour assurer ces tâches ».

L’objectif professionnel est de regrouper des complémentarités de contenus pédagogiques (intervention d’enseignants et de professionnels de différents secteurs) pour former aux fonctions de coordination des personnes, des structures et des organisations dans les champs sanitaires, médico-social, et social.

Le positionnement professionnel de cette spécialité de master a fait l’objet d’une réflexion approfondie sur la nécessité de faire émerger des compétences nouvelles en coordination des systèmes de santé. Le bassin de recrutements n’est pas chiffré mais devrait être réel. Il conviendra cependant, d’assurer un suivi régulier de l’insertion des diplômés. Il serait également souhaitable de disposer de précisions sur la mutualisation de modules avec d’autres formations car ce cursus comprend seulement des UE obligatoires (à l’exception d’une d’entre elles). L’avis est favorable.

Points forts :

• Le référentiel Métiers.

• La formation est bien articulée avec les instances professionnelles.

• La réflexion en amont sur la nécessité de développer ce type de formation.

• Le caractère pluridisciplinaire (clinique, santé publique, économie de la santé, informatique).

• La lisibilité de la maquette.

• L’équipe pédagogique, pluridisciplinaire, est clairement identifiée, comprenant 19 enseignants UFC, 12 d’autres établissements (Franche Comté ou extérieurs) et une vingtaine de professionnels.

• L’adossement à la recherche est réalisé via 5 EA de différents domaines (Santé publique, Economie, Informatique, Juridique, Physiopathologie) et par un plan pluri formation « Imagerie fonctionnelle cérébrale ».

• La spécialité est rattachée à l’UFR « Sciences médicales et pharmaceutiques » mais elle associe plusieurs autres composantes (UFR SJEPG, SLHS, ST, IUT, IAE) ainsi que des établissements associés tels que l’Institut régional du travail social, la Fédération des réseaux de santé.

• L’appui sur des formations de recherche et sur des structures professionnelles (avec une participation aux enseignements) est conséquent.

• La formation est située dans le cadre du LMD présent ou étendu aux formations médicales et paramédicales. La formation est professionnelle mais la possibilité d’une poursuite en thèse est mentionnée.

• Le dossier fournit la liste détaillée des structures de recherche pour l’adossement à la recherche.

• Les flux d’étudiants prévus sont de l’ordre de 10 étudiants en formation initiale en M2 et de 15 en formation continue.

4

Points faibles :

• Tous les modules à l’exception de l’UE 8 sont obligatoires, ce qui va à l’encontre d’une orientation progressive avec possibilités de réorientations bien que des liens soient prévus avec d’autres masters de l’UFC ou même, d’autres universités et qu’il soit indiqué une possibilité de validation d’UE ou de semestre. Il conviendrait de préciser davantage quelles sont ces UE mutualisées et quelles sont les modalités de mise en commun et de validation.

• Il existe qu’une seule UE optionnelle.

• Les liens avec l’Ecole Doctorale ne sont pas précisés dans le dossier.

5

Recommandations

• Le M1 doit être plus généraliste et comporter des unités « passerelles » tant pour les flux entrants d’étudiants que pour les flux sortants vers un M2 d’une autre spécialité.

• Il est indispensable d’assurer le suivi régulier de l’insertion des diplômés.

• Il serait également souhaitable de disposer de précisions sur la mutualisation de modules avec d’autres formations car ce cursus comprend seulement des UE obligatoires (à l’exception d’une d’entre elles).

6

Réponse du président

Habilitation des diplômesMasters – Vague B

Académie : BesançonEtablissement : BesançonDemande n° 20040491Domaine : Sciences, technologies, santéMention : Mathématiques et applications

Réponse à l’avis de l’Aeres.

A) Réponse à l’avis global sur la mention.

Il nous est conseillé de mettre en place des options en première année, ainsi que des passerelles entre les spécialités « Mathématiques approfondies » et « Modélisation Statistique ».Nous avons donc mis en place un système d’option au semestre 2 de la spécialité « Mathématiques approfondies » et aux semestres 1 et 2 de la spécialité « Modélisation Statistique ». Des unités ont également été mutualisées. Les détails figurent dans les paragraphes consacrés à nos réponses par spécialité.

B) Réponse à l’avis sur la spécialité Mathématiques approfondies.

1) Il nous est demandé de mettre en place des options en M1. Nous avons modifié l’organisation du semestre 2 pour proposer des options. Les unités « Projet » et « Anglais » sont toujours obligatoires. Les étudiants devront par ailleurs choisir 3 unités parmi les 5 suivantes : « Algèbre commutative », « Analyse de Fourier », « Probabilités avancées » (qui figuraient dans le projet initial), « Equations aux dérivées partielles » (unité crée) et « Recherche opérationnelle » (unité proposée en spécialité « Modélisation statistique » et maintenant mutualisée pour faciliter d’éventuels changements de spécialité).

2) Nous avons également modifié la formation en analyse en tenant compte des remarques faites sur le contenu de certaines unités.

L’unité « Equations différentielles » du S1 a été allégée de certaines notions abordées en Licence et la partie sur les systèmes autonomes a été enrichie.L’unité « Topologie générale et analyse fondamentale » du S1 a été allégée en topologie générale et complétée par une partie sur la théorie de Baire et ses applications.L’unité « Analyse de Fourier » du S2 a été débarrassée de la théorie de Baire et enrichie d’applications aux équations aux dérivées partielles.Une unité « Equations aux dérivées partielles » a été crée en S2 (voir la fiche unité). Le contenu du cours général d’analyse du S3 a été profondément modifié (voir la fiche unité). Son but est de compléter la formation en analyse, mais ce n’est plus un cours de révisions.

3) La sortie professionnelle de type « cadre en entreprise » a paru peu crédible aux évaluateurs. Elle est en effet exceptionnelle pour nos étudiants. Nous avons donc retiré l’unité « Projet professionnel » du semestre 3. Il reste une seule unité « Projet » accessible à tous les étudiants de la spécialité. Nous restons cependant convaincus qu’un titulaire d’un Master de Mathématiques dans cette spécialité peut s’intégrer au monde de l’entreprise et nous conservons la possibilité de construire un parcours individualisé (à l’aide d’unités de la spécialité « Modélisation Statistique » ou d’autres Master de l’UFRST) pour ceux qui exprimeront ce souhait.

.

C) Réponse à l’avis sur la spécialité « Modélisation Statistique »

Voici les réponses ou modifications que nous proposons suite aux remarques formulées par les évaluateurs.

• Il nous est conseillé d’ajouter des options en M1, passerelles entre les deux spécialités de la mention, afin d’assouplir le cursus et de faciliter une éventuelle réorientation vers un autre M2. C’est pourquoi nous proposons le jeu d’options suivant en M1.

o Au premier semestre : l’UE1 « Outils Mathématiques et Informatiques » devient optionnelle avec l’UE « Analyse Complexe » de la spécialité Mathématiques Approfondies (MA) ; l’UE 4 « Programmation Orientée Objet » devient optionnelle avec l’UE « Topologie générale et Analyse Fonctionnelle » de la spécialité MA.

o Au second semestre : l’UE 2 « Analyse de données » devient optionnelle avec l’UE « Analyse de Fourier » de la spécialité MA ; l’UE 3 « Recherche Opérationnelle » devient optionnelle avec l’UE « Probabilités Avancées » de la spécialité MA.

o Un étudiant peut donc choisir de ne pas suivre l’option « Programmation orientée objet » du premier semestre. Pour assurer la cohérence du parcours sur les deux années, l’unité « Génie logiciel » du premier semestre de M2 devient optionnelle. En effet, elle ne peut être convenablement suivie sans le pré-requis de l’unité d’informatique du M1. Cette option du M2 est en conséquence ajoutée au jeu d’options déjà existant en M2.

• Il nous est demandé de rendre plus visible le parcours recherche. Les sujets abordés et le contenu théorique de la plupart des unités se révèlent utiles autant dans la perspective d’une orientation ingénierie que recherche. C’est pourquoi nous avons construit un socle commun pour les deux orientations possibles de cette spécialité. Nous proposons que la distinction entre les deux parcours se fasse essentiellement au moyen des projets présents dans chaque unité et des stages, tout particulièrement dans le cadre du stage long de M2. Néanmoins, certaines options en M2 permettent déjà de différencier les parcours au niveau du contenu théorique des enseignements. Ainsi, un étudiant désireux de s’orienter vers la recherche sera naturellement incité à suivre les UE6 et UE7 du M2 d’introduction à deux domaines de recherche actuellement développés en Statistique au sein du laboratoire de Mathématiques de Besançon. Cela dit, l’introduction d’options nouvelles en M1 (Cf. point précédent), pourra aussi servir à différencier davantage les parcours ingénierie et recherche. Ainsi, par exemple, un étudiant se destinant aux métiers de la recherche théorique en Statistique pourrait suivre le parcours exigeant suivant : S1 avec les UE optionnelles « Analyse Complexe » et « Topologie générale et Analyse Fonctionnelle » ; S2 avec les UE optionnelles « Analyse de Fourier » et « Probabilités Avancées ». Il réalisera essentiellement des projets de recherche bibliographique en lieu et place des projets d’application réalisés par les étudiants de l’autre parcours. Enfin il effectuera son stage de M1 dans un laboratoire universitaire et réalisera un mémoire de recherche en M2 à la place du stage long en entreprise.

• Nous sommes également incités à améliorer l’affichage des partenariats avec les acteurs socio-économiques. La réorientation de cette spécialité nous amène à renouveler grandement nos partenariats et cet affichage est donc en construction et en forte évolution ces années. Ainsi par exemple, grâce à la nouvelle vague de stage de cette année (12 en M1 et 13 en M2), de nouveaux contacts ont été établis :

o SAS ICTA Project Management, Dijon, Biostatistique et développement SAS

o Pôle Marketing de la SNCF, Paris, Marketingo Agroparistech (partenariat avec INRA), Paris, Biostatistiqueo TEXAS INSTRUMENTS, Sophia Antipolis, Qualitéo Michelin, Clermont-Ferrand, Qualitéo EDF, Clamart, Fiabilité

o John Deere, Gray, Modèles régressiono INRA, Dijon, Econométrieo INRA, Poligny, Agronomie.o INRA, Dijon, Agronomie.o Toluna, Paris, Sondageo Etc…

• Le flux irréguliers des étudiants de l’ancien format de cette formation est effectivement un point faible remarqué par l’expert. Cependant nous nous permettons d’être optimistes vu les effectifs que nous observons cette année suite à la réorientation de cette spécialité (13 en M1 et 13 en M2) et à l’intérêt que suscite cette formation auprès de nos étudiants actuellement en Licence de Mathématiques. Même s’il se peut que nous n’atteignons pas rapidement le chiffre objectif de 15-20 étudiants par année, nous pensons raisonnable de tabler sur un nombre de 10 à 15 étudiants par année de Master pour les années qui viennent.

• Enfin, il est mentionné l’absence regrettable d’information sur le devenir des diplômés de cette formation. L’équipe pédagogique en charge de cette spécialité est nouvelle et n’a pas connaissance de cet historique avant septembre 2005. Les seules informations dont nous disposons sont celles de la promotion sortie en septembre 2006. Comme nous le disons dans le dossier, l’insertion professionnelle des diplômés de cette année est assez bonne puisque sept sur huit avaient trouvé un emploi (en Statistique) à la mi-novembre, soit moins de trois mois après l’obtention de leur diplôme. L’un d’entre eux réalise son doctorat dans le cadre d’une convention CIFRE. Leur insertion est nationale ou internationale. Les premiers postes occupés étaient situés en Franche-Comté, en Bretagne, en Nouvelle Calédonie, en Suisse ou encore au Luxembourg. Pour conclure sur ce point, nous tenons à dire combien la nouvelle équipe pédagogique en charge de cette spécialité considère comme important la collecte d’informations sur le devenir de nos étudiants et compte bien en assurer le suivi.

Réponse argumentéeRéférentiel d’activité, de compétence, de formation, de certification

CAMPAGNE D’HABILITATION 2008-2011DEMANDE D’HABILITATION MASTER LES FONCTIONS DE COOR DINATION DANS LE SYSTEME DE SANTE

Réponse à l’avis AERES et à l’avis par spécialités

Le référentiel des activités et des compétences ainsi que le référentiel de certification et de formation, ayant servi à l’élaboration de ce Master, sont joints à ce courrier.Concernant l’aspect spécialisé du M1 comme du M2 et l’aspect tubulaire de cette formation : compte tenu du volume, le choix a été fait d’être tubulaire afin que les contenus soient cohérents avec le référentiel métier. Ce master destine les professionnels à s’inscrire dans une nouvelle fonction qui nécessite de hautes compétences.des passerelles existent : elles sont extérieures à l’Université pour l’instant. Il s’agit, en effet, d’un master « de novo ». Il n’existe pas d’équivalent dans l’offre de formation universitaire. Les UE du M1 sont très proches des diplômes de « cadres de santé » et de « cadres médico-sociaux ». Il existe d’ailleurs une concomitance avec le diplôme d’ingénieur social. Une mutualisation de certains enseignements est acquise avec l’Institut Régional des Travailleurs Sociaux (IRTS) et en projet avec l’Institut de Formation des Cadres de Santé. Ce Master comportera à l’avenir des liens avec le Master « Ingénierie des Réseaux de Santé » délivré par l’université de Marne La Vallée. Des liens existent déjà et se renforceront avec le Master « Santé Publique et Environnement » de l’Université de Lorraine ; il existe une passerelle évidente au niveau de l’évaluation des organisations en santé, matérialisée par une unité d’enseignement commune en M2. Ce master a une habilitation conjointe avec l’Université de Franche-Comté ; sa mention « Santé Publique » concerne les spécialités « épidémiologie », « recherche clinique », « évaluation », « intervention promotion de la santé » et « évaluation et gestion des risques environnementaux et professionnels ». A noter que les liens qui sont en train de se tisser entre ces deux Masters laissent à penser que l’évolution pourrait plus encore converger ultérieurement. Concernant la nécessité d’assurer le suivi régulier de l’insertion des diplômés, il est assuré tant au niveau de l’Université que de l’Institut Régional des Travailleurs Sociaux par un système de suivi en ligne au niveau de l’Université et de l’IRTS. L’université a mis en place une plate-forme d’insertion et un dispositif équivalent existe au niveau de l’IRTS.

Au total , cette proposition de Master émerge dans le contexte actuel de la nécessité d’une réorganisation du système de santé : les états généraux de l’organisation de la santé qui se sont tenus récemment au Ministère de la Santé, le rapport Larcher (rapport de la commission de concertation sur les missions de l’hôpital), la rapport Flajolet (mission relative aux disparités territoriales des politiques de prévention sanitaire), le rapports Ritter et Bur (sur la création des Agences Régionales de Santé) et la recommandation récente de la Haute Autorité de Santé (délégation, transfert, nouveaux métiers … comment favoriser des formes nouvelles de coopération entre professionnels de santé ?) rendent nécessaire la création d’une formation du type de celle que nous proposons. Il est vraisemblable que ce Master évoluera vers de plus nombreuses possibilités de réorientation des étudiants au fil du développement d’autres formations.

Pour le Pr. Hubert AllemandLe comité de pilotage du projet de Master

Habilitation des diplômes / Masters – Vague B Académie : Besançon

Établissement : Université de Franche-Comté

Demande n°20081470

Domaine : Droit-économie-gestion

Mention : Management

OBJET : Réponse à l’avis AERES

Rédacteur : Benoît Pigé, professeur des Universités en Sciences de Gestion, responsable de la mention Management.

Nous vous remercions de l’avis positif émis sur notre mention et nos spécialités. Le seul point sur lequel je souhaiterais revenir est celui du parcours recherche de la spécialité CCA (Comptabilité Contrôle Audit) et non Contrôle Comptabilité Audit. Nous avons en effet demandé à la DGES de corriger cette erreur de saisie sur le serveur ministériel afin que l’intitulé soit bien conforme à celui qui est reconnu nationalement pour permettre des dispenses d’épreuves du Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG).

Au cours des quatre dernières années, ce parcours n’a été ouvert qu’une seule année (en 2006-2007) pour l‘inscription de trois étudiants, qui ont d’ailleurs validé leur année (deux d’entre eux ont ensuite été admis à poursuivre en thèse). Pourtant chaque année, nous recevons cinq ou six demandes d’inscription en master recherche. La décision d’ouvrir ou non le parcours recherche dépendait principalement de la qualité et de la motivation des étudiants (réelle motivation pour effectuer de la recherche et non simple désir de prolonger ses études).

La demande d’ouverture du parcours-recherche pour le quadriennal 2008-2012 suit la même logique. Il s’agit d’offrir la possibilité, au sein de l’IAE de Franche-Comté, à des étudiants offrant de réelles aptitudes à la recherche et intéressés par cette filière de poursuivre leurs études à Besançon pour enchaîner ensuite avec la préparation d’une thèse en sciences de gestion. Cette demande se justifie également par le faible coût d’un tel parcours : seul le quatrième semestre du master CCA-ACG serait différencié, le stage prévu dans le parcours professionnel étant remplacé par un mémoire de recherche et un module complémentaire d’enseignements méthodologiques à la recherche.

Cette formation n’est cependant pas vitale pour l’IAE de Franche-Comté dans le cadre du quadriennal 2008-2012. De surcroît, il est vraisemblable que les négociations en cours avec l’Université de Bourgogne ou avec d’autres Universités voisines conduisent à un remodelage des formations ouvrant vers la recherche en sciences de gestion. La demande formulée ici ressort donc principalement d’une demande de souplesse pour faciliter l’adaptation de notre établissement à un environnement changeant.

Nous nous en remettons donc à l’avis de l’AERES sur le point suivant :

a) Habilitation de la spécialité CCA uniquement pour le parcours professionnel, OU

b) Habilitation de la spécialité CCA pour le parcours professionnel et pour le parcours recherche (en sachant que ce parcours recherche ne sera pas ouvert chaque année mais qu’il autorise plus de souplesse).

Par ailleurs, il convient de noter que des discussions sont en cours pour étudier la possibilité de renforcer, au sein de l’Université de Franche-Comté, la coopération entre gestionnaires et économistes, que ce soit sur la filière professionnelle ou recherche. Une intégration plus forte du master e-achat au sein de la mention Management est notamment envisagée, conformément aux voeux de l'expert de la mention Economie (les modalités envisagées sont les suivantes : En M1 Management de l'IAE : les étudiants devront suivre 2 unitésprofessionnelles (en S1 et S2) communes au M1 « E-achat et Marchés ». Par ailleurs, ils devront suivre une unité d'économie en S2 qui leur permettra d'avoir des compétences suffisantes pour suivre l'unité d'économie du S3. En M1 d'économie : les étudiants du S2 suivront un cours de gestion spécifique proposé par l'IAE).

Fait à Besançon, le vendredi 9 mai 2008.

Réponse à l’expertise de l’AERES Master : Arts, lettres, langues Mention : Langues et Cultures Etrangères LCE Demande no 20081463 S

pécialité : Médiations linguistiques et culturelles (2 parcours : monolangue et bilangue)

Porteur de projet : Michèle Bonnet, Professeur de littérature américaine. I. Remarques ponctuelles

1. Accords avec universités à l’étranger / ouverture internationale Le rapporteur de l’AERES s’étonne du faible nombre des partenariats avec l’Espagne,

l’Allemagne et l’Italie : ils sont en réalité nombreux, mais n’ont pas été mis en valeur car ils ne sont qu’indirectement évoqués sous l’étiquette « partenariats avec l’ISEP » (International Student Exchange), dont il est précisé dans le projet qu’il compte 275 universités. Il y a ainsi des accords avec :

—Italie : Universités de Turin, de Pavie, de Modène, de Macerata. Il y a en outre des accords de co-tutelle de thèse avec Trente, Boulogne, Milan, Sienne.

—Espagne : Universités de Valencia, La Laguna, Vigo, Valladolid, Granada, Ciudad Real, Université Complutense de Madrid, Université Pablo de Olavide de Séville.

—Allemagne : Universités de Chemnitz, Bremen, Wuppertal, Giessen, Osnabrück, Göttingen, Dresden, Innsbruck, Tübingen, Berlin.

—Nous renvoyons pour l’anglais à la liste exhaustive qui a été fournie dans le projet sur ce chapitre.

2. Proportion MCF /Pr Tous les professeurs de rang A participent au Master et se sont partagé la responsabilité de la

plupart des UE. Leur faible nombre reflète la répartition entre les deux corps, dans la section d’anglais en tout cas : 16 Maîtres de conférences pour un Professeur depuis l’an dernier — potentiellement trois, ce qui reste très en dessous des normes : deux Pr (en civilisations britannique et irlandaise) sont partis à la retraite ces deux dernières années. Le seul candidat l’an dernier au poste vacant publié était dans la spécialité du membre du collège A en poste (littérature américaine). Ce poste est remis au concours cette année, et le deuxième poste le sera l’an prochain. La proportion sera donc au mieux de 3 pour 16.

3. Bibliographie des enseignants a) Le présent porteur de projet a suivi pour la bibliographie fournie dans le document initial l’ordre du tableau des enseignants qui la précédait, et qui suivait lui-même l’ordre dans lequel apparaissaient les UE dans le tableau synoptique.

b) Il est effectivement regrettable qu’il y ait des imprécisions ou des lacunes dans les bibliographies individuelles. D’autre part, l’urgence dans laquelle nous avons dû fournir une maquette a interdit au présent porteur de projet de relire et corriger ce dont il avait tout lieu de penser qu’il était correct.

c) La Présidence nous avait demandé de présenter cinq articles ou travaux en lien avec les axes nouveaux de l’EA et du Master qui y est adossé : cela explique peut-être, ou du moins en partie, que les fiches soient « peu actualisées », si cela veut dire que certains travaux sont trop anciens : chacun a sélectionné ceux qui étaient en rapport avec les recherches à venir de l’EA (même si d’ailleurs le titre peut ne pas refléter le lien pourtant effectif entre contenu du travail et axe de recherche). Or, s’il est logique de s’attendre à ce que le choix des axes de recherche permette la poursuite ou la cristallisation des investigations et réflexions menées dans leur passé récent par chaque membre de l’équipe, il est assez difficile d’imaginer que chacun aura dans les quatre années précédentes orienté son travail dans le même sens. D’où une certaine difficulté à répondre à l’exercice proposé.

4. Analyse des effectifs a) Je ne comprends pas bien l’observation relevant « une certaine confusion du dossier » sur

ce sujet, ni celle selon laquelle il y aurait « peu » de poursuite de M1 en M2 : cette dernière remarque est faite à propos de l’ancien Master, non du nouveau, et une tentative d’explication est proposée.

b) Pour ce qui est des effectifs attendus, il ne peut s’agir que de supputations qui se sont voulues aussi raisonnables que possible. Nous n’avons pas les compétences qui nous permettraient de procéder à une étude plus scientifique.

II. Rapprochement avec LEA

a) Nous avons en préliminaire à notre réflexion sur le projet posé la question de la spécificité de ce Master vis-à-vis de celui proposé par la filière LEA pour nous accorder aussitôt sur le fait que les étudiants que nous formions comme ceux que nous recevions travaillaient dans des perspectives nettement distinctes : la médiation culturelle d’un côté, l’économie, les affaires et le commerce de l’autre.

b) La formation antérieure est elle aussi très nettement différente : comme vient de me le confirmer le porteur de projet du Master LEA, les étudiants de LCE n’auraient pas les connaissances nécessaires pour suivre les cours techniques du Master LEA : économie et gestion sont en effet des domaines que nos étudiants n’ont pas du tout abordé, alors que ceux qui sont issus de la filière LEA ont acquis dans ce domaine des connaissances techniques. Même l’UE « Politiques européennes comparatives », qui pourrait sembler être en adéquation avec notre Master, demande en réalité des connaissances approfondies en politiques européennes. Les étudiants de LEA pourraient en revanche suivre avec profit, pense le responsable du Master LEA, notre UE « Analyse des conflits interculturels ». Il vient donc d’être décidé de la mutualiser.

NB : on verra plus bas que la formation professionnalisante qui est sans doute visée dans cette incitation au rapprochement des deux Masters s’effectuera par le biais d’une mutualisation avec la mention « Littératures et arts du spectacle ».

III. Enseignement disciplinaire + mutualisation et transversalité + concours et recherche.

1. Présentation générale Quoique déjà dans le projet initial l’enseignement disciplinaire soit plus solide qu’il ne peut y

paraître en M1, les diverses réflexions de l’AERES nous ont amenés à réviser le projet de façon conséquente en augmentant la part de la discipline en S. 8 et surtout en S. 9, où elle était effectivement faible, et d’autre part et surtout en scindant le projet initial en deux parcours, l’un disciplinaire et l’autre professionnalisant (avec à l’intérieur de chacun les deux options monolangue et bi-langues déjà existantes). Nous pensons répondre ainsi au reproche selon lequel il y a « une seule spécialité », elle-même « co-extensive à la mention ». La nouvelle hiérarchie sera la suivante :

Domaine ALL

Mention Langues et cultures étrangères

Spécialité Médiations linguistiques et culturelles

Parcours professionnalisant ou Parcours disciplinaire options monolangue et bi-langues options monolangue et bi-langues

Le projet remanié a pour avantage de renforcer les spécificités de chacun des deux parcours. Ce double parcours s’appuie sur un tronc commun et la mutualisation des moyens avec d’autres spécialités.

Il permet une réorientation d’un parcours à l’autre à la fin du M1.

2. Nouveaux tableaux synoptiques : voir en annexe.

3. Les UE d’enseignement disciplinaire en M 1 —Commentaire général : à l’enseignement disciplinaire déjà prévu en M1 nous ajoutons 1 UE en S. 8

(« Linguistique et traduction ») + de la méthodologie de la discipline et de la recherche dans les transversales des S. 7 S. 8 et S. 9.

Observation : la pluridisciplinarité (notre spécialité concerne quatre langues) implique que nous dispensions des cours en français (= UE de spécialité dans les tableaux) qui restent cependant de la discipline dans le contenu (voir commentaires ci-dessous sur « Arts visuels… », « Etudes culturelles… », « Mémoires et mutations… »).

—Examen détaillé de la part de la discipline : a) Existant : 36 h de littérature et 36 h de civilisation pour S. 7 puis S. 8 b) Existant : 36h de traduction en S. 7. Modification : nous ajoutons de la traduction en S. 8, où elle était

absente, et la combinons avec de la linguistique disciplinaire. Pour donner cependant plus de souplesse aux sections qui n’auraient pas de spécialiste pour dispenser cet enseignement, nous proposons de laisser à celles-ci la possibilité de proposer un cours en Sciences du langage (cours en français mutualisé).

c) Existant : Nous avons, toujours en M1, proposé une UE « Arts visuels, théorie et pratique » parce qu’elle nous a justement semblé satisfaire aux exigences tout à la fois de la formation disciplinaire et de la formation professionnalisante : quoique le cours soit dispensé en français, puisque l’UE s’adresse aux étudiants des quatre langues, la compétence qu’il vise (analyse de l’image) est utile à la méthodologie de la discipline (entre autres choses pour les concours d’enseignement) en même temps qu’à la formation professionnelle visée par ce Master.

d) L’UE « Concepts et méthodologie des études culturelles » est certes dispensée en français, puisqu’elle est commune aux quatre langues, mais concerne clairement aussi bien les littéraires que les civilisationnistes.

e) Dans le projet initial, les deux UE « Interactions et communication » (S. 7 et S. 8) étaient obligatoires, car elles s’intéressent à la linguistique en même temps qu’à l’interculturel. Dans le projet revu, « Interaction et communication » disparaît en S. 8 au profit d’une UE de traduction et de linguistique (linguistique soit disciplinaire, soit générale. A déterminer par la section en fonction de ses moyens). En S. 7, où l’on a supprimé une UE pour faire place au transversal, les deux UE « Concepts et méthodologie des études culturelles » et « Interaction et communication » sont maintenant au choix. f) La méthodologie de la discipline comme celle de la recherche se fera en transversale à chacun des trois premiers semestres (12h par semestre). Elle sera donc mutualisée.

g) Le TER se fera dans le prolongement ou du cours de littérature, ou de celui de civilisation. Il constituera le premier pas vers la recherche. Il fera l’objet d’un suivi individualisé du directeur, comme il était précisé pour l’UE de méthodologie qui figurait dans l’ancien projet.

4. UE disciplinaires dans le M2

Le renforcement est net : a) L’UE disciplinaire de traduction est conservée

b) Les deux UE de tronc commun, « Mémoire et mutations dans les arts visuels » et « Migrations et identités : analyse des conflits interculturels » sont conservées. A noter que cette dernière UE est le fruit de la fusion entre les deux UE distinctes qui étaient proposées dans le projet soumis à expertise : « Migrations et identités » et « Analyse des conflits interculturels ». Cette fusion permet l’intégration de la transversale.

Nous ajoutons une UE de spécialité en option avec mutualisation (UE 2 du S. 9) : l’étudiant pourra aller chercher dans les départements d’Histoire, de Littérature française ou comparée, de Sciences du langage, de Sociologie ou autres une UE susceptible de compléter sa spécialisation. Conclusion : ces remarques devraient répondre aux deux objections selon lesquelles l’enseignement disciplinaire est « léger », entre autres « dans la visée des concours », et que la préparation à la voie « recherche » est insuffisante. Le M1 devrait offrir la possibilité aux étudiants désireux de se présenter à l’agrégation de préparer les épreuves du concours, puisqu’ils travailleront les quatre disciplines concernées et leur méthodologie (civilisation, littérature, linguistique, étude de l’image pour les épreuves de synthèse, en tout cas pour l’agrégation d’anglais). Les cours de méthodologie de la recherche et la rédaction du TER seront l’apprentissage du travail requis pour la thèse. Les étudiants de l’option bi-langues pourront renforcer leurs compétences dans la discipline puisqu’ils choisiront selon leurs intérêts une UE de littérature ou de civilisation dans la langue II.

IV. Formation professionnalisante

1. « La cohérence disciplinaire se fait aux dépens de la formation professionnalisante » a) Les UE disciplinaires de traduction (écrite mais aussi orale) sont clairement partie intégrante de la

formation professionnalisante de ce Master en médiations linguistiques et culturelles. La maîtrise d’une ou deux langues étrangères sera un atout des titulaires de ce Master dans le domaine plus général de la médiation culturelle.

En S. 8, la moitié de l’UE de traduction (18h) sera adaptée aux besoins spécifiques de la formation : l’UE correspondante dans le parcours disciplinaire est en effet partagée entre linguistique et traduction. Cette dernière partie peut donc se faire en tronc commun, tandis que la première sera remplacée dans le parcours professionnalisant par de la traduction — ou expression ?— spécialisée.

b) Les UE de littérature et de civilisation n’ont rien d’étranger à la formation professionnalisante : ces disciplines sont en prise directe avec la réalité professionnelle visée : connaissance des cultures étrangères. En outre, il est mentionné (voir le tableau synoptique) que la littérature se fera « par thème », c’est-à-dire dans la perspective d’une réflexion sur l’interculturalité. Ainsi en anglais, pour ne donner que deux exemples, y aura-t-il un cours de littérature post-coloniale, domaine propice à l’exploration de cette question. Le cours de littérature américaine sera construit autour de ce qu’on a appelé le « thème international », autrement dit de la confrontation des cultures américaine et européenne. Il a été entendu que le même souci de cohérence présiderait au choix des autres cours de littérature et de civilisation. Ceci dit, pour faire place aux transversales, les étudiants du parcours professionnalisant n’auront plus en S. 8 littérature et civilisation, mais littérature ou civilisation. c) Les deux UE sur l’image sont utiles aussi bien à la discipline (voir là aussi le point III. 1. c.) qu’à la formation professionnalisante, dans laquelle les arts visuels ont une place importante.

2. Partenariats (« Peu d’indicateurs sur les intervenants professionnels / institutions culturelles au niveau local, régional et européen »)

Une confiance peut-être excessive dans notre capacité à organiser des stages nous a fait négliger d’être précis sur ce point. Mais c’est précisément parce que nous avons un certain nombre de points d’appui dans le local et l’international : - Villes de la région autres que Besançon (Belfort, Montbéliard, Dôle, Lons-le-Saunier, etc.) - Villes jumelées avec Besançon : Kirklees (Angleterre), Fribourg (Allemagne), Bielsko Biala (Pologne), Kuopio (Finlande), Tver (Russie). - Très nombreuses universités partenaires à l’étranger, et contacts très réguliers de nos enseignants chercheurs avec en particulier les universités de Berlin, d’Edimbourg, de Madrid, de Valladolid, de Valence, de Barcelone, De Florence, de Turin, de Pavie. - L’UFC est membre du réseau LANGSCAPE (Networking the European Research Community on Language Acquisition and Language Learning). Fondé en 1999 (EUFOR – Ecole doctorale européenne par les universités de Bremen, Besançon et Durham) ce réseau s’est élargi considérablement. Désormais, il comprend des centres de recherche en Allemagne, en Angleterre, en Ecosse, en Espagne, en France, au Luxembourg, en Irlande, en Finlande, en Italie et en Russie a pour vocation d’établir des synergies entre les diversités linguistiques et culturelles en mettant en contact des chercheurs engagés dans des projets de recherche avec de jeunes chercheurs (niveau Master et doctorat). Parmi les quatre membres du bureau de Langscape, figure un des enseignants-chercheur (cadre A), impliqué fortement dans le projet du Master (M. Perrefort). La force du programme réside dans sa capacité de réseaux et dans les opportunités qu’il en résulte autant pour les jeunes chercheurs et ce, au-delà des frontières nationales et des éventuelles barrières scientifiques. 3. « Trop peu d’éléments professionnalisants » a) Introduction d’une UE professionnalisante en S. 8 avec un stage suivi d’un mémoire. b) Introduction d’une UE mutualisée (« Littératures et arts du spectacle », spécialité « Théâtres et cultures du monde »). Intitulée « Politiques culturelles », cette UE est consacrée à la gestion de projet : elle a vocation à « rendre l’étudiant apte à la gestion des organisations et des projets culturels ». Les compétences à acquérir en termes de connaissances sont : « Cadre juridique de l’action culturelle ; modalités d’action publique, droit public ; gestion privée (associative, commerciale) ; gestion, comptabilité, fiscalité ; structuration de l’action culturelle à l’étranger ». Elle convient donc parfaitement à la formation que nous souhaitons offrir.

V. Bifurcation sortie recherche / sortie professionnelle trop tardive et difficilement conciliable Le projet remanié du parcours professionnalisant devrait répondre à cette objection : les méthodologies de la discipline ainsi que de la recherche sont travaillées dans les transversales maintenant intégrées aux trois premiers semestres. Le rapport de stage sera un mémoire, c’est-à-dire un premier pas vers la recherche : il ne sera pas le simple relevé des activités du stagiaire, mais se doublera d’une réflexion problématisante sur la pratique et les enjeux du stage. Ce travail devra être aussi la mise en œuvre des règles d’organisation et de présentation vues dans la partie « méthodologie » des deux transversales du M. Le TER du semestre 10 préparera à une thèse dans le domaine de spécialité, « Médiations linguistiques et culturelles ».

Annexe 1 : Schéma du parcours « disciplinaire monolangue » (Allemand ou Anglais ou Espagnol ou Italien)

SEMESTRE 7 Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Transversale

Tronc commun Concepts et méthodo. LV II

Littérature Civilisation Traduction Etudes culturelles ou Et (par thème) (par thème) écrite et orale Interaction et Méthodologie

Communication 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 8*

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Transversale Tronc commun

Littérature Civilisation Traduction et Arts visuels: LV II (par thème) (par thème) linguistique Théorie et pratique Et

(Ling. de spé. ou UE Méthodologie 36h 36h ds Sciences du lang) 36h 36 h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

*Le semestre 8 comprend aussi un TER qui sera validé avec l’unité disciplinaire auquel il se rapporte (civilisation ou littérature) SEMESTRE 9

Unité disciplinaire Unité disciplinaire** Unité de spécialité Unité de spécialité Transversale Tronc commun Tronc commun

Traduction Civilisation ou

Littérature Mémoire et mutations Migrations et identités, LV II Ecrite et orale (en fonction de la dans les arts visuels conflits interculturels Et

spécialité de l’étudiant) Méthodologie 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

** ou unité d’une autre discipline (dans le champ disciplinaire de la spécialité choisie (littérature, civilisation ou linguistique) SEMESTRE 10

Unité TER Unité TER Unité TER Unité TER Unité TER LV1 LV1 LV1 LV1 LV1

Suivi individualisé Rédaction du Mémoire Rédaction du Rédaction du Soutenance de

De la recherche Mémoire Mémoire TER (directeur)

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

Annexe 2 : Schéma du parcours « professionnalisant monolangue »

SEMESTRE 8 Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Unité pro. Transversale

Tronc commun 1/2 Tronc commun Tronc commun Littérature Arts visuels: Stage

Ou Traduction théorie et pratique et LV II Civilisation écrite et orale Ou mémoire Et (par thème) Interaction et Méthodologie

36h 36h communication II 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS SEMESTRE 9 Unité disciplinaire Unité de spécialité Unité pro Unité pro Transversale

Tronc commun Tronc commun (mutualisé) Valorisation

Traduction Mémoire et mutations Politiques conception et LV II Ecrite et orale dans les arts visuels culturelles organisation et méthodologie

ou (gestion de projet) d'événements culturels 36h Analyse conflits 36h 36h

interculturels 36h 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 10 :

Unité stage Unité stage Unité stage Unité stage Unité stage

Validation Validation Validation Rapport Présentation Stage stage stage stage Rapport

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

Annexe 3 : Schéma du parcours « disciplinaire bi-langues » SEMESTRE 7

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Tronc commun Concepts et méthodo.

Littérature LVI Traduction LVI Littérature LVII Traduction LVI Etudes culturelles ou (par thème) ou (écrite et orale) Ou

Civilisation LVII Civilisation LVII Interaction et Comm. 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 8

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Tronc commun

Littérature LVI Traduction (LVI) et Littérature LVII Traduction (LVII) et Arts visuels: Ou linguistique ou linguistique théorie et pratique

Civilisation LVI Civilisation LVII 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 9

Unité disciplinaire Unité disciplianaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Unité de spécialité Tronc commun Tronc commun Littérature Migrations et

Traduction Traduction ou Mémoires et identités, LVI LVII Civilisation mutations dans conflits

LVI ou LVII les arts visuels Interculturels 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 10 : Idem parcours « spécialité monolangue » Annexe 4 : Schéma du parcours « professionnalisant bilangue » SEMESTRE 7

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Tronc commun Concepts et méthodo.

Littérature LVI Traduction LVI Littérature LVII Traduction LVII Etudes culturelles Ou (écrite et orale) ou (écrite et orale) Ou

Civilisation LVI Civilisation LVII Interaction et Comm. 36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 8

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Unité pro. Tronc commun Arts visuels:

Littérature LVI Littérature LVII Traduction (LVII) et Th. et prat.ou Stage Ou ou linguistique Interaction et comm. Et

Civilisation LVI Civilisation LVII ou civilisation LVII Mémoire 36h 36h 36h ou littérature LVII 36h

36h 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS

SEMESTRE 9

Unité disciplinaire Unité disciplinaire Unité de spécialité Unité pro Unité pro Tronc commun (mutualisée) Valorisation

Traduction Traduction Mémoires et mutations Politiques culturelles conception et (écrite et orale) (écrite et orale) Dans les arts visuels (gestion de projet) Organisation

LVI LVII d'événements culturels36h 36h 36h 36h 36h

6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS 6 points ECTS SEMESTRE 10 idem parcours « professionnalisant monolangue »

1

FICHE REPONSE A L’AVIS AERES

HABILITATION DES DIPLOMES MASTERS – VAGUE B

ACADEMIE : BESANCON Etablissement : Besançon

Demande n° 20081461 Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Ingénierie pour la Santé

AVIS GLOBAL Les recommandations des experts appellent à un recentrage de l’offre de formation sur une, voire deux, spécialité(s), en repensant l’intégration des spécialités ICT et SBAS sans spécialités individualisées. Toutefois, le maintien au sein de la même mention des deux spécialités « Relation Hôte Greffon » et « Ingénierie Cellulaire et Tissulaire révisée et unifiée avec SBAS » se justifie pour plusieurs raisons (cf infra avis par spécialité). - Critiques : logistique trop lourde mobilisant quatre universités, et effectifs globalement faibles. Réponse : Cette remarque ne concerne que RHG. Cette situation devrait être améliorée par l’utilisation de la visio-conférence et réduire ainsi les sites d’enseignement à deux (ou 3) universités. Cette remarque ne concernent pas ICT, la totalité de l’enseignement étant assurée à Besançon ; les enseignants des autres facultés se déplaçant à Besançon. Les réponses aux critiques concernant le faible effectif et la confrontation de la spécialité ICT à d’autres enseignements hexagonaux offerts par les écoles d’Ingénieurs seront apportées dans la réponse concernant la spécialité ICT. Enfin la co-accréditation demandée avec les universités de Paris et Tours, qui jusqu’alors n’étaient pas impliquées, devrait favoriser la notoriété de cette spécialité s’accompagnant d’une augmentation global des effectifs. Ainsi pour la rentrée 2008 nous estimons pouvoir inscrire entre 15 et 20 étudiants dans la spécialité RHG et 15 étudiants dans la spécialité « ICT révisée ». Rappelons que le pourcentage d’étudiants d’origine scientifique pour les spécialités RHG et ICT et de l’ordre de 25% pour RHG et 80% pour ICT, représentant ainsi plus qu’une petite ouverture vers les étudiants scientifiques, contrairement à la remarque des experts. AVIS PAR SPECIALITE

• Relation Hôte-Greffon - Critiques : La dispersion géographique de l’équipe enseignante est un peu trop grande

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Réponse : cette critique devrait être améliorée par l’utilisation de la vidéo-conférence et le recentrage des enseignements sur 2 à 3 universités selon un planning alternée d’un site à l’autre une année sur deux.

• Ingénierie Cellulaire et Tissulaire - Critiques : cette spécialité pourrait être intéressante sur le principe, mais elle ne peut entrer en compétition avec d’autres formations du même type. Réponse : il n’existe pas d’offre de formation de ce type dans l’interrégion Grand Est. Par ailleurs, au niveau national, les offres de formation apparaissent beaucoup plus larges que le domaine de la thérapie cellulaire et tissulaire. La justification de cette spécialité se résume par les points suivants : 1°) s’appuyer sur un partenaire reconnu de la thérapie cellulaire en France : l’Etablissement Français du Sang (EFS) 2°) constituer un vivier de responsables de production, de contrôle qualité ou de directeurs de banque pour les organismes publics impliqués dans la thérapie cellulaire ou tissulaire en France (les CHU, centres de lutte contre le cancer et l’EFS) 3°) Compléter le Master Recherche RHG par une filière professionnalisant autour des aspects de transplantation (=> voir UE2 S1 « immunologique » commun aux 2 filières qui constitue un aspect original). Les aspects hôte-produits de thérapie cellulaire ou tissulaire ne sont que très peu abordés dans les autres formations. Par ailleurs, les autres formations, du domaine Ingénierie pour la santé, concernent, d’une manière plus générale les Biotechnologies, l’Ingénierie Diagnostic et Thérapeutique, ou le développement des produits de santé. Les Biotechnologies de l’UE2 S1 (commun aux 2 spécialités) sont abordées d’un point de vue "outil/méthodes", notamment pour qualifier les greffons ou produits de thérapie cellulaire ou tissulaire (ICT Pro) ou comme techniques sophistiquées pour soutenir des travaux de recherche (RHG, ICT recherche). - Critiques : Effectifs trop faibles et compétition avec d’autres formations du même type - et recommandations : augmenter la base de recrutement en Sciences Réponse : ces faibles effectifs peuvent s’expliquer par le fait qu’il s’agit d’une jeune formation mise en place à mi-parcours du précédent contrat quadriennal, ne bénéficiant ainsi que de deux ans de recul. Ces effectifs devraient être largement confortés par l’ouverture, en septembre 2008, d’une troisième option du même nom « Ingénierie Cellulaire et Tissulaire » de la 3ème année de l’Institut Supérieur d’Ingénieur en Génie Biomédical (ISIFC). Ce diplôme, indiquant la création de cette nouvelle option ICT a reçu un avis favorable en date du 22 novembre 2007 des experts de la commission des titres d’Ingénieur – CTI (cf courrier joint en annexe 1), option pour laquelle huit étudiants de seconde année ont déjà réalisé une pré-inscription (cf courrier de Nadia BUTTERLIN, Directrice de l’ISIFC, annexe 2). Par ailleurs, la mise en place d’un réseau EFS Recherche/Formation, associant les unités de thérapie cellulaire et tissulaire les plus performantes dans ce domaine, devrait favoriser le recrutement national et

3

augmenter les effectifs des étudiants, en particulier ceux d’origine scientifique. Ainsi pour la rentrée 2008 nous estimons pouvoir inscrire au moins 12 étudiants, sans compter les étudiants intéressés par les UE optionnelles de l’ex spécialité SBAS (au total 15 étudiants). Enfin, l’attractivité régionale pour cette spécialité pourrait être renforcée par la création de l’IBFC, Institut de Bio-ingénierie de Franche-Comté (décrit dans annexe 3) et dont le développement est soutenu dans le cadre du CPER 2007-2013. - Critiques : La réunion artificielle au sein du Master avec « RHG » et SBAS. Réponse : le lien entre ICT et SBAS peu effectivement apparaître ténu d’où la proposition de faire évoluer la spécialité SBAS dans la spécialité ICT en ne retenant que les UE tournées vers l’ingénierie cellulaire (voir annexe 4), et de renforcer les liens entre les spécialités RHG et ICT dont les interactions apparaissent évidentes. On notera, en particulier, qu’il s’agit de la même équipe pédagogique, d’un programme d’enseignement commun en M1 et fortement mutualisé en M2 (M2 3/5 UE de S1 communes), et des mêmes sites de stages. Le maintien en deux spécialités se justifiant principalement par les débouchés professionnels différents pour la spécialité professionnelle, en particulier, insertion dans des unités de thérapies cellulaires publics ou privés (Biotec comme TxCell, Sophia Antipolis). - Critiques : L’adossement à la recherche insuffisant - Recommandations : augmenter la masse critique de chercheurs et d’industriels Réponse : ce point sera renforcé par le fait que 9 sur 19 des sites de stages en entreprise sont associés à un département Recherche labellisé soit par l’Inserm, par le CNRS, soit par le Ministère (cf tableau des sites de stages ci-dessous). A noter que 2 sites de stage supplémentaires sont apportés par l’intégration du Centre d’Investigation Clinique intégré en Biothérapies (CIC-BT) du CHU de Besançon, labélisé par l’Inserm et tout récemment du CIC innovations thérapeutiques (CIC-IT MicroTech-Santé, label Inserm et DHOS) sur lequel prendra appui, en particulier, le projet de réseau européen Master/ED Biomédicale. Enfin, les entreprises associées sont des « start-up » dont l’activité est très largement tournée vers l’innovation et le transfert, activités le plus souvent en partenariat avec des structures labellisées de Recherche (cf tableau des sites de stages ci-dessous). Par ailleurs, Deux équipes d’accueil de l’ex spécialité SBAS viendront renforcer la masse critique d’EA et de chercheurs, tout en maintenant une cohérence scientifique par le choix d’EA rattachées à l’Institut Fédératif 133 « Ingénierie et Biologie Cellulaire et Tissulaire - IBCT », tourné lui aussi vers la thérapie cellulaire et tissulaire (IFR recrée en Janvier 2008, avis A).

