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DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE ET DU DEVELOPPEMENT Evaluation des échanges scientifiques et universitaires France-Amérique latine, Programme ECOS Nord et Sud (1992-2005) ANNEXES REALISEE PAR : Michel Lacave (ITD-Eu) François de Lavergne (Amnyos) Matthieu Lacave (ITD-Eu) Nicolas Subileau (Amnyos) COMITE DE PILOTAGE SOUS LA DIRECTION DE : Dominique PERREAU, Conseiller diplomatique du Gouvernement Novembre 2006 MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

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DIRECTION GENERALE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

ET DU DEVELOPPEMENT

Evaluation des échanges scientifiques et

universitaires France-Amérique latine,

Programme ECOS Nord et Sud (1992-2005)

ANNEXES

REALISEE PAR :

Michel Lacave (ITD-Eu)

François de Lavergne (Amnyos)

Matthieu Lacave (ITD-Eu)

Nicolas Subileau (Amnyos)

COMITE DE PILOTAGE SOUS LA DIRECTION DE : Dominique PERREAU, Conseiller diplomatique du Gouvernement

Novembre 2006

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

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Annexes 3 à 8 sur CD ROM :

Annexe 3 – Liste des personnes rencontrées en France ........................................................ 3

Annexe 4 - Liste des personnes rencontrées par les experts seniors en Amérique Latine au

cours des missions de terrain .................................................................................................. 5

Annexe 5 – Rapport technique relatif au traitement des questionnaires envoyés aux

bénéficiaires ........................................................................................................................... 9

1. La conception ..................................................................................................................... 9

2. La collecte des données .................................................................................................... 15

3. Le questionnaire ............................................................................................................... 15

4. Les réponses ..................................................................................................................... 19

5. Réponses aux questions fermées en fonction de la zone du programme ......................... 22

6. Réponses aux questions fermées en fonction de l’origine des répondants....................... 25

7. Réponses aux questions fermées en fonction des pays .................................................... 27

8. Réponses aux questions fermées en fonction des champs scientifiques .......................... 30

Annexe 6 – Termes de référence de l’étude ......................................................................... 32

Annexe 7 – Présentation du Pré-rapport final lors de la réunion du Comité de Pilotage du

19 septembre 2006 ............................................................................................................... 45

Annexe 8 – Présentation des auteurs .................................................................................... 46

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Annexe 3 – Liste des personnes rencontrées en France

Organisme Noms Position Mode d’interview

Ministères et institutions européennes

MAE

Patrick QUIDEL MAE, Adjoint au sous directeur,

CSU/R

Face à face

Michel Louis

PASQUIER

MAE, Chef du Bureau CSU/RES Face à face

Agnès DE GANAY

MAE, Bureau CSU/RES Chargée de

Mission

Face à face

Geneviève VENTURI

MAE, SMR/CG

Chargée de mission géographique

Pays Andins-Cône Sud

Face à face

Jean-Luc LARGUIER

MAE, SMR/CG

Chargée de mission géographique -

Mexique

Face à face

MENESR

Marc ROLLAND

Judikaël REGNAULT

MENESR Sous directeur de la DRIC

DRIC Amérique latine

Face à face

Jean LAFOREST

MENESR direction de la Recherche

(chargé de mission RI)

Face à face

Commission

européenne

Myriam MENCHEN EuropeAid Office de Coopération –

Project Manager – Programme

ALBAN

Face à face

Mr. MEDRANO

DG Recherche - Direction de la

coopération scientifique

internationale - Conseiller en charge

des Pays en voie de développement

Face à face

Mr. NEWMAN DG Recherche - Coordination of

international aspects of mobility -

Human Factor, Mobility and Marie

Curie Actions - Conseiller

Face à face

Organismes gestionnaires des programmes de coopération

ECOS Sud

Bertrand FRITZ

Président ECOS Sud Face à face

Cheikh GUEYE

Responsable Administratif ECOS

Sud

Face à face

ECOS Nord

Bernard LAVALLE

Président ECOS Nord Face à face

François SIRY

Responsable administratif ECOS

Nord

Face à face

COFECUB Pierre JAISSON

Président du Comité COFECUB Face à face

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4

Etablissements d’enseignement supérieur et de recherche CDEFI Jacques GELAS Conférence des Directeurs des Écoles

Françaises d’Ingénieur – Délégué aux

affaires internationales

Entretien

téléphonique

CGE – Ecole

Centrale de Paris

Dominique DEPEYRE

Conférence des Grandes Ecoles -

Représentant du Délégué Général au

CP

Face à face

CIRAD M. DE COURVILLE DRI – Responsable du suivi des

projets avec l’Amérique latine

Entretien

téléphonique

CNRS Pr. Jean-Luc

CLEMENT

Direction des relations européennes

et internationales – Directeur

Face à face

Claire GIRAUD Direction des relations européennes

et internationales – Directrice

Adjointe – Les Amériques

Face à face

Roger FRETY Direction des relations européennes

et internationales - Responsable du

Bureau CNRS pour le Cône Sud et

le Brésil

Face à Face

ESIEE François ROCARIES Doyen du Groupe ESIEE

Comité ECOS Sud (valorisation

économique des projets)

Face à face

IFREMER Hugues DE

LONGEVIALLE

DRI, chargé de mission relations

internationales

Entretien

téléphonique

INRA M. CHARPENTIER DRI – chargé de mission relations

internationales

Face à face

INSERM Christine CHIROL Direction des relations

internationales - Directrice

Face à face

Laboratoire

INSERM/INRA

Lyon

Philippe DURAND Directeur de laboratoire Face à face

Université Pierre

et Marie Curie –

CNRS

Jean-Pierre HULIN Directeur de laboratoire Entretien

téléphonique

Université

Grenoble I -

CNRS-

Robert DELMAS Directeur de laboratoire Entretien

téléphonique

Université Pierre

et Marie Curie

Claudine NOGUERA Directrice de l’Institut des

Nanosciences – Ex-présidente du

Comité ECOS Sud (2001-2004)

Face à face

Université Louis

Pasteur

Strasbourg I

Pierre CHARTIER Professeur émérite, Ex président du

Comité ECOS Nord (1998-2004)

Face à face

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Annexe 4 - Liste des personnes rencontrées par les experts seniors en Amérique Latine au cours des missions de terrain

I – Mexique

Partenaires institutionnels : o Antonio Pimentel Avila, Secretaría de Educación Pública, Chef du Département des

Programmes stratégiques o José Luis León Ramírez, Secretaría de Educación Pública, Directeur des Projets spéciaux o Joaquin de la Huerta Gómez, Secretaría de Educación Pública, Directeur des bourses

PROMEP o Jorge Ibarra Salazar, Secretaría de Relaciones Exteriores, Directeur général de la

coopération technique et scientifique o Jesús Velázquez Castillo, Secretaría de Relaciones Exteriores, Direction générale de la

coopération technique et scientifique, Directeur des programmes de coopération o Guillermo Morones Díaz, ANUIES, Directeur de la coopération internationale o Maria Luisa Reynoso Pineda, ANUIES, responsable administrative des projets ECOS o Cosette Romero, ANUIES o Eduardo Carrillo Hoyo, Expert évaluation projets ECOS pour le compte d’ANUIES o Harry Brailovsky, UNAM, Expert évaluation projets ECOS pour le compte d’ANUIES o Aurélie Pancera, Délégation de la Commission européenne

Ambassade de France : o Alain Le Gourrierec, Ambassadeur de France o Gérard Fontaine, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Jean Franco, attaché de coopération o Annie Marchegay

Institutions de recherche françaises présentes dans le pays : o Odile Hoffmann, Directrice du CEMCA o A. Ghani Chehbouni, IRD

Bénéficiaires ECOS : o Carlos Alvarez, UNAM (M04H01 – en cours) o Laura Suárez de La Torre, Instituto Mora (M03H02) o Guadalupe Ortega Pierres, CINVESTAV-IPN (M01A02) o José Luis Reyes, CINVESTAV (M96B02) o Alejandro Azaola, Universidad Autónoma Metropolitana-Xoch. (projet ECOS refusé)

Expert local o Guillermo Carrasco Rivas, expert mexicain ITD-Eu

II – Colombie

Partenaires institutionnels : o Fabio Cuello Cogan, Colciencias, Conseiller de la Direction générale, Chef de la Division

Internationalisation de la Science o Ivanna Haag Rodríguez, Division Internationalisation de la Science o Ingrid Rueda, Colciencias, ancienne responsable des projets ECOS o Clara Escobar, ministère de l’Éducation nationale o Ruby Stella Montaño Fajardo, ICETEX, Sous-directrice des relations internationales o Silvia Falla, Délégation de la Commission européenne

Ambassade de France : o Camille Rohou, Ambassadeur de France

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o Philippe Valéri, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Martine Sellos-Ramière, Attachée de coopération

Bénéficiaires ECOS : o José Manuel Lozano, Institut d’Immunologie-UNC (CO00S01) o Carlos Alberto Parra, Pontificia Universidad Javeriana (CO00M01) o Gabriel Arango, Universidad de Antioquia (CO99A01) o Marc Sosson et Jean-Yves Collot, Université de Nice et de Paris-VI CNRS et IRD

(CO05U02) o Julio César Vargas, UNAL o Néstor Miguel Peña Traslaviña, Universidad de Los Andes

Expert local : o Mauricio Vázquez Caro, expert colombien ITD-Eu

III – Venezuela

Partenaires institutionnels : o Bernardo Méndez, CDCH-UCV o Gioconda Luna Chapín, ministère de la Science et de la technologie, Directrice, Direction

des relations internationales o Fanny Graterol, FONACIT o Maritza da Silva, FONACIT o Marcos Rosa-Brussin, ministère de la Science et de la Technologie o Myriam Luque, ministère de la Science et de la Technologie o Ruth Font, Fundayacucho o Gerald Hatler, Délégation de la Commission européenne, Premier Secrétaire o Ginette Angulo, Délégation de la Commission européenne, Secteur Opérations

Ambassade de France : o Pierre Vandoorne, Ambassadeur de France o Patrick Desseix, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Chantal Maccioni, attachée de coopération o Estrella Marciano, SCAC

Bénéficiaires ECOS : o Jorge Stephany, Université Simón Bolívar, Département de Physique (projet rejeté) o Hebert Rendón, FUNVISIS (V99U01) o Anita Stern Israël et Maria del Rosario Zanido, UCV (V03S02, en cours) o Marie-Christine Ruiz, IVIC (PI-2002000905)

Expert local : o Gregorio Paluszny, expert vénézuélien ITD-Eu

IV – Chili

Partenaires institutionnels : o Servet Martinez, Président de l’Académie des Sciences o Rodrigo Ruiz, AGCCI, MINREL (ministère) o Eugenio Perez, Chef du Département de coopération bilatérale et multilatérale, AGCCI,

MINREL o Vivian Heyl, Présidente de la Conicyt o Xavier Altamirano, directeur des relations internationales, Conicyt, o Cecilia Velit, Conicyt o Roberto Cominetti, délégué par la Conicyt pour suivre la mission, o Juan Correa, délégué par la Conicyt pour suivre la mission, o Nicolas Eyzaguirre, Président du Conseil national de l’innovation et de la Compétitivité, o Andrés Stutzin, membre du Conseil de l’Éducation Supérieure o Pedro Martinez, premier conseiller à la Délégation de la Commission européenne

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Ambassade de France : o Elisabeth Beton Delègue, Ambassadeur de France o François Bonet, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Maurice Siveton, Attaché de coopération o Jean-Claude Reith, Conseiller régional de coopération o Jean-Charles Ravoux, SCAC

Institutions de recherche françaises présentes dans le pays : o Gérard Hérail, directeur de l’IRD

Bénéficiaires ECOS : o Rafael Correa, Directeur du CMM o Teresa Iriarte, directrice des relations internationales, Université du Chili, o Nuria Alsina, Directrice des relations académiques internationales, Université Pontificale

Catholique du Chili o Alfredo Joignant, professeur de science politique, INAP, o Luis Gaete Garreton, Vice recteur, Université de Santiago du Chili, et collègues, o Maria Ines Vera, Directrice générale de la Recherche, Université Andres Bello, o Fernando Alvaro, Directeur de la coopération internationale, Université Pontificale

Catholique de Valparaiso. Expert local

o Roberto Spolidoro, expert ITD-Eu V – Uruguay Partenaires institutionnels :

o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président de CIMPA, ancien doyen de la Faculté des Sciences o Maria Simon, Présidente de l’ANT (télécommunications) o Alejandra Mujica, ministère de l’Éducation et de la Culture o Ricardo Ehrlich, Maire de Montevideo o Andrea Vignolo, conseiller technique auprès du maire de Montevideo,

Ambassade de France : o Jean-Claude Moyret, Ambassadeur de France o Gérard Le Corre, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Graciela Vigo, SCAC

Bénéficiaires ECOS : o Luis Barbeito, Directeur scientifique de l’Institut Pasteur, Président de la Commission

Nationale des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation o Judith Stutz, Directrice de la Commission sectorielle de Recherche à l’Université de la

République o Dina Wonsever, Directrice de l’Institut d’Informatique de l’Université de la République,

responsable pour l’Uruguay du programme STIC Amsud o César Basso, Professeur à la Faculté d’Agronomie, professeur associé à l’INSA de Lyon, o Carlos Negreira, Institut de Physique o Cristina Tourino, Hôpital Universitaire, o Carlos Schiavo, Faculté Vétérinaire, Université de la République, o Eduardo Osinaga, coordonnateur régional AMSUD-Pasteur, o Adela Pellegrino, Faculté des Sciences Sociales, Université de la République o Gerardo Caetano, Institut de Sciences Politiques, Université de la République, o Cancela Bosi, Institut d’informatique, Faculté d’ingénierie, o Gonzalo Pereira, Laboratoire de probabilités et statistiques, Faculté d’ingénierie, o Roger Mirza, Département des Lettres Modernes, Université de la République o Otto Pritsch, chercheur, IPMON o Hector Cancela, chercheur, Institut d’Informatique, Université de la République o Nora Szaz, Institut d’informatique, Université ORT

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o Angel Caputi, chercheur, IIBCE o Ana Ramon, secrétaire du programme AMSUD Pasteur.

