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Enseignant : Sedrati R Année : 3eme année licence Spécialité : psycho_ clinique . La psychologie clinique : Définition : Étymologie : le terme "clinique" nous vient de "kline" (grec) qui signifie "le lit". En effet, c’est en premier lieu un terme qui fut utilisé pour la médecine dite "clinique" qui s'opère au chevet du malade. Reprise par le domaine de la psychologie depuis le début du XIX e siècle, cette nouvelle pratique de la psychologie a pour méthodes principales l'observation et l'entretien. L'objectif de la psychologie clinique D'après Daniel Lagache, la psychologie clinique c’est : "envisager la conduite dans sa propre perspective, relever aussi fidèlement que possible la manière d’être et d’agir d'un individu aux prises avec sa situation, chercher à en établir le sens, la structure et la genèse, en déceler les conflits qui la motive et les démarches qui tendent à résoudre ces conflits". Ce à quoi Didier Anzieu ajoute en 1982 : "Elle est une psychologie individuelle et sociale; normale et pathologique. Elle concerne à la fois le nouveau-né, l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, l'homme mûr, l'être vieillissant et enfin mourant. Les 3 postulats fondamentaux de l'approche clinique -Le postulat dynamique: L'être humain est en conflit avec lui-même, son environnement, et son entourage. Il peut s'agir de conflits visibles (conflits interpersonnels) ou invisibles (intra-psychique) -Le postulat interactif : L'humain est un être socialisé, en rapport permanent avec son environnement. -Le postulat génétique (ou historique) : L'être humain n’est pas statique, il est en développement permanent. Ainsi, il faut prendre en compte, dans l'étude d'un individu, son histoire de vie. L'entretien L'entretien psychologique est la plus part du temps doublé d'un entretien dit "armé". Il s'agit là d'une entrevue portant à déterminer les capacités d'adaptation du patient, par le biais de tests projectifs et d'examens psychologiques. Il est donc primordial pour le thérapeute de noter et d'exploiter la dynamique de l'examen, qui relève d'une importance majorant largement celle des résultats obtenus par l'examen. Cette dynamique de

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Enseignant : Sedrati R

Année : 3eme année licence

Spécialité : psycho_ clinique .

• La psychologie clinique :

Définition : Étymologie : le terme "clinique" nous vient de "kline" (grec) qui

signifie "le lit". En effet, c’est en premier lieu un terme qui fut utilisé pour la

médecine dite "clinique" qui s'opère au chevet du malade. Reprise par le

domaine de la psychologie depuis le début du XIXe siècle, cette nouvelle

pratique de la psychologie a pour méthodes principales l'observation et

l'entretien.

L'objectif de la psychologie clinique

D'après Daniel Lagache, la psychologie clinique c’est : "envisager la conduite

dans sa propre perspective, relever aussi fidèlement que possible la manière

d’être et d’agir d'un individu aux prises avec sa situation, chercher à en

établir le sens, la structure et la genèse, en déceler les conflits qui la motive

et les démarches qui tendent à résoudre ces conflits".

Ce à quoi Didier Anzieu ajoute en 1982 : "Elle est une psychologie

individuelle et sociale; normale et pathologique. Elle concerne à la fois le

nouveau-né, l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, l'homme mûr, l'être

vieillissant et enfin mourant.

Les 3 postulats fondamentaux de l'approche clinique

-Le postulat dynamique: L'être humain est en conflit avec lui-même, son

environnement, et son entourage. Il peut s'agir de conflits visibles (conflits

interpersonnels) ou invisibles (intra-psychique)

-Le postulat interactif: L'humain est un être socialisé, en rapport permanent

avec son environnement.

-Le postulat génétique (ou historique): L'être humain n’est pas statique, il est

en développement permanent. Ainsi, il faut prendre en compte, dans l'étude

d'un individu, son histoire de vie.

L'entretien

L'entretien psychologique est la plus part du temps doublé d'un entretien dit

"armé". Il s'agit là d'une entrevue portant à déterminer les capacités

d'adaptation du patient, par le biais de tests projectifs et d'examens

psychologiques. Il est donc primordial pour le thérapeute de noter et

d'exploiter la dynamique de l'examen, qui relève d'une importance majorant

largement celle des résultats obtenus par l'examen. Cette dynamique de

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l'entretien comprend par exemple : la distance malade-patient, les positions

corporelles adoptées, le débit de parole... etc.