UNITES DE RECHERCHE SUR LESQUELLES S’APPUIE LA SPECIALITE ICT

N° unité ou équipe

Nom/intitulé de l’unité de recherche Label national (UMR, EA)

Nombre de chercheurs

Capacité d’accueil

645 Interaction Hôte-Greffon et Ingénierie Cellulaire et Génique – Pierre Tiberghien

UMR Inserm 13 1

2SB Sciences Séparatives Biologiques et pharmaceutiques – Yves Guillaume

EA 3921 et 3924 27 12

3181 Carcinogenèse Epithéliale : Marqueurs Prédictifs et Pronostiques - Christiane Mougin EA 6 1

4

608 Physiopathologie de l'endothélium Marseille – Françoise Dignat-Georges

UMR Inserm 15 1

2448 Cellules Dendritiques et Greffes Tours - Yvon Lebranchu JE 7 1

617 Biophotonique (FEMTO-ST) UMR CNRS 5 2

645 CIC-BT CHU de Besançon – Jean-Marc Chalopin associé à l’Inserm UMR645 et l’IFR133

UMR Inserm 5 1

133 CIC-IT CHU de Besançon – Jean-Marc Chalopin associé à l’IFR133

IFR 5 1

Etablissement Français du Sang site de Créteil NA 1 5164 Etablissement Français du Sang site de Bordeaux*

associée à l’UMR CNRS 5164 « Composantes Innées de la Réponse Immunitaire et de la Différenciation » Equipe 2 Cellules souches – Hélène Boeuf

UMR CNRS 4

1

3063 Etablissement Français du Sang site de Saint Etienne associée à l’EA3063 « Mort cellulaire et Néoplasies » Unité de recherche en ophtalmologie – Philippe Gain

EA 4 1

5018 Etablissement Français du Sang site de Toulouse* associée à l’UMR CNRS5018 « Plasticité fonctionnelle et cellulaire des tissus adipeux » - Louis Casteilla

UMR CNRS NA

1

917 Etablissement Français du Sang site de Rennes associée à l’Inserm UMR917 « Microenvironnement et cancer » - Karin Tarte

UMR Inserm 12

1

851 Etablissement Français du Sang site de Lyon** associée à l’Inserm UMR851 « Immunité, infections, vaccinations » Equipe 8 Immunologie clinique, allergie et vaccination – Jean-François Nicolas

UMR Inserm 6

1

3855 Etablissement Français du Sang de Tours associée à l’ESPRI Inserrm EA3855 « Microenvironnement de l'Hématopoïèse et Cellules Souches » - Pierre Charbord/Jorge Domenech

ESPRI Inserm EA NA

1

645 Etablissement Français du Sang site de Besançon* associée à l’Inserm UMR645 (voir plus haut)

UMR Inserm NA 1

823 Unité de thérapie cellulaire mixte EFS/CHU Grenoble** associée à l’Inserm UMR823 « Institut d’Oncologie/ développement » Equipe 5 : Identification de cibles diagnostiques ou thérapeutiques et vectorisation de drogues dans le cancer du poumon (M Favrot) et Equipe 8 : Immunobiologie et immunothérapie des cancers (J Plumas)

UMR Inserm NA

1

891 Unité de thérapie cellulaire Institut Paoli Calmette Marseille associée à l’Inserm UMR891 « Centre de recherche en cancérologie de Marseille » Equipe 5 : Recherche clinique en oncologie médicale – Christian Chabanon

UMR Inserm 11

1

société Txcell - Sophia Antipolis NA 1 société BioSafe - Genève (Suisse) NA 1 Banque de sang placentaire de Liège (Belgique) NA 1 société MacoPharma -Tourcoing NA 1 société TFB -Bron NA 1 société BioExigence – Besançon*** NA 1 société SkinExigence – Besançon*** NA 1 société KaLy-Cell, Besançon**** NA 1 Laboratoire français du Fractionnement et des

Biotechnologies (LFB) - Lille NA 1

NA Non applicable car Unités de thérapie cellulaire associées à des équipes de recherches labélisées (Inserm, CNRS, EA) ou à d’autres structures de recherche appliquée : cancéropôle, CIC-BT. *Unités associées au Cancéropôle Grand Sud Ouest (axe et plateformes « Biothérapies ») ou Grand Est **Unités associées au CIC intégré en Biothérapies Rhône-Alpes ***Start up issues de l’UMR645 Inserm **** Start up issue de l’EA 2SB

5

• Systèmes biologiques, analytiques et santé - Critiques : Le rattachement artificiel à ce Master - Réponse : Pour faire apparaître plus de cohérence et un lien avec l’ensemble de la mention, nous avons fait évoluer cette spécialité dans la spécialité ICT. Une seule spécialité ICT à finalité Recherche/Professionnelle persiste conservant le non d’ICT. Les UE de SBAS ont été repensés et seulement deux UE « rénovées » tournées vers l’Ingénierie cellulaire ont été conservées. Ces UE seraient proposées de manière optionnelle au choix avec les UE 3 et UE 4 du M2S1 de la spécialité ICT. Il s’agit des nouvelles UE 3bis « Ingénierie cellulaire – Bioanalyse - barrières biologiques » et UE 4bis « Ingénierie cellulaire - Optimisation métabolique et cellulaire » (cf annexe 4 Tableau synoptique des spécialités et fiche descriptive de ces 2 nouvelles UE). Ainsi la nouvelle spécialité serait un master à finalité recherche et professionnel, le type d’UE optionnelle retenue et le type de stage en laboratoire de recherche ou en entreprise définissant le label recherche ou professionnel. Enfin, un soin particulier sera apporté par l’équipe pédagogique dans la cohérence des cursus proposés par les étudiants entre le choix des UE optionnelles, le thème du mémoire ainsi que le caractère du stage (axe de recherche, ou entreprise). L’intégration de SBAS dans ICT conduit à modifier le comité pédagogique d’ICT et ajouter Yves Guillaume dans ce comité (voir ci-dessous l’équipe pédagogique modifiée et en annexe 5 la fiche d’enseignant d’Yves Guillaume).

EQUIPE PEDAGOGIQUE

Précisez le nombre d’enseignants-chercheurs, d’enseignants et de professionnels impliqués dans la formation (adossement au milieu professionnel).

Conseil Pédagogique

Philippe SAAS, Estelle SEILLÈS, Jean-Marc CHALOPIN, Yves GUILLAUME Université de Franche-Comté ـ Nadia BUTTERLIN au titre de l’ISIFC, Université de Franche-Comté ـ Pierre TIBERGHIEN, Université de Franche-Comté, au titre de la Spécialité RHG ـ Fabienne POUTHIER au titre de responsable AICT de l’EFS B/FC ـ Isabelle DESBOIS au titre de responsable AICT de l’EFS de Tours ـ AICT : activité d’ingénierie cellulaire et tissulaire (inclue l’activité banque de cellules et tissus)

- Critique : Adossement à la Recherche très insuffisant Réponse : L’intégration de l’ex spécialité SBAS à ICT offrira 2 équipes d’accueil supplémentaires à l’ICT (cf tableau des sites de stage). - Critique : Effectifs trop faibles - Recommandations : augmenter la base de recrutement en Sciences Réponse : les modifications proposées devraient permettre d’accueillir environ 15 étudiants dans la spécialité ICT finalité Recherche/Professionnelle. Enfin, pourrait être envisagé à mi-parcours, de faire évoluer l’ensemble de la mention de ce master vers une co-habilitation avec l’Université de Bourgogne venant ainsi conforter l’offre de formation du PRES (rappelons que RHG est déjà co-habilité avec l’université

6

de Bourgogne). Cette co-habilitation devrait associer des EA et intégrer des UE de master de l’UFR des Sciences et Techniques de Bourgogne de manière à favoriser le recrutement d’étudiants scientifiques. Enfin, afin d’améliorer la coordination entre les spécialités de la mention et son intégration en septembre 2009 dans le cadre du projet d’un réseau européen Master/Ecole Doctorale « Ingénierie en Santé », associant en particulier les universités de Genève-Lausanne, Grenoble, Turin, Barcelone et, Franche-Comté, il est proposé de confier la responsabilité de la mention à un enseignant non responsable d’une des deux spécialités. Cette responsabilité pourrait être confiée au Pr Estelle SEILLES (Directeur de l’ED HES 2000-2008), actuellement correspondant pour l’ED HES du projet d’Ecole doctorale européenne (axe Ingénierie pour la santé) et d’une troisième option du même nom : « Ingénierie Cellulaire et Tissulaire - ICT » de l’Institut Supérieur d’Ingénieur en Génie Biomédical de Franche-Comté - Université de Franche-Comté - (ISIFC).

Habilitation des diplômes Master – Vague B Académie : Besançon Demande n° 20081358 Domaine : Arts, Lettres, Langues Mention : Information et communication A. Réponses aux recommandations AERES Remarque préalable Cette mention de master a été demandée dans le domaine « Arts, Lettres, Langues » et non pas dans le domaine SHS comme mentionné par erreur dans la fiche d’évaluation de l’AERES. 1 ère recommandation : « L’organisation du tronc commun est cohérente, en revanche les étudiants n’ont pas de choix, car tous les cours sont obligatoires. Il pourrait être opportun de proposer aux étudiants plusieurs choix d’UE ». Réponse Effectivement dans notre dossier du master il y a une seule unité d’enseignement (de mise à niveau en premier semestre) avec deux unités optionnelles (Medias numérique et Algorithmique et programmation pour le multimédia). Afin d’offrir aux étudiants plusieurs choix d’UE nous proposons : En Master 1, Deuxième semestre, l’UE1 Réalisation multimédia et Projet, actuellement obligatoire (6 ECTS), sera divisée en deux parties : UE1A – Projet (obligatoire) – 3 ECTS UE1B – Option – 3 ECTS

UE1B_1 : Techniques et création d’images UE1B_2 : Réalisation multimédia

En Master 2, Premier semestre, l’UE Marketing et management de projets multimédia, actuellement obligatoire (6 ECTS), sera divisée en trois parties : UE1A – Marketing et marketing en ligne (2 ECTS) UE1B – Management de projets multimédia (2 ECTS) UE1C – Option (2 ECTS) UE1C_1 : Ubimédia UE1C_2 : Multimédia mobile Ainsi, dans chaque semestre les étudiants auront plusieurs choix d’UE. 2ème recommandation « Les contenus des cours sont intéressants et bien décrits dans les annexes, ils répondent aux objectives fixés par la spécialité. Il semble toutefois que des cours manquent un peu à cette formation comme : travail collaboratif et multimédia, multimédia mobile, ou encore usages du multimédia. » Réponse Les éléments concernant le « travail collaboratif et multimédia » seront intégrés dans les UE Technologies multimédia et Internet et Management de projets multimédia. Aussi les

éléments concernant les « usages du multimédia » se retrouvent dans plusieurs UE (Fondements du multimédia, Communication multimédia, Ecriture multimédia). Par contre, « multimédia mobile » était présent seulement dans le parcours Intégration multimédia (UE Nouveau services multimédia et Application Internet riches et Web sémantique). Les étudiants des deux autres parcours auront la possibilité de prendre l’option Multimédia mobile proposée au deuxième semestre en Master 2. 3ème recommandation « L’intitulé du parcours Art numérique serait peut-être à revoir, car les contenus des cours ne correspondent pas parfaitement à cet intitulé » Réponse : L’intitulé du parcours « Art numérique » est celui qui parait le mieux approprié pour l’ensemble des intervenants de cette formation. Il permet de garder à l’esprit à la fois l’attention portée à la création de contenus multimédia et à la formation aux nouveaux outils numériques permettant la présentation de ces œuvres. 4ème recommandation « Une réflexion sur l’utilisation de l’enseignement à distance pourrait permettre à cette spécialité de s’ouvrir à des étudiants étrangers ». Réponse : En effet, à partir déjà de la rentrée 2006 nous avons commencé à réfléchir sur l’utilisation d’une plate-forme d’enseignement à distance. Cette réflexion est à la fois sur :

- les aspects pédagogiques, avec l’équipe d’enseignants du Département Multimédia de l’UFR-STGI ;

- les aspects scientifiques concernant la modélisation et la gestion de objets pédagogiques normalisés, avec l’équipe de recherche du Laboratoire LASELDI (Laboratoire de Sémio-Linguistique, Didactique et Informatique) qui travaille sur la thématique « Multimédia et système d’apprentissage ».

Un serveur e-learning a été déjà mis en place. Nous avons réalisé plusieurs tests avec la plate-forme Connect Pro (des cours avec une classe virtuelle – 40 étudiants connectés Internet sont en mesure de suivre de manière interactive le cours d’un enseignant). D’autre part, nous avons réalisé :

- plusieurs objets pédagogiques respectant le standard LOM (Learning Object Metadata) ;

- une application « Casier virtuel » permettant la gestion et la récupération à distance des travaux réalisés par les étudiants ;

- un générateur des questions (quiz, QCM, phrase à trous, vrai/faux, …) pour le web sémantique.

En nous appuyant sur ces acquis, nous envisageons la possibilité d’ouvrir notre Master « Produits et Services Multimédia » en enseignement à distance d’ici trois ans. B. Réponses aux remarques AERES 1ère remarque : « Cependant, le dossier ne montre pas le type de sujet proposé par les laboratoire et sur quels critères les étudiants choisissent le stage en entreprise privée ou en laboratoire de recherche. »

Réponse : La proposition de stage est trouvée par l’étudiant et doit être validée par le responsable des stages. Comme le master proposé est un master mixte, professionnel et recherche, les étudiants choisiront le stage en entreprise ou en laboratoire en fonction du type de master pour lequel ils ont opté (professionnel ou recherche). Pour les étudiants s’inscrivant dans le parcours recherche, le stage doit représenter une première expérience en laboratoire et doit préparer à une poursuite d’études en doctorat 2ème remarque : « Toutefois, certains enseignants n’ont pas de publications récentes sur le sujet enseignés …» Réponse : Quelques publications et articles récents Philippe Canalda

1. R. Chevrier, Castex E., D. Josselin, P. Canalda, and P. Chatonnay *Un algorithme Génétique pour le transport à la demande en convergence*. RIG (Revue Internationales de Géomatique), 18(2):239--268, 2008. Note: Revue internationale en langue française et anglaise.

2. F. Lassabe, P. Canalda, D. Charlet, P. Chatonnay and F. Spies *Mobility Within Rich Multimedia Services*. In I.K. Ibrahim and Johannes Kepler University Linz, editors, Handbook of Research in Mobile Multimedia - 2nd edition, Idea Group Inc., 2008. Note: To appear.

3. S. Zirari, F. Lassabe, P. Canalda, P. Chatonnay, and F. Spies *Towards a wireless hybrid positionning based on refined 802.11-indoor mobility models*. In ENC-GNSS 08, European Navigation Conference, Toulouse, France, April 2008. Note: 2 pages.

Samir Chouali

1. Samir Chouali, Hassan Mountassir and Sebti Mouelhi . An I/O Automata based approach to verify component compatibility. In Formal Foundations of Embedded Software and Component-Based Software Architectures (FESCA), Satellite workshop of ETAPS. Electronic Notes in Theoretical Computer Science (ENTCS), 2007. to be published.

Dominique Dhoutaut

1. Dominique Dhoutaut, Anthony Regis, François Spies - Adding Geographical Interferences into the Shadowing Pattern Model for Vehicular Ad Hoc Networks Simulations. The 7th International Conference on Intelligent Transport System Telecommunications. 2007, Nice.

2. Dominique Dhoutaut, Anthony Regis, François Spies - Modèle de propagation pour les réseaux mobiles ad hoc à large échelle, Interface RAdio pour les réseaux radio MUlti-Sauts (IRAMUS) 2007, Val Thorens.

Ahmed Mostefaoui

1. J. M. Bahi, A. Makhoul and A. Mostefaoui - Hilbert mobile beacon for localization and coverage in sensor networks, International Journal of Systems Science, Ed. Taylor. to be published

2. H. Alustwani, J.M. Bahi and A. Mostefaoui - Improving Interaction Responsiveness of Multimedia Presentation, International Journal of Innovative Computing and Applications (IJICA), Vol. 2, Ed. InderScience, 2008

3. J. Bahi, A. Makhoul and A. Mostefaoui - Localization and Coverage for High Density Sensor Networks. Computer Communications, 31(4):770-781, Ed. Elsevier, Mars 2008.

4. J. M. Bahi, A. Makhoul and A. Mostefaoui. - A Mobile Beacon Based Approach for Sensor Network Localization. In the 3rd IEEE International Conference on Wireless and Mobile Computing, Networking and Communications (WiMob 2007), pages 44-52, New York, USA, October 2007.

5. J. M. Bahi, A. Makhoul and A. Mostefaoui. - Localization and Coverage for High Density Sensor Networks. IEEE PerCom Workshop on Sensor Networks and Systems for Pervasive Computing (PerSens), IEEE, Pages 295- 300, New York, USA, March 2007.

Benoît Piranda

1. P. Boulenguez, S. Carré, B. Piranda, M. Perraudeau, On luminaire's near field photometry measurement, CIE '07, Proceedings of the 26th session of the Commission Internationale de l'Eclairage, juil. 2007.

2. P. Boulenguez, S. Carré, B. Piranda, M. Perraudeau, A new method of near-field photometry, Light & Engineering (svetotekhnika), vol. 16, n°1, janv. 2007.

3. Bouvier P., Loyet R., Chaudeyrac P., Piranda B., de Sorbier F., Immersion dans un monde visuel et sonore en 3D, AFIG'06, 22-24 nov., Bordeaux, pp. 277-283.

4. F. De Sorbier, P. Bouvier, V. Biri, P. Chaudeyrac, V. Nozick, Piranda B., JIM 3D : Jeu Interactif par Mosaïques 3D., 1ère journée de l'Association Française de Réalité Virtuelle, INRIA-Rocquencourt, 13-14 novembre 2006.

Ioan Roxin

1. BalogCrisan, R. & Roxin, I., Smeureanu, I. - eLearning platforms for Semantic Web , EDMEDIA – World Conference on Education Multimedia, Hypermedia & Telecommunication, Vienna, Austria (June 30 - July 4, 2008)

2. BalogCrisan, R. & Roxin, I. (2007) - Semantic Learning Content Management System, IADIS International Conference eLearning, Amsterdam, The Netherlands, 22 25 July 2008

Habilitation des diplômesMasters – Vague B

ACADÉMIE : BESANÇON

Etablissement : BesançonDemande No : 20081355Domaine : Sciences Technologies Santé Mention : Informatique

      En réponse à l'évaluation de l'AERES,

Nous avons lu le document d'évaluation et noté qu'il jugeait de manière positive notre proposition. Nous avons souhaité,  dans cette   réponse,  fournir  des éléments   supplémentaires visant à   clarifier certains points ou prendre en compte les remarques qui nous ont été faites. Nous donnons, en premier, une réponse globale à l'évaluation de la mention du master et des spécialités qui ont été évaluées A. Ensuite, nous donnons des réponses spécifiques pour les spécialités qui ont été évaluées B.

Réponse pour l'avis global et les spécialités Informatique Avancée et Applications (I2A), Sécurité et Sûreté du Logiciel (S2L) et Systèmes Distribués et Réseaux:En ce qui concerne les points faibles, nous souhaitons apporter les réponses suivantes :

1. « Les parcours sont un peu trop figés, il y a peu de cours optionnels »Effectivement, les étudiants ne peuvent choisir qu'une option par année. La principale liberté qui leur est laissée dans leur parcours est donc le choix de spécialité en deuxième année. En deuxième année, cette limitation est due aux effectifs attendus dans les spécialités de manière à ne pas ouvrir des options avec trop peu d'étudiants. En première année, il est envisageable de mettre en place une option au second semestre.

2. « Trop peu de cours sont assurés par des industriels, les liens avec les entreprises pourraient  être renforcés »Nous prenons note de la remarque et allons faire notre possible pour améliorer ce point. Il faut cependant noter que  la   région de Franche­Comté  possède peu d'entreprises à  haut niveau technologique en informatique, comme semble le montrer le déplacement des étudiants vers des villes comme Paris, Lyon ou Strasbourg une fois le master obtenu. Il n'est donc pas facile d'impliquer des professionnels locaux dans une formation de niveau master pour des cours suivis, raison pour laquelle nous avons préféré proposer des interventions plus ponctuelles qui permettent de faire venir des intervenants d'autres régions. Nous nous baserons sur les contacts des enseignants avec les professionnels lors des visites de stage pour proposer un plus grand nombre d'interventions, ou de participations à des cours.

3. « La dispersion géographique des sites met des contraintes fortes sur l'organisation de la  

mention (difficulté de mutualisation) »La dispersion géographique est due à la dispersion des équipes du laboratoire. Nous avons choisi de mettre les spécialités au plus près des équipes concernées de manière à ce qu'elles profitent de la vision et de la proximité des travaux de recherche. Ce choix pose des contraintes fortes en terme de mutualisation. Nous souhaitons proposer aux étudiants la possibilité de suivre des modules des autres spécialités de manière à   leur donner plus de choix, ce qui permettrait également d'améliorer le point 1.

4. « Il y a un risque de flux trops faible sur certains sites qui peut amener à orienter des  étudiants vers des spécialités qu'ils ne mettent pas en priorité »D'après notre expérience des années précédentes, il nous semble que chacune des spécialités offre une capacité d'accueil suffisante pour permettre à chaque étudiant de choisir sa spécialité en deuxième année. Le jury des spécialités pour l'accès en deuxième année est commun. Nous serons donc vigilants à garantir que chacun puisse accéder à la spécialité qu'il a mis en priorité.

5. « Absence de suivi des étudianst et de leur devenir professionnel ». Le dossier fait état du suivi des étudiants mis en place par la présidence :« L'Université de Franche-Comté a décidé de généraliser un dispositif de suivi de ses diplômés. Les diplômés de DEUST, Licence 3 et Master 2 qui ont quitté l’Université de Franche-Comté après l’obtention de leur diplôme, sont interrogés, deux ans après, sur leur parcours et leur situation à la date de l’enquête (emploi, études, caractéristiques de l’emploi ou des études). Les diplômés sont invités, par courrier, à renseigner un questionnaire en ligne. Les responsables de diplômes sont chargés des relances éventuelles afin d’assurer un taux de retour satisfaisant. L’exploitation des données est assurée anonymement par l’Observatoire de la formation et de la vie étudiante. »

Ce suivi existe donc. Les résultats de ce suivi qui ont été transmis en 2007, donc concernant des étudiants ayant obtenu le master en 2005, montraient qu'aucun des étudiants n'était au chômage et qu'une forte majorité (environ 80%) était actuellement en CDI. Ce type d'enquête est en cours pour les étudiants ayant obtenu leur diplôme en 2006. 

Réponse   spécifique   à   la   spécialité   Algorithmique,   Hautes   Performances   et Modélisation(AHPM):

« Comme cette   spécialité   est  une   création,   il   faut   faire  attention  à   son  attractivité   pour  maintenir un flux suffisant d’étudiants. Le fait qu’elle soit purement recherche peut nuire à  cette attractivité. Il faudrait maintenir un certain niveau de professionnalisation, même pour  une spécialité recherche. »Un des flux attendu est un flux d'étudiants de l'UTBM menant, en parallèle avec la spécialité AHPM, leur 5ème année d'école d'ingénieurs. Pour ces étudiants l'attractivité de la spécialité AHPM réside dans le profil  "recherche" de cette spécialité  qui  leur apportera une double compétence.  Néanmoins,   pour  les  étudiants   en  provenance de   flux  plus   classiques,   nous comptons appuyer l'aspect professionnel de cette spécialité en veillant à une mise en relation forte  entre  les  problématiques de  recherche et   leurs applications  industrielles au sein  des différents modules enseignés (placement d'antennes GSM, calcul hautes performances pour la simulation, réalité virtuelle...). De plus, l'équipe pédagogique veillera à proposer des projets et des stages en collaboration avec  le   tissu  industriel   local qui est  consommateur de "haute technologie" (Orange Labs, PSA, Alstom Transport...). Dans ce domaine nous compterons sur 

l'expertise,   l'expérience   et   les   contacts   des   trois   universités   partenaires   dont   un   nombre important de projets présente une forte dimension industrielle.  Pour finir, nous veillerons à ce que le contenu de nos plaquettes de présentation reflète cet aspect de la spécialité.

Réponse spécifique à la spécialité Réseau et Informatique Mobile (RIM):

Concernant les points faibles mis en évidence par l'analyse de notre dossier, nous proposons ici une réponse sous forme de remarques complémentaires et d'amendements.Les flux faibles attendus en deuxième année sont des prévisions sur la base des flux constatés lors   de   la   fin   du   précédent  quadriennal.   Nous   espérons   que   la   transformation   de   notre proposition rendra notre année beaucoup plus attractive. Notre capacité d'accueil est de 25 étudiants et peut être portée à 30 étudiants aisément. Cette nouvelle attractivité devra, nous l'espérons, agir autant sur les étudiants du M1 local que sur les étudiants d'autres académies et à l'internationale.Comme   cela   à   été   noté,   l'originalité   de   notre   proposition   repose   sur   son   lien   avec   les thématiques de recherche  locales. Cela nuit  effectivement à  une mutualisation importante. Cependant, nous estimons pouvoir réaliser une partie de mutualisation sur les enseignements du module MESI grâce à nos installations de vision conférence. Les deux enseignants réalisant ces  enseignements à  Besançon et   a  Montbéliard   sont   en  lien pour mettre  en place  cette mutualisation. En ce qui  concerne  la participation d'intervenants  issus de  l'industrie, nous avons pris  en compte la remarque forte de la part des experts. En fait, dès cette année 2007­2008, un module complet de 16h à été réalisé par M. Emmanuel Nunes de la société NSI sur les réseaux CAN (intra­véhicule)   et   leur   interfaçage.   Pour   augmenter   la   présence   des   industriels   nous introduisons:

• Un enseignement de 8 à 16 heures par M. Emmanuel Mory de France Telecom R&D Rennes sur la diffusion de vidéo en mobilité au sein du module Informatique Mobile.

• Un enseignement de 8 heures par M. Bertrand Morin de France Telecom R&D Belfort concernant la localisation au sein du module Mobilité.

• Nous maintenons le module concernant les BUS CAN au sein du module Réseau.• Nous introduisons, dans le module professionalisant, un cours de gestion de projet fait 

par M. Jean­Marie Fino Gérant de DIVAE, PAST à l'UFC.• De plus nous continuons à  faire intervenir un grand nombre de conférenciers dont 

certains sont d'anciens étudiants de la formation. Signalons entre autres :• M. Samuel Vinson de SAGEM (Paris)• M. Renaud Bidou de RADWARE (Tel Aviv)• M. Yann Lebris de GLOBAL SWITCH data center (Paris)• M. David Guyard de SFR (Paris) • M. Bertrand Massanes de LITTLE BOUDHA GROUP (Barcelone) Marketing• M. Yoann Alessandri de  FAURECIA (Montbéliard) Recrutement

Finalement, nous mettons en place "une journée des anciens" qui permet le maintient d'un réseau de connaissances entre les anciens et les nouveaux étudiants, favorisant ainsi l'insertion professionelle.

Donc globalement, les modules thématiques seront réalisés pour un huitième à un quart des heures   par   des   professionnels.   Nous   maintenons   un   cycle   de   conférences  fort   et   nous favorisons l'intégration de nouveaux étudiants dans les réseaux de leurs ainés.

En espérant que ces éléments de réponse auront convaincu de notre volonté de prendre en compte les remarques de nos évaluateurs.

Sincèrement,

                       Le responsable de la mention                             L. Philippe

Réponses aux avis de l’AeresNous tenons tout d’abord à remercier les experts de l’Aeres qui ont donné l’appréciation A à la mention Molécules, Ondes, Systèmes et Surfaces (MOSS).Cependant des points faibles ont été émis auxquels nous répondons ci-dessous en quatre parties : une première partie consacrée à la réponse sur l’avis global sur la mention, une seconde pour la spécialité Réactivité Moléculaire et Matériaux (RMM), une troisième pour la spécialité Formulation et Traitement des Surfaces (FTS), et une dernière pour la spécialité Physique, Information, Communication et Systèmes (PICS).

I. Réponse à l’avis global sur la mention

1) « Il est étonnant que dans la spécialité FTS (traitement des surfaces), aucun cours de spectroscopie des surfaces (XPS, UPS et AES) ne soit dispensé.».

Les techniques analytiques abordées dans le cadre de ce module correspondent à des techniques usuelles sur lesquelles les étudiants pourront devenir rapidement autonomes. Certaines techniques plus lourdes ont été volontairement écartées de ce programme. C’est notamment le cas des techniques fines d’analyses des couches superficielles de surfaces telles que les spectroscopies XPS, UPS et AES qui nécessitent pour la plupart l’intervention d’un expérimentateur spécialisé et également des coûts financiers de fonctionnement que tous les industriels (notamment les PME et TPE) ne seront pas forcément prêts à supporter.

Il est néanmoins prévu des interventions de spécialistes de ce type de techniques sous forme de conférences, mais en revanche la réalisation de travaux pratiques sur ces techniques ne sera pas envisageable. Dans le module traitements de surface, certaines techniques d'analyse desurface sont abordées comme la spectrométrie à décharge luminescente ou lafluorescence X, et seront utilisées lors des séances de travaux pratiques.

2) «Ceci représente une augmentation de 300 % sur le chiffre de 2007 et on peut s’interroger sur la tenue de cet objectif».Concernant la prévision d’effectifs : nous précisons que les effectifs de M1 pour la spécialité FTS sont inclus dans les 20-25 cités pour la spécialité RMM. Ce serait plus réaliste de ramener à une prévision pour la spécialité PICS de 20-25 pour le M1 et de 10-15 pour le M2. Au total, nous prévoyons donc pour la mention dans son ensemble, 40-50 étudiants en M1 (20-25 pour RMM et FTS, 20-25 pour PICS) et 32-46 étudiants en M2 (12-16 pour FTS, 10-15 pour RMM, 10-15 pour PICS).

3) «Il est difficile de disposer de chiffres concernant les débouchés». La spécialité FTS a présenté les chiffres concernant les débouchés. Il est vrai que les spécialités RMM et PICS ne l’ont pas mentionné, partant du fait qu’on avait affaire à de nouvelles spécialités. Toutefois, comme indiqué dans l’avis, la spécialité RMM résulte après de nombreuses modifications de l’ancienne mention Physique-Chimie. Pour cette dernière, aucun suivi n’a été malheureusement effectué après le M2 les années passées, donc nous ne pouvons pas donner de chiffres précis, mais la plupart des étudiants sortis du M2 ont fait une thèse sur Besançon ou ailleurs en France.Concernant la spécialité PICS, diverses études de suivi de nos étudiants en M2 ELO, parcours recherche, puis en thèse sont à l’origine de la création de cette spécialité PICS : citons par exemple un premier bilan portant sur le devenir des étudiants après leur thèse au sein du département d’Optique de FEMTO-ST. Si on considère un extrait de cette étude sur trois années récentes (2004 à 2006), le tableau suivant a été établi :

Notons alors qu’une partie importante des docteurs ont débuté leur carrière professionnelle dans le secteur privé (environ 40%) montrant ainsi un certain dynamisme de la recherche partenariale menée au sein de l’Institut FEMTO-ST (label Carnot, contrats industriels, start-up, brevets etc…). Une seconde étude propre à l’ancien master ELO 2ème année, parcours recherche, est résumée dans le tableau suivant :

Année

Nbre d’étudiants

inscrits en M2 ELO recherche

Poursuite en thèse

Ecoles doctorales

SPIM (15) et Louis Pasteur

(1)

ailleurs

2004-05 4 4 4 02005-06 7 7 7 02006-07 7 5 5 0

Année de soutenance Nbre pers. en thèse Acad. Privé France Etranger

2004 12 6 6 10 22005 7 4 3 5 22006 4 4 0 3 1

Ce tableau illustre simplement le fait que les étudiants de M2 ELO, filière recherche, n’ont pas eu de difficulté à trouver une allocation de doctorat sur le site bisontin.Pour un parcours professionnel, l’équivalent proposé dans la spécialité PICS n’existait pas auparavant à l’UFR ST de Besançon, et nous ne pouvons donc pas apporter d’estimations précises des débouchés d’une telle formation. Toutefois, la motivation de proposer un master PICS en T repose sur le constat que nos étudiants issus de la formation doctorale réalisent très rapidement des carrières dans des entreprises privées (locales, nationales et même internationales). La spécialité PICS est, par ailleurs, soutenue par un certain nombre d’entreprises (cf lettres de soutiens dans les annexes du dossier d’habilitation). Notons aussi que nous misons sur la labellisation récente de l’institut FEMTO-ST comme site Carnot, ainsi que sur la création du tout nouvel Institut Pierre Vernier (interface laboratoire-entreprise pour le transfert des technologies en local), pour insuffler le dynamisme nécessaire à l’embauche des futurs diplômés de la spécialité PICS.

Pour la nouvelle mention MOSS et pour les trois spécialités, un suivi rigoureux du devenir des étudiants et donc des débouchés est envisagé après le M1 et après le M2.

4) « ... le dossier n’indique pas vraiment les actions qui seront menées pour attirer les étudiants vers ce master». Nous envisageons de faire connaître ce master à l’aide de différents supports et actions.Dès cette année, une présentation du master (contenu, débouchés et métiers, laboratoires) avec ses trois spécialités et des équipes de recherche concernées a été faite aux étudiants locaux de L2 et de L3 (Licence mention Physique-Chimie, parcours P, PC et C) et L3 EEA (pour PICS seulement)). En plus de ces présentations, des visites de laboratoire ont été organisées pour les étudiants de L3 parcours P-PC-C et L3 EEA, et de M1 Physique et ELO en fixant des journées libres dans l’emploi du temps pour s’assurer d’une participation massive. A l’avenir, nous comptons bien sûr renouveler ces présentations et ces visites. Pour les étudiants de licences extérieures à l’établissement, un site web du master sera mis en place et le master a été (cette année) et sera présenté aux journées portes ouvertes de l’établissement et également dans différents salons régionaux et nationaux (par exemple au Forum des Masters, Paris, 29-30/01/2008).

5) «Par ailleurs, il est étonnant que les Ecoles doctorales de l’établissement associées à ce master ne soient pas évoquées».En effet, c’est un oubli involontaire de notre part. Ce master s’appuie sur deux écoles doctorales : l'Ecole Doctorale 371 "Louis Pasteur", qui fédèrent les unités de recherche en Chimie, Physique, Mathématiques et Economie, et l'Ecole doctorale 37 "Sciences Pour l'Ingénieur et Microtechniques" (SPIM) qui est constituée par les unités de recherche en sciences de l'ingénieur.

6) Réponses à la partie « Points faibles » :

• Concernant les UE transversales, nous avions fait le choix en effet de proposer des fiches d’accompagnement pour chaque spécialité pour des raisons de clarté et aussi car pour certaines d’entre elles, des parties sont communes mais pas la totalité de l’UE.

• Les modalités de contrôle n’ont pas toujours été renseignées. Nous pensions que d’après les consignes de l’université et le format de la fiche à remplir pour les UE qu’il n’était pas obligatoire de les mettre tout de suite. Bien sûr, nous allons nous adresser au plus vite aux responsables des différentes fiches des UE afin qu’ils les complètent en indiquant les modalités de contrôle.

• Concernant les écoles doctorales, voir le point 5) ci-dessus• Concernant l’insertion professionnelle, il est clair que la spécialité RMM conduit

plutôt à une poursuite en thèse de doctorat (bien qu’un recrutement dans une entreprise soit possible), que la spécialité PICS conduit également à un doctorat mais avec aussi une ouverture plus grande sur les possibilités d’emploi en entreprise. Enfin, la spécialité FTS est clairement orientée vers le monde de l’entreprise.

• Les spécialités RMM et FTS ont un fort recouvrement notamment en M1 grâce aux UE de Chimie. Entre PICS et RMM, nous avons essayé de mettre le plus d’UE en commun, tout en gardant le caractère spécifique de chaque spécialité. Rappelons que la spécificité de la spécialité PICS est de proposer aux étudiants de M1 des parcours soit fondamentaux, soit plus appliqués. Il existe des UE de physique théorique qui sont mutualisées dans les deux spécialités RMM et PICS du master (2 UE obligatoires et 3 UE optionnelles pour le M1).

• Concernant les prévisions d’effectifs, voir le point 2) ci-dessus.

II. Réponse à l’avis sur la spécialité Réactivité moléculaire et matériaux (RMM)

1) «Par ailleurs, les écoles doctorales ne sont pas renseignées».Concernant les Ecoles doctorales, c’est un oubli involontaire de notre part comme mentionné au point 5) ci-dessus de la réponse à l’avis global sur la mention. La spécialité RMM est en lien étroit avec l’Ecole doctorale Louis Pasteur, mais aussi avec l’Ecole doctorale SPIM (par exemple réorientation d’étudiants de RMM vers PICS ou inversement).

2) «L’équipe pédagogique est mal identifiée ... ».L’équipe pédagogique est composée des personnes suivantes. Les autres personnes de la liste fournie dans le dossier, non mentionnées ci-dessous, pourront malgré tout intervenir à l’avenir.Pour les UE de chimie, Laurence Ricq (S7) et Boris Lakard (S8) s’occuperont du M1 et Michael Knorr du M2, et pour les UE de Physique, ce sera Pascal Honvault qui les supervisera.

Intervenants chimistes en 2008-2009, M1 et M2 :BERGR FranckPR ENESCU MironelPR FAHYS BernardPR FIEVET PatrickFILIATRE Claudine, HDRFOLEY SarahPR FROMM MichelHERLEM Guillaume, HDRPR HIHN Yean-YvesHUSSON JeromeKHATYR AbderrahimPR KNORR Michael LAKARD BorisPR MEMBREY François

MONNIER-JOBE Karin, HDRRICQ LaurenceSANCHEZ Jean-Baptiste

Intervenants physiciens en 2008-2009, M1 et M2 :BULDYREVA Jeanna, HDRPR DE PRUNELE EugènePR DEVAUX FabriceDEVEL Michel, HDRPR GIRARDET ClaudePR HONVAULT PascalPR JOLICARD GeorgesJOUBERT Pierre, HDRPR JOLICARD GeorgesLAGES JoséPR LANTZ EricPOUTHIER VincentPR RAMSEYER ChristopheROUSSELOT Philippe, HDR

3) Réponses à la partie « Points faibles » :

• Concernant les bilans des parcours de l’ancienne mention Physique-Chimie.Nous sommes partis de l’idée de créer une nouvelle spécialité (appelée RMM). Elle repose sur l’ancienne mention Physique-Chimie, mais au vue des nombreuses modifications apportées et des responsabilités renouvelées, nous pensons que fournir un bilan détaillé séparant physique et chimie de la mention précédente n’est pas indispensable.

• Concernant les écoles doctorales, voir le point 1) ci-dessus.• Concernant l’équipe pédagogique, voir le point 2) ci-dessus.• Concernant l’anglais, le but fixé est que les étudiants en sortie de M2 aient un niveau

de type TOEIC ou TOEFL (note supérieur à 650).• Les étudiants de L3 mention Physique-Chimie de l’Université de Franche-Comté

seront admis automatiquement dans cette spécialité. Les dossiers des étudiants extérieurs (provenant de licences du type Physique, Chimie ou Physique-Chimie) seront soumis à une commission d’admission.

III. Réponse à l’avis sur la spécialité Formulation et traitement des surfaces (FTS)

1) «Cette spécialité s’appuie sur l’un des groupes d’Utinam qui n’est pas renseigné»La spécialité de ce master est orientée vers les métiers dans les domaines de la formulation et des traitements des surfaces. Elle correspond à l’une des spécialités (savoir-faire) existant principalement dans les Equipes « Sonochimie et Réactivité des Surfaces » et « Matériaux et Surfaces Structurées » de l’Institut UTINAM.

2) «L’accompagnement des étudiants pour trouver un stage n’est pas renseigné»En 1ère année de master, l’autonomie de l’étudiant est privilégiée : l’étudiant contacte l’entreprise dans laquelle il souhaite réaliser le stage. Le responsable des stages accompagne l’étudiant tout au long de sa démarche : d’abord en lui apportant conseil sur le choix d’une structure d’accueil, puis en le guidant dans la réalisation des outils de communication (CV et lettre) puis en étant le relais vis-à-vis de l’entreprise. Une fois la convention de stage signée, le stagiaire est suivi au cours de sa période en entreprise par un enseignant de l’équipe pédagogique. Fonctionnant ainsi depuis plus de 15 ans, certaines entreprises sont devenues de véritables partenaires de la formation et proposent directement au responsable des stages un sujet pour accueillir un étudiant. Le rôle du responsable est alors de mettre en contact l’étudiant et l’industriel.

En 2ième année de master, le projet en laboratoire et le stage en entreprise sont souvent liés. Les membres des deux laboratoires UTINAM et LCPR-AC sont sollicités par le responsable du master pour proposer des sujets de projets et de stages définis en accord avec les entreprises partenaires (cf liste des entreprises dans le dossier). Les responsables de projet et de stage regroupent les différents sujets et vérifient avec l’équipe pédagogique si ils sont bien en adéquation avec les objectifs du master. Au cours d’une réunion dédiée au choix des stages, les personnes (enseignants ou ingénieurs) ayant proposé un sujet le présente aux étudiants. Ensuite les étudiants ont un délais d’environ quinze jours pour contacter les enseignants et les entreprises afin d’avoir plus de précisions sur le contenu du stage. Les étudiants peuvent choisir un sujet parmi ceux proposés mais également rechercher un stage par eux-mêmes. Dans tous les cas, l’étudiant a un entretien auprès des DRH et tuteur de l’entreprise. De même que pour le stage en M1, une fois la convention de stage signée, le stagiaire est suivi au cours de sa période en entreprise par un enseignant de l’équipe pédagogique.

IV. Réponse à l’avis sur la spécialité Physique, information, communication et systèmes (PICS)

1) « …, les écoles doctorales ne sont pas renseignées ».Concernant les Écoles Doctorales, il est clairement montré dans les bilans de la formation MELO (points 4) et 5) ci-après) que les étudiants issus des parcours recherches se sont intégrés dans les écoles doctorales locales. A l’avenir nous comptons poursuivre cette démarche mais nous souhaitons aussi que les futurs étudiants de M2 locaux puissent tout aussi bien décrocher une allocation doctorale au sein d’autres écoles doctorales nationales, et en même temps accueillir en local des étudiants en provenance d’autres M2 nationaux et internationaux. La spécialité PICS est en lien étroit avec l'École Doctorale 37 "Sciences Pour l'Ingénieur et Microtechniques" (SPIM) qui est constituée par les unités de recherche en sciences de l’ingénieur ; l'École Doctorale Louis Pasteur (par exemple réorientation d’étudiants de PICS vers RMM) est bien sûr aussi concernée.

2) « Même si les objectifs scientifiques et pédagogiques des trois parcours de la spécialité sont bien détaillés, l’organisation pédagogique de chacun est absente. »La spécialité PICS propose trois parcours (« Photonique », « Temps-Fréquence » et « Micro et Nano-Technologies »), tout en garantissant un maximum de transversalité entre ces parcours. Pour ne pas tomber dans le piège d’une filière à « tuyaux uniques » (M1 et M2

uniquement dédiés à la photonique par exemple), un soin particulier a été porté, lors de la constitution de la maquette, pour que les étudiants du M1 PICS n’aient pas à faire de choix d’UE conditionnant leur positionnement prématuré sur l’un ou l’autre des parcours. En effet, les UE obligatoires des S1 et S2 en M1 garantissent le socle nécessaire pour les trois parcours. Le choix des UE optionnelles en M1 donne accès aux étudiants à des enseignements soit plus fondamentaux, soit plus appliqués. Ce dernier aspect, nous permet alors de solutionner un autre point souligné par les experts : « cette spécialité PICS souhaite recruter des étudiants issus de licences Physique-Chimie et EEA. Dans cette entreprise audacieuse, une part trop importante de remise à niveau dans les enseignements est à craindre… ». Grâce à notre expérience passée, (concernant notamment le master ELO qui accueillait essentiellement des étudiants issus de licence EEA et trop peu, à notre sens, de licence Physique), nous avons pu quantifier un programme commun accessible à des étudiants de Physique et d’EEA. Les UE optionnelles plus théoriques trouveront plus naturellement un public d’étudiants issus de Licence de Physique, alors que les UE plus appliquées intéresseront des étudiants issus d’un cursus EEA. Même si des remises à niveaux seront toujours nécessaires, elles seront ainsi limitées. Dans le S3 du M2 de la spécialité PICS, 4 UE sont à choisir parmi 6 (+1 transversale). Le choix de ces UE permettra aux étudiants de se positionner autour d’une dominante sur les trois parcours proposés, mais il garantit en même temps un niveau de transversalité supplémentaire, entre le parcours visé par l’étudiant (« Temps-Fréquence », par exemple) et les deux autres parcours proposés (puisqu’il devra suivre soit des UE « Photonique » soit des UE « Micro et Nano-Technologies »). L’équipe pédagogique du Master restera toutefois attentive au maintien de la cohérence des choix d'UE effectués par les étudiants du M2. Dans le S4 du M2, le stage en laboratoire ou en entreprise confirmera le parcours visé par l’étudiant en fonction du sujet choisi. En même temps, la distinction entre la formation professionnelle ou recherche du M2 se retrouve uniquement à travers l’UE « outils transverses » du S3 et le stage en entreprise ou en laboratoire de S4.

3) « L’équipe pédagogique est mal identifiée ; ».L’équipe pédagogique de la spécialité PICS se décline de la manière suivante :Responsable du M1 : M. JacquotResponsable du M2 : L. Larger.Responsable du Parcours « Temps-Fréquence » : F. Vernotte.Responsable du Parcours « Photonique » : L. LargerResponsable du Parcours « Micro et Nanotechnologies » : N. Bodin-CourjalResponsables des stages en entreprise et en laboratoire : P. A. Lacourt et M. Chauvet.Responsables du Master Européen « Temps-fréquence » : F. Vernotte et E. RubiolaAutres (pour la commission d’admissibilité par exemple) : F. Devaux, E. Lantz and K. Phan Huy.

4) « Les flux de l’ensemble de la mention Physique et Chimie sont renseignés, mais pas détaillés spécialité par spécialité. En particulier, ceux du master ELO ne sont pas indiqués. »Nous donnons ici quelques chiffres concernant le flux des étudiants en Master ELO (M1 et M2) sur les dernières années. Nous souhaitons rappeler que la spécialité ELO comportait en M2 1 parcours professionnel (« Électronique, Intégration des Systèmes et Test » EIST, qui n'est plus concerné par PICS) et 3 parcours recherches (« Optique », « Temps-Fréquence » TF, « Micro-Systèmes » qui sont repris et remaniés dans PICS) :

AnnéeNbre

d’étudiants en M1 ELO

Nbre d’étudiants en M2 Pro

Nbre d’étudiants

en M2 Recherche

2004-05 29 8 42005-06 15 12 72006-07 9 4 72007-08 21 4 7

5) « Les bilans du devenir des étudiants des Masters ELO et Physique-Chimie (spécialité Physique) ne sont pas renseignés. » Nous pouvons donner des éléments de réponses sur le devenir des étudiants en M2 ELO parcours recherches, comme déjà mentionné dans le point 3) de la réponse à l’avis global de la mention :

Année

Nbre d’étudiants en

M2 ELO recherche

Poursuite en thèse

Ecoles doctorales

SPIM (15) et Louis Pasteur

(1)

ailleurs

2004-05 4 4 4 02005-06 7 7 7 02006-07 7 5 5 0

Ce tableau démontre que les étudiants de M2 ELO, filière recherche, n’ont pas eu de difficulté à trouver une bourse de doctorat sur le site bisontin. Concernant le M2 ELO parcours Professionnel :

AnnéeNbre

d’étudiants en M2 ELO Pro

Poursuite en thèse CDD CDI Poursuite

d’étude

2004-05 8 1 3 2 12005-06 12 1 - - -2006-07 4 0 1 3 0

Notons toutefois que le parcours ELO professionnel EIST ne rentre pas dans les thèmes des 3 parcours de la nouvelle spécialité PICS proposée.

6) Réponses à la partie « Points faibles » :

• « Les bilans de cette spécialité et celle du master ELO ne sont pas renseignés » :voir les points 4) et 5) ci-dessus.

• «Les écoles doctorales ne sont pas renseignées » :voir le point 1) ci-dessus.

• « L’équipe pédagogique est mal identifiée » :voir le point 3) ci-dessus.

• « l’accompagnement des étudiants pour trouver un stage n’est pas indiqué »Comme nous l’avons indiqué dans le point 3) ci-dessus, deux responsables pour les stages en laboratoires et en entreprises sont prévus afin d’assurer un suivi et un accompagnement des étudiants pour trouver un stage. Les sujets des stages en laboratoire seront proposés en

priorité par les différents départements de FEMTO-ST. Les sujets des stages en entreprise seront collectés par les responsables et mis en ligne sur le site web de la spécialité PICS. Une base de données d’environ 150 entreprises nationales, frontalières et internationales susceptibles de proposer un stage est en cours d’élaboration à partir des contacts et des partenariats déjà existant avec l’institut FEMTO-ST, l’action Carnot, le LEA franco-suisse et des start-up issues de FEMTO-ST. Sans oublier de s’appuyer sur les structures locales de transfert technologiques comme l’Institut Pierre Vernier (interface laboratoire-entreprise pour le transfert des technologies en local) et la plateforme techno DISO (la plateforme « Développement et Intégration de Solutions Optiques » est montée en partenariat entre le lycée Victor Bérard de Morez et le Dpt d’Optique de FEMTO-ST).

• « Le mode de recrutement (identique à celui de la spécialité RMM) n’est pas clair pour les étudiants de l’établissement » :Les étudiants de L3 mention Physique-Chimie et de L3 EEA de l’université de Franche-Comté seront admis automatiquement dans cette spécialité. Les dossiers des étudiants extérieurs (provenant de licences du type Physique, Chimie ou Physique-Chimie ou EEA) seront soumis à une commission d’admission pilotée par l’équipe pédagogique.

Université de Franche-ComtéDomaine Sciences, technologies, santéMention Sciences de la vie et de la santéDemande 20081351 et 20081298

Réponses aux recommandations faites pour le dossier 20081351

1 Comme suggéré, nous proposons une seule mention « Sciences de la Vie et de la Santé » à l’Université de Franche-Comté. Cette mention comporte deux spécialités : « Biochimie, Biologie Cellulaire et Moléculaire (BBCM) » et « Neurosciences »

Pour le M1, 2 enseignements sont spécifiques à chaque spécialité.

2 Dans le tableau du dossier initial (Rubrique 16 : Professionnalisation et mobilité), la différence entre effectif en M1 et effectif poursuivant en M2 n’a pas été explicitée. Elle correspond la plupart du temps à des étudiants qui ont trouvé un emploi ou suivent une formation autre qu’un M2. L’enquête réalisée au cours des 4 dernières années montre que rares sont les étudiants qui arrêtent leur cursus universitaire à l’issue du M1 (moins de 1%). Néanmoins, pour augmenter les chances d’insertion professionnelle de ce petit nombre d’étudiants, nous introduisons, dans la formation de M1, deux unités optionnelles professionnalisantes mutualisées avec le Master « Systèmes Automatisés de Production dans les Industries Agro-alimentaires » de la Mention Sciences pour l’ingénieur : il s’agit, au semestre 1, de l’unité intitulée « Chimie, Génie Industriel Alimentaire » et au semestre 2, de l’unité « Génie Industriel Alimentaire-Hygiène ». Les 2 fiches correspondantes sont jointes.Ces deux unités seront fortement recommandées aux étudiants qui n’ont pas de projet professionnel bien défini, ainsi qu’aux étudiants qui ont l’intention de poursuivre en M2 professionnel.