Expert local : o Roberto Spolidoro, expert ITD-Eu

VI – Argentine Partenaires institutionnels :

o Agueda Menvielle, directrice des relations internationales, secrétariat à la Science, la technologie et l’innovation productive (SECyT)

o Karina Pombo, SECyT o Armando Bertranou, directeur du FONCyT, o Rebeca Guber, Conseiller à la coopération d’ECOS o Roberto Williams, Président argentin du Comité ECOS, Université de Mar del Plata o Eduardo Charreau, Président du CONICET o Jorge Tezon, directeur du développement scientifique et technologique, CONICET o Mario Caivano, conseiller à la délégation de la Commission européenne

Ambassade de France o Xavier Roze, Conseiller de coopération et d’action culturelle o Joël Le Bail, Attaché de coopération o Jean-Marie Lemogodeuc, Attaché de coopération o Isabelle Garcia, SCAC

Bénéficiaires ECOS : o Maria Otegui, Formation à la recherche, Université de Buenos Aires (UBA) o Mario Nunez, Directeur de recherches, CIMA o Marta Rosen, faculté d’ingénierie, UBA o Silvia Moreno de Coloma, Faculté des Sciences exactes, UBA o Alejandro de Incola, IBYME o D. Rossino, Faculté des Sciences exactes, Université de Mar del Plata, o Patricia Folgareit, Université de Quilmes

Expert local o Martin Enrique Pineiro, expert ITD-Eu

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Annexe 5 – Rapport technique relatif au traitement des questionnaires envoyés aux bénéficiaires

1. La conception

Objectifs du questionnaire Les interlocuteurs responsables de projets ont une connaissance opérationnelle du programme ECOS. Ils connaissent les procédures de sélection, d’évaluation et de suivi des projets, les rapports qu’ils ont à

fournir et les résultats quantitatifs qu’ils ont à recueillir et comptabiliser. Ils ont une appréciation sur la qualité de l’échange et sur le contenu scientifique estimé au départ et atteint à l’arrivée dans le cadre du projet auquel ils ont participé. Ils peuvent commenter les résultats

atteints : nombre de missions, nombre de doctorants, nombre de thèses, publications, autres (livres, séminaires, etc.) Ils ont une vision réaliste des réseaux, par rapport aux autres programmes offerts par le MAE et/ou d’autres institutionnels (l’Union européenne en particulier) : leur complémentarité, leur concurrence, etc. Ils ont des opinions en ce qui concerne les futures orientations du programme : régionalisation (évaluer les risques par rapport aux programmes européens) ; renforcement de la labellisation ECOS, etc. Déroulement de l’enquête Le questionnaire a été envoyé par courriel sous format Word. Le traitement des réponses a été réalisé ensuite avec le logiciel Sphinx. La phase de conception du questionnaire s’est déroulée au mois de mai et juin 2006. Lors de cette phase, nous avons réalisé 2 entretiens auprès de bénéficiaires afin d’élaborer le questionnaire et tester les questions :

- A97U03 : Robert DELMAS, Université Grenoble I, Paléoclimatologie à partir des carottes de glace (Etude des régions Péninsule Antarctique, Patagonie, Andes Sud) – 15 mai 2006

- C01B01 : Philippe DURAND, Laboratoire INSERM/INRA Lyon, Etude de la mise en place de l'acrosome chez les mammifères: approche en système in vitro dans le système souris – 15 mai 2006

Le questionnaire a été envoyé une première fois le 12 juin 2006. Nous avons ensuite procédé à 2 relances les 04 et 10 juillet 2006. Ces relances ont été accompagnées d’appels téléphoniques auprès de l’ensemble de l’échantillon. Echantillonnage Les critères de sélection des projets de l’échantillonnage ainsi que la sélection elle-même des projets ont fait l’objet d’une discussion lors d’une réunion de travail entre les évaluateurs, les services du

ministère des Affaires étrangères en charge de l’évaluation et les responsables français des Comités ECOS. Le nombre des projets de l’échantillon sondés avait alors été fixé à 72. (i) Le choix des projets de l’échantillonnage s’est fait en premier lieu sur la base de deux critères

principaux :

le pourcentage de projets acceptés par pays par rapport au nombre total de projets acceptés au cours de la période envisagée (1992-2005)

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Répartition du nombre de projets retenus de l’échantillon par pays :

Projets retenus %projets retenus/total

Echantillon

ECOS Nord

Mexique 152 20,3% 14

Colombie 60 8,0% 6

Venezuela 49 6,6% 6

ECOS Sud

Chili 263 35,2% 25

Argentine 159 21,2% 15

Uruguay 65 8,7% 6

ECOS 748 100% 72

la répartition dans chaque pays des projets ECOS selon les champs scientifiques couverts.

Cinq champs scientifiques sont retenus1 :

Sciences humaines

et sociales

Sciences de la vie

(agronomie, ecologie)

Sciences de la santé

Sciences exactes

Sciences de la terre

et de l'univers

Projets de l'échantillon

Mexique

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ scientifique

17,00% 23,00% 17,00% 33,00% 10,00%

MX - 14 projets 2 4 2 5 1 14

Colombie

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ scientifique

17,00% 12,00% 23,00% 41,00% 7,00%

CO-6 projets 1 1 1 3 0 6

Venezuela

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ scientifique

8,00% 10,00% 29,00% 34,00% 19,00%

VZ-6 projets 0 1 1 3 1 6

Chili

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ scientifique

15,00% 24,00% 8,50% 36,50% 16,00%

CH - 25 projets 4 6 2 9 4 25

Argentine

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ

12,00% 25,00% 17,00% 32,50% 13,50%

1 Nous avons regroupé, pour le programme ECOS Nord, au sein du champ « Sciences exactes » les champs scientifiques « Mathématique/Informatique » et « Sciences physiques et chimiques ».

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Sciences humaines

et sociales

Sciences de la vie

(agronomie, ecologie)

Sciences de la santé

Sciences exactes

Sciences de la terre

et de l'univers

Projets de l'échantillon

scientifique

AR - 15 projets 2 4 2 5 2 15

Uruguay

Répartition du nombre total de projets retenus

selon le champ scientifique

11,00% 30,00% 32,00% 24,00% 3,00%

UR - 6 projets 1 2 2 1 0 6

(ii) En second lieu, nous avons utilisé les critères complémentaires suivants : une ventilation des projets selon les années des appels à propositions pour chaque pays, y

compris la présence de projets en cours d’exécution. Néanmoins, il a été tenu compte de la difficulté à

contacter les bénéficiaires des premiers projets ECOS Chili, par exemple la note d’évaluation du rapport de fin d’activité des projets (A, B ou C) et la présence de

projets arrêtés l’articulation ou la complémentarité entre les projets ECOS et avec d’autres programmes de

coopération (exemples : projets tripartites ; projets ayant prolongé ou débouché sur une action ECOS ou un projet européen). En dernier lieu, il a été tenu compte des projets qui, au cours des entretiens, ont été signalés comme particulièrement pertinents. Lors des missions des experts sur le terrain, ces derniers ont rencontré des porteurs de projet autres que ceux identifiés lors de la constitution de l’échantillon. Il a été décidé de les intégrer. Ces projets

ajoutés étaient : - 5 projets vénézueliens :

o V03H02 : Les républicanismes en France et au Venezuela: modèles et tropismes transatlantiques

o V05A01 : Stratégies de limitation des conséquences de la chaleur sur la productivité des poulets de chair

o V05P01 : Développement des nanocomposites biodégradables et/ou biocompatibles, à base de polymères renforcés par la chitine et ses dérivés

o V03P07 : Intégration de systèmes passifs du conditionnement de l’air au Venezuela o V06S02 : : Bases moléculaires et génétiques des hémoglobinopathies au Venezuela

- 1 projet colombien : o CO03H01 : Au-delà des “identités”: les sociétés régionales dans les nouveaux

contextes politiques migratoires - 1 projet mexicain :

o M03H02 : Imprimés et transferts culturels au XIXème siècle o

Qualification de l’échantillon de réponses par rapport à la population mère Au final, nous avons reçu 97 réponses de 96 porteurs de projets différents (une personne a répondu 2 fois pour 2 projets différents). Les 97 réponses concernent au total 66 projets différents. Pour 29 des 66 projets nous avons reçu les réponses des 2 partenaires.

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Répartition géographique des projets

Répondants Population mère

Pays Nb. cit. % %projets

retenus/total

Mexique 12 18,2% 20,32%

Venezuela 10 15,2% 6,55%

Colombie 10 15,2% 8,02%

Chili 19 28,8% 35,16%

Argentine 12 18,2% 21,26%

Uruguay 3 4,5% 8,69%

TOTAL OBS. 66 100% 100%

L’échantillon de répondants comprend une surreprésentation de projets vénézuéliens et colombiens et

une sous représentation de projets uruguayens. Le nombre important de réponses pour le Venezuela et la Colombie s’explique par le fait que notre expert a rencontré un nombre important de porteurs de

projet lors de ses visites qui ont pu être intégrés à l’enquête. En ce qui concerne l’Uruguay, le nombre très limité de projets sondés (6) au départ a rendu plus aléatoire le taux de réponses (loi des grands nombres…) qui est au final de 50%. Au total, les réponses concernent 32 projets d’ECOS Nord et 34 projets d’ECOS Sud. Répartition des projets par champs scientifiques La répartition des projets par champs scientifiques est proche de celle de la population mère. Nous observons cependant une sous représentation des Sciences de la Terre et de l’Univers qu’il est difficile

d’interpréter.

Répondants Population

mère

Nb. cit. % %

Sciences humaines et sociales 8 12,1% 13%

Sciences de la vie (agronomie, écologie, environnement) 16 24,2% 22%

Sciences de la santé 10 15,2% 18%

Sciences exactes (mathématiques, informatique, sciences physiques, chimie) 27 40,9% 35%

Ré pa r tition gé ogra phique de s pro je ts

0 %

5 %

1 0 %

1 5 %

2 0 %

2 5 %

3 0 %

3 5 %

4 0 %

Mex

ique

Ven

ezuel

a

Colo

mbi

eChili

Arg

ent

ine

Uru

guay

Pays

% d

e p

roje

ts /

To

tal

Répondan ts

Popu la tion mère

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13

Sciences de la terre et de l'univers 5 7,6% 13%

TOTAL 66 100% 100%

Origine géographique des répondants De manière générale les porteurs de projets latino-américains et français se sont mobilisés de manière égale puisque, au total, le nombre de réponses des latino-américains et des français sont très proches (50 contre 47). Nous observons une très forte surreprésentation des partenaires vénézueliens par rapport aux partenaires français pour les projets concernant le Venezuela qui s’explique par le fait que

notre expert a rencontré un grand nombre de porteurs de projet au Venezuela lors de sa mission de terrain ce qui n’a pas été le cas en France. Français Latino-américain TOTAL

Mexique 12 6 18

Venezuela 3 11 14

Colombie 6 6 12

Chili 15 14 29

Argentine 9 11 20

Uruguay 2 2 4

Total 47 50 97

R é p a rti tio n d e s p ro je ts p a r ch a m p s sc ie n ti fiq u e s

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

SHS Sc V ie Sc San té Sc Ex ac tes Sc

Ter re /Un iv .

C h am p s s c ie n t if iq u e s

% d

e p

roje

ts /

To

tal

Répondan ts

Popu la tion

mère

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14

12

6

3

11

6

615

14

9

11

22

0

5

10

15

20

25

30

No m b r e

Mexi

que

Venezuela

Colo

mbie

Chil i

Arg

entine

Uru

guay

Pays p ar te n a ir e

O rig in e g é o g rap h iq u e d e s ré p o n d an ts

La tino -

amér ic a in

Franç a is

Répartition par année des projets

Nb. cit. Fréq.

1997 3 4,5%

1998 5 7,6%

1999 5 7,6%

2000 19 28,8%

2001 5 7,6%

2002 6 9,1%

2003 12 18,2%

2004 5 7,6%

2005 5 7,6%

2006 1 1,5%

TOTAL OBS. 66 100%

Année des projets

4,50%7,60%

7,60%

28,80%

7,60%

9,10%

18,20%

7,60%

7,60%

1,50%

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Nous n’avons pas souhaité interroger des bénéficiaires sur les premières années du programme car à plus de 10 ans il est très difficile de garder mémoire des faits. Au final l’échantillon de réponses

permet à la fois d’avoir des nombres significatifs de projets terminés et de projets en cours (plus de 30).

