Entre naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels et ... Lydie LMP SM14 Littoral PRUD'HOMME...

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CR version du 21 aout 2012 Entre naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels et chercheurs, Quels liens en Basse-Normandie ? Etat des lieux et perspectives. 30 mars 2012 - Maison forestière de MUTRECY Compte rendu Présents : NOM Prénom Organisme AMELINE Michel Maison du parc Pôle environnement AUPOIX Alain Lycée Agricole de Coutances BAZIN François Société Linnéenne de Normandie, CPIE « vallée de l’Orne » BINET Cécile PNR MCB BLOND Mickael Reserve naturelle de Beauguillot BOULLAND Charles CPIE Cotentin ; rectorat de Caen BOUSQUET Thomas CBN Brest antenne Basse-Normandie BOUTARD Delphine CG14 n’a pas pu venir BRUNET Laurent CAILLE Marion RN France CAILLOT Emmanuel RNN Beauguillot CAUBET Simon PNR Perche CHOLET Joachim UNICAEN - ACEN CLET Florent DREAL Basse-Normandie COSTIL Katherine BIOMEA DAVIAU Hervé ONF DELAHAYE Daniel GEOPHEN DELASSUS Loic CBN Brest antenne Basse-Normandie DEMAREST Thierry Reserve naturelle nationale de la mare de Vauville DERIEUX Antoine Office national chasse et faune sauvage DESGROUAS Alicia master AGIRE DEVILLE Marie CPIE Collines Normandes DIQUELOU Sylvain UCBN ETIENNE Sébastien Office National des Forêts et Réserve Naturelle Nationale de Cerisy Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées GALLOO Thierry Syndicat Mixte « Espaces Littoraux de la Manche »

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CR version du 21 aout 2012

Entre naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels et chercheurs,

Quels liens en Basse-Normandie ?

Etat des lieux et perspectives.

30 mars 2012 - Maison forestière de MUTRECY

Compte rendu

Présents :

NOM Prénom Organisme

AMELINE Michel Maison du parc Pôle environnement AUPOIX Alain Lycée Agricole de Coutances BAZIN François Société Linnéenne de Normandie, CPIE « vallée de l’Orne » BINET Cécile PNR MCB BLOND Mickael Reserve naturelle de Beauguillot BOULLAND Charles CPIE Cotentin ; rectorat de Caen BOUSQUET Thomas CBN Brest antenne Basse-Normandie BOUTARD Delphine CG14 n’a pas pu venir BRUNET Laurent CAILLE Marion RN France CAILLOT Emmanuel RNN Beauguillot CAUBET Simon PNR Perche CHOLET Joachim UNICAEN - ACEN CLET Florent DREAL Basse-Normandie COSTIL Katherine BIOMEA DAVIAU Hervé ONF DELAHAYE Daniel GEOPHEN DELASSUS Loic CBN Brest antenne Basse-Normandie DEMAREST Thierry Reserve naturelle nationale de la mare de Vauville DERIEUX Antoine Office national chasse et faune sauvage DESGROUAS Alicia master AGIRE DEVILLE Marie CPIE Collines Normandes DIQUELOU Sylvain UCBN

ETIENNE Sébastien Office National des Forêts et Réserve Naturelle Nationale de Cerisy

Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées Etudiant Etudiant lycée agricole de Sées GALLOO Thierry Syndicat Mixte « Espaces Littoraux de la Manche »

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GIOMMI Anne Lise Association Patrimoine Géologique de Normandie (APGN) GORET Marie CBN Brest antenne Basse-Normandie GREBONVAL Myriam Lycée agricole de Coutances GUENIN Estèle Conservatoire des espaces naturels de Basse-Normandie HACQUEBART Pascal GEMEL HENNACHE Céline CG50 HENNER Raphaelle MASTER GEOGRAPHIE HOUSTIN Mickael Lycée agricole de Coutances JAQUET Alain INAO JEANNE François GONm JEGAT Renaud Lycée agricole de Sées JORY Claudine CREPAN LAGRANDIE Julien Bureau d’études (auto entrepreneur) LESCLAVEC Julien CRBN LESPEZ Laurent GEOPHEN MAGNANON Sylvie CBN de Brest MARTELIN-PODER Lucie SM Calvados littoral MASSET Arnaud MONSIMIER Philippe Observateur bénévol pour le CBN MONTAGU Xavier CREPAN MOUCHEL Yann SYMEL MOUQUET Claire GRETIA PETIT BERGHEM Yves GEOPHEN PRIEUR Lydie LMP SM14 Littoral

PRUD'HOMME Marie Pascale UMR INRA - UCBN 950

RAOUS Sophie IRD2 RIBEIRO Maria CPIE Collines Normandes RIBOULET François Conservatoire des espaces naturels de Basse-Normandie RIHOUET Joël CPIE Vallée de l'Orne

