Étude de cas nº 4 : M. JM
-
Upload
julian-rowe -
Category
Documents
-
view
30 -
download
2
description
Transcript of Étude de cas nº 4 : M. JM
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Étude de cas nº 4 :Étude de cas nº 4 :M. JMM. JM
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Présentation de casPrésentation de cas
• Pompier de 64 ans à la retraite– A pris sa retraite il y a neuf ans; travaille à présent à
contrats comme menuisier
• Consulte pour un examen physique, se plaint que son dos est « pire que d’habitude » depuis trois semaines
• Ne prend aucun médicament• Ex-fumeur (45 paquets/an)
– A cessé de fumer il y a un an
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Examen physiqueExamen physique• Taille : 180 cm (5'11")
– Le patient se rappelle avoir déjà mesuré 185,5 cm (6'1")
• Poids : 80 kg (prise de 5 kg par rapport à l’année précédente)
• Indice de masse corporelle (IMC) : 24,7 kg/m2
– Les changements de taille et de poids peuvent être des signes de fractures vertébrales
– Autres indicateurs de fractures vertébrales lors de l’examen physique : distance côte-bassin et distance occiput-mur
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Évaluation des facteurs de risqueÉvaluation des facteurs de risque
• Antécédents familiaux : sans particularités• Aucun antécédent de corticothérapie systémique
ou de traitement androgénosuppressif• Aucun antécédent de cause secondaire
d’ostéoporose• Perte de taille historique• Aucun antécédent de traumatisme• Consommation d’alcool : environ deux
consommations par semaine
Cliquer ici pour une discussion sur les facteurs reconnus pour accroître le risque de fracture chez les hommes.
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Pourquoi sous-estime-t-on Pourquoi sous-estime-t-on l’ostéoporose chez l’homme?l’ostéoporose chez l’homme?
• Les hommes ont une masse osseuse maximale plus élevée
• Leur perte osseuse est plus lente• Leur espérance de vie est plus courte• Ils présentent une ostéogenèse périostée plus
marquée (diamètre plus grand de l’os en coupe transversale et avantage biomécanique puisque des os plus volumineux sont exposés à un moins grand risque de fracture)
Khan AA et coll. CMAJ 2007;176(3):345-348.
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
QuestionQuestion
• Quelles épreuves diagnostiques demanderiez-vous?
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
M. JM : Épreuves diagnostiques M. JM : Épreuves diagnostiques
• Selon les critères des lignes directrices 2010, un dépistage de l’ostéoporose par absorptiométrie biphotonique (DXA) est indiqué– T-score -1,9 au col fémoral
• On demande une radiographie latérale de la colonne thoracolombaire pour écarter les déformations vertébrales par compression– Le radiologiste note deux vertèbres en biseau répondant à
peine aux critères de fracture vertébrale par compression
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
QuestionQuestion
• Compte tenu de la présence de fractures vertébrales, est-il nécessaire de poursuivre l’évaluation du risque avant d’instaurer un traitement pharmacologique?
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Enjeux du traitementEnjeux du traitement
• Les lignes directrices recommandent de fonder le diagnostic et les décisions thérapeutiques sur un outil d’évaluation des risques sur 10 ans validé (p. ex., CAROC ou FRAX)– FRAX évalue le risque à 12 % (risque modéré)1
• Toutefois, dans ce cas-ci, la présence de plus d’une fracture vertébrale place M. JM dans la catégorie à risque élevé– En fait, les outils d’évaluation sur 10 ans sous-
estiment le risque chez les patients porteurs de fractures vertébrales
1. Leslie WD et coll. Osteoporos Int; sous presse.
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
QuestionQuestion
• Comment procéderiez-vous pour le traitement de M. JM?
