Etude batiment MDE PCH 2010
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Étude CERC – CERBTPLR
De l’analyse des marchés de la Construction Durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnR
à l’horizon 2014
Février 2011
LivrablePetite Camargue Héraultaise
MDEF Petite CamargueHérautaise
MDE Petite Camargue Héraultaise
2
Le territoire d’analyse correspond aux 20 communes réunies autour de la Maison de l’Emploi de la Petite Camargue Héraultaise.
MDE Petite Camargue Héraultaise
Sommaire
3
De lDe l’’analyse des marchanalyse des marchéés de la s de la Construction Durable au diagnostic de la Construction Durable au diagnostic de la montmontéée en compe en compéétence dans les mtence dans les méétiers tiers du Bdu Bââtiment et des timent et des EnREnR àà ll’’horizon 2014horizon 2014
4MDE Petite Camargue Héraultaise
Sommaire
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE de la petite Camargue héraultaise
A - Démographie : Les caractéristiques du territoire de la MDE
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale1. L’emploi salarié dans le secteur du Bâtiment2. L’appareil de production du secteur du Bâtiment3. Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment
C - Les caractéristiques du parc de logements et de locaux1. État du parc de logements2. Le parc locatif social3. Estimation du parc tertiaire existant par destination des locaux
D - Une approche de la précarité énergétique
E - Les nouveaux objectifs du Grenelle de l’environnement et les nouvelles réglementations
F - Le cadre de développement : les SCOT(s)
G - Le Bâtiment et les EnR1. État des lieux en Languedoc-Roussillon2. Des initiatives exemplaires en lien avec le DD et les Enr3. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Synthèse / Diagnostic
1. Analyse transversale des principaux indicateurs2. Forces et Faiblesses
II. Les marchés du Bâtiment impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualitéenvironnementale
A - Impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment du territoire1. Structure du chiffre d’affaires2. Les marchés de la performance énergétique et qualité environnementale
B - Impacts sur la construction neuve de logements et de locaux1. La construction neuve de logements sur le territoire2. La construction neuve de locaux sur le territoire
C - impacts sur le secteur de l’entretien – rénovation1. Évolution de l’activité entretien rénovation2. Évolution du prêt à taux zéro3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements4. L’adaptation des Bâtiments publics à la réglementation
D - Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés1. Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés en construction neuve2. Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés en rénovation
E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)1. Structure du chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment sur le territoire 2. Part et évolution de l’activité liée à la performance énergétique et à la qualitéenvironnementale3. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des entreprises 4. L’offre globale
5
MDE Petite Camargue Héraultaise
Sommaire
F - Les pratiques des artisans seuls1. L’accès des artisans aux chantiers des EnR, de performance énergétique et de qualitéenvironnementale2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des artisans
Synthèse / Diagnostic
1. Analyse transversale des principaux indicateurs2. Forces et Faiblesses3. Recensement des initiatives locales
III. Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment du territoire de la MDE de la petite Camargue héraultaise
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment1. Répartition des salariés travaillant au sein des entreprises de Bâtiment2. Attractivité des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE3. Age des salariés des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE4. Part des salariés cadres des entreprises de Bâtiment du territoire de la PCH
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment 1. Profil des ouvriers de production des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE 2. Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE3. Part des ouvriers de la production partant à la retraite d’ici 2014 4. Caractéristiques des ouvriers entrants dans les entreprises de Bâtiment de la MDE
C - Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment1. Point sur les labels et certifications des professionnels du Bâtiment2. Recensement des entreprises labellisées et/ou certifiées3. Focus sur les entreprises du secteur photovoltaïque
D - Le travail intérimaire
E - Les besoins de recrutement des entreprises avec salarié(s)
F - Le marché du travail1. Évolution du nombre de demandeurs d’emploi issus des entreprises de Construction2. Profil des demandeurs d’emploi recherchant un métier BTP sur le territoire de la MDE
G - Compétences maîtrisées par les entreprises avec salarié(s)
H - Aptitude des artisans seuls à œuvrer sur les marchés de la performance énergétique et la qualité environnementale
I - Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
J – Focus sur les métiers impactés par les EnR
Synthèse / Diagnostic
1. Rappel des principaux indicateurs2. Forces et Faiblesses
Sommaire
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise
A - L’offre de formation initiale
B - Formation continue1. Les entreprises occupant moins de 10 salariés2. Les entreprises occupant 10 salariés et plus3. Le dispositif FEEBAT 4. Les formations Bâtiment en lien avec la maîtrise de l’énergie et les EnR
C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises avec salarié(s) de Bâtiment du territoire
1. Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue2. Freins et leviers de la formation continue3. Mesure de la montée en compétence des entreprises
D - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des artisans seuls sur le territoire de la MDE
1. Analyse des pratiques des artisans en termes de formation continue2. Mesure de la montée en compétence des artisans
E – Formation des demandeurs d’emploi
Synthèse / Diagnostic
1. Analyse transversale des principaux indicateurs2. Forces et Faiblesses
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20141. Scénario prospectif sur le territoire de la MDE2. Potentiel de travaux de rénovation énergétique en France et en Région3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20141. Scénarios prospectifs liés à la construction neuve 2. Scénarios prospectifs de l’emploi Bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
C. L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20141. Besoins en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment2. Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Conclusion / Synthèse
6
MDE Petite Camargue Héraultaise
Processus d’analyse
7
MDE Petite Camargue Héraultaise
Besoin en emploi
Besoin en emploi
Prospective Métiers / Compétences
Marchés Marchés Le secteur Bâtiment & ENR
Besoin en formationBesoin en formation
InfluencesInfluencesÉvolution des ménages
Précarité sociale et énergétique
Parc de logements et de locaux
Les SCOT
Objectifs du Grenelle de l’environnement
Emploi et tissu d’entreprises locales
Offre de formation
Sommaire
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de
l’économie du territoire de la MDE
8
MDE Petite Camargue Héraultaise
9
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les habitants du territoire de la Petite Camargue Héraultaise représentent plus de 8% de la population de l’Hérault
Communes
Nombre PartEvolution 2006-1999
Projection 2030
Nombre
Petite Camargue Héraultaise 84 334 9,9% ND 20
Hérault 1 001 037 8,4% 11,6% 1 390 511 343
Languedoc-Roussillon 2 534 155 3,3% 10,4% 3 301 386 1 545
France 63 186 098 0,1% 5,1% 67 204 319 36 681
Population
Densité de populationSource: INSEE RP06
Le territoire de la MDE se compose de 20 communes soit 5,81% des 344 de l’Hérault. Son poids relatif est bien plus affirmé au regard de sa population (8,37%) que de sa superficie (4,11% du territoire départemental). Conséquence, avec 335 habitants au km2, la densité est près de 2 fois supérieure à la moyenne héraultaise. La moitié des communes compte plus de 2 000 habitants. Lunel et Mauguio localisent plus de 10 000 habitants et se classent respectivement au 4ème et 8ème rang des villes les plus peuplées du département. A l’opposé, Saint Nazaire de Pézan, la moins peuplée du territoire occupe la 195ème place. Légèrement inférieure à celle de l’Hérault et de la Région, la croissance démographique connaît un rythme de progression près de 2 fois plus rapide qu’en moyenne nationale.
RepRepèèresres
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des ENR au cœur de l’économie du territoire de la MDE
A - Démographie : les caractéristiques du territoire de la MDE
2010
10
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les communes du territoire en 2006Source : INSEE RP06 population municipale
Rang CommunesPopulation
2006Rang Communes
Population 2006
1 Lunel 24 298 11 Valergues 1 995
2 Mauguio 15 747 12 Boisseron 1 383
3 La Grande-Motte 8 362 13 Villetelle 1 358
4 Palavas-les-Flots 6 118 14 Saint-Christol 1 344
5 Marsillargues 5 899 15 Candillargues 1 272
6 Lunel-Viel 3 571 16 Saussines 896
7 Saint-Aunès 3 075 17 Saint-Sériès 869
8 Saint-Just 2 691 18 Saturargues 845
9 Lansargues 2 645 19 Vérargues 689
10 Mudaison 2 501 20 Saint-Nazaire-de-Pézan 558
La part des personnes de moins de 30 ans sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise est inférieure à celle de l’Hérault et dans une moindre mesure à celle de la région. La tranche des 30 à 60 ans est en revanche plus prédominante qu’ailleurs.
A partir de la tranche 45 à 59 ans, la part des femmes devient supérieure à celle des hommes. L’écart ne fait que s’accentuer au fur et à mesure de la montée en âge.
Cadres, artisans, professions intermédiaires, employés, ouvriers sont relativement plus nombreux que sur la région. En revanche, les agriculteurs exploitants et les sans activités autres que retraités pèsent d’un poids moindre.
La part des personnes de moins de 30 ans sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise est inférieure à celle de l’Hérault et dans une moindre mesure à celle de la région. La tranche des 30 à 60 ans est en revanche plus prédominante qu’ailleurs.
A partir de la tranche 45 à 59 ans, la part des femmes devient supérieure à celle des hommes. L’écart ne fait que s’accentuer au fur et à mesure de la montée en âge.
Cadres, artisans, professions intermédiaires, employés, ouvriers sont relativement plus nombreux que sur la région. En revanche, les agriculteurs exploitants et les sans activités autres que retraités pèsent d’un poids moindre.
Population du territoire de la MDE répartie par sexe et tranche d’âge
Source INSEE RP 2006
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Agriculteursexploitants
Artisans,Commerçants,Chefs entre.
Cadres,Professionintellectuelle
ProfessionsIntermédiaires
Employés Ouvriers Retraités Autres sansactivité
Petite Camargue Héraultaise
Languedoc-RoussillonRépartition de la
population de plus de 15 ans par profession et catégorie socio-professionnelle
Source INSEE RP 2006
-10000
-8000
-6000
-4000
-2000
0 2 000 4 000 6 000 8 000 10000
0 - 14 ans
15 à 29 ans
30 à 44 ans
45 à 59 ans
60 à 74 ans
75 à 89 ans
90 ans & + Femme
Homme
18,7%
17,9%
6,6%
0,3%
14,5%
20,5%
21,5%
16,4%
16,4%
21,3%
20,9%
15,4%
8,7%
0,9%
RepRepèèresres
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE
A - Démographie : les caractéristiques du territoire de la MDE
2010
Établis sur la même échelle, ces 2 graphiques permettent de comparer les évolutions de la population et du nombre de ménages de 1968 à 2007 et de projeter une situation 2020 -2030 sur la base du scénario tendanciel central inclus dans le modèle OMPHALE de l’INSEE. Ils traduisent en tout état de cause une dynamique affirmée du territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise. En effet, quel que soit le niveau géographique auquel on se réfère, le rythme de croissance s’accélère au fur et à mesure que l’espace géographique considéréréduit en taille.
Dans le contexte départe-mental et régional, les projections de l’INSEE ne remettent pas en cause la dynamique observée depuis près de 50 ans.
L’essor de la population accompagne celui du nombre de ménages. Mécaniquement, le besoin de résidences principales croît d’autant plus que, sous l’effet de facteurs sociologiques prégnants (divortialité, allongement de la durée de vie, mono-parentalité…), la réduction de la taille de la cellule familiale accentue le phénomène.
Établis sur la même échelle, ces 2 graphiques permettent de comparer les évolutions de la population et du nombre de ménages de 1968 à 2007 et de projeter une situation 2020 -2030 sur la base du scénario tendanciel central inclus dans le modèle OMPHALE de l’INSEE. Ils traduisent en tout état de cause une dynamique affirmée du territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise. En effet, quel que soit le niveau géographique auquel on se réfère, le rythme de croissance s’accélère au fur et à mesure que l’espace géographique considéréréduit en taille.
Dans le contexte départe-mental et régional, les projections de l’INSEE ne remettent pas en cause la dynamique observée depuis près de 50 ans.
L’essor de la population accompagne celui du nombre de ménages. Mécaniquement, le besoin de résidences principales croît d’autant plus que, sous l’effet de facteurs sociologiques prégnants (divortialité, allongement de la durée de vie, mono-parentalité…), la réduction de la taille de la cellule familiale accentue le phénomène.
Évolution indiciaire comparée de la population entre la MDE, le département, la région et la France
Source : INSEE – indice base 100 en 1968
Évolution indiciaire comparée du nombre de ménages entre la MDE, le département, la région et la France
Source : INSEE – indice base 100 en 1962
11
MDE Petite Camargue Héraultaise
50
150
250
350
450
1968 1975 1982 1990 1999 2007 2020 2030
Petite camargue Héraultaise
Hérault
Languedoc-Roussillon
France
50
150
250
350
450
1968 1975 1982 1990 1999 2007 2020 2030
Petite camargue Héraultaise
Hérault
Languedoc-Roussillon
France
A - Démographie : les caractéristiques du territoire de la MDE
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
2,00
3,00
4,00
40,0 41,0 42,0 43,0 44,0
--
+
+AudePyrénées Orientales
Lozère
HéraultGard
Moyenne régionale
12
MDE Petite Camargue Héraultaise
Vieillissement en 2030 (en années)
Âge moyen au 1er
janvier 2010
L’Hérault est le département dont la moyenne d’âge, estimée à 40,1 ans en 2010, est la moins élevée du Languedoc-Roussillon. En 2030, elle devrait se situer à 42,5 ans. Cet essor de 2,4 ans est, au demeurant, plus marqué que celui observé régionalement.
Le graphique ci-dessus établit une hiérarchie entre les départements au regard des critères d’âge moyen 2010 et du vieillissement attendu d’ici à 2030.
En 2010, dans l’Aude, la Lozère et les Pyrénées-Orientales, la population présente un âge moyen proche de 43 ans. Il est inférieur de 2 ans dans le Gard et de 3 ans dans l’Hérault.
D’ici à 2030, cet âge moyen devrait s’élever de 2,3 ans. Si le Gard et l’Hérault ne s’écartent pas trop de cette moyenne, il n’en est pas de même ailleurs. Ainsi, la Lozère verrait sa population vieillir de 3,4 ans. A l’inverse, la croissance se limiterait à 2,1 ans pour l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
Du fait de ces évolutions, la Lozère dépasserait l’Aude et les Pyrénées-Orientales sur le critère d’âge moyen en 2030. L’Hérault conserverait son statut de département « le plus jeune » accentuant même l’écart avec le Gard qui le suit sur ce critère.
L’Hérault est le département dont la moyenne d’âge, estimée à 40,1 ans en 2010, est la moins élevée du Languedoc-Roussillon. En 2030, elle devrait se situer à 42,5 ans. Cet essor de 2,4 ans est, au demeurant, plus marqué que celui observé régionalement.
Le graphique ci-dessus établit une hiérarchie entre les départements au regard des critères d’âge moyen 2010 et du vieillissement attendu d’ici à 2030.
En 2010, dans l’Aude, la Lozère et les Pyrénées-Orientales, la population présente un âge moyen proche de 43 ans. Il est inférieur de 2 ans dans le Gard et de 3 ans dans l’Hérault.
D’ici à 2030, cet âge moyen devrait s’élever de 2,3 ans. Si le Gard et l’Hérault ne s’écartent pas trop de cette moyenne, il n’en est pas de même ailleurs. Ainsi, la Lozère verrait sa population vieillir de 3,4 ans. A l’inverse, la croissance se limiterait à 2,1 ans pour l’Aude et les Pyrénées-Orientales.
Du fait de ces évolutions, la Lozère dépasserait l’Aude et les Pyrénées-Orientales sur le critère d’âge moyen en 2030. L’Hérault conserverait son statut de département « le plus jeune » accentuant même l’écart avec le Gard qui le suit sur ce critère.
A - Démographie : les caractéristiques du territoire de la MDE
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
Tous secteurs BTP BâtimentPart BTP /
tous
secteurs
Tous secteurs
BTP Bâtiment
Petite Camargue Héraultaise 19 664 2 149 1 603 10,9% 2,1% -1,8% -4,5%Hérault 230 517 22 943 17 535 10,0% 0,0% -4,9% -9,4%Languedoc-Roussillon 519 306 56 771 45 054 10,9% -0,4% -4,5% -5,3%
France 16 287 716 1 454 301 1 184 774 8,9% -1,5% -2,6% -2,8%
Nombre de salariés Evolution des effectifs salariés 2009
14
MDE Petite Camargue Héraultaise
Sur le critère du nombre de salariés BTP, le territoire de la Maison de l’Emploi de la Petite Camargue Héraultaise représente 9,4% du département de l’Hérault
11 % des salariés du territoire de la MDE appartiennent au secteur du BTP
Sur le territoire de la MDE, 2 150 salariés travaillent dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, soit 11 % de l’ensemble des salariés tous secteurs économiques confondus.
L’effectif salarié tous secteurs confondus croît encore en 2009 alors que pour la 2ème exercice consécutif depuis 1993, le BTP en général et le Bâtiment en particulier connaissent une érosion de leurs effectifs.
En 2009, le second-œuvre, jusqu’alors en croissance, recule davantage que le gros-œuvre qui avait enregistré une perte de plus de 11% de ses effectifs l’année précédente.
11 % des salariés du territoire de la MDE appartiennent au secteur du BTP
Sur le territoire de la MDE, 2 150 salariés travaillent dans le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics, soit 11 % de l’ensemble des salariés tous secteurs économiques confondus.
L’effectif salarié tous secteurs confondus croît encore en 2009 alors que pour la 2ème exercice consécutif depuis 1993, le BTP en général et le Bâtiment en particulier connaissent une érosion de leurs effectifs.
En 2009, le second-œuvre, jusqu’alors en croissance, recule davantage que le gros-œuvre qui avait enregistré une perte de plus de 11% de ses effectifs l’année précédente.
Historique depuis 1993 du nombre de salariés BTP du territoire de la MDE ventilé par corps d’état
Source Pôle Emploi
Évolution indiciaire comparée des effectifs salariés BTP et tous secteurs sur le territoire de la MDE
Source Pôle Emploi – Base 100 en 1993
RepRepèèresres
0
500
1000
1500
2000
2500
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Travaux-publics
Second-œuvre
Gros-œuvre
50
100
150
200
250
300
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Construction
Autres secteurs
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1- L’emploi salarié dans le secteur du Bâtiment
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
Nombre de salariés
Poids de
la MDE
Petite Camargue Héraultaise 2 149 Hérault 22 943 9,4%
Languedoc-Roussillon 56 771 3,8%
France 1 454 301 0,1%
Sur le le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise la part du secteur de la construction est de près de 2 % plus élevée que dans le reste du département.
14
MDE Petite Camargue Héraultaise
Historique depuis 1993 de la part des salariés BTP sur le total salariés tous secteurs
Source Pôle Emploi
Évolution indiciaire comparée des effectifs salariés BTP hommes et femmes sur le territoire de la MDE
Source Pôle Emploi – Base 100 en 1993
9% des emplois salariés du secteur BTP sont occupés par des femmes sur
le territoire de la MDE
La part des femmes est bien plus faible dans le secteur du BTP que pour l’ensemble des salariés tous secteurs économiques confondus avec 9,4% contre 46,6%.
La féminisation des emplois salariés dans le secteur de la construction est toutefois proche de celle observée sur le département et sur la région.
9% des emplois salariés du secteur BTP sont occupés par des femmes sur
le territoire de la MDE
La part des femmes est bien plus faible dans le secteur du BTP que pour l’ensemble des salariés tous secteurs économiques confondus avec 9,4% contre 46,6%.
La féminisation des emplois salariés dans le secteur de la construction est toutefois proche de celle observée sur le département et sur la région.
Un recul marqué du poids du BTP au sein du territoire de la MDE
En 2009, cette part s’établit légèrement en deçàde 11% alors qu’elle dépassait 12%, 2 ans plus tôt.
Elle est proche de celle observée en région. Sur la longue période, c’est rarement le cas tant les variations à la hausse ou à la baisse sont marquées.
Un recul marqué du poids du BTP au sein du territoire de la MDE
En 2009, cette part s’établit légèrement en deçàde 11% alors qu’elle dépassait 12%, 2 ans plus tôt.
Elle est proche de celle observée en région. Sur la longue période, c’est rarement le cas tant les variations à la hausse ou à la baisse sont marquées.
RepRepèèresres
7%
8%
9%
10%
11%
12%
13%
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Petite Camargue Héraultaise
Hérault
Languedoc-Roussillon
France
50
100
150
200
250
300
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Hommes
Femmes
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1- L’emploi salarié dans le secteur du Bâtiment
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
Nombre de salariés du BTP par activité (code NAF) sur le territoire de la MDESource : Pôle Emploi – Exercice 2009
15
MDE Petite Camargue Héraultaise
Sur le territoire de la MDE, les travaux publics mobilisent le ¼ des salariés du BTP
Ce pourcentage est supérieur aux 20% observés pour la moyenne du Languedoc-Roussillon. Au sein du bâtiment, la part du gros-œuvre est de 29% à comparer aux 42% en moyenne régionale. Pour autant, les travaux de maçonnerie sont les plus gros contributeurs en terme d’emplois salariés avec près de 15 % du total de la construction.
Sur le territoire de la MDE, les travaux publics mobilisent le ¼ des salariés du BTP
Ce pourcentage est supérieur aux 20% observés pour la moyenne du Languedoc-Roussillon. Au sein du bâtiment, la part du gros-œuvre est de 29% à comparer aux 42% en moyenne régionale. Pour autant, les travaux de maçonnerie sont les plus gros contributeurs en terme d’emplois salariés avec près de 15 % du total de la construction.
5
24
41
55
61
71
135
154
5
8
32
53
369
3
6
6
20
31
43
48
52
78
78
83
89
127
210
262
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Constr. aut. ouvrage de génie civil nca.
Aut. travaux spécialisés de construction
Forages et sondages
Const. réseaux électriq. & de télécom.
Travaux de terrassement courants
Travaux de terrassement spécialisés
Construction de routes et autoroutes
Construction de réseaux pour fluides
Construction de maisons individuelles
Travaux montage de structure métallique
Construction d'autres bâtiments
Travaux de démolition
Trav. maçon. gle & gros oeuvre bâtiment
Agencement de lieux de vente
Travaux d'isolation
Travaux de couverture par éléments
Travaux de charpente
Autres travaux d'installation n.c.a.
Travaux revêtement des sols et des murs
Travaux instal. eau & gaz en tous locaux
Travaux d'étanchéification
Travaux de menuiserie bois et PVC
Travaux menuiserie métal. & serrurerie
Travaux de plâtrerie
Autres travaux de finition
Travaux de peinture et vitrerie
Travaux instal. équipt thermique & clim.
Travaux instal. électriq. ds tous locaux
Trava
ux Publics
25%
Gros œuvre 22
%Sec
ond-œ
uvre 53
%
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1- L’emploi salarié dans le secteur du Bâtiment
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
917 entreprises* du Bâtiment sur le territoire de la MDE soit 10,5% des entreprises de Bâtiment de l’Hérault.
16
MDE Petite Camargue Héraultaise
Près de 15 % des salariés du territoire de la MDE appartiennent au secteur du BTP
Au 1er janvier 2009, le fichier Sirène de l’INSEE dénombre 917 entreprises de Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
Au sein du Bâtiment, près de 3 entreprises sur 4 ont une activité de second-œuvre..
Près de 15 % des salariés du territoire de la MDE appartiennent au secteur du BTP
Au 1er janvier 2009, le fichier Sirène de l’INSEE dénombre 917 entreprises de Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
Au sein du Bâtiment, près de 3 entreprises sur 4 ont une activité de second-œuvre..
Répartition des entreprises selon l’activité sur le territoire de la MDE
Source : INSEE SIRENE 01/01/2009
Répartition des entreprises de BTP selon leur activité sur le territoire de la MDE
Source : INSEE SIRENE 01/01/2009
Travaux Publics
7%
Secondœuvre68%
Grosœuvre25%
Bâtim
ent
Industrie6%
Commerce, transports, hébergement & restauration
35%
Construction16%
Activités immobilières6%
Activités financières & assurance
3%
Information & communication
2%
Activités spécialisées, scientifiques
& techniques12%
Administration publique, enseignement,
santé, social13%
Autres activités de services
7%
* Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise.
Tous secteurs BâtimentPart Bâtiment
/ tous secteursTous secteurs Bâtiment
Part Bâtiment /
tous secteurs
Petite Camargue Héraultaise 6 863 917 13,4% 1 592 244 15,3%
Hérault 72 525 8 716 12,0% 15 895 2 234 14,1%
Languedoc-Roussillon 171 395 22 213 13,0% 37 751 5 641 14,9%
France 3 647 931 405 998 11,1% 653 732 79 437 12,2%
Nombre d'entreprises * Nombre de créations d'entreprises *
RepRepèèresres
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur du Bâtiment
17
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition des entreprises* du Bâtiment sur le territoire défini par la MDE
Source: INSEE SIRENE 01/01/2009
Les plus fortes concentrations d’entreprises* de Bâtiment sur le territoire d’analyse défini par la MDE se situent à Lunel et Mauguio et dans une
moindre mesure à la Grande Motte et Saint Aunes.
Les plus fortes concentrations d’entreprises* de Bâtiment sur le territoire d’analyse défini par la MDE se situent à Lunel et Mauguio et dans une
moindre mesure à la Grande Motte et Saint Aunes.
* Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise.
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur du Bâtiment
18
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition des entreprises du Bâtiment selon leur taille
Source INSEE SIRENE 01/01/2009Sur le territoire de la MDE, près de 60% des entreprises du Bâtiment
n’ont pas de salarié
Moins de 4% des entreprises occupent 10 salariés ou plus. Moins d’une entreprise sur 5 occupe 3 salariés ou plus. Cette situation traduit une atomisation plus affirmée encore qu’au plan régional..
Sur le territoire de la MDE, près de 60% des entreprises du Bâtiment
n’ont pas de salarié
Moins de 4% des entreprises occupent 10 salariés ou plus. Moins d’une entreprise sur 5 occupe 3 salariés ou plus. Cette situation traduit une atomisation plus affirmée encore qu’au plan régional..
Plus de 15 % des créations d’entreprises* en 2009 concernent le secteur du Bâtiment
En 2009, 244 entreprises de Bâtiment ont été créées sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise. Ce contingent équivaut à plus de 15% des créations d’entreprises du territoire.
Au sein du Bâtiment, près de 4 créations sur 5 intéressent une activité de second-œuvre.
Plus de 15 % des créations d’entreprises* en 2009 concernent le secteur du Bâtiment
En 2009, 244 entreprises de Bâtiment ont été créées sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise. Ce contingent équivaut à plus de 15% des créations d’entreprises du territoire.
Au sein du Bâtiment, près de 4 créations sur 5 intéressent une activité de second-œuvre.
Activités financières & d'assurance
2%
Activités immobilières3%
Industrie5% Construction
17%
Information & communication
3%
Activités spécialisées, scientifiques & techniques
18%
Administration publique, enseignement, santé, social
7%
Autres activités de services
11%
Commerce, transports, hébergement & restauration
34%
Répartition des créations d’entreprises selon l’activité sur le territoire de la MDE
Source : INSEE SIRENE
Répartition des créations d’entreprises de BTP selon leur activité sur le territoire de la MDE
Source : INSEE SIRENE
* les bases de créations 2009 incluent les créations des « auto-entrepreneurs » dont le régime est apparu en janvier 2009.
Travaux Publics7% Gros
œuvre20%
Secondœuvre73%
Bâtim
ent
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Sanssalarié
1 à 2salariés
3 à 5salariés
6 à 9salariés
10 à 19salariés
20 à 49salariés
50 salariés& +
Petite Camargue Héraultaise
Languedoc-Roussillon
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur du Bâtiment
19
MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre d’entreprises par activité (code NAF) au sein du secteur Bâtiment sur le territoire de la MDE
Source INSEE SIRENE 01/01/2009
3 spécialités prédominent avec chacune une part supérieure à 10 % du total des entreprises
Cumulées, elles correspondent à près d’une entreprise sur deux. Les travaux de maçonnerie générale arrivent largement en tête avec près du 1/4 des effectifs. Ils devancent nettement les travaux d’installation électrique et ceux de peinture crédités respectivement de 14% et 12%. 4 autres spécialités représentent chacune au moins 6% du total des entreprises. Par ordre décroissant, il s’agit des travaux d’installation d’eau et de gaz, des autres travaux de finition, des travaux de menuiserie bois et PVC et enfin des travaux de plâtrerie.
3 spécialités prédominent avec chacune une part supérieure à 10 % du total des entreprises
Cumulées, elles correspondent à près d’une entreprise sur deux. Les travaux de maçonnerie générale arrivent largement en tête avec près du 1/4 des effectifs. Ils devancent nettement les travaux d’installation électrique et ceux de peinture crédités respectivement de 14% et 12%. 4 autres spécialités représentent chacune au moins 6% du total des entreprises. Par ordre décroissant, il s’agit des travaux d’installation d’eau et de gaz, des autres travaux de finition, des travaux de menuiserie bois et PVC et enfin des travaux de plâtrerie.
2
2
13
17
210
4
4
7
7
8
12
40
49
49
59
60
64
73
108
129
0 50 100 150 200 250
Travaux de démolition
Travaux de montage de structures métalliques
Construction d'autres bâtiments
Construction de maisons individuelles
Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment
Travaux d'isolation
Agencement de lieux de vente
Travaux de charpente
Travaux de couverture par éléments
Travaux d'étanchéification
Autres travaux d'installation n.c.a.
Travaux de menuiserie métallique et serrurerie
Travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation
Travaux de revêtement des sols et des murs
Travaux de plâtrerie
Travaux de menuiserie bois et PVC
Autres travaux de finition
Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux
Travaux de peinture et vitrerie
Travaux d'installation électrique dans tous locaux
Gros-œuvre
Second-œuvre
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur du Bâtiment
20
MDE Petite Camargue Héraultaise
1 086 entreprises artisanales* du secteur de la construction recensées en 2010 par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise
Plus de 40% d’entre-elles sont de très jeunes entreprises (mois de 3 ans d’existence). Près de 32% des entreprises sont gérées par un entrepreneur âgé de plus de 50 ans. 55% ont un statut de personne morale contre 44% en Languedoc-Roussillon. En 5 ans, l’appareil de production artisanal s’est étoffé dans 17 des 20 communes du territoire de la MDE.
1 086 entreprises artisanales* du secteur de la construction recensées en 2010 par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise
Plus de 40% d’entre-elles sont de très jeunes entreprises (mois de 3 ans d’existence). Près de 32% des entreprises sont gérées par un entrepreneur âgé de plus de 50 ans. 55% ont un statut de personne morale contre 44% en Languedoc-Roussillon. En 5 ans, l’appareil de production artisanal s’est étoffé dans 17 des 20 communes du territoire de la MDE.
* Qui sont les entreprises artisanales?
Ne pas employer plus de 10 salariés au moment de l’immatriculation. Exercer à titre professionnel et de manière indépendante, une activité relevant du secteur de l’artisanat. Le chef d’entreprise doit être détenteur d’un CAP ou autre diplôme équivalent. Le cas échéant, la qualitéd’artisan est délivrée au bout de 6 ans d’immatriculation au métier.
Source : Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat Languedoc-Roussillon – 1er janvier 2010
Répartition des entreprises artisanales de la construction par statut juridique
Source : CRMA LR – 1er janvier 2010
Nombre d'entreprises artisanales du Bâtiment*
Part des Chefs d'entreprise de 50
ans et plus
Petite Camargue Héraultaise 1 086 31,9%
Hérault 10 057
Languedoc-Roussillon 25 589 31,7%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Petite CamargueHéraultaise
LanguedocRoussillon
Personnes physiques
Personnes morales
Répartition des entreprises artisanales du Bâtiment en fonction de leur ancienneté d’existence
Source : CRMA LR - données au 1er janvier 2010
RepRepèèresres
42% 43%
32%30%
26% 27%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
0 à 3 ans 4 à 9 ans 10 ou plus
Petite Camargue Héraultaise
Languedoc-Roussillon
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale3 - Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
21
MDE Petite Camargue Héraultaise
0%
10%
20%
30%
40%
Maçonnerie Couverture PlombChauff
MenuiserieSerrurerie
Installationélectrique
Aménagementfinition
TerrassementTravaux divers
Petite Camargue héraultaise
Languedoc-Roussillon
Répartition des entreprises artisanales de la construction par activitéSource : CRMA LR – 1er janvier 2010
Une répartition atypique
La maçonnerie prédomine moins nettement qu’au plan régional. De fait, les autres spécialités sont, en poids relatif, systémati-quement mieux représentées.
Une répartition atypique
La maçonnerie prédomine moins nettement qu’au plan régional. De fait, les autres spécialités sont, en poids relatif, systémati-quement mieux représentées.
Des différences marquées selon les communes
Les artisans de plus de 50 ans sont, par exemple, plus présents sur Mauguio (38%) que sur Lunel (26%), commune au sein de laquelle la part des moins de 25 ans est la plus significative. Dans 4 communes, plus de 40% de la population artisanale du secteur de la construction est âgée de plus de 50 ans.
Des différences marquées selon les communes
Les artisans de plus de 50 ans sont, par exemple, plus présents sur Mauguio (38%) que sur Lunel (26%), commune au sein de laquelle la part des moins de 25 ans est la plus significative. Dans 4 communes, plus de 40% de la population artisanale du secteur de la construction est âgée de plus de 50 ans.
Part des chefs d’entreprises âgés de 50 ans & plus parmi les chefs d’entreprises artisanales BTPSource : CRMA LR – 1er janvier 2010
0% 5% 10% 15% 20%
<20
20 - 24
25 - 29
30 - 34
35 - 39
40 - 44
45 - 49
50 - 54
55 - 59
60 - 64
>65
Languedoc-Roussillon
Petite Camargue Héraultaise
Pyramide des âgesSource : CRMA LR 1er janvier 2010
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale3 - Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
22
MDE Petite Camargue Héraultaise
Le parc de logements du territoire de la Petite Camargue Héraultaise représente 10,3% de celui du département
Présence affirmée des résidences secondaires
Le parc du territoire de la MDE dénombre près de 63 000 logements.
58% des logements du territoire sont des appartements, niveau bien supérieur aux 41% du Languedoc -Roussillon. Cet écart est pour l’essentiel imputable au type de constructions impulsées lors de l’aménagement sur le littoral.
La part de résidences secondaires (39%) est près de 2 fois plus élevée que celle de l’Hérault et 4 fois supérieure à la moyenne France entière. Le pourcentage culmine à près de 77% sur la commune de la Grande Motte.
Présence affirmée des résidences secondaires
Le parc du territoire de la MDE dénombre près de 63 000 logements.
58% des logements du territoire sont des appartements, niveau bien supérieur aux 41% du Languedoc -Roussillon. Cet écart est pour l’essentiel imputable au type de constructions impulsées lors de l’aménagement sur le littoral.
La part de résidences secondaires (39%) est près de 2 fois plus élevée que celle de l’Hérault et 4 fois supérieure à la moyenne France entière. Le pourcentage culmine à près de 77% sur la commune de la Grande Motte.
Répartition en % du parc de logements sur le territoire de la MDE selon le mode d’occupation
Source INSEE RGP 2006
Autres logements
1%Appartements
57%
Maisons42%
Répartition en % du parc de logements sur le territoire de la MDE selon la nature du logement
Source : INSEE RGP 2006
Logements vacants
3%
Résidences principales
58%
Résidences secondaires
39%
RepRepèèresres
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux1 – État du parc de logements
Construction neuve -
Logement
Estimation du parc existant de locaux
Construction neuve - Locaux
NombrePart des
résidences principales
Part des rés. principales d'avant 1975
Logements commencés en 2009
Surface (en m²)Surfaces (en m²) commencées en
2009 Petite Camargue Héraultaise 62 892 58% 38% 547 1 006 000 42 712 Hérault 609 783 73% 46% 10 680 13 510 000 498 315 Languedoc-Roussillon 1 569 196 71% 50% 25 231 34 200 000 1 558 893 France 31 089 562 84% 60% 322 814 850 000 000 27 467 241
Parc existant de logements
23
MDE Petite Camargue Héraultaise
Des résidences principales habitées en majorité par leur
propriétaire
Plus de 60% des résidences principales situées sur le territoire de la MDE sont occupées par le propriétaire. C’est plus qu’à l’échelle du département (50,7%) et de la région (53,7%).
35% des résidences principales sont, quant à elles, occupées par des locataires.
A peine 5% de la population du territoire de la MDE résident en location dans le parc social.
Des résidences principales habitées en majorité par leur
propriétaire
Plus de 60% des résidences principales situées sur le territoire de la MDE sont occupées par le propriétaire. C’est plus qu’à l’échelle du département (50,7%) et de la région (53,7%).
35% des résidences principales sont, quant à elles, occupées par des locataires.
A peine 5% de la population du territoire de la MDE résident en location dans le parc social.
Un parc relativement récent
15% des résidences principales ont plus de 60 ans. Ces résidences anciennes sont proportionnellement 2 fois moins nombreuses qu’en France entière et que sur l’Hérault ou la région (respectivement 23% et 26%) .
Un parc relativement récent
15% des résidences principales ont plus de 60 ans. Ces résidences anciennes sont proportionnellement 2 fois moins nombreuses qu’en France entière et que sur l’Hérault ou la région (respectivement 23% et 26%) .
0
5000
10000
15000
20000
25000
Propriétaire Locataire Logé gratuitement
61,2%
35,1%
3,7%
0
3 000
6 000
9 000
12 000
15 000
Avant 1949 De 1949 à1974
De 1975 à1989
De 1990 à2003
Non renseigné
15,2%
19,7%
36,8%
25,4%
2,9%
Répartition du parc de résidences principales sur le territoire de la MDE selon l’ancienneté du logement
Unité logements - Source INSEE RGP 2006
Répartition du parc de résidences principales sur le territoire de la MDE selon le statut d’occupation
Unité : logements – Source : INSEE RGP 2006
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux1 – État du parc de logements
24
MDE Petite Camargue Héraultaise
Un parc important et atypique
Composée de Carnon (commune de Mauguio), la Grande Motte et Palavas les Flots, la façade littorale localise : plus de la moitié des logements de la Petite Camargue Héraultaise. ¼ des résidences principales du territoire de la MDE. la quasi totalité (97%) des résidences secondaires.
Un parc important et atypique
Composée de Carnon (commune de Mauguio), la Grande Motte et Palavas les Flots, la façade littorale localise : plus de la moitié des logements de la Petite Camargue Héraultaise. ¼ des résidences principales du territoire de la MDE. la quasi totalité (97%) des résidences secondaires.