RIOULT Jean-Philippe Société Linnéenne de Normandie, université de Pharmacie

ROBERT Lili GRETIA ROLLET Anne Julia GEOPHEN SICHEL François UNICAEN SIMON Nathalie CPIE Cotentin SOUBIEN Yannick CRBN STAUTH Séverine CPIE Cotentin VAUDORE David Société Linnéenne de Normandie VERGIN Aurélie UNICAEN – ACEN VOELTZEL Vincent CPIE Vallée de l'Orne WAYMEL Juliette CBN Brest antenne Basse-Normandie WEIL Stéphane CATER de Basse Normandie

WETTON Jean Baptiste PNR marais du Cotentin et du Bessin

ZAMBETTAKIS Catherine CBN Brest antenne Basse-Normandie

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ZUCCHET Olivier Syndicat Mixte Calvados

Excusés :

Luc Barsky - PNR Perche Sandrine LECOINTE - CRBN Jean-Mac Lefèvre – Ville de Caen Isabelle PUCHALSKI – CRBN Jean-François ELDER, RNN du Domaine de Beauguillot

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Ordre du jour : 9h – 9h30 : accueil des participants

9h30 : Le mot des initiateurs de l’atelier 9h40 : Tour d’horizon des thématiques de la biodiversité et de l’écologie traitées par les laboratoires de recherche de l’Université – Sylvain Diquelou UMR EVA Université de Caen 10h : Tour d’horizon des domaines de la biodiversité traités par les structures naturalistes et gestionnaires en matière de connaissance – Catherine Zambettakis CBN de Brest Exemples de liens entre Gestionnaires d’espaces naturels et chercheurs :

10h30 : Paléodiversité et paléopaysage - Laurent Lespez GEOPHEN, Université de Caen 10h45 : Flore phanérogamique et bryolichénique : développement et structuration de la connaissance régionale - Catherine Zambettakis (CBN de Brest) et Séverine Stauth (CPIE du Cotentin)

11h : Prairies : de l'agroécologie aux trames vertes et bleues - Sylvain Diquelou UMR EVA Université de Caen 11h15 : Etude des oiseaux d’eau : une approche des fonctionnalités écologiques inter sites – Jean François Elder, Réserve naturelle national du Domaine de Beauguillot. 11h30 : La forêt en Basse-Normandie : état des lieux, perspectives – Yves Petit Berghem, GEOPHEN, Université de Caen 11h45 : Les apports de la recherche scientifique pour la gestion de la Réserve naturelle nationale de la mare de Vauville – Thierry Demaret, RNN de la mare de Vauville 12h : Echanges et déjeuner

14h : 1ère table ronde : Formations dans les domaines de la connaissance de la biodiversité et des biotopes en Basse-Normandie : état des lieux, quels besoins, quelles propositions ? Animateur : Joël Rihouet, CPIE vallée de l’Orne 15h 30 : 2ème table ronde : Etudes des fonctionnalités écologiques : quelles échelles, quels outils ? Animateur : Jean-Baptiste Wetton, Parc naturel régional des marais du Cotentin et du Bessin. 17h : Conclusion de la journée par l’IRD2

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Compte rendu des discussions :

Matinée

L’ensemble des supports des présentations réalisées lors de la journée sont jointes à ce compte rendu.

- Introduction

L'Institut Régional du Développement Durable (IRD2) est une association fondée par la

Région Basse-Normandie et l'Université de Caen Basse-Normandie pour assurer l'interface entre les acteurs du territoire et le monde de la recherche en matière de développement durable. L’IRD2 constitue ainsi une structure passerelle entre les territoires, les entreprises, les associations et les acteurs de la recherche et de l'enseignement supérieur. Il facilite le développement d'actions partenariales et permet la valorisation du potentiel régional d’innovation en faveur du développement durable.

L’appel à projet les « ateliers de l’IRD2 » constitue une action phare de l’association. Cet appel à projet, lancé en 2011, a pour objectif de trouver sur le mode collaboratif les clés de

succès de projets développement durable dans la région. Par ces ateliers, l'IRD2 met en relation les porteurs de projets et des chercheurs travaillant sur des thématiques communes afin d’échanger, d’apporter de nouveaux éclairages et de permettre la réussite des projets développés en région.

Pour l’atelier proposé par le CBN et l’UMR EVA les questionnements concernaient le recensement des domaines de compétences couverts par les acteurs (gestionnaires d’espaces naturels, naturalistes et chercheurs) travaillant sur le thème de la biodiversité des milieux terrestres ainsi que les échanges existants, et les synergies qui pourraient être développées entre ces acteurs. La journée du 30 mars a été organisée pour amener des éléments de réponse aux questions suivantes :

1. Quel est l'état des lieux et quelles sont les lacunes potentielles de la formation en lien avec la biodiversité ?

2. Quelles articulations/complémentarités entre les acteurs de terrain, comme les associations naturalistes, et les scientifiques dans les domaines de l’enseignement, la recherche, l’expertise ?

