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AAppppuuii àà ll''ééllaabboorraattiioonn ddee pprroojjeettssAAKKAADD ffoorrmmee uunnee vviinnggttaaiinnee ddeeffeemmmmeess ddeess zzoonneess aauurriiffèèrreessL’Association Kédougou Action et Déve-loppement (AKAD) vient de tenir à Sa-bodala, un atelier de formation enélaboration de projet au profit desfemmes responsables et membres degroupements d’intérêts économiques etde groupements de promotion fémininedes villages de Khossanto, Mamakhono,Bambaraya, Sabodala...Le président de l’AKAD, Abdoul KarimKeita a saisi l’occasion pour révéler « on achoisi des projets faisables et décliné lesméthodes d’accès au financement. Ainsi,nous voulons développer l’élevage, le ma-raichage, en fait des activités outre quel’orpaillage qui risque d’entrainer la fa-mine à lui seul. Donc, il faut sensibiliserles populations pour qu’elles dépassent lesactivités de l’or» ajoute-t-il. Pour ce faire,l’accent a été mis sur place sur le proces-sus d’élaboration d’un projet, sa genèse,son mode de financement et les critères dequalité et de réussite d’un projet. Cela «par rapport au manque de financementet à l’importance d’un projet dans la vied’une organisation (Gie, Gpf). Et cesfemmes sont dans une zone enclavée nebénéficiant pas d’appui. L’intérêt est deleur permettre de favoriser leurs activitéssocio-économiques» a soutenu MadiabelMbaye, consultant et formateur. Sur cepoint, l’approche a été de permettre auxfemmes de partir de leurs propres diffi-

cultés et « de faire des propositionspertinentes à travers les échanges. Le pro-jet devait émaner des femmes à partir deleurs conditions de vie » renchérit MMbaye. Ainsi, elles sont revenues entreautres, sur les difficultés liées à l’accès aufinancement, à la formation, à l’eau, auxintrants, au manque d’équipements di-vers pour la pratique de leurs activitésd’orpaillage, de maraichage et d’élevageen termes d’exploitation et de produc-tion. Tout au plus, se posent aussi leproblème de sécurisation des périmètresmaraichers, le problème d’écoulement dela production et le problème de la santéanimale dans certains endroits de la loca-lité.Mais la situation est beaucoup plus in-quiétante si l’on sait que « nous lesfemmes qui pratiquons ces activités,sommes aussi celles qui s’occupent de lascolarisation de nos enfants et de leursanté à la maison» ont laissé entendrecertaines intervenantes. Mais elles s’en-gagent à faire le suivi à travers leurs grou-pements. Car « cela va nous permettred’atténuer nos difficiles conditions de viesurtout compte tenu de nos charges fami-liales» ont-elles renchéri. De l’avis du for-mateur, « cette formation permet deprendre des initiatives et l’élaboration deprojet vise à augmenter leurs revenus, àaméliorer leurs conditions de vie. En clair,à lutter contre la pauvreté. » Tout auplus, « Cette formation va nous aider àdévelopper des activités diverses et géné-

ratrices de revenus. J’ai bien été outillée»a laissé entendre Adama Awa Diallo.Pour Ciré Cissokho, venue de Khossanto ,« c’est une bonne initiative qui favorisedavantage de solidarité et d’entraideentre les groupements d’intérêts écono-miques. Et je dois reconnaitre que celanous a énormément renforcées.»Et entre autres propositions, les partici-pantes ont demandé la mise en place depoulaillers, l’appui au maraichage, à da-vantage de formation et l’accès à l’eau.Dans cet élan l’Association KédougouAction et Développement « entend conti-nuer à appuyer les populations auprès desbailleurs. Nous les exhortons à davantagede solidarité, de constitution en Gie et deformalisation » confie son président Ab-doul Karim Keita. En clair, l’associationcompte sur les femmes « qui sont très dy-namiques » pour favoriser le développe-ment local intégré et développer du coup,des activités parallèles à l’orpaillagetraditionnel dans la zone. Elle vise aussi,en associant les jeunes aux femmes, de lesdoter cette fois-ci en bœufs dans le cadrede l’élevage. Car les caprins que AKADavait octroyés aux femmes de la zone onttous quasiment été décimés par une épi-démie non encore identifiée.AAmmaaddoouu DDiioopp

AAKKAADD mmeett eenn ppllaaccee uunnee sséérriiee ddeessttrruuccttuurreess ppoouurr aatttteeiinnddrree sseess oobbjjeeccttiiffssLLaa ffééddéérraattiioonn ddeess oopprraaiilllleeuurrss eett lleess cco-o-mmiittééss ddee ggeessttiioonn ddeess bbaannqquueess ccéérrééa-a-lliièèrreess

La lutte contre l’insécurité alimentaireest un cheval de bataille de l’AssociationKédougou Action Développe-ment(AKAD). Dans le courant des mois

de Juillet à Août période de soudure, lespopulations traversent des difficultésatroces, les greniers sont vides . Lescultivateurs sont tenus d’aller dans leschamps .Et celui qui a faim n’est pas enmesure de travailler convenablementpour avoir de bonnes récoltes.Des calami-tés naturelles s’abattent le plus souventsur les producteurs(inondations, feux debrousse…)et le peu de récolte obtenue estgénéralement bradée dans les premiersmois qui suivent la saison des pluies.Raison de plus pour que l’AKAD pense àune nouvelle forme d’organisation desproducteurs notamment des 720 bénéfi-ciaires des cash-transferts par la mise enplace de comités de gestion de banques

céréalières.Cette mise en place répond àcertains principes. Le conseiller rural, ,lechef de village et l’imam sont exclusd’office dans le bureau. Le deuxièmeprincipe se fonde sur le choix desmembres du comité de gestion .Et cechoix portera sur des personnes dyna-miques capables de faire fonctionner cor-rectement la structure. Le dernierprincipe et non des moindre fait état del’approche genre et à la parité , faire detelle sorte que les femmes dynamiquesaient un poste dans le bureau du comitéde gestion.« L’Etat ne peut pas tout faire. Je félicite l’AKAD qui fait beaucoupd’actions dans l’arrondissement de Ban-dafassi et ailleurs dans la région de Ké-

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«« LLee GGaaddaa DDiinngguueessssoouuwwooll »»LLaa rruuééee ddeess ppooppuullaattiioonnss eenn ssaaiissoonn ddeesspplluuiieess

On l’appelle « Gada Dinguessouwol », ri-vière qui coule toute la saison des pluies.Cette rivière sépare le centre -ville duquartier Gada- Dinguessou et reste le lieude retrouvailles de femmes, enfants,chauffeurs de camions…Ils viennent tousquotidiennement faire le linge, laver leursvoitures, se laver dans cette eau trouble.Il est 16 heures, un petit groupe defemmes et de jeunes garçons s’installe enplein cœur de la rivière qui commence à

tarir. « Nous venons ici chaque jour de-puis que la rivière a commencé à coulerpour faire le linge et la vaisselle. Les diffi-cultés liées à l’accès à l’eau dans le quar-tier de Gada Dinguessou nous poussent àvenir ici malgré l’insalubrité des lieux.Que faire ? » S’interroge Coumba BoudyDiallo habitante installée dans le quartierdepuis 8 ans. Elle est venue faire le linge.« Il y a trop de saletés mais nous faisonsavec. Et les enfants viennent en longueurde journée pour nager ici » renchérit Ma-riama Sylla venue faire la vaisselle. Surplace, haillons, débris de toutes sortes, sa-chets…jonchent les abords de la rivière etflottent en surface. Ici nombreuses sontaussi les femmes qui viennent s’y laver. «Les femmes doivent arrêter de se laver icien présence des hommes, par respect.Nous nous sommes venus pour lavernotre camion. Précise Mohammed DianDiallo apprenti -chauffeur. Conscient dudanger de se laver dans cette eau, Mo-hammed s’y met tout de même. Après