Façade littorale54%
Hors littoral46%
Façade littorale26%
Hors littoral74%
Localisation du parc total de logements
Localisation des résidences principales
Localisation des résidences secondaires
Source INSEE RGP 2006 - IRIS
Façade littorale97%
Hors littoral3%
15,3%
42,6%
37,9%
1,3% 0,6%2,4%
Rés principales Rés secondaires Logements vacants
Façade littoraleHors littoral
La résidentialisation est à l’œuvre Source : étude CETE pour la DRE LR - mars 2009
La résidentialisation correspond à la transformation de résidences secondaires en résidences principales. Ce mouvement est lié aux tensions existantes sur le marché des résidences principales autour des agglomérations.
En Languedoc-Roussillon, près de 23 500 résidences secondaires ont été résidentialisées entre 2005 et 2007. Toutefois dans le même temps plus de 14 000 résidences principales ont été transformées en résidences secondaires. Les 2 flux se soldent donc par une résidentialisation nette de 9 000 résidences secondaires.
Classées en zone littorale urbaine, les aires de Montpellier et Lunel qui intègrent la façade maritime du territoire de la MDE enregistrent, entre 2005 et 2007, la transformation de plus de 1 700 résidences secondaires en résidences principales (rythme stabilisé depuis 2001). Dans le même temps, 1 122 résidences principales sont devenues résidences secondaires. Ces 2 mouvements opposés se soldent au final par une résidentialisation nette de moins de 600 logements, soit un flux annuel proche de 200 unités àrapprocher du stock des résidences secondaires voisin de 24 000 unités sur la façade littorale du territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
La résidentialisation est à l’œuvre Source : étude CETE pour la DRE LR - mars 2009
La résidentialisation correspond à la transformation de résidences secondaires en résidences principales. Ce mouvement est lié aux tensions existantes sur le marché des résidences principales autour des agglomérations.
En Languedoc-Roussillon, près de 23 500 résidences secondaires ont été résidentialisées entre 2005 et 2007. Toutefois dans le même temps plus de 14 000 résidences principales ont été transformées en résidences secondaires. Les 2 flux se soldent donc par une résidentialisation nette de 9 000 résidences secondaires.
Classées en zone littorale urbaine, les aires de Montpellier et Lunel qui intègrent la façade maritime du territoire de la MDE enregistrent, entre 2005 et 2007, la transformation de plus de 1 700 résidences secondaires en résidences principales (rythme stabilisé depuis 2001). Dans le même temps, 1 122 résidences principales sont devenues résidences secondaires. Ces 2 mouvements opposés se soldent au final par une résidentialisation nette de moins de 600 logements, soit un flux annuel proche de 200 unités àrapprocher du stock des résidences secondaires voisin de 24 000 unités sur la façade littorale du territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
Répartition du parc total logements selon la nature et la localisation
Source INSEE RGP 2006 – IRIS*
*IRIS = Îlots Regroupés pour les Indicateurs Statistiques, unité géographique de base utilisée par l’INSEE pour le recensement de la population.
*IRIS = Îlots Regroupés pour les Indicateurs Statistiques, unité géographique de base utilisée par l’INSEE pour le recensement de la population.
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux1 – État du parc de logements: focus sur le parc du littoral
25
MDE Petite Camargue Héraultaise
Part de l’individuel
Anciennetédu parc
+
+
-
-
Le parc de logements de la Petite Camargue Héraultaise plus jeune et composé de davantage de collectifs que la moyenne départementale
3 départements ont une proportion de logements de plus de 35 ans, supérieure à la moyenne régionale : ce sont le Gard, l’Aude et surtout la Lozère. L’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont un parc de collectifs plus affirmé qu’ailleurs. Le territoire de la MDE se caractérise par la présence d’un parc de résidences secondaires de création récente constitué essentiellement de logements collectifs concentrés pour l’essentiel dans les communes littorales. Cette typologie contraste singulièrement avec celle du département de la Lozère caractérisée par un parc ancien de logements individuels.
Le parc de logements de la Petite Camargue Héraultaise plus jeune et composé de davantage de collectifs que la moyenne départementale
3 départements ont une proportion de logements de plus de 35 ans, supérieure à la moyenne régionale : ce sont le Gard, l’Aude et surtout la Lozère. L’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont un parc de collectifs plus affirmé qu’ailleurs. Le territoire de la MDE se caractérise par la présence d’un parc de résidences secondaires de création récente constitué essentiellement de logements collectifs concentrés pour l’essentiel dans les communes littorales. Cette typologie contraste singulièrement avec celle du département de la Lozère caractérisée par un parc ancien de logements individuels.
20%
40%
60%
80%
30% 40% 50% 60% 70%
Moyenne régionale
LozèreAude
Gard
Hérault
PyrénéesOrientales
MDE Petite Camargue Héraultaise
Plus d’individuel ancien
Plus de collectif ancien
Plus de collectifrécent
Plus d’individuel récent
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux1 – État du parc de logements
En janvier 2009, la densité du parc locatif social est estimée à 459 logements pour 10 000 habitants contre 434 en 1999. La part des logements sociaux parmi les résidences principales (taux d'équipement) peut être estimée à 10,3 %. Montpellier-Agglomération est la seule communauté d’agglomération où, entre 2003 et 2009, le nombre de logements sociaux a augmenté plus rapidement que le nombre total de résidences principales. Depuis 2003, le taux d'équipement a augmenté dans les zones en dehors des communautés d'agglomération. Au total, il est resté stable dans le département de l'Hérault et a augmenté en Lozère, dans les Pyrénées Orientales et dans le Gard.
En janvier 2009, la densité du parc locatif social est estimée à 459 logements pour 10 000 habitants contre 434 en 1999. La part des logements sociaux parmi les résidences principales (taux d'équipement) peut être estimée à 10,3 %. Montpellier-Agglomération est la seule communauté d’agglomération où, entre 2003 et 2009, le nombre de logements sociaux a augmenté plus rapidement que le nombre total de résidences principales. Depuis 2003, le taux d'équipement a augmenté dans les zones en dehors des communautés d'agglomération. Au total, il est resté stable dans le département de l'Hérault et a augmenté en Lozère, dans les Pyrénées Orientales et dans le Gard.
Le Languedoc-Roussillon représente 4,3 % des résidences principales de l’ensemble de la France. Toutefois, son poids en terme de logements locatifs sociaux est inférieur à 3 %. En 2008, 68% des démolitions se situent dans les aires urbaines de Carcassonne, Nîmes et Montpellier et près de 1 000 logements sont vides à Nîmes et Perpignan. En moyenne, 15 % des logements sociaux sont des logements individuels mais cette part atteint 26% dans l’Aude et 23% dans les Pyrénées Orientales.
Le Languedoc-Roussillon représente 4,3 % des résidences principales de l’ensemble de la France. Toutefois, son poids en terme de logements locatifs sociaux est inférieur à 3 %. En 2008, 68% des démolitions se situent dans les aires urbaines de Carcassonne, Nîmes et Montpellier et près de 1 000 logements sont vides à Nîmes et Perpignan. En moyenne, 15 % des logements sociaux sont des logements individuels mais cette part atteint 26% dans l’Aude et 23% dans les Pyrénées Orientales.
Source : Dreal LR (EPLS 2009)
Source : Dreal Languedoc-Roussillon (EPLS 2009)Densité du parc des bailleurs sociaux par commune
Les freins à la production de logements sociaux(Source : étude Urbanis pour le compte de la DRE - mars 2009)
Les freins tiennent à la fois : de la volonté politique, le logement social suscite encore des réticences et des exigences fortes de la part des élus locaux, du manque de cohérence des objectifs, l’absence de concertation entre les acteurs provoque une discordance entre les objectifs affichés par l'État, par les collectivités territoriales dans le cadre de leurs Programmes Locaux de l’Habitat et par les opérateurs eux-mêmes, des conditions de mobilisation du foncier, l’accès à un prix du foncier minorépour le logement social, piste prometteuse à moyen terme, reste circonscrit àquelques villes, du financement, l’équilibre financier des opérations repose sur une mobilisation conséquente des fonds propres des organismes et sur les conditions de participation de la Caisse des Dépôts, des capacités propres des opérateurs sur les plans financiers et ingénierie opérationnelle. L’évolution de la technique constructive exige de nouvelles compétences (et métiers) au sein des équipes de la maîtrise d’ouvrage.
Les freins à la production de logements sociaux(Source : étude Urbanis pour le compte de la DRE - mars 2009)
Les freins tiennent à la fois : de la volonté politique, le logement social suscite encore des réticences et des exigences fortes de la part des élus locaux, du manque de cohérence des objectifs, l’absence de concertation entre les acteurs provoque une discordance entre les objectifs affichés par l'État, par les collectivités territoriales dans le cadre de leurs Programmes Locaux de l’Habitat et par les opérateurs eux-mêmes, des conditions de mobilisation du foncier, l’accès à un prix du foncier minorépour le logement social, piste prometteuse à moyen terme, reste circonscrit àquelques villes, du financement, l’équilibre financier des opérations repose sur une mobilisation conséquente des fonds propres des organismes et sur les conditions de participation de la Caisse des Dépôts, des capacités propres des opérateurs sur les plans financiers et ingénierie opérationnelle. L’évolution de la technique constructive exige de nouvelles compétences (et métiers) au sein des équipes de la maîtrise d’ouvrage.
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux2 – Le parc locatif social
26
MDE Petite Camargue Héraultaise
27
MDE Petite Camargue Héraultaise
Estimation BNR : Fondée sur l'estimation de BNR de la région, le parc de BNR sur le territoire de la MDE est obtenu en s’appuyant sur une batterie d’indicateurs permettant de calculer le rapport MDE/LR. Ces derniers sont appliqués ensuite à la surface de BNR de la région.
* La catégorie "Autres activités" regroupe les activités tertiaires telles que les transports, le tourisme, la culture et les hébergements hôteliers.
Parc Public
Parc Privé
Commerce2%
Santé Action Sociale17%
Autres activités25%
Bureaux Administration
7%
Enseignement recherche
49%
Un parc de bâtiments non résidentiels tertiaires évalué à plus d’un million de m2 sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise
Ce parc représente près de 7,5% du parc départemental. Au sein du parc public, près de la moitié des surfaces concernent les bâtiments d’enseignement et de recherche, pourcentage légèrement supérieur à la moyenne régionale. Avec 44 % du parc privé, les commerces dominent largement et pèsent d’un poids supérieur à celui observé pour cette destination de locaux en Languedoc-Roussillon. A l’inverse, la part de bureaux est moins affirmée.
Un parc de bâtiments non résidentiels tertiaires évalué à plus d’un million de m2 sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise
Ce parc représente près de 7,5% du parc départemental. Au sein du parc public, près de la moitié des surfaces concernent les bâtiments d’enseignement et de recherche, pourcentage légèrement supérieur à la moyenne régionale. Avec 44 % du parc privé, les commerces dominent largement et pèsent d’un poids supérieur à celui observé pour cette destination de locaux en Languedoc-Roussillon. A l’inverse, la part de bureaux est moins affirmée.
Santé Action Sociale9%
Commerce44%
Autres activités23%
Enseignement recherche
6%Bureaux
Administration18%
Répartition des m2 du parc public en fonction de la destination des locaux
Estimation CERBTPLR
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
C – Les caractéristiques du parc de logements et de locaux3 – Estimation du parc tertiaire existant par destination des locaux
28
MDE Petite Camargue Héraultaise
14,5%
10,8%
13,8%
10,2%
13,9%
10,8%
0%
4%
8%
12%
16%
20%
Languedoc-Roussillon
Hérault Petite CamargueHéraultaise
Part des ménages concernés
Part de la population concernée
Comparaison du poids des allocataires de minima sociaux en 2008
Source : INSEE
45,9%
7,1%
26,0%
21,0%
46,6%
6,9%
27,0%
19,5%
48,5%
6,0%
25,4%
20,1%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Languedoc-Roussillon
Hérault Petite CamargueHéraultaise
Allocation Invalidité Vieilliesse
Allocation Adulte Handicapé
Allocation Parent Isolé
Revenu Minimum d'Insertion
Un nombre d’allocataires de minima sociaux proche de la
moyenne régionale et départementale
la part des ménages concernés sur le territoire de la MDE est légèrement inférieure à celle observée en Languedoc-Roussillon.
Pour autant, la part de la population bénéficiaire par ces transferts est identique.
Un nombre d’allocataires de minima sociaux proche de la
moyenne régionale et départementale
la part des ménages concernés sur le territoire de la MDE est légèrement inférieure à celle observée en Languedoc-Roussillon.
Pour autant, la part de la population bénéficiaire par ces transferts est identique.
Un poids relativement plus affirmé qu’ailleurs du RMI en 2008
Cette part s’établit à 48,5% soit 2,6% de plus qu’en moyenne régionale.
Les parts des autres dispositifs sont légèrement inférieures à celles du Languedoc-Roussillon
Un poids relativement plus affirmé qu’ailleurs du RMI en 2008
Cette part s’établit à 48,5% soit 2,6% de plus qu’en moyenne régionale.
Les parts des autres dispositifs sont légèrement inférieures à celles du Languedoc-Roussillon
Part des divers dispositifs de minima sociaux en 2008
Source : INSEE
Les valeurs du territoire de la MDE sont extrapolées des 6 communes les plus peuplées dont le cumul de
population représente 3/4 de la population du territoire.
Comme sur le reste de la région, les transferts sociaux bénéficient à une part importante de la population
D- Une approche de la précarité énergétique
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
Le Grenelle de l'Environnement met en avant des enjeux majeurs dans le domaine du Bâtiment tels que l' efficacité
énergétique, l'accessibilité, la gestion des déchets de chantier du BTP ou encore l'usage du bois dans la construction et la
qualité sanitaire des matériaux. Sur le volet de l’efficacité énergétique du Bâtiment, il pose des objectifs ambitieux :
en construction neuve, la basse consommation devenant la règle à fin 2012 dans le secteur résidentiel et en juillet 2011
dans le non résidentiel et pour les programmes situés en zone ANRU ;
pour le parc existant, avec un objectif de réduire de 38% la consommation d'énergie liée à ce parc à l'horizon 2020.
Par ailleurs, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des
personnes, prévoit des obligations relatives à l'accessibilité du cadre bâti pour les ERP et les bâtiments d'habitation.
29
MDE Petite Camargue Héraultaise
Traduction en région : un schéma régional des énergies renouvelables
La Loi Grenelle 1 impose la réalisation d’un Schéma régional des énergies renouvelables. Actuellement en cours de réalisation en Languedoc-Roussillon, celui-ci fixera par filière des objectifs en terme de puissance, à échéance 2020 .Sans préjuger des objectifs inscrits dans ce futur schéma, une étude prospective réalisée à la demande de l’OREF sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables pose comme hypothèse : Éolien : 1 700 MW installés en 2020 en Languedoc-Roussillon Solaire photovoltaïque : 430 MW installés en 2020 en région Solaire thermique : 4 000 installations par an, croissance attendue de 25% Bois : soutien de la Région à la filière bois et aux installations de chaufferies bois collectives au travers du programme AGIR.
Traduction en région : un schéma régional des énergies renouvelables
La Loi Grenelle 1 impose la réalisation d’un Schéma régional des énergies renouvelables. Actuellement en cours de réalisation en Languedoc-Roussillon, celui-ci fixera par filière des objectifs en terme de puissance, à échéance 2020 .Sans préjuger des objectifs inscrits dans ce futur schéma, une étude prospective réalisée à la demande de l’OREF sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables pose comme hypothèse : Éolien : 1 700 MW installés en 2020 en Languedoc-Roussillon Solaire photovoltaïque : 430 MW installés en 2020 en région Solaire thermique : 4 000 installations par an, croissance attendue de 25% Bois : soutien de la Région à la filière bois et aux installations de chaufferies bois collectives au travers du programme AGIR.
E – Les nouveaux objectifs du Grenelle de l’environnement et les nouvelles réglementations
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
30
MDE Petite Camargue Héraultaise
* Qu’est ce que le Schéma de cohérence territoriale (SCOT)
Le SCOT est un document d'urbanisme qui fixe, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, les orientations fondamentales de l’organisation du territoire et de l’évolution des zones urbaines, afin de préserver un équilibre entre zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles. Instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000, il fixe les objectifs des diverses politiques publiques en matière d’habitat, de développement économique, de déplacements. Le code de l'urbanisme fixe le régime des SCOT aux articles L.122-1 et suivants. Un article de loi Grenelle II complète les objectifs des SCOT (ainsi que des Plans locaux d'urbanisme et cartes communales) : ces plans, cartes et schémas visent à réduire la consommation d'espace (lutter contre la périurbanisation), à équilibrer la répartition territoriale des commerces et services, améliorer les performances énergétiques, diminuer (et non plus seulement maîtriser) les obligations de déplacement, réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le SCOT* du Pays de Lunel
Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) établi lors de la mise en place du SCOT fixe 3 objectifs principaux.
Celui concernant la maîtrise de la croissance démographique et le rééquilibrage de l’offre en logements est de nature à impacter l’activité du secteur de la construction.
Pour y parvenir, le PADD prévoit notamment :1- d’agir sur l’urbanisme en maîtrisant l’étalement urbain, en organisant la mixité urbaine et l’accueil diversifié des populations en partenariat avec les opérateurs publics et privés pour rendre le logement locatif prioritaire ou bien encore de privilégier l’urbanisation autour des centres communaux.2- de réfléchir à la mise en place d’une politique foncière intercommunale pour notamment favoriser la reconquête du patrimoine bâti ancien dans les bourgs ou la campagne par la remise sur le marché de bâtiments vacants ou inadaptés.3- de développer de nouvelles formes urbaines pour l’habitat en mettant en place des formes d’habitat plus denses afin de limiter la consommation d’espace et en rééquilibrant l’offre de logement collectif par rapport àl’individuel.
Le SCOT* du Pays de Lunel
Le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) établi lors de la mise en place du SCOT fixe 3 objectifs principaux.
Celui concernant la maîtrise de la croissance démographique et le rééquilibrage de l’offre en logements est de nature à impacter l’activité du secteur de la construction.
Pour y parvenir, le PADD prévoit notamment :1- d’agir sur l’urbanisme en maîtrisant l’étalement urbain, en organisant la mixité urbaine et l’accueil diversifié des populations en partenariat avec les opérateurs publics et privés pour rendre le logement locatif prioritaire ou bien encore de privilégier l’urbanisation autour des centres communaux.2- de réfléchir à la mise en place d’une politique foncière intercommunale pour notamment favoriser la reconquête du patrimoine bâti ancien dans les bourgs ou la campagne par la remise sur le marché de bâtiments vacants ou inadaptés.3- de développer de nouvelles formes urbaines pour l’habitat en mettant en place des formes d’habitat plus denses afin de limiter la consommation d’espace et en rééquilibrant l’offre de logement collectif par rapport àl’individuel.
Le SCOT* du Pays de l’Or
Inscrit dans le PADD, le développement du Pays de l’Or s’articule autour de 3 axes dont l’un concerne les pôles urbains.
Concrètement il s’agit de :1- permettre l’installation de 13 000 habitants d’ici à 20 ans en rééquilibrant l’essor démographique, en modérant la croissance de Mauguio au profit d’autres communes (notamment la Grande Motte et Saint Aunes), en diversifiant l’offre pour favoriser l’accès au logement pour tous notamment en développant l’offre sociale déficitaire, en s’inscrivant dans une logique de densification et de recentrage du bâti et enfin en promouvant de nouvelles formes d’habitat afin de contrer le modèle dominant que constitue l’habitat individuel pavillonnaire.2- maîtriser le développement urbain pour préserver les ressources et la qualité de vie.
Dans la définition du SCOT, le projet de document d’orientation générale (DOG) de février 2010 anticipe ce que pourrait être la politique du Pays de l’Or sur le volet intégration des énergies renouvelables dans les modes d’aménagement du territoire. Des prescriptions sont proposées qui touchent àl’implantation des champs photovoltaïques, àl’obligation de produire des études énergétiques incluant une analyse des énergies renouvelables pour tout projet d’aménagement, à l’intégration des énergies renouvelables dans les projets de construction ou de réhabilitation des bâtiments publics et enfin à la prise en compte des énergies renouvelables au sein de l’ensemble de la démarche PLU.
Le SCOT* du Pays de l’Or
Inscrit dans le PADD, le développement du Pays de l’Or s’articule autour de 3 axes dont l’un concerne les pôles urbains.
Concrètement il s’agit de :1- permettre l’installation de 13 000 habitants d’ici à 20 ans en rééquilibrant l’essor démographique, en modérant la croissance de Mauguio au profit d’autres communes (notamment la Grande Motte et Saint Aunes), en diversifiant l’offre pour favoriser l’accès au logement pour tous notamment en développant l’offre sociale déficitaire, en s’inscrivant dans une logique de densification et de recentrage du bâti et enfin en promouvant de nouvelles formes d’habitat afin de contrer le modèle dominant que constitue l’habitat individuel pavillonnaire.2- maîtriser le développement urbain pour préserver les ressources et la qualité de vie.
Dans la définition du SCOT, le projet de document d’orientation générale (DOG) de février 2010 anticipe ce que pourrait être la politique du Pays de l’Or sur le volet intégration des énergies renouvelables dans les modes d’aménagement du territoire. Des prescriptions sont proposées qui touchent àl’implantation des champs photovoltaïques, àl’obligation de produire des études énergétiques incluant une analyse des énergies renouvelables pour tout projet d’aménagement, à l’intégration des énergies renouvelables dans les projets de construction ou de réhabilitation des bâtiments publics et enfin à la prise en compte des énergies renouvelables au sein de l’ensemble de la démarche PLU.
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
F – Le cadre de développement : les SCOT(s)
31
MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre de
parcs
Nombre
éolien
nes
Puissance
installée en
MW
Nombre de
parcs
Nombre
éolien
nes
Puissance
installée en
MW
Nombre de
parcs
Nombre
éolien
nes
Puissance
installée en
MW
Nombre de
parcs
Nombre
éolien
nes
Puissance
installée en
MW
Aude 20 192 227,5 3 12 23,4 11 73 154,9 4 22 47 250,9 405,8 452,8Gard 1 5 11,5 0 0 0 2 5 10 3 11 25,3 11,5 21,5 46,8Hérault 11 76 117,8 2 10 20 2 20 37,6 4 29 60,4 137,8 175,4 235,8
Lozère 4 14 22,6 0 0 0 2 13 11,4 3 24 48,2 22,6 34 82,2Pyrénées-Orientales 4 16 20,7 0 0 0 4 41 113 4 41 113 20,7 133,7 246,7
Total 40 3 400,1 5 22 43,4 21 152 326,9 18 127 293,9 443,5 770,4 1064,3
Puissance parcs
exploités, en chantier, PC obtenus
et en instruction
MW
Parc en exploitation
PC obtenus mais chantiers non démarrés
PC en instructionParc en chantier Puissance parcs
exploités et en chantier en MW
Puissance parcs
exploités, en chantier, PC obtenus
et en instruction
MW
Un parc régional éolien en croissance rapide
Le Languedoc-Roussillon bénéficie d’un gisement éolien de premier plan. Développé au cours des 15 dernières années, le parc de production représente une puissance installée dépassant 400 MW en 2010. L’Hérault contribue à hauteur de 29% de ce total régional. Cette part redescendra à 22 % si l’on ajoute àl’existant les projets connus.
Un parc régional éolien en croissance rapide
Le Languedoc-Roussillon bénéficie d’un gisement éolien de premier plan. Développé au cours des 15 dernières années, le parc de production représente une puissance installée dépassant 400 MW en 2010. L’Hérault contribue à hauteur de 29% de ce total régional. Cette part redescendra à 22 % si l’on ajoute àl’existant les projets connus.
Classement des régions métropolitaines en
fonction de la puissance éolienne raccordée
Source SOeS d’après ERDF et RTE
Situation au 30/06/2010
Les zones de développement de l’éolien (ZDE)
La loi de Programme fixant les Orientations de Politique Énergétique du 13 juillet 2005, prévoit le développement et l’extension du parc éolien à l’intérieur de zones dédiées : les Zones de Développement de l’Éolien (ZDE).Dans l’Hérault, 2 zones ont fait l’objet d’un arrêtépréfectoral de création, dont aucune ne se situe àproximité immédiate du territoire couvert par la MDE : montagne de la Moure et montagne du haut Languedoc.
Les zones de développement de l’éolien (ZDE)
La loi de Programme fixant les Orientations de Politique Énergétique du 13 juillet 2005, prévoit le développement et l’extension du parc éolien à l’intérieur de zones dédiées : les Zones de Développement de l’Éolien (ZDE).Dans l’Hérault, 2 zones ont fait l’objet d’un arrêtépréfectoral de création, dont aucune ne se situe àproximité immédiate du territoire couvert par la MDE : montagne de la Moure et montagne du haut Languedoc.
0,0%
0,0%
0,0%
0,0%
0,4%
0,6%
0,9%
1,2%
1,7%
2,6%
2,9%
3,0%
3,7%
6,2%
6,5%
6,5%
7,9%
9,1%
9,9%
10,7%
11,3%
14,9%
Alsace
Aquitaine
Ile de France
Limousin
Corse
Franche Comté
P.A.C.A.
Bourgogne
Poitou Charentes
Auvergne
Rhône-Alpes
Haute normandie
Basse Normandie
Nord Pas de calais
Midi Pyrénées
Pays de Loire
Languedoc-Roussillon
Centre
Lorraine
Bretagne
Chamapagne Ardenne
Picardie
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
G – Le Bâtiment et les EnR
1 – État des lieux en Languedoc-Roussillon : l’éolien
1,0%
1,3%
1,3%
1,4%
1,6%
1,8%
1,9%
1,9%
2,2%
2,4%
2,4%
2,4%
5,9%
7,5%
8,9%
10,6%
13,0%
14,3%
16,8%
Basse Normandie
Franche Comté
Limousin
Chamapagne Ardenne
Ile de France
Alsace
Centre
Lorraine
Auvergne
Poitou Charentes
Nord Pas de calais
Bourgogne
Bretagne
Midi Pyrénées
Aquitaine
Pays de Loire
Rhône-Alpes
Languedoc-Roussillon
P.A.C.A.
Classement des régions métropolitaines en
fonction de la puissance éolienne raccordée
Source SOeS d’après ERDF et RTE
Situation au 30/06/2010
32
MDE Petite Camargue Héraultaise
Un créneau appelé à peser davantage dans la production régionale d’énergie
Le Languedoc Roussillon connaît depuis 2005 une croissance exponentielle du nombre des installations de production électrique d’origine photovoltaïques en raison de son fort potentiel d’ensoleillement et de conditions tarifaires d’obligation d’achat incitatives au développement de cette filière. Le département de l’Hérault représente 36% de la puissance raccordée au réseau à fin juin 2010.
Un créneau appelé à peser davantage dans la production régionale d’énergie
Le Languedoc Roussillon connaît depuis 2005 une croissance exponentielle du nombre des installations de production électrique d’origine photovoltaïques en raison de son fort potentiel d’ensoleillement et de conditions tarifaires d’obligation d’achat incitatives au développement de cette filière. Le département de l’Hérault représente 36% de la puissance raccordée au réseau à fin juin 2010.
Puissances reccordées (Mv) au réseau au 30/06/2010
Aude 13,7Gard 14,4Hérault 21,8
Lozère 1,2Pyrénées-Orientales 9,3
Total 60,3
Aude23%
Gard24%
Hérault36%
Lozère2%
Pyrénées-Orientales
15%
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
G – Le Bâtiment et les EnR
1 - État des lieux en Languedoc-Roussillon : le photovoltaïque
Éolien : le Languedoc Roussillon compte plusieurs acteurs historiques dans ce domaine (Vestas, La Compagnie du Vent, Valeco) qui se développent et embauchent dans les domaines du développement et de la maintenance. Les acteurs de l’énergie se diversifient et investissent dans toutes les sources d’énergie, ce qui leur permet de pérenniser leur potentiel de développement.
98 entreprises identifiées soit 650 emplois :60% dans le développement20% en maintenance20% autres fonctions.
Éolien : le Languedoc Roussillon compte plusieurs acteurs historiques dans ce domaine (Vestas, La Compagnie du Vent, Valeco) qui se développent et embauchent dans les domaines du développement et de la maintenance. Les acteurs de l’énergie se diversifient et investissent dans toutes les sources d’énergie, ce qui leur permet de pérenniser leur potentiel de développement.
98 entreprises identifiées soit 650 emplois :60% dans le développement20% en maintenance20% autres fonctions.
Solaire Photovoltaïque : le Languedoc Roussillon est la première région pour la puissance installée (29MW en 2009) et les objectifs à atteindre laissent une marge de manœuvre considérable (430 MW en 2020).Les entreprises diversifient leur offre vers les « grands comptes » sous l’effet des évolutions des tarifs de rachat. Le développement de la surveillance de production pour les grandes installations pourrait être porteur d’emplois.
579 entreprises recensées dont 517 installateurs (483 agréés QUALIPV)1 000 emplois directs ETP en 2010 :
60% installation 25% commercial15% études et encadrement.
Solaire Photovoltaïque : le Languedoc Roussillon est la première région pour la puissance installée (29MW en 2009) et les objectifs à atteindre laissent une marge de manœuvre considérable (430 MW en 2020).Les entreprises diversifient leur offre vers les « grands comptes » sous l’effet des évolutions des tarifs de rachat. Le développement de la surveillance de production pour les grandes installations pourrait être porteur d’emplois.
579 entreprises recensées dont 517 installateurs (483 agréés QUALIPV)1 000 emplois directs ETP en 2010 :
60% installation 25% commercial15% études et encadrement.
Solaire thermique : le segment des installations solaires collectives se développe malgré une conjoncture morose. Le scénario de mise en œuvre des objectifs du Grenelle table sur une croissance de 25% des chauffe-eaux solaires installés chez les particuliers. Le pôle DERBI travaille sur une diminution de coûts de fabrication des CESI et sur des systèmes de froid solaire.
1 035 entreprises recensées dont 981 installateurs (750 agréés QUALISOL en 2009)350 à 650 emplois directs ETP en 2010 :
60% installation20% encadrement de chantier20% études, direction et gestion.
Solaire thermique : le segment des installations solaires collectives se développe malgré une conjoncture morose. Le scénario de mise en œuvre des objectifs du Grenelle table sur une croissance de 25% des chauffe-eaux solaires installés chez les particuliers. Le pôle DERBI travaille sur une diminution de coûts de fabrication des CESI et sur des systèmes de froid solaire.
1 035 entreprises recensées dont 981 installateurs (750 agréés QUALISOL en 2009)350 à 650 emplois directs ETP en 2010 :
60% installation20% encadrement de chantier20% études, direction et gestion.
33
MDE Petite Camargue Héraultaise
Énergie Bois : première source de chaleur après l’électricité, le bois a toujours la faveur des particuliers et il se développe fortement en collectivités avec l’installation de chaudières automatiques. La filière crée des emplois en amont dans la gestion forestière et la fabrication de plaquettes. Son développement est fortement soutenu par la Région.
61 entreprises de pose (45 agréées QUALIBOIS) 48 entreprises de fournitures (matériels, poêles) 190 entreprises de commerces de bois Quelques spécialistes de la maintenance d’installations collectives1 000 emplois pour le marché des particuliers200 à 300 emplois très qualifiés dans l’installation et la maintenance.
Énergie Bois : première source de chaleur après l’électricité, le bois a toujours la faveur des particuliers et il se développe fortement en collectivités avec l’installation de chaudières automatiques. La filière crée des emplois en amont dans la gestion forestière et la fabrication de plaquettes. Son développement est fortement soutenu par la Région.
61 entreprises de pose (45 agréées QUALIBOIS) 48 entreprises de fournitures (matériels, poêles) 190 entreprises de commerces de bois Quelques spécialistes de la maintenance d’installations collectives1 000 emplois pour le marché des particuliers200 à 300 emplois très qualifiés dans l’installation et la maintenance.
Source : Étude énergies renouvelables et maîtrise de l’énergie en LR -TEMAH et ICE pour le compte de l’OREF - octobre 2010
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
G – Le Bâtiment et les EnR
1 - État des lieux en Languedoc-Roussillon : les EnR
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
G – Le Bâtiment et les EnR2 – Des initiatives exemplaires en lien avec le DD et les EnR
12/12/2006 - SIMBAT : Salon interactif des métiers du bâtiment à Lunel - 29 exposants, 241 élèves de collège en cours d’orientation + 24 enseignants, 222 personnes en recherche d’emploi Forum emploi – formation, mini conférences sur l’apprentissage, éco-construction, démonstration métiersAction : Maison de l'Emploi Petite Camargue Héraultaise
2006 à aujourd’hui - Mise en œuvre des clauses sociales dans les marchés publics Accompagnement des collectivités locales et accompagnement des entreprises :Villetelle espace muséographique d’Ambrussum : 160 heures d’insertionCarnon parking du petit travers : 876 heures d’insertionAction : Maison de l'Emploi – PLIE Petite Camargue Héraultaise
2007 - Chantier d’insertion « lieu d’hébergement d’urgence » à Saint-Christol (Passerelles) - 7 mois, 10 participants Maçonnerie de construction et de réhabilitation, charpente, couverture, enduits extérieurs à la chaux, aménagement d’espaces verts et de loisirsAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
2007 - Chantier école Lycée V. HUGO (Sogea Dumez), public jeunesConstruction du lycée V. HUGO à Lunel, bâtiment HQE
2008 - Chantier d’insertion maçonnerie à Valergues(Oréa) - 6 mois, 22 participantsRéfection du mur d’enceinte en pierres hourdées au mortier de chauxAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
2009 - Chantier d’insertion bâtiment à Mauguio (Passerelles) - 9 mois, 13 participantsRéhabilitation de 2 logements sociaux pour personnes âgées / 2nd œuvre normes HQEAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
12/12/2006 - SIMBAT : Salon interactif des métiers du bâtiment à Lunel - 29 exposants, 241 élèves de collège en cours d’orientation + 24 enseignants, 222 personnes en recherche d’emploi Forum emploi – formation, mini conférences sur l’apprentissage, éco-construction, démonstration métiersAction : Maison de l'Emploi Petite Camargue Héraultaise
2006 à aujourd’hui - Mise en œuvre des clauses sociales dans les marchés publics Accompagnement des collectivités locales et accompagnement des entreprises :Villetelle espace muséographique d’Ambrussum : 160 heures d’insertionCarnon parking du petit travers : 876 heures d’insertionAction : Maison de l'Emploi – PLIE Petite Camargue Héraultaise
2007 - Chantier d’insertion « lieu d’hébergement d’urgence » à Saint-Christol (Passerelles) - 7 mois, 10 participants Maçonnerie de construction et de réhabilitation, charpente, couverture, enduits extérieurs à la chaux, aménagement d’espaces verts et de loisirsAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
2007 - Chantier école Lycée V. HUGO (Sogea Dumez), public jeunesConstruction du lycée V. HUGO à Lunel, bâtiment HQE
2008 - Chantier d’insertion maçonnerie à Valergues(Oréa) - 6 mois, 22 participantsRéfection du mur d’enceinte en pierres hourdées au mortier de chauxAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
2009 - Chantier d’insertion bâtiment à Mauguio (Passerelles) - 9 mois, 13 participantsRéhabilitation de 2 logements sociaux pour personnes âgées / 2nd œuvre normes HQEAction : PLIE Petite Camargue Héraultaise
34
MDE Petite Camargue Héraultaise
Des initiatives ont déjà été menées en lien plus ou moins direct avec le développement durable, la maîtrise de l’énergie ou les énergies renouvelables. Elles s’inscrivent pour l’essentiel dans le cadre de la formation. La construction du Lycée Victor Hugo bâtiment labellisé HQE a marqué une étape importante et a permis l’accueil sur le chantier d’un public jeune. En matière de communication, la MDE a notamment produit en 2010 le guide de l’Eco construction à l’usage de ceux qui veulent construire et habiter de manière économique et écologique.
Des initiatives ont déjà été menées en lien plus ou moins direct avec le développement durable, la maîtrise de l’énergie ou les énergies renouvelables. Elles s’inscrivent pour l’essentiel dans le cadre de la formation. La construction du Lycée Victor Hugo bâtiment labellisé HQE a marqué une étape importante et a permis l’accueil sur le chantier d’un public jeune. En matière de communication, la MDE a notamment produit en 2010 le guide de l’Eco construction à l’usage de ceux qui veulent construire et habiter de manière économique et écologique.
Principaux équipements intéressant le bâtiment
Solaire thermique
Panneaux solaires thermiques
Chauffe eau solaire individuel
Système solaire combinéchauffage et eau chaude
Plancher solaire direct
Autres systèmes combinés
Chauffe eau solaire collectif
Chauffe-eau solaire collectif avec appoint individualisé
Chauffe-eau solaire collectif individualisé
Chauffage de l’eau des piscines
Solaire photovoltaïque
Panneaux solaires photovoltaïques
Onduleurs Installations électriques
Vent Petit Éolien Onduleurs Installations électriques
Bois (Biomasse sèche)
Chauffage domestique bois
Cheminée à foyer ouvert
Poêle à bûches
Insert / foyer fermé
Chaudières à bûches
Chaudières à combustion montante
Chaudières à combustion horizontale
Chaudières à combustion inversée
Chaudières turbo
Chaudière à plaquettes ou granulés
Chaufferies industrielles et collectives
Chaudière urbaineChaudière à plaquettes ou àgranulés
Cuisinières
Biogaz(Biomasse humide)
Production de chaleur
Chaudière
Four
Conversion en gaz naturel et injection dans le réseau public
Production électrique Moteur à gaz
Géothermie /Aérothermie
Pompes à chaleur Géothermique
Modèle sol / sol
Plancher chauffant basse températureRadiateurs basse températureVentilo-convecteurs à eau
Ventilo-convecteurs à détente directe
Modèle sol / eauModèle Eau glycolée / eauModèle eau / eau
Pompes à chaleur Aérothermique
Modèle Air extérieur / eauAir extérieur / air
Air extrait / air
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
G – Le Bâtiment et les EnR
3 - Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
35
MDE Petite Camargue Héraultaise
Précarité sociale et énergétique
Emploi et tissu d’entreprises locales - BâtimentParc de logements et
de locaux non résidentiels
Démographie
MDE LR
Nombre de salariés du Bâtiment 1 603 45 054
Évolution 2008-2009 du nombre de salariés Bâtiment
-4,5% -5,3%
Nombre des entreprises Bâtiment 917 22 213
Part des entreprises Bâtiment / tous secteurs confondus
13,4% 13,0%
Part de créations d’entreprises (dont auto-entrepreneurs)
15,3% 14,9%
Part des chefs d’entreprises de 50 ans et plus
31,8% 31,7%
MDE LR
Nombre d’habitants / km² 335 93
Attractivité du territoire (évolution 1999-2006)
+9.9% +10,4%
Évolution du nombre de ménages
+19,5% +16,4%
InfluencesInfluences
36
MDE Petite Camargue Héraultaise
MDE LR
Construction neuve / parc logements 0,9% 1,0%
Part de résidences principales 58% 71%
Part de logements individuels 42% 58%
Part de logements de plus de 35 ans 34% 51%
MDE LR
Population bénéficiaire CMU / population totale
9,0% 9,2%
Population bénéficiaire d’un minimum social / population totale
10,8% 10,8%
Chômeurs / population 6,1% 4,5%
Prospective Métiers / Compétences
Marchés Marchés
Besoin en emploi
Besoin en emploi
Besoin en formation
Besoin en formation
Le secteur Bâtiment & ENR
SYNTHESE : De l’analyse des marchés de la construction durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des ENR à l’horizon 2014
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
Nombre de logements 62 892 1 569 196
Surface de locaux tertiaires (millions m2) 0,825 34,2
37
MDE Petite Camargue Héraultaise
Une dynamique démographique manifeste avec un rythme de croissance, certes légèrement en retrait depuis 1999 sur celui du département et de la région, mais qui toutefois apparaît près de 2 fois plus rapide qu’en France métropolitaine.