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2. La collecte des données L’ensemble des coordonnées des porteurs de projets ont été collectées dans les dossiers se trouvant aux secrétariats des programmes ECOS Nord et Sud. Pour les projets les plus anciens les coordonnées ont été vérifiées et dans un grand nombre de cas actualisées. Les déplacements des experts dans chacun des pays ont été l’occasion de rencontrer et mobiliser les porteurs de projets sur le questionnaire. Pour des questions techniques, nous n’avons pas pu préciser aux bénéficiaires interrogés le projet sur lequel nous les interrogions. Les personnes ayant participé à plusieurs projets ont de manière naturelle répondu aux questions sur le dernier projet qu’elles ont mis en oeuvre : Projet identifié pour la constitution de l’échantillon sondé Projet sur lequel le

bénéficiaire a répondu M96B02 Effet de la parathormone sur le tubule distal du rein de

rat M02B02

M98M01 Accès par le contenu et environnements auteur coopératif et multimédia pour le web"

M03M01

C97H03 Les conditions d'un développement durable dans la région des lacs au Chili

C02H03

C99E08 Distributions partoniques polarisées, tests du secteur de spin de la QCD perturbative et au-delà du modèle standard

C04E04

M99P01 Dynamique des structures dans les systèmes étendus M04M01 V00P02 Oxydation par l'oxygène de dérivés pétroliers

catalysée par les composés de Molybdène V00P05

3. Le questionnaire

1. Cohérence (interne, externe), efficacité et efficience organisationnelle

1.1. Quelle appréciation portez-vous sur les mécanismes et les procédures de mise en œuvre et les processus d’évaluation scientifique ? Vous semblent-ils adaptés ?

□ 1 – pas du tout satisfaisant □ 2 - peu satisfaisant □ 3 – moyen □ 4 - bon □ 5 – excellent

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

1.2. Les procédures de sélection, d’évaluation et de suivi des projets sont-elles adaptées ?

□ 1 □ 2 □ 3 □ 4 □ 5

Ont-elles permis une souplesse dans la mise en œuvre des actions ?

□ oui □ non

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

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16

1.3. Les moyens financiers attribués à votre projet ont-ils été en adéquation avec vos besoins ?

□ oui □ non

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

1.4. Les financements ont-ils été mobilisés en temps voulu ?

□ oui □ non

Commentaires :

…………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………...

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité du suivi et la valorisation de votre projet ? :

Qualité du suivi de la part du comité ECOS (base de données en ligne, informations périodiques, etc.)

□ 1 □ 2 □ 3 □ 4 □ 5

Qualité et facilité de l’accès à l’information pour les crédits, disponibilité de tableaux de bord des voyages, des séjours, des publications ; comparaison avec les modes de gestion de programmes similaires (si nécessaire)

□ 1 □ 2 □ 3 □ 4 □ 5

Qualité des instruments d’accès en ligne : inscription, information, échanges

□ 1 □ 2 □ 3 □ 4 □ 5

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

2. Effectivité, efficacité, efficience

2.1 Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans les domaines de :

□ la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,….) ?

□ la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,…) ?

□ Autres ?

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

2.2 Comment classeriez-vous votre projet ? □ projet de « renforcement des capacités scientifiques » ? □ projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique) ? □ projet de transfert de technologie ?

Commentaires :

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17

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

2.3 Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie ?

□ Oui □ Non Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

2.4. Quel est l’impact de votre projet, et plus largement du programme ECOS, sur la politique de R&D

des pays partenaires ?

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

3. Viabilité et pérennité, utilité et valeur ajoutée

3.1 Quels sont les effets de levier d’un tel programme, en particulier dans le cadre Européen ? A-t-il servi :

□ à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d’autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou

de transfert (ou d’appui à la recherche)

□ à consolider vos réseaux déjà existants

□ à élargir et construire de nouveaux projets avec d’autres partenaires latino-américains et/ou Européens (

□ à mobiliser d’autres financements, y compris au sein de votre établissement de

rattachement

□ de « pilote » ou catalyseur pour accéder à d’autres programmes français et Européens. Si oui lesquels ? (exemple : ALFA, ALBAN, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.)

Commentaires :

…………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………...

3.2 Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes ECOS (du type du réseau Alumni pour ALBAN ; ou Marie Curie) ?

□ Oui □ Non Comment renforcer ce suivi ?

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

3.3. Quel a été l’effet de levier de votre projet, et plus largement du programme au regard du secteur

privé ?

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□ Quelles sont les attentes du secteur privé ou de la société civile par rapport à un tel programme d’échanges scientifiques ?

□ En quoi et comment des projets retenus pourraient-ils impliquer le secteur industriel ?

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

3.4 Peut-on parler d’une « labelisation » ECOS ? En quoi cette « labelisation » donne-t-elle une visibilité au programme et comment la renforcer ?

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

3.5 Le programme ECOS continue-t-il de s’inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine :

□ des centres de recherche ou universités français auxquels vous appartenez ? (bénéficiaires français uniquement)

□ des partenaires latino-américains ? (bénéficiaires latino-américains)

Commentaires :

…………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………...

3.6 Le programme ECOS devrait-il envisager une politique de :

□ « diversification »,

□ « prioritisation thématique »

□ « régionalisation » des partenariats

□ d’articulation avec d’autres instruments de coopération français (collèges doctoraux, PCP) et européens (ALBAN, ALFA, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.) ?

□ continuer tel qu’il est

□ autre(s) orientation(s) (lesquelles ?)

Commentaires :

…………………………………………………………….. ……………………………………………

…………………………………………………………………………………………...

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4. Les réponses

1. Cohérence (interne, externe), efficacité et efficience organisationnelle

1.1. Quelle appréciation portez-vous sur les mécanismes et les procédures de mise en oeuvre et le

processus d'évaluation scientifique? Vous semblent-ils adaptés?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 5 5,2%

1. pas du tout satisfaisant 0 0,0%

2. peu satisfaisant 3 3,1%

3. moyen 12 12,4%

4. bon 61 62,9%

5. excellent 16 16,5%

TOTAL OBS. 97 100%

1.2. Les procédures de sélection, d'évaluation et de suivi des projets sont-elles adaptées?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 4 4,1%

1. pas du tout satisfaisant 2 2,1%

2. peu satisfaisant 3 3,1%

3. moyen 16 16,5%

4. bon 50 51,5%

5. excellent 22 22,7%

TOTAL OBS. 97 100%

Ont-elles permis une souplesse dans la mise en oeuvre des actions?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 9 9,3%

Oui 73 75,3%

Non 15 15,5%

TOTAL OBS. 97 100%

1.3. Les moyens financiers attribués à votre projet ont-ils été en adéquation avec vos besoins?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 3 3,1%

Oui 52 53,6%

Non 42 43,3%

TOTAL OBS. 97 100%

1.4. Les financements ont-ils été mobilisés en temps voulu? Nb. cit. Fréq.

Non réponse 1 1,0%

Oui 78 80,4%

Non 18 18,6%

TOTAL OBS. 97 100%

1.5 Qualité du suivi et valorisation des projets

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20

Quelles appréciations portez-vous sur la qualité du suivi de la part du comité ECOS (base de données en

ligne, informations périodiques, etc.) et la valorisation de votre projet?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 6 6,2%

1. pas du tout satisfaisant 6 6,2%

2. peu satisfaisant 8 8,2%

3. moyen 22 22,7%

4. bon 43 44,3%

5. excellent 12 12,4%

TOTAL OBS. 97 100%

Quelles appréciations portez-vous sur la qualité et la facilité d'accèes à l'information pour les crédits,

disponibilité de tableaux de bord des voyages, des séjours, des publications?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 10 10,3%

1. pas du tout satisfaisant 5 5,2%

2. peu satisfaisant 12 12,4%

3. moyen 14 14,4%

4. bon 41 42,3%

5. excellent 15 15,5%

TOTAL OBS. 97 100%

Quelles appréciations portez-vous sur la qualité des instruments d'accès en ligne: inscription, information,

échanges?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 20 20,6%

1. pas du tout satisfaisant 3 3,1%

2. peu satisfaisant 9 9,3%

3. moyen 19 19,6%

4. bon 35 36,1%

5. excellent 11 11,3%

TOTAL OBS. 97 100%

2. Effectivité, efficacité, efficience

2.1 Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans le domaine de

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 1 1,0%

la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,...)? 92 94,8%

la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,...)? 85 87,6%

autres? 23 23,7%

TOTAL OBS. 97

2.2. Comment classeriez-vous votre projet? Nb. cit. Fréq.

Non réponse 14 14,4%

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Projet de "renforcement des capacités scientifiques" 49 50,5%

Projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique) 74 76,3%

Projet de transfert de technologie 34 35,1%

TOTAL OBS.

2.3. Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la

propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie? Nb. cit. Fréq.

Non réponse 33 34,0%

Oui 38 39,2%

Non 26 26,8%

TOTAL OBS. 97 100%

3. Viabilité et pérennité, utilité et valeur ajoutée

3.1. Quels sont les effets de levier d'un tel programme, en particulier dans le cadre Européen? A-t-il servi:

Nb.

cit. Fréq.

Non réponse 3 3,1%

à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d'autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou de transfert (ou d'appui à la recherche)

57 58,8%

à consolider vos réseaux déjà existants 59 60,8%

à élargir et construire de nouveaux projets avec d'autres partenaires latino-américains et/ou européens

53 54,6%

à mobiliser d'autres financements, y compris au sein de votre établissement de rattachement 37 38,1%

de "pilote" ou catalyseur pour accéder à d'autres programmes français et européens. 23 23,7%

TOTAL OBS. 97

3.2. Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes ECOS (du type du

réseau Alumni pour ALBAN; ou Marie Curie)?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 21 21,6%

Oui 7 7,2%

Non 69 71,1%

TOTAL OBS. 97 100%

3.4. Peut-on parler d'une "labellisation" ECOS?

Nb. cit. Fréq.

Non réponse 46 47,4%

Oui 42 43,3%

Non 9 9,3%

TOTAL OBS. 97 100%

3.5. Le programme ECOS continue-t-il de s'inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine?

Nb.

cit. Fréq.

Page 22: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

22

Non réponse 23 23,7%

des centres de recherche ou universités français auxquels vous appartenez? (bénéficiaires français uniquement)

54 55,7%

des partenaires latino-américains? (bénéficiaires latino-américains) 56 57,7%

TOTAL OBS. 97

3.6. Le programme ECOS devrait-il envisager une politique de :

Nb.

cit. Fréq.

Non réponse 3 3,1%

"diversification" 6 6,2%

"prioritisation thématique" 6 6,2%

"régionalisation" des partenariats 21 21,6%

articulation avec d'autres instruments de coopération français (collèges doctoraux, PCP) et européens (ALBA, ALFA, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.) 56 57,7%

continuer tel qu'il est 31 32,0%

autres orientations 15 15,5%

TOTAL OBS. 97

5. Réponses aux questions fermées en fonction de la zone du programme

1.1. Quelle appréciation portez-vous sur les mécanismes et les procédures de mise en oeuvre et le

processus d'évaluation scientifique? Vous semblent-ils adaptés?

Nord Sud TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 0,0% 0,0% 0,0%

2. peu satisfaisant 4,7% 2,0% 3,3%

3. moyen 16,3% 10,2% 13,0%

4. bon 65,1% 67,3% 66,3%

5. excellent 14,0% 20,4% 17,4%

TOTAL 100% 100% 100%

1.2. Les procédures de sélection, d'évaluation et de suivi des projets sont-elles adaptées?

Nord Sud TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 2,3% 2,0% 2,2%

2. peu satisfaisant 4,5% 2,0% 3,2%

3. moyen 18,2% 16,3% 17,2%

4. bon 56,8% 51,0% 53,8%

5. excellent 18,2% 28,6% 23,7%

TOTAL 100% 100% 100%

1.2. Ont-elles permis une souplesse dans la mise en oeuvre des actions?

Nord Sud TOTAL

Oui 85,4% 80,9% 83,0%

Non 14,6% 19,1% 17,0%

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23

TOTAL 100% 100% 100%

1.3. Les moyens financiers attribués à votre projet ont-ils été en adéquation avec vos besoins?

Nord Sud TOTAL

Oui 50,0% 59,6% 55,3%

Non 50,0% 40,4% 44,7%

TOTAL 100% 100% 100%

1.4. Les financements ont-ils été mobilisés en temps voulu?

Nord Sud TOTAL

Oui 62,8% 96,2% 81,3%

Non 37,2% 3,8% 18,8%

TOTAL 100% 100% 100%

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité du suivi de la part du comité ECOS (base de données

en ligne, informations périodiques, etc.) et la valorisation de votre projet?

Nord Sud TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 4,7% 8,3% 6,6%

2. peu satisfaisant 14,0% 4,2% 8,8%

3. moyen 30,2% 18,8% 24,2%

4. bon 41,9% 52,1% 47,3%

5. excellent 9,3% 16,7% 13,2%

TOTAL 100% 100% 100%

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité et la facilité d'accès à l'information pour les crédits,

disponibilité de tableaux de bord des voyages, des séjours, des publications?

Nord Sud TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 2,4% 8,9% 5,7%

2. peu satisfaisant 23,8% 4,4% 13,8%

3. moyen 14,3% 17,8% 16,1%

4. bon 45,2% 48,9% 47,1%

5. excellent 14,3% 20,0% 17,2%

TOTAL 100% 100% 100%

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité des instruments d'accès en ligne: inscription,

information, échanges?