3. Comment fédérer unités de recherche, universités, grands organismes, naturalistes et gestionnaires des milieux naturels autour de programmes de recherche (à faire émerger) axés sur la biodiversité ?

4. Quel intérêt pour la mise en place de sites ateliers communs (futurs sites pilotes) ?

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- Tour d’horizon des thématiques de la biodiversité et de l’écologie traitées par les laboratoires de recherche de l’Université – Sylvain Diquelou UMR EVA Université de Caen (voir présentation en pj) La BN n’est pas un pôle de recherche sur la biodiversité à l’échelle nationale (moins de 0,5 % des acteurs scientifiques). Cependant 5 % des terrains d’étude de recherche sont localisés en BN ce qui indique une ouverture de la Région à d’autres laboratoires de recherche, ainsi qu’un important dynamisme des acteurs régionaux. En Basse Normandie les chercheurs travaillant sur la biodiversité se répartissent en trois disciplines : biologie / géologie et géographie. L’ensemble des laboratoires et de leurs moyens sont présentés par M. Diquélou (cf présentation ppt).

- Tour d’horizon des domaines de la biodiversité traités par les structures naturalistes et gestionnaires en matière de connaissance – Catherine

Zambettakis CBN de Brest (voir présentation en pj) C. Zambettakis a effectué une présentation des différents organismes regroupant des gestionnaires d’espaces naturels et naturalistes, en partant du plus ancien pour aller vers les structures les plus récentes (voir ppt joint). Il en ressort un réel dynamisme associatif mais également des structures gestionnaires et institutionnelles en termes de connaissance de la biodiversité Commentaires :

François SICHEL signale également la participation du CREC au programme SOMLIT : Système d’Observation en milieu Littoral qui réalise l’étude du littoral français dans son ensemble. Cette étude, rendue possible par le choix de sites de référence d’un suivi de paramètres pertinents, d’un échantillonnage bimensuel et de la mise en place d’une charte qualité, permet une approche multi-paramètres et multi-sites afin :

D’examiner les changements des systèmes côtiers sur le long terme, de quantifier les influences de la variabilité climatique d’une part et anthropogénique

d’autre part sur ces systèmes.

Par ailleurs, la plate forme ICORE de séquençage haut débit (à vérifier car elle n’apparait pas en tant que telle sur le site d’ICORE) pourrait également être utile pour la caractérisation de la biodiversité à l’échelle moléculaire. François BAZIN, signale également le travail effectué par l’IFREMER et notamment la station de Port en Bessin. Il insiste sur le fait qu’il lui semble complexe d’avoir une grille de lecture pertinente car les implications sont à des degrés différents selon les statuts (fonctionnaires, bénévoles) et le type d’acteur.

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Exemples de liens entre Gestionnaires d’espaces naturels et chercheurs : Intervenant Organisme Intitulé Liens chercheurs

/naturalistes /

gestionnaires

existants et plus values

Liens à développer

(motivations)

Laurent LESPEZ

Laboratoire GEOPHEN

Paléodiversité et paléopaysage

- Collaboration avec la RNN de la mare de Vauville

- pour travailler sur des temps plus longs - promotion des diagnostics locaux pour définir les fonctions écologiques prioritaires et leur résilience potentielle

Catherine Zambettakis et Séverine Stauth

CBN de Brest et CPIE du Cotentin

Flore phanérogamique et bryolichénique : développement et structuration de la connaissance régionale

-collaboration avec l’ensemble des gestionnaires et naturalistes bénévoles

- pour approfondir la connaissance des espèces et la compréhension des phénomènes en jeu pour le maintien de leur population

Sylvain DIQUELOU

UMR EVA Université de Caen

Prairies : de l'agro écologie aux trames vertes et bleues

- pour valoriser la prairie naturelle en termes de services agronomiques et écologiques

Emmanuel CAILLOT

RNN du Domaine de Beauguillot

Etude des oiseaux d’eau : une approche des fonctionnalités écologiques inter sites

Mise en place d’un observatoire associant scientifiques (+ biostatiticien), gestionnaires et naturalistes pour la mise au point de protocoles et la récolte de données. Plus values du partenariat : - Protocoles pertinents - Accompagnement pour une mise en œuvre standardisée des protocoles (homogénéité des données) - Analyse et valorisation des données collectées : publications, plan de gestion,…

- Disposer d’un accompagnement scientifique élargi et durable par la mise en place d’un comité scientifique ou de validation

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Yves PETIT BERGHEM

GEOPHEN, UCBN

La forêt en Basse-Normandie : état des lieux, perspectives

- nécessité de travailler ensemble (entre chercheurs de disciplines différentes et acteurs d’origines différentes) pour mettre en place des systèmes de gestion multifonctionnels (social, environnemental et global) qui prennent en compte les services rendus par les zones humides et les forêts

