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The customer magazine of the ABB Group Benelux Une consommation d’énergie réduite grâce à une solution multidrive Plus d’épargne et de fiabilité chez Suiker Unie Une société plus intelligente avec ABB Découvrez à quoi ressemblera le futur ABB présente en primeur Le capteur de température à récupération d’énergie 2 I 16

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Dans cette édition: Une consommation d’énergie réduite grâce à une solution multidrive | Une société plus intelligente avec ABB | ABB présente en primeur

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The customer magazineof the ABB Group

Benelux

Une consommation d’énergie réduite grâce à une solution multidrivePlus d’épargne et de fiabilité chez Suiker Unie

Une société plus intelligente avec ABBDécouvrez à quoi ressemblera le futur

ABB présente en primeurLe capteur de température à récupération d’énergie

2 I 16

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04 12Prise de poulsSuiker Unie dispose de nouveaux convertisseurs régénératifs de fréquence grâce à ABB et Van Meer Industrial Services.

Alfons Goos,Managing Director ABB Benelux

Au travailDunea chauffe ses bureaux par récupération de la chaleur obtenue lors du refroidissement des nouvelles installations de la station de pompage.

Mieux vaut prévenir que guérir La collaboration est au coeur de toutes nos attentions et de ce numéro d’et  cetera. Chez ABB, nous élaborons toujours plus de projets collaboratifs avec des partenaires comme Ericsson, Living Tomorrow, USEF et Flanders Make, mais aussi avec des écoles, des universités et le monde académique. Développer des relations basées sur la collaboration et les partenariats fait partie intégrante de notre vision de la durabilité. La durabilité ne se limite pas au climat ; elle s’étend en effet à l’ensemble de l’écosystème dans lequel nous sommes actifs. Nous veillons à ce que cette vision soit partagée par nos clients, nos fournisseurs, les pou-voirs publics et nos collaborateurs. Les partenariats nous permettent de tenir le rythme de nos projets et de disposer de connaissances plus larges. Aujourd’hui, il n’est plus possible de posséder toutes les connaissances en interne. Il faut donc regrouper les informations des différentes

sources pour pouvoir faire la différence. La collaboration et la co-création ouvrent d’énormes possibilités, telles que des dé-lais de développement plus courts, mais présentent aussi de nouveaux défis. Nous nous trouvons actuellement au beau mi-lieu de cette période de transition, d’une approche corrective vers une approche proactive et préventive. Cette tendance s’illustre dans le secteur technologique et des soins de santé. De nouveaux cap-teurs, des logiciels plus modernes per-mettent des mesures et des analyses préalables. Comme le dit l’adage popu-laire  : “mieux vaut prévenir que guérir !”. Nous tenons en outre à solliciter l’avis de nos interlocuteurs pour mieux connaître leurs attentes précises et comment bien y répondre. Dans ce sens, nous considé-rons nos clients comme des partenaires. L’époque où les entreprises s’enfermaient dans leur tour d’ivoire est définitivement révolue. Et c’est une bonne nouvelle ! Bonne lecture !

et cetera 2|16 - Une édition d’ABB Benelux - Concept Head Office - Rédaction en chef Inne Vanden Bremt, Marco Moerland - Comité de rédaction Karin Bot-Molenaar, Brian  Jagmohan, Teun  van  den  Neste, Marco  Moerland, Jos  Bernaards  - Ont collaboré à la rédaction de ce magazine Suzanne Gielis, John  Edwards, Amandine Philippe, Kristien Vermaelen, Nando Harmsen, Henk Malyster, Marco Mertens, Peter van der Horst, Frédéric Pellissier, Mark Anthierens, Ellyne Temmerman, Katrien Vanwetswinkel - Éditeur responsable Jessica Van de Gucht, ABB N.V. Hoge Wei 27 1930 Zaventem - Copyright 2016

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Avant-propos

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28 For a better worldLe projet Switching on the future prépare les élèves à la construction de tableaux électriques.

Prise de pouls4 Solution unique pour Suiker Unie

L’entreprise sucrière combine plus de gains (d’énergie) et une plus grande fiabilité.

Perspective6 Vivre intelligemment à Hoog Dalem

Les habitants génèrent et gèrent leur énergie eux-mêmes.

Au travail9 Remplacement aux délais serrés

Belle-Vue a la certitude de disposer d’un système sûr.12 Nouvelle installation avec un bonus

La société d’eau potable Dunea passe à la production durable.

16 Desotec mesure les émissions avec des appareils ABBLes appareils livrés peuvent être contrôlés à distance.

Les merveilles du monde20 ABB participe à la mise au point d’un banc d’essai

uniqueTests de moteurs et générateurs à l’Université de Gand.

Encore et toujours22 Aperçu de la société de demain

Ericsson et ABB unissent leurs forces pour une société et une industrie plus intelligentes.

26 De l’e-mobilité aux villes intelligentes ABB et Living Tomorrow façonnent l’avenir ensemble.

26 Encore et toujours« ABB propose désormais une gamme complète de chargeurs pour toutes les applications possibles. Mais nous sommes allés encore plus loin », indique Joachim de Vos de Living Tomorrow.

For a better world32 Des tableaux pour le futur

ABB soutient les écoles en fournissant des kits d’assemblage pour apprendre aux élèves à construire des tableaux électriques.

Produit30 Commuter et protéger des moteurs IE3

Gagnez de l’espace dans les boîtiers de commutation et coffrets électriques.

31 Nouveaux instruments de mesure sans filLe premier capteur de température à récupération d’énergie.

32 IRB 8700Le plus gros robot jamais fabriqué par ABB.

33 La Journée des utilisateurs fête ses 10 ansUne édition avec une note festive supplémentaire.

Hotspot34 Empack Brussel

ABB présente ses solutions robotiques à l’unique salon de l’emballage en Belgique.

Ecomobiel Den BoschDécouvrez nos infrastructures de recharge pour véhicules électriques.

L’année…35 Au tour de l’année 1963

A quoi ressemblait une armoire redresseur à l’époque ?

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Sommaire

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Une solution inédite pour le principal producteur de l’industrie sucrièreVan Meer Industrial Services a conçu, en collaboration avec ABB, une solution « multidrive » modulaire pour le site de production de la Suiker Unie à Dinteloord (Pays-Bas). Ce système intégré, unique sur le marché hollandais, réduit sensiblement la consommation d’énergie tout en améliorant la productivité et la sécurité de l’entreprise.

LA SUIKER UNIE EN BREF

La Suiker Unie développe, produit et commercialise du sucre et des spécialités à base de sucre. L’entreprise opère depuis son siège situé à Dinteloord. Elle fait partie de Royal Cosun, une coopérative qui regroupe environ 10.000 producteurs. Le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,8 milliard d’euros et emploie plus de 4.000 collaborateurs.

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Prise de pouls

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Chez Suiker Unie, la sécurité ali-mentaire, la qualité, la fiabilité de la livraison, une production durable via une faible consom-

mation, le recyclage des déchets et la production de gaz vert sont d’une impor-tance primordiale. Bien sûr, des coûts de production bas sont également impor-tants », explique Richard van der Heijden, responsable de l’automatisation au sein du Process Engineering chez Suiker Unie. «  C’est pourquoi nous voulions réduire les coûts et éliminer le temps d’arrêt des machines. Nos anciens systèmes d’entraî-nement dataient de 1986 et devaient être remplacés. La technique de régulation était elle aussi dépassée. Une révision s’avérait très coûteuse et nous trouvions de moins

en moins de personnes capables de tra-vailler avec ce type de moteurs à courant continu. Il a donc fallu anticiper. »

Deux fois moins d’énergie « Nous utilisons deux variateurs de fré-quence standard, dont un fourni par ABB. C’est pourquoi le choix a été fait rapide-ment. En outre, nous avons décidé, il y a deux ans, de baser l’ensemble du support moteur de notre usine sur ABB. En plus d’un bon produit, nous recherchions un partenaire local avec qui nous pouvions entrer rapidement en contact. Van Meer a réalisé l’installation en un temps record, et les nouveaux variateurs nous ont permis d’améliorer encore notre productivité. Ils sont conçus de façon à récupérer l’énergie normalement perdue lors de la commuta-tion. Nous avons effectué des mesures qui montraient que nous récupérions près de la moitié de cette énergie. Avec dix varia-teurs, l’impact est bien sûr considérable. » «  Suiker Unie dispose de différentes turbines  », explique Luc Van Meer, Sales Manager chez Van Meer Industrial Services, étroitement impliqué dans l’ap-pel d’offres. « Quatre des dix turbines fonc-tionnaient encore avec des moteurs et des

régulateurs à courant continu, aujourd’hui dépassés. Nous les avons remplacés. Au total, nous avons changé dix  systèmes d’entraînement. Comme l’axe des nou-veaux moteurs est plus grand que celui des anciens, nous avons fabriqué des raccords. Nous comblons ainsi la distance plus grande entre la turbine et le moteur. Nous avons également construit huit nou-velles armoires : quatre convertisseurs ré-génératifs de fréquence et quatre armoires auxiliaires. Au total, de la demande à la réception, le projet a duré moins de 12 se-maines. » « En plus de la livraison des nouveaux variateurs, le service est essentiel pour nous, souligne Luc van Meer. ABB a veillé à ce que nous disposions de pièces de re-

change et de pièces détachées en interne. Cette précaution assure des réparations plus rapides et un temps d’arrêt réduit au minimum. Comme nous voulons offrir une garantie étendue, il est primordial de sa-voir que les pièces ou les systèmes entiers sont toujours disponibles en stock. »

Un interlocuteur unique «  Pour ce projet, nous nous sommes fixés comme priorité d’aider le client à choisir le matériel adéquat  », explique René Klos, Sales Engineer chez ABB. « En principe, nous pouvons livrer à peu près toutes les configurations. Il est agréable de collaborer avec un partenaire comme Van Meer, car ils connaissent parfaitement les souhaits du client final et les capacités de nos produits et systèmes. Nous parvenons ainsi rapidement à un résultat qui convient à chacun. Le département Engineering de la Suiker Unie souhaitait que certaines pièces spécifiques soient intégrées dans les armoires. Le coût d’un tel travail sur mesure peut fortement grimper mais, en-semble, nous avons pu le limiter. » « Nous voulions confier les parties élec-trique et mécanique des systèmes d’en-traînement à un seul fournisseur. Par le

passé, nous avons parfois rencontré des problèmes pendant la phase de construc-tion  », précise Jeroen Meesters, Team Leader EMRA chez Suiker Unie et respon-sable de ce projet. «  Nous partageons cette préférence et sommes très heureux de pouvoir nous adresser à un fournisseur unique », ajoute Wouter Van Meer, Engineer chez Van Meer Industrial Services, qui a géré le projet du début à la fin. « Nous nous rendons régu-lièrement à l’usine pour discuter avec les concepteurs de produits d’ABB. Ces ren-contres nous permettent de travailler plus rapidement. »Jeroen Meesters : « Depuis ce partenariat, le nombre de variateurs dont nous dispo-sons en interne ne cesse d’augmenter, mais nos coûts liés aux pannes ne cessent de diminuer. Je pense que dans les an-nées à venir, nous demanderons encore à Van Meer de remplacer nos variateurs dé-passés par des produits ABB. »