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Considérations thérapeutiquesConsidérations thérapeutiques
• Analyses sanguines pour écarter les causes secondaires de l’ostéoporose
• Présumer que le taux de vitamine D est bas et instaurer des suppléments(avec calcium)
• Selon les Lignes directrices d’OC 2010 : – La pharmacothérapie est indiquée chez les patients à
risque élevé (voir Modèle intégratif de prise en charge)– Le traitement par testostérone n’est pas recommandé
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
M. JM : ConclusionsM. JM : Conclusions
• M. JM est exposé à un risque élevé en raison de ses fractures vertébrales
• Dans ce cas, les outils d’évaluation sur 10 ans sous-estiment le risque
• Les patients à risque élevé tirent avantage du traitement pharmacologique– Agents recommandés en première intention chez
les hommes : alendronate, risédronate ou acide zolédronique
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Documentation additionnelleDocumentation additionnelle
Cas nº 4 Cas nº 4 – – M. JM
On peut accéder à d’autres diapositives en utilisant les hyperliens présents dans les diapositives des histoires de cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Importance du poidsImportance du poids
• Chez les hommes de > 50 ans et les femmes postménopausées, les éléments suivants sont associés à une DMO
basse et à des fractures– Faible poids corporel
(< 60 kg)– Perte de poids majeure
(> 10 % du poids à l’âge
de 25 ans) 1. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2009; 20(5):703-715.2. Waugh EJ et coll. Osteoporos Int 2009; 20:1-21.
3. Cummings SR et coll. N Engl J Med 1995; 332(12):767-773.4. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2005; 16(5):568-578.
5. Kanis J et coll. Osteoporos Int 1999; 9:45-54.6. Morin S et coll. Osteoporos Int 2009; 20(3):363-70.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Importance de la perte de tailleImportance de la perte de taille
• Risque accru de fracture vertébrale– Perte de taille historique
(> 6 cm)1,2
– Perte de taille mesurée (> 2 cm)3-5
• Une perte de taille significative justifie des examens plus approfondis au moyen d’une radiographie latérale de la colonne thoracique et lombaire
1. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2006; 17(2):290-296.2. Briot K et coll. CMAJ 2010; 182(6):558-562.
3. Moayyeri A et coll. J Bone Miner Res 2008; 23:425-432.4. Siminoski K et coll. Osteoporos Int 2005; 16(4):403-410.
5. Kaptoge S et coll. J Bone Miner Res 2004; 19:1982-1993.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Tests additionnels de dépistage Tests additionnels de dépistage clinique des fractures vertébralesclinique des fractures vertébrales
Test Objectif Méthode InterprétationDistance côte-bassin1
Repérer les fractures lombaires
Mesurer la distance entre les côtes et la crête iliaque, à la ligne hémi-axillaire
< 2 travers de doigts : associé à des fractures vertébrales
Distance occiput-mur2,3
Repérer les signes de fracture de la colonne thoracique
Position debout, talons et dos contre le mur
> 5 cm : permet de soupçonner une fracture vertébrale
1. Olszynski WP et coll. BMC Musculoskeletal Disorders 2002; 3:22.2. Green AD et coll. JAMA 2004; 292(23):2890-2900.
3. Siminoski K et coll. J Bone Miner Res 2001; 16(Suppl):S274.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Distances côte-bassin et occiput-murDistances côte-bassin et occiput-mur
4 cm
3 traversde doigts
8 cm
12 cm
2 traversde doigts
Perte de taille3 cm
8 cm
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Facteurs de risque avec preuves solidesFacteurs de risque avec preuves solidesde DMO basse chez les hommesde DMO basse chez les hommes• Vieillissement
– Entre 50 et 80 ans, les hommes connaissent un déclin de 1,5 % à 2,5 % par année de leur DMO au niveau de la hanche
– La DMO de la colonne lombo-sacrée augmente avec l’âge (fausse élévation due à la formation d’ostéophytes)
• Tabagisme– Les fumeurs actifs sont exposés à un risque plus grand
de DMO basse au niveau de la hanche comparativement aux ex-fumeurs
– Sous-groupes à risque le plus élevé• Hommes > 20 paquets/an• Fumeurs actifs dont le poids corporel est bas (< 75 kg)
Papaioannou A et coll. Osteoporosis Int 2009;20:507-518.