Thierry Demaret

RNN de la mare de Vauville

Les apports de la recherche scientifique pour la gestion de la RNN de la mare de Vauville

Laboratoire GEOPHEN, Programme BRANCH (regroupant plusieurs structures de recherches et naturalistes) Compréhension des dynamiques en jeux dans l’évolution du sites et des milieux, mise en perspectives sur des échelles temporelles et spatiales plus larges

Aide à la décision pour la définition d’objectifs de gestion et d’intégration de celle-ci das une unité de gestion plus vaste, mise en place de monitoring

Discussions :

François BAZIN appuie sur l’importance de bien définir le terme de biodiversité, définition qui varie fortement selon l’échelle considérée. Sylvie MAGNANON du CBN de Brest signale que les choix en termes de gestion sont fait certes en lien avec la biodiversité mais également en lien avec les enjeux d’aménagement du territoire. Il existe en effet un grand nombre de secteurs ou l’on a très peu de marges de manœuvre. La collaboration pourrait également être réalisée sur ces questions pour aider les choix des gestionnaires.

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Après midi Tables rondes

1. Formations dans les domaines de la connaissance de la biodiversité et des biotopes en

Basse-Normandie : état des lieux, quels besoins, quelles propositions ? Animateur : Joël Rihouet, CPIE vallée de l’Orne Participants : Charles Boulland, rectorat de Caen et CPIE du Cotentin ; Renaud Jegat, Lycée agricole de Sées ; Sylvain Diquélou, Université de Caen Basse Normandie, La table ronde a été ouverte par une présentation de Sylvain Diquélou sur les « formations biodiversité » existantes en Basse Normandie et une présentation de Renaud Jégat sur les formations en lycée agricole. Monsieur Joel Rihouet (JR) rappelle que les formations développées en Basse Normandie ne sont pas uniquement destinées aux Bas Normands et qu’il faut voir la problématique au niveau national. Existe-t-il des outils de comparaison de la formation biodiversité en BN

avec la formation au niveau national ?

Sylvain DIQUELOU (SD) : la comparaison dépend de l’échelle à laquelle on se place. La formation biodiversité au niveau BAC + 5 est dans tous les cas peu répandue. Il existe une formation par Région sur la gestion des milieux naturels en fonction de problématiques locales ou de cibles à enjeux (zones humides, littoral, …). JR : Quel est le taux d’employabilité des étudiants ?

SD : Le suivi des étudiants est assuré à 6 mois, 12 mois et 24 mois après la sortie de formation (évaluation de la durabilité des emplois). Pour les 6 premières promotions le taux était de 88 %. Vincent VOELTZEL signale qu’il n’y a pas obligation de réponse à ces sondages, on peut donc se poser la question de la véracité des chiffres. Daniel DELAHAYE indique qu’il obtient le même type de chiffre (92 %) et que sur une promotion pas plus de 2 étudiants s’abstiennent de répondre. Il propose également que les statistiques soient rendues publiques. Pour le BTS GPN, seulement 23 % d’insertion. On remarque que pour faciliter l’insertion des jeunes diplômés il est important qu’ils aient une plus value technique (exemple maitrise du SIG). François BAZIN insiste également sur le fait qu’il est important que les étudiants aient une formation complète (droit, économie, gestion,…) pour qu’ils puissent trouver un emploi rapidement (importance de la capacité d’adaptation des jeunes aujourd’hui : formation technique et gestionnaire de projets). On ne peut donc pas trop spécialiser les formations. M. BOULLAND du rectorat explique également qu’aujourd’hui on ne dispense plus de cours sur la connaissance de la biodiversité (flore/faune) aussi bien au primaire qu’au secondaire (la seule notion de biodiversité en seconde est sur la diversité génétique et les fonctions de la biodiversité). La notion de « développement durable » imprègne actuellement totalement l’ensemble des matières scientifiques. L’Education Nationale est donc très « preneuse » d’études de cas régionaux pour aborder la biodiversité.

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Laurent LESPEZ indique également que les bureaux d’études sont très preneurs de profils naturalistes qui connaissent bien leur thématique. Lydie PRIEUR, enseignante en lycée agricole fait remarquer la plus grande souplesse qui existe au niveau des lycées agricoles qui sont plus libres de proposer des modules (exemple du module AGRIFAUNE, obligation de réaliser un herbier,…) Aujourd’hui nous sommes capables de former de bons techniciens mais il persiste un problème de culture scientifique qui doit être plus globale. Il manque notamment aux étudiants des bases solides sur les concepts fondamentaux en écologie. Yann MOUCHEL (SYMEL) indique en effet que les formations tendent de plus en plus vers une gestion administrative de la nature avec de moins en moins d’écologie. JR : Quelle est finalement la nature des besoins ?