Variateurs régénératifs ACS880

Van Meer a livré quatre nouveaux conver-tisseurs régénératifs de fréquence au cœur de l’usine de la Suiker Unie, pour la turbine A. Les variateurs sont composés sur la base de la technologie modulaire ACS880, une solution offerte par ABB afin de concevoir des systèmes spéci-fiques de variateurs chez le client. Ces modules ACS880 sont conçus spéciale-ment pour les System Integrators. Ils leur permettent de concevoir des installations et de les construire de façon simple et flexible. En plus des variateurs, chaque turbine a été pourvue d’un nouveau moteur électrique M3BP IE3 à haut ren-dement de 250 kW avec refroidissement forcé, dirigé par le tout nouveau conver-tisseur de fréquence ACS880 d’ABB. Van Meer a livré cinq nouveaux exemplaires de l’IE3 à haut rendement pour rempla-cer les anciennes versions, dont un qui servira de moteur de rechange.

Richard van der Heijden : « Nous récupérons près de la moitié de cette énergie. »

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Prise de pouls

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Produire du courant soi-même grâce à ABB et à Heijmans ABB, Heijmans, KPN et Stedin collaborent au projet de logement neutre en énergie Hoog Dalem à Gorinchem. Un bon exemple de collaboration qui aboutit à des solutions énergétiques tournées vers l’avenir, dans le domaine résidentiel.

Ron van de Beek d’ABB suit de près le projet de logement neutre en énergie Haaf Dalem à Gorinchem.

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Perspective

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Hoog Dalem est un quartier « tout-électrique », qui n’est pas raccordé au gaz. Grâce à leur logement, les habitants peuvent

produire eux-mêmes de l’énergie, la stoc-ker et l’utiliser au moment propice. Un ré-seau intelligent, également appelé « smart grid », permet une gestion bidirectionnelle de l’électricité, entre les producteurs et les utilisateurs ou entre les utilisateurs. Les particuliers qui produisent de l’énergie solaire peuvent ainsi réinjecter leur pro-duction excédentaire dans le réseau élec-trique. Plusieurs habitations ont été pour-vues de systèmes permettant de partager l’énergie et, ainsi, de l’utiliser de manière optimale. Par ailleurs, de la domotique et des systèmes « in-home » ont été installés dans les habitations, afin de réaliser des analyses, pour pouvoir compenser les va-riations importantes et temporaires entre l’offre et la demande. Hoog Dalem est l’un des quatre  projets du Smart Energy Collective (SEC), une collaboration entre 14  entreprises de divers secteurs. Grâce à l’innovation ouverte, ces entreprises tra-vaillent au renouvellement technologique et à la création de nouveaux services dans le domaine de l’énergie intelligente.

Améliorer le confort du logement «  Des objectifs spécifiques d’appren-tissage ont été fixés pour chaque partie prenante de ce projet  » explique Dick Timmermans, Business Development Manager chez Heijmans et responsable de Smart Energy Buildings & Cities. Depuis début 2015, Dick Timmermans est membre du comité directeur de Hoog Dalem. C’est la raison pour laquelle il a été indirectement concerné par le projet. «  Pour Heijmans, il s’agissait en partie de recourir à de nouvelles techniques. Et nous voulions surtout savoir si nous pour-rions accepter ce projet en tant que ges-tionnaire intégral et motiver les habitants à y participer. Il importait donc d’accorder une grande attention à l’accompagne-ment et à l’information des participants. Nous avons trouvé assez rapidement plu-sieurs habitants enthousiastes, qui ont convaincu de plus en plus de monde de se joindre à eux. Nous trouvons très inté-ressant de voir comment nous pouvons améliorer le confort du logement. Nous pouvons ainsi optimiser les fonctionnali-tés visant à économiser l’énergie et suivre

la façon dont les habitants se débrouillent avec cette nouvelle technologie, en ob-servant leur comportement. Nous voulons faire plus que construire. Nous souhai-tions savoir quelles sont les attentes des personnes en matière de logement : quels sont les besoins de ces personnes  ? Qu’utilisent-elles le plus souvent  ? Nous souhaitons répondre le plus efficacement à ces attentes. »

La rentabilité de l’apprentissage «  Chez ABB, notre priorité est d’offrir des solutions visant une consommation durable de l’énergie  », explique Ron van de Beek, Business Development Specialist

chez ABB. Ron van de Beek est impliqué dans ce projet depuis deux  ans déjà. « Nous voulions savoir si les accumulateurs que nous avions placés remplissaient bien leur mission.  » Nous étions aussi curieux de connaître les souhaits des utilisateurs. Quelles technologies pourrions-nous ex-ploiter pour répondre au mieux à leurs besoins  ? Comment ces technologies devraient être appliquées ? Comment les intégrer dans un un système ? Nous avons développé le concept de lancement avec deux habitants, qui ont joué un important rôle d’ambassadeurs. De nombreuses personnes ont trouvé très séduisant d’être les premières à utiliser les dernières ap-plications et technologies. Cet enthousi-sasme s’est rapidement répandu dans le reste du quartier. Nous avons conçu une application permettant d’optimaliser la consommation électrique. Au départ, nous nous demandions si les habitants allaient réellement l’utiliser. Très vite, ils ont pris de plus en plus conscience de leur consom-mation et ont même posé des questions sur ce programme. »Dick poursuit  : «  Pour les participants,

avoir un aperçu de leur consommation électrique les amène à adapter leur com-portement. Ils ont été très surpris de la consommation des appareils électriques en mode veille. Pour le moment, nous ana-lysons les données recueillies auprès des ménages participants. Ces informations nous permettront d’établir toutes sortes de corrélations et d’identifier les points à amé-liorer. Ces analyses constituent la base de nouvelles conceptions. Heijmans est davantage intéressée par la rentabilité de l’apprentissage que par celle de ses inves-tissements. En effet, plus nous récolterons de données, plus nous développerons un système efficace. Ainsi, nous comprenons

avec précision quels sont les besoins et nous pouvons exploiter nos innovations et conceptions pour mieux y répondre, au lieu de concevoir simplement de nouveaux produits derrière notre table à dessin. »

Des quartiers résidentiels autosuffisants « En plus de l’idée de développement durable, celle de l’indépendance a aussi

Ron van de Beek : « Jusqu’il y a peu, l’électricité ne circulait que dans un sens : de la centrale vers l’utilisateur final. À présent, la production et la consommation se font dans les deux sens. »

ABB fait partie de l’Universal Smart Energy FrameworkDans un marché énergétique à la fois intelligent et durable, les clients peuvent adapter leur consommation d’énergie à l’offre d’énergie éolienne ou solaire par exemple. L’Universal Smart Energy Framework (USEF) est un consortium de sept acteurs néerlandais dont le but est d’élaborer des solutions énergétiques durables. Il s’agit d’ABB, Alliance, DNV GL, Essent, IBM, ICT et Stedin.

Pour en savoir plus, surfez sur www.usef.info

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Perspective

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joué un rôle pour de nombreuses per-sonnes  » ajoute Ron. « L’idée de pouvoir stocker de l’électricité produite soi-même et échanger cette énergie avec les voi-

sins a plu à de nombreux participants. Ils savent aussi que les stocks de pétrole et de gaz finiront bien par s’épuiser un jour. Nous travaillons avec de petits réseaux,

reliés au réseau principal. Un logiciel intel-ligent leur permet d’être complémentaires. Si l’un des ménages est en vacances, les panneaux photovoltaïques continuent à

fonctionner et une autre personne peut ainsi profiter de l’électricité produite. À terme, des miniréseaux complètement in-dépendants pourraient même exister. Les

quartiers seraient alors entièrement auto-suffisants. Jusqu’il y a peu, l’électricité ne circulait que dans un sens : de la centrale vers l’utilisateur final. À présent, la produc-tion et la consommation se font dans les deux  sens. Les gestionnaires de réseau et les utilisateurs doivent communiquer et échanger de l’électricité pour distribuer l’énergie et l’accumuler de la façon la plus efficace possible. »« Les voitures électriques sont de plus en plus présentes. Et cette électricité doit bien provenir de quelque part  » explique Dick. « Si nous voulons la fournir à partir d’une source propre, chaque ménage devrait installer des panneaux photovoltaïques sur sa toiture. Surtout si nous voulons rencon-trer l’objectif du gouvernement néerlandais de devenir neutre en CO2 en 2050. »

Les habitants des logements neutres en énergie Hoog Dalem peuvent échanger l’électricité qu’ils ont produite avec leurs voisins.

Dick Timmermans : « Nous voyons précisément quels sont les besoins des consommateurs et nous pouvons ainsi exploiter nos innovations et conceptions pour mieux y répondre. »

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Un remplacement rapide et flexible chez Belle-Vue

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Au travail

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La collaboration entre ABB et la brasserie Belle-Vue remonte au milieu des années 70. À l’époque, la brasserie située à Leeuw-Saint-Pierre avait déjà bénéficié du soutien d’ABB lors de sa construction. AB InBev veille également à ce que ses installations restent systématiquement à jour en les équipant des toutes dernières technologies.

