Etudes en Paysage > Un tour d'horizon
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Kathleen RÉTHORET ÉTUDIANTE EN PAYSAGE
portfolio
CURRICULUM VITAE >
Kathleen RETHORET
2009Permis Voiture, 2010 Compétences
ArtPhotographieJardinageSports (football, esca-lade, danse, cirque...)
Centres d’intérêt
AnglaisEspagnol
Langues
Autocad Architecture, Revit, Photoshop, Illustrator, InDesign, Word, Exel, Power Point
- Autres
- Emploi annuel Depuis Mai 2013 - Agent accueil et visite guidée, Jardin Botanique de Bordeaux
- Emplois saisonnier 08/ 2013 - Animatrice et Accueil, Parc de Loisirs et Accrobranche / Monkey Forest, Saint-Molf 09/ 2013 - Opérateur de montage, Daher Atlantique / Airbus, Saint-Nazaire 07-08 / 2012 - Opérateur de montage, Daher Atlantique / Airbus, Saint-Nazaire 07-08 / 2011 - Opérateur de montage, Daher Atlantique / Airbus, Saint-Nazaire 01 / 2010 - Installation d’une scénographie à l’ENSA de Nantes, les Marchands de Sable 07-08 / 2010 - Opérateur de montage, Daher Atlantique / Airbus, Saint-Nazaire 07-08 / 2009 - Baby-sitting
- Stages 07-2013 - Stage au Jardin Botanique Alpin du Lautaret, Col du Lautaret - Villar d’Arène 05-06/2011 - Stage en Paysage, agence «La poêtique du paysage», Vannes
2006 - Stage de découverte en entreprise, Daher Atlantique, Saint André des eaux
Expérience Professionelle
2012 - Seconde année de Paysage, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux 2010/2012 - Bts Design d’Espace, lycée Livet à Nantes 2007/2010 - Baccalauréat STI Arts Appliqués, lycée Livet à Nantes 2003/2007 - Brevet des collèges, La Fontaine à Missillac, option Latin
Formation
14 rue de la cour des Aides 33000 Bordeaux 17 rue du Bignon 44780 Missillac06.66.54.76.22 / [email protected]ée le: 2 mars 1992 à Saint-Nazaire / Nationalité FrançaisePermis B
- Informatiques
AssociationsMembre de la Fédération Française du Paysage ( FFP ), représentante étudiante au Conseild’AdministrationMembre de l’Union Française des Ecoles de Paysage ( UFEP ), secrétaireMembre de Choros - l’association de Paysage de l’ENSAP
Workshop - RencontresJuin 2013 - Participation au workshop André Le Nôtre à VersaillesJuillet 2013 - Participation aux Rencontres du Paysage André Le Nôtre
PROJETS
ÉTUDES DE TERRITOIRES
VOYAGES D’ÉTUDES
CARNETS DE VOYAGES
LA MAIN À LA PÂTE
La réserve naturelle des prés salés d’Arès et de LègeBrugesBig Data LandscapeParkingLe lac de Grand-Lieu
25KM²Mémoire 100ans
Le GersLes Causses du Quercy
Stage au jardin Alpin du LautaretAu détour du CheminNusAlerte tempête
Chrysalide
PROJETS > la réserve naturelle des prés salés d’Arès et de Lège
La réserve naturelle des prés salés se situe au nord du bassin d’Arcachon. Cet éco-système est très particulier grâce à l’apport d’eau douce par le courant de Lège et l’eau salée par marée montante de l’océan. Une flore spécifique peuple ce milieu. Il est préservé mais à la fois traversé par un public pas toujours sensibilisé à la fragilité de cet environnement. L’association Lège/Cap-ferret souhai-tait rendre accessible ce parcours aux personnes à mobilité réduites. Com-ment rendre accessible au plus grand nombre tout en présservant ce paysage des piétinements et de la surfréquen-tation. Pour ce projet j’ai décidé de limiter l’accès à la réserve et de redéfinir le cheminement qui permet de la dé-couvrir. L’exposition du site aux tem-pêtes et aux marées montantes créees des contraintes supplémentaires pour l’aménagement du sentier (aménagement lourd en bois résistant à l’érosion marine). L’accès aux PMR est aménagé sur 1/3 du parcours. Ce mode de ges-tion des fréquentatiions s’apparente à celle de la canalisation des flux sur les espaces du littoral.
> Bruges
> Bruges Ce territoire péri-urbain au nord de Bordeaux fait l’objet de nombreuses tensions. Il est partagé entre une pression foncière qui ne cesse de croître, la préservation de ces mi-lieux naturels et la déprise de l’ac-tivité agricole. Ces territoires en marge des villes sont très convoiti-sés. Il subissent les conséquences de l’installation d’infrastructures im-portantes comme la rocade ou bien la zone industrielle du Fret.L’enjeu agricole nous à semblé inté-ressant à traiter pour une région qui souhaite produire sa propre alimenta-tion. Afin de répondre à l’enjeu nour-ricié, nous envisageons de créer un parc naturel et agricole. Reconquérir la vallée de jalles par l’agriculture en valorisant ses productions et ses richesses naturelles.