3 Au sein de l’Université de Franche-Comté, il y a une participation croisée des différents enseignants du Master BBCM et des Masters Professionnels « Ingénierie cellulaire et tissulaire (ICT)», et « Formulation et traitements de surfaces (FTS) », pour le recrutement des étudiants et les enseignements. Ainsi :

- La responsable du Master BBCM participe à la commission de recrutement du M2 ICT

- La responsable du Master FTS est responsable de l’unité « Biophysique et Nanobiotechnologies » du M1 BBCM.

- Le responsable du Master ICT intervient dans l’unité « Culture générale disciplinaire et Transversale » du M1 BBCM.

Réponse aux recommandations faites pour le dossier 20081298

La demande initiale relative à "Neurosciences" mentionnait un master de type "schéma en T" car quelques étudiants sont susceptibles de s'orienter sur le master 2 Professionnel ICT. La mention unique "Sciences de la Vie et de la Santé" qui regroupe désormais les deux spécialités "Biochimie, Biologie Cellulaire et Moléculaire" et "Neurosciences" et dont la destination principale est le doctorat, s'inscrit logiquement dans un type "Master Recherche".Conformément aux remarques de l’expertise, le large bassin de recrutement et le fait que la demande étudiante existe, motivent l’existence de la spécialité « Neurosciences » dans la Mention de Master « Sciences de la Vie et de la Santé ». Prenant en considération la remarque du flux, la capacité d’accueil pour le stage M1 peut être raisonnablement ramenée à 20.

Aucune remarque spécifique sur les UE d’enseignements n’étant formulée, l’organisation au niveau M1 et M2 reste inchangée.

Présentation de la Mention « Sciences de la Vie et de la Santé » Les premières pages du dossier de la spécialité « BBCM » et de la spécialité « Neurosciences » sont donc modifiées et présentées ci-dessous.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de l’AERES Master Sciences humaines et sociales Mention Histoire de l’art Demande n° 20081319 De façon générale, l’avis rendu, en signalant certains « points faibles », est parfaitement justifié, ces difficultés, de fait, résultant de causes structurelles. 1/ « Le dispositif identifie mention et spécialité, avec deux parcours dont la bifurcation

rofessionnalisante demande à être renforcée. » p => Il est possible en effet d’ajouter au long stage qui remplace le TER une série de stages plus ponctuels, par exemple avec le SRA et le CNRS (CEM d’Auxerre) pour l’acquisition de méthodologies et de techniques dans le domaine de l’archéologie et du relevé architectural. Mais il est vrai que d’autres partenariats doivent être trouvés pour élargir le champ des possibilités. 2 / « Des effectifs fragiles. » => Sur ce point, le master d’histoire de l’art souffre avant tout de l’absence d’un professeur d’art contemporain. La création d’un tel poste, dans une matière qui attire le plus grand nombre d’étudiants et qui offre les débouchés professionnels les plus importants, permettrait sans doute de stabiliser les effectifs, voire de les augmenter sensiblement. En effet, aujourd’hui, nombre d’étudiants en art contemporain, sachant qu’il leur est impossible de mener leurs éventuelles recherches à leur terme, sont contraints de quitter Besançon après l’obtention de la licence 3. 3 / « L’ouverture internationale est restreinte. » => Ce point a été peut-être évoqué trop cursivement dans le rapport fourni aux experts mais en fait, chaque année, dans le cadre des échanges Erasmus, le master d’histoire de l’art reçoit plusieurs étudiants étrangers tandis que nos étudiants fréquentent les universités européennes. Il est vrai cependant qu’il doit être possible de tisser des liens plus serrés avec nos collègues Suisses et Italiens. 4 / « Peu de débouchés professionnels réels. » => Il s’agit là, de prime abord, d’un problème plus particulièrement lié à l’histoire de l’art, dont la discipline pâtit de l’absence de concours d’enseignement. Toutefois, le suivi individuel des étudiants prouve qu’ils savent faire fructifier leurs diplômes d’histoire de l’art dans le spectre relativement large des divers métiers de la culture. C’est pour cela que nous avons tenu à proposer un master où la spécialisation n’intervient qu’en fin de cursus afin d’offrir aux étudiants une formation large et complète de la discipline.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de l’AERES Master : Arts, Lettres, Langues Mention : Lettres et Arts Demande n° 20081318

Littératures et arts du spectacle Spécialités : Savoirs littéraires et sciences du texte / Théâtres et cultures du monde / Sciences de l’Antiquité : critique des textes et représentations du monde 1/Avis global

• Afin de renforcer la part de la littérature en M1, on propose de réduire à 24h TD l’enseignement des LV dans l’UE transversale (UE4) et d’ajouter 12h CM d’enseignement littéraire. On fait également figurer l’UE mutualisée « Savoirs littéraires et sciences du texte » au S1.

• Afin de mieux distinguer les parcours recherche et professionnel, on propose d’offrir le choix en UE5 du S3 entre un renforcement de la méthodologie de la recherche, initiée en M1, et la préparation à la formation professionnalisante.

2/Avis par spécialité Savoirs littéraires et sciences du texte

• L’ancrage de la formation professionnelle dans l’environnement social se fera essentiellement par l’intervention au S3 (UE5) de praticiens de la lecture publique (conservateurs du patrimoine municipal, départemental et régional), de l’édition (cadres du Centre régional du Livre) et de la librairie (gérants d’enseignes locales : « Les Sandales d’Empédocle », « Campo Novo »). Des liens déjà anciens sont noués entre l’UFR de lettres et ces différentes institutions, notamment la Bibliothèque municipale d’étude et de conservation.

Théâtres et cultures du monde

• Les enseignements spécifiques en M2 occupent, dans la structure actuelle, la majeure partie de la formation, hormis l’UE4 (Langues) : on ne saurait les augmenter à moins de modifier le schéma de la mention dans son ensemble, ce qui serait contraire à la volonté de donner à tous les diplômes une même configuration.

• Les liens avec les partenaires extérieurs, particulièrement dans les milieux du théâtre, sont déjà très forts, en licence et en master, que ce soit par des interventions dans les cours que par des collaborations avec les institutions locales, notamment le CDN de Franche-Comté : en mesure des moyens qui seront accordés à cette spécialité, le partenariat entre les enseignants universitaires et les professionnels du spectacle se fera de la façon la plus étroite possible.

• Il est toujours très difficile de prévoir ce que les étudiants d’une filière, aussi professionnalisante qu’elle se veuille, feront de leur diplôme ; en ce qui concerne cette spécialité, on peut définir deux orientations principales : 1/l’enseignement et la recherche en arts du spectacle (direction de thèses assurée par l’EA 3187 – Centre Jacques-Petit) ; 2/les métiers de la scène, davantage au niveau conceptuel que physique, l’ambition n’étant pas de former de futurs comédiens mais des animateurs de l’activité théâtrale, tant sur le plan intellectuel que socio-culturel.

Sciences de l’Antiquité : critique des textes et représentations du monde

• Tous les efforts sont et seront déployés pour augmenter les effectifs de cette formation.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de l’AERES Master Arts, Lettres, Langues Mention Sciences du Langage Demande n° 20081317 AVIS GLOBAL SUR LA MENTION ET L’OFFRE DE FORMATION Place faite aux fondamentaux de la linguistique Les étudiants issus du cursus de la licence proposée à l’UFC « Sciences du Langage, de l’Information et de la Communication » auront reçu en amont du master une formation solide dans les disciplines constitutives notamment en linguistique. Cette licence a obtenu une évaluation favorable (« A ») de l’Aeres qui souligne notamment ses qualités de complémentarité et de progressivité. Au sein du Master, aux semestres 1, 2 et 3, trois unités de linguistique1 (« Problèmes et méthodes en phonétique et phonologie/Syntaxe et lexique : une grammaire intégrative/Sémantique lexicale ») sont destinées aux étudiants désireux d’approfondir ou de renforcer ces fondamentaux et peuvent être ajoutées à tous les parcours des trois spécialités ou intervenir à titre d’unité(s) obligatoire(s) substituable(s) (en M1) entre les spécialités Appropriation du français…. et Discours, Textes, Communication, Documentation.

AVIS SUR LES SPECIALITES

Appropriation du français langue non maternelle et dispositifs d’enseignement /apprentissage

Parcours 1

Français langue d’enseignement, Français langue de scolarisation, Alphabétisation (en présentiel, en igne, et en mixte) l

- Intitulé trop complexes et trop longs :

L

es intitulés développés prendront une dénomination de sens commun

- Positionnement de la spécialité par rapport à d’autres formations FLE devant être plus précis :

L’offre de formation a pour objectif de donner à la fois les composantes indispensables aux métiers des langues et particulièrement à la formation de formateurs en FLE, mais de plus met un accent particulier sur l’aspect prospectif qui concerne les dimensions : français langue seconde, français langue de scolarisation et langue d’enseignement, alphabétisation et publics migrants. La spécificité

e cette offre de formation est de couvrir l’ensemble des configurations de ce secteur professionnel. d

- Absence de professionnels dans P1 et lien avec le monde professionnel : Les enseignants chercheurs relevant de la spécificité FLE ont l’expérience du terrain et le cadre du stage destiné aux étudiants à l’étranger va renforcer les échanges avec les différents organismes et institutions assurant les enseignements de FLE, FLS et FLSco. Les publics étrangers sont majoritairement insérés dans les structures éducatives de leur pays d’origine. De plus les publics : professeurs des écoles et professeurs des collèges peuvent acquérir une ormation complémentaire. f

- Manque d’informations sur l’organisation enseignement mixte et à distance : Les enseignements mixtes et à distances seront progressivement mis en place en fonction d’une nalyse des besoins et une analyse du marché. a

- Suivi des étudiants et débouchés : 1 Les descriptifs figurent dans les annexes de la spécialité Appropriation du français….

Le suivi des étudiants sera aménagé en relation avec les institutions ou les organismes étrangers offrant des structures d’accueil. Les débouchés concernent l’ensemble des professions relevant du marché des langues enseignement et ormation. f

- Partenariat : Dans le cadre du laboratoire Laseldi des collaborations effectives avec des partenaires étrangers sont amorcées (Allemagne, Algérie, Brésil, Cambodge, Japon, Vénézuela, Yemen) Le cadre Europe du sud

frique de l’ouest sera renforcé. A - Ancrage scientifique /recherche : L’offre de formation de la composante recherche s’inscrit fortement dans les différents axes du Laseldi en particulier dans la dimension linguistique des langues / Analyse de discours et dans la

imension didactique des langues, contacts de langues et sociolinguistique. d Discours Texte Communication Documentation

Identification des parcours de la spécialité La spécialité comportant un nom à quatre termes assez clairs, nous avons visé à ne pas dénommer de façon trop réductrice les quatre, voire six parcours rendus de fait constructibles de par l’organisation optionnelle du semestre 3. Dans le processus d’élaboration du projet de formation entre l’étudiant et l’équipe pédagogique, nous entendons faire valoir au moins quatre choix de M2 en relation avec la visée professionnelle ou la visée recherche. A partir du socle disciplinaire commun des unités de spécialité en M1 ces 4 configurations en M2 sont les suivantes :

- «Argumentation dans l’espace public, scènes médiatiques et transformations discursives »et « Sémio-com des médias audio-visuels et des médias informatisés »actualisent un parcours centré sur les Médias et hypermédias qui fait une large place d’une part aux types et genres de discours médiatiques, d’autre part à la plurimodalité des discours (syncrétiques et verbaux), enfin à la spécificité des supports et des processus de média(tisa)tion ;

- « Fouille documentaire, bibliothéconomie » et « Sémio-com des médias audio-visuels et des médias informatisés » spécifient un parcours centré sur l’Information et la communication qui affirme la variété des composantes des SIC (à la fois recherche d’information et gestion documentaire et approche des supports et processus médiatiques et hypermédiatiques) ;

- «Argumentation dans l’espace public, scènes médiatiques et transformations discursives » et « Textes et hypertextes » constituent un parcours Analyse de discours qui pour faire une place importante aux modalités outillées et non outillées d’exploration textuelle ne néglige pas la spécificité sémiotique et donc la plurimodalité des discours ;

- « Fouille documentaire, bibliothéconomie » et « Textes et hypertextes » actualisent un parcours Sciences et techniques documentaires et éditoriales débouchant sur les problématiques de la documentation électronique, de l’édition numérique, ainsi que sur la recherche fondamentale et appliquée en gestion et analyse de données. D’autres parcours pourront être envisagés au cas par cas si en M1 (dans le cadre des deux unités substituables) sont choisies par exemple des unités de linguistique (spécialité Appropriation du français…), de didactique (spécialité Appropriation du français…), de littérature ou de langues vivantes (autres Masters du domaine). Différenciation visée professionnelle /visée recherche Avec son socle disciplinaire équilibré et la combinatoire de parcours actualisables qui spécifie les orientations, la formation a pour ambition, quelle que soit la visée, professionnelle ou recherche à faire acquérir aux étudiants une capacité de rédaction/conception/conseil fondé sur un haut niveau d’analyse critique.

Elle est donc susceptible de nourrir aussi bien :

- une démarche aboutissant à un stage en laboratoire et un TER de type mémoire de recherche (analyse -notamment comparée- de corpus médiatiques et hypermédiatiques, questionnements théoriques, association de l’analyse de discours et de l’analyse de la réception et des usages par le biais d’observation et d’enquête dans le domaine médiatique ou esthétique, participation aux opérations de constitution, viabilisation et exploitation d’archives dans le cadre du pôle Archive, Bases, Corpus de la MSHE de Franche-Comté)

- une démarche aboutissant à un stage en milieu professionnel (organes de presse, service de communication et/ou de documentation et/ou de création et gestion de sites, Bibliothèques d’étude et Archives, institutions culturelles et artistiques publiques ou privées, éditeurs privés et institutionnels) et un TER lié au projet professionnel (observation, enquête, compte rendu, rédaction soit sur un aspect fonctionnel, soit sur la communication interne ou externe, son appréciation par les usagers, la diffusion de l’information, les politiques et pratiques culturelles, l’organisation d’un événement etc.)

Le type de visée est déterminé avec l’étudiant à l’orée du M1 en fonction de ses attentes mais aussi de son profil antérieur. Ce choix suppose un niveau d’exigences comparables mais ne donne pas lieu aux mêmes productions écrites et orales. Un travail de réflexion de l’équipe pédagogique sur les contraintes et modes d’écriture de type de TER professionnel est prévu. Le suivi individualisé des étudiants en fonction du projet et de ses visées devrait permettre, en collaboration avec les partenaires, de différencier et hiérarchiser les compétences à acquérir à partir des enseignements et des postures actives de formation. Partenariat à construire avec le monde professionnel La spécialité s’attache à mettre en relation des métiers partiellement émergents et des compétences saillantes avec, pour passerelle, un haut niveau d’analyse critique. La mise en place d’un véritable partenariat avec le monde professionnel constitue effectivement un des objectifs majeurs qui devrait pouvoir être atteint en cours de contrat. Des partenariats sont en cours d’élaboration dans le cadre de coopérations scientifiques et techniques cadrées par la recherche. C’est notamment le cas des médias locaux et des observatoires des médias, des services de communication (Université, Région), de la Bibliothèque d’Etude de Besançon, des services statistiques de la Préfecture de Région. Nous veillerons en outre à toute occasion de sceller des accords durables d’association à la formation, avec les terrains de stage, notamment à l’international. Suivi du devenir des étudiants Nous avons pleinement confiance dans la mise en place du dispositif de suivi, qui est une priorité du Contrat pour tout l’établissement, et auquel nous apporterons notre coopération active. Nous en escomptons une amélioration sensible de l’attractivité de ce diplôme, dont l’appui scientifique est largement et diversement visible par les instances régionales à travers le soutien à la recherche (Région) et l’observation (CESR). Spécialité TAL (Traitement Automatique des Langues) avec avis très favorable, classé A pour la spécialité Orientations professionnelles et scientifiques privilégiées : L’ensemble du contenu des enseignements est influencé par les recherches effectuées au sein du Centre Tesnière EA 2283 (classé A) et des laboratoires étrangers partenaires. Les étudiants qui auront suivi des cours dans les différents domaines de la linguistique computationnelle (linguistique, mathématiques, informatique) seront les bons spécialistes dont la discipline a besoin car ils seront ouverts à ces 3 disciplines qu’ils connaîtront bien ; de plus ils doivent parler au moins deux langues. On ne peut pas imaginer être linguiste sans avoir de références au moins à 2 systèmes de langues. La formation privilégie les fondamentaux tant en linguistique théorique que dans la partie informatique. Les étudiants au lieu d’être formés à des outils qui évoluent et changent très vite et ne conduisent pas à la recherche dans le domaine peuvent s’adapter aux nouveaux outils et changements.

C’est donc la partie linguistique mathématique et logique qui fait la spécificité de la formation, la modélisation mathématique qui est commune aux 2 disciplines linguistique et informatique fait le lien entre la linguistique fondamentale et l’informatique. Les étudiants acquièrent une bonne formation concernant les représentations nécessaires aux calculs applicables sur les langues pour un traitement par les machines. Ils ont une formation qui va des données (les langues) à la création d’outils en passant par la linguistique théorique fondamentale, les analyses linguistiques, la modélisation mathématique, les langages formels (ex. règles de production, automates à états finis, algorithme et partitions et leurs représentations organigrammiques…) et leur implémentation effective faite en langage de programmation. Ceci conduit pour la recherche et développement à des applications telles que traduction automatique (déjà plusieurs systèmes au Centre Tesnière et 1 brevet), langues contrôlées (partenaire Airbus et de grands organismes médicaux, 1 brevet), data et sense mining (avec de grandes entreprises et 2 grands projets ANR et européens), systèmes de dictionnaires de collocations multilingues, systèmes pour la correction automatique, la communication homme/machine en langues naturelles, traitement de l’information en général en reconnaissance et génération. En couplant les enseignements fondamentaux au projet de recherche l’étudiant est plus à même de s’adapter aux changements rapides et aux besoins de la discipline soit pour aller vers des applications et développements ou vers la recherche dans des instituts et organismes de recherche ou pour faire un doctorat. Les étudiants peuvent participer à des congrès internationaux et être co-auteurs d’articles. Ceci est rendu possible en encourageant leur participation aux projets de recherche du Centre Tesnière (entre autres LiSe ANR et MESSAGE du 7ème PCRD) et de ceux des laboratoires étrangers partenaires en créant des liens avec leur mémoire de recherche. Ce qui est important est que l’étudiant soit informé de l’avancée de la discipline, de ce qu’est la pure recherche et comment elle est pratiquée par les chercheurs mais également des besoins de l’industrie et comment on fait des transferts technologiques. Ils doivent savoir pourquoi normes et qualité sont importantes et connaître leur relation avec la recherche. Tout ceci afin de pouvoir faire de la recherche en restant informés de la réalité tout en comprenant l’importance de la recherche fondamentale. Des séminaires de formation à la recherche sont également organisés avec des invités extérieurs et des présentations de travaux du Centre Tesnière. A la base pour la partie scientifique on retrouve la théorie des ensembles et la théorie systémique et partition développée au Centre Tesnière. Qualité, norme, génie logiciel sont aussi des orientations indispensables à nos étudiants. Professionnellement, les étudiants apprennent à programmer pour faire leurs propres outils. Ils seront capables d’analyser les outils existants et de choisir les meilleurs si nécessaire ou de créer ce dont ils ont besoin. Le côté pratique des cours comprend la recherche et l’organisation de données linguistiques, leur formalisation et pour finir leur représentation sous une forme implémentable. Les travaux pratiques informatiques couvrent le génie logiciel pour le TAL, les techniques de modélisation et spécification, la résolution de problèmes, les techniques d’implémentation de langues spécialisées de formalisation, le tout dans un contexte d’informatisation de données linguistiques formalisées en vue de besoins variés et divers. Des travaux en équipe sont mis en place en génie logiciel pour le TAL (normes, planification…), ceci conduit vers le monde professionnel. Scientifiquement la linguistique formelle est privilégiée à travers la théorie systémique (SyGuLAC) développée dans notre laboratoire et mise en application (méthodologies et outils) dans de nombreux domaines (lexique-morphologie-syntaxe-sémantique) sachant que ces derniers ne peuvent fonctionner qu’en interrelation et c’est pour cette raison que la théorie trouve son importance. Elle est d’ailleurs appliquée et réutilisée par nos étudiants étrangers et français pour leur recherche et leur enseignement dans leurs universités. Le projet de recherche souvent aboutit à de nouvelles méthodologies et leurs outils associés. La formation constitue une étape qui conduit soit vers des emplois dans des laboratoires de recherche industriels ou organismes nationaux ou internationaux ou vers un doctorat dans le même domaine en France ou à l’étranger. Les débouchés, qui se situent le plus souvent après le Master ou le doctorat dans les organismes nationaux et internationaux concernent aussi, outre les domaines cités précédemment, les systèmes enfouis, la normalisation, la terminologie, les lexiques spécialisés, la localisation, l’industrie du

logiciel grand public utilisant le traitement automatique des langues, l’édition, l’éditologie, l’enseignement, la documentation avec les banques de données, tout ce qui touche au traitement de l’information, analyse, compréhension et génération de messages de forme langagière, interface en langues naturelles permettant d’interroger des systèmes via les réseaux sans oublier la qualité. Toutes les recherches et applications dans ces domaines demandent des linguistes formés en traitement automatique des langues et offrent un marché pour l’emploi et la recherche en pleine croissance. Nous avons de nombreux partenaires industriels (Airbus, Nestlé, France-Télécom, Microsoft, Compac, Systran entre autres) qui offrent des emplois et des stages en France et à l’étranger. Nous avons au niveau thèse des CIFRE (Airbus entre autres) et bourses industrielles (France-Télécom entre autres). Nos étudiants en entreprises informent nos étudiants des emplois dans leurs entreprises. 2 entreprises ont été créées par nos étudiants − La spin off « ERDIL » (Entreprise de recherche et développement en industries des langues www.erdil.fr) du Centre Tesnière, dans la région de Franche-Comté, et Lauréate au "Concours national d'aide à la création d'entreprises innovantes avec prix spécial Jeunes Diplomés" (organisé par le Ministère délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche, avec le concours de l'Agence Nationale de la Recherche, d'OSEO ANVAR et du Fonds Social Européen, mai 2006). Elle a été créée par 2 docteurs du Centre Tesnière qui sortaient de notre Master spécialité TAL et à partir des recherches effectuées au Centre Tesnière. − L’entreprise « LYRCO » www.lyrco.com, spécialisée en traduction et localisation de logiciels a été créée à Bruxelles par des étudiants sortant du Master spécialité TAL. Nous travaillons (contrats) également avec de grands organismes publics (Ministères et des hôpitaux et l’OMS dans le projet ANR LiSe) et des partenaires internationaux (projet MESSAGE du 7ème PCRD). Il n’y a pas d’entreprises privilégiées, toutes nationales et internationales ont besoin de ce type d’emploi de linguistes du TAL (Industries des langues, Technologies des langues, Traitement des langues par les machines, Traduction, Localisation, Langues contrôlées). Professeur Sylviane CARDEY-GREENFIELD Responsable de la spécialité TAL, Directrice du Centre Tesnière

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

Académie : BESANCON Etablissement : Besançon Demande n° : 20081315 Domaine : Arts, lettres et langues Mention : Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) Afin de faciliter la prise en charge des observations des experts, nous avons fait le choix de répondre point par point à chaque remarque : nous avons donc suivi linéairement le développement du rapport. Il faut cependant noter que le décalage dans les vagues de contractualisation (A pour Dijon, B pour Besançon) est un véritable obstacle à une démarche de mise en réseau des synergies d’équipes voire de co-habilitation de diplôme, ce qui explique pourquoi celle-ci n’a été proposée qu’en Master 2ème année pour ce contrat quadriennal. Avis global 1) « Si la spécialité prépare à beaucoup d’emplois, on ne voit pas toujours les rapports avec les sciences du langage » La convocation des sciences du langage pour analyser les phénomènes d’acquisition motrice est cohérente dans la mesure où l’on considère que les interactions en situation didactique passent par des phénomènes langagiers plurimodaux, verbaux et non verbaux. En effet, la production motrice est une production langagière à part entière signifiante de l’activité d’apprentissage pour l’élève. Au sein de cette communauté de pratiques qu’est le groupe classe, les échanges verbaux peuvent aussi faire l’objet d’une analyse en termes de dialogique, d’analyse conversationnelle et de partage des savoirs extraits de l’action. En conséquence, l’analyse des interactions plurimodales et plurisémiotiques représente un angle d’attaque original des faits éducatifs en EPS, faisant l’originalité et la spécificité de cette filière. 2) « Le nombre des diplômés est faible » Le fait que les étudiants soient généralement en double inscription (Master/IUFM), souvent salariés (sans faire pour autant le volume requis pour obtenir officiellement ce statut) et en difficultés financières (60% de boursiers en STAPS Besançon) permet d’expliquer le déficit en présentiel aux examens. Cependant, parmi les admis, plusieurs étudiants ont réussi par ailleurs très brillamment leurs objectifs (admission avec un haut rang de classement aux concours de la fonction publique, engagement dans des publications dans des congrès internationaux à comité de lecture voire obtention d’un prix de la meilleure communication affichée, semestre à l’étranger au Canada…). S’il est possible d’améliorer le nombre réel des diplômés par un aménagement des modalités de cours et un suivi plus serré des étudiants, il reste que le niveau d’exigence élevé du diplôme et la réussite qualitative des admis valide la plus-value de compétences que représente sans conteste ce diplôme. La politique de l’équipe a jusqu’à présent consisté à asseoir la qualité scientifique des travaux des étudiants : il s’agit maintenant d’améliorer quantitativement le nombre des admis par plusieurs procédés ; aménagement horaire des cours sous forme de stage bloqué d’une semaine; visio-conférence aux fins d’éviter les déplacements d’étudiants et d’enseignants ; mise en ligne des enseignements durant la semaine consécutive; amélioration du suivi individualisé avec un enseignant-référent.

3) « L’existence de trois mentions STAPS (ALL, SHS, STS) est difficile à comprendre » La politique de recherche telle que déployée à l’Université de Franche Comté a consisté, depuis plus de 20 ans, à considérer les chercheurs en STAPS comme faisant partie intégrante des équipes déjà labellisées. Ainsi, aucune équipe de recherche STAPS n’a été autorisée à se constituer ès qualité. Il en résulte un éclatement des chercheurs dans 5 laboratoires et 3 domaines différents, et une quasi impossibilité à trouver au terme de cette période une unité thématique qui autorise un regroupement, les programmes des différents laboratoires restant prioritaires. Une tentative de PPF en 2007 n’a pas été validée. A l’inverse, l’intégration des chercheurs dans les différentes équipes reconnues est effective, ceux-ci apportant un volume de publications et de travaux conséquent aux laboratoires reconnus. C’est pourquoi le regroupement des chercheurs STAPS de Besançon n’est pas pour l’instant ni possible ni envisageable, et la mise en forme des diplômes en est la conséquence logique. 4) « La lisibilité n’est pas parfaite et l’évaluation délicate » La lisibilité du Master SpLI a été améliorée de 3 manières :

- Amélioration de l’information et de la communication aux paliers d’orientation que sont la fin de Licence 1 STAPS (questionnaire sur le rapport au savoir des étudiants et journée d’orientation) et de Licence 3 « Education et Motricité » : mise en ligne du descriptif du Master sur le site de l’UFC, ce qui crée progressivement un appel des étudiants issus d’autres universités ou d’autres pays.

- Recentrage sur les métiers de l’intervention en relation avec la fiche RNCP correspondante : explicitation de la logique des modules en relation avec le projet professionnel des étudiants (ex : préparation aux concours, ouverture sur des laboratoires à l’international, complément de formation à la recherche pour l’exercice du métier de formateur…)

- Mise en place d’un responsable de module (à parité Dijon/Besançon), généralement enseignant majoritaire et spécialiste d’un champs scientifique, afin de préserver la cohérence des enseignements avec les évaluations ; et mise en place d’une équipe pluri-disciplinaire chargée de croiser les approches dans les contenus de cours

L’évaluation est la plus simple (1 Unité d’Enseignement/1 note/6ECTS) et la plus variée possible : devoir sur table de 4h, épreuves « open book » de 3 heures, épreuve en anglais dans un module concernant la recherche internationale, dépôt de dossier portant sur l’analyse critique d’un article du champ, analyse vidéo de conduites motrices avec dossier et réalisation d’un montage, mémoire de soutenance avec poster pour une communication affichée, début de constitution d’un portfolio en relation avec les enseignements de la Licence. L’évaluation permet véritablement de valider les acquis et un certain niveau de compétences tout en étant facile à mettre en œuvre. Enfin, un étudiant en stage à l’étranger peut sous convention et au cas par cas valider un ou plusieurs modules dans l’université étrangère qui l’accueille. Point faibles 1) « Diminution continue des recrutements » Cette diminution s’explique par :

(1) des facteurs psychologiques (impact fort de la baisse des postes offerts aux concours d’enseignants ; campagne générale de dénigrement des filières STAPS eus égards à leurs débouchés supposés et non évalués par le CREDOC; blocage pour le passage d’un Bac + 4ans avec Maîtrise au Bac + 5ans avec Master ; stress des étudiants.

(2) des facteurs économiques (allongement de fait de la durée des études d’un an pour valider un Grade à Bac + 5 ans; difficultés sociales des étudiants inscrits à Besançon)

2) « Faibles taux de réussite du Master » Plusieurs types d’étudiants se sont inscrits en Master : - Ceux qui veulent suivre une formation diplômante tout en se présentant à un concours. Pour les meilleurs d’entre eux, l’admissibilité au CAPEPS les amène à se désengager provisoirement de la session d’examens en mai (malgré la prise en compte de cette contrainte pour la programmation des épreuves). A l’inverse, la non admissibilité les amène à revenir en cours et à préparer avec du retard les épreuves, ce qui est facteur d’échec. Par contre, les tous meilleurs étudiants réussissent leurs 2 objectifs brillamment (sauf intégration à Normale Supérieure Rennes en EPS, où ils sont contraints de « rater » un module pour ne pas s’y présenter avec un niveau trop élevé de diplôme en regard des exigences de ce concours d’entrée) - Ceux que la préparation à un concours national fait peur, et qui se donnent un an pour améliorer leurs connaissances et se préparer psychologiquement et au plan scientifique. Dans ce cas, ils préparent un Master à temps plein, et sont ensuite prioritaires à l’inscription en PLC1-EPS. - Ceux qui, nombreux, ont déjà un métier d’intervenant et viennent chercher une plus-value de connaissances et de compétences à la pointe de la recherche, soit en vue de s’inscrire en thèse, soit en vue de mieux exercer leur métier de formateur. Ce type d’étudiant apporte beaucoup à la promotion par la maturité et l’expérience professionnelle à disposition. - Quelques rares étudiants atypiques qui souhaitent poursuivre leurs études sans trop savoir vers quelle voie, mais qui profitent des stages pour réfléchir, se donner du temps et trouver une entrée sur le marché de l’emploi. En conséquence, les faibles taux de réussite sont compensés par une haute qualité de réussite dans le diplôme (moyennes générales élevées non liées à une sur-notation), comme en témoigne par exemple la moyenne obtenue lors des soutenances de mémoires de recherche en M2 (entre 15 et 19), alors même que le jury était composé d’un PU Lettres, un PU STAPS, le responsable pédagogique et le directeur du mémoire. 3) « Quatre des cinq laboratoires d’appui ne sont que mentionnés dans un tableau » Les laboratoires d’appuis n’ont été que mentionnés car la charte imposée communément par l’Université ne l’y autorisait pas. On peut néanmoins décliner la nature des apports effectifs et attendus de ces équipes de la façon suivante :

- LaSelDI (EA 2281) : Laboratoire principal donnant l’orientation globale et l’identité du diplôme

- LSMS (EA 3658) : laboratoire dont dépendent actuellement les membres de l’équipe de Dijon, leur assurant une poursuite éventuelle en thèse

- GEDIAPS (JE 2473) : cette équipe de Créteil a une forte valence en Sciences de l’éducation (Prof. Sensévy) et en analyse technologique des APS. Des collaborations sont en cours avec notamment JF Robin

- STEF (UMR 132) : le Professeur JF. Gréhaigne, en tant que Directeur des Etudes à Cachan, peut co-diriger des thèses dans le cadre de la recherche en didactique des disciplines (ex ; Thèse Kermoal co-dirigée Martinand/Gréhaigne, à soutenir en juin 2008)

- CRF (EA 1410) : les contacts avec le Professeur JM Barbier autour de la question de l’expertise professionnelle et des savoirs d’action permettent d’enrichir par des intervenants extérieurs l’équipe des chercheurs, notamment autour de l’analyse des pratiques professionnelles telles que déployées en didactique professionnelle et en sciences de l’éducation (voir module 2A par exemple).

Ces équipes sont donc susceptibles de servir de Laboratoires d’accueil pour un étudiant en stage, mais aussi d’ouvrir sous contrat leur séminaire de recherche à un étudiant choisissant

un projet de recherche proche des thématiques du Laboratoire d’accueil. Dans le cadre d’une poursuite des études en thèse par exemple, une co-direction est envisageable, notamment en ce qui concerne l’équipe dijonnaise et LSMS EA 3658. 4) « Les relations avec les EC STAPS des autres mentions de Besançon n’apparaissent à aucun moment » La construction commune des 3 mentions de Master Sciences du Sport fait apparaître une colonne vertébrale « méthodologie, outils et langues » (1C, 2C, 3C et 4C) qui est commune. Dans le cadre de ces enseignements, les groupes d’étudiants sont mis en commun en fonction des effectifs, notamment en ce qui concerne les langues (anglais, espagnol…), les techniques de recherche documentaire et les outils informatiques (logiciels Sphinx, Dartfish,…), surtout dans le cas des 2 masters à forte valence « sciences humaines ». Cependant les méthodologies de recherche demeurent différenciées. Une mise en commun partielle d’enseignements et de séminaire avec le Master SPAPAS concernant les dysfonctionnements langagiers et leur prise en charge est actuellement à l’étude. Enfin, le module 1A fait appel à des membres de l’équipe du Master SHS au plan des approches sociohistoriques. 5) « Faible niveau de publication » Effectivement, le formulaire à remplir par chercheur n’incitait pas à approfondir les bilans de publication. La fiche bilan 2004-2007 ci-jointe devrait palier à cet inconvénient (voir annexe en fin de ce document). Il est à remarquer que : - Les travaux des étudiants inscrits en Master sont fréquemment proposés à l’expertise de comités scientifiques internationaux pour publication (communications affichées, orales, articles) ; ex Biennales de l’ARIS, Congrès AIESEP, AECSE… Des prix de posters ont ainsi été remportés par deux étudiants de Master qui maintenant sont enseignants et inscrits en thèse en Sciences du Sport. Trois d’entre eux obtenu une communication orale. - Les congrès internationaux sont ciblés dans une véritable culture de la diffusion des résultats de recherche, en langue française comme anglaise - Les conférenciers invités étrangers ouvrent des perspectives de publications conjointes (ex : R. Light de Sydney University pour une publication dans la revue indexée QUEST en 2008, au terme de son séjour de 3 mois en avril-juin 2007)… - L’équipe des chercheurs de Besançon édite une revue en ligne sur le site de l’IUFM (eJrieps) qui est reconnue par les sections CNU 74ème et comme spécialisée en « Didactique » en 70ème. 6) « Collaborations des autres chercheurs en sciences de l’intervention » Les collaborations existent pour la partie socio-histoire à Besançon (cf P Dietschy et JJ Dupaux). Les besoins en sociologie de l’éducation sont couverts par MP Poggi et B Caritey (MCU Besançon et Dijon). Il n’y a pas de besoins en psychosociologie, mais des collaborations sont envisageables avec le laboratoire dijonnais dirigé par MF Lacassagne. Un nouveau chercheur en Sciences de l’intervention est en cours de recrutement à Besançon pour la campagne 2008. Enfin, les Séminaires de recherche sont ouverts aux étudiants. Ceux du Master SpLI ont la possibilité (1) de suivre le Séminaire du LaSelDI, (2) celui du Groupe de Recherche en Intervention à l’IUFM, (3) celui de l’équipe LSMS, (4) tout autre séminaire sous réserve d’un accord préalable de l’équipe pédagogique.

Recommandations 1) « Assurer une meilleure lisibilité et hiérarchisation des intitulés » L’étiquetage des intitulés n’est que le produit de la politique de recherche de l’UFC et des modes de fonctionnement qui en découlent au plan de l’adossement de la recherche aux équipes déjà reconnues. En revanche, il génère une identité forte et originale des diplômes, les positionnant au mieux dans la carte nationale des formations. En second lieu, nous avons estimé qu’il n’était guère judicieux de modifier le libellé d’un diplôme n’ayant que 4 ans d’existence, alors même qu’il commence à se faire connaître sous cet intitulé. C’est donc en termes de communication que nous avons arbitré la question. 2) « … comprendre pourquoi le diplôme est dirigé par une linguiste » Le très faible taux de Professeurs STAPS à Besançon lors de la réforme du LMD en 2004 (3 PU) et le rattachement du PU STAPS JF Gréhaigne à l’IUFM (alors hors UFC) nous ont contraints à choisir le Directeur du LaSelDI comme caution scientifique du diplôme : C’est A Chauvin, PU Lettres, qui a donc accepté de diriger ce diplôme. Cela a aussi permis de montrer en termes d’image la qualité scientifique et le degré d’intégration de l’axe 3 dans le LaSelDI ainsi que l’importance des coopérations déjà en cours. Trois facteurs ont désormais à ce jour changé : (1) l’intégration de l’IUFM comme composante de l’UFC depuis janvier dernier, (2) le recrutement d’un PU STAPS (qualifié en Sciences de l’Education, HDR en Lettres/LaSelDI) à l’IUFM, (3) la proche réforme de « mastérisation » des formations d’enseignants pour 2010. Il en résulte qu’une co-direction scientifique du Master va se faire par un PU STAPS (N Wallian, ancien responsable pédagogique) et un PU Lettres (A Chauvin). 3) « Politique de recrutement qui assure un effectif suffisant » La cellule de Valorisation de l’UFC a édité des plaquettes de présentation du Master, qui ont été largement diffusées notamment lors des réunions avec les CIO et SCUIO, ainsi qu’au Salon de l’Etudiant (Paris, Porte de Versailles) et à d’autres manifestations d’information et d’orientation. Cette plaquette sera réactualisée en fonction des apports et modifications du diplôme. De plus l’UFR STAPS a organisé pour la première fois une journée thématique le 28 mars ayant pour thème : « La recherche en STAPS au service de la formation et de l’insertion professionnelle ». A travers cette journée nous avons souhaité faire connaître à nos étudiant : l'Université, son rôle dans le cadre de la formation professionnelle, l'intérêt de la recherche dans le cadre des formations STAPS et aussi les sensibiliser au nouvel état d'esprit universitaire voulu par la mise en place du LMD, au service de la société et de l'économie basées sur la connaissance. Pour conclure, nous réaffirmons que nous sommes opérationnels pour une co-habilitation partielle du Master avec STAPS Dijon. L’UFR STAPS de Besançon s’est doté d’une salle de visio-conférence de haut niveau professionnel (cf : un ingénieur de France 3 a assuré le conseil technique pour cet investissement lourd) qui sera active dès mai 2008. Le Master SpLI est donc positionné à la croisée du processus d’universitarisation des formations des maîtres et de la reconnaissance d’un champ émergeant de recherche internationale en sciences de l’intervention par les APSA conforme à la fiche RNCP correspondante et à une carte équilibrée des diplômes français.

Annexe : Bilan des publications  

Université de 

Franche‐Comté  

UFR‐STAPS UFR‐SLHS 

 Institut 

Universitaire de Formation des 

Maîtres 

  

Groupe de Recherche sur l’Intervention dans les  

Activités Physiques et Sportives Composante de l’EA 22 81   LaSeLDI 

   

RAPPORT SCIENTIFIQUE de l’AXE 3 du LaSelDI

2004-2007

 

ACTIVITES SCIENTIFIQUES de l’axe  « Recherche en Intervention et APS » POUR LʹANNEE 2004 

valable au 16/12/04

TRAVAUX, OUVRAGES, ARTICLES et REALISATIONS

PARTIE D’OUVRAGE

Wallian, N. & Gréhaigne, JF. (2004). Vers une approche sémioconstructiviste des apprentissages moteurs . In G.

Carlier (Dir.). Si on parlait du plaisir d’enseigner l’EP? (pp. 167-179). Montpellier: AFRAPS- Revue

EPS.

Gréhaigne, J.F., Caty, D., & Marle, P. (2004). L'apport de la notion de configuration du jeu à la didactique des

sports collectifs. In G. Carlier (Ed.), Si l'on parlait du plaisir d'enseigner l'éducation physique (pp. 167-

179). Montpellier : AFRAPS- Revue EPS.

Mokhenache, A., Mahut, N., Mahut, B. & Poggi, MP. (2004). La mise en oeuvre du plan d’études quadriennal en

STAPS à Besançon: stratégies d’études et projets professionnels des étudiants (pp. 143-151). In M.

Loquet. & Y. Léziart (Dir.). Cultures sportives et artistiques. Formalisation des savoirs professionnels.

Rennes: PUHB et ARIS.

Musard, M., Robin, JF., Mahut, N. & Gréhaigne, JF. (2004). Composition sous influcences des curricula et

diversité des pratiques scolaires: le cas de l’acrosport (pp. 135-138).. In M. Loquet. & Y. Léziart (Dir.).

Cultures sportives et artistiques. Formalisation des savoirs professionnels. Rennes: PUHB et ARIS.

Chang, CW., Mahut, N. & Gréhaigne, JF. (2004). Cultures professionnelles et résistances au changement des

enseignants du Primaire: Etude comparée des conceptions de l’apprentissage à Taiwan et en France (pp.

243-249). In M. Loquet. & Y. Léziart (Dir.). Cultures sportives et artistiques. Formalisation des savoirs

professionnels. Rennes: PUHB et ARIS.

Poggi, MP. & Mahut, B. (2004). Les activités de pleine nature en milieu scolaire. Discours sur les pratiques et

discours sur les principes: des distorsions sociologiquement déterminées (pp. 139-143). In M. Loquet.

& Y. Léziart (Dir.). Cultures sportives et artistiques. Formalisation des savoirs professionnels. Rennes:

PUHB et ARIS.

REVUES INTERNATIONALES à COMITÉ DE LECTURE

indexées aux Current Contents.

REVUE A COMITE DE LECTURE - Nachon, M. & Chang, C. W. (2004). Interactions verbales entre les élèves et projet d’action en Basket-ball en

calsse de troisième. E-Journal de la recherche sur l’intervention en éducation physique et sport, 4, - .

http://www.fcomte.iufm.fr/recherch/ejournal5/Nachon.pdf

- Chang, C. W. & Gréhaigne J.F. (accepted). 籃球遊戲之體系論取向[L’approche systémique du jeu de Basket-

ball]. Journal of Chinese Physical education.

- Gréhaigne, JF., Caty, D., & Wallian, N. (2004). Evaluation authentique et rapport de forces en sports collectifs.

Revue Mesures et évaluation en éducation, 27, (3),.pp..

ACTES DE CONGRES SOUMIS A COMITE DE LECTURE - Chang, C.W., Wallian, N., Nachon, M., Musard, M. & Poggi, M. P. (2004). Co-construction and assessment of

knowledge-in-action. In C.M., Kai (Ed.) Learning games for understanding. International Conference of

Physical Educators Proceedings, Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute of Education, 6-9 July.

- Wallian, N., Chang, C.W., Nachon, M., Couty, B. & Gréhaigne, J.F. (2004). Student action reading and

meaning attribution: towards a model of interpretation register in game play. In R. Light (Ed.)

Proceedings of the Teaching Games for Understanding International Congress. Melbourne (AU):

University of Melbourne, 10-14 December.

- Gréhaigne, JF., Chang, C.W., & Wallian, N. (2004). Teaching game for understanding: for understanding what

and why for understanding? Symposium 2nd International Conference for Physical Educators (ICPE

2004). Hong Kong July 2004.

- Gréhaigne, J.F., Mahut, B., & Fernandez, A. (2004). Pour une approche constructiviste de l'enseignement des

sports collectifs. Sport & Activités physiques, 2, 84-98.

COMMUNICATIONS

COMMUNICATIONS AFFICHEES de langue Anglaise (Comité de lecture)

- Wallian, N., Chang, C.W., Nachon, M. & Gréhaigne, J.F. (2004). Pragmatics, language and physical

education : towards a semioconstructivist approach of motor learning. Pre-olympic Congress.

Tessalonikki, August 7-10.

- Nachon M., Chang, C.W., Mahut N., Musard, M., Poggi, M.P.. & Gréhaigne J.F. (2004). The co-construction

of decision-making in Basketball: Case study on a 6th Grade beginner class. 2nd International

Conference of Physical Educators. Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute of Education, 6-9 July.

COMMUNICATIONS ORALES de Langue Anglaise et Chinoise (Comité de lecture)

- Wallian, N., Chang, C.W., Nachon, M. & Gréhaigne, J.F. (2004). Developing a reflective attitude through

the Physical. Pre-olympic Congress. Tessaloniki, August 7-10.

- Chang, C.W., Wallian, N., Nachon, M., Musard, M. & Poggi, M. P. (2004). Learning games for understanding:

Co-construction and assessment of knowledge-in-action. 2nd International Conference of Physical

Educators, Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute of Education, 6-9 July.

- Wallian, N. (2004). Problem-solving task and student decision-making : towards a semioconstructivist

approach. 2nd International Conference of Physical Educators, Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute

of Education, 6-9 July.

- Poggi, MP., Musard, M., Nachon, M., & Gréhaigne, JF. (2004). Distinctive effects ot Distinctive effects of the

State decentralization on PE practices: A social analysis of the school inspectorate reports. 2nd

International Conference of Physical Educators, Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute of

Education, 6-9 July.

- Musard, M., Nachon, M., & Wallian, N. (2004). Acrobatics : a teacher/student co-constructed practice. 2nd

International Conference of Physical Educators, Hong Kong (CH): The Hong Kong Institute of Education,

6-9 July.

- Gréhaigne, J.F., Chang, C.W., & Wallian, N. (2004). Teaching games for understanding: for understanding

what and why for understanding? 2nd International Conference of Physical Educators, Hong Kong

(CH): The Hong Kong Institute of Education, 6-9 July.

- Wallian, N & Chang, C.W. (2004). The Constructivist approach of motor learning and TGfU. Symposium presented for the Workshop organized by National Taiwan Normal University (Taipei, ROC), 8-15 March.

- Gréhaigne, JF., Chang, C.W., & Wallian, N. (2004). The team sports at school. Oral presentation at the TGfU Workshop, National Taiwan Normal University, 8-15 March 2004 Taipei.

- Gréhaigne, JF., Chang, C.W., & Wallian, N. (2004). Diversity of concepts in the teaching of team sports. Oral

presentation at the TGfU Workshop, National Taiwan Normal University, (Taipei, ROC), 8-15 March

2004.

COMMUNICATIONS ORALES de Langue Française (Comité de lecture)

- Wallian, N., Chang, C.W., Poggi, MP., & Gréhaigne, JF (2004). Les savoirs professionnels : vers une approche

sémioconstructiviste de l’intervention par les APS. Congrès des XXVèmes Journées Internationales sur la

communication, l’éducation et la culture scientifiques et industrielles. « Ignorances et questionnements ».

Chamonix, 30 nov-4 décembre. Communication orale.

- Poggi, MP., Musard, MP., & Gréhaigne, JF (2004). Pratiques corporelles scolaires et différentiations sociales :

des inégalités « fabriquées » en partie par l’école. Congrès des XXVèmes Journées Internationales sur la

communication, l’éducation et la culture scientifiques et industrielles. « Ignorances et questionnements ».

Chamonix, 30 nov-4 décembre. Communication orale.

- Musard, M., Poggi, MP., & Wallian, N. (2004). Le corps en action : le cas de l’acrosport en EPS. Congrès des

XXVèmes Journées Internationales sur la communication, l’éducation et la culture scientifiques 

et  industrielles.  « Ignorances  et  questionnements ».  Chamonix,  30  nov‐4  décembre. 

Communication orale. 

‐ Nachon, M., Chang, C.W., & Wallian, N. (2004). Une sémiotique des savoirs du corps: les pratiques 

corporelles Est/ouest, entre singularité et globalité. 8th Congress of the International Association 

of Semiotic Studies. “Les signes du monde, interculturalité et globalisation”. Lyon, 7‐12 juillet. 

‐ Musard, M. (2004). De la pratique sociale de référence acrosport à sa transposition didactique en EPS 

: définition des  principes  à  respecter  en milieu  scolaire.  Journées d’Etude  INRP  ‐ GEDIAPS. 

Paris, 18‐19 Mars 2004. 

‐ Musard, M., Caty, D. & Robin, J.F. (2004). Regards sur l’acrosport scolaire. 4èmes Journées 

Internationales d’Etude de l’AFRAGA. Amiens, 31 Mars – 2 Avril. 

