EL WATAN du 23.05.2016

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    LAlgrie la recherchedun nouveau modlede croissance

    FORTEMENT IMPACTE PAR LA CRISE

    El Watan CONOMIE

    LIRE LARTICLE DEHOCINE LAMRIBENETLENTRETIEN RALIS

    PAR FAROUK DJOUADIEN PAGE

    LE COMMENTAIREDE ALI BAHMANE EN

    PAGE

    Fin connaisseur du Maghreb et de lAlgrie, le politologueLuis Martinez a accept de rpondre des questions concernantla situation politique du pays.

    LUIS MARTINEZ. Chercheur et politologue, spcialiste de lAlgrie ON EST PASS DU LEADERSHIP DU

    DRS CELUI DES GROUPES DINTRT

    LIMPACT DU PRINTEMPS ARABESE POURSUIVRA EN ALGRIE

    ET DANS LA RGIONLIRE LARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE

    LIRE LENTRETIEN RALIS PAR NOTRE CORRESPONDANT SAMIR GHEZLAOUI EN PAGE

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    . L Y E S

    P H O T O

    : H

    . L Y E S

    N7800 - Vingt-sixime anne - Prix : Algrie : 20 DA. France : 1 . USA : 2,15 $.

    ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.comDITION DU CENTRE

    LE QUOTIDIEN I NDPENDANT - Lundi 2 3 ma i 2 0 1 6

    Acharnement

    contre Rebrab

    P U B L I C I T

    CEVITAL EXCLU DU FORUM ALGRO BRIT ANNIQUE PAR BOUCHOUAREB

    LIRE LARTICLE DEM. F. GADI EN PAGE

    MIGRATION CLANDESTINE HARRAGA PORTS

    DISPARUS AU LARGEDE ANNABA

    LAKHDAR BRAHIMI ESTIME QUE LEXPRIENCETUNISIENNE MRITE LINTRT

    RETROUVEZ VOTRE SUPPLMENTEN PAGES , , , , , ET

    FERMETURE DE SHOWROOMS, LICENCIEMENTS,SUPPRESSION DAGENTS AGRS

    La crise met le secteurautomobile genoux

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    El Watan - Lundi 23 mai 2016 - 2

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    Propos recueillis parSamir Ghezlaoui

    Dans le dernier livre collectif auquel vousavez contribu, vous voquez lopacit et lacomplexitdu pouvoir en Algriequi rendentinvisibles les vrais dcideurs, notamment cause de limplication des militaires et desservices de scurit. Cela tend-il changerdepuis la quasi-dcapitation du DRS ?

    Nous avons essay danalyser la situationactuell e en Algrie en montrant lestransformations opres sous la prsidence deBouteflika. On est pass du leadership du DRS celui des groupes dintrt concernant tousles secteurs, allant de lconomie la politiqueen passant par la scurit. Les personnes qui

    les constituent ne fonctionnent pas avec unelogique de clans et encore moins idologique.Ils dfendent surtout leurs intrts. Lopacit delAlgrie sexpliquait par le rle politique de sesservices de scurit. Avec ces groupes dintrt,lAlgrie est plus complexe comprendre. Denouveaux acteurs ont merg, comme le Forumalgrien des chefs dentreprise (FCE). Cesacteurs constituent des lobbies trs importantset participent la dcision politique. En fait,lAlgrie se modernise. Mais elle sort delemprise simpliste et opaque des services descurit pour entrer dans la complexit.

    Dans ce contexte, comment voyez-vouslaprs-Bouteflika ?

    La principale incertitude aujourdhui repose justement sur laprs-Bouteflika. Rlu pourla quatrime fois en 2014, sa maladie suscitede nombreuses inquitudes tant il sembledans lincapacit dassumer ses fonctions. Cemoment de vulnrabilit offre lopportunit

    tous ses opposants de dnoncer lappropriationdu pouvoir par son clan familial. Les appels une intervention de larme se multiplient.Lhypothse dun coup dEtat mdical sur lemodle de celui appliqu Habib Bourguiba estespr par certains.

    Nous avons remarqu que depuis sa rlection,nombreux sont les politiques et anciens officiersde larme qui ont fait des dclarations laissantprsager cette hypothse. En tant que chercheurs,nous y avons dcel une sorte de test et uneprparation de lopinion publique algrienne cette ventualit. Ainsi, si un jour cela arrive, ilsesprent que cette mme opinion trouvera celanormal.

    Cette incertitude et cettelutte latente lies la transition politique ne risquent-ellespas dengendrer un grand mouvement decontestation politique jusque-l vit par lergime?

    LAlgrie de Abdelaziz Bouteflika a t pargnepar les rvolutions arabes. A la faveur des revenusissus de la rente ptrolire, du clientlisme etdes relations avec les acteurs institutionnels, lergime a renforc les liens de loyaut qui unissentles diffrents groupes dintrt (Forumdes chefsdentreprise, Sonatrach, UGTA, Associationdes moudjahidine, police nationale, arme, etc.)afin de sassurer quaucun ne ferait dfectioncomme ctait le cas des syndicats et de larmeen Tunisie et en Libye. Les gouvernementssuccessifs ont mis en uvre des politiquessociales importantes qui ont rduit la pauvret.Les dpenses publiques entre 2000 et 2013 sontestimes 500 milliards de dollars.

    Sur un autre plan, dans un contexte dattractivitde loffre politique islamiste, Bouteflika aencourag le renouveau des zaouas, de lislamtraditionnel dans le but de contrer loffresalafiste, prsente par les pouvoirs publicscomme trangre, en provenance, notamment,dArabie Saoudite. Les autorits ont favorisgalement le dveloppement dun islamismemodr afin qui l encadre lislamisation desmurs et rduise les critiques des salafistes surla drive occidentale des socits. Ces politiquesexpliquent dailleurs pourquoi lAlgrie na pasbascul dans une dynamique de confrontationen dpit des nombreux problmes sociaux,conomiques et politiques. LA lgrie a ten proie des manifestations rgulires. Desmouvements sociaux ont secou des villes du

    Sahara et certaines du littoral, mais aucun acteurinstitutionnel na investi ces mouvements, nipolitis les dolances et encore moins encouragune dynamique daffrontement. A vrai dire,Bouteflika nincarne pas une figure de dtestationcomme pouvait ltre Ben Ali en Tunisie ou ElGueddafi en Libye. De plus, sous sa prsidence,les gouvernements successifs ont massivementredistribu les revenus issus des exportationsdhydrocarbures travers des aides directes etindirectes la population. Les jeunes, devenuscyniques, ne croient plus la rvolution et auxlendemains heureux. La Syrie, la Libye et le

    Ymen leur rappellent lAlgrie en guerre civileentre 1990 et 1998 aprs lchec de sa transitiondmocratique.

    Dans ce cas, loption dun homme deconsensus entre le pouvoir et lopposition,commeHamrouchepar exemple, sembletrela meilleuresolution. Est-t-elleencorepossibleselon vous ?

    Il faut savoir que les groupes dintrt qui

    structurent le pouvoir en Algrie aujourdhuiagissent dans la perspective de trouver un leadercomparable Bouteflika. De leur point de vue,sa politique est un succs. Il a stabilis et surtoutrestaur la crdibilit internationale de lAlgrie.Or, la perception de lopposition ce sujet est trsdiffrente. Ses critiques sont trs acerbes envers lePrsident et son entourage. Mais cette oppositionmanque despace dexpression et surtout delgitimit pour mener un grand mouvementpolitique qui propose une alternative unitaire celle du pouvoir. Du coup, elle est souventutilise par le pouvoir comme une soupape descurit pour maintenir la faade dmocratiquedu pays. A part certaines exceptions, les partisde lopposition se limitent depuis quelque temps se proccuper de la succession et de laprs-Bouteflika. Mais cela nest pas un programmepolitique ! Pour revenir votre question, je diraisque du ct du rgime, des figures comme Sellalet Ouyahia sont dans la continuit de Bouteflika.Nanmoins, ces hommes politiques nont ni lalgitimit historique ni la lgitimit militaire. Cequi rduit considrablement les possibilits. Ence qui concerne une personnalit consensuelle,Mouloud Hamrouche, que vous citez, peuteffectivement incarner ce rle. Il a une longueexprience et connat trs bien les pouvoirspolitique et militaire du pays. Il peut russir silarrive convaincre les tenants actuels du pouvoirdesquels il est loin et avec lesquels il est enprofond dsaccord.

    Avec cette nouvelle donne de la prise depouvoir politiqueprogressivedelargent priven Algrie, on assisteces derniers mois cequisapparente un acharnement des autorits

    contre lhomme daffaires Issad Rebrab.Est-ceparcequil a unequelconqueambitionprsidentiellepersonnelle?

    Cet entrepreneur est le seul disposer de lalgitimit conomique et financire en Algrie.Par exemple, quand vous demandez ici, enEurope, quon vous cite un entrepreneur privalgrien, cest son nom qui revient tousles coups. En plus des grandes entreprisespubliques algriennes, cest le seul qui rassureles partenaires trangers sur les potentialitsconomiques de lAlgrie, particulirement endehors des hydrocarbures. Cest tout simplementun entrepreneur qui a russi. Cest un ovnidans lconomie rentire de lAlgrie ! Il est undfi insurmontable pour les hommes politiquesalgriens. Mme sil a bnfici de marchspublics ses dbuts, il a toujours su garder sesdistances vis--vis du pouvoir politique et de lavie politique en gnral. Personnellement, je nepense pas quil ait la moindre ambition politique.

    S. G.

    LUIS M ARTINEZ. Chercheur et politologue, spcialiste de lAlgrie

    On est pass du leadership du DRS celui des groupes dintrtLuis Martinez est directeur de

    recherche au Centre dtudes etde recherches internationales(CERI) de Sciences-po Paris. Finconnaisseur du Maghreb et delAlgrie, il a rcemment codirigun ouvrage collectif en anglaisintitul Algeria Modern : FromOpacity to Complexity (Algriemoderne : de lopacit lacomplexit). En attendantldition franaise de ce livreprcieux, M. Martinez a acceptde rpondre nos questions surla situation politique du pays.

    LAlgrie a t en proie desmanifestationsrgulires. Desmouvements

    sociaux ont secou des villesdu Sahara et certaines dulittoral, mais aucun acteurinstitutionnel na investi cesmouvements ni politis lesdolances, encore moinsencourag une dynamiquedaffrontement

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    La guerre mene contre Issad Rebrab nesembarrasse pas de scandales au reten-tissement international. Hier, lhommedaffaires na pas pu prendre part au Forumalgro-britanique daffaires, comme dcid arbi-trairement par le ministre de lIndustrie, Abdes-salem Bouchouareb. Mme le point de pressequil devait tenir lissue de la signature duncontrat avec une firme britannique na pas ttolr par les responsables de lhtel El Aurassi,sous les yeux mduss des partenaires trangers.M. Rebrab a une nouvelle fois expliqu, hier,son exclusion de la seconde dition du Forum,alors que le groupe Cevital avait dj sponso-ris la premire dition. Il y a troi s mois, madirectri ce de la communication avai t reu unedemande de sponsori ng de l a soci tDM A,charge de l organisation de ce forum. Evidem- ment, nous avons rpondu par l affi rmati ve.Et puis, 15 jours aprs, le directeur de cetteagence de communication nous dit : Ecoutez,le ministre de l Industr ie refuse que vous noussponsorisiez et nous demande de vous rembour- ser le sponsoring et que votre logo ne figure passur les affiches de ce Forum , a-t-il dclarlors dun point de presse anim en marge de lasignature dun contrat avec la firme britanniqueClarke Energy lhtel El Aurassi. Et dajouter :Cette fois-ci, j ai r encontr , il y a quelques

    jours, lambassadeur de Grande-Bretagne, ici Alger. Il ma dit : Ecoutez M. Rebrab, on aun problme ! Le ministre de lIndustr ie craintun problme concernant votre partici pation.J ai di t : Mais Excellence, nous avons pay

    votre agence de communication le sponsoring et lorsque vous nous avez soll ici t, nous avons r- pondu favorablement. Maintenant, cest vousde rgler ce problme avec notr e mini stre de l In- dustri e. I l m a rpondu : On va essayer de nou- veau pour vous permettre de vous exprimer laplnire, comme vous l avez si bien fai t Londres en dcembr e 2014. A la veille du Fo-rum, lambassadeur du Royaume-Uni a invit lepatron de Cevital une rception en prsence duministre britannique dlgu au Budget, dudirecteur gnral de DMA et du reprsentant

    du Premier ministre britannique. Il ma appr isqu il a tcontactpar le secr tai re gnraldu ministre de l Industrie, qui lui a dit qu iltait hors de question que Cevital part icipe auForum ; qu il tait aussi hors de question quele logo du groupe figure sur l es affiches. Alor sque nous avons prvu la signature dun contratavec une grande socitbritannique chez quinous avons acquis des central es lectriques , afait savoir M. Rebrab. Outre la signature dece contrat, Issad Rebrab devait intervenir lorsdu Forum pour demander au gouvernementde nous soutenir dans nos exportations versla Grande-Bretagne et l UE . Peine perdue !Son nom ne figurait mme pas sur la liste des in-

    tervenants. Aujourd hui, nous sommes en traindori enter toute notre activi tvers lexportati on.Et nous sommes extrmement surpr is qu unministre de l Industrie bloque l industrie , a-t-il fustig en sinterrogeant sur les raisons quipoussent Abdesselam Bouchouareb bloquerles industr iels algriens. Interrog plus tt dans la journe sur la non-participation de M. Rebrab au Forum, Abdes-selam Bouchouareb a refus tout commentaire.Comme sil ne devait aucune explication auxAlgriens.