Afin d’assurer la continuité de ses brasseries, Anheuser-Busch InBev investit dans de nouvelles technologies à l’échelle inter-

nationale, ce qui requiert une approche mûrement réfléchie. « Par le passé, l’entre-prise avait choisi les clapets d’Alfa Laval, additionnés d’un système de commande d’ABB », explique Olivier Declercq, Brewery Manager chez Belle-Vue. « La sécurité est une priorité, surtout lorsqu’il est question de notre personnel. Le système de com-mande DCS d’ABB se trouve au cœur de la brasserie, là où se fait le mélange qui donne naissance aux différentes bières. L’année dernière, nous avons choisi de remplacer

les SattTops existants, qui dépendent de SattControl, afin d’optimiser notre produc-tion. Nous avons également décidé de rem-placer les têtes de commande électriques des clapets, de même que le câblage et le panneau de commande dans l’armoire d’alimentation électrique. Nous avons, en outre, adapté le système DCS afin que le nouvel ensemble puisse être intégré dans l’installation. » Aujourd’hui, de très nombreuses en-treprises de par le monde sont en train d’accroître l’efficacité de l’automatisation et de remplacer les équipements dépas-sés. «  ABB prend encore en charge le système DCS SattLine actif, mais les der-

nières évolutions d’ABB viennent se greffer sur la plate-forme 800xA », déclare Jozef Vanparijs, Account Manager Process Automation chez ABB. « L’application des anciens contrôleurs peut être transposée sur la plate-forme DCS du système 800xA. Il s’agit d’un avantage majeur pour le client, dans la mesure où cela facilite la conver-sion. Ce faisant, nous assurons un cycle de vie complet à tous les équipements qui composent la gamme de SattControl, dont SattTop et SattLine. »

Rationaliser l’automatisation Ce n’est pas un hasard si AB InBev fait partie des principaux clients d’ABB. En ef-

De gauche à droite : Jozef Vanparijs, Olivier Declercq et Steven Rogier.

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fet, ABB propose dans le monde entier une large gamme de produits, solutions et ser-vices destinés aux entreprises du secteur des boissons et de l’industrie alimentaire. « Nous aidons les acteurs de ces secteurs à faire face aux défis d’aujourd’hui : assu-rer la sécurité de la production et la qualité optimale des produits fournis, et ce, sur une base continue, systématique, mais aussi rentable  », précise Steven Rogier, General Manager Process Automation Control Technologies chez ABB Belux. « Pour ce faire, nous rationalisons notre automatisation afin de mieux aider les en-treprises aux quatre coins du globe. Au sein de l’industrie alimentaire, nous nous concentrons notamment sur les brasse-ries. Grâce à nos solutions d’informatisa-tion et d’automatisation, nous aidons les opérateurs à gérer leur procédé de pro-duction de manière précise et sécurisée. Ils peuvent ainsi surveiller la constance du goût et la qualité de leur bière. Dans ce cadre, l’évolution permanente de ces sys-tèmes d’automatisation est cruciale. ABB soutient cette évolution étape par étape. Souvent, ces opérations sont réalisées alors que nous sommes pressés par le temps. »

Des échéances serrées C’était aussi le cas chez Belle-Vue. En décembre 2015, il a été décidé de rem-

placer les SattTops. Olivier  : « Entre Noël et Nouvel An, la production est à l’arrêt. C’était le seul moment où nous pouvions déployer ce projet. En collaboration avec ABB, nous avons établi un planning serré. Dans un premier temps, le respect de ces échéances courtes ne nous paraissait pas

évident. Les différents composants de-vaient être commandés, ce qui a deman-dé un effort logistique et organisationnel de la part de chacun. Parfois, les grandes entreprises comme ABB ont la réputation de manquer de flexibilité, mais cette expé-rience nous a prouvé tout le contraire en ce qui concerne ABB. Nous avons désor-mais la certitude de disposer d’un système sûr et performant jusqu’en 2020. Nous ne pouvons que nous en réjouir. »

Jozef est, lui aussi, ravi du travail ac-compli par ABB. «  La commande de ce projet nous est parvenue à la suite d’une maintenance préventive réalisée par Erik de Wit, Service Engineer chez ABB. Notre Project Manager Marcel Schoonen a assuré le bon déroulement des opéra-

tions. L’exécution de projets et le service après-vente sont notre cœur de métier. L’expérience vécue auprès de Belle-Vue prouve que nous sommes également ca-pables de déployer nos solutions dans des délais serrés. La collaboration avec tous les entrepreneurs présents sur le site s’est avérée efficace. Nous avons assuré un beau travail d’équipe. »

Olivier Declercq : « Entre Noël et Nouvel An, la production est à l’arrêt. En collaboration avec ABB, nous avons établi un planning serré. Dans un premier temps, le respect de ces échéances courtes ne nous paraissait pas évident. »

Artisanat et savoir-faire chez Belle-Vue

La brasserie Belle-Vue fait partie d’An-heuser-Busch InBev. Le groupe com-mercialise plus de 200 marques de bière et est actif dans 25 pays. En 1913, Philemon Vandenstock pose les bases de la brasserie Belle-Vue actuelle à Leeuw-Saint-Pierre. Mais l’histoire de la gueuze remonte au Moyen Âge. Aujourd’hui, la brasserie produit notam-ment la Kriek Belle-Vue, la Kriek Extra Belle-Vue, la Framboise Belle-Vue et la

Gueuze Belle-Vue. Bien loin d’être des concepts vides de sens, l’artisanat et le savoir-faire sont ici au centre de la fabrication. Les gueuzes naissent, en effet, de la fermentation spontanée avec les levures présentes dans l’air de la vallée de la Senne. C’est ce qui donne aux gueuzes leur goût acide si typique. C’est la bière lambic qui est à la base des gueuzes, qui mûrissent dans des fûts en chêne.

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Dunea et ABB : de nouveaux systèmes d’entraînement au service de l’efficacité

Dunea N.V. produit et livre de l’eau potable à 1,3 million de clients répartis à travers toute la partie occidentale de la Hollande-Méridionale. La société gère les dunes qui s’étendent de Monster à Katwijk et y protège les réserves d’eau de captage. Pour l’entreprise, le moment était venu de renouveler l’installation de sa station de pompage de Poederoijen. 12 ABB et cetera 2|16

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La station se composait de quatre pompes, dont les deux premières avaient été installées dans les an-nées 80 et les deux autres dans les

années  90. «  Le système d’entraînement OSK des deux plus vieilles pompes était devenu obsolète », explique Floor Grevink, qui assure la gestion de projets multidisci-plinaires chez Dunea. « Nous nous étions rendu compte qu’en cas de problème, il ne serait peut-être plus possible de les réparer. Le moment était donc venu de les remplacer. Depuis toutes ces années, la technologie avait énormément évolué. Grâce aux nouveaux systèmes d’entraîne-ment réglables d’ABB et à la révision de nos pompes par l’entreprise Flowserve, nous avons pu nous contenter de deux pompes sans que cela n’affecte la dispo-nibilité de l’eau. » L’eau est pompée dans l’Afgedamde Maas (littéralement la «  Meuse barrée »), en direction de Bergambacht. «  La plus grande pompe possède une capacité maximale de 12.500 m3 par heure. C’est

celle que nous appelons la pompe d’été – les deux pompes ne sont jamais utilisées en même temps. Durant la belle saison, nous devons à nouveau amener de l’eau jusqu’aux dunes, pour remettre à niveau les installations d’eau potable, mais aussi pour prendre soin de la nature. En hiver, le débit est la plupart du temps réduit. Nous pouvons alors activer l’autre pompe », in-dique Floor. 

La durabilité fait partie intégrante de la philosophie de Dunea. L’entreprise était donc curieuse de savoir si la chaleur rési-duelle des convertisseurs de fréquence et des moteurs pouvait être récupérée afin de chauffer les bureaux situés dans les

environs. Après s’être penchée quelque temps sur la question, Dunea est parve-nue à relever le défi. «  Nous avons tout de suite su que nous réussirions à trouver une solution qui convienne. L’intégration définitive n’a pas encore eu lieu, mais le système a été testé et la température de l’immeuble de bureaux a déjà bien aug-menté », confie Floor.

Grosses économies d’énergie Rene Klos, ABB Sales Engineer Motors & Drives et personne de contact attitrée de Dunea, poursuit : « La première pompe était déjà en service en septembre 2014. Il nous a fallu un peu de temps pour relier

De gauche à droite : Cuno van den Hondel, Egbert Bos, Floor Grevink, Rene Klos et Marcel Zevenbergen.

Marcel Zevenbergen : « Les pompes de cette taille sont très rares sur le marché néerlandais de l’eau potable. »

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le moteur et tous les éléments connexes, mais l’équipe a appris tellement de choses en le faisant que la connexion de la deu-xième pompe s’est faite plus vite et plus fa-cilement. En principe, les pompes doivent tourner en permanence. Nous n’avions pas beaucoup de temps pour mener à bien cette transformation et les tests n’ont pas été simples à programmer. Mais, en fin de compte, tout s’est passé sans trop de difficultés. » «  L’une des pompes tourne toujours, tandis que l’autre est arrêtée  », raconte Egbert Bos, ingénieur de projet en électro-technique et instrumentation chez Dunea. « La ligne de transmission de la pompe à

l’arrêt est alors mise en stand-by. Dans l’ancienne configuration, elle restait sous tension afin de pouvoir démarrer rapide-ment. À présent, nous pouvons activer et désactiver les disjoncteurs des transmis-sions de manière automatisée. Lorsque

vous avez autant de puissance, les éco-nomies d’énergie s’accumulent rapide-ment. »

Un degré élevé de redondance Marcel Zevenbergen, ABB Project Sales Engineer  : «  Les pompes de cette taille sont très rares aux Pays-Bas. Il s’agit d’une installation basse tension d’une puissance gigantesque (1525 et 2300 kW), qui exige une attention énorme en termes de câblage, de systèmes de sécurité, de couple, de pression, de température, etc. Vous devez aussi tester chacun de ces points séparément. » « Les convertisseurs de fréquence et les

moteurs sont refroidis à l’eau. Cette eau chaude est ensuite utilisée afin de chauf-fer les bureaux. ABB possède de vastes connaissances dans le domaine des sys-tèmes d’entraînement maritimes, qui sont souvent refroidis à l’eau. Nous avons pu

utiliser une grande partie de ces connais-sances et de cette technologie pour ce projet. Les anciens convertisseurs de fré-quence étaient refroidis à l’air, et un impo-sant système d’air conditionné rafraîchis-sait la température du local électrique. Cela représentait une consommation d’énergie énorme. Auparavant, les moteurs étaient directement refroidis à l’aide de l’eau de la rivière. Hélas, des moules s’installaient dans les conduits d’approvisionnement, qui devaient donc être nettoyés tous les mois, voire toutes les semaines selon la saison. À présent, les moteurs sont refroi-dis grâce à un système fermé. » «  Ce nouveau système de refroidisse-

ment de l’eau a l’avantage de faire moins de bruit dans la pièce où sont installés les convertisseurs de fréquence. Maintenant, vous comprenez ce que les gens vous disent. Nous bénéficions aussi d’un degré élevé de redondance. Il y a bien une diffé-

Floor Grevink : « Nous avons tout de suite su que nous réussirions à trouver une solution qui convienne. »

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Pour la station de pompage de Brakel, ABB a fourni les produits et services suivants :Pompe 040

− Moteur modulaire avec système de refroidissement à l’eau (série AMI) de 2300 kW.