Sur la longue période, un essor plus affirmé qu’ailleurs du nombre de ménages.
Une part de population dans la tranche des 30 à 60 ans en capacité de travailler plus affirmée qu’ailleurs.
Une volonté politique d’aménager et développer l’espace en maîtrisant des outils adaptés (SCOT, PADD).
Un appareil de production BTP développé qui pèse dans l’économie locale plus encore que dans le reste de l’Hérault ou de la région. Une part croissante de cette activité au cours de ces dernières années.
Une capacité d’entreprendre manifeste avec une part de créations du Bâtiment, par rapport aux autres secteurs, supérieure à celle observée en région, représentant 11% du total Héraultais soit un pourcentage supérieur au poids démographique du territoire.
Une économie résidentielle, cause et conséquence de la dynamique du secteur de la construction.
Un parc de logements au sein duquel la part de propriétaires est de 10 % supérieure à la moyenne départementale. Un parc de résidences secondaires sur la frange littorale en voie de résidentialisation offrant quelques perspectives de travaux.
Une dynamique démographique manifeste avec un rythme de croissance, certes légèrement en retrait depuis 1999 sur celui du département et de la région, mais qui toutefois apparaît près de 2 fois plus rapide qu’en France métropolitaine.
Sur la longue période, un essor plus affirmé qu’ailleurs du nombre de ménages.
Une part de population dans la tranche des 30 à 60 ans en capacité de travailler plus affirmée qu’ailleurs.
Une volonté politique d’aménager et développer l’espace en maîtrisant des outils adaptés (SCOT, PADD).
Un appareil de production BTP développé qui pèse dans l’économie locale plus encore que dans le reste de l’Hérault ou de la région. Une part croissante de cette activité au cours de ces dernières années.
Une capacité d’entreprendre manifeste avec une part de créations du Bâtiment, par rapport aux autres secteurs, supérieure à celle observée en région, représentant 11% du total Héraultais soit un pourcentage supérieur au poids démographique du territoire.
Une économie résidentielle, cause et conséquence de la dynamique du secteur de la construction.
Un parc de logements au sein duquel la part de propriétaires est de 10 % supérieure à la moyenne départementale. Un parc de résidences secondaires sur la frange littorale en voie de résidentialisation offrant quelques perspectives de travaux.
Des jeunes de moins de 30 ans proportionnellement moins nombreux qu’en région et surtout que dans le reste du département.
Une précarité sociale forte mesurée au taux du nombre d’allocataires de minima sociaux mais qui pour autant n’est pas plus accentuée que celle observée dans le reste du département ou de la région.
Une économie trop résidentielle.
Une taille critique du territoire sans doute insuffisante pour agir de façon autonome.
Un appareil de production BTP atomisé composé à 96% d’unités de moins de 10 personnes et au sein duquel les artisans travaillant seuls représentent près de 60% des chefs d’entreprises.
Un appareil de production artisanal dont la croissance s’accompagne d’une forte rotation et au sein duquel la part des artisans âgés de plus de 50 ans apparaît par endroit élevée.
Un parc de logements au sein duquel la part de résidences secondaires est particulièrement significative.
Un parc de logements relativement jeune et hétéroclite qui, compte tenu de sa structure et de sa destination d’usage, risque de restreindre le gisement potentiel de travail au regard du chantier de rénovation énergétique.
Des jeunes de moins de 30 ans proportionnellement moins nombreux qu’en région et surtout que dans le reste du département.
Une précarité sociale forte mesurée au taux du nombre d’allocataires de minima sociaux mais qui pour autant n’est pas plus accentuée que celle observée dans le reste du département ou de la région.
Une économie trop résidentielle.
Une taille critique du territoire sans doute insuffisante pour agir de façon autonome.
Un appareil de production BTP atomisé composé à 96% d’unités de moins de 10 personnes et au sein duquel les artisans travaillant seuls représentent près de 60% des chefs d’entreprises.
Un appareil de production artisanal dont la croissance s’accompagne d’une forte rotation et au sein duquel la part des artisans âgés de plus de 50 ans apparaît par endroit élevée.
Un parc de logements au sein duquel la part de résidences secondaires est particulièrement significative.
Un parc de logements relativement jeune et hétéroclite qui, compte tenu de sa structure et de sa destination d’usage, risque de restreindre le gisement potentiel de travail au regard du chantier de rénovation énergétique.
SYNTHESE 1: Données de cadrage
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MDE 20
10
II. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et
par la qualité environnementale
38
MDE Petite Camargue Héraultaise
CA Bâtiment 2009 HT
Poids/à l'échelon géo. supérieur
CA construction
neuve
CA ntretien rénovation
Petite Camargue Héraultaise 193 8,9% 90 103Hérault 2 169 3,5% 1 214 954Languedoc-Roussillon 5 514 2 923 2 592
39
MDE Petite Camargue Héraultaise
Le chiffre d’affaires des entreprises du territoire de la Petite Camargue Héraultaise est estimé à 193 M€en 2009, soit près de 9% du CA des entreprises de l’ensemble du département et 3,5 % du CA des entreprises de l’ensemble du Languedoc-Roussillon. Sur cet exercice, la part de l’entretien - rénovation dépasse celle de la construction neuve. Cette part est au demeurant plus élevée que dans l’ensemble des entreprises du département et de la région. Pour autant, comme pour l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon, la construction neuve de logements reste le premier segment de marché en terme de chiffre d’affaires généré.
Le chiffre d’affaires des entreprises du territoire de la Petite Camargue Héraultaise est estimé à 193 M€en 2009, soit près de 9% du CA des entreprises de l’ensemble du département et 3,5 % du CA des entreprises de l’ensemble du Languedoc-Roussillon. Sur cet exercice, la part de l’entretien - rénovation dépasse celle de la construction neuve. Cette part est au demeurant plus élevée que dans l’ensemble des entreprises du département et de la région. Pour autant, comme pour l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon, la construction neuve de logements reste le premier segment de marché en terme de chiffre d’affaires généré.
53%
15%
31%
Répartition par nature d’ouvrage du chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
Estimation CERBTPLR
Entretien rénovation
Estimation de la Cellule Économique BTP LR
RepRepèèresres
Évolution du chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment sur le territoire de la MDE
Estimation CERBTPLR
Locaux neufs
Logements neufs
193
202
206
173159
155
154
99
98105
116
135156
182194
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100
150
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2005
2006
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II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
A – Impact sur le chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment du territoire1 - Structure du chiffre d’affaires
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
31%
36%
33% Enveloppe
Equipements techniques
Aménagement finition
Bâtiment
193 M€
Performance énergétique et
qualitéenvironnementale
29 M€
Performance énergétique et
qualitéenvironnementale
29 M€
Construction neuve 90 M€
Construction à performance énergétique et à qualité environnementale
13 M€
Construction à performance énergétique et à qualité environnementale
13 M€
5 M€5 M€
Bâtiments non résidentiels29 M€
Année 2009
11 M€11 M€
Logement69 M€
5 M€5 M€
Bâtiments non résidentiels34 M€
Entretien-amélioration 103 M€
Construction à performance énergétique et à qualité environnementale
16 M€
Construction à performance énergétique et à qualité environnementale
16 M€
8 M€8 M€
Logement61 M€
Répartition du chiffre d’affaires performance énergétique et qualité environnementale sur
le territoire de la MDE Estimation CERBTPLR à partir des résultats de l’enquête
CERBTPLR octobre 2010
40
MDE Petite Camargue Héraultaise
Le chiffre d’affaires performance énergétique et qualité environnementale des entreprises de la Petite Camargue héraultaise est estimé à 29 millions d’euros soit 15% du chiffre d’affaires total. Ce pourcentage est supérieur à celui évoqué dans l’étude « marchés emplois et enjeux énergétiques des activités liées aux énergies renouvelables et àl’efficacité énergétique » réalisée par le bureau d’études In Numeri pour le compte de l’ADEME. La présence d’un contingent d’entreprises labellisées ou certifiées sur le territoire relativement étoffé explique pour partie ce chiffre. Confortant cette offre, 1 chef d’entreprise sur 2 note un essor de la demande d’offre globale de la part de la clientèle et plus de 40% d’entre eux observent une présence plus affirmée des critères environnementaux dans les appels d’offre. Ces constats confortent l’idée que le chiffre d’affaires performance énergétique et qualité environnementale progresse significativement au fil des ans.
Le chiffre d’affaires performance énergétique et qualité environnementale des entreprises de la Petite Camargue héraultaise est estimé à 29 millions d’euros soit 15% du chiffre d’affaires total. Ce pourcentage est supérieur à celui évoqué dans l’étude « marchés emplois et enjeux énergétiques des activités liées aux énergies renouvelables et àl’efficacité énergétique » réalisée par le bureau d’études In Numeri pour le compte de l’ADEME. La présence d’un contingent d’entreprises labellisées ou certifiées sur le territoire relativement étoffé explique pour partie ce chiffre. Confortant cette offre, 1 chef d’entreprise sur 2 note un essor de la demande d’offre globale de la part de la clientèle et plus de 40% d’entre eux observent une présence plus affirmée des critères environnementaux dans les appels d’offre. Ces constats confortent l’idée que le chiffre d’affaires performance énergétique et qualité environnementale progresse significativement au fil des ans.
A – Impact sur le chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment du territoire2 - Les marchés de performance énergétique et qualité environnementale
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Logement en résidence
Logements Collectifs
Logements Individuels
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Évolution des mises en chantier de logements sur le territoire de
la MDEUnité : logement
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
Baisse relative des mises en chantier de logements en 2009
Le nombre de mises en chantier de logements a diminué de 17% en 2009, retrouvant ainsi le niveau de 2007.
L’individuel représente plus de la moitié des autorisations de 2009. Cette proportion va remettre momentanément en cause la prédominance du collectif observée depuis 5 ans.
Sur le territoire de la MDE, 2 communes n’ont aucun logement commencé en 2009.
A elles trois, les communes de Lunel, Boisseron et la Grande Motte localisent plus des 3/4 des mises en chantiers de l’exercice 2009.
Baisse relative des mises en chantier de logements en 2009
Le nombre de mises en chantier de logements a diminué de 17% en 2009, retrouvant ainsi le niveau de 2007.
L’individuel représente plus de la moitié des autorisations de 2009. Cette proportion va remettre momentanément en cause la prédominance du collectif observée depuis 5 ans.
Sur le territoire de la MDE, 2 communes n’ont aucun logement commencé en 2009.
A elles trois, les communes de Lunel, Boisseron et la Grande Motte localisent plus des 3/4 des mises en chantiers de l’exercice 2009.
Logements Collectifs
34%
Logements Individuels
56%
Logements en résidence
10%
Répartition des autorisations 2009 par nature de logements sur le
territoire de la MDEUnité : logement
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
Nombre de logements commencés en 2009 sur le territoire de la MDE
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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B – Impacts sur la construction neuve de logements et de locaux1 - La construction neuve de logements sur le territoire
42
MDE Petite Camargue Héraultaise
0
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120 000
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Services publics3% Industrie
20%
Hébergement hotelier
7%Entrepôt
13%Commerce10%
Bureaux15%
Agriculture32%
Évolution des surfaces de locaux mises en chantiers sur le territoire de la MDE
Unité : m2
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
Répartition des mises en chantier 2009 par nature de locaux sur le territoire de la MDE
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
Un exercice 2009 en retrait
En 2009, les surfaces de locaux mises en chantiers reculent de 41%. Les mises en chantier de locaux se positionnent en deçà de la moyenne de longue période avec presque 43 000 m² de locaux. 1/3 des surfaces de locaux mises en chantiers concernent l’agriculture. Cette activité devance l’industrie à l’origine de 1/5 des surfaces commencées de locaux en 2009 sur le territoire de la MDE. Près du 1/3 des communes n’ont localiséaucune construction de bâtiment non résidentiel en 2009. A elle-seule, la commune de Mauguio est àl’origine de plus de 40% des surfaces de bâtiments non résidentiels commencées sur le territoire de la MDE.
Un exercice 2009 en retrait
En 2009, les surfaces de locaux mises en chantiers reculent de 41%. Les mises en chantier de locaux se positionnent en deçà de la moyenne de longue période avec presque 43 000 m² de locaux. 1/3 des surfaces de locaux mises en chantiers concernent l’agriculture. Cette activité devance l’industrie à l’origine de 1/5 des surfaces commencées de locaux en 2009 sur le territoire de la MDE. Près du 1/3 des communes n’ont localiséaucune construction de bâtiment non résidentiel en 2009. A elle-seule, la commune de Mauguio est àl’origine de plus de 40% des surfaces de bâtiments non résidentiels commencées sur le territoire de la MDE.
Surfaces de locaux commencés en 2009 sur le territoire de la MDE
Source : MEEDDM SOeS Sit@del2
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
B – Impacts sur la construction neuve de logements et de locaux2 - La construction neuve de locaux sur le territoire
43
MDE Petite Camargue Héraultaise
Le baromètre a pour vocation de suivre par trimestre l’évolution de l’activité des entreprises du bâtiment en travaux d’entretien – rénovation de logements et de bâtiments non résidentiels (l’auto production est donc exclue).
Il est réalisé à partir d’un échantillon d’entreprises sur l’ensemble de la France. Cet échantillon regroupe des entreprises de bâtiments, artisans, PME et grandes entreprises. Il tient compte de trois niveaux de stratification : taille d’entreprises, région et corps de métiers.Le territoire de la MDE est inclus dans la grande région Sud-Est composée du Languedoc-Roussillon et de Provence Alpes Côte d’Azur.
Les données présentées ici sont des soldes d’opinions c’est à dire le pourcentage d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - pourcentage d’entreprises déclarant une activité à la baisse.
Évolution de l’activité entretien – rénovation du logement Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
Sur le marché de la rénovation des logements, la détérioration du niveau d’activité est amorcée sur la grande région dès la fin 2007 . Pour la première fois depuis la mise en place du baromètre en 1997, le solde d’opinion devient négatif à partir du 4ème trimestre 2008.
Sur le marché du logement, les opinions sur les carnets de commandes sont très dégradées. Les jugements tendent à être moins pessimistes à partir du printemps 2009. Il faut y voir sans doute l’effet de l’entrée en vigueur de l’éco-PTZ. Toutefois, le pessimisme l’emporte encore au 4ème trimestre 2009, ce qui tendrait à faire penser que la montée en régime attendue des éco-PTZ n’est pas au rendez-vous.
Sur le marché de la rénovation des logements, la détérioration du niveau d’activité est amorcée sur la grande région dès la fin 2007 . Pour la première fois depuis la mise en place du baromètre en 1997, le solde d’opinion devient négatif à partir du 4ème trimestre 2008.
Sur le marché du logement, les opinions sur les carnets de commandes sont très dégradées. Les jugements tendent à être moins pessimistes à partir du printemps 2009. Il faut y voir sans doute l’effet de l’entrée en vigueur de l’éco-PTZ. Toutefois, le pessimisme l’emporte encore au 4ème trimestre 2009, ce qui tendrait à faire penser que la montée en régime attendue des éco-PTZ n’est pas au rendez-vous.
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France
Grande Région
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
C - Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 1 - Évolution de l’activité entretien rénovation
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Évolution des jugements sur les carnets de commandes en entretien – rénovation du logement Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
Évolution de l’activité entretien – rénovation des Bâtiments non résidentiels Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
Évolution des jugements sur les carnets de commandesen entretien – rénovation des bâtiments non résidentiels
Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
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France
Grande Région
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France
Grande Région
Le calendrier marquant la détérioration du niveau d’activité dans le non résidentiel est comparable àcelui observé pour le logement. L’intensité du repli est toutefois légèrement plus accusé sur la grande région qu’au plan national.
Avec un solde négatif mais qui a toutefois cessé de se dégrader depuis 5 trimestres, il serait hasardeux d’anticiper sur le court terme un retournement de tendance du marché de l’entretien amélioration des bâtiments non résidentiels.
Le calendrier marquant la détérioration du niveau d’activité dans le non résidentiel est comparable àcelui observé pour le logement. L’intensité du repli est toutefois légèrement plus accusé sur la grande région qu’au plan national.
Avec un solde négatif mais qui a toutefois cessé de se dégrader depuis 5 trimestres, il serait hasardeux d’anticiper sur le court terme un retournement de tendance du marché de l’entretien amélioration des bâtiments non résidentiels.
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
C - Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 1 - Évolution de l’activité entretien rénovation
Le prêt à 0%
Les établissements bancaires qui ont passé une convention avec l'État peuvent, jusqu'au 31 décembre 2012, proposer des prêts à taux zéro (remboursables sans intérêt) pour financer la construction d'un logement, l'achat d'un logement neuf jamais occupé, d’un logement ancien, l'achat et/ou l'aménagement d'un local professionnel transformé en logement, l'achat d'un logement faisant l'objet d'un contrat de location-accession.Le prêt à taux zéro vient en complément d'autres prêts, il ne peut permettre à lui-seul de financer la totalité de l'investissement immobilier.
L'emprunteur ne doit pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des 2 dernières années précédant la demande de prêt sauf si l’emprunteur ou l’une des personnes destinées àoccuper le logement est handicapée, victime de catastrophes, etc.
Le logement doit être la résidence principale de l'emprunteur dans un délai d‘un an suivant la déclaration d'achèvement des travaux ou l'achat du logement. Est considéré comme résidence principale, un logement occupé au moins 8 mois par an.Le logement doit en outre répondre à des normes de surface et d'habitabilité définies par le décret du 30 janvier 2002 . Le respect de cette condition est apprécié au jour de l'entrée dans les lieux.Lorsque l'acquisition porte sur un immeuble achevé depuis plus de 20 ans, un état des lieux relatif à la conformité du logement aux normes de surface et d'habitabilité doit être établi par un professionnel indépendant de la transaction. Si des travaux de mise aux normes sont nécessaires, le prêt à taux zéro peut les financer à condition qu'il serve à leur réalisation.
Répartition du nombre de NPTZ accordés dans l’Hérault en 2009
Source : SGFGAS
Répartition des montants de NPTZ accordés dans l’Hérault en 2009
Source : SGFGAS
Hérault Rang/LRLanguedoc-Roussillon
Rang/ France
Nombre de prêts 3 298 1/5 8 745 10/22Montant total prêté 75 654 K€ 1/5 204 686 K€ 9/22Montant moyen prêté 22 933 € 5/5 23 406 € 4/22
Habitat neuf44%
Habitat ancien56%
Habitat neuf69%
Habitat ancien31%
45
MDE Petite Camargue Héraultaise
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
C – Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 2 - Évolution des prêts à taux zéro
L’éco-prêt à taux zéro
Il permet de financer les travaux d’économies d’énergie et les éventuels frais induits par ces travaux afin de rendre le logement plus économe en énergie, plus confortable et moins émetteur de gaz à effet de serre. Il est entré en application le 1er mars 2009 et prendra fin le 31 Décembre 2013. Conditions d’attribution :
être propriétaire, occupant ou bailleur. le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990. en copropriété, chaque copropriétaire peut faire individuellement une demande d’éco-prêt à taux zéro pour les travaux réalisés par la copropriété. Cette démarche n’est possible qu’une fois par logement. les travaux doivent être menés par des professionnels pour le compte du demandeur.
Caractéristiques techniques des travaux éligibles
Les travaux à effectuer pour en bénéficier doivent correspondre à minima à un de ces trois titres : « Bouquet de travaux » d’économie d’énergie (au moins deux types de travaux : toiture, murs extérieurs, fenêtres, porte, chauffage, etc.) Atteindre un niveau de « performance énergétique globale » minimale du logement Réhabilitation d’un système d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie.
Source : SGFGAS (montants moyens) - Estimation CERBTPLR à partir des données du SGFGAS
(montants totaux)
22,1 Millions d’euros de travaux générés dans l’Hérault par les éco-PTZ
de 2009 à fin juin 2010
Plus de 20 Millions d’euros ont été prêtés par les établissements de crédits (ayant une convention avec l’État) dans l’Hérault depuis 2009. Cela représente 90% du montant total des travaux générés.
L’éco-PTZ évoluait en 2009 dans l’Hérault sur un rythme légèrement inférieur à celui observéailleurs. Depuis 2010, les courbes se superposent.
22,1 Millions d’euros de travaux générés dans l’Hérault par les éco-PTZ
de 2009 à fin juin 2010
Plus de 20 Millions d’euros ont été prêtés par les établissements de crédits (ayant une convention avec l’État) dans l’Hérault depuis 2009. Cela représente 90% du montant total des travaux générés.
L’éco-PTZ évoluait en 2009 dans l’Hérault sur un rythme légèrement inférieur à celui observéailleurs. Depuis 2010, les courbes se superposent.
Évolutions indiciaires comparées Hérault, Région, France (base 100 2° Trim2009) du nombre d’éco-PTZ accordés
Source : SGFGAS
46
MDE Petite Camargue Héraultaise
Hérault Rang/LRLanguedoc-Roussillon
Montant total des travaux 22 142 307 2 70 755 534 €Montant total prêté 20 032 661 1 63 304 290 €Montant moyen des travaux 17 842 4 17 977 €Montant moyen prêté 16 142 3 16 083 €
0
100
200
300
400
2 T 09 3 T 09 4 T 09 1 T 10 2 T 10
Hérault
Languedoc-Roussillon
France
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
C – Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 3 - L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
656 Eco PTZsoit 11,3 M€ de travaux
1241 Eco PTZsoit 22,1 M€ de travaux
1 229 Eco PTZsoit 22,1 M€ de travaux
183 Eco PTZsoit 3,8 M€ de travaux
627 Eco PTZsoit 11,2 M€ de travaux
47
MDE Petite Camargue Héraultaise
Densité et nombre d’éco-PTZ accordés de mars 2009 à juin 2010 et volume des travaux concernésUnité : Nombre d’éco-PTZ et Montant des travaux en million d’euros
Source: SGFGAS
Dans l’Hérault, 1 241 éco-PTZ ont été accordés depuis 2009.
Au regard du montant de travaux, l’Hérault est devancé par le Gard au poids démographique pourtant moins affirmé. De fait, la densité de prêts dans l’Hérault est faible.
Dans l’Hérault, 1 241 éco-PTZ ont été accordés depuis 2009.
Au regard du montant de travaux, l’Hérault est devancé par le Gard au poids démographique pourtant moins affirmé. De fait, la densité de prêts dans l’Hérault est faible.
ECS : Eau Chaude SolaireEnR : Énergies Renouvelables
Répartition des éco-PTZ accordés de
mars 2009 à juin 2010 dans l’Hérault par type de travauxSource : SGFGAS
Répartition des éco-PTZ accordés de mars 2009 à juin 2010 dans l’Hérault par catégorie
de travaux définis dans les bouquetsSource : SGFGAS
A une écrasante majorité, les prêts concernent 2 ou 3 types de travaux relevant d’un bouquet. Parmi ceux-là, plus de 70% correspondent à de l’isolation thermique des parois, des portes, des murs et des toitures.
Seul 1% concerne des travaux d’amélioration de la performance globale dans l’Hérault.
A une écrasante majorité, les prêts concernent 2 ou 3 types de travaux relevant d’un bouquet. Parmi ceux-là, plus de 70% correspondent à de l’isolation thermique des parois, des portes, des murs et des toitures.
Seul 1% concerne des travaux d’amélioration de la performance globale dans l’Hérault.
Performance globale
1%
Bouquet de 2 travaux
68%
Bouquet de 3 travaux
31%
3 936 prêts ont étéaccordés en Languedoc-Roussillon depuis mars 2009.
Proche de celui Provence Alpes Côte d’Azur, le nombre total de prêts apparaît significatif. Pour autant, la densitéde prêts rapportée au nombre de ménages est relativement faible.
3 936 prêts ont étéaccordés en Languedoc-Roussillon depuis mars 2009.
Proche de celui Provence Alpes Côte d’Azur, le nombre total de prêts apparaît significatif. Pour autant, la densitéde prêts rapportée au nombre de ménages est relativement faible.
isol therm toit24%
isol therm murs12%isol therm
vitres35%
syst chauff EnR5%
syst prod ECS+EnR
6%syst chauff ou ECS18%
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
C – Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 3 - L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
48
MDE Petite Camargue Héraultaise
Montants moyens des travaux définis dans les bouquets depuis le 1er mars 2009
Source : SGFGAS Tant sur l’Hérault que sur les reste du Languedoc-Roussillon, les travaux dont le montant moyen est le plus élevéconcernent les systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude solaire.
Hormis sur l’isolation thermique des parois vitrées et portes et sur celle des toitures, les montants moyens par type de travaux sont légèrement en deçàdans l’Hérault par rapport à la région.
Tant sur l’Hérault que sur les reste du Languedoc-Roussillon, les travaux dont le montant moyen est le plus élevéconcernent les systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude solaire.
Hormis sur l’isolation thermique des parois vitrées et portes et sur celle des toitures, les montants moyens par type de travaux sont légèrement en deçàdans l’Hérault par rapport à la région.
Caractéristiques des logements de l’Hérault bénéficiaires d’un éco-PTZ
Plus de la moitié des éco-PTZ accordés depuis 2009 dans l’Hérault concernent des logements de moins de 35 ans contre moins de 45 % en Languedoc-Roussillon.
91% des prêts sont accordés à des propriétaires tant dans l’Hérault soit 1% de plus qu’en région.
89% correspondent à des maisons individuelles, part légèrement inférieure à la moyenne régionale.
Caractéristiques des logements de l’Hérault bénéficiaires d’un éco-PTZ
Plus de la moitié des éco-PTZ accordés depuis 2009 dans l’Hérault concernent des logements de moins de 35 ans contre moins de 45 % en Languedoc-Roussillon.
91% des prêts sont accordés à des propriétaires tant dans l’Hérault soit 1% de plus qu’en région.
89% correspondent à des maisons individuelles, part légèrement inférieure à la moyenne régionale.
Répartition des éco-PTZ accordés depuis 2009 par ancienneté des logements traités
Source : SGFGAS
Répartition des éco-PTZ accordés dans l’Hérault depuis 2009 par statut d’occupation
Source : SGFGAS
Répartition deséco-PTZ accordés dans l’Hérault depuis 2009 par
nature de logementSource : SGFGAS
4 723
4 660
6 764
6 976
8 536
8 158
8 613
8 899
6 036
6 480
6 352
6 394
Isolationthermique des
toitures
Isolationthermique des
murs
Isolationthermique desparois vitrées et
portes
Système dechauffage ou
d'ECS
Système dechauffage
utilisant unesource d'EnR
Système deproduction
d'ECS utilisantune source
d'EnR
HéraultLanguedoc-Roussillon
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
avant 48 entre 48 et 74 entre 75 et 89
Hérault
Languedoc-Roussillon
Appartements11%
Maisons individuelles
89%
Logement vacant1,4%
Propriétaire91,2%
Locataire7,5%
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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C – Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 3 - L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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C - Impacts sur le secteur de l’entretien rénovation 4 - L’adaptation des bâtiments publics à la réglementation
1,2 Millions d’euros du plan de relance pour les audits et la rénovation des bâtiment de l’État en Languedoc-Roussillon
Afin d’atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Languedoc-Roussillon réalise des audits énergie-gros entretien et accessibilité de l'ensemble de l'immobilier de l'État et de ses établissements publics, soit 600 000 m². Ces audits sont financés par le plan de relance (1,2M€ pour le Languedoc-Roussillon).
Près de 520 000 euros du plan de relance consacrés aux audits des bâtiments de l’État dans l’Hérault
Plus de 60% du budget du département ont étéconsacrés aux audits énergie, effort comparativement équivalent à celui réalisé en Languedoc-Roussillon.
Près de 520 000 euros du plan de relance consacrés aux audits des bâtiments de l’État dans l’Hérault
Plus de 60% du budget du département ont étéconsacrés aux audits énergie, effort comparativement équivalent à celui réalisé en Languedoc-Roussillon.
Répartition par départements des engagements de l’État consacrés aux audits immobiliers de son patrimoine
Source : DREAL LR
Répartition des engagements de l’État consacrés par nature d’audits
sur le département Source : DREAL LR
Montant des audits par nature
SHONNb
bâtimentsEnergie Gros entretien Accessibilité Total
Hérault 375 319 70 311 770 € 166 991 € 38 044 € 516 805 €
Languedoc Roussillon 599 258 178 716 375 € 393 318 € 96 743 € 1 206 436 €
49
MDE Petite Camargue Héraultaise
1. 1. Rappel des objectifs
50
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les évolutions prévisibles de la réglementation thermique à l’issue du Grenelle de l’Environnement
Objectifs
Pour les constructions neuves, la loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement a fixé comme objectif la généralisation des bâtiments basse consommation (BBC) d’ici à 2012 et des bâtiments à énergie positive àl’horizon 2020.
La réglementation thermique en vigueur sera renforcée afin que toutes les constructions neuves présentent une consommation d’énergie primaire inférieure à un seuil de 50 kWh/m²/an (niveau de performance énergétique équivalent au label BBC) :
• A partir du 1er janvier 2011, pour les bâtiments publics et les bâtiments tertiaires, ainsi que pour les constructions réalisées dans le cadre du programme national de rénovation urbaine,
• A partir du 1er janvier 2013, pour tous les bâtiments résidentiels.Ce seuil fera l’objet d’une modulation en fonction des émissions de gaz à effet de serre générées par les énergies utilisées, des usages des bâtiments, de leurs caractéristiques et de la localisation géographique.
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
D - Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1 - Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés construction neuve
2009 2010* 2009 2010* 2009 2010* 2009 2010*
Hérault 2 0 0 0 0 77 0 0
Languedoc-Roussillon 2 5 0 0 0 77 0 0
France 75 182 48 243 421 880 2 700 18 300
Maisons individuelles (en nb de logements)
Maisons individuelles groupées (en nb de logements)
Logements collectifs (en nb de logements)
Tertiaire (en m2)
Les labels
Dans le cadre de l’application de la réglementation thermique 2005, il a été conservé le principe du label « haute performance énergétique ». L’arrêté du 3 mai 2007, publié au journal officiel du 15 mai 2007, définit le contenu et les conditions d’attribution de ce label. Les labels de « haute performance énergétique » peuvent être délivrés uniquement à des bâtiments ayant par ailleurs fait l’objet d’une certification multicritère.
Dans le cadre de l’élaboration de la future RT 2012 pour valoriser des bâtiments très peu consommateurs d’énergie voire des bâtiments passifs, une définition d’un futur label « BEPOS »(bâtiment à énergie positive) est en cours.
Par ailleurs, des travaux visent à élaborer un nouveau référentiel HQEE (Haute QualitéÉnergie et Environnement) qui intègrera les exigences énergétiques dans une ensemble d’exigences environnementales portant notamment sur l’eau, les émissions de Co2 et de polluants, la qualité de l’air intérieur ou la production de déchets, conformément à l’article 1 du projet de loi portant Engagement national pour l’Environnement (Grenelle II ).
51
MDE Petite Camargue Héraultaise
30
00
277
20
00
Bilan des labellisations BBC Effinergie dans le neufUnité nombre de logements cumulés au 20 mai 2010 - Source :
Effinergie
* Situation au 20 mai 2010
Les opérations labellisées BBC
Un bilan modeste
L’Hérault ne compte que 2 logements individuels labellisés BBC depuis 2008. En revanche, le département localise la totalité des logements collectifs labellisés en région. Aucune surface de locaux non résidentiels n’est labellisée tant sur le département que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon
Un bilan modeste
L’Hérault ne compte que 2 logements individuels labellisés BBC depuis 2008. En revanche, le département localise la totalité des logements collectifs labellisés en région. Aucune surface de locaux non résidentiels n’est labellisée tant sur le département que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
D - Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1 - Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés construction neuve
Le label BBC Effinergie
La Réglementation Thermique (RT 2012) prévoit d’imposer la construction de Bâtiments Basse Consommation (BBC) à partir de 2011 pour les bâtiments tertiaire et 2013 pour les logements. Ce niveau de performance énergétique est déjà visé dans certaines constructions et permet l’attribution de la certification BBC-Effinergie par l’un des 4 organismes certificateurs.
Il concerne les logements neufs consommant au maximum 50 kWhep/m²/an (ajusté d’un coefficient climatique) et les bâtiments tertiaires dont la consommation est inférieure à 50 % de la consommation de référence imposée par la réglementation thermique actuellement en vigueur.
2009 2010* 2009 2010* 2009 2010* 2009 2010*
Hérault 2 5 3 22 8 56 0 348 890 41 526
Languedoc-Roussillon 4 15 10 22 26 59 0 348 2 103 129 908
France 70 354 171 368 1090 3947 33 011 16 414 26 901 2 288 937
Logements collectifs (en nb de logements)
Tertiaire (en m2)
Nombre de logements commencés par mois en
2009
Surfaces en
m2 de locaux commencés par mois en
2009
Maisons individuelles (en nb de logements)
Maisons individuelles groupées (en nb de logements)
Le délai moyen entre la demande de labellisation et l’obtention du label BBC-Effinergie est estimé par Effinergie à 24 mois.
Le délai moyen entre la demande de labellisation et l’obtention du label BBC-Effinergie est estimé par Effinergie à 24 mois.
52
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les demandes de labellisationenregistréesSource : Effinergie
83% des demandes de labellisation enregistrées par Effinergie sur l’Hérault concernent les logements collectifs, pourcentage identique à celui de la moyenne française mais bien supérieur aux 62 % du Languedoc-Roussillon. Les demandes portant sur le non résidentiel demeurent encore confidentielles. Globalement, quel que soit le niveau géostrophique considéré, les demandes de labellisation apparaissent encore marginales en regard du volume de mises en chantier tant en logements qu’en locaux. Aucune surface de locaux non résidentiels n’est labellisée tant sur le département que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
83% des demandes de labellisation enregistrées par Effinergie sur l’Hérault concernent les logements collectifs, pourcentage identique à celui de la moyenne française mais bien supérieur aux 62 % du Languedoc-Roussillon. Les demandes portant sur le non résidentiel demeurent encore confidentielles. Globalement, quel que soit le niveau géostrophique considéré, les demandes de labellisation apparaissent encore marginales en regard du volume de mises en chantier tant en logements qu’en locaux. Aucune surface de locaux non résidentiels n’est labellisée tant sur le département que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
7
12 25
764
21
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Maisonsindividuelles
Maisonsindividuellesgroupées
Logementscollectifs
Autres départements
Hérault
Répartition des logements avec demande de labellisation BBC
Unité nombre de logements cumulés au 20 mai 2010 - Source : Effinergie
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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D - Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1 - Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés construction neuve
1. 1. Rappel des objectifs
Les bâtiments publics
La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement (Grenelle I) vise une réduction d'au moins 40% des consommations d’énergie et d’au moins 50 % des émissions de gaz àeffet de serre dans un délai de 8 ans. Sont concernés les bâtiments de l’Etat (50 millions de m2) et ses principaux établissements publics (70 millions de m²). L'engagement n°5 du Grenelle de l’Environnement y ajoute le respect de l'obligation de mise en accessibilité d'ici 2015 au plus tard.
Le logement social
La loi n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement fixe un programme de réhabilitation des logements sociaux en commençant par les 800 000 les plus consommateurs qui, avant 2020, devront ramener leur consommation d’énergie sous les 150 kWh/m².an. Sur les deux premières années du programme débutant en 2009, ce sont 100 000 logements sociaux qui devront être rénovés.
Le bâtiment tertiaire privé
Pour tenir compte de cette spécificité, le projet de loi Grenelle 2 prévoit pour les bâtiments tertiaires des obligations de travaux d’amélioration de leur performance énergétique dans un délai de huit ans àcompter du 1er janvier 2012.
Le logement privé
La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement fixe un objectif de diminution de 38 % des consommations d’énergie du parc de bâtiments existants à l’horizon 2020. A cet effet, il est prévu d’encourager les rénovations lourdes de logements existants, afin d’atteindre 400 000 rénovations importantes par an à compter de 2013.
Les évolutions prévisibles de la réglementation thermique à l’issue du Grenelle de l’Environnement
53
MDE Petite Camargue Héraultaise
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
D – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 2 - Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés en rénovation
2. 1. Les opérations labellisées BBC rénovation
2. 2. Les demandes de labellisations BBC rénovation enregistrées
Au 20 mai 2010, l’Hérault ne compte aucune opération labellisée BBC rénovation. Par ailleurs, aucune demande de labellisation n’a encore été formulée.
Au 20 mai 2010, l’Hérault ne compte aucune opération labellisée BBC rénovation. Par ailleurs, aucune demande de labellisation n’a encore été formulée.
