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EditorialEditorial

Remerciements :Ce document a été réalisé en collaboration avec des lycées de l’académie : Gilles de Gennes (Digne) - Vauvenargues (Aix-en-Provence) Pasquet (Arles) - Jean Perrin, Diderot, Artaud à Marseille - Mendès-France (Vitrolles) - Fabre (Carpentras).Pour réaliser nos entretiens nous avons rencontré des professeurs, des élèves, des professionnels. Nous remercions les proviseurs et les chefs de travaux qui ont organisé nos visites et nous ont facilité les contacts avec des jeunes professionnels : MM Cerato, Devedjian, Digard, Lorimier, Lucchini, Prades et Schryve. Merci également aux équipes éducatives qui nous ont réservé le meilleur accueil ainsi qu’à tous les jeunes qui ont accepté de témoigner de leur expérience.

2 La voie technologique industrielle ONISEP-SAIO - 2006

Après la classe de seconde de détermination, la voie technologique industrielle offre des parcours de formation aux contenus variés et attractifs, et des poursuites d’études dans l’enseignement supérieur pouvant conduire aux plus hauts niveaux. De plus, au cours des dix prochaines années, les débouchés professionnels dans le secteur de l’industrie seront particulièrement importants, avec une élévation des niveaux de recrutement (notamment aux niveaux bac + 2 et au-delà).

Or depuis plusieurs années, les fi lières technologiques industrielles et de façon plus large les fi lières scientifi ques, connaissent une désaffection croissante de la part des élèves de collège et de lycée. Trop peu d’élèves choisissent les enseignements de détermination ISI et ISP en classe de seconde, ou la première technologique industrielle. Quant aux jeunes fi lles, elles se détournent massivement de ces fi lières, alors que rien ne s’oppose à leur réussite scolaire et professionnelle.

Ces formations de qualité qui offrent de réelles perspectives d’études et de carrières, méritent d’être connues des élèves et des familles. Au-delà des actions d’information, conduites avec les lycées d’enseignement technologique et les partenaires industriels, le rôle d’accompagnement et de conseil joué par les enseignants et les conseillers d’orientation-psychologues est primordial. «Réussir par la voie technologique industrielle» constitue un document de référence, destiné prioritaire-ment aux professeurs de troisième et de seconde. Il vise à aider chacun d’eux, à mieux informer et conseiller les élèves et les familles, dans le cadre de la préparation aux choix d’orientation.

Jean-Paul de GAUDEMAR recteur de l’académie d’Aix-Marseille chancelier des universités

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Ministère de l’Education nationale,de l’enseignement supérieur et de la recherche

Offi ce national d’information sur les enseignements et les professionsDélégation régionale de l’ONISEPAIX-MARSEILLERotonde du Bois de l’Aune - CS 1043913098 Aix-en-Provence cédex 2Tél. 04 42 95 29 25Mél : [email protected]

Directeur de la publication :Hervé de Monts de SavasseDirecteur délégué : Michel RichardRédacteurs en chef :Nicole BrassartAlexandre MunozCoordination : Odile CoulsonRédacteurs :Onisep Aix-MarseilleDanielle BartoliOdile CoulsonLynda MalleBarbara TabuteauSAIOSandrine CarrerClaude-Anne DecheletteMarie-Thérèse PerezDocumentation :Régine JobPAO et couverture :Marie-Blanche BonnetNumérisation :Jean NègreImprimerie :SPI Zone industrielle du Pré de l’Aube13240 Septèmes-les-VallonsN° ISSN : en cours

Regards sur l’industrie4 L’entreprise, une nouvelle organisation

5 Coup de jeune sur l’industrie

6 L’industrie en région

8 Idées reçues

Les années lycée9 Les bacs technologiques industriels

10 Seconde : des enseignements

de détermination

STI Sciences et technologies industrielles

12 Génie mécanique

14 Génie électronique

Génie électrotechnique

15 Génie civil

Génie énergétique

STL Sciences et technologies de laboratoire

16 Physique de laboratoire...

Chimie de laboratoire...

17 La voie techno, ce qui fait réussir 18 Les bacs STI et STL dans l’académie

Après le bac19 Vers les études supérieures

20 Des bacs STI-STL aux BTS industriels

21 Les BTS industriels dans l’académie

22 Le BTS, ce qu’ils en disent

23 Offres d’emploi

sommaire

La voie technologique industrielle ONISEP-SAIO - 2006 3

Réussir par la voie technologique industrielle

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La mondialisation des échanges a bouleversé la donne. Aujourd’hui priorité est donnée au marché. La compétitivité est devenue le maître-mot d’une industrie qui doit produire mieux, moins cher et dans les délais les plus brefs. La plupart des entreprises s’organisent autour des grandes fonctions suivantes : la recherche-développement, les méthodes, la fabrication, la qualité et la maintenance. Certaines deviennent prépondérantes pour optimiser les performances des entreprises.

L’entreprise, une nouvelle organisation

Pour rester compétitive, une entreprise peut jouer sur deux leviers : son organisation et l’automatisation de sa production.

Des fonctions prépondérantes

Etude, une fonction prioritaireLes jeunes techniciens (nes) et ingénieur(e)s qui se destinent à la fonction études-développement peuvent envisager l’avenir, l’esprit tranquille. Garante de l’innovation, cette fonction reste prio-ritaire aux yeux des entreprises.Elle représente même le principal débouché des jeunes diplômés à condition qu’ils aient effectué un stage de quelques mois dans la même bran-che d’activité. Ils mettent leur bagage scientifi -que et technique fraîchement acquis au service de l’innovation.

Maintenance : différents profi ls de techniciensDiffi cile de trouver un métier plus proche du ter-rain que la maintenance. Avec des techniciens aux profi ls variés : «spécialistes des méthodes», expérimentés dans la mécanique, l’hydraulique, l’électrotechnique, l’électronique ou les automa-tismes.Elle offre d’indéniables atouts : un grand de-gré d’autonomie, des responsabilités envers les hommes, les matériels et l’environnement. La maintenance peut servir de tremplin vers d’autres fonctions de l’entreprise, notamment la production, les méthodes et la qualité. Du côté de l’emploi, les prévisions sont favorables.

Qualité, un bon tremplin pour communicantsLa qualité est aussi une fonction accueillante pour les jeunes diplômés. Un des objectifs de la démarche qualité est de mettre de la rigueur à tous les échelons de l’entreprise : achat des ma-tières premières, conception de produits, métho-des de fabrication, livraison des produits fi nis...Avec une double compétence, ingénieur ou tech-nicien dans un domaine et qualiticien, les jeunes ont des chances d’être pérennisés dans l’entre-prise, d’autant plus s’ils possèdent un bon sens relationnel. Transversale, cette fonction donne aux jeunes diplômés l’occasion d’ouvrir toutes les portes de l’entreprise.