− Convertisseur de fréquence à 12 im-pulsions avec système de refroidis-sement à l’eau (série ACS800) pour le moteur susmentionné.

− Transformateur sec à triple bobine (3500kVA) pour le convertisseur de fréquence susmentionné.

Pompe 010 − Moteur modulaire avec système de

refroidissement à l’eau (série AMI) de 1500 kW.

− Convertisseur de fréquence à 12 im-pulsions avec système de refroidis-sement à l’eau (série ACS800) pour le moteur susmentionné.

Un transformateur à triple bobine exis-tant a été utilisé ici. La tension nominale des convertisseurs de fréquence et des moteurs est de 690 V.

Autres services fournis par ABB : − Calcul de section de câbles (assez

spécial dans ce cas en raison de la puissance élevée par rapport au niveau de tension).

− Implication dans le transport interne, la mise en place et l’installation de tous les équipements.

− Installation sur site des boîtes à bornes des moteurs. Celles-ci sont démontées en raison du risque de dommage lié au transport.

− Modification du système d’automa-tisation sur la base des nouveaux convertisseurs de fréquence.

− Mise en service du convertisseur de fréquence (remplissage du circuit de refroidissement, contrôle de l’instal-lation et paramétrage de la transmis-sion pour une interaction optimale avec le système d’automatisation).

rence de capacité entre les pompes, mais le fait de pouvoir constamment passer de l’une à l’autre est un véritable atout », confie Egbert.

Un système moderne Cuno van Hondel, ABB Development Specialist Water & Services, ajoute  : «  Lors du remplacement des pompes, l’équipe du projet a dû tenir compte de toute une série de facteurs  : le fait que les pompes ne peuvent être désacti-vées qu’à des moments bien précis, la saison de la couvaison dans les dunes, l’emploi du temps des entrepreneurs, la concertation avec l’équipe de construc-teurs (qui, en plus d’ABB, se composait de Heijmans, Hoppenbrouwers et KIN Installatietechniek). Grâce à une com-munication efficace, Dunea et ABB sont toutefois parvenus à rattraper tous les retards. La station de Brakel semble à présent être à la pointe de la technologie. Dunea envisage même de moderniser sa station de pompage de Katwijk et, éven-tuellement, d’installer des systèmes de captage d’eau à d’autres endroits. Nous réfléchissons également à un système de refroidissement plus écologique, dont les composantes seraient, par exemple, pla-

cées à l’extérieur. » «  Entre la livraison et l’installation, Dunea a entreposé les composantes du système d’entraînement et ABB a entre-tenu les moteurs. Le poids du rotor, com-biné aux vibrations environnantes, est susceptible d’endommager les paliers. Durant l’entreposage, ABB a donc veillé à ce que les axes soient régulièrement tournés. Lors de la mise en service, nous avons effectué des mesures de vibrations afin de vérifier la qualité des paliers  »,

ajoute Marcel. «  Danny Somford, le chef de projet d’ABB, a d’ailleurs joué un rôle important tout au long de ce parcours. Dunea et ABB ont chacun pris leurs responsabilités. En cas de problème, personne ne pointait l’autre du doigt. Les deux entreprises ont vraiment abordé ce projet ensemble et se sont impliquées à 100  % dès le début. Cette collaboration va bien au-delà de la simple livraison d’un produit. »

Floor Grevink, Projectmanager Dunea : « Grâce aux nouveaux systèmes d’entraînement d’ABB et à la révision de nos pompes par l’entreprise Flowserve, nous avons pu nous contenter de deux pompes sans que cela n’affecte la disponibilité. »

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Desotec choisit des appareils ABB pour mesurer ses émissions

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Desotec est un développeur, producteur et fournisseur international de solutions de purification basées sur la technologie du charbon actif. L’entreprise, établie à Roulers, dispose également de fours de réactivation qui permettent de recycler le charbon actif usagé. Pour Desotec, ABB a développé et fourni un système de mesure continue des émissions (CEMS), destiné à une nouvelle installation, afin de surveiller la quantité de substances polluantes rejetées dans l’atmosphère.

Les filtres produits par Desotec contiennent du charbon actif (une forme rudimentaire de gra-phite) et sont utilisés afin de pu-

rifier les liquides et les gaz. Le charbon actif possède une structure poreuse et capte donc très facilement les particules polluantes. Les nombreuses applications qui en découlent sont utilisées dans di-vers secteurs (industrie chimique, biogaz, épuration des eaux usées et émissions atmosphériques). «  Nous proposons une solution com-plète  », explique Luc Coorevits, HSE/Quality Manager chez Desotec. « Une fois que le filtre est sale et saturé, nous le rem-plaçons et, en fonction de sa composition, nous le recyclons éventuellement. » Pour y parvenir, Desotec a recours à des fours de réactivation écologiques. Le charbon actif pollué est purifié au cours d’un processus de réactivation thermique. « Il ne s’agit pas ici de faire brûler les particules. Autrement, il ne resterait que des cendres. Les subs-tances polluantes fixées sur le charbon sont transformées en gaz. Le charbon

réactivé perd un peu de sa qualité selon le type de pores et la pollution. Certains éléments, comme la chaux, ne peuvent pas être éliminés », précise Bart Vergote, Process Manager chez Desotec.

Respect des normes Vlarem Le site compte trois  fours de réactiva-tion, dont le dernier, construit en 2015, est opérationnel depuis cette année. « Le troisième four est destiné au traitement de charbon actif hautement saturé, la capaci-té des fours 1 et 2 n’étant pas suffisante. Nous devions donc répondre à des obli-gations de mesures supplémentaires et à

d’autres conditions liées à nos processus afin de continuer à respecter les disposi-tions de notre permis d’environnement et les normes du Vlarem (le règlement fla-mand relatif à l’autorisation écologique).

Pendant le processus de réactivation, nous mesurons constamment les émissions de CO, de dioxines, de poussières, d’azote et d’hydrocarbures », souligne Bart Vergote. ABB a fourni divers appareils desti-nés au système de mesure continue des émissions (CEMS). L’ACF-NT permet de réaliser des mesures continues et fiables des composants gazeux, tandis que

Bart Vergote : « Pendant le processus de réactivation, nous mesurons constamment les émissions de CO, de dioxines, de poussières, d’azote et d’hydrocarbures ».

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l’ABB StackMaster est utilisé afin de me-surer le débit de la cheminée. Des rap-ports sont générés automatiquement par le système d’enregistrement cpmPlus. L’analyse en continu du mercure est ef-fectuée à l’aide du Verewa Hg, de Durag Group, dont ABB est le représentant en

Belgique. Enfin, le système StackGuard de Sigrist – dont ABB est le distributeur exclusif en Belgique – permet de mesu-rer en permanence les gaz résiduaires en

dessous du point de rosée. L’ensemble du projet a été géré de main de maître par Bart Vergote, de Desotec et par David Rabaey, project manager chez ABB.

Un palmarès impressionnant Desotec et ABB collaborent mainte-

nant depuis plus de dix ans. À l’époque, des composants ABB avaient déjà été utilisés pour les deux premiers fours de réactivation. « Nous avons noué une belle

relation de confiance avec Desotec  », confie Ben Goossens, Systems & Solutions Manager ABB. Nous avons de nombreuses références en Flandre et avons déjà fait nos preuves auprès de plusieurs grandes entreprises. La disponibilité opérationnelle des installa-tions de ce type est essentielle. Cette mission exige un degré de fiabilité élevé, ce qu’ABB est en mesure de garantir. » Lorsqu’elle a décidé de construire un troisième four, l’entreprise Desotec a pris le temps de bien réfléchir, d’au-tant qu’il y avait d’autres acteurs sur le marché. «  Le fait qu’ABB connaisse l’installation et sache comment inté-grer les anciens systèmes avec le nou-veau a toutefois fait pencher la balance en leur faveur  », confie Luc Coorevits. « Pour les autres candidats partenaires, nous aurions été un projet pilote et nous n’étions pas prêts à prendre ce risque... En fin de compte, nous avons décidé

Luc Coorevits : « Le fait qu’ABB connaisse l’installation et sache comment intégrer les anciens systèmes dans le nouveau a toutefois fait pencher la balance en leur faveur. »

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De gauche à droite : Ben Goossens, Luc Coorevits, David Rabaey, Bart Vergote.

de poursuivre notre collaboration avec ABB, le groupe étant en mesure de nous proposer une solution complète alliant expertise, fiabilité et vision à long terme. » Le système de commande des ma-chines et les instruments de mesure

des trois fours ont été intégrés à un réseau local qui permet également de contrôler les appareils à distance. «  À l’avenir, ABB pourra même effectuer les

inspections à distance », explique David Rabaey. Nous pourrons alors analyser les erreurs sans devoir nous rendre sur place. De cette façon, les problèmes éventuels seront résolus plus rapide-ment et plus efficacement, avec un gain de temps et des économies à la clé. »

Contrôle indépendant Les appareils CEMS livrés ont été approuvés par TAUW, une société de conseil agréée et indépendante qui inter-

vient pour le compte de l’institut flamand pour la recherche technologique (VITO). « L’installation doit être conforme à toutes les normes flamandes et européennes. Nous sommes obligés de faire calibrer les appareils jusqu’à quatre fois par an, afin de pouvoir effectuer des mesures correctes », précise Bart Vergote. « Dès le début, nous avons discuté avec TAUW au sujet du planning du troisième four. Nous avons donc reçu de précieux conseils avant d’in-troduire notre demande d’attestation, ce qui nous a aidés à obtenir toutes les ho-mologations nécessaires. » Desotec a en outre conclu un contrat de maintenance avec ABB, qui veille à ce que les fours restent opérationnels et les arrêts éventuels réduits au minimum. « Un entretien préventif est effectué deux fois par an afin d’identifier les traces d’usure et de calibrer les systèmes de mesure. La disponibilité de l’installation est capitale pour Desotec. »

David Rabaey : « À l’avenir, nous pourrons analyser les erreurs sans devoir nous rendre sur place. De cette façon, les problèmes éventuels seront résolus plus rapidement et plus efficacement. »

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Luc Picard, Project Manager Systems chez ABB, et le professeur Jan Desmet de EELAB-Lemcko.

