Europe : les sociétés d’autoroutes au service de la ... · l’interconnexion en Europe (MIE)...

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our répondre efficacement aux enjeux de sécurité routière, de réduction des congestions et des impacts environ- nementaux ainsi qu’aux contraintes financières actuelles, la Commission européenne soutient l’innovation technologique et le déploie- ment de Systèmes de Transport Intelligents (STI) sur le Réseau TransEuropéen de Transport (RTE-T) à travers des programmes d’études et de dévelop- pement. Concernant le routier, le RTE-T devrait englober 90 000 km d’autoroutes et de routes de bonne qualité d’ici à 2020. De l’expérimentation au déploiement à grande échelle, de la collaboration à la coopération trans- frontalière, les opérateurs autoroutiers français ont occupé et occupent toujours une place importante au côté d’autres opérateurs européens, publics et privés, dans des projets de déploiement de STI. D’abord impliquées dans les programmes TEMPO (2001-2006) puis EasyWay (2007-2012), les so- ciétés d’autoroutes participent aujourd’hui à deux projets stratégiques : MedTIS et Arc Atlantique (2013-2018). Rappelons que sans les projets européens tels que Arts, Centrico, Serti…, la plupart des services STI déployés par les sociétés d’autoroutes (PGT trans- frontaliers, suivi des TMD en tunnel, diffusion des temps de parcours, régulation des vitesses, etc.) n’auraient pu être développés de façon coordon- née : ils sont la seule plateforme permettant à différents opérateurs routiers d’agir dans un cadre structuré et de construire des partenariats effi- caces au niveau régional, national et européen. Un cadre européen nécessaire La Commission européenne a décidé de poursuivre son soutien au déploiement des STI à travers la prolongation d’EasyWay et dans le cadre de plusieurs appels à propositions. En outre fin 2013, l’Union a adopté des nouvelles règles pour développer les infrastructures de transport pour la période 2014-2020, avec deux règlements. D’une part, le RTE-T met en place 9 corridors multimodaux « centraux » qui couvrent chacun au moins 3 États membres, 2 sections transfrontalières et 3 modes de transport. À l’horizon 2050, ce réseau central sera complété par un réseau secondaire plus large et couvrant toute l’Europe. D’autre part, le « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) » doit assurer le cofinancement de ce RTE-T à hauteur de 26 mil- liards d’euros. Dans ce contexte, les opérateurs autoroutiers fran- çais ont proposé, avec d’autres États membres, deux projets de corridors : l’un déployé sur l’arc méditerranéen, l’autre sur la façade Atlantique. Conformes aux corridors « centraux » du RTE-T, tous deux prennent en compte les objectifs de la CE, en mettant l’accent sur la mise en œuvre, pour le projet MedTIS I et II (2013-2018), de services d’information voyageurs de haut niveau le long de la Méditerranée, de l’Italie au Portugal, et pour le projet Arc Atlantique I et II (2013-2017), d’une gestion de trafic optimisée de l’Irlande au Portugal. De l’Italie au Portugal, une information voyageur continue et de qualité De Venise à Lisbonne, le corridor MedTIS s’étire sur 6 800 km d’autoroutes supportant des trafics très diversifiés (trafic quotidien important, pics saisonniers, trafic lourd dense et croissant…). Il comporte deux tronçons critiques : la traversée des Pyrénées et des Alpes. MedTIS, qui porte sur le déploiement coordonné de services d’information routière le long du cor- ridor méditerranéen, poursuit un objectif double. En situation normale, il vise à fournir aux voyageurs ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SOCIÉTÉS FRANÇAISES CONCESSIONNAIRES OU EXPLOITANTES D’AUTOROUTES OU D’OUVRAGES ROUTIERS Numéro 4 Octobre 20 15 MedTIS & Arc Atlantique 2 corridors pour des services STI harmonisés sur le réseau transeuropéen de transport En Europe, la route représente près de 44 % du transport de marchandises et près des trois quarts des 500 millions de trajets effectués par an*. * Transport de l’UE en chiffres, 2012 / Photo : Groupe sanef - Drone Press P Depuis 1995 et pour les prochaines années, la mobilité durable est au cœur des politiques européenne et nationale. Elle est aussi une réalité quotidienne pour les sociétés d’autoroutes françaises qui, de par leur mission de service public, doivent satisfaire un objectif de performance de sécurité et de fluidité pour l’ensemble de leurs clients, en toutes circonstances. Europe : les sociétés d’autoroutes au service de la mobilité intelligente