RECONQUÊTE AGRICOLE ET NATURELLE DES JALLES
Blanquefort
Bruges
1/1000Reserve naturelle
Sas de mise en quiétude 500 à 580 m
Blanquefort Jalle noire 85 m
Zone industrielle 220 à 300 m
Jardins familiaux
Production maraichère et vergers 250m
Pépinière 240m
Rocade 40m1/1000
Espaces agricoles Pâtures Réserve naturelle Espaces de loi-
1/5000
La Jalle Les circulations
B
A
A A’
A’
B
B’
B’
Espace agricole
Les Jalles, réserves alimentaires de la CUB ?
Pâtures Réserve naturelle
Espace de loisirs
Avant
La reconquête du maraîchage
Accessibilité à la gravière Cultiver, vendre, manger sur place! Une agriculture diversifiée
Des berges propices au délassementCOUPE AA’
Jalle noire
COUPE BB’
Jalle noire
Réserve Naturelle
Jardins familiaux1/200eme
AMAP Pépinière Maraîchage
RÉSERVE NATURELLE
PÂTURES
ESPACE AGRICOLE
Pépinière AMAPJardins familiaux
Gravière Lac
GravièreZone industrielle
LA JALLE NOIRE, UNE IDENTITÉ À RENFORCER
Zone industrielleZone industrielle
Voie ferrée Friche ferroviaire
Expansion de l’élevage
> big data landscape
> big data landscape Le sujet traité dans ce module concer-nait la ville de Bordeaux, l’approche du projet était libre, nous étions par binome. Nous avons souhaité travailler sur les chantiers de Bordeaux. Ville en mu-tation urbaine et sociale, elle est parsemée d’ilôts en cours de réhabi-litation, de dents creuses, de mi-cro-chantier de voirie, etc... Le temps du chantier est un moment de transition entre une Histoire passée et un deve-nir en construction. Il est une rupture dans le rythme de la ville cristalli-sée par les conventions urbaines. C’est aussi un moment qui éveille l’imagi-naire et les curiosités. Nous souhai-tions faire participer l’ensemble des chantiers à un même évènement pour va-loriser ces évolutions éphémères et ces fractures dans la ville, qui remettent en question la pérénnité d’une ville. Créer pour chacun des chantiers une installation éphémère participative qui réintégrerai l’usager au sein de cette ville en mouvement. Ce dernier est en réalité ce lien qui reconnecte le chan-tier aussi bien avec son passé que son devenir.
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
Le temps et l’espace du chantier pour réveiller l’imaginaire - raviver la mémoire du lieu et la connecter avec son devenir
CARTE INTÉRACTIVE
COURS VICTOR HUGO
COURS ALSACE LORRAINE
COURS DU CHAPEAU ROUGE
COURS ALSACE LORRAINE
place A. Meunier
Halle des Douves
rue Carpenteyreplace
Ferme Richemont
centre culturel israëlite
hotêlde la Perle
rue Buhan
immeuble Aragon
groupe scolaireBarbey MériadeckRue st James
Pont Saint Jean
place St. Michel Ste. Catherine Puy Paulincours Pasteurrue St. Benoit
En festival Bientôt En festival Le projetl’analyseBalayé
O
E
NS
N
S
EO
Le temps et l’espace du chantier pour réveiller l’imaginaire - raviver la mémoire du lieu et la connecter avec son devenir
COURS VICTOR HUGO
COURS ALSACE LORRAINE
COURS DU CHAPEAU ROUGE
COURS ALSACE LORRAINE
place A. Meunier
Halle des Douves
rue Carpenteyreplace
Ferme Richemont
centre culturel israëlite
hotêlde la Perle
rue Buhan
immeuble Aragon
groupe scolaireBarbey MériadeckRue st James
Pont Saint Jean
place St. Michel Ste. Catherine Puy Paulincours Pasteurrue St. Benoit
En festival Bientôt En festival Le projetl’analyseBalayé
INTERVENTIONS
« bistro algeco »
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
chantier promenade Ste. Catherine / accès rue Dudon
pause déjeuner panoramique ...
« MON[T] SAINT-MICHEL »Traversées à gué vers l’île du clocher...
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
« Drive-in »road movie ...
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
rue St. Benoit / rue des Bénédictines
« Drive-in »road movie ...
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
rue St. Benoit / rue des Bénédictines
« la comete de halley »En attendant le tram filant...