ABB collabore avec EELAB-Lemcko, un centre d’expertise électrotechnique lié à l’université de Gand (Ugent), en vue de la création d’un banc d’essai pour les générateurs et moteurs électriques. Ce banc est associé à un champ d’essai pour l’énergie renouvelable et le Power Quality à haute et à basse fréquence. L’objectif vise à créer un laboratoire pour le réseau du futur.

ABB participe à la mise au point d’un banc d’essai unique

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EELAB-Lemcko est un groupe de recherche qui s’occupe no-tamment de la qualité de la ten-sion d’alimentation. Il réalise des

études et des mesures afin d’analyser les problèmes qui se présentent sur le terrain. Le groupe valide ensuite des solutions sur la base de modélisations et d’essais. EELAB-Lemcko travaille à la fois pour l’in-dustrie et pour l’État. «  Nos tâches vont des analyses de la puissance aux tests de simulation sur des puissances réelles en passant par la détection des pannes et les études de faisabilité  », explique le

professeur Jan Desmet, qui dirige EELAB-Lemcko. « Ces dernières années, l’énergie renouvelable représente une part plus im-portante dans le Power Quality de la pro-duction et de la consommation optimales d’énergie à l’échelle locale. Dans ce do-maine, ABB s’est également forgé une so-lide expérience. Il nous a dès lors semblé intéressant d’unir nos forces. »

Prêts pour l’été La collaboration entre ABB et EELAB-Lemcko remonte déjà aux années 90. Lors de l’ouverture de l’Experience Center à Zaventem, l’idée a été lancée de construire un nouveau banc d’essai chez Lemcko. «  Des bancs d’essai, il y en a partout  », déclare Luc Picard, Project Manager Systems chez ABB. «  Mais le concept d’EELAB-Lemcko couvre de très nom-breuses applications et permet notamment de réaliser toutes sortes d’essais pour les générateurs d’éoliennes, la cogénération, les moteurs électriques, les générateurs, etc. L’objectif vise à créer un laboratoire pour le réseau du futur, lequel permettrait de concevoir l’ensemble de la chaîne éner-gétique, depuis la production d’énergie (renouvelable) jusqu’aux consommateurs finaux industriels et/ou privés en passant par l’approvisionnement au travers du ré-seau de distribution. » ABB a fourni deux moteurs élec-triques adaptés et un convertisseur de fréquence ACS880 à quatre quadrants de 250  kW. Les moteurs affichent une

puissance de 150  kilowatts et peuvent prendre en charge des vitesses allant de 0  à 6.000  tours/minute. «  Nous avons prévu un réducteur afin de pouvoir trans-mettre ces puissances élevées à de très petites vitesses, une caractéristique ty-pique des applications éoliennes. Grâce au banc d’essai, nous pouvons reproduire la puissance réelle existant sur le terrain tout en maîtrisant tous les paramètres. Ce faisant, nous cherchons à définir les limites des nouvelles applications et à détecter les pannes et les dysfonctionnements avant la mise sur le marché de ces applications. »

Le banc d’essai n’est pas encore plei-nement opérationnel, en raison d’un cer-tain nombre de facteurs imprévus. « Dans le planning, il devait être prêt pour fin 2015 », précise le professeur Jan Desmet. «  Nous n’avons toutefois reçu le nou-veau drive qu’en décembre. De plus, la démolition de l’ancien banc d’essai et la reconstruction de la nouvelle structure ne se sont pas non plus déroulées comme prévu. Le montage requiert une grande flexibilité pour pouvoir prendre en charge diverses applications et tests. Toutes les composantes sont dès lors conçues sur mesure, tout en prenant soin de faire cor-respondre chaque détail. Nous visons la

perfection, car même la plus petite erreur influence les résultats des essais. Puisqu’il s’agit d’une structure fixe, le banc d’essai doit, en outre, être pourvu du marquage CE, et les adaptations correspondantes prennent aussi du temps. Mais j’ai bon espoir de pouvoir mettre l’installation en service d’ici l’été. »

Un plus un font trois Le banc d’essai n’a pas été exclusive-ment mis au point pour ABB. N’importe quelle entreprise peut l’utiliser. «  Nous sommes un laboratoire d’essais agréé et entièrement neutre. L’ensemble de notre équipement de mesure est étalon-né chaque année et notre laboratoire est audité par un prestataire externe, afin que nous puissions livrer des résultats de me-sure fiables à chaque personne qui fait ap-pel à nos services », poursuit le professeur Jan Desmet. Pour ABB, cette collaboration pré-sente des avantages à divers égards. Luc Picard : « À l’échelle internationale, peu de bancs d’essai disposent de cette configu-ration unique. Pour nos départements de R&D, cette collaboration est donc parti-culièrement intéressante. De plus, grâce aux connaissances accumulées d’EE-LAB-Lemcko, nous pouvons souligner les caractéristiques de nos produits auprès de nos clients. Le fait que les résultats soient fournis par une université indépendante augmente la crédibilité. Voilà l’un des exemples où un plus un font trois. De cette collaboration naît véritablement une multi-tude d’avantages. »

Luc Picard : « Grâce au banc d’essai, nous pouvons reproduire la puissance réelle existant sur le terrain tout en maîtrisant tous les paramètres. »

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Ericsson et ABB unissent leurs forces pour une société et une industrie plus intelligentes

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En tant que Business Development Manager, je soutiens la croissance du portefeuille mondial Industry & Society d’Ericsson et j’aide les

régions du groupe à concrétiser des op-portunités commerciales qui sortent du domaine des télécoms. Dans le cadre de sa stratégie Industry & Society, Ericsson s’attelle à appliquer les 140 années d’ex-périence acquises dans les secteurs des operator services systems et des business services systems à de nouveaux marchés verticaux. Dans le domaine de l’Internet of Things, Ericsson joue le rôle de développeur de service. Ericsson regroupe les données et, éventuellement, un écosystème parte-naire afin que les fournisseurs de service puissent créer des solutions et des ser-vices complets innovants. Pour ce faire, Ericsson utilise une plate-forme flexible qui propose des services tels que la fac-turation, l’analyse des données, l’accès aux données, la protection et le lien avec différentes radiotechnologies, selon une formule modulaire et en tant que service SaaS, le tout en fonction des besoins du client. Ensuite, le fournisseur de service s’adresse au marché industriel ou aux consommateurs. Dans cette optique, Ericsson a déjà engrangé de belles réus-sites dans ces activités, notamment au-près de Volvo et de Maersk. »

Internet of Things «  Toutes les entités capables d’enre-gistrer ou de produire des données seront accessibles et reliées entre elles grâce à la communication sans fil. Cette approche est d’ores et déjà mise en œuvre à grande échelle. L’Internet of Things permet aux

organisations de découvrir de nouvelles possibilités, d’entrer sur de nouveaux mar-chés et de conclure de nouveaux partena-riats en intégrant la technologie dans leurs procédures quotidiennes. Les acteurs traditionnels du marché recherchent de nouveaux groupes cibles, conçoivent des services inédits et dépassent ainsi leurs propres limites. Un exemple des plus connus est ce-lui des voitures connectées. Volvo a dé-veloppé un système sur la plate-forme Ericsson, qui permet de mettre en relation les conducteurs, les passagers et le véhi-cule en passant par le cloud d’Ericsson. Grâce à cette technologie, le client Volvo

peut aisément faire préchauffer sa voiture à l’aide d’une application, transmettre sa destination au véhicule depuis son agenda ou même faire déposer des courses dans son auto lorsqu’elle celle-ci est en station-nement. »

Une collaboration complémentaire «  Aux Pays-Bas, Ericsson participe au projet Campione. Ce projet, qui a été demandé par les autorités, est pris en charge par World Class Maintenance, OP Zuid, Stimulus, le ministère des Affaires intérieures, les communes de Tilbourg et de Gilze. L’objectif est de concevoir un système de maintenance et de support condition-based, notamment pour le sec-teur de la chimie. Ce système doit per-mettre la surveillance intégrale des lignes de production, ce qui permettra de pré-voir d’éventuelles pannes et d’organiser la maintenance de ces lignes. Actuellement, moins de 3  % des données disponibles

À l’occasion de la Journée annuelle des utilisateurs d’ABB le 30 mars 2016, Laurens de Nooyer, Business Development Manager Industry & Society chez Ericsson, a présenté la vision d’avenir de l’entreprise en matière d’Industry & Society. Il a ainsi évoqué la Smart Society, l’Internet of Things, l’Industry 4.0, mais aussi la collaboration avec ABB.

« Les acteurs traditionnels du marché recherchent de nouveaux groupes cibles et conçoivent des services inédits. »

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sont utilisées dans de tels environnements. La vision « industrie 4.0 » d’ABB s’applique donc parfaitement à ce contexte. « C’est pourquoi nous avons décidé d’unir nos forces pour mener à bien ce projet », ex-plique Laurens de Nooyer. « Pour nous, ABB est un partenaire de grande valeur. En effet, nous ne disposons pas nous-mêmes de cette connaissance spécifique du mar-ché. Ensemble, nous avons également dé-veloppé une solution d’optimisation pour les centres de traitement de données, ce qui nous a valu un franc succès en Suède et au Canada. » Dans le cadre d’un projet Smart Building, Ericsson et ABB collaborent éga-lement à la mise au point d’une solution qui permet de cartographier l’utilisation des bâtiments. «  Nous souhaitons pro-poser des services in-building en matière d’économies d’énergie, de chaleur et de lumière », explique Laurens de Nooyer. «  Pour ce projet, ABB a conçu un hard-

ware I/O spécifique capable de lire les données du système de gestion du bâti-ment. En reliant toutes sortes de systèmes

et d’appareils à la plate-forme Ericsson, les données peuvent être collectées et analy-sées. Nous pouvons ensuite formuler des

INDUSTRIE 4.0De plus en plus souvent, les appareils au sein d’un environnement de production sont reliés à un réseau et à Internet, ce qui permet aux systèmes de production indus-triels d’échanger des informations en toute autonomie. Les usines deviennent intelli-gentes, réactives et axées sur la demande. Le cas échéant, les processus autogérés prennent eux-mêmes les mesures correc-tives qui s’imposent. Parmi les avantages, citons l’accroissement de productivité, d’efficacité et de sécurité, la réduction de consommation d’énergie, une meilleure utilisation des matières premières et une

planification plus efficace des procédures. Grâce à ABB, les entreprises sont désor-mais capables de suivre le rythme de ces évolutions. Pour atteindre cet objectif, elles ont à leur disposition des capteurs, des systèmes et des outils intelligents et diagnostiques, qui assurent un suivi plus simple et plus intelligible des procédures. ABB collabore ainsi avec des institutions de premier plan telles que l’École poly-technique fédérale de Zurich (ETH) et a mis au point une topologie d’intégration, qui a été adoptée par l’initiative allemande « Industrie 4.0 ».