‐ Musard, M. (2004). L’enseignement de l’Acrosport en EPS. Table ronde avec Carnus, M.F., Delannet, 

M. & Robin, J.F. 4èmes Journées Internationales d’Etude de l’AFRAGA. Amiens, 31 Mars – 2 

Avril. 

 

TRANSLATION ( English to Chinese) 

‐ Cone, T. P., Werner, P., Cone, S. L., Woods, A. M.  (1998).  Interdisciplinary  teaching  through physical 

education. Champaign: Human Kinetics. 

‐  Siedentop, D.  (1998).  Introduction  to  physical  education,  fitness,  and  sport. Mountain View: Mayfield 

Publishing Cooperation. 

‐ 許義雄等譯(publishing)。體育、體適能及運動入門。台南市:復文書局。 

   Translated  by  Chang,  C.  W.,  Chapter  11:  體育的基本概念[Basic  Concepts  of  Physical 

Education]。274‐301。 

‐ Chapter 19: 運動教育學[Sport Pedagogy]。405‐416。 

 

WORKSHOP 

‐  Traducteur  et  organisateur  du  Workshop  (Français  en  Chinois  Mandarin).  2004 

建構取向體育教學策略研習會  [2004  The Workshop  for  a Constructivist Approach  in  Teaching 

Physical Education]. The Taiwan Association of Sport Pedagogy. National Taiwan University, 

Taipei (Taiwan): 11‐13 Mars. 

‐  Traducteur  (Anglais  en  Chinois  Mandarin).  2004  國際體育教學研討會  [2004  The  International 

Physical Education Teaching Symposium]. The Society of Chinese Physical education. National 

Taiwan Normal University, Taipei (Taiwan): 21‐23 August. 

‐  Conférencier. 2004  「健康與體育」教師教材教法研習會:理解式體育教學理論與應用[2004  The 

« Physical  and  Health  Education» Didactic  Workshop:  Theories  and  Practices  of  the 

Understanding Approaches in Physical Education]. Taipei (Taiwan): 22‐24 September. 

- Conférencier. 2004 「健康與體育」教師教材教法研習會:理解式體育教學理論與應用[2004 The 

« Physical  and  Health  Education» Didactic  Workshop:  Theories  and  Practices  of  the 

Understanding Approaches in Physical Education]. KaoShiung (Taiwan): 7‐9 October. 

 

CONFERENCE INVITEE Keynote Speech at  

- National Taiwan Normal University, Taipei (Taiwan): March 2004. (Wallian, N.) 

- The Hong Kong Institute of Education, 6‐9 July 2004. (Gréhaigne, JF.) 

- Pre‐Olympic Congress, Thessaloniki, August 2004. (Wallian, N.)

ENCADREMENT DE LA RECHERCHE en "Intervention et APS" en 2004

Thèse soutenue NACHON M. Interactions en EPS : le cas du Basket Ball. Approche des compétences sémiolangagières et construction de savoirs. Thèse de Sciences du Langage sous la co-direction de M. MASSELOT/ WALLIAN. Université de Franche Comté. Mention très honorable avec félicitations. CATY, D. Le traitement didactique d’une pratique de référence ; l’acrosport. Thèse en Sciences du Langage sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ WALLIAN. Université de Franche Comté. Mention très honorable.

Encadrement de Thèse de 3ème cycle (Encadrement en cours) LAB F. Productions langagières et gestion des ressources en milieu scolaire. Thèse de Sciences du Sport sous la direction de JF GREHAIGNE. Université de Franche-Comté. CHANG C. Approche constructiviste des activités interdiscursives des élèves en Basket Ball. Thèse de Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/WALLIAN. Université de Franche Comté. VOISARD, N. Sécurité et gymnastique ; l’interprétation du risque par les professionnels de l’EPS. Thèse de Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ WALLIAN. Université de Franche Comté. RUAN Huei-Yun, La didactique de la natation : comparaison Chine/France Thèse de Sciences du Sport sous la co-direction de JF GREHAIGNE/WALLIAN DORNIER MF. Langage et action, l’apprentissage de la lecture Thèse de Sciences du Langage sous la co-direction de A. CHAUVIN/WALLIAN. ZGHIBI, M. La didactique du Basket Ball et la verbalisation de l’action en Tunisie Thèse de Sciences du Sport sous la co-direction de JF GREHAIGNE/WALLIAN.

MOKHENACHE, A. Interaction langagières et stratégies d'apprentissage en Karaté : vers une construction de la pratique réflexive. Thèse en Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ WALLIAN. Encadrement de Mémoire de Master 2 SpLI (inscription en 2004)

DESTAILLEUR, A. Les formes de pratiques scolaires des arts du cirque.

KAWATMI, A. Echec scolaire et EPS.

RIDACKER, D. Rapport au savoir des enseignants et scolarisation d’une APS. L’exemple du volley.

SOLTANI, S., L’analyse des stratégies de jeu en Badminton

MEUNIER, JN. La modélisation du Basket Ball en milieu scolaire

CLERC, C. La lecture interprétative et l’expertise enseignante

De MARCHI, P. L’analyse de l’attaque en surnombre en Sports Collectifs

THIEBLEMONT, M. L’analyse des pratiques observées en Acrosport ; transposition didactique.

ACTIVITES SCIENTIFIQUES DE LA RECHERCHE EN  ʺIntervention et APSʺ POUR LʹANNEE 2005‐2006 

valable au 06/06/06

TRAVAUX, OUVRAGES, ARTICLES et REALISATIONS

PARTIE D’OUVRAGE

Wallian, N., & Gréhaigne , J.F. (2005). Physical education in France. In U. Püshe, & M. Gerber, (Eds.)

International comparison of physical education (pp. 273-291). Aachen : Meyer&Meyer Verlag.

REVUES INTERNATIONALES à COMITÉ DE LECTURE

indexées aux Current Contents.

Gréhaigne, J.F., Wallian, N., & Godbout, P. (2005). Tactical-decision learning model and students' practices.

Nachon, M., & Gréhaigne, J.F. (2006). Pratiques langagières et stratégie d’action : vers une Physical

Education and Sport Pedagogy, 10 (3), 255-269.

Nachon, M. (2006). Psychosémiotique du Basket-Ball : lecture sens et apprentissage du jeu. Sémiotica, 170,

pp….

REVUES NATIONALES à COMITÉ DE LECTURE

Gréhaigne, J.F., Wallian, N., & Godbout, P.(2005). Approche technologique et modélisation didactique des

sports collectifs à l'école. Impulsion, 4, 59-79.

Gréhaigne, J.F., Caty, D., Billard, M., & Chateau, L. (2005). Les concepts de matrice offensive et défensive

envisagés sous l'angle de la didactique des sports collectifs. eJRIEPS, 7,23-47. IUFM de Franche-

Comté.

Caty, D., & Gréhaigne, J.F. (2005). Modélisations de l'attaque et didactique des sports collectifs en EPS.

eJRIEPS, 8,70-80. IUFM de Franche-Comté.

Chang, C.W., Wallian, N., Nachon, M., & Gréhaigne, JF. (2006). Pratiques langagières et stratégies d’action :

vers une approche sémioconstructiviste du Basket Ball à Taiwan . STAPS, 72, 63-77.

ACTES DE CONGRES SOUMIS A COMITE DE LECTURE

Mokhenache, A., Wallian, N. & Gréhaigne, J.F. (2006). Mode d’intervention à adopter en structure

d’entraînement de karaté de haut niveau. In G. Carlier, G. Bu Xuan & D. Bouthier (Eds.) Actes du

Colloque de Louvain (pp. 109-113). Presses de l’Université de Louvain. Mokhenache, A., Wallian, N. & Gréhaigne, J.F. (2006). La problématique de la formation à l’intervention dans

la construction d’une identité professionnelle. In G. Carlier, G. Bu Xuan & D. Bouthier (Eds.) Actes

du Colloque de Louvain (pp. 87-91). Presses de l’Université de Louvain.

Wallian, N., Chang C-W., Poggi, M.P., & Gréhaigne, J.F. (2006). Pratique réflexive et intervention. In G.

Carlier, G. Bu Xuan & D. Bouthier (Eds.) Actes du Colloque de Louvain (pp. 494-501). Presses de

l’Université de Louvain.

Poggi, MP., Wallian, N., & Musard, M. (2006). La construction sociale du jugement inspectoral. La définition

du métier d’enseignant vue à travers une analyse des rapports d’inspection. In G. Carlier, G. Bu Xuan &

D. Bouthier (Eds.) Actes du Colloque de Louvain (pp. 97-102). Presses de l’Université de Louvain.

Caty, D., Musard, M., & Wallian, N. (2006). Une approche technologique pour valider une démarche expressive

en acrosport scolaire. In G. Carlier, G. Bu Xuan & D. Bouthier (Eds.) Actes du Colloque de Louvain (pp.

227-232). Presses de l’Université de Louvain.

Musard, M., Thiéblemont, M., & Caty, D. (2006). Analyse didactique de l’activité de l’enseignant et des élèves

au cours d’un cycle acrosport. In G. Carlier, G. Bu Xuan & D. Bouthier (Eds.) Actes du Colloque de

Louvain (pp. 238-243). Presses de l’Université de Louvain.

COMMUNICATIONS

COMMUNICATIONS AFFICHEES de langue Anglaise (Comité de lecture)

Gréhaigne, J.F., Caty, D., & Chateau, L. (2005). Modélisations de l'attaque et didactique des sports collectifs en

EPS. Communication orale au Congrès de l'ARIS, 17-19 janvier 2005 Université Catholique de

Louvain.

Mokhenache, A., & Wallian, N. (2005). Impact of Karate Coaching models on young sportsmen representations.

AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20 November 2005.

Nachon, M., Wallian, N., Musard, M., Gréhaigne, JF. (2005). Discursive Pragmatic style and teams or students. The case of Basket-Ball. AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20 November 2005.

Musard, M., Poggi, MP.,Wallian, N., Gréhaigne, JF. & Caty, D. (2005). Acrosports, a social practice taken-as-

reference at school: between innovation and “bricolage” ? AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20

November 2005.

Poggi, MP., Wallian, N., & Musard, M. (2005). Inspector Secondary School reports in France: a social analyzis

on the conceptions of student physical practices AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20 November 2005.

Zghibi, M., Wallian, & Gréhaigne, J.F (2005). Tunisian Teacher conceptions about reflective practice on soccer

at school. AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20 November 2005.

Gréhaigne, J.F., Caty, D. & Chang C-W. (2005). Tools and rules to analyse circulation of the ball in invasion

team sport. Poster Presentation to AIESEP Congress, Lisbonne, 17-20 November 2005.

Chang, CW., Chen, JF., Huang, YL., Wallian, N., & Gréhaigne, JF. (2005). Implementing a constructivist

approach to Basketball learning: The cas of a 6th Grade PE class in Taiwan. AIESEP Congress,

Lisbonne, 17-20 November 2005.

Poggi, MP., Molin, F., Nachon, M., & Wallian, N. (2005). Verbal interactions and social inequities: The case of

the Debate of Idea Set-up (DIS) in a 6th Grade Basketball Class. IIIrd Teaching Games for

Understanding International Conference, 14-17 December 2005. The Hong Kong Institute of Education,

China.

COMMUNICATIONS AFFICHEES de langue française (Comité de lecture)

Poggi, MP., & Berchebru, M. (2006). Relation entre EPS et santé : quels rapports avec l’obésité. 4ème Biennale

de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Bonnard, A. & Wallian, N. (2006).Stratégies interprétatives et lecture du parcours en course d’orientation :

l’évaluation des élèves en classe de Terminale au Baccalauréat. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12

mai.

Caty, D., Musard, M., & Voisard, N. (2006). Des techniques de rotation à plusieurs

pour dynamiser l’acrosport* scolaire. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Chang, CW., Wallian, N., & Nachon, M. (2006). Débat d’idées et interlocutions discursives en Basket Ball: les

rapports de position dans les stratégies d’opposition. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Destailleur, A., & Poggi, MP. (2006). Construction scolaire d’une APSA: Le cas du cirque. 4ème Biennale de

l’ARIS. Besançon, 9-12 mai..

Grandclément, P., & Musard, M. (2006). Les Arts du Cirque dans le Second Degré : Création ou production?

4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Fernandez, JM., & Musard, M. (2006). Arts du cirque : entre production et reproduction. 4ème Biennale de

l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Labrude, N., Musard, M., & Wallian, N. (2006). Genèse d’une chorégraphie en danse contemporaine. 4ème

Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Mauffrey, R., & Poggi, MP. (2006). Influence du couple genre de l’enseignant/genre de l’APSA sur les

différences de contenus d’enseignement entre filles et garçons. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12

mai.

Moniotte, J ., & Poggi, MP. (2006). EPS et rapport au corps. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Ridacker, D., & Poggi, MP. (2006). Les références à l’origine des conceptions de l’enseignant d’EPS: le cas du

volley-ball au collège. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Zghibi, M., Rezig, M., & Wallian, N. (2006). Verbalisation à propos des jeux de Football

et construction des savoirs: le cas de la Tunisie. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

COMMUNICATIONS ORALES de Langue Anglaise et Chinoise (Comité de lecture)

Wallian, N., Poggi, MP., Musard, M., & Chang, CW. (2005). Constructing “active lifestyle” and “healthy

practices”. Ethical inquiry issues in French school physical education. AIESEP World Congress, Lisboa,

november.

Musard, M., Poggi, M.P.,Wallian, N., Gréhaigne, J.F. & Caty, D. (2005). Acrosports, a social practice taken as

reference at school: between innovation and “bricolage”. AIESEP World Congress, Lisboa, november.

Chang, C.W., & Nachon, M. (2005). Basketball and debate of ideas setting. The case of a 5th Grade

constructivist approach of Basbetball learning. Symposium to the IIIrd Teaching Games for

Understanding International Conference, 14-17 December 2005. The Hong Kong Institute of Education,

China.

Wallian, N., & Musard, M. (2005). Tactical approach in team sport in France : understanding and succeeding.

Symposium to the IIIrd Teaching Games for Understanding International Conference, 14-17 December

2005. The Hong Kong Institute of Education, China.

Gréhaigne, J.F., Chang, CW., & Wallian, N. (2005).Tactical approach in team sport in France. Symposium to

the IIIrd Teaching Games for Understanding International Conference, 14-17 December 2005. The Hong

Kong Institute of Education, China.

Musard, M., Poggi, MP., Nachon, M., & Caty, D. (2005). The co-construction of knowledge-in-action between

peers : the case study of acrobatics. IIIrd Teaching Games for Understanding International Conference,

14-17 December 2005. The Hong Kong Institute of Education, China.

Poggi, M.P., Wallian, N., Molin, F., & Nachon, M.(2006). Socio-constructivist approach of verbal interactions

in Physical Education : generating « reflective practice » and/or social inequities ? EASS World

Congress, Jyväskylä (FIN), 2-4 July.

Wallian, N., & Chang, CW. (2006). From “Teaching Games for Understanding” to “Learning Sports for

Understanding”: A semioconstructivist grounding for a student-centered approach. TGfU Symposium at

the AIESEP World Congress, Jyväskylä (FIN), 5-12 July.

Chang, CW., Wallian, N., Poggi, M.P., & Gréhaigne, J.F. (2006). Reading for decision-making in game play: the

modeling of student interpretative register in Basket Ball. AIESEP World Congress, Jyväskylä (FIN), 5-

12 July.

Poggi, M.P., Wallian, N., & Musard, M. (2006). Health and Physical Education at Secondary School: Parent’s

attitudes and expectations. AIESEP World Congress, Jyväskylä (FIN), 5-12 July.

Musard, M., Théblemont, M., Mériot, F., & Poggi, MP. (2006). Verbal interactions between PE teachers and

students and “didactic contract”: The case study of a 7th Grade Class in Acrobatics. AIESEP World

Congress, Jyväskylä (FIN), 5-12 July.

COMMUNICATIONS ORALES de Langue Française (Comité de lecture)

Chang, C.W. (2006). Approche didactique de la danse du dragon à Taiwan. Symposium Asie. 4ème Biennale de

l’ARIS. Besançon, 9-12 mai.

Huan, H.Y. (2006). La natation scolaire en Chine. Symposium Asie. 4ème Biennale de l’ARIS. Besançon, 9-12

mai.

CONFERENCE INVITEE

- ISSEP Le Kef (Tunisie). L'intervention et l'enseignement en sports collectif. Cours de Mastère 15 / 01

au 15 / 01 / 2005

- ISSEP Le Kef. L'intervention et l'enseignement en sports collectif. Cours de Mastère 22 / 10 au 24 / 10

/ 2005.

- Wallian, N. (2005). Assessing the learning as an understanding: towards a semioconstructivist approach

in Physical Education. Keynote speach. Hong Kong Institute of Education. IIIrd Teaching Games for

Understanding International Conference, 14-17 December 2005.

- Gréhaigne, JF., Chang, CW., & Wallian, N. (2005). Symposium on tactical approach in team sport in

France. IIIrd Teaching Games for Understanding International Conference, 14-17 December 2005.

- Guangzhou Institute of Physical Education. The educational system in France. Didactics of Physical

Education. Conférence et signature de convention du 04 au 09/06/2005.

ENCADREMENT DE LA RECHERCHE en "Intervention et APS" en 2003

Encadrement de Thèse de 3ème cycle (Encadrement en cours) LAB F. Productions langagières et gestion des ressources en milieu scolaire. Thèse de Sciences du Langage sous la direction de JF GREHAIGNE. Université de Franche-Comté. CHANG C. Approche constructiviste des activités interdiscursives des élèves en Basket Ball. Thèse en Sciences du Langage sous la co-direction de JF. GREHAIGNE. Université de Franche Comté. THESE SOUTENUE A Taiwan EN JANVIER 2006. HUEI Huai-Yun Etude comparée de l’enseignement de la natation Chine/france VOISARD, N. Sécurité et gymnastique ; l’interprétation du risque par les professionnels de l’EPS. Thèse en Sciences du Langage sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ MAHUT. Université de Franche Comté. MOKHENACHE, A. Interaction langagières et stratégies d'apprentissage en Karaté. DEA en Sciences du Langage sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ MAHUT. ZGHIBI, M. La verbalisation en Football en Tunisie Encadrement de Mémoire de Master 2 SpLI (inscription en 2004-2005, soutenu)

Encadrement de Mémoire de Master 2 SpLI (inscription en 2005-2006, soutenu) BONNARD, A. HUMBERT, J. MONIOTTE, J.

Encadrement de Mémoire de Master SLI (inscription en 2005-2006, soutenu) DORNIER, MJ (co-direction A. Chauvin)

ACTIVITES SCIENTIFIQUES DE LA RECHERCHE EN  ʺIntervention et APSʺ POUR LʹANNEE 2007 

valable au 03/03/08

TRAVAUX, OUVRAGES, ARTICLES et REALISATIONS

LIVRES 

Gréhaigne,  J.F.  (2007,  Ed.).  Configurations  du  jeu,  débat  d’idées  et  apprentissage  des  sports  collectifs. 

Besançon : Presses de l’Université de Franche‐Comté. 

Wallian, N., Poggi, MP., & Musard, M. (Eds) (2008). Co‐construire des savoirs: les métiers de l’intervention 

dans les APSA. Besançon : PUFC.   

REVUES INTERNATIONALES à COMITÉ DE LECTURE 

Wallian, N., & Chang, C.W.  (2007).  Language,  thinking  and  action:  towards  a  semioconstructivist 

approach of motor learning. In C. Amade‐Escot & M. O’Sullivan (Dir.). Physical Education 

and Sport Pedagogy, (12)3, 289‐311. 

Gréhaigne,  J.F., & Wallian, N.  (2007). Response  to  “Think  smart”  ‐  Some  elements on perception  / 

decision / action in team sports. Physical Education and Sport Pedagogy, 12 (1), 15‐22.

PARTIE D’OUVRAGE

Gréhaigne, JF., & Wallian, N. (2007). L’apport de l’approche systémique du jeu à la compréhension et à la didactique des sports collectifs. In JF. Gréhaigne (Coord.), Configurations du jeu. Débat d’idées et apprentissage du football et des sports collectifs (pp. 133-144). Besançon : PUFC.

Wallian, N., & Chang, CW. (2007). Sémiotique de l’action motrice et des activités langagières : vers une

épistémologie des savoirs co-construits en sports collectifs. In JF. Gréhaigne (Coord.), Configurations du jeu. Débat d’idées et apprentissage du football et des sports collectifs (pp. 145-164). Besançon : PUFC.

ACTES DE CONGRES SOUMIS A COMITE DE LECTURE

Wallian, N., Poggi, M.P., & Musard, M. (2007). Le rapport à la santé des étudiants : le cas des STAPS de Besançon. In P. Marquet & al. (Eds.), Actualité de la recherche en éducation et en formation [CD-ROM]. Strasbourg : AECSE.

Poggi, MP., Musard, M., & Wallian, N. (2007). La construction sociale du jugement inspectoral. In P. Marquet

& al. (Eds.), Actualité de la recherche en éducation et en formation [CD-ROM]. Strasbourg : AECSE.

Musard, M., Poggi, M.P., & Wallian, N. (2007). Un outil pour analyser les interactions d’enseignement –

apprentissage : le concept de contrat didactique. In G. Vergnaud & col. (Eds.), Les effets des pratiques enseignantes sur les apprentissages des élèves [CD-ROM]. Besançon : IUFM.

Poggi, MP., Musard, M. & Wallian, N. & (2007). Approche sociologiques des interlocutions en EPS. Le cas

d’un cycle de Basket-Ball avec débats d’idées en sixième. In G. Vergnaud & col. (Eds.), Les effets des pratiques enseignantes sur les apprentissages des élèves [CD-ROM]. Besançon : IUFM.

Musard, M., Thiéblemont, M., Mériot, F., & Poggi, MP. (2007). Verbal interactions between PE teachers and

students and “didactic contract”: The case study of a 7th Grade Acrobatics Class. In P. Heikinaro-Johanson, R. Telama & E. McEvoy (Eds.), The role of physical education and sport in promoting physical activity and health. Jyväskylä : University of Jyväskylä.

Poggi, MP, Musard, M. & Wallian, N. (2007). Health and physical education at secondary school : Parent’s

attitudes and expectations. In P. Heikinaro-Johanson, R. Telama & E. McEvoy (Eds.), The role of physical education and sport in promoting physical activity and health. Jyväskylä : University of Jyväskylä.

Poggi, M.P., Wallian, N., & Musard, M. (2007). Recherches en EPS : tentatives de problématisation

sociologique de questions didactiques. In B. Daunay, I. Delcambre & Y. Reuter (Eds.), Didactique du français : le socio-culturel en question. Villeneuve d'Ascq : Université de Lille.

Caty, D. & Musard, M. (2008). Des techniques de rotation à plusieurs pour dynamiser l’acrosport scolaire. In N.

Wallian, M.P. Poggi & M. Musard (Eds.), Co-construire des savoirs : les métiers de l’intervention dans les APSA (pp. 345 – 346). Besançon : PUFC.

Kermoal, C. & Gréhaigne, JF. (2008). Les espaces subjectifs d’action en fosbury – analyse des discours sur

l’action dans la construction motrice personnelle en saut en hauteur chez des élèves de la classe de 5e. In N. Wallian, M.P. Poggi & M. Musard (Eds.), Co-construire des savoirs : les métiers de l’intervention dans les APSA (pp. 271 – 284). Besançon : PUFC.

Berchebru, M. & Poggi, MP. (2008). Relation EPS et santé : quels rapports avec l’obésité ? In N. Wallian, M.P.

Poggi & M. Musard (Eds.), Co-construire des savoirs : les métiers de l’intervention dans les APSA. Besançon : PUFC.

Grandclément, P. & Musard, M. (2008). Les Arts du Cirque dans le second degré : entre création et

reproduction. In N. Wallian, M.P. Poggi & M. Musard (Eds.), Co-construire des savoirs : les métiers de l’intervention dans les APSA [CD-ROM]. Besançon : PUFC.

Fernandez, JM. & Musard, M. (2008). La créativité en arts du cirque dans le second degré. In N. Wallian, M.P.

Poggi & M. Musard (Eds.), Co-construire des savoirs : les métiers de l’intervention dans les APSA [CD-ROM]. Besançon : PUFC.

 

REVUE A COMITE DE LECTURE

Poggi, M.P. (2007). Le modèle sportif : une stratégie de recours en établissement difficile, Science et Motricité, 2, 61, 101-130. Caty, D., Meunier, J.N., & Gréhaigne, J.F. (2007). Modélisations des attaques réussies pour progresser dans les

sports collectifs en EPS. Spirales, 40, 00- 000. (sous Presse)

COMMUNICATIONS

COMMUNICATIONS ORALES de Langue Française (Comité de lecture)

Dupaux, JJ., Wallian, N., Poggi, MP., & Musard, M. (2007). Dartfish, un logiciel au service de l’analyse des pratiques  d’intervention.  Le  cas  des  stratégies  discursives  dans  le  système enseignement/apprentissage. Journées d’Etude Recherche et Formation. Dijon, 9 – 10 Février. 

Poggi, MP., Musard, M. & Wallian, N. & (2007). Approche sociologiques des interlocutions en EPS. Le cas d’un  cycle de Basket‐Ball avec débats d’idées  en  sixième. Colloque  International des  IUFM du Pôle Nord‐  Est.  Les  effets  des  pratiques  enseignantes  sur  les  apprentissages  des  élèves. Besançon, 14 – 15 Mars. 

Musard, M., Poggi, M.P., & Wallian, N.  (2007). Un outil pour analyser  les  interactions d’enseignement – apprentissage  :  le  concept  de  contrat  didactique.  Colloque  International  des  IUFM  du  Pôle Nord‐  Est.  Les  effets  des  pratiques  enseignantes  sur  les  apprentissages  des  élèves. Besançon, 14 – 15 Mars. 

Poggi,  M.P.,  Wallian,  N.,  &  Musard,  M.  (2007).  Education  à  la  santé  :  attentes  et  représentations différenciées des  familles. Part des socialisations  familiale et scolaire. 75ème Congrès de  l’ACFAS. Université du Québec, Trois Rivières, 7‐11 Mai. 

Musard, M., Poggi, M.P., & Wallian, N. (2007). Les interactions d’enseignement – apprentissage  lors d’un cycle  de  gymnastique  acrobatique  en  classe  de  5e.  6èmes  Journées  Internationales d’Etude de l’AFRAGA. Barcelone (SP), 2 – 4 Mai. 

Wallian, N., Poggi, MP., Musard, M.  (2007).  Le  rapport  à  la  santé  des  étudiants :  le  cas  des  STAPS  de Besançon. Congrès  International Actualité de  la Recherche  en Education  et  en Formation (AREF). Strasbourg, 29 août‐1er septembre. 

Poggi, M.P., Musard, M. & Wallian, N.  (2007). La construction sociale du  jugement  inspectoral. Congrès International Actualité de la Recherche en Education et en Formation (AREF). Strasbourg, 29 août‐1er septembre. 

Poggi,  M.P.,  Wallian,  N.,  &  Musard,  M.  (2007).  Recherches  en  EPS :  tentatives  de  problématisation sociologique  de  questions  didactiques.  Xème  colloque  international  de  lʹAssociation internationale pour la recherche en didactique du français (AIRDF). Villeneuve dʹAscq, 13‐15 septembre. 

Gréhaigne, J. F., Caty D., Marle P. (2007). Pratiques enseignantes et didactique des sports collectifs à 

l’école. Présentation orale au Colloque organisé par les IUFM du Pôle Nord‐Est, « Les effets 

des  pratiques  enseignantes  sur  les  apprentissages  des  élèves »  les  14  et  15 mars  2007  à 

Besançon. 

Caty, D., Beaudoin, C., & Gréhaigne, J.F. (2007). Enseignement de l’EPS et de l’éducation à la santé en 

France.  Présentation  orale  au Congrès  de  l’ACFAS,  le  Jeudi  10 mai  2007, Université  de 

Trois Rivières, DC, Canada. 

Gréhaigne, J.F., Berchebru, M., & Meunier, J.N. (2007). Lʹutilisation de films vidéos de configurations 

protoypiques du jeu dans la didactique des sports collectifs en milieu scolaire. Présentation 

orale mercredi 26 septembre 2007 à l’IUFM de Bourgogne à Dijon dans le cadre du contrat 

PNE 06‐07. 

Gréhaigne,  J. F., Caty D., Marle P.  (2007). Les professeurs  stagiaires  (PLC  2)  et  l’enseignement des 

configurations du  jeu en  sport collectif. Présentation orale mercredi 26  septembre 2007 à 

l’IUFM de Bourgogne à Dijon dans le cadre du contrat PNE 06‐07. 

Zerai,  Z.,  &  Gréhaigne,  J.F.  (2007).  Quelques  aspects  de  la  cognition  située  et  distribuée  dans 

l’apprentissage des sports collectifs. Congrès Cognition, Emotion & Motivation 2007, 26‐28 

octobre Hammamet, Tunisie. 

Zghibi M., Rezig, M., & Gréhaigne,  J.F. Effets du débat d’idées sur  l’apprentissage dans un cycle de 

basket‐ball. Congrès Cognition,  Emotion & Motivation  2007,  26‐28  octobre Hammamet, 

Tunisie. 

CONFERENCE INVITEE

Jean‐Francis Gréhaigne (2007). L’apprentissage du jeu par la compréhension. Jeudi 29 mars au Centre 

Universitaire Champollion, Rodez 

Jean‐Francis  Gréhaigne  (2007).  Models  for  Learning  Game  through  Understanding :  models  and 

concepts. 6th of June 2007, University of British Columbia. Canada. Musard, M., Robin, J.F, Wallian, N & Poggi, M.P.  (2007). Conférence invitée. Panorama des recherches 

sur l’intervention en sport et en EPS. Journées d’Etude Recherche et Formation. Dijon, 9 – 10 Février. 

Encadrement de Thèse de 3ème cycle (Encadrement en cours)

ENCADREMENT DE LA RECHERCHE en "Intervention et APS" en 2008

LAB F. Productions langagières et gestion des ressources en milieu scolaire. Thèse de Sciences du sport sous la direction de JF GREHAIGNE. Université de Franche-Comté. Thèse soutenue en décembre 2007 CHANG C. Approche constructiviste des activités interdiscursives des élèves en Basket Ball. Thèse en Sciences du Sport sous la direction de JF. GREHAIGNE. Université de Franche Comté. THESE SOUTENUE A Taiwan EN JANVIER 2006. Soutenance prévue en juin 2008 RUAN Huai-Yun. Etude comparée des systèmes d’enseignement en Education Physique en France et en Chine : Le cas de la natation scolaire dans l’enseignement du Second Degré. Thèse en Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE et N. WALLIAN. Université de Franche Comté Thèse soutenue en avril 2008 VOISARD, N. Sécurité et gymnastique ; l’interprétation du risque par les professionnels de l’EPS. Thèse en Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE/ WALLIAN. Université de Franche Comté. ZGHIBI, M. La verbalisation en football en milieu scolaire. Thèse en Sciences du Sport sous la co-direction de JF. GREHAIGNE et N. WALLIAN. Université de Franche Comté MONIOTTE, J. Les inégalités de genre en EPS GRANDCLEMENT, P. La co-construction du curriculum réel : le cas des activités artistiques. RIDACKER, D. La créativité de l’enseignant d’EPS dans la proposition de Contenus d’Enseignement en Volley-ball WALLIAN, N. Langage, intervention et co-construction des savoirs. Vers une approche sémioconstructiviste de l’action motrice en situation didactique. HDR SLHS soutenue en décembre 2007.

Encadrement de Mémoire de Master 2 SpLI

(inscription en 2007-2008, soutenance en septembre) OUDOT E. L’activité réflexive des élèves en demi-fond : stratégies développées et rapport au savoir. LANCON E. La formation des maîtres et l’analyse des pratiques professionnelles

Encadrement de Thèse SLHS (inscription en 2007-2008) DORNIER, MJ (co-direction A. Chauvin-N. Wallian) Publication de l’eJrieps (journal en ligne sur le site de l’IUFM, reconnu par le CNU 74ème) : 4 numéros

PREVISIONS D'INTERVENTIONS DANS DES COLLOQUES A COMITE DE LECTURE en 2008  Wallian, N., Poggi, MP., & Musard, M. (2008). Succeeding by/in Sport Science studies? Case study on French

PE student risky behaviours. AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th. Wallian, N., Musard, M., & Poggi, M.P. (2008). Language, reflective practice and action strategies: the

contribution of language sciences to research on learning in PE. TGfU Symposium, AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th.

Poggi, MP., Musard, M., & Wallian, N. (2008). Researches in Sport Pedagogy : epistemological attempts for a

socio-didactical approach on PCK. AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th. Musard M., Wallian, N., & Poggi, MP. (2008). State of publication on Sport Pedagogy research in France: A

systematic inventory of a scientific field in process. AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th.

Chang, CW., Wallian, N., & Gréhaigne, JF. (2008). The tactical knowledge construction: Case study on 5th Grade class in Basketball games. TGfU Symposium, AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th.

Bonnard, A., Wallian, N., & Chang, CW. (2008). Learning Orienteering Race in Physical Education : a French

Cultural Exception ? AIESEP World Congress, Sapporo (JP), January 21-24th. Wallian, N., Poggi, M.P., & Bonfils, S. (2008). Vers la construction d’une sémiotique de l’action collective :

productions graphiques et orales en classe de Hand Ball cycle 3. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Chang, C.W., Wallian, N., & Gréhaigne, J.F. (2008). La réception du courant « Teaching Games for

Understanding » (TGfU) à Taiwan: approche de la formation continue des maîtres du Primaire et de Collège. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Ruan, H.Y., Wallian, N., Gréhaigne, J.F., & Chang, C.W. (2008). Interculturalité, éducation comparée et

formation des enseignants: la réception croisée de leçons d’EPS France/Chine. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Oudot, E., & Poggi, M.P. (2008). L’activité réflexive des élèves en demi-fond : stratégies développées et rapport

au savoir. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Poggi, M.P., Wallian, N., & Musard, M. (2008). Education à la santé en EPS : brouillage des frontières entre sphère privée et espace public. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Ridacker, Di., & Poggi, M.P. (2008). Quel type de rapport les lycéens entretiennent-ils avec les compétences

culturelles en EPS ? 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai. Ridacker, Da., & Poggi, M.P. (2008). La créativité de l’enseignant d’EPS dans la proposition de Contenus

d’Enseignement en Volley-ball. 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai. Grandclément, P., & Musard, M. (2008). La dimension artistique dans le système enseignement-apprentissage.

5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai. Ballot, G., Musard, M. & Grandclément, P. (2008). L’Education à l’Environnement pour un Développement Durable (EEDD) en Education Physique et Sportive. 5ème Biennale de l’ARIS. Rodez, 14-16 mai. Moniotte, J., & Poggi, M.P. (2008). Quel genre d’EPS? 5ème Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai. Musard, M., Poggi, M.P., & Wallian, N. (2008). Panorama des congrès ARIS de 2000 à 2006. 5ème Biennale de

l’ARIS Rodez, 14-16 mai. Musard, M., & Poggi, M.P. (2008). Publication Trends in Researches on Intervention in Sport from 2000 to

2007: a scientific field in process. ICSEMIS Pre-olympic Congress, August 1-4, Guangzhou (China).

Ruan, H.Y., Wallian, N., & Gréhaigne. J.F. (2008). Comparative study on PE teacher’s professional identity: the

crossed interpretation of swimming lessons in France/China. ICSEMIS Pre-olympic Congress, August 1-4, Guangzhou (China).

Wallian, N., Poggi, MP., & Musard, M. (2008). Sport Science studies and health management: case study on

French PE student risky behaviours. ICSEMIS Pre-olympic Congress, August 1-4, Guangzhou (China). Poggi, MP. & Moniotte, J. Quelle place pour le socioculturel dans les recherches en didactique de l’EPS ? 5ème

Biennale de l’ARIS Rodez, 14-16 mai.

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

Académie : BESANCON Etablissement : Besançon Demande n° : 20081314 Domaine : Sciences, technologie, santé Mention : Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) Réponses aux demandes de précision des experts de l’AERES suite à un avis B. Points faibles Remarques La politique de recherche telle que déployée à l’Université de Franche Comté a consisté, depuis plus de 20 ans, à considérer les chercheurs en STAPS comme faisant partie intégrante des équipes déjà labellisées de l’UFC. Ainsi, aucune équipe de recherche STAPS n’a été autorisée à se constituer ès qualité. Il en résulte un éclatement des chercheurs dans 5 laboratoires et 3 domaines différents, et une quasi impossibilité à trouver au terme de cette période une unité thématique qui autorise un regroupement, les programmes des différents laboratoires restant prioritaires. Une tentative de PPF en 2007 n’a pas été validée. A l’inverse, l’intégration des chercheurs dans les différentes équipes reconnues est effective, ceux-ci apportant un volume de publications et de travaux conséquent aux laboratoires reconnus. C’est pourquoi le regroupement des chercheurs STAPS de Besançon n’est pas pour l’instant ni possible ni envisageable, et la mise en forme des diplômes en est la conséquence logique. 1) Préciser les relations, synergies et les mutualisations potentielles entre les 3 spécialités proposées par la composante STAPS de Besançon Un effort de mise en relation a été réalisé en mutualisant plusieurs UE entre les 3 spécialités « sport loisir et développement territorial », « Sport performance activité physique adaptée santé » et « Sport langage et intervention » de la mention STAPS. Ces UE sont : UE 9 B (Environnement juridique et politique du milieu sportif et des Loisirs Sportifs de la spécialité « Sport Loisir et Développement territorial ») et le Séminaire 6 : Connaissance administrative et juridique du milieu sportif de la spécialité « SPAPAS ». UE 8D (pilotage du projet de la spécialité « Sport Loisir et Développement territorial ») et UE 5 (méthodologie du projet de la spécialité « SPAPAS ».) UE Dysfonctionnement langage action de la spécialité « Sport langage et intervention » et séminaire 11 de la spécialité « SPAPAS ». Les UE Transversales de Master 1 et 2 sont communes aux 3 spécialités

2) Les collaborations avec l’Université de Bourgogne Les raisons d’une collaboration encore insuffisante avec l’Université de Bourgogne sont les suivantes mais la volonté des deux universités (PRES) est de réellement intensifier ces collaborations.

- le délai qui nous était donné pour construire une formation Master co-habilitée avec Dijon était beaucoup trop court. La signature du PRES entre les deux Universités de Franche-Comté et de Bourgogne a précédé de quelques semaines le retour des maquettes auprès de l’université. Et les quelques réunions de travail que nous avons pu avoir avec Dijon ne nous ont pas permis de bâtir à temps voulu une maquette de formation co-habilitée suffisamment éclairée et solide.

- La difficulté réside également dans la non-appartenance des deux universités à la même vague d’habilitation, l’université de Bourgogne ayant déposé ses demandes d’habilitation de formation avec la vague A, c'est-à-dire une année avant que les accords du PRES ne soient discutés et signés.

Néanmoins, le dossier de demande d’habilitation fait état d’une formation dont la co-habilitation commence à se dessiner avec la spécialité de Master « APA et Santé » portée par l’Université de Bourgogne :

- La formation présente une mise en commun des laboratoires d’appuis des deux formations Master afin d’élargir les champs de compétence, d’une part et de dynamiser la formation à/par la recherche par la complémentarité technique et scientifique. Les étudiants dijonnais et bisontins désireux de suivre une formation « recherche » bénéficieront ainsi d’un panel de laboratoires beaucoup plus large que le contrat précédent, avec de nombreux champs pluridisciplinaires tels que les sciences biologiques et physiologique, les sciences physiques et mécaniques, les sciences médicales.

- Nos étudiants M2 pourront suivre certaines UEs dispensées par l’équipe pédagogique dijonnaise (notamment les UEs 8 à 18 du semestre 3).

- Les étudiants dijonnais M2 pourront suivre certains séminaires organisés par l’équipe pédagogique bisontine lors du semestre 3. Le contrôle des connaissances de ces séminaires valideront l’UE3 de leur formation dijonnaise.

Les choses n’en resteront pas à ce stade de collaboration, notre volonté étant d’afficher à moyen-terme un programme de formation complémentaire co-habilité. Les discussions reprendront régulièrement avec nos collègues dijonnais,

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

Académie : BESANCON Etablissement : Besançon Demande n° : 20081313 Domaine : Sciences humaines et sociales Mention : Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) Réponses aux demandes de précision des experts de l’AERES suite à un avis B. 1-Formation à la recherche :

Depuis 4 ans, le parcours Recherche du master SHS Mention STAPS Spécialité Sport et société forme des étudiants (8 inscrits et 5 réussites par an en moyenne) à la recherche en histoire, en sociologie et en anthropologie du sport et des loisirs. Au-delà des cours magistraux sur l’histoire et la sociologie du sport et des loisirs, notamment l’analyse des enjeux de pouvoirs sous-jacents et l’étude des images et des techniques du corps, les étudiants participent à des séminaires mensuels de l’équipe pédagogique du Master, le plus souvent organisés à partir des travaux d’un chercheur expérimenté. Le programme suivant de 2007/2008 est présenté à titre d’exemples :

Année universitaire 2007-2008

MASTER Sports et sociétés UE 8E et 10A Séminaires de l’équipe de recherche de socio-histoire du sport de Besançon et rencontres avec les groupes de recherches en

sciences sociales portant sur le sport du Grand Est et du CRIS Lyon Jeudi 18 octobre 2007 : Séminaires introductifs (salle 1302) (org. C. Vivier) 9h00-12h00 – Histoire de l’histoire du sport et de l’E.P. – J.-F. Loudcher 14h00-17h00 – La quantification en sciences sociales – G. Ferréol Jeudi 25 octobre 2007 : Soutenance de thèse de Sébastien Cretin (org. G. Vieille-Marchiset) 14h00 salon Préclin (Faculté des Lettres de Besançon – rue Mégevand-) Vendredi 30 novembre 2007 : Le laboratoire accueille sur le thème « Autour de la sociologie des valeurs » (org. G. Férréol) 18h00-21h00 : deux invités (intervenants R. Rezsohazi (Louvain) et J.-M. Brohm (Montpellier 3) Mardi 4 décembre 2007 (UFR STAPS Dijon) : Séminaire commun avec Dijon sur le thème des « représentations du sport et des sportifs », points de vue historique et sociologique (org. K. Bretin et C. Erard de Dijon) 14h00-17h00 : intervenants M.-F. Lacassagne ; C. Erard et K. Bretin ; E. Lê-Germain ; C. Lebossé ; C. Vivier). Vendredi 7 décembre 2008 : Le laboratoire accueille sur le thème « Mémoire et histoire orale » (org. J.-F. Loudcher) 18h00-21h00 : deux invités (intervenants pressentis B. Caritey (Dijon) et J. Candau (Nice)) Vendredi 18 janvier 2008 : Le laboratoire accueille sur le thème « Histoire du football » (org. P. Dietschy) 18h00-21h00 : deux invités (intervenants A. Mourat (Orléans-Besançon) et J. Sorez (Lyon I)) Vendredi 15 février 2008 : Le laboratoire accueille sur le thème « Analyser l’image » (org. C. Vivier) 18h00-21h00 : deux invités (intervenants S. Krapoth (Histoire Besançon) et J.-Y. Guillain (Paris)) Vendredi 25 et samedi 26 avril 2008 : Journées « We are football ». Lieu : Stade Bonnal.

Thème : « Football et industrie » (org. P. Dietschy et A. Mourat) Jeudi 15 mai 2008 : Le laboratoire questionne J.-P. Callède (CNRS Bordeaux) sur le thème « La sociologie du sport et les sciences sociales » (org. G. Vieille-Marchiset) 16h00-19h00. Iinvité : J.-P. Callède. Discutants : G. Férréol et C. Vivier. Vendredi 30 mai 2008 : Séminaire des jeunes chercheurs « Présentation de l’avancée des travaux (doctorants), agenda et gestion d’une thèse » (org. B. Monier) 18h00-21h00 : 1ère partie (intervenants A. Mourat et B. Monier) ; 2ème partie (intervenants S. Cretin et S. Haïssat) Mardi 3 et mercredi 4 juin 2008 : Colloque international « Loisirs, sports et représentations corporelles » organisé à Montbéliard, par les enseignants-chercheurs en sociologie et en histoire du sport de l’UFR STAPS Besançon dans le cadre des laboratoires de l’Université de Franche-Comté LASA et LSH à Montbéliard (org. G. Vieille-Marchiset, G. Férréol, C. Vivier, P. Dietschy, J.-F. Loudcher, B. Monier).

Une journée d’étude Loisirs, sports et sociétés : regards français, suisse et belges1 a été organisée le 1er juin 2007 à l’UFR STAPS de Besançon en présence de tous les étudiants de master Sports et sociétés. Un colloque international Loisirs, sports et représentations corporelles est prévu à Montbéliard, les 3 et 4 juin 2008, associant les étudiants de Master et les doctorants dans l’organisation et dans la présentation de communication orale et de posters dans le cadre d’un séminaire Jeunes chercheurs

En outre, les étudiants sont également engagés dans les équipes de travail investies dans les contrats de recherche, financés par les partenaires régionaux (MSH Claude Nicolas Ledoux, DRJS, DRDF, FASILD, EDF…), particulièrement au sein du Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LaSA-EA 3189). Deux contrats ont intégré les étudiants de Master pour le recueil et le traitement de données : Les freins à l’accès des femmes à la direction du sport local (2002-2004) ; Le sport et les loisirs dans les quartiers populaires en Franche-Comté (2005-2008). Cet investissement fait office de stage de laboratoire et permet la transmission des compétences indispensables à l’apprenti-chercheur : revue de littérature, construction de l’objet, recueil et traitement de données qualitatives et quantitatives, interprétation et écriture.

Plusieurs étudiants issus de ce parcours poursuivent actuellement leur formation en thèse d’histoire, de sociologie ou de sciences et techniques des activités physiques et sportives2 :

- Monica Aceti, doctorante en sociologie (3ème année) sous la direction de Gilles Vieille Marchiset et Jean François Loudcher : L’intégration de la Capoiera en Europe : approche comparative France, Suisse, Allemagne, Italie.

- Brice Monier, doctorant en sciences et techniques des activités physiques et sportives (3ème année) sous la direction de Christian Vivier : Etude des représentations du basket-ball à travers les médias (1893-1948)

- Clément Prévitalli, doctorant en sociologie (2ème année) sous la direction de Gilles Vieille Marchiset : Sport rural et identité territoriale : entre intégration et déviances (Contrat CIFRE LaSA EA 3189/Mutuelle sociale agricole de Franche-Comté)

- Julien Guignard, doctorant en sociologie (1ère année) sous la direction de Gilles Vieille Marchiset : Loisirs sportifs et libération contrôlée des tensions dans l’entreprise

- Benjamin Coignet, doctorant en sciences et techniques des activités physiques et sportives (1ère année) sous la direction de Gilles Vieille Marchiset : Les clubs sportifs dans les zones urbaines sensibles en France : quels enjeux de pouvoir autour d’innovations sociales ? (Contrat CIFRE LaSA/Agence nationale de l’éducation par le sport)

- Ahmed El Koulali, doctorant en sciences et techniques des activités physiques et sportives (1ère année) sous la direction de Gilles Vieille Marchiset : La construction de l’identité professionnelle des enseignants d’EPS : approche comparative France, Maroc, Suisse.

- Sébastien Laffage, doctorant en histoire (1ère année) sous la direction de Christian Vivier : Les cartes postales sportives au début du XXème siècle.

1 Un ouvrage sous la direction de Gilles Ferréol et Gilles Vieille Marchiset, Loisirs, sports et sociétés. Regards croisés, publié aux Presses universitaires de Franche Comté, est issu de cette journée 2 A noter que plusieurs étudiants, issus de la filière STAPS, doivent soutenir leur thèse dans l’année à venir : Antoine Mourat, Jean-Nicolas Renaud et Jean-Jacques Dupaux en histoire, Sébastien Haissat en sociologie. Sébastien Cretin a obtenu une thèse de sociologie avec félicitations du jury en octobre 2007.

Par ailleurs, les laboratoires d’appui proposent des axes de recherche en lien avec les sports et les loisirs :

- Le Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (EA 3189) intègre dans son axe 3 : Socioanthropologie des transmissions des savoirs professionnels et culturels les dimensions sportives notamment dans l’analyse des sports auto-organisés, des métiers de la forme, du sport en milieu urbain relégué ou en milieu rural.

- Le laboratoire des sciences historiques (EA 2273), en particulier l’équipe d’histoire contemporaine, travaille sur les identités en intégrant l’histoire politique du football, l’histoire des techniques du corps en boxe, l’histoire des sociabilités sportives et des images du sport.

- L’UMR Théma (UMR 6049) propose un axe d’analyse sur le sport et les territoires au sein du Centre d’étude et de recherche sur le sport, l’olympisme et les territoires (CERSOT)

- Le laboratoire dijonnais de socio psychologie et management du sport (EA 3985) se centre sur l’analyse objective des demandes des différentes clientèles et l’étude des organisations sportives.