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
« La foule du dancing »
DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
Chaque chantier a fait l’objet d’une analyse ap-profondie sur la nature des travaux, leur inten-sité, leur impact sur les passants - riverains - commerçants, leurs niveaux de dangerosité - de violence - d’encombrement... Mais aussi une étude anthropologique nous a permis de resituer l’Histoire du lieux. Toutes ces démarches ont constitué nos fonde-ments de projets qui était d’associer Histoire, usages et évolutions du lieu.
« bistro ALGECO »chantier promenade ste catherine / rue dudon
MAQUETTE DE PROJET
ANALYSE
Cours Pasteur
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Fréquentation
Plasticité
Riverains
CommerçantsPassants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
PUY PAULIN
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Saint-Benoît
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
EncombrementOpacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Sainte-Catherine
Saint-Michel
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
rue Margaux
versl'HOTEL de VILLE
rue Ste. CATHERINErue Cheverus
rue Dudon
anciennePl. Lemoîne
rue Guiraude
rue des 3 Conils
versPl. C. JULIAN
Pl.St. PROJET
versrue de la
PORTE DIJEAUXrue Castillon rue Margaux
rue Guiraude
SITUATION
PROJET
Cours Pasteur
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Fréquentation
Plasticité
Riverains
CommerçantsPassants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
PUY PAULIN
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Saint-Benoît
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
EncombrementOpacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Sainte-Catherine
Saint-Michel
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
rue Margaux
versl'HOTEL de VILLE
rue Ste. CATHERINErue Cheverus
rue Dudon
anciennePl. Lemoîne
rue Guiraude
rue des 3 Conils
versPl. C. JULIAN
Pl.St. PROJET
versrue de la
PORTE DIJEAUXrue Castillon rue Margaux
rue Guiraude
SITUATION
cantine sur le toit des algécos...> greffe d’une structure abritant la cantine/belvédère sur les préfabriqués à l’entrée Sud du chantier
< espace du chantier >
accès public
vue sur le chantier
accès pro
PANO
RAMA
accèsancienne Pl. Lemoine
via RUE DUDON
ÉLÉVATION FACE NORD
N<
« Mon[t] saint-michel »place Saint-Michel
ANALYSE PROJET
Palissade transparente qui donne à voir l’évolution du chantier. La ronde des palissade encercle la place.
Clocher isoléPlace Saint-Michel
HISTOIRES...
> Ancien sémaphore et télé-graphe Chappe
> Place du marché, brocante, vide-grenier
> Paniers de basket
TRAVAUX DE VOIRIEgrande place fermée
N
S
EO
Double protection des arbres
Juillet 2013
Août 2014
rue des Faures
rue St. François
rue G
. Philip
pe
rue Planterose
rue Maubec
Pl. DuburgPl. Meynard
rue Carpenteyre
versCours V.HUGO
rue
Clar
e
versles CAPU
versLA GARONNE
versSte CROIX
SITUATION
Cours Pasteur
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Fréquentation
Plasticité
Riverains
CommerçantsPassants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
PUY PAULIN
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Saint-Benoît
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
EncombrementOpacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
Sainte-Catherine
Saint-Michel
Fréquentation
Plasticité
Riverains
Commerçants
Passants
USAGERS
Intensité de l’a
ctivité
Encombrement
Opacité
Violence
LE CONTEXTE > caractéristiques de l’existant LE CHANTIER > caractéristiques propres
Exposition
> Temps A
> Temps B
chemins de bois à dérouler
passage à gué...chantier fermé au public.
les caillebotis enroulés bloquent les embarcadères.
traversée ouverte.
les caillebotis déroulés guident les piétons au clocher.
détails des
embarcadères
détails du panneau d’annonce
des ouvertures
prochaines traversées
Lundi 1819:30DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
> Temps A
> Temps B
chemins de bois à dérouler
passage à gué...chantier fermé au public.
les caillebotis enroulés bloquent les embarcadères.
traversée ouverte.
les caillebotis déroulés guident les piétons au clocher.
détails des
embarcadères
détails du panneau d’annonce
des ouvertures
prochaines traversées
Lundi 1819:30DE CHANTIER EN CHANTIER
[G]FESTIVAL
rues
BORDEAUX
PAYE TON TRACTOPELLE
1. un atelier d’écriture
bouteilles vides
messages
2. construction d’un vitrail
bouteilles à la mer
PENDANT CE TEMPS À L’INTÉRIEUR DE LA FLÊCHE...
1.
1.
2.
2.
3.
3.
4.
4.
> parkingen cours
A travers ce projet, l’ob-jectif était d’appréhen-der l’ensemble des points techniques auxquels nous sommes confrontés lorsque l’on intervient sur un es-pace urbain. A cela s’articule une étude des végétaux, des revêtements et la création de structures (pergola, passerelle).