son bain il confie « Si tu te laves ici, tupasses toute la journée à te gratter. Maisaprès nous être lavés, nous allons à lamaison pour prendre un autre bain.Seulement la démangeaison ne vous rate-ra pas une fois la peau sèche. » Déman-geaisons, bilharziose, tumeurs bénignesrestent les infections dominantes chez laplupart des personnes qui fréquentent leslieux surtout en cette saison des pluies oùle fleuve est inaccessible. Certaines per-sonnes continuent à fréquenter les lieuxjusqu’au mois de Novembre alors quel’eau ne ruisselle plus. Cette rivière reste lepoint de rassemblement des habitants denombreux quartiers de la commune sur-tout en pleine saison hivernale.AAmmaaddoouu DDiioopp

dougou sans demander de contrepartie.AKAD est en train de poser des actespour rééduquer la population . Si vousavez de l’argent, vous pourrez solidariseravec tout le voisinage. » a laissé entendreM Mouhamadou Moustapha Thiandoum,le sous-préfet de Bandafassi.M KhassoumDiallo, n’a pas caché ses sentiments faceaux différentes réalisations de l’AKAD : «AKAD dans ses ambitions voudrait quetous les villages soient ciblés. Vous devrezvous impliquer à tous les programmes.Quelques soient la volonté et les ambi-tions d’AKAD ,si les populations ne s’im-pliquent pas dans ses différentsprogrammes, toutes ces actions serontvaines. Et il faut trouver d’autres parte-naires pour pouvoir satisfaire tout lemonde. Nous comptons sur vos prièrespour que cela puisse se réaliser. » a-t-illaissé entendre.AAKKAADD bbaarrrree llaa rroouuttee aauuxx iinntteerrmmééddiiaaiirreess« L’objectif de cette rencontre est demettre sur pieds une structure de gestiondes banques céréalières que nous allonsmettre en place dans les différents vil-lages. Nous allons dans les prochains jourrecruter des magasiniers, former lesmembres du comité de gestion et organi-ser des séances de démultiplication de

l’information dans les villages ciblés parle programme » a soutenu M Abdoul Ka-rim Kéita, le président de l’AssociationKédougou Action Développe-ment(AKAD).Il faut dire que l’ intention d’AKAD estde permettre aux bénéficiaires des cash-transferts de toujours bien produire etpouvoir vendre le surplus de leur produc-tion aux différentes banques céréalièresqui seront mises en place . Tout en sa-chant qu’au moment de la soudure, ilspourront revenir racheter les mêmesvivres à moindre coût, une autre bellemanière de barrer la route aux intermé-diaires et d’assurer la sécurité alimentaireaux populations.MMiissee eenn ppllaaccee ddee llaa ffééddéérraattiioonn ddeess oor-r-ppaaiilllleeuurrssDans la région de Kédougou réputée êtreune région riche en ressources minière,l’or ne profite guère aux populations lo-cales. La commercialisation de l’or est gé-néralement contrôlée par desressortissants étrangers(maliens, burkina-bés …). Ce qui constitue un véritablemanque à gagner pour la population lo-cale.En son temps, le Projet d’Appui auSecteur Minier (PASMI) avait mis enplace un certain nombre de Gie d’or-

pailleurs. Le programme Usaid /WulaNafaa avait commencé à mettre un en-semble d’équipements à la disposition desdifférents Gie formalisés. AKAD vientparachever le travail déjà entamé pré-cédemment par le PASMI et Wula Nafaanotamment par la mise sur pied de la fé-dération des Gie d’orpailleurs de Kédou-gou.« l’objectif de cette fédération est depermettre aux orpailleurs de Kédougoud’avoir un contrôle sur l’or . En effet,nous avons constaté qu’ils ne profitaientguère de cet or extrait dans les différentssites d’orpaillage de la région. Très pro-chainement, nous mettre en place uncomptoir d’achat de l’or qui sera géré es-sentiellement par la fédération des or-pailleurs de Kédougou » a laissé entendreAbdoul Karim Kéita, président del’AKAD .Pour faciliter la coordinationdes activités de la fédération compte tenude l’ étendue de la région, des sections zo-nales qui sont des structures intermé-diaires pilotées par le comité directeur, lebureau exécutif entre autres ont étémises en place.AAddaammaa DDiiaabbyy..

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KKééddoouuggoouu :: DDeeuuxxiièèmmee vvooyyaaggee hhuummaanni-i-ttaaiirree ddee llaa CCEEVV àà TThhiiookkéétthhiiaann ,,uunn ssééjjoouurrpplleeiinn ddee ssuuccccèèss..PPlluuss dd’’uunnee cceennttaaiinnee ddee ppeerrssoonnnneess ccoonnssuul-l-ttééeess ggrraattuuiitteemmeenntt,, eennvviirroonn 88oo kkgg ddee lliivvrreesseett mmaattéérriieellss ddiiddaaccttiiqquueess aauuxx ééllèèvveess ddeeTThhiiookkéétthhiiaann,, ddéémmaarrrraaggee ddee llaa ccoonnssttrruuc-c-ttiioonn dduu llooggeemmeenntt ddee ll’’iinnffiirrmmiieerr cchheeff ddeeppoossttee ……

C’est pour la deuxième année consécutiveque l’association Commerce EquitableVitré (CEV) organise un voyage humani-taire à Thiokéthian suite au partenariatqui la lie à l’ Association des Groupe-ments de Producteurs de Coton(AGPC)dudit village dans la communau-té rurale de Bandafassi(Kédougou Séné-gal).Pour cette année ,pendant un séjourd’environ quinze jours(du 5 au 18décembre 2012),deux principales activi-tés ont été réalisées au profit des habi-tants du village de Thiokéthian .Il s’agit des journées de consultationsgratuites et du démarrage des travaux deconstruction du logement de l’ infirmierdu poste de Santé de Thiokéthian.C’est au soir du mercredi 5 Décembre quela délégation est arrivée à Kédougou.Cette délégation conduite par Mme Ma-ryvonne Travers en compagnie de sixautres membres de l’Association(Joël,Paul, Mathieu, Gérard ,Aurélie et Elise).Une équipe constituée pour réaliser lesactivités programmées en relation avecles binômes choisis parmi les membres del’Association des Groupements de Pro-ducteurs de Coton de Thiokéthian. Lapremière journée du 6 Décembre a étéconsacrée principalement à des visites decourtoisies aux différentes autorités ad-ministratives de la place(préfet ,Inspec-teur départemental de l’Education,

médecin-chef de district de Kédougou,sous-préfet, infirmier chef de poste, pré-sident du conseil rural de Bandafas-si).Ces rencontres ont favorisé deséchanges autour des activités déjà réali-sées ou qui sont en cours de réalisationdans le village de Thiokéthian au profitdes populations.« La santé est un domaine capital pourle développement local. On ne peut pasdévelopper une localité sans régler lesproblèmes de santé. Nous nous en ré-jouissons. Vous êtes en train de déroulerdes activités qui vont contribuer au dé-veloppement de la communauté rurale deBandafassi. L’ Etat fait des efforts maisne peut pas tout faire. Si des volontés semanifestent, nous ne pourrons que nousen réjouir , vous féliciter et vous encoura-ger » a soutenu MMoussa Bâ ,adjoint aupréfet de Kédougou.Il faut dire que MmeMaryvonne Travers ,la présidente de laCEV a saisi ce moment d’échanges avecles autorités pour leur faire part des dif-férents blocages survenus dans le déroule-ment des travaux. Il s’agitparticulièrement des lenteurs constatéesdans la conduite des travaux .L’administration soutient les actions dela CEV