Michel Ameline : Est-ce qu’il n’y aurait pas ce qu’il faut finalement ? En effet on peut penser que, du côté employeur, tout le monde trouve son compte puisque l’offre est supérieure à la demande. Stéphane Weil : Le recrutement de techniciens généralistes est effectivement assuré ce qui est plus délicat c’est le recrutement de naturalistes de bon niveau spécialisé pour les bureaux d’études ou des organismes d’expertises naturalistes. SD : Aujourd’hui, l’écologie commence en 2eme année de licence alors qu’avant on l’enseignait dès le secondaire. On observe en effet un glissement progressif vers des niveaux de qualification supérieur pour finalement un niveau de compétence analogue (MST remplacé par Master 2, …). Ceci se traduit par une hausse du niveau d’étude demandé pour candidater sur un poste donné et un tassement des niveaux de rémunération Loic DELASSUS : L’objectif actuel est d’arriver à développer l’intérêt pour la discipline, réapprendre à se questionner : « pourquoi l’étude de la biodiversité est elle si importante aujourd’hui ? » SD : Il est en effet très important d’orienter les étudiants au maximum vers des études de cas qui permettent de structurer leur réflexion. Catherine ZAMBETTAKIS (CZ) indique que les associations naturalistes sont un outil très efficace pour encadrer et apporter une formation de terrain ainsi que pour favoriser des vocations. Il faudrait pouvoir mieux les valoriser et notamment mettre en place une plate forme régionale des formations ou stages naturalistes Les liens entre gestionnaires de sites et universitaires sont à renforcer JR : Qu’en est il de la formation continue ?

SD : Il existe deux DU : Biologie du littoral et Géographie. Parallèlement, l’ensemble des M2 sont ouverts à la formation continue, sans qu’il y ait pour l’instant de parcours adapté.

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Sylvie Magnanon indique l’intérêt d’apporter une formation sur les fondamentaux de l’écologie aux naturalistes de terrain. Daniel Delahaye : Les étudiants en formation continue sont des profils très recherchés par les responsables de formation universitaires car la contre partie financière de leur inscription permet le maintien des formations initiales. Yannick SOUBIEN : Le développement de la culture scientifique est un moyen efficace pour penser les nouveaux métiers. Il s’agit de réfléchir aujourd’hui au corpus minimaliste à véhiculer pour que les enfants soient mieux équipés pour devenir des écocitoyens. La formation continue n’est pas seulement une transmission de connaissances mais aussi une science de l’action. La manière de penser des personnes réunies aujourd’hui ne reflète peut être pas le point de vue global mais il est primordial de croiser les approches pour donner des réponses pertinentes. La connaissance empirique se doit d’être traduite en compétence professionnelle, d’où l’importance de former des acteurs de terrain, en contact avec des problématiques concrètes. La Région a investi 70 millions d’€ pour la formation des demandeurs d’emploi pour mettre en place des moyens afin qu’ils trouvent une voie qui leur convienne. L’IRD2 a été co fondé par la Région et l’Université pour que les acteurs Régionaux aient à disposition un outil d’accompagnement par des scientifiques (travail en collaboration avec la MIRIADE). 2. Etudes des fonctionnalités écologiques : quelles échelles, quels outils ?

Animateur : Jean-Baptiste Wetton (JBW), PNR des marais du Cotentin et du Bessin. La table ronde a été ouverte par une présentation de Catherine Z ambettakis sur la notion de fonctionnalité écologique (voir ppt). Participants : Florent Clet, DREAL ; Daniel Delahaye, Université de Caen Basse Normandie ; Loïc Delassus, Conservatoire Botanique National de Brest ; Sylvain Diquélou, Université de Caen Basse Normandie ; Jean-François Elder, RNN Beauguillot ; Séverine Stauth, CPIE du Cotentin ; Stephan Weil, CATER JBW : Existe-t-il d’autres termes pour illustrer cette approche fonctionnelle ? Il y a eu

beaucoup d’analyses par le passé, mais on remarque une difficulté à se projeter. Cet

atelier reste cependant général et donne des pistes pour comprendre comment travailler

ensemble mais n’a pas vocation à trouver toutes les solutions.

Loïc DELASSUS : L’évolution des sciences végétales illustrent ce glissement d’approche entre une science au départ descriptive (botanique) qui peu à peu a évolué vers une approche fonctionnelle. La botanique systématique et descriptive est devenue géographique et climatique avec l’exploration du monde, pour évoluer ensuite vers un lien fort avec l’écologie à la fin du 19eme siècle. Au début du 20eme siècle l’étude de la végétation avec l’approche phytosociologique s’inscrit plus dans une compréhension d’un contexte (le biotope) et de son histoire.