    CONFRENCE DE PRESSE INTERROMPUEAlors que les journalistes sapprtaient interro-ger Issad Rebrab sur dautres questions, des res-ponsables de lhtel El Aurassi ont interrompu lepoint de presse de manire intempestive. C est

    un djeuner, M. Rebrab. Vous tes dans un r es- taurant et pas dans une sall e de confrence , alanc un des responsables Issad Rebrab.Le patron de Cevital a rpondu calmement :Nous avons commandune table. Ces gens- lsont venus poser des questions. Je leurrponds, cest tout . Je ne voi s pas o est le pro- blme. Les dirigeants de la firme britanniquetaient choqus par le traitement rserv aupatron de Cevital, qui a promis de poursuivrele point de presse aprs son djeuner avecses partenaires britanniques, mais finalement,celui-ci na pas eu lieu, Issad Rebrab ayant dy renoncer la dernire minute. Escort pardeux agents de scurit de lhtel, le patronde Cevital, accompagn de sa charge decommunication, a d quitter ltablissementcomme sil sagissait dun dtenu. Du

    jamais vu ! Hocine Lamri ben

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    CEVITAL EXCLU DU FORUM ALGRO-BRITANNIQUE PAR BOUCHOUAREB

    ACHARNEMENT CONTRE RE Les tenants du pouvoir ne reculent devant rien dans la guerre quils mnent Issad Rebrab, mme si leurs procds

    renvoient une lamentable image du pays.

    Propos recueillis parFarouk Djouadi

    Cevital a t empch departiciper au Forum daffairesalgro-britannique. Quesest-il passexactement ?

    Il y a trois mois, BusinessDevelopement Manager (DMA)a sollicit Cevital pour le spon-soring du forumqui se drouleaujourdhui. Ma directrice dela communication a rpondufavorablement. J e devais par-ticiper ce forum, dautant que nous avons desrelations de partenariat conomique avec un cer-tain nombre de grandes entreprises britanniques.Dailleurs, nous allons signer des contrats cetaprs-midi avec une socit anglaise pour lim-portation dquipements de dernire technologie.Nous avons lintention aussi, en contrepartie desimportations dquipements, de solliciter lesautorits de ce pays pour encourager limporta-tion des produits Cevital. Le Royaume-Uni esten mesure dintervenir pour accorder lAlgrieun quota dexportation de sucre blanc vers lUE.

    Hier soir (samedi), nous avons t invits parlambassadeur du Royaume-Uni une rceptionorganise loccasion de ce forumdaffaires.Il ma prsent le ministre du Budget de sonpays et jai rencontr Lord Risby, le reprsentantdu Premier ministre britannique. Lors de cetterencontre, lambassadeur nous a informs que,malgr son insistance, le ministre de lIndustrie arefus que Cevital participe au forum. Et en plus,ce ministre a demand la suppression du logo denotre groupe sur tous les supports de commu-nication du forum, alors que nous avons pay lafacture de sponsoring !

    Aujourdhui, on se demande comment unministre de lIndustrie peut empcher le dve-loppement industriel dans notre pays. Pourquoi

    se mle-t-il dune transaction desponsoring conclue entre deuxsocits prives ? Il a donnune trs mauvaise image delAlgrie.

    Vous attendiez-vous unetelle raction aprs le conflitquevous avez eu avec legou-vernement ces derniers mois ?

    Le conflit tait uniquementavec le ministre de lIndustrie.

    Je ne pense pas que dautresmembres du gouvernement par-

    tagent la hargne de ce ministre. Je ne mattendais pas ce quon descende

    aussi bas et quon empche le premier groupepriv algrien dessayer dattirer des investisseurstrangers dans notre pays. Nous avons un pro-blme avec le ministre de lIndustrie qui a bloqulimportation de certains quipements, ce qui aretard le lancement de notre ligne de productionde machines laver destines, hauteur de 80%, lexportation. Mais je croyais que laffaire taitclose. On ma envoy des messages dexcuseset tout devait rentrer dans lordre. Jai apprisquon lui avait dit de se calmer et on a mis f in la polmique. Mais ce qui vient de se passer estextrmement grave pour limage de notre pays.

    Comment expliquez-vous lattitude du mi-

    nistredelIndustrie lgard deCevital ?Cest une question que je me pose aussi. Je

    pense que cest une question quil faut poser auministre concern.

    Un dernier mot... Je fais appel aux plus hautes autorits, notam-

    ment au Premier ministre, pour nous dire sil estde lintrt de notre pays de bloquer les investis-seurs dont il a tant besoin pour crer des emploiset des richesses. F. D.

    ISSAD REBRAB. PDG du groupe Cevital

    Je ne mattendais pas cequon descende aussi bas

    Issad Rebrab, voulant rpondre aux questions de journalistes, est interrompu de manire intempestive par un responsable de lhtel El Aurassi

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    Un rseau spcialis dans le trafic transfrontalierdarmes feu a t dmantel en fin de semainedernire. Lopration, mene par une brigade sp-cialise de la sret de la wilaya dAlger (SWA), apermis larrestation de deux personnes et la saisiedune quantit darmes et de munitions. Les inves- tigations menes depuis plusieurs mois ont permisla saisie de 22 fusils pompe de marque Cobalt decalibre 12 mm, de fabricati on amri caine, de troi sfusils de chasse turcs, d une arme de point (PA)calibre 9 mm et dune quanti tde munitions , anumr Ahmed Nacer Belkacem, commissaire depolice et charg de la communication la SWA, lorsdun point de presse organis hier, au groupementrgional des URS de Bachdjarrah (Alger).Agissant sur renseignements manant de citoyensfaisant tat de la prsence dun groupe de trafiquantsdarmes la zone industrielle de Oued Smar, dansla banlieue dAlger, les enquteurs de la BRI ontouvert une information judiciaire sous lautorit duparquet dEl Harrach. Lextension de comptencea permis de remonter la filire activant lextrmeest du pays. Nos lments se sont dplacs dans lalocalitsitue non loin de Oued Souf. Le lot darmes

    feu a tsaisi lors de l arrestation de deux mis encause, de nationalitalgrienne, en flagrant dli t etsans change de coups de feu. Ces quanti ts d armesproviennent de Li bye. Lobjectif des mis en cause estle profi t. Les trafiquants ont voulu investir Alger enproposant des armes , prcise le chef de la brigade.Les services de la wilaya dAlger nont pas saisiautant darmes feu depuis une vingtaine dannes,poursuit lofficier. Nous avons pu empcher

    l infi ltration du groupe dans la capitale. Le trafica tdmantella fronti re, ce qui est mettre lact if de nos lments. Un seul fusil est ngoci 30 mil lions de centimes aux frontires, il est propos

    plus de 100 milli ons dans une grande vill e commeAlger , affirme-t-il sans trop donner de prcisions

    sur les personnes contactes par les trafiquants.Lenqute est toujours en cours dans le cadre du dlitdimportation et dtention darmes. En dcembredernier, un important rseau spcialis dans le traficdarmes et de munitions, compos de 12 individus,avait t dmantel dans le Grand-Alger par lesservices de la Gendarmerie nationale. Si le groupearrt par la sret de la wilaya dAlger a un butcriminel, les autres services ont saisi des armesdestines commettre des attentats terroristes. Lins-tabilit en Libye a favoris le trafic darmes feu lafrontire est du pays, o plusieurs rseaux terroristesont t dmantels par les services du ministre de laDfense nationale. Nadir Iddir

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    Intervenant lors dune confrence-dbat sur le thme Les rvolutionsarabes : une ralit, une illusion ouun complot ?, organise hier au Snat,Lakhdar Brahimi souligne le caractreimpor tant et i mpressionnant de cesvnements quil ne faut pas ignorer.Quelle que soi t notre opi nion, les v- nements de ces cinq dernires annessont importants. Il s ont un cachet dervolution, un autre d il lusion et uneface d intervention trangre. Mais,sans doute, leur impact sur notre payset toute la rgion, du nord au sud

    et dest en ouest, se poursuivra. EtlAlgri e ne peut se mettre l car t ,dclare-t-il. Mais selon lui, lAl grieest immunise. Je nai pas peurpour l Algri e. Notre pays est immu- nis, malgrl existence de quelquesconvoi ti ses, assure M. Brahimi. Refu-sant de prendre position contre cesvnements, ayant renvers un certainnombre de rgimes autoritaires dansla rgion, lancien envoy spcial delONU pour la Syrie estime que detoutes ces rvoltes, lexprience tuni- sienne mrite l intrt . Bour guiba amis en place des insti tutions et le rlede la femme a ttr s impor tant. Il ya de l espoir que le pr intemps prosp- rera dans ce pays , lance-t-il. Rpon-dant une question de lassistance surdventuelles tentati ves d ingrence

    de la France en Al gri e , il se montregalement rassurant et rpond : Jenai pas peur et je ne pense pas quonpuisse avoir peur sur ce plan.

    LIBYE : UN DSASTRE CR PARSARKOZY ET BHLAbordant la question libyenne, Lakh-dar Brahimi regrette un grand d- sastre provoqupar l anci en prsident

    franais, Ni colas Sarkozy, et son amide touj ours Ber nard-H enri Lvy .Li nter venti on en L ibye tai t des- tructr ice. Elle a pri s en otage tout unpeuple. Barack Obama, l e prsidentamri cain, a lui-mme reconnu quectai t l une des plus grandes erreursdes Etats-Unis. Rappelant les erreurs dapprciationdes capitales occidentales sur ces

    vnements, il revient longuement surle conflit syrien. Ayant travaill sur ledossier en tant quenvoy spcial delONU, L akhdar Brahimi voque unrisque de somalisation de la Syri e.Le pays est compltement dtrui t etplus de 11 mil li ons de Syri ens sont desrfugis. Je pense que l a Syrie n estpas menace de division, car ce paysdispose, depuis touj ours, d une socit

    mosaque. Les Kurdes sont minor i- tai res, les chrtiens sont partout dansle pays et les alaouites aussi. Le vrairi sque est la somalisation de l a Syrieavec la dispari tion de lEtat qui seraremplacpar des seigneurs de guerrequi se partageront les territoires ,explique-t-il. Dans cette crise, ajoute-t-il, seule la Russie avait eu une bonnevision de la situation. Selon lui, lasolution reste tributaire dune ententeentre l es Etats-Uni s et la Russie.

    RIVALIT IRAN ARABIE SAOUDITE,UN AUTRE GRAND DANGERInterrog sur la nature des organisa-tions terroristes activant dans la rgion,Lakhdar Brahimi corrige certainesides : Le Front Al Nosra est une fran- chise dAl Qada en Syri e, tandis queDaech est une organisation irakiennequi a succdAl Qada aprs la mortd Ezzarqaoui . Elle est ne pour com- battre le chii sme. Abordant la question du chiisme,lancien diplomate estime que le plusgrand danger lavenir pourrait venirde la rivalit entre chiites (reprsentspar lIran) et sunnites (reprsents parlArabie Saoudite). Le confl it entresunni tes et chii tes est tr s dangereux.C est un probl me qui nous concernetous , martle-t-il.