54
MDE Petite Camargue Héraultaise
Cumul au 20 mai 2010 - Source : Effinergie
Cumul au 20 mai 2010 - Source : Effinergie
HéraultLanguedoc-RoussillonFrance
Maisons individuelles (en nb de logements)
Tertiaire
(en m2)
011
0047
Maisons individuelles groupées
(en nb de logements)
Logements collectifs (en nb de logements)
000
000
HéraultLanguedoc-RoussillonFrance
Maisons individuelles (en nb de logements)
Maisons individuelles groupées
(en nb de logements)
Logements collectifs (en nb de logements)
Tertiaire
(en m2)
0 0 0 00 0 192 03 60 7292 0
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
D – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 2 - Recensement des ouvrages labellisés ou certifiés en rénovation
Répartition du chiffre d’affaires des entreprises selon la part des activités de construction neuve et de rénovation
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Répartition du chiffre d’affaires des entreprises selon la part des activités
logement et non résidentielSource : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Répartition du chiffre d’affaires des entreprises selon la part des activités marchés publics et privés
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
55
MDE Petite Camargue Héraultaise
Note méthodologique: Ces données sont issues d’une enquête téléphonique réalisée par la CERBTPLR pour ce diagnostic en Octobre 2010. Elles portent sur les réponses de 55 entreprises avec salarié(s) de Bâtiment du territoire représentatives des entreprises du territoire selon l’activité et selon leur taille .
40%
60%
Logement à plus de80% du CA
Logement à 80% duCA ou moins
11%
44%
45%
Principalement neuf (plusde 80% du CA)
Mix neuf, rénovation(entre 20% et 80%)
Principalement rénovation(plus de 80% du CA etplus)
56%
44%
Marché privé à plusde 80% du CA
Marché privé à 80%du CA ou moins
Sur le territoire de la Petite Camargue héraultaise, l’activité des entreprises de Bâtiment se partage assez équitablement entre entretien et rénovation.
Le logement constitue l’essentiel du chiffre d’affaires. Pour 40% des entreprises, la part de cette activitéreprésente plus de 80%.
Les marchés privés alimentent majoritairement les plans de charge. Pour plus de la moitié des entreprises, cette clientèle constituent plus de 80% du volume du chiffre d’affaires généré.
Sur le territoire de la Petite Camargue héraultaise, l’activité des entreprises de Bâtiment se partage assez équitablement entre entretien et rénovation.
Le logement constitue l’essentiel du chiffre d’affaires. Pour 40% des entreprises, la part de cette activitéreprésente plus de 80%.
Les marchés privés alimentent majoritairement les plans de charge. Pour plus de la moitié des entreprises, cette clientèle constituent plus de 80% du volume du chiffre d’affaires généré.
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)1 - Structure du CA des entreprises de Bâtiment sur le territoire de la MDE
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
2 - 1 Sur le marché de la construction neuve ….
Part de la construction neuve de qualité environnementale ou avec label de performance énergétique sur le marché du logement et du non résidentiel
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Progression de la construction neuve de qualité environnementale ou avec label de performance énergétique sur le marché du logement et du non résidentiel
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
En construction neuve, la part des projets à qualité environnementale reste modeste. Près d’une entreprise sur quatre affirme réaliser souvent ou très souvent une opération de construction neuve de qualité environnementale ou avec un label de performance énergétique…
Seuls 13 % des entreprises affirment œuvrer presque toujours ou en tout état de cause à plus de 50% sur ce type de chantier et ceci tant en logement qu’en bâtiment non résidentiel.
…mais les pratiques semblent évoluer
Tant sur le marché de la construction de logements que de locaux, 3 entreprises sur 4 expliquent essentiellement cette progression par une demande croissante des maîtres d’ouvrages.
En construction neuve, la part des projets à qualité environnementale reste modeste. Près d’une entreprise sur quatre affirme réaliser souvent ou très souvent une opération de construction neuve de qualité environnementale ou avec un label de performance énergétique…
Seuls 13 % des entreprises affirment œuvrer presque toujours ou en tout état de cause à plus de 50% sur ce type de chantier et ceci tant en logement qu’en bâtiment non résidentiel.
…mais les pratiques semblent évoluer
Tant sur le marché de la construction de logements que de locaux, 3 entreprises sur 4 expliquent essentiellement cette progression par une demande croissante des maîtres d’ouvrages.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)2 - Part et évolution de l’activité liée à la performance énergétique et à la qualité environ.
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
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MDE Petite Camargue Héraultaise
2 - 1 Sur le marché de la rénovation ….
Part de la rénovation en efficacité énergétique sur le marché du logement et du non résidentiel
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Progression de la rénovation en efficacité énergétique sur le marché du logement et du non résidentiel
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Sur le marché de la rénovation, l’efficacité énergétique n’est pas encore une réalitépour près d’une entreprise sur 2…
Toutefois, plus d’un quart des entreprises, s’agissant du logement et 16% d’entre elles s’agissant des locaux, affirment travailler presque toujours sur ce créneau.
… et doit par ailleurs faire ses preuves pour 56% des entreprises qui font le constat que ce marché ne progresse pas.
Sur le marché de la rénovation, l’efficacité énergétique n’est pas encore une réalitépour près d’une entreprise sur 2…
Toutefois, plus d’un quart des entreprises, s’agissant du logement et 16% d’entre elles s’agissant des locaux, affirment travailler presque toujours sur ce créneau.
… et doit par ailleurs faire ses preuves pour 56% des entreprises qui font le constat que ce marché ne progresse pas.
E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)2 - Part et évolution de l’activité liée à la performance énergétique et à la qualité environ.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Vous estimez-vous suffisamment informés sur la réglementation thermique et sur la norme BBC ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Des réglementations et des normes mal connues par près de 7 entreprises sur 10 sur le territoire
Seuls 11% estiment que l’information est satisfaisante et connaissent très bien les normes et réglementations.
Par ailleurs, 13% déclarent que les réglementations et la norme BBC ont un impact fort sur leur activité.
Le quart des entreprises de Bâtiment du territoire estime que les dispositifs financiers d’aides aux travaux visant la performance énergétique ont également un impact important sur leur activité.
Des réglementations et des normes mal connues par près de 7 entreprises sur 10 sur le territoire
Seuls 11% estiment que l’information est satisfaisante et connaissent très bien les normes et réglementations.
Par ailleurs, 13% déclarent que les réglementations et la norme BBC ont un impact fort sur leur activité.
Le quart des entreprises de Bâtiment du territoire estime que les dispositifs financiers d’aides aux travaux visant la performance énergétique ont également un impact important sur leur activité.
La réglementation thermique et la norme BBC ont-elles un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Les aides financières pour les travaux de performance énergétique ont-elles un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)3 - Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des entreprises
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Augmentation de la demande d’offre globale sur le marché du logement et du non résidentiel
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Les moyens mis en œuvre pour développer l’offre globaleSource : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Développement d’une offre globaleSource : Enquête CERBTPLR - 10/2010
La demande d’offre globale concernant la performance énergétique tend à progresser
Cette progression est toutefois plus affirmée sur les travaux touchant le logement que sur ceux relatifs aux locaux.
Pour satisfaire cette demande, les dirigeants développent principalement une stratégie d’entreprise générale et s’inscrivent dans une réseau ou un groupement d’entreprises.
La demande d’offre globale concernant la performance énergétique tend à progresser
Cette progression est toutefois plus affirmée sur les travaux touchant le logement que sur ceux relatifs aux locaux.
Pour satisfaire cette demande, les dirigeants développent principalement une stratégie d’entreprise générale et s’inscrivent dans une réseau ou un groupement d’entreprises.
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)4 - L’offre globale
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Moins de 50% des entreprises observent un essor de la demande d’offre globale de la part de la clientèle.
C’est sur le secteur des bâtiments non résidentiels que le pourcentage est le plus limité.
Le développement d’une offre globale touche 1 entreprise sur 4.
Les entreprises d’équipements techniques sont légèrement plus nombreuses que les autres à agir.
Moins de 50% des entreprises observent un essor de la demande d’offre globale de la part de la clientèle.
C’est sur le secteur des bâtiments non résidentiels que le pourcentage est le plus limité.
Le développement d’une offre globale touche 1 entreprise sur 4.
Les entreprises d’équipements techniques sont légèrement plus nombreuses que les autres à agir.
Les entreprises de la strate des 6 à 9 salariés et plus sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir une progression de la demande d’offre globale que ce soit sur le logement ou le non-résidentiel…
Les entreprises de la strate des 6 à 9 salariés et plus sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir une progression de la demande d’offre globale que ce soit sur le logement ou le non-résidentiel…
La demande d'offre globale de la part de la clientèle augmente-t-elle ?
Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
% oui sur le marché du logement 50% 40% 100% 50% 49%% oui sur le marché du non résidentiel 21% 45% 0% 33% 33%
Secteur
La demande d'offre globale de la part de la clientèle augmente-t-elle ?
1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés10 salariés et
plusTotal
% oui sur le marché du logement 52% 35% 83% 33% 49%
% oui sur le marché du non résidentiel 31% 24% 67% 33% 33%
Taille salariale
Avez-vous développé une offre globale ? Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Oui 21% 30% 33% 17% 24%C'est en projet 0% 5% 0% 0% 2%Non 79% 65% 67% 83% 75%Total 100% 100% 100% 100% 100%
Secteur
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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E - Les pratiques des entreprises avec salarié(s)4 - L’offre globale
Dans votre activité, travaillez-vous sur des chantiers en lien avec les EnR, la performance énergétique ou la qualité environnementale?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Plus du tiers des artisans interviennent sur des chantiers de rénovation énergétique …
Ils ne sont qu’1/4 à travailler sur des chantiers avec mise en œuvre d’énergies renouvelables et moins encore (23%) à intervenir sur les chantiers de construction neuve à qualité environnementale ou avec label de performance énergétique.
… et 40% d’entre eux estiment que ces marchés sont seulement un effet de mode.
Près de 2 artisans sur 3 jugent toutefois que c’est une opportunité pour développer de nouveaux chantiers.
Plus du tiers des artisans interviennent sur des chantiers de rénovation énergétique …
Ils ne sont qu’1/4 à travailler sur des chantiers avec mise en œuvre d’énergies renouvelables et moins encore (23%) à intervenir sur les chantiers de construction neuve à qualité environnementale ou avec label de performance énergétique.
… et 40% d’entre eux estiment que ces marchés sont seulement un effet de mode.
Près de 2 artisans sur 3 jugent toutefois que c’est une opportunité pour développer de nouveaux chantiers.
Que diriez-vous des marchés liés à la performance énergétique et aux énergies renouvelables ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
61
MDE Petite Camargue Héraultaise
23%
35%
25%
78%
65%
75%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Des chantiers construction neuve àqualité environnementale ou avec label de
performance énergétique
Des chantiers de rénovation énergétique
Des chantiers avec mise en œuvred'Energies Renouvelables
oui
non
Note méthodologique: Ces données sont issues d’une enquête téléphonique réalisée par la CERBTPLR pour ce diagnostic en septembre 2010. Elle porte sur 40 entreprises artisanales de Bâtiment n’occupant aucun salarié représentatives des entreprises du territoire selon l’activité et selon leur taille .
15%
30%
43%
13%
23%
5%
33%
25%
23%
30%
15%
25%
C'est une opportunité pourdévelopper de nouveaux
chantiers
C'est seulement un effet demode
C'est un prolongement demon activité classique
Pas du tout d'accord Plutôt pas d'accord Plutôt d'accord Tout à fait d'accord
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
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F - Les pratiques des artisans seuls1 - L’accès des artisans aux chantiers des EnR, de performance énergétique et de la qualitéenvironnementale.
Êtes-vous suffisamment informé sur les réglementations thermiques et sur la norme BBC ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
25%
13%
5%50%
8% Oui, très bien
Oui, assez bien
Non, peu
Non, pas du tout
Je ne sais pas,ne connaît pas
Des réglementations et des normes dans l’ensemble mal connues des artisans du Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue héraultaise : Plus de 60% s’estiment pas ou mal informés
1/4 d’entre eux estiment toutefois que l’information est très satisfaisante.
Pour 33% des artisans, les réglementations et la norme BBC ont un impact positif sur leur activité.
13% des artisans du Bâtiment du territoire jugent positif, sur leur activité, l’impact des dispositifs financiers d’aides aux travaux visant la performance énergétique.
Des réglementations et des normes dans l’ensemble mal connues des artisans du Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue héraultaise : Plus de 60% s’estiment pas ou mal informés
1/4 d’entre eux estiment toutefois que l’information est très satisfaisante.
Pour 33% des artisans, les réglementations et la norme BBC ont un impact positif sur leur activité.
13% des artisans du Bâtiment du territoire jugent positif, sur leur activité, l’impact des dispositifs financiers d’aides aux travaux visant la performance énergétique.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
La réglementation thermique et la norme BBC ont-elles un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Les aides financières pour les travaux de performance énergétique ont-elles un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
25%
8%
45%
23%Oui, un peu
Oui, beaucoup
Non, pas du tout
Je ne sais pas,ne connaît pas
10%
23%
58%
10% Oui, un peu
Oui, beaucoup
Non, pas du tout
Je ne sais pas,ne connaît pas
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
F - Les pratiques des artisans seuls2 - Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des artisans
6363
MDE Petite Camargue Héraultaise
InfluencesInfluences
Chiffre d’affaires
Le secteur Bâtiment & EnR
MDE 34 LR
CHIFFRE D’AFFAIRES(millions d’euros HT) 90 1 215 2 950
MISES EN CHANTIER – LOGEMENTS
Nombre 2009 547 10 685 25 231
Évolution 20092008 -16,7 +6,2 -5,6%
MISES EN CHANTIER - LOCAUX
Surface 2009 (en m²) 42 712 498 315 1 558 893
Évolution 2009 -41% -18% -6%
Entretien - rénovation
MDE 34 LR
CHIFFRE D’AFFAIRES(millions d’euros HT) 103 954 2 564
ECO-PRÊT A TAUX ZERO
Nombre d’éco-PTZ (2009) 761 2 524
Principaux types de travauxIsolation parois vitrées & portesIsolation thermique des toituresSystème de chauffage et d’ECS
34%23%19%
34%23%17%
Parc logements éligibles 26 100 263 220 827 000
Nombre d’éco-PTZ sur 1 000 logements éligibles
2,89 3,05
Montant moyen des travaux(en euros)
17 889 18 016
Volume de travaux générés (en millions d’euros)
13.61 45,47
MDE 34 LR
Chiffre d’affaires total (millions d’euros HT) 193 2 169 5 514
2010
Construction neuve de logements et de locaux
Besoin en formationBesoin en formation
Prospective Métiers / Compétences
Besoin en emploi
Besoin en emploi
Marchés Bâtiment & EnRMarchés Bâtiment & EnR
SYNTHESE : De l’analyse des marchés de la Construction durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnR à l’horizon 2014
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
SYNTHESEForces et faiblesses
64
MDE Petite Camargue Héraultaise
II- L’évolution des marchés du Bâtiment et des ENR sur le territoire de la MDEII. Les marchés du Bâtiment du territoire impactés par les objectifs de performance énergétique et par la qualité environnementale 2
010
Opportunité de bénéficier de la dynamique Montpelliéraine pour contrer le recul de la demande sur le territoire. Le succès du dispositif Scellier a notamment permis le maintien d’un niveau d’activité correct.
Une activité entretien-amélioration dont la part dans le total du chiffre d’affaires apparaît plus significative sur le territoire de la MDE que sur le reste de la région.
Un marché sur les volets performance énergétique et qualité environnementale en développement. La notion d’offre globale commence à devenir un enjeu pour les entrepreneurs même s’ils sont encore minoritaires à noter une augmentation de la demande de cette offre par les maîtres d’ouvrage.
Un tiers du contingent d’artisans travaillant seuls déjà à l’œuvre sur les chantiers en lien avec les EnR, la performance énergétique et la qualité environnementale.
La prise de conscience des entreprises de la montée en puissance de ces marchés sur le neuf .
Une croissance du parc de logements sociaux sur l’aire urbaine de Lunel en 2009 plus rapide que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
Opportunité de bénéficier de la dynamique Montpelliéraine pour contrer le recul de la demande sur le territoire. Le succès du dispositif Scellier a notamment permis le maintien d’un niveau d’activité correct.
Une activité entretien-amélioration dont la part dans le total du chiffre d’affaires apparaît plus significative sur le territoire de la MDE que sur le reste de la région.
Un marché sur les volets performance énergétique et qualité environnementale en développement. La notion d’offre globale commence à devenir un enjeu pour les entrepreneurs même s’ils sont encore minoritaires à noter une augmentation de la demande de cette offre par les maîtres d’ouvrage.
Un tiers du contingent d’artisans travaillant seuls déjà à l’œuvre sur les chantiers en lien avec les EnR, la performance énergétique et la qualité environnementale.
La prise de conscience des entreprises de la montée en puissance de ces marchés sur le neuf .
Une croissance du parc de logements sociaux sur l’aire urbaine de Lunel en 2009 plus rapide que sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
Sur le court terme, un ralentissement de la construction neuve de logements contrastant avec la poursuite de la croissance sur le reste du département. Au demeurant, cette tendance devrait perdurer sur les prochains mois compte tenu du recul accusé des autorisations.
Globalement une dynamique du secteur affecté par la crise et que caractérise le recul de la baisse du chiffre d’affaires.
Une activité entretien-amélioration inscrite actuellement dans un mouvement de repli observédans le grand Sud de la France.
Au regard du nombre de prêts accordés, un démarrage d’activité généré par l’éco PTZ encore timide. L’Hérault pourtant bien plus peuplé que le Gard compte moins de prêts accordés et localise un montant de travaux inférieur.
Comme pour l’ensemble du Languedoc-Roussillon, un parc de logements sociaux qui doit être développé.
Frein potentiel à l’essor de ces marchés, une méconnaissance relative, pour 7 entreprises sur 10, des réglementations thermiques et de la norme BBC. Une information jugée insuffisante sur les mêmes thématiques par plus de 60% des artisans travaillant seuls.
Une montée en puissance des travaux de rénovation énergétique non perceptible pour plus de la moitié des entrepreneurs.
Sur le court terme, un ralentissement de la construction neuve de logements contrastant avec la poursuite de la croissance sur le reste du département. Au demeurant, cette tendance devrait perdurer sur les prochains mois compte tenu du recul accusé des autorisations.
Globalement une dynamique du secteur affecté par la crise et que caractérise le recul de la baisse du chiffre d’affaires.
Une activité entretien-amélioration inscrite actuellement dans un mouvement de repli observédans le grand Sud de la France.
Au regard du nombre de prêts accordés, un démarrage d’activité généré par l’éco PTZ encore timide. L’Hérault pourtant bien plus peuplé que le Gard compte moins de prêts accordés et localise un montant de travaux inférieur.
Comme pour l’ensemble du Languedoc-Roussillon, un parc de logements sociaux qui doit être développé.
Frein potentiel à l’essor de ces marchés, une méconnaissance relative, pour 7 entreprises sur 10, des réglementations thermiques et de la norme BBC. Une information jugée insuffisante sur les mêmes thématiques par plus de 60% des artisans travaillant seuls.
Une montée en puissance des travaux de rénovation énergétique non perceptible pour plus de la moitié des entrepreneurs.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
III. Performance énergétique et qualitéenvironnementale : un impact sur l’emploi
dans le secteur Bâtiment de la Petite Camargue Héraultaise
66
MDE Petite Camargue Héraultaise
RepRepèèresresSalariés Bâtiment
1. Comment se répartissent les salariés travaillant dans les entreprises de Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise ?
Lunel, Mauguio, Saint Aunes, et Lansargues localisent le plus de salariés.
Répartition des salariés des entreprises de bâtiment sur le territoire de la MDE
Nombre de salariés des entreprises du Bâtiment
Age moyen des salariés entreprises du Bâtiment
Taux d'entrants
Petite Camargue Héraultaise 1 451 35,9 28%Hérault 16 964 36,9 30%Languedoc-Roussillon 43 623 37,1 28%France 1 085 522 37,6 25%
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment1- Répartition des salariés au sein des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
67
MDE Petite Camargue Héraultaise
413 salariés entrants dans les entreprises de Bâtiment sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise…
18 % des salariés (hors apprentis) sortis d’une entreprise de Bâtiment ont moins de 25 ans.
Entrants : il s’agit des salariés entrés dans le secteur, l’année en cours et ayant eu éventuellement un emploi préalable dans le secteur. Cet indicateur comprend les 1ers entrants et les salariés mobiles. Ne correspond pas à la totalité des recrutements car les mouvements à l’intérieur d’une année ne sont pas comptés.
dont 30% de moins de 25 ans413 salariés entrants soit…
369 salariés (hors apprentis)
et 44 apprentis
dont 18% de moins de 25 ans241 salariés sortants soit…
228 salariés (hors apprentis)
et 13 apprentis
Gros-œuvre Ensemble
Petite Camargue Héraultaise 1 451 413 28% 241 17% 23% 32%
Hérault 16 964 5 062 30% 2 590 15% 23% 33%
Languedoc-Roussillon 43 623 12 247 28% 6 675 15% 22% 33%
France 1 085 522 274 987 25% 161 825 15% 20% 33%
Mouvement des salariés dans les entreprises de Bâtiment (yc apprentis)
Taux de rotation *Nombre de salariés
Nombre d'entrants
Taux d'entrants
Nombre de sorties
Taux de sorties
* Indicateur du mouvement des salariés à l’intérieur du secteur Taux de rotation = (taux de sortie + taux d’entrée) / 2)
Source : UCF au 15/03/2008 y compris apprentis
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment2 - Attractivité des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
Age moyenPart des moins
de 25 ans
Part des plus
de 55 ansPetite Camargue Héraultaise 35,9 22% 9%Hérault 36,9 19% 9%Languedoc-Roussillon 37,1 18% 9%France 37,6 18% 9%
Age moyen des salariés du Bâtiment (y compris apprentis) travaillant sur le territoire de la MDE
0 10 20 30 40 50 60
16
21
26
31
36
41
46
51
56
61
66Source : UCF au 15 mars 2008
68
MDE Petite Camargue Héraultaise
Avec 35,9 ans, l’âge moyen observé au sein de la population des salariés du Bâtiment œuvrant dans des entreprises situées sur le territoire de la MDE apparaît nettement plus jeune qu’ailleurs quel que soit le territoire de référence.
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
La pyramide des âges des salariés est fortement impactée par l’évolution de la conjoncture économique et les vagues de départs en retraite.
Pyramide des âges des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEUnité : nombre de salariés (y compris apprentis)
Source ; UCF au 15 mars 2008
Crise du début des années 90
Vague de recrutements suite àde nombreux départs à la retraite (2003 –Loi Fillon)
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment3 - Age des salariés des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
69
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDE par âge et fonctionSource : UCF au 15 mars 2008
Un personnel de production bien plus présent dans les tranches d’âge jusqu’à 35 ans.
Répartition des salariés du Bâtiment par âge et territoireSource : UCF au 15 mars 2008
Une situation locale qui ne s’écarte guère de celle observée ailleurs sauf sur la strate des moins de 25 ans.
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment3 - Age des salariés des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
IAC ETAM Ouvrier Ensemble
Petite Camargue Héraultaise 3% 17% 80% 100%Hérault 7% 16% 77% 100%Languedoc-Roussillon 6% 15% 79% 100%France 7% 17% 76% 100%
Répartition par nature d'emploi des salariés du Bâtiment (y compris apprentis) travaillant sur le
territoire de la MDE
70
MDE Petite Camargue Héraultaise
Une représentation des cadres bien plus faible qu’ailleurs, plus de 2 fois inférieure àcelle de l’Hérault.
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
L’âge moyen des cadres est de 46,1 ans.
Répartition par nature d’emploi des salariés (y compris apprentis)
travaillant sur le territoire de la MDE Source : UCF au 15 mars 2008
IAC3%
ETAM17%
Ouvrier80%
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
Age moyenPart des 55
ans & +Age moyen
Part des 55
ans & +Age moyen
Part des 55
ans & +Petite Camargue Héraultaise 46,1 28% 40,6 11% 34,5 7%Hérault 44,6 18% 40,2 11% 35,6 8%Languedoc-Roussillon 45,4 20% 40,5 12% 35,8 8%
France 44,6 20% 40,7 12% 36,2 8%
Ouvrier
Age moyen des salariés du Bâtiment (y compris apprentis travaillant sur le territoire de la MDE)
IAC ETAM
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
A - Les caractéristiques de l’emploi salarié dans les entreprises de Bâtiment4 - Part des salariés cadre des entreprises du Bâtiment du territoire de la MDE
Nombre d'ouvriers des entreprises du
Bâtiment
Part des ouvriers de produc/tous salariés
Age moyen des ouvriers des
entreprises du Bâtiment
Taux d'ouvriers entrants
Petite Camargue Héraultaise 1 154 80% 34,6 31%Hérault 13 032 77% 35,6 32%Languedoc-Roussillon 34 242 78% 35,8 30%France 821 965 76% 36,2 27%
71
MDE Petite Camargue Héraultaise
RepRepèèresres
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
Une présence de la population ouvrière plus ou moins affirmée selon la commune.
Densité communale des ouvriers des entreprises du Bâtiment sur la MDE
Source : UCF au 15 mars 2008
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment1 - Profil des ouvriers de production des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
Age moyen des
ouvriers
Part des
apprentis
Part des
femmes
Petite Camargue Héraultaise 34,6 8% 1%Hérault 35,6 7% 1%Languedoc-Roussillon 35,8 7% 1%France 36,2 6% 1%
Profil des ouvriers de la production ( y compris apprentis) travaillant dans une entreprise du
Bâtiment sur le territoire de la MDE
72
MDE Petite Camargue Héraultaise
Sur le territoire de la MDE, les ouvriers de production sont notoirement plus jeunes et moins qualifiés qu’ailleurs.
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) selon leur qualification*
* la qualification des ouvriers est établie en fonction des coefficients des conventions collectives : Ouvrier peu qualifiés : Bât (150-170) TP (100-110) ; ouvriers qualifiés : Bât (185-210) TP (125-140) ;
ouvriers très qualifiés : Bât (230-270) TP (165-180)
France
Languedoc-Rou.
Hérault
MDEF
42%
52%
53%
64%
34%
28%
26%
24%
23%
20%
21%
11%
Ouvriers peu qualifiés
Ouvriers qualifiés
Ouvriers très qualifiés
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment1 - Profil des ouvriers de production des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
Préparateur en démolition
Divers production Bâtiment
Charpentier
Couvreur
Carreleur
Chauffagiste
Plombier
Métallier
Menuisier
Plâtrier
Electricien
Peintre
Maçon
0
0
3
23
44
72
73
76
79
81
118
163
369
73
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition par métiers des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) travaillant sur le territoire de la MDE
Source : UCF au 15 mars 2008
34 % des ouvriers Bâtiment sur le territoire de la MDE sont des maçons,…
… pourcentage plus proche de celui France entière que de celui du Languedoc-Roussillon.
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
45,0%
Source : UCF 2008 y compris apprentis
MDEF
Languedoc-Rou.
France
Comparaison en fonction du territoire de la répartition par métiers des ouvriers du
Bâtiment (y compris apprentis) Source : UCF au 15 mars 2008
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment2 - Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE
74
MDE Petite Camargue Héraultaise
Age moyen des ouvriers du Bâtiment
Part des moins de 25
ans
Part des plus de 55 ans
Chauffagiste 31,2 31% 3%Électricien 32,0 33% 3%Plombier 32,7 33% 4%Couvreur 33,0 13% 4%Peintre 34,6 24% 8%Menuisier 35,0 16% 9%Maçon 35,3 25% 9%Charpentier 36,0 0% 0%Plâtrier 36,0 25% 7%Carreleur 37,9 20% 9%Métallier 39,2 17% 16%Préparateur en démolition NS NS NSDivers production Bâtiment NS NS NS
Des jeunes très présents sur le chauffage, l’électricité et la plomberie…
Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le territoire de la MDESource : UCF au 15 mars 2008
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
25%15%
9%
14%
11%
10%
6%
7%
2%
Maçons
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
24%16%
15%
16%
9%
5%
7%
5%
3%
Peintres
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
33%
19%
9%
11%
10%
8%
7%
2%
1%
Electriciens
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
25%12%
10%
6%
22%
7%
10%
7%
0%
Plâtriers
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
16%
22%
10%
20%
14%
6%
3%
8%
1%
Menuisiers
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
17%
18%
11%
9%
3%
14%
12%
9%
7%
Métalliers
Source : UCF au 15 mars 2008
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment2 - Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE
75
MDE Petite Camargue Héraultaise
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
33%
21%
11%
3%
11%
8%
10%
3%
1%
Plombiers
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
31%19%
17%
17%
6%
6%
3%
1%
1%
Chauffagistes
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
20%
9%
11%
9%
16%
18%
7%
7%
2%
Carreleurs
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
13%
30%
13%
17%
22%
0%
0%
4%
0%
Couvreurs
0% 10% 20% 30%
Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
de 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
0%
0%
33%
33%
33%
0%
0%
0%
0%
Charpentiers
Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le territoire de la MDESource : UCF au 15 mars 2008
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment2 - Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE
76
MDE Petite Camargue Héraultaise
Certains métiers sont plus jeunes et mieux qualifiés.…
-
Maçon
PeintreElectricien
Plâtrier
Menuisier
Métallier
Plombier
Chauffagiste
Carreleur
Couvreur
Charpentier
23%
33%
43%
30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
Moyenne d'âges des ouvriers
% d'ouvriersqualifiés et très qualifiésOuvriers jeunes
qualifiés
Ouvriers plus âgés qualifiés
Ouvriers jeunes moins qualifiés
Ouvriers plus âges moins qualifiés
-
% d’ouvriers qualifiés et très qualifiés
Moyenne d’âge des ouvriers
-
+
+
Moyenne tous métiers de la production du Bâtiment sur le territoire de la MDEF ; âge moyen : 34,6 ans ; 36% d’ouvriers qualifiés et très qualifiés
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment2 - Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE
77
MDE Petite Camargue Héraultaise
Présence des ouvriers par métiers du Bâtiment exercés selon l’activité de l’entreprise…
Lecture : 85,6% des maçons travaillent dans une entreprise de gros-œuvre, 75% des carreleurs travaillent dans une entreprise d’aménagement finitions et 25% dans une entreprise de gros-œuvre.
Gros-œuvre Bois MétalÉquipement technique
Aménagt,
finition
Travaux-Publics
AutresEnsemble
des activités
Maçon 85,6% 0,3% 1,1% 5,4% 3,5% 4,1% - 100%
Peintre 8,6% - - 30,1% 61,3% - - 100%
Électricien 0,8% - - 99,2% - - - 100%
Plâtrier 1,2% 9,9% - 9,9% 79,0% - - 100%
Menuisier 5,1% 54,4% 38,0% - 2,5% - - 100%
Métallier - 7,9% 72,4% 6,6% 9,2% 3,9% - 100%
Plombier 5,5% - 1,4% 93,2% - - - 100%
Chauffagiste 1,4% - - 98,6% - - - 100%
Carreleur 25,0% - - - 75,0% - - 100%
Couvreur 8,7% - - 73,9% 17,4% - - 100%
Charpentier - 66,7% 33,3% - - - - 100%
Divers production Bâtiment - - - - - - - 0%
Préparateur en démolition - - - - - - - 0%
Ensemble ouvriers Bâtiment 32,2% 5,4% 8,3% 32,2% 20,3% 1,6% 0,0% 100%
Répartition des ouvriers de production du Bâtiment
(y compris apprentis) par activité de l'entreprise et par métier
Gros-œuvre Bois MétalÉquipement
techniqueAménagt, finition
Ensemble
des
entreprises
Carreleur 3,0% - - - 14,2% 3,8%
Charpentier - 3,2% 1,0% - - 0,3%
Chauffagiste 0,3% - - 18,1% - 6,2%
Couvreur 0,5% - - 4,3% 1,7% 2,0%
Divers production Bâtiment - - - - - -
Électricien 0,3% - - 29,8% - 10,2%
Maçon 84,9% 1,6% 4,2% 5,1% 5,6% 30,7%
Menuisier 1,1% 69,4% 31,3% - 0,9% 6,8%
Métallier - 9,7% 57,3% 1,3% 3,0% 6,3%
Peintre 3,8% - - 12,5% 43,1% 14,1%
Plâtrier 0,3% 12,9% - 2,0% 27,6% 7,0%
Plombier 1,1% - 1,0% 17,3% - 6,3%
Préparateur en démolition - - - - - -
Métiers production TP 0,3% - 1,0% 0,3% - 0,3%
Autres métiers production BTP 4,6% 3,2% 4,2% 9,2% 3,9% 5,9%
Ensemble ouvriers Bâtiment 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
Répartition des ouvriers de production du Bâtiment (y compris apprentis)
par métier et activité de l'entreprise sur le territoire de la MDE
Lecture : 43,1% des ouvriers d’une entreprise d’aménagement finitions sont des peintres, 14,2% sont des carreleurs, 27,6% sont des plâtriers et 84,9% des ouvriers des entreprises de gros-œuvre sont des maçons.
Source : UCF au 15/03/2008y compris apprentis
Source : UCF au 15/03/200
y compris apprentis
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment2 - Métiers Bâtiment présents sur le territoire de la MDE
78
MDE Petite Camargue Héraultaise
L’âge des ouvriers de production est comparable sur les différents territoires…
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%Moins de 25 ans
de 25 à 29 ans
de 30 à 34 ans
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ansde 45 à 49 ans
de 50 à 54 ans
de 55 à 59 ans
60 ans et plus
MDEF
Hérault
Languedoc-Rou.
France
Répartition des ouvriers du Bâtiment par âge et territoireSource : UCF au 15 mars 2008
Le taux de départ en retraite* est plus faible sur le territoire de la MDE qu’ailleurs, quel que soit le niveau géographique.
Age moyenPart des ouvriers de 55 ans et +
Taux de départ en retraite *
Petite Camargue Héraultaise 34,6 7,3% 6%Hérault 35,6 7,8% 7%Languedoc-Roussillon 35,8 7,7% 7%France 36,2 8,0% 8%
Taux de départ en retraite des ouvriers (y compris apprentis des etreprises de Bâtiment d'ici à 2014)
* Taux de départ en retraite : rapport entre le nombre estimé de départs à la retraite et le contingent des ouvriers au 15 mars 2008.
Source : UCF au 15/03/2008
y compris apprentis
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment3 – Part des ouvriers de production partant à la retraite d’ici à 2014
Age moyenPart des
moins de 25 ans
Part des ouvriers
qualifiés et très qualifiés
Petite Camargue Héraultaise 31,0 40% 23,5%Hérault 32,0 34% 32,8%Languedoc-Roussillon 31,9 34% 33,5%France 31,0 38% 40,2%
Age moyen des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment (y compris apprentis) sur le territoire de la MDE
Nombre d'ouvriers
Nombre d'ouvriers entrants
Taux d'ouvriers entrants
% femmes
Petite Camargue Héraultaise 1 154 353 31% 0,3%
Hérault 13 032 4 210 32% 1,2%
Languedoc-Roussillon 34 242 10 398 30% 1,5%
France 821 965 224 985 27% 1,9%
Taux d'ouvriers entrants dans les entreprises de Bâtiment (y compris apprentis)
79
MDE Petite Camargue Héraultaise
353 ouvriers de la production sont entrés dans les entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE…
Les ouvriers entrants dans les entreprises de Bâtiment sur le territoire de la MDE sont plus jeunes et moins qualifiés qu’en Languedoc-Roussillon…
Source : UCF au 15 mars 2008
Répartition des ouvriers (y compris apprentis ) entrants dans les entreprises
du Bâtiment selon leur qualificationSource : UCF au 15 mars 2008
Source : UCF au 15/03/2008
y compris apprentis
France
Languedoc-Rou.
Hérault
MDEF
60%
67%
67%
76%
28%
23%
21%
20%
12%
11%
12%
3%
Ouvriers peu qualifiés Ouvriers qualifiés Ouvriers très qualifiés
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment4 - Caractéristique des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment de la MDE
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
45,0%
MDEF
Languedoc-Rou.
France
80
MDE Petite Camargue Héraultaise
Des peintres relativement plus nombreux qu’ailleurs à entrer dans les entreprises de Bâtiment .
Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis ) entrants par territoire et métiers
Source : UCF au 15 mars 2008
Rapport entre les ouvriers entrants dans chacune des spécialités du
Bâtiment (y compris apprentis) et les effectifs en place sur ces spécialités
Source : UCF au 15 mars 2008
Note : sont considérés ici, les ouvriers des métiers du Bâtiment, quelle que soit l’activité de l’entreprise (bâtiment, travaux publics ou autres).
Charpentier
Electricien
Métallier
Carreleur
Menuisier
Plâtrier
Plombier
Chauffagiste
Maçon
Peintre
Couvreur
0%
17%
20%
23%
25%
27%
30%
31%
32%
35%
48%
Des entreprises d’équipement technique plus accueillantes qu’ailleurs.
Gros-œuvre Bois MétalÉquipement technique
Aménagt, finition
Travaux-Publics
AutresEnsemble
des
activités
Petite Camargue Héraultaise 37% 5% 6% 30% 22% 0% 0% 100%Hérault 43% 7% 6% 25% 19% 1% 0% 100%Languedoc-Roussillon 43% 7% 5% 24% 18% 2% 0% 100%France 33% 12% 4% 27% 21% 2% 1% 100%
Répartition des ouvriers de production du Bâtiment entrants (y compris apprentis) par activité de l'entreprise sur le territoire de la MDE
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
B - Les caractéristiques de l’emploi ouvrier dans les entreprises de Bâtiment4 - Caractéristique des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment de la MDE
ECO Artisan® : marque déposée par la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et destinée aux entreprises artisanales du bâtiment qui ont fait le choix de s’impliquer dans l'amélioration de la performance énergétique des logements. La marque est délivrée par QUALIBAT, choisi comme organisme gestionnaire et attribuée pour 3 ans renouvelables aux artisans qui s’engagent à respecter l'intégralité des ≪engagements qualité≫ figurant dans le référentiel de la marque. Un ECO Artisan doit notamment disposer de toutes les assurances professionnelles nécessaires en cours de validité, s’engager à utiliser un logiciel professionnel pour la réalisation de l'évaluation thermique des logements, conseiller des solutions performantes qui répondent aux attentes de sa clientèle. Il aura été au préalable soumis à un examen d’évaluation (QCM) de ses compétences dans le domaine de la performance énergétique. Des audits sur chantier et en entreprise sont périodiquement réalisés afin de vérifier le respect des engagements de l’ECO Artisan. Cette marque a été officiellement lancée le 17 avril 2009 par une convention signée entre le MEEDDM et la CAPEB.
Pro de la Performance Énergétique® : marque déposée par la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et destinée à accompagner les professionnels adhérents à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement. Pour bénéficier de l’usage de cette marque, l’entreprise doit avoir signé la charte ≪Bâtir avec l’environnement≫, lancée en octobre 2008 par la Fédération auprès de ses adhérents, justifier d’une qualification professionnelle assortie d’une mention ≪économie d'énergie≫ ou d’une certification ≪rénovation énergétique », attribuées par les organismes Qualibat ou Qualifelec (association technique et professionnelle de qualification des entreprises d'électricité). Cette marque officiellement lancée le 4 novembre 2009 par une convention signée entre le MEEDDM, l’ADEME et la FFB, est gérée par QUALIBAT depuis le 1er octobre 2010.