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our répondre effi cacement aux enjeux de sécurité routière, de réduction des congestions et des impacts environ-nementaux ainsi qu’aux contraintes

fi nancières actuelles, la Commission européenne soutient l’innovation technologique et le déploie-ment de Systèmes de Transport Intelligents (STI) sur le Réseau TransEuropéen de Transport (RTE-T) à travers des programmes d’études et de dévelop-pement. Concernant le routier, le RTE-T devrait englober 90 000 km d’autoroutes et de routes de bonne qualité d’ici à 2020.

De l’expérimentation au déploiement à grande échelle, de la collaboration à la coopération trans-frontalière, les opérateurs autoroutiers français ont occupé et occupent toujours une place importante au côté d’autres opérateurs européens, publics et privés, dans des projets de déploiement de STI. D’abord impliquées dans les programmes TEMPO (2001-2006) puis EasyWay (2007-2012), les so-ciétés d’autoroutes participent aujourd’hui à deux projets stratégiques : MedTIS et Arc Atlantique (2013-2018).

Rappelons que sans les projets européens tels que Arts, Centrico, Serti…, la plupart des services STI déployés par les sociétés d’autoroutes (PGT trans-frontaliers, suivi des TMD en tunnel, diffusion des temps de parcours, régulation des vitesses, etc.) n’auraient pu être développés de façon coordon-née : ils sont la seule plateforme permettant à différents opérateurs routiers d’agir dans un cadre structuré et de construire des partenariats effi -caces au niveau régional, national et européen.

Un cadre européen nécessaireLa Commission européenne a décidé de poursuivre son soutien au déploiement des STI à travers la prolongation d’EasyWay et dans le cadre de plusieurs appels à propositions.

En outre fi n 2013, l’Union a adopté des nouvelles règles pour développer les infrastructures de transport pour la période 2014-2020, avec deux règlements. D’une part, le RTE-T met en place 9 corridors multimodaux « centraux » qui couvrent chacun au moins 3 États membres, 2 sections transfrontalières et 3 modes de transport. À l’horizon 2050, ce réseau central sera complété par un réseau secondaire plus large et couvrant toute l’Europe. D’autre part, le « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) » doit assurer le cofi nancement de ce RTE-T à hauteur de 26 mil-liards d’euros.

Dans ce contexte, les opérateurs autoroutiers fran-çais ont proposé, avec d’autres États membres, deux projets de corridors : l’un déployé sur l’arc méditerranéen, l’autre sur la façade Atlantique. Conformes aux corridors « centraux » du RTE-T, tous deux prennent en compte les objectifs de la CE, en mettant l’accent sur la mise en œuvre, pour le projet MedTIS I et II (2013-2018), de services d’information voyageurs de haut niveau le long de la Méditerranée, de l’Italie au Portugal, et pour le projet Arc Atlantique I et II (2013-2017), d’une gestion de trafi c optimisée de l’Irlande au Portugal.

De l’Italie au Portugal,une information voyageurcontinue et de qualitéDe Venise à Lisbonne, le corridor MedTIS s’étire sur 6 800 km d’autoroutes supportant des trafi cs très diversifi és (trafi c quotidien important, pics saisonniers, trafi c lourd dense et croissant…). Il comporte deux tronçons critiques : la traversée des Pyrénées et des Alpes.