L’alignement d’arbres du boulevard est composé de trois espèces différentes avec des tailles et des feuillages variées. La bande plantée entre chacun d’eux est constituée de plantes sauvages soigneusement sélectionnées.
Le cheminement piéton est dessiné au sol par un revêtement qui se distingue de celui de la chaussée afin de lui accorder la priorité.
Les espaces centraux sont plantés d’arbre de milieux humide comme l’Anone des marais ou bien l’Amelanchier lamarckii sur un sol frais bien drainé.
Le bassin d’orage est planté de diverses plantes hygrophiles comme le gunera, la prêle, l’orchis des marais, l’iris... Les plantes d’ombre sont positionnées dans l’angle du bâ-timent et de la rampe PMR.
La noue isole le cheminement piéton-cycliste de l’espace automobile. Elle accompagne les circulations douces du boulevard jusqu’au parc. Elle est également plantée de plantes hygrophiles.
La pergola offre de l’ombrage et est recou-verte d’une plante grimpante produisant des fruits que l’usager peut cueillir.
Allium ericetorum thore
Péricedanum lancifolium lange
Serratule de galica
Angelica heterocarpa
thlaspi alliace L.
Le projet de parking devait être composé de 40 places minimum ainsi que d’un système de ré-cupération des eaux par la noue et le bassin d’orage. J’ai souhaité dessiner les circula-tions douces désservant facilement les dif-férents espaces (le boulevard, les places de parkings, l’espace de la noue). Situé dans la région nantaise, le choix des végétaux s’est orienté vers des espèces présentes sur les berges de la loire et en milieux humide.
> le lac de grand-lieu Immersion Aquatique est un projet de scé-nographie réalisé lors de mon BTS Design d’Espace.
La demande était de créer une installation qui retranscrivait notre perception de l’univers du lac de Grand Lieu. Lors de la visite de la maison Guerlain, une cer-taine frustration m’avait envahis. Parta-gée entre l’envie de découvrir ce lac mys-térieux - inaccessible - et la nécessité de sa protection. J’ai souhaité amener le visiteur au fond du lac pour observer les plantes aqua-tiques. Le changement d’échelle permettait de positionner le visiteur en infériorité et de valoriser la beauté de cette flore que l’on ne voit jamais. Sensibiliser et susciter un imaginaire autour de ce milieu «naturel» mis sous cloche.
MAQUETTE DE PROJET
LA FLORE AQUATIQUE
LemnaLEMNACEAE lentilles d’eau
Ranunculus circinatus Sibth.RANUNCULACEAE renoncule divariquée
ElodeaHYDROCHARITACEAE élodée
Myriophyllum aquaticumHALORAGACEAEA myriophylle aquatique
Potamogeton gramineus L.POTAMOGETONACEAE potamot à fauilles de graminée
Potamogeton lucens L.POTAMOGETONACEAE potamot luisant
Sagittaria sagittifolia ALISMATACEAEsagittaire à feuilles en flèche
Lentille à nombreuses racines
Renoncule divariquée
Myriophylle en EpiMyriophylle en Epi
Renoncule divariquée
Potamot luisant
Aloes d’eau
Potamot a feuille de graminées
Immersion Aquatique et végétal chimériqueL’univers végétal aquatique doit faire développer un imaginaire chez le visiteur, qu’il soit émerveillé dés son entrée dans cet espace. Cette flore contraste avec les espèces végétales du lac qu’elles représentent. Un contraste de couleur qui permet au visiteur de s’approprier l’espace et de créer une rupture avec l’environnement naturel trés présent.
La liaison entre les parties métaliques des plantes est faite par des morceaux de caoutchouc pincés dans l’épaisseur du métal. Ce système permet une flexibilité des éléments afin de les rendre plus souples comme la mouvences des plantes aqua-tiques produit par le courant.
De la représentation réelle à la réinterprètation graphique
La topologie des plantes inspire notre imaginaire et nous transporte dans un univers mystérieux et poètique. C’est un moyen de renseigner le visiteur sur la nature des espèces et leur authenticité. La ligne crée une liaison entre les plantes et leur appellation qui incite le visiteur a parcourir l’espace.
La lumière est un élément trés important du projet car il permet de valoriser les plantes et de les rendre interactives avec l’espace. Leurs ombres évoluent et rendent vivant le lieu. L’intensité lumineuse est traitée de manières différentes afin de signifier la lumière naturelle qui évoule au fil du temps. Le visiteur est immergé non seulement dans un espace mais dans une ambiance. Un univers qu’il découvre petit à petit.
La scénographie s’installe dans la Maison de Guerlain au abords du Lac de Grand Lieu. L’objectif est de révéler l’invisible du lac à travers une mise en scène dans l’une des pièces du bâtiment.