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Année : 3eme année licence .

Spécialité : psycho- clinique

Des conceptions de spécialité

Définition qu'est ce que la :Psychanalyse ? : implique une analyse

(décomposition d’éléments pour pouvoir les réarticuler différemment).

Les mots agissent sur les maux c'est-à-dire que la parole à une efficacité

symbolique ; c'est ce que l'on fait de cette parole (situation particulière)

qui est thérapeutique. Il existe une limite à l'hypnose et à la suggestion

car certains patients refusent l'hypnose, d'autres résistent à la

suggestion et d'autres encore résistent à la suggestion même sous

hypnose. Freud se confronte donc à la responsabilité du sujet ; c'est ce

qui distingue psychanalyse et confession c'est-à-dire que la confession

permet de se déresponsabiliser de tout alors qu'en psychanalyse il faut

admettre sa responsabilité et sa culpabilité. Freud s'aperçoit que l'on

peut avoir accès aux sentiments et à certains phénomènes en dehors de

l'hypnose (car il a longtemps cru que pour y avoir accès il fallait passer

par la psychanalyse). Travaille sur le transfert.

Définition : qu’est ce que la psychologie ?:

Étude des caractères et des comportements

Étymologiquement, psychologie signifie science de l'âme. Cette science

a connu ses prémices au XVIe siècle, son développement au XIXe et

son plein essor au XXe. Son objet est l'étude du comportement humain

sous tous ses aspects psychiques, normaux ou pathologiques. On a de

plus en plus recours à ses praticiens dans les entreprises, les

établissements d'enseignement, les hôpitaux, les situations

traumatisantes d'accidents ou de catastrophes naturelles, etc. Leur rôle,

selon le cas, est de tester, d'analyser des situations, de repérer des

problèmes ou d'aider à franchir des caps éprouvants.

Définition : qu'est-ce que le stress ?

Le stress désigne le mécanisme psychologique mis en œuvre par

l'organisme pour faire face à une situation particulièrement éprouvante

ou considérée comme telle. Le stress est un ensemble de réactions de

l'organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes externes. Le

stress peut survenir en réponse à n'importe quel type d'agression, que

ce soit une infection, une pathologie organique, un symptôme isolé, ou

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un problème d'ordre psychiatrique. Ce terme est plus souvent employé

dans le sens d'anxiété, d'angoisse et ainsi se rattache à une part plutôt

psychologique.

Définition :Qu’est-ce que l’autisme ?

L'autisme fait partie des troubles envahissants du développement.

KiL’autisme est un trouble neurodéveloppemental complexe qui fait

partie des troubles envahissants du développement (TED) et qui dure

tout au long de la vie.

L’autisme est causé par un dysfonctionnement neurobiologique qui

affecte les compétences de communications, les interactions sociales.

On parle de trouble du développement :

Pathologie : lorsque cette pathologie apparaît généralement durant les

trois premières années de la vie dans la période fondamentale du

développement.

Retard et/ou anomalies : on peut observer des retards ou des anomalies

dans toutes les sphères du développement à des degrés variables

depuis la toute petite enfance jusqu’à l’âge adulte

Définition : qu'est ce que La Psychopathologie est une étude du

fonctionnement des pathologies, elle permet de faire une classification.

La psychologie Clinique quant à elle, reste plus large: elle s'intéresse à

l'humain dans sa singularité et pas seulement sa maladie. De plus, on

recherche la cause des troubles psychiques.

: existence d’une réalité psychique qui pourrait avoir les mêmes effets

qu’un événement réel (dans les soins apportés par la mère il y a une

excitation sexuelle de l’enfant, et donc une séduction inévitable de

l’enfant par la mère).

Définition :qu'est ce que la névrose ? :

La névrose est, selon la définition du dictionnaire Larousse1, "une

affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites

sociales". On parle davantage de trouble névrotique, caractérisé par un

ensemble de signes émotionnels ou comportementales.