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Facteurs de risque avec preuves solides de Facteurs de risque avec preuves solides de DMO basse chez les hommesDMO basse chez les hommes
• Poids faible/perte de poids– La DMO à la hanche augmente d’environ 3 % à 7 %
avec chaque tranche de 10 kg de gain pondéral– Un poids/IMC bas au départ est prédicteur d’une
perte osseuse subséquente au niveau de la hanche
• Restrictions physiques– Les hommes qui peuvent se lever d’une chaise sans
utiliser les accoudoirs ont une DMO au niveau de la hanche de 2 % à 4 % plus élevée que les hommes qui en sont incapables
• Fracture prévalente après l’âge de 50 ansPapaioannou A et coll. Osteoporosis Int 2009;20:507-518.Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
• Toutes les femmes et tous les hommes âgés de > 65 ans• Femmes postménopausées et hommes âgés de 50 à 64 ans présentant des
facteurs de risque clinique de fracture : – Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans – Emploi prolongé de corticostéroïdes† – Emploi d’autres médicaments comportant un risque* – Fracture de la hanche chez un parent – Fracture vertébrale ou ostéopénie à la
radiographie– Tabagisme actif – Forte consommation d’alcool – Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids majeure (> 10 % du poids à l’âge
de 25 ans) – Polyarthrite rhumatoïde – Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose
† > 3 mois de l’année écoulée sous traitement à une dose équivalant à > 7,5 mg de prednisone par jour* p. ex., inhibiteurs de l’aromatase, traitement androgénosuppressifRetour au cas
Indications de l’évaluation de la DMOIndications de l’évaluation de la DMO
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Radiographies simples de Radiographies simples de la colonnela colonne
Type Utilisation(s)
Radiographies complètes, simples
Chercher la cause de symptômes tels que la dorsalgie, ou après un traumatisme
Radiographies limitées, simples
Dépistage spécifique des fractures ostéoporotiques
Radiographies additionnelles, simples
Vue de la colonne sur des radiographies effectuées à d’autres fins (p. ex., radiographies pulmonaires latérales)
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Autres radiographiesAutres radiographiesde la colonne vertébralede la colonne vertébrale
Type Utilisation(s)
Analyse de fracture vertébrale (AFV), T4 à L4
Complément de l’absorptiométrie biphotonique (DXA) – fournit des images de moindre résolution de la colonne, non sujettes aux déformations de projection
Tomographie par ordinateur de la colonne
Clarification des signes radiologiques subtils ou douteux
Imagerie par résonance magnétique (IRM) de la colonne
Examen des tissus mous ou clarification de l’acuité de la fracture vertébrale
Scintigraphie osseuse
Dépistage de l’activité ou de la distribution de la maladie Peut aussi aider à diagnostiquer des problèmes, telle la maladie métastatique, et à clarifier l’acuité d’une blessure
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Évaluation du risque sur 10 ans : Évaluation du risque sur 10 ans : CAROCCAROC
• Méthode semi-quantitative d’estimation du risque absolu sur 10 ans à l’égard d’une fracture ostéoporotique majeure* chez les femmes postménopausées et les hommes de plus de 50 ans– Stratification en trois catégories (risque faible : < 10 %,
modéré : 10 % - 20 %, élevé : > 20 %)
• La catégorie de risque de base est établie selon l’âge, le sexe et le T-score au col fémoral
• Les autres fractures attribuables à l’ostéoporose n’y sont pas représentées; le fardeau total des fractures ostéoporotiques se trouve donc sous-estimé
Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3):178-188.
* Risque combiné de fracture du fémur proximal, des vertèbres (clinique), de l’avant-bras et de l’humérus proximal* Risque combiné de fracture du fémur proximal, des vertèbres (clinique), de l’avant-bras et de l’humérus proximal
2010 Guidelines2010 Guidelines
Évaluation du risque de fracture sur 10 ans Évaluation du risque de fracture sur 10 ans pour les hommes (risque CAROC de base)pour les hommes (risque CAROC de base)
Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Évaluation du risque de fracture sur 10 ans Évaluation du risque de fracture sur 10 ans chez l’homme (risque CAROC de base)chez l’homme (risque CAROC de base)
Papaioannou A et coll. CMAJ 2010, 12 oct. [publication électronique avant impression].