Laurens de Nooyer d’Ericsson lors de sa présentation à l’occasion de la Journée annuelle des utilisateurs d’ABB.

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Selon le McKinsey Global Institute, l’Internet of Things devrait rapporter 11 trillions de dollars au cours des dix prochaines années. La valeur générée dans le secteur des soins de santé et du bien-être se situera entre 170 milliards de dollars et 1.590 milliards de dollars.

6 mldSelon les prévisions, d’ici cinq ans, on devrait compter plus de six milliards d’utilisateurs de smartphones.

502020

Plus de 40 % de l’ensemble du trafic mobile mondial passe par les réseaux d’Ericsson.

Les estimations diffèrent, mais on peut s’attendre à voir 50 milliards d’appareils connectés à Internet d’ici 2020, dont un quart de milliard de voitures et pas moins de 10 millions de vêtements.

40 %

$11

mld

trillions

recommandations à l’attention du gestion-naire du bâtiment. Imaginons que dans le futur, une grande partie des collaborateurs d’une entreprise télétravaillent. Pourquoi chauffer tous les étages ce jour-là  ? Et

pourquoi mettre toutes les salles de réu-nion à disposition ? Il est donc plus oppor-tun de concentrer toutes les activités dans une partie de l’immeuble. »

Industry & Networked Society « De telles idées peuvent être déployées à plus large échelle : le concept I&S assure la mise en commun de réalisations dis-

tinctes dans les domaines de l’énergie, de l’habitat, du transport et de l’industrie. Un lien peut donc être établi entre tous les élé-ments de l’écosystème, qui s’influencent mutuellement. Lorsque vous partez en

voyage, vous êtes confronté à une multi-tude d’écosystèmes distincts  : votre mai-son, le transport vers l’aéroport, le vol, le taxi à destination, la réservation au restau-rant, celle de votre hôtel... Si vous prenez du retard lors d’une de ces étapes, chacun des éléments suivants sera influencé. Il se-rait donc pratique de pouvoir instaurer une correspondance automatique entre toutes

les étapes afin que chaque maillon de la chaîne soit informé et puisse prévoir des solutions. Vous arrivez alors à destination en ayant limité les inconvénients. L’«  ancienne  » économie industrielle est fortement axée sur la production de masse, les procédures, le contrôle et la concentration des moyens de production. À l’inverse, la nouvelle Industry & Society se concentre bien plus sur l’ouverture, la collaboration et l’innovation. Aujourd’hui, l’individu n’est plus uniquement un consommateur. Chacun peut apporter sa contribution à la conception de nouveaux produits et services. Les données, les idées, les opinions et les avis peuvent être analysés et utilisés de manière respon-sable pour permettre des avancées tech-nologiques toujours plus rapides. »

« La collaboration entre Ericsson et ABB a d’ores et déjà porté ses fruits en Suède et au Canada. »

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Au cours de la prochaine décen-nie, nous serons confrontés à de grands défis  », prédit Joachim de Vos. « La demande en éner-

gie, qui ne cesse d’augmenter, est supé-rieure à ce que peut nous fournir la Terre. Nous devrons donc gérer nos ressources de façon plus rigoureuse, aidés par les les innovations technologiques. Nos besoins liés à la mobilité, à l’Internet of Things (IoT), aux villes intelligentes et aux données volu-mineuses seront si bouleversés que nous devons y réfléchir dès maintenant. Les en-treprises doivent se réinventer d’urgence et il est inadmissible de négliger l’innovation : il suffit de penser à Nokia et à Kodak. C’est pourquoi des entreprises comme ABB devront conclure de nouvelles alliances, y compris avec des partenaires qui n’existent peut-être même pas encore. Chez ABB, la volonté de jouer un rôle de premier plan dans la société de demain correspond parfaitement à la vision que nous avons chez TomorrowLab. En tant que partenaire neutre, nous rassemblons des entreprises de divers secteurs pour qu’elles mettent leurs idées en commun. Cette synergie crée un grand vivier de connaissances, qui nous permet de mettre sur pied des projets pilotes pour tester de nouvelles solutions et

de les traduire en une feuille de route pour l’entreprise. ABB Benelux joue un rôle de pionnier dans ce groupe. L’électromobilité en est un bel exemple. »

La percée de l’électromobilité «  Presque tous les modèles prévoient que dans quelques dizaines d’années, 70 % de la population habitera en ville. Les villes deviendront de véritables métropoles. Nous devrons donc nous adapter, notam-ment en matière de transport. Avec l’élec-tromobilité, les villes pourront atteindre des objectifs ambitieux, notamment en matière d’émissions de CO2. Ce nouveau mode de déplacement assurera également des trajets plus confortables en voiture, en vélo ou en transports en commun. Pendant des années, la plupart des constructeurs automobiles n’ont pas pris l’électromobili-té au sérieux. Il a fallu un pionnier comme Tesla pour faire changer les mentalités. Si, aujourd’hui, les pays producteurs de pétrole décident d’investir des milliards de dollars dans les énergies alternatives pour en finir avec leur dépendance aux carbu-rants fossiles, il s’agira d’un signal fort. Je suis convaincu que l’affaire du logiciel es-pion a porté le coup de grâce à l’industrie automobile classique. La percée de l’élec-

tromobilité est dès lors inexorable » assure Joachim de Vos.

Recharge solaire rapide «  Nos modes de déplacement vont changer, bien que nos besoins soient tous différents. Ceux qui parcourent de longues distances auront besoin d’une borne de recharge très rapide, tandis que d’autres disposeront de plus de temps pour laisser leur voiture se recharger. Pour la recharge lente et à domicile, inutile de puiser énor-mément d’énergie sur le réseau. ABB propose désormais une gamme complète de chargeurs pour toutes les applications possibles. Mais nous sommes allés en-core plus loin avec la Solar Fast Charging Station. Cette borne de recharge rapide est couverte et munie de panneaux pho-tovoltaïques parfaitement orientés vers le Sud. Malgré les conditions météo instables en Flandre, ce terminal nous permet d’at-teindre 25.000  kilomètres d’électromobi-lité par an. Les deux  bornes de recharge peuvent fonctionner simultanément. Nous prévoyons aussi à l’avenir un tampon, une batterie, pour stocker un excédent de cou-rant utilisable localement. Cette Solar Fast Charging Station s’avère non seulement intéressante pour les entreprises et les sta-

L’électromobilité et les villes intelligentes vues par Living Tomorrow

L’avenir n’est jamais aussi tangible que chez Living Tomorrow. Le centre d’innovation de Vilvorde regroupe des connaissances sur les solutions technologiques et permet aux visiteurs de les expérimenter eux-mêmes. « Nous apprenons beaucoup de la façon dont les personnes s’adaptent aux nouvelles solutions », explique Joachim de Vos, CEO de Living Tomorrow et fondateur de TomorrowLab. Et pour lui, ABB est l’un des partenaires privilégiés avec lesquels il faut façonner l’avenir.

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tions-service, mais aussi pour les taxis en milieu urbain. »

Des villes intelligentes « L’électromobilité va bien plus loin que le transport d’énergie d’un réseau vers un véhicule. Il s’agit d’une offre globale, qui concerne aussi la gestion d’un réseau in-telligent, le stockage de l’énergie, les villes intelligentes et la problématique de l’envi-ronnement. On peut dès lors se demander si les bourgmestres doivent encore investir des millions dans des places de parking supplémentaires alors qu’on annonce l’arri-vée de la voiture sans conducteur ou que le covoiturage devient la norme. Est-il encore nécessaire d’acheter une voiture, quand on sait qu’elle passe 92 % de son temps im-mobilisée ? La question mérite clairement d’être posée. Par ailleurs, où installer les bornes de recharge dans une ville  : dans le centre ou en périphérie  ? Nous avons également des idées pour le mobilier ur-bain. Chez Living Tomorrow, nous avons installé un banc extérieur, dans lequel sont intégrés un panneau photovoltaïque, une batterie, une connexion USB pour rechar-ger un smartphone et une prise pour un vélo électrique. Les poteaux d’éclairage peuvent aussi remplir de nouvelles fonc-

tions. Ils s’adaptent à la circulation, sont munis d’un système d’appel audio, d’une caméra à 360° et d’un chargeur pour vélo. Nous pensons également développer des logiciels et des applications qui avertissent les consommateurs quand la batterie de leur véhicule est presque déchargée, tout en leur indiquant où se trouve la borne de recharge la plus proche. Actuellement, il existe encore une “angoisse de l’autono-mie”, mais quand celle-ci sera portée à environ 800 km, bien plus de gens seront convaincus qu’il est opportun de choisir l’électromobilité. Le développement des batteries est en plein essor : la nouvelle génération sera plus compacte, avec une meilleure capacité de stockage et elle sera moins rapidement dépassée. »

Des bâtiments remplis de capteurs « Les experts estiment que la crise de l’énergie sera résolue d’ici trente à qua-rante ans. Cet optimisme ne doit pas nous empêcher de tous gérer l’énergie de ma-nière plus responsable, sans pour autant sacrifier notre confort. Jusqu’à présent, nous avons aménagé nos bâtiments et logements sans vraiment y réfléchir. Ces 20 dernières années, nous avons progres-sé dans les domaines de la domotique et

de l’électrodomotique. Les bâtiments in-telligents sont le Graal du futur. Chaque appareil de la maison enregistrera des in-formations et vous aidera, par exemple, à optimiser votre consommation d’énergie. Ces données permettront non seulement aux fabricants d’en savoir davantage sur les habitudes, mais surtout d’adapter un produit presque immédiatement. Ce retour direct du consommateur au niveau de la conception via l’IoT est unique. C’est pour-quoi nous collaborons étroitement avec ABB dans ce domaine. La redéfinition de réseaux aux niveaux mondial et local est en cours. Par ailleurs, le législateur doit réagir plus rapidement aux changements, car la Belgique a de nombreux atouts. Certes, nos connaissances sont dispersées, mais cela peut aussi représenter un avantage. Dans un environnement géographique très limité, nous avons développé de nom-breuses compétences innovantes. Nous avons appris à créer des liens entre diffé-rentes disciplines. Il n’y a jamais eu autant de start-up qu’en Belgique, et le système de financement participatif (crowdfunding) et de capital-risque (venture capital) y a contribué. Si nous poursuivons dans cette direction, nous contribuerons certainement à l’écriture de l’avenir. »