« C’est une bonne initiative, nous seronstoujours à vos côtés pour intervenir encas de besoin . Nous vous encourageons àpoursuivre ces actions, des solutions se-ront trouvées aux problèmes évoquéspuisque nous sommes très préoccupés pardes questions de santé .Restez donc enpermanence en contact avec les autorités» a ajouté M Bâ, adjoint au préfet de Ké-dougou.C’est dans une joie immense queles populations de Thiokéthian ont ac-cueilli la délégation. L’enthousiasme étaità son comble. Depuis le matin ,bonnombre d’habitants avaient arrêté lestravaux champêtres pour s’atteler à l’or-

ganisation de l’accueil des membres de ladélégation. Entre accolade et salutationsordinaires. A la suite de cet accueil lamission a eu droit à une visite de chantierdes travaux de fondation déjà réalisés parle comité de santé avec l’appui du coor-donnateur du partenariat.Il faut préciserque pendant ce séjour de leurs parte-naires, les habitants de Thiokéthian etvillages voisins ont pu bénéficier deconsultations gratuites avec dons de mé-dicaments. Une journée entière a étéconsacrée aux élèves de l’école de Thio-kéthian.Outre l’équipe médicale, une deuxièmeéquipe s’est consacrée uniquement auxtravaux du logement de l’Infirmier chefde Poste.Toutes les activités program-mées ont été réalisées au grand bonheurde la présidente qui veillait au respect.LLaa ssaannttéé,, aauu ccœœuurr ddeess aaccttiivviittééss ddee cceetttteemmiissssiioonn hhuummaanniittaaiirreeLa dernière journée au village a été desti-née à une journée de mobilisation socialepour sensibilisation sur les principauxproblèmes de santé diagnostiqués pen-dant les séances de consultations notam-ment sur la bilharziose, l’ alimentation, lepaludisme et l’hygiène des adolescents.Différentes recommandations ont étéformulées dans ce sens .« Le chemin de la prévention est à élargirpar le combat contre le contact de l’eausouillée avec ses risques de bilharziose,L’usage des latrines, l’amélioration dessoins d’hygiène des enfants de moins dehuit ans, l’enrichissement de l’alimenta-tion riche en féculent avec des légumes etdes fruits pour éviter l’ anémie et lafermentation qui donne les gros ventres.» a précisé le docteur Joël Travers.Elise,infirmière membre de l’équipe médicaled’ajouter : « il faut faire des efforts surl’hygiène de l’environnement de tous lesjours notamment pour l’ alimentationafin d’éviter les parasites. Du point devue français nous sommes choqués par l’amas de déchets plastiques dans l’envi-ronnement.Donc nécessité de l’ aide del’Etat ,de l’administration pour la pro-tection des populations grâce à la pré-vention en nous aidant dans notre actionde protection de l’ environnement. Aider

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les populations pour qu’elles aient un ac-cès à l’ eau car sans eau pas de récolte pasde culture possible ».Cette mobilisationde la population a aussi été un momentfavorable d’échanges de cadeaux .L’école de Thiokéthian a reçu plus de 80kg de livres ,du CI à la classe de troi-sième, les deux meilleurs élèves de chaqueniveau ont reçu chacun un cartable. Unebelle manière de susciter l’émulationentre les élèves.

« C’est un geste extraordinaire que vousposez dans ce village. Nous le magnifionsà sa juste valeur. Nous saluons de lamanière la plus solennelle la coopération

entre le nord et le sud(entre Thiokéthianet la CEV) . Donner à un enfant un sac,un livre, il n’y a rien de tel. Vous êtes entrain de réunir toutes les conditions pourfavoriser la réussite des élèves » a laisséentendre M Hamdouraby Ndiaye ,le di-recteur de l’école de Thiokéthian.Bocar Diallo, chef de village a eu du malà cacher ses sentiments : « Je salue toutela délégation de la CEV ,je vous remerciepour tous les efforts que vous avez faitsdepuis votre arrivée ici .Nous sommestrès contents puisque ce dispensaire vaprofiter à toute la population de Thioké-thian et des villages voisins. Nous n’ou-blierons jamais ces actes posés .»Cette mission s’est achevée au momentoù les relations humaines devenaientbeaucoup plus intenses. Les partenairesgardent l’espoir de voir toute la suite duprojet se réaliser selon les prévisions. « Jeme joins aux prières de Bocar pour queles travaux du poste de Santé seterminent au courant de l’année 2013.C’est beaucoup d’espérance de voir

aboutir la fin des travaux du poste desanté . Je remercie tous les gens du vil-lages, nos binômes et tous les membres dela délégation avec qui nous avons tra-vaillé. Nous avons passé beaucoup detemps ensemble . C’est avec beaucoupd’émotions que nous partirons. Le cœurrempli de beaux sourires, le cœur remplide beaucoup de bonnes choses. Nousavons eu une très bonne ambiance entrenous ».Il faut par ailleurs signaler que lesmembres de cette mission humanitairecomptent pour leur majorité revenir l’an-née prochaine réaliser d’autres activitésau profit des populations de Thiokéthianet villages voisins.AAddaammaa DDiiaabbyy

UUnn aatteelliieerr ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee ccaappa-a-cciittééss ddeess eennttrraaiinneeuurrss ddee ffoooottbbaallll ss’’eesstt ddéérroouulléé ccee wweeeekkeenndd àà KKééddoouuggoouu..

Ils étaient une vingtaine de techniciens defootball à participer à l’atelier de renfor-cement de capacités organisé par le Bri-tish Council en partenariat avec galaxieacadémie football de l’international foot-balleur de Kédougou Salif Diao.Cet atelier de deux jours s’est déroulé sa-medi 1er et dimanche 2 décembre 2012 àla popote du camp militaire Fodé Bâ deKédougou. La cérémonie a été présidéepar l’inspecteur régional du sport M Ti-diane Camara aux environs de dix heures.Durant ce séjour, tous les techniciens duballon rond de la région ont eu a échan-ger ,discuter et partager sur des thèmes

comme les qualités d’un bon entraineur,les relations qui doivent exister entrecoach et joueurs etc.Les formateurs Papa Bouna et PapisBadji étaient venus des parcelles Assai-nies de Dakar .Ces derniers ont tenu à soulignerl’importance de ces journées car pour euxle vrai football se trouve actuellementdans les régions. Les entraineurs ontbeaucoup apprécié cette capacitation quia eu lieu grâce au partenariat entre Bri-tish Council et galaxie football Club deSalif Diao.Selon Tidiane Camara : « cet atelier vientà son heure car depuis que la dernière ses-sion de formation de l initiateur de foot-ball s’ est terminée il n’y a pas eu derenforcement d’où son importance depermettre aux bénéficiaires d’être aumême niveau que les collègues de Dakaret des autres régions M Camara s’est ditsatisfait de cet atelier car cela va en droiteligne avec la politique de l’Etat et de ladirection technique nationale de football.MMaammaaddoouu CCiisssséé

KKééddoouuggoouu pprrééppaarree llaa NNuuiitt ddeess ééttooiilleess::

Depuis les indépendances, le Sénégal amis en œuvre plusieurs politiques de dé-veloppement culturel. Le Centre Multi-média Communautaire (CMC) deKédougou qui a entre autres objectifs lapromotion de la culture locale s’est inscritdans cette dynamique en lançant « LaNuit des Etoiles » comme un cadre d’ex-pression des artistes locaux.Dans le cadreégalement de la plate forme de coopéra-tion décentralisée entre le Conseil GénéralIsère- France, le Conseil Régional de Ké-dougou, le CMC et Culture Ailleurs auterme de 3 années de collaboration en-tame la dernière phase du protocole d'ac-cord. Celle-ci pour Culture Ailleursconsiste à venir en appui technique /lo-gistique / artistique pour la deuxièmeédition de la Nuit des étoiles.Cette pré-sente nuit, désormais inscrite au calen-drier des activités annuelles du CMC deKédougou, procède d’une volonté de va-loriser ce qui reste quand on a tout per-du. Cette dimension se veut un outil pourl’atteinte des objectifs de qualité grâce àune émulation fondée sur une sainecompétition au niveau de tous les ordresde la culture et de tous les acteurs du sys-tème. ssuuiittee ppaaggee1111