Âge Risque faible Risque modéré Risque élevé
50 au-dessus de - 2,5 - 2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9
55 au-dessus de - 2,5 - 2,5 à - 3,9 en dessous de - 3,9
60 au-dessus de – 2,5 - 2,5 à - 3,7 en dessous de - 3,7
65 au-dessus de - 2,4 - 2,4 à - 3,7 en dessous de - 3,7
70 au-dessus de - 2,3 - 2,3 à - 3,7 en dessous de - 3,7
75 au-dessus de - 2,3 - 2,3 à - 3,8 en dessous de - 3,8
80 au-dessus de - 2,1 - 2,1 à - 3,8 en dessous de - 3,8
85 au-dessus de – 2,0 - 2,0 à - 3,8 en dessous de - 3,8
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Évaluation du risque CAROC : Importants Évaluation du risque CAROC : Importants facteurs de risque additionnelsfacteurs de risque additionnels
• Facteurs qui font passer le risque CAROC de base d’une catégorie à la suivante(c.-à-d., de faible à modéré ou demodéré à élevé)– Fracture de fragilisation après l’âge
de 40 ans*1,2
– Utilisation récente et prolongée de
corticostéroïdes systémiques**2
1. Siminoski K et coll. Can Assoc Radiol J 2005; 56(3):178-188.2. Kanis JA et coll. J Bone Miner Res 2004; 19(6):893-899.
* Une fracture de la hanche, une fracture vertébrale ou de multiples fractures correspondent à un risque élevé.** > 3 mois d’utilisation durant l’année précédente à une dose équivalent à > 7,5 mg de prednisone par jour.
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Évaluation du risque FRAXÉvaluation du risque FRAX
• Repose sur l’âge, le sexe, la DMO et les facteurs de risque cliniques pour calculer le risque de fracture sur 10 ans*– La DMO doit être celle du col fémoral– FRAX calcule aussi la probabilité de fracture de la hanche
seule sur 10 ans
• Ce système a été validé au Canada1
• On peut accéder au calculateur FRAX en ligne et à des instructions détaillées à l’adresse : www.shef.ac.uk/FRAX
* risque mixte, hanche, vertèbres, avant-bras et humérus
1. Leslie WD et coll. Osteoporos Int; sous presse.
* risque mixte, hanche, vertèbres, avant-bras et humérus
2010 Guidelines2010 Guidelines
Système FRAX : Outil de calcul en ligneSystème FRAX : Outil de calcul en ligne
www.shef.ac.uk/FRAX.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
www.shef.ac.uk/FRAX.
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Facteurs de risque cliniques FRAX Facteurs de risque cliniques FRAX
• Fracture de la hanche chez
un parent• Antécédents de fracture• Emploi de corticostéroïdes• Tabagisme actif• Forte consommation
d’alcool• Polyarthrite rhumatoïde
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Analyses biochimiques recommandées chez les Analyses biochimiques recommandées chez les patients évalués pour ostéoporose patients évalués pour ostéoporose
• Calcémie, corrigée pour l’albumine • Hémogramme complet• Créatinine• Phosphatase alcaline• Thyréostimuline (TSH)• Électrophorèse des protéines sériques chez les
patients présentant des fractures vertébrales• 25-hydroxy vitamine D (25-OH-D)*
* La mesurer après trois à quatre mois d’un traitement supplétif adéquat et ne pas répéter si on obtient un taux optimal > 75 nmol/L .
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Dépistage des causes secondaires Dépistage des causes secondaires potentielles potentielles Chez les patients présentant :
Affection/ maladie
Analyse
Élévation persistante de la calcémie
HyperparathyroïdieHormone parathyroïdienne (PTH)
Fractures vertébrales multiples ou atypiques
Myélome multipleÉlectrophorèse des protéines
ImmunoélectrophorèseSymptômes/signes de malabsorption ou absence de réponse au traitement par vitamine D
Maladie cœliaqueAnticorps associés à l’entéropathie au gluten
Signes et symptômes de déficit androgénique (chez l’homme)
HypogonadismeTestostérone (biodisponible ou totale)
Prolactine sérique
Antécédents de calculs rénaux Hypercalciurie Calciurie des 24 heures
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Suppléments de vitamine D Suppléments de vitamine D recommandésrecommandés
GroupeApport
recommandé en vitamine D (D3)
Adultes de < 50 ans indemnes d’ostéoporose ou de maladie affectant l’absorption de la vitamine D
400 – 1 000 UI par jour(10 mcg à 25 mcg
par jour)
Adultes de > 50 ans ou risque élevé à l’égard des complications d’une insuffisance en vitamine D (p. ex., fractures récurrentes ou ostéoporose et comorbidités affectant l’absorption de la vitamine D)
800 – 2 000 UI par jour(20 mcg à 50 mcg
par jour)
Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Vitamine D : Taux optimauxVitamine D : Taux optimaux
• Pour améliorer avec le plus de constance les résultats cliniques, par exemple, le risque de fracture, un taux optimal de 25-hydroxy vitamine D sérique se situerait probablement à > 75 nmol/L– Pour la plupart des
Canadiens, il faut des suppléments pour atteindre ce niveau
Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Vitamine DVitamine D
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Quand faut-il mesurer la 25-OH-D Quand faut-il mesurer la 25-OH-D sérique?sérique?• Lorsqu’on soupçonne un déficit ou lorsque les taux
risquent d’affecter la réponse au traitement– Personnes souffrant de malabsorption intestinale– Patients ostéoporotiques nécessitant une pharmacothérapie
• À vérifier au moins trois mois après l’instauration d’un traitement supplétif à dose standard dans l’ostéoporose
• Il n’est pas nécessaire de procéder à une surveillance de l’utilisation régulière des suppléments ni à un dépistage de routine chez les personnes par ailleurs en bonne santé
Hanley DA et coll. CMAJ 2010; 182:E610-E618.