� Je travaille en qualité d’assistante technico-commerciale chez Siemens

Landis et Staefa, leader français de la concep-tion, fabrication et mise en oeuvre des solutions en génie climatique et en gestion technique du bâtiment. Mon rôle consiste à intégrer les technologies du futur au cadre de vie afi n de permettre le confort des occupants de manière performante. Mon métier est très diversifi é et sans monotonie : chaque solution doit être personnalisée. Et l’évolution des technologies est un défi continuel. � Laure, ancienne élève

du lycée P. Gilles de Gennes Digne-les-BainsBac STI Génie électrotechnique puis BTS Domotique

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portraitMichaël, ancien élève du lycée Jean Perrin - Marseille

Dès l’obtention de son BTS Productique-mécanique en juin 2002, Michaël a été embauché par une entreprise de fabrication méca-nique - SABATIER SA. Sa spécialisation correspondait exactement au profi l recherché : «A l’époque, mon employeur recherchait une personne capable de concevoir un système mécanique tout en an-ticipant le choix du mode de fabrication, d’où une réduction de coût du mécanisme».Aujourd’hui, il occupe la fonction de dessinateur industriel au sein du bureau d’études : «J’étudie des systèmes mécaniques (conception mécanique), résous d’éventuels problèmes de montage à l’atelier, ré-ponds aux attentes des sous-traitants ou des clients» explique-t-il. «Le point fort de mon diplôme, c’est qu’il donne la possibilité d’intervenir sur plusieurs étapes d’un processus industriel : du bureau d’études à l’atelier de fabrication en passant par le contrôle qualité ou le bureau des méthodes. Il m’arrive aussi de travailler en collaboration avec les commerciaux de l’entreprise afi n de leur procurer des supports techniques adaptés à la vente de nos produits».Ce qu’il apprécie le plus, ce sont ses excellentes conditions de travail : «l’atelier de montage est à proximité, ce qui me permet de suivre le montage de ce qui a été conçu dans le bureau d’études, et les outils de travail - par exemple les logiciels de dessin 3 D - sont à la pointe de la technologie».Un bémol toutefois : il trouve que son salaire est un peu en dessous de la moyenne régionale pour un poste équivalent : 1550 euros bruts au lieu de 1750 euros environ. Mais pour sa promotion, Mi-chaël est confi ant ; il sait qu’il lui faut de l’expérience, et un peu de patience : «Je devrais évoluer normalement vers un poste de proje-teur puis de chef de projet, afi n d’être chargé d’affaires complètes et donc de gagner en autonomie».«Je conseille cette fi lière à tout jeune attiré par le domaine techno-logique, conclut-il, car elle offre une grande diversité de débouchés professionnels dans plusieurs secteurs de l’industrie (automobile, aéronautique, pétrochimie...). Elle permet de s’ouvrir à toutes les fa-cettes du monde industriel».

Les entreprises recrutentLes entreprises ouvrent toutes grandes leurs portes aux jeu-nes qui ont suivi une voie technologique industrielle. C’est un paradoxe, l’industrie va mal, mais elle recrute.

En réalité l’industrie française n’offre pas partout le même visage : à côté de secteurs historiques en perte de vitesse, d’autres, à la pointe de l’innovation, réussissent et entraî-nent dans leur sillage des myriades de PME sous-traitantes.L’aéronautique et l’agroalimentaire, par exemple, font mieux que résister à la crise. Alors que le textile s’effondre, la plasturgie a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20 % de 2002 à 2004 ! La mécanique aussi, qui regroupe 17 % des effectifs de l’industrie française, va mieux qu’elle n’en a l’air : son chiffre d’affaires a progressé de 3,8 % en 2004, les exportations du secteur, de 6,9 %. (1)

Ainsi à l’heure où les médias ne parlent que de délocali-sations, d’incertitude des marchés, des entreprises indus-trielles continuent à embaucher : une tendance qui devrait se confi rmer dans les années à venir, la génération du baby boom arrivant à la retraite dans les 10 ans.

Des salaires attractifsDans l’industrie, les salaires sont globalement plus attrac-tifs que dans le commerce ou l’administration ; ils peuvent être majorés par des primes que l’on a rarement dans un bureau, particulièrement dans les entreprises de process où le travail s’effectue en continu (rythmes en 3x8, 2x8). Mais les situations sont variables selon les branches et les secteurs d’activité. La marge de progression est forte car les entreprises industrielles offrent de réelles opportunités de carrière aux jeunes qui le souhaitent.

(1) L’Usine nouvelle, décembre 2005.

L’industrie au féminin Les valeurs de l’entreprise ont changé :

HIERRigiditéRationalitéAutorité, hiérarchieStabilité

AUJOURD’HUIAdaptabilité, fl exibilitéSensibilité, intuitionTravail d’équipePrise de risque

Les mutations récentes de l’industrie conduisent à des modes de fonctionnement différents, plus souples et plus ouverts. Les métiers industriels font aujourd’hui appel à la créativité, à l’imagination et à la précision, qui sont des valeurs aussi bien féminines que masculines. Les fi lles ne disposent-elles pas de tous les atouts pour réussir dans le monde industriel ?

Coup de jeune sur l’industrie

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L’industrie souffre d’un manque d’attractivité, lié en partie à la méconnaissance de certains secteurs, comme la métallurgie ou la mécanique. Choisir l’industrie, ce n’est plus revêtir un bleu de travail. Les technologies de l’information ont changé le visage des métiers techniques. Les conditions de travail aussi sont en constante évolution. De nouvelles compétences sont attendues.

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L’industrie en région ...

Bien que la région PACA soit à prédominance tertiaire, le secteur industriel lui apporte une richesse tant en termes de revenu que d’emploi. Il représente 11 % du total des actifs, contre 18 % pour la France. L’industrie est un pilier du développement économique de la région. En 2005, 8 600 emplois ont été créés dans l’industrie des composants électriques et électroniques, les activités de plaisance et l’industrie alimentaire. (source : trimestriel d’information de la région PACA n° 9 - mai 2005).

PEI : 15 000 entreprises 50 % de l’emploi régionalGEI : 38 entreprises 25 % de l’emploi régional

Pôles forts de la région : . Fos/Etang de Berre (pétrochimie). Rousset-Arbois (microélectronique). Belle-de-Mai et Euroméditerranée à Marseille (multimédia et télécom- munications). Port Autonome de Marseille. Marignane (aéronautique). Sophia-Antipolis (haute technologie)

Des industries en mutation : bassin minier de Provence, répa-ration navale à La Seyne et La Ciotat.

Des créations : un centre de formation à la microélectronique Georges Charpak à Gardanne et un pôle de réparation de haute plaisance à La Ciotat.(source : www.cr-paca.fr)

Le tissu industriel local est composé d’une constellation de PEI (petites entreprises industrielles), moins sensibles que les grandes entreprises à la conjoncture éco-nomique, et de 38 GEI (grandes entreprises de plus de 500 salariés), qui occupent el-les aussi une place essentielle en matière d’emploi dans la région.

(source : Mission de développement économique régional PACA 2004)

Le poids de l’Ouest - Localisation des établissements de plus de 200 salariés.

Source : Sud Insee l’essentiel n° 53 - novembre 2002

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AERONAUTIQUE, SPATIAL, DEFENSEhélicoptères, satellites, simulations essais, drones

. 1er pôle mondial de fabrication d’hélicoptères

. 1er pôle français de réparation navale

. 1er fabricant français de moteurs marins

Plus de 180 PME spécialisées 30 000 emplois civils, 45 000 emplois militaires

AGROALIMENTAIRE . leader français de la production agro-alimentaire : fruits et légumes, boissons...

6 500 PEI et PMI-PME28 000 emplois

PETROCHIMIE-CHIMIEraffi nage, pétrochimie, chimie de base, parachimie, chimie fi ne, plastiques, plasturgie...

. un des plus importants complexes pétrochi-miques européens : 30 % du raffi nage français, 40 % de la production française d’éthylène et de chlore

140 établissements, 18 000 emplois (5 % de la pétrochimie européenne)

SIDERURGIE METALLURGIE MECANIQUErobotique, mécatronique, machines spé-ciales...

. 1er pôle français de production d’acier

. un des principaux pôles de fabrication de ma-chines spéciales, de soupapes de sûreté nu-cléaires, de serres, de génie océanique

Plus de 1 500 entreprises (20,8 % des PMI), 17 000 salariés.