MedTIS, qui porte sur le déploiement coordonné de services d’information routière le long du cor-ridor méditerranéen, poursuit un objectif double. En situation normale, il vise à fournir aux voyageurs

ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SOCIÉTÉS FRANÇAISES CONCESSIONNAIRES OU EXPLOITANTES D’AUTOROUTES OU D’OUVRAGES ROUTIERS

Numéro 4Octobre 2015

MedTIS & Arc Atlantique2 corridors pour des services STI harmonisés sur le réseau transeuropéen de transport

En Europe, la route représente près de 44 % du transport de marchandises et près des trois quarts des 500 millions de trajets effectués par an*.

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Depuis 1995 et pour les prochaines années, la mobilité durable est au cœur des politiques européenne et nationale. Elle est aussi une réalité quotidienne pour les sociétés d’autoroutes françaises qui, de par leur mission de service public , doivent satisfaire un objectif de performance de sécurité et de fluidité pour l’ensemble de leurs clients, en toutes circonstances.

Europe : les sociétés d’autoroutes au service de la mobilité intelligente

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Arc Atlantique I(2013-2015)

Arc Atlantique II(2014-2017)

MedTIS I(2013-2015)

MedTIS II(2014-2018)

Total des investissements 111,5 M€ 115,2 M€ 30,4 M€ 53,2 M€

Subvention totale de l’UE 22,3 M€ 23 M€ 6 M€ 10,6 M€

Part des investissements des opérateurs autoroutiers français 14,9 M€ 13,5 M€ 4,8 M€ 7,6 M€

Subvention de l’UE aux opérateurs autoroutiers français 2,9 M€ 2,7 M€ 968 K€ 1,5 M€

De l’Irlande au Portugal, une gestion de trafi c optimiséeLe corridor Arc Atlantique relie les nœuds écono-miques majeurs en Irlande, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique, en France, en Espagne et au Portugal, soit plus de 15 000 km de réseau autoroutier. Il est caractérisé par deux traversées maritimes et un accès unique à travers les Pyrénées.

Le projet met l’accent sur le déploiement de systèmes de gestion de trafi c et de services d’information voyageur pour réduire, sur des sections sensibles, les problèmes de congestion récurrents et exceptionnels (trafi c saisonnier, conditions météo, incidents, etc.). Dans sa phase I, il prévoit donc de déployer des systèmes STI de suivi et de détection (5 500 km), de gestion des voies de circulation (150 km) et du trafi c en zone péri-urbaine (300 km), de gestion du fret (350 km), ainsi que des mesures de gestion du trafi c s’appuyant sur des dispositifs d’information tels que les PMV (1 500 km).

Toutes ces mesures sont éprouvées et ont montré leur effi cacité pour optimiser la capacité de réseaux engorgés et renforcer la sécurité. Arc Atlantique vise aussi l’amélioration des plateformes d’infor-mations et celle des systèmes centraux de gestion du trafi c, avec notamment la mise en œuvre de la norme DATEX II pour l’échange de données.

Dans ce corridor, les sociétés impliquées (APRR, ASF, Cofi route, sanef et, dans la phase II, Atlandes) proposent des projets tels que : • la mise en place de services d’alerte aux

conducteurs sur des sections dangereuses ;• le déploiement de parkings PL intelligents ;• la modernisation de plateformes de systèmes

collaboratifs pour collecter et diffuser les données de mobilité ;

• ou encore, le déploiement de système de détection de véhicules à contresens.

MedTIS et Arc Atlantique en chiffres Les projets européens Arc Atlantique et MedTIS, qui impliquent des partenaires publics et privés, sont coordonnés au niveau français par le MEDDE/DIT et l’ASFA. Ils représentent un programme de travail considérable pour tous les partenaires et des investissements majeurs dans le domaine des STI. Ceux-ci n’auraient pas été possibles sans l’effet levier des subventions européennes pour les 2 phases de chaque projet :

une information, continue et de haut niveau, sur les temps de parcours (service « perfectionné »). En situation de crise, il vise à renforcer la sécurité des usagers à travers une information et des alertes adaptées et de qualité (service « amélioré »).