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Apport calcique recommandéApport calcique recommandé
• Provenant de l’alimentation et desuppléments : 1 200 mg par jour– Il existe plusieurs types différents
de suppléments calciques
• Les preuves attestent des bienfaitsdu calcium sur la réductiondu risque de fracture1
• On peut s’inquiéter des réactions indésirables graves aux suppléments à fortes doses2-4
1. Tang BM et coll. Lancet 2007; 370(9588):657-666.2. Bolland MJ et coll. J Clin Endocrinol Metab 2010; 95(3):1174-1181.
3. Bolland MJ et coll. BMJ 2008; 336(7638):262-266.4 Reid IR et coll. Osteoporos Int 2008; 19(8):1119-1123.Retour au cas
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Agents recommandés en première Agents recommandés en première intention pour la prévention des intention pour la prévention des fractures chez les hommesfractures chez les hommes
• Alendronate• Risédronate • Acide zolédronique
Retour au cas
2010 Guidelines2010 Guidelines
Modèle intégratif de prise en chargeModèle intégratif de prise en chargedes patients à risque de fracturesdes patients à risque de fractures
Âge < 50 ans Âge 50 – 64 ans Âge > 65 ans
•Fracture de fragilisation après l’âge de 40 ans•Emploi prolongé de corticostéroïdes ou autres
médicaments comportant un risque élevé•Fracture de la hanche chez un parent •Fracture vertébrale ou ostéopénie à la
radiographie•Forte consommation d’alcool ou tabagisme actif •Faible poids corporel (< 60 kg) ou perte de poids
majeure (> 10 % du poids à l’âge de 25 ans)•Autres problèmes de santé liés à l’ostéoporose
• Fractures de fragilisation• Emploi de médicaments
comportant un risque élevé• Hypogonadisme• Syndromes de malabsorption• Maladies inflammatoires
chroniques• Hyperparathyroïdie primaire • Autres problèmes de santé
étroitement liés à une perte osseuse rapide et/ou à des fractures
•Tous les hommes et toutes les femmes
Épreuve de DMO initiale
Promouvoir une bonne santé osseuse de base pour toutes les personnes de plus de 50 ans, incluant : pratique régulière d’exercices avec mise en charge, apport quotidien de 1 200 mg de calcium (alimentation et suppléments), apport quotidien de 800 à 2 000 IU (20 à 50 mcg) de vitamine D et stratégies de prévention des chutes
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Évaluation du risque de fracture
Risque modéré(Risque de fracture
sur 10 ans 10 % - 20 %)
Risque faible(Risque de fracture sur
10 ans < 10 %)
La radiographie thoracolombaire latérale (T4-
L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent
guider la prise de décision en révélant des fractures
vertébrales
Risque élevé(Risque de fracture sur 10 ans
> 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture
de fragilisation)
Résultats probants avec la pharmacothérapie
Toujours tenir compte de la
préférence des patients
Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la
pharmacothérapieRéévaluer le risque dans 5 ans
Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie…
Épreuve de DMO initiale
Modèle intégratif de prise en charge (suite)Modèle intégratif de prise en charge (suite)
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Évaluation du risque de fracture
Risque modéré(Risque de fracture
sur 10 ans 10 % - 20 %)
Risque faible(Risque de fracture sur
10 ans < 10 %)
La radiographie thoracolombaire latérale (T4-
L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent
guider la prise de décision en révélant des fractures
vertébrales
Risque élevé(Risque de fracture sur 10 ans
> 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture
de fragilisation)
Résultats probants avec la pharmacothérapie
Toujours tenir compte de la
préférence des patients
Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la
pharmacothérapieRéévaluer le risque dans 5 ans
Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie…
Épreuve de DMO initiale
Modèle intégratif de prise en charge (suite)Modèle intégratif de prise en charge (suite)