Un grand nombre d’entreprises sous-traitantes pour d’autres secteurs de l’industrie.

TELECOMMUNICATIONSMICROELECTRONIQUEsemi-conducteurs et cartes à puces, sys-tèmes embarqués, communications sans fi l, satellitaires, systèmes d’information sécurisés

. 1er pôle français de fabrication microélectro-nique. leader mondial de la carte à puce. un des principaux pôles français d’instrumen-tation médicale

Plus de 100 établissements, 10 000 emplois(35 % de la fabrication de semi-conducteurs en France)

OPTIQUE-PHOTONIQUE . leader français en optique photonique et astronomie

100 PME (entreprises très innovantes), 2 500 emplois

Source : Mission de développement économique régional - PACA - 2004

La 3ème région économique de France conforte sa vocation de territoire de technologie et d’innovation dans un nombre croissant de domaines d’activité à fort portentiel. L’industrie lourde (chimie, sidérurgie, raffi nage...) et l’aéronautique, activités à forte valeur ajoutée ont un rôle prépondérant. Sans oublier l’agroalimentaire, second employeur de l’industrie en PACA. Les entreprises de services à l’industrie (logistique, maintenance...) se développent.

perspectives 2006En dépit d’un recul de l’activité industrielle en PACA enregistré au cours du 3ème trimestre 2005, les car-nets de commande se regarnissent, avec des stocks orientés à la baisse, en raison d’une relance de la de-mande française et surtout étrangère. Ces éléments conduisent les industriels à considérer d’une manière plus positive les perspectives de fi n d’année.(INSEE Sud Insee Conjoncture n° 7 - janvier 2006).

La mécanique/métallurgie, secteur stratégique pour l’économie régionale constitue un socle de premier rang pour le développement de l’aéronautique et du spatial, de la microélectronique, de la sidérurgie, de la pétrochimie, de la maintenance industrielle, des activités maritimes et navales, des industries agroalimentaires, vecteurs essentiels de la dynamique industrielle et de la création d’emplois en PACA.(Source : contrat de fi lière mécanique Etat, Région, branches professionnelles)2003.

... des secteurs de pointe

zoom sur des pôles leaders

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Dans le Bâtiment et les Travaux PublicsEn 2005, la croissance du BTP se poursuit, marquée par une progression de ses effectifs (+ 3,6 % de l’emploi sala-rié) et de son chiffre d’affaires (+ 3 % dans le Bâtiment et près de 7 % dans les Travaux Publics).(source : cellule économique régionale du Bâtiment et des Travaux Publics de PACA)

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Idées reçues

Pas de débouchés dans la région après un BTS industriel...Bien au contraire, le contexte régional favorise l’emploi, les BTS industriels sont particulièrement recherchés.Lire pages 6, 7, 22 et 23

L’enseignement ISP en seconde est destiné aux élèves faibles...En seconde, les matières générales sont les mêmes pour tous. L’Informatique et Systèmes de Production n’est qu’un enseignement de découverte, adapté à des jeunes intéressés par une approche moins théorique des sciences. Lire page 10

La voie technologique, c’est pour les manuels. Avec un bac STI ou STL, on ne peut pas devenir ingénieur...On apprend par des manipulations et des expériences, mais l’objectif de la voie technologique c’est bien la poursuite d’études : la compréhension et la conception des systèmes sont au centre d’une démarche que les élèves approfondiront dans le supérieur. Pour certains d’entre eux, ce sera même la meilleure voie pour devenir ingénieur. Lire pages 9, 12 à 15, 19

Le bac STL prépare à travailler en laboratoire...Certes, mais ce n’est pas le seul débouché. De nombreux secteurs - par exemple la chimie et l’environnement - permettent d’exercer des métiers de terrain.Lire pages 16 et 22

L’industrie, c’est pas pour les fi lles...Les stéréotypes masculins/féminins pénalisent les fi lles... et l’industrie. Celle-ci a pourtant besoin de compétences nouvelles : intelligence expérimentale, intuition et esprit d’innovation... De plus, grâce à l’automatisation, les conditions de travail ont énormément changé.Lire pages 4, 5 et 12

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Métiers industriels = travail répétitif et bas salaires...Les activités sont de plus en plus polyvalentes, les techniciens participent souvent aux différentes étapes de fabrication. La recherche de solutions innovantes nécessite un esprit créatif.Pour ce qui est des rémunérations, l’industrie offre des salaires plus élevés que le tertiaire, et des perspectives de promotion rapide. Lire pages 4, 5 et 23

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Les bacs technologiques industriels

Leurs atoutsLes enseignements technologiques représentent 2/3 de la formation et font la part belle aux applications concrètes. Le tiers de l’emploi du temps est consacré aux disciplines générales. Maths, français, philosophie, histoire-géo, langues : autant de matières qui permettent d’acquérir une bonne culture générale et qui servent dans les autres disciplines. Le français pour rédiger des rapports et des comptes-rendus clairs, l’anglais pour comprendre certaines documentations techniques...

Bac STI Sciences et technologies industriellesPour tous ceux qui ont le goût des mathématiques et de la physique, qui souhaitent comprendre le fonctionnement des systèmes, des machines et concevoir de nouveaux produits.

Le bac STI comprend 7 spécialités industrielles dont 5 sont présentes dans l’académie :Génie mécaniqueGénie électroniqueGénie électrotechniqueGénie civilGénie énergétique

3 disciplines dominantes dans les enseignements techno-logiques :

❍ étude des constructions : apprendre les méthodes et les techniques liées à la mécanique pour fabriquer un produit industriel en rapport avec la spécialité étudiée.

❍ étude des systèmes techniques industriels : découvrir l’importance de l’automatique, de l’informatique industrielle et de la productique dans le fonctionnement des machines et des robots.

❍ sciences physiques et physique appliquée : étudier des lois physiques et leur application pour effectuer des calculs et des mesures.

Bac STL Sciences et technologies de laboratoireCe bac, basé surtout sur l’expérimentation, s’adresse à des scientifi ques qui aiment les manipulations et les expé-riences en laboratoire. Les sciences sont abordées autre-ment : on acquiert des connaissances par l’observation et l’interprétation des faits expérimentaux. Deux des trois spécialités concernent plus particulièrement les procédés industriels :

Physique de laboratoire et de procédés industriels (PLPI). La formation est axée sur les instruments de mesure, d’ana-lyse et d’observation et les procédés industriels.

Chimie de laboratoire et de procédés industriels (CLPI). Il s’agit d’acquérir les méthodes physico-chimiques utilisées dans l’industrie pour transformer et analyser la matière. Points forts : chimie générale et organique ; technologie et génie chimique ; physique.

Les métiers changent, les diplômes et les programmes aussi évoluent. L’école et

l’entreprise ne sont pas des mondes imperméables : les professionnels participent

à l’élaboration des diplômes et aux jurys d’examen. Les équipements des lycées sont

sans cesse modernisés avec des matériels haut de gamme, par exemple les nouvelles

machines à commande numérique dernier cri. Des mutations coûteuses et complexes

parfois, mais impératives pour former des jeunes prêts à investir de nouvelles compé-

tences dans l’industrie.

Les bacs STI spécialité arts appliqués et STL spécialité biochimie-génie biologique ne sont pas traités dans ce document.