Le patient a connaissance mais ne peut les contrôler2. Il a également

une perception exacte de la réalité qui l'entoure. Plus précisément, dans

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l'esprit du névrosé, la réalité ne présente aucune altération profonde

mais seulement une certaine déformation.

Les troubles, d'ordre affectif, ne diminuent en rien les facultés du

malade. Il garde toute sa lucidité, toute sa raison, encore que cette

dernière apparaisse sensiblement infléchie et le conduise à vivre sur ce

qu'on peut appeler une "logique morose".

Les troubles névrotiques sont de gravité mineure et n'entraînent ni de

troubles graves du comportement ni le besoin d'être hospitalisé.

La survenue d'un trouble névrotique est liée à des traumatismes

psychologiques récents ou anciens.

Les névroses sont :

- Névrose phobique.

- Névrose obsessionnelle.

- Névrose hystérique (hystérie).

- Névrose angoisse (à part).

Définition : qu'est ce que l'addiction ? : D’un point de vue scientifique et

médical, les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une

dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences

délétères. Les addictions concernent le tabac (nicotine), l’alcool, le

cannabis, les opiacés (héroïne, morphine), lacocaïne, les amphétamines

et dérivés de synthèse. Parmi les addictions sans substance, seul le jeu

pathologique (jeux de hasard et d’argent) est cliniquement reconnu

comme une dépendance comportementale dans les classifications

diagnostiques internationales (DSM 5).

Définition qu'est ce que la psychose ? : :La psychose est un terme

psychiatrique qui définit une maladie mentale dont le patient n'a pas

conscience de ses troubles. C'est un mot générique qui désigne une

perte de contact avec la réalité. Les psychoses ont en commun la

présence d'un délire qui définit une vision erronée de la réalité avec un

discours et des idées contraires aux faits objectivables, associés à un

syndrome dissociatif, troubles touchant le fonctionnement intellectuel, le

comportement et les émotions. La psychose apparaît habituellement

chez l'adulte jeune, mais des signes évocateurs d'une évolution

psychotique peuvent être détectés parfois dès l'enfance. Cette

pathologie est incurable et dure toute la vie du patient. On distingue deux

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grandes catégories de psychoses avec d'un côté la schizophrénie, de

l'autre, les psychoses chroniques non schizophréniques.

Les psychoses sont :

- Psychose schizophrénie.

- Psychoses délirantes :

+ paranoïa,

+ psychose hallucinatoire chronique,

+ paraphrénie.

- Psychose maniaco-dépressive

Définition :qu’est ce que l’interprétation des rêves ?: daté

symboliquement de 1900, Freud affirme que les rêves ont un sens, une

interprétation. Il dit que le rêve est une réalisation hallucinatoire de nos

désirs, et pour permettre cette réalisation, le rêve va mettre en place un

contenu lattent. Il distingue le contenu manifeste, ce qu’on raconte du

rêve, et le contenu lattent, le désir qui essaye de s’exprimer à travers le

rêve. C’est un désir inconscient, et pour avoir accès à la conscience, la

censure va déguiser le contenu lattent pour le rendre supportable.

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Enseignant Sedrati R

Année : 3eme année licence

Spécialité : Psycho-clinique.

1. Définition :

La cause est à l’origine d’un fait. Elle représente un événement qui joue le rôle de déclencheur d’un

autre événement, appelé fait essentiel. Les deux faits — fait essentiel et cause — peuvent être

présentés dans l’ordre chronologique de leur déroulement :

Attention : ne confondez pas !

1. Repérez d’abord la chronologie des faits : lequel se produit avant l’autre ?

2. Ne faites pas l’erreur d’oublier une étape dans l’expression des rapports logiques :

Elle peut être plus ou moins explicite, selon que l’on emploie ou non des lieux grammaticaux, comme

la conjonction de coordination, de subordination, ou une préposition, ou implicite, quand le lien

logique n’apparaît dans aucun mot grammatical, mais est simplement suggérée par le

rapprochement de deux faits.