Nord Sud TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 2,5% 5,4% 3,9%

2. peu satisfaisant 17,5% 5,4% 11,7%

3. moyen 22,5% 27,0% 24,7%

4. bon 45,0% 45,9% 45,5%

5. excellent 12,5% 16,2% 14,3%

TOTAL 100% 100% 100%

2.1. Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans le domaine de :

Nord Sud TOTAL

la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,...)? 45,1% 46,8% 46,0%

Page 24: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

24

la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,...)? 44,0% 41,3% 42,5%

autres? 11,0% 11,9% 11,5%

TOTAL 100% 100% 100%

2.2. Comment classeriez-vous votre projet?

Nord Sud TOTAL

Projet de "renforcement des capacités scientifiques" 31,0% 31,4% 31,2%

Projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique) 45,1% 48,8% 47,1%

Projet de transfert de technologie 23,9% 19,8% 21,7%

TOTAL 100% 100% 100%

2.3. Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la

propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie?

Nord Sud TOTAL

Oui 54,8% 63,6% 59,4%

Non 45,2% 36,4% 40,6%

TOTAL 100% 100% 100%

3.1. Quels sont les effets de levier d'un tel programme, en particulier dans le cadre Européen? A-t-il servi:

Nord Sud TOTAL

à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d'autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou de transfert (ou d'appui à la recherche)

24,3% 25,4% 24,9%

à consolider vos réseaux déjà existants 24,3% 27,0% 25,8%

à élargir et construire de nouveaux projets avec d'autres partenaires latino-américains et/ou européens

28,0% 18,9% 23,1%

à mobiliser d'autres financements, y compris au sein de votre établissement de rattachement

13,1% 18,9% 16,2%

de "pilote" ou catalyseur pour accéder à d'autres programmes français et européens. 10,3% 9,8% 10,0%

TOTAL 100% 100% 100%

3.2. Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes ECOS (du type du

réseau Alumni pour ALBAN; ou Marie Curie)?

Nord Sud TOTAL

Oui 10,8% 7,7% 9,2%

Non 89,2% 92,3% 90,8%

TOTAL 100% 100% 100%

3.4. Peut-on parler d'une "labellisation" ECOS?

Nord Sud TOTAL

Oui 86,2% 77,3% 82,4%

Non 13,8% 22,7% 17,6%

TOTAL 100% 100% 100%

Attention: le nombre de non réponses est très important, de l’ordre de 45%. 3.5. Le programme ECOS continue-t-il de s'inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine?

Nord Sud TOTAL

Page 25: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

25

des centres de recherche ou universités français auxquels vous appartenez? (bénéficiaires français uniquement)

41,2% 55,9% 49,1%

des partenaires latino-américains? (bénéficiaires latino-américains) 58,8% 44,1% 50,9%

TOTAL 100% 100% 100%

3.6. Le programme ECOS devrait-il envisager une politique de :

Nord Sud TOTAL

"diversification" 5,9% 3,0% 4,4%

"prioritisation thématique" 5,9% 3,0% 4,4%

"régionalisation" des partenariats 14,7% 16,4% 15,6%

articulation avec d'autres instruments de coopération français (collèges doctoraux, PCP) et européens (ALBA, ALFA, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.)

45,6% 37,3% 41,5%

continuer tel qu'il est 14,7% 31,3% 23,0%

autres orientations 13,2% 9,0% 11,1%

TOTAL 100% 100% 100%

6. Réponses aux questions fermées en fonction de l’origine des répondants

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité des instruments d'accès en ligne: inscription,

information, échanges?

France Amérique Latine TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 5,6% 2,4% 3,9%

2. peu satisfaisant 8,3% 14,6% 11,7%

3. moyen 27,8% 22,0% 24,7%

4. bon 52,8% 39,0% 45,5%

5. excellent 5,6% 22,0% 14,3%

TOTAL 100% 100% 100%

2.1. Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans le domaine de :

France Amérique Latine TOTAL

la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,...)? 46,2% 45,8% 46,0%

la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,...)? 43,0% 42,1% 42,5%

autres? 10,8% 12,1% 11,5%

TOTAL 100% 100% 100%

2.2. Comment classeriez-vous votre projet?

France Amérique Latine TOTAL

Projet de "renforcement des capacités scientifiques" 29,0% 32,6% 31,2%

Projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique) 58,1% 40,0% 47,1%

Projet de transfert de technologie 12,9% 27,4% 21,7%

TOTAL 100% 100% 100%

2.3. Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la

propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie?

France Amérique Latine TOTAL

Page 26: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

26

Oui 65,5% 54,3% 59,4%

Non 34,5% 45,7% 40,6%

TOTAL 100% 100% 100%

3.1. Quels sont les effets de levier d'un tel programme, en particulier dans le cadre Européen? A-t-il servi:

France Amérique

Latine TOTAL

à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d'autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou de transfert (ou d'appui à la recherche)

22,4% 26,7% 24,9%

à consolider vos réseaux déjà existants 27,6% 24,4% 25,8%

à élargir et construire de nouveaux projets avec d'autres partenaires latino-américains et/ou européens

21,4% 24,4% 23,1%

à mobiliser d'autres financements, y compris au sein de votre établissement de rattachement

14,3% 17,6% 16,2%

de "pilote" ou catalyseur pour accéder à d'autres programmes français et européens.

14,3% 6,9% 10,0%

TOTAL 100% 100% 100%

3.2. Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes ECOS (du type du

réseau Alumni pour ALBAN; ou Marie Curie)?

France Amérique Latine TOTAL

Oui 0,0% 18,9% 9,2%

Non 100% 81,1% 90,8%

TOTAL 100% 100% 100%

3.4. Peut-on parler d'une "labelisation" ECOS?

France Amérique Latine TOTAL

Oui 81,8% 82,8% 82,4%

Non 18,2% 17,2% 17,6%

TOTAL 100% 100% 100%

Attention: le nombre de non réponses est très important, de l’ordre de 45%. 3.5. Le programme ECOS continue-t-il de s'inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine?

France Amérique

Latine TOTAL

des centres de recherche ou universités français auxquels vous appartenez? (bénéficiaires français uniquement)

52,4% 44,7% 49,1%

des partenaires latino-américains? (bénéficiaires latino-américains) 47,6% 55,3% 50,9%

TOTAL 100% 100% 100%

3.6. Le programme ECOS devrait-il envisager une politique de :

France Amérique

Latine TOTAL

"diversification" 3,2% 5,5% 4,4%

"prioritisation thématique" 3,2% 5,5% 4,4%

"régionalisation" des partenariats 12,9% 17,8% 15,6%

articulation avec d'autres instruments de coopération français (collèges 38,7% 43,8% 41,5%

Page 27: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

27

doctoraux, PCP) et européens (ALBA, ALFA, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.)

continuer tel qu'il est 30,6% 16,4% 23,0%

autres orientations 11,3% 11,0% 11,1%

TOTAL 100% 100% 100%

7. Réponses aux questions fermées en fonction des pays

1.1. Quelle appréciation portez-vous sur les mécanismes et les procédures de mise en oeuvre et le

processus d'évaluation scientifique? Vous semblent-ils adaptés?

Pays partenaires Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

1. pas du tout satisfaisant

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

2. peu satisfaisant 11,1% 0,0% 0,0% 3,6% 0,0% 0,0% 3,3%

3. moyen 5,6% 23,1% 25,0% 10,7% 5,9% 25,0% 13,0%

4. bon 77,8% 53,8% 58,3% 78,6% 52,9% 50,0% 66,3%

5. excellent 5,6% 23,1% 16,7% 7,1% 41,2% 25,0% 17,4%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.2. Les procédures de sélection, d'évaluation et de suivi des projets sont-elles adaptées?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 5,6% 0,0% 0,0% 3,7% 0,0% 0,0% 2,2%

2. peu satisfaisant 0,0% 7,1% 8,3% 3,7% 0,0% 0,0% 3,2%

3. moyen 16,7% 14,3% 25,0% 22,2% 11,1% 0,0% 17,2%

4. bon 50,0% 64,3% 58,3% 51,9% 44,4% 75,0% 53,8%

5. excellent 27,8% 14,3% 8,3% 18,5% 44,4% 25,0% 23,7%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.2. Ont-elles permis une souplesse dans la mise en oeuvre des actions?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 87,5% 78,6% 90,9% 79,3% 93,3% 33,3% 83,0%

Non 12,5% 21,4% 9,1% 20,7% 6,7% 66,7% 17,0%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.3. Les moyens financiers attribués à votre projet ont-ils été en adéquation avec vos besoins?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 58,8% 21,4% 72,7% 57,1% 60,0% 75,0% 55,3%

Non 41,2% 78,6% 27,3% 42,9% 40,0% 25,0% 44,7%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.4. Les financements ont-ils été mobilisés en temps voulu?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 76,5% 28,6% 83,3% 100% 90,0% 100% 81,3%

Non 23,5% 71,4% 16,7% 0,0% 10,0% 0,0% 18,8%

Page 28: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

28

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité du suivi de la part du comité ECOS (base de données

en ligne, informations périodiques, etc.) et la valorisation de votre projet?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 5,6% 0,0% 9,1% 14,3% 0,0% 0,0% 6,6%

2. peu satisfaisant 5,6% 28,6% 9,1% 0,0% 11,8% 0,0% 8,8%

3. moyen 22,2% 35,7% 36,4% 21,4% 17,6% 0,0% 24,2%

4. bon 55,6% 28,6% 36,4% 46,4% 64,7% 33,3% 47,3%

5. excellent 11,1% 7,1% 9,1% 17,9% 5,9% 66,7% 13,2%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.5.b. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité et la facilité d'accès à l'information pour les crédits,

disponibilité de tableaux de bord des voyages, des séjours, des publications?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 5,6% 0,0% 0,0% 11,5% 6,3% 0,0% 5,7%

2. peu satisfaisant 11,1% 46,2% 18,2% 3,8% 6,3% 0,0% 13,8%

3. moyen 11,1% 23,1% 9,1% 19,2% 18,8% 0,0% 16,1%

4. bon 44,4% 30,8% 63,6% 38,5% 62,5% 66,7% 47,1%

5. excellent 27,8% 0,0% 9,1% 26,9% 6,3% 33,3% 17,2%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

1.5. Quelles appréciations portez-vous sur la qualité des instruments d'accès en ligne: inscription,

information, échanges?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

1. pas du tout satisfaisant 5,9% 0,0% 0,0% 9,5% 0,0% 0,0% 3,9%

2. peu satisfaisant 11,8% 30,8% 10,0% 4,8% 7,1% 0,0% 11,7%

3. moyen 11,8% 38,5% 20,0% 33,3% 21,4% 0,0% 24,7%

4. bon 58,8% 23,1% 50,0% 28,6% 64,3% 100% 45,5%

5. excellent 11,8% 7,7% 20,0% 23,8% 7,1% 0,0% 14,3%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

2.1. Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans le domaine de :

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,...)?

43,9% 42,9% 50,0% 46,6% 47,6% 44,4% 46,0%

la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,...)?

41,5% 46,4% 45,5% 39,7% 42,9% 44,4% 42,5%

autres? 14,6% 10,7% 4,5% 13,8% 9,5% 11,1% 11,5%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

2.2. Comment classeriez-vous votre projet?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Projet de "renforcement des capacités scientifiques"

28,0% 30,8% 35,0% 31,3% 30,0% 37,5% 31,2%

Projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique)

52,0% 42,3% 40,0% 45,8% 53,3% 50,0% 47,1%

Page 29: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

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Projet de transfert de technologie 20,0% 26,9% 25,0% 22,9% 16,7% 12,5% 21,7%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

2.3. Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la

propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 66,7% 54,5% 45,5% 55,0% 70,0% 100% 59,4%

Non 33,3% 45,5% 54,5% 45,0% 30,0% 0,0% 40,6%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

3.1. Quels sont les effets de levier d'un tel programme, en particulier dans le cadre Européen? A-t-il servi:

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d'autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou de transfert (ou d'appui à la recherche)

25,6% 24,3% 22,2% 27,3% 23,8% 21,4% 24,9%

à consolider vos réseaux déjà existants 23,3% 24,3% 25,9% 28,8% 23,8% 28,6% 25,8%

à élargir et construire de nouveaux projets avec d'autres partenaires latino-américains et/ou européens

27,9% 32,4% 22,2% 18,2% 19,0% 21,4% 23,1%

à mobiliser d'autres financements, y compris au sein de votre établissement de rattachement

11,6% 13,5% 14,8% 15,2% 23,8% 21,4% 16,2%

de "pilote" ou catalyseur pour accéder à d'autres programmes français et européens. 11,6% 5,4% 14,8% 10,6% 9,5% 7,1% 10,0%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

3.2. Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes ECOS (du type du

réseau Alumni pour ALBAN; ou Marie Curie)?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 12,5% 8,3% 11,1% 0,0% 15,4% 25,0% 9,2%

Non 87,5% 91,7% 88,9% 100% 84,6% 75,0% 90,8%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

3.4. Peut-on parler d'une "labellisation" ECOS?

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

Oui 100% 72,7% 90,0% 66,7% 83,3% 100% 82,4%

Non 0,0% 27,3% 10,0% 33,3% 16,7% 0,0% 17,6%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

3.5. Le programme ECOS continue-t-il de s'inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine?

Page 30: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

30

3.6. Le programme ECOS devrait-il envisager une politique de :

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

diversification 0,0% 10,7% 6,7% 5,6% 0,0% 0,0% 4,4%

prioritisation thématique 0,0% 10,7% 6,7% 2,8% 4,2% 0,0% 4,4%

« régionalisation » des partenariats 4,0% 21,4% 20,0% 19,4% 12,5% 14,3% 15,6%

articulation avec d'autres instruments de coopération français (collèges doctoraux, PCP) et européens (ALBA, ALFA, ERASMUS MONDUS, Marie Curie, etc.)