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Seconde : des enseignements de détermination

Initiation aux Sciences de l’Ingénieur ISI (en vue du bac STI ou bac S profi l «sciences de l’ingénieur»)

Les élèves étudient, manipulent, observent, dessinent, des systèmes automatisés (ex. portail automatique, feux tricolores), et apprennent à les faire fonctionner. Ils cherchent à comprendre «comment ça marche». Les travaux pratiques occupent les 2/3 du temps. Par exemple, ils étudient la composition et les mouvements d’une barrière de parking : ils décomposent les différentes étapes de son fonctionnement et les traduisent en langage graphique, ce qui permet ensuite de programmer les machines. A la fi n de l’année, les élèves savent lire et décoder un document technique (dessin, schéma, programme), analyser un système et proposer des solutions.

Au programme ● La partie opérative : les mécanismes (mobilité, liaisons...), les constituants des chaînes fonctionnelles (actionneurs, capteurs...), la représentation graphique des éléments.● La partie commande : les propositions logiques (ex : relation cause-effet), l’organisation des opérations (durée, séquence, répétition, tâche...), le langage GRAFCET, l’automate programmable.● Le dialogue entre l'opérateur et la partie commande : la fonction d’exploitation (consignes, paramètres, signalisations, visualisations...) et les constituants de dialogues (boutons, voyants, pupitres, claviers, écrans...).● La mise en oeuvre des systèmes automatisés : les raccordements des constituants (circuits électriques et pneumatiques, câbles, connecteurs...), l’implantation d’un GRAFCET, la conduite d’un système.

En ISI, on procède par découverte. Les élèves

sont en TP, ils répondent à un questionnaire et sont guidés pour découvrir les lois de l’automatisme. Une série de TP dure environ 1 mois et chaque groupe alterne entre l’étude des systèmes automatisés et le dessin industriel. A l’issue de ce cycle, une synthèse est faite. En fi n d’année, les élèves font un mini-projet qui sert à valider les acquis de l’année. M. Barat professeur lycée Jean Perrin - Marseille

�Informatique et systèmes de production ISP (enseignement complémentaire d’ISI - en vue du bac STI)

ISP, c’est la découverte du fonctionnement d’un système de production assisté par ordinateur et des différentes étapes de réalisation d’un produit. Ce produit est un ensemble pluritechnologique qui comporte des pièces mécaniques, des composants électriques et électroniques. Environ 80% du temps de formation est consacré à la fabrication.

Un objectif : produire. Les élèves réalisent eux-mêmes un produit en respectant un cahier des charges (coût, délai, qualité, sécurité, logistique) et en utilisant les moyens techniques et informatiques nécessaires. Ils savent intervenir en cas de dysfonctionnement simple. Ils peuvent identifi er les fl ux physiques, énergétiques et informationnels qui circulent dans le système de production. Ils utilisent les langages de la communication technique. Les élèves sont acteurs au milieu de l’îlot de production. Ils découvrent progressivement les méthodes qui permettent de mener à bien une production avec des moyens proches de ceux utilisés dans l’industrie.

Au programme ● Organisation et pilotage d’un dispositif de production intégré.● Préparation de la réalisation : caractéristiques attendues du produit, indentifi cation du processus et des procédés mis en oeuvre.● Confi guration d'un équipement, production d’un bien, d’un ouvrage, d’un service.

● Contrôle de la conformité.

Cette option, c’est nouveau ; moi, je dirais que cela change la vision de l’école, je trouve qu’on apprend

beaucoup plus facilement en étant actif, on se sent plus impliqué. En fait, on apprend facilement la théorie parce qu’à chaque leçon, il y a une application.Je suis en classe européenne : on a 5 heures d’anglais par semaine et on étudie l’anglais technique. Cette année, on va partir en Angleterre et on visitera des entreprises. Je sais que l’anglais me servira pour plus tard.

Aurore en 2nde ISP EURO-Anglais au lycée Fabre - Carpentras.

Notre environnement est à 80 % technologique,

il faut une compréhension minimale du monde. Tous les élèves devraient en seconde passer par au moins ISI. La technologie, c’est de la culture.

M. Prades, chef de travaux - lycée Mendès-France Vitrolles

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Au lycée Diderot, on propose l’option ISP avec une spécialité «Génie civil et génie

énergétique», unique dans l’académie. Objectif : réaliser à l’aide de logiciels, des plans exécutables sur un chantier, des études de prix en vue de l’établissement d’un devis, mais aussi étudier les transferts thermiques d’un bâtiment. M. Lucchini, chef de travaux lycée Diderot - Marseille

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Enseignements de détermination : enseignements de dé-couverte avant tout, ils ne sont pas déterminants pour l’orientation. Il s’agit de tester ses goûts et ses aptitudes. Aucun de ces enseignements ne peut être exigé pour ac-céder à une série de 1ère.

Sections européennes

Objectif : acquérir une meilleure maîtrise linguistique avec des cours dispensés en langue étrangère et avoir des contacts professionnels et culturels avec un pays étranger.2nde ISI - Anglais - lycée Fabre Carpentras2nde MPI - Anglais - lycée Victor Hugo Carpentras2nde ISI-ISP et STI Génie électrotechnique - Espagnol - lycée Pasquet Arles2nde ISI-ISP et STI Génie électrotechnique - Anglais - lycée Jean Perrin MarseilleSTI Génie mécanique - Allemand - lycée Vauvenargues Aix-en-ProvenceSTI Génie électronique - Italien - lycée du Rempart Marseille(source : DOS Rectorat - carte des sections européennes - situation au 01.09.2005)

Mesures physiques et informatique MPI (en vue des bacs STL, STI ou du bac S)

Enseignement de sciences expérimentales, les notions théoriques sont abordées lors des manipulations. Les élèves apprennent à réaliser des mesures physiques qu’ils traitent et analysent par ordinateur. Ces mesures portent sur des disciplines variées : physique, chimie, SVT, technologie... Ils pourront par exemple réaliser un montage électrique ou électronique. Des mesures sur ce circuit seront réalisées à l’aide de capteurs et entrées automatiquement dans l’ordinateur. Elles seront ensuite analysées à l’aide d’un tableur informatique et des courbes pourront être réalisées.Exemple d’étude : étude du fonctionnement d’un bain de dégraissage qui sert dans l’industrie à éliminer la graisse qui protège les pièces métalliques de la rouille. Vérifi cation du temps que met un volume d’eau à atteindre une température donnée et ainsi, compréhension de l’utilité et de la fonctionnalité d’un capteur.

Au programme ● Mesures : incertitude de lecture et conditions d’utilisation d’un appareil de mesure, utilisation d’un thermomètre analogique, d’un contrôleur...● Physique analogique : échelle de température, loi d’Ohm, loi des intensités, loi des tensions...● Physique numérique : systèmes de numération, convertisseurs analogique/numérique, numérique/analogique, visualisation de la conversion, résolution...● Informatique : les outils informatiques pour prendre conscience des problèmes liés au traitement des données : utilisation d’un tableur/grapheur, système d’exploitation...● Culture scientifi que et technique : histoire de la numération, de l’informatique, architecture d’un ordinateur, recherche documentaire sur Internet, sur CD, sur catalogue de caractéristiques techniques de capteurs...

Physique chimie de laboratoire PCL (en vue du bac STL)

Il s’agit de construire, observer et interpréter des expériences en physique et chimie. Les travaux pratiques réalisés en laboratoire permettent d’approfondir le programme commun de physique-chimie. Les manipulations couvrent des domaines variés : optique, mécanique (les forces), thermique, électricité, gaz, oxydoréduction et chimie minérale. Les élèves utilisent un grand nombre d’appareils et instruments de base, tels que les bancs d’optique, les dynamomètres, les pH-mètres… Ils se servent de l’informatique pour effectuer des mesures et des calculs.