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Dans l’objectif de permettre de meilleurséchanges entre ces trois pays, « il estnécessaire de bâtir un partenariat entrel’Etat et la base pour plus de stabilité,d’union et de solidarité et favoriser les ac-tivités socio-économiques, la culture etpromouvoir le développement durable etla santé dans la sous région » a soutenuDiallo Saïkou Yaya, Président de l’Uniondes Diplômés pour le DéveloppementDurable de Maali. Mieux « la proximitéimpose nos relations, nos échanges, lebrassage multisectoriel. Donc il faut da-vantage de coopération entre nos Etats àtout point de vue, faciliter la libre circu-lation des personnes et des biens par lagarantie du contrôle et le développementdes infrastructures routières» a préciséPapis Bâ, Président d’honneur des étu-diants de Kédougou qui a aussi fait le dé-placement. Au sujet des infrastructuresroutières, si Kéniéba peut se satisfaire ducorridor Dakar-Bamako, pour la préfec-ture de Maali en Guinée Conakry, c’esttout un casse-tête pour rallier Kédougoucompte tenu de l’état délabré de la route.C’est pourquoi tous les intervenants ontinsisté sur la réalisation de ce tronçondans les meilleurs délais. Tout au plus, ilsont demandé la régularisation des « lou-mas » (marchés hebdomadaires), la miseen place d’un tournoi d’intégration par lesport et plus de coopération au niveaudes services de sécurité quant au prob-lème de prolifération et de circulation desarmes légères.SSoouucciiss ddee ssééccuurriittéé eett ddee ssttaabbiilliittéé ssaanni-i-ttaaiirreeA ce titre, le commissaire du cercle deKéniéba, Abou Sidibé a tenu à préciser

que «la situation dans le nord du pays estdûe à cette prolifération qui a permis au-jourd’hui aux bandes armées de démolirla partie la mieux connue de notre pays.D’où l’importance de conscientiser lespopulations sur le contrôle des armes,leur fabrication artisanale compte tenude nos frontières poreuses. Car aucunpays ne peut combattre le phénomène àlui seul.» Le commissaire qui a présentéau public différentes armes lors des dis-cussions, a appelé à des actionsconjointes de nos Etats face « à cetteprolifération qui est là» et a surtout invi-té les populations « à dénoncer tous lespossesseurs d’armes pour permettre auxforces de sécurité de jouer leur rôle. Etc’est à la population d’intégrer les forcesde sécurité» a-t-il ajouté. Quant à laquestion du VIH/Sida, Dr SouleymaneKoulibaly du centre de santé de Kéniébaet Mamadou Cissé moniteur de forma-tion à Kédougou, ont insisté avec desprojections à l‘appui sur la nécessitéd’œuvrer pour la diminution du taux deprévalence du VIH/Sida. Cela par la pré-vention, la connaissance des modes detransmission et l’arrêt de la stigmatisa-tion des personnes vivant avec le virus. «Car la peur est toujours là quant à la per-ception des autres face aux malades.C’est un problème récurrent, un facteurqui fait que les populations ne viennentpas faire le diagnostic » précise Dr Sou-leymane Koulibaly, chargé de la prise encharge du VIH/Sida au centre de santéde Kéniéba. Il est aussi revenu sur l’am-pleur du fléau dans le cercle de Kéniéba,soulignant que « plus de 70 % desmalades sont des jeunes d’où l’impor-tance de cette sensibilisation entre les

jeunes car le VIH est un fléau qui toucheles jeunes.» Pour Amadou LamaranaSouaré de la direction communale de lajeunesse de Maali en République de Gui-née, « parler du sexe reste toujours untabou qui freine la lutte contre le Sida.Partant le développement socio-écono-mique. Et si nous nous battons contre lapropagation du Sida, c’est pour assurer ledéveloppement de nos trois pays.» Il aaussi insisté sur le fait que « la sensibili-sation est un atout de taille qui permetaux jeunes de sortir de l‘ignorance etd’être éveillés sur les risques et dangersdu Sida.» Aujourd’hui à Kéniéba, zoned’affluence avec le phénomène des mineset de l’orpaillage traditionnel, « on noteune augmentation des cas d’infectionliées au Sida au niveau du centre de san-té. Et on note aussi plus de 200 per-sonnes malades sous antirétroviraux »alors que la prévalence du VIH/Sida de2007 à 2012 est à 0,11 % dans la localité.Toutefois les populations de la localitépeuvent se satisfaire de « mesuresadéquates prises par nos autorités quantà la gratuité de la prise en charge des PVVIH à travers les antirétroviraux. Aussinous menons des campagnes de sensibi-lisation pour le dépistage» renchérit M.Koulibaly.LLee ppaalluuddiissmmee,, pprreemmiièèrree ccaauussee ddeemmoorrttaalliittééQuant à la question du paludisme et ducholéra, il a appelé à « davantage de me-sures d’hygiène car c’est une maladie liéeà notre environnement. Et à Kéniéba,c’est la première cause de consultation auniveau du centre et aussi la premièrecause de mortalité dans nos structures desanté.» Il n’empêche que les femmes en-

IIAAuu MMaallii,, lleess jjeeuunneess ddee llaa ssoouuss rrééggiioonn oonntt éécchhaannggéé ssuurr llaa ssééccuurriittéé ttrraanns-s-ffrroonnttaalliièèrreeDDee nnoottrree eennvvooyyéé ssppéécciiaall AAmmaaddoouu DDKéniéba-Des jeunes venus de Kédougou (Sénégal) et de Maali (GuinéeConakry) se sont retrouvés dans le cercle de Kéniéba en République duMali pour échanger avec leurs frères sur place sur l’intégration sous -ré-gionale, la circulation des armes légères dans la sous -région et sur leVIH/Sida, le paludisme et le choléra. Ils veulent développer leséchanges et favoriser plus de stabilité sanitaire et socio-économiqueentre leurs trois pays frontaliers.

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ceintes et les enfants de moins de 5 anspeuvent profiter de la gratuité du traite-ment paludique simple ou compliqué etdes moustiquaires imprégnées. Cela grâceà l’appui de l’Etat malien et de ses parte-naires. Mais dans cette localité où on nenote aucun cas de choléra, « la sensibili-sation n’a pas encore fermement permisun changement de comportement despopulations au moment où, en 2012,l’incidence du paludisme est de 7,86 %alors que la mortalité liée au paludismeest de 0,22 % pour la même année. C’estpourquoi le centre de santé s’attèle en-core au renforcement de la sensibilisationdes communautés. Autre occupation desjeunes, l’assainissement du centre de san-té de Kéniéba au grand bonheur du per-sonnel de santé. Un match d’intégrationa aussi réuni tous les jeunes des trois paysen présence du Préfet et du maire deKéniéba qui ont tenu à marquer par leurprésence, l’importance capitale de l’évè-nement. Sur place les différentes autori-tés n’ont pas manqué de magnifierl’initiative. Ainsi les autorités admi-nistratives et locales maliennes ont toutessaisi l’occasion pour témoigner de la «noble et intéressante » mission de la délé-gation en ces temps de crise au Mali. «Ceci est un sens de la solidarité vu la si-tuation que nous vivons chez nous. Etcette rencontre est nécessaire surtoutpour les jeunes, porteurs de l’avenir.Toutes les cultures sont les mêmes etnous avons une même zone géogra-phique. Ces rencontres sont une bonneinitiative vous permettant de dérouler lesprogrammes de vos ambitions.» a soute-nu M. Oumar Cissé, le préfet du cercle deKéniéba. Il a aussi ajouté que la relèvedoit être assurée par la jeunesse (vis-à-visde la tripartite aujourd’hui beaucoupplus timide) non sans demander « davan-tage d’implication et d’engouement devotre part, d’exprimer vos qualités carvous êtes ceux qui doivent soutenir lesactions, aider à la promotion des activi-tés économiques.»UUnnee iinniittiiaattiivvee aapppprréécciiééee ddaannss uunnccoonntteexxttee ddee ccrriisseeEt les jeunes des trois pays n’entendentpas faire moins. Car « c’est pour booster