Myriophylle en Epi
ETUDES DE TERRITOIRE > 25KM²
Juin 2013
25km²
1
Le territoire de la chapelle-des-Marais est une commune située en Loire-Atlantique, elle appartient au Parc Naturel Régional de Brière. Située en périphérie du marais, plus de 50% de ses terres sont inon-dées voir inondables. Ce phénomène à sculp-té des ilots qui mor-cellent le paysage en six unités distinctes. Ces caractéristiques géomorphologiques ont dessinées un paysage rural spécifique.
Parc Naturel Régional de Brière
Introduction - Description du territoire >
ReliefHabitatRueDépartementale
Mayun et RanretzLe Bourg
Camer et Camérun
Le maraisZone inondable
Les pieds dans l’eau Le marais de brière - La Chapelle-des-Marais
Québitre
Mayun
Le Bourg
Camérun
Camer
Québitre
Ranretz
Cette étude de territoire de 25km² nous a permis d’avoir une première approche de l’analyse paysagère. J’ai choisis la commune de la Cha-pelle-des-Marais car elle est située à la lisière du marais de Brière et son déve-loppement s’est fait autour de nombreux ilots. Un paysage urbain fragmenté permet-tant aux habitants de vivre en autarcie.
25km²
Juin 20132
Mayun et Ranretz sont caractérisés par un ensemble d’ilots regroupés autour d’une urbanisation dense et concentrée le long des voies routières laissant un espace agricole disponible sur les sommets et les versants. Cette unité paysagère est la plus proche du bourg, desservie par deux départementales (D33 et D51). Cet accès immédiat au centre-ville a favorisé le développement d’une urbanisation importante. Le hameau de Mayun et Ranretz forme en terme de surface urbaine, à lui seul l’équivalent du bourg de la chapelle-des-marais.
N° 1 – Mayun/Ranretz > Un hameau dense pour optimiser les terres
Son impact sur le paysage est important mais il est cependant atténué par la répartition des habitations et des jardins sur cet espace. A hauteur de la D51, en direction de Saint-Ly-phard, on retrouve à l’est un paysage boisé de feuillus, principalement de chênes avec par intermittences une ouver-ture vers des prairies boca-gères. Tandis qu’à l’ouest, un paysage rural s’offre à la vue. Mais le premier plan est composé essentiellement de jardins privatifs, l’habi-tat vient en second plan. Ce paysage domestiqué est alors adouci et participe à la va-riation progressive des am-biances entre le bourg et le paysage de marais.
Gagnerie de Colly
Gagnerie de Ranretz
La Grée des Fossés
Le Déha
Gagnerie de Lèse-Mayun
La Grée des FossésLe Déha
Les Quatre Chemins
Gagnerie de Lèse-Mayun
Habitat discret
Jardins
EstOuest
D51
D51
Juin 2013
25km²
3
La ville est un lieu de passage pour de nombreuses communes avoisinantes. Elle s’est donc développée le long des axes routiers. le tissus urbain-dessine un parcellaire en lanières, organisées le long des routes. Les parcelles sont longues et étroites. Leur forme n’est pas propice à une urbanisation dense. Le paysage urbain de ce fait est aéré. Cette morpholo-gie encourage l’étalement urbain et la reconversion des espaces agricoles en terrains constructibles.
N° 2 – Le bourg > Une commune carrefour
Cette unité paysagère se situe au milieu de la zone inondable et est accessible par la D50 , construite sur une digue. Cette der-nière ne traverse pas le hameau mais l’alimente au nord de Camer et au sud de Camérun. Lorsqu’on l’emprunte, le hameau est distant de la route. On aperçoit seulement par parcimonie quelques habi-tations camouflées dans le paysage. La relation entre le paysage contemplatif et le paysage urbain est adoucie grâce au paysage domestiqué des jardins qui participent à l’atténuation de la pré-sence urbaine dans un tel paysage.
N° 3 – Camer et Camérun > Un hameau isolé
Talus enherbé de la digue Jardin
Habitat
N° 4 – Québitre > Une impasse qui se fait discrète
Cette unité paysagère se distingue des pré-cedentes par sa faible urbanisation. Sa forme limite le développe-ment car elle n’est pas sous l’influence d’une voie de circulation. L’extention urbaine n’y est pas évidente.
D’autre part, son existence n’est pas valorisée. On ne dis-tingue à aucun moment depuis la D33 la présence d’habita-tions. Il y a plus de parcelles potentiellement constructibles que de terrains construits. La pression du marais peut-être un des facteurs de la faible ur-banisation mais pas seulement.