44,0% 42,9% 53,3% 44,4% 25,0% 42,9% 41,5%

continuer tel qu'il est 32,0% 3,6% 6,7% 22,2% 45,8% 28,6% 23,0%

autres orientations 20,0% 10,7% 6,7% 5,6% 12,5% 14,3% 11,1%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

8. Réponses aux questions fermées en fonction des champs scientifiques

2.1. Votre projet ECOS a-t-il abouti (ou a-t-il induit) à des résultats tangibles dans le domaine de :

Sciences humaines et sociales

Sciences de la vie (agronomie, écologie, environnement)

Sciences de la santé

Sciences exactes (mathématique, informatique, science physiques, chimie)

Sciences de la terre et de l'univers

TOTAL

la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,...)?

50,0% 40,4% 47,1% 49,3% 42,9% 46,0%

la formation universitaire (thèses, doctorats en cotutelle,...)?

40,0% 42,3% 44,1% 42,5% 42,9% 42,5%

autres? 10,0% 17,3% 8,8% 8,2% 14,3% 11,5%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100%

2.2. Comment classeriez-vous votre projet?

Sciences humaines et sociales

Sciences de la vie (agronomie, écologie, environnement)

Sciences de la santé

Sciences exactes (mathématique, informatique, science physiques, chimie)

Sciences de la terre et de l'univers

TOTAL

Projet de "renforcement des capacités

33,3% 37,5% 35,1% 26,2% 27,8% 31,2%

Mexique Venezuela Colombie Chili Argentine Uruguay TOTAL

des centres de recherche ou universités français auxquels vous appartenez? (bénéficiaires français uniquement)

50,0% 15,4% 50,0% 51,5% 61,9% 60,0% 49,1%

des partenaires latino-américains? (bénéficiaires latino-américains)

50,0% 84,6% 50,0% 48,5% 38,1% 40,0% 50,9%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%

Page 31: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

31

scientifiques"

Projet de coopération scientifique de haut niveau (excellence scientifique)

44,4% 40,6% 37,8% 57,4% 44,4% 47,1%

Projet de transfert de technologie

22,2% 21,9% 27,0% 16,4% 27,8% 21,7%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100%

2.3. Le projet ECOS auquel vous avez participé, a-t-il bien cerné les problèmes de protection de la

propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie?

Sciences humaines et sociales

Sciences de la vie (agronomie, écologie, environnement)

Sciences de la santé

Sciences exactes (mathématique, informatique, science physiques, chimie)

Sciences de la terre et de l'univers

TOTAL

Oui 28,6% 53,3% 66,7% 62,5% 83,3% 59,4%

Non 71,4% 46,7% 33,3% 37,5% 16,7% 40,6%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100%

3.1. Quels sont les effets de levier d'un tel programme, en particulier dans le cadre Européen? A-t-il servi:

Sciences humaines et sociales

Sciences de la vie (agronomie, écologie, environnement)

Sciences de la santé

Sciences exactes (mathématique, informatique, science physiques, chimie)

Sciences de la terre et de l'univers

TOTAL

à amorcer la création de réseaux entre équipes française et latino-américaine qui se développent à travers d'autres projets entre équipes, universités et/ou centres de recherche ou de transfert (ou d'appui à la recherche)

35,0% 23,2% 22,9% 26,1% 19,2% 24,9%

à consolider vos réseaux déjà existants

35,0% 23,2% 25,7% 26,1% 23,1% 25,8%

à élargir et construire de nouveaux projets avec d'autres partenaires latino-américains et/ou européens

20,0% 21,4% 28,6% 20,7% 30,8% 23,1%

à mobiliser d'autres financements, y compris au sein de votre établissement de rattachement

5,0% 17,9% 14,3% 16,3% 23,1% 16,2%

de "pilote" ou catalyseur pour accéder à d'autres programmes français et européens.

5,0% 14,3% 8,6% 10,9% 3,8% 10,0%

TOTAL 100% 100% 100% 100% 100% 100%

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Annexe 6 – Termes de référence de l’étude

ECHANGES SCIENTIFIQUES ET UNIVERSITAIRES FRANCE – AMERIQUE LATINE

Évaluation des « Programmes ECOS-Nord et ECOS-Sud» 1992-2005

Termes de référence*

Note liminaire

L'évaluation porte sur des activités de coopération bilatérale dans le domaine de la recherche et

de l’enseignement supérieur conduites par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de

l’Education, de l’enseignement supérieur et de la recherche, déléguées à des opérateurs ayant bénéficié de contributions publiques.

L'évaluation est un exercice de nature rétrospective, confiée à un prestataire extérieur,

sélectionné après une mise en concurrence. Elle est réalisée sous la conduite d'un comité de pilotage. Elle sert de base à une réflexion de caractère stratégique.

La réalisation d’une évaluation rétrospective suit un certain nombre de principes, largement

présentés dans ce document. Il est également possible de se référer au « Guide de l’évaluation » publié par le ministère de Affaires étrangères.

1. JUSTIFICATION ET CHAMP DE L'EVALUATION

Le Comité des Evaluations de la DgCiD du ministère des Affaires étrangères, qui s’est tenu le

25 mars 2004, a pris la décision d’inscrire à son programme 2005/2006 l’évaluation du « Programme ECOS » sur la période 1992/2005.

Ce programme d’échanges scientifiques et universitaires concerne 6 pays : Colombie, Mexique et Venezuela pour « Ecos-Nord », Argentine, Chili et Uruguay pour « Ecos-Sud ».

Quatre raisons principales fondent cette décision :

* Ce document demeure la propriété exclusive de l'administration française. Les consultants doivent s'engager à ne pas divulguer son contenu et à ne pas l'utiliser à d'autres fins que celles de l'étude.

Page 33: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

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La première est de savoir si le dispositif, conçu il y a 13 ans, est toujours opérationnel et

efficient tant du point de vue scientifique que de celui de la gestion administrative. Il importe également de mesurer le degré d’efficacité des partenariats issus de ce programme à la fois au

niveau des recherches menées conjointement et au niveau des actions de recherche-formation destinées à renforcer le potentiel scientifique des pays partenaires.

La deuxième est d’apprécier l’adéquation de ce programme à la politique et aux stratégies en

matière de coopération scientifique et universitaire du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que des pays partenaires.

La troisième est de mettre en perspective et de comparer l’utilisation de l’aide publique

française en matière de recherche et d’enseignement supérieur en Amérique latine par rapport à

celle des autres bailleurs de fonds. Enfin, cette évaluation doit contribuer à apporter des recommandations stratégiques sur une

éventuelle évolution du dispositif, permettant d’en améliorer les performances. L'étude couvrira l’ensemble des activités du programme ECOS sur la période 1992/2005 et évaluera les actions menées grâce aux financements du MAE et des contreparties des pays partenaires ou des éventuelles autres contributions financières au programme.

2. PRESENTATION DU « PROGRAMME ECOS »

2.1 Politique de coopération scientifique et universitaire française avec l’Amérique latine et le

Mexique

Le renforcement de l’attractivité de la France tient une place prépondérante dans le cadre de la

coopération scientifique et universitaire, notamment depuis le discours de La Baule prononcé par le Premier Ministre en juin 20032. Les efforts déployés ont été concluants puisque, malgré un environnement international de plus en plus concurrentiel et une forte croissance de la mobilité des étudiants3

, la France se situe aujourd’hui au 3ème

rang des pays d’accueil européens après le Royaume-Uni et l’Allemagne. Dans cette optique, la Direction de la coopération scientifique, universitaire et de recherche a diversifié et amplifié son soutien aux divers programmes pour intensifier les échanges universitaires et de recherche. Cette position est bien confirmée et mise en exergue dans le rapport « Bilan et Perspectives » de la DgCiD de 2002 : « […] L’objectif est de construire, au niveau bilatéral et éventuellement régional,

des instruments de coopération pour mettre en place, consolider et élargir les partenariats de recherche entre équipes françaises et étrangères ». Les centres de recherche partagent également cette volonté ; l’IRD le mentionne explicitement dans son

contrat pluriannuel Etat-IRD, 2001-2004: « L’institut […] veillera aussi à développer ses partenariats

avec des institutions étrangères de recherche et d’enseignement supérieur et, à cet effet, il établira avec

elles toutes les fois que ce sera possible, des équipes locales mixtes ».

2 Première conférence mondiale de l’investissement international, discours du premier ministre Mr Jean-Pierre Raffarin, La Baule, 27 juin 2003. 3 Selon une étude réalisée par des chercheurs australiens, les étudiants internationaux passeraient de 2 millions en 2002 à plus de 3 millions en 2010, 4 en 2015, plus de 5 en 2020 et 7 en 2025. « global student mobility 2025 », A. Bôhm, D. Davis, D. Meares, D. Pearce, IDP (Australie), 2002.

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34

Afin de répondre à une demande importante de formation et d’échanges scientifiques émanant des

partenaires institutionnels latino-américains, plusieurs programmes ont donc été initiés dans le sous-continent. La démarche innovante du programme ECOS a, dès 1992, répondu à ce souhait d’un

partenariat entre équipes de recherche françaises et latino-américaines. Avec la mise en place de la LOLF en 2006, la politique française dans les domaines de coopération précités se décline en 2 sous programmes, celui de la « solidarité avec les pays en développement » et celui du « rayonnement culturel et scientifique ». Les pays concernés par le Programme ECOS relèvent tous du programme 209 « solidarité avec les pays en développement » où, en matière de coopération scientifique, l’action de la France s’organise autour

de 6 axes prioritaires visant à: contribuer à l’excellence de la recherche française par le développement des échanges scientifiques

internationaux, soutenir l’action des entreprises françaises par l’innovation technologique, participer à l’élaboration d’une politique de recherche sur et pour le développement, renforcer la place de la recherche française dans les enceintes multilatérales, favoriser la compréhension des sociétés étrangères, poursuivre une politique de culture scientifique et technique, constitutive de l’image de la France à

l’étranger. Bien que cet aspect soit hors du champ de l’évaluation, il convient de mentionner la politique d’accueil

des étudiants étrangers. Le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans des établissements d’enseignement supérieur rattachés au

ministère de l’Education nationale s’élève aujourd’hui à environ 210 000. En 2003-2004, la France a accueilli près de 4900 étudiants issus des pays partenaires du programme Ecos (soit 2.5% de l’effectif total). Depuis 1998, le nombre d’étudiants latino-américains croît très rapidement (hausse de 80% pour les étudiants venant d’Amérique centrale et de 71% pour ceux

d’Amérique du sud). Chaque pays partenaire du programme ECOS bénéficie d’un dispositif EduFrance de promotion et de soutien à l’accueil des étudiants étrangers. Afin de compléter la vision générale de la coopération française, il est indispensable de mentionner les centres de recherche français à l’étranger. Ainsi le ministère des Affaires étrangères anime et assure la tutelle d’un réseau de 28 instituts de recherche en sciences sociales. Deux d’entre eux sont établis en

l’Amérique latine : le Centre Français d’Etudes Mexicaines et Centraméricaines à Mexico et l’Institut

Français d’Etudes Andines à Lima. Par ailleurs, les principaux organismes français de recherche (CNRS, IRD, CIRAD, INSERM…)

disposent de représentations dans plusieurs pays d’Amérique latine. Bien que des avancées aient été réalisées en termes d’accueil des étudiants de la zone Amérique, les résultats peuvent être davantage améliorés. Dans cette optique, plusieurs documents d’orientation

stratégique insistent sur la nécessité de concentrer les actions sur l’amélioration de l’offre française de

formation, sur la construction de partenariats adaptés aux recherches et aux besoins de formation des pays, et sur des échanges croisés entre établissements d’excellence.

2.2 Historique du programme

Page 35: Evaluation des échanges scientifiques et universitaires ... · o Domingo Carlevaro, Directeur de la coopération internationale, correspondant pour ECOS o Mario Wschebor, Président

35

ECOS signifie « Evaluation-orientation de la Coopération scientifique ». Le comité ECOS a été crée en 1992 par le ministère des Affaires étrangères et le ministère l’Education

nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche afin de développer et coordonner, sur une base

partenariale, la coopération scientifique par et pour la recherche entre la France et un certain nombre de pays d’Amérique latine. Le premier pays à participer à ce programme bilatéral fut le Chili (1992), suivi de l’Uruguay (1993) et

du Mexique (1994). Pour répondre au développement du programme, le Comité ECOS a été, en 1997, scindé en deux Comités jumeaux : - ECOS-Nord : Mexique, Colombie et Venezuela - ECOS-Sud : Chili, Argentine et Uruguay 2.3. Structure de gestion du programme

Les présidents de ces Comités sont nommés conjointement par les ministères pour une durée de trois ans renouvelable une fois. Les Comités sont composés des membres suivants, outre leur président :

- un représentant du ministère des Affaires étrangères, - un représentant du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la

recherche, - un président d’université représentant la Conférence des présidents d’universités (CPU), - un représentant de la Conférence des directeurs d’écoles et de formation d’ingénieurs (CDFI) - un directeur de grande école représentant la Conférence des grandes écoles (CGE), - des personnalités scientifiques représentant les grands champs disciplinaires.

Ces spécialistes sont nommés conjointement par les ministères, sur proposition des présidents des Comités pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois. NB : les Comités peuvent inviter à participer aux réunions toute personne dont l’avis leur semblerait

utile. Les Comités ont pour vocation :

- de lancer périodiquement des appels d’offres auprès des établissements publics de recherche ou d’enseignement supérieur (universités, grandes écoles, grands établissements et Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technique) en coordination avec une procédure parallèle dans les pays partenaires

- d’assurer une évaluation scientifique, d’orienter le choix des projets retenus en fonction de priorités (notamment scientifiques, économiques ou régionales). Ce choix est réalisé en coordination et en accord avec la structure homologue dans le pays partenaire

- de suivre la réalisation des actions, en assurant une gestion opérationnelle au niveau d’un

secrétariat administratif (notamment, mise en place des titres de transport et des allocations de séjour) et en recevant les rapports de mission.