le développement de nos trois pays, sécu-riser nos frontières par la lutte contre cesfléaux et promouvoir la libre circulationdes personnes et des biens. Nous voulonssurtout pérenniser ces rencontres chaqueannée pour qu’on puisse se retrouver etéchanger » a laissé entendre OusmaneBâ, président du conseil régional de lajeunesse de Kédougou. Le vice-présidentdu conseil local de la jeunesse, Modou Sya lui aussi apprécié « cette visite de fra-ternité dans cette crise que notre paystraverse aujourd’hui et en ce moment.C’est l’expression de votre engagementpour l’intégration de nos trois pays etsingulièrement entre nous jeunes maisaussi de la tolérance, du dévouement…qui doivent être magnifiés dans l’éduca-tion des nouvelles générations face auxdéfis du devenir africain » a-t-il ajouté.Pour le maire de la commune de Kénié-ba, Mamadou Sarif Diallo qui a renduvisite et offert un taureau à la délégationguinéenne et sénégalaise, «cette ren-contre vous donnera un acquis indélébileentre jeunes de différents pays. Ellepermettra l’interpénétration, la créationd’amitié, la vulgarisation des différentescultures, un brassage. Brassage dans le-quel chacun va tirer profit. Nous appe-lons les jeunes des trois pays à pérenniserces activités, à les entretenir et à dévelop-per les relations transfrontalières. Vousêtes appelés à prendre la relève.» De soncôté, son premier adjoint, Soumayla Cis-sokho qui a aussi reçu la délégation lorsde la visite de courtoisie n’a pas caché sajoie. Selon ses termes « C’est un grandjour pour nous de voir une si forte déléga-tion à Kéniéba. Ça fait créer l’espoir etcette initiative est d’une grande impor-tance pour la sous région. C’est pourquoinotre implication ne fera aucun défautpour l’atteinte des objectifs qui permet-tront d’améliorer davantage leséchanges.» Et dans cette même logique,la présidente du conseil de cercle deKéniéba (collectivité locale chargéeprincipalement du développement ducercle de Kéniéba sur tous les plans),Mme Bakhaba Fatimata Kamara s’estfélicitée « de l’acte qui est à encourager etqui a un impact car qui parle de jeunesse,

parle de nation. Et nous sommes ra-gaillardis de cette activité, de cette ini-tiative.» Par ailleurs, les jeunes deKédougou et de Maali ont prié pour unretour prompt de la paix dans le nord dupays et pour un Mali paisible. Toutcompte fait, comme recommandationprincipale, ils ont décidé avec leurscamarades et frères maliens au sortird’une réunion d’évaluation, d’institu-tionnaliser cette rencontre avec la misesur pieds d’un comité exécutif regrou-pant les trois pays. Cela à la prochainerencontre prévue certainement à Kédou-gou.

SSppoorrtt::UUnn mmaattcchh ddee ggaallaa ppllaaccéé ssoouuss lleessiiggnnee ddee ll’’iinnttééggrraattiioonn ssoouuss-- rrééggiioonnaallee

La délégation du conseil régional de lajeunesse de Kédougou au nombre detrente jeunes filles et garçons confondusont joué un match de gala entre eux. Lesdeux équipes se sont neutralisées sur lescore de trois buts partout. Les buts ontété inscrits à la 15e ,23e et 80e minutespour l’équipe A et 3e,40e et 55e minutesdont un doublet de Bakary Dansokho, unmalien dans la sélection B. Un match degala placé sous le signe de l’intégrationsous- régionale qui a vu un public venutrès nombreux assister à la rencontre.Parmi les autorités il y’avait le préfet de,le maire ,l’inspecteur de la jeunesse et leprésident de la jeunesse de Kéniéba enrépublique sœur du Mali. Signalons quela délégation qui s’est rendue dans cettelocalité comportait en son sein des jeunesde Maali (Guinée Conakry).A la fin dumatch le préfet et le maire ont tous axéleur discours sur la solidarité, l’union desjeunes des trois pays et leur joie de voircette jeunesse africaine unie autour dusport qui est un facteur d intégrationsous-régionale.MMaammaaddoouu CCiisssséé

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KKééddoouuggoouu :: ddoonnss ddee mmaattéérriieellss aauuppoossttee ddee ssaannttéé ddee DDaallaabbaaMMoouussssaa DDaannffaakkhhaa aappppoorrttee ssaa mmooddeesstteeccoonnttrriibbuuttiioonn aauu ddéévveellooppppeemmeenntt ssaanni-i-ttaaiirree ddee KKééddoouuggoouu..LLaa ccéérréémmoonniiee ddee rreemmiissee ss’’eesstt ddéérroouullééaauu ppoossttee ddee ssaannttéé ddee DDaallaabbaa..En cet après-midi de mercredi 9 janvier2013 ,les habitants du quartier Dalabade Kédougou ne sont pas faits at-tendre.Très tôt ,ils se sont mobilisés pourprendre part à la cérémonie de réceptionde dons offerts à leur poste de santé.C’est une heureuse initiative de MoussaDanfakha, un fils de Kédougou établi enFrance depuis quelques années.

Il s’agit entre autres de deux litsélectriques avec télécommande, unimportant lot de auto piqueurs, des com-presses, des fils à suture . Le tout est éva-lué environ à 3 millions de FCFA.Pour le donateur ce n’est qu’un simplegeste symbolique, une manière de contri-buer au développement de la santé à Ké-dougou.« je profite de mes vacances pourapporter cela à la population de Kédou-gou. C’était important pour moi d’ap-porter ma pierre à l’édifice., mon but

c’est d’aider la population ,rien qu’aider…» a laissé entendre M Moussa Danfa-kha ,le donateur.

Un geste humanitaire sans aucuneconnotation politiqueLe donateur a tenu à préciser à l’as-sistance la nature de ce geste qui n’ a au-cune connotation politique.« Nousn’avons aucune idée derrière ce geste.Dès la semaine prochaine, nous allonsaussi mettre à la disposition du centre desanté de Kédougou, une machine à laverélectrique et des berceaux. Il faut préci-ser que ce geste n’a rien de politique, cen’est purement que du social. . je fais cegeste à titre personnel et profite générale-ment de mes relations avec les parte-naires pour pouvoir appuyer lapopulation de Kédougou. Le meilleur està venir . Tout ce que je fais ,je sais que jen’ai encore rien fait …» a-t-il laissé en-tendre.Il a par ailleurs promis de renfor-cer et de concentrer toutes ses actionshumanitaires que dans le domaine de lasanté qu’il maitrise assez bien en cestermes « il faut intervenir dans des do-maines qu’on maitrise ».Moussa Danfakha, parrain du poste desanté de Dalaba

Les membres du comité de santé ont ap-précié à sa juste valeur ces dons offerts auposte de santé de Dalaba qui en avaitréellement besoin.« C’est un acte dehaute portée que vous venez de poser.Cela va nous permettre de rehausser leplateau technique du poste de santé deDalaba .Nous vous en remercions. Faireun geste qui soulage les femmes de leursouffrance n’est pas estimable en valeurcomptable .Vous êtes déjà personne indi-quée pour devenir le parrain du poste desanté de Dalaba » . a soutenu M LessénySy le trésorier du comité de santé .Trouver des partenaires pour le poste desanté de Dalaba résultait d’une forte re-commandation de la mission de supervi-sion de la région médicale de Kédougou,raison suffisante pour que M Lessény Sy, fasse l’expression des besoins imminentsde la structure au donateur- parrain.Ils’agit de la construction d’un dépôt àpharmacie, d’un mini-labo et d’un loge-ment pour la sage-femme .Pour ce faire,il préconise par ailleurs, la conjugaisondes efforts avec d’autres partenaires pourpouvoir satisfaire ces besoins pressants.Loin de là , pour soulager et réconforterle donateur, Mme Fatou Pouye l’in-firmière chef de poste a précisé que « cedon sera utilisé à bon escient et ira auxayant droit notamment au profit desfemmes qui sont les plus vulnérables ».AAddaammaa DDiiaabbyy