    Madji d M akedhi

    LAKHDAR BRAHIMI ESTIME QUE LEXPRIENCE TUNISIENNE MRITE LINTRT

    Limpact du Printemps arabe se poursuen Algrie et dans la rgion Le diplomate et ancien ministre des Affaires trangres, Lakhdar Brahimi, affirme que limpact des vnements qualifis de

    Printemps arabe sera ressenti, dans les prochaines annes encore, en Algrie et dans la rgion.

    SRET DE LA WILAYA DALGER

    Saisie darmes feu lextrme est du pays

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    Lakhdar Brahimi, hier, au Conseil de la nation

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    Ce qui tait au dpart un collectif de journalistes travaillant dans divers supportsde presse Oran sest transform en unlarge rassemblement de reporters, citoyens,syndicalistes, membres de la socit civileet militants de partis de diverses affinitspolitiques. Ils se sont runis, hier, au sige dela Ligue algrienne des droits de lhomme Oran pour dnoncer l es menaces qui psentsur la li bertde la presse en Algri e . Dansun communiqu sanctionnant cette runion,les participants lancent un appel tous les

    journalistes, militants de la socit civile,syndicats, partis politiques et tous les citoyens se joi ndre au rassemblement pr vu demain24 mai 14h, place des Victoires, au centre- vil le d Oran, pour dfendre le droit du citoyen

    une presse li bre et i ndpendante . Lesparticipants cette runion se sont flicits

    de l impact positif de la dclaration dOrandiffuse mercredi dernier, portant sur la crisedu secteur de la presse en Algrie. Dans cesillage, les rdacteurs de ce communiquaffirment avoir pris l init iative dun dptde plainte, hier, devant le tr ibunal d Oran,contre la commission nationale provisoi re encharge de l octroi de la carte de journali steprofessionnel, et ce, suite des informationssur l a dli vrance de la carte de presse despersonnes trangres au secteur Oran et dansd autres wi layas. Les plaignants rclament

    l ouverture d une enqute j udici air epour dbusquer l es faussaires parmi lespropri tai res des entreprises de presse ayantinduit en erreur l a commission par de fauxdossiers de personnes sans quali fi cation afind obtenir une carte de presse.

    Cherif Lahdiri

    ORAN

    Appel la mobilisationpour la libert de la presse

    ATTAQUE DE SAADANI CONTRE LA PRESSELe SNJ dnonce des propos scandaleux et irresponsables Le Syndicat national des journalistes (SNJ) tient dnoncer, avec une extrme nergie, lespropos scandaleux et irresponsables tenus, vendredi mai Tbessa, par le secrtaire gnraldu Front de libration nationale, l encontre de nos confrres dEl Watan , deLibert et dElKhabar . Dans sa sortie hystrique, Amar Saadani , pur produit des officines quil dnonceaujourdhui, dverse un dluge dinsultes et de mensonges contre des fleurons de la pressealgrienne qui ont toujours t la fiert du Pays, de par leur professionnalisme, leur libert deton et leur engagement admirable et permanent en faveur de la libert de la presse, dexpressionet des valeurs rpublicaines et dmocratiques en gnral. Le SNJ soffusque particulirement despropos et attaques indignes et inacceptables tenus lencontre de notre consur dEl Watan ,Mme Salima Tlemani. Ce genre dattaques, parfait modle datteinte lintgralit morale,constitue, en outre, un dangereux procd de dsigner une consur, intgre et professionnelle, la vindicte populaire. Amar Saadani, qui confond allgrement diriger un parti politique etsriger en tuteur de la nation, semble oublier que lre du parti unique a vcu ! Depuis bellelurette et au cas o il ne s en est pas encore rendu compte, il y a eu mme, entre-temps,lmergence dune presse indpendante ne avant lui et qui lui survivra assurment.

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    L A C T U A L I T

    P our hisser son tendardau-del des frontiresalgriennes, BomareCompany, qui commercialisela marque Stream System, aconclu hier un premier contratde distribution de ses produitsen Espagne. Il est dsormais lepremier fabricant dlectroniquealgrien exporter ses produitsvers lEurope. Il affte unestratgie lexport digne despoids lourds de llectronique,nourrissant dsormais le projetdinvestir les marchs portugais,franais, allemand et des paysde lEurope de lEst. Cestplus quun projet, puisque desngociations sont dj en courspour une prsence en Franceet limplantation dun entrept Frankfurt (Allemagne).Il sagit l dun challenge ,selon le directeur gnralde Bomare Company, AliBoumedine, qui sexprimait

    lors dune confrence animeen marge de la signature dupremier contrat lexport avecle groupe espagnol Blue Vision.Le contrat en question, dunevaleur de 50 millions de dollarset dune dure de cinq annes,porte sur la fourniture de250 000 units Stream System,tous produits confondus. Lecontrat a t conclu hier, maisBomare Company en estdj sa dixime oprationdexportation. Dautresoprations interveniendront lafaveur de la signature dautrescontrats dans les mois venir.Bomare Company, qui vientde dcrocher un premier visa lexport, veut aller au-deldune simple opration dedistribution et aura plus dunecorde son arc. En effet, en juinprochain, Bomare Companydevrait signer un contrat avec unoprateur espagnol spcialis

    dans laprs-vente. Une fois quelenseigne aura fait ses preuvessur les deux terrains de ladistribution et de laprs-vente,un troisime contrat devrait tresign pour la cration dunentrept sous-douane Valence(Espagne). Il sagit dinvestirune nouvelle ligne de mtier : lalogistique.Lentreprise nourrit lambitionde se dployer de la sorte enFrance. En juin, une dlgationdauditeurs sera dpchepar un partenaire franaisen vue de baliser le terrain larrive de Stream Systemdans lHexagone. Riche duneexprience de quinze ans dansla fabrication de tlviseurs etactuellement de smartphones3G et 4G, dans des laboratoiresde recherche et chambresblanches conus aux normesmondialement reconnues,les produits Stream System

    made in Algeria sont djen vente dans les magasinsLeclerc, Carrefour et CorteIngls en Espagne travers sondistributeur Blue Vision.Si l enseigne algriennedcide de mtamorphoser sastratgie commerciale orientersolument vers lexport, cestpour au moins deux raisons.Il sagit dabord de mettr e

    prof it une pol it ique desoutien l exportation, selonAli Boumedine. I l est aussitemps, daprs lui, de conqurirdautres marchs.Outre le contrat conclu hier avecBlue Vision, dautres projetssont en cours de finalisationdici fin 2016, dont louverturede showrooms en France et enAllemagne. En attendant, lamarque montre dj la voie travers son positionnement auroyaume ibrique.

    Ali Titouche

    T isser des passerelles entre la sphreuniversitaire et le monde des entreprises.Voil un modle qui commence tre ancr enAlgrie. Convaincus de la pertinence de cettesynergie, des pionniers en la matire montrentla voie. Pour eux, luniversit et les acteursconomiques ont cette mission commune :pour la russite professionnelle des jeunes,tout rapprochement entre luniversit etle monde conomique est bon prendre.Des exemples de russite ont t mis enrelief lors dune rencontre organise, jeudidernier Oran, par le Forum des chefsdentreprise (FCE) en collaboration avec leministre de lEnseignement suprieur etde la Recherche scientifique. Une rencontreaxe sur la relation entre les entrepriseset les universits. Parmi les exemples derussite figure le partenariat conclu entreGnral Emballage, leader en Algrie delindustrie du carton ondul (1200 salaris) etluniversit de Bjaa dont les reprsentantsont expos leur exprience mutuelle russiede cration dune licence professionnelle dansla filire de lemballage. Tout a commenc il y a quatre ans, quand une convention- cadr e a tparaphe entre l universitetGnral Emballage. Lance en 2013 avec30 tudiants, cette l icence indite ftera l asortie de sa 3 e promotion dans les prochainessemaines. Pendant la dur e de la formation,les tudi ants partagent leur temps entre

    l universitet l entreprise. A l issue de cettepriode de formati on, i ls sont tous recruts.Les tudiants touchent une r munrati on de18 000 DA , explique Kamel Berrabah,directeur en charge de la qualit et laformation Gnral Emballage. Lentreprisea un rle important dans la fixation descontenus de formation. De ce systme dcouleun encadrement trs qualifi qui permet deconserver une place de premier plan danslinnovation. Cette formation rpond notrebesoin en cadres suprieurs oprationnelset qual if is. Ell e a permis l amli orationde l employabili tet l oprati onn alitdesdi pl ms , observe Kamel Berrabah. C est une coconstructi on l a foi s duneoffre de formation et des programmes parl adoption de mthodologi es adquatespar l approche par comptences. Les deuxpartenaires contribuent aux enseignementssans omettre l accueil en stage en entrepri se ,indique, de son ct, le P r Djebbar Atmani,doyen de la facult des sciences de la natureet de la vie de luniversit de Bjaa. Lanceen 2002, Gnral Emballage opre sur troissites industriels (Akbou, Oran et Stif, enplus dune reprsentation en Tunisie.) Cetteformation nous a surtout permis un gainfinancier, car auparavant luniversitnefor mait pas des diplms dans la f il ireemballage , se souvient Kamel Berrabah quifait un constat : Auparavant, l es diplms

    recruts devaient tr e forms au moi nsdurant 12 mois, ce qui causait un manque gagner . D o l ide de crer cette for mationdexcell ence et pragmatique en partenari atentre luniversitet notre entreprise pourqui la formati on tai t coteuse , confesse cecadre. Ces formations assures en communpermettent aux tudiants de sintgrer dslentame de leur formation dans le mondepratique de lentreprise.La rencontre du FCE a galement permisde montrer dautres exemples de russite departenariats entre luniversit et le monde desentreprises. Cest le cas notamment delentreprise Bomare (lectronique) etdu groupe Eden oprant en Oranie.Karim Cherif, patron de ce groupe,a voqu lappui dun projet demanagement des entreprises etlaccompagnement dune formationdun mastre en marketing touristique luniversit dOran. Ce type departenariat est un tremplin pour lestudiants, une porte dentre dans lemonde du travail. En entrepr ise, nostudiants sont amens travai ll eravec des collaborateurs qui auront dessavoirs diffrents des leurs, expliqueun universitaire. Ces formationsprofessionnalisantes sont un puissantvecteur de cration demplois.

    Cherif L ahdiri

    INDUSTRIE LECTRONIQUE

    Stream System la conqute de lEurope Lentreprise nourrit lambition de se dployer en France. En juin, une dlgation

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    Tmes : La dyslexie La trisomie 21 LautismePublic intress : Parents denfants en diffi cult, auxi liaire de vie scolaire (AVS) Enseignants Psychologues Orthophonistes Etudiants en psychologie

    Partenaire mdiaEl Watan

    DVELOPPEMENTTOURISTIQUELe complexe Jardinsdes Zibans ouvrira

    en juilletBiskraDe notre envoy spcial

    I mplant sur la route de Sidi Okba, Biskra, au milieudune palmeraie de plus de 50 ha, le mgaprojet tou-ristique Jardins des Zibans, lanc par la Sarl SerraouiGlobal Building il y a quatre ans dj, devrait mettreen service une partie du complexe ds juillet prochain.Cest ce qua annonc, samedi, le promoteur initiateurdu projet, Ali Serraoui, lors dune visite guide sur leslieux, organise ladresse des ambassadeurs du Japon,de Chine, du Mexique, dEspagne, du Brsil, de Jorda-nie, de Norvge et autres fonctionnaires diplomatiquestrangers. De nombreux oprateurs conomiques natio-naux, notamment des membres du FCE, ont galementpris part cette visite initie principalement dans le butde mettre en exergue le potentiel touristique de la rgion.Lanc en 2012, le projet dans sa globalit a cot 200millions de dollars. Il comprend, entre autres infrastruc-tures, un parc aquatique dune capacit daccueil de prsde 2 millions de visiteurs par an, compos de huit jardinstypiques, notamment chinois, oriental et mexicain, ungrand centre commercial, un complexe sportif, un studiocinmatographique et un complexe htelier incluanttrois htels, des rsidences et un institut des mtiers delhtellerie. Selon M. Serraoui, le complexe prvoitdassurer entre 3000 et 4000 emplois directs et indirects.La socit, propritaire du projet, devrait signer uncontrat de management avec un partenaire tranger. Desngociations ont t entames avec plusieurs oprateurspour aboutir un accord de partenariat pour la gestion ducomplexe selon la rgle 51/49 %. Bien que le projet aitatteint aujourdhui sa vitesse de croisire, son promoteurdplore cependant le retard quil a accus, en raison deslourdeurs bureaucratiques de ladministration locale dutemps de lancien wali de Biskra. Ladministrat ion etses lour deurs bureaucrat iques ont retardde 20 moi s lesla ralisation, avec des pertes f inancires considrabl eset une image ter nie face aux investisseurs trangers

    prenant part au projet , a indiqu M. Serraoui. Et deprciser, cependant, quavec larrive du nouveau wali,nous avons reu tout l e souti en ncessaire de l a par tde l administration et le projet est maintenant sur unebonne cadence de ralisation . Il na pas manqu derappeler, par ailleurs, quen matire de financement,aucune des banques algriennes sollicites nont vouluaccompagner la ralisation de ce projet et que ce nestque grce l ini tiat ive d une banque trangre qu il apu tre lanc , prcise-t-il. Lors de sa dernire visite Biskra, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a inspectle site et assur linvestisseur quant laccompagnementdu projet par le ministre du Tourisme afin de lever lescontraintes poses l installation des diffrents rseaux(eau, assainissement, gaz...). Lyes M.