- de procéder à l’évaluation des activités, à travers les rapports intermédiaires et les bilans de fin d’action

- de fournir aux ministères de tutelle toute information concernant les actions menées - de fournir, à la demande des structures de tutelle, des expertises sur des projets spécifiques

soutenus par des moyens extérieurs (en particulier en vue de la valorisation, de la création de centres de recherche ou de l’organisation de colloques).

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2.4. Modalités de fonctionnement du programme

Les établissements sont invités, par voie d’appels d’offres périodiques, à déposer auprès des Comités les projets de coopération scientifique qu’ils souhaitent réaliser. Les Comités soutiennent exclusivement des

actions de deux types : - actions de recherche menées conjointement par des équipes de niveau équivalent, de part et

d’autre, - actions de recherche-formation destinées principalement à renforcer le potentiel scientifique du

pays partenaire. Les actions de recherche ont une durée de trois ou quatre ans non renouvelable et elles font l’objet d’un

rapport intermédiaire à mi-parcours, avant qu’un bilan global ne soit remis au comité dans un délai de

trois mois après la clôture de l’action. Les actions de recherche-formation ont, quant à elles, une durée limitée à cinq ans et font l’objet d’un

rapport intermédiaire au bout de trois ans avant la remise du bilan global également trois mois après la clôture de l’action. En ce qui concerne l’évaluation scientifique des projets, les présidents des Comités les répartissent entre

les responsables des grands champs disciplinaires, qui coordonnent et régulent les expertises à l’intérieur

de leur domaine. Chaque projet est adressé au moins à un expert de la discipline, reconnu par les instances nationales d’évaluation. Au terme de la phase d’expertise, les Comités se réunissent et

délibèrent sur les projets. Ils arrêtent une liste de projets qui répondent aux critères de qualité et aux objectifs de coopération, et qui seront discutés en réunion mixte. En s’appuyant sur l’avis du membre désigné à cet effet, les Comités rechercheront, parmi les projets,

ceux qui pourraient déboucher sur une action de valorisation susceptible d’être financée sur des budgets

extérieurs. Pour chaque comité (généralement chaque année), à l’issue de la délibération sur les résultats de l’appel

d’offres, le président se réunit avec le responsable de la structure correspondante du pays partenaire, qui aura procédé à une évaluation parallèle. Le président du Comité est accompagné de représentants des administrations de tutelle ainsi que de toute personne dont la participation leur paraît nécessaire. Le diplomate chargé de la coopération scientifique à l’Ambassade de France dans le pays partenaire prépare

et assiste à la réunion mixte annuelle. Lors de cette réunion est arrêtée, d’un commun accord, la liste des

projets qui deviennent des actions. Nota : ces modalités générales de fonctionnement ont pu évoluer sur la période ou faire l’objet

d’aménagements en fonction des situations locales. 2.5. Dimensionnement du programme

Sur la période évaluée, les programmes Ecos-Nord et Ecos-Sud ont permis de financer le nombre de projets suivants (sous réserve de vérification) :

ECOS-Nord Projets étudiés Projets acceptés Dont programmes en cours

Mexique 650 152 45

Colombie 181 60 17

Venezuela 127 49 21

ECOS-Sud Projets étudiés Projets acceptés Dont programmes en cours

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Chili 712 263 62

Argentine 789 159 48

Uruguay 168 65 15

3. CADRE LOGIQUE DE L'EVALUATION

3.1. Finalité

Cette évaluation doit être replacée dans le cadre des orientations politiques et stratégiques (CAD, CICID,…) de l’aide au développement. La finalité de cette évaluation vise à fournir aux instances de décision les éléments d’analyse et de

réflexion permettant d’effectuer une éventuelle réorientation de notre coopération dans le domaine des

échanges scientifiques et universitaires avec le continent latino-américain et ce, en s’appuyant sur des

comparaisons avec des programmes similaires français ou soutenus par d’autres aides (UE,…). 3.2. Objectifs de l'évaluation

L’évaluation rétrospective sur la période 1992-2005 aura pour principaux objectifs de :

porter un jugement sur les instruments, sur les moyens et sur le dispositif opérationnel de gestion du programme, faisant appel aux critères de pertinence, d'efficacité et d'efficience,

porter une appréciation sur les réalisations (projets de recherche, actions de formation, etc.), leurs impacts et leur viabilité, en formulant un jugement sur la pertinence des objectifs par rapport aux moyens affectés et aux priorités arrêtées par le MAE, le MENESR et par les pays partenaires.

évaluer les performances du dispositif de partenariat entre centres de recherche et universités français et des pays partenaires, en tenant compte des conditions initiales et de leur évolution sur la période, des capacités de mobilisation des divers acteurs publics et privés, des actions des autres bailleurs de fonds (en particulier de l'Union européenne), ainsi que de l'évolution de l'environnement général.

Cette évaluation revêt également un caractère stratégique et a pour objectifs complémentaires : de contribuer à faire évoluer la relation de partenariat

L’évaluation stratégique offre l'occasion de fournir de nouveaux éléments à l'édification du

partenariat dans la conception et la mise en œuvre de la coopération et des échanges scientifiques.

de renforcer les modes de relations, internes et externes, de concertation et de communication

Un des objectifs assigné à une évaluation est aussi de contribuer à approfondir et à mieux organiser le dialogue interne à la coopération française (entre les différents services du MAE), les relations avec les autres ministères ainsi que celles avec les centres de recherche et les universités tant français que des pays partenaires, etc. Elle doit également permettre d’améliorer les contacts avec

les éventuels dispositifs de coopération régionaux et les instances de coopération internationales bi et multilatérales intervenant dans le domaine.

d’élaborer des indicateurs de suivi et de performance adaptés au contexte latino américain tout en

tenant compte des impératifs de suivi liés à la LOLF

3.3. Questionnements

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L’évaluation devra répondre aux interrogations générales suivantes :

Pertinence du programme

Les objectifs initiaux du programme ECOS répondaient-ils à un réel besoin ? Ces objectifs sont-ils toujours d’actualité, 13 ans après le démarrage du programme? Le programme a-t-il satisfait les partenaires français et étrangers ? Ce dispositif a-t-il été - et est-il encore - en adéquation avec la stratégie globale et avec les priorités de la DgCiD, du MENESR et des autorités des pays partenaires ? Cette forme de coopération est-elle importante pour les centres de recherche, les universités tant dans les pays partenaires qu’en France ? Permet-elle toujours d’attirer de nouveaux chercheurs latino-américains vers des relations privilégiées avec la recherche française ? Est-elle en adéquation avec les actions des autres bailleurs de fonds actifs dans ce secteur (en particulier l’Union Européenne) ? Qualité de la mission d’animation du programme

Les actions menées par les programmes ECOS ont-elles une spécificité ? une originalité ? Ont-elles encore un caractère innovant ? La mission d’animation s’est-elle déroulée dans une réelle démarche de partenariat ? a-t-elle tenu compte des espérances, des contraintes et des avis des pays partenaires ? Comment s’apprécie la qualité de la sélection et du suivi-évaluation des divers projets de recherche ? Comment s’apprécie les cahiers des charges à chaque niveau de responsabilité :

- du côté français : le rôle des services centraux, des SCAC, des coopérations régionales, des Comités Ecos français ?

- du côté des pays partenaires : le rôle des ministères de la recherche et des structures rattachées, des Comités Ecos nationaux ?

La communication entre ces acteurs et la diffusion de l’information répondent-elles aux besoins du programme ?

Résultats sur le terrain

[Efficacité, Visibilité, Impact] Les actions des programmes ECOS ont-elles abouti (ou ont-elles induit) des résultats tangibles dans les domaines de la recherche (publications, brevets, colloques internationaux,….), de la formation

universitaire (thèses, doctorats en co-tutelle,…) ? Ces résultats ont-ils été appréciés par les partenaires ? Le programme répond-il aux critères de l’excellence scientifique ? Ce critère est-il toujours d’actualité ? Des critères complémentaires sont-ils apparus ? Comment sont valorisés les résultats de ces recherches en France et dans les pays partenaires ? Plus précisément, existe-t-il des niveaux régionaux de valorisation ? Les programmes ECOS ont-ils bien cerné les problèmes de protection de la propriété intellectuelle et des enjeux de transfert de technologie ? Quels sont les effets de levier d’un tel programme, en particulier dans le cadre européen et dans le

secteur privé ? Quelles ont été la visibilité et l’image de l’aide française apportées par le programme Ecos dans les pays

partenaires ? Peut-on parler d’une « labelisation » Ecos ? Gestion administrative et financière du programme

[Efficience, conception et évolution du dispositif, relations institutionnelles] Les moyens (financiers et humains) ont-ils été en adéquation avec les ambitions affichées du programme ?

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Les procédures entre le MAE et les Comités ECOS français et des pays partenaires sont-elles adaptées ? Ont-elles permis une souplesse dans la mise en œuvre des actions ? Les financements ont-ils été mobilisés en temps voulu ? au moindre coût ? La structure des coûts du programme (financement des projets, appels d’offre, frais de gestion) a-t-elle varié ? Qualité des rapports annuels ? Qualité du suivi et de l’accès à l’information sur les consommations de

crédits ? Tableaux de bord des voyages, des séjours, des publications ? Comparaison avec les modes de gestion de programmes similaires ? Quelle est la capacité d’adaptation du programme à la logique LOLF ?

Réalité de la viabilité et de l’institutionnalisation du programme:

Le programme ECOS continue-t-il à s’inscrire dans une stratégie de coopération scientifique et

universitaire à long terme en Amérique latine du MAE, du ministère français de la Recherche, des centres de recherche ou universités français, des partenaires latino-américains ? Des partenariats pérennes ont-ils été induits par le programme ? Quelles sont les attentes du secteur privé ou de la société civile par rapport à un tel programme d’échanges scientifiques ? En quoi et comment des projets sélectionnés pourraient-ils impliquer le secteur industriel ? Les programmes Ecos devraient-ils envisager une politique de « diversification », de « priorisation » ou de « régionalisation » des domaines de recherche ? Quelle est l’influence des réseaux mis en place ? Existe-t-il un dispositif de suivi et de promotion des bénéficiaires des programmes Ecos ?

3.4. Démarche méthodologique

L'évaluation fera ressortir les objectifs, les évolutions, les différents moyens mis en œuvre, les acteurs

concernés et les résultats obtenus. L'exercice d'évaluation relève d'une démarche à visée synthétique. Un tel exercice ne consiste pas en une somme organisée d'évaluations d’actions et de projets. Il procède d'un raisonnement en termes de stratégie globale. L'évaluation sera conduite dans une démarche participative et pragmatique de réflexion visant à prendre un certain recul pour améliorer les méthodes de coopération et leur efficacité. Elle devra notamment veiller à mobiliser l’ensemble des partenaires locaux dans chaque pays afin de partager les analyses et

les recommandations. Dans cette optique, chacun des 6 pays partenaires désignera 2 correspondants pour le suivi de l’évaluation. L'évaluation doit, bien entendu, être considérée comme un instrument essentiel de réflexion et de conseil qui se distingue nettement de l'audit ou du contrôle, dont les objectifs et les moyens d'analyse sont différents. De même l'évaluation des personnes ne fait pas partie du champ de l'étude. L’appréciation des experts devra être formulée de manière explicite selon les critères communément

reconnus dans le domaine de l’évaluation des politiques publiques : pertinence, effectivité, efficacité, efficience, cohérence, viabilité. L’évaluateur pourra notamment se reporter au Guide de l’évaluation publié en 2004 par la DgCiD. 4. CONTENU DE L'EVALUATION

Les évaluateurs articuleront leurs travaux à partir de 3 éléments :

4.1. Une présentation de l’ensemble du programme

Elle sera réalisée à deux niveaux :

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d'une part l'analyse chiffrée sur documents de la répartition et du montant des crédits en reconstituant la base de données de cette coopération sur la période et en mettant en évidence les domaines et secteurs qui ont été privilégiés et les instruments qui ont été les plus utilisés.

d'autre part la description et l'appréciation, plus qualitatives tant des attentes des institutions que des résultats obtenus. Les évaluateurs s'efforceront tout d’abord de retracer et d’analyser synthétiquement l’évolution des orientations stratégiques (affichées ou implicites, réelles ou sous-jacentes) de la coopération française dans le domaine des échanges scientifiques. Pour effectuer cette première analyse générale, les évaluateurs s'appuieront sur l'ensemble des documents disponibles (documents de programmation annuelle, les déclarations officielles, les rapports de mission, les comptes rendus des Comités, les évaluations ponctuelles d’actions ou de projets sur la période).

4.2. Une analyse des actions dans les pays partenaires : chaque pays fera l’objet d’une fiche

indépendante à partir d’un canevas de présentation commun.

Les experts présenteront une « analyse-pays » et détailleront les modalités partenariales utilisées.

Les évaluateurs porteront un regard sur les documents contractuels qui régissent les relations de coopération et les mesures qui conditionnent, éventuellement, l’utilisation de l’aide du MAE. Les modalités de gestion du programme devront être décrites et analysées. Une attention particulière devra être portée sur les initiatives innovantes des Programmes ECOS en matière de procédures et d’instruments.