SSaannttéé mmaatteerrnneellllee eett iinnffaannttiilleeLLeess lleeaaddeerrss ccoommmmuunnaauuttaaiirreess iinntteerrppe-e-llééss aauu pprreemmiieerr ppllaann ppoouurr llaa sseennssiibbiilliissa-a-ttiioonnPour une meilleure amélioration de la si-tuation sanitaire régionale de Kédougou,les autorités sanitaires ont échangé avecles élus locaux sur le programme natio-nal de suivi de l’enfant, sur les visites pré-natales et sur le planning familial. Le rôlede ces responsables locaux ? Sensibiliseret informer leurs populations pour la san-té maternelle et infantile.Il ressort que l’implication des leaders

communautaires, des collectivités localesou élus locaux va permettre de mieuxlutter contre les maladies tels que la mal-nutrition, le paludisme, le sida… à tra-vers l’information et la sensibilisation. Etdu coup, contrer le retard en matière desanté de la mère et de l’enfant dans la lo-calité. Surtout que les départements deSaraya et de Salémata restent encore fra-giles en termes de malnutrition. Alorsque dans la région, on note que le taux demortalité infanto-juvénile est à 154°/°°contrairement au niveau national oùnous sommes à 72°/°°. Et 75 % des

femmes ne sont pas assistées par un per-sonnel formé, médecin, sage-femme etinfirmier. Sans oublier que 60% des en-fants âgés de 12 à 23 mois n’ont pas reçutous les vaccins. Donc « il faut renforcerla vigilance en travaillant en synergie enfaisant la promotion de bonnes pratiquesfamiliales essentielles tels que l’allaite-ment maternel exclusif pendant 6 mois,l’utilisation des moustiquaires impré-gnées, en favorisant aussi l’hygiène, l’as-sainissement et l’alimentation de l’enfantet en luttant contre les diarrhées» sou-tient Dr Habib Ndiaye, médecin chef de

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KKééddoouuggoouu :: jjoouurrnnaalliisstteess,, aatttteen-n-ttiioonn vvooss pplluummeess bblleesssseenntt !!LLee rréésseeaauu nnaattiioonnaall ddeess ppeerrssoonnnneessvviivvaanntt aavveecc llee VViirruuss dduu SSiiddaa((PPV-V-VVIIHH)) vviieenntt ddee ddéémmaarrrreerr uunnee sséérriieedd’’eennttrreettiieennss aavveecc lleess jjoouurrnnaalliisstteessppoouurr lleess ccoonnsscciieennttiisseerr ssuurr lleess ddaannggeerrssqquuee lleeuurrss pprroodduuccttiioonnss((aauuddiioo,, vviiddééoo,,ééccrriitteess)) ppeeuuvveenntt ooccccaassiioonnnneerr ssuurr llaavviiee ddeess ppeerrssoonnnneess vviivvaanntt aavveecc lleeVVIIHH//SSiiddaa .Les PVIH(Personnes Vivant avec leVIH/Sida) sont des personnes vulné-rables. De plus en plus de journa-listes au lieu de livrer l’informationla bonne information, l’informationjuste et vraie pour soutenir ces per-sonnes à vivre positivement avec leurstatut, ils visent le côté sensationnel.Cette situation contraint parfoisde plus en plus de PVVIH à un dé-gout à la vie . Certains parmi euxsont prêts à se suicider pour échap-per à cette violence moralepermanente.Suffisant pour que le réseau natio-nal des personnes vivant avec le VIHorganise des activités de causeries àl’intention des journalistes cor-respondants régionaux vers un chan-gement de stratégies dans letraitement de l’information vis-à-visdes PVVIH .« Il est temps de renver-ser la situation, nous sommes des

porteurs sains .Dans les organes depresse, de plus en plus les porteursde voix visent le côté sensationnel aulieu de livrer l’information juste etvraie. Nous sommes touchés au plusprofond de nous-mêmes quandl’information est mal traitée. Touteinformation liée à notre statut de sé-ropositif est une information sen-sible » a laissé entendre OusmaneTounkara, le coordonnateur du ré-seau RNP+, sous-sous récipiendairedu programme fond mondial.Par abus de langage ou par mécon-naissance, beaucoup d’hommes depresse confondent séropositif et si-déen. Un sidéen est un malade du si-da, quelqu’un qui est en phaseterminale contrairement à un séro-positif qui est porteur du virus duSida(VIH). Ce dernier généralements’il suit régulièrement son traite-ment (ARV…) est normalement bienportant . Ce statut est connu à par-tir du test de dépistage volontaire etanonyme. L’on se demande pourquoila société s’empresse de jeter unmauvais regard sur ces personnes quiont eu le courage de connaître leurstatut sérologique et le courage de lepartager avec leur entourage surtouts’il est positif ?Ah si elles le sa-vaient, peut-être qu’elles seraient àl’ abri des regards discriminatoires

en faisant comme tous ces séro-igno-rants tapis dans l’ ombre.Ah quel se-rait le danger pour le reste de lacommunauté ? Il y’ a pourtant tropde séro-ignorants dont le statut sé-rologique serait positif s’ils ten-taient de se faire dépister et quiaujourd’hui continuent à vivre avecnous dans notre entourage sans quenous ne le sachions. Ils peuvent êtredes curés, imams, militaires, ensei-gnants, médecins, ou toute autrepersonne riche, belle, pauvre, gen-tille ,ou méchante …Pourquoi stig-matiser ces PVVIH qui n’ont jamaissouhaité contracter volontairementle VIH ?Pourquoi stigmatiser lesPVVIH, si on n’ a jamais eu le cou-rage de se faire dépister gratuite-ment et volontairement ?Cesinterrogations trouveront des ré-ponses lorsque le journaliste accor-dera beaucoup d’attention et derigueur pour employer le mot juste àla place qu’il faut dans le traitementde l’information sur le VIH et que lereste de la communauté considèreles PVVIH comme des frères ayantbesoin de soutien et d’affection.AAddaammaa DDiiaabbyy

région. Il a aussi insisté sur les visitesprénatales qui sont « d’une importancecapitale pour la santé future de l’enfantet surtout que qu’à Kédougou, on noteun très faible taux de visites des femmesenceintes et souvent, elles le font tardive-ment» poursuit-il. Précisément on at-tend des leaders communautaires, qu’ilss’approprient du programme en tant queresponsables très écoutés et qu’ils soientde vrais relais au niveau des populationsvu le travail de communication très élevéqu’ils ont à exécuter. Car « la santé de lamère et de l’enfant est l’affaire de tous »ajoute M. Ndiaye. Dans le même étatd’esprit, le Pcr de Sabodala Mady Cisso-kho qui a salué l’initiative, a soutenu que« la santé des populations est nôtre.Nous nous engageons à respecter stricte-

ment les recommandations en matièred’information, de sensibilisation…etnous assumerons cette responsabilité.L’enfant est l’avenir du pays. Donc noussommes prêts à soutenir ce programmepour faire face à de nombreux problèmesliés à la santé mère-enfant. C’est à nousde prendre les devants en tant que re-présentants des populations » renchérit-il. Par ailleurs, pour la vice-présidente duconseil régional, par ailleurs présidenterégionale des groupements de promotionféminine Adja Aïssatou Aya Ndiaye «l’implication des leaders communau-taires est une très bonne idée vu le tauxélevé de la mortalité maternelle dans lazone. Cependant l’Etat doit aussi penserà appuyer par une politique, les femmesenceintes défavorisées.» Elle a aussi dit

toute leur détermination à œuvrer dansla sensibilisation des populations surtoutcelles des zones cantonnées.Aujourd’hui avec l’appui de l’UNICEF,la couverture vaccinale au niveau deszones les plus reculées de la localité a étérenforcée. Mais la position frontalière dela région à travers les mouvements despopulations fait d’elle une zone particu-lièrement vulnérable. Toutefois des ac-tions sont entrain d’être mises en œuvreavec la mise sur pied d’un comité régio-nal de prévention des épidémies et l’éla-boration d’un programme régional depromotion de planning familial pourpermettre un système de santé régionalperformant.AAmmaaddoouu DDiioopp