QUALIBAT : organisme certificateur indépendant créé en 1949, spécialisé dans le bâtiment et accrédité par le COFRAC (Comité Français d'Accréditation). Cet organisme a développé plusieurs nouvelles certifications métiers liées aux EnR ; elles concernent la rénovation énergétique, les installations photovoltaïques, les installations solaires thermiques, les installations géothermiques et les installations thermiques bois énergie. Sont, par ailleurs, prévues des qualifications ≪Étanchéité à l’air≫ et ≪Murs végétalisés≫. A noter qu’une mention ≪économie d'énergie≫ peut désormais être attribuée aux entreprises qualifiées ayant formé au moins 10 % de leur personnell aux modules FEE Bat. Enfin, une nouvelle certification ≪Rénovateur global≫ est annoncée pour fin 2010.
Qualit’ENR : Association fondée en 2006, regroupant les principaux installateurs d’énergies renouvelables pour promouvoir la qualité d’installation des systèmes à énergie renouvelable. Elle gère 4 appellations (labels) : Quali’Sol(pour l’eau chaude solaire et chauffage solaire), Quali’PV (pour électricité solaire), Quali’Bois (pour chauffage Bois Énergie) et Quali’PAC (Chauffage aérothermie et géothermie). Pour obtenir ces appellations, l’entreprise doit avoir installé précédemment l’un des équipements concernés (chaudière bois, pompe à chaleur,….) ; réaliser une formation agréée par Qualit’ENR ; effectuer une VAE ou une formation d’au moins 350h dans les métiers considérés et réussir un questionnaire de validation organisé par Qualit’ENR.
81
MDE Petite Camargue Héraultaise
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
C - Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment1 - Point sur les labels et certifications des professionnels du Bâtiment
Le territoire de la Petite Camargue Héraultaise localise près d’une quarantaine de titulaires d’appellation Qualit’Enr soit plus de 10% du contingent de l’Hérault lequel représente à lui seul près de 40 % du contingent du Languedoc-Roussillon. Sur 11 des 20 communes du territoire œuvre, au moins, une de ces entreprises. L’offre de service est plus développée sur l’appellation Quali’PV avec près de 12% du total des entreprises héraultaises. A l’inverse, le territoire ne compte aucune entreprise titulaire de l’appellation Quali’Bois.
Le territoire de la Petite Camargue Héraultaise localise près d’une quarantaine de titulaires d’appellation Qualit’Enr soit plus de 10% du contingent de l’Hérault lequel représente à lui seul près de 40 % du contingent du Languedoc-Roussillon. Sur 11 des 20 communes du territoire œuvre, au moins, une de ces entreprises. L’offre de service est plus développée sur l’appellation Quali’PV avec près de 12% du total des entreprises héraultaises. A l’inverse, le territoire ne compte aucune entreprise titulaire de l’appellation Quali’Bois.
Aude 10%
Gard26%
Lozère 4%
Pyrénées Orientales
21%
Hérault39%
Répartition départementale des entreprises titulaires d’une appellation Quali’EnrSource : Qualit’Enr situation novembre 2010
82
MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre d'entreprises
MDE Petite Camargue Héraultaise
HéraultLanguedoc-Roussillon
17 179 487
20 159 392
0 7 33
1 19 36
38 364 948
Candillargues 1
Lansargues 2 1
Lunel 3 5
Lunel-Viel 2 1
Marsillargues 1
Mauguio 2 6 1
Mudaison 1 1
Saint Aunes 2 2
Saint Christol 1
Verargues 2 1
Villetelle 2 1
Total 17 20 0 1
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
C - Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment2 - Recensement des entreprises labellisées et/ou certifiées
L’Hérault compte plus de 700 entreprises possédant la qualification Qualibat.Environ 10 % se situent sur le territoire de la MDE.
L’Hérault compte plus de 700 entreprises possédant la qualification Qualibat.Environ 10 % se situent sur le territoire de la MDE.
Aude 13%
Gard27%
Hérault33%
Lozère 9%
Pyrénées Orientales
18%
Répartition départementale des entreprises titulaires d’une appellation QualiBatSource : QualiBat situation novembre 2010
Hormis les entreprises qualifiées Qualit Enr, le territoire de la MDE peut également s’appuyer sur 7 entreprises qualifiées Qualifelec, organisme français de qualification des entreprises d’équipement électrique créé en 1955 et agissant sous tutelle de l’État.
Hormis les entreprises qualifiées Qualit Enr, le territoire de la MDE peut également s’appuyer sur 7 entreprises qualifiées Qualifelec, organisme français de qualification des entreprises d’équipement électrique créé en 1955 et agissant sous tutelle de l’État.
Lunel 1Mauguio 3Mudaison 1Palavas les flots 1Saint Aunes 1
Total 7
83
MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre d’équivalents temps plein sur les métiers du Bâtiment de l’Hérault
Source : DARES, Ministère du travail, de la solidaritéet de la fonction publique
Au-delà des effets conjoncturels, les effectifs d’équivalents temps plein (ETP) mobilisés par les entreprises de bâtiment s’accroît tendanciellement sur la longue période.
Le recours au travail temporaire est plus affirmé sur le gros-œuvre que sur le second-œuvre.
Une population d’intérimaires qui, selon les trimestres, peut équivaloir à plus de 10% des effectifs salariés permanents du Bâtiment de l’Hérault.
Un poids de l’Hérault au regard du nombre d’intérimaires Bâtiment mobilisés de près de 15 % supérieur au poids démographique du département au sein de la région.
Au-delà des effets conjoncturels, les effectifs d’équivalents temps plein (ETP) mobilisés par les entreprises de bâtiment s’accroît tendanciellement sur la longue période.
Le recours au travail temporaire est plus affirmé sur le gros-œuvre que sur le second-œuvre.
Une population d’intérimaires qui, selon les trimestres, peut équivaloir à plus de 10% des effectifs salariés permanents du Bâtiment de l’Hérault.
Un poids de l’Hérault au regard du nombre d’intérimaires Bâtiment mobilisés de près de 15 % supérieur au poids démographique du département au sein de la région.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
1 T 95
4 T 95
3 T 96
2 T 97
1 T 98
4 T 98
3 T 99
2 T 00
1 T 01
4T 01
3T 02
2T 03
1T 04
4T 04
3T 05
2T 06
1T 07
4T 07
3T 08
2T 09
1T 10
Gros-œuvre Second-œuvre
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 T 95
1 T 96
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1 T 99
1 T 00
1 T 01
1T 02
1T 03
1T 04
1T 05
1T 06
1T 07
1T 08
1T 09
1T 10
Moyenne mobile 4 trimestres
Gros-œuvre
Second-œuvre
Hérault 1 191 941Languedoc-Roussillon 1 990 1 906France 33 637 51 271
Aude7%
Gard 21%
Hérault54%
Lozère0%
Pyrénées Orientales
18%
Répartition du nombre d’ETP par corps d’état du Bâtiment de l’HéraultSource : DARES, Ministère du travail, de la solidarité
et de la fonction publique
Répartition départementale des ETP du Bâtiment au 30/06/2010
Source : DARES, Ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique
D - Le travail intérimaire
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
L’intérim, variable d’ajustement de moins en moins temporaire…
84
MDE Petite Camargue Héraultaise
L’enquête annuelle des Besoins en Main-d'œuvre (BMO) est une initiative de Pôle emploi, réalisée avec l’ensemble des directions régionales et le concours du CREDOC. Cette enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements.
L’enquête BMO 2010 a été réalisée en décembre 2009 dans les 22 régions métropolitaines et les 4 départements d’outre-mer.
Sur le bassin d’emploi de Lunel, 18,6 % des établissements envisagent de recruter en 2010. Cette part de recruteurs potentiels est moins importante qu’au niveau régional (21%) ou national (19,7 %). Les secteurs d’activité en lien avec l’agriculture constituent le premier pôle de recrutement local. Il s’agit en l’occurrence exclusivement d’emplois saisonniers.
En 2010, le nombre de projets de recrutement sur le bassin d'emploi de Lunel s'élève à 2 128, dont àpeine 22% concernent des postes permanents (supérieurs à 6 mois). Cette proportion est très en deçà de celle observée tant au niveau départemental (53 %) et régional (43 %) que national (63 %). Sur le bassin d’emploi, les difficultés de recrutements affectent plus de 37 % des intentions d’embauche. Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne départementale et régionale (35 %).
Sur les métiers du secteur du bâtiment, les projets de recrutement sont en nombre limité. Au demeurant, ils concernent exclusivement des emplois permanents. Les difficultés de recrutements sont évoquées dans un projet de recrutement sur deux. Cette part, proche de celle observée au plan national, apparaît toutefois près de 10% supérieure à celle de l’Hérault ou de la région.
Sur le bassin d’emploi de Lunel, 18,6 % des établissements envisagent de recruter en 2010. Cette part de recruteurs potentiels est moins importante qu’au niveau régional (21%) ou national (19,7 %). Les secteurs d’activité en lien avec l’agriculture constituent le premier pôle de recrutement local. Il s’agit en l’occurrence exclusivement d’emplois saisonniers.
En 2010, le nombre de projets de recrutement sur le bassin d'emploi de Lunel s'élève à 2 128, dont àpeine 22% concernent des postes permanents (supérieurs à 6 mois). Cette proportion est très en deçà de celle observée tant au niveau départemental (53 %) et régional (43 %) que national (63 %). Sur le bassin d’emploi, les difficultés de recrutements affectent plus de 37 % des intentions d’embauche. Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne départementale et régionale (35 %).
Sur les métiers du secteur du bâtiment, les projets de recrutement sont en nombre limité. Au demeurant, ils concernent exclusivement des emplois permanents. Les difficultés de recrutements sont évoquées dans un projet de recrutement sur deux. Cette part, proche de celle observée au plan national, apparaît toutefois près de 10% supérieure à celle de l’Hérault ou de la région.
Les recrutements envisagés en 2010Source : Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010 – Pôle emploi
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Projets de recrutement tous secteurs d'activité
2 128 36 897 91 776 1 693 347
dont "permanents" 466 21,9% 19 513 52,9% 39 188 42,7% 1 058 775 62,5%
dont "difficiles" 796 37,4% 13 262 35,9% 32 397 35,3% 675 621 39,9%
Projets de recrutement dans le secteur du BTP
43 2 263 5 073 116 619
dont "permanents" 43 100,0% 2 058 90,9% 4 418 87,1% 105 184 90,2%
dont "difficiles" 22 51,2% 918 40,6% 2 103 41,5% 61 646 52,9%
Projets BTP/ Projets totaux 2,0% 6,1% 5,5% 6,9%
FranceBassin d'emploi de Lunel Hérault Languedoc-Roussillon
L’enquête BMO est fondée sur un découpage par bassin d’emploi. Propres au bassin d’emploi de Lunel, les informations présentées ne reflètent donc qu’une partie de la réalité du territoire de la MDE.
L’enquête BMO est fondée sur un découpage par bassin d’emploi. Propres au bassin d’emploi de Lunel, les informations présentées ne reflètent donc qu’une partie de la réalité du territoire de la MDE.
E - Les besoins de recrutement des entreprises avec salariés(s)
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
85
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les perspectives d’embauche pour 2010 dans le secteur du BTP représentent 2 % de l’ensemble des projets de recrutement sur le Bassin d’emploi de Lunel (soit 43 projets), pourcentage très inférieur à ceux observés ailleurs, quelle que soit la référence géographique.
Le secteur du gros-œuvre du bâtiment envisage le plus de recrutements en 2010 au niveau du Bassin d’emploi alors que cette activité est devancée par le second-œuvre et les travaux publics dans le département de l’Hérault.
Sur le Bassin d’emploi, le gros-œuvre est la seule activitédu secteur de la construction sur laquelle sont repérées des difficultés de recrutement.
Aucun des projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le Bassin d’emploi de Lunel ne présente de caractère saisonnier contrairement au constat fait dans l’Hérault et la région.
Les perspectives d’embauche pour 2010 dans le secteur du BTP représentent 2 % de l’ensemble des projets de recrutement sur le Bassin d’emploi de Lunel (soit 43 projets), pourcentage très inférieur à ceux observés ailleurs, quelle que soit la référence géographique.
Le secteur du gros-œuvre du bâtiment envisage le plus de recrutements en 2010 au niveau du Bassin d’emploi alors que cette activité est devancée par le second-œuvre et les travaux publics dans le département de l’Hérault.
Sur le Bassin d’emploi, le gros-œuvre est la seule activitédu secteur de la construction sur laquelle sont repérées des difficultés de recrutement.
Aucun des projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le Bassin d’emploi de Lunel ne présente de caractère saisonnier contrairement au constat fait dans l’Hérault et la région.
Les projets de recrutement en 2010 dans le secteur du BTPSource : Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010 – Pôle emploi
Projets de recrutement ouvrier dans le secteur du BTP du bassin d’emploi de Lunel
Source : Enquête BMO 2010 – Pôle emploi
ProjetsDont jugés difficiles
Dont saisonniers
ProjetDont jugés difficiles
Dont saisonniers
ProjetDont jugés difficiles
Dont saisonniers
Ouvriers travaux Publics 10 0% 0% 579 47% 7% 956 44% 13%
Ouvriers Gros-œuvre 28 79% 0% 567 37% 12% 1 641 37% 15%
Ouvriers Second-œuvre 5 0% 0% 795 38% 8% 1 875 44% 15%
Études 0 0% 0% 160 34% 2% 286 40% 2%
Encadrement 0 0% 0% 162 39% 5% 315 42% 3%
Bassin d'emploi de Lunel Hérault Languedoc-Roussillon
Gros- œuvre65%
Travaux Publics23%
Second-œuvre12%
-20%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
-10% 0% 10% 20% 30%
Moyenne départementaleMaçons
Charpentiers bois
Ouvriers qualifiés des TP
Menuisiers
Conducteurs d'engins
Difficulté à pourvoir
Emplois saisonniers
-20%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
120%
-10% 0% 10% 20% 30%
Moyenne départementaleMaçons
Charpentiers bois
Ouvriers qualifiés des TP
Menuisiers
Conducteurs d'engins
Difficulté à pourvoir
Emplois saisonniers
Difficulté à pourvoir
Emplois saisonniers
RepRepèèresres
E - Les besoins de recrutement des entreprises avec salariés(s)
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
Un marché du travail du secteur de la construction plutôt moins tendu qu’ailleurs.
Le territoire de la Petite Camargue Héraultaise localise 679 demandeurs d’emploi issus des entreprises de construction soit 8% du total de l’Hérault. La part du BTP dans le total des secteurs y est plus faible que dans le reste de la région. Forte lors de l’exercice précédent, la croissance annuelle du contingent de demandeurs est bien plus contenue que dans l’espace du Languedoc Roussillon.
Un marché du travail du secteur de la construction plutôt moins tendu qu’ailleurs.
Le territoire de la Petite Camargue Héraultaise localise 679 demandeurs d’emploi issus des entreprises de construction soit 8% du total de l’Hérault. La part du BTP dans le total des secteurs y est plus faible que dans le reste de la région. Forte lors de l’exercice précédent, la croissance annuelle du contingent de demandeurs est bien plus contenue que dans l’espace du Languedoc Roussillon.
86
MDE Petite Camargue Héraultaise
RepRepèèresres
Évolution du nombre de DEFM issus d’une entreprise de construction sur le territoire de la MDE
Unité : nombre de DEFM – Source DARES
Évolution au mois de janvier du nombre de DEFMUnité : nombre de DEFM au 31 janvier – Source DARES
Évolution du nombre de DEFM base 100 janvier 2000
Unité : nombre de DEFM – Source DARES
DEFM: Demandeurs d’emploi en fin de mois : sont considérés ici les demandeurs d’emploi en fin de mois des catégories A, B et C, c’est-à-dire les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ou ayant une activité réduite, dont le précédent employeur était une entreprise appartenant au secteur Construction.
Nb DEFM issus des entreprises de construction
Poids/à l'échelon géo. supérieur
Part Construction / tous secteurs
Evolution août 2010 / août2009
Petite Camargue Héraultaise 679 8% 9% +2,7%Hérault 8 528 45% 10% +8,1%Languedoc-Roussillon 18 924 6% 10% +8,2%France 297 678 8% +10,7%
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
F - Le marché du travail1 - Évolution du nombre de demandeurs d’emploi issus des entreprises de construction
87
MDEF Petite Camargue Héraultaise
760 personnes domiciliées sur l’une des communes du territoire de la Petite Camargue Héraultaise recherchent un emploi dans l’une des spécialités du BTP.
Sans surprise, c’est sur Lunel que les personnes en recherche d’emploi sont les plus nombreuses.
760 personnes domiciliées sur l’une des communes du territoire de la Petite Camargue Héraultaise recherchent un emploi dans l’une des spécialités du BTP.
Sans surprise, c’est sur Lunel que les personnes en recherche d’emploi sont les plus nombreuses.
RepRepèèresres Nb DEFM recherchant un métierBTP
Poids/à l'échelon géo. supérieur
Part des DEFM de moins de 25
ans
Part des DEFM qualifiés
Part des DEFM inscrits depuis moins d'un an
Petite Camargue Héraultaise 760 8% 20% 83% 64%Hérault 9 767 45% 18% 82% 65%Languedoc-Roussillon 21 854 6% 19% 81% 67%France 356 583 21% 81% 68%
DEFM: Demandeurs d’emploi en fin de mois : sont considérés ici les demandeurs d’emploi en fin de mois des catégories A, B et C, c’est-à-dire les demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ou ayant une activité réduite, dont le précédent employeur était une entreprise appartenant au secteur Construction.
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
F - Le marché du travail2 - Profil des demandeurs d’emploi recherchant un métier BTP sur le territoire de la MDE
88
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition des DEFM recherchant un métier BTP par sexeUnité : nombre de DEFM – Source DARES à fin août 2010
Répartition des DEFM recherchant un métier BTP selon l’ancienneté de leur inscriptionUnité : nombre de DEFM – Source DARES à fin août 2010
Des demandeurs d’emploi plutôt plus jeunes ou plus vieux sur le territoire de la MDE qu’ailleurs. Un demandeur d’emploi sur 5 est âgé de moins de 25 ans, part supérieure à celle du reste du département. A l’opposé, 15% des candidats à un emploi ont plus de 50 ans. C’est davantage qu’ailleurs quel que soit le niveau géographique considéré. Marginale, la part des femmes apparaît toutefois plus élevée sur le territoire de la MDE que sur l’Hérault. A la différence d’ailleurs, moins de 3 demandeurs d’emploi sur 4 sont inscrits depuis moins d’un an.
Des demandeurs d’emploi plutôt plus jeunes ou plus vieux sur le territoire de la MDE qu’ailleurs. Un demandeur d’emploi sur 5 est âgé de moins de 25 ans, part supérieure à celle du reste du département. A l’opposé, 15% des candidats à un emploi ont plus de 50 ans. C’est davantage qu’ailleurs quel que soit le niveau géographique considéré. Marginale, la part des femmes apparaît toutefois plus élevée sur le territoire de la MDE que sur l’Hérault. A la différence d’ailleurs, moins de 3 demandeurs d’emploi sur 4 sont inscrits depuis moins d’un an.
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
F - Le marché du travail2 - Profil des demandeurs d’emploi recherchant un métier BTP sur le territoire de la MDE
Petite Camargue Héraultaise
HéraultLanguedoc-Roussillon
France
DEFM de moins de 25 ans 20% 18% 19% 21%DEFM de 25 à 34 ans 30% 31% 30% 30%DEFM de 35 à 49 ans 36% 37% 37% 35%DEFM de 50 ans et plus 15% 14% 14% 14%
Répartition par âge des DEFM recherchant un métier BTP
Répartition des DEFM en fonction des 15 métiers BTP les plus recherchésUnité : nombre de DEFM – Source DARES à fin août 2010
Préparation du gros-œuvre et des travaux publics et maçonnerie en tête des demandes.
Ces 2 activités intéressent près de 3 demandeurs sur 10. Cette prédominance est toutefois moins affirmée qu’en Languedoc-Roussillon.
Électricité et installations d’équipements sanitaires et thermiques sont des activités convoitées par près d’1 demandeur d’emploi sur 6.
Contrairement à ce que l’on observe sur la population salariée, la part des effectifs non qualifiés apparaît sur le territoire de la MDE en léger retrait par rapport à ce qui est observé sur le reste de l’Hérault ou de la région.
Préparation du gros-œuvre et des travaux publics et maçonnerie en tête des demandes.
Ces 2 activités intéressent près de 3 demandeurs sur 10. Cette prédominance est toutefois moins affirmée qu’en Languedoc-Roussillon.
Électricité et installations d’équipements sanitaires et thermiques sont des activités convoitées par près d’1 demandeur d’emploi sur 6.
Contrairement à ce que l’on observe sur la population salariée, la part des effectifs non qualifiés apparaît sur le territoire de la MDE en léger retrait par rapport à ce qui est observé sur le reste de l’Hérault ou de la région.
89
MDE Petite Camargue Héraultaise
Source DARES à fin août 2010
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
F - Le marché du travail2 - Profil des demandeurs d’emploi recherchant un métier BTP sur le territoire de la MDE
Petite Camargue Héraultaise
HéraultLanguedoc-Roussillon
France
Manœuvres et employés non qualifiés 17% 19% 19% 18%Ouvriers spécialisés et qualifiés 63% 60% 61% 61%Employés, techniciens, agents de maîtrise 17% 18% 18% 18%Ingénieurs et cadres 4% 2% 2% 3%
Répartition par qualification des DEFM recherchant un métier BTP
Part des entreprises maîtrisant les compétences parmi celles souhaitant se développer sur les domaines techniques
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
90
MDE Petite Camargue Héraultaise
En moyenne, 79% des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) affirment maîtriser les compétences techniques sur lesquelles elles souhaitent se développer.
Seuls 20% des entreprises désireuses de se développer sur une activité en lien avec le petit éolien en ont actuellement les compétences. Sur 8 activités, 100% des entreprises se jugent compétentes pour intervenir.
En moyenne, 79% des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) affirment maîtriser les compétences techniques sur lesquelles elles souhaitent se développer.
Seuls 20% des entreprises désireuses de se développer sur une activité en lien avec le petit éolien en ont actuellement les compétences. Sur 8 activités, 100% des entreprises se jugent compétentes pour intervenir.
G - Compétences maîtrisées par les entreprises avec salariés
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
91
MDE Petite Camargue Héraultaise
Part des entreprises maîtrisant les compétences parmi celles souhaitant se
développer sur les domaines réglementairesSource : Enquête CERBTPLR - 10/2010
En moyenne, légèrement plus des ¾ des entreprises avec salarié(s) maîtrisent les compétences réglementaires sur lesquelles elles souhaitent se développer.
La part la moins élevée se trouve sur le volet relatif à la réglementation thermique.
En moyenne, légèrement plus des ¾ des entreprises avec salarié(s) maîtrisent les compétences réglementaires sur lesquelles elles souhaitent se développer.
La part la moins élevée se trouve sur le volet relatif à la réglementation thermique.
Part des entreprises maîtrisant les compétences parmi celles souhaitant se développer sur les domaines transversaux
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
En moyenne, 3 entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur 4 affirment maîtriser les compétences transversales sur lesquelles elles souhaitent se développer.
Bien que plus de la moitié des entreprises affirment être compétentes sur ce volet, l’approche globale du Bâti en construction neuve est l’aptitude la moins bien maîtrisée. A l’opposé, 89% des entreprises s’estiment armées pour développer leur activité en bâtissant une offre commerciale en amélioration et performance énergétique.
En moyenne, 3 entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur 4 affirment maîtriser les compétences transversales sur lesquelles elles souhaitent se développer.
Bien que plus de la moitié des entreprises affirment être compétentes sur ce volet, l’approche globale du Bâti en construction neuve est l’aptitude la moins bien maîtrisée. A l’opposé, 89% des entreprises s’estiment armées pour développer leur activité en bâtissant une offre commerciale en amélioration et performance énergétique.
74%
89%
86%
85%
79%
75%
74%
68%
67%
62%
60%
Moyenne
Bâtir une offre commerciale en amélioration etperformance énergétique
Outils d'évaluation des travaux d'économiesd'énergie
La coordination de chantier
Connaissance du bâti ancien
Conception et réalisation de bâtiments BBC
Approche globale des travaux de rénovation
Gestion, tri et recyclage des déchets de chantier
Informatique, utilisation d'internet
Dispositifs d'aide aux travaux : crédit d'impôt,éco-PTZ, éco-subventions, ...
Approche globale de l'enveloppe du bâti enconstruction neuve
78%
75%
74%
90%
Moyenne
Règlementationaccessibilité(adaptation auhandicap)
Règlementationthermique
Règlementationsécurité incendie
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
G - Compétences maîtrisées par les entreprises avec salariés
92
MDE Petite Camargue Héraultaise
55%33%
13%
oui
non
je ne sais pas
Pourcentage d’artisans seuls se jugeant prêts àœuvrer sur les marchés de la performance énergétique
Source : Enquête CERBTPLR - 10/2010
Plus de la moitié des artisans seuls se sentent prêts à répondre aux marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale …
… 46% ont un avis contraire ou ne se prononcent pas.
Les artisans les plus hésitants sont de loin ceux qui travaillent sur le créneau de l’aménagement finition métal et dans une moindre mesure dans le Gros œuvre. À l’inverse, les entreprises d’équipement techniques s’estiment armées pour conquérir ce marché.
Plus de la moitié des artisans seuls se sentent prêts à répondre aux marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale …
… 46% ont un avis contraire ou ne se prononcent pas.
Les artisans les plus hésitants sont de loin ceux qui travaillent sur le créneau de l’aménagement finition métal et dans une moindre mesure dans le Gros œuvre. À l’inverse, les entreprises d’équipement techniques s’estiment armées pour conquérir ce marché.
Vous sentez-vous prêt pour repondre aux marchés de travaux liés l'amelioration de
la performance énergétique ?Gros oeuvre
Equipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
oui 67% 85% 33% 39% 55%
non 33% 8% 17% 56% 33%
je ne sais pas 0% 8% 50% 6% 13%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Secteur
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
H - Aptitude des artisans seuls à œuvrer sur les marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale
93
MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre d’actifs sur le marché de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le
Bâtiment en 2009 sur le territoire de la MDESource : estimation CERBTPLR
Chiffre d’affaires et nombre d’actifs concernés par les marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le Bâtiment en 2009 sur le territoire de la MDE
Source : estimation CERBTPLR
CA total : 193 M€ 2 100 actifs2 100 actifs
305 actifs concernés par la construction neuve de bâtiments à performance énergétique et qualité environnementale et la rénovation énergétique.
Rénovation énergétique
16 millions d’euros
Construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale
13 millions d’euros
135 actifs concernés
170 actifs concernés
dont ENR
7 millions d’euros
75 actifs concernés
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
I - Traduction de l’impact en emploi des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
I - Traduction de l’impact en emploi des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Répartition des actifs par métier et par nature de travaux performance énergétique et qualité
environnementale sur le territoire de la MDE en 2009Source : estimation CERBTPLR
94
MDE Petite Camargue Héraultaise
95 actifs concernés
101 actifs concernés
110 actifs concernés
dont dont dont
Maçon 50 Electricien 28 Peintre 33
Plâtrier 9 Chauffagiste 22 Maçon 27
Metallier 8 Plombier 16 Menuisier 14
Menuisier 8 Maçon 12 Plâtrier 14
Peintre 8 Peintre 10 Carreleur 9
Travaux d'enveloppe "Performance énergétique et Qualité Environnementale
Travaux d'équipement technique "Performance énergétique et Qualité Environnementale
Travaux d'aménagement intérieur "Performance énergétique et Qualité Environnementale
Le métier de maçon est de loin le métier le plus concerné par la réalisation des travaux de performance énergétique et de qualité environnementale sur l’enveloppe des bâtiments : les maçons représentent près de 53 % des effectifs mobilisés pour ce type de travaux.
Pour la mise en place d’équipements techniques liés à la performance énergétique et la qualité environnementale, le métier d’électricien devance en terme d'effectifs celui de chauffagiste et de plombiers.
Enfin, les métiers de peintres et de maçons sont les plus concernés par les travaux d’aménagement intérieur des bâtiments en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale avec respectivement 30 % et 25 % des effectifs mobilisés pour effectuer ces travaux.
Le métier de maçon est de loin le métier le plus concerné par la réalisation des travaux de performance énergétique et de qualité environnementale sur l’enveloppe des bâtiments : les maçons représentent près de 53 % des effectifs mobilisés pour ce type de travaux.
Pour la mise en place d’équipements techniques liés à la performance énergétique et la qualité environnementale, le métier d’électricien devance en terme d'effectifs celui de chauffagiste et de plombiers.
Enfin, les métiers de peintres et de maçons sont les plus concernés par les travaux d’aménagement intérieur des bâtiments en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale avec respectivement 30 % et 25 % des effectifs mobilisés pour effectuer ces travaux.
95
MDE Petite Camargue Héraultaise
Source : Étude OREF octobre 2010
12 métiers en développement sur les ENR et la MdE en Languedoc-Roussillon
Chef de projet énergies renouvelables
Métier très polyvalent, à la base des projets dont il coordonne toutes les étapes techniques et règlementaires.
50 à 100 emplois en création à court terme (2012) dans les secteurs éoliens, photovoltaîque, biomasse.
Technicien de maintenance de parc éolien
Il planifie la maintenance préventive, réalise les réparations et la mise à jour des installations éoliennes.
Création de 20 à 30 emplois pérennes par an d'ici 2015.
Installateur de panneaux photovoltaîques
Il réalise des installations de panneaux photovoltaîques sur des toitures de toutes natures en respectant des consignes de sécurité strictes.
Une centaine de créations d'emplois par an à l'horizon 2015.
Technicien de raccordement au réseau électriqueIl réalise les branchements entre une installation et le réseau électrique local, installe le compteur et les équipements nécessaires, détecte les pannes.
Faible nombre de créations d'emplois, mais adaptation de compétences privilégiées pour des techniciens de pose.
Technico-commercial dans les secteurs des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie
Il analyse les besoins de clients professionnels ou individuels, présente et négocie des solutions techniques adaptées.
Entre 50 et 100 créations d'emplois par an, secteurs variés (ENR, négoce,bâtiment)
Technicien d'installations thermiques ENR
Il assure l'installation de systèmes de chauffage et de production d'énergie, en contrôle l'efficacité et assure les réparations.
80 créations d'emplois par an pour le solaire thermique et l'installation de chaudières bois.
Technicien de maintenace d'installations thermiques
Il garantit le bon fonctionnement d'installations thermiques, veille à l'efficacité des installations et assure les interventions de maintenance.
Rythme de création lié aux installations collectives : 20 à 30 par an.
Technicien de gestion d'installations énergétiques complexesIl gère des installations complexes comprenant des équipements électrotechniques, thermiques, pilotées par informatique afin d'optimiserla consommation d'énergie et le confort des usagers.
Métier en développement dans les collectivités.
Technicien de bureaux d'études thermiques
Il participe à la conception d'installations permettant de mieux gérer la production et la cosommation d'énergie dans le bâtiment.
50% des 160 créations d'emplois annuelles prévues dans le secteur des études, soit 80 créations annuelles.
Ingénieur bâtiment "process thermique"Il conçoit et dimensionne les installations thermiques, électriques, ENR et coordonne le travail des équipes d'études. Il peut travailler dans le secteur du bâtiment mais égalament en collectivités.
20% à 30% des 160 créations annuelles prévues dans le secteur des études, soit entre 30 et 50 créations de postes par an.
Technicien de diagnostic immobilierIl réalise les mesures nécessaires à l'établissement des diagnostics obligatoires dans le bâtiment. Il peut créer son entreprise s'il est titulaire d'in diplôme BAC+3.
15 à 25 embauches de salariés a minima par an, sur la base de la poursuite du rythme actuel.
Chargé d'affaires thermique, ENR/MDEChargé du développement commercial d'un secteur d'activité, il recherche les matériaux et solutions techniques adaptées, chiffre les affaires qui lui sont transmises et informe les professionnels.
Pas de chiffrage dans la partie prospective. Secteur négoce et entreprises spécialisées du bâtiment.
J - Focus sur les métiers impactés par les EnR
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
InfluencesInfluences
Besoin en formationBesoin en formation
Le secteur Bâtiment & EnR
Gisement des métiers ouvriers
PCH Hérault LR
Nombre d’ouvriers Bâtiment 1 154 13 032 34 242
Part ouvriers production / tous salariés.
80% 77% 78%
Âge moyen ouvriers Bâtiment 34,6 35,6 35,8
Taux d’ouvriers entrants 2008 31% 32% 30%
Taux départ à la retraite 6% 7% 7%
Part ouvriers qualifiés et très qualifiés
36% 47% 48%
Marchés Bâtiment & EnR
Marchés Bâtiment & EnR
Besoin en emploi
Besoin en emploi
Marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale
PCH
Nombre d’actifs performance énergétique et qualitéenvironnementale
305
Dont enveloppe (Gros œuvre, clos couvert) 95
Dont équipement technique 110
Dont aménagement intérieur 100
Part moyenne des entreprises maîtrisant les compétences techniques
79%
Part moyenne des entreprises maîtrisant les compétences réglementaires
78%
Part moyenne des entreprises maîtrisant les compétences transversales
74%
Salariés Bâtiment PCH Hérault LR
Effectifs 1 451 16 964 43 623
Âge moyen 35,9 36,9 37,1
Taux d’entrants 2008 28% 30% 28%
Travail intérimaire PCH Hérault LR
Nombre d’ETP (T2 2010) ND 2 132 3 896
Évolution sur un an ND +19,5% +11,6
Besoin de recrutement PCH Hérault LR
Projets recrutement BTP 2010 43 2 263 5 073
Dont projets difficiles 22 918 2 103
Dont permanents 43 2 058 4 418
Demandes emploi en fin de mois
PCH Hérault LR
Nombre de demandeurs Construction en 08/10
679 8 528 18 924
Évolution 08/10 – 08/09 +3% +8% +8%
Quali’ENR PCH Hérault LR
Nombre d’entreprises titulaires d’une appellationQualit’ENR
38 364 948
96
MDE Petite Camargue Héraultaise
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la MDE 2
010
SYNTHESE : De l’analyse des marchés de la Construction durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnR à l’horizon 2014
Un âge moyen des salariés des entreprises du Bâtiment plus faible sur le territoire de la MDE que sur le reste de l’Hérault ou de la région.
Un volume d’entrants conséquent qui assure le renouvellement de la main d’œuvre.
Une part des salariés âgés de moins de 25 ans bien supérieure à celle observée ailleurs, quel que soit le niveau géographique de référence (département, région, France), singulièrement au sein du personnel de production. Cette part des moins de 25 ans est particulièrement importante (>30%) sur les corps d’état techniques (plomberie, chauffage, électricité).
Un appareil de production labellisé Qualit’Enr Qualibat ou qualifelec bien structuré avec un nombre d’entreprises relativement plus étoffé qu’ailleurs en particulier sur le label Quali’PV.
Un marché du travail plutôt moins tendu qu’ailleurs avec une part du secteur de la construction plus faible que dans le reste de la région et un rythme de hausse du nombre d’inscrits 3 fois inférieur à celui observé sur l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon.
Près des 3/4 des entreprises avec salariés estimant maîtriser les compétences sur les domaines techniques et transversaux nécessaires pour œuvrer dans les domaines de la performance énergétique et de la qualitéenvironnementale.
Un âge moyen des salariés des entreprises du Bâtiment plus faible sur le territoire de la MDE que sur le reste de l’Hérault ou de la région.
Un volume d’entrants conséquent qui assure le renouvellement de la main d’œuvre.
Une part des salariés âgés de moins de 25 ans bien supérieure à celle observée ailleurs, quel que soit le niveau géographique de référence (département, région, France), singulièrement au sein du personnel de production. Cette part des moins de 25 ans est particulièrement importante (>30%) sur les corps d’état techniques (plomberie, chauffage, électricité).
Un appareil de production labellisé Qualit’Enr Qualibat ou qualifelec bien structuré avec un nombre d’entreprises relativement plus étoffé qu’ailleurs en particulier sur le label Quali’PV.
Un marché du travail plutôt moins tendu qu’ailleurs avec une part du secteur de la construction plus faible que dans le reste de la région et un rythme de hausse du nombre d’inscrits 3 fois inférieur à celui observé sur l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon.
Près des 3/4 des entreprises avec salariés estimant maîtriser les compétences sur les domaines techniques et transversaux nécessaires pour œuvrer dans les domaines de la performance énergétique et de la qualitéenvironnementale.
Un encadrement proportionnellement moins présent au sein des entreprises de Bâtiment occupant des salariés sur le territoire.
Un âge moyen des IAC plus élevé qu’explique la présence d’un contingent d’une population âgée de 55 ans et plus de 10% supérieure à celle de l’Hérault.
Un personnel de production composé à près de 2/3 par des ouvriers non qualifiés alors que cette part n’excède que légèrement 50% sur l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon. A l’inverse, les ouvriers très qualifiés représentent 11% des effectifs du personnel de production soit un pourcentage près de 2 fois inférieur à celui du reste du département.
Des perspectives d’embauche dans le secteur de la construction limitées et sans commune mesure avec le poids de cette activité au sein de l’économie locale.
Un renouvellement rapide de la main d’œuvre qui semble traduire une relative fragilité des emplois.
Une part d’entrants ouvriers non qualifiés plus forte qu’ailleurs et qui ne permet pas à court terme d’inverser le constat sur la faible qualification établi plus haut.
Une part de personnel féminin au sein des effectifs entrants en production 5 fois inférieure à celle du Languedoc-Roussillon, pourtant en retrait par rapport à la France entière.
Aucune entreprise labellisée Quali’Bois.
Une part de demandeurs d’emploi âgé de plus de 50 ans supérieure à celle observée ailleurs quel que soit le niveau géographique.
A peine 56% des artisans travaillant seuls prêts à œuvrer sur les marchés de la performance énergétique.
Un encadrement proportionnellement moins présent au sein des entreprises de Bâtiment occupant des salariés sur le territoire.
Un âge moyen des IAC plus élevé qu’explique la présence d’un contingent d’une population âgée de 55 ans et plus de 10% supérieure à celle de l’Hérault.