Une analyse par thèmes scientifiques devra également être présentée. Des appréciations qualitatives seront portées afin de permettre de comprendre l’intérêt (ou le non-intérêt) porté par les partenaires aux différents secteurs de recherche abordés par le programme. Les experts proposeront une série d’indicateurs de performance permettant de qualifier la valeur ajoutée d’un programme tel qu’ECOS. Sur l’ensemble de ces aspects il conviendra de tenir compte non seulement du point de vue des acteurs

français mais bien sûr de celui des partenaires et des bénéficiaires des actions au Sud.

4.3. Une synthèse qui portera un jugement sur l’ensemble du dispositif « Ecos-Nord » et « Ecos-

Sud » et établira une série de recommandations stratégiques et opérationnelles.

L'évaluation exprimera des jugements argumentés sur les échecs et les réussites. A la lumière des principales conclusions et des principaux enseignements tirés de l'évaluation, les évaluateurs présenteront des propositions à caractère général pour l'avenir de la coopération française dans ce domaine. Les évaluateurs s’efforceront d’apprécier l'impact sur le court, le moyen et le long terme des interventions de la coopération française au regard des principaux objectifs retenus. Seront passés en revue : les impacts scientifiques, politiques et institutionnels, éventuellement industriels, économiques et financiers. L'évaluation appréciera en outre l'effet de levier et la capacité d'entraînement, pour les autres aides internationales, du programme ECOS. Les propositions porteront en particulier sur les stratégies, les méthodes de coopération, le partenariat et sur les modes de gestion du programme. Elles constitueront, pour l'Administration, des pistes de réflexion et devront être traduites, par l’évaluateur, en recommandations opérationnelles susceptibles

d'éclairer les décisions et la mise en œuvre des actions de coopération scientifiques et universitaires pour le futur.

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Dans cette optique de prospective stratégique, les évaluateurs devront esquisser une mise en perspective du programme ECOS par rapport aux enjeux, à moyen et long terme, de « l’espace Europe-Amérique latine de la recherche ». 5. ORGANISATION DE L'EVALUATION

5. 1. Mission de lancement

Un travail d’information et de sensibilisation a été effectué au 4

ème trimestre 2005 par un représentant de la sous-direction de la recherche de la DgCiD ainsi qu’un représentant du bureau de l’évaluation dans le

cadre de la préparation des termes de référence. Des contacts ont été pris avec les principaux partenaires français. Une mission menée par la DgCiD (SUR et EVA) a également été effectuée, à la fin 2005, dans 2 pays (Argentine, Chili) afin de rencontrer les représentants des principales institutions bénéficiaires. Dans les autres pays, les SCAC mèneront un travail de concertation avec les partenaires du programme. 5. 2. Comité de pilotage

Un comité de pilotage est institué à Paris. Il est présidé par M. l’Ambassadeur Dominique PERREAU.

Il est composé de représentants du MAE, et des principaux ministères et organismes français concernés par la coopération scientifique et de personnalités du monde scientifique et du secteur privé :

Direction de la Coopération Scientifique et Universitaire (CID/SUR)

Sous-direction de la Coopération Scientifique et de la Recherche (CID/SUR/R)

Sous-direction de la Coopération Universitaire et de la Formation professionnelle (CID/SUR/U)

Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Autres Ministères (Agriculture, MINEFI /Industrie)

CPU (conférence des présidents d’université)

CGE (conférence des grandes écoles)

CDEFI (conférence des directeurs d’écoles et formations d’ingénieurs)

Chercheurs ou universitaires ayant une connaissance des pays latino-américains

Personnalités extérieures (autres bailleurs, secteur associatif scientifique, secteur privé )

Le comité de pilotage discute et approuve les termes de référence. Il donne un avis sur le choix des experts, puis les informe et favorise leur travail. Il étudie le rapport d'étape ainsi que le rapport provisoire et fait part de ses remarques. Il valide le rapport final.

Le comité de pilotage est le garant du bon déroulement et de la bonne qualité de l’évaluation. Il veille à

ce que les évaluateurs étayent leurs appréciations, sans pour autant en partager nécessairement toujours le contenu. Afin de conférer à cette évaluation une dimension partenariale, chacun des 6 pays concernés désignera 2 correspondants locaux du Comité de pilotage. Ceux-ci seront consultés aux diverses étapes du processus évaluatif.

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Le bureau de l’Evaluation et la sous-direction de la Coopération scientifique et de la Recherche de la DgCiD assurent le co-secrétariat permanent de l'évaluation. Ce co-secrétariat a un rôle méthodologique, administratif, financier et favorise les échanges entre le comité de pilotage et les évaluateurs.

5. 3. Constitution de l’équipe d’évaluation

Les consultants sont invités, en prenant connaissance des présents termes de référence, à faire des propositions techniques et financières pour la réalisation de l’évaluation. La sélection s'effectuera sur la

base des critères suivants : exposé de la problématique et compréhension du sujet ; démarche méthodologique proposée ; qualifications, expériences et compétences (notamment c.v. des experts : cf. point 6) ; prix des prestations (cf. modèle de devis en annexe 1) ; délais et modalités de réalisation (le calendrier général – cf. point 7 - doit être respecté).

5. 4. Première phase : étude des dossiers en France

Dans une première phase, les évaluateurs prendront connaissance à Paris des divers documents et rencontreront les personnes concernées. A l'issue de cette phase, ils remettront un rapport d'étape dont le contenu sera le suivant (cf. également point 8) : présentation des principales données quantitatives de la coopération française sur la période sous revue (tableaux et graphiques commentés) analyse des divers documents du programme (document initial, contrats, compte rendu de réunions, missions de suivi, …) présentation de la note méthodologique pour la suite de l'évaluation (échantillonnage, questionnaires,…) propositions pour les missions de terrain (nature des contacts, déplacements à prévoir à l'intérieur des pays, projets à visiter et justification de ces propositions)

5. 5. Deuxième phase : missions de terrain

Une mission de terrain combinant le travail de l’expert principal et d’experts locaux sera effectuée dans chacun des pays concernés. Le programme en sera préparé avec l’appui des SCAC des Ambassades, en étroite liaison avec les

partenaires sur la base des propositions faites dans le rapport d'étape. Les évaluateurs devront rencontrer :

- pour la partie française : les différents services de l'Ambassade, les diverses structures de la coopération française en poste dans les États (Centres de recherche, Instituts,…), les chercheurs

présents dans les pays, des représentants du secteur privé français. - pour la partie latino-américaine : les autorités ministérielles, les responsables du programme, les

Comités Ecos nationaux, les centres de recherche et les bénéficiaires finaux, les entreprises, la presse scientifique,

- du côté de la communauté internationale : les représentants des principaux bailleurs de fonds. 5. 6. Troisième phase : synthèse, restitution

Cette phase de traitement des informations et analyses recueillies aboutira à une synthèse et des recommandations.

Un rapport provisoire sera présenté, à Paris, par le responsable de l’évaluation, aux membres du comité

de pilotage.

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Le rapport définitif sera remis dans un délais de 15 jours après la transmission des observations par le co-secrétariat du comité de pilotage. Une réunion de restitution sera ensuite organisée à l’initiative de la DgCiD.

5.7. Enveloppe estimée

Les consultants sont invités à présenter une proposition technique et financière s’inscrivant dans une

enveloppe de 80.000 euros (quatre vingt mille euros) 6. EXPERTISES

6. 1. Expertises externes

Le bureau d’études retenu après consultation restreinte aura la responsabilité d’assurer le rôle

d’ensemblier en intégrant des apports d’études complémentaires de travaux réalisés par des consultants

ou de prestations d’experts additionnelles. L'équipe pourrait être composée d’un expert senior responsable de l’évaluation et d’un ou plusieurs

experts senior ou junior.

La présentation d'une équipe mixte associant des experts français et latino-américains est demandée. Les compétences demandées sont les suivantes : - connaissance du contexte mondial de l’aide publique au développement et de la coopération

internationale ;

- capacités d’analyses sectorielles dans le domaine scientifique ;

- réflexions stratégiques et analyses d’approches participatives et partenariales ;

- connaissance du dispositif français de coopération ;

- connaissance des domaines de la recherche.

Les experts devront disposer d'une expérience en matière d’évaluation de politiques publiques d’aide au

développement. Ils ne devront pas avoir été partie prenante d’un programme ECOS.

6. 2. Expertises internes

En fonction de l'expertise proposée par le bureau d’études retenu, le comité de pilotage se réserve la

possibilité de proposer à l’Administration de confier une ou plusieurs expertises complémentaires à des agents de l'Etat ou d'organismes parapublics. Les acteurs de la coopération française à Paris fourniront des informations sur les interventions de la coopération française. 7. Calendrier

L’étude se déroulera sur une période de 10 mois. Le calendrier prévisionnel est le suivant :

rédaction des termes de référence : contacts en France et mission de terrain (fin 2005) mise en concurrence : lancement de la consultation par publicité BOAMP (décembre 2005) 1ère réunion du Comité de Pilotage : validation des termes de référence et pré-sélection des

candidats (7 février 2006)

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sélection du candidat (mars 2006) établissement du marché par le MAE : notification ( mars 2006) 1ère phase d’analyse et de collecte de données (avril 2006) 2ème réunion du comité de pilotage : présentation du rapport d'étape et de la note

méthodologique (10 mai 2006) missions de terrain ( mai/juin 2006) Compte rendu de mission de terrain (à présenter une semaine après la fin des missions) remise du rapport provisoire au co-secrétariat du comité de pilotage (début juillet 2006) 3ème réunion du comité de pilotage : étude du rapport provisoire ( juillet 2006) remise du rapport final (début septembre 2006)

restitution et rétroaction auprès des responsables du MAE, et des autres ministères, des différents partenaires du programme à Paris (septembre/octobre 2006)

8. RAPPORTS

Un rapport d'étape, précisant la méthodologie de l’évaluation et l’approche des études sur le terrain, sera

établi à la fin de la phase d'étude des dossiers à Paris. Il sera remis en 5 exemplaires papier (en recto-verso) et en version électronique. Un rapport de fin de mission est rédigé à l'issue des missions : adressé au co-secrétariat et sans procéder à une analyse approfondie, il rendra compte des visites et des rencontres, des éventuelles difficultés rencontrées et des compléments d’information qui apparaîtraient nécessaires. Le rapport provisoire devra être disponible en juillet 2006. Il sera remis en 10 exemplaires papier (recto-verso) et en version électronique. Rapport d’étape et rapport provisoire seront diffusés par le co-secrétariat de l’évaluation au comité de

pilotage. Le rapport final devra être achevé et disponible début septembre 2006 dans sa version définitive. Ce rapport, qui aura intégré les observations factuelles émises par le comité de pilotage et le comité de réflexion sera remis en 5 exemplaires papier (recto) et sur disquette. Il devra être préparé en vue de son édition dans la collection " évaluations " du ministère des Affaires étrangères, selon un plan type proposé pour les évaluations (cf. annexe 2) et conformément à la charte graphique. Une synthèse de l'évaluation d’une dizaine de pages, rédigée par l’évaluateur, sera publiée au début de

ce rapport. Une fiche-résumé distincte de deux pages, sera par ailleurs rédigée selon le schéma adopté par le Bureau de l’évaluation de la DgCiD. Dans la perspective d’une éventuelle publication, il est demandé à l’opérateur de fournir au moins 10

photographies libres de droits sur support numérique permettant d’illustrer l’évaluation pour la 1ère page

de couverture, ainsi qu’un résumé, en une demi-page, pour la 4ème de couverture. Le document n'engagera que ses rédacteurs et en aucun cas les autorités françaises. Celles-ci décideront ensuite de son utilisation et de sa diffusion.

9. RESTITUTION, RETROACTION

La restitution des conclusions, des leçons à tirer de l'évaluation et des propositions des évaluateurs concerne tous les acteurs de cette coopération. Elle fera l'objet d’une séance de restitution par l’expert

principal, organisée avec le comité de pilotage à Paris. Les SCAC pourront également prendre l’initiative de restitutions en étroite liaison avec les partenaires institutionnels. Le comité de pilotage établira une note pour le Directeur général de la coopération internationale et du développement et pour le Directeur de la Coopération scientifique et universitaire.