Il doit aussi garantir l’interopérabilité entre les 22 opérateurs autoroutiers, publics et privés, des 4 États membres (Italie, France, Espagne, Portugal) et la continuité du service transfronta-lier, améliorer la gestion du trafi c marchandises et les conditions de circulation en période de pointe, et contribuer à l’harmonisation de l’affi chage PMV.

Parmi les 60 projets réunis au sein de MedTIS I, les sociétés d’autoroutes françaises (APRR, ASF, ATMB, ESCOTA et SFTRF) proposent notamment d’assurer :• la continuité de l’information temps de

parcours sur les sections transfrontalières France-Italie et France-Espagne ;

• la continuité de l’information voyageur en temps réel entre réseaux adjacents ;

• la mise à niveau de centres de gestion de trafi c et plateformes d’information client ;

• la modernisation de la signalisation dynamique en amont des zones sensibles.

Projets européens MedTIS & Arc Atlantique

… ou sur notre compte Twitter @ASFAutoroutes

À fi n 2018, les impacts sur l’ensemble des réseaux Arc Atlantique I/II et MedTIS I/II, outre ceux sur l’amélioration de la sécurité, seront signifi catifs :• 16 400 km de réseau disposeront d’un niveau

de service de gestion de trafi c amélioré dont 2 700 km sur le réseau national français ;

• 14 300 km d’un meilleur niveau de service d’information voyageurs dont 2 000 km sur le réseau national français ;

• le nombre d’heures perdues dans les embou-teillages par les usagers sera réduit de 5 % sur les sections régulièrement congestionnées ;

• la réduction des émissions de CO2 sera de 5 %.

EasyWay De 2007 à 2012, le programme EasyWay (phases I et II) s’est imposé comme une plateforme d’échanges unique pour le déploiement harmonisé des STI sur le RTE-T.

Les sociétés d’autoroutes y ont pris une place importante au côté des États membres et de plus de 150 opérateurs européens, publics et privés.Les investissements réalisés par les opérateurs autoroutiers européens dans ce cadre depuis 2007 pour des services de gestion de trafi c, d’information voyageurs, de fret et de logistique, et pour l’harmonisation d’équipements de recueil et d’échanges de données, représentent au total 1 Mrd d’euros.

Favorisant une meilleure utilisation des réseaux existants, EasyWay, maintenant intégré dans EW Global Programme (2007-2020), vise comme objectifs à l’horizon 2020 : une réduction de 25 % de la congestion et du nombre de tués sur la route, ainsi qu’une réduction de 10 % des émissions de GES.

EasyWay a produit aussi des Guides de déploiement, adoptés en 2012 par tous les États membres impliqués dans le projet, pour assurer des services STI harmonisés et continus sur le réseau transeuropéen. MedTIS et Arc Atlantique s’appuient sur ces outils pratiques pour défi nir des niveaux de service communs à tous les partenaires.

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C’est l’objectif deréduction de la conges-tion et du nombre de tués sur les routes fi xé par le programme global EasyWay d’ici à 2020

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La régulation des vitessesLa régulation de vitesses permet d’ajuster en temps réel la limite de vitesse à 110, 90 ou 70 km/h selon la densité du trafi c. Aujourd’hui, ce système est une référence dans la gestion de trafi c pour optimiser l’utilisation du réseau. Expérimenté sur l’A7 à partir de 2004, il est déployé avec succès sur 600 km du réseau Vinci Autoroutes (dont 485 km sur l’A7), en particulier lors des pics de trafi c estivaux.

Ce dispositif couvre aussi 60 km du réseau sanef/SAPN (extension prévue à 85 km), notamment sur

l’A13 en Ile-de-France, entre Mantes et Poissy. Près de la moitié de la congestion de l’autoroute est concentrée sur cette section périurbaine de 25 km supportant jusqu’à plus de 120 000 véhicules/jour. Le groupe APRR, qui l’a déployé sur 100 km de son réseau, prévoit de l’étendre sur 400 km.

Les résultats sont très positifs : réduction de 30 % des accidents, de 25 à 30 % de la congestion, donc des émissions polluantes, 85 % d’automobi-listes satisfaits et équilibre budgétaire après un an de fonctionnement.