Parcelles potentiellement constructibles
Terrains construits
D50
D50
Juin 2013
25km²
3
La ville est un lieu de passage pour de nombreuses communes avoisinantes. Elle s’est donc développée le long des axes routiers. le tissus urbain-dessine un parcellaire en lanières, organisées le long des routes. Les parcelles sont longues et étroites. Leur forme n’est pas propice à une urbanisation dense. Le paysage urbain de ce fait est aéré. Cette morpholo-gie encourage l’étalement urbain et la reconversion des espaces agricoles en terrains constructibles.
N° 2 – Le bourg > Une commune carrefour
Cette unité paysagère se situe au milieu de la zone inondable et est accessible par la D50 , construite sur une digue. Cette der-nière ne traverse pas le hameau mais l’alimente au nord de Camer et au sud de Camérun. Lorsqu’on l’emprunte, le hameau est distant de la route. On aperçoit seulement par parcimonie quelques habi-tations camouflées dans le paysage. La relation entre le paysage contemplatif et le paysage urbain est adoucie grâce au paysage domestiqué des jardins qui participent à l’atténuation de la pré-sence urbaine dans un tel paysage.
N° 3 – Camer et Camérun > Un hameau isolé
Talus enherbé de la digue Jardin
Habitat
N° 4 – Québitre > Une impasse qui se fait discrète
Cette unité paysagère se distingue des pré-cedentes par sa faible urbanisation. Sa forme limite le développe-ment car elle n’est pas sous l’influence d’une voie de circulation. L’extention urbaine n’y est pas évidente.
D’autre part, son existence n’est pas valorisée. On ne dis-tingue à aucun moment depuis la D33 la présence d’habita-tions. Il y a plus de parcelles potentiellement constructibles que de terrains construits. La pression du marais peut-être un des facteurs de la faible ur-banisation mais pas seulement.
Parcelles potentiellement constructibles
Terrains construits
D50
D50
25km²
Juin 20134
Le marais défini deux milieux aux caractéristiques différentes. Il y à celui qui est continuellement en eau et donc praticable par voie fluviale seulement. Tandis que le second milieu est quali-fié de zone inondable en hiver et asséchée l’été. Ce phénomène questionne le paysage sur sa temporalité, son caractère éphé-mère et sa vulnérabilité face au climat. Par temps sec, plusieurs parcours pédestres (GR3 GRP Tour de la Brière) sont tracés et tra-versent ces espaces semi maréca-geux. L’immersion est immédiate car lors de la traversée des ma-rais, on différencie par simple lecture du paysage les deux mi-lieux.
N° 5 – Le marais > Un territoire sectionné par les canaux
Tout ce territoire est structuré par un réseau hydrographique important traduit par de nombreux canaux permettant de circuler de part et d’autre du marais de la Brière. Ces derniers desservent des points stratégiques, pour ce qui est de La Chapelle-des-Marais, deux accès principaux sont identifiés, l’un à proximité du bourg, le second au lieu-dit les fossés blanc, lieu de passage entre La Cha-pelle-des-Marais et Saint-Lyphard, la commune avoisinante.
Le marais correspond à une grande étendue d’eau parsemée par d’innombrables mottes de tourbes aé-riennes végétalisées d’une flore caractéristique des milieux aquatiques comme le roseau, l’orchi-dée, le tamaris ou bien d’autres encore.
Zone inondable
Marais
CanauxLes Fossés Blancs
Port
Pont de QuébitrePort
Le Bourg
Au Nord du Pont de Québitre
La zone inondable quant à elle correspond aux prairies de pâtures, aux chemins de randonnées, aux fonds de jardins attenant au marais, aux petits bois d’arbustes et de feuillus et surtout aux grandes roselières.
Motte de tourbe
> Mémoire 100ans - Pénestin
Un territoire entre deux eaux
souvenirs enfouis sur ces plages doréesbalayés par la mer au jusantbrise de vent océaniquecaressant le continent la mer étincellante au soleil ardentpromesse d’une journée d’étéexaltante enivrantel’appel de l’horizonentrainée par les méandresruisselantsgrouillants d’une faune marine surprenante au détour d’une coque, d’un crabe, d’une alguepoursuivant la conquête du rivagetant convoitétant espéréscintillant tel un mirage au loin la mer à nos pied.
Mémoire personnel de fin de second cycle - Cent ans de paysageRendu intermédiaire Kathleen Réthoret
Village
Hameau
Boisements & bocage
Zone inondable
Océan & fleuve
Hydrographiemarais & étang
Voies sans issue
Routes secondaires
Départementales
COMPOSANTES PAYSAGERES Falaise
Une falaise est une forme créée par le recul de la côte face à la mer. C’est une forme d’érosion. Elle se situe sur un littoral rocheux (le plus souvent en roches résistantes) et se caractérise par une pente forte dont la déclivité est causée par des agents marins (houle, vague) et à la capacité de maintenir sa verticalité.