Fort de ce soutien et de cette expérience, l’équipe pédagogique du Master poursuivra, de

2008 à 2012, les orientations prises en matière de formation à la recherche par la mise en place de stages en laboratoires (participation à des contrats de recherche 8 E-R et 10 E-R), par la participation aux séminaires de recherche (UE 9 E-R), le tout enrichi par un module de méthodologie de la recherche et d’actualisation des connaissances scientifiques (UE9 D-R). Bien évidemment, chaque année sera ponctuée, pour les étudiants du parcours Recherche, par la remise et la soutenance d’un mémoire de recherche personnel. 2-Mutualisation des moyens à l’intérieur de l’UFR STAPS de Besançon

Systématiquement les unités d’enseignement 7C, 8C, 9C proposeront des enseignements communs aux 3 Masters de l’UFR STAPS en langue, en outils de la recherche, en techniques de la communication et en aide à la construction des projets professionnels. Par ailleurs, les cours de l’UE 8D sur le pilotage de projets et ceux de droit du travail et de l’entreprise en UE 9D sont mutualisés avec le Master SPAPAS, respectivement dans les UE 5 (Méthodologie de projet) et séminaire 6 (Connaissance administrative et juridique du milieu sportif). La spécificité des compétences transmises dans le Master SLDT, rappelée dans la fiche RNCP fournie dans la maquette initiale, ne permet pas davantage d’enseignements partagés avec les autres Masters. 3- Positionnement du Master SLDT par rapport aux universités voisines

Afin de proposer une offre de formation équilibrée et non concurrentielle dans les UFR STAPS du Grand Est, l’optique a été prise de centrer le Master à dominante sciences sociales et management du sport de Besançon sur les loisirs sportifs urbains et ruraux dans une optique de promotion d’un espace donné. En effet, les UFR de Lyon, Dijon, Strasbourg orientent leurs Masters respectivement sur les organisations sportives, l’entraînement sportif et le marketing. Seule, l’UFR de Grenoble propose une formation en management des loisirs de montagne. Les autres Universités de l’Est de la France (Nancy, Reims) ne proposent pas de Master dans le secteur des sciences sociales et du management du sport.

A la suite de la signature du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Dijon et de Besançon, plusieurs rencontres entre enseignants-chercheurs des deux UFR STAPS en mai 2008 ont abouti à l’idée d’un partenariat progressif, engagé d’abord par la mise en place de séminaires et de journées d’étude communs (deux déjà effectués au cours de l’année 2007/2008) et poursuivi par une intégration dans les équipes pédagogiques,

notamment par l’invitation à participer au cours de nos Masters respectifs (pour le Master SLDT, management des organisations sportives en UE 7B et connaissances socio psychologiques des publics en 9B seront animés par des enseignants-chercheurs dijonnais) et également aux réunions pédagogiques organisées lors du début d’année et de chaque fin de semestre. Par la suite, sera envisagée une cohabilitation éventuelle pour un Master STAPS avec plusieurs parcours professionnels et recherche. Le dossier pourra être remis à mi-parcours en essayant de lever la difficulté d’une habilitation commune pour des Universités relevant de vagues différentes (A et B).

Habilitation des diplômes – Masters - Vague B Université de Franche-Comté Académie : Besançon Etablissement : Besançon Demande N° : 20081311 Domaine : Droit, Economie, Gestion Mention : Economie appliquée Suivant les recommandations de l’AERES, nous proposons de remonter l’intitulé de spécialité « Economie de la Firme et des Marchés » en intitulé de mention (conformément aux libellés nationaux). Les deux parcours de la précédente spécialité deviennent ainsi les deux spécialités de la mention. Mention « Economie de la Firme et des Marchés » Les modifications proposées Cette nouvelle mention comprend deux spécialités qui s’adossent sur le CRESE (Centre de REcherche sur les Stratégies Economiques, EA 3190) :

- La spécialité pro-recherche « Expertise Economique », - La spécialité « E-achat et Marchés ».

Cette dernière spécialité ouvrira en alternance à la rentrée 2008 en M2. Elle comportera une interaction plus forte avec l’IAE (présentée en détail par la suite) tout en s’appuyant fortement d’une part, sur les compétences de recherche du CRESE (Enchères inversées électroniques, Réseaux électroniques) et d’autre part, sur les compétences informatiques de nos partenaires industriels et institutionnels (ERP, outils d’aide à la décision). Afin d’approfondir les connaissances acquises à l’issue d’un cursus licence en analyse économique et de faire découvrir l’ensemble des débouchés propres à ces deux spécialités, le semestre 1 du M1 reste commun. Les unités d’économie proposées (en particulier, stratégies et marchés) sont en effet nécessaires aux deux spécialités. A partir du semestre 2, les étudiants devront choisir entre les deux spécialités. Cette réorganisation par rapport à la maquette initiale implique de différencier davantage le S2, avec des unités spécifiques à chaque spécialité, tout en gardant mutualisés les cours d’économie utiles aux deux formations. Cette différenciation au niveau du S2 n’empêchera

pas des passerelles possibles en M2 entre les spécialités, après entretien avec les responsables pédagogiques. Les S3 (et S4) des deux spécialités seront indépendants, à l’exception de quelques mutualisations d’enseignements lorsque ces dernières se justifient pédagogiquement (voir infra).

En réponse aux points faibles soulignés :

- Recrutement Régional et Flux limités :

o Les étudiants recrutés en « E-achat et Marchés », prolongement de la spécialité « Ingénierie des Places de Marchés Electroniques » créée en 2004, ne proviennent pas uniquement de la région Franche-Comté (Universités de Lyon, de Paris, Ecoles de commerce). La communication à l’externe sur les débouchés de cette spécialité n’a pas été jusqu’à présent optimale à cause du titre « Ingénierie des Places de Marchés Electroniques », peu en rapport avec les métiers d’acheteurs principalement visés. Le changement de titre de cette spécialité est plus évocateur et permettra une communication plus efficace, en particulier sur internet. Par ailleurs, cette spécialité n’existe que depuis 4 ans et un bon réseau de partenaires professionnels a su être développé. Enfin, la spécialité sera présentée tous les ans dans la revue électronique e-achat.

o Plusieurs aspects sont de nature à stabiliser dans un premier temps et à augmenter ensuite les flux dans la mention. Tout d’abord, le resserrement de la mention en deux spécialités, plutôt que trois, permettra d’accroître la lisibilité du master par une plus grande cohérence. Ensuite, des projets de co-diplôme avec des universités étrangères sont en projet. Enfin, concernant plus spécifiquement la spécialité « Expertise Economique », il s’agit de la seule formation permettant de former des cadres de niveau I en tant qu’experts-économistes dans l’Est de la France. A ce titre, un renforcement de la professionnalisation des étudiants est prévu à travers plusieurs dispositions (interventions de professionnels dans la formation, création de cours utiles pour les entreprises comme le data mining) sur lesquelles portera la communication sur la spécialité.

o Enfin, l’ouverture à l’alternance de la spécialité e-achat et marché devrait également accroître l’attractivité de cette formation.

- En S3, dans l’unité d’économie, le dédoublement des 3 cours d’économie en 12h

« académique » et 12h « professionnel » est repensé de manière à rendre la gestion des programmes plus simple et mieux adaptée à chaque spécialité :

o Le cours d’économie industrielle sera totalement mutualisé avec un travail

personnel adapté aux exigences de chaque spécialité. L’emploi du temps sera établi de manière à convenir au mode d’alternance de la spécialité « E-achat et Marchés ».

o Le cours d’analyse des données ne concernera que la spécialité « Expertise Economique » et sera renommé « Microéconométrie », en mettant davantage l’accent sur l’analyse des données qualitatives et les techniques économétriques. Un cours de théorie et technique de la négociation sera enseigné à la place en « E-achat et Marchés ».

o Le cours « Enchère » ne gardera que la partie introductive en commun. Les étudiants de « E-Achat et Marchés » ont besoin à la fois de cours stratégiques sur le design des enchères et d’une mise en application d’un projet achat électronique par appel d’offres afin de connaître toutes les contraintes que cela comporte.

Spécialité « E-achat et Marchés » Cette spécialité cherche à se différencier des formations traditionnelles en achat qui dépendent essentiellement des IAE. Notre particularité bisontine tient à l’apport des compétences spécifiques sur les stratégies et les techniques d’achat professionnel en ligne. Ces compétences relèvent en grande partie de l’analyse économique des enchères électroniques, axe de recherche important du CRESE. Cette spécialité intéresse également les personnes qui relèvent d’un parcours de gestion. Ainsi, comme le suggère le rapport, une plus forte interaction avec le master management de l’IAE est organisée au niveau de la spécialité. Cette interaction permettra d’accroître le nombre de candidats potentiels dans la spécialité. Les modalités envisagées sont les suivantes : En M1 Management de l’IAE : les étudiants devront suivre 2 unités professionnelles (en S1 et S2) communes au M1 « E-achat et Marchés ». Par ailleurs, ils devront suivre une unité d’économie en S2 qui leur permettra d’avoir des compétences suffisantes pour suivre l’unité d’économie du S3. En M1 d’économie : les étudiants du S2 suivront un cours de gestion spécifique proposé par l’IAE. Spécialité « Expertise Economique » Deux parcours seront organisés : un parcours professionnel et un parcours recherche. Cependant, la différenciation entre les deux parcours ne sera effective qu’au S4, semestre pendant lequel les étudiants suivant le parcours professionnel effectueront un stage en entreprise alors que les étudiants suivant le parcours recherche seront intégrés dans un projet tuteuré de méthodologie de la recherche et effectueront un mémoire de recherche au sein de l’équipe d’accueil.

Habilitation des diplômes – Masters - Vague B Université de Franche-Comté Académie : Besançon Etablissement : Besançon Demande N° : 20081309 Domaine : Droit, Economie, Gestion Mention : Administration économique et sociale. Mention AES - Concernant la recommandation « Prévoir soit d'établir des collaborations avec un enseignant HDR en 04 de manière à ce que des thèses puissent être encadrées dans cette discipline soit que l'enseignante-chercheuse responsable du parcours, qui est une publiante passe, rapidement son HDR »

Etant données les règles de l'école doctorale sur l'encadrement des thèses (une thèse ne peut être soutenue à Besançon si elle n'est pas au moins co-encadrée par un enseignant en poste à Besançon), la solution qui semble s'imposer, à moyen terme, réside dans le fait que l’enseignant porteur du dossier passe son HDR (à échéance de deux ans). D'ici là des collaborations avec des enseignants ou des chercheurs HDR peuvent être envisagées, par exemple avec des personnes en poste à l'IEP de Grenoble avec lesquelles je travaille régulièrement. Ces personnes peuvent assurer l'encadrement d'une thèse en science politique et, si le cas se présente, l’enseignant porteur pourra pour sa part suivre le travail doctoral, sans l'encadrer officiellement, pendant le début de thèse et envisager d'être encadrant officiel pour la fin de la thèse.

- Concernant la recommandation « On pourrait également souhaiter renforcer la filière professionnelle, notamment par des enseignements donnés par des professionnels et travailler à mettre en place des synergies au niveau local (partenariat avec des associations d'élus, des associations locales, rencontre avec les collectivités territoriales...)"

L'intervention de professionnels et la mise en place de collaborations avec les acteurs locaux est tout à fait envisageable et fait partie des objectifs de l'équipe pédagogique du master. En première année, le module "démocratie locale" pourra ainsi donner lieu à des interventions d'élus locaux, de chargés de mission "démocratie participative" travaillant dans les collectivités territoriales, de responsables de conseil de développement.... Le module "lecture de la vie politique" pourrait par ailleurs être construit en associant les media locaux, avec lesquels certains enseignants du master ont déjà des liens (France bleue, France 3...). En deuxième année, plusieurs modules seront enrichis par l'intervention de professionnels : les enseignements d'analyse de l'opinion publique et d'évaluation des politiques publiques pourront ainsi laisser la place à des interventions de personnes travaillant dans les instituts de sondage et les cabinets d'évaluation des politiques publiques. Enfin, en lien avec l'atelier projet professionnel, l'équipe pédagogique s'efforcera de faire intervenir différents professionnels pour qu'ils viennent présenter les

divers métiers envisageables au sortir du master (journalistes, fonctionnaires territoriaux ou fonctionaires de l'Etat, consultants, attachés parlementaires...).

Spécialité AES Les remarques de l’évaluateur étant les mêmes sur la mention et sur la spécialité, nous vous renvoyons aux réponses données ci-dessus.

Habilitation des diplômes – Masters - Vague B Université de Franche-Comté Académie : Besançon Etablissement : Besançon Demande N° : 200813008 Domaine : Droit, Economie, Gestion Mention : Droit Public Mention Droit Public Responsables de la mention : Charles FORTIER, PU

Carole CHEVILLEY-HIVER, MC Les remarques étant les mêmes concernant la mention et l’unique spécialité de cette mention, nous regroupons nos réponses ci-dessous. Spécialité Administration Publique - Concernant le point faible numéro 1 sur le parcours recherche.

- Les objectifs du parcours "recherche" du Master « Administration publique » Jusqu’à présent, le Master “ Administration publique ” de l'Université de Franche-Comté était un Master exclusivement professionnel. L’ouverture de cette spécialité à la recherche poursuit deux ambitions :

- elle permettra bien sûr aux étudiants d’entreprendre une thèse universitaire en droit administratif ou en droit constitutionnel, comme dans d'autres disciplines du droit public à la faveur du prochain renforcement de l’équipe d’enseignants-chercheurs bisontins ;

- mais elle permettra également aux étudiants désireux de rester dans une filière professionnalisante de poursuivre leur parcours universitaire par une recherche personnelle, et d’acquérir ainsi une compétence pointue dans les domaines stratégiques de l’action publique pour servir l’administration publique ou parapublique au niveau le plus élevé. En effet les enjeux actuels de la promotion de la protection de l’environnement, de la réforme du droit de l’urbanisme, des mutations du droit de la fonction publique ou encore des évolutions du droit de la commande publique constituent des sujets de choix pour des thèses professionnelles : de tels travaux répondent aux préoccupations et donc aux attentes des acteurs publics. La Région Franche-Comté soutient d'ailleurs financièrement certains travaux de thèse, en proposant des allocations de recherche fléchées sur des sujets relatifs à l'action publique locale.

Le Master “ Administration publique ” est désormais l’unique Master de la mention « droit public ». Son parcours recherche s’inscrit dans la continuité du DEA de droit

public puis du Master “ Citoyenneté et libertés ” qui ont permis à la Faculté de droit de Besançon de former un nombre non négligeable de chercheurs :

- entre 1998 et 2007, 13 docteurs ont été formés à la Faculté de droit de Besançon ;

- 7 d'entre eux sont devenus maîtres de conférences ;

- en 2008, la Faculté de droit de Besançon compte 6 doctorants issus du Master recherche de droit public « Citoyenneté et libertés ».

Le parcours recherche du Master “ Administration publique ” vise à relayer le Master “ Citoyenneté et libertés ” dont la demande d’habilitation n’a pas été renouvelée. Par sa spécialité, il est susceptible de toucher un plus large public, à l’image de l’ancien DEA de droit public qui bénéficiait d’une réelle attractivité. La Faculté de droit de Besançon est par ailleurs sollicitée par des étudiants étrangers qui souhaitent s’inscrire en Master puis en thèse afin d’acquérir une spécialisation en droit administratif français, particulièrement appréciée dans leur pays d’origine (chaque année, le Master "recherche" de droit public a accueilli à Besançon entre 1 à 3 étudiants étrangers). - L’adossement du Master aux thématiques du CRJFC (Centre de recherches juridiques de l'Université de Franche-Comté) Le Master “ Administration publique ” s’inscrit directement dans la ligne des travaux du CRJFC :

- Journée d’études sur « Les mutations du service public », 4 octobre 2007, actes publiés à la RFDA, n°1, janvier-février 2008 ;

- Colloque « La démocratie locale », février 2009, précédé d’ateliers thématiques à l'automne 2008 ;

- Colloque international sur l’Université, 12 et 13 novembre 2009 ;

- Participation aux travaux de l’Observatoire de la décentralisation et aux commissions suivantes du GRALE :

- « Développement économique, innovation, développement durable » ;

- « Réforme territoriale, intercommunalité, relations État – collectivités territoriales » ;

- Collaboration avec l’Université de Nantes pour la constitution d’un projet « Gouvernance et participation » déposé en avril 2008 à l’ANR, Agence nationale de la recherche.

En cohérence avec le projet de Master, le CRJFC a ainsi pris une orientation administrativiste sous l’impulsion de son nouveau directeur Charles Fortier, coresponsable du Master. Les étudiants seront associés, en particulier par le biais de leurs rapports de recherche, aux travaux réalisés pour le compte du GRALE.

- Concernant le point faible numéro 2 sur le manque d’enseignements « fondamentaux » en M2. Nous vous présentons ci-dessous la maquette modifiée des enseignements.

- MASTER 1ère année

SEMESTRE 1

UE Intitulé CM TD ECTS

U1 Droit public économique 30 18 6

U2 Droit des collectivités territoriales 30 18 6

U3 - Droit constitutionnel approfondi - Droit des services publics

30 18

4 2

U4 - Analyse des politiques publiques - Science administrative - Histoire des idées politiques

30 18 24

2 2 2

U5 - Langue - Outils : techniques d’information et de

communication

18 18

3 3

SEMESTRE 2

UE Intitulé CM TD ECTS

U1 Droit des contrats publics 30 18 6

U2 Droit de la fonction publique 36 6

U3 Droit communautaire spécial Droit de la responsabilité publique

24 24

3 3

U4

Droit des biens (pour les titulaires d’une LAES) ou droit de l’intercommunalité (pour les titulaires d’une LD) Histoire de l’administration Projet tutoré

24

24

2 2 2

U5 Langue Atelier Projet Professionnel

18 18

3 3

- MASTER 2ème année SEMESTRE 3

Intitulé UE

Parcours professionnel Parcours recherche ECTS

U1 Droit de l’urbanisme (48 h. CM)

Théorie du droit (36 h. CM)

6

U2 Droit de l’environnement (48 h. CM)

Au choix : - droit de l’urbanisme - droit de l’environnement - droit de la santé et de l’action

sociale - droit public financier - droit des marchés publics

(30 h. CM)

6

U3

- Droit de la santé et de l’action sociale (42 h. CM)

- Droit public financier (30 h. CM)

Au choix : - une matière non choisie en U2,

parmi celles qui y sont proposées ;

- Grands systèmes juridiques (30 h. CM)

6

U4

- Droit des marchés publics (30 h. CM)

- Gestion des ressources humaines (18 h. CM)

- Protection des droits fondamentaux (18 h. CM)

- Un thème de droit administratif d'actualité, à approfondir (18 h. CM)

3

3

U5

- Langue (18 h. TD)

- Conférence de méthode (18 h. TD)

- Langue (18 h. TD)

- Méthodologie de la recherche (18 h. TD)

3

3

SEMESTRE 4

Intitulé ECTS

Parcours professionnel : Stage de 3 mois

Parcours recherche : Mémoire 30

Cours commun à la LA2 Cours commun à la LD3 Cours commun au Master AES Cours commun au Master de droit privé

Les semestres 1 et 2, communs aux deux parcours, sont structurés autour de matières fondamentales du droit public interne et du droit communautaire. Ils constituent le socle indispensable de la formation de juriste de droit public.

La finalité professionnelle est directement liée aux modalités d’accès aux carrières de l’Administration et comporte un stage de 3 mois minimum. Le semestre 3 est consacré à l’étude des principales modalités d’intervention des collectivités publiques. Il permet aux étudiants de spécialiser leurs connaissances et leurs méthodes. Une préparation aux exercices écrits et oraux des concours sera assurée dans le cadre de l’unité 5, en collaboration avec l’IPAG.

La finalité recherche comprend, d’une part, des enseignements fondamentaux nécessaires à la recherche en droit public et, d’autre part, un ou deux enseignements spécialisés qui permettront à l’étudiant d’individualiser sa formation. Le choix de matières du parcours professionnel pourra par exemple déterminer le caractère professionnel de la thèse envisagée.

L’initiation à la recherche pourra débuter dès la première année du Master dans le cadre du projet tutoré qui prendra la forme, selon le choix de l’étudiant, d’un mini mémoire encadré ou d’un stage de courte durée. Elle se poursuivra en deuxième année avec un cours de méthodologie de la recherche, deux rapports de recherche et le mémoire.

Les étudiants suivront également en partie la préparation aux exercices écrits et oraux des concours. Il semble en effet indispensable de préparer les futurs doctorants à la note de synthèse et à la prise de parole, dans la perspective de la soutenance de leur thèse, d'entretiens d’embauche ou encore de concours.

- L’équipe pédagogique L’année universitaire 2007-2008 a été marquée par le départ de deux professeurs et d’un maître de conférences HDR. Par le passé, la Faculté de droit de Besançon a connu régulièrement de telles difficultés qui ont fragilisé son équipe d’enseignants-chercheurs. Le prochain quadriennal se déroulera dans des conditions beaucoup plus favorables.

Le parcours recherche du Master “ Administration publique ” est placé sous la responsabilité du Professeur Charles FORTIER, directeur du CRJFC et membre élu du Conseil d’administration de l’Université de Franche-Comté. Il sera soutenu par l’accueil, dès la rentrée universitaire de septembre 2008, de deux nouveaux professeurs issus du premier concours d'agrégation ainsi que d'un maître de conférences recruté sur un poste fléché.

Le CRJFC compte par ailleurs, en droit public, deux maîtres de conférences HDR et deux professeurs associés. En outre dès l’automne, un maître de conférences sollicitera l’habilitation à diriger des recherches. L’équipe d’enseignants-chercheurs bisontins, composée de plusieurs maîtres de conférences locaux et d’un professeur des universités fort investi, se trouvera ainsi nettement consolidée.

La Faculté de droit de Besançon n’a pas connu des conditions aussi favorables depuis de nombreuses années.

Habilitation des diplômes – Masters - Vague B Université de Franche-Comté Académie : Besançon Etablissement : Besançon Demande N° : 20081307 Domaine : Droit, Economie, Gestion Mention : Droit Privé Mention Droit Privé - Concernant le point faible numéro 1 sur l’adossement à la recherche.

Nous avons souhaité une mention généraliste qui nous permette et de satisfaire notre vivier d’étudiants et d’exploiter les compétences de nos enseignants-chercheurs. Les spécialités autorisent néanmoins des orientations professionnelles spécifiques qui correspondent à une demande tout à la fois des étudiants et du secteur professionnel régional ; c’est la raison pour laquelle il nous est apparu plus réaliste de décliner les débouchés professionnels à ce niveau. De manière générale il s’agit certes des professions de magistrats, avocats, juristes dans des entreprises, des administrations ou des institutions avec un caractère européen ou international plus ou moins marqué.

- Concernant le point faible numéro 2 sur la faiblesse de l’activité scientifique d’une partie significative des effectifs de l’équipe pédagogique..

Le Centre de recherches juridiques de Franche-Comté ( CRJFC ) a, dans le cadre de son évaluation, bénéficié d’un avis favorable pour une durée de 4 ans. Il tend depuis quelques années à s’organiser non pas autour des branches traditionnelles du droit mais de thèmes fédérateurs tels que « le vieillissement de la personne » ou depuis un an la « vulnérabilité ». Ce dernier sujet est entendu au sens large ( vulnérabilité de la personne, vulnérabilité économique..) et par conséquent recouvre les « qualités » de toutes natures susceptibles d’engendrer un état de faiblesse. De ce fait la majeure partie des branches du droit sont concernées et les différentes spécialités de nos masters trouvent à s’appuyer sur des sujets de recherche et des enseignants –chercheurs. Pour ne citer que quelques exemples très partiels, la spécialité « juriste d’entreprise » s’appuie sur les nombreux travaux de JP.Legros en droit des sociétés, la spécialité « juriste d’affaires européen » sur les écrits de A.Brobbel-Dorsman en droit comparé ou de L.Ravillon en droit international, la spécialité droit privé fondamental trouve un soutien dans les publications de E.Dreyer, JR.Binet et C.Philippe et celle de contentieux dans les travaux de B.Lapérou et C.Tirvaudey. La décision de travailler sur des thèmes collectifs a engendré un nouveau dynamisme : D’une part les étudiants des masters se sentent impliqués dans le thème de recherche choisi et se tournent vers des travaux qui s’intègrent à celui-ci tout en se sentant appartenir à une

équipe. D’autre part si certains chercheurs ont pu se montrer frileux dans le cadre de recherches individuelles, les travaux sur le vieillissement ont révélé que tous ont apporté une collaboration.

Spécialité Juriste d’Entreprise - Concernant le point faible numéro 1 sur l'incertitude quant à l'utilité d'un parcours recherche.

Sur les étudiants inscrits en thèse aujourd'hui, tous ont un sujet intéressant le droit des affaires au sens large (droit des sociétés, procédure et droit des sociétés, actes de commerce et compétence des juridictions consulaires, le domaine des procédures collectives après la loi de sauvegarde, l'immunité "civile" des dirigeants sociaux ...). Nous pensons que la matière reste "porteuse". Nous rappelons, à cet égard, qu'auparavant des titulaires de DESS ont pu s'inscrire en thèse avec une dérogation sans être gênés outre mesure. Presque chaque année, la formation comprend un étudiant brillant. Il nous semble dommage que ce dernier ne puisse s'inscrire en thèse s'il le souhaite. La réussite de la thèse dépend essentiellement de la valeur du doctorant et des conseils qui lui sont prodigués par son "maître de thèse". Pour le surplus, il nous paraît possible que l'intéressé suive une formation dispensée dans le cadre du master de droit privé fondamental en même temps qu'il rédige un mémoire de recherche.

- Concernant le point faible numéro 2 sur la modestie des effectifs.

L’équipe pédagogique tient à sélectionner les étudiants afin d'assurer leur embauche et la bonne renommée du diplôme. Signalons que l'année dernière (2006/2007) il y avait 10 étudiants "choisis". Dès le mois de novembre 2007, trois étudiants étaient embauchés dans une banque avec un contrat de travail à durée indéterminée (un à Besançon, un à Clermont-Ferrand, un troisième de nationalité marocaine à la Banque d'Afrique du Nord à Casablanca), un autre a obtenu, dans les mêmes conditions, un emploi dans une étude notariale. Un cinquième a réussi l'entrée au CRPFA avec son master en poche : nul doute que son avenir est bien engagé. Les autres n'avaient, à cette date, que des contrats à durée déterminée ou recherchaient un emploi. Leur situation a peut-être évolué depuis novembre 2007. Cette année 2007/2008, la formation comporte quinze étudiants choisis selon les mêmes principes (sur 79 candidats).

Spécialité Juriste d’Affaires Européen - Concernant les points faibles numéro 1 & 2 sur l’adossement incertain à la recherche et sur le flou entoura nt la dimension recherche.

Notre centre compte un certain nombre de chercheurs en droit européen, qui animent notre formation et font le lien entre la Convention européenne des droits de l’Homme et le droit

des affaires en général et en particulier le thème de la vulnérabilité économique, axe de recherche choisi par notre équipe pour les années à venir. En outre, notre Master initie et profite de recherches en droit comparé : les enseignants chercheurs d’université étrangère (Italie, Allemagne, Etats-Unis, Japon…) et les praticiens étrangers, qui interviennent régulièrement et de manière conséquente dans notre cursus, collaborent de manière de plus en plus significative et active aux recherches en droit comparé entreprises dans le cadre de notre équipe, recherches purement comparatistes ou éclairage du droit français par les droits étrangers. Notre intérêt grandissant pour le droit comparé, tout à la fois dans le cadre de notre équipe de recherche et dans notre Master, nous conduit à être sollicités de manière croissante pour encadrer des thèses en cotutelle et/ou en droit comparé. Par ailleurs, nos nombreux étudiants étrangers nous offrent de par leurs travaux dans leurs droits nationaux de précieuses informations sur des droits étrangers, dont certains sont fort éloignés de notre culture juridique et sont généralement difficilement accessibles. Certains étudiants de notre master expriment la volonté de poursuivre leurs études en thèse d’application pratique en droit comparé des affaires, thèses pour lesquelles nous sommes en train de rechercher des sources de financement ; c’est pourquoi le développement d’une branche recherche dans notre master spécialité juriste d’affaires européen nous est apparu judicieux. L’élargissement de cette optique a contribué à enrichir grandement notre fonds bibliographique en langues française et étrangères.

Spécialité Droit Privé Général - Concernant les points faibles numéro 1 & 3 sur le potentiel de recherche qui repose essentiellement sur le porteur et sur l’adossement à la recherche qui doit être précisé.

Le rapport souligne que le potentiel de recherche repose pour l’essentiel sur le responsable de la spécialité et que l’adossement à la recherche doit être précisé. En réalité, tous les enseignants choisis pour intervenir dans le cadre de la spécialité droit privé général ont une activité de recherche reconnue, ainsi qu’en atteste la liste de leurs publications figurant dans le dossier présenté. Par ailleurs, ils sont quasiment tous titulaires de l’habilitation à diriger les recherches et l’un d’eux est membre de l’Institut universitaire de France. Il est vrai, toutefois, que l’adossement à la recherche doit être précisé. Tout d’abord, bien que les matières constitutives de la maquette de la spécialité droit privé général soient envisagées de manière générique, les enseignements sont organisés autour d’une thématique choisie parmi les axes de recherche du CRJFC (EA 3225, récemment évaluée A par l’aeres). Ce lien permet alors tout à la fois aux enseignants de livrer à leurs étudiants le fruit de leurs recherches et aux étudiants de participer aux projets de recherche collective. Ainsi, le CRJFC ayant identifié la vulnérabilité comme axe majeur de recherche pour le contrat quadriennal en cours, les enseignements dispensés dès cette année ont permis d’explorer cette thématique au travers du droit des personnes et de la famille, du droit pénal, du droit du travail etc. Cette organisation pédagogique sera poursuivie. De plus, les étudiants ont pu eux-mêmes organiser une conférence-débat portant également sur un sujet relevant de cette problématique « La crédulité et le droit ». La spécialité droit privé général est donc bel et bien organisée en relation étroite avec l’activité de recherche de l’EA 3225, mais, conscient de ce que ce lien n’apparaissait peut-être pas suffisamment dans le dossier présenté, son directeur fera en sorte de l’accentuer dans les années à venir.

- Concernant le point faible numéro 2 sur la faible attractivité de la formation

La faible attractivité de la formation, signalée par le rapport, mérite certainement d’être relativisée à deux points de vue. D’une part, les diplômes de ce type connaissent généralement des effectifs relativement modestes, rarement supérieurs à la douzaine d’étudiants actuellement inscrits dans la spécialité droit privé général pour leur deuxième année de master. D’autre part, cette spécialité est relativement récente et n’a dès-lors certainement pas encore atteint la notoriété qu’elle mérite. Les années à venir devraient y remédier car les allocataires issus des premières promotions terminent leurs thèses. La première à l’avoir soutenue (décembre 2007) vient d’obtenir sa qualification par la section 01 du CNU, dès sa première tentative. C’est un réel motif de satisfaction pour les promoteurs de ce diplôme qui justifie leur volonté de poursuivre dans la voie exigeante de la formation à la recherche par la recherche, vitale pour l’avenir des facultés de droit en général et de celle de Besançon en particulier.

Spécialité Contentieux - Concernant la « déperdition importante d’effectifs entre le M1 et le M2 » (§ 5 de l’avis).

Le M2 est volontairement limité à 15 places pour les raisons suivantes : - nécessité de trouver des stages de qualité au sein desquels l’étudiant sera réellement confronté à sa future carrière et bénéficiera d’un encadrement personnalisé tant par le professionnel qui l’accueille que par l’enseignant-chercheur qui le guide dans la rédaction de son rapport, - impératif d’insertion professionnelle, - méthodologie d’enseignement basée sur une approche pratique par l’étude de dossiers qui implique nécessairement des effectifs réduits.

- Concernant l’ouverture d’un parcours recherche au sein du Master Contentieux (§3 de l’avis).

Bien que le Master Contentieux n’ait pas pour vocation première la formation d’étudiants se destinant à une carrière universitaire, il souhaite cependant laisser la possibilité aux étudiants de s’orienter vers une thèse professionnelle, soit dans le cadre de la formation initiale soit dans celui de la formation continue, afin d’obtenir une spécialisation, parfois nécessaire pour leur parcours professionnel (valorisation, promotion, réorientation, adaptabilité…).

- Concernant le seul point faible mentionné par l’avis, relatif à un adossement incertain de la formation à la recherche.

Même si les porteurs du projet n’en avaient pas fait mention dans la demande d’habilitation, il convient de souligner les points suivants : - chaque année, les étudiants doivent mettre en place une soirée-débat sur un thème actuel du contentieux en droit positif, en partenariat avec des professionnels, et en lien avec les

problématiques du Centre de Recherches (CRJFC). L’exercice implique la recherche d’une thématique et la mise en place d’une discussion structurée (les violences conjugales, les accidents du travail…), - occasionnellement, les étudiants sont invités à mener des recherches soit doctrinales, soit jurisprudentielles, sur des thématiques proposées par des membres du Centre de Recherches et en rapport avec leurs travaux (les discriminations au travail, droit de la preuve…).

En conclusion, l’avis de l’AERES a permis aux porteurs du projet de prendre conscience des améliorations qui pouvaient encore être apportées à la formation, mais aussi de la nécessité de la rendre plus lisible, notamment en détaillant certains points qui témoignent de la spécificité du Master Contentieux et qui le distingue évidemment du Master Droit Privé Général.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de l’AERES Master Sciences humaines et sociales Mention Mondes anciens et médiévaux, Territoires et environnement Demande n° 20081284 P oints faibles et recommandations 1. L’absence de tout suivi du devenir professionnel des étudiants 2. Le taux d’échec en M1 : ¼ de l’effectif, ce qui est excessif. 3. La qualité du travail fourni en stage doit être plus encadrée et l’importance de celle-ci valorisée. R éponses 1. Ce suivi a été amorcé en 2007 à l’initiative de la vice-présidente du CEVU de l’UFC. On rouvera ci-joint un tableau composé à cette fin et en cours d’affinement et d’actualisation. t

2. Ce taux d’échec doit être relativisé et il convient de prendre en compte la différence qui s’instaure d’emblée entre le nombre des candidats inscrits, mais totalement absents dès le début de la formation, et celui des candidats assidus et présents dans les formations et dans les stages. Dans le tableau 2, les premiers sont qualifiés d’étudiants défaillants. L’abandon est un autre comportement : l’étudiant a suivi tout ou partie de la formation et abandonne en cours de cursus. Soutenance différée : l’étudiant a obtenu ses modules de formation, mais n’a pas été en mesure de soutenir son mémoire en fin d’année.

2004-2005 Inscrits Diplômés Nouveaux

entrants Commentaire

M1 13 5 11 4 abandons, 1 soutenance différée et des candidats défaillants (non assidus)

M2 10 5 2 abandons, 2 soutenances différées et des candidats défaillants

2005-2006 Inscrits Diplômés Nouveaux entrants

M1 14 9 11 2 abandons et 3 candidats défaillants (non assidus)

M2 8 4 6 3 abandons, 1 soutenance différée

2006-2007 Inscrits Diplômés Nouveaux entrants

M1 9 9 M2 12 9

3. On ne sait à quel stage il est fait allusion.

Le Master offre plusieurs types de stage. La première catégorie concerne les stages de terrain (Master 1), les stages de formation

intensive à des techniques bureautiques, graphiques, infographiques, géomatiques (Master 1), et à des études de mobilier céramique et métallique (Master 1), les stages de culture générale

archéologique, sur deux jours, portant sur des thèmes des différentes aires chronoculturelles (Préhistoire, Protohistoire, Antiquité, Moyen Âge), surtout en Master 2. Tous ces stages sont animés par des professionnels (chercheurs, enseignants-chercheurs, conservateurs de SRA, ingénieurs de l’INRAP et de services départementaux d’archéologie, etc.) et donnent lieu à des contrôles durant la formation ou après (rapports de stage, comptes rendus de lecture).

En Master 2, ces stages s’ouvrent à deux types nouveaux : séminaire inter-universitaire (Besançon, Dijon, Strasbourg) où les étudiants doivent réaliser et présenter en 5 mn un poster présentant leur recherche avec l’aide d’un vidéorama PowerPoint (4 ECTS), et un stage de recherche, soit en laboratoire, soit sur le terrain (4 ECTS). Ce dernier est évalué par un rapport de stage et par une grille d’évaluation du travail accompli par le stagiaire et de comportement durant le stage établi par le responsable de l’opération ou le directeur du laboratoire et le tuteur du stagiaire.

A Besançon, le1er mai 2008

François FAVORY Co-responsable du Master ACTE,

cohabilité avec l’université de Bourgogne

Annexe : Suivi des étudiants de master

Inscriptions, étudiants assidus Origine Mémoire soutenu

Date Master 1

Date Master 2

Poursuite de formation : préciser le type et

l'organisme

inscription en doctorat : préciser

l'université

allocation de recherche :

préciser le type profession

Maîtrise 2003-2004

BOURSON Véronique Maîtrise 2003-2004 1 oct-04

CLERGET Jennifer Maîtrise 2003-2004 1 DESS Dijon 2004-2005

DEVAUCHELLE Cédric Maîtrise 2003-2004 défaillant

DUMAY Olivier Dijon Maîtrise 2003-2004 1 croupier de casino

EMILE Romuald Maîtrise 2003-2004 1

FONTREDDU Vincent Dijon Maîtrise 2003-2004 abandon

JACQUEZ Caroline Maîtrise 2003-2004 1 oct-04 fonction territoriale

LAJOUX Jean-Baptiste Maîtrise 2003-2004 1 juin-04

LECOMTE Bruno Maîtrise 2003-2004 1 juin-04

MAMIE Antoine Dijon Maîtrise 2003-2004

PERRENOUD-CUPILLARD Nicole Maîtrise 2003-2004

PÉTREQUIN Frédéric Maîtrise 2003-2004

SERET Hugo Maîtrise 2003-2004

TACHON Rémi Maîtrise 2003-2004 défaillant

VAN NIEUWENHUYSE Dorcas Aix Maîtrise 2003-2004

WALLENDORF Catherine Maîtrise 2003-2004 abandon attachée de conservation Musée de Besançon

DEA 2003-2004

COLEUX Fabrice Nouméa DEA 2003-2004 abandon

ECAROT Cédric DEA 2003-2004 1 oct-04 en formation DAO-PAO

ESCOBAR CANTERO Carmen Madrid DEA 2003-2004 1 août-04 Madrid, thèse

en cours

FOVET Elise Dijon DEA 2003-2004 1 juin-04 UFC et Ljubljana MENRT, ACI

LE GALL Amélie DEA 2003-2004 1 juin-04 MENRT

Master 1 2004-2005 BAVEREL Laure Master 1 2004-2005 1 sept-05

CREUS Xavier Master 1 2004-2005 défaillant, abandon

FORT Armelle Dijon Master 1 2004-2005 1

GIRARD Aurélien Master 1 2004-2005 abandon

LEFRANC Jérémie Master 1 2004-2005 abandon

PERRENOUD-CUPILLARD Nicole Master 1 2004-2005 1 oct-05 professeur des écoles, Doubs

RACLE François Master 1 2004-2005 différée

THUILLIEZ Rébecca Master 1 2004-2005 1 sept-05 Master 2 2004-2005 BASSET Lyse Master 2 2004-2005 différée

BOURSON Véronique Master 2 2004-2005 1 oct-05 préparation concours 2e à un concours ITA CNRS, Paris CHAMBRADE Marie-Laure Lyon II Master 2 2004-2005 1 juin-05 UFC MENRT

JACCOTTEY Luc Master 2 2004-2005 différée CDI INRAP JOMAIN-BOISRAMÉ Sophie Master 2 2004-2005 1 avr-05 thèse en

cours, UFC

LAJOUX Jean-Baptiste Master 2 2004-2005 1 sept-05 CDD INRAP

LECOMTE Bruno Master 2 2004-2005 1 sept-05 archéologue contractuel, Ville de Chartes MARCHAND Anne-Valéry Master 2 2004-2005 abandon salariée en entreprise, DAO-PAO

PÉTREQUIN Frédéric Master 2 2004-2005 abandon ? Master 1 2005-2006

BAREL Émilie Master 1 2005-2006 défaillante, abandon

BAUDIN Séverine Dijon Master 1 2005-2006 1 BLONDEAU Cécile Master 1 2005-2006 1 sept-06 CORNUÉ Michelle Master 1 2005-2006 1 sept-06 DEVAUCHELLE Cédric Master 1 2005-2006 défaillant,

abandon

ESTAVOYER C.L. Master 1 2005-2006 défaillant

FORNAGE Sophie Master 1 2005-2006 1 juin-06 juin-07 thèse 07-08, UFC-Paris I

LAINE Angélique Master 1 2005-2006 1 juin-07 thèse 07-08

MALGARINI Romain Master 1 2005-2006 1 sept-06 thèse 07-08, UFC-Paris I

MARTIN Bénédicte Master 1 2005-2006 1 sept-06 MOUGIN Christelle Master 1 2005-2006 1 sept-06 DESS Dijon 06-07

QUENISSET Anne Master 1 2005-2006 défaillante RACLE François Master 1 2005-2006 1 salarié en entreprise, à plein temps SAIVE Adeline Master 1 2005-2006 défaillante TAILLANDIER Valérie Dijon Master 1 2005-2006 1 sept-06 CDI INRAP 07/08 ?

Master 2 2005-2006 ALIX Stéphane Dijon Master 2 2005-2006 1 sept-06 CDI INRAPBASSET Lyse Master 2 2005-2006 1 sept-06

BAVEREL Laure Master 2 2005-2006 différée, abandon DESS Dijon 06-07

BRIGAND Robin Dijon Master 2 2005-2006 1 juin-06 UFC MENRT

EMILE Romuald Master 2 2005-2006 différée

FORT Armelle Dijon Master 2 2005-2006 1 juin-07 surveillante d'internat

JACCOTTEY Luc Master 2 2005-2006 différée CDI INRAP WALL Adeline Master 2 2005-2006 1 juin-06 UFC oui Master 1 2006-2007 BERENGUER Sylvain Master 1 2006-2007 différée CARRASCO Aline Master 1 2006-2007 1 août-07 DESMEULLES Jonathan Dijon Master 1 2006-2007 1 sept-07

HUGUET Laetitia Master 1 2006-2007 1 sept-07 MasterPro LyonMAMET Isaline Master 1 2006-2007 1 sept-07 POULET Juliette Lyon II Master 1 2006-2007 1 sept-07 ROQUELLE Émilie Master 1 2006-2007 1 sept-07

SERAFINI Pierre Master 1 2006-2007 1 sept-07 Master 1 ERASMUS à Pavie, 2006-2007

Master 2 2006-2007

BAUDIN Séverine Dijon Master 2 2006-2007 différée BLONDEAU Cécile Master 2 2006-2007 différée CORNUÉ Michelle Master 2 2006-2007 1

FORNAGE Sophie Master 2 2006-2007 1 juin-07 thèse sous

co-direction, UFC-Paris I

MENRT ED LETS

LAINE Angélique Master 2 2006-2007 1 juin-07 thèse UFC MENRT ED HES

MALGARINI Romain Master 2 2006-2007 1 thèse UFC

MARTIN Bénédicte Master 2 2006-2007 1 sept-07 MasterPro Lyon II 07-08

RACLE François Master 2 2006-2007 différée salarié en entreprise, à plein temps TAILLANDIER Valérie Dijon Master 2 2006-2007 1 sept-07 MasterPro Tours 07-

08

Master 1 2007-2008 BERENGUER Sylvain Master 1 2007-2008 CORNET Jennifer Nouméa Master 1 2007-2008 FRUCHART Catherine Strasbourg Master 1 2007-2008 technicienne-régisseuse Théâtre du Granit, Belfort

ORY Valériane Master 1 2007-2008 SPICHER Marie Lyon II Master 1 2007-2008 HADOTVincent Nancy Master 1 2007-2008 COQUET Nicolas Aix Master 1 2007-2008

GROS Carole Nantes Master 1 2007-2008 2008-2009 : Master

ERASMUS à Ljubljana (Si)

Master 2 2007-2008 CARRASCO Aline Master 2 2007-2008 DESMEULLES Jonathan Dijon Master 2 2007-2008

KOUPALIANTZ Laure Toulouse Master 2 2007-2008 Pôle archéologique d'Alsace (2007), puis Service

archéologique de Reims (2008) MAMET Isaline Master 2 2007-2008 POULET Juliette Lyon II Master 2 2007-2008 abandon temporaire pour cause de santé RACLE François Master 2 2006-2007 salarié en entreprise, à plein temps ROQUELLE Émilie Master 2 2007-2008 SERAFINI Pierre Master 2 2007-2008

Université de Franche-Comté Réponse à l’évaluation de l’AERES Master : Sciences humaines et sociales Mention : Histoire Demande n° 20081282 Réponse à l’évaluation par l’AERES du MASTER Mention HISTOIRE (Responsable G. Labarre)

Dans leur avis global sur le master mention Histoire, les experts de l’AERES évoquent un non-encadrement universitaire des étudiants en stage professionnel. Une convention détaille les obligations du partenaire professionnel, la nature du travail attendu de l’étudiant et le rôle du tuteur. Naturellement, du côté de l’université, l’encadrement de l’étudiant pendant le stage est assuré par son directeur de recherche qui rencontre régulièrement le tuteur de stage et fait avec lui le bilan des activités du stagiaire. Du reste, page 12 de la maquette, il est spécifié que chaque enseignant-chercheur pourra bénéficier de 3 h d’encadrement d’étudiant en stage dans les équipes ou en milieu professionnel. Cela signifie que l’encadrement des étudiants en stage est considéré comme une mission des universitaires et qu’elle est prise en compte.

Au cours du quadriennal, une réflexion profonde sera mise en place pour repenser l’architecture du Master et l’offre des formations. D’une part, il est fondamental pour une Université de taille moyenne comme l’UFC que ses formations en Master soient originales, performantes et bien identifiées. Une réflexion sera menée pour développer un parcours professionnalisant en sus de la spécialité HESIE. L’idée, déjà en germe, serait de créer une formation associant histoire et métiers de l’édition. D’autre part, le master doit s’attendre à des mutations très fortes si l’on en croit les déclarations de M. Mark Sherringham, Conseiller du Ministre touchant à l’organisation des concours, lors de l’entrevue qu’ont eu avec lui les Présidents des sociétés de Professeurs d’Histoire de l’Université. Tous les étudiants souhaitant passer un concours (CRPE, CAPES, Agrégation) devront, semble-t-il, obtenir un master, sachant que le concours devrait être préparé conjointement avec le M2. Si cette orientation devait se confirmer, il faudrait alors créer des parcours « recherche et formation » ou « recherche et enseignement ». Nous prenons acte des recommandations émises par les experts de l’AERES concernant l’internationalisation. Nous aurons à cœur de développer cette dimension internationale en recherchant des partenaires actifs dans les domaines de nos formations. Réponse de la spécialité « Construction identitaires de l’Antiquité à nos jours » (responsable G. Labarre)

Nous prenons acte également des remarques émises par les experts concernant la part insuffisante de la professionnalisation dans cette spécialité. En effet, sa finalité est davantage tournée vers la recherche, mais elle offre des passerelles vers le monde professionnel par le biais des stages. Elle s’affichera en conséquence en attendant la réorganisation des parcours évoquée ci-dessus. Réponse de la spécialité « Histoire des économies et des sociétés industrielles en Europe » (J.-Cl. Daumas)

De façon à alléger le semestre 4, la seconde année est réorganisée de telle façon que les quatre modules d’enseignement soient entièrement assurés sur le semestre 3. De cette façon, au cours du semestre 4, le temps consacré à la recherche et au stage professionnel s’en trouve accru.

L’ouverture à l’international ne se limite pas à la seule université de Neuchâtel. Au contraire, il existe des relations étroites avec les universités de Vienne, Venise et Göttingen où

nos étudiants ont fait des séjours d’étude et de recherche. Jusqu’ici peu formalisées, ces relations seront institutionnalisées au cours de l’actuel quadriennal, notamment avec les universités de Vienne et Venise où existent des formations consacrées à l’étude et à la mise en valeur du patrimoine industriel.

Comme le remarque justement l’évaluation de l’AERES, « sans être professionnalisante stricto sensu, (cette spécialité) favorise l’orientation vers les métiers du patrimoine industriel pour ceux qui ne s’orientent pas vers l’enseignement et la recherche ». Afin de renforcer ces passerelles, nous allons dés la prochaine rentrée enrichir et diversifier le contenu du module « De l’usine au patrimoine » qui associe d’ores et déjà enseignements disciplinaires et sorties sur le terrain et mobilise des professionnels : conservateur de musée, directeur d’un atelier du patrimoine, et ingénieur d’études à l’inventaire. Cette diversification se fera selon deux axes : a/ renforcement des relations avec les institutions à vocation de médiation culturelle, scientifique et technique (musées techniques très nombreux dans la région, Nef des sciences à Mulhouse, Pavillon des sciences à Montbéliard, ateliers du patrimoine…) grâce à l’organisation de visites commentées plus nombreuses destinées à permettre aux étudiants d’appréhender les ressources muséales et les formes de valorisation des collections, avec une perspective comparative (Musée international de l’horlogerie de la Chaux-de-Fonds/Musée du temps de Besançon ; Musée de l’Aventure Peugeot à Montbéliard/Musée de l’automobile de Mulhouse…) ; b/ développement des liens existants avec les grandes entreprises de la région (Peugeot, Alsthom) qui ont des projets archivistiques et patrimoniaux et mobilisent leur histoire à des fins de communication institutionnelle. L’organisation de tables rondes avec les responsables de la communication et des archives de ces entreprises permettrait à nos étudiants de comprendre l’usage que les entreprises font de leur passé et de leur patrimoine comme supports tant de leur communication que de mobilisation de leur personnel. Dans le prochain quadriennal, nous envisageons de renforcer la part de la professionnalisation afin de rendre nos étudiants capables d’inventorier, d’exploiter et de mettre en valeur les ressources patrimoniales d’un territoire, ce qui suppose une participation plus large des professionnels à la formation et un élargissement de celle-ci aux aspects juridiques, techniques, administratifs et financiers de la gestion du patrimoine industriel.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de l’AERES Master : Arts, lettres, langues Mention : LEA Demande no 20081279 LES POINTS FAIBLES Les points faibles soulevés par l’AERES dans l’avis par spécialité, et redits dans l’avis global, sont les suivants.