La cause explicite s’exprime par :

— la locution conjonctive de subordination : parce que.C’est le moyen privilégié pour introduire une

simple explication. Elle répond à la question : « Pourquoi ? »

Ex. : Nous avons déménagé parce que notre appartement était trop petit.

— la conjonction de coordination : car

Car apporte une cause bien affirmée : l’ensemble de l’énoncé est catégorique. Car est le connecteur

logique privilégié dans l’argumentation.

2. L’expression de la cause

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Lorsqu’on veut justifier, prouver avec une certaine véhémence, donner plus de poids à la cause, on

emploie la conjonction de coordination car plutôt que la conjonction de subordination : parce que.

Ex. : Les employés du musée sont en grève car les moyens mis à leur disposition sont insuffisants.

- les groupes nominaux introduits par des prépositions

— avec, à, de, pour, par :

Ex. : Avec un tel professeur, elle va progresser dans l’étude du violoncelle.

Je l’ai reconnu à sa voix. Elle meurt de soif.

La vieille dame a été décorée de la Légion d’honneur pour faits de résistance.

Ils se sont mariés par amour.

Remarque :

Le français utilise pour le plus souvent pour introduire le but, mais parfois aussi la cause, alors que

l’espagnol distingue por (cause) et para (but). Il faut, en français, avoir recours à la chronologie des

faits pour les distinguer.

— à cause de, en raison de, étant donné (cause neutre ou négative), grâce à (cause positive), faute

de (cause négative) :

Ex. : Les jeunes sont inquiets à cause du chômage. Les jeunes réussissent grâce à leur ténacité.

— à la suite de, par suite de, des suites de… (cause qui insiste sur la succession temporelle) :

Ex. : Pauline a été félicitée à la suite de son exposé.

— sous la pression de, l’influence de, la dépendance de :

Ex. : Le projet de loi a été modifié sous la pression des syndicats.

Dans certains cas, la cause n’est pas exprimée de manière explicite, mais on la laisse deviner en

rappprochant deux faits :

— par deux propositions juxtaposées :

Ex. : Estelle a pris peur : on a sonné à sa porte à deux heures du matin.

— par une proposition subordonnée relative :

Ex. : Je me souviendrai longtemps de ce roman qui est très émouvant.

— par un participe présent ou passé :

Ex. : L’orage menaçant, Hélène a rentré le parasol.

Épuisé, il s’est endormi sur son bureau.

— par un gérondif :

Ex. : En marchant vite, nous arriverons avant la fermeture des bureaux.

— par un complément déterminatif à valeur de cause :

Ex. : Il est épuisé par de longues nuits de veille

(N.B. : « par » + nom non animé exprime la cause ; « par » + nom animé exprime l’agent)

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3. Nuances de sens

Certaines marques d’expression de la cause apportent des nuances :

A. insistance sur la cause : en tête de phrase

— comme (+ indicatif)

Ex. : Comme les fleurs sont périssables, je vous ai apporté des bonbons.

— étant donné que, vu que (+ indicatif) dans les textes explicatifs, les énoncés de mathématiques

Ex. : Étant donné que je faisais quelques courses dans le quartier, je suis venu vous apporter des

bonbons.

— attendu que (+ indicatif) dans le langage juridique et administratif

Ex. : Attendu que le prévenu est un récidiviste, le tribunal le condamne à un mois de prison ferme.

— un adverbe de coordination : en effet, tant. En effet (+ indicatif) produit un résultat argumentatif

Ex. : Djamel est d’une grande générosité. En effet, il a fondé, dans le quartier, une association d’aide

au travail scolaire.

Les géophysiciens sont enthousiastes, tant cette découverte est remarquable.

B. pour introduire une cause refusée par l’émetteur :

Lorsque la cause est contestée ou refusée parce qu’elle ne correspond pas à la réalité, on

emploie sous prétexte de, sous prétexte que ou un adverbe de négation + « que » : non que, non pas

que, non parce que, ce n’est pas que, souvent suivi d’une phrase en corrélation : mais parce que, mais

sous prétexte que,…

Ex. : Anne était absente jeudi sous prétexte que les trains ne roulaient pas.

La dernière version filmique des Misérables est ratée non parce qu’elle est infidèle, mais parce qu’elle

manque de folie et de démesure.