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Ces 10 dernières années, notamment avec NATURA 2000, on se repose la question de faire le lien histoire / végétation celle-ci étant un témoin à décrypter des évolutions locales Loic Delassus présente succinctement l’étude des systèmes de landes oligotrophes et les interrelations biotope/espèce et dynamique des végétation et évolution des pratiques de gestion sur les landes du nord Cotentin. JBW : Il semble primordial d’avoir une culture générale scientifique et des outils efficaces

de compréhension des interactions entre compartiments biologiques. Il faut donc trouver

ces moyens à mettre en œuvre pour améliorer la compréhension des ces interactions.

CZ : Besoin par exemple au niveau régional de mieux comprendre les systèmes des Landes dans leur diversité régionale. Daniel DELAHAYE insiste sur le fait que l’étude des milieux à travers le temps permet de valider des hypothèses, ce qui est primordial. Il lui semble donc important de trouver des sites qui puissent être suivis sur le long terme. Le site atelier permet de plus de créer une dynamique de travail commun, fédérer les acteurs (gestionnaires/chercheurs). Il peut également être un moyen de développer des bases de données (BD) beaucoup plus conséquentes (mise en commun de plusieurs bases). Emmanuel Caillot travaille déjà sur BD et relève la nécessité de partager les méthodes et objectifs et de co construire les programme de suivi et de recherche avec les gestionnaires sur le long terme. SD : Il semble très important que les échanges ne soient pas unilatéraux. Tous les compartiments d’un écosystème sont à appréhender pour comprendre, préserver son fonctionnement et le gérer dans son intégrité. Cela demande une articulation fine entre gestionnaire, chercheur et naturaliste. LESPEZ : On remarque également une dichotomie entre les espaces littoraux et les espaces continentaux, ces derniers ont en effet très peu de moyens par rapport aux premiers. En effet ces milieux en terme d’enjeu sur les ressources naturelles ne présente pas d’enjeux majeurs pour mettre plus de moyens pour protéger ces sites. Séverine STAUTH : La RNN de la tourbière de Mathon, petit site à haute valeur écologique se trouve peu à peu isolé des milieux naturels environnants ce qui met en danger ses liens écologiques fonctionnels avec son environnement et sa pérennité. Elle est en train d’être déconnectée des Landes, les plus proche se trouvant en effet à 5 ou 6 km. Cette question dépasse les compétences des gestionnaires. Il faudrait pouvoir travailler avec des scientifiques pour mieux comprendre la méthode de gestion la plus pertinente (hydrologues notamment)et mener une réflexion sur la remise en connexion. Stéphane WEIL : Concernant la gestion de la qualité des eaux un travail important a été mené sur la définition d’aires de fonctionnalité. A partir de demande ponctuelle sur le retrait d’embâcles une prise en compte de l’ensemble du bassin versant a pu être mise en place. L’implication des riverains dans la mission des gestionnaires de rivière est importante pour la pérennité des actions. Nécessité d’approcher les fonctionnalités au niveau du bassin versant en terme echnique également. Quelles techniques pour atteindre une bonne fonctionnalité globale incluant celles du cours d’eau lui-même, des végétations et de l’activité agricole notamment le

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pâturage. Actuellement la remise en état des fonctionnalités se limite au cours d’eau lui-même et à ses affluents. La prise en compte à l’échelle de l’ensemble du Bassin versant incluant notamment toute les zones humides apparaît comme une nécessité ainsi que l’approche géomorphologique. JBW : Il existe finalement deux types de questions :

- Comment comprendre des phénomènes au-delà des limites de son site de gestion

mais qui impactent directement celui-ci ?

- Comment comprendre/influencer des systèmes de gestion au delà de son site de

gestion mais qui impactent son objet de gestion ?

Par toujours facile, exemple des pratiques agricoles, il n’est pas simple de mesurer l’impact de ces pratiques. La maitrise foncière d’une vallée est un bon moyen pour arriver à faire avancer les choses et mettre en place des systèmes de gestion pertinents. Aujourd’hui les conseils scientifiques existants sont très axés sur la systématique mais il semble important de pouvoir les ouvrir à d’autres disciplines : géographes, urbanistes, hydrologues,…

JBW : Un site atelier appuyé sur un réseau d’espaces de ce type pourrait donc répondre

aux problématiques des gestionnaires.