    PARTENARIAT ENTRE LUNIVERSIT DE BJAAET GNRAL EMBALLAGE

    Un modle de russite

  • 7/26/2019 EL WATAN du 23.05.2016

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    Les preuves de lexamen de fin de cycleprimaire se sont droules hier dansde bonnes condi tions, selon la ministre delEducation nationale. Les lves ayant subices preuves partagent cette apprciation ; leur sortie des classes dexamen, ils ontexprim leur soulagement. Des parents,qui ont fait le pied de grue devant lestablissements scolaires durant des heures,ont t rassurs de constater que les sujetstaient la porte de leurs enfants. Aucuneerreur ni question en dehors du programmenont t releves.A lcole primaire Assat Idir (Alger), dsla fin de la matine dexamen (arabe etmathmatiques), Ayoub na pas cach sonsoulagement. Surpris par lenchanement desquestions de ses parents, ce candidat a clatde rire, leur demandant de se calmer : Moi ,

    je vais bien, cest vous qui tes inquiets. Lexamen tait, de lavis de la plupartdes lves interrogs, faci le . L preuvede mathmati ques demandai t de l aconcentrati on, mais c tai t faci le , expliqueune jeune candidate. Des parents dlves ontsalu la dcision de maintenir les candidatsdans leurs tablissements dorigine, cequi a eu pour effet de rdui re l e stresschez nos enfants qui doivent faire appel

    leur mmoire et se concentrer dans unenvironnement qui leur est famil ier , penseune mre de famille qui attendait la sortie deson fils lcole primaire Ayadi Ahmed de lacit Zerhouni Mokhtar, Mohammadia.

    Mme

    Benghebrit a affirm, hier partirdIllizi, que lexamen se droulait dansde bonnes condi tions travers tout leterritoire national, grce la mobi lisationet l engagement de toute la famill educative et de tous l es responsables tous

    les niveaux. La ministre a en outre estimque la nouvelle mesure qui permet aux lvesde passer leur examen dans leur cole est mme de prserver leur moral vu leur jeunege et daugmenter leurs chances de russite.Mme Benghebrit a rappel que la sessionde rattrapage de lexamen de fin de cycleprimaire a t annule vu le taux de russitequi avoisine les 100%.Ainsi 705 460 lves, dont 366 057 garonset 339 403 filles, ont pass lexamen de fin decycle primaire dans 13 118 centres traversle territoire national. 91 800 encadreurset 14 000 enseignants correcteurs sont

    mobiliss pour cet examen. Dix centres deregroupement pour le codage, 59 centresde correction et trois de regroupement pourlannonce des rsultats sont rquisitionns travers le territoire national. Pour ce rendez-vous, 25 856 policiers rpartis sur 7390centres dexamen ainsi 35 000 lmentsdintervention de la Protection civile et 1886ambulances ont veill la scurit des lveset des encadreurs.Lexamen a port sur trois matires, savoirla langue arabe, les mathmatiques et lalangue franaise.

    F. At K hal doun- Ar ab

    El Watan - Lundi 23 mai 2016 - 6

    L A C T U A L I T

    Il aura fallu quatre joursde violences pour quunedcision de fermeturemomentane du centredenfouissement technique(CET) de Zighoud Youcef, 30 km au nord de Constantine,soit effective. Une dcisiontardive manant du chef delexcutif, Hocine Ouadah,qui a fini par prendre langueavec la population et acter sesdolances dans laprs-midi desamedi. L es hautes autoritsauraient t lorigine de cerevirement.Limplantation du CET Doghra,dans la commune de Zighoud

    Youcef, a provoqu lire dela population, qui refusemordicus de laccueillir surson territoire pour le traitementde quelque 300 tonnes dedchets de la wilaya. La raisonprincipale est cette crainte de lapollution des terres agricoles,seule ressource notable dansla rgion. L e mal est plusprofond : pauvret, chmage,manque dinfrastructuresbref manque de perspectives.Les violences qui ont maillla localit de Zighoud Youcefces derniers jours auguraientune situation explosive quiaurait pu tre vite tant son

    bilan est lourd. Les autoritslocales sont restes en retrait,laissant les brigades antimeutese charger du problme. Cesconfrontations se sont soldespar dix arrestations (dont troismineurs) et des blesss parmi lapopulation ainsi quau sein desforces de lordre, et lincendiedu domicile du chef de la dara.Les signes avant-coureursdune exaspration taientperceptibles, mais les autoritsont feint de ne rien voir. Lapopulation de Zighoud

    Youcef a fait savoir son refusde linstallation du CET aupremier responsable dela wilaya, lors dune visite,il y a dj plusieurs mois.Hocine Ouadah nen a pas prisacte et le CET a t mis enservice contre la volont deshabitants. Les gouvernants sesoucient peu du bien-tre deleurs administrs, preuve enest la mise en exploitation decette structure cense traiter lesdchets domestiques dans lerespect des normes, mais dontles rpercussions cologiquesnauraient pas t tudies.Sinon, comment expliquer cettesubite volte-face des autoritsqui vont engager une exper ti sequi sera effectue par deux

    bureaux d tudes dsigns parle mi nistre de l Envir onnementafi n de dterminer si r isqueil y a sur la population etl ensemble de l a r gion ?Nous aurions aim avoir plusde dtails, mais cela a timpossible.

    PROBLME DEGOUVERNANCELe wali a jug utile de sefaire accompagner, lors de sondplacement samedi Zighoud

    Youcef, uniquement par lapresse tatique. Cest donc leministre de lEnvironnementqui aurait pris les choses enmain. L a tutelle serait ainsiintervenue pour reprendre ledossier puisque, jusqualors, ilsemble avoir t mal gr par ladirection de lenvironnement etpar les responsables locaux.Une navigation vue dontConstantine dtient lesecret. La capitale de lEstbute srieusement contreles questions relatives lenvironnement, dont laplus lmentaire, celle desordures mnagres. Ellea chou lamentablement les circonscrire pendant lamanifestation Constantine,capitale de la culture arabe

    2015. Pourtant, des sommesfaramineuses ont t dbloquespour ce volet sans quil y aiteu des rsultats probants. Lapierre dachoppement dansces dossiers sensibles nousrenvoie une absence de visiondans la gestion publique. Pourles observateurs locaux, latroisime ville du pays souffredun problme de gouvernance.Au lieu de mettre en serviceun CET puis de suspendre sonactivit jusqu nouvel ordre, ilaurait t rationnel dinterveniren amont afin de mesurer sonimpact cologique.Le CET de Doghra, qui acot plus de 25 milliards decentimes, risque de connatrele mme sort que celui deBougharb, dans la communede Ben Badis, au sud du chef-lieu de wilaya, ferm pourles mmes raisons. Et toutlinvestissement emport par levent. La fermeture dfinitive solution qui nest pas carteret la population de Zighoud

    Youcef y tient fermement aurait in fine grev vainementla trsorerie publique dansune conjoncture budgtaireempreinte daustrit et derestrictions.

    Nama Dj ekhar

    FERMETURE PROVISOIRE DU CETDE ZIGHOUD YOUCEF (CONSTANTINE)

    Une dcision tardive Limplantation du centre denfouissement technique Doghra, dans la commune de

    Zighoud Youcef, a provoqu lire de la population, qui refuse mordicus de laccueillir surson territoire pour le traitement de quelque 300 tonnes de dchets de la wilaya.

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    MALADIES AUTO-IMMUNESET PATHOLOGIES RNALESLimmunologie, levierincontournable pour undiagnostic prcoceEviter les complications des maladies auto-immunes,notamment latteinte rnale, passe essentiellementpar un diagnostic prcoce et une bonne prise encharge. Encourager les tudes gntiques et la recherchepigntique pour signaler la prdisposition et prvenirlexposition aux facteurs environnementaux de cesmaladies sont, entre autres, les recommandations dela Socit algrienne dimmunologie qui organise,depuis hier, le 4 e Congrs dimmunologie et les6es Journes dimmunologie Alger. Place sous le thmeLimmunologie au carrefour des pathologies rnales,cette rencontre scientifique, dont les travaux prendrontfin aujourdhui, offre un change d informations et decollaborations nationales, maghr bines et europennescaractri ss par de multiples proj ets de recherche.Toutes l es maladies rnal es secondai res ont une rponseexagre du systme i mmuni taire, a dclar la prsidentedu congrs, le professeur Benhalima, chef du servicedimmunologie au CHU Mustapha. Le thme enquestion, poursuit-elle, est tel un triptyque, il souvre surtrois enjeux mdicaux que sont la transplantation rnale,les gammapathies monoclonales et les vascularites.Une mei l leure compr hensi on des mcanismesimmunologi ques impliqus dans des maladies impulse lepartage des connaissances et des comptences relati ves

    ces pathologies et leurs modles expri mentaux ,a-t-elle indiqu. Pour le prsident de la Socit algriennedimmunologie, le professeur Kamel Djenouhat, chefdu laboratoire central lEPH de Rouiba, toutes lesmaladies rnales secondaires sont une anomalie ouont une rponse exagre du systme immunitaire.La pl ace de l immunologie dans la pr ise en chargedes maladies rnales est donc incontournable, a-t-ilsoulign. Dans le traitement par la t ransplantat ion,l immunologie intervi ent dans la slection du donneuret du receveur. Comme elle intervient aussi dans lescomplications, en l occurrence le rejet et sa pr ventionpar l inhi biti on des composants du systme immunitaire

    son origine , a expliqu le P r Djenouhat. La protectiondu rein dans les maladies auto-immunes a fait galement

    lobjet de dbats lors de cette rencontre maghrbine.Des maladies en progression en Algrie, dont lescomplications sont souvent i rr versibles surtout l orsquele diagnostic est postardivement, a encore expliqule Pr Djenouhat en citant une maladie rare, le syndromehmolytique urmique (SHU) atypique dont ltiologieest aujourdhui identifie, touchant le rein et dautresorganes. Son traitement est actuellement possible puisquele mdicament vient dtre enregistr en Algrie. Devantlvolution inquitante de ces maladies insidieuses,le prsident de la Socit algrienne dimmunologierecommande le lancement dtudes multicentriquesafin de prciser les aspects pidmiologiques et lafrquence de ces maladies travers le pays. I l rappellequil sagit de maladies multifactorielles dont le facteurgntique est principalement mis en cause et que letaux de consanguinit est lev en Algrie. La maladietouche les femmes plus que les hommes ; les facteurshormonaux sont incrimins do le sexe/ratio trslev et la prdominance chez la femme. Les facteursenvironnementaux microbiens, alimentaires et autres sontaussi incrimins. Djamil a Kourta

  • 7/26/2019 EL WATAN du 23.05.2016

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    El Watan - Lundi 23 mai 2016 - 7