Au programme ● Mécanique (les forces) : actions mécaniques, modélisation des forces, poids, mesure des forces...● Thermique : détermination de la température, mesure d’une quantité de chaleur, dilatation...● Optique : lentilles minces et sphériques, vergences d’une lentille, aberrations géométriques et chromatiques...● Electricité : réalisation d’une alimentation stabilisée.● Les gaz : notion de gaz parfait, compression et dilatation des gaz...● Oxydoréduction : notion de couple oxydant-réducteur, études de piles électrochimiques simples...● Chimie minérale : reconnaître les ions, acides et bases..

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Ce bac forme aux lois de la mécanique, de l’automatique, de l’informatique industrielle, de la physique appliquée. L’ensemble des connaissances et des techniques permet de comprendre la construction et le fonctionnement des machines. Les élèves apprennent à gérer une production, quelle qu’elle soit : c’est la productique.

On n’apprend pas à fabriquer, on apprend à concevoirEn Génie mécanique, il y a deux volets : la conception du produit et celle du processus de fabrication. On n’ apprend pas à fabriquer, on apprend à

concevoir. L’idée est de donner aux élèves une culture des solutions techniques. Les élèves travaillent sur un projet, par exemple des minis motos : ils démon-tent, analysent les pièces, imaginent les solutions, les dessinent, les redimen-sionnent, les modélisent en 3D, les rendent esthétiques.Dans la partie atelier, ils vont devoir imaginer tout le processus de fabrication, c’est-à-dire défi nir les étapes, les moyens, les machines et tout cela se fait avec l’assistance des ordinateurs. L’objectif est de réaliser un produit viable, en tenant compte des coûts.

M. Benielli, professeur de productiquePierre Mendès-France, Vitrolles

STI Génie mécaniquele plaisir de faire naître un projet

�option Productique mécaniqueoubliez la clé à molette ! La productique, c’est d’abord conce-voir le dessin en 3 D de l’objet à fabri-quer avec toutes les contraintes que cela implique : le matériel à utiliser, la résistance des matériaux, l’utilisation des postes de travail, les coûts, la planifi cation. C’est ensuite apprendre à travailler sur machine à commande numérique pour établir les program-mes informatiques. Il est temps alors de passer à la fabrication en atelier. Enfi n, cap sur la démarche qualité grâce à des appareils de mesure qui étudient les erreurs au micron près.

il faut réfl échir, trouver des solutions

Ce qui me plait vraiment c’est le fait d’apprendre comment ça marche, comment c’est fait, com-

ment ça évolue. C’est tout simplement intéressant : il faut réfl échir, trouver des solutions, être créatif, avoir de l’imagi-nation et travailler également sur l’esthétique du produit.Je suis vraiment épanouie ici, il y a beaucoup de fi lles qui réussissent dans cette branche.

Sandrine 1ère STI Génie mécaniquelycée de Carpentras

Le Schell éco-marathon : une course à l’économie d’énergie !

Parcourir 355 km avec un litre d’essence : c’est la prouesse réalisée par les élèves de 1ère et de

Terminale STI Productique mécanique du Lycée Pas-quet d’Arles, qui ont conçu et réalisé ensemble ce véhicule.

Jacques Digard, chef de travaux Cette voiture est le fi l rouge des STI Génie mécanique. Ils voient la concrétisation de leur travail tout au long de l’année sur les pièces qu’ils ont usinées. Pour nous, faire le lien entre le bureau d’études et la productique, c’est la base de notre enseignement de la technologie.

Jessica, terminale STI, pilote du véhicule depuis 2 ansOn part des dessins qu’on a faits jusqu’à la voiture toute neuve et après on la teste. Toute la classe travaille sur ce projet. C’est vraiment valorisant. J’étais pilote l’année dernière. C’est une bonne expérience : apprendre en s’amusant !

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�option Microtechniquesdes travaux de petit volume et de grande précisionLes microtechniques mettent en oeuvre l’usinage et le montage de pièces métalliques de très petites di-mensions (jouets, horlogerie, optique, instrumentation médicale, aéronautique, télécommunications...). 80% des techniques employées sont communes avec la productique mécanique. 20 % sont spécifi ques des contraintes de la miniaturisation, c’est-à-dire des so-lutions pluritechniques exploitant en même temps la mécanique, l’électronique, l’électrotechnique, l’opti-que.

Ce n’est pas une formation qui est faite pour des élèves statiques, dans le sens où l’on a besoin d’avoir des élèves

curieux et désireux de comprendre comment marche quelque chose. Les thèmes abordés dans l’étude d’une automobile sont très vas-tes : mécanique auto (fonctionnement d’un moteur, d’un boîtier électronique...), hydraulique (notion de freinage, climatisation, lubrifi cation...), pneumatique (assistances diverses), électronique, électricité. Le point fort de la section c’est la pluridisciplinarité. M. Willm, professeur de mécanique lycée Jean Perrin STI génie méca option systèmes motorisés

�option Structures métalliquesentrer dans le monde de la construction et tout connaître de ses exigences : stabilité, solidité des structures métalliques pour les ponts, les citer-nes, les armatures, les bateaux. Les élèves étudient la fabrication de produits dans les deux domaines du travail des métaux : - les métaux en feuilles : chaudronnerie (colonnes, citernes, cuves), la tuyauterie industrielle (tuyaux, gai-nes) et tôlerie (tôles d’habillage d’ascenseurs, carros-series automobiles).- les profi lés : pour construire les charpentes métalli-ques, châssis de portes et fenêtres, garde-corps...

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�option Matériaux souplesun programme sur mesure pour découvrir les techniques de fabrica-tion de produits textiles : des vêtements, sacs et chaussures aux sièges de voitu-res. Cette option concerne les matières premières, la faisabilité, la conformité des constructions. L’enseignement en contrô-le qualité porte sur les méthodes (coupe, montage, assemblage) et les outils de fa-brication les mieux appropriés.

�option Systèmes motorisésen route pour l’assemblage, la mainte-nance et les essais de véhicules !avec cette option, l’élève se «spécialise» sur les moteurs : automobiles, engins de chantier, engins agricoles…

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Les élèves travaillent sur des systèmes qui sont à l’image de la réalité, que ce

soit un ascenseur, une station de pompage, un système d’éclairage, de la régulation de chauffage...

J.L. Patin, professeur génie électrotechnique lycée H. Fabre - Carpentras

Système de navigation, appareil médical, décodeur TV, distributeur de monnaie... Quel que soit le produit, le principe de tout dispositif élec-tronique reste le même : transformer des signaux «d’entrée» (prove-nant d’une antenne TV, par exemple) en signaux «de sortie» (son et images). La construction d’un produit électronique ressemble à un jeu de «Lego». Il s’agit de concevoir et réaliser des composants, puis de les assembler sur des supports (les cartes), pour qu’ils puissent exécuter les fonctions nécessaires à la bonne marche d’une chaîne hi-fi , d’un lecteur DVD ou d’un système de sécurité.

STI Génie électrotechniquel’électrotechnique ... sous haute tension

STI Génie électroniqueélectronique : un jeu de Lego

L’électrotechnique englobe la production (centrales nucléaires, électriques...), le traitement (postes

électriques de transformation...), le transport (lignes de très haute tension, lignes aériennes...)et l’utilisation de l’énergie électrique, comme par exemple moteurs électriques, systèmes de chauf-fage, électrifi cation des trains, métros, tramways.