D. Delahaye : Il y a un besoin de révolution également au niveau de la recherche : en effet les chercheurs aujourd’hui ont été formés pour travailler sur les Risques, le spectaculaire : il faut aujourd’hui faire comprendre aux Universités que les milieux « ordinaires » présentent autant d’intérêt à être étudiés voir plus ! Il pourrait être intéressant de jouer sur le fait que l’environnement de BN n’est pas trop mal conservé comme atout? Michel AMELINE : L’environnement en Basse Normandie n’est pas si bien préservé ! Les paysages se maintiennent et la dégradation est donc peu visible mais nombre de milieux régressent (milieux impactés par l’agriculture ? Disparition des prairies tourbeuses, du bocage) Il manque un constat Régional à effectuer. LESPEZ : L’érosion de la biodiversité est aussi importante qu’ailleurs mais il s’agit de biodiversité ordinaire pour la Basse-Normandie car récurrente (vallée/bocage..) ne présentant pas une forte artificialisation comme par exemple en vallée du Rhône. Cette érosion est moins « spectaculaire » et apparaît de facto moins préoccupante. D. Delahaye : 80 % de la population vit dans des milieux ordinaires ! Yann Mouchel : Dans la Manche, on remarque également le même type de problématique, il existe des enjeux forts sur le littoral qui ne sont pas dus à de gros aménagements mais plutôt une action quotidienne. La politique de sanctuarisation engagée avec Natura2000 ne parle pas de fonctionnalité. La « caution » scientifique pour approfondir les politiques engagées sur la fonctionnalité peut être un atout fort. Reste le problème financier : comment financer l’implication des scientifiques ? Point sur la trame verte / bleue de la DREAL :

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Présentation du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) c’est un outil pour répondre aux besoins de déplacement des espèces et un outil d’aménagement du territoire. Il y a nécessité de croiser les domaines de connaissance en biologie et en géographie. La prise en compte des fonctionnalités écologiques pour le maintien des écosystèmes étant peu ou mal abordées à travers la mise en place des trames vertes et bleue la DREAL et la Région BN ont opté, tout en répondant au besoins de la législation, de proposer un outil à forte valeur pédagogique pour la prise en compte de ces fonctionnalités dans la mise en œuvre des trames vertes et bleu dans les PLU. JBW : Quelle est la date de mise en place des trames verte et bleue ?

DREAL : Le plus vite possible ! Le SRCE est censé être élaborée fin 2012. Probablement en 2012 pour la BN pour la sortie du schéma régional de cohérence écologique Point positif = le schéma régional doit être réactualisé tous les 6 ans JBW : En quoi le SRCE va-t-il être utile aux Landes ?

L’existence d’un cadre contraint : 5 sous trames regroupées par grands types de milieux : forêt, zone humide, littoral, milieux ouverts et milieux aquatiques. Les landes seront traitées dans la sous trame « milieu ouvert » et devront donc être systématiquement abordées. Xavier Montaigu : Au travers d’une expérimentation en cours dans les marais de la Dive on observe que la réflexion autour des la mise en place de la trame verte et bleue permet de sensibiliser les élus locaux. Mais reste posée la question des garanties d’application des trames verte et bleue. Par ailleurs pour les PLU déjà faits, se pose la question de l’introduction de nouvelles mesures. François SICHEL : En quoi la science participative peut elle être un outil intéressant pour resserrer les liens entre gestionnaires d’espaces naturels, naturalistes et chercheurs ? CZ : Cette méthode peut en effet être un bon moyen, notamment pour sensibiliser les jeunes à la biodiversité et à l’intérêt de son étude.

Conclusion Ci dessous d’une part le bilan de François SICHEL suivi des réponses au questionnaire récupérées (16 réponses).

1. Quel est l'état des lieux et quelles sont les lacunes potentielles de la formation en lien avec la biodiversité ?

- Manque d'une vision globale + bases en écologique - Déficit dans le secondaire = manque de connaissance initiale naturaliste des

étudiants

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- Nécessité de Renforcer l'articulation BTS/UCBN - Carence forte en systématique animale terrestre - Manque de spécialités : palynologie, paléobotanique, botanique, phytotoxicologie... - Manque d'EC naturalistes - Déficit en DU / formation continue - Rendre plus lisible les outils (potentiel lié aux associations naturalistes)

Questionnaires : Des manques :

� De formations sur le milieu marin et sa biodiversité (inventaires, outils de veille écologique)

� De synergie entre les sciences naturelles et les sciences humaines et sociales, entre les chercheurs en général (x2)

� L'accessibilité de la formation, sa banalisation. L'ouvrir à des profils autres que chercheurs ou gestionnaires

Des lacunes :

� De nombreuses et importantes lacunes en général � Trop peu d'emplois après la formation � Pas assez de communication auprès du grand public

� La part naturaliste et la botanique sont abordées trop superficiellement (x6) � Reconnaissance de la faune et flore � La flore est traitée majoritairement au détriment de la faune � Écologie, biologie de la consommation � Écologie fondamentale � Biostatistiques � Connaissance des structures régionales (x2) � La connaissance (et reconnaissance) des naturalistes amateurs � La perte d’un grand nombre de spécialités (chaires) à l’Université (ex : plus rien en

entomologie (x2) , peu de choses sur les invertébrés terrestres, …)

Bilan

Les manques correspondent plus à un déficit de connaissances concernant les formations proposées, ou tendent à soulever la problématique générale du travail en synergie. Les lacunes, lorsqu'elles sont très spécifiques, pourraient faire l'objet de modules complémentaires au sein des formations. De plus, l'aspect naturaliste semble être à revoir.