    L A C T U A L I T

    LES SIGNATAIRES

    Noureddine Boussioud (membre fondateur Jil Djadid-Constantine), Mourad Ben Yahia (Kas-Khenchela), SeddikLahlil (Kas-Khenchela), Hamza Chegatba (Kas-Khenchela), Mourad Madi (Kas-Khenchela), SouhilaBouzekri (An Merane-Chlef), Lyes Ouarab (Tizi Ouzou),Mohamed Keneza (Chelghoum Lad-Mila), Tahar Belmahdi(enseignant CEM- Stif), Ahmed Bouchareb (journaliste ElBiled -Alger), Ali Anouri (militant droits de lhomme,MChedallah-Bouira), Noureddine Afrid (prsident AWDLCP-Mila), Djilali Ould Ali (An El Hammam, Michli-TiziOuzou), Lakhdar Sibous (militant RCD, El Kseur-Bjaa),Lilouche Farid (militant RCD, El Kseur-Bjaa), Khelaf Aloui(commissaire aux comptes-Alger), Salim Mendji (Ben Azouz-Skikda), Fouad Sadia (menuisier, El Ouricia-Stif),Fateh Rehab (fonctionnaire, El Ouricia-Stif), AbdessalamBouamama (menuisier, El Ouricia-Stif), Fethi Ben Allek(fonctionnaire, El Ouricia-Stif), Abdelhak Ben Aziz(menuisier, El Ouricia-Stif), Abdraouf Merghem (menuisier,El Ouricia-Stif), Aziz Touahar (journaliste-Alger), BelkacemBen Arour (Stif), Nacereddine (Blida), AbderrahmaneMassar (enseignant la retraite, Chra-Tbessa), Abdelkder Benbrik (pote, Theniet El Had-Tissemsilt),Hamza Zaboub (Merouana-Batna), Abdelkader Bettou(Bougara-Blida), Fatma Bettou (Bougara-Blida), AbdelazizBettou (Bougara-Blida), Touk Bettou (Bougara-Blida),Messaoud Bettou (Bougara-Blida), Mahfoud Bettou(Bougara-Blida), Redha Bettou (Bougara-Blida), SalimBettou (Bougara-Blida), Fethi Bettou (Bougara-Blida), IlyesBettou (Bougara-Blida), Ali Bettou (Bougara-Blida), NacerBettou (Bougara-Blida), Elhadj Haliti (ex-P/APC ;ex-directeur CEM-Djelfa), Yacine Haliti (tudiant universitaire-Djelfa), Talab Ameur (propritaire de douches-Djelfa), Anouar Sadat Mekhnachi (Tamezianet-Khenchela), NabilHamdani (Tamezianet-Khenchela), Mohand Aoudia (BeniKsila-Bjaa), Fares Bouchaker (ex-fonctionnaire la Sretnationale/ls de moudjahid/ militant politique-Ouanougha-Mslia), Mohamed Lahcen (Tiaret), MustaphaTouati (Alger), Sad Mehamdi (ex-prsident APC-TiziOuzou), Abdeslam Chorfa (commissaire aux comptes- Alger), Yasmina Oukaour (prof de franais, Akbou-Bjaa),Mamar Mezazi (Alger), Acha Assa (Alger), MahmoudDekhil (enseignant, Mechira-Mila), Noureddine Ababssa(ls de moudjahid-Souk Ahras), Mhamed Meddah Arabi(ex-dput libre-Chlef), Nouria Hadj Boulenouar (mdecingnraliste-An Tmouchent), Lahcen Dia (fonctionnaire sonatrach- El Oued), Mostefa Gri (journaliste retrait-Blida), Mohamed Cherouana (technicien dans unecimenterie, Didouche Mourad-Constnatine), Tensaouti Adel(Akbou-Bjaa), At Si Ali Rachid (Akbou-Bjaa), At Si AliDjamel (Akbou-Bjaa), Aourtilane Sanaa (Akbou-Bjaa), Aourtilane Bahidja (Akbou-Bjaa), At Si Ali Ikram (Akbou-Bjaa), At Si Ali Nibal (Akbou-Bjaa), At Si Ali Zeibeb(Akbou-Bjaa), At Si Ali Samia (Akbou-Bjaa), Ouakouche Ali (Bjaa), Salah Mazouz (Alger), Mohamed AmineMeftah (tudiant universitaire/droit-Stif), MebarkaBouslouki (citoyenne-Stif), Dhouadi Bouras (tudiant-Stif), Bouchatour Abdelmounaam (Jel), Hidouci Soumia(Constantine), Azeddine Guer (diteur), Adalou Amrane(mdecin gnraliste Akbou-Bjaa), Hichem BachirBouiadjra (universitaire-ingnieur polytechnicien),

    Meniche Mouhoub (militant dmocrate indpendant,Chorfa centre-Bouira), Hamidouche Malek (docteur vtrinaire, membre du conseil national du RCD et lu lAPW de Bjaa), Noureddine Rezoug, Boukarine Abderrahmane (journalisteLibert ), Ouchene Faal(rsidant en France-grant de socit SF corporate), YahiaBerkane (enseignant-Sada), Mohamed Ghriss (auteur-journaliste indpendant-Algrie et sites internet),Mustapha Thaalibi, Ouyahia Lyamine (ingnieur), AzziSalah Mohsen (journaliste-correspondant Libert , poteet hispaniste), Mustapha Kamel Thaalibi (cadre en retraite,Stif-Membre fondateur de Talae El Houriyate), LouanesKassouri, Mellak Nadjib (Alger), Touati Arezki (cadre laretraite), Sadi Hachemi (prsident de la commissionnationale des adjoints et superviseurs dducation affi lie lUnpef), Bounab Abdelkader (ex-prsident delassociation de lenvironnement), Ould Lamara Loucif(ingnieur informaticien-Tizi Ouzou), Casasni Mohamed,Kechi Lounas (acteur), Abdelkader Benna, Lakhdar Belad(moudjahid/retrait de lArme populaire nationale), TaharDjaballah (avocat-Batna), Ramdan Taazbit (dput Parti destravailleurs), Nacer Boufelfel (Alger), Hamza Aykoun(intendant dans un lyce-Stif), Abdelkrim El Ouar(enseignant, An Mlila-Oum El Bouaghi), Djilali Amrani

    (crivain), Baroud Mohamed Hakim (enseignant-Tissemsilt), Elhadj Driza (avocat/membre du conseilnational du parti Ansar Aldjazar), Mohamed Djalal Berchi(commerant-Alger), Rabah Meliani (retrait-Alger), Arab Amar (Azazga-Tizi Ouzou), Mohand Arab Djerada(fonctionnaire, Beni Menikeche-Bjaa), AbdennourHamidouche (Akbou-Bjaa), Youcef Djelouli (militant Talaie

    El Houriyate-Tlemcen), Aouicha Kissous (tudiante etmilitante Talaie El Houriyate-Tlemcen), Ben Fichouh Mechri(militant en politique et des droits de lhomme-Mostaganem), Ahmed Ziadi (enseignant cole primaire),Labassi Amar (Tibnaouin), Karim Sadi (fonctionnaire),Khemidj Tahar (fonctionnaire), Hafout Rak, AbdesslamBaroudi, Khaled Abidi (avocat agr la cour de Batna),Farid Nouioua (agriculteur-Bordj Bou Arrridj), MahmoudBouleksar (cadre ducateur la retraite-Mila), AmarKechoud (pharmacien-Mila), Nedjemeddine Bousmina(retrait-Mila), Had Boudjedra (fonctionnaire-Mila), Kamel Abdellah (correspondant deLibert- Mila), AhmedOubrahem (universitaire), Sibouh Rabah, Khalid Rachid(Tizi Ouzou), Aziz Touaher, Aoumar Youss, Barech Malika(professeur dconomie-Stif), Bachiri Amran (Tizi Ouzou),

    Ghedadi Sadek (administrateur), Maaloum Rachid (retraitdducation-Tizi Ouzou), Hadouche Mounir (commerant),Iboudghacem Mahmoud (Bjaa), Nazef Ali (directeurdentreprise), Houcine Makhlou (commerant-Tizi Ouzou),Mohamed Radjeh (mdecin spcialiste-Chlef ), LahcenBenchhima (immigr), Djeloul Belhadhri (employ-Chlef),Tayeb Hanouni (employ-Chlef), Haacen Zedaoui (Chlef ),Djamel Boutira (Chlef ), Mourad Lezrak (France), MohamedHmida (Hollande), Abdelkarim Benziyan (chauffeur de taxi),Nami Ahmed (chauffeur de taxi-Chlef), Cheklal Abdelkader(chauffeur de taxi-Chlef ), Choucha Mehdi (chauffeur detaxi-Chlef ), Houcine Bouhella (ex-joueur-Chlef ), OmarNourin Mohamed (prsident dassociation-Chlef ), Kamel Amyar (Tizi Ouzou), Djerou Ahmed (membre fondateur ducomit national de la jeunesse et des tudiants, partiDjabhat El Moustakbal), Youcef Kelli (Bjaa), Omar Nazef(retrait), Hamid Nazef (agent conomique), Cherif Nazef(cadre technique), Karima Nazef, Louiza Nazef, FatimaMalak (retraite), Atika Malak (retraite), Sid AhmedNemchout (retrait), Ferroudja Djendar (retraite), TahaBounini (chercheur universitaire), Nacer Lebad (professeurfacult de droit-Universit Stif ), Nabil Chahti (chef debureauEl Khabar -Annaba), Mourad Farz, Aziz Ghouchene,Radha Amezrar (enseignant), Hanine Brahim (journaliste-

    An Sefra), Ahmed Touahri (avocat, Beni Maouche-Bjaa),Oualid Elolmi (dlgu communal) Hamadi Krouma(Skikda),Lahcene Baraka (avocat la Cour suprme-Msila),Mohamed Adoune (Alger), Sad Belkacem (retrait-Alger), Abdelaziz Alem (commerant-Constantine), CherifBenchehida (Mostaganem), Mustapha Bourmouche(retrait de Sonatrach-Alger), Ramdan Boulous (retrait-Bjaa), Sid Ahmed Hamdaoui (transporteur-Blida),Mohamed Salah Boussaha, dit Ahmed (fonctionnaire laDirection des forts, Sedrata-Souk Ahras), MohammedGad (retrait-Alger), Amar Gad (retait-Alger), AmarBelkhiri (retrait, Ouled Rechache-Khenchela), MounirMihoubi (Stif), Abdelhamid Gherbi (Mascara), MohamedLeslou (agent administratif principal la retraite-Alger),Messaoud Kebab (chauffeur de taxi-Alger), Brahim Djebouri(retrait-Tipasa), Mourad Bouterdjine (Bourkika-Tipasa),Meziane Chebli (responsable AE, Boghni-Tizi Ouzou), Ahmed Harbi (Boghni-Tizi Ouzou), Amar Haddadi(entrepreneur/ dmocrate-Alger), Boualem Amiar (Tadmat-Tizi Ouzou), Noureddine Abdeli (Guelma), Aomar Chaoui(retrait-Alger), Amel Bouzekri (Boukhanes-Sidi Bel Abbs), Abdelhak Bendouda (ex-DRH Numidia News -TiziOuzou), Fouad Moudjedj (prof de formationprofessionnelle-Batna), Nasreddine Souissi (ministre delEducation-Alger), Khalil Chettouh (tudiant-Tbessa),Mohamed Lad Amghar (retrait-Tizi Ouzou), Habib Nedam(mdecin, Telagh-Sidi Bel Abbs), Noureddine Rahmoun(enseignant la retraite, Tadjenanet-Mila), Madjid Houali(biologiste-Tizi Ouzou), Hocine Khelidji (fonctionnaireuniversitaire-Guelma), Abdelghani Ben Yahia (enseignant-Bjaa), Hocine Aberkane (journaliste ouest info-Oran),Sad Metalas (ex-fonctionnaire la radio-Alger),Noureddine Ouadah (fonctionnaire-Relizane), AbdelhamidGhabouli (directeur CEM la retraite/ls de chahid-BordjBou Arrridj), Kamel Cherif (boulanger-Alger), HakimaFerrahi (fonctionnaire tatique-Boumerds), Miloud Hambli(fonctionnaire la direction de la jeunesse et des sports-Guelma), Abdenacer Bouaziz (ingnieur forestier laretraite, Oued Zenati-Guelma), Mohamed Ameziane Abadja(Tizi Ouzou), Yazid Dahoumane (Azazga-Tizi Ouzou),Mokhtar Hamou (agent polyvalent-Alger), Righi Zitouni(directeur rgional dans une banque la retraite/ls dechahid-Bordj Bou Arrridj), Chabane Boumertit (retrait- Alger), Hocine Zelmat (Tizi Ouzou), Djafaar Goucem (TiziOuzou), Hamid Mellah (Tizi Ouzou), Abdelaziz Challal(fonctionnaire-Alger), Kamel Mansour (chauffeur-Alger),Hamza Oukil (fonctionnaire, Thenia-Boumerds), AfBouatou (Sidi Ali-Mostaganem), Zoulikha Bouatou (Sidi Ali-Mostaganem), Mohamed Smal (membre du Conseilnational de la Ligue nationale pour la dfense des droits delhomme-Relizane), Mohamed Hamadouche (cadresuprieur la CNEP banque-Alger), Rania Amar Youcef(citoyenne-Alger), Anissa Bouyahi (citoyenne-Alger), SmalChihab (enseignant, Oued Rhiou-Relizane), AbderrahmaneHadibi (entrepreneur-Alger), Abdellah Outanzirt (Ighrem,