• Rédaction du projet médiocre et la présentation du projet difficile à suivre en particulier la variété des parcours (LADE)

• Peu de formation culturelle (Commerce électronique) Rapport langue/culture (LADE) • Structure des relations internationales (LADE) et flux des étudiants à consolider en international

(LADE) • L’adossement recherche fragile (Commerce électronique) • Peu d’effectifs de la spécialité 2LCE (Commerce électronique)

Point : Rédaction du projet médiocre et la présentation du projet difficile à suivre en particulier la variété des parcours (LADE) Réponse La rédaction du projet a été revue avec un nouveau schéma de la formation pour la spécialité Langues Appliquée et Développement Européen (voir fin). Afin de rendre l’offre de formation plus lisible encore nous proposons une simplification des parcours de la spécialité LADE en la réduisant à deux parcours (au lieu de trois) : Management et Développement International d’une part, Aménagement et Développement Régional Européen d’autre part. La spécialité « Langues Appliquées et Développement Européen » offre deux parcours distincts grâce à une mutualisation avec deux autres masters (« Management » et « Intelligence territoriale »), et l’avis note la « forte pluridisciplinarité et mutualisation avec d’autres masters d’orientation pro, qui tisse une cohérence utile ». Cette mutualisation est basée sur une mûre réflexion et une expérience réelle de quatre années pendant le dernier quadriennal. La pluridisciplinarité est une force de la spécialité LADE. L’expérience des quatre dernières années, comme les besoins des employeurs, nous ont amenés vers une plus forte spécialisation avec des parcours spécifiques dès le premier semestre. Point : Peu de formation culturelle (Commerce électronique) Rapport langue/culture (LADE) Réponse : Pour ce qui est de la dimension multiculturelle des deux spécialités de la mention LEA, elle nous semble essentielle. Force est de souligner ici que la majorité des étudiants du Master langues étrangères appliquées sont issus de la licence LEA (96% M1 2007-8, 83% M1 2006-7 pour le master ADRE). Cela signifie que leur parcours a été marqué par une forte présence d’enseignements touchant à la culture, à la civilisation des pays dont ils étudient les langues. Quelques exemples tirés de la licence LEA à l’UFC:

• 1e année : Connaissance et utilisation des médias étrangers + Institutions et sociétés des pays étrangers ; • 2e année : Histoire économique des pays étrangers + Structures et aspects des économies

contemporaines ; • 3e année : Institutions et économies internationales + Géographie économique, sociétés et

consommation (des pays dont la langue est étudiée). L’enseignement des langues dans la spécialité LADE est technique, mais la discipline de la traduction et l’initiation à l’interprétariat visent à des compétences professionnelles nécessaires pour la vie active. Il existe, néanmoins, une évolution de la première à la deuxième année avec plus d’accent sur l’expression orale et écrite, y compris les enseignements de stylistique et synthèse. Puisque cette culture internationale est acquise en Licence, l’objectif du Master est plutôt de s’appuyer sur elle pour donner aux étudiants des compétences plus techniques qu’exigent les employeurs. Les connaissances des cultures étrangères sont approfondies dans les deux spécialités de manière différente : La formation en langues du parcours Langues et Commerce Electronique ne relève pas d'une approche purement technique à travers la traduction et l'expression en langue étrangère, mais d'une approche

proprement interculturelle, celle du passage de la "langue et culture A" à la "langue et culture B". Dans d'autres cours, les étudiants sont amenés à s'interroger sur les différents modes de réception d'un message, publicitaire par exemple, selon les aires culturelles visées. Ils étudient les effets sociaux et culturels de l'arrivée des moyens de communication électroniques dans nos civilisations, ils s'interrogent sur les impacts des campagnes de communication à l'échelle de la planète dans le but de mieux comprendre les fonctionnements internes de cette société de l'information et de la communication qu'ils seront amenés à enrichir eux-mêmes dans leur parcours professionnel. Dans la spécialité LADE, la formation culturelle / interculturelle ne se limite pas aux deux langues étudiées, certains enseignements avec une dimension interculturelle se trouvant dans le tronc commun : les cours de management interculturel et les cours de négociation. Un élément de connaissance essentiel dans les deux parcours de la spécialité LADE est l’UE sur les politiques européennes. Certains UE spécifiques aux parcours traitent également la connaissance du contexte international :

• l’UE Introduction au management international (S1) et l’UE Commerce International (S3) pour le parcours Management et Développement International ;

• l’UE Problématiques et politiques de développement : analyse et évaluation et l’UE Politiques Européennes Comparatives pour le parcours Aménagement et Développement Régional Européen.

Il est enfin à noter que la bonne insertion professionnelle des étudiants issus du Master ADRE et du Master « Commerce électronique » notamment dans les pays européens témoigne de l’ouverture des diplômés et de leur aptitude à combiner compétences linguistiques pointues et maîtrise des aspects socio-économiques et culturels dans lesquels ils évoluent pour les besoins de leur vie professionnelle. En effet, 35% des étudiants de la dernière promotion du Master ADRE ont été recrutés en Angleterre, en Ecosse, en Suisse, en Allemagne, aux Pays Bas ou encore au Luxembourg. Pour les étudiants du Master 2LCE, 25% ont été embauchés à l'étranger en Suisse, en Allemagne ou en Irlande. Toutefois, nous voyons l’intérêt de la proposition qui consiste à ouvrir une UE de la mention Langues et cultures étrangères, spécialité « médiations linguistiques et culturelles », à la spécialité LADE. Il est à noter, que la mutualisation de la spécialité LADE se fait déjà avec deux autres mentions (management et géographie). Mutualiser ne veut en l’occurrence pas dire intégrer en une seule mention et c’est dans cet esprit que nous accueillons la proposition faite par l’AERES d’ouvrir la mention LCE à travers l’UE « Analyses des conflits interculturels » aux étudiants du parcours ADRE de la spécialité LADE. Le cours magistral sur le management interculturel de la première année de la spécialité LADE est depuis plusieurs années assuré par la responsable de l’UE « Analyses des conflits interculturels » et ce cours servira à préparer les étudiants pour un choix éventuel de cette UE en deuxième année. D’un autre côté, malheureusement, la possibilité pour les étudiants de LCE de s’ouvrir à des disciplines plus « professionnalisantes », présentes en LEA, se heurte à la réalité des compétences acquises pendant le cursus LEA. L’UE « politiques européennes comparatives » de M2, par exemple, demande des connaissances approfondies en politiques européennes. Point : Structure des relations internationales (LADE) et flux des étudiants à consolider en international (LADE) Réponse : Il faut souligner que les étudiants des deux spécialités LEA actuelles ont, dans leur majorité, déjà bénéficié d’une mobilité Erasmus/ Socrates dans le cadre de leurs études de licence, ou viennent de l’étranger. La grande majorité des étudiants de LEA en Franche-Comté sont de fait poussés par les équipes pédagogiques à effectuer deux semestres dans une université partenaire à l’étranger dans le cadre de la licence LEA. A Besançon, comme à Montbéliard, deux tiers (une bonne soixantaine d’étudiants) étudient chaque année en L3 dans une université à l’étranger (citons les partenariats Socrates avec : Edimbourg, Birmingham, Southampton, Swansea, International School of management Dortmund, Giessen, Wuppertal, Chemnitz, Tübingen, Magdeburg, Salzburg, Valence, Vic, La Laguna, Ciudad Real, L’Aquila, Trieste, Académie des Hautes Etudes économiques Bucarest, Université du Sud-Danemark, etc.). Le cas de LEA en Franche-Comté n’est pas spécifique, si l’on en juge l’expérience des étudiants venant d’autres licences LEA en France. Or, les étudiants ne peuvent prétendre qu’une seule fois dans leur parcours d’études à une bourse de mobilité Socrates. Par ailleurs, du fait du calendrier un peu particulier – et sur mesure - des deux années de Master (lié à l’exigence d’un stage à la fin de chacune des deux années – 2 mois minimum en M1, et 4 mois

minimum en M2), il n’existe pas dans les universités partenaires d’offre qui permette aux étudiants à la fois de suivre des cours correspondant à leur spécialisation et d’effectuer un stage professionnel. Toutefois, l’expérience à l’international est une réalité pour 100% des étudiants grâce à au moins un stage obligatoire à l’étranger. Notons cependant que les deux accords au niveau Master LADE seront complétés prochainement par un accord avec l'université de St-Petersbourg, en prolongement de celui

ui a été conclu cette année au niveau de la licence. q Point : L’adossement recherche fragile (Commerce électronique) Réponse : Les recherches en langues et cultures, menées dans les domaines de la littérature, de la civilisation, de la linguistique/traductologie et de la didactique des langues permettent au parcours Langues et Commerce électronique de s'adosser aux résultats de la recherche fondamentale. Les enseignants concernés peuvent s'appuyer sur des laboratoires reconnus et adapter leur enseignement à la fois aux besoins de formation des étudiants de master et aux meilleures réflexions que produisent ces domaines de recherche. En langues, ils s'appuient sur le laboratoire Littérature et Histoire des Pays de Langues Européennes (LHPLE) ; en linguistique, informatique, e-learning, design et arts numériques sur le Laboratoire de Sémio-linguistique et Didactique et Informatique (LASELDI). Les chercheurs du Centre Universitaire de Recherche en Gestion de l’IAE de Franche-Comté alimentent les aspects de gestion des affaires et de marketing. D'autres laboratoires encore soutiennent les aspects langues et cultures et ceux de la traduction, de la localisation de sites. Recherche appliquée Dans un secteur aussi nouveau que le commerce en ligne, la recherche doit aussi se situer dans l'application et la transversalité. L'ergonomie des écrans, de la navigation et des interactions par les écrans peut concerner à la fois l'e-learning et les sites de vente : les adeptes de l'achat en ligne savent que d'énormes progrès sont encore attendus de ce point de vue. Pour la création de sites plurilingues, il est nécessaire de maîtriser simultanément les aspects linguistiques, culturels et commerciaux et cela demande de faire appel à des spécialistes de chacun de ces trois domaines : linguistes-traductologues, civilisationnistes et économistes. De plus, les spécialistes de l'informatique apportent aux étudiants du master les solutions nouvelles, toujours plus rapides, plus fréquentes, qui concernent aussi bien la construction des sites et des bases de données que le référencement et les modes de paiement. C'est ainsi que les enseignants-chercheurs sont parfois amenés à s'associer pour publier ensemble des articles qui recouvrent plusieurs disciplines universitaires, comme par exemple Lettres et Informatique, ou Informatique et Didactique des Langues, Informatique et traductologie, et sont très appréciés dans les colloques internationaux. La liste des publications en annexe au dossier en est l’illustration. Point : Peu d’effectifs de la spécialité 2LCE (Commerce électronique) Réponse : Le Master 2LCE est par essence une formation pluridisciplinaire, c'est ce qui fait sa richesse et son succès auprès des entreprises : depuis sept ans, cette formation a un taux d'embauche de 100% dans un délai moyen de trois mois après obtention du diplôme. Le problème posé par cette pluridisciplinarité se situe au niveau du recrutement. La formation doit sélectionner des candidats attirés par les technologies de l’information et de la communication, intéressés par une carrière dans le commerce international et de surcroît, qui maîtrisent à un très haut niveau le français, l'anglais et l'espagnol ou l'allemand. Ce dernier critère de langues éliminait deux tiers des candidats, dont beaucoup étaient de grande valeur. Notamment des candidats originaires d'Afrique du nord ou de l'est de l'Europe qui sont nombreux à maîtriser trois langues : leur langue maternelle, l'anglais et le français et qui s'intégreront parfaitement dans la voie bilingue. Les effectifs en Master 2LCE étaient devenus trop faibles et le choix de proposer une voie bilingue a justement pour but d'élargir le recrutement. Pour preuve : sur les 23 candidats recensés en ce début

mai, 14 souhaitent intégrer cette nouvelle formule pour la rentrée 2008 (ce qui, d'expérience, représente à peine un quart des candidatures finales). LES RECOMMANDATIONS : Recommandation : Réécrire le projet dans une langue simple… R

éponse : La rédaction du projet a été revue

Recommandation : Considérer une fusion : une seule mention langues avec 2 spécialités… Réponse : Pour des raisons de lisibilité et de cohérence, nous avons proposé pour la période 2008-2011 une mention « LEA » qui regroupe les deux spécialités de la filière. L’évaluateur observe dès la première phrase de l’avis global. « Les objectifs de cette mention sont clairement énoncés pour les deux spécialités et bien différenciés selon les spécialités. Prolongation cohérente de la licence LEA, mention Affaires et Commerce. Modification/amélioration de la spécialité ADRE. Le rapport avec le monde professionnel de la région est également clair. Bon positionnement dans le contexte local et international. Les débouchés stables et variés ». L’avis global souligne, avant tout, que la mention Langues étrangères appliquées représente une prolongation cohérente de la licence LEA, mention Affaires et Commerce. Il est par ailleurs noté que le dossier vise à une amélioration de la spécialité ADRE. Ces points nous semblent très importants. Une seule mention qui prétendrait préparer les étudiants d’un côté, à une carrière dans le commerce international et de l’autre, à un doctorat dans un domaine littéraire ou culturel nous semble problématique. Un point faible de la situation actuelle est en effet le manque de lisibilité des diplômes en général sur le marché de travail. La mention fixée pour le quadriennal 2004-2007 était « Lettres et langues ». Pour les étudiants de la spécialité Aménagement et développement régional européen qui ciblent une carrière dans le commerce international, et même dans le domaine du développement local (collectivités, bureau d’études, associations), une telle mention pose de vrais problèmes de lisibilité auprès des employeurs. Une telle mention LEA au niveau master est d’ailleurs la norme dans la grande majorité des universités en France et met les spécialités de master de l’UFC en cohérence avec l’offre nationale.

Master mention « Langues étrangères appliquées» Schéma générale de la spécialité « Langues Appliquées et Développement Européen »

Formations en amont

Licences AES ou autres parcours licence, sous réserve de compétences trilingues

Licence Langues étrangères appliquées Mention : Affaires et commerce

UFR-SLHS Besançon UFR-STGI Montbéliard Ou d’autres universités

Origines principales

Autres origines possibles

VAE, sur dossier

Master mention « Langues étrangères appliquées»spécialité « Langues Appliquées et Développement Européen »

Master 1 LADE : semestres 1 et 2 tronc commun (4UE) UEx2 Traduction et interprétariat (Semestre 1 et Semestre 2) UE Europe – Politique économique et politique régionale UE Négociation et rédaction / Atelier de projet professionnel

M1 Parcours MDI « Management et développement international »

(4UE) Management et choix stratégiques (S1) Gestion des ressources humaines (S1) Introduction au management intl (S1) Marketing (S2)

M1 Parcours ADRE « Aménagement et développement régional

européen » (4UE) Aménagement du territoire (S1) Problématiques et politiques de dév’t (S1) Modélisation et gestion de l’info (S1) Droit environnemental (S2)

M1 : STAGE à partir d’avril (minimum 8 semaines – UEx2)

M2 MMI « Marketing

et management international

» de l’IAE UFR-SJEPG (sur dossier)

Recrutement complémentaire Master 2 LADE : tronc commun (4UE)

UEx2 Langue de spécialité (Sem 1) UE Système d’info et langage du web (S1) UE Mondialisation et coopération (S2)

en M2 sur dossier.

Parcours MDI Parcours ADRE (2UE – sem 1) (2UE au choix – sem 1) 1. Dév’t durable en Europe 1. Dév’t durable en Europe 2. Commerce International 2. Pol Euro Comparatives

3. Observation-évaluation (IT) 4. Connaiss/anal/gestion du

paysage (IT) 5. Analyse conflits intercult’l

(LCE)

M2 STAGE à partir de février (min 4 mois UEx4)

Université de Franche-Comté Réponse à l’évaluation de l’AERES Master : Sciences humaines et sociales Mention : Géographie et aménagement Demande n° 20081230 Réponse brève sur les points faibles de la mention. L’équipe pédagogique appuiera son champ de compétence sur les pays des suds par un réseau de compétences extérieures, identifiées sur Afrique et Proche-Orient, et en cours d’identification sur Asie et Amérique Latine. Les compétences propres de l’équipe pédagogique portent surtout sur le volet des concepts et méthodes. Réponse brève sur les points faibles de la première spécialité. Les liens annoncés avec d’autres instituts seront confirmés par une demande d’habilitation ERASMUS MUNDUS conjointe avec les autres universités du réseau CAENTI (printemps 2009) et par la poursuite des échanges ERASMUS avec deux autres universités. Plusieurs conventions sont en discussion avec les partenaires professionnels (agences d’urbanisme, DIACT, communautés d’agglomération…) Réponse brève sur les points faibles de la seconde spécialité. Les partenariats existent avec plusieurs universités africaines, et instituts d’étude et de recherche (IFPO, GREMMO, LASEMA). De nouveaux partenariats sont en cours de recherche, afin de compléter et structurer un réseau de compétences extérieures. L’ouverture de la seconde spécialité sera reportée d’un an (septembre 2009) pour finaliser ces partenariats.

+

UNIVERSITE DE FRANCHE-COMTE

1 RUE CLAUDE GOUDIMEL

25030 BESANCON CEDEX

Habilitation des diplômesMaster - Vague BEtablissement : BesançonDemande n° 20051794Domaine : Sciences,technologies, santéMention : Sciences et technologies de l'information et de la communicationSpécialité : IMAGE, INFORMATIQUE, INGENIERIE (Master Recherche 3I)Formation co-habilitée université de Bourgogne - Université d eFranche-Comté

Avis AERES : C

Avis globalLes objectifs scientifiquesCommentaire 1 : Les objectifs scientifiques de cette spécialité sont très peu définis, hormis le fait qu'il s'agit de donner un flux d'entrants de doctorants aux cinq équipes d'accueil mentionnées.Réponse :

Le Master 2 Recherche Image, Informatique, Ingénierie constitue la suite du DEA 3I mis sur pied en 1996 conjointement à l'Université de Bourgogne et l'Université de Franche-Comté. Comme tel est le cas pour les 300 étudiants qui, en 12 ans, ont suivi les enseignements du DEA, puis du Master 3I, il s'agit de former des spécialistes en recherche et développement dans le domaine de l'image qui s'intègreront soit dans les grandes entreprises (Philips, Siemens, General Electric, Thalès) soit dans les PME (ex : société Dosisoft, Cachan; Delthom Sofware Modeling…) ou les laboratoires de recherche publics ou privés (CEA, CHU, Universités, CNRS, INRIA, INSERM, INRA).

Les objectifs scientifiques du Master s'appuient sur le rapprochement entre les aspects Instrumentation de l'image, Informatique de l'image, et les problèmes de l’ingénieur dans lesquels l’image intervient de manière directe ou indirecte (Ingénierie de l’image).

-L'aspect Instrumentation de l'Image concerne l'acquisition et la formation des images (types d'informations, capteurs d'images, systèmes de traitements d'images temps réel). Dans certains domaines de l’industrie (par exemple dans les domaines de l’exploration ou même l’exploitation pétrolière) sont de plus en plus utilisés des capteurs intelligents, ou des « capteurs logiciels », basés sur l’image ou ses corollaires. De même, dans le domaine médical, à côté du capteur proprement dit (en tant que matériel), de lourds traitements numériques sont directement associés au capteur. Dans le domaine de la robotique, à côté des capteurs classiques, des « capteurs intelligents » sont de plus en plus développés, à base d’image.

-L'aspect Informatique de l'Image concerne les algorithmes de traitement d'images bas et haut niveaux (Segmentation, transformées, ...), les algorithmes en modélisation géométrique et en synthèse d’images, ainsi que les outils informatiques associés au traitement des images, la gestion des images (stockage, indexation, recherche) et les algorithmes combinatoires.

-L’aspect Ingénierie concerne deux points : les applications directes ou indirectes de l’image (en automatique, robotique, médecine, exploration pétrolière, armement, nucléaire), ainsi que l’apprentissage des techniques (essentiellement numériques) utilisées en image, mais provenant d’autres disciplines : Optimisation, Commande, Aspects sophistiqués du filtrage, approximation et interpolation des surfaces, représentations des surfaces, réconciliation de données, traitements statistiques …

La demande de renouvellement s'appuie sur les éléments suivants : la reconnaissance récente du LE2I à Dijon en tant qu'UMR CNRS 5158, la reconnaissance du LI4S à Besançon en tant qu'équipe d'accueil EA 4268, la création de l'Institut Utinam à Besançon (UMR 6213) et la transformation du CREST implanté à Belfort en une équipe du LMARC (UMR 6174) faisant partie de l'Institut FEMTO-ST. Cette évolution des équipes de recherche vers des groupes bien structurés a été accompagnée par une définition élargie des thématiques scientifiques. Au LE2I (Dijon, Le Creusot, Auxerre), aux thèmes de recherche concernant la multirésolution, la conception de caméras rapides CMOS, s'est ajoutée une branche concernant la commande de systèmes mécaniques articulés pilotés par des caméras.

A Besançon, le LI4S (EA 4268, précédemment associé au LE2I) a été déclaré lauréat du concours national d'aide à la création d'entreprise de technologies innovantes en 2007 dans la catégorie "création-développement" (BO n°35 du 4 octobre 2007, page 2072). Le projet, porté par Michel Parmentier qui est l'un des co-fondateurs du DEA 3I, s'appelle BRAINTEP. Il s'agit de développer un micro-TEP (Tomographie par émission de positons) pour améliorer la résolution des TEP employés actuellement en médecine nucléaire. Ce projet a reçu un financement de 350 000 euros par le Ministère de la Recherche.

Il convient de mentionner les travaux du Professeur Kastler, radiologue au CHU de Besançon, spécialiste de l'IRM, qui a été distingué en 2007 par la remise d'une Victoire de la Médecine, récompense accordée annuellement à une dizaine de spécialistes au plan français. De même, à Dijon, le Professeur Brunotte et son équipe développent de nouvelles méthodes pour caractériser la pathologie prostatique à l'aide d'images fournies par l'IRM dynamique.

Dans un domaine spécifiquement lié aux images, un programme entièrement original d'étude des cirrus et de la couche émissive atmosphérique constitue une application astronomique des méthodes de projection stéréoscopiques récemment développées pour obtenir des restitutions 3D sans contact, uniquement par imagerie numérique. Ces résultats nouveaux font l'objet d'une collaboration avec le Service d'Aéronomie qui a la maîtrise d'œuvre scientifique des mesures relatives aux cirrus effectuées à l'aide d'un laser embarqué à bord du satellite Calipso. Les cirrus, bien que très minces optiquement, jouent un rôle très important dans le bilan thermodynamique de la troposphère et les processus de réchauffement climatique.

A Belfort et au LMA (Laboratoire de Mécanique Appliquée, FC Lab), Philippe Nardin s'est vu confier la responsabilité du développement d'un programme d'étude du comportement des surfaces et des revêtements de matériaux par thermographie dans le cadre du Pôle de compétitivité "Véhicule du Futur". Il emploie toutes les techniques de l'imagerie infrarouge et de la micro-nano-topographie de surface mises au point depuis quelques années au CREST.

Les laboratoires qui participent à l'encadrement du Master2 Recherche 3I ont effectivement un point commun : l'image, qui constitue un support d'information essentiel. Il est indéniable que les données extraites des images sont entrées dans la vie courante. Le passeport biométrique remplacera bientôt la version antérieure sans photographie numérique. De même, l'image de synthèse et la modélisation imagée ont fait des progrès considérables, largement adossées aux travaux de recherche effectués par les laboratoires multidisciplinaires ayant l'image comme un de leurs thèmes importants.

Les débouchés professionnels

Commentaire 2C'est le thème image qui est central et qui est décliné sous des angles scientifiques divers. Les débouchés professionnels sont naïvement mentionnés comme ceux d'enseignant-chercheur et de chercheur, ce qui est clairement une prise en compte insuffisante du devenir des étudiants, même

pour une spécialité très recherche. De plus, le thème image permettrait sûrement d'autres débouchés et augmenterait l'attractivité de la formation.

Réponse : Le texte de demande d'habilitation que nous avons soumis mentionne, page 7 :"Nous avons initié une enquête sur le devenir des diplômés de notre ancien DEA 3I. Nous avons reçu 43 réponses : 14 étudiants ont poursuivi en thèse bénéficiant de divers financements, 29 sont ingénieurs dans l’industrie. Nous n’avons reçu à ce jour aucune réponse de sans-emploi. La dernière enquête du MEN sur le devenir des docteurs dans les ED montre que sur les 10 docteurs issus du DEA III et ayant soutenu une thèse à l’Université de Bourgogne au cours de l’année 1999/2000, 4 sont devenus MCF, 4 sont ingénieurs dans le privé, 1 est ingénieur dans le public et 1 a créé sa propre entreprise. A l'Université de Franche-Comté, un étudiant titulaire d'un doctorat spécialité 3I a obtenu un emploi d'ingénieur au CHU. Deux autres étudiants ont effectué un séjour post-doctoral dans des universités americaines (Clemson University, SC et Utah State University). L'un des deux a obtenu un emploi d'ingénieur dans l'université où il avait effectué son post-doc. L'autre est rentré en France et a été recruté en tant qu'ingénieur sur un contrat du CNES à l'IPSL, Paris 6."

Dans les deux tableaux qui suivent, nous avons indiqué, quand les informations sont connues, la liste des thèses soutenues et le devenir des étudiants qui ont suivi la formation du Master à l'Université de Franche-Comté et à l'Université de Bourgogne

THÈSES SOUTENUES OU EN PRÉPARATION À L’UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ

Nom, prénom Date de Soutenance

Directeur de thèse

Sujet de thèse

BONNANS Vincent

7-05-02 Labo Optique

Employé comme ingénieur au CHU d eBesançon

CHAVANELLE Jérôme

7-10-03 M.Parmentier

Etude et optimisation d’une sonde gamma état solide à détection indirecte

FAIVRE Michaël

06-12-04

G.Moreels Processus physico-chimiques et dynamiques dans une couche émissive atmosphérique

PASTOR Laetitia

30-09-04

B. Kastler Système automatique d'aide au diagnostic en tomodensitométrie pulmonaire.

Comte COMTE Alexandre

15-12-05

F. Brunotte Recalage d'images d'IRM cardiaque

TamT TAMDA Najia

18-12-06

M. Parmentier et C. Girardet

Détecteur état solide pour imagerie isotopique haute résolution

BAKKALIAboubakr

21-12-06

M. Parmentier

Modélisation et simulation de la distribution spatiale des photons lumineux produits par une scintillation sur une matrice de photodétecteurs. Optimisation des performances en imagerie radioisotopique grand champ

Kabal KABALAN Hadnan

Prévue en 2009

B. Kastler et A. Comte

Détection automatique du contour IRM cardiaque

Wwan WANG Xia Prévue en 2010

B. Kastler et A. Comte

Recadrage d'images de contours cardiaques

Kouah KOUAHLA Nadjib

Prévue en 2010

G. Moreels Stéréo-imagerie des cirrus

Delabr DELABROUSSE Eric

Interne en médecine

B. Kastler Etude expérimentale et clinique de la radiofréquence du foie

Sarlie SARLIEVE Philippe

Interne en médecine

B. Kastler Etude expérimentale et clinique de la radiofréquence du rein

Devenir de ces étudiants (avec ou sans thèse) : Bonnans Vincent : Ingénieur au CHU de BesançonChavanelle Jérôme : A été reçu au CAPES. Professeur de Sciences Physiques dans un lycée. Faivre Michaël : Post-doctorant à Clemson University, Caroline du Sud, Etats-Unis, puis Ingénieur de Recherche à Paris 6, Institut Pierre-Simon LaplaceDelabrousse Eric : Médecin attaché au CHU de BesançonSarlieve Philippe : Médecin attaché au CHU de Besançon

THÈSES SOUTENUES À L’UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE

NOM Soutenance

Titre/Sujet de thèse Devenir Professionnel

BROST Vincent 01/12/06 PAINDAVOINE Michel

Conception d'un processeur VLIW reconfigurable pour le traitement d'images

PRAG IUT Dijon

CHOUX Alexandre 06/12/06 GAUTHIER Jean Paul

Commande optimale d un systeme de conformation cryogenique par chauffage infrarouge d une couche solide d'isotope de l'hydrogene

Ingénieur RD CEA

JACQUIR 13/10/06 BILBAUT Jean-Marie

Ondes dynamiques et Electrophysiologie cardiaque ens. Sup -> MCF 63UB - Le2i

JOURNAUX Ludovic

09/11/2006 GOUTON Pierre Analyse multispectrale d'images satellitaires et analyse multi-tableaux : Application à la répartition des populations d'oiseaux et à la structure du paysage

Ens Sup -> MCF ENESAD (2008)

JUARNA Asep 04/07/2006 VAJNOVSZKI Vincent

Generation d'objets combinatoires Enseignant-chercheur Univ. Gunardarma - Indonésie

MENEGAUX David 12/12/2006 MICHELUCCI Dominique

Modélisation de surfaces algébriques par contraintes géométriquesSurfaces algébriques et contraintes géométriques

ATERSTAPS - Dijon

MOSQUERON Romuald

01/12/2006 PAINDAVOINE Michel

conception d'une caméra rapide intelligente post-doc EPFL Lausanne

VILLETTE Sylvain 12/12/2006 PAINDAVOINE Michel

Distributon centrifuge : prédiction de la répartition de l'engrais par imagerie

Ens. Sup -> MCF ENESAD

BEN ABDELALI abdessalem

15/12/2007 BOURENNANE El Bey

Etude de la Conception d'architectures matérielles dédiées pour les traitements multimedia : Indexation de la vidéo par le contenu

Maître de conférencesUniv. Monastir - Tunisie

BOSSU Jérémie 04/12/2007 TRUCHETET Fréderic

"Segmentation d’images pour la localisation d’adventices. Application à la réalisation d’un système de vision pour une pulvérisation spécifique en temps réel"

post doc, labo Ponts et Chaussées

LATHUILIÈRE Alexandra

13/07/2007 VOISIN Yvon Adaptation automatique de mires pour la reconstruction 3D de scènes par système stéréoscopique de vision active

ATER Annecy

MAIRESSE Fabrice 05/12/2007 VOISIN Yvon Fusion de données pour le contrôle dimensionnel de pièces manufacturées de grandes dimensions

ingénieur R&DSté PMK - St-Loup S/Semouse

MOREELS Pierre 15/10/2007 PAINDAVOINE Michel

Conception d'algorithmes de reconnaissance de formes

Ingénieur RDSté OOYALA - Montain View, USA

SAMAHI Abdelhalim

10/12/2007 BOURENNANE El Bey

Outils de Prototypage Rapide pour des Applications de Traitement d'Image et Multimédiasijet : Mise en oeuvre d'une plate-forme de prtotypage rapide pour les systèmes sur puce

ATER UB

SIMRI WICAKSANA Wayan

10/01/2007 YÉTONGNON Kokou

Semantic based global information systems and Applications

enseignant-chercheur Univ. Gunardarma - Indonésie

SMACH 12/12/2007 MITÉRAN Johel Sujet : Implantation de la reconnaissance de visages en temps réel. Etude de l'apport des descripteurs de Fourier généralisés;

post-doc - CEA

TSE VE KOON 10/12/2007 MARQUIE Patrick

Solitons à gestion de dispersion et solitons de cut-off dans les lignes électriques non linéaires

post-doclab. LTSI - Univ. Rennes 1

SULTAN SALAHUDDIN

27/06/2007 PAINDAVOINE Michel

Conception de capteurs d`images CMOS pour des application aux gamma camera medicales

ens. MCFUniv. Gunadarma - Indonésie

ATMANI 16/01/2008 MÉRIENNE Maquette virtuelle pour l’aide à la navigation ATER Univ. Nice

Frédéric d’opérations chirurgicales de l’épaule.

Répartition des Equivalents ECTS des modules non homogène

Commentaire 3La spécialité offre cinq parcours-type et la possibilité de parcours "libres". Tout parcours comporte un enseignement "fondamental" comprenant quatre modules choisis dans une liste d e sept. L'enseignement optionnel varie selon le sparcours et le semestre 4 est dédié au stage de recherche. Il est à signaler que les UE ont des équivalents ECTS entre 7, 6,5, 2,5, 2 et 30, ce qui n'est pas très homogène. Le dossier précise l'offre des sept modules fondamentaux

Réponse : La disparité dans les crédits ECTS provient de la petite différence qui existait entre Dijon et Besançon. A Dijon, un module de 2 ECTS, composé de séminaires, est proposé aux étudiants. Or, il nous semble préférable, à Besançon où l'auditoire est constitué surtout d'étudiants du parcours Imagerie Médicale de proposer une module intitulé "Communication - Valorisation - Séminaires". Dans ces conditions, la répartition des crédits ECTS sera dorénavant la même pour les deux sites : 4 modules pesant chacun 7 ECTS et un module pesant 2 ECTS. Le stage en laboratoire a pour valeur 30 ECTS comme dans la majorité des formations de Master 2 Recherche.

Aspect professionnalisant

Commentaire 4La formation ne comporte aucun aspect professionnalisant. La formation à la recherche n'est pas nettement définie. Il existe un module communication et valorisation mais y-a-t-il un séminaire? Le stage se fait en laboratoire.

Réponse. Les tableaux présentés à la suite du commentaire 2 demandent à être complétés :-1-Dans le cadre du programme BRAIN-PET, financé par le Ministère de la Recherche, une société appelée IMACISIO a été crée au sein de la pépinière d'entreprises de Franche-Comté. Cette société est dirigée par Nadja Tamda qui est une ancienne étudiante du Master 3I ayant préparé sa thèse sous la direction de M. Parmentier. M. Aboubakr Bakkali a été embauché par cette société en qualité d'ingénieur de recherche et développement.-2-Dans le domaine de l'imagerie médicale, les étudiants titulaires du Master 3I peuvent être recrutés par les grandes sociétés qui fabriquent les scanners, IRM, TEP et appareils d'échographie qui couvrent un marché énorme. Ces grandes sociétés sont : Siemens, Philips et General Electric.-3- Les étudiants en médecine et les internes qui suivent le Master 3I auront un débouché clairement indiqué comme radiologue, dans le public ou dans le privé. Même dans les petites agglomérations, les cabinets de radiologie s'équipent d'appareils sophistiqués : scanners, IRM. Tous ces appareils fournissent des quantités énormes d'images qu'il faut être capable d'analyser et d'interpréter. De plus, certains internes en radiothérapie suivent également l'enseignement du Master 3I. Le médecin, quelle que soit sa compétence en analyse d'image, a besoin de l'aide de spécialistes des images, capables de développer des parties de codes adaptées aux problèmes traités. Par exemple, ce sont des spécialistes formés au Master 23I qui participent à la sélection, à l'aide de traitements d'images, des ovules qui seront choisis pour les fécondations assistées. A Belfort, ce sont également des scientifiques spécialistes des images qui développent un logiciel pour prendre en compte le mouvement du patient lors des séances de radiothérapie (programme du Cancéropole Grand Est). Actuellement, trois étudiants étrangers préparent une thèse en radiologie au CHU de Besançon, financés par leur pays d'origine pour être spécialisés en imagerie médicale. Les besoins sont grands en médecins, mais aussi en spécialistes des images ayant une formation scientifique.-5- Une application très importante du traitement des images est la recherche d'images dans des bases de données, ou bien dans les vidéos. L'image d'un objet ou d'un visage est codée à l'aide de

points caractéristiques, ce qui en diminue considérablement le volume. Un étudiant du Master 3I a été embauché par une société californienne (Ooyala) qui développe ce type d'activité. De même, un collègue enseignant à Dijon intervient en tant que professeur invité à l'Université du Tennessee pour enseigner dans ces domaines nouveaux.-6- Dans le domaine de la robotique et des véhicules du futur, l'utilisation des images ira en croissant : détection d'obstacles, reconnaissance de personnages, d'objets, choix de trajectoires.-7- En ce qui concerne Besançon, le module "communication-valorisation" sera appelé dans les prochaines années "Communication, valorisation et séminaires". Quatre ou cinq séminaires seront présentés pour exposer aux étudiants les thèmes de recherche des laboratoires d'accueil. Ces séminaires permettront aux étudiants de prendre contact avec les chercheurs qui travaillent dans les laboratoires associés à la formation.

Flux attendus

Commentaire 5Les flux attendus sont de 40 étudiants prévus sur Dijon et Besançon (une quinzaine sur Besançon) sur un volant de recrutement à partir des universités de Franche-Comté et de Bourgogne. L'éventail très large inclut les Mathématiques, la Physique, la Chimie, la Médecine; l'Electronique et l'Optique, la Mécatronique et les étudiants de l'ISIFC.

Réponse : Les flux attendus sont extrapolés à partir des inscriptions lors des années précédentes. Dans le tableau suivant, nous avons donné la liste des étudiants inscrits à Besançon, année par année de 2001 à 2008. On note que la majorité des étudiants inscrits en Franche-Comté choississent la spécialité "imagerie médicale", ce qui montre bien l'attrait de cette filière.

2001-2002 Option 2002-2003 Option 2003-2004 Option 2004-2005 Option

1 Alkama I-Médi

Benaich I-Médi Abbassi I-Médi Pas d'inscrit

2 Bahbah Info Djouak Info Abdat I-Médi à Besançon3 Bakkali Abou I-

MédiEl Barde Info Aubry I-Médi en 2004-2005

4 Bakkali Omar I-Médi

Fellah I-Médi Chir I-Médi Problème

5 Delabrousse I-Médi

Hamnache I-Médi Combe I-Médi administratif

6 Klingelschmitt I-Médi

Hebib I-Médi Hao Info Dijon - Besançon

7 Mansouri I-Médi

Lashab I-Médi Kabalan I-Médi

8 Roux Info Massaoudi I-Médi Lamniai I-Médi9 Sarliève I-Médi Naouri I-Médi Legalery I-Médi10 Tamda I-Médi Saoula Info Lorin Info11 Touron Info Sarliève I-Médi Mouhine I-Médi12 Pannetier Info13 Pauchot I-Médi14 Petit Info15 Rachedi I-Médi16 Rodiere I-médi17 Witti I-Médi18 Yata I-Médi

2005-2006 Option 2006-2007 Options 2007-2008 Parcours1 Biancheri I-Médi Bensalah Imédi Abderrazzak I médi2 Crehange I-Médi Biancheri Imédi Babari Ingénierie3 Dehamna I médi Dehamna I médi Barbier-Brion I médi4 Hashemizadeh I-

MédiDeraif I médi Boumaraf Ingénieriei

5 Hujeiri I médi Duboz I médi ISIFC

Daou Ingénierie

6 Humbert I-Médi El Cheikh I médi ISIFC

Deraif I médi

7 Kastler I-Médi Ghassan Info Jehl I médi8 Khaled Electron. Hamant I médi Lahmar Ingénierie90 Miraoui Info Hashemizade I médi Lahrech I médi10 Nezzar I médi Humbert I médi Layacha Info11 Oueidat Info Karim Info Retornaz I médi

ISIFC12 Wang I-Médi Kastler Adrian I médi Rumbach I médi13 Khemmou I médi

ISIFCSchipman I médi

14 Laborie I médi Yacoub I médi ISIFC

15 Layacha Info16 Witti I médi17 Zsigmond I médi18 Oner I médi

Liste des étudiants inscrits au DEA 3I puis au Master 2R 3I de 2001 à 2008 à l'Université de Franche-Comté

Devenir des étudiants des promotions 2006 et 2007Le tableau suivant décrit le devenir des 17 étudiants qui ont répondu à la demande d'information que nous avons adressée aux étudiants qui ont suivi le Master 3I en 2005-2006 et 2006-2007.

Nom Prénom Année diplôme Master 2

Université Devenir de l'étudiant

Khaled Amine 2006 Besançon Ingénieur Société Générale CasablancaOueidat Rabih 2006 Besançon Ingénieur Etudes et Développement. CDI

dans une SSIIBokhabrine Youssef

2006 Dijon Thèse : Applications des nouvelles méthodes de numérisation 3D pour la société Creusot Forge

Boussaton Octave 2006 Dijon Thèse en théorie des jeux appliquée à de l'algorithmique de routage

Brousse Olivier 2006 Dijon Thèse liée au projet européen Perplexus au lirmm, à dominante informatique.

Gueniffey Pierre-Yves

2006 Dijon Ingénieur de développement chez Delthom Software Modeling

Jones Gawain 2006 Dijon Thèse : Modélisation de populations végétales pour l'optimisation de la reconnaissance de plantes par imagerie multispectrale à l'ENESAD

Koch Alain 2006 Dijon Thèse sur la reconstruction 3D au LE2I

Tekli Joe 2006 Dijon Thèse : similarité des documents et schémas XML au LE2I

Walter Nicolas 2006 Dijon Thèse : Détection de primitives par une approche discrète et non linéaire

Biancheri-Mounicq Ingrid

2007 Besançon Assistante en médecine nucléaire à l'hôpital d'Angoulème

El Cheikh Bassel 2007 Besançon Etudiant à l'IAE de BesançonGhassan Abdellah 2007 Besançon Master VIM à DijonHamant Philippe 2007 Besançon 3ème année internat de médecineHumbert Sébastien 2007 Besançon Prépare le concours de l'internat de

médecineWitti Moussa 2007 Besançon Ingénieur d'études. Consultant

informatique chez AltenZsigmond Réka 2007 Besançon Interne en radiologie et en médecine

nucléaire

ConclusionNous souhaiterions remercier vivement le Rapporteur pour le temps qu'il a consacré à étudier le dossier présenté. Avec votre permission, nous souhaiterions insister sur les points qui nous semblent intéressants dans cette formation.-1- L'intervention de chercheurs et d'enseignants-chercheurs de deux universités voisines permet aux étudiants d'avoir une vision aussi étendue que possible des opportunités offertes par un secteur en plein développement : l'image comme représentation de la réalité, l'image pour la restitution du relief, l'image animée.-2- La coopération qui existe entre les équipes concernées est parfaitement cohérente avec le projet de constitution d'un PRES Bourgogne-Franche-Comté.-3- Tous les laboratoires d'accueil participant à la formation sont reconnus par le CNRS ou la DS du Ministère, ce qui est généralement considéré comme un critère de qualité scientifique.-4- Les exemples donnés dans les tableaux relatifs au commentaire 2 montrent clairement que les étudiants de la filière trouvent un emploi en R et D soit dans les grandes sociétés qui fabriquent les appareils, scanners, IRM, échographie, rayons X, imageurs radio-isotopiques, ou bien dans les nombreuses PME qui conçoivent des logiciels ou des caméras embarquées pour des applications spécifiques.

Enfin on retiendra que, dans le domaine de l'imagerie médicale, la formation dispensée par le Master 3I est la seule de ce type en Bourgogne-Franche-Comté. Elle se situe dans un domaine qui n'est pas enseigné dans les facultés de médecine car il est fait appel à des connaissances spécifiques en mathématiques, en informatique et en physique.

Programme détaillé du Master 2 Recherche 3I

Image, Informatique, Ingénierie

Double sceauUniversité de Bourgogne

Université de Franche-Comté

9

Module M1 Informatique (48 heures ETD, 7 crédits ECTS)Responsable Jean Pallo, Le2I, PR UB

Objet du cours: Il s'agit de présenter des méthodes théoriques et des techniques pratiques très récentes pour modéliser et manipuler des informations et des structures de données. Les thématiques ont été choisies pour répondre aux deux critères suivants: d'une part l'exigence d'un pré-requis uniquement de culture scientifique générale (i.e. il n'y a pas d'heures de mise à niveau prévues) et d'autre part le fait que ces thématiques débouchent très rapidement sur des problèmes ouverts d'énoncé facilement compréhensible.

Plan du coursModèles de représentation des données (environ 10h de CM):Rappel de modèles de bases de données:

Algèbre et calcul relationnelModèles logiques:

Modèles déductifs à base de règles (de type Datalog) Modèles logiques orientés objets (Frame Logique)Modèles basés sur les logiques de description (OWL)

Modèles semi-structurés:Modèles à base de balises (XML, RDF)Modèles pour l’échange de données (OEM)

Modèles basés sur les graphes. Graphes conceptuelsAlgorithmique combinatoire (environ 20h de CM):Complexité des algorithmes:Algorithmes de génération:Combinatoire appliquée:

Compétences acquises. Objet du cours.La modélisation des informations est une problématique fondamentale en informatique (par exemple dans les bases de données et l'intelligence artificielle). De nombreux modèles de représentation des données ont été proposés qui reflètent les préoccupations de ces domaines. L’émergence de nouvelles problématiques comme la prise en compte de la sémantique pour expliquer le « sens » des données modélisées et permettre une meilleure représentation et un partage optimisé de ces données est à l’origine de la convergence des modèles issus des différents domaines. On présentera dans ce module succinctement les différents types de modèles existants et on s'attachera à établir des comparatifs en terme d’objectifs, de pouvoir d’expression et d’outils associés de ces différents modèles. On s’intéressera plus particulièrement aux modèles logiques (langages déductifs à base de règles, langages logiques / orientés objets, langages basés sur la logique de description), aux modèles semi-structurés (RDF, OEM), et aux modèles basés sur les graphes (graphes conceptuels).La manipulation concernera surtout les arbres puisque ce Mastère possède l'image pour dénominateur commun. On exhibera des algorithmes très récents de génération exhaustive et aléatoire. Une attention particulière sera portée aux algorithmes de rang (ranking algorithms) dans une optique de compression de données. La cardinalité des classes d'arbres étudiées étant une fonction exponentielle de la taille de ces arbres, on introduira des notions de complexité originales (CAT: Constant Average Time), les notions classiques de complexiité étant sans intérêt dans ce cas précis.

CréditsECTS7

1

Module M2 Electronique et Image (48h ETD en Master 2ème Année , 7 crédits ECTS)Responsables Michel Paindavoine, PR UB et Guy Moreels, PR UFC

Le cours se décompose en 4 parties avec un total de 38h (24h CM, 6hTD et 8h TP) :

Imageurs CCD (11H CM)Les grandeurs photométriques et radiométriquesArchitecture des réseaux et matrices CCDLes différents modes d etransfert des chargesCaractérisation des CCD. Rendement quantique. Responsivité Les différentes causes de bruit dans les CCDCaméras CCDApplications des CCD : en Astronomie, en Imagerie faible flux, en Imagerie rapide et en spectroscopie

Rétines CMOS (8H CM)Les imageurs CMOSConcept de rétine CMOSMéthodologie de conception et de test

- Rétine pour la segmentation des images au sens contour- Rétine pour la détection de mouvement

Circuits spécialisés (4h CM et 8h TP)Présentation des architectures des circuits FPGAs, DSPs et SOCs

- Méthodes d'implantation d'algorithmes dans les FPGAs- Stucture et utilisation des DSP. Architecture Harvard

Travaux pratiques sur l’utilisation de modules FPGAs, DSPs et SOCs

Méthodes et Outils pour le traitement d’images linéaires et non-linéaires en temps réel (8h CM)

Implantation optimale des algorithmes de traitement d'images linéaires et non-linéaires Méthodologie Adéquation Algorithme Architecture pour les systèmes multiprocesseursMéthodes d'implantation d'algorithmes sur des architectures à base de SOCsMéthodologie de conception d'applications, évaluation des implantations sur FPGAs

- Exemple d'implantation sur ARDOISE, partitionnement et ordonnancement des tâches

Objet du cours. Compétences acquises :Le module M2 « Electronique et Image» concerne l'acquisition d'images et l'implantation d'algorithmes de traitements d'images en temps réel. L'acquisition et le traitement des images temps réel doivent répondre à des contraintes telles que: limitation du bruit des capteurs, débit d'information, rapidité de traitement, embarquabilité, limitation de la consommation électrique, ... Pour répondre à ces contraintes, une approche "Adéquation Algorithme Architecture" est abordée à tous les niveaux. Les applications concernent les Sciences et Technologies de l'Information comme la reconnaisance de visages en temps réel, les Sciences de la Vie et de la Santé comme l'analyse de mouvements humains en temps réel, les Sciences de l’Univers comme l’imagerie faible flux en Astronomie ainsi que les Sciences de l’Ingénieur comme le contrôle qualité en temps réel de produits manufacturés.L’objectif du cours est d’initier les étudiants aux approches de recherche menées dans le domaine de l'acquisition d'images et de l'implantation d'algorithmes d'images en temps réel. Les algorithmes implantés concernent les approches de traitement d’images linéaires et non-linéaires.

Crédits ECTS7

1

Module M3 Informatique pour l'Image, (48 heures ETD, 7 crédits ECTS)Responsable : Marc Neveu, Le2I, PR UB

Modélisation géométrique et synthèse d’images. Objectifs : Donner les bases et montrer les problèmes actuels en modélisation géométrique et en synthèse d’image pour construire des scènes statiques ou animées avec des degrés de réalisme variables.:

Modélisation géométrique : construction d’objets selon différentes représentations (représentation par les bords avec vérification de la cohérence topologique, représentation volumique), selon leur nature (représentation polyédrique, surfaces paramétriques ou implicites), selon leur mode de construction (triangulation à partir de données 3D conduisant à des maillages, élaboration à partir de contraintes géométriques) et enfin assemblage de ces objets (arbres de construction, transformations géométriques, déformations).