Chez les électrotechniciens, les parties puissance (moteurs, variateurs de vitesse), mécanique et distribution du courant sont particulièrement

développées. En revanche quand on fait des cartes électroniques avec un micro-contrôleur, on intervient dans la programmation. Le travail devrait s’orienter à l’avenir vers les réseaux informatiques et la transmission du signal/communication. MM. Raynaud et Dereumaux

professeurs d’électronique lycée Gilles de Gennes - Digne�

Platines de câblage dans les tableaux d’abonnés : «on apprend à les câbler et à comprendre leur fonctionnement». lycée H. Fabre - Carpentras

Génie électroniqueUtilisation de courants faibles (cir-cuits, composants)Travail à basse tensionTraitement de signauxCommande de systèmes (programma-teur, gestion centralisée de données)

Génie électrotechniqueUtilisation de courants fortsTensions industrielles élevéesCommande de moteurs (ascenseurs, véhicules électriques, ventilateurs, pompes, robots indus-triels...)Production, distribution de l’énergie

En électronique, un thème fédère la mécanique, l’électronique et la phy-

sique appliquée : cette année le projet académique est un petit chariot fi loguidé. Ce

«robot-facteur» destiné à l’hôpital d’Aix, permet à l’équipe médicale de transférer des containers contenant des dossiers médicaux ou des échan-tillons d’analyse entre les différents services et de manière automatisée.

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STI Génie civilla fi erté de construire un pont, une route ou un immeuble

Le génie civil inclut aussi bien la construction et la maintenance de bâtiments à usage de logements, que celle des bâtiments tertiaires, industriels, la construction des ouvrages d’art, des axes de communication... Un bac pour apprendre à préparer, suivre et gérer un chantier. Connaître les propriétés de différents matériaux utilisés dans le bâtiment : c’est le b.a.-ba du programme. Il comprend : mécanique, construction, organisation et suivi de chantier, expérimentation en laboratoire, mesures topographiques, informatique appliquée et mise en oeuvre.

STI Génie énergétiquele spécialiste du confort

Le génie énergétique est rattaché au «second oeuvre» du bâtiment. Axé sur la production, la distribution et l’utilisation de l’énergie, il regroupe plusieurs spécialités du confort de la maison. Il permet de comprendre tous les systèmes de chauffage, de refroidissement, de climatisa-tion des bâtiments industriels, des logements individuels ou collectifs.

Objectif de la formation : acquérir les premières notions indis-pensables dans le domaine du Génie civil pour préparer l’entrée dans un de nos trois BTS du Bâtiment Travaux Publics. Les élèves travaillent sur des projets réels dont on aborde à la fois la conception et la réalisation.Au programme : organisation de chantier, mécanique des struc-tures, topographie, laboratoire des matériaux. Autant d’acquis indispensables pour étudier, à l’issue du bac, les projets dans le BTP : réalisation de bâtiments, de ponts, de routes... Laurent Lucchini, chef de travaux

lycée Diderot - Marseille�

Ce qui me plaît, c’est le calcul du chaud et du froid, l’analyse des plans de tuyauterie, apprendre les sym-

boles et travailler sur des installations de chauffage. On retrouve ce qu’on fait dans la vie de tous les jours. Lantric lycée Diderot - Marseille

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Objectif : étudier, monter, tester des appareils de mesure et des instruments mis en oeuvre dans les procédés industriels et les laboratoires. Au programme : électricité, mécanique, thermodynamique, et aussi de la chimie (chimie générale et des matériaux). Deux options : . Physico-chimie et optique : porte sur la vision, les instruments d’optique et la structure de la matière.. Contrôle et régulation : commande et réglage d’appareils, mesures de précision, température, débit.

En physique appliquée (électricité), on greffe des appareils de mesure sur des systèmes puis on y ajoute la régulation (appareil qui va permettre d’amener à ce qu’on veut, par

exemple capteurs de température, débits d’eau...). La plupart des bacheliers de l’option «contrôle et régulation» poursuivent vers le BTS CIRA (contrôle industriel et régulation automatique) qui leur donne une qualifi cation extrêmement recherchée. M. Montanelli, professeur lycée P. Mendès-France - Vitrolles�

STL chimie de laboratoire et de procédés industrielsCette spécialité permet d’apprendre à créer de nouveaux produits en manipulant les molécules, à régler et à utiliser les appareils. Trois enseignements spécifi ques : la chimie, le génie des procédés, la physique.

Nos élèves aiment manipuler, ils adorent le laboratoire et acquièrent très vite les automatismes nécessaires. Ils

apprennent à raisonner mais il y a aussi toute une partie théorique à apprendre par cœur (catalogue de réactions chimiques). Ils analysent et interprètent un protocole, ils utilisent toutes les méthodes qu’on leur apprend pour effectuer la synthèse d’un produit organique (cristallisation, distillation, évaporation...). Ils partent d’un produit pour arriver à un autre produit. En physique, le cours est basé sur l’électricité pour pouvoir intervenir sur les machines utilisées.M. Cal professeur lycée Jean Perrin - Marseille

Il y a une matière où il faut quand même apprendre par coeur, c’est la chimie

organique. Pour venir dans cette section, il faut être motivé par les sciences, la chimie en particulier. On n’est pas obligé d’aimer les maths. Gregory, ancien élève du bac STL chimie au lycée J. Perrin - Marseille�

Le génie des procédésLe génie des procédés représente l’application à grande échelle des techniques utilisées en laboratoire, autrement dit, les techniques mises en oeuvre pour réaliser industriellement les réactions chimiques. Cet enseignement, appelé «technologie et génie chimique» s’intéresse à la maîtrise des appareillages et des méthodes pour une fabrication industrielle : les échangeurs thermiques, les réacteurs, les pompes... Par exemple, on demande aux élèves de fabriquer 4 kg de méthanol et on les évalue sur la maîtrise du procédé, c’est-à-dire sur leur capacité à conduire des installations importantes et à gérer les impondérables avec des produits qui peuvent être dangereux.

STL physique de laboratoire et de procédés industriels

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travail en équipe et entraide

�On travaille vraiment en équipe : on est tous solidaires entre nous, s’il y a un truc qui ne va pas on peut très bien demander à côté.� Sabrina

�On travaille tous ensemble, on s’entraide. Pour les TP,on travaille à deux la plupart du temps. On a plus de facilités à arriver au bout. � Malika

• une approche concrète des sciences• des enseignements en prise avec le réel• des applications dans le monde de l’industrie de pointe et de la vie quotidienne.

La voie techno, ce qui fait réussir...

une pédagogie du concret�Les élèves travaillent en équipe, de façon autono-me et apprennent par expérimentation, à travers une démarche concrète et inductive qui les motive énormément. C’est ce qui différencie les bacs S (sciences de l’ingénieur) des bacs STI.� M. Prades, chef de travaux �En physique par exemple, quand on n’a pas spé-cialement compris le cours et qu’on arrive en TP, c’est plus facile parce qu’on voit les choses.� Arnaud

un projet à réaliser�Les élèves sont demandeurs pour travailler plus en projet. Ce qui les intéresse, c’est qu’ils évaluent eux-mêmes leur travail, ils voient s’ils sont arrivés à réaliser ce qu’on leur demandait. Ils apprécient de voir comment fonctionnent les systèmes et que ça marche.�M. Cubaynes, professeur

des professeurs très présents, des élèves plus autonomes�Ce qui est bien ici, c’est que l’on com-prend ce que l’on fait, et on est actif. Les rapports profs/élèves sont beaucoup plus conviviaux, on est plus proches, plus encadrés. En atelier, on est très autonomes. On a du plaisir à venir au lycée.� Stéphane

«Une méthodologie de travail, une formation de l’esprit, une façon de raisonner vont permettre aux élèves de s’adapter dans de nombreuses situations». M. Raynaud, professeur

la confi ance en soi

�Un élève moyen + en troisième ou en seconde peut être brillant dans le supérieur, après être passé par STI. L’enseignement technique lui permet de se réaliser.� M. Gauthier, professeur