    Akbou-Bjaa), Abderrahmane Siagh (militant du FFS/chauffeur de taxi-Alger), Elkhoudja Khadidja (inspecteur delenseignement primaire, Tadjenanet-Mila), Kamel Ould Amar (Mila), Hamid Hamami (militant dmocrate-Bjaa),Mustapha Bentamra (Tissemsilt), Mohamed Sahli(confrencier lEcole dtudes suprieures-Constantine),Rachid Saadouni (fonctionnaire Naftal-Bouira), Chabane At Arab (At Toudert), Abdellah Akkache (At Toudert),Mohamed Abbi (At Toudert), Hamenni Mohand Ouidir(juriste la retraite-Alger), Ikhedalen Yacine (Alger), ToukDmani (Tizi Ouzou), Mechri Benchouh (Mostaganem),Mouloud Nat, Brahim Dahmani (Boumerds), BelkacemMamou (photographe-Tizi ouzou), Soane Mazi, Halimi Yacine (cadre-Tbessa), Mohand Oussaid Khlifa (employ-Souk Ahras), Drifoul Okba (chef de service comptabilit-

    Souk Ahras), Mhamedi Mourad (Batna), Mhamedi Nacer(employ-Batna), Mhamedi Karim (agent de scurit-Batna), Zar Azeddine (psy-Batna), Zar Elyamine (TS enlectronique-Batna), Slimani Rda (agent technique-Batna), Mhenna Lezhar (agent technique-Batna), Hamid Aazeb (charg de gestion), Mehdi Oueld Rouis(dessinateur), Rassemblement des Algriens en France, Azoug Elyazid (Bjaa), At Hamid (retrait-Tizi Ouzou),Sedki Boualem (ex-diplomate-Tizi Ouzou), AbdelazizTamim, Nasri Omar (Bjaa), Hamoudi Arezki, Kamel Zirem(journaliste), Bir Soane (prof de lyce-Bjaa), MorsliDjamel Eddine Benabdellah (prof-Chlef), Bit Farouk (avocat-Bjaa), Mohamed Sghir Meziane (cadre de nance etcomptabilit-Alger), Kaci Sad (moujahid, retrait-TiziOuzou), Djamel Bouchama (Tizi Ouzou), Omar Bentoubal(Tizi Ouzou), Abdelmalek Aberkane (Jel), Mansour Beroual(militant des droits de lhomme et politicien-Alger),Rachemi Acha ( ans, assistante sociale CNAS laretraite-Alger), Yazid Ferdjioui (plombier, Beni Ourtilane-Stif), Boubaker Ferdjioui (matriel de forage, BeniOurtilane-Stif), Khalef Youghersen (Derguina-Bjaa), Amar Zerar (Beni Douala-Tizi Ouzou), Larbi At Abdelmalek(militant RCD, vendeur en pharmacie, An El Hamman-TiziOuzou), Abderrahmane Boudina (Mila), Souad Azouaou

    (Tizi Ouzou), Salah Eddine Bouhenna (Mila), HamoudiMessaouada (retraite des douanes algriennes-Relizane),Boussad Toudert (retrait-Alger), Rabah Djouhri (cadresuprieur au ministre de lEnvironnement et desRessources en eau-Alger), Cherif Hamissi Ahmed(fonctionnaire SNTF, Boukadir-Chlef), Omar Branes(technicien-Italie), Mohamed Tahar Amarouche (militantCnapest-Alger), Nora Amarouche (militante Cnapest-Alger),Massiva Amarouche (tudiante-Alger), Rachid Boudra (ex-fonctionnaire-Batna), Mohamed Boukhari (cadre syndical la retraite-Constantine), Fahim Amriche (informaticien-AnTmouchent), Brahim Beghal (Alger), Ahmed Benarmes(ducateur la retraite-Oran), Chabane Roumaine (Alger),Karim Mazeghrane (enseignement secondaire-Bordj Bou Arrridj), Yazid Dahmoun (commerant-Tizi Ouzou), NouarMaz (Tazmalt-Bjaa), Chadli Chouatha (Ferdjioua-Mila),Idir Salhi (fonctionnaire Naftal, Chorfa-Bouira), AbdelkrimMerzouk (vice-prsident APC Chorfa-Bouira), Hocine Salmi(Oum Teboul-Taref), Belkacem Ben Safsaf (retrait, BeniOurtilane-Stif), Adel Aourtilane (Akbou-Bjaa), Widad Aourtilane (Akbou-Bjaa), Malika Aourtilane (Akbou-Bjaa), Athmane Aourtilane (Akbou-Bjaa), KeddadMessaoud, dit Idir (dlgu du mouvement citoyen,chauffeur de taxi-Alger), Elhabib Bou Mesdjed (journaliste,correspondant, Ssef-Sidi Bel Abbs), Sad Hamamin(prsident de la section libre La voix du peuple, Kherrata-Bjaa), Kamel Medghour (section libre La voix du peuple,Kherrata, Bjaa), Elhadj Merzoug (section libre La voix dupeuple, Kherrata-Bjaa), Zakia Ighmouracene (sectionlibre La voix du peuple, Kherrata-Bjaa), Hakim Alileche(oprateur, conomiste-Alger), Hakim Mouhoubi (berger,Beroual-Tizi Ouzou), Malik Boudarene (commerant-TiziOuzou), Dahmane Abrous (Tagmount Azouz-Tizi Ouzou),Samir At Ali Slimane (commerant, An El Hammam-TiziOuzou), Mahfoud Derouiche (enseignant, Collo-Skikda),Mohamed Abdelouaheb Belouafaa (retrait-Alger), Elhadi Athmani (Babar-Khenchela), Ali Habel (retrait-Alger),Boualem Idrici (commerant-Alger), Abderrezak Boudouani(prof universitaire-Chlef), Mouloud Taghbalout (dmocrate- Alger), Sad Bellir (avocat stagiaire-Tizi Ouzou), Nacira BenHaddou (prof denseignement professionnel, An Merane-Chlef), Hocine Amrane (commerant, An Oussara-Djelfa), Abderrahmane Bouchami (Alger), Sad At Mebarek (BeniDouala-Tizi Ouzou), Nadjet Laouar (Laouana-Jel), IdirOuchene (prsident de la section RCD, Bounouh-TiziOuzou), Mohamed Ifri (retrait, Thenia-Boumerds), Abdenour Didi (ex-cadre-Boudouaou), Me BoubakerEsseddik Hamali (lu de lAPC de Sidi Ach/prsident de lasection RCD-Bjaa), Rak Adli (membre de la section RCD,Sidi Ach-Bjaa), Kamel Hamitouche (membre de la sectionRCD, Sidi Ach-Bjaa), Cherif Zeghlache (membre de lasection RCD, Sidi Ach-Bjaa), Rak Oubraham (membre dela section RCD, Sidi Ach-Bjaa), Habib Ahr (militant duRCD, Sidi Ach-Bjaa), Dr Assa Nasri (secrtaire de lasection RCD, Sidi Ach-Bjaa), Abdenour Abahour, dit

    Chak (lu APC, Sidi Ach-Bjaa), Kamel Adli (lu APC, Sidi Ach-Bjaa), Samir Moussaoui (militant du RCD, Sidi Ach-Bjaa), Slimane Amari (Alger), Ali Dahmane (retraitSonacome-Alger), Rabah Hemissi (carde la retraite-Guelma), Noureddine Bouledja (Tizi Ouzou), LemhalhalBabouri (pote-Stif), Hamza Sabri (Oran), Djamel Mechri(Les Issers-Boumerds), Rda Sedaria (Tbessa), YahiaSadi (ls de chahid/ancien membre fondateur RND/membre du conseil national El fadrj Eldjadid-Bjaa), Abdelkader Kessour (retrait SNTF-Borj Bou Arrridj),Hakim Anouche (mdecin, MChedallah-Bouira), Abdelkrim Melizi (enseignant langue arabe-Stif), Adel Amireche (vendeur de journaux-Constantine), HassenBerrichi (citoyen-Boumerds), Yacine Lakbal (Bjaa), AmelMekdoud (traductrice), Ayachi Abdelhamid (architecte-

    Constantine), Moumouh Mzyaeb (Alger), Mohamed Djouadi(tudiant en gestion), M. Ouarab (Bjaa), Soane AtBachir (avocat-Tizi Ouzou), Brahim Daoud (prof de lyce),Bouadila Walid, Sayeb Samah (tudiante-Batna), Amarouche Lakhdar Amirouche (directeur centre detourisme-Batna), Sadi Yanis (commerant-Tizi Ouzou),Habbi Youcef (consultant juridique en retraite-Tizi Ouzou),Messaoudene Salem (retrait-Tizi Ouzou), Adel Arab(commerant-Stif), Youcef Habet (mdecin-Paris), Zadi Ali(prof universitaire-Bjaa), Ilis Boukermouche(commerant-Stif), Hamid Malem, Elab Abdelkader(prof/retraite-Stif), Larbi Zaroual, Rachid Merzouk (cadresocit prive), Mourad Salhi (prof-Belgique), Hamid BenKaci (Tizi Ouzou), Hassen Omar (prof), Chachoua Boukhalfa(syndicaliste/parti Talaie El houriate-Bjaa), ChibaneFayal Mohamed Tayeb (retrait-Alger), Chibane Fayal(ingnieur et entrepreneur-Alger), Hammouche Sadek(retrait de lducation), Kaci Bouguerra, Faouzi Chaalal,Rachid Zouaamia (professeur -Bjaa), Hasnaoui Mohamed, Yahia Harkat (journaliste), Mokhtar Yemmi, Aziz Racim, Achouri Missah (prof-El Oued), Yahi Khlifa (ingnieur-France), Azzag Sebti (retrait), A. Alioui (expertinternational/commissaire aux comptes), Arab Hadibi(employ dans une banque publique), Mustapha Mazouzi