LE SYMBOLE DE L’INNOVATION

Living Tomorrow a été fondée en 1991 afin de constituer une plate-forme permettant à différentes entreprises et organisations innovantes d’exposer leurs produits et leurs services. Ce centre d’exposition offre une vision de l’avenir en matière d’habitat, de style de vie et de travail. Le 16 mars 1995 a eu lieu le lancement officiel du premier projet : la Maison du futur à Vilvorde. Vingt ans plus tard, Living Tomorrow est devenu un symbole de l’innovation et de la collaboration. Chaque année, le site accueille plus de 150.000 visiteurs, dont 15.000 écoliers et étudiants. En 2008, le TomorrowLab a été créé au sein de Living Tomorrow. Il s’agit d’un bureau indépendant de consultants qui prodigue des conseils aux entreprises, aux gouvernements et aux organisations en planifiant des scénarios et en analysant des modèles d’exploitation. Depuis 2012, TomorrowLab a également développé un parcours de collaboration avec ABB.

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Encore et toujours

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For a better world

Il y a quatre ans, dans le but d’améliorer l’image de la construction de tableaux électriques en Belgique, ABB a intégré le projet Switching on the Future. Cette initiative a pour ambition d’aider les écoles à faire face à la demande croissante en personnel qualifié. Le Sint-Lambertusinstituut à Heist-op-den-Berg a été l’une des premières écoles à adhérer au projet.

Des tableaux pour le futur

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Jef Lambrechts, enseignant au Sint-Lambertusinstituut, en plein travail avec l’Education Cabinet.

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For a better world

La construction de tableaux élec-triques en Belgique est confron-tée à plusieurs grands défis. Pour les relever, ABB, EPLAN, Phoenix

Contact, Rittal et Festo ont décidé d’unir leurs forces. Rassemblés sous le nom de « Consortium Bordenbouw », ces en-treprises ont effectué une analyse ap-profondie de la situation du secteur. Les conclusions d’une enquête, commandée à l’Université de Hasselt, ont mis en évi-dence que la pénurie de personnel qualifié dans ce secteur est un sérieux point noir. Il apparaît également que la construction de tableaux électriques reçoit peu voire au-cune attention du secteur de l’enseigne-ment. « Partant de ce constat, le consor-tium a développé l’Education Cabinet (l’armoire pédagogique) », explique Lee Nysten, Head Internal Sales Team chez ABB, qui a suivi de très près l’ensemble du projet. « L’Education Cabinet est un kit d’assemblage pour les écoles, qui leur permet de pouvoir construire un tableau de commande électrique selon les normes industrielles. De cette façon, nous jetons un pont, en tant que fabricants, entre l’en-seignement et le marché professionnel. Le projet de formation à la construction de ta-bleaux électriques destiné aux écoles est d’ailleurs soutenu par différents centres de formation. »

Enseignement et industrie D’abord lancé en Flandre, le pro-jet de l’Education Cabinet a également fait ses premiers pas en Wallonie. Une cinquantaine d’armoires ont déjà été vendues dans toute la Belgique. Le Sint-Lambertusinstituut à Heist-op-den-Berg a été l’une des premières écoles à acquérir le pack. « L’armoire possède de nombreuses connexions avec les objectifs d’apprentissage que nous de-vons atteindre, tels que les différents types de circuits moteur », souligne Jef Lambrechts, conseiller technique élec-tricité au Sint-Lambertusinstituut. « Elle s’appuie aussi sur des technologies ré-centes utilisées surtout dans l’industrie. De cette façon, nous pouvons répondre tant aux objectifs d’apprentissage qu’aux besoins de l’industrie. »

Le pack propose non seulement le matériel nécessaire à la construction de l’armoire mais aussi un dossier électrique entièrement préparé avec le logiciel Eplan, qui permet aux étudiants de se mettre au travail en dessinant leur propre schéma. Les professeurs vérifient ensuite, sur la base de l’exemple fourni, si ce schéma répond aux normes exigées. De plus, le pack contient un manuel détaillé qui guide les étudiants lors de la composition et de la mise en service de l’Education Cabinet. C’est donc en toute logique que, l’année dernière, le premier étudiant diplômé du Sint-Lambertusinstituut, après une épreuve intégrée basée sur l’armoire, a immédiate-ment trouvé du travail.

Théorie et pratique Pourtant, les choses n’en restent pas là. Les membres du consortium, comme les écoles, poursuivent leurs efforts afin de dé-velopper cette initiative. « Le but est d’ex-ploiter davantage cette armoire à l’avenir, afin de pouvoir en expliquer la structure, également pendant les cours théoriques », souligne Ludo Verstraeten, enseignant au Sint-Lambertusinstituut. « Disposer d’un support théorique que je peux transmettre à mes élèves est pour moi très important. Car il est difficile pour un professeur d’en composer un lui-même. À côté de la théorie, la demande d’un plus grand nombre d’applications pra-tiques pour l’armoire est également ap-parue. « Comment puis-je, par exemple,

piloter une machine avec cette armoire ? Durant la phase initiale, nous ne pensions pas aller aussi loin, mais comme bon nombre d’écoles nous posent la question, nous voulons y apporter une réponse  », explique Lee Nysten, enthousiaste face à cet intérêt. « Nous voulons bien sûr y travailler avec les écoles, afin de pouvoir bénéficier de leur expérience et de leurs connaissances pour la poursuite du déve-loppement. » Jef Lambrechts y est d’ores et déjà plus que favorable. « Un appro-fondissement de cette initiative rendra l’Education Cabinet encore plus utilisable dans le cadre de nos cours », conclut-il. « L’accent est véritablement mis ici sur la collaboration. »

Et à l’étranger ?Pour l’instant, la Belgique est le seul pays d’Europe où existe un consortium pour la construction de tableaux électriques. Certaines entreprises participantes, comme ABB et Eplan, verraient d’un bon œil le déploiement de ce projet à l’échelle européenne. « Les possibilités sont actuellement étudiées dans plusieurs pays, mais tout n’est pas aussi simple

qu’en Belgique. Il n’est, par exemple, pas toujours aisé de coopérer avec des concurrents », explique Lee. « En Belgique, cette convergence a été rendue possible grâce à l’existence d’un besoin com-mun. Le pont tendu entre l’industrie et les écoles bénéficie énormément à toutes les parties. »

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Avantages − Des tableaux de sélection en ligne

facilitent le choix d’une solution adaptée − Tableaux de coordination clairs

disponibles − Economies sur les frais énergétiques − Gain de place dans les boîtiers de

commutation et coffrets électriques.

Si les nouveaux moteurs IE3 sont généralement plus chers à l’achat, les coûts d’acquisition sont à terme largement compensés par les économies réalisées sur les frais énergétiques. Naturellement, vous tenez à protéger vos précieux moteurs de façon optimale, ainsi qu’à les commuter en toute sécu-rité et efficacité. ABB propose différentes solutions à cet effet. Par ailleurs, les disjoncteurs intelligents d’ABB vous font gagner beaucoup d’espace dans l’armoire. Vos nouveaux investissements se justifient ainsi amplement.La directive ErP est entrée en vigueur le 1er  janvier 2015 pour les moteurs IE3 hautes performances d’une puissance entre 7,5 et 375 kW. L’abréviation ErP signifie Energy related Products. ABB propose des moteurs IE3 depuis un certain temps déjà et est même un fervent défenseur du moteur IE4, en-core plus efficace, pour encore davantage d’économies d’énergie. Le recours à une conception réfléchie pour les moteurs électriques permet de belles économies énergétiques et financières. Le choix d’un disjoncteur adéquat ou d’un démarreur progressif aux dimensions optimales peut influer consi-dérablement sur les frais d’installation et la consommation d’énergie. Les pics de courant et les courants de démarrage peuvent être supérieurs pour les moteurs hautes performances par rapport à ceux des moteurs conven-tionnels. ABB peut également offrir une solution rentable dans de tels cas de figure. Aussi bien en termes de coûts d’acquisition que d’espace nécessaire à l’installation.

Protection de moteursABB propose différentes solutions pour la commutation de moteurs IE3  : commutation directe et commutation via une combinaison étoile-triangle, ou encore utilisation d’un démarreur progressif. L’ensemble du matériel basse tension d’ABB convient pour la commutation de moteurs IE3.

Low Voltage

Commuter et protéger des moteurs IE3 ? ABB répond présent !Gagnez de l’espace dans les boîtiers de commutation et coffrets électriques grâce à nos disjoncteurs intelligents.

http://new.abb.com/low-voltage/ campaigns/ie3-ready

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Produit

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Measurement & Analytics

Sans fil et totalement autonomeABB lance de nouveaux instruments de mesure sans fil ainsi que le premier capteur de température à récupération d’énergie

Avantages − Réduction des frais d’installation jusqu’à

30 % par rapport aux équipements HART filaires

− Réduction des délais d’exécution jusqu’à 75 %

− Accès externe complet au diagnostic des instruments

− Montage compact : aucun répartiteur ou infrastructure câblée nécessaire

− Modularité : installation simple d’instruments de mesure supplémentaires

− Durée de vie des batteries jusqu’à 10 ans en cas d’intervalle de mise à jour jusqu’à 32 secondes en conditions de référence

− Batteries lithium de format D sans marque imposée

− Durée d’utilisation résiduelle de la batterie configurable en tant que variable dynamique via DTM

− Remplacement de la batterie ABB exécutable au sein de zones sécurisées intrinsèques

ABB lance le nouvel équipement WirelessHART destiné aux mesures de pres-sion et de température. Le capteur de température TSP300-W WirelessHART à récupération d’énergie est le premier instrument de mesure sans fil ne né-cessitant aucun apport externe d’électricité ni changement régulier de bat-terie. En effet, son générateur micro-thermoélectrique intégré lui permet de prendre les mesures de température en toute autonomie.