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RRééssoolluuttiioonn ddeess ccoonnfflliittssPPlluussiieeuurrss lleeaaddeerrss llooccaauuxx iinniittiiééss aauuxxoouuttiillss ddee rrééssoolluuttiioonn ppaacciiffiiqquuee ddeessccoonnfflliittss

Amnesty international Sénégal a dérouléà Kédougou un atelier de deux jours surla résolution pacifique des conflits auprofit d’une cinquantaine de partici-pants dont des leaders de jeunes, defemmes et des leaders communautaires.Un geste qui entre dans le cadre du tra-vail de promotion et de préventiond’Amnesty international.L’objectif est «de leur apprendre comment gérer lesconflits, comment mener une négociationen utilisant des outils que nous connais-sons déjà dans la société, notammentl’arbre à palabre et les discussions. En lefaisant aussi sur la base de techniquesqui sont connues telles que la médiation,la réconciliation» précise El Hadj Ab-doulaye Seck, chargé de campagne àAmnesty International Sénégal. Celaface à « un conflit latent qui opposeprincipalement les populations entreelles ou les populations et les sociétés mi-nières qui sont implantées ici et font l’ex-

ploitation minière et l’Etat qui estgarant de la stabilité et du respect desdroits des personnes. Il y a beaucoup defrustrations qu’on a décelées dans lesdiscours et cela est dû certainement à unmanque de communication entre les dif-férents acteurs. Et les différentes mésen-tentes pourraient déboucher, si on yprend garde, sur un conflit ouvert» ren-chérit M. Seck. Mais Amnesty interna-tional entend, comme axe prioritaire,mettre l’accent et de faire en sorte quetous les conflits soient réglés de façon pa-cifique dans la localité. On se rappelleque Kédougou a connu dernièrement desévènements de tensions avec des sac-cages au niveau d’édifices publics etmême mort d’homme. « Ainsi on peut serendre compte qu’elle peut être l’am-pleur de l’éclatement d’un conflit ouvertet qui sera dommageable pour tous lesacteurs. Et nous avons ciblé les jeunesqui sont la plupart du temps des acteursen avant pour la sensibilisation et la dé-multiplication pour que Kédougou soitune zone assez apaisée du fait de son ca-ractère transfrontalier, du fait de l’ex-ploitation des ressources minières et dufait de la composition de la populationtrès hétérogène » de l’avis du chargé decampagne à Amnesty international.Par ailleurs cet atelier de partage des ou-tils et techniques en matière de résolu-tion pacifique des conflits apparait auxyeux des participants comme une initia-

tive salutaire. « Je sors satisfaite de cetatelier, bien outillée. Nous avons au-jourd’hui des outils par rapport à toutconflit. On nous a appris ce que c’est leconflit et quel est le processus de résolu-tion d’un conflit jusqu’à trouver uncompromis, un terrain d’entente afinque chaque partie puisse s y retrouver etqu’il y ait un gagnant-gagnant danscette résolution. Et c’est surtout un sen-timent de reconnaissance qui m’animequ’Amnesty choisisse notre région car ily a un réel conflit dans la région surtoutentre les communautés et les sociétésminières» soutient Bintou Founé Danfa-kha, participante à l’atelier.Aujourd’hui des discussions sont en vueavec l’Etat et les sociétés minières surl’étude du code minier pour plus de res-pect des droits humains, pour l’émer-gence de l’économie dans cette région etpour plus d’implication des populations.Pour une parfaite réussite des activités,Amnesty international prévoit un suiviavec son groupe local pour que les dif-férents outils et techniques soient parta-gés au niveau des différentes localités,villes ou villages pour conscientiser lescommunautés et couvrir toutes les éven-tualités.AAmmaaddoouu DDiioopp

LLee ppooiinntt ffooccaall dduu CCoosseeff aaffffiicchhee ssaaddéétteerrmmiinnaattiioonnLL’’aauubbeerrggee TThhoommaass SSaannkkaarraa aa aabbrriittéélleess 2222 eett 2233 DDéécceemmbbrree ddeerrnniieerrss uunnaatteelliieerr ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddee ccaappaacciittéésseett ddee ppllaanniiffiiccaattiioonn ddeess aaccttiivviittééss dduuppooiinntt ffooccaall zzoonnaall dduu CCoonnsseeiill SSéénné-é-ggaallaaiiss ddeess ffeemmmmeess((CCoosseeff))

A la suite de cet atelier de renforcement

de capacités doublé de planification, lesbénéficiaires sont plus que jamais dé-terminées à vulgariser les activités plani-fiées.Il s’agit entre autres de mener unplaidoyer fort sur la loi sur la parité no-tamment en direction des autorités quipour leur grande majorité n’ont pas finide comprendre les enjeux de la loi sur laparité.« Au Sénégal en général et à Ké-dougou en particulier , il n’y a presquepas de parité. Les hommes ont tendanceà occuper tous les postes pour ne rienlaisser aux femmes.C’est le cas à la mairieet dans presque toutes les autres collecti-vités locales . » a laissé entendre MmeTaïba Sidibé le point focal zonal du Cosefpour Tambacounda et Kédougou.Elle reviendra à la charge pour dire : «Certes, nous n’avons pas les moyens de

notre combat, mais nous allons nousbattre pour que les autorités et le reste dela communauté sachent l’importance decette loi sur la parité. Il faut qu’on resti-tue à la femme ses droits »Dans le plan d’action élaboré, les partici-pantes ont prévu de dérouler des activi-tés dans les zones les reculées pour quel’information soit la mieux partagée pos-sible.En dehors de la vulgarisation de laloi sur la parité, elles envisagent de sensi-biliser les femmes sur d’autres théma-tiques qui les intéressent notamment,l’accès à la terre pour les femmes, l’ accèsauxmoyens de production entre autres.AAddaammaa DDiiaabbyy

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OOppéérraattiioonn «« ddiioouurraattiigguu ii»» ppoouurr ll’’ aas-s-ssaaiinniisssseemmeenntt eett llaa ssééccuurriissaattiioonn ddeessssiitteess dd’’ oorrppaaiillllaaggeeLLeess ggeennddaarrmmeess oonntt ssaaiissii 2244 kkgg ddee cchhaannvvrreeiinnddiieenn ,,uunnee iimmppoorrttaannttee qquuaannttiittéé ddee bbooiis-s-ssoonn aallccoooolliissééee,, ddee pprroodduuiittss cchhiimmiiqquueess eettddee ccaarrbbuurraanntt eett iinntteerrppeelllléé 1122 iinnddiivviidduuss..