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 Guidelines
Évaluation du risque de fracture
Risque modéré(Risque de fracture
sur 10 ans 10 % - 20 %)
Risque faible(Risque de fracture sur
10 ans < 10 %)
La radiographie thoracolombaire latérale (T4-
L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent
guider la prise de décision en révélant des fractures
vertébrales
Risque élevé(Risque de fracture sur 10 ans
> 20 % ou antécédents de fracture de fragilisation de la hanche ou de la colonne ou plus d’une fracture
de fragilisation)
Résultats probants avec la pharmacothérapie
Toujours tenir compte de la
préférence des patients
Il est peu probable que ces patients bénéficieraient de la
pharmacothérapieRéévaluer le risque dans 5 ans
Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie…
Modèle intégratif de prise en charge (suite)Modèle intégratif de prise en charge (suite)
Épreuve de DMO initiale
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010Risque modéré
(Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %)
La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’analyse de fracture vertébrale (AFV) peuvent guider la prise de décision en
révélant des fractures vertébrales
Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie :•Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la
radiographie latérale de la colonne vertébrale•Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans ou
dont le T-score est < -2,5•T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral•Perte osseuse rapide•Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la prostate•Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du sein•Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie orale
ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé
•Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois•Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte
osseuse rapide ou aux fractures
Résultats probants avec la
pharmaco-thérapie
Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le
risque
Modèle intégratif de Modèle intégratif de prise en charge (suite)prise en charge (suite)
2010 Guidelines2010 GuidelinesLignes directrices 2010Lignes directrices 2010Risque modéré
(Risque de fracturesur 10 ans 10 % - 20 %)
La radiographie thoracolombaire latérale (T4-L4) ou l’AFV peuvent guider la prise de décision en révélant des fractures vertébrales
Facteurs qui justifient que l’on envisage la pharmacothérapie :•Fracture(s) vertébrale(s) additionnelle(s) observée(s) à l’AFV ou à la
radiographie latérale de la colonne vertébrale•Antécédents de fracture du poignet chez des personnes de plus de 65 ans
ou dont le T-score est < -2,5•T-score de la colonne lombaire de loin inférieur au T-score du col fémoral•Perte osseuse rapide•Hommes sous traitement androgénosuppressif pour un cancer de la
prostate•Femmes sous traitement par inhibiteur de l’aromatase pour un cancer du
sein•Emploi à long terme ou répété de corticostéroïdes systémiques (par voie
orale ou parentérale) ne répondant pas aux critères classiques d’emploi de corticostéroïdes systémiques récent ou prolongé
•Chutes récurrentes définies par 2 chutes ou plus au cours des 12 derniers mois
•Autres problèmes de santé étroitement liés à l’ostéoporose, à la perte osseuse rapide ou aux fractures
Résultats probants avec la
pharmaco-thérapie
Répéter la DMO après 1 à 3 ans et réévaluer le
risque
Modèle intégratif de Modèle intégratif de prise en charge (suite)prise en charge (suite)
Retour au cas
2010 Guidelines2010 Guidelines
Testostérone chez l’homme : Énoncé et Testostérone chez l’homme : Énoncé et recommandation - Sommairerecommandation - Sommaire
Énoncé Niveau
La testostérone maintient la DMO chez les hommes hypogonadiques, mais ne s’est pas révélée apte à réduire le risque de fractures
Niveau 2
Recommandation Catégorie
La testostérone n’est pas recommandée pour le traitement de l’ostéoporose chez les hommes
B
Lignes directrices 2010Lignes directrices 2010
Retour au cas