Un personnel de production composé à près de 2/3 par des ouvriers non qualifiés alors que cette part n’excède que légèrement 50% sur l’Hérault ou le Languedoc-Roussillon. A l’inverse, les ouvriers très qualifiés représentent 11% des effectifs du personnel de production soit un pourcentage près de 2 fois inférieur à celui du reste du département.
Des perspectives d’embauche dans le secteur de la construction limitées et sans commune mesure avec le poids de cette activité au sein de l’économie locale.
Un renouvellement rapide de la main d’œuvre qui semble traduire une relative fragilité des emplois.
Une part d’entrants ouvriers non qualifiés plus forte qu’ailleurs et qui ne permet pas à court terme d’inverser le constat sur la faible qualification établi plus haut.
Une part de personnel féminin au sein des effectifs entrants en production 5 fois inférieure à celle du Languedoc-Roussillon, pourtant en retrait par rapport à la France entière.
Aucune entreprise labellisée Quali’Bois.
Une part de demandeurs d’emploi âgé de plus de 50 ans supérieure à celle observée ailleurs quel que soit le niveau géographique.
A peine 56% des artisans travaillant seuls prêts à œuvrer sur les marchés de la performance énergétique.
III. Performance énergétique et qualité environnementale :un impact sur l’emploi dans le secteur du Bâtiment de la PCH
Synthèse
97
MDE Petite Camargue Héraultaise
98
MDE Petite Camargue Héraultaise
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise
99
MDE Petite Camargue Héraultaise
1 829 jeunes en formation initiale dans le BTP en 2008-2009 sur le territoire du Bassin d’emploi de Montpellier*, soit 71,6 % des effectifs en formation initiale de l’Hérault.
ApprentissageVoie
scolaireTotal Apprentissage
Voie scolaire
Total
Bassin d'emploi de Montpellier 1 094 735 1 829 85,1% 57,9% 71,6%Hérault 1 286 1 270 2 556 26,2% 16,0% 20,8%Languedoc-Roussillon 4 181 4 605 8 786 1,1% 0,7% 0,9%France 96 879 103 632 200 511
Effectif en formation initiale Poids/echelon géographique
Nombre de jeunes en formation initiale en 2008-2009 sur le territoire de la MDE par groupe de spécialités
Source: Rectorat, CCCA-BTP
Répartition par mode de formation des jeunes en formation initiale sur
le territoire de la MDESource: Rectorat, CCCA-BTP
3 groupes de spécialités concentrent plus de 60% des jeunes en formation initiale :
Électricien : 24 % Chauffagiste : 23 % Maçon : 17 %
3 groupes de spécialités concentrent plus de 60% des jeunes en formation initiale :
Électricien : 24 % Chauffagiste : 23 % Maçon : 17 %
1
55
66
105
121
136
190
302
412
441
Plâtrier
Carreleur
Etudes ettopographie
Menuisier
Peintre
Plombier
Métallier
Maçon
Chauffagiste
Electricien
Appentissage60%
Voie scolaire40%
Aucune formation dans les secteurs de la construction n’ayant été repérée sur le territoire des 20 communes composant la Petite Camargue Héraultaise, l’analyse est élargie au Bassin d’emploi de Montpellier. En marge du secteur de la construction, existe toutefois une formation en Bac pro 3 ans en électrotechnique, énergie, équipements communicants au Lycée professionnel Victor Hugo de Lunel avec une capacité d’accueil de 30 places.
Aucune formation dans les secteurs de la construction n’ayant été repérée sur le territoire des 20 communes composant la Petite Camargue Héraultaise, l’analyse est élargie au Bassin d’emploi de Montpellier. En marge du secteur de la construction, existe toutefois une formation en Bac pro 3 ans en électrotechnique, énergie, équipements communicants au Lycée professionnel Victor Hugo de Lunel avec une capacité d’accueil de 30 places.
RepRepèèresres
A - L’offre de formation initiale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
100
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition des effectifs des jeunes en formation initiale sur le Bassin d’emploi de Montpellier par mode de formation et niveau de diplôme
Unité : Nombre de jeunes formés – Source : Rectorat, CCCA-BTP
Répartition par niveau de diplôme des jeunes en formation initiale sur le territoire du Bassin
d’emploi de MontpellierSource: Rectorat, CCCA-BTP
Niveau V74%
Niveau IV23%
Niveau III3%
Les diplômes de niveau III sur le territoire de la MDE (3%) sont en proportion moins nombreux qu’au niveau régional (5%).
De même, la part des formations de niveau IV se situe en deçà de celle observée en région (23,1% contre 27,5%).
Dans ces conditions, la part des diplômes de niveau V préparés est plus importante sur le territoire de la MDE que sur le Languedoc-Roussillon.
Elle représente près de 3/4 du total contre 2/3 pour la région.
Les diplômes de niveau III sur le territoire de la MDE (3%) sont en proportion moins nombreux qu’au niveau régional (5%).
De même, la part des formations de niveau IV se situe en deçà de celle observée en région (23,1% contre 27,5%).
Dans ces conditions, la part des diplômes de niveau V préparés est plus importante sur le territoire de la MDE que sur le Languedoc-Roussillon.
Elle représente près de 3/4 du total contre 2/3 pour la région.
Niveau IIICAP BEP MC BP BTN Bac Pro BTS
Apprentissage 889 82 92 31Voie scolaire 112 277 51 249 46Total 1001 359 0 92 51 280 46
Niveau IVNiveau V
A - L’offre de formation initiale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
81,3%
80,1%
7,5%
3,4%
0,3%
8,4%
12,0%
2,8%
2,2%
2,0%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%
CAP
BEP
MC
BP
BTN
Bac Pro
BTS
Niveau V
Niveau IV
Niveau
III
Languedoc-Roussillon
Bassin Emploi Montpellier
101
MDE Petite Camargue Héraultaise
Effectifs d’apprentis sur le Bassin d’emploi de Montpellier par groupe de spécialitésUnité : Nombre de jeunes formés – Source : Rectorat,
CCCA-BTP
Répartition des jeunes en formation initiale par
apprentissage en 2008-2009 par type de diplôme
Source : Rectorat, CCCA-BTP
Comme sur le reste de la région, 4 apprentis sur 5 préparent un CAP.
La part des BP est inférieure sur le Bassin d’emploi de Montpellier àcelle observée sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
Les formations de niveau IV n’accueillent guère plus de 10% des jeunes formés sur le territoire.
L’offre de formation en apprentissage est assurée pour l’essentiel par le CFA du Bâtiment de Montpellier. Le Lycée Léonard deVinci de Montpellier accueille également quelques apprentis. L’antenne du CFA des Compagnons Du Devoir de Baillargues complète le dispositif.
Comme sur le reste de la région, 4 apprentis sur 5 préparent un CAP.
La part des BP est inférieure sur le Bassin d’emploi de Montpellier àcelle observée sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon.
Les formations de niveau IV n’accueillent guère plus de 10% des jeunes formés sur le territoire.
L’offre de formation en apprentissage est assurée pour l’essentiel par le CFA du Bâtiment de Montpellier. Le Lycée Léonard deVinci de Montpellier accueille également quelques apprentis. L’antenne du CFA des Compagnons Du Devoir de Baillargues complète le dispositif.
Niveau V Niveau IV Niveau III
CAP BEP MC BP BTNBac Pro
BTS
Carreleur 55 55Chauffagiste 83 44 32 159Electricien 167 16 30 31 244Maçon 181 22 30 233Menuisier 61 61Métallier 107 107Peintre 110 110Plâtrier 1 1Plombier 124 124
Total 889 82 92 31 1094
TotalApprentissage
Répartition des apprentis en fonction de l’établissement formateur
Source : Rectorat, CCCA-BTP
CFA du Bâtiment Montpellier
89%
Lycée Léonard de Vinci Montpellier
3%
CFA Compagnons du devoir Baillargues
8%
A - L’offre de formation initiale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
102
MDE Petite Camargue Héraultaise
Effectifs en formation initiale sur le territoire du Bassin d’emploi de Montpellier par voie scolaire et par groupe de spécialités
Unité : Nombre de jeunes formés – Source : Rectorat, CCCA-BTP
15,2%
14,5%
34,8%
36,8%
6,9%
12,8%
36,7%
26,8%
6,3%
9,1%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%
CAP
BEP
MC
BP
BTN
Bac Pro
BTS
Niveau V
Niveau
IV
Niveau
III
Languedoc-Roussillon
Bassin Emploi Montpellier
Répartition des jeunes en formation initiale par voie scolaire en 2008-2009 par type de diplôme
Source : Rectorat, CCCA-BTP
La part des diplômes de niveau V préparés au sein des établissements du Bassin d’emploi de Montpellier est proche de celle observée en région.
La différence la plus notoire concerne le niveau IV avec une part de Bac pro de 10 points plus élevée sur le Bassin d’emploi de Montpellier qu’en Languedoc-Roussillon.
La part des diplômes de niveau V préparés au sein des établissements du Bassin d’emploi de Montpellier est proche de celle observée en région.
La différence la plus notoire concerne le niveau IV avec une part de Bac pro de 10 points plus élevée sur le Bassin d’emploi de Montpellier qu’en Languedoc-Roussillon.
Niveau IIICAP BEP MC BP BTN Bac Pro BTS
Chauffagiste 12 80 51 64 46 253Electricien 25 44 128 197Études et topographie 36 30 66Maçon 19 23 27 69Menuisier 20 24 44Metallier 24 38 21 83Peintre 11 11Plombier 12 12
Total 112 256 0 0 51 270 46 735
Niveau IVTotalVoie scolaire
Niveau V
A - L’offre de formation initiale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
103
MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition communale des jeunes en contrat
d’apprentissage au sein des entreprises de Bâtiment du
territoire de la MDESource : BTP CFA de l’Hérault
Sur les 1 094 apprentis du CFA du Bâtiment de Montpellier, 87 jeunes ont signéun contrat d’apprentissage avec une entreprise située sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise (soit moins de 8%, pourcentage légèrement inférieur au poids démographique de la zone).
Au sein de ce contingent, 24 jeunes sont domiciliés hors de la zone de la MDE dont 6 habitent Montpellier.
Seuls 63 apprentis résident et travaillent au sein du territoire de la MDE.
Sur les 1 094 apprentis du CFA du Bâtiment de Montpellier, 87 jeunes ont signéun contrat d’apprentissage avec une entreprise située sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise (soit moins de 8%, pourcentage légèrement inférieur au poids démographique de la zone).
Au sein de ce contingent, 24 jeunes sont domiciliés hors de la zone de la MDE dont 6 habitent Montpellier.
Seuls 63 apprentis résident et travaillent au sein du territoire de la MDE.
Répartition communale des jeunes du territoire de la MDE en formation au Lycée Léonard
de Vinci de MontpellierSource : Lycée Léonard de Vinci
Sur les 735 jeunes en formation initiale sur l’une des spécialités dispensées au sein du Lycée Léonard de Vinci (34), 20 résident sur l’une des communes du territoire de la MDE (soit moins de 3%).
Ils se répartissent dans 8 spécialités. 16 d’entre eux préparent un Bac pro et 4 un CAP. Au sein du Lycée Dhuoda (30), on compte un apprenti domicilié àLunel en formation BTS.
Sur les 735 jeunes en formation initiale sur l’une des spécialités dispensées au sein du Lycée Léonard de Vinci (34), 20 résident sur l’une des communes du territoire de la MDE (soit moins de 3%).
Ils se répartissent dans 8 spécialités. 16 d’entre eux préparent un Bac pro et 4 un CAP. Au sein du Lycée Dhuoda (30), on compte un apprenti domicilié àLunel en formation BTS.
Sur le territoire de la MDE, une centaine de jeunes en formation initiale par voie scolaire ou apprentissage, soit à peine 4% des effectifs formés dans l’Hérault, pourcentage 2 fois inférieur à celui relatif au poids démographique de la zone.
A - L’offre de formation initiale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
A – Formation initiale : l’enseignement supérieurL’Hérault, une des composante de l’offre régionale
Licence professionnelle
Accessible après le Baccalauréat (Général, Technologique ou Professionnel), ce diplôme se prépare en 3 ans. Créé en partenariat avec les entreprises, il veut faciliter l'insertion professionnelle en proposant des formations adaptées à leurs besoins. En complément de licences existantes, une nouvelle licence professionnelle a été créée à Montpellier au sein de l’IUT et de l'UniversitéMontpellier 2 afin de répondre à cette nouvelle demande en lien avec les énergies renouvelables :
Licence Pro Maîtriser et intégrer les Énergies - Gestion de Solution Énergies Renouvelables et innovantes pour le Bâtiment.
D’autres offres sont proposées en Languedoc-Roussillon :
Licence Pro Électricité et Électronique - Nîmes
Licence Pro TeFER : Technologie du Froid et Énergies Renouvelables - Perpignan
Licence Pro Génie Industriel et Maintenance - Perpignan
Diplôme Universitaire de Technologie (D.U.T.)
Le D.U.T. est une formation professionnalisante, accessible après le Baccalauréat. Ce diplôme est une préparation technique et professionnelle aux postes d'encadrement de certains secteurs de la production, des services et de la recherche appliquée. Il est toutefois possible de poursuivre ses études après obtention de son D.U.T, notamment avec une Licence Professionnelle ou un Institut Universitaire Spécialisé. A Montpellier, le CFA de l’Université de Montpellier 2 propose :
DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle.
D’autres offres sont proposées en Languedoc-Roussillon :
DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle (IUT de Nîmes)
DUT Électricité et Électronique option Gestion des Solutions Énergies Renouvelables et Innovantes pour le Bâtiment (IUT Nîmes)
DUT Génie Industriel et Maintenance - Perpignan
DUT Énergie et génie climatique : spécialité technologie du froid et des énergies renouvelables - Perpignan
Masters et diplômes d'ingénieurs
Accessibles pour les titulaires d'un Bac+2 ou Bac+3, ces cursus visent à former des spécialistes des Énergies Renouvelables de haut niveau. Avec un secteur en croissance, de nouvelles formations voient le jour, tentant de répondre au mieux à la demande en la matière.
PolyEnR : l'École Polytech de Montpellier vient de décentraliser le département "Énergétique - Énergies Renouvelables" à l’Université de Perpignan (site implanté à Tecnosud). La formation permet d'obtenir le diplôme d'Ingénieur de l'École polytechnique de l'Université de Montpellier en 3 ans, du Bac+2 à Bac+5. Deux options sont proposées "Maîtrise Énergétique des Bâtiments" ou "Énergétique et Génie des Procédés".
Proche du territoire de la MDE, l’école des Mines d’Alès propose une formation d’ingénieur par apprentissage - conception et management de la construction (bâtiments durables et énergies renouvelables).
Dans les Pyrénées Orientales, l’Université de Perpignan Via Domitia (Département Sciences Physiques et de l'Ingénieur) a créé un Master Énergie Solaire.
104
MDE Petite Camargue Héraultaise
Source : EnR66
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
En 2007, le taux d’emploi des apprentis sortis de l’année précédente de 60% classe le Languedoc-Roussillon en dernière position des régions françaises.
Ce pourcentage est à comparer aux 73,7% de la moyenne France entière.
Il est de plus de 20 points inférieur à celui observé en Rhône Alpes ou en Limousin.
La part des emplois qualifiés de production des apprentis s’établit en Languedoc-Roussillon à 42% contre 55,7% en moyenne nationale.
Le diplôme augmente considérablement les chances d’insertion des apprentis (de moins de 40 % pour les non diplômés à plus de 90% pour les détenteurs d’un BTS).
En 2007, le taux d’emploi des apprentis sortis de l’année précédente de 60% classe le Languedoc-Roussillon en dernière position des régions françaises.
Ce pourcentage est à comparer aux 73,7% de la moyenne France entière.
Il est de plus de 20 points inférieur à celui observé en Rhône Alpes ou en Limousin.
La part des emplois qualifiés de production des apprentis s’établit en Languedoc-Roussillon à 42% contre 55,7% en moyenne nationale.
Le diplôme augmente considérablement les chances d’insertion des apprentis (de moins de 40 % pour les non diplômés à plus de 90% pour les détenteurs d’un BTS).
Taux d’emploi au 1er février des apprentis sortis l’année précédente
Source : Enquête IPA du ministère de l’Éducation
105
MDE Petite Camargue Héraultaise
Taux d’emploi au 1er février des apprentis sortis l’année précédente
Source : Enquête IPA du ministère de l’Éducation
Avec 54% de taux d’emploi des élèves sortis en année terminale de formation, le Languedoc-Roussillon affiche des résultats en deçà de la moyenne nationale.
En tout état de cause, ce taux est significativement plus faible que celui des régions limitrophes.
La part des emplois qualifiés pour les jeunes formés par voie scolaire l’année précédente s’établit à 43% à comparer aux 50,6% en France entière.
Là encore, l’insertion est facilitée par l’obtention d’un diplôme.
Avec 54% de taux d’emploi des élèves sortis en année terminale de formation, le Languedoc-Roussillon affiche des résultats en deçà de la moyenne nationale.
En tout état de cause, ce taux est significativement plus faible que celui des régions limitrophes.
La part des emplois qualifiés pour les jeunes formés par voie scolaire l’année précédente s’établit à 43% à comparer aux 50,6% en France entière.
Là encore, l’insertion est facilitée par l’obtention d’un diplôme.
A - L’offre de formation initiale : les taux d’emploi
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
106
MDEF Petite CamargueHérautaise
En 2009, sur le Languedoc-Roussillon, le FAFSAB a financé2 529 dossiers au bénéfice de salariés d’entreprises artisanales. Ce sont ainsi 155 126 heures de formation qui ont été dispensées.
L’Hérault ne représente que 28 % des dossiers mais 41,5% des heures de formation, pourcentage au demeurant plus conforme au poids démographique du département.
Le territoire de la MDE mobilise 30% des heures de formation liées aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l’énergie de l’Hérault. Cette représentation au regard du simple critère démographique tient principalement à la présence de 3 formations qualifiantes de longue durée.
En 2009, sur le Languedoc-Roussillon, le FAFSAB a financé2 529 dossiers au bénéfice de salariés d’entreprises artisanales. Ce sont ainsi 155 126 heures de formation qui ont été dispensées.
L’Hérault ne représente que 28 % des dossiers mais 41,5% des heures de formation, pourcentage au demeurant plus conforme au poids démographique du département.
Le territoire de la MDE mobilise 30% des heures de formation liées aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l’énergie de l’Hérault. Cette représentation au regard du simple critère démographique tient principalement à la présence de 3 formations qualifiantes de longue durée.
Languedoc-Roussillon
HéraultPetite
Camargue héraultaise
Installation électrique
212 41 4
Installation sanitaire gaz
74 15 2
Installation thermiq et génie clim.
245 89 12
Sous total lié aux ENR et à la MdeE
531 145 18
Autres domaines de formation
1 998 578 41
TOTAL 2 529 723 59
Nombre de dossiers financés
Languedoc-Roussillon
HéraultPetite
Camargue héraultaise
Installation électrique
8 449 4 434 1 881
Installation sanitaire gaz
3 370 1 226 155
Installation thermiq et génie clim.
11 675 5 901 1 470
Sous total lié aux ENR et à la MdeE
23 494 11 561 3 506
Autres domaines de formation
131 632 52 911 6 269
TOTAL 155 126 64 472 9 775
Nombre d'heures de formation
Rubrique Contenu formation Nombre d'heures
Electricien d'équipement 903
Electricien d'équipement 950
Habilitation électrique 14
Habilitation électrique 14
Soudeur SAEE 120
Perfectionnement soudure TIG 35
Récupération fluides frigorigènes 21
Récupération fluides frigorigènes 21
Technico commerciale niveau 1 28
Fuides énergies environnement 1180
Instllation pompe à chaleur 28
Appelation Qualisol 24
Chaudière murale nouvelle gamme 7
Raccordement de générateurs photvoltaïques intégrés 14
Systèmes solaire photovoltaïques raccordés au réseau 21
Fluide frigorigène 42
Intégration capteur solaire sur toiture en pente 42
Intégration capteur solaire sur toiture 42
Installation électrique
Insatallation sanaitaire - gaz
Installation thermique et génie climatique
Formations liées aux énergies renouvelables et la maîtise de l'énergie pour les salariés d'entreprises artisanales de la petite Camargue héraultaise
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
B - Formation continue1 - Les entreprises occupant moins de 10 salariés
Nombre de formés
Nombre d'heures de formation
Petite Camargue Héraultaise 122 8 601Hérault 1 293 150 111Languedoc-Roussillon 3 452 497 701
107
MDEF Petite CamargueHérautaise
Un bilan pour le moins modeste
Les formations sur les thématiques de la maîtrise de l’énergie ou des énergies renouvela-bles ont concerné en 2009 sur le territoire de la MDE, 15 salariés issus de 3 entreprises.
Le cumul des durées de formation s’établit à243 heures. Ce contingent d’heures limité traduit l’absence de formation qualifiante.
En région, l’offre de formation continue sur les EnR et la maîtrise de l’énergie se structure. A titre d’illustration, le Pôle de compétitivitéDERBI labellise des formations s’adressant àdes publics divers : demandeurs d’emploi, artisans, technicien.
Des organismes de formation du secteur privé y compris de l’entreprise complètent l’offre de l’Éducation Nationale.
L’Hérault localise 4 formations. 3 autres le sont sur Nîmes dont une traite de l’énergie éolienne.
Un bilan pour le moins modeste
Les formations sur les thématiques de la maîtrise de l’énergie ou des énergies renouvela-bles ont concerné en 2009 sur le territoire de la MDE, 15 salariés issus de 3 entreprises.
Le cumul des durées de formation s’établit à243 heures. Ce contingent d’heures limité traduit l’absence de formation qualifiante.
En région, l’offre de formation continue sur les EnR et la maîtrise de l’énergie se structure. A titre d’illustration, le Pôle de compétitivitéDERBI labellise des formations s’adressant àdes publics divers : demandeurs d’emploi, artisans, technicien.
Des organismes de formation du secteur privé y compris de l’entreprise complètent l’offre de l’Éducation Nationale.
L’Hérault localise 4 formations. 3 autres le sont sur Nîmes dont une traite de l’énergie éolienne.
Actions de formation continue labellisées par DERBI dans l’Hérault, le reste de la région et hors Languedoc-Roussillon
Source : DERBI
Niveau Intitulé Établissement Secteur spécialisation Niveau recrutement
Licence Professionnelle
Electronique et informatique des systèmes industriels
IUT GEII Nimes (30)
Gestion et utilisation énergies renouvelables
Bac +2
Diplôme Universitaire
Technicien en Energie Renouvelable
IUT NIMES DPT GEII (30)
Energies RenouvelablesBac ou 3 ans expérience professionnelle
TechnicienTechnicien en maîtrise des Eoliennes
Lycée professionnel Dhuoda (30)
Energie éolienneBac +2 ou expérience professionnelle
Licence Professionnelle
Maîtriser et Intégrer les Energies
IUT Montpellier (34)
Gestion des Solutions énergies renouvelables et innovantes (thermiques et électriques)
Bac +2
Diplôme Universitaire
Technicien en Energie Renouvelable
CREUFOP-LR-UM2 (34)
Energies RenouvelablesBac ou 3 ans expérience professionnelle
TechnicienTechnicien en maîtrise des Energies
CNAM LR (34) Maîtrise de l'énergieDemandeurs d'emploi selon expérience
Modules de formation
Formation artisans du Bâtiment FORMATIS
Formavie (34) et CAPEB LR
Bâtiment durable et énergies renouvelables
Artisans du bâtiment
Diplôme Universitaire
Management Qualité Environnementale Bâtiment
CREUFOP UPVD (66)
Bâtiment durable Bac +4
TechnicienFormation Installateur Solaire
IFME Marillac entreprise (66)
Energie solaireDemandeurs d'emploi selon expérience
Modules de formation
Stage de formation en énergie solaire
Tecsol SA (66) Energie solaire Cadres techniques
Modules de formation
Chargé d'étude Energie dans le Bâtiment
SOCOTEC Institut Formation (78)
Bâtiment durable et énergies renouvelables
Cadres techniques
Nombre de formés et d’heures de formation au bénéfice des salariés d’entreprises occupant au moins 10 personnes sur le territoire de la
MDE sur le départent et la régionSource : GFC BTP
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
B - Formation continue2 - Les entreprises occupant 10 salariés et plus
108
MDEF Petite CamargueHérautaise
Qu’est-ce que le dispositif FEEBAT ?
FEEBAT (Formation aux économies d’énergie des entreprises et des artisans du Bâtiment) développe et systématise la prise en compte de la dimension énergétique dans l’ensemble des travaux de rénovation des bâtiments en les appuyant sur des technologies performantes et dessolutions innovantes.
Qu’est-ce que le dispositif FEEBAT ?
FEEBAT (Formation aux économies d’énergie des entreprises et des artisans du Bâtiment) développe et systématise la prise en compte de la dimension énergétique dans l’ensemble des travaux de rénovation des bâtiments en les appuyant sur des technologies performantes et dessolutions innovantes.
Un dispositif peu mobilisé, en voie d’essoufflement
Faute de données se rapportant au territoire de la MDE, les statistiques de l’Hérault du nombre de formés traduisent un engouement tout relatif pour le dispositif FEEBAT. Rapportée àla population potentiellement intéressée, la part des formés demeure marginale.
Sur le département, le nombre de bénéficiaires recule même en 2009 comparé à 2008 alors qu’il double en Languedoc-Roussillon et progresse fortement en France entière.
Un dispositif peu mobilisé, en voie d’essoufflement
Faute de données se rapportant au territoire de la MDE, les statistiques de l’Hérault du nombre de formés traduisent un engouement tout relatif pour le dispositif FEEBAT. Rapportée àla population potentiellement intéressée, la part des formés demeure marginale.
Sur le département, le nombre de bénéficiaires recule même en 2009 comparé à 2008 alors qu’il double en Languedoc-Roussillon et progresse fortement en France entière.
2008 2009 2008 2009Petite Camargue Héraultaise ND NDHérault 163 118Languedoc-Roussillon 42 73 286 562
France 802 1 537 7 349 13 419
Nombre de sessions
Nombre de
personnes formées
AFPA24%
CAPEB36%
FFB40%
Répartition des formés en LR en fonction de l’opérateur
Source : Cellule FEEBAT
Module 149%
Module 240%
Module 311%
Répartition par modules des formés du LR en 2008 et 2009
Source : Cellule FEEBAT
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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B - Formation continue3 - Le dispositif FEEBAT
Nombre de formés
Nombre d'heures de formation
Nombre de formés
Nombre d'heures de formation
Petite Camargue Héraultaise 18 3 506 34 1 553Hérault 145 11 561 180 19 243Languedoc-Roussillon 531 23 494 373 34 629
Entreprises de moins de 10 salariés
Entreprises de 10 salariés et plus
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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B - Formation continue4 - Les formations en lien avec la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables
Répartition par nature de formation du nombre d’heures dispensées en lien avec
les EnR sur le territoire de la MDE Source : FAFSAB et GFC BTP
En 2009, hors dispositif FEEBAT, une cinquantaine de personnes a bénéficié d’une action de formation en lien avec les énergies renouvelables ou la maîtrise de l’énergie sur le territoire de la MDE.
Ce contingent représente environ 28% du total des formés quelle que soit la taille de l’entreprise considérée.
Le volume plus conséquent d’heures de formation dispensées au sein des entreprises occupant moins de 10 personnes s’explique par la présence de formations diplômantes.
En 2009, hors dispositif FEEBAT, une cinquantaine de personnes a bénéficié d’une action de formation en lien avec les énergies renouvelables ou la maîtrise de l’énergie sur le territoire de la MDE.
Ce contingent représente environ 28% du total des formés quelle que soit la taille de l’entreprise considérée.
Le volume plus conséquent d’heures de formation dispensées au sein des entreprises occupant moins de 10 personnes s’explique par la présence de formations diplômantes.
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MDEF Petite CamargueHérautaise
Nature des formations en lien avec la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables sur le territoire de la MDE en 2009 au
sein des entreprises occupant moins de 10 salariés
Nombre d'heures de formation
Nombre de personnes en formation
Installation électrique 1 881 4Installation santaire-gaz 155 2Installation thermique et génie climatique 1 470 12Total relatif aux entreprises occupant moins de 10 personnes 3 506 18
Source : FAF SAB
Source : GFC BTP
Nature des formations en lien avec la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables sur le territoire de la MDE en 2009
au sein des entreprises occupant au moins 10 salariés
Nombre d'heures de formation
Nombre de personnes en formation
Economies d'énergie 44 3
Electricité Bâtiment 802 14
Plomberie 707 17
Total relatif aux entreprises occupant 10 personnes et plus 1 553 34
1. 1. Entreprises ayant formé ou prêtes à former leurs salariés pour monter en compétence sur les technologies, techniques, réglementations et sur les EnR
Formations suivies et/ou prévues par les entreprises de Bâtiment du territoire
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
La moitié des entreprises a formé ou va former ses salariés…
45% des entreprises de Bâtiment se sont formées aux technologies, techniques, réglementations ou aux énergies renouvelables.
16% le prévoient.
La moitié des entreprises a formé ou va former ses salariés…
45% des entreprises de Bâtiment se sont formées aux technologies, techniques, réglementations ou aux énergies renouvelables.
16% le prévoient.
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MDEF Petite CamargueHérautaise
Formations suivies par les entreprises de Bâtiment du territoire
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Formations prévues par les entreprises de Bâtiment du territoire
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
51%49%
Au moins une formationsuivie ou prévue
Pas de formation suivieou prévue
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE1 - Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 2. Typologie des entreprises déjà formées ou qui ont le projet de se former
Les entreprises de plus de 5 salariés sont proportionnellement plus nombreuses à avoir programmé une formation l’an passéet dans l’année à venir.
Les entreprises de plus de 5 salariés sont proportionnellement plus nombreuses à avoir programmé une formation l’an passéet dans l’année à venir.
Le sous-secteur d’activité des équipements techniques (plomberie-électricité-chauffage) est celui dans lequel a étéengagé et où va être engagé le plus de formations.
70% des entreprises se sont déjà formées et 20% envisagent de le faire dans les années à venir.
Viennent ensuite les sous-secteurs de l’aménagement finition-métal et du Gros-œuvre.
Le sous-secteur d’activité des équipements techniques (plomberie-électricité-chauffage) est celui dans lequel a étéengagé et où va être engagé le plus de formations.
70% des entreprises se sont déjà formées et 20% envisagent de le faire dans les années à venir.
Viennent ensuite les sous-secteurs de l’aménagement finition-métal et du Gros-œuvre.
Formation suivie et / ou prévue 1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés10 salariés et
plusTotal
Au moins une formation suivie 45% 18% 100% 100% 45%
Au moins une formation prévue 21% 0% 33% 33% 16%
Au moins une formation suivie et/ou prévue 55% 18% 100% 100% 51%
Taille salariale
Formation suivie et / ou prévue Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Au moins une formation suivie 36% 70% 0% 33% 45%Au moins une formation prévue 0% 20% 0% 28% 16%Au moins une formation suivie et/ou prévue 36% 75% 0% 44% 51%
Secteur
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE1 - Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 3. Formations choisies par les entreprises
Répartitions des formations suivies et/ou prévues par thèmes Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
61% des entreprises de Bâtiment qui se sont formées et/ou comptent le faire privilégient le domaine des énergies renouvelables.
Ce type de formation arrive largement en tête auprès des entreprises du sous-secteur d’activité du Gros œuvre et de celui des équipements techniques.
Le sous secteur du Bois ne compte aucune formation.
Le thème des normes et réglementations intéresse autour de 40% des entreprises que l’on considère le Gros-œuvre, les équipements techniques ou l’aménagement finition.
61% des entreprises de Bâtiment qui se sont formées et/ou comptent le faire privilégient le domaine des énergies renouvelables.
Ce type de formation arrive largement en tête auprès des entreprises du sous-secteur d’activité du Gros œuvre et de celui des équipements techniques.
Le sous secteur du Bois ne compte aucune formation.
Le thème des normes et réglementations intéresse autour de 40% des entreprises que l’on considère le Gros-œuvre, les équipements techniques ou l’aménagement finition.
Type de formation suivie et / ou prévue Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Normes et réglementation 40% 40% 0% 38% 39%Technologies 40% 7% 0% 75% 32%Energies Renouvelables 60% 87% 0% 13% 61%Matériaux 40% 13% 0% 50% 29%Autres types de formation 0% 0% 0% 0% 0%
Secteur
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE1 - Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 3. Formations choisies par les entreprises (suite)
Les formations « normes et réglementations » suivies et/ou prévues par les entreprises de bâtiment
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Les formations « technologies » suivies et/ou prévues par les entreprises de bâtiment
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Les entreprises ayant formé ou prévoyant de le faire dans le domaine des normes et réglementations privilégient fortement le volet thermique.
Sur les technologies, le besoin s’exprime de façon assez homogène quel que soit le thème de formation.
Sur les énergies renouvelables, l’effort consenti ou à consentir n’intéresse pas prioritairement le photovoltaïque ou le solaire thermique.
Sur le volet matériaux, la formation touche au Gros œuvre avec des produits type terre, paille, pisé, torchis.
Les entreprises ayant formé ou prévoyant de le faire dans le domaine des normes et réglementations privilégient fortement le volet thermique.
Sur les technologies, le besoin s’exprime de façon assez homogène quel que soit le thème de formation.
Sur les énergies renouvelables, l’effort consenti ou à consentir n’intéresse pas prioritairement le photovoltaïque ou le solaire thermique.
Sur le volet matériaux, la formation touche au Gros œuvre avec des produits type terre, paille, pisé, torchis.
Les formations « Énergies renouvelables » suivies et/ou prévues par les entreprises de bâtiment
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Les formations « Matériaux » suivies et/ou prévues par les entreprises de bâtiment
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE1 - Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 3. Modes de formation principaux
Les principaux modes de formation choisis par les entreprises de Bâtiment
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Les formations réalisées sont organisées dans 36% des cas par des fabricants pendant un chantier.
Un quart des formations est organisé par un Syndicat professionnel et un autre quart se déroule en Centre de formation de type AFPA ou GRETA.
Les formations réalisées sont organisées dans 36% des cas par des fabricants pendant un chantier.
Un quart des formations est organisé par un Syndicat professionnel et un autre quart se déroule en Centre de formation de type AFPA ou GRETA.
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE1 - Analyse des pratiques actuelles en termes de formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
2. 1. Difficultés à former
Est-ce difficile de suivre des formations ? Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
53 % des entrepreneurs estiment qu’il est « difficile »de suivre des formations.
Le Gros œuvre est le sous-secteur le moins affecté par des difficultés pour suivre des formations.
Les difficultés à former sont, par ailleurs, plus aiguës au sein des entreprises de la strate des 6 à 9 salariés.
53 % des entrepreneurs estiment qu’il est « difficile »de suivre des formations.
Le Gros œuvre est le sous-secteur le moins affecté par des difficultés pour suivre des formations.
Les difficultés à former sont, par ailleurs, plus aiguës au sein des entreprises de la strate des 6 à 9 salariés.
Difficulté pour suivre des formations Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Oui 29% 65% 67% 39% 47%Non 71% 35% 33% 61% 53%Total 100% 100% 100% 100% 100%
Secteur
Difficulté pour suivre des formations 1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés10 salariés et
plusTotal
Oui 55% 18% 83% 67% 47%Non 45% 82% 17% 33% 53%Total 100% 100% 100% 100% 100%
Taille salariale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE2 - Freins et leviers de la formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
2. 2. Motifs de difficulté à former
Les motifs de difficultés à suivre des formations Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Le manque de temps, frein majeur à la formation continue.
La deuxième difficulté repérée par les entreprises est le coût financier des formations.
Près d’1/3 des entreprises ne s’estime pas très bien informé sur les offres de formation.
Le manque de temps, frein majeur à la formation continue.
La deuxième difficulté repérée par les entreprises est le coût financier des formations.
Près d’1/3 des entreprises ne s’estime pas très bien informé sur les offres de formation.
Estimez-vous être suffisamment informé des offres de formation
sur votre territoire ? Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE2 - Freins et leviers de la formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
2. 3. Leviers pour développer la formation continue
Les actions à développer par les acteurs de la relation emploi-formation
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Près de 6 entreprises sur 10 considèrent que les formations sur chantier sont un axe de développement de la formation continue.
27% des entreprises estiment que des formations sur site permettraient de pallier la distance entre les entreprises et les centres de formation.
Près de 6 entreprises sur 10 considèrent que les formations sur chantier sont un axe de développement de la formation continue.
27% des entreprises estiment que des formations sur site permettraient de pallier la distance entre les entreprises et les centres de formation.
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE2 - Freins et leviers de la formation continue
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MDEF Petite CamargueHérautaise
Part des entreprises se sentant prêtes, grâce aux formations, à répondre aux marché de la performance énergétique
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Actions envisagées par les entreprises ne se sentant prêtes à répondre aux marché de la performance énergétique malgré les formations déjà reçues
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Après formation, plus de 8 entrepreneurs sur 10 estiment pouvoir répondre aux marchés de performance énergétique. Parmi ceux qui ne le sont pas, une stratégie de formation est évoquée alors qu’aucun recrutement n’est envisagé.
Ce sentiment d’aptitude à répondre est partagé par les entreprises quelle que soit leur activité ou leur taille.
Après formation, plus de 8 entrepreneurs sur 10 estiment pouvoir répondre aux marchés de performance énergétique. Parmi ceux qui ne le sont pas, une stratégie de formation est évoquée alors qu’aucun recrutement n’est envisagé.
Ce sentiment d’aptitude à répondre est partagé par les entreprises quelle que soit leur activité ou leur taille.
Prêt à répondre aux marchés de l'amélioration énergétique ?
Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Oui 80% 80% 0% 100% 86%Non 0% 20% 0% 0% 11%Je ne sais pas 20% 0% 0% 0% 4%Total 100% 100% 0% 100% 100%
Secteur
Prêt à répondre aux marchés de l'amélioration énergétique ?
1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés10 salariés et
plusTotal
Oui 81% 100% 83% 100% 86%Non 13% 0% 17% 0% 11%Je ne sais pas 6% 0% 0% 0% 4%Total 100% 100% 100% 100% 100%
Taille salariale
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
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C - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des entreprises de Bâtiment avec salarié(s) sur le territoire de la MDE3 - Mesure de la montée en compétence des entreprises
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MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 1. Près de la moitié des artisans s’est formée ou va se former pour monter en compétence sur les technologies, techniques, réglementations et sur les EnR
Part des artisans qui ont suivi ou prévu des formations Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
35% des artisans se sont formés aux technologies, techniques, réglementations et sur les EnR et 14% souhaitent le faire dans l’année à venir…
La formation a bénéficié ou va bénéficier à plus de 3 artisans sur 4 du secteur des équipements techniques. A l’inverse, aucun artisan spécialisé dans le Gros-œuvre n’a suivi ou va suivre une formation. La formation intéresse les artisans motivés quel que soit leur âge.