L’insécurité est devenue le maitre motqui reste suspendu sur les lèvres de lapopulation de Kédougou notammentdans les sites d’orpaillage traditionnel.Entant qu’activité économique de sub-sistance, illégale mais tolérée ,l’orpaillagetraditionnel draine chaque année desmilliers et des milliers d’individus de na-tionalités différentes vers les principauxplacers de la région de Kédougou.Lesplus en vue dans cet afflux massif sontles citoyens des pays limitrophes (GuinéeConakry ,Mali, Burkina, Nigéria) quiviennent s’ajouter à la population au-tochtone avec parfois des comportementsqui dérangent.Tous les moyens sont bonspour se faire de l’argent dans les sitesd’orpaillage.Qui se prostitue, qui devientreceleur ou agresseur ,tout est permispour se faire de l’ argent. Pour survivre ,la plupart des occupants des placers riva-lisent d’ardeur pour s’approprier et ap-pliquer le contenu de l’ encyclopédie de ladélinquance ,de la débauche et du bandi-tisme.Soucieuse de sa mission régaliennede maintien de l’ordre, de protection des

personnes et des biens, la gendarmerienationale ne croise pas les bras face àcette situation devenue très inquiétantedans cette partie du pays dont le relieftrès accidenté ne favorise pas souvent lesinterventions.Les forces de l’ordre ont très tôt compriscela . C’est pourquoi ont –elles déclenchépour la troisième fois consécutive l’opéra-tion « diouratigui » ,opération d’assai-nissement et de sécurisation des zonesd’orpaillage.Cette opération s’est déroulée du 16au19Décembre 2012 sur les sites d’orpaillagede sambaranbougou,Diyabougou,Gora,Tenkoto,Diakhalin),kharakhéna.« cette opération est une réaction face àl’insécurité grandissante qui sévit dans larégion notamment dans les sites d’or-paillage. Nous avons interpellé 12 étran-gers dont 9 maliens parmi lesquels undétenait une arme à feu de quatrièmecatégorie.

Nous avons saisi 2400 l de gasoil, 40 ld’acide sulfurique,20 l d’acide nitrique,une importante quantité de boissonalcoolisée et 24 kg de chanvre indien… »a laissé entendre le capitaine IbrahimaNgom commandant de la compagnie degendarmerie de Kédougou.Par cette opération réussie grâce àl’intervention musclée des gendarmes des

compagnies de Tambacounda, Bakel etde Kédougou, la population vient d’êtresauvée de dangers à divers niveaux.«Nous vivions une insécurité totale avec l’arrivée massive d’ étrangers dans la ré-gion de Kédougou. C’est la porosité desfrontières qui facilite leur infiltrationavec des produits de contrebande sou-vent très dangereux . Ce qui fait que lesactes d’agression sont devenus fréquentsmême dans la commune de Kédougou »a ajouté le capitaine Ngom.Par ailleurs, soutenus par l’Etat Séné-galais qui va incessamment accroitreleurs moyens d’intervention, les gen-darmes entendent dérouler fréquemmentces genres d’opération en collaborantavec leurs collègues de la sous-région(Mali et Guinée Conakry)." C’est une ob-ligation pour éradiquer cette insécurité,il faut collaborer koundara, à Niafou etFoulaya les commandant de brigadessont instruits pour programmer des ren-contres mensuelles pour circonscrire ladélinquance compte tenue de l’étenduede la zone et de la porosité des frontières" a précisé le capitaine Ibrahima Ngom.La gendarmerie nationale appelle lesétrangers vivants en territoire sénégalaisde régulariser leur situation au moinstrois mois après leur arrivée et demandeun appui en moyens humains pour lacréation d’un escadron mobile à Sarayaafin de mieux pouvoir contrôler les axesde Saienssoutou et guémédjé .AAddaammaa DDiiaabbyy.

Culture Ailleurs propose la thématiquede La nuitdes étoiles consiste à promouvoir lesartistes de la Région de Kédougou parl'enregistrement des groupes de musiquelocaux, la diffusion radiophonique etl'édition d'un cd : Le CMC se fixe commeobjectifs :-Créer un cadre de partage pourla promotion de la culture de Kédougouavec les artistes locaux -Promouvoir les

échanges interculturels-Récompenser lesartistes les plus méritants,-Créerl’émulation chez les artistes,-Produire aumoins un artiste de la région parévénement.-Vendre la destinationKédougou-Sensibiliser sur les Ist / VIH/Sida-Combattre les violences basées sur legenre dans le milieu de la culture

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LLee ffoorruumm cciivviill aa mmaarrcchhéé ccee 2233DDéécceemmbbrree 22001122LLee ffoorruumm cciivviill sseeccttiioonn KKééddoouuggoouu aa oor-r-ggaanniisséé uunnee mmaarrcchhee ppaacciiffiiqquuee ppoouurr ddéénnoon-n-cceerr llaa mmaall ggoouuvveerrnnaannccee,, ll’’iimmppuunniittéé llaaccoorrrruuppttiioonn……Il fait 10 h, ce dimanche 23 Décembre2012 ,les membres du forum civil se mo-bilisés à la devanture du centre de santé.Peu après, ils arpentent l’une des princi-pales artères de la commune de Kédou-gou ,l’axe centre de santé - carrefour de lamairie -gouvernance ).Sur le long de l’itinéraire, encadrés pardes hommes en bleu, les marcheurs ,pan-cartes en mains scandaient divers slo-gans.

L’itinéraire de la marche se parcourra enune demi-heure à peine. A leur arrivée, lagouvernance aussi était quadrillée parune forte barrière policière.Le gouverneur Cheikh Tidiane Diouf etDemba Touré, son adjoint administratifn’ont pas tardé à sortir au portail à larencontre des responsables de cettemarche.En lieu et place d’un cahier de doléances,M Ablaye Diallo a décliné les principauxobjectifs qui justifient cette marche.«Nous avons organisé cette marche pournous conformer à la décision du niveaucentral, pour que l’impunité finisse dansce pays. Que quiconque là où il se trouvesache qu’il est passible de reddition decomptes. La communication peut aider àce que les gens puissent comprendre cequi se passe .Nous sommes des républi-cains ,favorables à tout ce qui peut fairemarcher ce pays. Nous sommes fiersd’être de ce pays, où on nous permet demanifester librement et que l’autoriténous écoute c’est important. Nous sou-haiterons qu’on ne parle plus de mal gou-vernance, d’impunité et de corruptiondans ce pays… » a-t-il laissé entendre.Réponse du gouverneurL’administration a fait son devoir envous autorisant cette marche en suivantla voie normale.Vous l’ avez fait avec une grande res-ponsabilité ,nous avons mis à votredisposition des forces de l’ordre pour quevous ne soyez pas agressés .Vous avez marché pour rappeler à l’au-torité administrative que vous avez tel outel problème.Nous ,autorités administratives ,sommesissues de la société. Nous avons des fonc-tions administratives qui nous dictentquelquefois ceci ou cela mais néanmoins

vous avez vus que nous sommes en-semble ici. Nous allons transmettre à lahiérarchie, les messages reçus ». a préciséle chef de l’exécutif régional non sansappeler la population s’active à se remo-biliser davantage pour développer la ré-gion de Kédougou.

AAppppeell àà llaa ppooppuullaattiioonn« Kédougou est une région du Sénégalcomme toutes les autres régions, il y ades jeunes des vieux, des classes d’âges detoutes sortes. Mon appel est que vous etnous fassions tout pour que cette régionsi elle était à 100 vienne à 1000 dans lecadre du développement.Il faut que lesgens s’organisent par des gie pour aiderles uns et les autres à pouvoir trouverquelque chose à faire pour que vous-mêmes puissiez bénéficier de cette or-ganisation. Et permettre à la région d’al-ler de l’ avant ,c’est mon plus grandsouhait.La raison de ma présence ici estde faire de sorte que la région connaisseun essor que tout le monde va chanter auSénégal. Je ne pourrai le faire qu’avecvous et surtout la population active .Ilfaut qu’on fasse tout pour que cette ré-gion avance dans le bon sens ,que les genspuissent trouver du travail que les soienten paix. Je me considère comme un filsde Kédougou, c’est mon deuxième séjourici .Vive la paix vive la région de Kédou-gou vive le Sénégal. » a soutenu MCheikh Tidiane Diouf, le gouverneur derégion.Voila qui met fin à cette marche paci-fique organisée par le forum civil.AAddaammaa DDiiaabbyy