Instruments de mesure WirelessHARTLe nouveau capteur de température TSP300-W WirelessHART avec sys-tème de récupération d’énergie en option), le transmetteur de température TTF300-W WirelessHART et le transmetteur de pression 266 WirelessHART permettent à ABB de proposer à ses clients des solutions de mesure (pres-sion, niveau, débit, densité).

Une gestion unique de l’énergieLes appareils sans fil d’ABB sont pourvus d’une technologie unique de ges-tion de l’énergie particulièrement économe qui prolonge la durée de vie de la batterie et améliore la fiabilité du réseau. Ils s’assortissent par ailleurs d’inter-valles de mise à jour beaucoup plus courts.

Récupération d’énergie pour un diagnostic autonomeLe capteur de température TSP300-W WirelessHART avec récupération d’énergie est alimenté par un générateur micro-thermoélectrique (micro-TEG) qui tire sa puissance de la différence de température entre le procédé et l’environnement. Les micro-TEG utilisés dans les transmetteurs de tempéra-ture WirelessHART d’ABB offrent une solution compacte pour la récupération d’énergie depuis les procédés à chaud comme à froid. Dans la mesure où de nombreux procédés industriels génèrent un excès de chaleur, les TEG récupèrent suffisamment d’énergie pour pouvoir commander des capteurs sans fil à divers endroits. Les transmetteurs de pression sans fil 266 d’ABB ont été conçus pour être raccordés à un système de récupération d’énergie, de manière à prolonger encore leur durée d’utilisation et la durée de vie de leur batterie. De nombreux instruments de mesure d’ABB disposent d’une plate-forme HMI commune pour simplifier l’accès au réseau, la configuration des appareils et la résolution de problèmes. Ils peuvent être paramétrés au moyen de terminaux manuels HART et intégrés aux systèmes de commande des procédés d’ABB. Les instruments de mesure d’ABB assurent le diagnos-tic et la communication avec les installations dans le cas où cela ne serait pas possible avec un système câblé. Les appareils équipés d’un système de récupération d’énergie augmentent le potentiel de architecture maillée pour une fiabilité optimale du réseau.

Assistance lors du déploiement de réseaux sans filSelon ses besoins, le client choisit entre trois formules de solutions pour la conception de réseaux sans fil. Celles-ci comprennent une formation pour la mise en service, une inspection sur site, un rapport de faisabilité, une pro-position relative à la structure, l’installation et la mise en service du réseau et éventuellement une connectivité DCS. Les modules sans fil sont préconfigu-rés en usine. En cas de projets d’envergure, ABB dispose aussi d’une solu-tion intégrale avec assistance à l’ingénierie dès les premières étapes.

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Produit

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Avantages − Capacité de levage jusqu’à 1.000 kg

avec pivot incliné − 25 % plus rapide que des robots de

même catégorie − Robuste et fiable grâce à une

construction simple et une protection Foundry-Plus-2

Le but des concepteurs de l’IRB 8700 était d’élaborer un robot particu-lièrement fiable avec des coûts d’utilisation, d’amortissement et d’entre-tien les plus faibles possibles. Les ingénieurs y sont arrivés grâce à la mise en œuvre de pièces extrêmement robustes et simples. Au lieu d’un vérin pneumatique, un contrepoids et un vérin mécanique ont été instal-lés. Un seul moteur est appliqué par segment de bras. Un robot solide a ainsi pu être réalisé, sur lequel les utilisateurs pourront toujours compter, même dans des circonstances climatiques difficiles. Les nombreuses années d’expérience d’ABB en matière de conception, de fabrication et d’entretien de robots industriels ont permis aux ingé-nieurs de s’appuyer sur une mine d’or de données. L’IRB 8700 est en outre un robot rapide, pour des frais d’exploitation avantageux. Il pos-sède une grande portée et une capacité de levage élevée de 800  kg (jusqu’à 1 000 kg avec un pivot incliné). Sa construction simple permet des cycles courts et une grande précision. L’IRB  8700 est 25  % plus rapide que des robots de même catégorie.

Pour vous proposer un contenu de la meilleure des qualités, il est important de bien connaître les attentes de nos lecteurs. C’est pourquoi nous souhai-tons vous demander votre avis. Sommes-nous sur la bonne voie ? Quels sont les thèmes ou les sujets que vous souhaitez voir traités ou approfondis dans ce magazine ?  Vous avez la parole ! Votre contribution est indispensable. Nous vous invitons donc à participer et à remplir le questionnaire. Scannez le code QR ou rendez-vous sur new.abb.com/benelux/etcetera

Robotics

IRB 8700Le plus grand robot jamais fabriqué par ABB

Votre avis nous intéresse !

Que pensez-vous d’et cetera ?Complétez le questionnaire

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Produit

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La Journée des utilisateurs fête ses 10 ansLa Journée annuelle des utilisateurs, organisée par ABB le 30 mars 2016, a attiré quelque 150 visiteurs sur le site de Tata Steel à IJmuiden, aux Pays-Bas.

Depuis dix ans, la division PA or-ganise la Journée des utilisateurs à l’attention des clients. Cette année, la dixième édition de cet

événement consacré à notre clientèle s’est déroulée sur le fascinant complexe de Tata Steel. Le programme inédit de cette jour-née consistait en une visite guidée en train de l’immense terrain sur lequel est implan-tée l’aciérie. Cette intéressante excursion a été particulièrement appréciée par les

relations d’ABB présentes sur place ! Pendant la journée, les participants ont eu la possibilité de découvrir les solutions d’automatisation d’ABB. Les convives ont amplement eu l’occasion d’échanger et de partager des connaissances et des expé-riences entre eux et avec les spécialistes d’ABB. Au travers du programme « Smart Factory in Practice », les invités ont été in-formés des nouveaux produits et des évo-lutions en cours sur le marché industriel.

Divers thèmes ont été abordés, tels que les solutions efficaces pour le pompage, les innovations en matière de mesure du gaz et les applications Decathlon avec connexions smart factory. L’affluence record de 150  personnes a donné à cette édition anniversaire de la Journée des utilisateurs une note festive supplémentaire.

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Hotspot

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ABB à Empack Brussels les 21 et 22 septembre 2016Vous êtes actif dans l’industrie de l’emballage ? Alors Empack, le seul salon de l’emballage en Belgique, est une occasion unique de découvrir les nouveaux développements de votre secteur.

ABB Robotics est le leader de la fourniture d’appareils automatisés industriels et de services associés. Lors du salon Empack, ABB présentera le YuMi, un robot à deux bras, spécialement mis au point en vue d’un rôle de collaboration et d’assistance humaine. Lors de sa conception et de sa construction, les ingénieurs ont tout par-ticulièrement tenu compte de la sécurité dans des situations où les humains tra-vaillent à proximité de des appareils au-tomatisés industriels. L’application Lean Palletizer, un outil logiciel qui permet de palettiser des boîtes en toute simplicité, sera également présentée. Vous pourrez en outre y tester la simulation de réalité vir-tuelle en 3D de RobotStudio et admirer le grappin à trois points en pleine action.Nous serons ravis de vous rencontrer (dans notre stand) les 21 et 22 sep-tembre 2016 au salon Empack à Brussels Expo.

Ecomobiel, Den Bosch (Pays-Bas), les 4 et 5 octobre 2016ABB présente ses infrastructures de recharge pour véhicules électriquesLe salon Ecomobiel s’est fortement déve-loppé ces dernières années, pour devenir la plus grande plateforme consacrée à la mobilité et aux solutions de mobilité du-rables. En tant que leader du marché dans le domaine des chargeurs rapides pour vé-hicules électriques, ABB sera évidemment présente à ce salon. Grâce aux solutions d’ABB, les clients B2B tels que les fournis-

seurs de réseau, les orga-nisations commerciales de vente au détail et les opéra-teurs énergétiques pourront réaliser des stations de recharge de qualité supérieure.Ecomobiel se tiendra les 4 et 5 oc-tobre 2016 aux Brabanthallen à Den Bosch (Pays-Bas).

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Hotspot

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En 1963, on écoutait déjà la mu-sique des Beatles et d’Elvis Presley avec un transistor. Depuis le début des années soixante, cette radio

compacte et bon marché, conçue à l’aide de composants semi-conducteurs, était déjà très populaire auprès de la jeunesse. Dans la technologie énergétique, l’élec-tronique de puissance a supplanté les composants électrotechniques classiques bien après les produits de consomma-tion. L’image ci-dessus illustre l’inspec-tion d’une armoire redresseur munie de six mutateurs à anodes. Chaque mutateur

est monté sur un tiroir extractible avec ses appareils auxiliaires. Un tel mutateur est un redresseur commandé. Les cylindres à l’arrière des tiroirs sont les cuves rem-plies de mercure qui composent ces re-dresseurs à vapeur de mercure. Au fond de l’armoire sont montés six fusibles pour 320 A. À l’époque également, le souci de disposer de bonnes possibilités d’inspec-tion et d’entretien existait dès la concep-tion des installations. Même si, en 1963, on construisait en-core des redresseurs à vapeur de mer-cure en abondance, la recherche concer-

nant l’électronique de puissance visant à les remplacer était déjà bien lancée. À partir de la seconde moitié de la décen-nie, Asea et Brown Boveri ont commer-cialisé des diodes de puissance fiables. Les possibilités offertes par les nouveaux composants ont bouleversé la technolo-gie relative aux grands redresseurs. En effet, elles ont permis de rendre les ins-tallations plus compactes, de réduire les pertes, ainsi que le nombre d’inspections et d’entretiens nécessaires.

L’année 1963

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L’année

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Une mobilité durable pour desmillions de personnes ?

Naturellement.

Croissance économique, urbanisation rapide et besoins croissants en matière de transports publics entraînent une extension des réseaux de tram, métro et chemin de fer à l’échelle mondiale. ABB propose toute une série de produits et solutions pour les transports urbains, les liaisons ferroviaires régionales et les lignes internationales à grande vitesse. De quoi transporter personnes et marchandises de manière à la fois plus rapide et plus effi cace. L’offre d’ABB se compose de produits, systèmes et services fi ables et performants destinés aux installations d’alimentation stationnaires et aux dispositifs de traction sur matériel roulant. Le portefeuille existant d’ABB dans le domaine ferroviaire montre bien le rôle essentiel joué par le groupe en faveur d’une mobilité durable. www.abb.com/betterworld