… 50% des artisans du territoire ne se sont pas formés sur ces compétences et ne prévoient pas de le faire.
35% des artisans se sont formés aux technologies, techniques, réglementations et sur les EnR et 14% souhaitent le faire dans l’année à venir…
La formation a bénéficié ou va bénéficier à plus de 3 artisans sur 4 du secteur des équipements techniques. A l’inverse, aucun artisan spécialisé dans le Gros-œuvre n’a suivi ou va suivre une formation. La formation intéresse les artisans motivés quel que soit leur âge.
… 50% des artisans du territoire ne se sont pas formés sur ces compétences et ne prévoient pas de le faire.
Formation suivie et / ou prévue Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Taux de formation 0% 77% 33% 11% 35%
Secteur
Formation suivie et / ou prévueMoins de 36
ans36-45 ans 46-55 ans
Plus de 55 ans
Total
Taux de formation 30% 50% 27% 50% 36%
Tranche d'âge
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
D - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des artisans seuls sur le territoire de la MDE1 - Pratiques des artisans au regard de la formation continue
120
MDEF Petite CamargueHérautaise
1. 2. Choix des artisans en matière de formation
Taux de formations suivies et/ou prévues par thèmes Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
50%
29%
57%
14%
43%
Normes etréglementation
Technologies
EnergiesRenouvelables
Matériaux
Autres types deformation
Près de 6 artisans sur 10 se sont formés ou vont le faire sur les énergies renouvelables.
29% des artisans choisissent plutôt des formations organisées par la Chambre des métiers.
Près de 6 artisans sur 10 se sont formés ou vont le faire sur les énergies renouvelables.
29% des artisans choisissent plutôt des formations organisées par la Chambre des métiers.
29%
14%
7%
21%
0%
29%
Par la Chambre des métiers
Organisée par un syndicat professionnel
Par le FAFAB
Sur un chantier par un fabricant
Ne sait pas encore
Autre
Modes de formations des artisans du territoire de la MDE Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
D - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des artisans seuls sur le territoire de la MDE1 - Pratiques des artisans au regard de la formation continue
121
MDEF Petite CamargueHérautaise
Part des artisans se sentant prêts à répondre aux marchés de la performance énergétique en fonction de l’activité
Source : enquête CERBTPLR – 10/2010
Plus de la moitié des artisans s’estiment aptes à répondre aux marchés de la performance énergétique.
Les artisans qui se sentent davantage prêts que les autres sont ceux travaillant dans le sous-secteur équipements techniques. Deux artisans sur 3 du Gros-œuvre se déclarent également aptes alors qu’aucun d’entre eux ne s’est formé ou ne souhaite le faire.
L’âge est peu discriminant dans la capacité des artisans à se juger prêts.
Plus de la moitié des artisans s’estiment aptes à répondre aux marchés de la performance énergétique.
Les artisans qui se sentent davantage prêts que les autres sont ceux travaillant dans le sous-secteur équipements techniques. Deux artisans sur 3 du Gros-œuvre se déclarent également aptes alors qu’aucun d’entre eux ne s’est formé ou ne souhaite le faire.
L’âge est peu discriminant dans la capacité des artisans à se juger prêts.
Vous sentez-vous prêt pour repondre aux marchés de travaux liés l'amelioration de
la performance énergétique ?Gros oeuvre
Equipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
oui 67% 85% 33% 39% 55%
non 33% 8% 17% 56% 33%
je ne sais pas 0% 8% 50% 6% 13%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Secteur
Vous sentez-vous prêt repondre aux marchés de travaux liés l'amelioration de la
performance énergétique ?
Moins de 36 ans
36-45 ans 46-55 ansPlus de 55
ansTotal
oui 60% 60% 53% 50% 56%non 30% 20% 40% 25% 31%
je ne sais pas 10% 20% 7% 25% 13%
Total 100% 100% 100% 100% 100%
Tranche d'âge
67%
33%
39%
85%
Gros oeuvre
Equipementstechniques
Bois
Aménagementfinition / Métal
D - Les pratiques actuelles et les besoins en formation continue des artisans seuls sur le territoire de la MDE2 - Mesure de la montée en compétence des artisans
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
122
MDEF Petite CamargueHérautaise
Une offre de formation riche sur les thématiques liées au développement durable.
L’offre de formation 2009-2010 en direction de demandeurs d’emploi sur les thématiques de la maîtrise de l’énergie ou des énergies renouvelables est développée si l’on élargit l’analyse au département de l’Hérault. Aucune formation n’est, en effet, localisée sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise.
Du 5 au 1, elle couvre l’ensemble des niveaux de formation et correspond en majorité à des enseignements de longue durée débouchant sur un diplôme allant du CAP au Master 2 professionnel.
Pour l’essentiel, elle est adossée à des financements de la Région via le Programme régional qualifiant ou l’expérimentation régionale innovante. Pôle Emploi et des financements privés complètent le dispositif.
AFPA, Éducation Nationale et formateurs privés conjuguent leurs efforts pour former près de 300 personnes.
Une offre de formation riche sur les thématiques liées au développement durable.
L’offre de formation 2009-2010 en direction de demandeurs d’emploi sur les thématiques de la maîtrise de l’énergie ou des énergies renouvelables est développée si l’on élargit l’analyse au département de l’Hérault. Aucune formation n’est, en effet, localisée sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise.
Du 5 au 1, elle couvre l’ensemble des niveaux de formation et correspond en majorité à des enseignements de longue durée débouchant sur un diplôme allant du CAP au Master 2 professionnel.
Pour l’essentiel, elle est adossée à des financements de la Région via le Programme régional qualifiant ou l’expérimentation régionale innovante. Pôle Emploi et des financements privés complètent le dispositif.
AFPA, Éducation Nationale et formateurs privés conjuguent leurs efforts pour former près de 300 personnes.
Source : Exploitation des données recueillies par le cabinet Théma dans le cadre d’une mission confiée par l’OREFsur la relation emploi formation sur les métiers de la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables en LR
SecteurNiveau de
sortieValidation Intitulé de formation Organisme de formation Financeur Dispositif* Commune Durée
Volume horaire annuel
Effectif dernière année
Commerce 4 Attestation Commercial en EnR SPECTACOM Pôle emploi Montpellier NC 525h 14
Electricité 5 CAPElectricien du bâtiment, installateur d'équipements solaires photovoltaïques
GRETA du Salagou Région PRQ Lodève 9 mois 1141h 12
Electricité 5 AttestationElectricien du bâtiment, installateur de systèmes solaires photovoltaïques
GRETA du Salagou Région PRQ Lodève 3 mois 475h 14
ENR transversal
5 bisAttestation compétences prof.
Préparation aux métiers : énergies renouvelables
AFPA Région API Béziers 1 an534h (dont 219h entreprise)
19
ENR transversal
5 bis NCPréparation au métier : second-œuvre énergie renouvelable
AFPA Région API Béziers 11 mois 490h 15
ENR transversal
5Attestation de formation ou CCP
Métiers des énergies renouvelables AFPA Région PRQ Béziers 3 mois 413h 3
ENR transversal
2 Licence proMaîtriser et Intégrer les Energies : Gestion de solutions ENR et innovantes pour le bâtiment
CFA de l'Université Montpellier 2
Région ERI Montpellier 1 an1050h (dont 500h entreprise)
4
ENR transversal
1Master 2 professionnel
Droit et Gestion de l'environnement et développement durable
Université Montpellier 1 (DIDERIS)
Région ERI Montpellier 1 an907h (dont 567h entreprise)
6
ENR transversal
5 bisAttestation compétences prof.
Préparation aux métiers : énergies renouvelables
Passerelles Région APISaint Jean de Védas
1 an700h (dont 240h entreprise)
15
MDE Bâtiment
5 bis AttestationPlateforme des métiers de l'éco construction et des énergies renouvelables
AFPA Région PRQ Béziers 9 mois 595h 12
Thermique 5 CAPInstallateur thermique - énergies renouvelables
GRETA Bédarieux Région PRQ Bédarieux 9 mois 1204h 14
Thermique 4 Titre professionnelConstruction filière froid, génie climatique et énergies renouvelables
AFPA Région PRQ Béziers 10 mois 1200h 24
Thermique 5 CAP Installateurs Solaires GRETA MONTPELLIER Région PRQ Montpellier 7 mois1022h (dont 462h entreprise)
12
Thermique 5 CertificationInstallateur et mainteneur en systèmes solaires thermiques & photovoltaïques
CFA National des Compagnons du Devoir
Pôle emploi Montpellier NC 771h 12
Thermique 5 AttestationConseiller installateur en pompe à chaleur, chaudière à bois
AFPA Région PRQSaint Jean de Védas
1 an 350h 0
Thermique 4Certification professionnelle
Installateur Solaire Thermique Passerelles PrivéSaint Jean de Védas
3 mois455h (dont 105h entreprise)
55
Thermique 4Certification professionnelle
Installateur Solaire Thermique et photovoltaique
Passerelles PrivéSaint Jean de Védas
3 mois455h (dont 105h entreprise)
4
Thermique 4Certification professionnelle
Conseiller - installateur solaire thermique et photovoltaïque
Passerelles Région PRQSaint Jean de Védas
11 mois 571h 14
Thermique 4Certification professionnelle
Conseiller - installateur solaire thermique et photovoltaïque
Passerelles Région PRQSaint Jean de Védas
11 mois 608h 14
Thermique 3 QualificationTechnicien maîtrise de l'énergie et efficacité dans le bâtiment
Passerelles Région PRQSaint Jean de Védas
11 mois 444h 25
E - Formation des demandeurs d’emplois
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
InfluencesInfluences
Le secteur Bâtiment & EnRMarchés
Bâtiment & EnRMarchés
Bâtiment & EnRBesoin en emploi
Besoin en emploi
Besoin en formationBesoin en formation
Formation initiale
BE Montpellier
Hérault LR
Nombre de jeunes en formation initiale 2008-2009
1 829 2 556 8 786
Dont apprentissage
1 094 1 286 4 181
Pratiques des entreprises avec salarié(s) et artisans seuls sur la formation performance énergétique et qualité environnementale
PCH
ENTREPRISES AVEC SALARIE(S)
Part des entreprises qui ont suivi et/ou qui vont suivre une formation
51%
Dont celles qui se sentent prêtes à répondre aux marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale
86%
ARTISANS SEULS
Part des artisans qui ont suivi et/ou qui vont suivre une formation
49%
Part des artisans qui se sentent prêtes à répondre aux marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale
55%
848281NDNombre de formés FEEBAT 2008-2009
1 22315Nombre d’apprenants en formation Bâtiment en lien avec les ENR et laMdE (entreprises de plus de 10)
53114518Nombre d’apprenants en formation Bâtiment en lien avec les ENR et la MdE (entreprises de moins de 10)
Formation continue
PCH Hérault LR
Nombre d’apprenants en formation continue en 2009 (entreprises de moins de 10)
59 723 2 529
Nombre d’apprenants en formation continue en 2009 (entreprises de 10 et plus)
6 209
123
MDEF Petite CamargueHérautaise
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
A proximité de Montpellier et de Nîmes, une offre de formation pléthorique dès lors qu’on élargit à 25 km au-delàdes limites du territoire de la MDE.
En formation initiale, la possibilité d’acquérir un savoir-faire par la voie scolaire via le Lycée Léonard de Vinci de Montpellier ou par l’apprentissage via le CFA du Bâtiment de Montpellier et celui des Compagnons du devoir deBaillargues. Le Lycée Dhuoda et l’IUT de Nîmes offrent, par ailleurs, des opportunités de formation notamment pour les niveaux IV et III.
Pour les demandeurs d’emploi, la possibilité de se former à proximité du territoire de la MDE notamment àMontpellier ou en s’appuyant sur les centres AFPA de Saint Jean de Védas et de Nîmes. Sur l’Hérault, une offre de formation large couvrant l’ensemble des niveaux de formation et bénéficiant de financements publics conséquents.
Une relative souplesse dans la mobilisation des moyens en formation continue pour une offre qui se structure autour des thématiques énergies renouvelables et économie d’énergies avec notamment une labellisation d’actions en région par le pôle de compétitivité DERBI dont 7 sont localisées dans l’Hérault et le Gard. Une dynamique manifeste liée àces thématiques au sein des entreprises artisanales de la Petite Camargue Héraultaise avec un volume d’heures dispensé qui en terme relatif est de plus de 3 fois supérieur au poids démographique du territoire de la MDE.
Un dispositif de formation répondant aux attentes pour plus de 8 entreprises avec salariés sur 10 qui s’estiment désormais en capacité de répondre grâce à lui aux exigences du marché de la rénovation énergétique.
La moitié du contingent d’artisans travaillant seuls formés ou en attente de l’être.
A proximité de Montpellier et de Nîmes, une offre de formation pléthorique dès lors qu’on élargit à 25 km au-delàdes limites du territoire de la MDE.
En formation initiale, la possibilité d’acquérir un savoir-faire par la voie scolaire via le Lycée Léonard de Vinci de Montpellier ou par l’apprentissage via le CFA du Bâtiment de Montpellier et celui des Compagnons du devoir deBaillargues. Le Lycée Dhuoda et l’IUT de Nîmes offrent, par ailleurs, des opportunités de formation notamment pour les niveaux IV et III.
Pour les demandeurs d’emploi, la possibilité de se former à proximité du territoire de la MDE notamment àMontpellier ou en s’appuyant sur les centres AFPA de Saint Jean de Védas et de Nîmes. Sur l’Hérault, une offre de formation large couvrant l’ensemble des niveaux de formation et bénéficiant de financements publics conséquents.
Une relative souplesse dans la mobilisation des moyens en formation continue pour une offre qui se structure autour des thématiques énergies renouvelables et économie d’énergies avec notamment une labellisation d’actions en région par le pôle de compétitivité DERBI dont 7 sont localisées dans l’Hérault et le Gard. Une dynamique manifeste liée àces thématiques au sein des entreprises artisanales de la Petite Camargue Héraultaise avec un volume d’heures dispensé qui en terme relatif est de plus de 3 fois supérieur au poids démographique du territoire de la MDE.
Un dispositif de formation répondant aux attentes pour plus de 8 entreprises avec salariés sur 10 qui s’estiment désormais en capacité de répondre grâce à lui aux exigences du marché de la rénovation énergétique.
La moitié du contingent d’artisans travaillant seuls formés ou en attente de l’être.
Une offre de formation initiale quasi inexistante si l’on s’en tient aux strictes limites du territoire.
Une population de jeunes peu mobile et proportionnellement moins bien représentée au sein des structures de formation initiale. La part des jeunes du territoire de la MDE dans le total des formés Héraultais est de 2 fois inférieure àcelle du poids démographique de la zone.
Une faible mobilité des jeunes qui ne favorise guère l’insertion professionnelle. Le territoire de la MDE participe de ce point de vue au très mauvais classement du Languedoc-Roussillon au regard du taux d’entrée dans la vie active tant après une formation initiale, tant par apprentissage que par voie scolaire.
Cette même absence de mobilité semble constituer un frein pour la formation de demandeurs d’emploi, aucun centre n’étant localisé sur le territoire même constitué par les 20 communes de la MDE.
Une formation continue au bénéfice des salariés qui peine à se développer au sein des entreprises de plus de 10 personnes dont le bilan 2009 s’avère décevant comparé à celui des structures artisanales.
En tout état de cause, une faiblesse observée sur les formations FEEBAT au sein du département de l’Hérault dont le repli de 2009 sur 2008 pose question.
Un nombre élevé d’entreprises (84%) et 50% des artisans travaillant seuls ne prévoyant aucune formation continue.
La difficulté pour dégager du temps pour la formation continue.
Une offre de formation initiale quasi inexistante si l’on s’en tient aux strictes limites du territoire.
Une population de jeunes peu mobile et proportionnellement moins bien représentée au sein des structures de formation initiale. La part des jeunes du territoire de la MDE dans le total des formés Héraultais est de 2 fois inférieure àcelle du poids démographique de la zone.
Une faible mobilité des jeunes qui ne favorise guère l’insertion professionnelle. Le territoire de la MDE participe de ce point de vue au très mauvais classement du Languedoc-Roussillon au regard du taux d’entrée dans la vie active tant après une formation initiale, tant par apprentissage que par voie scolaire.
Cette même absence de mobilité semble constituer un frein pour la formation de demandeurs d’emploi, aucun centre n’étant localisé sur le territoire même constitué par les 20 communes de la MDE.
Une formation continue au bénéfice des salariés qui peine à se développer au sein des entreprises de plus de 10 personnes dont le bilan 2009 s’avère décevant comparé à celui des structures artisanales.
En tout état de cause, une faiblesse observée sur les formations FEEBAT au sein du département de l’Hérault dont le repli de 2009 sur 2008 pose question.
Un nombre élevé d’entreprises (84%) et 50% des artisans travaillant seuls ne prévoyant aucune formation continue.
La difficulté pour dégager du temps pour la formation continue.
124
MDEF Petite CamargueHérautaise
Synthèse
IV. Diagnostic de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire 20
10
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation
Prévision à l’horizon 2014
125
MDE Petite Camargue Héraultaise
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
RepRepèèresres
Les prévisions à l’horizon 2014 reposent sur plusieurs hypothèses :
Le chiffre d’affaires 2009 Bâtiment du territoire de la MDE est estimé à 193 millions d’euros
Répartition du chiffre d’affaires Bâtiment 2009 du territoire de la MDE Source : *estimation CERBTPLR
La part du chiffre d’affaires consacré aux logements est de 67%.
L’activité Entretien-Amélioration représente 53% du chiffre d’affaires.
La part du chiffre d’affaires consacré aux logements est de 67%.
L’activité Entretien-Amélioration représente 53% du chiffre d’affaires.
126
MDE Petite Camargue Héraultaise
Chiffres d'affaires 2009* en millions d'euros sur le territoire de la MDE
NeufEntretien-
améliorationTOTAL
Gros-œuvre 26 30 56Second-œuvre 35 39 74
Total logement 61 69 130
Gros-œuvre 14 16 29Second-œuvre 15 18 34
Total locaux 29 34 63
TOTAL 90 103 193
Logements
Locaux
L'estimation du potentiel de travaux de rénovation énergétique sur le territoire : estimation réalisées par la CERBTP fondée sur la typologie du parc et la réalisation de bouquet de travaux "type"
Des hypothèses sur la part de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chifrre d'affaires Bâtiment du territoire
L'évolution globale de l'activité du secteur Bâtiment sur le territoire intégrant notamment plusieurs hypothèses de sortie de crise
Sortie de crise
Potentiel de rénovation énergétique
Part et progression de la performance énergétique et qualité environnementale
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20141 - Scénario prospectif sur le territoire de la MDE
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
127
MDE Petite Camargue Héraultaise
Variables influençant l’activité Bâtiment et leur évolution probable au niveau du territoire de la MDE
Évolution du chiffre d’affaires Bâtiment sur le territoire de la MDEUnité million d’euros - Source : estimation CERBTPLR
Le chiffre d’affaires Bâtiment 2014 se rapproche du niveau d’activité de 2006.
Sur le territoire de la MDE, la croissance du chiffre d’affaires n’est pas linéaire. Le repli actuel doit plus ou moins perdurer en fonction des scénarios.
La prévision médiane prévoit toutefois une reprise en 2012.
Le chiffre d’affaires Bâtiment 2014 se rapproche du niveau d’activité de 2006.
Sur le territoire de la MDE, la croissance du chiffre d’affaires n’est pas linéaire. Le repli actuel doit plus ou moins perdurer en fonction des scénarios.
La prévision médiane prévoit toutefois une reprise en 2012.
50
100
150
200
250
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Chiffres d'affairesScénario hautScénario médianScénario bas
Variables clés Évolution probableImpact sur l'activité
batiment
Essor démographique Favorable
Besoins en logements Favorable
Besoins en locaux Favorable
Vieillisement du parc de logement Favorable
Précarité sociale et energétique des ménages Défavorable
Solvabilité des ménages Défavorable
Conscience environnementale Favorable
Grenelle et réglementation thermique Favorable
Réglementation liée aux risques Défavorable
Aides aux particuliers Défavorable
Résidentialisation du parc logement Plutôt favorable
Évolution du taux de crédit Défavorable
Coût de la construction lié aux normes Défavorable
Disponibilité foncière Défavorable
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20141 - Scénario prospectif sur le territoire de la MDE
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Le marché potentiel généré sur la construction de logements neufs répondant à la RT 2012.
L’OREF, dans son étude sur la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables (octobre 2010), évalue à 200 € TTC/m2 le surcoût d’une construction de type BBC en 2010 diminué de 2 % par an sur la période 2010-2020. Le respect des nouveaux objectifs de performance énergétique nécessite en effet un soin particulier à la qualité de mise en œuvre de la construction.
Dans cette hypothèse, à l’échelle du territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise, en reconduisant dans les 10 ans qui viennent le rythme de construction neuve sur la décennie passée soit 540 logements en moyenne annuelle avec une surface par logement inchangée, le marché potentiel supplémentaire généré par ce surcoût à l’horizon 2014 représente près de 10 millions d’euros.
Le marché potentiel généré sur la construction de logements neufs répondant à la RT 2012.
L’OREF, dans son étude sur la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables (octobre 2010), évalue à 200 € TTC/m2 le surcoût d’une construction de type BBC en 2010 diminué de 2 % par an sur la période 2010-2020. Le respect des nouveaux objectifs de performance énergétique nécessite en effet un soin particulier à la qualité de mise en œuvre de la construction.
Dans cette hypothèse, à l’échelle du territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise, en reconduisant dans les 10 ans qui viennent le rythme de construction neuve sur la décennie passée soit 540 logements en moyenne annuelle avec une surface par logement inchangée, le marché potentiel supplémentaire généré par ce surcoût à l’horizon 2014 représente près de 10 millions d’euros.
Facteurs d’influence d’ici à 2014 sur le territoire de la MDE au regard du marché des logements neufs :
* Besoin lié à l’essor attendu du nombre de ménages
* Incidence des SCOTs (Pays de Lunel et Étang de l’Or) sur l’urbanisation et le type de construction : ralentissement de l’étalement urbain et priorité aux logements collectifs.
Freins :
* Un foncier rare et cher
* Un revenu des ménages faible
* Un parc de logements sociaux difficile à développer (cf les freins à la production décrits au chapitre 2).
Facteurs d’influence d’ici à 2014 sur le territoire de la MDE au regard du marché des logements neufs :
* Besoin lié à l’essor attendu du nombre de ménages
* Incidence des SCOTs (Pays de Lunel et Étang de l’Or) sur l’urbanisation et le type de construction : ralentissement de l’étalement urbain et priorité aux logements collectifs.
Freins :
* Un foncier rare et cher
* Un revenu des ménages faible
* Un parc de logements sociaux difficile à développer (cf les freins à la production décrits au chapitre 2).
Le marché potentiel généré par la construction de locaux neufs répondant à la RT 2012
Sur le territoire de la MDE, les surfaces annuelles moyennes de locaux tertiaires mises en chantier sur la décennie 2000-2009 représentent 40 % du total des 63 700 m2 mis en chantier.
En conservant un surcoût de 200 € TTC par m2 de construction neuve de tertiaire répondant aux critères de la RT2012, on peut estimer les chiffres d’affaires de la même façon que pour le résidentiel.
Ainsi, le surcoût estimé correspond à un marchépotentiel un peu supérieur à 5 millions d’euros.
Le marché potentiel généré par la construction de locaux neufs répondant à la RT 2012
Sur le territoire de la MDE, les surfaces annuelles moyennes de locaux tertiaires mises en chantier sur la décennie 2000-2009 représentent 40 % du total des 63 700 m2 mis en chantier.
En conservant un surcoût de 200 € TTC par m2 de construction neuve de tertiaire répondant aux critères de la RT2012, on peut estimer les chiffres d’affaires de la même façon que pour le résidentiel.
Ainsi, le surcoût estimé correspond à un marchépotentiel un peu supérieur à 5 millions d’euros.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
En 2014, un marché estimé à 15 millions d’euros liés au surcoût de la RT 2012 en construction de locaux et de logements neufs
Pour l’analyse future de la relation emploi formation, il convient de traduire ces montants en équivalent temps plein et non en créations nettes d’emploi dans un contexte où, en tout état de cause, la construction BBC sera la norme et mobilisera l’intégralité de l’appareil productif œuvrant sur le créneau de la construction neuve.
En 2014, un marché estimé à 15 millions d’euros liés au surcoût de la RT 2012 en construction de locaux et de logements neufs
Pour l’analyse future de la relation emploi formation, il convient de traduire ces montants en équivalent temps plein et non en créations nettes d’emploi dans un contexte où, en tout état de cause, la construction BBC sera la norme et mobilisera l’intégralité de l’appareil productif œuvrant sur le créneau de la construction neuve.
MARCHÉNEUF
FORMATIONEMPLOI
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20141 - Scénario prospectif sur le territoire de la MDE : la construction neuve
129
MDE Petite Camargue Héraultaise
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Cadrage national :
En 2008, 2 360 000 ménages de France métropolitaine ont engagé des dépenses pour améliorer la performance énergétique de leur logement.
Le volume de travaux correspondant, sur l’année 2008, est de 15 Milliards d’€ HT.
Ce type de travaux représente 36,9% des dépenses engagées en entretien-amélioration.
Évolution 2006-2008 : le nombre de logements concernés décroît (-6%) tandis que le volume des dépenses est en forte croissance (+18%).
Source: Observatoire Permanent de l’amélioration énergétique du logement (OPEN) - Juin 2010
Le montant de travaux de rénovation énergétique du parc du Languedoc-Roussillon est estimé à 30 milliards d’euros en faisant l’hypothèse que l’intégralité du parc est traité.
Ce marché devrait concerner à plus de 62% le logement soit 18,85 milliards d’euros (contre 11,2 milliards pour les Bâtiments non résidentiels).
Plus de 80% des dépenses potentielles de travaux dans les logements devraient concerner des maisons.
70% du montant potentiel de travaux sur le parc de BNR relèvent du parc privé.
Le montant de travaux de rénovation énergétique du parc du Languedoc-Roussillon est estimé à 30 milliards d’euros en faisant l’hypothèse que l’intégralité du parc est traité.
Ce marché devrait concerner à plus de 62% le logement soit 18,85 milliards d’euros (contre 11,2 milliards pour les Bâtiments non résidentiels).
Plus de 80% des dépenses potentielles de travaux dans les logements devraient concerner des maisons.
70% du montant potentiel de travaux sur le parc de BNR relèvent du parc privé.
Logements collectifs
11%
Logements individuels
52%
Parc locaux publics11%
Parc locaux privés26%
Répartition par nature d’ouvrage du montant potentiel de travaux de rénovation
énergétique du Languedoc-RoussillonSource : estimation CERBTPLR
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20142 - Potentiel de travaux de rénovation énergétique en France et en région
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Méthodologie : estimer le montant des travaux de rénovation énergétique sur le parc de logements suppose la réalisation de plusieurs étapes :
Analyse du parc au regard de la nature et de l’âge des logements,
Modélisation * des logements afin de définir des interventions répondant aux objectifs du Grenelle sur l’amélioration thermique et la réduction d’émission de CO2,
Proposition d’actions techniques performantes pour la rénovation *,
Chiffrage du coût de ces actions pour évaluer les marchés potentiels.
Au final, l’utilisation d’un ratio de chiffre d’affaires par emploi et par branche professionnelle permet de passer du marché potentiel à un besoin en termes d’emplois par branche d’activité.
Méthodologie : estimer le montant des travaux de rénovation énergétique sur le parc de logements suppose la réalisation de plusieurs étapes :
Analyse du parc au regard de la nature et de l’âge des logements,
Modélisation * des logements afin de définir des interventions répondant aux objectifs du Grenelle sur l’amélioration thermique et la réduction d’émission de CO2,
Proposition d’actions techniques performantes pour la rénovation *,
Chiffrage du coût de ces actions pour évaluer les marchés potentiels.
Au final, l’utilisation d’un ratio de chiffre d’affaires par emploi et par branche professionnelle permet de passer du marché potentiel à un besoin en termes d’emplois par branche d’activité.
Analyse du parc de l’individuel
Trois grandes étapes dans la construction ont été retenues, permettant de déterminer trois cas-types de logements individuels : • construits avant 1975 (type 1 et 2), • construits entre 1975 et 1988 inclus (type 3), • construits après 1989 (types 4 et 5).
Analyse du parc de l’individuel
Trois grandes étapes dans la construction ont été retenues, permettant de déterminer trois cas-types de logements individuels : • construits avant 1975 (type 1 et 2), • construits entre 1975 et 1988 inclus (type 3), • construits après 1989 (types 4 et 5).
•L’analyse s’appuie notamment sur une étude du COSTIC pour le compte de la FFB qui permet de calculer les montants de rénovation énergétique à partir d’évaluations des performances énergétiques et environnemen-tales de diverses actions menées sur les logements. Elle propose des solutions-types chiffrées en écartant des combinaisons d’actions inopportunes.
130
MDE Petite Camargue Héraultaise
Analyse du parc du collectif
Trois grandes étapes dans la construction ont étéretenues, ce qui permet de déterminer trois cas-types de bâtiments collectifs : • construits avant 1915 (type 2), • construits entre 1915 et 1967 (type 1), • construits entre 1968 et 1989 (types 3, 4 et 5)
Analyse du parc du collectif
Trois grandes étapes dans la construction ont étéretenues, ce qui permet de déterminer trois cas-types de bâtiments collectifs : • construits avant 1915 (type 2), • construits entre 1915 et 1967 (type 1), • construits entre 1968 et 1989 (types 3, 4 et 5)
Antérieure à 19156% De 1915 à
196720%
De 1968 à 198974%
Antérieure à 197434%
1975 à 1989 inclus37%
Postérieure à 198929%
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20142 - Potentiel de travaux de rénovation énergétique des logements du territoire de la MDE
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20142 - Potentiel de travaux de rénovation énergétique des logements du territoire de la MDE
131
MDE Petite Camargue Héraultaise
Valeur en millions d’euros de la production liée à la rénovation énergétique des logements individuels en fonction de l’état du parc
du territoire de la MDE de la Petite Camargue HéraultaiseSource : estimation CERBTPLR
Valeur en millions d’euros de la production liée à la rénovation énergétique des logements collectifs en fonction de l’état du parc
du territoire de la MDE de la Petite Camargue HéraultaiseSource : estimation CERBTPLR
Résidences principales
Résidences secondaires
Vacants et autres
Total individuel par type
Parc Type 1 121,7 14,2 11,8 147,7
Parc Type 2 28,4 3,3 2,7 34,5
Parc Type 3 138,9 16,3 4,3 159,6
Parc Type 4 33,1 1,4 1,3 35,8
Parc Type 5 72,2 3,1 2,8 78,1
Total individuel 394,3 38,4 22,9 455,7
Résidences principales
Résidences secondaires
Vacants et autres
Total collectif par
type
Parc Type 1 22,4 31,2 2,0 55,6
Parc Type 2 5,5 0,7 1,0 7,2
Parc Type 3 6,5 15,7 0,6 22,8
Parc Type 4 20,2 48,6 1,8 70,6
Parc Type 5 11,1 26,7 1,0 38,8
Total Collectif 65,7 123,0 6,3 195,0
L’estimation du montant potentiel des travaux de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de logements quel que soit le type ou l’usage s’élève à plus de 650 millions d’euros sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise.Les résidences principales représentent près de 70% de ce total. On peut imaginer que c’est sur ce parc de résidences principales que porteront l’essentiel des interventions d’ici à 2014.
L’estimation du montant potentiel des travaux de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de logements quel que soit le type ou l’usage s’élève à plus de 650 millions d’euros sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise.Les résidences principales représentent près de 70% de ce total. On peut imaginer que c’est sur ce parc de résidences principales que porteront l’essentiel des interventions d’ici à 2014.
200 €/m2 de 1980 à 1998 et 400 €/m2 avant 1980
Public Privé Total
Commerce 1,8 88,5 90,3
Bureaux Administration 5,1 33,9 39,0
Enseignement recherche 41,1 13,0 54,1
Santé Action Sociale 14,0 18,6 32,6
Autres activités 17,3 39,8 57,1
Total tertiaire 79,3 193,8 273,0
Coût en millions d'euros euros de la réhabilitation de la totalité du parc de BNR
d'avant 1998
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Un parc d’avant 1998 estimé à 825 000 m2 sur le territoire de la MDE (sur un parc total de 1 006 000 m2)
Deux difficultés pénalisent la réalisation de scénario d’amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments tertiaires :
Les actes de rénovation actuels dans le tertiaire sont peu décrits et peu connus dans les études publiques.
Les engagements du Grenelle sont également peu explicites : les gains de 38% d’énergies primaires concernant le parc bâti laissent entendre que l’ensemble du parc tertiaire est concerné; pourtant seuls les bâtiments de l’État et les établissements publics sont explicitement mentionnés.
L’estimation réalisée se fonde sur l’hypothèse que les diverses réglementations appliquées à partir de 1999 ont permis la construction d’un parc ne nécessitant pas d’interventions majeures au niveau des consommations énergétiques. Elle s’appuie sur un chiffrage établi en 2008 par la DAEI correspondant à un coût de 400 euros le m2 pour les surfaces construites avant 1980 et 200 euros pour celles construites après. Un deuxième variante non retenue ici proposait un coût uniforme de 400 euros le m2 quel que soit l’âge de construction.
Un parc d’avant 1998 estimé à 825 000 m2 sur le territoire de la MDE (sur un parc total de 1 006 000 m2)
Deux difficultés pénalisent la réalisation de scénario d’amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments tertiaires :
Les actes de rénovation actuels dans le tertiaire sont peu décrits et peu connus dans les études publiques.
Les engagements du Grenelle sont également peu explicites : les gains de 38% d’énergies primaires concernant le parc bâti laissent entendre que l’ensemble du parc tertiaire est concerné; pourtant seuls les bâtiments de l’État et les établissements publics sont explicitement mentionnés.
L’estimation réalisée se fonde sur l’hypothèse que les diverses réglementations appliquées à partir de 1999 ont permis la construction d’un parc ne nécessitant pas d’interventions majeures au niveau des consommations énergétiques. Elle s’appuie sur un chiffrage établi en 2008 par la DAEI correspondant à un coût de 400 euros le m2 pour les surfaces construites avant 1980 et 200 euros pour celles construites après. Un deuxième variante non retenue ici proposait un coût uniforme de 400 euros le m2 quel que soit l’âge de construction.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
L’estimation du montant des travaux de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de locaux tertiaires construits avant 1998 sur le territoire de la MDE s’élève à 273 millions d’euros dont près de 80 correspondent au parc public dont on peut imaginer qu’il sera prioritairement traité compte tenu des diverses mesures prévues dans le Grenelle :
Audit énergétique des bâtiments d’État et publics d’ici 2010.
Rénovation des bâtiments de l’État et bâtiments publics audités d’ici 2012 (objectif : baisse de 40% des consommations d’énergie et de 50% des émissions de gaz à effet de serre).
Collectivités invitées à engager un programme de rénovation énergétique au même rythme que l’État.
L’estimation du montant des travaux de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de locaux tertiaires construits avant 1998 sur le territoire de la MDE s’élève à 273 millions d’euros dont près de 80 correspondent au parc public dont on peut imaginer qu’il sera prioritairement traité compte tenu des diverses mesures prévues dans le Grenelle :
Audit énergétique des bâtiments d’État et publics d’ici 2010.
Rénovation des bâtiments de l’État et bâtiments publics audités d’ici 2012 (objectif : baisse de 40% des consommations d’énergie et de 50% des émissions de gaz à effet de serre).
Collectivités invitées à engager un programme de rénovation énergétique au même rythme que l’État.
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
Parc publicavant 1980
Parc publicaprès 1980
Parc privéavant 1980
Parc privéaprès 1980
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20142 - Potentiel de travaux de rénovation énergétique des locaux du territoire de la MDE
Locaux tertiaires d’avant 1998
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Récapitulatif de l’estimation du montant des travaux potentiels sur le parc de logements sur le territoire
de la Petite Camargue Héraultaise(en millions d’euros)
Récapitulatif de l’estimation du montant des travaux potentiels sur le parc de locaux tertiaires sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise
(en millions d’euros)
Locaux Public Privé Total
Total tertiaire 79,3 193,8 273,0
133
MDE Petite Camargue Héraultaise
Abstraction faite de toute contingence financière et en faisant l’hypothèse au demeurant fort peu probable d’une intervention sur l’intégralité du parc tant en logements (quel que soit la nature) qu’en locaux tertiaires, l’estimation du montant des travaux de rénovation énergétique s’établit à 924 millions d’euros sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
Cette estimation est donc une hypothèse haute à un horizon 2050.
Dans un premier temps, il est probable que les interventions porteront pour l’essentiel d’une part sur les résidences principales dans le logement et d’autre part sur les bâtiments publics au sein du parc de locaux tertiaires.
Dans ce cas de figure, le marché potentiel est ramené à 540 millions d’euros.
D’ici à 2014, ce sont ces 2 segments de marché qui pourront générer des emplois supplémentaires.
Abstraction faite de toute contingence financière et en faisant l’hypothèse au demeurant fort peu probable d’une intervention sur l’intégralité du parc tant en logements (quel que soit la nature) qu’en locaux tertiaires, l’estimation du montant des travaux de rénovation énergétique s’établit à 924 millions d’euros sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise.
Cette estimation est donc une hypothèse haute à un horizon 2050.
Dans un premier temps, il est probable que les interventions porteront pour l’essentiel d’une part sur les résidences principales dans le logement et d’autre part sur les bâtiments publics au sein du parc de locaux tertiaires.
Dans ce cas de figure, le marché potentiel est ramené à 540 millions d’euros.
D’ici à 2014, ce sont ces 2 segments de marché qui pourront générer des emplois supplémentaires.