Exemples de déploiement de STI : les sociétés d’autoroutes françaises en première ligne

« En France, la régulation de vitesse couvre au moins 760 km d’autoroutes concédées et des ex-tensions sont prévues là où la congestion est récurrente. »

Directeur de la Publication : Jean MesquiRédacteur en Chef : Florence Portelette

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La diffusion des temps de parcours Plus de 4 700 km du réseau concédé sont désormais couverts par le service Temps de parcours. Cette information, qui permet d’organiser son déplacement et d’adapter son itinéraire en cas d’incident, répond à une attente forte en terme de confort et de sécurité.

Le calcul du temps de parcours, réalisé depuis le début des années 2000 sur le réseau ASF, s’appuie communément sur des boucles de me-sures électromagnétiques. Un nouveau système de calcul, déployé depuis 2012 sur l’A1, l’A2 et maintenant l’A4, est basé sur des capteurs Bluetooth. Ces capteurs permettent une mutua-lisation avec d’autres stations ou équipements déjà installés et reliés au réseau électrique. Ils sont déployés tous les 10 kms sur l’accotement et saisissent l’adresse MAC (Media Address Control) des véhicules. Le temps de parcours est calculé à partir de l’agrégation des informations de chaque véhicule ou objet connecté (téléphone, tablette…) disposant de cette adresse MAC. En résulte une information sur le temps de parcours, affi ché sur PMV et diffusé via Internet et la radio autoroutière.

Les services transfrontaliers interopérablesLes procédures de gestion de trafi c transfrontalières se révèlent aussi très effi caces. À la frontière franco-espagnole, entre Perpignan et Barcelone, la section reliant l’A9 gérée par ASF et l’AP-7 par ACESA est l’une des premières sections transfrontalières exploitée de façon coordonnée, à grande échelle.Ce tronçon de 10 km (Le Perthus-La Jonquera) est caractérisé par un trafi c estival dense, une pente à 5 % et des conditions météo parfois extrêmes générant un taux élevé d’accidents. Ceci a amené les opérateurs autoroutiers français et espagnols à coordonner leurs actions.

Depuis 2009, ils déploient un éventail de solutionsSTI pour améliorer le suivi du trafi c (protocole d’échange pour un suivi temps réel, gestion des systèmes de contrôle intégrée, échange temps réel des données vidéo, etc.) et la coordination du

trafi c transfrontalier avec des mesures hivernales de gestion de trafi c (restrictions de circulation et stockage des PL…) et une signalisation temporaire coordonnée.

L’élan généré par la coopération européenne doit être maintenu et encouragéLes opérateurs autoroutiers français mettent en œuvre des services STI matures et innovants depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui, ils réaffi rment leur ambition de poursuivre leur déploiement pour répondre de façon pertinente et durable aux enjeux environnementaux et aux évolutions du trafi c, notamment celui des poids lourds.

Ils considèrent que le cadre de coopération européen représente une opportunité unique pour assurer des résultats concrets et harmonisés au bénéfi ce de tous les voyageurs.

Plateforme européenne pour les STI La plateforme européenne pour les STI (EIP en anglais) rassemble 29 partenaires européens (autorités, opérateurs routiers publics et privés, organismes techniques, etc.). Ayant un rôle d’innovation, elle vise notamment à :• suivre l’application des Guides de déploiement

d’EasyWay sur les corridors, les faire évoluer, les diffuser et assurer l’échange des bonnes pratiques et des retours d’expériences ;

• étendre l’harmonisation des STI dans des domaines en pleine croissance tels que les systèmes coopératifs et la conduite autonome, progresser dans celle des PMV, ou encore poursuivre les actualisations de DATEX II ;

• piloter des études de faisabilité ; • évaluer les impacts des projets de corridors à

l’échelle européenne et les bénéfi ces socio-économiques des STI.

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Développé depuis 2014, un service de

temps de parcours transfrontalier

sera totalement opérationnel en 2016 sur

une section de 250 km, entre Montpellier et

Barcelone.