�Les élèves ne pensent pas qu’ils vont se servir de leurs têtes avant de venir en STI, ils sont souvent orientés par la négative. On constate qu’à partir du moment où ils commencent à réussir sur le plan technique, ils reprennent confi ance en eux.�

M. Robert, professeur

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Les bacs STI et STL(non compris STI Arts appliqués et STL biologie)

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Vers les études supérieures

Le brevet de technicien supérieurLa plupart des élèves issus de STI ou STL s’orientent vers

un brevet de technicien supérieur. A juste raison car cette voie est faite pour eux. Prioritaires dans les sections de techniciens supérieurs, les bacheliers STI ou STL y trouvent ce qu’ils recherchent majoritairement : un diplôme accessible en deux ans après le bac, qui leur permet de s’insérer rapidement sur le marché du travail - même si beaucoup poursuivent aujourd’hui en licence professionnelle. Car à l’inverse du bac technologique, le BTS a une vocation professionnelle affi rmée. Les diplômés sont d’autant mieux préparés au marché du travail que leur formation s’enrichit de stages en milieu professionnel - 6 à 8 semaines - et de nombreux contacts avec le monde de l’entreprise. Plus de 30 spécialités sont représentées dans l’académie d’Aix-Marseille, et dans chaque domaine l’élève a le choix entre plusieurs spécialisations pointues. Voir schéma page 20.

Le diplôme universitaire detechnologieOn le compare souvent au BTS mais entre ces diplômes, il y a plus de différences que de ressemblances !Le Diplôme universitaire de technologie vise la polyvalence et couvre une famille d’emplois. Les IUT accueillent un nombre important de bacheliers S mieux préparés à l’approche théorique des disciplines scientifi ques, c’est pourquoi une mise à niveau est organisée en maths et en physique pour les bacheliers STI et STL. Ceux-ci réussissent très bien à condition d’être solides en enseignement général. 15 % d’entre eux environ s’orientent vers cette fi lière.La majorité des titulaires d’un DUT poursuivent ensuite des études vers des écoles d’ingénieurs ou des fi lières universitaires professionnalisées.

Des DUT de l’académie accessibles après un bac STI et STL industriel ❍ Chimie❍ Génie chimique-génie des procédés❍ Génie du conditionnement et de l’emballage❍ Génie électrique et informatique industrielle❍ Génie mécanique et productique❍ Génie thermique et énergie❍ Hygiène sécurité environnement ❍ Réseaux et télécommunications...

Pourtant la réussite est au bout du chemin, aussi ardu soit-il. La classe prépa TSI (technologies et sciences industrielles) est spécialement destinée aux élèves de STI-STL. Programme pluridisciplinaire sur deux ans : maths, physique-chimie, génie électrique, génie mécanique, français, anglais donnent accès à de nombreuses écoles recrutant sur concours commun, avec des épreuves spécifi ques et des places réservées. La «prépa» TSI n’a pas à rougir de la comparaison avec ses prestigieuses cousines : «60 % des élèves entrant en 1ère année intègrent une école d’ingénieur, les autres réussissent très bien en IUT ou à l’université», souligne un enseignant du lycée Antonin Artaud, à Marseille, où est localisée la seule classe de l’académie.

«Les élèves ne saisissent pas suffi samment cette opportunité. Certains ont le niveau et n’y vont pas. Ils

ont le sentiment que la prépa, ce n’est pas pour eux ... Par peur de se retrouver en échec, ce qu’ils ont parfois

déjà vécu.»M. Cubaynes professeur de Construction mécanique

lycée Fabre Carpentras.

Alexandre, David, Ridjal, Maxime en première année de prépa TSI «En seconde, j’avais des résultats très médiocres, le pas-sage en STI m’a redonné confi ance et donné envie de travailler»«On est plus matures aujourd’hui et très motivés».«La prépa TSI, c’est comme une seconde chance, cela nous ouvre des portes».

Classe prépa TSI, l’autre voie pour devenir ingénieur

Et pour ceux qui ont raté le coche en terminale, la prépa ATS (année préparatoire spéciale pour technicien supérieur) du lycée du Rempart, orientée technologie industrielle, offre encore la possibilité de préparer les concours des grandes écoles après bac + 2 !

D’autres possibilités existent, hors de l’académie : par exemple les prépas «intégrées», moins généralistes ; certaines écoles d’ingénieur comme l’INSA accueillent les bacheliers STI et STL dans des classes spécifi ques.

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D’après une enquête du CEREQ (1), le taux de chômage d’un titulaire de BTS ou de DUT industriel est de 6 %, trois ans après la sortie du système éducatif, comme celui des ingénieurs. A titre de comparaison, il est de 9 % avec un DUT ou un BTS tertiaire, 11 % avec un diplôme d’école de commerce !

(1) CEREQ 2005 Quand l’école est fi nie... Premiers pas dans la vie active de la Génération 2001

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Des bacs STI-STL aux BTS de l’académieles parcours les plus fréquents

Bâtiment et travaux publicsBTS BâtimentBTS Enveloppe du bâtimentBTS Fluides, énergies, environnementBTS Géomètre-topographeBTS Travaux publics

Electronique - Electrotechnique - InformatiqueBTS DomotiqueBTS Systèmes électroniquesBTS ElectrotechniqueBTS Informatique et réseaux pour l’industrie et les services techniques

MatériauxBTS Constructions métalliquesBTS Etude et réalisation d’outillages de mise en forme de matériauxBTS Industrie des matériaux souplesBTS PlasturgieBTS Réalisation d’ouvrages chaudronnés

Mécanique et ProductiqueBTS Conception de produits industrielsBTS Conception et industrialisation en microtechniquesBTS Maintenance après vente automobileBTS Mécanique et automatismes industriels BTS Industrialisation des produits mécaniques

Au service de l’industrieBTS Assistance Technique d’Ingénieur BTS Maintenance industrielleBTS Technico-commercial (génie électrique et mécanique)

Chimie - Physique - EnvironnementBTS ChimisteBTS Contrôle industriel et régulation automatique BTS Hygiène, propreté, environnementBTS Métiers de l’eauBTS Techniques physiques pour l’industrie et le laboratoire

Génie civil

Génie mécanique

Chimie...

Génie énergétique

Génie électrotechnique

Physique...

Génie électronique

STI

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Les BTS industriels(accessibles aux bacheliers STI - STL)

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Le BTS, ce qu’ils en disent Partir d’une idée et arriver à une machine qui fonctionne devant soi c’est intéressant. Il y a la

partie réfl exion et la partie création. On est parti de rien et on peut montrer comment elle fonctionne. C’est assez prenant.

Léa BTS MAI Mécanismes et automatismes industriels lycée Pasquet - Arles

Ceux qui obtiennent le BTS CIRA (Contrôle industriel et régulation automatique) sont extrêmement

recherchés, la plupart signent un CDI après 6 mois de CDD, à un niveau de rémunération d’environ 1500 € à l’embauche. Ils sont très polyvalents et trouvent des débouchés dans de nombreux secteurs : pétrochimie, traitement des eaux, énergie, agroalimentaire, chimie... Ces techniciens ne sont pas formés pour travailler en laboratoire, mais en extérieur, en bureaux d’études, ou comme technico-commerciaux. M. Montanelli, professeur BTS Contrôle industriel et régulation automatiquelycée Mendès France - Vitrolles

Ce sont des fi lières de la réussite parce qu’il y a beaucoup plus d’offres d’emploi que de demandes.