Côte roche
use
Naissance
d’une fala
ise
Formation
de petite
encoche et
fissuratio
n du somme
t
Développem
ent de l’e
ncoche et
exagératio
n des fiss
ures
Effondreme
nt de la p
artie
mise en po
rte-à-faux
Reprise de
l’érosion
Falaise vive à es-carpement raide et à encoche réguliè-rement battue par les vagues
Falaise stabilisée ou en sommeil dont le pied est caché par des dépôts colluvionnés et exceptionnellement at-teint par la mer
Falaise morte, éloi-gnée définitivement du rivage dont le tiers inférieur de l’escar-pement est empaté par des sédiments divers
Côte rocheuse basse
Microfalaise Côte rocheuse à fa-laise, versant raide et à la base à en-coche
A la base, les micaschistes elles sont donc à l’ori-gine du massif hercynien et appartiennent au groupe des roches dîtes «métamorphiques».
Le kaolin est une roche argileuse se formant sous un climat tropical et humide, elle est soumise à un im-portant lessivage dû à la circulation souterraine de l’eau de pluie (qui à pour conséquence sa coloration orange) et se forme à partir des résidus d’aluminium et de silice.
Les sédiments (sable, gravier, galet) quant à eux sont issus du transport par l’eau des produits d’éro-sion, ces derniers ont jadis été déposés dans le lit des rivières qui s’écoulaient à l’emplacement de la falaise.
La partie supérieure de celle-ci est constituée de lœss, sédiments éoliens déposés sous l’action de vent puissants avec des climats de type périglaciaires.
La falaise de la Mine d’or est une richesse géologique qui fait la renommée de la commune de Pé-nestin. Sa hauteur de 15m est suffisante pour impres-sionner le promeneur se baladant sur la plage ou bien sur le sentier au sommet de celle-ci. Elle s’étend sur 1750m, elle fait partie des falaises stabilisées.
Pointe de Coprenau
Pointe du Marescle
Pointe de Coprenau
La mine d’OrLe PalandrinLe Marescle
CHRONOLOGIE GÉOLOGIQUE
FALAISE VIVE - FALAISE MORTE
COMPOSITION SÉDIMENTAIRE
Falaise
Une falaise est une forme créée par le recul de la côte face à la mer. C’est une forme d’érosion. Elle se situe sur un littoral rocheux (le plus souvent en roches résistantes) et se caractérise par une pente forte dont la déclivité est causée par des agents marins (houle, vague) et à la capacité de maintenir sa verticalité.
Côte roche
use
Naissance
d’une fala
ise
Formation
de petite
encoche et
fissuratio
n du somme
t
Développem
ent de l’e
ncoche et
exagératio
n des fiss
ures
Effondreme
nt de la p
artie
mise en po
rte-à-faux
Reprise de
l’érosion
Falaise vive à es-carpement raide et à encoche réguliè-rement battue par les vagues
Falaise stabilisée ou en sommeil dont le pied est caché par des dépôts colluvionnés et exceptionnellement at-teint par la mer
Falaise morte, éloi-gnée définitivement du rivage dont le tiers inférieur de l’escar-pement est empaté par des sédiments divers
Côte rocheuse basse
Microfalaise Côte rocheuse à fa-laise, versant raide et à la base à en-coche
A la base, les micaschistes elles sont donc à l’ori-gine du massif hercynien et appartiennent au groupe des roches dîtes «métamorphiques».
Le kaolin est une roche argileuse se formant sous un climat tropical et humide, elle est soumise à un im-portant lessivage dû à la circulation souterraine de l’eau de pluie (qui à pour conséquence sa coloration orange) et se forme à partir des résidus d’aluminium et de silice.
Les sédiments (sable, gravier, galet) quant à eux sont issus du transport par l’eau des produits d’éro-sion, ces derniers ont jadis été déposés dans le lit des rivières qui s’écoulaient à l’emplacement de la falaise.
La partie supérieure de celle-ci est constituée de lœss, sédiments éoliens déposés sous l’action de vent puissants avec des climats de type périglaciaires.
La falaise de la Mine d’or est une richesse géologique qui fait la renommée de la commune de Pé-nestin. Sa hauteur de 15m est suffisante pour impres-sionner le promeneur se baladant sur la plage ou bien sur le sentier au sommet de celle-ci. Elle s’étend sur 1750m, elle fait partie des falaises stabilisées.