Animation : introduction dans le modèle 3D des éléments permettant son animation (modélisation paramétrique et hiérarchique, squelettes et habillages, déformations) selon divers modes (images clés, capture de mouvement, cinématique inverse, animation comportementale) et divers degrés de réalisme (dynamique, dynamique inverse).

Visualisation des modèles élaborés dans les deux parties précédentes selon des approches empiriques (modèles traditionnels de Gouraud, de Phong) ou physiques (équations de radiosité, BRDF) et selon des algorithmes divers (ombrage de facettes, lancer de rayon, de photons…). La synthèse et l’application de textures est étudiée en relation avec le module de traitement d’images (analyse de textures).

Plan du coursIntroduction généraleRappel des modèles de représentation d’imagesStructure d’indexation et de stockage et indexation d’imagesRecherche d’images par le contenu

Sémantique et recherche d’imageRecherche basée sur les caractéristiques de l’image

Système de gestion de bases de données imageModélisation des données Langage de requêtes Langage visuel

Systèmes de gestion de bases de données multimédiaGestion d’images dans des environnements distribués et interopérablesLes nouvelles applications informatiques incluent des quantités d’informations de plus en plus importantes (principalement à cause de l’image et de la vidéo). Ce module s’appuie sur deux parties complémentaires :

la première concerne la construction et la production des images de synthèse augmentant considérablement la qualité des informations mises à la disposition des concepteurs et des utilisateurs de l’outil informatique (partie modélisation géométrique et synthèse d’images).

la seconde concerne la recherche par le contenu dans les grandes collections d’images en s’appuyant sur les méthodologies d’analyse et de recherche d’images, les techniques de gestion de données et les environnements distribués (partie bases de données image)

CréditsECTS7

1

Module M3. Bases de données image. Objectif. Compétences acquises Donner les bases et montrer les problèmes actuels en modélisation géométrique et en synthèse d’image pour construire des scènes statiques ou animées avec des degrés de réalisme variables.La gestion des masses de données est de plus en plus au centre de nouvelles applications émergentes qui manipulent des données multimédia (image, son vidéo). Le module Bases de Données Image s’intéresse à la recherche par le contenu dans les grandes collections d’images.. Les thèmes abordés s’appuient sur trois domaines en plein essor de l’informatique : les méthodologies d’analyse et de recherche d’images, les techniques de gestion de données et les environnements distribués. La modélisation des informations est une problématique importante du domaine des bases de données traditionnelles. Récemment, des extensions sont proposées pour adapter les modèles traditionnelles aux nouveaux types de données (multimédia, complexes) utilisées dans les environnements distribués comme l’internet. Ces modèles doivent prendre en compte des données volumineuses dotées de sémantiques complexes. Un accent particulier sera mis sur les modèles de représentation et de stockage d’image, les structures multidimensionnelles utilisées dans l’indexation et la recherche d’image ou partie d’image, la structuration et l’identification d’objets dans les images ou séquence vidéo. De nouvelles architectures distribuées telles que les systèmes P2P sont de plus en plus utilisés pour le partage et l’échange de ressources (calcul ou données). Ces systèmes introduisent de nouvelles caractéristiques et de nouveaux besoins dans la gestion des collections d’images. Par exemple, les problèmes de sécurité, anonymat et de contrôle d’accès liés à l’utilisation des données doivent être pris en compte. La qualité de service liée aux performances, la disponibilité et la fiabilité des systèmes de gestion d’images

1

M4 Concepts et méthodes de traitement du signal et de l'image (48 heures ETD, 7 crédits ECTS)Responsables : F. Meriaudeau, PR UB et P. Nardin, PR UFC

1 Eléments fondamentaux du traitement des imagesPlan du cours

1.1 Fondamentaux du traitement du signal et des images (6 h CM + 3h TD)Analogique : Série de Fourier, Transformée de Fourier, corrélation, convolutionEchantillonnageNumérique : Transformée en Z, convolution, corrélationTransformée en ondelettes et analyse multirésolution

1.2 Prétraitement (2h CM + 1,5 h TD)Modification d’histogrammeTechniques de seuillageRéduction de bruit (filtre linéaire stationnaire, non linéaire stationnaire, filtres adaptatifs)

1.3 Approche frontière (5h CM + 1,5 h TD)Méthodes dérivativesMéthodes surfaciquesMéthodes morphologiquesMéthodes variationnelles

1.4 Approche région (5h CM + 1,5 h TD)Introduction – attribut régionAgrégation de pixelsSegmentation par corrélation d’histogrammes locauxDivision et Fusion

1.5 Restauration d’image (2 h CM + 1,5 h TD)Modèle de dégradationFiltre InversePseudo-InverseFiltre de WienerRégularisation de Tikhonov

1.6 Méthodes de Classification et classifieurs (5h CM + 1,5h TD)Classification superviséeClassification non-superviséeMéthodes de sélection des attributsProcédures de validationExemples de classificateursurs : réseaux de neurones, nuées dynamiques, SVM, classificateur Bayésien

2 Images multispectrales et restitution 3D

2.1 Analyse d’Images Multispectrales 2-1.1 Images Spectrales, Multispectrales et hyperspectrales2-1.2 Correction Atmosphérique2-1.3 Méthodes de réduction de dimension en hyperspectrales

2-2 Restitution 3D Multispectrale

CréditsECTS7

1

2-2-1 Calibrage des systèmes stéréoscopique2-2-2 Calibrage des systèmes multispectraux2-2-3 Stéréoscopie passive et active2-2-4 Reconstruction 3D et Analyse de mouvement2-2-5 Reconstruction 3D Multispectrale et Musée Virtuelle

2-3 Méthodes et Outils pour l’optimisation, Chaine des Markov et Algorithme évolutionnaire

2-3-1 Champs de Markov et distribution de Gibbs2-3-2 Estimation bayésienne2-3.3 Présentation et description des différents éléments d’un AE

2-3.4 Application des Chaines de Markov à la classification d’images Multispectrales2-3.5 Application des AE à la classification d’images Multispectrales

Compétences acquisesL’objectif de ce cours est d’initier les étudiants aux méthodes de base permettant de concevoir un dispositif multispectral, d’étudier des outils de base pour l’optimisation, le calibrage des dispositifs 3D. Des manipulationss sont proposées pour illustrer ce module.Ce module est conçu dans un esprit tel qu’il s’accorde particulièrement avec les problèmatiques de l’exemple du M2 présenté ci-dessus. Il est donc conseillé aux étudiants d’assister aussi au cours sur les imageurs CCD .

1

M5 Ingénierie de l'image (48 heures ETD, 6,5 unités ECTS)Enseignants responsabls : Fatrice Mériaudeau, PR UB et Philippe Nardin, PR UFC

Module M5 Sous-module SM1 (32 heures de cours)Thermographie Infrarouge : méthodes passives et activesResponsable du sous-module SM1 : F. Meriaudeau, Le2I, PR UBDétail du cours

- Transferts de Chaleur : conduction, convection.Loi de Fourier, équation de la chaleur, résolution à une dimension, analogie électrique

- Rayonnement infrarougeo Concepts, corps noir, Loi de Planck et lois dérivées, émissivité, réflexion,

transmission….- Optique et détecteur infrarouge

o Définitions et caractéristiques, bruit, détecteurs thermiques, détecteurs « photoniques », appareillage de mesures, calibrage, FEL, FTC…..

- Thermographe passive et activeo Thermographie passive : mesures et calcul de température.o Thermographie monobande, bibande, tribande, multispectrale , méthodes

hybrides: avantages et inconvénients.o Thermographie active pulsée. Thermographie active à détection synchroneo Thermographie active à phase pulsée. Vibrothermographie

- Notions de traitement d’images associées aux images thermiqueso Prétraitements : égalisation d’histogramme, expansion dynamique, techniques

de seuillage automatique (Otsu, Wen..)o Convolution numérique et restauration dans le domaine spatialo Analyse (thermographie à phase pulsée et à détection synchrone) dans l’espace

de Fourier, notions de restauration dans l’espace de Fourier.

Module M5. Sous-modukle SM2 (16 heures de Cours) Imagerie par ultrasonsResponsable du sous-module SM2 : P. Nardin, Institut Femto ST, PR UFCDétail du cours- Nature physique des ultrasons- Ultrasons par réflexion, par transmission, par ondes de surface- Différents capteurs employés pour la détection des ultrasons- Principe de l'échographie- Technologie des différents transducteurs utilisés- Détection des défauts. Contrôle non destructif des matériaux- Interprétation des images et applications

Compétences acquisesL’objet de ce cours est de présenter et de montrer des exemples et des applications de

méthodes ou de techniques modernes, non-triviales, éventuellement numériques, utilisées dans différents secteurs de l’industrie ou de la recherche.

CréditsECTS7

1

.

Module M6 Physique de l'Imagerie Médicale (48heures ETD, 7 créditsECTS)Responsable : Michel Parmentier, Ingénieur de Recherche HdR UFC

Imagerie radio-isotopique (16 heures)- Interaction photons-matière- Simulation par la méthode de Monte-Carlo- Détecteurs à scintillation et collimateurs- Photodétecteurs état solide- Résolution spatiale, résolution en énergie- Formation de l’image, bruit statistique- Imagerie radioisotopique haute résolution.

Imagerie par RMN (16 heures)- Magnétisme nucléaire et phénomènes de résonance magnétique- Phénomènes de relaxation, séquence de base en écho de spin- Densité protonique et contraste de l’image en T1, T2- Codage spatial et construction de l’image- Séquences d’acquisition- Facteurs de qualité et artéfacts en IRM.

Imagerie X. Scanner (16 heures)

- Principes de l'imagerie X et instrumentation utilisée- Reconstruction tomodensitométrique- Principe des techniques de reformatage pour affichage en 3D - Interprétation des images obtenues- Echographie Doppler- Interprétation des images et applications

Compétences acquisesL’imagerie médicale est en progression rapide et constante depuis plus de trois décennies.Après l’imagerie X planaire (radiographie) sont apparues l’imagerie radioisotopique simple photon (scintigraphie), l’imagerie ultrasonore (échographie), l’imagerie par tomodensitométrie (scanner X), l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et enfin, dernière née, l’imagerie radioisotopique double photon ou tomographie par émission de positons (TEP).

Ces diverses modalités apportent à la médecine et à la biologie d’énormes possibilités pour le diagnostic des pathologies et la connaissance des sciences du vivant.

Le but de ce cours est d’apporter aux futurs chercheurs, ingénieurs et médecins une formation sur ces domaines en expliquant les principes physiques de chaque modalité et les mécanismes de la détection de l’information utile à la formation des images bi ou tri-dimensionnelles acquises.

Les performances de chaque modalité sont discutées ainsi que l’évolution des technologies et l’apport de la multimodalité

Crédits ECTS 7

1

Module M7 Bases biologiques de l’imagerie médicale et traitement d'images appliqué aux images médicales (48h ETD, Crédits ECTS : 7) Responsable : Michel Parmentier (Ingénieur de Recherche, HDR) -

-Anatomie de l'œil -Genèse et élaboration des messages dans la rétine. Les centres visuels du cerveau -Vision monochrome

Niveaux de gris discernables. SeuilsContrastes simultanésAdaptation à l'obscurité. Adaptation à la lumièreRéponse fréquentielle. Perception du mouvementIllusions visuelles

-Variables fondamentales du stimulus lumineux Le corps noir. Grandeurs radiométriques et photométriquesGrandeurs calorimétriquesTrivariance visuelleSynthèse des couleurs

Techniques additives et soustractivesDifférents procédés techniquesReprésentations de l'espace des couleursSynthèse de couleur sur écran

Anomalies de la vision des couleurs-Démonstrations

Evaluation des anomalies de vision des couleursSynthèse additive des couleursImages statiques et dynamiquesVision binoculaire. Test d'acuité visuelle. Vision stéréoscopiqueOpthalmomètre de Javal

-Applications de la vision des couleurs à la présentation d'images Représentation simultanée de plusieurs dimensions (codage de la distance par la

couleur). Pseudo-3DFausses couleurs: applications et choix des échelles de couleurDécomposition d'une image colorée (extraction des composantes colorées,

luminance, saturation)Représentation d'une image calculée (images paramétriques)Vision stéréoscopique

-Evaluation de la perception visuelle dans une image. Reconnaissance d'objets dans une image. Evaluation subjective de la qualité d'une image

Compétences acquisesLa première partie de ce module vise à familiariser l'utilisateur et le producteur d'images aux modalités de perception de l'oeil humain et de montrer aux participants la nécessité de prendre en compte les caractéristiques physiques et physiologiques de l'oeil pour les choix à effectuer en matière de représentation et d'interprétation d'images de toutes origines.

La deuxième partie de ce module est de traiter certains aspects caractéristiques du traitement d’images employés en médecine à partir de situations concrètes et classiques fréquemment

CréditsECTS7

1

rencontrées notamment dans le domaine de la tomographie, du recalage et de la fusion d’images de la visualisation, de la recherche de contour.

Module obligatoire de Communication-Valorisation- Séminaires, pour les étudiants inscrits en Franche-Comté (2 crédits ECTS, 15 heures de cours) Responsable : Michel Parmentier, Ingénieur de Recherche, HdR

L'accès aux sources d'information scientifique Les sites des éditeurs scientifiquesL'accès à la littérature scientifiqueLa rédaction d'un article scientifiqueLa présentation orale des travauxLa présentation par afficheCommunication relative aux travaux scientifiques récentsLa transcription des résultats des recherches dans le domaine applicatifElaboration d'un dossier de demande de brevetElaboration d'un dossier de réponse à un appel d'offresParticipation aux 5 séminaires proposés par les laboratoires d'accueil du M2 3I

Rédaction d'une fiche de synthèse après chaque séminaire

CréditsECTS2

1

Fiche bilan des moyens

Mention : Master Recherche2ème Année 3ISpécialité : IMAGE, INFORMATIQUE, INGENIERIE Semestres n° : 9 et 10

UE N° CNU

CMUB + UFC

TD TP TotalHETD

UniversitéBourgogne

Total HETD

UniversitéFranche-Comté

Moyens Université de Franche-Comté et Université de BourgogneUE M1 Informatique 27 32 48 0

2

UE M2 Electronique pour l'image 60, 34 32 30 18

UE M3 Informatique pour l'image 28 32 48 0

UE M4 Concepts et méthodes de traitement du signal

61 32 48 0

UE M5 Ingénierie 60, 61 48 48 24

UE M6 Physique Imagerie Médicale 63 32 0 48

UE M7 Psychophysique de la vision 43, 63 32 24 24

UE Communication-Valorisation-Séminaires

34 15 Remplacé par séminaires à Dijon

22,5

Pour chaque parcoursTotal (Nombre minimum

d' heures étudiants )(5 parcours possibles)

143 heures CM+ sémin. (UB))

Total HETD

192,5Heures ETD

136,5Heures ETD

Pour l'ensemble des parcoursTotal

255heures CM= 382,5 heures ETD

TotalHETD

256Heures ETD

136,5Heures ETD

Remarque : La formation possède un double sceau Université de Franche-Comté et Université de Bourgogne. Ceci se traduit par une mutualisation de nombreux enseignements.

Publications récentes des Membresde l’équipe pédagogique du Master 2 Recherche "Image, Informatique et Ingénierie"

Enseignants-Chercheurs de l’Université de Franche-Comté

Gharbi Tijani R. Zeggari, B. Wacogne, C. Pieralli, C. Roux and T. Gharbi, « A full micro-fluidic system for single oocytemanipulation including an optical sensor for cell maturity estimation and fertilisation indication. ». Sensors and Actuators B: Chemical, Volume 125, Issue 2, 8 August 2007, Pages 664-671

B. Lakard, O. Segut, S. Lakard, G. Herlem and T. Gharbi, « Potentiometric miniaturized pH sensors basedon polypyrrole films. » Sensors and Actuators B122(1), 101–108, Mar.(2007). 2006

T. Binzoni, C. Courvoisier, R. Giust, G. Tribillon, T. Gharbi, J. Hebden, T. Leung, J. Roux, and D. Delpy,

2

« Anisotropic photon migration in human skeletal muscle. » Phys. Med. Biol 51(5) N79-90 Mar.(2006).

T. Binzoni, T. Leung, C. Courvoisier, R. Giust, G. Tribillon, T. Gharbi, and D. T. Delpy, « Blood volume andhaemoglobin oxygen content changes in human bone marrow during orthostatic stress. » J. PhysiologicalAnthropology 25(1),1-6, Jan (2006).

B. Wacogne, R. Zeggari, Z. Sadani, and T. Gharbi, « A very simple compensation technique for bent Vgroovesin KOH etched (1 0 0) silicon when thin structures or deep etching are required, » Sensors andActuators A 126, 264--269, (2006).

Kastler Bruno Kastler B Comprendre l’IRM. Manuel d'auto-apprentissage, 5 édition, Masson, Collection Imagerie Médicale Diagnostic, 322 pages, 2003.

Kastler B, Fergane BInterventional procedures under CT guidance in pain management.Interventional neuroradiology, Vol 8, Supp 2, p 67-73, Oct 2003.

Delabrousse A, Destrumelle N, Brunelle S, Clair C, Mantion G, Kastler BAbdomen Imaging, Vol 28, p 257-266, 2003.

Bernard Y, Zimmermann H, Chocron S, Litzler JF, Kastler BFalse lumen patency as predictor of late outcome in aortic dissectionAm J Cardiol, Vol 87, n°12, 1378-1382, 2001.

Moreels Guy Moreels G., Clairemidi J., Faivre M., D. Pautet D. KouahlaM.N., Mougin-Sisini D.,, Meriwether J. W., Lehmacher G. A., Vidal E., Veliz O. Stereoscopic imaging of the hydroxyl emissive layer at low latitudesPlanetary and Space Science, DOI : 10-1016/j.pss.2008.04.012, 11 pages, 2008

Moreels G., Clairemidi J., Faivre M., D. Pautet D., Rubio da Costa F., Rousselot P., Meriwether J. W., Lehmacher G. A., Vidal E., Chau J. L., Monnet G.,Near-infrared sky background fluctuations at mid- and low latitudes.Experimental Astronomy, DOI 10.1007/s10686-008-9089-6, 21 pages, 2007.

Faivre M., Moreels G., Pautet D., Clairemidi J., Dumont F., Lorin O., Colas F.,Chemical and dynamical processes in the mesospheric emissive layer. First results of stereoscopic observations.J. Geophys. Res., 111, doi: 10.1029/2005JD005891, 16 pages, 2007.

Moreels G., Faivre M., Pautet D., Colas F., Clairemidi J.,Astronomical observation through the NIR atmospheric emissive layer.SPIE Ground-based instrumentation for Astronomy, Vol. 5492, pp. 1551-1560, 2004

Clairemidi J., Bréchignac P., Moreels G., Pautet D.,Tentative identification of pyrene as a polycyclic aromatic molecule in UV spectra of Comet P/Halley: an emission from 368 to 384 nmPlanetary and Space Science, 52, 8, pp. 761-772, 2004

Faivre M., Moreels G., Pautet D., Clairemidi J.,Fourier analysis of a virtual satellite view of the NIR atmospheric emission over EuropeAdvances in Space Research, 32, 5, pp. 843-848, 2003

Nardin Philippe J. Dehouve J., Nardin P., Zeghmat B.I Erosion study of final stage blading of low pressure steam turbines

2

Applied Surface Science 144-145, p.238-243, 1999

Nardin P., Nita D., Mignot J.Automation of a series of cutaneous topography measurement from silicon rubber replicas Skin Research and Technology , Vol. 8, p.112-117, 2002

Zeghmati, P. Nardin, G. Le Palec O., DRondot D. Etude de l'évaporation par convection forcée au-dessus de corps tournants à symétrie de révolution dans un fluide au repos. The Canadian Journal of Chemical Engineering , Vol. 80 n°3, p.363-369, 2002

P. Nardin, D. Nita, J. MignotAutomation of a series of cutaneous topography measurements from silicon rubber replicasSkin Research and Technology , Vol. 8, p.112-117, 2002

B. Zeghmati, P. Nardin, G. Le Palec, D. RondotEtude de l'évaporation par convection forcée au-dessus de corps tournants à symétrie derévolution dans un fluide au repos.The Canadian Journal of Chemical Engineering, Vol. 80 n° 3, p. 363-369, 2002

P. Nardin, C. Siicu, B. ZeghmatiDétermination des paramètres caractéristiques de l’érosion par lame d’eau19th Canadian Congress of Applied Mechanics (CANCAM 03), p. 316–318, 1 – 5 juin 2003Calgary, Canada

P. Nardin, A.Roman, B. ZeghmatiErosion study of steam turbines blades by mean of 3-D profilometry surface topography (6 p.)Proceedings publiés sous forme de CD-ROM.International Conference on Advances in Mechanical Engineering (ICAME 2004)24 – 26 mars 2004, Sousse, TUNISIE

F-I. Trifa, G. Montavon, C. Coddet, P. Nardin, M. AbrudeanuGeometrical features of plasma-sprayed deposits and their characterization methods.Materials Characterization, Vol. 54 Issue 2, p. 157-175, 2005.

JL. Seichepine, S. Albertazzi, P. Nardin, C. Coddet, D. SporerTopological characterization of wear tracks in thermally sprayed abradable coatings.International Thermal Spray Conference (ITSC 2005), 2 – 4 mai 2005, Basel, SUISSE.

S. Guessasma, M. Bounazef, P. Nardin, T. SharaouiWear behavior of alumina-titania coatings: analysis of process and parameters.Ceramics International, Elsevier, Volume 32, Issue 1, Pages 13-19, 2006.

S. Guessasma, M. Bounazef, P. NardinNeural computation analysis of alumina-titania wear resistance coating.International Journal of Refractory Metals & Hard Materials, Vol.24, Pages 240-246, 2006.

A. Bacila, A. Roman, G. Mesmacque, M. Voda, P. NardinCharacterization of plastic zones in multiloading modelisation of overload-underload effactJIP Fatigue, 27-30 mai 2006, Paris, FRANCE.

A. Roman, C. Meunier, S. Vives, P. NardinEtude des profils de contraintes sur acier par diffraction des rayons XMatériaux 2006, 11-13 novembre 2006, Dijon, France.

S. Guessasma, O. Elkedim, P. Nardin, R. Hamzaoui, T. GrosdidierMonte Carlo simulation of uniform corrosion process under potentiostatic conditions.Corrosion Science, Vol.49, Pages 2880-2904, 2007.

2

G. Zhang, C. Zhang, P. Nardin, W.-Y. Li, H. Liao, C. CoddetEffects of sliding velocity and applied load on the tribological mechanism of amorphousPoly-ether-ether-ketone (PEEK).Tribology International, Vol.41, Pages 79-86, 2008

Parmentier Michel

Tamda Najia, Parmentier Michel, Pousse AnnieLauréats de l'édition 2007 du concours national d'aide à la création d'entreprises de technologioes innovantes. Sujet : Conception d'un Micro-TEP74 lauréats au plan national dans la catégorie "Création-Développement", dont Tamda NajiaBulletin Officiel du MENSR, 35, pp. 2072-2073, 4 octobre 2007

Parmentier M, Pousse A, Tamda N, Chavanelle J, Bakkali A, Kastler BImagerie gamma haute résolution,REE, Revue de l'Electricité et de l'Electronique, n°1, 72-76, janvier 2004.

Chavanelle J, Pousse A, Fagot L, Parmentier M, Kastler BScintillator Crystal Optimisation by Monte Carlo Simulation for Photodiode Matrix DetectorNuclear Science Symposium 2000. Conference Record, 2000 IEEE, 20, 16-19.

Dornier C, Fagot L, Pousse A, Chavanelle J, Parmentier J, Kastler BQuantitation of I-131 activity using delocalization of collimator structure: A study by Monte Carlo simulationEJNM, vol 27, 8, 1200, 2000.

Fagot L, Parmentier M, Pousse A, Dornier C, Kastler B.A compact gamma ray probe for breast imaging based on a 5" PSPMT and a single NaI crystal scintillator.SPIE Medical Imaging 2000, San Diego, California USA, Physics of Medical Imaging, Proc of SPIE, 2000, Vol. 3977, 231-238, 2000.

Pousse Annie P ousse A , Pastor L, Manzoni P, Parmentier M, KastleR BPulmonary nodule distribution modelling as a diagnostic tool for HRCT image analysis. Nuclear Science, IEEE Transactions on (accepté, à paraître Juin 2004)

P ousse A , Dornier C, Parmentier M, Kastler B, Chavanelle J Performances of a specific denoising wavelet process for high-resolution gamma imagingProceedings of SPIE, Wavelet Applications in Industrial Processing, Editor: Frederic Truchetet, Univ. de Bourgogne (France), Vol. 5266. 18-29, Février 2004.

Chavanelle J, Pousse A, Parmentier M, Kastler BCrystal optimization for a CsI(Tl)-PIN photodiode gamma-ray probe by Monte Carlo method2003 IEEE Nuclear Science Symposium Conference Record , ed S. Metzler, 5 pages, 2003

P ousse A , Dornier C, ChavanellE J, Parmentier M, Delaite R, Kastler BMedium sensitivity rotating collimator for high performance radioisotopic imaging.Nuclear Science, IEEE Transactions on , Vol 48, 3 , 2 , p 667 –672, Juin 2001.

Rousselot Philippe

M.J. Holman, J.J. Kavelaars, T. Grav, B.J. Gladman, W. Fraser, D. Milisavljevic, P.D. Nicholson, J.A. Burns, V. Carruba, J.-M. Petit, P. Rousselot, O. Mousis, B.G. Marsden, and R.A. Jacobson. Discovery of six irregular moons of Neptune. Nature, 2004 (accepté).

J. Kavelaars, M.J. Holman, T. Grav, D. Milisavljevic, W. Fraser, B.J. Gladman, J.-M. Petit, P. Rousselot, O. Mousis, and P.D. Nicholson. The Discovery of Faint Irregular Satellites of Uranus. Icarus, 2004 (accepté).

2

P. Rousselot, J.-M. Petit, F. Poulet, P. Lacerda, and J. Ortiz. Photometry of the Kuiper-Belt object 1999 TD10 at different phase angles. Astron. Astrophys., 407:1149-1155, 2003.

P. Rousselot, S.M. Hill, M.H. Burger, D.A. Brain, C. Laffont, and G. Moreels. Theoretical Modeling of the C2 fluorescence spectrum in Comet Hale-Bopp. Icarus, 146(1):263-269, 2000.

P. Rousselot, C. Lidman, J.-G. Cuby, G. Moreels, and G. Monnet. Night-sky spectral atlas of OH emission lines in the near-infrared. Astron. Astrophys., 354:1134-1150, 2000.

Vernotte François F. Vernotte. Application of the moment condition to noise simulation and to stability analysis. IEEE Transactions on Ultrasonics, Ferroelectrics and Frequency Control, 49 (4):508-513, 2002.

F. Vernotte, J. Delporte, M. Brunet, and T. Tournier. Uncertainties of drift coefficients and extrapolation errors: Application to clock error prediction. Metrologia, 38(4):325-342, 2001.

F. Vernotte and G. Zalamansky. A Bayesian method for oscillator stability analysis. IEEE Transactions on Ultrasonics, Ferroelectrics, and Frequency Control, 46(6):1545-1550, 1999.

F. Vernotte, G. Zalamansky, and E. Lantz. Time stability characterization and spectral aliasing. Part I: A time domain approach. Metrologia, 35(5):723-730, 1998.

F. Vernotte, G. Zalamansky, and E. Lantz. Time stability characterization and spectral aliasing. Part II: A frequency domain approach. Metrologia, 35(5):731-738, 1998.

2

Habilitation des diplômesMasters – Vague BACADEMIE : BESANCON

Etablissement : BesançonDemande n° 20043469Domaine : Sciences, technologies, santéMention : Sciences pour l’ingénieur

Réponse aux avis de l’AERES sur la mention et les spécialités

Pour la mention SPIComme le suggère les experts nous demandons une modification de l’intitulé de la spécialité PROTEE en spécialité Energie Electrique

Commentaires sur les points faibles de la mention :-Le dossier ne présente pas l’organisation générale de la mention.L’organisation générale du master est en T.4 spécialités sont à finalités professionnelle et recherche : -Ingénierie Thermique et Energie-ITE (Belfort),-Procédés et Traitement de l’Energie Electrique (Energie Electrique), Belfort, -Mécatronique et Microsystèmes-MTMS (Besançon),-Mécanique et Ingénieries (Besançon).3 spécialités sont à finalité professionnelle uniquement :-Eco-Conception (Besançon),-Systèmes Automatisés de Production dans les Industries Agro-Alimentaires-SAPIAA (Besançon), -Qualité et Management des Performances-QMP (Besançon).

Voici une présentation synthétique de l’organisation pédagogique générale de la mention :

M1-S2 : Commun aux parcours professionnel et recherche mais différent pour chaque spécialité hormis les enseignements transversaux relatifs à la communication, aux langues étrangères, à la gestion de projet, à la connaissance des entreprises, à la qualité et au projet professionnel. Soit environ 300 h d’enseignement présentiel par étudiant.

M1-S1 : Commun aux parcours professionnel et recherche mais différent pour chaque spécialité hormis les enseignements transversaux relatifs à la communication, aux langues étrangères, à la gestion de projet, à la connaissance des entreprises, à la qualité et au projet professionnel avec le cas échéant des modules d’adaptation suivant la licence d’origine des étudiants. Soit environ 300 h d’enseignement présentiel par étudiant.

M2-S3 : Commun aux parcours professionnel et recherche, hormis une ou deux UE au choix,.mais différent pour chaque spécialité Soit environ 300 h d’enseignement présentiel par étudiant.

Parcours Professionnel

M2-S4 : Projet et/ou stage en entreprise

Parcours Recherche

M2-S4 : Projet et/ou stage en laboratoire

Remarque : Pour la spécialité SAPIAA à vocation professionnelle fonctionnant par apprentissage le schéma ci-dessus ne s’applique pas.

La gestion administrative des spécialités est centralisée. Elle est assurée par un secrétariat administratif sur chaque site à Besançon et à Belfort. Le recrutement est effectué, sur les deux sites, par un jury commun à la mention. Il en est de même pour le jury de délivrance des diplômes.

Si les méthodes pédagogiques mises en oeuvre dans les spécialités sont partagées, si l’objectif principal de la mention SPI est de former des cadres pour l’industrie, les profils scientifiques et techniques des étudiants formés dans chaque spécialité correspondent à des besoins ciblés et à des métiers différents, la production agro-alimentaire pour SAPIAA, la conception et la gestion environnementale de sites et l’éco-conception et l’éco-production de produits pour ECO-CONCEPTION, les systèmes thermiques dans l’habitat et l’industrie pour ITE, la production et la gestion de l’énergie électrique pour PROTEE (Energie Electrique), l’organisation et l’exploitation des systèmes de production, la conception de produits nouveaux, l’électronique et les systèmes embarqués pour MTMS , la qualité et le management des performances pour QMP, la conception, le calcul et la fabrication en mécanique pour MECANIQUE et INGENIERIES.

Pour l’année universitaire 2007-2008 : Les effectifs en M2 pour l’ensemble des spécialités sont de 125 étudiants dans le parcours professionnel et de 25 étudiants dans le parcours recherche.

-Il existe un risque que chaque spécialité évolue de manière autonome.

Si ce risque existe, il nous semble néanmoins limité pour plusieurs raisons :Une grande partie des tâches relatives à l’ingénierie pédagogique, à la gestion administrative et à la communication externe est gérée de manière globale au niveau de la mention. Le secrétariat pédagogique et administratif est commun à toutes les spécialités. Il y en a un par site. Une cellule spécifique est chargée de la gestion des stages et des projets, des contrats de professionnalisation, de l’apprentissage et des relations industrielles.Une cellule spécifique est chargée de traiter les relations internationales (stages à l’étranger, échanges d’étudiants pour un semestre de formation avec des universités étrangères). Une cellule spécifique est chargée de la communication externe vis-à-vis du public étudiants (organisation des forums, préparation des plaquettes, site internet…).

Ces cellules communes à la mention sont associées à un dispositif plus global nommé pôle universitaire SPI qui vient d’être créé et qui regroupe l’ensemble des filières de formation relevant du domaine SPI (Licences, Masters, Licences profesionnelles et DUT) afin de mutualiser certaines actions pédagogiques, de partager des moyens et des équipements mais aussi de faciliter l’orientation et la réorientation des étudiants au cours de leur parcours universitaire.

D’autre part les jurys de recrutement et de délivrance des diplômes sont associés à la mention, et non pas aux spécialités. En sus des conseils pédagogiques propres à chaque spécialité, un conseil pédagogique de la mention est organisé une fois par semestre.

Un cycle de conférences commun aux spécialités, réalisées par des acteurs de monde socio-économique, est mis en place.

A cela il faut ajouter que la très grande majorité des membres de l’équipe pédagogique est rattachée à la même unité de recherche (Institut FEMTO-ST).

-Chaque spécialité a son M1 spécifique et les passerelles ne sont prévues qu’au cas par cas.

Les spécialités du master SPI ont été conçues pour former des spécialistes. Cette spécialisation ne peut être réalisée correctement sur une seule année ce qui explique en grande partie la faible mutualisation des cours à dominante scientifique et technique entre les spécialités. La mise en place d’un M1 commun ne permettrait plus de remplir nos objectifs en termes d’acquisition de connaissances, de compétences et de savoir-faire nécessaires à une bonne insertion professionnelle, d’autre part cette construction se rapprocherait par trop de celle proposée dans les formations d’ingénieurs généralistes nombreuses en France et en Franche-Comté. Notre souhait est de nous positionner en complément à ce type de formation évitant ainsi la redondance et proposant sur le marché du travail des cadres qualifiés et très spécialisés, profil que peut difficilement offrir une formation d’ingénieur généraliste où le tronc commun est réparti sur les deux premières années et où une spécialisation limitée s’effectue en 3ème année sur un volume d’heures restreint.

Cette forte spécialisation des enseignements explique les faibles possibilités de réorientation entre le M1 et M2. Si les réorientations entre M1 et M2 de deux spécialités différentes restent possibles, elles ne peuvent être examinées qu’au cas par cas car elles doivent prendre en compte l’ensemble du parcours de formation de l’étudiant notamment celui suivi en amont du master.La seule réorientation possible sans pré-requis concerne le passage du M1 d’une spécialité autre que la spécialité Qualité et Management des Performances vers un M2 dans la spécialité Qualité et Management des Performances, cette réorientation est rendue possible par la présence d’enseignements communs en qualité en M1 de toutes les spécialités.

-l’insertion professionnelle se trouve insuffisamment démontrée.

Cf. réponses des spécialités concernées.

-On note une érosion des effectifs pour certaines spécialités.

Cf. réponses des spécialités concernées

Le regroupement des spécialités dans une seule mention et la mise en place d’une organisation administrative commune doivent contribuer à l’accroissement des effectifs dans les prochaines années.

Recommandations :

-Améliorer la structuration de la spécialité « Mécatronique et Microsystèmes »

Cf. réponse de la spécialité concernée

-Mieux positionner la spécialité « Qualité et Management des Performances »

Cf. réponse de la spécialité concernée

-Améliorer le suivi professionnel des étudiants

Pour ce qui est du suivi du devenir des diplômés, nous rappelons que l'Université de Franche-Comté a décidé de généraliser un dispositif de suivi de ses diplômés. Les diplômés de DEUST, Licence 3 et Master 2 qui ont quitté l’Université de Franche-Comté après l’obtention de leur diplôme, sont interrogés, deux ans après, sur leur parcours et leur situation à la date de l’enquête (emploi, études, caractéristiques de l’emploi ou des études). Les diplômés sont invités, par courrier, à renseigner un questionnaire en ligne. Les responsables de diplômes sont chargés des relances éventuelles afin d’assurer un taux de retour satisfaisant. L’exploitation des données est assurée anonymement par l’Observatoire de la formation et de la vie étudiante.

En sus de ce dispositif global, la mention assure via son secrétariat administratif et les équipes pédagogiques des spécialités un suivi en continu du devenir professionnel des étudiants diplômés de la mention via le maintien à jour d’une base de données, par l’envoi de questionnaires permettant de connaître la situation professionnelle des diplômés et son évolution dans le temps. Le conseil de perfectionnement de chaque spécialité animé par son responsable a pour mission d’examiner le devenir des diplômés et de proposer des évolutions du contenu de la formation.Le suivi des diplômés s’appuie également sur les associations d’anciens étudiants existantes ; SAPI2A : Association des anciens de SAPIAA,AQUB : Association Qualité Université Besançon,Association des anciens de l'IUP GMP-Ingénierie,…Des représentants de ces associations sont présents dans les conseils de perfectionnement des spécialités.

Spécialité : Eco-conception

Réponse aux experts

L’expert a souligné comme point fort l’appui de la spécialité sur un laboratoire reconnu. Il s’agit sans doute du département de Mécanique Appliqué de l’Institut FEMTO-ST. Il ne faut cependant pas oublier l’appui fort sur le Laboratoire de Biologie Environnementale (LBE) et les laboratoires de Physique et Chimie (UTINAM et LCPR). Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire s’appuyant sur trois domaines scientifiques reconnus à l’UFR-ST (Mécanique, Biologie Environnementale, Chimie).Le recrutement bénéficie de cette spécificité et les étudiants proviennent de plusieurs licences scientifiques différentes: Mécanique, Biologie, Chimie,… La licence de biologie notamment, constitue un vivier important d’étudiants. Un certain nombre d’entre eux souhaite s’orienter vers des métiers proches de l’industrie, accessibles avec le Master éco-conception. En 2008 sur 20 étudiants inscrits en première année, 12 ont une licence de Mécanique et 8 une licence dans une autre spécialité. Cette pluridisciplinarité nous apparaît donc plutôt comme un atout et non comme un handicap pour le recrutement d’étudiants.La remarque de l’expert concernant le rapprochement des deux parcours de la spécialité nous parait justifiée pour la population d’étudiants ayant une licence de mécanique. Les étudiants venant de biologie, de chimie,…ont une autre culture scientifique et technique. Les métiers auxquels ils se destinent sont en conséquence différents. Les biologistes, chimistes,… se destinent à l’éco-conception et à la gestion environnementale de sites, alors que les mécaniciens se destinent à des fonctions plus techniques tant en éco-conception qu’en éco-production. Il convient donc à notre avis de conserver deux parcours distincts adaptés à ces futurs métiers. L’intitulé des parcours pouvant utilement être changé en éco-conception de sites et éco-conception de produits.

Spécialité : Qualité et Management des Performances

Réponse aux experts

L'ensemble du parcours est cohérent. Cependant, la notion de qualité touchant à tous les métiers, pourquoi ne pas l'intégrer à l'ensemble des différentes spécialités plutôt que de la traiter comme une spécialité indépendante ?Plus qu'une spécialité autonome et indépendante, cette formation devrait contribuer à former tout ou partie des étudiants de la mention SPI à la qualité et plus particulièrement à la fonction d'animateur qualité.

Le Master QMP (Qualité et Management des Performances) a pour objectif de former des responsables ou directeurs qualité avec la compétence de gérer efficacement l'approche managériale organisationnelle, technique, méthodologique, humaine, économique et / ou réglementaire (normes, directives, etc.) d'une entité, quel que soit le secteur d'activité (industriel ou service, privé ou public).

Ce Master a pour vocation de préparer les étudiants à un métier à part entière, métier comportant plusieurs volets :

- conformité et amélioration du produit et du service,- conformité et amélioration de l'organisation,- conformité et amélioration du système de management de la qualité et de ses

processus.

Dans les spécialités de masters présentées dans la mention SPI, les programmes comporteront des modules mutualisés concernant des outils qualité orientés produit, tels que les plans d'expériences, l'AMDEC produit, les plans de surveillance…Ce complément d'enseignement dans chacune de ces spécialités ne permet pas aux diplômés d'acquérir les techniques du management, indispensables à la conduite de projets industriels ou des missions de service.

La mission du Master QMP est de former des cadres en support méthodologique des cadres techniques et de leur apporter une vision globale de l'entité. Ces cadres ne sont pas nécessairement originaires d'un domaine des sciences pour l'ingénieur mais d'origines diverses. D'ailleurs, plus de 50% de nos diplômés proviennent des sciences humaines, du droit économie et gestion, de l'agroalimentaire et de la santé.

Cela explique les raisons pour lesquelles notre UFR demande le maintien de ce master en tant que spécialité indépendante.

L'habilitation du Master Qualité et Management des Performances et très souhaitée par notre UFR car :

- Notre Université a été la première université française à avoir mis en place des formations en qualité :

- le DU RGQ (Responsable en Gestion de la Qualité) niveau Bac +3 en 1980,- le DEUST-TQI (Technicien Qualité Industrielle) niveau Bac +2 en 1984,- le DESS GIQ (Gestion Industrielle de la Qualité) niveau Bac +5 en 1991.

(Avec le LMD, le DEUST-TQI a été maintenu à ce jour mais ne sera plus délivré à partir de l'an prochain et le DESS a été abandonné pour ouvrir le Master QMP).

- Notre UFR a été aussi la première à proposer des formations qualité avec des enseignements organisés sous forme modulaire à niveau Bac +4 et 5, pour permettre aux personnes en situation d'emploi, d'obtenir un diplôme en 2 ou 3 ans selon leur possibilité.

- Le Master QMP a toujours été et demeure très attractif. Il enregistre chaque année l'un des flux les plus importants, avec un recrutement régional, national et international.

- Enfin, les entreprises nous apportent chaque année leur soutien qui se traduit par des aides financières (taxe d'apprentissage), des offres de stage et des offres d'emploi.

L'attribution de neuf ECTS pour l'anglais est peut-être élevée.

Pour atteindre les objectifs visés (l'objectif à moyen terme étant d'obtenir une certification en langue anglaise à un niveau TOEIC 750 ou équivalent) et les compétences à acquérir en termes de connaissances en anglais, nous avons proposé dans notre dossier 6 crédits pour 48 heures de face à face pédagogique en 1ère année et 3 crédits pour 30 heures en 2ème année. Le nombre de crédits respecte la note de cadrage qui nous a été définie par notre Université.

Une analyse succincte du devenir des diplômés laisse entrevoir une fraction importante de diplômés en recherche d'emploi mais le suivi du devenir de ces diplômés est très léger.

En dehors du dispositif de suivi de ses diplômés mis en place par l'Université de Franche-Comté et l'engagement pris par l'UFR ST de mettre en place un secrétariat dédié à la mention SPI pour le suivi des diplômés issus des sept spécialités présentées, le Pôle Qualité de l'UFR ST dispose et ce, depuis sa création, de son propre secrétariat à temps plein (deux secrétaires employées à 70% chacune) pour gérer deux formations qualité, le DEUST-TQI (Technicien Qualité Industrielle) 1ère et 2ème année, et le Master QMP (Qualité et Management des Performances) 1ère et 2ème année.

Outre ses tâches quotidiennes, ce secrétariat a pour mission le suivi des diplômés de ces deux formations.

Un imprimé à renseigner sur sa situation professionnelle est adressé trois fois par an à tout étudiant, des promotions des trois dernières années. Ceux qui apparaissent à la recherche d'un emploi, reçoivent systématiquement toutes les offres des entreprises adressées au Pôle Qualité.

Une enquête récente donne les résultats affichés dans les tableaux ci-dessous :

2004-2005 2005-2006 2006-2007 *

Effectifs 25 21 25

Diplôme non obtenu 2 8% / /

3 (1 redoubl + 2 inscrits

ayant abandon

nés)

4,4%

Poursuite d'études / / 1 4,75% 2 8

,7%

Emploi 17 68% 15 71,5

% 15 65,2%

Recherche d'emploi 2 8% 4 19% 3 13%

Sans nouvelle 4 16% 1 4,75

% 2 8,7%

* Pour l'année 2006 / 2007, les pourcentages ont été calculés par rapport à 23 étudiants, deux inscrits ne s'étant jamais présentés.

Une analyse rapide montre que sur trois ans, neuf étudiants seulement (en partie des étrangers) sur soixante-neuf inscrits sont à la recherche d'un emploi.

Quelques exemples de sociétés qui ont embauché nos étudiants : KNAUF (Ste Marie en Chanois) – SUPERFOS (Besançon) – ALTEN Rhône-Alpes (Seyssinet Pariset) – DENSTPLY MAILLEFER (Suisse) – FUJI AUTOTECK France (Valentigney) – CHU St Jacques (Besançon) – DELPHI SLOVENSKO (Slovaquie) – BOURBON (St Lupicin) – ALCAN PACKAGING (Chalon) – INEXIA Filière SNCF (Besançon) – AESCULAP (Chaumont) – CHU (Dijon) – MHICC (Canada) – JEDELE (Altkirch)…

Remarque :Nous n'avons malheureusement que très peu d'informations concernant les étrangers qui sont retournés dans leurs pays.

Spécialité : Mécanique et Ingénieries

Réponse aux experts

1- Pour une spécialité à voie recherche, l’insertion professionnelle reste à démontrer

Bien qu’elle s’appuie en grande partie sur les compétences scientifiques d’un département de recherche (Département de Mécanique Appliquée de l’institut FEMTO-ST), il ne s’agit pas d’une spécialité à voie recherche uniquement. Depuis plus de 20 ans, il existait à Besançon une finalité recherche constituée de deux DEA (Matériaux et surfaces et AOEMS) et une finalité professionnelle constituée d’un DESS (Ingénierie des composants et des systèmes mécaniques) créé en 1999. Ce DESS a été mis en place pour répondre à un besoin industriel local et national dans le domaine de la simulation numérique en mécanique allant du matériau à la structure en passant par les procédés de fabrication. Les débouchés sont nombreux et sont amenés à croître dans les prochaines années compte tenu des exigences économiques et techniques de plus en plus importantes auxquelles doivent faire face la recherche et les industries concernées.

Lors de la vague B du LMD en 2004, ces DEA et DESS ont été fusionnés pour donner lieu au master Mécanique et Ingénieries à finalités professionnelle et recherche, selon un schéma en Y. La finalité professionnelle a gardé les principales spécificités du DESS qui sont maintenues et élargies dans le projet actuel, organisé selon un schéma en T à finalités P ou R. De par son contenu, les débouchés de la finalité professionnelle de la spécialité se tournent vers l’ensemble du milieu industriel à dominante mécanique (transports, transformation et industrie mécanique, métallurgie, énergie) ou vers la recherche (organismes publics ou privés) au sein des départements « Calcul », « Structures » ou « Mécanique » ou encore vers des sociétés de service en informatique spécialisées dans le développement de logiciels de simulation numérique.

La finalité Recherche est induite par le stage en laboratoire.

2- Baisse des effectifs

En année 1, l’effectif est stable et il est en moyenne de 15 étudiants sur les 10 dernières années.Dans la finalité professionnelle, l’effectif (12 étudiants en année 2 en moyenne) est relativement constant depuis 1999.

La baisse des effectifs en année 2 est surtout due à la baisse des effectifs dans la voie recherche. Pour remédier à ce problème, il est proposé une spécialité à deux finalités P et R articulées selon un schéma en T qui remplace le schéma actuel en Y. Les étudiants suivent le même cursus disciplinaire sur 3 semestres de tronc commun. La finalité Recherche est induite par le stage en laboratoire qui se déroule au semestre 4 du master. La finalité P est induite par la conduite d’un projet et d’un stage en milieu industriel en semestre 4.

3- Améliorer le suivi du devenir des diplômés

Deux niveaux de suivi des diplômés sont envisagés :- Au niveau de la spécialité : Le conseil de perfectionnement de la spécialité animé par le responsable de la spécialité, constitué d'enseignants-chercheurs et d'industriels, sera mis en place en septembre et aura pour mission d’examiner le devenir des diplômés et de proposer des évolutions du contenu de la formation. Il sera aidé en cela par l'association des anciens, issue de l'association des anciens de l'IUP GMP-Ingénierie et Qualité.- Au niveau de la mention : Cf. réponse générale de la mention.

Spécialité : Systèmes Automatisés de Production pour les Industries Agro-Alimentaires

Réponse aux experts En ce qui concerne les flux entrants dans un avenir proche, les demandes d’informations nombreuses ces dernières semaines venant d’étudiants intéressés par la spécialité nous conduisent à penser à une évolution positive des flux dès la rentrée prochaine.

Rappel : après une dizaine d’années de fonctionnement d’un IUP SAPIAA avec un effectif d’environ 20 étudiants par promotion recruté au niveau national, la spécialité de Master SAPIAA, repensée, n’a que deux ans d’existence. Sur ces deux années, on recense 7 étudiants en M1 en 2006, 12 en 2007.

Pour augmenter ces flux, qui ne sont certes pas suffisants à ce jour et qui devraient atteindre 18 à 20 étudiants, plusieurs actions ont été entreprises :

- la promotion de la spécialité par l’équipe pédagogique auprès de l’ensemble des étudiants de licence (L3) de l’Université de Franche-Comté susceptibles d’intégrer notre formation,

- la promotion de la formation via les sites internet de l’université (http://sciences.univ-fcomte.fr/formations/listedesformations.htm) et de la formation (http://www.sapiaa.com),

- la participation récente aux Journées Portes Ouvertes de l’Université de Franche-Comté,- la participation prochaine au salon de l’apprentissage.

