Eseu

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La Liberté d'expression en danger ? Je ne suis ni un spécialiste des radios associatives ou commerciales, ni un journaliste ni un historien ni un sociologue, mais un eleve pasionée de tous les moyens d'expression. La liberté d'expression, dans toutes les époques, a charrié par vocation la nouveauté, la création, la critique de l'ordre établi et souvent la révolte, bref ce que la loi ne pouvait avoir prévu. Porteuse de liberté par définition la liberté d'expression fait souvent partie en démocratie de ce que la loi n'interdit pas en principe, mais qui va déranger tous les pouvoirs établis en posant les questions inattendues et impertinentes. Aucun pouvoir, même démocratique, n'aime cet inattendu qui, tôt où tard, finit par alimenter une opposition. Dans nos pays démocratiques, toute expression qui n'est pas interdite par la loi est en principe admise, c’est vrai, mais tout se gâte quand le théorie de l'état et ses lois ne sont plus le pouvoir réel, ce qui devient de plus en plus souvent le cas. Cette liberté d'expression s'afronte maintenant à des adversaires beaucoup plus puissants et déterminés que nos politiques. Ces pouvoirs sont d'autant plus puissants que la plupart du temps ils sont anonymes. Tel ou tel pays de démocratie avancée où la liberté totale d'expression est dans les textes va se trouver sous la tutelle bien réelle et omniprésente des propriétaires des organes de presse ou des multimédias à l'échelon mondial dont le soucis n'est pas d'informer le bon peuple mais de lui communiquer de façon plus ou moins ouverte sa publicité ou sa propagande. On aura ainsi des journaux dits de gauche dont les propriétaires sont d’une droite pure et dure. Les journalistes vont devoir pratiquer une auto censure larvée et silencieuse, s'habituer par exemple à ne plus déterminer de hiérarchie entre les événements en privilégiant le sensationnel et ignorant le quotidien, à supporter que leurs

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La Liberté d'expression en danger ?

Je ne suis ni un spécialiste des radios associatives ou commerciales, ni un journaliste ni un historien ni un sociologue, mais un eleve pasionée de tous les moyens d'expression.

La liberté d'expression, dans toutes les époques, a charrié par vocation la nouveauté, la création, la critique de l'ordre établi et souvent la révolte, bref ce que la loi ne pouvait avoir prévu. Porteuse de liberté par définition la liberté d'expression fait souvent partie en démocratie de ce que la loi n'interdit pas en principe, mais qui va déranger tous les pouvoirs établis en posant les questions inattendues et impertinentes. Aucun pouvoir, même démocratique, n'aime cet inattendu qui, tôt où tard, finit par alimenter une opposition. 

Dans nos pays démocratiques, toute expression qui n'est pas interdite par la loi est en principe admise, c’est vrai, mais tout se gâte quand le théorie de l'état et ses lois ne sont plus le pouvoir réel, ce qui devient de plus en plus souvent le cas. Cette liberté d'expression s'afronte maintenant à des adversaires beaucoup plus puissants et déterminés que nos politiques. Ces pouvoirs sont d'autant plus puissants que la plupart du temps ils sont anonymes.

Tel ou tel pays de démocratie avancée où la liberté totale d'expression est dans les textes va se trouver sous la tutelle bien réelle et omniprésente des propriétaires des organes de presse ou des multimédias à l'échelon mondial dont le soucis n'est pas d'informer le bon peuple mais de lui communiquer de façon plus ou moins ouverte sa publicité ou sa propagande. On aura ainsi des journaux dits de gauche dont les propriétaires sont d’une droite pure et dure. Les journalistes vont devoir pratiquer une auto censure larvée et silencieuse, s'habituer par exemple à ne plus déterminer de hiérarchie entre les événements en privilégiant le sensationnel et ignorant le quotidien, à supporter que leurs articles soient publiés face à une publicité qui affiche le contraire, et surtout à ne plus travailler que sous la dictature du court terme et pour lui. Quand, témoin direct d'une événement vous apercevez à la lecture que ce qu'en rapporte la presse la plus crédible est sensationnalisé, pour mieux faire passer la publicité qui précède ou suit en flattant le goût du public, vous pouvez toujours vous plaindre au journaliste.

Il vous répondre si jamais il le fait, qu'on ne lui avait pas laissé le temps de contrôler ses informations et il ne se sentira pas coupable. Malheur à celui à cause duquel son journal sa radio ou sa télé n'auraient pas été le premier. On voit là que pour la liberté d'expression dans ce domaine des médias, l'argent et son corollaire impératif l'extrême rapidité de l'information ne sont pas copains avec la réalité des événements. La liberté d'expression n’est plus qu’une façade .