Pointe de Coprenau
Pointe du Marescle
Pointe de Coprenau
La mine d’OrLe PalandrinLe Marescle
CHRONOLOGIE GÉOLOGIQUE
FALAISE VIVE - FALAISE MORTE
COMPOSITION SÉDIMENTAIRE
Les estuaires sont en réalité des embouchures élargies d’importantes vallées fluviales ouverte sur le large et forment des entonnoirs ou se fait largement ressentir l’effet des marées et de ses courants (flot et jusant). On y observe un colmatage progressif des matériaux provenant du fleuve ou de la mer. Ce sont des milieux intermédiaires spécifiques aux côtes à marées où se réunis eau douce du continent et eau salée de l’océan. Cet ensemble constitue un milieu particulier qui se distingue autant par sa dynamique hydrologique que par son processus sédimentologiques naturels. La dynamique hydrologique estuarienne est la conciliation entre l’action du fleuve et de la mer. La force actionnée par les courants fluviaux et marins se contrarient lors de la marée montante, appelée flot. Celle-ci refoule l’eau salée à l’interieur de l’estuaire et remonte en amont sur plusieurs kilomètres. Tandis qu’à la marée descendante, appelée jusant, les courants coopèrent et rejetent les eaux du fleuve vers l’aval. Ce phénomène est appelé marée dynamique, ces oscillations participent à l’érosion des berges ainsi q’au creusement naturel des chenaux. Le processus de sédimentation de l’estuaire est dépendant de la vitesse des courants qui, lorsqu’elles sont moyennes, sont plus élevées au moment du jusant que du flot. Car ils sont conjugué avec le rejet du fleuve à la mer tandis qu’à marrée montante, ils s’entrechoquent provoquant le ralentis-sement des ciruclations sédimentaires et de leur dépôts. La sédimentation de l’estuaire est hétérogène car la granulométrie des matériaux dépent de leur géographie. Il est donc important de distinguer la partie amont de la partie aval ainsi que les berges. Dans la partie amont, se déposent les matériaux plus grossiers tels que les graviers et galets puis les sables. En aval (à l’entrée de l’estuaire), les composantes sédimentaires déposées correspondent aux sables marins apportés par le houle. Et pour finir, les berges sont constituées de vases riches en matières organique ce qui fait d’elles un milieu singulier. Les minéraux riches en engrais apportés par le fleuve favorisent la croissance des algues et du plancton ce qui apporte également une faune particulière.Cette hydrodynamique explique la morphologie des estuaires sculptée par la sédimentation.
L’estuaire et son paysage de vasièresL’EMBOUCHURE
Pour la plupart des estuaire et c’est le cas de celui de la Vilaine, l’histoire remonte il y à 6000 à 5000ans. L’exis-tence de vallées fossiles au large de Pénestin à été démontrée grâce à une étude géologique. Elles seraient la continuité de la paléo vallée observable dans le profil de la falaise de la mine d’or. Elles se sont formées il y à de cela 18 000 ans lorsque le niveau de la mer était inférieur de 100mêtres, soit à une centaine de kilomètres du niveau actuel du littoral. Ces vallées fossiles ont été comblées par des strates de sé-diments lors de la remontée de la mer. La subsistance des estuaires est étroi-tement liée d’une part au phénomène de marées qui entretiennent des courants permettant d’empêcher le «remblaiement» de l’embouchure et d’autre part à leur morphologie qui favorise l’effet de chasse par ces mêmes courants.
Courant fluvial et apport de sédiments(inexistant dans la Vilaine)
Courant de marée descendante > jusant
Courant de marée montante > flot
Bancs sableux d’origine marine Pointe
rocheuseîle ou bancs sableux d’ori-gine fluviale(inexistant dans la Vilaine)
Vasières latérales
Marais salant
Tréhi-guier
Coupe A
FORMATION ET COMPOSITION D’UN ESTUAIRE
VOYAGES D’ÉTUDE > le gers
>les causses du quercy
CARNETS DE VOYAGE > stage au jardin alpin du lautaret
> au détour du cheminParis
Rome
Solferino - Pyrénées
Versailles
Payolle - Pyrénées
Carcan
Quinsac
Quinsac
Le parc bordelais
Quinsac
> nus
> alerte tempêteLorsque la nature reprend ses droits et devient imprévisible, incontrolable.
LA MAIN À LA PÂTE > chrysalideCréation d’une assise pour le festival Point de vue, sur la Garonne à Quinsac. Travail en binome. Réalisation d’une as-sise à position allongée. Contemplation et rêverie sont de mise. On a voulut créer un espace plus qu’une assise, un univers d’enchantement ouvert sur le paysage. La structure est faite de fers à béton sou-dés les uns aux autres puis recouverts de manière éparse de cordes de chanvre tressées. Garder une certaine légère-té était insispendable. Comme si le corps lévitait. Puis la structure en bois enveloppe l’assise comme un cocon de façon à faire abstraction des nuisances extérieures. Le tressage anarchique du bois se mèle aux boisements alentours. L’ensemble est disposé autour d’un lac près de la Garonne, sous un saule pleureur. La lumière tamisée, le reflet du so-leil sur le lac, le chant des grenouilles, on y est!
Kathleen RÉTHORET ÉTUDIANTE EN PAYSAGE