Remarque

L’emploi des modes

Dans les subordonnées de cause, on emploie :

• le mode indicatif lorsque la cause est considérée comme réelle :

Ex. : Puisque la neige est tombée avant Noël, les stations de ski sont ouvertes.

• le mode subjonctif

— lorsqu’une première cause est rejetée au profit d’une autre, avec les locutions négatives non que,

non pas que, ce n’est pas que ;

Ex. : Les guides de haute montagne prennent des précautions, non pas qu’ils veuillent éviter tout

risque, mais parce qu’ils ont souci de la vie de leurs clients.

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• dans les textes explicatifs

Dans les manuels, les encyclopédies, les articles de presse scientifiques, économiques ou politiques,

on exprime la cause par des titres, des sous-titres, des intertitres (Ex. : « Causes de la crise de 1929 »)

et par le vocabulaire, en particulier les verbes : apporter, causer, déclencher, engendrer, entraîner,

impliquer, occasionner, porter à, porter un coup, provoquer. C’est le sujet de ces verbes qui indique la

cause.

• dans l’argumentation

Les textes argumentatifs contiennent des mots qui soulignent particulièrement les articulations

logiques. Ces mots expriment des rapports de cause ou d’autres rapports logiques. On les appelle

des organisateurs ou des connecteurs.

Les termes de connecteur ou d’organisateur ne désignent pas une catégorie grammaticale, comme

« nom », « verbe », « adverbe », « pronom », qui occupent une fonction dans le cadre de la phrase.

Ils désignent une fonction dans le discours. Ils établissent, entre les énoncés d’un texte argumentatif,

des rapports qui ne relèvent pas de la syntaxe, mais de l’organisation générale de ce texte.

Dans un texte argumentatif et identifié comme tel, car en tête d’une affirmation désigne celle-ci

comme étant un argument, c’est-à-dire un élément dont le rôle est de justifier une conclusion.

Pour l’expression écrite :

Dans la majorité des cas, puisque n’est pas substituable à car et à parce que.

Puisque introduit, non pas une cause, mais une justification, c’est-à-dire un argument considéré

comme admis de tous, et destiné à justifier une conclusion.

Puisque + subordonnée précède le plus souvent la principale et se place en tête de phrase, ce qui

n’est pas possible avec car.

Ex. : Ex. : Puisque tu es si savant, conjugue-moi le verbe « résoudre » à l’imparfait du subjonctif.

Résumé

La cause représente un événement qui est à l’origine d’un autre événement, appelé fait principal, et

qui le déclenche. La cause peut être explicite, quand elle exprimée par un moyen grammatical, ou

implicite, quand le rapport logique est suggéré par le rapprochement de deux faits. Les moyens

d’exprimer la cause sont syntaxiques (conjonction de subordination parce que et de coordination car)

et lexicaux (groupes nominaux prépositionnels, verbes).

Dans une argumentation, car est un mot organisateur qui signale l’affirmation qu’il introduit comme

un argument. Puisque introduit une justification et peut se placer en tête de phrase

4. L’expression de la cause dans les textes

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L’expression de la conséquence –

Comment exprimer la

conséquence ?

. 🔷 Définition :

La conséquence est un fait, un événement entraîné

par une action. C’est le résultat d’une action.

Exemple :

Elles ont bien étudié alors elles ont réussi leurs

examens.

• proposition 1 : Elles ont bien étudié = cause

• proposition 2 : elles ont bien réussi leurs

examens = conséquence

🔷 Quels sont les mots qui expriment la

conséquence entre deux propositions ?

donc, ainsi, par conséquent, aussi, c’est pourquoi,

en conséquence, alors

Exemples :

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Elles ont bien étudié, alors elles ont réussi leurs

examens.

Elles ont bien étudié donc elles ont réussi leurs

examens.

Elles ont bien étudié par conséquent elles ont

réussi leurs examens.

Elles ont bien étudié, c’est pourquoi elles ont

réussi leurs examens.

Elles ont bien étudié. En conséquence, elles ont

réussi leurs examens.

Elles ont bien étudié, ainsi ont-elles réussi leurs

examens.