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Annexe 7 – Présentation du Pré-rapport final lors de la réunion du Comité de Pilotage du 19 septembre 2006

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Ministère des Affaires étrangères

3ème Comité de pilotage

Présentation du Pré-Rapport Final

Paris, 19 septembre 2006

ITD-Eu

Évaluation des échanges scientifiques et universitairesFrance-Amérique latine, Programme ECOS Nord et Sud

(1992-2005)

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 2

Sommaire

1. Rappels méthodologiques2. La perception du programme par les

bénéficiaires3. La perception du programme par les

SCAC4. La perception du programme par les

acteurs institutionnels latino-américains5. Conclusions et recommandations

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 3

1. Rappels méthodologiques

Le calendrier :

• Rapport d’étape (8 juin 2006) : analyse

quantitative du programme ECOS et identification

des principales pistes de réflexion

• Missions en Amérique latine (17-30 juin 2006)

• Enquête auprès des bénéficiaires (15 juin – 13

juillet 2006)

• Pré-rapport final (19 septembre 2006)

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 4

1. Rappels méthodologiques

Les outils utilisés :

• Entretiens auprès des acteurs français du programme (MAE,MENESR, Comités et secrétariats ECOS, organismes derecherche et d’enseignement supérieur) et de la Commissioneuropéenne (DG Recherche, EuropeAid)

• Enquête par email (+suivi téléphonique) auprès d’unéchantillon de bénéficiaires français et latino-américains

• Analyse d’un échantillon de projets (fiche projet, rapportintermédiaire, final et d’évaluation)

• Missions sur place : rencontres avec les SCAC; les« institutionnels latino-américains »; les représentantsd’organisme de recherche français, de la délégation de l’UE ;des bénéficiaires

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 5

1. Rappels méthodologiques

Les résultats :

• Près de 140 entretiens conduits tant en Francequ’en Amérique latine

• Plus de 144 bénéficiaires contactés, 97 ayantrépondu

• 72 projets analysés

Nous remercions les responsables des SCAC ainsi que lesresponsables des secrétariats ECOS pour l’aide précieusequ’ils nous ont apportée tant en France qu’en Amériquelatine

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 6

2. La perception des bénéficiaires

Un programme unanimement salué pour ses qualités :

• Un programme original, « user friendly » et flexible…

• …qui offre un cadre stimulant et reconnu (label),

efficace et efficient pour les recherches, les

publications collectives et la formation à la

recherche…

• …permettant de créer ou renforcer des réseaux de

recherche et de mobiliser d’autres sources de

financement, rarement européennes néanmoins

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 7

2. La perception des bénéficiaires

Les améliorations souhaitées :

• Conserver les éléments caractéristiques du programme :

coopération d’égal à égal, un projet de recherche commun,

souplesse de fonctionnement

• Améliorer le système de gestion (transparence de la sélection,

reporting) et le suivi du programme (ateliers ECOS, site

Internet)

• Améliorer l’articulation du programme avec les autres

instruments de coopération français et européens

• Encourager la régionalisation du programme au cas par cas

• Mobiliser le secteur privé dans le cadre d’action post-ECOS

pour valoriser les résultats de la recherche

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3. La perception des postes

Un programme de choix dans l’intervention des postes :

• Un vecteur solide et pertinent de présence et d’appui à lacoopération scientifique de la France et de renforcement de lacoopération par constitution de réseaux et formation de jeuneschercheurs

• Efficace et efficient, cohérent, bien rodé et peu bureaucratiquefondé sur une approche bottom-up

• Un instrument de discussion technique et politique avec lesautorités des pays éligibles et le véhicule d’une communicationaxée sur l’idée d’une coopération équilibrée et sur le longterme (vs. « brain drain » avec l’Amérique du Nord)

• Une plus value : former en France un nombre significatif dejeunes doctorants/post-doc. futurs partenaires naturels

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Les attentes et suggestions :

• Une meilleure information et association des postes ausuivi du programme

• Une ouverture plus importante aux SHS, aux sciencesappliquées, et aux universités hors des capitales

• Faciliter la structuration et la continuité des coopérations

• Définir des procédures permettant de mieux valoriser lesrésultats des coopérations

• Mieux capitaliser sur ECOS pour préparer des projetseuropéens

Une crainte :

• La contrainte budgétaire…

3. La perception des postes

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 10

Un programme unanimement reconnu :

• Un programme original dans le paysage de lacoopération scientifique (un modèle pour certains)

• Des résultats importants contribuant à lareconnaissance internationale des équipes latino-américaines

• Un effet de levier important pour accéder à d’autresprogrammes et faire naître ou consolider des réseauxscientifiques

• Un programme simple et peu bureaucratique

4. La perception des institutionnels latino-

américains

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Les suggestions et souhaits formulés :

• Intégrer une dimension sciences de l’ingénieur

• Impliquer davantage les universités hors des capitales

• Développer des activités post-ECOS pour valoriser les

opportunités d’applications industrielles, consolider les

réseaux ou préparer des projets de plus grande envergure

• Encourager la dimension régionale de façon pragmatique

• Volonté d’accroître la contribution financière pour

accroître le nombre de projets

4. La perception des institutionnels latino-

américains

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 12

• Une grande homogénéité de vue entre les différentsacteurs (bénéficiaires, postes, institutionnels) :

– Un programme simple, peu bureaucratique

– Un programme cohérent, efficace et efficient

– Améliorer la transparence et le retour d’information

– Développer des activités post-ECOS avec 3 objectifsdistincts : valoriser les applications éventuelles,structurer durablement les réseaux, capitaliser sur desprojets de plus grande envergure (projets européens)

– Encourager la dimension régionale au cas par cas

La perception des acteurs du programme :

conclusions

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Des conclusions et recommandations formulées autourdes principales orientations et questions soulevées aucours du travail d’évaluation :

• La définition de priorités thématiques ?

• La professionnalisation de la gestion et du suivi duprogramme ?

• Le traitement de l’applicabilité industrielle des projetsECOS ?

• La régionalisation du programme ?

• La complémentarité et l’effet de levier au regard desprogrammes européens ?

5. Conclusions et recommandations

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Une recommandation générale :

• Maintenir ce qui fait l’originalité et lepositionnement du programme ECOS :ouverture thématique large, réciprocité deséchanges, coopération d’égal à égal, simplicité,un coût modeste eu égard aux résultatsdirects/indirects

• Répondre à l’attente des partenaires latino-américains : augmenter l’enveloppe financière

• Formaliser un label ECOS

5. Conclusions et recommandations

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• R1 – Maintenir l’ouverture large du programme sous réserve

d’adaptations aux priorités nationales (fléchages thématiques,

SHS) et créer un programme ECOS 2 Sciences de l’Ingénieur

• R2 – Adopter des actions incitant à la valorisation industrielle

des projets (sensibilisation des porteurs de projet, prolonger

des projets ECOS par des projets PCP)

• R3 – Renforcer l’effet de levier du programme sur les

programmes européens au travers d’actions de lobbying, de

veille et d’information

• R4 – Faciliter des projets régionaux de manière pragmatique et

coordonnée avec la COFECUB et les programmes européens

5.1. Recommandations à caractère

stratégique

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ITD-Eu/Amnyos Septembre 2006 16

• R5 – Améliorer la transparence, l’information et le

suivi du programme en direction des bénéficiaires et

des acteurs institutionnels du programme (les Postes)

• R6 – Développer un outil de gestion et de valorisation

du programme : une plate-forme web interactive et

multi-fonctions

• R7 – Adapter la structure de gestion : un secrétariat

unique au service des deux Comités ECOS

5.2. Recommandations à caractère

opérationnel

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• R8 – Conférer aux SCAC un rôle de pivot pour

l’information, la communication et la promotion

d’ECOS (séminaire, bulletin d’information, liaison

avec la délégation de l’UE)

• R9 – Mettre en place des actions post-ECOS pilotées

par les SCAC (club ECOS, atelier « programmes

européens », séminaire « applications industrielles »)

5.3. Recommandations à caractère

institutionnel

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Une feuille de route pour les

ministères de tutelle

• Envisager l’extension à d’autres pays AL

• Ré-examiner la multiplicité des programmes àpartir de l’évaluation d’ECOS dans uneperspective de lisibilité et de visibilité de lacoopération scientifique avec l’Amérique latine

• Promouvoir le modèle ECOS au niveaueuropéen dans le cadre de la futurerenégociation d’ALBAN

• Accroître l’enveloppe budgétaire du programme

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Annexe 8 – Présentation des auteurs

L’étude d’évaluation a été réalisée conjointement par les sociétés Innovation, Territoires et Développement en

Europe (ITD-Eu) et Amnyos.

Ont participé à l’étude d’évaluation :

Michel Lacave

Professeur de science politique (Université de Montpellier I), Michel Lacave a été président de l'International

Association of Science Parks et membre du Conseil Supérieur de la Recherche et de la Technologie (France). Il a

une expérience internationale des parcs scientifiques, technopoles, incubateurs, centres d'innovation et de toutes

les structures et politiques d'appui à l'innovation et au transfert de technologie, notamment en Amérique Latine, où

il est intervenu comme expert de la Commission européenne. Il a en outre participé à différentes études

stratégiques et évaluations de programmes et politiques nationales et régionales de soutien à la recherche et à

l’innovation. Il est expert senior pour le Comité des Régions (Monitoring de la Stratégie de Lisbonne dans une

perspective régionale : http://lisbon.cor.europa.eu/). Auteur de :

« Strategic Evaluation on Innovation and the knowledge based economy in relation to the Structural and Cohesion Funds,

for the programming period 2007-2013” – Synthesis Report, Commission européenne, DG REGIO,

http://ec.europa.eu/regional_policy/sources/docgener/evaluation/rado_fr.htm, novembre 2006.

Evaluation du « Programme pluri-annuel (2001-2005) pour l’entreprise et l’esprit d’entreprise (PME) », Commission

européenne, DG ENTREPRISE, 2005.

« Evaluation du Fonds spécial pour la recherche appliquée 1994-1999», Ministère italien des Universités et de la

Recherche Scientifique et Technique (MURST), 2002.

« Evaluation du Programme Opérationnel National italien (2000-2006) pour les régions d'Objectif 1 « Ricerca

Scientifica, Sviluppo Tecnologico, Alta Formazione », MIUR – Ministère italien de l'Instruction, des Universités et de la

Recherche (avec Ismeri srl), 2002.

« Parcs scientifiques et technopoles dans le monde. Guide méthodologique », DATAR, La Documentation française,

1995.

François De Lavergne

Senior consultant, directeur de projet à AMNYOS, François de Lavergne est directeur des activités européennes et

internationales du groupe AMNYOS. Il est spécialisé dans l’évaluation des politiques et programmes publics.

Diplômé de l’Ecole Polytechnique et Docteur d’Etat ès Sciences économiques, il a été enseignant d’économie à

l’Ecole Polytechnique et à l’Université Paris Nanterre, puis Directeur général adjoint du Centre d’études des

Technologies Avancées auprès du Ministère de la Recherche, et Directeur des études à la Caisse des dépôts et

consignations.

Il a depuis plusieurs années développé auprès des services de la Commission européenne, des ministères et des

collectivités territoriales une expertise approfondie en matière d’évaluation de programmes internationaux,

notamment à caractère scientifique, technologique et économique.. Auteur de :

« Evaluation ex post du programme INTERREG I », Evaluation ex ante du programme INTERREG II », et Appui à la

préparation d’INTERREG III », Commission européenne, DG Regio (1995-2000)

Coordination de l’assistance technique sur les actions innovatrices du FEDER, Commission européenne, DG Regio

(1993-1997)

« Evaluation de la coopération INTERREG III B Océan indien », Région La Réunion, 2005 »

« Dossier de la Conférence de l’Association des Départements de France sur la coopération territoriale européenne »,

ADF, 2007

« Evaluation de la coopération Côtes d’Armor-Warmie Mazurie (Pologne), Conseil général des Côtes d’Armor, 2007

« Evaluation de la coopération décentralisée du CPER Pays de la Loire », SGAR-Région Pays de Loire, 2007.

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Matthieu Lacave

Gérant de ITD-Eu, ancien stagiaire de l’ex-SGCI (SGAE) et de la Commission européenne (DG Politique

régionale) ; juriste de formation et chargé de cours à la Sorbonne (droit public), Matthieu Lacave a acquis une

forte expérience dans le champ des politiques de développement local et régional, en matière d'innovation et de

transfert de technologies et de soutien aux PME ainsi qu’au montage et à la coordination de projets européens

(fonds structurels et PCRD) ; de même que de l’évaluation des politiques et programmes nationaux et européens

d’appui à l’innovation. Auteur de :

« Strategic Evaluation on Innovation and the knowledge based economy in relation to the Structural and Cohesion Funds,

for the programming period 2007-2013” – Country Report FRANCE, Commission européenne, DG REGIO,

http://ec.europa.eu/regional_policy/sources/docgener/evaluation/rado_fr.htm

« Strategic Evaluation on Innovation and the knowledge based economy in relation to the Structural and Cohesion Funds,

for the programming period 2007-2013” – Country Report MALTA, Commission européenne, DG REGIO,

http://ec.europa.eu/regional_policy/sources/docgener/evaluation/rado_fr.htm

“Evaluation ex-post de projets transnationaux pour des actions innovatrices dans le secteur de la pêche », Commission

européenne, DG PECHE http://ec.europa.eu/fisheries/publications/reports/expost_evaluations_fr.pdf

« Metropolitan Areas and Science Parks : Universities, Centres of Excellence and Regional Development » , Actes de

Colloque, XXème

Congrès de l’International Association of Science Parks (IASP), Lisbonne, juin 2003

Nicolas Subileau

Consultant en évaluation des politiques publiques et gestion de projets pour Amnyos, ancien consultant chez

Euréval-C3E, ancien stagiaire à l’Institut Interaméricain de Coopération pour l’Agriculture et chargé de cours à

l’IEP de Lyon, Nicolas Subileau dispose de solides connaissances en matière de conduite et d'animation de

projets, d'évaluation, de suivi et de conception de projets ou programmes. Les diverses missions réalisées allant du

niveau local au niveau international lui ont permis de se constituer un réseau d'acteurs locaux ou étrangers

(Argentine, Chili, Uruguay, Brésil, Allemagne, Belgique, Roumanie, Tanzanie, Rwanda) et de mieux connaître le

fonctionnement des programmes de coopération internationale. Auteur de :

Commission Européenne, DG EAC : Les facteurs et déterminants de la durabilité des projets de coopération

internationale dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle (programme Tempus et

Etats-Unis/Canada, 2005).

Commission Européenne, EuropeAid : Évaluation de la stratégie pays de la Commission européenne pour la République

Unie de Tanzanie (2005)

Commission Européenne – EuropeAid : Guides pour l'évaluation de l'aide extérieure européenne, (2003-2005)