    (militant politique et journaliste-Tizi Ouzou), Zineb Abouzou (Tamanrasset), Fatima Hammal (Tamanrasset), Abdellah Ould Mohamed (Mauritanie), Ag Ilyes Teffar(Tamanrasset), Souha Lamsari (Tamanrasset), MettaHammal (Tamanrasset), Abdellah Sediki (Tamanrasset), AliKada (secrtaire gnral du Parti er Novembre-Tiaret),Smal Maameri (travailleur-An El Hadjel-Msila), AmraneMahfoud (citoyen-An Dea), Saa Dif Allah (sportif-Tbessa), Rabah Limam (directeur gnral la retraite-Bouira), Ali Bouzrida (enseignant la retraite-Mila), KamelDemdoum (enseignant/auteur et journaliste-Oum ElBouaghi), Khadidja Boudine (membre du bureau politiquedu Parti des travailleurs-Alger), Ben Bouzid Ben Sada (ElIdrissia-Djelfa), Rachid Zaarab (membre du bureaupolitique du Parti des travailleurs et ex-dput-Bouira),Mohamed Kenas (agent BADR Tizi Ouzou), MohamedKedyam (commerant-Tizi Ouzou), Rachid Si Ahmed(retrait-Tizi Ouzou), Omar Sadoun (retrait-Tizi Ouzou), Abdelmadjid Saoudi Abou Nadjm Eddine (Khenchela),Soane Ben Hizia (Bjaa), Ziane Hassene Di Mouloud(Larba Nath Irathen-Tizi Ouzou), Brahim Betou (Bouguara-Blida), Mohand Ouchabane Semar (technicien-Alger),Mahfoud Abdou (Cherchell-Tipasa), Nadjib Mati (chefdentreprise, Akbou-Bjaa), Makhlouf Lahleb (Ksar ElBoukhari-Mda), Amar Bouguera (Alger), Omar Benache(citoyen-Relizane), Mohamed Elkamel Teraa (dirigeantsyndicaliste la retraite-Batna), Abdelhak Sayah(commerant-Skikda), Samir (victime du terrorisme-Stif),Mohamed Sad Kahia (Beni Douala-Tizi Ouzou), KarimKahia (Beni Douala-Tizi Ouzou), Tassaadit Kahia (BeniDouala-Tizi Ouzou), Madjid Hachemi (Beni Douala-TiziOuzou), Dris Chikhi (directeur la retaite-Bjaa),Messaoud Saghour (enseignant-Alger), Arezki Ben Hamou(retrait dducation-Tizi Ouzou), Djamel Eddine Temime(technicien-Constantine), Kouider Tires (vice-prsident APCde Ssef-Sidi Bel Abbs), Hocine Cheniki (fonctionnaire-Constantine), Chabane Artdas (retrait-Tizi Ouzou), MahdiLadjal (militant RCD, Fouka-Tipasa), Omar Anouche(MChedallah-Bouira), Achour Kariche (militant RCD-TiziOuzou), Rabah Goulmani (technicien tlcom-Alger), AliGueriani (employ, Kadiria-Bouira), Abdelkader AtMouheb (enseignant-chercheur-Alger), Ali Ibnouri (militantdroit de lhomme, MChedallah-Bouira), Rachid Kaci(retrait-Tizi Ouzou), Kaci Zentar (retrait-Alger), MoussaDra (retrait de larme, commerant-Tlemcen), MohamedMahtout (Tizi Ouzou), Nacer Saou (citoyen-Oum ElBouaghi), Brahim Hamami (enseignant, Tazmalt-Bjaa),Mohamed Cheragui (Tizi Ouzou), Abdelkrim Merzouk (vice-prsident APC (RCD), Chorfa-Bouira), Rachid Bacha (El Kala-Taref), Farid Lamrous (pharmacien-Tizi Ouzou), Ayachi BenDehiba (retrait-Mostaganem), Hamid Mihoubi (assureur-Tizi Ouzou), Amar Boukermouche (Annaba), MustaphaBouache (Beni Haoua-Chlef), Omar Amiour (Tizi Ouzou),Rachid Boutas (Jel), Larbi Gouali (Bjaa), Salah Yahi(Tazmalt-Bjaa), Nasreddine Soussi (Alger),

    PTITION DEL KHABAR

    Le gouvernement a dclar, par le biais de son ministre de la Commu-nication, une sale guerre contre le journal El K habar .A travers El Khabar , cest une guerre qui est dclare contre lestitres de la presse indpendante, la libert de la presse et les droits

    de lhomme en Algrie. L es vnements se sont acclrs en moinsdune semaine et le journal El Khabar sest retrouv dans une bataillepolitique sous couvert juridique. Le hasard a fait que cela concide avecle 3 mai, J ourne internationale de la libert dexpression, un des prin-cipes fondamentaux des droits de lhomme. Un principe qu El Khabarconsidre comme rfrence principale de sa ligne ditoriale de laquelleil na pas dvi, quels que soient les circonstances et les chantages.

    El Khabar , qui est n dans un climat politique particulier, est lun desacquis des vnements dOctobre 1988. Il a fait ses premiers pas dansune conjoncture difficile, durant laquelle des journalistes ont sacrif ileur vie pour la conscration de la dmocratie, de la libert dopinion,

    de pense et dexpression.El Khabar

    a men, durant cette priode,des batailles contre des groupes sanguinaires et obscurantistes et plusieurs occasions contre les autorits publiques (publicit, contrleet poursuites judiciaires, fermeture de sources dinformation etredressements fiscaux). Grce son ancrage dans les mil ieux sociaux,El Khabar a russi gagner ces batailles, car son unique appui est lecitoyen de lAlgrie profonde. Et personne dautre. En rponse cette

    campagne froce que mne le ministre de la Communication contrele journal El K habar , et travers lui tout journal libre et noble et tout

    journaliste libre, nous, signataires de cette ptition, exprimons notrerefus absolu de la position du ministre de la Communication ou de

    toute autre partie visant trangler ou tuer toute presse libre. Nousdnonons avec force ces pratiques staliniennes et nous exprimonsnotre refus de toutes les pressions que subit El K habar . Nous exigeons,galement, que cessent tous les harclements qui visent la presse etles journalistes. Nous uvrons amliorer les acquis de la libertdexpression et de la presse en Algrie. Tl : 021 48 47 67- Fax : 021 48 44 26 - [email protected]

    CRI DES HOMMES LIBRES POUR DFENDRE LALGRIE DES LIBERTS

  • 7/26/2019 EL WATAN du 23.05.2016

    8/27

    PERTURBATION DANSLALIMENTATION ENEAU POTABLE DANS LESCOMMUNES DALGERCENTRELa socit HWD, en charge delexploitation de la station dedessalement du Hamma, aprogramm larrt total delusine pour des travaux demaintenance, du dimanche mai 00h00, au jeudi mai 9h00. Cet arrt, engendrera undficit en production, quignrera quelquesperturbations en eau potabledans les communes dAlger-Centre. La situation se rtabliraprogressivement durant lajourne du mai . LaSeaal met en place un dispositifde citernage afin dalimenter enpriorit les tablissementspublics et hospitaliers pourrduire les dsagrments, ainsi

    que la population, dans leslimites de ses possibilits. Elleremercie la population de sacomprhension et prie sesclients de lexcuser, pour lesdsagrments causs par cettecoupure deau. La Seaal mettra

    tout en uvre pour rtablir auplus vite la situation et assurerde nouveau la continuit deservice. Elle raffirme sonengagement travailler pouramliorer la qualit du serviceoffert ses clients, amliorer lecadre de vie des citoyens etriverains et protger leurenvironnement. Pour toutesinformations, Seaal met ladisposition des clients lenumro de son centre daccueiltlphonique oprationnel, le

    , accessible j/ et h/ .

    STATION DE TRANSPORT RGHAA : LES BUSDE HOUCH EL MAKHFI VTUSTESLes bus qui desservent leslocalits dOuled Haddadj etde Houch El Makhfi partir deRghaa sont dans un tat dedlabrement tel quil devienturgent de les mettre larrt.

    Ces bus dont lge dpassetrente ans pour la plupart,continuent rouler.On sedemande si ces bus passentvraiment par le contrletechnique, car si cest le cas ilne devraient plus rouler ,

    sinterrogent des usagers. Ilarrive souvent quun bus perdelusage de ses freins, ces busvtustes sont dots dun systme de freinage lair. Ils

    lchent souvent , confie unusager. En plus du danger queces bus reprsentent pour les passagers, ces derniers sonttransports dans desconditions dhyginedplorables, les siges sontdchirs, les vitres sales et le parterre plein de poussire.Dans les priodes de grandechaleur, il devient impossiblede respirer lintrieur ,assure-t-il.

    El Watan - Lundi 23 mai 201 6 - 8

    ALGER INFO

    S U R L E V I F 2 4 H E U R E S

    Tous les moyens sont bons pour gagner de largent. Une sympathique activit devente de poissons daquarium

    P H O T O

    : H

    . L Y

    S

    LA DBROUILLE

    COMMUNEDE DOURA

    MANQUE DECOMMODITS LA CITDES LOGEMENTSLes habitants de la cit des 1046Logements Doura dplorent lemanque de commodits dans leur cit.A labsence dclairage public dansles espaces attenants aux immeublesde la cit, sajoutent les ascenseurs quisont toujours en panne, les ascenseurssont tout l e temps en panne. Les vieil lespersonnes et les malades en sont lesplus pnal iss par cette situation, quidai ll eurs n a suscitaucune ractionde la part des autori ts, qui ont leurcharge la gesti on de notr e cit, et ce, endpit des mul tiples requtes que nousleur avons adresses , confient deshabitants de la cit.Par ailleurs, labsence dagents den-tretien au niveau des immeubles afait que les cages descalier et autresespaces communs, sont compltementdgrads. La peinture des faades estgalement dans un piteux tat, qu ondaigne au moins soccuper des espacesverts et des aires de stati onnement quisont compltement dlai sss. Aussi, i lest inconcevable de ne pas refaire lapeintur e des immeubles , disent-ils, etdajouter : A quoi servent les chargeslocatives sinon rali ser ce genre detravaux. Nous nous acqui ttons de ces charges

    chaque mois, mais en contrepartie i lny a aucune pri se en charge. Cettesituation, faut-il le dire, nest pas laparticularit de la seule cit des 1046Logements, mais de la plupart des citsAADL de la capitale. L e mme constatest dplor Bab Ezzouar, Sebala ouencore El Achour, do la ncessitde renforcer le travail dentretien afinde maintenir un tat permanent deprservation du cadre de vie des loca-taires. K. S.

    L es APC ont t destinatairesdune circulaire interminis-trielle leur enjoignant deprendre les mesures ncessairespour liminer les ralentisseursposs anarchiquement et conussans normes. Aprs deux moisde mise en application de laditecirculaire, aucun changement nat apport par les autorits locales la situation, la suppression desralentisseurs qui ne rpondent pasaux normes ne sest pas faite.Pis encore, les APC continuentdinstaller des dos-dne difformeset surdimensionns. A Bordj ElKiffan, les services de lAPCpersistent dans leur dmarchetransgressive des directives de lacirculaire en recourant de maniremassive linstallation de ralen-tisseurs, notamment sur les voiesexpress.Convaincus que ce moyen est leplus efficace pour la rductionde la vitesse et par voie de cons-quence les accidents, le nombre deralentisseurs a t dcupl. Cestainsi que sur la RN24, de nou-veaux ralentisseurs ont t instal-ls. Ces obstacles abrupts nont tsignals par des panneaux et peintsquune dizaine de jours aprs leurinstallation.