2. Quelles articulations/synergies entre les acteurs de terrain, comme les associations naturalistes, et les scientifiques dans les domaines de l’enseignement, la recherche, l’expertise ?

- Gestionnaires doivent rester au cœur de la démarche en permanence pour que les collaborations fonctionnent

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- Scientifiques peuvent être impliqués dans la définition des protocoles, accompagner les analyses en laboratoire,…

- Partage des objectifs - Allier rigueur scientifique et faisabilité sur le terrain - Une synergie peut être créée par la construction de sites ateliers (cf Bretagne) - Intérêt des bases de données pour les scientifiques. La synergie entre acteurs permet

un enrichissement de ces bases - Révision schéma régional de trame écologique → opportunité - Importance d’impliquer au moins un biostatisticien

Questionnaires :

a. Pour l’enseignement

Des manques :

� Des acteurs de terrains comme les agriculteurs et leurs représentants � Gestionnaires et naturalistes pour dimensionner les dispositifs de surveillance

(matériels et méthodes), accompagnant le stockage et l'analyse de données � L'accessibilité aux travaux, inventaires existants � Des espaces ressources pour un travail commun des acteurs (synergie) � Plus d'échanges entre eux ou entre les associations � L'intégration de la biodiversité dans les problématiques d'aménagement du paysage � Un assouplissement des recrutements des vacataires pour des Masters par exemples

(ou des cours spécialisés) est à améliorer pour faire appel à des naturalistes de terrain

(même s’ils n’ont pas de diplômes universitaires, car ils sont souvent reconnus par les

universitaires comme spécialistes et siègent souvent au sein de conseils scientifiques

comme les CSRPN,… )

� Travailler avec des naturalistes

� Plus d'interventions de professionnels, de terrain (x2), de stages

Bilan

La nécessité de travail en commun, d'échanges multiples est assez clair. Les naturalistes

doivent être plus présents au cœur des formations, et tout au long de l'apprentissage.

La proposition de création d’équipes pédagogiques mixtes ((universitaires et naturalistes) sur

des sujets précis (groupes systématiques, biotopes,…invasives)) pourrait être une solution.

b. Dans le domaine de la recherche, sur quelles thématiques ?

� L'Agroécologie � Les milieux urbains � La biodiversité � Favoriser la transdisciplinarité dans les programmes sur la biodiversité

CR version du 21 aout 2012

� Les fonctionnalités des espaces, les stratégies de conservation, réflexion sur les bonnes échelles (temps/espaces) (x2)

� Plate-forme technique (écologie de la restauration) � Des programmes de recherches pluridisciplinaires � La coopération gestionnaires/chercheurs � Les indicateurs biologiques � Les dynamiques spatio-temporelles des milieux naturels � Penser à une labellisation par le CR et l’Université de naturalistes reconnus afin

d’associer à nos projets de recherche des scientifiques amateurs qui ont des connaissances de terrain

c. Sur quels espaces ?

� Milieux agricoles � Jardins/Milieux urbains � Côte et littoral – espace maritime (x3) � Au sein de l'Université/région ( au sujet de la recherche, de la coopération etc..), puis

en réseau

3. Comment fédérer unités de recherche, universités, grands organismes, naturalistes

et gestionnaires des milieux naturels autour de programmes de recherche (à faire émerger) axés sur la biodiversité ?

- Déficit d'études sur les espaces continentaux - Évolution des sites remarquables (par exemple isolement anthropique) - Nécessité pour les chercheurs de changer la vision actuelle et de commencer à

travailler sur des sites ordinaires – valoriser la biodiversité ordinaire - Pluridisciplinarité (pas uniquement des spécialistes de systématique mais aussi

hydrologues, urbanistes,…, …) - Bases de données nationales, durables régulièrement alimentées - Question des financements à prendre en compte

� Questionnaires : � Réseau de surveillance et comité scientifique � Center for Energy and the Global Environment (CEAGE), Le Réseau Francophone

d’Échanges et de Valorisation en Écologie de la Restauration (REVER) � Des espaces ressources réels (comme la Maison de la recherche en sciences

humaines MRSH mais dédiés aux acteurs de l'environnement) � Des espaces ressources idéels (réseau internet, création de communauté) � Des ateliers/rencontres comme cette journée. Le fait de travailler ensemble. � Des moyens financiers FEDER, INTERREG..

CR version du 21 aout 2012

� Proposition d'aller vers un label des projets pour obtenir les financements nécessaires.

4. Quel intérêt pour la mise en place de sites ateliers communs (futurs sites pilotes) ?

- Mesurer l’évolution des milieux liées à des activités humaines … (lourdes, déprise agricole)

- Pouvoir mesurer l’impact de la gestion sur le long terme - Observer les évolutions liées aux changements globaux

Questionnaires

OUI 13 NON 1 Sans opinion 1

Autres suggestions :

� Importance des tables rondes � Associer gestionnaires et naturalistes