Ces actions devraient permettre de faire connaitre nos spécificités auprès d’un plus large public. Il est à noter que, concernant les deux premières actions, elles sont effectuées non seulement par des enseignants de la spécialité, mais également par des étudiants en cours de formation SAPIAA. L’impact de la participation des étudiants SAPIAA est très positif dans la mesure où cela favorise un échange plus direct avec les étudiants potentiellement intéressés.

D’une manière générale, les flux entrants sont les suivants : la spécialité SAPIAA vise des compétences à la fois en process-équipements, méthodologies de production et produit. De ce fait, elle intègre des étudiants dont la formation initiale est en Sciences de la Vie et d’autres dont la formation initiale est en Sciences pour l’Ingénieur et leur donne la compétence complémentaire tout en complétant leur spécialité d’origine. La fiche suivante (Structure et passerelles) permet de visualiser les origines des flux entrants sur lesquelles nous comptons dans les années à venir.

Concernant l’analyse des flux entrants en 2006 et 2007, les origines des étudiants recrutés sont résumées dans le tableau suivant.

Origine des étudiants du Master SPI spécialité SAPIAAAnnée Nombre

total d’étudiants

Nombre d’étudiants venant de

licences de l’Université de Franche-Comté

Nombre d’étudiants

venant d’une autre formation

française

Nombre d’étudiants

venant d’une autre formation

étrangère

Nombre d’apprentis

2006-2007 7 3 Chimie, 1 EEA, 1 SVT, 1 GPI 1 0 5

2007-2008 12 6 chimie, 2 SVT 2 2 12

Fiche Structure et passerelles

Spécialité : Systèmes Automatisées de Production dans les Industries Agro-Alimentaire

* après adaptation du parcours

Formation

continue

Master

SAPIAA

Licences

Mécanique et/ou Biologie ChimieGénie Mécanique Sc. de la vie PhysiqueEEASciences et Ingénieries des systèmes de ProductionIngénierie Electrique

Formations

européenneset

extra-européennes

Formations

qualifianteset

en apprentissage

Spécialité : Mécatronique et Microsystèmes

Réponse aux experts

1. Eléments complémentairesLa spécialité « Mécatronique et Microsystèmes » est le regroupement de la spécialité « Mécatronique » actuelle et d’une partie de la spécialité « Electronique et Optique ». L’objectif est de donner aux étudiants les connaissances et les compétences nécessaires dans les domaines de :

- la production industrielle,

- la conception des produits mécatroniques,

- la conception des systèmes électroniques embarqués et des systèmes d’instrumentation.

Dans le cadre de la professionnalisation les trois parcours s’appuient sur une vingtaine d’années d’expérience obtenues pour les deux premiers parcours dans le cadre du DESS « Productique Appliquée » et pour le troisième dans le cadre du DESS « Systèmes de Mesures, de Tests et d'Imagerie Industriels ».

Les compétences locales dans le domaine de la productique (ingénierie de production et de conception) sont attestées par l’existence à Besançon d’un AIP (Atelier Inter établissement de Productique) et d’un Institut de Productique. Elles s’appuyaient sur les recherches menées au Laboratoire d’Automatique de Besançon (devenu département AS2M Automatique et Systèmes Micro-Mécatronique de l’institut FEMTO-ST depuis le 1/1/8).

L’émergence et le rapide développement dans ce laboratoire d’une recherche de haut niveau en microrobotique a naturellement conduit, par rapprochement avec certains travaux de Productique au concept de Mécatronique et même de Micromécatronique. L’intérêt régional pour la mécatronique est manifeste depuis une quinzaine d’années et s’est concrétisé, notamment, par le Congrès Europe Asie de mécatronique qui se tient alternativement depuis 1992 au Japon et à Besançon ou à Annecy.

Le label Mécatronique intéresse également l’ENSMM qui a obtenu un label Erasmus Mundus : « Mechatronic and Micro-Mechatronic Systems ». Qui plus est, l’Université de Franche-Comté et l’ENSMM viennent d’être sollicitées pour participer à un projet franco japonais de collaboration en mécatronique en enseignement et en recherche avec la perspective d’un double diplôme (projet IROM : « International Organisation for Research and Education on Mechatronics »).

Afin de proposer des produits à forte valeur ajoutée grâce à un comportement intelligent, les PME et les grandes entreprises ressentent désormais le besoin de posséder des compétences en systèmes embarqués. Ce développement est particulièrement notable dans le domaine automobile, cher à la Franche-Comté, où le nombre de capteurs, actionneurs et systèmes intelligents dans une voiture ne cesse d'augmenter. Suite aux souhaits formulés par des entreprises, cela s’est traduit au cours de ces dernières années par une augmentation de l’enseignement autour de l’électronique pour l’embarqué. L’instrumentation étant toujours aussi présente dans la formation et reconnue par les entreprises qui proposent de façon récurrente des projets, des stages et des emplois. Ces compétences en instrumentation permettent aussi un gain de temps et de qualité en permettant par exemple d'automatiser et de rendre plus fiable des tests de produits.

2. Dimension professionnelle

Le lien avec le monde industriel est essentiellement établi au niveau des stages et des projets de fin d’étude. En particulier, les projets de fin d’étude, traités par des groupes de 3 étudiants sont obligatoirement des sujets soumis par une entreprise. A cet effet, nous avons établi depuis des années un partenariat stable avec une vingtaine d’entreprises régionales qui prennent également régulièrement des stagiaires. Dans les deux spécialités actuelles, il est vrai qu’il n’y a que 3 intervenants extérieurs

pour un volume de 55h (non comptés quelques conférences). Nous nous engageons à passer à une dizaine d’intervenants extérieurs pour environ 150h dans les années à venir.

3. Parcours rechercheLa spécialité s’appuie sur un potentiel recherche important et reconnu dans le domaine des sciences pour l’ingénieur regroupé au sein des départements AS2M-Automatique et Systèmes Micro-Mécatronique et MN2S-Micro-NanoSciences et Systèmes de l’institut FEMTO-ST. Elle apporte les connaissances essentielles en regard des principaux axes de recherche de ces deux départements : microtechniques et microsystèmes, instrumentation, systèmes multiphysiques, automatique avancée, génie industriel.

Les étudiants choisissant une finalité recherche pourront faire une thèse dans les domaines suivant : Microrobotique, conception intégrée de produits mécatroniques et micromécatroniques, commande de systèmes complexes, productique, microsystèmes et (micro-)instrumentation. Ces domaines sont des axes forts de recherche de l'Institut FEMTO-ST. Les étudiants, suivant leurs choix d’options, possèdent aussi des connaissances générales en physique (mécanique ou optique) et des compétences transverses suffisamment importantes pour pouvoir éventuellement faire une thèse dans d'autres départements de l’institut ou dans d'autres centres de recherche. Cette année, deux étudiants du parcours « microsystèmes » sont actuellement en stage dans des laboratoires de l’Université de Neuchâtel.

Par ailleurs, l’existence à Besançon au sein de l’institut FEMTO-ST de l'une des six centrales de technologie du 1er cercle en France (réseau RTB) permet aux étudiants de recevoir une formation de qualité en microtechnologies (Centrale MIMENTO). Cette formation correspond à une compétence régionale reconnue et matérialisée par un pôle de compétitivité.

4. Description des flux sortants

Situation des diplômés 8 mois après leur sortie

Dipl. Rép. CDI CDD CNE Etude (dont thèse)

Rech. Emploi

DESS PA 04 18 15 11 1 1 1 1

Master MT

pro 05

16 8 5 3

Master ELO pro 05

8 7 2 3 2

Master ELO pro 07

4 4 3 1

Nous n’avons pas encore de données pour la promotion 2007 de l’actuelle spécialité Mécatronique, (l’enquête sera faite début juin). Néanmoins, en septembre 2007, à la fin des soutenances de stage, sur 21 diplômés, 16 ont déclaré avoir des propositions d’embauche fermes ou en bonne voie. Pour les 5 restants, 2 chinois retournaient en Chine. Pour les étudiants du parcours pro EIST de la spécialité Electronique et Optique, tous sont embauchés dont 3 directement suite aux stages. Les contacts avec les anciens étudiants sont maintenus et ceux-ci proposent à leur tour des sujets de stage.

5. Prévisions 2008-20012

EFFECTIFS 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012Formation initiale 24 24 24 24Formation continue 2 2 2 2

Cette prévision est basée sur les flux du présent quadriennal, soit 8 étudiants par parcours en formation initiale. Nous espérons en plus environ 2 étudiants en formation continue du fait du passage à une fonctionnement en alternance permettant les contrats de professionnalisation.

6. Mutualisation du M1

Il nous semble difficile de mutualiser entièrement le M1, il l’est déjà pour les deux parcours « Conception et Exploitation des Systèmes de Production (CESP) » et « Innovation et Conception (IC) » qui partagent un certain nombre d’unités d’enseignements UE (Technologie et CAO, Robotique, Productique), lesquelles ne concernent pas le parcours « Electronique et Systèmes Embarqués » où certaines unités d’enseignements sont mutualisées avec la spécialité PICS d’une autre mention de master (MOSS). Nous proposons une solution intermédiaire consistant à avoir un M1-Semestre 1 commun avec quelques UEs optionnelles permettant aux étudiants une réorientation totale à la fin du M1-semestre 1 et une réorientation partielle (choix entre CESP et IC) à la fin du M2-Semestre 2.

7. Dossier modifié

Suite à la demande de l’expert de l’AERES, nous joignons la version modifiée du dossier de la spécialité (voir fichier joint Annexes-masterSPI-MTMS). Il comprend, en particulier une présentation plus détaillée des compétences ainsi qu’un tableau des entreprises régionales avec lesquelles nous avons une relation récurrente (projets de fin d’étude et stages étudiants).

Spécialité : Ingénierie Thermique et Energie (ITE)

Réponse aux experts

Suivi du devenir des diplômésCf. réponse au niveau de la mention

Insertion professionnelle Les secteurs d’activités liés à l’énergie au sens large sont actuellement très pourvoyeurs d’emplois. L’insertion professionnelle des diplômés de la spécialité ITE s’en ressent donc très favorablement, notamment pour les diplômes du parcours professionnel, qui trouvent assez facilement des emplois de cadre en particulier dans les secteurs liés à la thermique de l’habitat, aux utilisations des énergies renouvelables et à l’ingénierie numérique.Nous présentons ci-après une mise à jour du bilan de l’insertion professionnelle relative à la spécialité Ingénierie Fluidique et Thermique depuis la mise en place du LMD ainsi que quelques précisions sur les débouchés pour la dernière promotion en date (2006/07).

Bilan synthétique de l’insertion professionnelle depuis la mise en place du LMD

2004-05 2005-06 2006-07

M2

Pro

Effectif 23 31 22Diplômés 22 31 17

Poursuite d’étude et débouchés

- 16 CDI- 2 CDD- Pas de retour pour 4 diplômés

- 21 CDI- 2 CDD- 2 poursuites en thèse- 3 poursuites en master Recherche- Pas de retour pour 3 diplômés

- 13 CDI- 2 CDD- 2 poursuites en master Recherche

M2

Rech

Effectif 9 16 11Diplômés 5 9 2

Poursuite d’étude et débouchés

- 1 CDI- 2 poursuites d’études- Pas de retour pour 2 diplômés

- 1 CDI- 2 poursuites en thèse- 3 poursuites en master Pro- Pas de retour pour 3 diplômés

- 2 CDI

Détail de l’insertion professionnelle de la dernière promotion (2006/07)

Concernant le parcours professionnel de la spécialité Ingénierie Fluidique et Thermique, nous avons les statistiques suivantes :

- 17 diplômés sur 22 inscrits- 7 mois après l’obtention du diplôme, 15 diplômés ont un emploi (13 CDI et 2 CDD) et 2 sont

en poursuite d’études (master recherche)- Sur les 15 diplômés en emploi, 13 occupent un emploi de cadre (ingénieurs, chargés

d’affaires), 2 seulement sont techniciens.- Au niveau du secteur d’activités,

. Thermique de l’habitat : 9 emplois

. Systèmes thermiques industriels : 3 emplois

. Ingénierie numérique : 3 emplois- Au niveau de la localisation, 8 diplômés ont un emploi dans la région Franche-Comté.

Concernant le Parcours Recherche, les 2 diplômés de la promotion 2006/07 occupent actuellement un emploi d’ingénieur R&D.

Spécialité : Procédé et traitement de l’énergie électrique

Nouvelle dénomination demandée : Energie Electrique

Réponse aux experts

L’insertion professionnelle est décrite de manière très succincte.

Le secteur de l’énergie, et en particulier celui de l’énergie électrique, est actuellement porteur et les étudiants ne rencontrent pas de difficultés particulières pour trouver un emploi dans le secteur industriel, très majoritairement à des postes de cadres. La région du Nord Franche-Comté est particulièrement riche en grandes entreprises dans ce secteur (Alstom, Converteam, General Electric par exemple). L’analyse sur l »insertion professionnelle fournie dans le dossier correspond aux données issues de l’outil mis en place de façon centralisée à l’Université. Le bilan transmis à nouveau ci-dessous est issu de ces enquêtes.

Devenir des diplômés du DESS de Génie Électrique 2003-2004− 15 diplômés sur 19 ont été enquêtés (les autres n’ont pu être contactés)− 12 diplômés sont en emplois (tous à temps plein), 2 en recherche d’emploi et 1 en étude

(doctorat)− Sur les 12 diplômés en emplois, 11 sont cadres ou ingénieurs et 1 seul est technicien− Au niveau du secteur d‘activités, 10 diplômés sont dans l’industrie, 1 est dans le BTP et

un dernier dans le secteur des services aux entreprises− 8 diplômés sont en CDI et 4 en CDD− Au niveau de la localisation, 5 diplômés exercent leur emploi en Franche-Comté, 2 en

Alsace, 2 en région parisienne, 1 en PACA et 2 diplômés sont en emploi à l’étranger.Cette enquête montre un bon taux d’insertion à 24 mois avec une quasi-totale valorisation du diplôme à un niveau de cadre. La majorité des étudiants trouvent un emploi de type CDI dans l’industrie et la localisation des diplômés met en évidence une mobilité des étudiants du DESS de Génie électrique supérieure à la moyenne de celle des étudiants des autres DESS de l’Université de Franche-Comté qui sont plus de 80% à rester en Franche-Comté.

Devenir des diplômés du Master PROTEE 2004-2005− Sur 19 diplômés du Master spécialité PROTEE et sortis de l’Université de Franche-Comté

(les diplômés restés en études à l’Université de Franche-Comté n’ont pas été enquêtés), seuls 7 étudiants ont répondu à l’enquête électronique proposée sur le site Internet de l’Université, ce qui ne permet pas de tirer de conclusions claires.

− 6 diplômés sont en emplois (tous à temps plein), 1 en recherche d’emploi et 1 en études (doctorat)

− Sur les 6 diplômés en emplois, 5 sont cadres ou ingénieurs et 1 seul est technicien− Au niveau du secteur d’activités, 5 diplômés sont dans l’industrie, 1 est dans le commerce− 5 diplômés sont en CDI et 1 seul est en CDD− Au niveau de la localisation, les 6 répondants en emplois sont employés en Côte d'Or,

Rhône, Hauts de Seine, Territoire de Belfort, Haut Rhin et SuisseLe faible taux de retour ne permet pas de tirer de conclusions générales sur la première année du LMD au niveau du Master spécialité PROTEE, même si les chiffres disponibles semblent confirmer l’analyse relative au DESS de Génie Electrique.

L’utilisation du sigle PROTEE masque un peu la thématique Génie Électrique

Nous proposons de renommer la spécialité « Énergie Électrique », de façon à la rendre plus cohérente avec le contenu des enseignements et surtout plus lisible, le sigle PROTEE n’étant probablement pas assez explicite.

Il conviendrait de mettre en place un meilleur suivi du débouché des étudiants

Cf. réponse au niveau de la mention.

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de AERES Master Sciences humaines et sociales Mention Psychologie Demande n° 20041282 AVIS GLOBAL Point concernant les effectifs

L’évolution prévisible des effectifs attendus pour le Master mention Psychologie durant le contrat quadriennal 2008-2011 va dans le sens d’une diminution progressive qui coïncide avec :

• une réalité globale de la baisse du nombre d’inscrits à l’Université ; • une volonté de correspondre au plus près aux possibilités de recrutement de nos étudiants

sur des postes de psychologues en Franche-Comté. Le maintien du recrutement pour 2008-2011 au niveau de celui du précédent quadriennal correspond à la création d’une spécialité Fonctions cognitives et à l’intégration dans les spécialités des étudiants inscrits dans la filière Recherche. L’effectif des étudiants en formation continue correspond au fait que de par sa structure et la nature des différents modules, cette formation est accessible à des professionnels qui peuvent faire certifier par validation des acquis de l'expérience certains enseignements concordant avec la nature et la durée de leur pratique professionnelle. Le nombre important de ces étudiants en reprise d’études justifie le nombre de places qui peut leur être attribué, sous réserve qu’ils remplissent, au même titre que les étudiants en formation initiale, les conditions d’accès à la 2ème année du Master. Si pour la première année, le recrutement était jusqu’à présent essentiellement local (Régions Franche-Comté et Bourgogne), on peut penser que la diffusion généralisée, à partir de la rentrée 2008 des modalités et contenus des formations sur le site de l’Université, stimulera le recrutement national. Par ailleurs, en ce qui concerne la deuxième année des spécialités, le nombre de dossiers de candidatures (plus de 500 pour l’ensemble des Masters CSF et TSE) montre que ces formations sont attractives sur le plan national.

Point concernant les débouchés Les données de l’Enquête insertion professionnelle 2006 fournies par l’Observatoire de la formation et de la vie étudiante de l’UFC, portant sur les Diplômés de DESS en 2004 indiquent que « 83% des diplômés 2004 occupent un emploi au printemps 2006 ». Ce chiffre concerne cependant la globalité des Masters et l’Observatoire ne dispose pas de données plus récentes. Les informations fournies par les Diplômés du quadriennal 2004-2007, à la demande des responsables des Masters CSF et TSE confirment que plus de 80% des étudiants trouvent au minimum des vacations, un CDD ou un CDI en tant que psychologue dans les 6 mois après l’obtention de leur titre. Les liens avec les organisations professionnelles, syndicales ou les psychologues maîtres de stage corroborent ces renseignements. L’équipe pédagogique est consciente que le dispositif de suivi des étudiants est à parfaire et invite les diplômés à répondre aux enquêtes de l’OVE.

Point concernant l’organisation générale du Master

Les enseignements communs à l'ensemble des trois filières en M1 correspondent à une volonté globale de l'université de Franche-Comté qui, dans la lettre de cadrage du 5 juin 2007 et en s’appuyant sur le projet d’établissement 2008-2011, indique clairement à la page 3 que «Concernant les masters, la généralisation des masters en T est la règle. Cela implique de tendre vers une année de M1 commune, un S3 différenciés selon les parcours ». L’organisation générale du Master Mention Psychologie répond à ces recommandations en

• mutualisant les enseignements en première année, sans distinguer les finalités, sauf pour la spécialité « Vieillissement et Société » ;

• spécialisant les enseignements de 2ème année avec mutualisation de l’unité transversale du semestre 3.

Suite à l’avis de l’expert de l’AERES, une modification importante est introduite qui consiste à répartir les cours et le stage sur les 2 semestres de la 2ème année et non plus sur le S3 pour les cours et le S4 pour le stage. Cet ajustement permet une meilleure gestion des volumes en présentiel des étudiants ainsi que des stages et de leur suivi. Par ailleurs, les UE ne sont jamais assurées par un seul enseignant. La maquette n’indique que le nom du responsable de chaque UE. Les charges de cours et TD se répartissent sur l’ensemble de l’équipe pédagogique, sur des collègues titulaires d’autres UFR et sur les professionnels extérieurs spécialisés.

Point concernant la formation à la recherche La lettre de cadrage du 5 juin 2007 citée précédemment précise qu’il ne « devrait plus y avoir de master professionnel ou de master recherche maintenu. » C’est dans ce sens que le Master Mention Psychologie spécialité Recherche du quadriennal 2004-2007 a été intégré en filière dans chacune des spécialités. La formation à la recherche est présente dès le M1 au travers d’une UE des semestres 1 et 2 intitulée Méthodologie et Stage 1 et 2. L’équipe pédagogique prend acte du manque de lisibilité de l’intitulé de cette UE pour :

• la renommer en TER et y préciser des contenus méthodologiques et statistiques spécifiques à la recherche, sous forme de séances dont certaines seront mutualisées et d’autres plus spécifiques à la spécialité envisagée par l’étudiant en M2, sur un volume de 24h TD, par semestre ;

• indiquer que la soutenance d’un Mémoire de Recherche a toujours été requise à la fin du M1 (ou de l’ancienne Maîtrise).

On notera aussi que l’enseignement d’une langue vivante étrangère est obligatoire dans le cadre de l’unité transversale du semestre 1 des Masters de l’UFC. La critique concernant la différenciation d’un parcours professionnel et d’un parcours recherche au sein des 3 spécialités a été prise en compte et débouche sur la mise en place aux semestres 3 et 4 d’une UE de Méthodologie de la recherche obligatoire pour les étudiants inscrits dans cette filière. Cette UE mutualisée pour les 3 spécialités intègre des enseignements statistiques et méthodologiques spécifiques à la recherche. L’étudiant inscrit en Recherche suivra donc obligatoirement cette UE et choisira 3 autres UE parmi les 4 offertes par sa spécialité. La distinction entre les parcours professionnel et recherche s’établit encore sur le type de stage et l’orientation du Mémoire de fin de M2 : mémoire de recherche préparatoire à l’inscription en Thèse ou mémoire à visée professionnelle.

CLINIQUE PSYCHOPATHOLOGIQUE, CLINIQUE DE LA FAMILLE

Point relatif aux choix théoriques et pratiques de la formation L’intitulé de la spécialité « Psychopathologie et clinique de la famille » prête en effet à confusion sur l’étendue du contenu et laisse à croire que la formation est exclusivement centrée sur la Famille. Pour une meilleure lisibilité, la spécialité est dorénavant dénommée « Clinique psychopathologique, clinique de la famille. » Notre conception du trouble et de la souffrance psychiques ne se limite effectivement pas à la seule lecture familiale. Elle inclut une approche de la personnalité du sujet au travers du bilan psychologique, du diagnostic et de la prise en charge thérapeutique. C’est en ce sens que le premier versant de notre formation est constitué par la clinique psychopathologique qui donne une compétence générale au psychologue clinicien. Le deuxième versant de la spécialité ouvre à une clinique de la famille qui s’appuie sur deux grands courants reconnus en thérapie familiale à savoir les orientations psychanalytique et systémique, permettant ainsi de replacer la compréhension de la souffrance psychique du sujet dans un environnement et un contexte familial et groupal.

Point concernant le nombre d’heures et les contenus des UE

Suite à l’avis AERES, une modification importante a été introduite qui permet de répartir pour la 2ème année, les cours et le stage sur les 2 semestres et non plus sur le S3 pour les cours et le S4 pour le stage. Le nombre d’heures par semestre pour chaque UE s’en trouve réduit et permet une meilleure distribution des volumes en présentiel des étudiants ainsi que des stages et de leur suivi. Aucune UE n’est assurée par un seul enseignant. La maquette n’indique que le nom du responsable de chaque UE. Pour la spécialité Clinique psychopathologique, clinique de la famille, les charges de cours et TD se distribuent sur l’ensemble de l’équipe pédagogique de cette formation, sur des collègues titulaires d’autres UFR (Droit et Sociologie) et sur les professionnels extérieurs spécialisés, en particulier PU-PH. Les contenus de la formation trouvent leur origine dès le semestre 6 de la Licence (UE optionnelle de 48h) puis sont développés par des enseignements spécifiques en M1 qui préparent à la spécialité. L’adéquation des contenus relève d’une progression qui explique qu’une unité de Sémiologie psychopathologique puisse se retrouver en M1 comme approfondissement des notions acquises en Licence, au travers de présentation de cas et d’une réflexion théorico-clinique approfondie. L’accent mis sur l’enseignement de la psychopathologie tout au long de la formation du psychologue clinicien correspond à la volonté de préparer au mieux les étudiants au futur de titre psychothérapeute. De même, l’UE Bilan psychologique n’est pas consacrée exclusivement aux seuls tests projectifs. Elle s’inscrit dans la continuité de l’UE Psychométrie de la Licence 3, de l’utilisation du bilan en lien avec la sémiologie et le diagnostic (M1) et porte en M2 sur la présentation détaillée des outils de l’examen psychologique : Echelles de Wechsler, Tests de dessins (Bonhomme, Famille, Arbre malade …), Figure de Rey, MMPI-A et 2, Echelles de dépression, d’anxiété, Tests de Vocabulaire, Rorschach, CAT, TAT … Dans le cadre de cette UE, les étudiants sont confrontés aux problèmes de l’analyse des protocoles, de l’élaboration d’un compte-rendu et de la restitution aux différents acteurs et demandeurs du bilan.

Point concernant les débouchés Cet aspect a déjà été développé dans la partie Avis global. On peut simplement préciser qu’il a été demandé aux étudiants des deux dernières promotions d’indiquer au responsable de formation leur parcours professionnel. Les données recueillies et qui portent sur une cinquantaine de diplômés depuis 2006 montre un taux d’insertion à six mois d’environ 80%, sous forme dans un premier temps de vacations ou de CDD à temps partiel, puis de CDI dans les secteurs hospitaliers, CMPP, PMI, SESSAD … (60%), associatifs (30%) ou divers (hors champ de la psychologie, inscription en Thèse …). Ce travail portant sur le devenir professionnel des Diplômés est à poursuivre et à développer dans un suivi à plus long terme, malgré les difficultés à recueillir ce genre d’informations auprès de professionnels plusieurs années après leur sortie de l’Université.

Point concernant la formation à la recherche La réponse donnée sur cet aspect dans l’Avis global vaut pour cette spécialité. A savoir que :

• les étudiants préparent et soutiennent en M1 un Mémoire dans une orientation clinique • s’inscrivent dans un TER qui correspond à leur projet pour le M2 tout en leur apportant

lors de séances mutualisées les outils indispensables à la recherche • poursuivent l’acquisition d’une langue vivante étrangère avec l’unité transversale du

semestre 1. Le lien formation-recherche est poursuivi en M2 selon les modalités déjà définies dans l’Avis global au point concernant cette formation à la recherche.

INTERVENTION PSYCHOSOCIOLOGIQUE, TRAVAIL ET SANTE Point concernant la cohérence de la formation

Le master psychologie intervention psychosociologique : travail et santé s'inscrit dans une filière dont les prémisses sont posés dès le sixième semestre de la licence de psychologie (une UE optionnelle de 48 heures). Dans le cadre du M1, compte tenu de la structure des masters retenue par l'UFC, non seulement il existe des enseignements spécifiques préparant à la spécialité du M2 (même s'ils sont obligatoires) mais de plus, dans le cadre d'enseignements de méthodologie (ou TER suivant la dénomination retenue), les étudiants intéressés prépareront un mémoire dans une orientation de psychologie sociale appliquée.

Point portant sur les liens avec l’entreprise, les milieux associatifs ou les collectivités locales S'il est toujours possible d'améliorer le lien avec le monde professionnel, on ne saurait sous-estimer la qualité actuelle de celui-ci visible au travers :

• de la diversité des lieux de stages qu'ils soient associatifs (organismes de formation pour adultes, associations œuvrant dans le champ de l'insertion), ou relevant du monde de l'entreprise (cabinet de recrutement, organismes de médecine du travail, d'amélioration des conditions de travail ...) ou encore de la fonction publique (hôpital); diversité que nous chercherons encore à développer.

• de l'intervention dans la formation de personnes qualifiées relevant de ces mêmes lieux.

Point relatif aux effectifs et débouchés Les processus mis en place par l'UFC pour suivre le devenir des étudiants est encore trop récent pour permettre de rendre compte de l'insertion des étudiants après le master de psychologie (les enquêtes de l'observatoire de la vie étudiante pour les diplômes de 2004 et 2005 restent globales pour l'ensemble des masters). Nous n'avons que quelques données concernant les diplômés de 2006 et 2007: 40 % sont psychologues du travail, (AFPA, en libéral, en cabinet, en association); 40% occupent un emploi dans le domaine du recrutement ou de l'insertion professionnelle (Conseiller ANPE, chargé de mission, Officier au centre d'études et de recherches psychologiques de l'armée de l'air, etc.); Les 20% restant se répartissent sur des situations variées: allocataire de recherche (thèse sur le burnout), emploi hors du cadre de la formation. Il s'agit donc d'une insertion satisfaisante. Nous sommes conscients de la nécessité d'améliorer le dispositif de suivi. Il n'y a pas d'augmentation du nombre prévu d'étudiants (nombre qui, de plus, intègre désormais des étudiants du parcours recherche). Il est évident que nous devons nous efforcer de rendre plus lisible un parcours recherche (mutualisé avec les autres spécialités).

PSYCHOLOGIE COGNITIVE ET NEUROPSYCHOLOGIE

Point portant sur la justification de la spécialité Tout d'abord, nous tenons à souligner que si en Franche-Comté et dans certaines régions limitrophes un bon nombre d'institutions recrutent des psychologues d'orientation cognitive et des neuropsychologues (par exemple, centres mémoires, centres des troubles du langage, institutions pour personnes âgées, Instituts médico-pédagogiques, Services d’éducation spéciale et d’aide à domicile …), il n'existe à ce jour pas de formations à ces métiers dans cette partie de la France. Les psychologues qui travaillent aujourd'hui dans ces institutions ont été formés dans des régions éloignées. De plus, il est à noter que l'université de Bourgogne ne propose pas de formations professionnelles en psychologie cognitive/neuropsychologie. Dans le cadre de partenariats à venir entre l'Université de Franche-Comté et l'Université de Bourgogne (partenariat commencé récemment par la création d'un PRES), la création d'un tel master offre très certainement de très bonnes perspectives tant pour la formation que pour l'insertion professionnelle des étudiants. Afin de rendre plus lisible l'intérêt du master proposé nous avons choisi de changer son nom, à la place de "fonctions cognitives" nous proposons de le nommer "Psychologie cognitive et neuropsychologie". De plus, nous allons augmenter dans les enseignements proposés la part ayant trait à la neuropsychologie, chose rendue possible par un nouveau recrutement au sein de notre équipe pédagogique (cf. point suivant).

Point concernant l’équipe pédagogique

Lorsque le projet a été déposé, il y a un an, l'équipe pédagogique du master s'appuyait effectivement essentiellement sur deux enseignants-chercheurs (André Didierjean, Pr. et Fabien Mathy, MCF). Depuis, deux nouveaux MCF sont venus consolider cette équipe. Dans la perspective de développer la filière "cognitive", l'université de Franche-Comté a recruté l'an passé un maître de conférences en psychologie cognitive : Eric Laurent. De plus, nous recrutons cette année un nouveau maître de conférences plus orienté vers la neuropsychologie (poste 16MCF 0636). Ce noyau de base devrait permettre, avec l'appui d'intervenants extérieurs, d'offrir une formation en psychologie cognitive et en neuropsychologie de qualité.

Point relatif à la cohérence M1 M2 La réponse à cette remarque qui concerne l'ensemble des masters de psychologie a été fournie dans la partie commune aux différents masters de psychologie. La contrepartie du souhait de l'université de Franche-Comté que le M1 soit commun à tous les masters offre aux étudiants du master "psychologie cognitive et neuropsychologie" un socle de connaissances en psychologie clinique et sociale qui ne peut que profiter à des psychologues qui sur le terrain auront ensuite à prendre en compte des réalités complexes et multiples.

Point portant sur la dimension pratique de la formation Dans la place limitée réservée aux UE dans la maquette nous n'avons pas spécifié en détail les différentes méthodes et tests qui seront enseignés. Le choix que nous avons fait initialement est d'enseigner les méthodes et tests "classiques" de la psychologie cognitive et de la neuropsychologie dans des UE à orientation thématique et non dans des UE méthodologiques séparées. C'est dans le cadre de chacune des UE orientées vers une ou plusieurs fonctions cognitives que seront présentés les tests et méthodes permettant le diagnostic et, éventuellement la remédiation. C’est dans ce cadre principalement que seront invités les intervenants extérieurs, qui ont l’expertise suffisante pour établir des diagnostics liés aux fonctions intellectuelles. Toutefois, la répartition des UE sur l'ensemble de l'année et non en un seul semestre, désormais acceptée par l'université de Franche-Comté, nous rend possible la création au premier semestre d'une UE "Méthodologie des interventions en psychologie et neuropsychologie".

Point concernant les liens avec le terrain. Les liens de l'équipe avec le terrain nous semblent en rapport avec les objectifs du master. À titre d'illustration un projet ANR a été déposé en 2008 par deux des membres de l'équipe enseignante qui seront précisément responsables de ce master (Eric Laurent, porteur du projet ANR, et André Didierjean) en réponse à l'appel "Maladies neurologiques et maladies psychiatriques" proposé cette année par l'ANR. Ce projet intitulé " Marqueurs oculomoteurs précoces de la maladie d’Alzheimer : test de valeur prédictive dans le diagnostic différentiel dépression/Alzheimer" associe les 3 structures et personnes suivantes :

Au sein de ces trois équipes participent à la demande ANR les personnes suivantes :

Il nous semble que ce projet atteste de collaborations réelles entre les porteurs du projet de master et des structures (Centre Mémoire de Ressources et de Recherches de Besançon, Laboratoire de Psychopathologie et de Psychologie Médicale de Dijon) de recherche ou professionnelles susceptibles d'être formatrices et/ou employeur selon le cas. Nous comptons en particulier sur nos relations privilégiées avec le CMRR de Besançon pour faciliter l'obtention de stages et aider ensuite au recrutement d'une partie des étudiants formés. Nous avons également des contacts avec certaines structures spécialisées comme les Instituts Médico-Educatifs (IME) ou encore certaines maisons d'accueil de personnes en retraite.

Point concernant la formation à la recherche La réponse à cette remarque qui concerne l'ensemble des masters de psychologie a été fournie dans la partie commune aux différents masters.

VIEILLISSEMENT ET SOCIETE

Point concernant l’implantation de cette spécialité en Psychologie Le Département et le Laboratoire de Psychologie EA 3188 portent le dossier en tant que coordinateurs pour l'organisation de cette formation pluridisciplinaire et non pour prioriser l'aspect psychologique du vieillissement. La spécialité proposée vise à mettre en avant une

transdisciplinarité dans les Sciences Humaines concernant la prise en charge du Vieillissement et non à spécifier une discipline en particulier. L’implantation de ce master en (et non de) psychologie, section coordinatrice de la formation, peut s’expliquer par : • l’avis éclairé et le soutien des Universités de Franche-Comté et de Bourgogne pour cette

implantation ; • le consensus des autres disciplines (Sociologie, STAPS, Droit, Démographie, Gérontologie

sociale, Gériatrie) autour de cet ancrage du fait des moyens humains et matériels mobilisables ; • la légitimité (du fait de ses compétences en la matière) et la volonté affirmée de différents

membres de l’équipe du Laboratoire de psychologie à s’investir dans ce master car déjà mobilisés dans des recherches ou des pratiques liées au vieillissement ;

• la collaboration étroite entre l’IRV et les Laboratoires de Psychologie, Sociologie, Droit, UFR STAPS, (membres du Conseil d’Administration de l’IRV), l’UTBM (Laboratoire d’Ergonomie) sur différents travaux en réponse à des appels d’offre nationaux (de la Fondation de France, du Ministère de l’Equipement) ou locaux (DRASS, Franche-Comté Alzheimer).

Point portant sur les références en matière de recherche

Les Chercheurs responsables des disciplines présentes dans ce Master sont tous associés aux travaux de l'IRV ou du Gérontopôle de Bourgogne. La question n’est donc pas tant celle du porteur de projet que de l’existence d’une équipe aux compétences multiples et de son engagement autour du pivot fédérateur que peut être le département de Psychologie, dans le sens de la création d’un véritable collectif en matière de pédagogie et de recherche sur le vieillissement. Par ailleurs, les études réalisées par les membres du Laboratoire de Psychologie ont déjà fait ou feront l'objet de conférences organisées par l'IRV auprès des professionnels (Répercussions de la maladie d'Alzheimer ou troubles apparentés sur la structure familiale ; Vieillir et devenir une personne ; La dénutrition des personnes âgées ; Le veuvage …). Il en est de même pour les autres disciplines : l'IUT de Belfort en lien avec le département Sciences Humaines de l'Université de Bourgogne a participé à une journée de réflexion élaborée par l'IRV sur le thème : "Les étapes de vieillissement d'une population, équilibres et déséquilibres intergénérationnels, conséquences économiques et sociales". D'autres études menées en commun entre les laboratoires de Sociologie, Psychologie et Droit peuvent être citées: "Evolution des comportements patrimoniaux des retraités" ; "Les pratiques de transmission du logement en Franche-Comté: aspects juridiques et questions prospectives". Ces différentes recherches, menées en lien entre professionnels et chercheurs, montrent la transversalité existante et en devenir sur les questions liées au vieillissement en Bourgogne et Franche-Comté et sur laquelle le Master pourra prendre appui, pour les travaux demandés mais aussi pour les stages. Ce Master répond ainsi à la nécessité d’une entité de recherche pluridisciplinaire et interuniversitaire identifiable sur le plan structurel et organisationnel, comme il en existe en Suisse avec le Centre Interfacultaire de Gérontologie de Genève par exemple. Enfin, la dimension internationale de la recherche et de la formation n’est pas éludée. Citons entre autres, les collaborations avec l'Association du Chemin des Auteurs en Gérontologie Sociale (ACA) dont le siège est à Belfort ou le REIACTIS (Réseau d’Etude International sur l’Age, la Citoyenneté et l’Intégration) qui permettent la venue tous les ans de chercheurs reconnus au niveau international pour leurs travaux de recherche sur le vieillissement et l’inscription de la Bourgogne et de la Franche Comté dans des échanges internationaux à travers leur présence dans différents colloques.

Points relatifs aux débouchés et à la formation De nombreux postes de cadres ont été mis en place dans les institutions ou services concernés par les problématiques liées au vieillissement parmi lesquels : • pour les associations de soutien à domicile:

- Les responsables de secteurs chargés de diriger une équipe de professionnels intervenant au domicile des personnes âgées.

- Les chargés de missions qui doivent développer de nouvelles réponses en matière de services suite à l'évolution des besoins constatés (lutte contre la dénutrition, organisation d'un réseau de bénévoles, transport des personnes à mobilité réduite...)

• pour les mutuelles (notamment celles en charge de la gestion d'établissements d'accueil): Des responsables de démarche "qualité" concernant l'accueil dans les structures, les programmes d'animation, le développement des accueils de jour.

• pour les Conseils Généraux: Des chargés de mission pour la mise en œuvre et le suivi des schémas gérontologiques rendus obligatoires par la loi de novembre 2002 sur l'innovation sociale.

• pour les CCAS: Des responsables chargés du développement des rencontres intergénérationnelles. Un réseau nommé "Assemblage" est d'ailleurs en train de se constituer entre toutes les villes de France qui travaillent dans ce domaine.

On pourrait citer de nombreux autres exemples. Ces « nouvelles » fonctions existent déjà. Elles sont le plus souvent occupées par des personnes ayant une formation médicale ou en travail social que l'on pourrait qualifier de généraliste... Ces dernières souhaiteraient bénéficier d'une formation supérieure spécifique aux questions du vieillissement. L'aspect pluridisciplinaire proposé, ainsi que la conception du vieillissement vu comme un processus et non comme une tranche d'âge les intéressent, ainsi que leurs employeurs, puisqu'ils ne s'adressent pas uniquement à des personnes en fin de vie et en perte d'autonomie....mais davantage à tous les âges de la vie (personne âgée située toujours dans un contexte environnemental). S’appuyant sur des acteurs de terrain, la formation est orientée et alimentée par des pratiques. Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la formation continue de professionnels qui viennent chercher des réponses, des informations théoriques concernant leur activité. La présentation sur Internet de ce Master dans le cadre des formations demandant leur habilitation pour le quadriennal 2008-2011 a déjà suscité l’intérêt d’une dizaine de personnes (étudiants et professionnels) sur chacun des sites de Besançon et Dijon. Soulignons encore que l’utilisation des nouvelles technologies à travers des outils et ressources pédagogiques (documents en ligne, vidéos, podcast, audio-conférences, didactiels …) donne à la formation une originalité et une flexibilité qui permettent de mobiliser facilement des compétences sur les 3 sites (Belfort, Besançon, Dijon) tout en s’affranchissant de leur dispersion géographique.

Université de Franche-Comté Réponse à l’AERES Master Sciences humaines et sociales Mention Philosophie Demande n° 20041272

Plusieurs remarques ont été formulées par les experts de l’Aeres. Nous souhaitons ici commenter ces remarques, non pour en contester le bien-fondé, mais pour indiquer comment nous comptons les prendre en considération.

A. Critiques 1° Les contenus ne sont pas très précisément décrits La raison en est que les enseignements de master ouvrant sur la recherche sont

régulièrement renouvelés par les collègues. Il est donc difficile de décrire précisément le contenu d’un enseignement dès lors que celui-ci est différent selon les années. En revanche, les exigences de la formation et les compétences qu’elle doit permettre d’acquérir peuvent, en effet, être définies plus précisément. Nous veillerons à corriger à l’avenir ce défaut.

2° Manque de justification du rapprochement avec Histoire et Lettres classiques

dans le parcours Humanités Il nous a semblé qu’il était judicieux de joindre les forces des historiens de l’Antiquité,

ceux des enseignants de Lettres classiques et les nôtres pour offrir aux étudiants de Franche-Comté la possibilité d’une formation spécifique, qui, sans conduire à une spécialisation excessive, offre un parcours de master mettant plus particulièrement l’accent sur la connaissance de l’histoire, de la littérature et de la philosophie antiques. Ce parcours « Humanités » nous a semblé une opportunité d’autant plus légitime que le Laboratoire de recherches philosophiques sur les sciences de l’action (EA 2274) et l’Institut des sciences et techniques de l’Antiquité (EA 4001) sont associés au sein de la MSH C-N Ledoux (USR 3124) dans un programme de recherche commun où sont convoquées les dimensions historiques, littéraires et philosophiques de la pensée antique. Les étudiants de master sont invités à participer régulièrement aux séances du séminaire qui accompagne ce programme.

Sans doute, ce parcours ne peut à lui seul alimenter la mention Philosophie du master SHS. Il intervient comme une possibilité supplémentaire offerte par cette formation. L’avenir dira si cette option a été opportune.

3° Pas de prise en compte de la préparation des concours de recrutement dans

l’éducation nationale Si nous n’avons pas fait figurer dans la maquette du master les enseignements destinés à

la préparation des concours de recrutement, c’est que ceux-ci sont, au moins partiellement, ispensés dans un autre cadre. d

A. La préparation au Capes de philosophie est effectuée au sein de l’IUFM de Franche-Comté. Interviennent dans cette formation à la fois des enseignants de la section de philosophie de l’Université et des enseignants relevant de l’IUFM.

Cette formation est organisée de la manière suivante : a) Préparation à l’écrit (204h)

- Unité d’enseignement 1 : préparation à la dissertation (110h) Module 1 : philosophie générale, 48h. Module 2 : préparation à la dissertation, 42h. Module 3 : éléments d’épistémologie, 20h.

- Unité d’enseignement 2 : préparation au commentaire de texte (90h) Module 1 : préparation au commentaire, philosophie politique, 30h. Module 2 : préparation au commentaire, philosophie générale, 40h. Module 3 : éléments d’esthétique, 20h. - Stage d’observation entre l’écrit et l’oral (4h) Préparation du stage : 2htd en groupe entier. Suivi et bilan : 2htd en groupe entier.

b) Préparation à l’oral (60h)

- Unité d’enseignement 1 : préparation à la leçon, 20h. - Unité d’enseignement 2 : préparation au commentaire de texte, 20h. - Unité d’enseignement 3 : préparation à l’Épreuve sur dossier, 20h.

B. Une préparation complète de l’Agrégation de philosophie est offerte par la section de

philosophie de l’Université de Franche-Comté aux étudiants ayant obtenu la validation de leur première année de Master. Une dizaine d'inscrits chaque année justifie cette préparation ; le succès d'un de nos candidats en 2006 (un également au Capes), dans un contexte de nombre de postes déjà restreint, conforte encore cette idée. Si la préparation est pour partie assurée au niveau des cours de master, elle est complétée par des heures spécifiques d'agrégation, soit pour compléter le traitement du programme, soit pour assurer des entraînements spécifiques aux épreuves du concours.

Ainsi, outre les formations dispensées au niveau de la Licence III et du master, les étudiants préparant l’agrégation ont bénéficié cette année de :

- 16h d'exercices oraux pour la préparation de la première dissertation et de la grande leçon

- 8h de formation spécifique sur le thème de la deuxième dissertation - 12h de préparation au commentaire sur Aristote - 6h de préparation à l’explication de texte de langue étrangère. C. Enfin, les étudiants bénéficient d’un entraînement régulier sous forme de colle, visant

à préparer aux épreuves orales du Capes et de l’agrégation. 4° Faiblesse des flux d’étudiants Trois solutions nous semblent envisageables pour remédier à cette faiblesse, solutions

complémentaires dont nous nous emploierons à explorer la faisabilité dès maintenant. 1° la mise en place d’un parcours préparant aux fonctions éducatives, formation qui ne

serait pas réservée aux seuls étudiants de philosophie, mais ouverte à tout étudiant désirant se préparer à l’enseignement du 1er ou du 2ond degrés. Cette option est d’autant plus envisageable que a) il n’existe pas à l’Université de Franche-Comté de département de sciences de l’éducation, 2° il existe au sein du laboratoire de philosophie un pôle de recherche en philosophie de l’éducation, développée en collaboration avec l’IUFM de Besançon.

2° la mutualisation des enseignements soit entre disciplines différentes, soit entre sites différents au sein de la même discipline.

Une mutualisation partielle de la formation avec des collègues de l’Université de Bourgogne d’une part, avec des enseignements d’autres disciplines (droit, histoire, économie, médecine par exemple) de l’autre permettrait à la fois d’augmenter les effectifs du master et de le doter d’une visibilité plus grande.

3° l’amélioration de l’attractivité de la mention.

Celle-ci peut être obtenue, à notre sens, à la condition que la formation possède une identité scientifique forte. Et celle-ci, à son tour, peut être obtenue grâce aux solutions précédentes, notamment la collaboration avec d’autres disciplines. Celle-ci peut alors être un moyen de satisfaire la recommandation formulée par l’Aeres.

B. Recommandation « Il faudra engager, en cours de quadriennal, une réflexion sur de nouveaux débouchés

pour les étudiants qui ne vont pas vers la recherche et les concours ». Nous partageons pleinement le souci de l’Aeres de veiller à offrir à nos étudiants

d’autres débouchés que l’enseignement ou la recherche philosophiques. Nous avons d’ailleurs déjà entrepris cette opération :

1° en intégrant à la formation une unité d’enseignement des « techniques documentaires et normes bibliographiques ». Il s’agit ici de profiter de l’existence, au sein de l’EA 2274, du Centre de documentation et bibliographie philosophiques (CDBP), en permettant à nos étudiants de se former aux techniques de construction et d’exploitation des ressources documentaires.

2° en initiant une collaboration avec Régis Aubry, médecin, responsable du service des soins palliatifs au CHU Minjoz de Besançon, en vue de la création d’un DU d’éthique médicale spécialisé dans les soins palliatifs. (L’une de nos étudiantes de M2 a d’ailleurs été engagée comme attachée de recherche dans l’équipe du Docteur Aubry pour participer à des projets d’étude sur les décisions d’arrêt de traitement).

D’autres possibilités de collaboration, avec des économistes ou des juristes notamment, peuvent également être explorées, afin d’offrir à nos étudiants une formation originale de qualité.

Thierry MARTIN

Professeur à l’Université de Franche-Comté Responsable du master SHS mention Philosophie

Université de Franche-Comté Réponse à l’expertise de AERES Master Sciences humaines et sociales Mention Sociologie Demande n° 20041246 La cohérence de la spécialité Socio-anthropologie des savoirs et des normes se trouve dans la démarche de recherche socio-anthropologique appliquée à différents objets sociaux (criminalité, politiques sociales, lien social, transmission professionnelle et culturelle). Cette approche socio-anthropologique des phénomènes sociaux est la spécificité de cette spécialité qui fonctionne comme un tronc commun pour l’ensemble des étudiants des trois spécialités : savoirs et normes, criminologie, politiques sociales.

Cette spécificité est celle que nous développons, dans une vision fédératrice, depuis plus de

20 ans dans le laboratoire de socio-anthropologie LASA-UFC (EA3189) auquel est adossée cette spécialité et qui encadre les travaux de près de 80 doctorants. Ce laboratoire a obtenu cette année encore son habilitation lors de laquelle la richesse des publications des différents membres de l’équipe pédagogique et plus largement des membres du LASA a été soulignée. Cette spécialité a pour objectif spécifique de permettre aux étudiants, quel que soit l’objet sur lequel ils travaillent, d’acquérir cette formation approfondie en socio-anthropologie générale. La maitrise des fondamentaux de la discipline et la compréhension de la démarche socio-anthropologique (transposée dans des domaines divers) est la condition essentielle d’une bonne ‘professionnalisation’ des étudiants titulaires d’un master de socio-anthropologie. Cela est a fortiori vrai pour les titulaires d’une thèse, en dehors de ceux qui pourront faire carrière dans l’enseignement supérieur et la recherche.