    Entre-temps, plusieurs voituresont t endommages, particuli-rement de nuit, aucune signali- sation na tinstal le en amontde ces monticules pour indi querleur prsence. En passant de nuitla voiture a failli se renverser ,raconte un automobiliste. Dansdautres endroits, limplantationdes ralentisseurs continue se fairesans tude et sans autorisation desautorits locales. Des lotissements

    dhabitation, tels que Ben Dja-da, Bordj El Bahri, pullulentde ce genre de dos-dne qui sontraliss par les habitants.Deux brouettes de bton suffisentpour confectionner un ralentisseur,qui nen est en vrit pas un. Ilsagit dun obstacle que les voi-tures peinent franchir. Toutes lesruelles de ce lotissement ont t

    dotes de ce genre de ralentisseursne rpondant pas aux normes. Ilne se passe pas un jour sans queles habitants en construisent, quiplus est, en utilisant des matriauxnon conformes aux prescriptionstechniques.Daprs la circulaire, 42% desralentisseurs du rseau routier sontimplants de faon anarchique etnon conforme aux normes tech-niques et sans autorisation des

    autorits publiques. Cest pourcela quil a t exig des autoritslocales llimination de tous lesralentisseurs raliss sans auto-risation et ne rpondant pas auxnormes, dinterdire galement enagglomration, limplantation deralentisseurs sur les voies grandecirculation et dimpliquer syst-matiquement les services tech-

    niques de la subdivision des tra-vaux publics dans lexamen detoute demande dimplantation deralentisseurs.Cependant, llimination des ra-lentisseurs qui ne rpondent pasaux normes ne sest pas faite, aucontraire, les APC en ralisent denouveaux, et ce, en porte--fauxavec la rglementation. Concer-nant les pnalits prvues par larglementation contre les contre-

    venants qui ralisent des ralentis-seurs sans autorisation, celle-cina jamais t demande et encoremoins aprs la parution de la cir-culaire. Sachant que lautorisationdimplantation des ralentisseursreste soumise lexamen et lac-cord de la commission techniquede la wilaya.Les municipalits sont aux anti-

    podes des techniques damnage-ment qui peuvent se substituer auxralentisseurs. Il sagit de recourir des techniques moins lourdes etesthtiques telles que les clous etles plots de chausse, les bandesrugueuses, ainsi que les mini-giratoires et les chicanes. Mais lonsobstine enlaidir lespace urbainpar ces difformits qui, dun pointde vue scuritaire font plus de malque de bien. K. Saci

    Les APC continuentde transgresser les normes

    MESURES POUR LLIMINATION DES RALENTISSEURS ANARCHIQUES

    P H O T O

    : M

    . S A L I M

    Les APC continuent dinstaller des dos-dne difformes et surdimensionns

    Les APC persistent dans leur dmarche contrevenante, en recourant de maniremassive linstallation de ralentisseurs

    HORAIRES DES PRIRES Alger et ses environs

    Fadjr...Chorouk ...Dohr AsserMaghreb cha

    ::::::

    LUNDI CHABANE

  • 7/26/2019 EL WATAN du 23.05.2016

    9/27

    AN TOUILAKHENCHELA

    SCANDALE AU SERVICEDES CARTES GRISES

    Les services de scurit de Khenchela,sur instruction du procureur de la

    Rpublique, ont ouvert rcemment uneenqute prliminaire au sein de lAPCde An Touila, km du chef-lieu dewilaya, concernant la disparition dedizaines de dossiers de carte grisedans des circonstances suspectes, a-t-on appris dune source fiable. Cettedernire a dvoil que ces dossiersont t cachs pour effacer toute tracedun trafic dinfluence, de faux et usagede faux, qui sest install dans ce service ayant ouvert ses portes, il y a peine quelques mois. Unecommission denqute aurait tdpche rcemment, au sige delAPC, aprs que des informations surla disparition de dossiers sontparvenues aux services de la wilaya deKhenchela. Les recherches ont aboutiaussi la dcouverte dun normecart dans les dossiers des fiches decontrle de vhicules. Deux employsdu service des cartes grises, exerantau sein de la commune, ont tsuspendus titre conservatoire, enattendant les conclusions de lenqutediligente par la police. Mohamed Tabi

    El Watan - Lundi 23 mai 201 6 - 8

    R G I O N E S T

    Le montage de la lirenest pas une utopie

    AQUACULTURE ET PCHE CONTINENTALE LEST DU PAYS

    Llevage en eau douce serait peut-tre la solution pour une consommation rgulire de poisson.

    La pche et laquaculture continentale nar-rivent toujours pas saff irmer en tant quefil ire. Un tat des lieux moiti avou sousla tutelle de lex-ministre de la Pche et des Res-sources halieutiques, rattach aujourdhui celuide lAgriculture et du Dveloppement rural, telleenseigne quaprs quatre dcennies de tentativesmitiges, il est question aujourdhui de faire rappro-cher des comptences scientifiques, administration,associations et professionnels concerns par ledveloppement de la fil ire aquacole. Cest sous laforme dun rseau national interdisciplinaire dont lacharte a t adopte samedi, luniversit du 8 Mai1945 de Guelma, que ce vote est intervenu lissuedun atelier national de travail, dont le thme a portsur la stratgie de dveloppement de laquaculturedeau douce et gothermale. Il a t conduit enprsence de Farid Harouadi, coordinateur du rseauaquaculture maritime et deau douce (AQUA-MAED), et sous la tutelle du ministre de lEnsei-gnement suprieur et de la Recherche scientifique.En effet, lors de cet atelier, les responsables desdirections de la pche des wilayas de Jijel, Skikda,Annaba, El Tarf, Stif, et la direction rgionale deGuelma, englobant galement les wilayas de SoukAhras, Oum El Bouaghi, Tbessa et Khenchela,ainsi que les prsidents des Chambres de la pchedes wilayas mentionnes ont prsent, tour tour,les potentialits de leurs wilayas respectives enmatire daquaculture et de pche continentale.Les ressources existent, mais demeurent sousexploi tes , saccordent dire les intervenants.Une vision partage par les nombreux chercheursen poste, notamment, au niveau du CNRDPA(Centre national de recherche et de dveloppementpour la pche et laquaculture), chercheurs univer-sitaires et surtout, pour le cas de Guelma en qualitde futur ple en aquaculture dans les eaux gother-males, la position des scientifiques du centre de d-veloppement des nergies renouvelables (CDER).Ainsi la wilaya pourrait, entendre les nombreuxscientifiques prsents cet atelier, accueillir unple, notamment Hammam Debagh et HammamOuled Ali : Les ressources gothermiques bassetempratur e (20-40C) sont trs uti les pour laqua- cul tur e. Les espces se dveloppent rapi dementdans ce type deau. Les espces principales sontle poisson-chat, la truite, le tilapia, l esturgeon, lacrevette rose d eau douce gante et les poissonstropicaux.Utopie pour les uns, vritable projet de dveloppe-ment prospecter pour dautres, la pche et laqua-culture continentale ne trouvent pas preneurs, oudu moins peu di nvestisseurs sy intresseraient ! .Le cas de la wilaya de Annaba, contrairement aux

    ides prconues, est une wilaya exempte de pchecontinentale, pour la simple raison que depuisl indpendance du pays pas un seul barrage n y atconst rui t , dira le reprsentant de la direction

    de la pche de la wilaya de Annaba, et de conclurelors de la prsentation de son secteur qu il existedes retenues colinaires mais i nadaptes auxnormes, car en terr e. La seule qui ait tconstr uiteen 2012 a tassche plusi eurs repr ises par lesagriculteur s. Un lger mieux El Tarf. La wil ayadispose de potentialits hydriques naturel les etart if ici elles apprciables : lac Mellah, lac Oubeira,lac Tonga, le Mafragh, le barrage Cheffi a, Mexnaet Bougous, des oueds et des retenues coll inai res,soit des mil li ers dhectares , dira le directeur dusecteur. Et de conclure : S auf que ce type de pchedemeure rudimentaire, voire traditionnel, notam- ment pour l anguil le. Nous proposons la r ouver- ture de l exploi tation des lacs (Tonga,Obeira) et lacration des act ivits nouvelles autour desdits lacs,ainsi que la promotion en rgion d El Bettah, parla cration dune zone dactivi taquacole (ZAA),trs favorabl e ce crneau d investi ssement. Mai sencore la promotion de la pi sciculture en cagesflottantes dans les barrages et cours deau enexploitation.

    RIEN NEST ENCORE GAGNAu terme des exposs des diffrentes directions,cest un got dinachev et de ratage malgr les

    potentialits, que les auditeurs ont trs vite retenu:On nous par le de pche de poissons d eau douce,de dgustati on, de valorisat ion et sur tout de scuri- tali mentaire. Mais ce qui manque cest la mise enplace de cette fili re. Pcheur-transformateur-dis- tri buteur, production d aliments pour poissons etmdicaments, chose prati quement inexistante sousune forme labor e et respectueuse du consomma- teur. Le poisson ar ri ve dans des cageots 100 DAle ki logramme, rare sont ceux qui le consomment Guelma .Dans ce contexte, un autre son de cloche vient attnuerce sentiment dchec. Notr e sentiment, au ministre del Agri cultur e, du Dveloppement rural et de la Pcheest plutt opti miste. Nous matr isons grce nos com- ptences le cycle de reproducti on des poissons d eaudouce. Nous navons plus recours limportationd alevi ns depuis plusieur s annes , dclare Farid Ha-rouabi, et de conclure : Les comptences (scienti fi queset porteurs de projets) ont l opportunitaujourdhui desunir et de prsenter leur dossier. Aprs acceptati on,nous les prenons en charge fi nancirement. Mais dans

    un domaine purement scienti fique. Laccompagnementdes proj ets dans leur phase conomi que, estquant lui pri s en charge par d autres dispositi fs .

    Karim D adci

    Dans le cadre de la Journe mondiale de la biodiversit, ladirection de lenvironnement de la wilaya de Souk Ahras aorganis une rencontre ouverte au grand public, o il a t questionde plusieurs confrences ayant trait la protection de la faune et laflore, la promotion de lagriculture comme moyen efficace pourprvenir les atteintes lcosystme et encourager le respect ducircuit biologique naturel. Etaient convis cette rencontre-dbatles autorits locales et des acteurs de la socit civile. Comme laccoutume, les centaines dassociations et luniversit ont

    brill par leur absence. Mebarek At Aoudia, directeur de lenvi-ronnement, a dclar lors de son allocution douverture que notreplante est srieusement affecte par des comportements nfastes,tels que lutilisation effrne des sources nergtiques, le bracon-nage, lusage dmesur des produits toxiques, les industries pol-luantes do des perturbations environnementales ressenties

    plusieurs niveaux. L a communaut internationale tente travers detelles manifestations de tirer la sonnette dalarme quant- lavenirdu globe, a-t-il soulign. Sagissant de la wilaya de Souk Ahras, lamise en place dun programme de prvention et de sensibilisationne saurait se faire sans la promotion de lagriculture, cet autrelment incontournable dans la prservation des atouts de cettewilaya, selon le mme responsable. Et dtayer : Cette wil aya, quicompte des potenti alits normes dans le secteur de l agricultureet des forts, ne peut en aucun cas rester hors-ci rcui t par rapportaux nouvell es orientat ions du pays. Son bl , le chne-zen de An- Zana, la cul ture de l opuntia, ses plantes mdici nales aux effetscurati fs avrs sont les garants de cette nouvell e stratgie del Etat, favorable l essor de l agriculture et, par r icochet, celui dutouri sme, car nous sommes convaincus que l un complte lautre.Cest dans cette mme vision des choses que le premier confren-

    cier, Yazid Hambli, le prsident de la Chambre de lagriculture,mettra en valeur l importance de lopuntia (figue de Barbarie) parrapport au dveloppement socio-conomique de la rgion. Meba-rek Amrane, prsident de lAssociation des apiculteurs, intervien-dra son tour pour donner un aperu sur les vertus de la fil ire etses avantages. Etaient galement programms les confrenciersNacira Oulebsir, de luniversit de Bjaa, qui devait prsenter unecommunication intitule : Limportance de la figue de Barbariedans la protection de lenvironnement ; Nouredine Benarfa avec

    une intervention ayant pour thme Lamnagement des espacespour activits pastorales Souk Ahras ; Dali-Chaouch Nadjet,du bureau des tudes environnementales de Constantine, quiproposait laudience une tude de la biodiversit au niveau descommunes de Bir Bouhouch, Oum Ladhayem, Safel El Ouiden et

    Terreguelt. A. Djafri

    P H O T O

    : E L W A T A N

    JOURNE MONDIALE DE LA BIODIVERSIT SOUK AHRAS

    Booster lagriculture pour prserver la faune et la or

    La tutelle a runi les reprsentants des secteurs des wilayas de lEst

    BORDJ BOU ARRRIDJREMISE DES PRIX AUXMEILLEURS INVENTEURS

    Condor a organis, durant le week-end,la deuxime dition du next gen cup,qui consiste choisir les meilleursdveloppeurs dapplications enAlgrie. Les laurats qui ont eu droit une rcompense de million de dinarsont bnfici galement de contrats de

    partenariat avec Condor. Ils ont tchoisis parmi un nombre important deprojets qui ont t envoys la socitpar des candidats des quatre coins dupays. Le PDG de cette dernire,Abderrahmane Benhamadi, qui aprsid la crmonie, a insist sur lancessit de dvelopper un contenualgrien qui rponde aux gots dupublic local et surtout dans le respectdes traditions et de la culturealgrienne.LAlgrien est souvent frustr de ne pas trouver les applications quirpondent ses besoins , a-t-ilsoulign, en prcisant que la socitCondor est disponible aider lesjeunes qui ont des capacits et qui sontporteurs dun projet. Notons que cestle projet de deux jeunes, de Guelma etBoumerds, sur un contact direct entreles parents et les enseignants t raversune puce, qui a obtenu le premier p