MARCHÉ924 M€
EMPLOI FORMATION
LogementsRésidences principales
Résidences secondaires
Vacants et autres
Total parc logement
Individuel 394,3 38,4 22,9 455,7
Collectif 65,7 123,0 6,3 195,0
460,1 161,4 29,2 650,7
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20142 - Récapitulatif du potentiel de travaux de rénovation énergétique du territoire de la MDE
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Évolution attendue des parts de la rénovation énergétique et de la construction neuve à performance énergétique et qualité
environnementale au sein du Bâtiment sur le territoire de la MDESource : estimation CERBTPLR
Avertissement : Ces prévisions se fondent sur un scénario idéal en terme de montée en compétences dans l’emploi sur la période 2010-2014 sur le territoire. En effet, cette hausse d’activité des marchés àperformance énergétique et qualité environnementale doit s’accompagner d’un essor du volume d’emploi et l’élévation du niveau de qualification. Elle suppose également que l’appareil de production du territoire est capable de répondre à cette hausse.
134
MDE Petite Camargue Héraultaise
Prévisions à l’horizon 2014 :Hausse constante de l’activité performance énergétique et qualité environnementale sur la période
Dans la construction neuve, les objectifs Bâtiment Grenelle prévoient que tous les nouveaux bâtiments seront « basse consommation » en 2012. Cela entraîne un doublement du chiffre d’affaires construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale entre 2010 et 2014. Dans l’entretien-rénovation, la loi Grenelle 1 fixe un rythme de 400 000 logements à rénover par an àcompter de 2013 au niveau national. Au niveau du territoire de la MDE, l’augmentation prévue du chiffre d’affaires rénovation énergétique est de 44% entre 2010 et 2014.
En 2014, le chiffre d’affaires consacré à ces activités représentera 34% du chiffre d’affaires Bâtiment, soit 65 M€.
La plupart des marchés devrait connaître une hausse de leur activité entre 2010 et 2014. La ventilation, la rupture des ponts thermiques, l’étanchéité à l’air l’isolation des parois opaques sont autant de domaines que les entreprises jugent porteurs d’avenir et sur lesquels elles souhaitent se développer. Solaire thermique et pose de panneaux photovoltaïque d’une part et mise en place de matériaux de Gros-œuvre de type brique mono mur constituent également des pistes de développement.
Prévisions à l’horizon 2014 :Hausse constante de l’activité performance énergétique et qualité environnementale sur la période
Dans la construction neuve, les objectifs Bâtiment Grenelle prévoient que tous les nouveaux bâtiments seront « basse consommation » en 2012. Cela entraîne un doublement du chiffre d’affaires construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale entre 2010 et 2014. Dans l’entretien-rénovation, la loi Grenelle 1 fixe un rythme de 400 000 logements à rénover par an àcompter de 2013 au niveau national. Au niveau du territoire de la MDE, l’augmentation prévue du chiffre d’affaires rénovation énergétique est de 44% entre 2010 et 2014.
En 2014, le chiffre d’affaires consacré à ces activités représentera 34% du chiffre d’affaires Bâtiment, soit 65 M€.
La plupart des marchés devrait connaître une hausse de leur activité entre 2010 et 2014. La ventilation, la rupture des ponts thermiques, l’étanchéité à l’air l’isolation des parois opaques sont autant de domaines que les entreprises jugent porteurs d’avenir et sur lesquels elles souhaitent se développer. Solaire thermique et pose de panneaux photovoltaïque d’une part et mise en place de matériaux de Gros-œuvre de type brique mono mur constituent également des pistes de développement.
0
50
100
150
200
250
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Autres travaux
Rénovation énergétique
Neuf à performance énergétique et qualité environnemetale
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
3. 1. Évolution en terme d’activité
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Volonté de développement des marchés des entreprises de Bâtiment du territoire de la MDE
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
A 93%, les entreprises de Bâtiment avec salarié(s) souhaitent développer au moins une activité en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Cette volonté se fonde pour 87% sur une compétence technique ou pour 82% sur une compétence transversale. Cette volonté est au demeurant légèrement moins affirmée au sein des entreprises de Gros œuvre et parmi celles situées dans la strate des 3 à 5 salariés.
A 93%, les entreprises de Bâtiment avec salarié(s) souhaitent développer au moins une activité en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Cette volonté se fonde pour 87% sur une compétence technique ou pour 82% sur une compétence transversale. Cette volonté est au demeurant légèrement moins affirmée au sein des entreprises de Gros œuvre et parmi celles situées dans la strate des 3 à 5 salariés.
135
MDE Petite Camargue Héraultaise
Compétence à développer Gros oeuvreEquipements techniques
BoisAménagement finition / Métal
Total
Au moins une compétence à développer 86% 95% 100% 94% 93%… dont compétence technique 86% 95% 100% 78% 87%
… dont compétence règlementaire 50% 65% 33% 44% 53%… dont compétence "autre" 79% 85% 33% 89% 82%
Secteur
Compétence à développer 1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés10 salariés et
plusTotal
Au moins une compétence à développer 97% 82% 100% 100% 93%… dont compétence technique 93% 71% 100% 100% 87%
… dont compétence règlementaire 62% 47% 50% 0% 53%… dont compétence "autre" 86% 71% 83% 100% 82%
Taille salariale
3. 2. Évolution en terme de compétences à développer
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Part des entreprises souhaitant développer leur activité sur des compétences techniques en performance énergétique et en qualité environnementale
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
35% des entreprises de Bâtiment du territoire souhaitent se développer sur les marchés en lien avec la ventilation.
Viennent ensuite la rupture des ponts thermiques, la mise en œuvre de matériaux de gros œuvre (brique mono mur, etc.) et les vitrages à isolation renforcée.
35% des entreprises de Bâtiment du territoire souhaitent se développer sur les marchés en lien avec la ventilation.
Viennent ensuite la rupture des ponts thermiques, la mise en œuvre de matériaux de gros œuvre (brique mono mur, etc.) et les vitrages à isolation renforcée.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
3. 2. Évolution en terme de compétences à développer
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Part des entreprises souhaitant développer leur activité sur des compétences réglementaires en performance énergétique et en qualité environnementale
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
Part des entreprises souhaitant développer leur activité sur des compétences transversales en performance énergétique et en qualité environnementale
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
2 entreprises sur 3 de Bâtiment du territoire souhaitent se développer sur les marchés de la réglementation thermique.
53% des entreprises de Bâtiment du territoire souhaitent développer leur activité par une meilleure maîtrise de l’informatique et l’usage d’Internet.
2 entreprises sur 3 de Bâtiment du territoire souhaitent se développer sur les marchés de la réglementation thermique.
53% des entreprises de Bâtiment du territoire souhaitent développer leur activité par une meilleure maîtrise de l’informatique et l’usage d’Internet.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
3. 2. Évolution en terme de compétences à développer
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Les priorités techniques par sous-secteur d’activitéSource : enquête CERBTPLR 10/2010
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
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MDE Petite Camargue Héraultaise
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
3. 3. Des logiques de développement différenciées en fonction du sous-secteur d’activité
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
Les priorités réglementaires par sous-secteur d’activitéSource : enquête CERBTPLR 10/2010
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MDE Petite Camargue Héraultaise
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
3. 4. La réglementation thermique, priorité pour 3 des 4 sous-secteurs
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
Les priorités transversales par sous-secteur d’activitéSource : enquête CERBTPLR 10/2010
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MDE Petite Camargue Héraultaise
A - Les marchés du Bâtiment à l’horizon 20143 - Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale
3. 5. Des priorités fort contrastées en fonction des spécialités
Le surcoût de chiffre d’affaires lié à la mise en place de la RT2012 sur le marché de la construction neuve devrait correspondre à 169 équivalents temps plein.
Ce contingent ne correspond pas forcément àdes créations nettes d’emploi.
Le surcoût de chiffre d’affaires lié à la mise en place de la RT2012 sur le marché de la construction neuve devrait correspondre à 169 équivalents temps plein.
Ce contingent ne correspond pas forcément àdes créations nettes d’emploi.
* Il s’agit ici du surcoût évalué à 200 euros TTC/m2
pour la construction de type BBC affecté à un volume de construction de 540 logements (reconduction d’ici à2014 de la moyenne des 10 dernières années). Ce montant s’ajoute aux 61 millions d’euros (cf. fiche II-A) estimés sur le segment des logements neufs.
Marché potentiel de la construction neuve de
logements à l’horizon 2014* 10,5 millions d’euros
114 ETP*Production estimée par emploi en 2014 *
* Ce montant correspond àla valeur estimée 2009 auquel est affecté un taux de productivité annuel de de 1,6% par an.
* Il s’agit d’équivalents temps plein et pas de créations nettes. En 2014, la totalité de l’appareil productif doit être mobilisé sur des projets respectant les objectifs du Grenelle.
Marché potentiel de la construction neuve de locaux à l’horizon 2014* 5,1 millions d’euros
* Il s’agit ici du surcoût évalué à 200 euros TTC/m2
pour la construction de locaux tertiaires respectueux de la RT2012 affecté à une surface de 25 500 m2
(reconduction d’ici à 2014 de la moyenne des 10 dernières années). Ce montant s’ajoute au chiffre d’affaires estimé sur le segment de locaux tertiaires.
Production estimée par emploi en 2014 *
* Ce montant correspond àla valeur estimée 2009 auquel est affecté un taux de productivité annuel de de 1,6% par an.
* Il s’agit d’équivalents temps plein et pas nécessairement de créations nettes. D’ici à 2014, la totalité de l’appareil productif devrait être mobilisé sur des projets respectant les objectifs du Grenelle.
55 ETP*
Le logement neuf
141
MDE Petite Camargue Héraultaise
Les locaux tertiaires neufs
15,6 M€
169 ETP FORMATION
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20141 - Scénario prospectif lié à la construction neuve
142
MDE Petite Camargue Héraultaise
Marché potentiel de la rénovation énergétique résidences principales
à l’horizon 2014* 7,4 millions d’euros
80 ETPProduction estimée par emploi en 2014 *
Les résidences principales
*Rappel des hypothèses : 9% du parc traité d’ici à 2015 et rythme de pénétration de 5%/an sur un marché potentiel de plus de 460 M€pour près de 36 000 résidences principales.
Marché potentiel de larénovation énergétique résidences secondaires
à l’horizon 2014* 3,1 millions d’euros
34 ETP
Les résidences secondaires
* Mêmes hypothèses que pour les résidences principales sur un marché potentiel évalué à 161 M€ pour près de 24 000 logements.
Les logements vacants
* Mêmes hypothèses que pour les résidences principales sur un marché potentiel évalué à 29 M€ pour près de 2 500 logements.
En 2014, par rapport à l’activité d’entretien, le surcroît d’activité du chantier de rénovation énergétique sur le parc des logements devrait correspondre à 119 équivalents temps plein dès lors que les divers segments de marché sont impactés au même rythme et avec la même intensité. Dans l’hypothèse d’une intervention sur le seul parc de résidences principales, l’impact en emploi se limiterait à 80 ETP.
En 2014, par rapport à l’activité d’entretien, le surcroît d’activité du chantier de rénovation énergétique sur le parc des logements devrait correspondre à 119 équivalents temps plein dès lors que les divers segments de marché sont impactés au même rythme et avec la même intensité. Dans l’hypothèse d’une intervention sur le seul parc de résidences principales, l’impact en emploi se limiterait à 80 ETP.
11 M€
119 ETP FORMATION
Production estimée par emploi en 2014 *
Marché potentiel de la rénovation énergétique logements vacants à l’horizon 2014*
0,5 millions d’euros
5 ETPProduction estimée par emploi en 2014 *
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20141 - Scénario prospectif lié à la rénovation énergétique de logements
Marché potentiel de la rénovation énergétique des locaux tertiaires à
l’horizon 2014* 4,4 millions d’euros
48 ETPProduction estimée par emploi en 2014 *
Le cabinet ICE missionné par l’OREF sur l’étude prospective emploi formation en lien avec la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables n’a pas procédé à un chiffrage précis s’agissant du marché des locaux tertiaires. Il a toutefois extrapolé les besoins de création d’emplois liés aux opérations de rénovation à partir des estimations faites dans le résidentiel et en tenant compte des tailles respectives des parcs bâtis résidentiels et tertiaires (en Languedoc-Roussillon, le parc dispose d’environ 100 millions de m² résidentiels et 35 millions de m² tertiaires).
En première approche, il a considéré que lorsque 3 créations de postes sont nécessaires pour atteindre les objectifs du Grenelle dans le résidentiel, il en faut 1 dans le tertiaire.
Si l’on reprend cette hypothèse, sachant que l’estimation de l’impact du chantier de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de logements correspond à 119 ETP, la rénovation énergétique des locaux tertiaires correspondrait à 40 ETP. Cette approximation se situe légèrement en deçà de l’estimation obtenue à partir du calcul du marché potentiel réalisé pour le présent diagnostic.
Le cabinet ICE missionné par l’OREF sur l’étude prospective emploi formation en lien avec la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables n’a pas procédé à un chiffrage précis s’agissant du marché des locaux tertiaires. Il a toutefois extrapolé les besoins de création d’emplois liés aux opérations de rénovation à partir des estimations faites dans le résidentiel et en tenant compte des tailles respectives des parcs bâtis résidentiels et tertiaires (en Languedoc-Roussillon, le parc dispose d’environ 100 millions de m² résidentiels et 35 millions de m² tertiaires).
En première approche, il a considéré que lorsque 3 créations de postes sont nécessaires pour atteindre les objectifs du Grenelle dans le résidentiel, il en faut 1 dans le tertiaire.
Si l’on reprend cette hypothèse, sachant que l’estimation de l’impact du chantier de rénovation énergétique sur l’ensemble du parc de logements correspond à 119 ETP, la rénovation énergétique des locaux tertiaires correspondrait à 40 ETP. Cette approximation se situe légèrement en deçà de l’estimation obtenue à partir du calcul du marché potentiel réalisé pour le présent diagnostic.
*Rappel des hypothèses : 9% du parc traité d’ici à 2015 et rythme de pénétration de 5%/an sur un marché potentiel de plus de 273 M€ pour près de 875 000 m2.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
4,4 M€
48 ETP FORMATION
En 2014, par rapport à l’activitéd’entretien, le surcroît d’activité du chantier de rénovation énergétique sur le parc des locaux tertiaires correspond à 48 équivalents temps.
En 2014, par rapport à l’activitéd’entretien, le surcroît d’activité du chantier de rénovation énergétique sur le parc des locaux tertiaires correspond à 48 équivalents temps.
Les locaux tertiaires
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20141 - Scénario prospectif lié à la rénovation énergétique de locaux
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MDE Petite Camargue Héraultaise
L’étude de l’ADEME « Marchés, emplois et enjeu énergétique des activités liées aux énergies renouvelables et à l’efficacitéénergétique », chiffre à 0,5 le nombre d’emplois temps plein pour la maintenance de 1 000 systèmes solaires thermiques. Compte tenu des hypothèses faites sur le rythme d’évolution des installations solaires thermiques (4 000 installations actuellement, avec une progression de 25% d’ici à 2015), le nombre d’emplois supplémentaires dédiés à la maintenance des installations solaires thermiques est tout à fait marginal (inférieur à 10) sur le Languedoc-Roussillon, a fortiori sur le territoire de la MDE.
L’étude de l’ADEME « Marchés, emplois et enjeu énergétique des activités liées aux énergies renouvelables et à l’efficacitéénergétique », chiffre à 0,5 le nombre d’emplois temps plein pour la maintenance de 1 000 systèmes solaires thermiques. Compte tenu des hypothèses faites sur le rythme d’évolution des installations solaires thermiques (4 000 installations actuellement, avec une progression de 25% d’ici à 2015), le nombre d’emplois supplémentaires dédiés à la maintenance des installations solaires thermiques est tout à fait marginal (inférieur à 10) sur le Languedoc-Roussillon, a fortiori sur le territoire de la MDE.
2010 Prospective 2015
Entreprises Emplois Emplois Enjeux/ évolutions
Eolien 100
650 emplois horsgénie civi l etexploi tation duréseau
Poursuite de la créationd'emplois dans l 'exploitationmaintenance jusqu'en 2020 avecun rythme de20 à 30 emplois paran ; repli important dans lesétudes et l 'installation Effectif850 en 2015 et 710 en 2020.
Developpement de grands projetsoffshore et export. Maintien desemplois de maintenance en région
Solaire photovoltaïque
570 (517 installateurs)
1000 emplois(2/3 sur lemarché desparticul iers
2000 emplois dès 2015maintenus jusqu'en 2020 soit1000 créations d'emploisattendus à court terme (60 %pose, 30% commercial, 10%projets)
Les révisisions de tarifs réglementéspeuvent induire une stagnation dunombred'emplois pour 2011 mais nedevraient pas ou peu freiner ledéveloppement. Les objectifs à 2012et 2020 sont maintenus.
Solaire thermique
1 035 (981 installateurs)
350 emploistemps plein en2009 contre 600en 2007 et 2008)
180 créations d'emplois horizon2015 soit entre 500 et 800emplois temps plein (en fonctiondu marché). Maintien jusqu'en2020.
Marché final en baisse mais desprojets de recherche en cours sur labaisse des coûts, le froid solaire, lesolaire thermodynamique.
Biomasse (bois et chaleur)
114 entreprisesen installationset maintenancedispositifs dechauffage, 218 fabricationmatériel etnégoce bois
1000 à 1200emplois
1500 emplois en 2015, 1800 en2020 (soit une création derespectivement 420 d'ici à 2015 et 630 d'ici à 2020.
Dimensionnement et installationsdes chaufferies col lectives (50 %descréations d'emplois).Exploi tation etla maintenance des chaufferies enprogression; 1/3 des créationsattendues dans développement desemplois en amont (production etdistribution de bois et plaquette
Source : Étude OREF octobre 2010
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20141 - Scénario prospectif lié aux EnR
En 2015, le Languedoc-Roussillon devrait donc compter plus de 5 000 emplois liés aux EnR.
En supposant une répartition spatiale homogène de ces emplois, le territoire de la MDE devrait d’ici à 2014 en localiser autour de 150. Toutefois, la présence d’un appareil de production relativement conséquent sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise conduit à retenir un contingent supérieur évalué à210 ETP.
En 2015, le Languedoc-Roussillon devrait donc compter plus de 5 000 emplois liés aux EnR.
En supposant une répartition spatiale homogène de ces emplois, le territoire de la MDE devrait d’ici à 2014 en localiser autour de 150. Toutefois, la présence d’un appareil de production relativement conséquent sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise conduit à retenir un contingent supérieur évalué à210 ETP.
Les besoins d’emploi aval liés aux assurances, aux banques et àla promotion immobilière ne sont pas quantifiés dans la mesure où il s’agit davantage d’une évolution.
Les besoins d’emploi aval liés aux assurances, aux banques et àla promotion immobilière ne sont pas quantifiés dans la mesure où il s’agit davantage d’une évolution.
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MDE Petite Camargue Héraultaise
En 2014, sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise, la mise en œuvre du Grenelle tant sur le volet construction neuve que sur celui de la rénovation énergétique devrait générer environ 340 équivalents temps plein en production.
Ce contingent au demeurant est à compléter par une vingtaine d’emplois (750 estimés en Languedoc-Roussillon d’après l’étude OREF) sur les métiers en amont de la production liés à la conception, aux études et à l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Il s’agit pour ces diverses estimations d’équivalents temps plein dont une bonne partie correspond davantage à une évolution de postes de travail existants qu’à une création d’emplois ex nihilo.
En 2014, sur le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise, la mise en œuvre du Grenelle tant sur le volet construction neuve que sur celui de la rénovation énergétique devrait générer environ 340 équivalents temps plein en production.
Ce contingent au demeurant est à compléter par une vingtaine d’emplois (750 estimés en Languedoc-Roussillon d’après l’étude OREF) sur les métiers en amont de la production liés à la conception, aux études et à l’assistance à maîtrise d’ouvrage.
Il s’agit pour ces diverses estimations d’équivalents temps plein dont une bonne partie correspond davantage à une évolution de postes de travail existants qu’à une création d’emplois ex nihilo.
Construction neuve 169 ETP
Rénovation énergétique 167 ETP
Effectifs salariés pour les métiers de la production du Bâtiment sur le territoire de la MDE
Source : Estimation CERBTPLR
2009 2 100 actifs Bâtiment
2014 2 020 actifs Bâtiment
Sur la base du scénario prospectif médian, la reprise d’activité en fin de période sera insuffisante pour contrarier les gains de productivité du secteur.
Dans cette hypothèse, le nombre prévisionnel d’actifs du Bâtiment en 2014 diminuerait d’environ 80 personnes soit un peu plus de 3% par rapport aux effectifs actuels.
Au delà, les effets de la crise devenus négligeables, il est probable qu’avec la reprise du mouvement ascendant du cycle du Bâtiment et l’accélération de la montée en puissance de la demande sous l’effet de la réglementation et du renchérissement du coût de l’énergie, l’activitéprogresse à nouveau induisant l’adaptation concomitante de l’appareil de production.
Sur la base du scénario prospectif médian, la reprise d’activité en fin de période sera insuffisante pour contrarier les gains de productivité du secteur.
Dans cette hypothèse, le nombre prévisionnel d’actifs du Bâtiment en 2014 diminuerait d’environ 80 personnes soit un peu plus de 3% par rapport aux effectifs actuels.
Au delà, les effets de la crise devenus négligeables, il est probable qu’avec la reprise du mouvement ascendant du cycle du Bâtiment et l’accélération de la montée en puissance de la demande sous l’effet de la réglementation et du renchérissement du coût de l’énergie, l’activitéprogresse à nouveau induisant l’adaptation concomitante de l’appareil de production.
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20142 - Scénario prospectif de l’emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Nombre d’actifs sur le marché de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le
Bâtiment en 2014 sur le territoire de la MDESource : estimation CERBTPLR
Chiffre d’affaires et nombre d’actifs concernés par les marchés de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le Bâtiment en 2014 sur le territoire de la MDE
Source : estimation CERBTPLR
CA total : 192 M€ 2 020 actifs2 020 actifs
685 actifs concernés par la construction neuve de bâtiments à performance énergétique et qualité environnementale et la rénovation énergétique.
Rénovation énergétique
26 millions d’euros
Construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale
39 millions d’euros
410 actifs concernés
275 actifs concernés
dont EnR
20 millions d’euros
210 actifs concernés
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20142 - Scénario prospectif de l’emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Répartition du CA en 2009 et en 2014 sur le territoire de la MDE du Bassin
d’emploi de la Petite Camargue Héraultaise
Source : estimation CERBTPLR
Répartition des actifs sur le marché de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le
Bâtiment en 2014 sur le territoire de la MDEde la Petite Camargue Héraultaise
Source : estimation CERBTPLR
L’essor des filières performance énergétique et qualité environnementale impacte fortement l’ensemble des métiers étudiés en terme d’effectifs mobilisés. De façon concomitante, le nombre de maçons concernés par ce type de travaux augmente sensiblement entre 2009 et 2014. On les retrouve donc en première place des métiers mobilisés devant les électriciens (dont la progression est la plus affirmée) et les peintres qui arrivent à égalité. Les charpentiers, les menuisiers et les carreleurs connaissent eux-aussi une hausse significative de leurs effectifs.
L’essor des filières performance énergétique et qualité environnementale impacte fortement l’ensemble des métiers étudiés en terme d’effectifs mobilisés. De façon concomitante, le nombre de maçons concernés par ce type de travaux augmente sensiblement entre 2009 et 2014. On les retrouve donc en première place des métiers mobilisés devant les électriciens (dont la progression est la plus affirmée) et les peintres qui arrivent à égalité. Les charpentiers, les menuisiers et les carreleurs connaissent eux-aussi une hausse significative de leurs effectifs.
B - L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 20142 - Scénario prospectif de l’emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Nombre d'actifs concernés par des
travaux de performance
énergétique et qualité environnementale en
2009
Nombre d'actifs concernés par des
travaux de performance
énergétique et qualité environnementale en
2014
Maçon 89 198Peintre 52 101Plâtrier 23 47Menuisier 22 54Couvreur 6 11Metallier 20 38Plombier 22 51Electricien 34 99Charpentier 1 2Chauffagiste 23 53Carreleur 13 31Total 305 685
31%33%
36%
33%
37%
30%
2009
2014
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20141 - Besoins en formation en 2014 dans le secteur du Bâtiment
Besoins de renouvellement et besoins de qualification pour les salariés en poste sur la période 2009 - 2014 au sein du territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise
Source : UCF au 15 mars 2008 et estimation CERBTPLR
Davantage de besoins de qualification de salariés en poste que de besoins liés au renouvellement d’effectifs
Les besoins de renouvellement renvoient à la formation initiale. Le territoire offre peu de possibilités dans ce domaine mais peut s’appuyer sur un appareil de formation conséquent à proximité en mobilisant le CFA de Montpellier et les établissements de l’Éducation Nationale sur Nîmes et Montpellier. Compte tenu de la structure des âges, les besoins sont relativement limités voire faibles dans certains cas y compris sur des spécialités comme chauffagiste.
Les besoins de qualification sont en revanche élevés voire très élevés. Ces besoins s’expliquent par la présence d’un effectif ouvrier au sein duquel la part des qualifiés ou très qualifiés est faible et malgré la présence d’un pourcentage d’ouvriers qualifiés et très qualifiés plus important que celui observé sur d’autres territoires.
Davantage de besoins de qualification de salariés en poste que de besoins liés au renouvellement d’effectifs
Les besoins de renouvellement renvoient à la formation initiale. Le territoire offre peu de possibilités dans ce domaine mais peut s’appuyer sur un appareil de formation conséquent à proximité en mobilisant le CFA de Montpellier et les établissements de l’Éducation Nationale sur Nîmes et Montpellier. Compte tenu de la structure des âges, les besoins sont relativement limités voire faibles dans certains cas y compris sur des spécialités comme chauffagiste.
Les besoins de qualification sont en revanche élevés voire très élevés. Ces besoins s’expliquent par la présence d’un effectif ouvrier au sein duquel la part des qualifiés ou très qualifiés est faible et malgré la présence d’un pourcentage d’ouvriers qualifiés et très qualifiés plus important que celui observé sur d’autres territoires.
Part des moins de 25
ans
Part des plus de 55 ans
Part des ouviers peu
qualifiés
Besoins de renouvellement sur la période 2009-2014
Besoins de qualification sur la période 2009-2014
Chauffagiste 31% 3% 75% Faible Très élevéÉlectricien 33% 3% 64% Faible ÉlevéPlombier 33% 4% 67% Faible ÉlevéCouvreur 13% 4% 70% Moyen Très élevéPeintre 24% 8% 62% Faible ÉlevéMenuisier 16% 9% 55% Moyen ÉlevéMaçon 25% 9% 66% Faible ÉlevéCharpentier 0% 0% 67% Moyen ÉlevéPlâtrier 25% 7% 56% Faible ÉlevéCarreleur 20% 9% 71% Moyen Très élevéMétallier 17% 16% 53% Fort Élevé
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Compétences techniques que les entreprises souhaitent acquérir en priorité
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
Compétences réglementaires que les entreprises souhaitent acquérir en priorité
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
Compétences transversales que les entreprises souhaitent acquérir en priorité
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 1. Compétences à acquérir par les entreprises afin d’être en accord avec leurs objectifs de développement
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
150
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V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 2. Des compétences techniques à acquérir différenciées en fonction de l’activité
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
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V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 3. En terme réglementaire, le volet thermique, priorité de 3 sous-secteurs
GROS ŒUVRE ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES
BOIS AMÉNAGEMENT – FINITION - MÉTAL
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V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 4. Déchets de chantier, priorité pour tous, sauf pour le Gros œuvre tourné vers le BBC
Compétences transverses à acquérir en prioritéSource : enquête CERBTPLR 10/2010
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
Une volonté de se développer dans 4 filières techniques avec enjeux de formation à la clé
Les filières présentant des enjeux en terme de formation auprès des entreprises soucieuses de se développer sur la base d’une élévation des compétences techniques touchent à la rupture des ponts thermiques, aux enduits à la chaux, chanvre et terre et à égalité avec la même intensité aux panneaux photovoltaïques et à l’isolation par l’extérieur.
La ventilation, la mise en œuvre de matériaux de gros œuvre de type brique mono mur ou béton cellulaire et plus encore les vitrages à isolation renforcée apparaissent eux-aussi comme des axes de développement sans pour autant impliquer des acquisitions de compétences.
Une volonté de se développer dans 4 filières techniques avec enjeux de formation à la clé
Les filières présentant des enjeux en terme de formation auprès des entreprises soucieuses de se développer sur la base d’une élévation des compétences techniques touchent à la rupture des ponts thermiques, aux enduits à la chaux, chanvre et terre et à égalité avec la même intensité aux panneaux photovoltaïques et à l’isolation par l’extérieur.
La ventilation, la mise en œuvre de matériaux de gros œuvre de type brique mono mur ou béton cellulaire et plus encore les vitrages à isolation renforcée apparaissent eux-aussi comme des axes de développement sans pour autant impliquer des acquisitions de compétences.
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Enjeu de formation :Compétences avec une forte volonté de développement mais qui restent à acquérir
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 5. Compétences techniques sur lesquelles portent les enjeux de formation
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Enjeu de formation :Compétences avec une forte volonté de développement mais qui restent à acquérir
La volonté de se développer sur la réglementation thermique est manifeste.
Ne reste plus qu’à acquérir les compétences….
Les entreprises qui souhaitent se développer en s’appuyant sur des compétences de nature réglementaire privilégient pour 2/3 d’entre elles la réglementation thermique. La réglementation accessibilité est elle-aussi facteur de développement mais implique une acquisition des compétences moins élevée.
La volonté de se développer sur la réglementation thermique est manifeste.
Ne reste plus qu’à acquérir les compétences….
Les entreprises qui souhaitent se développer en s’appuyant sur des compétences de nature réglementaire privilégient pour 2/3 d’entre elles la réglementation thermique. La réglementation accessibilité est elle-aussi facteur de développement mais implique une acquisition des compétences moins élevée.
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 5. Compétences liées à la réglementation sur lesquelles portent les enjeux de formation
Source : enquête CERBTPLR 10/2010
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Une volonté de développer les compétences sur 4 filières transversales
Plus d’une entreprise sur deux souhaitent développer leur activité en s’appuyant sur l’informatique et l’utilisation d’Internet. Cette aspiration passe par une montée en compétence pour 13% des entreprises.
La volonté de se développer est également significative sur les domaines tels que la connaissance du bâti ancien, la coordination de chantier ou l’approche globale des travaux de rénovation avec toutefois une aspiration moindre à acquérir ces compétences.
La volonté de se développer sur la base d’une offre commerciale en amélioration et performance énergétique se retrouve dans une entreprise sur cinq. C’est cependant au sein de cette population que la volonté d’acquérir les compétences est relativement la plus élevée.
Une volonté de développer les compétences sur 4 filières transversales
Plus d’une entreprise sur deux souhaitent développer leur activité en s’appuyant sur l’informatique et l’utilisation d’Internet. Cette aspiration passe par une montée en compétence pour 13% des entreprises.
La volonté de se développer est également significative sur les domaines tels que la connaissance du bâti ancien, la coordination de chantier ou l’approche globale des travaux de rénovation avec toutefois une aspiration moindre à acquérir ces compétences.
La volonté de se développer sur la base d’une offre commerciale en amélioration et performance énergétique se retrouve dans une entreprise sur cinq. C’est cependant au sein de cette population que la volonté d’acquérir les compétences est relativement la plus élevée.
Enjeu de formation :
Compétences avec une forte volonté de développement mais qui restent à acquérir
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
C - L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 20142 - Besoins en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
2. 5. Compétences transversales sur lesquelles portent les enjeux de formation
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Conclusion - Synthèse
La prospective est analysée sous trois angles successifs et complémentaires : perspectives à horizon 2014 en matière de marché, d’emploi et de formation.
Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
Les prévisions à l’horizon 2014 reposent sur plusieurs hypothèses :
l’évolution globale de l’activité du secteur Bâtiment sur le territoire de la Petite Camargue Héraultaise en intégrant notamment plusieurs scénarios sur la sortie de crise, l’estimation du potentiel de travaux de rénovation énergétique qui tient compte notamment de la typologie du parc et de bouquets de travaux « type »…, le montant de travaux de rénovation énergétique du parc du territoire de la MDE est estimé à924 millions d’euros, soit 3% du potentiel de travaux de rénovation énergétique de la région, et enfin des hypothèses sur la part de la performance énergétique et de la qualitéenvironnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le territoire.
Hausse constante de l’activité performance énergétique et qualité environnementale sur la période 2010-2014 :
Dans la construction neuve, les objectifs Bâtiment Grenelle prévoient que tous les nouveaux bâtiments seront « basse consommation » en 2012. Poussé par ces objectifs, le chiffre d’affaires construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale devrait plus que doubler entre 2010 et 2014. Au niveau du territoire de la MDE, l’augmentation prévue du chiffre d’affaires rénovation énergétique est de 44% entre 2010 et 2014. En 2014, le chiffre d’affaires consacré à ces activités représentera 34% du chiffre d’affaires Bâtiment soit 65 M€ .
Les divers marchés devraient être orientés à la hausse d’ici à 2014 avec toutefois une mention particulière pour les travaux d’équipements techniques dont la progression serait la plus significative.
Les volontés de développement des marchés : vue d’ensemble
La quasi-totalité des entreprises de Bâtiment du territoire souhaitent développer leur activité sur au moins une filière liée à la performance énergétique et qualité environnementale (93% des entreprises avec salarié(s)).
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Les plus fortes volontés de développement technique des entreprises se portent sur les panneaux photovoltaïques, la mise en œuvre de matériaux de Gros œuvre (brique mono mur par exemple), le solaire thermique, la ventilation, la rupture des ponts thermiques et l’isolation par l’extérieur.
La réglementation thermique arrive largement en tête des priorités de développement sur le volet réglementaire. Sur des domaines plus transversaux, ce sont l’utilisation d’Internet et de l’informatique liée à la performance énergétique, la gestion, le tri et le recyclage des déchets du BTP ou l’approche globale qui devraient connaître l’essor le plus affirmé à horizon 2014, à condition que les entreprises continuent à se former.
Le développement des marchés est logiquement très typé selon le secteur d’activité de l’entreprise.
Les entreprises de Gros œuvre ont de fortes velléités d’interventions, d’une part sur les marchés impliquant la mise en œuvre de matériaux de type brique monomur, béton cellulaire, et d’autre part sur ceux de type terre, paille, pisé, torchis et enfin pour les travaux d’isolation par l’extérieur.Très majoritairement, les entreprises d’électricité, de plomberie et de chauffage s’accordent quant à elles sur un développement photovoltaïque bien devant le solaire thermique.Les entreprises de bois souhaitent s’engager davantage sur les marchés améliorant la ventilation. En ce qui concerne les entreprises d’aménagement finition-métal, l’essor attendu reposerait pour l’essentiel sur l’isolation par l’extérieur, sur la mise en œuvre d’enduits de type chaux, chanvre, terre et sur les ruptures de ponts thermiques.
L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
Les travaux d’enveloppe à performance énergétique et qualité environnementale représenteront toujours en 2014 la nature de travaux mobilisant le plus grand nombre d’actifs malgré la progression importante des travaux à performance énergétique concernant l’équipement technique.Le nombre d’actifs concernés augmentent en plus grande proportion dans les marchés qui se développent d’ici 2014 comme la conception de bâtiments basse consommation et la pose d’équipements énergie solaire.
Le développement des filières performance énergétique et qualité environnementale impacte positivement l’ensemble des métiers étudiés en terme d’effectifs mobilisés. De façon concomitante, le nombre de maçons œuvrant sur ce type de travaux augmente sensiblement entre 2009 et 2014 : on les retrouve donc en première place des métiers concernés par ces domaines en 2014, suivis par les peintres et les électriciens. Les chauffagistes, les plombiers, les menuisiers et les carreleurs connaissent également une hausse très significative de leurs effectifs affectés à la réalisation des travaux de performance énergétique et de qualité environnementale de plusieurs natures.
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Conclusion – Synthèse (suite)
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MDE Petite Camargue Héraultaise
Les besoins en formation liés à la performance énergétique et à la qualité environnementale àl’horizon 2014
Les besoins en formation liés à la performance énergétique et à la qualité environnementale ne peuvent pas être identifiés indépendamment de l’évolution probable des marchés et des compétences d’ores et déjà maîtrisées. Les enjeux de formation se trouvent donc au croisement des volontés de développement des entreprises et de leur besoin de formation sur ces filières.
Une volonté forte de développement des compétences sur 4 filières techniques :
Les filières présentant des enjeux en terme de formation auprès des entreprises soucieuses de se développer sur la base d’une élévation des compétences techniques touchent à la rupture des ponts thermiques, aux enduits à la chaux, chanvre et terre et à égalité avec la même intensité aux panneaux photovoltaïques et à l’isolation par l’extérieur.
La ventilation, la mise en œuvre de matériaux de gros œuvre de type brique mono mur ou béton cellulaire et plus encore les vitrages à isolation renforcée apparaissent eux-aussi comme des axes de développement sans pour autant impliquer des acquisitions de compétences.
La réglementation thermique une enjeu fort nécessitant des compétence à acquérir :
Les entreprises qui souhaitent se développer en s’appuyant sur des compétences de nature réglementaire privilégient pour 2/3 d’entre elles la réglementation thermique. La réglementation accessibilité est elle-aussi facteur de développement mais implique une acquisition des compétences moins élevée.
Deux compétences transversales sortent du lot :
Plus d’une entreprise sur deux souhaitent développer leur activité en s’appuyant sur l’informatique et l’utilisation d’Internet. Cette aspiration passe par une montée en compétence pour 13% d’entre elles.
La volonté de se développer est également significative sur les domaines de la connaissance du bâti ancien, la coordination de chantier ou l’approche globale des travaux de rénovation avec toutefois une aspiration moindre à acquérir ces compétences.
La volonté de se développer sur la base d’une offre commerciale en amélioration et performance énergétique se retrouve dans une entreprise sur cinq. C’est cependant au sein de cette population que la volonté d’acquérir les compétences est relativement la plus élevée.
De par sa taille, le territoire de la MDE de la Petite Camargue Héraultaise ne peut compter sur une offre de formation endogène quel que soit le public ou le niveau.Toutefois proche de Nîmes et de Montpellier, son positionnement géographique lui donne l’opportunité de s’appuyer sur des structures de formation œuvrant sur ces 2 villes ou leur périphérie tant en formation initiale qu’en formation adulte.
Dans l’absolu, les dysfonctionnements éventuels dans la relation marché emploi formation ne devraient donc pas trouver leur origine dans une quelconque faiblesse de l’offre de formation.
V. Conclusion : La relation Marché / Emploi / FormationPrévision à l’horizon 2014
Conclusion – Synthèse (suite)