Avec pratiquement 100% d’embauches. Les entreprises viennent directement chercher nos BTS. Bien sûr, il faut aimer les contacts humains et travailler à l’extérieur. Mais ces métiers peuvent être très bien payés si on fait ses preuves. On peut évoluer rapidement, si on est apte à diriger des équipes.M. Mayer professeur en BTS Travaux publicslycée Diderot - Marseille

Quand on est dans cette classe, on n’a pas l’impression d’être à l’école : on côtoie tous les jours des professionnels. C’est presque

une petite entreprise. C’est ce qui est bien. Et puis on mène un vrai projet, on doit respecter les normes de sécurité européennes, les délais, les budgets. Gilles BTS MAI Mécanismes et automatismes industriels lycée Fabre - Carpentras

Avec Romain et Thomas, on bosse sur un projet : c’est faire une maison bio-climatique. La domotique a pas

mal de liens avec la gestion de l’énergie, c’est utile. Et cela ne me déplairait pas de travailler dans ce secteur. L’aspect positif de cette formation, c’est que la domotique est en plein développement. Alban, BTS Domotiquelycée Gilles de Gennes - Digne

Nos élèves issus des BTS MAVA (maintenance après vente des véhicules auto) sont très recherchés, les entreprises viennent

les solliciter au lycée. Il y a quelques fi lles dans notre section, professionnellement une fi lle a tout à fait sa place.

M. Willm professeur Mécanique systèmes motorisés lycée Jean Perrin - Marseille

Tout ce qu’on a vu dans les 2 ans, on va l’appliquer au thème. La théorie

qu’on a apprise, on comprend vraiment à quoi ça sert. Je travaille sur une pièce de moulage, un guide d’agrafeuse utilisé dans l’agriculture par les viticulteurs.

Sébastien, BTS Mécanique Productique lycée Fabre - Carpentras

�YannickAprès avoir passé son bac STI génie électro-technique au lycée Pierre Gilles de Gennes à Digne, puis obtenu un BTS électrotechnique au lycée du Rempart à Marseille, il a inté-gré une licence d’ingénierie électrique à la Faculté de Saint-Jérôme, et est aujourd’hui titulaire du CAPET de génie électrique. Yannick enseigne actuellement le génie élec-trique au lycée Paul Langevin à Martigues.

et pourquoi pas prof ?

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TECHNICIEN (NE) LABORATOIRE (MATERIAUX) H/F

Au sein d’un bureau d’études routier vous serez chargé des es-sais et mesures.Lieu de travail : 13 GARDANNE Type de contrat : contrat à durée indéterminée Nature d’offre : contrat de travailExpérience : débutant acceptéFormation et connaissances : diplôme d’Etat Bac + 2 génie civil exigé (e)Qualifi cation : technicien ou dessinateurSalaire indicatif : mensuel de 1 400 euros (9 183,40 F) Durée hebdomadaire de travail : 35 h. hebdoTaille de l’entreprise : 1 à 2 salariésSecteur d’activité : analyse/essai/inspections techniques

TECHNICIEN (NE) DE MAINTENANCE EN ELECTROTECHNIQUE H/F

Société spécialisée dans maintenance et contrôle qualité des dispositifs médicaux, recrute, pour accompagner son développement, personne ri-goureuse et méthodique, manuelle, présentant bien, connaissant bien l’anglais technique. Connaissances en électronique appréciées.Lieu de travail : 13 MARSEILLE Type de contrat : contrat à durée indéterminée Nature d’offre : contrat de travailExpérience : débutant acceptéFormation et connaissances : BTS Maintenance Indus. exigé (e) ou DUT Maintenance Indus. exigé (e). Formation assurée en interneQualifi cation : Technicien ou dessinateurSalaire indicatif : mensuel de 1 300 à 1 500 euros (8 527,44 à 9839,36 F)Durée hebdomadaire de travail : 35 h.35 hebdoTaille de l’entreprise : 6 à 9 salariésSecteur d’activité : analyse/essai/inspections techniques

TECHNICIEN (NE) DE MAINTENANCE EN ELECTRONIQUE H/F

Fabricant appareils de mesure et détection gaz recrute techni-cien SAV qui assurera la maintenance du matériel existant ins-tallé chez les clients, l’organisation des déplacements, gestion de son planning, rédaction bordereaux SAV et conseil technique au client.Lieu de travail : 13 VITROLLES Type de contrat : contrat à durée indéterminée Nature d’offre : contrat de travailExpérience : débutant acceptéFormation et connaissances : Diplôme d’Etat Bac + 2 électro-nique exigé (e) Autres connaissances : langue anglaise souhaité (e)Qualifi cation : Technicien ou dessinateurSalaire indicatif : mensuel de 1 400 à 1 500 euros (9 183,40 à 9 839,36 F) sur 13 mois + % chiffre d’affaires + véhicule service + avantages sociauxDurée hebdomadaire de travail : 35 h. hebdo Déplacements : Andorre, 09, 81, 12, 11, 66 et 48Taille de l’entreprise : 6 à 9 salariésSecteur d’activité : commerce gros fournitures industrielles diverses

INSTRUMENTISTE (PETROCHIMIE) H/F

Maintenance préventive et corrective des instruments, action-neurs, électroniques et capteurs. Diagnostic de pannes, dépan-nageLieu de travail : 13 AIX-en-PROVENCE Type de contrat : contrat à durée indéterminée Nature d’offre : contrat de travailExpérience : exigée de 2 ans minimumFormation et connaissances : BTS CIRA exigéQualifi cation : Technicien ou dessinateurSalaire indicatif : mensuel 1 700 e (11 151,27 F) à négocier selon profi lDurée hebdomadaire de travail : 35 h. hebdo Déplacements : sur sites pétrochimiquesTaille de l’entreprise : 200 à 249 salariésSecteur d’activité : travaux installations électriques

DESSINATEUR (TRICE)-PROJETEUR(TEUSE) MATERIEL INDUSTRIEL H/F

Rattaché au bureau d’étude et en liaison avec le ser-vice production, vous serez chargé du développement de sous-ensemble de machines : réalisation de plans, rédaction de nomenclatures, suivi des modifi cations, connaissance logiciels pro-engineer ou catia impéra-tive.Lieu de travail : 13 AIX-en-PROVENCE Type de contrat : contrat à durée indéterminée Nature d’offre : contrat de travailExpérience : débutant accepté si fort potentielFormation et connaissances : BTS construction mécanique souhaité.Autres connaissances : langue anglaise souhaité (e)Qualifi cation : Technicien ou dessinateurSalaire indicatif : mensuel 1 540 e (10 101,74 F) sur 13 mois, négociable/compétencesDurée hebdomadaire de travail : 35 h. hebdo Taille de l’entreprise : 100 à 199 salariésSecteur d’activité : conseil en affaires et gestion

Offres d’emploi parues sur le site de l’ANPE, janvier-février 2006

La voie technologique industrielle ONISEP-SAIO - 2006 23

Page 24: EEditorialditorial - Académie d'Aix-Marseille... · 2008. 11. 24. · Michaël, ancien élève du lycée Jean Perrin - Marseille Dès l’obtention de son BTS Productique-mécanique

Pour aller plus loin

Collection ParcoursConstruire son avenir

Les métiers de :❍ l’industrie❍ l’énergie❍ l’architecture, urbanisme et BTP❍ électronique et télécoms❍ l’aéronautique et l’espace

Collection Diplômes❍ les bacs généraux et techniques❍ les BTS

Collection ONISEP-Nathan❍ Enseignements de détermination en seconde❍ Bacs technologiques

CD-RomCollection Itinéraire pour un métiermécanique, électrotechnique, chimie,matériaux...

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